Phytopathologie
Phytopathologie
Phytopathologie
SOMMAIRE
1. LISTE DES FIGURES ET DES ABREVIATIONS……………………………page 03
3. INTRODUCTION ....................…………………………………………………page 05
9. CONCLUSION……………………………………………………………………page 16
10. BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………...………page 17
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FICHE TECHNIQUE
Nom : Amokrane
Matricule : 202031
Email : [email protected]
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Exposé phytopathologie Mme
Amokrane
LES ABREVIATIONS :
ADN : Acide désoxyribonucléique
ARN : Acide ribonucléique
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Exposé phytopathologie Mme Amokrane
Pathogénèse = ensemble d’étapes d’un processus qui va induire la maladie et qui finira par les symptômes. Un
agent pathogène c’est ce qui va provoquer la maladie. Il y a quand même des maladies qui ne sont pas d’origine
parasitaires donc c’est le fait qu’on va retrouver des conditions écologiques qui ne sont pas adaptés et qui
généralement un microorganisme ou une particule (virus ou viroïde) qui vont se développer dans un autre
organisme vivant au dépend de lui. Bien qu’un agent pathogène soit parasite et conduira à une conséquence
néfaste pour la plante, il conduira de par sa biologie à un comportement différent. On peut avoir des agent
pathogènes nécrotrophes = tuer les tissus de la plante afin de puiser la matière organique nécessaire à son
capable de parasiter la plante mais tout en maintenant la plante vivante. Hémibiotrophe = au départ ont un
comportement biotrophe et à terme fini par induire la nécrose de la plante. Saprophyte = qui va se développer
sur la matière organique. Pathogène opportuniste = en général vont avoir un comportement saprophyte mais
qui occasionnellement sous certaines conditions vont devenir pathogène. Pathogène infectieux = c’est un agent
qui va être capable d’attaquer la plante et s’y multiplier. La multiplication a lieu uniquement au niveau de
l’échelle unitaire d’une plante. Pathogène contagieux = quand ce pathogène est capable de se transmettre
d’une plante contaminée à une plante saine. Ils sont à la base généralement d’épidémie.
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Exposé phytopathologie Mme Amokrane
INTRODUCTION
Il est indéniable que les plantes jouent un rôle très important dans l’équilibre de notre écosystème, car ces êtres
vivants dit autotrophes sont des organismes qui utilise le mécanisme de la photosynthèse, qui a pour but de
produire de la matière organique à partir de matière inorganique, ce qui leurs donne donc le statut de producteur
primaire, ces plantes vont donc pousser et nourrir les animaux herbivores qui a leurs tours nourriront les
omnivores et ces omnivores serviront de nourriture aux carnivores. Ainsi, les végétaux sont à la base de la
chaine alimentaire et sont de ce fait l’une des principales ressources d’énergies au monde.
La relation plante/homme remonte à la préhistoire, une relation étroite et réciproque qui se développe d’autant
plus avec l’apparition de l’agriculture il y’a 9000 ans de cela , ce lien spécial a fait que l’homme a chercher à
veiller au bien-être et à la protection de ces plantes de toutes les menaces physique ou biologique pour assurer
le maintien des plantes et surtout des plantes cultivées , ainsi il a due étudier chaque anomalie et chaque
maladie , pour mieux comprendre le mécanisme des maladies mieux diagnostiquer et de se fait mieux lutter
contre elles ,ce qui nous conduit inévitablement à l’apparition d’une science qui se spécialise dans l’étude des
La phytopathologie ou la phytiatrie peut être définie comme étant l’étude des micro-organismes et des facteurs
environnementaux qui induisent des maladies chez les plantes, des mécanismes par lesquels ces différents
éléments agissent et des méthodes de prévention ou de contrôle des maladies. En général, les maladies causées
par les insectes et les animaux supérieurs ne font pas partie de la phytiatrie, le mot phytopathologie vient du
grec phyto qui signifie plante, pathos qui signifie maladies et logos qui signifie science, elle s’axes sur trois
Cette science a pour but de comprendre pour protéger, car c’est un fait bien connu que des plantes en bonne
santé vont de pair avec des hommes en meilleures santés et donc que chaque problème au niveau des plantes
aurait un impact immense sur la biosphère, sur l’agriculture, sur l’économie et donc peut bouleverser tout notre
écosystème.
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Exposé phytopathologie CHAPITRE 01 Mme Amokrane
La phytologie remonte à la période néolithique, aussi ancienne que l’agriculture elle se résumais à enlever les
mauvaises herbes et les ravageurs pour préserver les cultures qui alors étaient nécessaires à la survie de
l’homme, pendant cette période et en accord avec l’optique des croyances, toutes les maladies étaient attribuées
à des origines divines, à l’instar de Robigus dieu des cultures céréalières et de la gelée. Son culte était censé
Bien longtemps Théophraste (philosophe grec, père de la botanique) avec sa théorie sur l’intervention du climat
et la position des astres fut la seule explication donnée aux maladies. En l’an 1605 le scientifique anglais
Robert Hooke est le premier à observer un champignon phytopathogène : Phragmidium mucronatum (l’agent
responsable de la rouille des rosiers). Conformément aux doctrines de l’époque pré-moderne R. Hooke pense
qu’il est apparu par génération spontanée à partir de pouriture de tissus de plantes. C’est seulement au début du
19eme siècle que la phytopathologie est admise comme discipline scientifique. En 1807 Issac-Bénédicte
Prévost, botaniste autodidacte français, montre que la poudre noire qui remplit les grains de blé affectés par la
carie est constituée des spores du champignon tilletia caries et que ces spores sont à l’origine de la maladie. Il
propose de traiter les grains de blé avec du sulfate de cuivre. Il fut le premier à démontrer la pathogénicité d’un
scientifique qui rejettent ses conclusions et s’accroche toujours aux thèses de la génération spontanée : le
développement de la maladie ne serait consécutif qu’à elle-même et non pas à sa cause. En 1845 jusqu’en 1846
eu lieu la grande famine d’Irlande elle provoque la mort de millions d’Irlandais et l’émigration de millions
d’autres vers les États-Unis, sa cause : le champignon Phytophtora infestans (agent responsable du mildiou de
la pomme de terre) découvert en 1846 par le botaniste français Miles Joseph Berkeley. C’est ensuite au tour de
l’oïdium de faire son apparition en 1847 d’abord en Grande-Bretagne ensuite se propage rapidement sur tous
les pays viticoles d’Europe. Provenant des États-Unis en 1851 le mildiou de la vigne contamine tout le vignoble
européen et le bassin méditerranéen. Les expériences de Pasteur convainquent les éminents savants de
l’Académie des sciences qui l’accueillent parmi eux en 1862 et concluent officiellement à l’inexistence de la
génération spontanée quelque temps plus tard et signe un tournant décisif dans l’avancer des recherches. En
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1878 Burrill et Prilleux montre l’existence de bactérie phytopathogène, néanmoins la recherche sur les virus
elle, reste très compliquée. Martinus Willem Beijerinck pense que l’agent responsable de la mosaïque du tabac
est un fluide et lui donne le nom de contagium vivum fluidum. En 1926, le virus est décrit comme une particule
isostable puis est cristallisé en 1935 par Stanley Miller. En 1936, le virologue Frederick Bawden montre que les
cristaux sont principalement constitués de protéines et renferment de l’ARN. En 1939, le VMT est observé en
microscopie électronique. Ce n’est qu’en 1956 que l’on démontre que l’ARN viral renferme l’information
génétique. En 1971, Theodor Otto Diener découvre les viroïdes spécifiques du règne végétal. Depuis le début
du 3eme millénaire de notre ère, chaque agent pathogène subit des études biologiques et épidémiologiques. Les
agents pathogènes sont répertoriés selon : leurs critères morphologiques, biochimiques, et leur mode de
reproduction. Récemment, des éléments moléculaires apportent plus de précision a cette classification. Après
1945, les fongicides de synthèse font leur apparition. Les connaissances sur les cycles de pathogenèse s’affinent
et permettent de meilleurs traitements. A partir des années 1960, la toxicité résiduelle des agents chimiques et
l’apparition de résistances montrent les limites de la lutte chimique. La phytopathologie va se focaliser sur
l’interaction entre l’hôte et le parasite en s’intéressant autant aux moyens d’attaque du pathogène qu’au moyens
de défense de la plante. H. Flor développa en 1942 le concept de la relation gène-à-gène (Flor, 1971). Cette
relation suppose qu’à tout gène de résistance dominant chez la plante correspond un gène d’avirulence
dominant chez l’agent pathogène À partir de 1985, de nombreux gènes d’avirulence d’origine bactérienne ou
fongique ont pu être isolés. L’isolement de gènes de résistance de plante montre l’existence de familles
multigéniques qui rendent le modèle plus complexe. La description du transfert d’ADN chez la plante par la
bactérie A.T ouvre des perspectives biotechnologiques. Les techniques de transgénèse ont détourné ce
mécanisme pour introduire de nouveaux gènes dans les plantes, pour étudier leur régulation et leur mode
l’environnement.
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Exposé phytopathologie CHAPITRE 02 Mme Amokrane
1. Définition :
On peut définir une maladie de plante comme étant une série de réponses visibles et invisibles des cellules et
des tissus d’une plante, suite à l’attaque d’un microorganisme ou la modification d’un facteur
environnemental qui provoque des bouleversements de forme, de fonction ou d’intégrité de la plante. Ces
réponses peuvent induire une altération partielle voire la mort de la plante ou de certains de ces parties. Les
maladies de plante sont subdivisées en deux types : maladies infectieuses et maladies non infectieuses.
Des champignons
Des procaryotes
Des virus
Des protozoaires
Des nématodes
Pollution atmosphérique
Les maladies des plantes ont des conséquences désastreuses sur la production agricole On estime que 10%
de la production potentielle mondiale est perdue suite aux maladies de plantes. Elles affectent aussi les
produits après leurs récoltes en diminuant de leurs qualités et donc de leurs valeurs ajoutées. Dans certains
cas les pertes après la récolte sont estimées jusqu’à 40% de la production potentielle.
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Exposé phytopathologie CHAPITRE 03 Mme Amokrane
Définition : un agent phytopathogène peut être définie comme étant un organisme vivant ou quasi vivant
(bactérie, virus, mycète, etc.), susceptible d'infecter les végétaux et d'y déclencher des maladies. Les agents
VIRUS :
Un virus est un parasite intracellulaire obligatoire, c’est-à-dire qu’il a besoin d’être présent dans une
cellule, dont il utilise le matériel génétique, pour se répliquer (les virus ne se reproduisent pas, ils se
répliquent). Les virus font partie des acaryotes, organismes dépourvus de noyau, d’organites et de
métabolisme Ce sont des particules infectieuses qui portent l’information génétique qui leur permet de se
développer au sein de la cellule de l’hôte. Cette information génétique peut être de type ADN ou ARN
96% des phytovirus sont des virus à ARN. Ils vont devoir utiliser la machinerie cellulaire particulière pour
- Pluricaténaire = plusieurs brins ou génome multipartite. Les phytovirus on la même structure que les
virus qui touche les animaux et les hommes, par exemple : CMV et VMT
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Figure 01 Figure 02
VIROIDES :
Les viroïdes sont d’importants agents phytopathogènes responsables de maladies sur différentes espèces
cultivées herbacées et ligneuses. Il s’agit de petites molécules d’ARN monocaténaire circulaire formées de
246 à 401 nucléotides, qui ne codent pour aucune protéine et qui ne sont pas encapsidées. Malgré leur
étonnante simplicité, les viroïdes peuvent causer d'importants dégâts sur de nombreuses cultures. Les
- Verticale => transmission à la descendance de la plante infectée par reproduction sexuée ou végétative
de la plante.
- Horizontale => transmission d’une plante à une autre. On retrouve un contact direct de la plante infectée
MOLLICUTES :
Ce sont des procaryotes comme les bactéries mais à la différence des bactéries, elles n’ont plus de paroi.
Elles prennent des formes particulières qui peuvent être hélicoïdales, on parle anciennement de spiroplasme
ou des formes rondes qu’on appelle phytoplasme. Ils sont transmis par un insecte vecteur et par greffes
BACTERIES :
Procaryotes pourvus de paroi, de ce fait la paroi peut être différente et conduire à une coloration de Gram
différente. On diffère les Gram+ et les Gram-. Les formes sont aussi variables : coques, bacilles, vibrions,
filamenteuses. Mais la grande partie des bactéries phytopathogènes sont essentiellement des bacilles, sauf
Streptomyces qui est de type filamenteux. On trouve ces bactéries phytopathogènes, naturellement dans le sol
et sur les organes aériens des plantes. Il leurs faut une porte d’entrée et cette dernière n’a pas besoin d’être
forcée parce que les bactéries sont capables d’utiliser les ouvertures naturelles comme les stomates, poils, ou
si on n’a pas ouverture clairement établie une blessure en superficie peut être utilise comme entrée.
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CHAMPIGNONS :
Des microorganismes eucaryotes. Ils ne sont pas des moindres puisqu’ils représentent plus de la moitié des
maladies connues à ce jour chez les plantes cultivées. Ce sont des eucaryotes unicellulaires par exemple les
levures même si la majorité sont des pluricellulaires organisés en thalle ; ensemble de filaments tubulaires ou
Figure 03
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Exposé phytopathologie CHAPITRE 04 Mme
Amokrane
1) Epidémiologie Végétale :
Triangle de la maladie :
Figure 04
Il faut savoir qu’une maladie est assez différente d’un pathogène, une manière de voir les choses serait de
considérer la maladie comme l’interaction entre 3 éléments interdépendants :
Premièrement, il doit y avoir un hôte sensible qui est prédisposé à devenir malade.
Deuxièmement, il doit y avoir un agent pathogène, que nous appelons parfois « l’agent causal », qui est
capable d'attaquer la plante.
Troisièmement, l'interaction entre l'agent causal et la plante doit se produire dans un environnement qui
est favorable (propice).
De ce fait pour qu’une plante sois malade il lui faut au moins l’interaction entre deux pièces fondamentales : la
plante elle-même qui fait office d’hôte et l’agent causal qui attaque la plante et si au moment du contact entre la
plante et l’agent pathogène l’environnement est trop sec, trop mouillée, trop froid, trop chaud, le pathogène
échouera dans l’attaque de la plante.
On peut donc ajouter une autre pièce qui est : les facteurs environnementaux et chacune de ces pièces peuvent
affecter le degré de la sévérité de la maladie au sein d’une seule plante ou bien d’une population végétale.
Cycle de la maladie :
Pour qu'une maladie se développe, un agent pathogène doit être présent et envahir avec succès les tissus et
cellules de la plante hôte. La chaîne d'événements impliqués dans le développement de la maladie
comprend l'inoculation, la pénétration, l'infection, l'incubation, la reproduction et la survie
Inoculation : elle décrit l'introduction du pathogène végétal chez l'hôte. Différents groupes de
pathogènes emploient différentes méthodes d'inoculation et sont équipés de divers mécanismes
spécialisés qui facilitent le processus d'inoculation. Par exemple, certains agents pathogènes fongiques
libèrent des spores dans l'air et les spores se propagent ensuite à l'aide des courants d'air.
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Figure 05
Pénétration : Les sites de blessures et les ouvertures naturelles pour les plantes, telles que les
stomates et les hydathodes, facilitent l'entrée de certains agents pathogènes des plantes ; d'autres
ont mis au point des mécanismes uniques de pénétration directe. Les champignons et les
nématodes peuvent pénétrer activement dans les tissus et les cellules de l'hôte si les conditions
environnementales, telles que l'humidité et la température, sont favorables au processus de
pénétration.
Infection : Cela se produit lorsque l'agent pathogène envahit le tissu végétal et établit une relation
parasitaire entre lui-même et la plante. Les virus, les bactéries et les phytoplasmes ne sont pas
capables de pénétrer ou de pénétrer activement dans les tissus des plantes hôtes. Par conséquent, ils
doivent s'appuyer sur d'autres méthodes pour infecter les tissus et cellules végétaux. Des
associations avec des insectes vecteurs ont été établies par ces agents pathogènes pour faciliter
l'inoculation et la dispersion.
Incubation : Une fois à l'intérieur de la plante, les agents pathogènes peuvent subir une période
d'incubation et rester latents pendant un certain temps avant de déclencher la maladie. La
Reproduction : Les agents pathogènes des plantes peuvent se reproduire sexuellement et
asexuellement. Cela dépend de l'agent pathogène
Survie : Les agents pathogènes des plantes ont évolué afin qu'ils puissent survivre à des périodes
prolongées de conditions météorologiques défavorables.
Si une étape est perturbée dans le cycle, la maladie sera moins grave ou ne se développera pas
Connaître et comprendre le cycle de la maladie pour une maladie particulière est très utile pour gérer
la maladie.
2) Symptomatologie :
Définition :
La symptomatologie est l’études des symptômes, manifestation externe d’une infection particulière. C’est
une anomalie du fonctionnement habituel de la plante. Le moment où apparaissent les symptômes est
souvent considéré comme le début de la maladie mais souvent c’est le stade final. L’agent pathogène est déjà
là, il s’est déjà occupé de la plante et quand on voit ces symptômes c’est déjà une extériorisation d’un
processus qui a démarré bien avant. En fait, on parle de maladie dès que la 1ère cellule végétale a été infecté
par l’agent pathogène même si macroscopiquement, on n’a rien qui démontre une attaque parasitaire. La
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période entre la 1ère infection et la manifestation des symptômes, c’est ce qu’on appelle le temps
d’incubation. Le terme de latence c’est lorsqu’on n’a pas réellement de manifestations de ces symptômes.
Suivant les maladies les symptômes peuvent être classés comme étant local ou systémique, primaire
ou secondaire, et microscopique ou macroscopique.
Les symptômes locaux : sont des changements physiologiques ou structurels au sein d'une zone limitée du
tissu hôte autour du site d'infection, tels que des taches foliaires.
Les symptômes systémiques : sont ceux qui impliquent la réaction d'une plus grande de la partie ou la
totalité de la plante, par exemple le flétrissement, le jaunissement et le nanisme.
Les symptômes primaires : sont le résultat direct de l'activité de l'agent pathogène sur les tissus envahis
Les symptômes secondaires : résultent des effets physiologiques de la maladie sur les tissus éloignés et les
organes non envahis
Les symptômes de la maladie peuvent être microscopiques ou macroscopiques. Dans les symptômes
microscopiques, les expressions de la maladie se manifestent dans la structure de la cellule ou des
arrangements des cellules qui peuvent être observés dans un microscope où, comme symptômes
macroscopiques, ils sont les expressions de la maladie sur la surface des parties des plantes qui peuvent être
vus à l'œil nu sous forme de symptômes sur la plante.
Quelques exemples :
Symptômes locaux :
Figure 06
Symptômes systémiques :
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Exposé phytopathologie CHAPITRE 05 Mme
Amokrane
Les agents pathogènes peuvent avoir un impact important sur agriculture et donc sur l’alimentation de
La population. Maintenant les cultures sont mieux contrôlées, on prend l’exemple du mildiou de la
Pomme de terre qui a causé une famine en Irlande de 1846 à 1850.
Selon la FAO, on a quand même par an des possibilités de baisses de rendements mondiaux qui ne sont pas
négligeables de 20 à 40% dû aux agents phytopathogènes. D’où la nécessité de les combattre pour pouvoir
répondre aux besoins alimentaires d’une population mondiale en constante augmentation.
En matière de protection des végétaux en agriculture, on peut utiliser cinq types d’approches soient la lutte
chimique, la lutte biologique, la lutte physique, les biopesticides et les facteurs humains Théoriquement,
la lutte intégrée s'ouvre à toute technique de protection des plantes en fonction de ses mérites dans une
situation donnée. En pratique, la lutte chimique constitue, et de loin, le type de méthode le plus utilisé en
agriculture commerciale. Ceci est dû à des raisons essentiellement économiques et techniques
LUTTE CHIMIQUE
On utilise des produits phytosanitaires. Essentiellement pour des champignons. Pour les fongicides, on essaie
de sélectionner des produits qui vont avoir un effet toxique sur l’agent pathogène ou qui vont augmenter le
niveau des réponses de défense de la plante.
LUTTE BIOLOGIQUE :
Pour certaines cultures, quand c’est possible, on essaie de favoriser l’emploi de microorganismes qui sont
capables de promouvoir la défense des plantes de manière directe ou indirecte. Du coup, limiter les attaques par
les agents pathogènes. Ces agents biocontrôles sont par exemple des champignons mycorhiziens à arbuscule et
ça devient de plus en plus une stratégie efficace.
LUTTE PHYSIQUE :
L’utilisation de moyens thermiques électromagnétiques ou pneumatiques mais il est surtout question de mise en
œuvre de moyens mécaniques pour le contrôle des bioagresseurs.
BIOPESTICIDES :
Ou pesticides biologiques sont des substances chimiques et des agents antiparasitaires issus de sources
naturelles et pouvant être utilisés dans différents environnements de production.
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Exposé phytopathologie Mme Amokrane
CONCLUSION
Au sein des sciences biologiques, la phytopathologie a sa finalité propre et son objet bien définit : étudier les
interactions entre les plantes hôtes, l’agent causal et leurs environnement commun. Comprendre chaque
mécanisme, chaque spéciéité et chaque cycle pour élaborer le meilleur moyen de lutte possible afin d’assurer la
protection des cultures.
Dans les temps actuels, une population en constante croissance a besoin plus que jamais de cette science.
Chaque avancer, chaque découverte, chaque nouveau concept représente un plus pour la protection des plantes,
ces êtres vivants si important pour le développement et la continuité de la vie sur terre.
Les dégâts et les pertes causées par les maladies des plantes aussi bien dans le passé, comme la famine en
Irlande par exemple. Ou plus récemment comme la catastrophe agricole au Pakistan, ou bien les famines au
Yémen, en chine, en Afrique etc. Prouve que la phytopathologie a une importance cruciale aussi bien pour
l’homme, que pour les plantes.
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BIBLIOGRAPHIE
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