Phytopathologie

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LA PHYTOPATHOLOGIE

SOMMAIRE
1. LISTE DES FIGURES ET DES ABREVIATIONS……………………………page 03

2. TERMINOLOGIE SPECIFIQUE A LA PHYTOPATHOLOGIE ………………page 04

3. INTRODUCTION ....................…………………………………………………page 05

4. LA PHYTOPATHOLOGIE A TRAVERS LES AGES…………………………page 06

5. LES MALADIES DES PLANTES ………………………………………………page 08

6. LES GRANDS GROUPES DES AGENTS PHYTOPATHOGENES……. .……page09

7. LES PRINCIPES MAJEURS EN PHYTOPATHOLOGIE………………………page 12

8. LA LUTTE CONTRE LES AGENTS PHYTOPATHOGENES ………………page 15

9. CONCLUSION……………………………………………………………………page 16

10. BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………...………page 17

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FICHE TECHNIQUE

 Nom : Amokrane

 Prénom : Nouara Nada

 Data et lieu de naissance : 29/12/2002 à Rouïba

 Adresse : 12 rue 1er novembre, el Marsa, Alger

 Matricule : 202031

 Bac : 2020, filière science expérimentale

 Groupe & section : Section O groupe 4

 Numéro de téléphone : 0774705232

 Email : [email protected]

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Exposé phytopathologie Mme
Amokrane

LISTE DES FIGURES ET DES ABREVIATIONS


LES FIGURES :
Figure 01 : « VMT vu au microscope »
Figure 02 : « CMV vu au microscope »
Figure 03 : « champignon fusarium oxysporum »
Figure 04 : « Triangle de la maladie »
Figure 05 : « Cycle de la maladie »
Figure 06 : « Taches foliaires »
Figure 06  : « jaunisse »
Figure 08 : « flétrissement »
Figure 09  : « nanisme »

LES ABREVIATIONS :
ADN : Acide désoxyribonucléique
ARN : Acide ribonucléique

CMV : Virus de la mosaïque du concombre

VMT : Virus de la mosaïque du tabac


AT : Agrobacterium tumefaciens

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Exposé phytopathologie Mme Amokrane

Terminologie spécifique à la phytopathologie

Pathogénèse = ensemble d’étapes d’un processus qui va induire la maladie et qui finira par les symptômes. Un

agent pathogène c’est ce qui va provoquer la maladie. Il y a quand même des maladies qui ne sont pas d’origine

parasitaires donc c’est le fait qu’on va retrouver des conditions écologiques qui ne sont pas adaptés et qui

entraineront le dysfonctionnement de la plante. Ce sont les paramètres environnementaux : température,

disponibilité en eau, pression hydrominérale inadaptée, production de polluants. Un parasite = organisme,

généralement un microorganisme ou une particule (virus ou viroïde) qui vont se développer dans un autre

organisme vivant au dépend de lui. Bien qu’un agent pathogène soit parasite et conduira à une conséquence

néfaste pour la plante, il conduira de par sa biologie à un comportement différent. On peut avoir des agent

pathogènes nécrotrophes = tuer les tissus de la plante afin de puiser la matière organique nécessaire à son

développement. Ça conduit à la nécrose ou la mort cellulaire de la plante. Agents pathogènes biotrophe =

capable de parasiter la plante mais tout en maintenant la plante vivante. Hémibiotrophe = au départ ont un

comportement biotrophe et à terme fini par induire la nécrose de la plante. Saprophyte = qui va se développer

sur la matière organique. Pathogène opportuniste = en général vont avoir un comportement saprophyte mais

qui occasionnellement sous certaines conditions vont devenir pathogène. Pathogène infectieux = c’est un agent

qui va être capable d’attaquer la plante et s’y multiplier. La multiplication a lieu uniquement au niveau de

l’échelle unitaire d’une plante. Pathogène contagieux = quand ce pathogène est capable de se transmettre

d’une plante contaminée à une plante saine. Ils sont à la base généralement d’épidémie.

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Exposé phytopathologie Mme Amokrane

INTRODUCTION

Il est indéniable que les plantes jouent un rôle très important dans l’équilibre de notre écosystème, car ces êtres

vivants dit autotrophes sont des organismes qui utilise le mécanisme de la photosynthèse, qui a pour but de

produire de la matière organique à partir de matière inorganique, ce qui leurs donne donc le statut de producteur

primaire, ces plantes vont donc pousser et nourrir les animaux herbivores qui a leurs tours nourriront les

omnivores et ces omnivores serviront de nourriture aux carnivores. Ainsi, les végétaux sont à la base de la

chaine alimentaire et sont de ce fait l’une des principales ressources d’énergies au monde.

La relation plante/homme remonte à la préhistoire, une relation étroite et réciproque qui se développe d’autant

plus avec l’apparition de l’agriculture il y’a 9000 ans de cela , ce lien spécial a fait que l’homme a chercher à

veiller au bien-être et à la protection de ces plantes de toutes les menaces physique ou biologique pour assurer

le maintien des plantes et surtout des plantes cultivées , ainsi il a due étudier chaque anomalie et chaque

maladie , pour mieux comprendre le mécanisme des maladies mieux diagnostiquer et de se fait mieux lutter

contre elles ,ce qui nous conduit inévitablement à l’apparition d’une science qui se spécialise dans l’étude des

maladies des plantes ou plus communément appelée : la phytopathologie .

La phytopathologie ou la phytiatrie peut être définie comme étant l’étude des micro-organismes et des facteurs

environnementaux qui induisent des maladies chez les plantes, des mécanismes par lesquels ces différents

éléments agissent et des méthodes de prévention ou de contrôle des maladies. En général, les maladies causées

par les insectes et les animaux supérieurs ne font pas partie de la phytiatrie, le mot phytopathologie vient du

grec phyto qui signifie plante, pathos qui signifie maladies et logos qui signifie science, elle s’axes sur trois

grandes lignes l’étiologie, la symptomatologie et l’épidémiologie.

Cette science a pour but de comprendre pour protéger, car c’est un fait bien connu que des plantes en bonne

santé vont de pair avec des hommes en meilleures santés et donc que chaque problème au niveau des plantes

aurait un impact immense sur la biosphère, sur l’agriculture, sur l’économie et donc peut bouleverser tout notre

écosystème.

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Exposé phytopathologie CHAPITRE 01 Mme Amokrane

 CHAPITRE 01 : LA PHYTOPATHOLOGIE A TRAVERS LES AGES

La phytologie remonte à la période néolithique, aussi ancienne que l’agriculture elle se résumais à enlever les

mauvaises herbes et les ravageurs pour préserver les cultures qui alors étaient nécessaires à la survie de

l’homme, pendant cette période et en accord avec l’optique des croyances, toutes les maladies étaient attribuées

à des origines divines, à l’instar de Robigus dieu des cultures céréalières et de la gelée. Son culte était censé

épargner les champs de la nielle (maladie de la rouille).

Bien longtemps Théophraste (philosophe grec, père de la botanique) avec sa théorie sur l’intervention du climat

et la position des astres fut la seule explication donnée aux maladies. En l’an 1605 le scientifique anglais

Robert Hooke est le premier à observer un champignon phytopathogène : Phragmidium mucronatum (l’agent

responsable de la rouille des rosiers). Conformément aux doctrines de l’époque pré-moderne R. Hooke pense

qu’il est apparu par génération spontanée à partir de pouriture de tissus de plantes. C’est seulement au début du

19eme siècle que la phytopathologie est admise comme discipline scientifique. En 1807 Issac-Bénédicte

Prévost, botaniste autodidacte français, montre que la poudre noire qui remplit les grains de blé affectés par la

carie est constituée des spores du champignon tilletia caries et que ces spores sont à l’origine de la maladie. Il

propose de traiter les grains de blé avec du sulfate de cuivre. Il fut le premier à démontrer la pathogénicité d’un

micro-organisme. Ses recherches rencontres néanmoins beaucoup de scepticisme de la part du corps

scientifique qui rejettent ses conclusions et s’accroche toujours aux thèses de la génération spontanée : le

développement de la maladie ne serait consécutif qu’à elle-même et non pas à sa cause. En 1845 jusqu’en 1846

eu lieu la grande famine d’Irlande elle provoque la mort de millions d’Irlandais et l’émigration de millions

d’autres vers les États-Unis, sa cause : le champignon Phytophtora infestans (agent responsable du mildiou de

la pomme de terre) découvert en 1846 par le botaniste français Miles Joseph Berkeley. C’est ensuite au tour de

l’oïdium de faire son apparition en 1847 d’abord en Grande-Bretagne ensuite se propage rapidement sur tous

les pays viticoles d’Europe. Provenant des États-Unis en 1851 le mildiou de la vigne contamine tout le vignoble

européen et le bassin méditerranéen. Les expériences de Pasteur convainquent les éminents savants de

l’Académie des sciences qui l’accueillent parmi eux en 1862 et concluent officiellement à l’inexistence de la

génération spontanée quelque temps plus tard et signe un tournant décisif dans l’avancer des recherches. En
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1878 Burrill et Prilleux montre l’existence de bactérie phytopathogène, néanmoins la recherche sur les virus

elle, reste très compliquée. Martinus Willem Beijerinck pense que l’agent responsable de la mosaïque du tabac

est un fluide et lui donne le nom de contagium vivum fluidum. En 1926, le virus est décrit comme une particule

isostable puis est cristallisé en 1935 par Stanley Miller. En 1936, le virologue Frederick Bawden montre que les

cristaux sont principalement constitués de protéines et renferment de l’ARN. En 1939, le VMT est observé en

microscopie électronique. Ce n’est qu’en 1956 que l’on démontre que l’ARN viral renferme l’information

génétique. En 1971, Theodor Otto Diener découvre les viroïdes spécifiques du règne végétal. Depuis le début

du 3eme millénaire de notre ère, chaque agent pathogène subit des études biologiques et épidémiologiques. Les

agents pathogènes sont répertoriés selon : leurs critères morphologiques, biochimiques, et leur mode de

reproduction. Récemment, des éléments moléculaires apportent plus de précision a cette classification. Après

1945, les fongicides de synthèse font leur apparition. Les connaissances sur les cycles de pathogenèse s’affinent

et permettent de meilleurs traitements. A partir des années 1960, la toxicité résiduelle des agents chimiques et

l’apparition de résistances montrent les limites de la lutte chimique. La phytopathologie va se focaliser sur

l’interaction entre l’hôte et le parasite en s’intéressant autant aux moyens d’attaque du pathogène qu’au moyens

de défense de la plante. H. Flor développa en 1942 le concept de la relation gène-à-gène (Flor, 1971). Cette

relation suppose qu’à tout gène de résistance dominant chez la plante correspond un gène d’avirulence

dominant chez l’agent pathogène À partir de 1985, de nombreux gènes d’avirulence d’origine bactérienne ou

fongique ont pu être isolés. L’isolement de gènes de résistance de plante montre l’existence de familles

multigéniques qui rendent le modèle plus complexe. La description du transfert d’ADN chez la plante par la

bactérie A.T ouvre des perspectives biotechnologiques. Les techniques de transgénèse ont détourné ce

mécanisme pour introduire de nouveaux gènes dans les plantes, pour étudier leur régulation et leur mode

d’action. La phytopathologie se préoccupe de plus en plus de l’interaction entre la plante, le pathogène et

l’environnement.

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Exposé phytopathologie CHAPITRE 02 Mme Amokrane

 CHAPITRE 02 : LES MALADIES DES PLANTES

1. Définition :

On peut définir une maladie de plante comme étant une série de réponses visibles et invisibles des cellules et

des tissus d’une plante, suite à l’attaque d’un microorganisme ou la modification d’un facteur

environnemental qui provoque des bouleversements de forme, de fonction ou d’intégrité de la plante. Ces

réponses peuvent induire une altération partielle voire la mort de la plante ou de certains de ces parties. Les

maladies de plante sont subdivisées en deux types : maladies infectieuses et maladies non infectieuses.

2. Maladies infectieuses (Biotique) causées par :

 Des champignons

 Des procaryotes

 Des virus

 Des plantes supérieures parasites.

 Des protozoaires

 Des nématodes

3. Maladies non infectieuses (abiotiques) causées par :

 Températures trop basses ou très hautes

 Manque ou excès d’humidité Manque ou excès de lumière

 Manque d’oxygène Déficiences nutritionnelles

 Pollution atmosphérique

4. Conséquences des maladies des plantes :

Les maladies des plantes ont des conséquences désastreuses sur la production agricole On estime que 10%

de la production potentielle mondiale est perdue suite aux maladies de plantes. Elles affectent aussi les

produits après leurs récoltes en diminuant de leurs qualités et donc de leurs valeurs ajoutées. Dans certains

cas les pertes après la récolte sont estimées jusqu’à 40% de la production potentielle.

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Exposé phytopathologie CHAPITRE 03 Mme Amokrane

 CHAPITRE 03 : LES GRANDS GROUPES DES AGENTS PHYTOPATHOGENES

 Définition : un agent phytopathogène peut être définie comme étant un organisme vivant ou quasi vivant

(bactérie, virus, mycète, etc.), susceptible d'infecter les végétaux et d'y déclencher des maladies. Les agents

phytopathogènes appartiennent à l'ensemble des bio agresseurs des cultures.

 On peut les classer comme :

VIRUS :

Un virus est un parasite intracellulaire obligatoire, c’est-à-dire qu’il a besoin d’être présent dans une

cellule, dont il utilise le matériel génétique, pour se répliquer (les virus ne se reproduisent pas, ils se

répliquent). Les virus font partie des acaryotes, organismes dépourvus de noyau, d’organites et de

métabolisme Ce sont des particules infectieuses qui portent l’information génétique qui leur permet de se

développer au sein de la cellule de l’hôte. Cette information génétique peut être de type ADN ou ARN

(dans le cas des rétrovirus) est renfermé dans une capside

96% des phytovirus sont des virus à ARN. Ils vont devoir utiliser la machinerie cellulaire particulière pour

pouvoir se multiplier. Cette information ARN peut être :

- Monocaténaire = 1 seule brin d’ARN. On parlera de génome monopartite.

- Pluricaténaire = plusieurs brins ou génome multipartite. Les phytovirus on la même structure que les

virus qui touche les animaux et les hommes, par exemple : CMV et VMT

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Figure  01 Figure 02

VIROIDES :

Les viroïdes sont d’importants agents phytopathogènes responsables de maladies sur différentes espèces

cultivées herbacées et ligneuses. Il s’agit de petites molécules d’ARN monocaténaire circulaire formées de

246 à 401 nucléotides, qui ne codent pour aucune protéine et qui ne sont pas encapsidées. Malgré leur

étonnante simplicité, les viroïdes peuvent causer d'importants dégâts sur de nombreuses cultures. Les

viroïdes transmettent de manière :

- Verticale => transmission à la descendance de la plante infectée par reproduction sexuée ou végétative

de la plante.

- Horizontale => transmission d’une plante à une autre. On retrouve un contact direct de la plante infectée

à la plante saine ou par des pratiques inadaptés.

A ce jour, les viroïdes n’ont aucun vecteur connu.

MOLLICUTES :

Ce sont des procaryotes comme les bactéries mais à la différence des bactéries, elles n’ont plus de paroi.

Elles prennent des formes particulières qui peuvent être hélicoïdales, on parle anciennement de spiroplasme

ou des formes rondes qu’on appelle phytoplasme. Ils sont transmis par un insecte vecteur et par greffes

BACTERIES :

Procaryotes pourvus de paroi, de ce fait la paroi peut être différente et conduire à une coloration de Gram

différente. On diffère les Gram+ et les Gram-. Les formes sont aussi variables : coques, bacilles, vibrions,

filamenteuses. Mais la grande partie des bactéries phytopathogènes sont essentiellement des bacilles, sauf

Streptomyces qui est de type filamenteux. On trouve ces bactéries phytopathogènes, naturellement dans le sol

et sur les organes aériens des plantes. Il leurs faut une porte d’entrée et cette dernière n’a pas besoin d’être

forcée parce que les bactéries sont capables d’utiliser les ouvertures naturelles comme les stomates, poils, ou

si on n’a pas ouverture clairement établie une blessure en superficie peut être utilise comme entrée.

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CHAMPIGNONS :

Des microorganismes eucaryotes. Ils ne sont pas des moindres puisqu’ils représentent plus de la moitié des

maladies connues à ce jour chez les plantes cultivées. Ce sont des eucaryotes unicellulaires par exemple les

levures même si la majorité sont des pluricellulaires organisés en thalle ; ensemble de filaments tubulaires ou

cylindriques qui forment un mycélium.

Figure 03

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Exposé phytopathologie CHAPITRE 04 Mme

Amokrane

 CHAPITRE 04 : LES PRINCIPES MAJEURS EN PHYTOPHATOLOGIE

1) Epidémiologie Végétale :

 Triangle de la maladie :

Figure 04

Il faut savoir qu’une maladie est assez différente d’un pathogène, une manière de voir les choses serait de
considérer la maladie comme l’interaction entre 3 éléments interdépendants :
 Premièrement, il doit y avoir un hôte sensible qui est prédisposé à devenir malade.
 Deuxièmement, il doit y avoir un agent pathogène, que nous appelons parfois « l’agent causal », qui est
capable d'attaquer la plante.
 Troisièmement, l'interaction entre l'agent causal et la plante doit se produire dans un environnement qui
est favorable (propice).
De ce fait pour qu’une plante sois malade il lui faut au moins l’interaction entre deux pièces fondamentales : la
plante elle-même qui fait office d’hôte et l’agent causal qui attaque la plante et si au moment du contact entre la
plante et l’agent pathogène l’environnement est trop sec, trop mouillée, trop froid, trop chaud, le pathogène
échouera dans l’attaque de la plante.
On peut donc ajouter une autre pièce qui est : les facteurs environnementaux et chacune de ces pièces peuvent
affecter le degré de la sévérité de la maladie au sein d’une seule plante ou bien d’une population végétale.

 Cycle de la maladie :
Pour qu'une maladie se développe, un agent pathogène doit être présent et envahir avec succès les tissus et
cellules de la plante hôte. La chaîne d'événements impliqués dans le développement de la maladie
comprend l'inoculation, la pénétration, l'infection, l'incubation, la reproduction et la survie
Inoculation : elle décrit l'introduction du pathogène végétal chez l'hôte. Différents groupes de
pathogènes emploient différentes méthodes d'inoculation et sont équipés de divers mécanismes
spécialisés qui facilitent le processus d'inoculation. Par exemple, certains agents pathogènes fongiques
libèrent des spores dans l'air et les spores se propagent ensuite à l'aide des courants d'air.

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Figure 05
Pénétration : Les sites de blessures et les ouvertures naturelles pour les plantes, telles que les
stomates et les hydathodes, facilitent l'entrée de certains agents pathogènes des plantes ; d'autres
ont mis au point des mécanismes uniques de pénétration directe. Les champignons et les
nématodes peuvent pénétrer activement dans les tissus et les cellules de l'hôte si les conditions
environnementales, telles que l'humidité et la température, sont favorables au processus de
pénétration.
Infection : Cela se produit lorsque l'agent pathogène envahit le tissu végétal et établit une relation
parasitaire entre lui-même et la plante. Les virus, les bactéries et les phytoplasmes ne sont pas
capables de pénétrer ou de pénétrer activement dans les tissus des plantes hôtes. Par conséquent, ils
doivent s'appuyer sur d'autres méthodes pour infecter les tissus et cellules végétaux. Des
associations avec des insectes vecteurs ont été établies par ces agents pathogènes pour faciliter
l'inoculation et la dispersion.
Incubation : Une fois à l'intérieur de la plante, les agents pathogènes peuvent subir une période
d'incubation et rester latents pendant un certain temps avant de déclencher la maladie. La
Reproduction : Les agents pathogènes des plantes peuvent se reproduire sexuellement et
asexuellement. Cela dépend de l'agent pathogène
Survie : Les agents pathogènes des plantes ont évolué afin qu'ils puissent survivre à des périodes
prolongées de conditions météorologiques défavorables.
Si une étape est perturbée dans le cycle, la maladie sera moins grave ou ne se développera pas
Connaître et comprendre le cycle de la maladie pour une maladie particulière est très utile pour gérer
la maladie.
2) Symptomatologie :
 Définition :
La symptomatologie est l’études des symptômes, manifestation externe d’une infection particulière. C’est
une anomalie du fonctionnement habituel de la plante. Le moment où apparaissent les symptômes est
souvent considéré comme le début de la maladie mais souvent c’est le stade final. L’agent pathogène est déjà
là, il s’est déjà occupé de la plante et quand on voit ces symptômes c’est déjà une extériorisation d’un
processus qui a démarré bien avant. En fait, on parle de maladie dès que la 1ère cellule végétale a été infecté
par l’agent pathogène même si macroscopiquement, on n’a rien qui démontre une attaque parasitaire. La
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période entre la 1ère infection et la manifestation des symptômes, c’est ce qu’on appelle le temps
d’incubation. Le terme de latence c’est lorsqu’on n’a pas réellement de manifestations de ces symptômes.
 Suivant les maladies les symptômes peuvent être classés comme étant local ou systémique, primaire
ou secondaire, et microscopique ou macroscopique.
Les symptômes locaux : sont des changements physiologiques ou structurels au sein d'une zone limitée du
tissu hôte autour du site d'infection, tels que des taches foliaires.
Les symptômes systémiques : sont ceux qui impliquent la réaction d'une plus grande de la partie ou la
totalité de la plante, par exemple le flétrissement, le jaunissement et le nanisme.
Les symptômes primaires : sont le résultat direct de l'activité de l'agent pathogène sur les tissus envahis
Les symptômes secondaires : résultent des effets physiologiques de la maladie sur les tissus éloignés et les
organes non envahis
Les symptômes de la maladie peuvent être microscopiques ou macroscopiques. Dans les symptômes
microscopiques, les expressions de la maladie se manifestent dans la structure de la cellule ou des
arrangements des cellules qui peuvent être observés dans un microscope où, comme symptômes
macroscopiques, ils sont les expressions de la maladie sur la surface des parties des plantes qui peuvent être
vus à l'œil nu sous forme de symptômes sur la plante.
Quelques exemples :
Symptômes locaux :

Figure 06
Symptômes systémiques :

Figure 07 Figure 08 Figure 09

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Exposé phytopathologie CHAPITRE 05 Mme

Amokrane

 CHAPITRE 05 : LA LUTTE CONTRE LES AGENTS PHYTOPATOGENES

Les agents pathogènes peuvent avoir un impact important sur agriculture et donc sur l’alimentation de
La population. Maintenant les cultures sont mieux contrôlées, on prend l’exemple du mildiou de la
Pomme de terre qui a causé une famine en Irlande de 1846 à 1850.
Selon la FAO, on a quand même par an des possibilités de baisses de rendements mondiaux qui ne sont pas
négligeables de 20 à 40% dû aux agents phytopathogènes. D’où la nécessité de les combattre pour pouvoir
répondre aux besoins alimentaires d’une population mondiale en constante augmentation.

En matière de protection des végétaux en agriculture, on peut utiliser cinq types d’approches soient la lutte
chimique, la lutte biologique, la lutte physique, les biopesticides et les facteurs humains Théoriquement,
la lutte intégrée s'ouvre à toute technique de protection des plantes en fonction de ses mérites dans une
situation donnée. En pratique, la lutte chimique constitue, et de loin, le type de méthode le plus utilisé en
agriculture commerciale. Ceci est dû à des raisons essentiellement économiques et techniques

LUTTE CHIMIQUE 
On utilise des produits phytosanitaires. Essentiellement pour des champignons. Pour les fongicides, on essaie
de sélectionner des produits qui vont avoir un effet toxique sur l’agent pathogène ou qui vont augmenter le
niveau des réponses de défense de la plante.
LUTTE BIOLOGIQUE :
Pour certaines cultures, quand c’est possible, on essaie de favoriser l’emploi de microorganismes qui sont
capables de promouvoir la défense des plantes de manière directe ou indirecte. Du coup, limiter les attaques par
les agents pathogènes. Ces agents biocontrôles sont par exemple des champignons mycorhiziens à arbuscule et
ça devient de plus en plus une stratégie efficace.
LUTTE PHYSIQUE :
L’utilisation de moyens thermiques électromagnétiques ou pneumatiques mais il est surtout question de mise en
œuvre de moyens mécaniques pour le contrôle des bioagresseurs.
BIOPESTICIDES :
Ou pesticides biologiques sont des substances chimiques et des agents antiparasitaires issus de sources
naturelles et pouvant être utilisés dans différents environnements de production.

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Exposé phytopathologie Mme Amokrane

CONCLUSION

Au sein des sciences biologiques, la phytopathologie a sa finalité propre et son objet bien définit : étudier les
interactions entre les plantes hôtes, l’agent causal et leurs environnement commun. Comprendre chaque
mécanisme, chaque spéciéité et chaque cycle pour élaborer le meilleur moyen de lutte possible afin d’assurer la
protection des cultures.

Dans les temps actuels, une population en constante croissance a besoin plus que jamais de cette science.
Chaque avancer, chaque découverte, chaque nouveau concept représente un plus pour la protection des plantes,
ces êtres vivants si important pour le développement et la continuité de la vie sur terre.

Les dégâts et les pertes causées par les maladies des plantes aussi bien dans le passé, comme la famine en
Irlande par exemple. Ou plus récemment comme la catastrophe agricole au Pakistan, ou bien les famines au
Yémen, en chine, en Afrique etc. Prouve que la phytopathologie a une importance cruciale aussi bien pour
l’homme, que pour les plantes.

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BIBLIOGRAPHIE

1. file:///C:/Users/PICOS/Downloads/Cours_Phytopathologie_Moutassem_D.pdf

2. http://erepository.uonbi.ac.ke/bitstream/handle

3. https://cropwatch.unl.edu/soybean-management/plant-disease

4. La_pathologie_des_plantes.pdf

5. https://fsnv.univsetif.dz/images/telecharger/SA/Bioagresseurs%20de%20type%20pathog%C3%A8nes.f

6. https://bu.umc.edu.dz/theses/biologie/AOU6292.pdf

7. file:///C:/Users/PICOS/Downloads/M1%20protection%20des%20v%C3%A9g%C3%A9taux

%2020%20Cours%20Phytopathologie%20Master%20SNV.pdf

8. https://fr.wikipedia.org/wiki/Bioagresseur

9. https://www.univ-chlef.dz/fsnv/wp-content/uploads/Cours_-Phytoprotection-L3-Agro-

%C3%A9cologie-Mme-MOUAS.pdf

10. https://orbi.uliege.be/bitstream/2268/107043/1/TFE%20Olivier%202006.pdf

11. https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00885684/document

12. http://www.fao.org/home/fr/

13. https://journals.openedition.org/vertigo/4093

14. La lutte physique en phytoprotection De Charles Vincent, Bernard Panneton, Francis Fleurat-Lessard

15. PRINCIPES DE PHYTOPATHOLOGIE ET DE LUTTE CONTRE LES MALADIES DES PLANTES

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