Cours Mcsi
Cours Mcsi
Cours Mcsi
Introduction Description :
Lorsqu'on parle d'informatisation, les systèmes d'information sont incontournables. Il est
normal que que dans une filière qui concerne l'informatisation, les systèmes d'informations
soient largement étudiés. Étant donné l'importance du sujet, cette étude se divise en deux
parties
Ce cours constitue la première partie de l'étude des systèmes d'informations (S.I. ou I.S. :
Information System en anglais).
Il a pour principal objet de présenter la méthode MERISE , très largement utilisée dans le
monde francophone. Il commence par une brève présentation de quelques notions liées au
sujet. Il se poursuit par l'étude proprement dite de Merise. Cette étude concerne
essentiellement les modèles utilisés. MERISE étant également une démarche, celle-ci est
ensuite présentée. Le cours se termine par une étude de cas qui montre la succession d'étapes
dans la mise en œuvre de MERISE.
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Sur les systèmes d'information
Description : Nous aborderons dans cette section les notions et concepts utiles nous
permettant d'évoquer l'analyse informatique dans les termes appropriés
Concepts de base
Processus :
séquence de phénomènes dynamiques (mouvements, réactions chimiques, activités cellulaires,
opérations techniques, actions ou comportements, interactions humaines) menant à des
résultats déterminables. En analyse des systèmes : tout changement dans le temps de matière,
d'énergie ou d'information qui se produit dans le système, traitant ces variables d'entrée et les
menant aux variables de sortie.
www.mcxapc.org/static.php
Ensemble d'opérations, logiquement liées, aboutissant à certains résultats. En conception de
systèmes d'information, selon la méthode Merise, le processus se situe au niveau du modèle
conceptuel de traitement.
revuesim.free.fr/index.php
Information : encore appelée donnée. Elément de connaissance susceptible d'être codé pour
être conservé, traité ou communiqué.
Systèmes : Un système est un assemblage d'éléments reliés entre eux compris dans un
ensemble plus grand. En latin et en grec, le mot « système » veut dire combiner, établir,
rassembler. Un sous-système est un système faisant partie d'un autre système. Généralement,
un système est constitué de composants (ou d'éléments) organisés ensemble dans le but de
faciliter le flux d'informations, de matières ou d'énergie. ...
fr.wikipedia.org/wiki/Système
Modèle :
Le mot modèle synthétise les deux sens symétriques et opposés de la notion de ressemblance,
d', de représentation. En effet, il est utilisé * pour un objet dont on cherche à donner une
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représentation, qu'on cherche à imiter (exemple : le « modèle » du peintre, le « modèle » que
constitue le maître pour le disciple). * pour un concept ou objet qui est la représentation d'une
autre (le « modèle réduit », le « modèle » du scientifique).
fr.wikipedia.org/wiki/Modèle
Un modèle est une représentation de la réalité.
Abstraction :
L'abstraction consiste à choisir, parmi l’ensemble des propriétés de plusieurs objets du monde
réel ou imaginables, un certain nombre d’entre elles pour caractériser un objet-type, ou objet
idéal, qui est ensuite plus commode à manier qu’une énumération d’objets réels, surtout si elle
est infinie. Ainsi les nombres pairs ou les nombres premiers ont un caractère d’abstraction.
Mais à vrai dire, les nombres eux-mêmes ont un caractère d’abstraction. ...
fr.wikipedia.org/wiki/Abstraction
concept : idée d'un objet conçu par l'esprit, permettant d'organiser les perceptions et les
connaissances.
www.unice.fr/BU/lettres/parme/glossaire.html
Notion d'information
En informatique, la notion de données est très utilisée. Par exemple un programme a
généralement des données sur lesquelles il travaille. On peut définir une donnée comme une
informations numériques ou alphanumériques, représentées sous forme codée,
compréhensibles par la seule machine, pouvant être enregistrées, traitées, conservées et
communiquées.
En réalité, on fait une distinction entre les données et l'information. La données est un fait brut
non interprété tandis que l'information est porteuse de sens. On peut dire qu'une information
est un ensemble d'informations interprétés dans un contexte particulier.
une information apporte un renseignement au sujet d'une d'une entité. Elle nous permet de
représenter une entité et de transformer cette représentation.
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Rôle de l'information
Tout acte de la vie d'une organisation s'accompagne ou est conditionné par des informations
pour :
Systèmes d'information
Une entreprise crée de la valeur en traitant de l'information, en particulier dans le cas des
sociétés de service. Ainsi, l'information possède une valeur d'autant plus grande qu'elle
contribue à l'atteinte des objectifs de l'organisation.
Une organisation (entreprise par exemple) peut être vue comme un système qui transforme les
entrées en sorties. Par exemple une usine de jus de mangue transforme les entrées qui sont des
mangues en sorties qui sont des bouteilles de jus de mangue.
C'est le système d'information qui relève ces paramètres, les traites et les transmet au système
de pilotage. Il peut être vue comme la partie qui relie les deux systèmes précédents.
Très concrètement le périmètre du terme Système d'Information peut être très différent d'une
organisation à une autre et peut recouvrir selon les cas tout ou partie des éléments suivants :
Pour une description plus imagée du système d'information, suivre le lien suivant :
http://fplanque.net/Blog/itTrends/2003/10/15/p403
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circulation : accès à la mémoire et échange entre les acteurs
traitement : rapprochement, calcul, comparaison d'informations
Cycle de vie
Le « cycle de vie d'un logiciel » (en anglais software lifecycle), désigne toutes les étapes du
développement d'un logiciel, de sa conception à sa disparition. L'objectif d'un tel découpage
est de permettre de définir des jalons intermédiaires permettant la validation du
développement logiciel, c'est-à-dire la conformité du logiciel avec les besoins exprimés, et la
vérification du processus de développement, c'est-à-dire l'adéquation des méthodes mises en
œuvre.
L'origine de ce découpage provient du constat que les erreurs ont un coût d'autant plus élevé
qu'elles sont détectées tardivement dans le processus de réalisation. Le cycle de vie permet de
détecter les erreurs au plus tôt et ainsi de maîtriser la qualité du logiciel, les délais de sa
réalisation et les coûts associés.
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Le cycle de vie du logiciel comprend généralement les activités suivantes :
La séquence et la présence de chacune de ces activités dans le cycle de vie dépend du choix
d'un modèle de cycle de vie entre le client et l'équipe de développement.
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© Barry W. Boehm, A Spiral Model of Software Development and Enhancement, IEE
Computer, May 1988.
Cycle de vie en V Le modèle de cycle de vie en V part du principe que les procédures de
vérification de la conformité du logiciel aux spécifications doivent être élaborées dès les
phases de conception.
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Cycle de vie en spirale
Le cycle de vie en spirale est un modèle générique de cycle de vie évolutif qui a été proposé
par Barry W. Boehm en 1984. Ce modèle, axé sur la maîtrise et la réduction des risques, est
davantage un cadre de travail guidant la construction d'une démarche spécifique de projet,
plutôt qu'une démarche formalisée.
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Chaque boucle de spirale permet :
Elle donne lieu au choix d'une alternative, validée par un prototype le cas échéant, et à
l'exécution de l'alternative choisie. A l'issue de la boucle, une revue des produits et des
résultats fournit une évaluation qui sert d'entrée pour la boucle suivante.
Une méthode est un mode d'emploi particulier d'un modèle. Elle dit comment observer les
éléments
Les avantages
L'emploi de méthodes doit permettre:
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d'offrir des moyens de pilotage dans la construction du système
d'informatisation
la capitalisation des expériences et des solutions qui ont déjà fait leur preuve dans des
situations posant problème
la coordination des projets (réduire les coûts et d'augmenter la productivité dans
l'accomplissement des tâches)
la qualité de réalisation des étapes (garantie de pérennité) → tâches de d'évolution plus
aisées
une diminution du nombre des anomalies : les corrections et la localisation se font plus
facilement ce qui implique que les tâches de maintenance sont moins onéreuses
une discipline commune au sein des équipes (définitions des rôles et des
responsabilités).
un langage commun entre les intervenants (qualité des documentations, intégration
rapide d'une nouvelle personne formée à la méthode)
Classification des types Lorsqu'on évoque les méthodes d'informatisation, il existe plusieurs
manières de le faire. On distingue :
- les méthodes classiques ;
- les méthodes cartésiennes ;
- les méthodes systémiques ;
- les méthodes orientée-objet.
Nous vous présentons dans les sections qui suivent la classification des types
d'informatisation.
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Méthodes classiques • Spécification du système complet
• Caractérisation de la totalité des données et traitements
Plusieurs vues :
• Entité/association → MERISE
• Fonctions → SADT ou SA/RT
INCONVENIENTS:
• Systèmes figés (évolution de l’environnement)
• Perte de la sémantique du système (buts, comportements…)
Méthodes cartésiennes
Discours de la Méthode (1637) de René Descartes
sous-titré "pour bien conduire sa raison, et chercher la vérité dans les sciences"
Un traitement de l'information répond aux règles de procédures de gestion pour produire des
sorties:
Méthodes systémiques
Théorie du système général. Il existe 9 niveaux de complexité
A chaque niveau, le système comporte tous les caractères du niveau inférieur
• l'objet passif et sans nécessité: niveau le plus simple de description
• l'objet actif: connu par son activité, son comportement.
• l'objet actif régulé: le système peut refuser certains comportements
possibles en fonction de son comportement précédent
• l'objet s'informe: régulation du système par l'intermédiaire de flux
d'information
• l'objet décide son activité: le système a un comportement non inévitable,
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c'est-à-dire qui est le résultat d'une décision: 2 types d'information:
l'information-représentation et l'information-décision
• l'objet actif a une mémoire: le système peut avoir besoin de la
représentation d'événements passés
• l'objet actif se coordonne: il existe au sein du système des processus de
coordination
• l'objet actif s'auto-organise: il est capable de s'adapter et d'inventer de
nouvelles organisations
• l'objet actif s'auto-finalise: le système génère ses projets, détermine ses
finalités
Méthodes orientée-objet
• Spécification comme un système ouvert
• Interface avec l’existant (communication avec l’homme)
• Caractérisation du comportement ou du but du système
• Décomposition en sous-systèmes ou objets
Plusieurs vues :
Comportement → UML
Buts → KADS
Au niveau Organisationnel :
le Modèle Logique des Données (MLD)
le Modèle Logique des Traitements (MLT) ou Modèle Organisationnel des Traitements
(MOpT)
Au niveau physique :
le modèle Physique des Données (MPD ou MPhD)
le Modèle Opérationnel des Traitements (MOT ou MOpT)
Les modèles de la communication Le modèle conceptuel de la communication est
généralement le seul modèle utilisé dans ce cadre.
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Il s'agit donc de définir le système et les éléments externes avec lesquels il échange des flux
d'information. Ces éléments extérieurs sont appelés acteurs externes (ou partenaires).
La seconde étape consiste à découper l'organisation en entités appelées acteurs internes (ou
domaines).
Lorsque les domaines d'une organisation sont trop importants, ils peuvent être décomposés
eux-mêmes en sous-domaines.
La dernière étape est l'analyse des flux d'information, c'est-à-dire la définition des processus.
Le MLD est une transcription ( également appelée dérivation ) du MCD dans un formalisme
adapté à une implémentation ultérieure, au niveau physique, sous forme de base de données
relationnelle ou réseau, ou autres (ex: simples fichiers ).
La transcription d'un MCD en modèle relationnel s'effectue selon quelques règles simples qui
consistent d'abord à transformer toute entité en table, avec l'identifiant comme clé primaire,
puis à observer les valeurs prises par les cardinalités maximum de chaque association pour
représenter celle-ci soit (ex: card. max 1-n ou 0-n) par l'ajout d'une clé étrangère dans une
table existante, soit (ex: card. max n-n) par la création d'une nouvelle table dont la clé
primaire est obtenue par concaténation de clés étrangères correspondant aux entités liées,
exemple :
MCD
PAYS(code_pays)
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USINE(id_usine,@code_pays,date_implantation)
EXPORT(@id_usine,@code_pays)
MCD
Toutefois, les syntaxes d'extractions des données et de créations des tables varient quelques
peu d'un système de gestion de base de données à l'autre.
Le modèle physique consiste donc à ressortir le script SQL de création des tables en précisant
la longueur des champs et les différentes clés.
Ensuite il faudra évaluer le poids global de la base de données et faire une projection sur un
certains nombre d’années. Ce qui permet de tabler sur la capacité du disque requise pour
l’exploitation de la base de données pendant cette période.
AMC Designer
TRAMIS
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SELECT
Le MCT repose sur les notions d'événement et d'opération, celle de processus en découle.
L'événement
Un événement peut
L'opération
Elle est constituée d'un ensemble d'actions correspondant à des règles de gestion de niveau
conceptuel, stables pour la durée de vie de la future application (ex: pour la prise en compte
d'une commande : vérifier le code client (présence, validité), vérifier la disponibilité des
articles commandés, ...).
Le déroulement d'une opération est ininterruptible : les actions à réaliser en cas d'exceptions,
les évènements résultats correspondants doivent être formellement décrits (ex : en reprenant
l'exemple précédent, si le code client indiqué sur la commande est incorrect prévoir sa
recherche à partir du nom ou de l'adresse indiqués sur la commande, s'il s'agit d'un nouveau
client prévoir sa création et les informations à mémoriser, ...).
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Le processus
Le modèle organisationnel des traitements (MOT) encore appelé MLT (Modèle Logique des
Traitements), il décrit avec précision l’organisation à mettre en place pour réaliser une, ou le
cas échéant plusieurs, opérations figurant dans le MCT : c’est à dire qui fait quoi, où, quand,
comment. A un MCT correspond donc généralement plusieurs MLT.
Les notions introduites à ce niveau sont le poste de travail, la phase, la tache et la procédure.
Le poste de travail
Le poste de travail décrit la localisation, les responsabilités, et les ressources nécessaires pour
chaque profil d’utilisateurs du système ( ex : client-web, responsable commercial, responsable
des stocks, etc. ).
La phase
La phase est un ensemble d’actions (CF MCT/Opération ) réalisées sur un même poste de
travail.
La phase peut être soit manuelle ( ex : confectionner des colis ), soit automatisée et intéractive
( ex : saisie d’un formulaire client ) ou automatisée batch ( ex : production et envoi de
tableaux de bord quotidiens dans les boîtes aux lettres électroniques).
La tâche
La tâche est une description détaillée d’une phase automatisée intéractive : spécification de
l’interface et du dialogue homme-machine, localisation et nature des contrôles à effectuer, etc.
La procédure
Des procédures d’origines non conceptuelles peuvent être rajoutées du fait des choix
d’organisation retenus ( ex : procédures d’échanges d’informations liées à l’externalisation de
certaines activités, prise en compte des questions de sécurité en cas de choix de solution Web,
... )
Le Modèle Opérationnel des Traitements permet de spécifier les fonctions telles qu'elles
seront ensuite réalisées par le programmeur.
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Les formalismes Les modèles merise utilisent des formalismes, une manière formelle et
standard de décrire le modèle. Nous donnons dans les quelques sections qui suivent les
principaux formalismes utilisés par merise.
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Formalisme
Pour le MCC
Diagramme de contexte
Le diagramme de contexte a pour but de représenter les flux d'informations entre
l'organisation et les acteurs externes selon une représentation standard dans laquelle chaque
objet porte un nom :
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Pour le MCD
Une entité est la représentation d'un élément matériel ou immatériel ayant un rôle dans le
système que l'on désire décrire.
On appelle classe d'entité un ensemble composé d'entités de même type, c'est-à-dire dont la
définition est la même. Le classement des entités au sein d'une classe s'appelle classification
(ou abstraction). Une entité est une instanciation de la classe. Chaque entité est composée de
propriétés, données élémentaires permettant de la décrire.
Prenons par exemple une Ford Fiesta, une Renault Laguna et une Peugeot 306. Il s'agit de 3
entités faisant partie d'une classe d'entité que l'on pourrait appeler voiture. La Ford Fiesta est
donc une instanciation de la classe voiture. Chaque entité peut posséder les propriétés couleur,
année et modèle.
Les classes d'entités sont représentées par un rectangle. Ce rectangle est séparé en deux
champs :
le champ du haut contient le libellé. Ce libellé est généralement une abréviation pour
une raison de simplification de l'écriture. Il s'agit par contre de vérifier qu'à chaque
classe d'entité correspond un et un seul libellé, et réciproquement
le champ du bas contient la liste des propriétés de la classe d'entité
Une relation (appelée aussi parfois association) représente les liens sémantiques qui peuvent
exister entre plusieurs entités. Une classe de relation contient donc toutes les relations de
même type (qui relient donc des entités appartenant à des mêmes classes d'entité). Une classe
de relation peut lier plus de deux classes d'entité. Voici les dénominations des classes de
relation selon le nombre d'intervenants :
une classe de relation récursive (ou réflexive) relie la même classe d'entité
une classe de relation binaire relie deux classes d'entité
une classe de relation ternaire relie trois classes d'entité
une classe de relation n-aire relie n classes d'entité
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Les classes de relations sont représentées par des hexagones (parfois des ellipses) dont
l'intitulé décrit le type de relation qui relie les classes d'entité (généralement un verbe). On
définit pour chaque classe de relation un identificateur de la forme Ri permettant de désigner
de façon unique la classe de relation à laquelle il est associé.
La cardinalité
Les cardinalités permettent de caractériser le lien qui existe entre une entité et la relation à
laquelle elle est reliée. La cardinalité d'une relation est composée d'un couple comportant une
borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel la cardinalité d'une entité peut
prendre sa valeur :
Une cardinalité 1.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité participe au
moins une fois à la relation.
Une cardinalité 0.N signifie que chaque entité appartenant à une classe d'entité ne participe
pas forcément à la relation.
Les identifiants
L'identifiant est une propriété particulière d'un objet telle qu'il n'existe pas deux occurrences
de cet objet pour lesquelles cette propriété
Les attributs d'une classe d'entité permettant de désigner de façon unique chaque instance de
cette entité sont appelés identifiants absolus.
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Le modèle conceptuel des données propose de faire précéder d'un # les identifiants (parfois de
les souligner).
Ainsi, chaque classe d'entité doit posséder au moins un attribut identifiant, et l'ensemble de
ses attributs identifiants doivent être renseignés à la création de l'entité.
Lorsqu'un identifiant est constitué uniquement d'attributs intrinsèques à une entité, c'est-à-dire
ne faisant référence à aucune autre entité, on le nomme identifiant absolu. Les entités
comportant des identifiants absolus peuvent être définies indépendamment des autres
occurrences d'entités, on dit que ces entités sont indépendantes.
Certaines entités ne peuvent toutefois être identifiées que par l'intermédiaire d'autres entités,
c'est la raison pour laquelle on parle d'identification relative.
On parlera par exemple de la 4ème porte au 2ème étage du bâtiment B au lieu de dire la porte
n°3451...
Ainsi, l'agrégation (appelée aussi identification relative) permet de spécifier qu'une entité est
nécessaire pour en identifier une autre.
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Pour le MCT
Le concept d'événement
Un événement représente un changement dans l'univers extérieur au système d'information,
ou dans le système d'information lui-même.
On représente un événement par une ellipse en trait plein pour les événements internes à
l'organisation, en trait pointillé pour les événements externes.
Opération
Une opération est un ensemble d'actions exécutées par le système suite à un événement, ou à
une conjonction d'événements.
Cet ensemble d'actions est ininterruptible, c'est-à-dire que les événements ne sont pas pris en
compte (ils ne sont pas forcément ignorés pour autant) tant que l'opération n'a pas été
accomplie.
La synchronisation
La synchronisation d'une opération définit une condition booléenne sur les événements
contributifs devant déclencher une opération. Il s'agit donc de conditions au niveau des
événements régies par une condition logique réalisée grâce aux opérateurs :
OU
ET
NON
Construction du MCT
Le modèle conceptuel des traitements permet de représenter schématiquement la gestion des
événements :
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Pour le MLD
Le modèle logique des données consiste à décrire la structure de données utilisée sans faire
référence à un langage de programmation. Il s'agit donc de préciser le type de données
utilisées lors des traitements.
Le modèle relationnel
Traduction d'une classe d'entité
Chaque classe d'entité du modèle conceptuel devient une table dans le modèle logique. Les
identifiants de la classe d'entité sont appelé clés de la table, tandis que les attributs standards
deviennent des attributs de la table, c'est-à-dire des colonnes.
Le passage du modèle conceptuel au modèle logique au niveau des classes de relation se fait
selon les cardinalités des classes d'entité participant à la relation :
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Traduction d'une classe d'agrégation
Dans le cas de la présence d'une classe d'agrégation, la classe d'entité agrégée a comme
attributs supplémentaires les attributs de la classe d'entité agrégeante
Pour le MOT
le temps
les ressources
le lieu
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Règles de passage du MCD au MLDR
Toute entité du MCD devient une relation du MLDR, et donc une table de la Base de Donnée.
Chaque propriété de l'entité devient un attribut de cette relation, et dont une colonne de la
table correspondante. L'identifiant de l'entité devient la Clé Primaire de la relation (elle est
donc soulignée), et donc la Clé Primaire de la table correspondante.
La Clé Primaire de la table à la cardinalité (X,n) devient une Clé Etrangère dans la table à la
cardinalité (X,1) :
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3 : Relation binaire aux cardinalités (X,n) - (X,n), X=0 ou X=1
Il y a création d'une table supplémentaire ayant comme Clé Primaire une clé composée des
identifiants des 2 entités. On dit que la Clé Primaire de la nouvelle table est la
concaténation des Clés Primaires des deux autres tables.
Si la relation est porteuse de donnée, celles ci deviennent des attributs pour la nouvelle table.
S.I. :
Une commande est composée de 1 ou n produits distincts en certaine quantité. Un produit est
présent dans 0 ou n commandes en certaine quantité.
MCD :
MLDR :
MPD :
Il y a création d'une table supplémentaire ayant comme Clé Primaire la concaténation des
identifiants des entités participant à la relation.
Si la relation est porteuse de donnée, celles ci deviennent des attributs pour la nouvelle table.
S.I. :
Un étudiant parle une ou plusieurs langues avec un niveau. Chaque langue est donc parlée par
0 ou n étudiants avec un niveau. Pour chaque niveau, il y a 0 ou plusieurs étudiants qui parlent
une langue.
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MCD :
MLDR :
MPD :
5 : Association Réflexive.
La Clé Primaire de l'entité se dédouble et devient une Clé Etrangère dans la relation
ou nouvelle table. Exactement comme si l'entité se dédoublait et était reliée par une
relation binaire (X,1) - (X,n) (Cf règle 2).
S.I. :
MCD :
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MLDR :
MPD :
De même, tout se passe exactement comme si l'entité se dédoublait et était reliée par
une relation binaire (X,n) - (X,n) (Cf règle 3). Il y a donc création d'une nouvelle table.
S.I. :
Prenons cette fois l'exemple d'une organisation de type familiale : chaque personne a 0 ou n
descendants directs (enfants), et a aussi 0 ou n descendants directs (enfants).
MCD :
MLDR :
#id_Parent est l'identifiant (id_Personne) d'un ascendant direct de la personne. #id_Enfant est
l'identifiant (id_Personne) d'un descendant direct de la personne.
La table PARENTE sera en fait l'ensemble des couples (parents-enfants) présent dans cette
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famille.
MPD :
La Clé Primaire de la table à la cardinalité (0,1) devient une Clé Etrangère dans la table à la
cardinalité (1,1) :
S.I. :
Dans ce centre de vacances, Chaque animateur encadre en solo 0 ou 1 groupe, chaque groupe
étant encadré par un et un seul animateur.
MCD :
MLDR :
MPD :
Ces 6 règles représentent TOUS les cas que vous pourrez rencontrer.
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La démarche Merise Description
Merise est une méthode de conception des sytème d'information qui utilisent, comme nous
l'avons vu, un certain nombre de modèles. Mais mérise est également une démarche. La
démarche est la méthode qui organise en étape la conception d'un système d'information à
l'aide des modèles sur une période donnée. La démarche Merise passe par les étapes
successives suivantes :
1. le schéma directeur
2. l'étude préalable
3. l'étude détaillée
4. l'étude technique
5. La production
6. la qualification
7. la maintenance
Le schéma directeur
« Un schéma directeur est une opération de courte durée visant l’anticipation à moyen terme,
la prospective et la planification stratégique afin d’assurer la cohérence entre les finalités, les
stratégies, les objectifs et sa politique de mobilisation des ressources organisationnelles,
technologiques, humaines et financières. »
Le schéma directeur de l'informatique permet d'envisager des scenarii qui portent sur les
domaines.
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Etape 4 : planifier les actions.
L'étude préalable
Une étude préalable s'applique à un domaine ou à une grande fonction de l'entreprise.
L'objectif de cette étape est d'obtenir le descriptif complet de la nouvelle solution pour le
domaine envisagé, mais en plusieurs phases, de sorte à envisager les différentes hypothèses
possibles et à s'orienter progressivement vers la solution optimum.
* décider d'une solution type en parfaite connaissance de cause quant à sa faisabilité: coût,
rentabilité, délai, budget, moyens à mettre en œuvre, impact organisationnel, ...
* établir le cahier des charges pour la réalisation; sélectionner un sous-traitant ou un
progiciel.
Pour mener à bien une étude préalable, on part de la situation existante. L'étude préalable est
faite par des utilisateurs et des organisateurs en liaison avec la direction générale et les
informaticiens. On en distingue plusieurs étapes dont chacune est divisée en phases:
Phase 2 : Procéder à des interviews des postes de travail concernés et rédiger des comptes
rendus d'interviews, en y joignant tous les documents concernés actuellement en vigueur.
S'il y a des traitement qui se font à l'aide ou par ordinateur, joindre les fiches de description
de fichiers actuels.
Phase 4 : à partir des documents recueillis lors des interviews, établir un dictionnaire des
données actuel pour toutes les données manipulées et épurer ce dictionnaire.
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Phase 6 : Déduire les règles de gestion à partir du MCD et du MCT actuels ;
Phase 7 : à partir des comptes rendus d'interviews établir une fiche de synthèse faisant état
des points les plus épineux, des souhaits des utilisateurs, en s'efforçant de critiquer
l'organisation actuelle. Dégager de cette fiche un certain nombre d'objectifs de la "fiche
d'objectifs D.G.", établir une liste hiérarchisée de tous les objectifs sur une fiche d'objectifs
synthèse. Faire approuver celle-ci par la direction générale et par les divers responsables.
Phase 8 : étudier les interfaces avec les autres domaines (d'après la carte générale de
circulation de l'information du schéma directeur, par exemple) et les consigner dans une fiche
des interfaces.
Phase 2 : à partir du MCT actuel et des règles de gestion futures, concevoir le MCT futur.
Faire ensuite l'étude opérationnelle (toujours par scénario) en définissant le matériel et les
logiciels nécessaires. S'il existe plusieurs sites, cette étude tient compte des aspects
spécifiques de chaque site. L'étude opérationnelle donnera lieu à :
- une fiche de configuration de matériel pour l'architecture générale et pour chaque site s'il y
en a plusieurs ;
- une liste des logiciels.
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* non quantifiables (rapidité des traitements, aide à la décision, image de marque,
fidélisation d'une clientèle, ...)
- une évaluation de l'impact sur l'organisation
* impact sur les postes de travail
* acceptabilité du personnel
- une évaluation de la faisabilité
* en matériels (rédiger un compte rendu de l'étude technique)
* en logiciels
*en personnel (personnel disponible, embauche, formation, sous-traitance)
- une évaluation approximative des délais
* de livraison des matériels
* de programmation des logiciels (délais rarement respectés)
* de recrutement et de formation
- une évaluation de la mise en œuvre
* cadencement du lancement des applications
* périodes transitoires
* etc.
L'étude détaillée
L'étude préalable ne porte que sur les processus majeurs. La description des données et des
traitements y est succincte. L'étude détaillée va décrire tous les processus composants le
fonctionnement du futur système; définir précisément les informations utilisées et
mémorisées; spécifier complètement les tâches à effectuer. Elle se déroule en plusieurs étapes:
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Étape 4 : Passage au MLD
L'étude détaillée donne lieu, pour chaque application à un cahier des charges utilisateurs.
L'étude technique
établir la description physique des données à partir du MLD (Modèle Logique des
données)
définir les clés d'accès
établir une quantification de l'activité des éléments de stockage des données
procéder à l'optimisation physique
déduire l'allocation des espaces physiques, l'organisation et le mode d'accès
décrire les dispositifs de protection d'accès et de confidentialité
découper chaque UF en UT
définir les spécifications des écrans ainsi que les dialogues associés
définir les formats détaillés et les spécifications des sorties
établir une liste des entrées/sorties pour chaque UT
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contrôle des données :
sécurité et confidentialité :
La production
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Étape 2 : tests, mise au point
tests unitaires
chaque module écrit, correspondant à une Unité de Traitement, doit faire l'objet d'un
premier test à partir du jeu d'essai
tests d'intégration
La mise en service
Son objectif principal est de mettre en place tous les moyens nécessaires à la réception et au
lancement du nouveau SI
Étape 1 : l'installation
elle consiste en :
le bilan de l'exploitation
la réception définitive du produit
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Elle donne lieu au dossier d'exploitation et au manuel utilisateur.
La maintenance
La maintenance est définie selon BOEHM comme l'ensemble des opérations de modification
d'un logiciel opérationnel laissant intactes ses fonctionnalités de base. Elle consiste en la
rectification des anomalies, les améliorations et les évolutions.
La maintenance corrective ne porte que sur le logiciel développé. Elle ne remet pas en cause
les modèles de données ou de traitements. Elle consiste en la correction des erreurs du
logiciel. Elle représente souvent 17 à 20 % du temps de maintenance.
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Webographie
fdigallo.online.fr/cours/merise.pdf
www.commentcamarche.net/.../affich-1081964-cours-et-exercices-merise
merise.developpez.com/
www.scribd.com/doc/7472422/Cours-de-Merise
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