Serie1 Logique

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Ecole Nationale Polytechnique

Cycle Préparatoire 1ère année


Mme W.DJELLADJ

Ecole Nationale Polytechnique


Cycle Préparatoire

o
Série d’exercices n 1 - Semestre 1
2021-2022
Logique - Théorie des ensembles

Exercice 1 : La pluie et le parapluie


On donne les deux propositions suivantes qu’on suppose qu’elles sont vraies :
”S’il pleut, Ali prend un parapluie”.
”Houda ne prend jamais de parapluie s’il ne pleut pas et en prend toujours un quand il pleut”.
On introduit les trois propositions logiques P , Q et R suivantes :
P : Il pleut
Q : Ali a un parapluie
R : Houda a un parapluie.

1. Ecrire l’enoncé en utilisant ces propositions et les connecteurs logiques :⇒ et ⇔.


2. Que peut-on déduire de ces affirmations dans les différentes situations ci-dessous :
a. Ali se promène avec un parapluie.
b. Ali se promène sans parapluie.
c. Houda se promène avec un parapluie.
d. Houda se promène sans parapluie.
e. Il ne pleut pas.
f. Il pleut.
Justifier soigneusement vos réponses.

Exercice 2 :
a.Soient x, y, a, b des réels. Dire si les propositions suivantes sont vraies ou fausses. Justifier.

1. (x ≤ 2) ⇒ (x2 ≤ 4)
2. 0 ≤ x ≤ y et a ≤ b ⇒ (xa ≤ yb)
 
3. (xy 6= 0) ∧ (x ≤ y) ⇒ x1 ≥ y1
b. Compléter les pointillés par le connecteur logique qui s’impose : ⇒, ⇐, ⇔.
1. x ∈ R, x2 = 4 . . . x = 2 ;
2. z ∈ C, z = z̄ . . . z ∈ R ;
3. x ∈ R, x = π . . . e2ix = 1.

Exercice 3 :
Soit P une proposition mathématique composée de trois propositions mathématiques P1 , P2 et P3 à l’aide des connecteurs
logiques ∨, ∧, − (la disjonction, la conjonction, la négation).
On suppose que v(P ) = 0 ssi :

(v(P1 ) = 1 et v(P2 ) = 0 et v(P3 ) = 1) ou bien(v(P1 ) = 0 et v(P2 ) = 1 et v(P3 ) = 1).

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1. Déterminer le nombre de cas pour lesquels v(P̄ ) = 1.


2. On donne les deux propositions : A = P¯1 ∧ P2 ∧ P3 et B = P1 ∧ P¯2 ∧ P3 .
- Etablir la table de vérité pour A ainsi-que celle pour B. - Exprimez P̄ en fonction de A et B à l’aide d’un des
connecteurs logiques ∨, ∧ en montrant que :
P̄ = (P¯1 ∧ P2 ∧ P3 ) ∨ (P¯2 ∧ P1 ∧ P3 ) dite forme canonique disjonctive.
- En utilisant les lois de Morgan, en déduire P en fonction de A et B,
puis en fonction de P1 , P2 et P3 à l’aide des connecteurs logiques ∨, ∧, − en montrant que :
P = Ā ∧ B̄ = (P¯2 ∨ P1 ∨ P¯3 ) ∧ (P¯1 ∨ P2 ∨ P¯3 ) dite forme canonique conjonctive.

Exercice 4 :
Nier les assertions suivantes :
1. Tout triangle rectangle possède un angle droit ;
2. Dans toutes les écuries, tous les chevaux sont noirs ;
3. Pour tout entier x, il existe un entier y tel que, pour tout entier z, la relation z < x implique la relation z < x + 1 ;
4. ∀ε > 0, ∃α > 0 t.q. (|x − 7/5| < α) ⇒ |5x − 7| < ε).

Exercice 5 :
1. Montrer par deux raisonnements que si a2 + 9 = 2n alors a est impair.
2. Montrer par récurrence la propriété : ∀x ∈ R+ , ∀n ∈ N, (1 + x)n ≥ 1 + nx.
3. Montrer en utilisant la contraposée que si l’entier (n2 − 1) n’est pas divisible par 8 alors l’entier n est pair.
4. Montrer qu’il existe deux sous-ensembles E1 et E2 infinis de N disjoints tels que :
∀n ∈ E1 ∪ E2 , (n2 − 1) est un entier naturel multiple de 8.
5. Montrer que si m et n sont des entiers impairs alors m2 + n2 est pair mais non divisible par 4.

Exercice 6 :
Soit N l’ensemble des entiers naturels et soient e1 l’ensemble des multiples de 2, e2 l’ensemble des multiples de 3, p l’ensemble
des nombres pairs, i l’ensemble des nombres impairs.
1. L’ensemble {e1 , e2 } est-il une partition de N ?
2. Même question pour {e1 , p, i}, puis pour {p, i}.

Exercice 7 :
Soit E un ensemble et A un sous-ensemble de E. φA est une fonction indicatrice.
Démontrer les propriétés suivantes :
1. φA1 ∪A2 = φA1 + φA2 − φA1 ∩A2 2. φA1 ∩A2 = φA1 φA2 3. φE−A = φE − φA .

Exercice 8 :
Soit E un ensemble non vide. P (E) désigne l’ensemble des parties de E.
1. Montrer que l’équivalence suivante est vraie : ∀A, B ∈ P (E) : (A ∩ B = A ∪ B) ⇔ A = B.
2. Montrer que les implications suivantes sont vraies :
∀A, B ∈ P (E), (A ∩ B = A ∩ C) ∧ (A ∪ B = A ∪ C) ⇒ C = B.
On utilisera un raisonnement direct, ainsi-que le raisonnement par contraposée.

Exercice 9 : Justifier les égalités suivantes :


1. ∀A, B ⊂ E; (A 4 B) ∩ C = (A ∩ C) 4 (B ∩ C) : distributivité de la loi ∩ par rapport à la loi 4.
2. ∀A, B ⊂ E; A 4 B = Ā 4 B̄ : Ici Ā veut dire A − B et B̄ veut dire B − A.

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