Essais Normalisés

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GROUPEMENT «INSTITUT ALGERIEN DU PETROLE,

CORPORATE UNIVERSITY»
IAP-CU
Tel/ Fax:038/76-01-01

École des Techniques Pétrolières de SKIKDA

FORMATION INDUSTRIE

SEMINAIRE

Essais normalisés

Animateurs:
Mrs R.CEDRATI & A.LAHIOUEL
Date:du 17au 21/06/2006
Lieu :IAP-CU SKIKDA
GROUPEMENT IAP-CU LES ESSAIS NORMALISES DE CONTROLE DE QUALITE DES PRODUITS PETROLIERS

I. GENERALITES
1. Définition du Pétrole brut :
Les pétroles bruts se présentent le plus généralement sous la forme de liquides
plus ou moins visqueux . Leur couleur varie du vert au brun noir et dégagent une odeur
d’hydrogène sulfuré , de térébenthine ou simplement d’hydrocarbures.
Leur composition chimique est très complexe et dépend essentiellement de leur âge
( évolution du kérogène ) .
La connaissance des caractéristiques physico – chimiques globales des pétroles bruts va
conditionner le traitement initial ( séparation des gaz associés et stabilisation sur le champ
de production ), le transport, le stockage et bien entendu , le prix.
Les pétroles bruts ont des caractéristiques physiques et chimiques très variables d’un
champ de production à un autre et même à l’intérieur du même gisement.
La caractérisation la plus grossière, mais néanmoins lourde de conséquences économiques,
est la classification en pétroles « lourds et léger » .
Etant essentiellement constitué de molécules hydrocarbonées, la densité d’un pétrole sera
d’autant plus faible que son rapport atomique H/C sera grand. C’est ainsi que la densité
des divers pétroles bruts varie de 0,7 à 1.
Cette densité est souvent exprimée en degré API ( American Petroleum Institute ) définie
par la formule suivante :
141 . 5
API = − 131 . 5
densité 60 ° F / 60 ° F
API 5 à 70
Généralement, on classe les pétroles bruts en fonction de la densité en 4 grandes catégories :
• Les bruts légers d415 < 0.825
• Les bruts moyens 0.825< d415<0.875
• Les bruts lourds 0.875< d415<1.000
• Les bruts extra lourds d415>1.000

Voila les densités moyennes de quelques pétroles bruts :

Brut hassi Messaoud 0.804


Brut kirkuk (irak) 0.845
Brut Arabian light (arabie saoudite) 0.858
Brut kuwait 0.870
Brut cyrus (Iran) 0.940
Brut boscan (venezuela) 1.000
Il est évident que cette densité variable reflète des compositions en familles chimiques très
différentes .

Réalisé par Mr : R. CEDRATI & Mr : A.LAHIOUEL -1-


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2. Composition des pétroles bruts :

Les pétroles bruts sont des mélanges complexes essentiellement composés de


molécules résultant de la combinaison d’atomes de carbone tétravalents et d’atomes
d’hydrogène monovalents, d’où l’appellation d’hydrocarbures .
L’obtention des produits pétroliers répondant à des spécifications données nécessite une
séparation préalable en différentes fractions ou coupes lesquelles doivent être purifiées où
subir des transformations ultérieurs .
Les proportions des différentes fractions recueillies sont très variables et elles diffèrent d’un
pétrole à un autre .
Les hydrocarbures constituent les éléments essentiels des pétroles bruts ; leurs molécules
ne contiennent que du carbone et de l’hydrogène et se divisent en plusieurs familles
chimiques selon leur structure .

a) les paraffines (hydrocarbures aliphatiques) :

Ils sont constitués d’un enchaînement d’atomes de carbone combinés avec


l‘hydrogène et peuvent être structurés en chaînes droites ou ramifiées ; leur formule
générale est : Cn H2n+2
Exemple :
Formule Formule développée Masse Temp densité
globale molaire ébul °C
Méthane CH4 CH4 16.0 -161.5 0.260
Ethane C2H6 CH3—CH3 30.1 -88.6 0.377
Propane C3H8 CH3-CH2-CH3 44.1 -42.1 0.508
n - Butane C4H10 CH3-CH2-CH2-CH3 58.1 - 0.5 0.585
Isobutane C4H10 CH3-CH-CH3
58.1 - 11.7 0.563
CH3

b) Les naphtènes (hydrocarbures cycliques saturés) :

Dans ces hydrocarbures, il y a cyclisation de tout partie du squelette carboné ; le


nombre d’atomes de carbone du cycle ainsi formé peut varier.
Ils ont des températures d’ébullition et des masses volumiques supérieurs à celles des
alcanes à même nombre d’atomes de carbone .
Dans les pétroles bruts, les cycles les plus fréquemment rencontrés sont ceux à cinq ou
six atomes de carbone.
Dans ces cycles, chaque atome d’hydrogène peut être substitué par une chaîne
paraffinique droite ou ramifiée.
Leur formule générale est: CnH2n

Exemple :

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Formule Masse Temp ébul Densité


globale molaire °C
Cyclopentane C5H10 70.1 49.3 0.750
Méthylcyclo- C6H12 84.2 71.8 0.753
pentane
Cyclohexane C6H12 84.2 80.7 0.783
Méthylcyclo- C7H14
hexane 98.2 100.9 0.774

c) les aromatiques :
Ce sont des hydrocarbures cycliques poly insaturés présents en forte concentration
dans les pétroles bruts. La présence dans leur formule d’au moins un cycle à trois doubles
liaisons conjuguées leur confère des propriétés remarquables .
En effet, les premiers termes ( benzène, toluène, xylène ) sont des matières premières
fondamentales de la pétrochimie .
Le motif élémentaire commun à tous ces hydrocarbures aromatiques est le cycle
benzénique .
Leur formule générale est : C n H2n-6
Exemple :

d) les composés autres que les hydrocarbures :

Dans cette catégorie entrent les molécules contenant d’autres atomes que le carbone et
l’hydrogène .

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d.1 -- Composés organiques hétéroatomiques :

d.1.1 -- Composés soufrés :


Le soufre est l’hétéro élément le plus répandu dans les pétroles bruts ; sa
concentration peut aller de 0.1 à plus de 8 % en poids et cette teneur est corrélée avec
la densité et la qualité du pétrole brut .
Le soufre peut être présent sous forme inorganique : S élémentaire, hydrogène sulfuré H2S,
oxysulfure de carbone COS ou engagé dans des molécules organiques telles que :
• les sulfures, où il s’intercale dans une chaîne saturée : CH3-CH2-S-CH3
• les disulfures de formule générale R – S – S – R’ , surtout présents dans les fractions
légères, R étant un radical libre
• les mercaptans ( thiols ), de formule générale C n H 2n+1 SH, surtout présents dans les
fractions à bas point d’ébullition .Dans ce cas, l’hydrogène lié au soufre à un caractère
acide .
• les thiophènes et leurs dérivés, surtout présents au delà d’un point d’ébullition de 250
°C, constituent un groupe important de composé s soufrés .Le soufre est alors inséré
dans les cycles aromatiques .

La connaissance de ces produits est très importante car ils sont nocifs à divers titres :
odeur désagréable, corrosifs, empoisonnent les catalyseurs.
Nombre de procédés de raffinage ont pour but l’élimination de ces produits

d.1.2 -- Composés oxygénés :

Les bruts contiennent généralement moins d’oxygène que de soufre.


Bien que peu abondant, l’oxygène peut jouer un rôle non négligeable ; en particulier, il est
responsable de l’acidité des pétroles .On trouve l’oxygène dans :
• les phénols formés par la substitution d’un hydroxyle ( OH ) à un hydrogène d’un cycle
aromatique ,
• les furanes et benzofuranes dans lesquels un cycle oxygéné est condensé à un ou
plusieurs cycles aromatiques,
• les acides carboxyliques : R – COOH . R est un radical alkyl ou un cycle aromatique ou
un cycle saturé . Les acides naphténiques, abondants
dans certains pétroles bruts, sont responsables de problèmes de corrosion .
• les esters : R – COO –R’ ; R et R’ sont des radicaux alkyls ou aromatiques .

d.1.3 -- Composés azotés :

Dans les pétroles bruts, l’azote se retrouve préférentiellement dans les fractions de
point d ‘ébullition supérieur à 250 °C et es t particulièrement concentré dans les résines et
les asphaltènes . On trouve l’azote sous forme :
D’amides soit saturées ou aromatiques: -- C – N
O

* d’amines : R – NH2 , R – NH – R’

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* de pyridines : l’azote est incorporé dans un cycle hexagonal à trois doubles liaisons ; les
produits de cette famille sont ceux qui peuvent donner un caractère basique aux produits
pétroliers et être ainsi un poison des catalyseurs acides .

d.2 -- Composés organométalliques :


Dans les fractions les plus lourdes des pétroles bruts se trouvent des atomes
métalliques comme le Nickel et le Vanadium ; ils appartiennent en partie à des molécules
de la famille des porphyrines où le motif de base est constitué par un ensemble de
quatre cycles pyrroliques, le métal étant au centre de cet ensemble sous la forme Ni ++ ou
Va + .
Analyse par élément d’un pétrole brut

Eléments % poids
Carbone 84 à 87
Hydrogène 11 à 14
Soufre 0.04 à 6
Oxygène 0.1 à 0.5
Azote 0.1 à 1.5
Métaux 0.005 à 0.015
* le Vanadium constitue plus de 75 % de la teneur globale en métaux
NB :
Les hydrocarbures insaturés sont introuvables à l’état naturel ; ceux-ci s’ils ont pu se former
à l’origine du pétrole brut, se sont lentement et totalement transformés en molécules
stables au cours des siècles dans les gisements .

3. Distillation primaire (sous pression atmosphérique) du pétrole brut « TOPPING »


a) fonction du topping :
Le but de cette unité c’est la séparation en fraction où bien coupes le pétrole brut après une
opération de dessalage, qui permet d’extraire les sels du brut afin de réduire la corrosion et de
minimiser les salissures et les dépôts.
b) Schema de Principe:

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Dans cette unité le brut est sépare en fractions ou coupes :

 Gaz (c1 à c4) où les légers prédominent


 Essences légères c5-c8 ou les lourds prédominent
 Naphtha (80-180°C ASTM )
 Kerosene (180-260°C° ASTM)
 Gas-oil (260-360°CASTM)
 Résidu atmosphérique ou brut réduit (>360°C )

Les intervalles ASTM des fractions ne sont donnés qu ‘ à titre indicatif.


Dans certaines marches, la coupe kérosène pourra être plus étroite, afin de pouvoir sortir à la
suite un gasoil léger et un gasoil lourd

c) description du procédé topping :


La séparation est généralement obtenue dans une colonne unique, fonctionnant sous
une pression de 1 à 3 bar relatifs, le plus souvent à la pression la plus basse possible
.Les soutirages de produit sont effectués latéralement par l’intermédiaire de strippers qui
sont dotés de rebouilleurs classiques pour les produits secs et plus généralement, strippées
à la vapeur d’eau ; les fractions légères revaporisées sont renvoyées à la colonne principale
au dessus du soutirage liquide alimentant le stripper .
La colonne principale est, en plus des soutirages latéraux, munie de un à trois reflux
circulants permettant de récupérer la chaleur à des niveaux thermiques intéressants d’une
part et mieux contrôler la colonne d’autre part

La condensation de tête est totale ou partielle suivant la température du fluide de


réfrigération et la nature du brut .
La colonne principale, haute d’une cinquantaine de mètres, est équipée le plus souvent de
30 à 50 plateaux conventionnels à clapets et les strippers latéraux de 4 à 10 plateaux du
même type .

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Le pétrole brut est préchauffé dans un train d’échangeurs par récupération de chaleur sur
les produits et les reflux circulants jusqu’à une température comprise entre 120 et 160 °C,
à laquelle il est dessalé .Cette opération s’effectue à une pression suffisamment élevée (
une dizaine de bars ) pour que le mélange brut plus eau reste liquide à la température
considérée .
Le brut dessalé est ensuite chauffé dans un second train d’échangeurs, puis dans un four,
jusqu’à une température d’environ 330 à 390 °C, pour alimenter la colonne principale à
l’état partiellement vaporisé .

d) nomenclature des principaux produits pétroliers


Une raffinerie fabrique trois types de produits :
- produits finis, directement livrables à la consommation (essence, gasoil) ;

- produits semis – finis, qui serviront de bases à des mélanges ultérieurs et nécessiterons
encore l’addition de nombreux dopes pour parfaire la qualité (coupes lubrifiants pour la
fabrication des huiles) ;
- sous produits ou produits intermédiaires, tels que matière premières pour la pétrochimie

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La classification de ces divers produits en fonction du poids moléculaire des hydrocarbures


intervenant dans leurs composition peut se présenter comme suit :
1) gaz : hydrogène et hydrocarbures légers (gaz industriels et pétrochimie).
2) Gaz liquéfiés ou LPG (liquefied petroleum gases) : propane et butanes commerciaux pour
usages domestiques et industriels.
3) Carburants pour moteurs automobiles et aviation.
4) Essence spéciales et solvants : poêles catalytiques, détachants, solvants pour peinture,
solvants industriels (extraction des graisses,des parfums,etc..)
5) Carburéacteurs (jet fuels) : pour avions à réaction, turbines à gaz ou fusées.
6) Kérosène ou pétrole lampant pour éclairage, chauffage ou signalisation.
7) Gasoil (diesel oil) : carburant pour moteur diesel rapide
8) Fuel-oil domestique : combustible pour installation de chauffage domestique ou installation
industrielles de faible puissance.
9) Huiles légères (spindles) : base lubrifiante entrant dans la composition des huiles moteur ou
encore huile de graissage pour petite mécanique (machine à coudre, bicyclettes, textile,
horlogerie).
10) Huiles lourdes (Bright stock) : basse visqueuse entrant dans la composition des huiles
moteur.
11) Huiles cylindre (cylindre oils) : pour machine à vapeur et usage grossiers.
12) Paraffines et cires : (protection en alimentation, isolation électrique).
13) Fuel oil lourds : combustibles pour installations de chauffage de grande puissance, pour les
centrales électriques,ou carburants pour les gros diesel fixes ou marins.
14) Asphalte : bitume routier, étanchéité en construction, emballage et moulage.
15) Coke : combustible industriel ou fabrication d’électrodes.

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II. NORME ET SPECIFICATIONS- CLASSEMENT DES NORMES


1- NORMES :
Le mode d’utilisation des différents produits pétroliers exige que dans chaque cas
ceux-ci possèdent certaines propriétés par exemples :
- brûler correctement dans un moteur pour un carburant
- rester pompable à basse température pour un carburéacteur
- ne pas être trop visqueuse pour un fuel lourd.
Le contrôle de ces propriétés est réalisé par des essais normalisés qui sont des méthodes de
mesure et dont le mode opératoire a été normalisé par les grands organismes de normalisation
qui sont :
- ASTM: American Society for Testing and Materials
- IP: Institute of Petroluem
- ISO : Organisation Internationale de Standarisation
- AFNOR : Association Française de Normalisation
- CEN : Comité européen de normalisation
Ces essais normalisés correspondent soit à des mesures de propriétés physico-chimique, soit
à des essais de simulation dans lesquels on place le produit dans des conditions proches de
celles de son utilisation.

2- spécifications :

Les exigences de qualité pour les produits se traduisent par des spécifications portant sur
les résultats des mesures obtenues par les essais normalisés.
Il existe divers types de spécification qui sont :
a) les spécifications douanières :

Elles ne visent qu’à différencier les produits supportant des taxes différentes et éviter ainsi les
fraudes.
b) les spécifications administratives :

Arrêté par la direction des hydrocarbures au journal officiel, elles constituent le texte légal
auquel on se réfère devant les tribunaux. Elles réalisent presque toujours un compromis entre
les besoins de qualité exigée par l’utilisateur et les possibilités des raffineurs.
c) les spécifications intersyndicales :
Fixées par des circulaires de la chambre syndicale du raffinage du pétrole en
collaboration avec la direction des hydrocarbures, elles s’appliquent à certaine produits
reprenant, complétant et aménageant les spécifications officielles au mieux de l’intérêt de
l’utilisateur. Elles sont toujours plus sévères que les spécifications administratives.
Les essais normalisés qui permettent de contrôler la qualité des produits pétroliers peuvent être
regroupés en plusieurs familles principales :
 essais liés à la volatilité
 essais liés à la combustion
 essais liés à l’écoulement, la lubrification et au stockage
 essais liés à la tenue au froid
 essais liés à la pollution atmosphérique et à la corrosion
 essais liés à la composition chimique et à la stabilité

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Comme les essais normalisés sont des mesures de laboratoire il est important d’en connaître la
précision, c'est-à-dire la fourchette de valeurs admissibles pour chaque mesure.

La répétabilité
La répétabilité d’un essai donne la fourchette normale des valeurs obtenues par un m^me
opérateur travaillant dans un même laboratoire avec le même matériel et sur le m^me produit.
Par exemple 6°C pour un point d’éclair supérieure à 105°C
0.35% pour une viscosité d’huile propre, mais pour 2% pour une viscosité de fuel lourd

La reproductibilité
La reproductibilité d’un essai donne la fourchette normale des valeurs obtenues par des
opérateurs différents travaillant dans des laboratoires différents mais faisant la même mesure
sur le m^me produit
Par exemple : 8°C pour un point d’éclair supérieur à 105°C
0.70% pour une viscosité d’huile propre, mais 7% pour une viscosité de fuel lourd.

3- Classement :

Dans les manuels les normes sont classées par leur ordre numérique croissant celui-ci
correspondant à l’ordre chronologique.
Fréquemment, l’année est indiquée à la suite du numéro :
Exemples :
ASTMD2890-87 ASTMD3431-87

Dans le seul domaine pétrolier les numéros des normes dépassent actuellement les 4000.
Dans les recueils de normes il existe également une liste des déterminations par type de
produit pétrolier.
Enfin, un dictionnaire alphabétique des principaux mots clés permet de retrouver une norme
dans la numérotation chronologique.
NB : chaque norme a en plus une vie propre. Elle est souvent amenée à être modifiée ou
remplacée.

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III. ESSAIS NORMALISES LIES A LA VOLATILITES DES PRODUITS PETROLIERS

INTRODUCTION :
Chaque produit pétrolier répond à un intervalle de volatilité correspondant à ses conditions
d’utilisation.
Les essais normalisés dont le but est de contrôler la volatilité d’un produit ont donc les objectifs
suivants :
 Caractériser globalement la volatilité d’un produit comme c’est le cas pour la distillation
ASTM
 Caractériser les teneurs en constituants légers et lourds par rapport à l’intervalle visé et
cela pour les limiter
Limitation en légers : tension de vapeur, tension de vapeur REID, point d’éclair
Limitation en lourds : évaporation, point final ASTM, résidu ASTM

1- DISTILLATION ASTM
Cet essai normalisé s’applique à tous les produits pétroliers sauf aux gaz de pétrole liquéfiés et
aux bitumes fluxés.
Il consiste à distiller 100ml de produits dans des conditions normalisées et à relever les
températures correspondant aux volumes de distillats évaporés ou recueillis.
a) Appareillage normalisé :
L’appareillage correspondant à l’essai manuel conforme à la norme est représenté sur le
schéma ci-dessous.

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b) Résultats de l’essai :
On s’intéresse généralement à des températures particulières dont les définitions sont
rappelées ci-dessous
Température de point initial (PI) qui correspond à l’apparition de la première goutte de liquide.
Température de point final (PF) qui est la température maximale relevée au cours de l’essai.

On effectue le tracé de la courbe de distillation ASTM en portant sur un graphique les


températures notées en fonction des volumes distillés à partir des définitions et des résultats
suivants :
 Le résidu R se mesure après refroidissement du ballon à l’aide d’une petite éprouvette
de5 cm3
 Le volume total condensé Vc est celui récupéré en fin d’essai dans l’éprouvette de
100cm3
 Le volume total récupéré Vr= Vc+R
 Les pertes P (dues aux légers non condensés) valent donc : P=100-Vr
 Le volume distillé Vd apparaît alors comme Vd=Vc+P

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Les températures sont données à 0.5°C prés et les v olumes à 0.5ml prés et on parle alors de %
en volume distillé pertes comprises.

C Signification des résultats :


La distillation ASTM d’un produit pétrolier correspond à sa vaporisation sous la pression
atmosphérique. Les températures obtenues dans l’essai sont donc en relation directe avec les
températures d’ébullition compris entre 0 et 200°Cà , par exemple, un point initial de 30°C et un
point final de 185°C.
De ce fait, tout changement de la volatilité d’un produit se traduit par une modification de sa
courbe de distillation ASTM.
Si le produit devient plus léger les températures de distillation ASTM baissent
Si le produit devient plus lourd les températures de distillation ASTM augmentent.

De la même façon à une température donnée de la distillation ASTM correspond un


pourcentage volumique plus important si le produit « s’allège » et inversement.

Il faut signaler également l’importance particulière du point final qui situe les plus lourds du
produit du résidu qui caractérise la quantité de constituant difficiles à vaporiser et susceptible
de se composer.
En résumé :
 L’allure de la courbe de distillation ASTM situe la volatilité des constituants qui se
trouvent dans le produit.
 Une exigence de volatilité est souvent traduite par un pourcentage distillé minimum à
une température donnée.
 Une limitation en lourds peut être obtenue en fixant une température maximum pour le
point final du produit. De même on peut exiger un résidu inférieur à une valeur limite.

2- EVAPORATION DES GAZ DE PETROLE LIQUEFIES


Cet essai s’applique uniquement aux gaz de pétrole liquéfiés et s’apparente à une distillation.
Il consiste à laisser s’évaporer 100 cm3 de produit dans une éprouvette graduée (voir schéma
ci-dessous). La vaporisation se produit naturellement puisque les GPL ont des températures
d’ébullition négatives inférieures à la température ambiante.

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L’essai consiste à noter la température atteinte pour 95%évaporés c’est –à- dire quand il reste
5Cm3 de liquide dans l’éprouvette.
Cette température est alors la température d’ébullition du liquide résiduel et elle caractérise sa
composition. Plus elle est élevée et plus le mélange contient de lourds
Limiter la quantité de lourds dans les GPL, c’est –à-dire de butane dans le propane commercial
ou de pentane dans le butane commercial, revient donc à fixer un maximum pour la
température 95% évaporés. Cette limitation à pour objectifs
 D’assurer à l’usager la possibilité de soutirer de la bouteille tout le combustible qu’il a
acheté.
 De réduire les risques de condensation dans les circuits gazeux d’amenée du
combustible jusqu’ aux brûleurs.

3- PRESSION (OU TENSION) DE VAPEUR RELATIVE DES GAZ DE PETROLE


LIQUEFIES

Cet essai consiste à déterminer la tension de vapeur des GPL à 37.8°C ou 50°C. l’appareillage
utilisé pour la mesure est représenté sur le schéma ci-dessous.
On remplit d’abord totalement l’appareillage avec le gaz liquéfié puis on en purge une partie
pour avoir un ciel vapeur. On secoue ensuite vigoureusement et on plonge dans un bain
thermostaté.
La pression de vapeur relative est la pression lue au manomètre après stabilisation.
L’appellation relative est due au fait que le manomètre ne prend en compte que la pression
atmosphérique ; le résultat s’exprime en bars à 37.8°C ou 50°C selon la température de l’essai
(1 atm=1.013 bar).
On sait que la tension de vapeur d’un produit est directement liée à sa composition et qu’elle
est d’autant plus élevée qu’il contient plus de produits volatils.
Limiter la tension de vapeur d’un produit revient donc à limiter la quantité de produits
légers qu’il peut contenir. Cette limitation est évidemment en relation directe avec les
caractéristiques des stockages pour ce qui est de leur résistance à la pression.

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3- PRESSION DE VAPEUR REID DES PRODUITS PETROLIERS

La tension de vapeur REID est la pression développée par les vapeurs d’un produit
pétroliers contenu dan une bombe normalisée à la température de 37.8°C (100°F). Cet essai
s’applique surtout aux carburant auto.
L’appareillage utilisé est représenté ci-dessous.

Cet essai consiste à remplir la petite chambre inférieure avec le produit, à plonger l’appareil
dans le bain thermostaté à 37.8°C et à ouvrir le ro binet pointeau pour permettre au manomètre
de mesurer la pression due aux vapeurs émises par l’échantillon qui s’exprime en hecto
pascals (hPa) : 1hPa=1mbar ; (P atmosphérique=1013mbar)
La valeur de la tension de vapeur (TVR) ou RVP en anglais, dépend directement de la teneur
du produit en constituants volatils à forte tension de vapeur.
NB :
Dans le cas des carburants –auto la TVR est essentiellement liée à la teneur en butane qui
est le constituant le plus volatil de l’essence.
La TVR intervient également pour caractériser l’aptitude d’un carburant à se vaporiser.

5-POINT D’ECLAIR
Le point d’éclair également appelé point de flash est la température à laquelle il faut porter un
produit pétrolier liquide pour qu’il émettre dans des conditions normalisées, des vapeurs en
quantité suffisante pour que celle-ci puissent s’enflammer en présence d’une flamme.
A température supérieure à celle de son point d’éclair les vapeurs émises par un produit
pétroliers forment donc avec l’air un mélange inflammable. Cette température ne doit toutefois
pas être confondue avec la température d’auto-iflammabilité du produit qui est la température à
laquelle le produit s’enflamme spontanément dans l’air.
Dans une coupe pétrolière donnée, ce sont les constituants les plus volatils ou légers qui se
vaporisent le plus facilement et qui constituent au- dessus de la phase liquide une atmosphère
riche en vapeur des hydrocarbures. Un enrichissement en légers à, de ce fait, pour

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Conséquence d’abaisser la température du point d’éclair. Les résultats obtenus par les
méthodes d’essais normalisés de mesure du point d’éclair sont d’ailleurs très sensibles à la
présence de traces d’impuretés volatils ou de produits trop légers.
Le point d’éclair est une caractéristique très importante puisqu’elle concerne la sécurité
des opérations de transport, de transfert et de stockage.

Plusieurs appareils tous normalisés sont utilisés pour mesurer un point d’éclair. Il faut noter que
sur un même produit ils donnent des résultats différents et qu’il est nécessaire d’accompagner
la vapeur de la mesure d’un point d’éclair de la nature de la norme correspondante.
Les essais peuvent être effectués en vase clos (closed cup) ou en vase ouvert (opened cup).

Point d’éclair en vase clos :


On distingue les méthodes suivantes :
 Méthode M07-011 (appareil d’ABEL) pour point d’éclair< 55°C (IP170)
 Méthode M07-019 (appareil PENSKY- MARTENS) pour point d’éclair> 50°C
 Méthode M07-063 (appareil d’ABEL PENSKY) pour +5°C < point d’éclair55°C
 Méthode T60-103 (dite AFNOR ou LUCHAIRE) pour gas oil moteur, fuel oil domestique
et tous les fuels
 Méthode T60-009(appareil D’ABEL) pour bitumes fluidisés et fluxés.
Point d’éclair en vase ouvert
 Méthode T60-118 (appareil Cleveland) pour point éclair 80°C ( produits types
huiles de graissage, bitumes purs).
D’une manière générale la précision des résultats d’essais en vase fermé est meilleure que
celle en vase ouvert.

Toutes ces méthodes normalisées découlent des méthodes américaines ASTM (sauf la
méthode AFNOR).

5-1) Point d’éclair « AFNOR ou LUCHAIRE » - norme T60-103

Cette méthode permet de mesurer le point d’éclair des lubrifiants et des huiles combustibles
suivant une normalisation française. Elle s’adresse plus particulièrement aux :
 Gazole moteur
 Fuel domestique
 Tous les fuels oils lourds
L’appareillage utilisé est représenté de manière simplifiée sur le schéma ci-dessous

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Dans cet essai l’échantillon est placé dans un creuset dont le couvercle est muni d’une petite
cheminée. Le produit est chauffé peu à peu et le point d’éclair est atteint quand les vapeurs qui
s’échappent par la cheminée deviennent suffisamment riches en hydrocarbures pour
s’enflammer en présence de la veilleuse positionnée au- dessus de celle-ci
Le thermomètre plongé dans le produit permet de noter la température correspondante qui est
le point recherché.
La fidélité de la méthode n’est pas encore établie.

5-2) Point d’éclair et de feu des huiles et graisses industrilles-appareil Cleveland norme
NF60-118
Cet appareil s’applique aux produits très lourds comme les huiles de base et les bitumes purs
Le principe de la méthode est le m^me que celui de l’essai précédent.
Les différences résident dans le fait que le creuset n’a pas de couvercle (vase ouvert) que la
chauffage est plus rapide et que la veilleuse n’est présentée qu’à intervalles réguliers.

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5-3) Appareil Pensky -Martens (point d’éclair>50°C) NFM07-019

5-4) Appareil ABEL (point d’éclair <55°C) NF M 07- 011 et IP70

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Quelque soit la méthode de mesure utilisée, il est certain que le point d’éclair est d’autant plus
bas que le produit est plus volatil. Toutefois, il faut prendre garde au fait qu’un produit lourd
peut avoir un point d’éclair relativement bas parce qu’il contient quelques fractions volatiles.
Bien que ces essais ne présentent pas rigoureusement la réalité, on voit qu’un produit pétrolier
émet, au voisinage de son point d’éclair, des vapeurs en quantité suffisante pour qu’il y ait
danger d’inflammation en présence d’une source d’ignition : étincelle, point chaud,….

Il est donc nécessaire de maintenir les produits au stockage à une température inférieure
à celle de leur point d’éclair.

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IV. ESSAIS NORMALISES LIES A LA COMBUSTION DES PRODUITS PETROLIERS


Les essais normalisés liés à la combustion concernent les carburants et combustibles.
La qualité de la combustion est une préoccupation importante de l’utilisateur. Elle est
caractérisée notamment par :
 Les indices d’octanes (NF M 07-026) recherche (RON) et moteur (MON) de carburants
des moteurs à allumage commandé
 L’indice de cétane (NF M 07-035) des carburants des moteurs diesel à allumage par
compression
 Le point de fumée (NF M 07-028) des carburéacteurs qui influe sur les caractéristiques
de la flamme.
 Le résidu de carbone conradson (NF M 60-116) pour le FOD et aussi pour les fuels
lourds.
La valeur énergétique de ces produits et aussi l’un des premiers critères de qualité et elle est
caractérisée par le pouvoir calorifique (NF M 07-030°. bien qu’il s’agisse d’une propriété
importante des fuels, seul le carburéacteur JET A1 répond à une spécification de pouvoir
calorifique minimum.

1- Essais normalises liés à la combustion des carburants auto INDICE D’OCTANE

L’indice d’octane est une propriété essentielle des carburants auto. Elle caractérise l’aptitude
du carburant à brûler correctement dans un moteur à allumage commandé.
Pour un moteur donné, l’apparition d’un fonctionnement anormal lié au carburant se traduit par
un bruit métallique appelé cliquetis et par un échauffement du moteur.
a) le cliquetis et ses conséquences
Le principe du cycle d’un moteur à quatre temps et l’évolution de pression dans la chambre
sont rappelés sur le schéma ci-dessous.

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Dans des conditions de fonctionnement classique, on peut observer les valeurs suivantes :
 durée de la combustion : 1à 2 millième de seconde
 avance à l’allumage : de 4 à 25 de vilebrequin
 pression maximale de 35 à 50 bars
Le cliquetis est dû à une auto inflammation instantanée, en un point de la chambre de
combustion, du carburant au lieu que celui-ci subisse une combustion rapide mais progressive
avec une propagation normale du front de flamme issu de l’allumage par l’étincelle de la
bougie. Le cliquetis apparaît donc dans le mélange carburé qui est atteint en dernier par le front
de flamme.
Cette partie non encore brûlée, ou charge résiduelle, mélange d’air et de carburant vaporisé, se
trouve portée dans des conditions de pression et de température telles qu’elle peut s’auto
enflammer brutalement avant d’être atteinte par le front de flamme.

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Essence à faible indice d’octane Essence à indice d’octane élevé


Processus de combustion incontrôlé processus régulier de combustion front
(Détonation) surchauffe et détérioration régulier des flammes
Des pièces métalliques utilisation optimale de la force motrice
Réduction de la force motrice

Les diagrammes ci-dessous montrent les vibrations des phases gazeuses dues à
l’augmentation locale de la pression. Les vibrations frappent la tête du piston et provoquent le
bruit caractéristique du cliquetis.

Conséquences en cas de cliquetis intense et prolongé


 surcharge du système de refroidissement et augmentation de température ( détérioration
du joint de culasse), pouvant aboutir à la casse du moteur.
 Détériorations mécaniques
- érosion de la culasse et du piston
- détérioration des bougies et des soupapes

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Pour un carburant donné l’apparition du cliquetis dépend d’un nombre important de facteurs :
 forme de la chambre de combustion
 réglage de la carburation (richesse)
 vitesse de rotation du moteur
 réglage de l’avance à l’allumage
 rapport volumétrique ou taux de compression du moteur qui est défini à partir des
volumes de la chambre dans les deux positions extrêmes du piston : le point mort
haut (PMH) et le point mort bas (PMB)
Taux de compression= (volume de la chambre PMB)/ volume de la chambre PMH)

On sait qu’un taux de compression élevé améliore le rendement du moteur et réduit par
conséquent sa consommation en carburant parallèlement, le taux de compression détermine
en grande partie les valeurs extrêmes atteintes par la pression au cours de la combustion. Un
taux de compression élevé conduit à des pressions plus fortes favorisant l’apparition du
cliquetis. Les moteurs usuels ont des taux de compression compris entre 8 et 11
NB :
Pour un moteur donné et pour des conditions de fonctionnements identiques
l’apparition du cliquetis ne dépend que du carburant

C’est en se basant sur ces constatations qu’a été crée une méthode normalisée permettant
d’évaluer et de classer les carburants en fonction de leur résistance au cliquetis.

1-2) moteur CFR indice d’octane, définition et mesure :


Pour étudier le comportement au cliquetis d’un carburant donné on utilise toujours le même
moteur mis au point par la « COOPERATIVE FUEL RESEARCH » CFR. C’est un moteur
monocylindrique tournant à vitesse constante. Pour faire apparaître ou disparaître le cliquetis
on peut agir sur le taux de compression variable grâce au déplacement de l’ensemble cylindre-
culasse par rapport au bâti du moteur. La mesure du cliquetis est réalisée par un détecteur

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dont l’extrémité est placée dans la chambre de combustion. Le signal est amplifie et transmis à
un appareil de mesure le knockmeter.

Moteur CFR :
Vers 1930 la cooperative fuel researche établit les
plans et mit en service un moteur expérimental
monocylindrique à taux de compression variable par
déplacement du fond du cylindre. la figure ci contre
en donne le schéma et montre comment l’explosion
est décelée grâce à une membrane déformable sur
laquelle repose une aiguille (bouncing pin). En
régime de cliquetis, la montée brutale en pression
correspondant à la détonation fait sauter l’aiguille
qui ferme. On peut ainsi repérer l’intensité du
cliquetis. Les nouveaux moteurs CFR sont
aujourd’hui équipés de dispositifs électroniques
pour déceler et mesurer l’explosion

Principe de mesure :
On constitue un mélange de 2 carburants étalons qui sont :
- l’heptane normal qui cliquète facilement, auquel on a affecté l’indice d’octane 0
- l’isoctane (2,2,4 triméthylamine) qui à une très bonne résistance au cliquetis , auquel on a
affecté l’indice 100.
Par définition l’indice d’octane de ce carburant est donné par le pourcentage volumique
d’isooctane dans le mélange de normal heptane et d’isoctane.

On dit qu’un carburant à un indice d’octane de 96 s’il provoque dans le moteur dans le le
moteur CFR un cliquetis identique à celui observé pour un mélange de 96% en volume
d’isooctane et de 4% en volume de normal heptane.

- Méthodes normalisées (NF M 07-026)


Deux méthodes principales sont utilisées pour les carburants automobiles. Elles différent
notamment par la vitesse de rotation du moteur CFR et par la température du mélange carburé
à l’admission.
 Méthode recherche ou F1 : indice d’octane recherche (RON)
La vitesse de rotation st de 600 Tr/mn et le mélange carburé est admis à température
ambiante on obtient ainsi l’indice d’octane recherche.
 Méthode moteur ou F2 : indice d’octane moteur (MON) :
La vitesse de rotation du moteur CFR est de 900Tr/mn et la température du mélange carburé à
l’admission est de l’ordre de 150°C.
- Sensibilité du carburant
Compte tenu des conditions plus sévères de la mesure, l’indice d’octane moteur est
généralement inférieur à l’indice d’octane recherche. La différence RON-MON est appelée
sensibilité d’un carburant.

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Une spécification de MON ou de sensibilité élevée est une garantie de bon comportement du
carburant en conditions sévères d’utilisation.
1-3) Indice d’octane des hydrocarbures
Le tableau ci-dessous situe les valeurs relatives des indices d’octane des différentes familles
d’hydrocarbures.

En fonction des proportions respectives des différentes familles chimiques d’hydrocarbures


composant les essences, on obtient des coupes d’indices d’octane très variables ainsi :
- les essences lourdes de distillation provenant directement des pétroles bruts sont riches en
paraffines normales et contiennent peu d’aromatiques : leur indice d’octane est donc très
faible.
- Par contre les essences de reformage catalytique (réformât) riches en aromatiques ont des
indices d’octane très élevés
- Les essences de craquage catalytique contiennent une proportion notable d’aromatiques
ainsi que des oléfines et des hydrocarbures à chaînes ramifiées.
Leurs indices d’octane sont donc assez élevés.

1-4) additifs améliorant l’indice d’octane susceptibilité des carburants :


Dés 1922 des chercheurs de la société « Général motors » avaient découvert que certaines
composés ont la propriété d’améliorer la résistance au cliquetis des carburants, donc leur indice
d’octane.
On utilise aujourd’hui essentiellement :
Le plomb tétra éthyle (PTE) liquide Teb=200°C
Le plomb tétra méthyle (PTM) liquide Teb=110°C.
Ou un mélange des deux
L’effet de l’addition des composés au plomb n’est pas le même pour toutes les essences :
certaines voient leur indice d’octane augmenter fortement et l’on dit qu’elles ont une grande
susceptibilité au plomb, d’autres au contraire réagissent plus faiblement démontrent ainsi une

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faible susceptibilité au plomb. L’indice d’octane avant addition de plomb est dit indice d’octane
clair.
1-5) Perspective d’avenir en ce qui concerne les additifs susceptibles d’améliorer l’indice
d’octane :
la protection de l’environnement implique l’élimination, des dérives du plomb, tout d’abord en
raison de leur toxicité propre et ensuite parce que ces dérivés ou leurs produits de
décomposition empoisonnent les catalyseurs des pots catalytiques. Les raffineurs vont se
tourner vers des carburants reformulés, ou l’indice d’octane sera apporté par des alkylats ou
des composés oxygénés. Il a en effet été montré depuis longtemps que les composés
oxygénés, alcools, éthers et cétones amélioraient l’indice d’octane des mélanges à base
d’hydrocarbures.

2- ESSAIS LIES A LA COMBUSTION DES GAZOLES MOTEUR INDICE DE CETANE

L’indice de cétane est une propriété très importante des carburants diesel, car il mesure leur
aptitude à s’enflammer dans la chambre de combustion des moteurs à allumage par
compression. Il concerne surtout le gazole moteur (GOM) mais aussi le fuel oil domestique
(FOD).
2-1) Fonctionnement des moteurs à allumage par compression :
Le cycle du moteur diesel est totalement différent de celui du moteur à essence.
Au cours du premier temps, il y a aspiration de l’air pur et non pas de mélange carburé ; puis
l’air, comprimé au cours du second temps, voit sa température et sa pression croître
régulièrement et la détente s’effectue au cours du troisième temps. Le dernier temps
correspond à l’échappement des gaz de combustion
NB :
Pour que la combustion du gasoil soit bonne, il faut que le combustible finement pulvérisé
utilise l’air mis à sa disposition dans la chambre.

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 Délai d’allumage :

C’est le décalage dans le temps entre le commencement de l’injection et le début de la


combustion repéré par l’augmentation brutale de la pression dans la chambre.
 Influence du délai d’allumage sur la combustion :
Le délai d’allumage à une grande influence sur la combustion :
• S’il est trop long, les gouttelettes traversent la chambre sans s’enflammer,
s’écrasent sur les parois chaudes et le film formé brûle finalement très mal
puisqu’on a perdu le bénéfice de la pulvérisation. Le moteur fume et a un mauvais
rendement.
• Si le délai d’allumage est trop court, la combustion est mauvaise. Le gasoil
s’enflamme devant le nez de l’injecteur qui chauffe et se cokéfie. Le jet peut alors
être dévié et la fin de l’injection ne trouve pas l’oxygène dont elle a besoin. Dans
ce cas, si le cognement du moteur est très atténué, par contre l’échappement est
noir et malodorant. on conçoit aisément que c’est au démarrage à froid que le
délai d’allumage est particulièrement critique.

2-2) Mesure du délai d’allumage –indice de cétane

Le délai d’allumage n’est pas mesuré directement mais l’on compare le comportement du
gasoil dans un moteur normalisé (moteur CFR diesel) avec des mélanges de référence
constitués par :
 Une paraffine normal : le cétane (nC16) présentant un faible délai d’allumage qui a par
définition un indice de cétane égal à 100.
 Un composé aromatique : l’alpha méthyle naphtalène de point d’ébullition comparable
présentant un délai d’allumage élevée qui a par définition l’indice de cétane 0.
L’indice de cétane est défini par le pourcentage volumique de cétane dans le mélange
des 2 carburants de référence qui a le même délai d’allumage que le gazole essayé dans
le moteur CFR diesel.
Les indices de cétane des différentes familles d’hydrocarbures sont donnés ci-dessous.

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On voit que les gazoles plutôt paraffiniques obtenus par distillation des pétroles bruts ont des
indices de cétanes élevés. Au contraire des gazoles de craquage riches en composés insaturés
de types aromatique ou oléfiniques ont des indices de cétanes bas.
La mesure de l’indice de cétane des gazoles n’est pas faite systématiquement sur le moteur
CFR en effet , des corrélations ont été établies pour déterminer l’indice de cétane par le calcul.

2- ESSAIS NORMALISES LIES À LA COMBUSTION DES FUELS

3-1) Pouvoir Calorifique :


Les fuels étant vendus comme combustibles, leur pouvoir calorifique est une propriété
fondamentale sur laquelle, paradoxalement, ne porte aucune spécification officielle.
Le pouvoir calorifique d’un fuel est la quantité de chaleur libérée dans les conditions
déterminées par la combustion d’un kilogramme de combustible. Il s’exprime en Kca/ Kg ou en
Mj/ Kg( Mj= méga joule).

3-2) Teneur en Cendres et Résidu de Carbone Conradson


La teneur en cendres s’effectue sur les produits lourds que l’on calcine dans un creuset en
évitant l’inflammation des vapeurs. Le résidu charbonneux est en suite incinéré avec une
flamme très chaudes pour brûler le carbone. Après refroidissement et dessiccation, il ne reste
plus que les cendres, constituées par des sels minéraux non volatils.
La détermination du résidu de carbone conradson s’effectue sur les produits non volatils qui
sont évaporés et pyrolsées dans un creuset ; puis les vapeurs sont enflammées. Lorsque la
combustion cesse, on calcine au rouge le résidu dans le creuset. Après refroidissement et
dessiccation, on obtient un résidu charbonneux de coke duquel on doit déduire la teneur en
cendre pour connaître le résidu de carbone conradson CCR
CCR= Résidu Charbonneux de Coke- Teneur en Cendre

L’appareillage est représenté sur le schéma ci-après


 Intérêt de la méthode
La teneur en cendres donne une indication sur la quantité de résidu solide qu’un gasoil, par
exemple, abandonnerait dans les cylindres dans les meilleures conditions de combustion
complète, alors que le résidu de carbone renseigne sur la tendance à former du coke ou des
dépôts charbonneux au cours d’une combustion incomplète du fuel-oil.

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V- ESSAIS NORMALISES LIES AU STOCKAGE ET À L’ECOULEMENT

1) la viscosité des produits pétroliers


La propriété essentielle dans les problèmes d’écoulement et de pompabilité des liquides est la
viscosité. Cette même caractéristique est fondamentale pour la fonction lubrification des huiles
de base.
La viscosité est liée aux difficultés que rencontrent les particules de fluide dans leur libre
déplacement ,les unes par rapport aux autres.
Les méthodes utilisées pour déterminer la viscosité conduisent à adopter deux définitions
différentes :
 la viscosité dynamique traduit la réalité des frottements intérieurs entre les particules de
fluide. Elle s’exprime le plus souvent en milli pascal - secondes plus connus sont
l’appellation centipoises (abréviation cP).
 La viscosité cinématique prend en compte, en plus des frottements internes, la masse
volumique ou densité du liquide. Cette dernière intervient à chaque fois que l’on
détermine une viscosité en mesurant un temps d’écoulement sous charge. On conçoit
en effet que le temps obtenu dépend non seulement de la viscosité propre du liquide
mais aussi de la densité. La viscosité cinématique s’exprime dans le système SI en m2/s.
on préfère souvent utiliser le mm2 /s qui correspond à l’unité la plus connue de viscosité
cinématique : le centistokes (abréviation :cSt)
D’une façon générale la viscosité des liquides varie très vite avec la température. Il importe
donc de pratiquer les mesures à des températures parfaitement contrôlées.
Celles-ci se déroulent le plus souvent à 40°C, 50° C ou à 100°C.
1-1) mesure de la viscosité des produits pétroliers :
elle consiste à mesurer le temps mis par un volume déterminé de liquide pour s’écouler, dans
les conditions normalisées , par un capillaire calibré à température fixée.
La viscosité cinématique est calculée à partir du temps d’écoulement par la formule :
Viscosité cinématique (en cSt)= C.T
C=constante du viscosimètre qui dépend de la taille du capillaire du viscosimètre utilisé
T= temps d’écoulement en secondes
On utilise les appareils suivants
- le viscosimètre ubbelohde à niveau suspendu pour les liquides transparents
- le viscosimètre canon fenske à écoulement inversé pour les liquides opaques

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Après remplissage, les schémas ci –après font apparaître la situation de l’appareil ubbelohde
au déclanchement et à l’arrêt du chronomètre.

1-2) Mesure de la viscosité à l’aide de viscosimètres empiriques


La détermination de la viscosité peut être effectuée avec d’autre appareils qui répondent tous
au même principe : mesure d’un temps d’écoulement d’un volume donné de produits à travers
un orifice calibré.
Les plus utilisées sont les viscosimètres Engler et Saybolt dont les schémas sont donnés ci-
dessous.

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La viscosité prend alors le nom de l’appareil et s’exprime :


Pour le viscosimètre Engler en degré Engler (abréviation°E)
Pour le viscosimètre saybolt en secondes saybolt universal (SSU) si on utilise l’orifice »
universal » d’un diamètre de 1.76mm et en secondes saybolt furol (SSF) avec l’orifice de
3.15mm
Des tables de conversion permettent d’obtenir la correspondance entre les différentes unités de
viscosité. »Voir annexe)
1-3) indice de viscosité des huiles de base

La viscosité est une caractéristique essentielle des lubrifiants. En effet, c’est elle qui permet
l’établissement d’un film d’huile évitant le frottement métal sur métal de 2 pièces en mouvement
l’une par rapport à l’autre. Cette fonction essentielle nécessite que les lubrifiants possèdent une
viscosité minimale. Mais cette viscosité ne doit pas non plus être trop élevée sous peine
d’apporter une résistance trop importante aux mouvements relatifs des pièces métalliques.
Ces deux contraintes ne sont pas faciles à respecter dans le cas des huiles moteurs qui doivent
travailler à des températures très différentes. Par exemple : démarrage hiver-15°C ; huile carter
en régime 80°C, film cylindre 180-200°C.
On voit donc q’une caractéristique fondamentale vient s’ajouter dans le cas des huiles moteurs.
C’est la variation de viscosité avec la température qui est contrôlée par l’intermédiaire de
l’indice de viscosité ou VI ; plus la valeur de cet indice est élevée, plus la variation de viscosité
avec la température de l’huile est faible.
L’indice de viscosité des huiles est étroitement lié à leur nature chimique :
Les hydrocarbures paraffiniques possèdent des VI élevés
Les hydrocarbures naphténiques possèdent des VI moyen
Les hydrocarbures aromatiques possèdent des VI faibles.

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La détermination du VI s’effectue comme suit :


Elle consiste à mesurer la viscosité à chaud (100°C ) et à froid (40°C) et à utiliser la procédure
et les tables données ci –après.

Afin de caractériser la lubrification à chaud et à froid, DEAN et DAVIS ont mis au point une
corrélation empirique, partant de la même idée que celle ayant présidé à l’élaboration de la
définition des indices d’octane et de cétane, c’est –à- dire que leur méthode consiste à
comparer un échantillon à deux huiles-étalons. Pour cela, ils ont fait choix de deux familles
chimique d’huiles de base :
1) famille d’huiles (H) de pennsylvanie, de type nettement paraffinique ayant
une faible variation de viscosité avec la température et affectées
conventionnellement d’un indice de viscosité (ou VI) de 100.
2) Famille d’huiles (L) du Gulf coast, de nature naphténique présentant une
variation rapide de viscosité en fonction de la température et affectée d’une
valeur d’indice de viscosité égale à 0.

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2- MASSE VOLUMIQUE DES PRODUITS PETROLIERS

 Méthode de l’aréomètre : la masse volumique d’un produit pétrolier liquide est le


rapport de la masse du produit (généralement en Kg) à son volume (en litre). Elle
s’exprime donc habituellement en Kg/l).
du fait de la dilatation des liquides, elle varie avec la température on choisit en conséquence
une température de référence :15°C en France.
La norme décrit la mesure de la masse volumique des produits pétroliers liquides par la
méthode de l’aréomètre.
Quant la température de mesure est différente de 15°C, on utilise des tables de conversion
pour ramener le résultat de la mesure à la température de référence de 15°C.
La masse volumique en Kg/l s’exprime par les mêmes chiffres que la densité du produit par
rapport à l’eau à 4°C.
D415 est la densité du produit à 15°C par rapport à l’e au à 4°C., elle correspond à la masse
volumique à 15°C.
D4t est la densité du produit à t°C par rapport à l’ea u à 4°C elle correspond à la masse
volumique à t°C.
Exemples
D415= 0.745 masse volumique à 15°C 0.745kg/l
D415=0.737 masse volumique à 25°C0.737 kg/l
La norme décrit une mesure par la méthode de l’aréomètre.
On introduit l’aréomètre dans le liquide en vérifiant qu’il se place au centre de l’éprouvette et
que le bulbe ne s’approche pas à moins de 25mm du fond
On effectue la lecture de masse volumique sur l’échelle graduée et on repère parallèlement la
température de l’échantillon. Le schéma ci-dessous résume les conditions de l’essai.

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3-EESAIS NORMALISES LIES A LA TENUE AU FROID

On sait que l’abaissement de la température des produits pétroliers liquides conduit dans un
premier temps à une augmentation de leur viscosité le refroidissement se poursuit on constate
l’apparition dans le liquide de très fines particules solides appelées cristaux dans le cas de
produits limpides cela se traduit d’abord par la formation d’un trouble laiteux. la taille des
cristaux augmente ensuite provoquant des agglomérats qui emprisonnent la phase liquide. Le
produit devient ainsi pâteux et le phénomène s’aggravant , il finit par empêche l’écoulement.
Les problèmes posés par la tenue au froid des produits pétroliers conduisent à en distinguer 2
catégories :
- les produits réchauffés qui sont t maintenus à une température suffisamment élevée
pour éviter tout problème lié à la viscosité ou l’apparition de cristaux : fuels lourds,
bitumes,……
- les produits non réchauffés qui doivent permettre à l’utilisateur un emploi sans
problèmes quelles que soient les conditions atmosphériques : carburéacteurs, gazole
moteur, fuel-oil domestique, huiles de base.
Les problèmes de cristallisation concernant surtout une famille d’hydrocarbures celle des
paraffines et plus particulièrement les n paraffines dont le tableau ci- dessous situe les
températures de cristallisation.

composant nC4H10 nC8H18 nC16H34 nC26H54 nC36H74 nC44H90


Température -138 -57 +18 +56 +76 +86
de
cristallisation
°C.

Il s’agit à des valeurs très élevées comme le montre le tableau ci-après qui compare les
températures de cristallisation d’hydrocarbures en C26 appartenant à différentes familles
chimique.

composant nC26 paraffines iC26 paraffines C26naphténique C26 aromatique


normale ramifiée
Température +56 -40 à +30 Environ-40 De-60à-30
de
cristallisation
°C.

Les essais normalisés utilisés pour les risques de cristallisation des paraffines sont les
suivants :
- essai point de trouble et d’écoulement
- essai température limite de filtrabilité
- essai de disparition des cristaux dans les carburéacteurs
D’autres problèmes de tenue au froid peuvent avoir pour origine la présence d’eau. C’est le cas
en particulier pour les gaz de pétrole liquéfiés.

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Lors des refroidissements provoqués par la détente depuis la pression du réservoir ( ou la


bouteille) jusqu’à la pression d’utilisation des gaz de pétrole liquéfies, il peut se former des
cristaux susceptibles d’obstruer les circuits de gaz , et en particulier les détendeurs.
Ces cristaux sont formés, soit par la glace soit par des composés d’eau et d’hydrocarbures
appelés HYDRATES qui occupent un volume important à cause de leur faible masse
volumique. Les risques d’apparition des hydrates sont beaucoup plus importants avec le
propane commercial qu’avec le butane. En effet, la plus forte tension de vapeur du propane
implique des détentes plus importantes et autorise des températures de stockage plus basses.
Les circuits de propane gazeux peuvent donc être portés à des températures notablement plus
faibles que celle du butanes gazeux.
Afin d’éviter des bouchages présentant de graves dangers pour l’utilisateur, les spécifications
concernant les teneurs en eau seront donc beaucoup plus sévères pour le propane que pour le
butane. Pour ce dernier un contrôle visuel de l’absence de traces d’eau séparables par
décantation suffit.
Pour le propane on utilise le test du coton imprégné de bromure de cobalt qui vire du bleu au
rose en présence d’eau.
3-1) détermination des points de trouble et d’écoulement des produits pétroliers :
 Point de trouble ( clound point)
L’échantillon est réchauffé au moins 15°C au dessus du point de trouble supposé et introduit
jusqu’au trait repère dans le tube à essai. Celui-ci fermé avec le bouchon et on positionne le
thermomètre tel qu’il touche le fond du tube.
On introduit ensuite progressivement en utilisant des bains réfrigérants de plus en plus froids et
on vérifie la limpidité du produit tous les degrés.
Le point de trouble est la température à laquelle apparaît un trouble distinct au fond du tube à
essai.

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 Point d’écoulement (pour point)


On introduit l’échantillon jusqu’au trait repère dans le tube à essai et on positionne le
thermomètre comme l’indique le schéma ci-contre.
On réchauffe ensuite l’échantillon avant de le refoidir progressivement avec des bains
réfrigérants de plus en plus froids.
On commence les mesures à une température de préférence multiple de 3°C et supérieure de
15°C au moins au point d’écoulement présumé et l’on examine le tube à essai toutes les fois
que la température baisse de 3°C.
Dés que l’huile ne coule plus lorsque le tube est incliné, on maintient le tube à essai dans la
position horizontale pendant 5 secondes comptées au chronomètre.
Le point d’écoulement est atteint si, dans ces conditions, la surface, ne se déforme pas.
Le point d’écoulement est la température indiquée à ce moment par le thermomètre
augmentée de 3°C.

La fidélité de la méthode est définie par :

répétabilité reproductibilité
Point d’écoulement 3°C 6°C
Point de trouble (gazole) 2°C 4°C

3-2) Détermination du Point de disparition des cristaux dans les carburéacteurs :


Schéma simplifié de l’appareillage

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Principe et résultats :
Le carburéacteur est refroidi dans l’appareillage ci-dessous en étant vigoureusement agité,
simulant ainsi les conditions de refroidissement qui peuvent se rencontrer en vol. on note la
température à laquelle des cristaux d’hydrocarbures apparaissent : c’est le point de
cristallisation. On retire alors le bain réfrigérant et on laisse le produit se réchauffer lentement
en continuant l’agitation. On note la température correspondant à la disparition complète des
cristaux : c’est le point de disparition des cristaux (ou freezing point). , l’essai est valable si
l’écart entre les deux températures est inférieur à 3°C.

3-3) détection de l’eau dans le propane commercial (méthode au bromure de cobalt) :


Cet essai décrit une méthode permettant la détection de l’eau dans le propane commercial. En
effet, une teneur en eau trop importante provoquerait le bouchage des canalisation de gaz par
formation de glace ou de cristaux d’hydrates (composés formés d’hydrocarbures et d’eau)

Principe et mode opératoire :


On fait circuler le propane à étudier,en phase gazeuse,dans des conditions déterminées ,à
travers un tampon de coton imprégné de bromure de cobalt utilisé comme indicateur. Le
changement de coloration du coton du bleu au rose signale la présence d’eau dans le propane.
On doit s’assurer avant l’essai que l’appareillage est bien sec. L’appareillage utilisé est figure ci
– dessous

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L’essai est conduit en 2 étapes ; d’abord à la pression de 3.5 bar en trente minutes puis 0.5 bar
durant cinq minutes.
Résultat
Le résultat de l’essai s’exprime par propane sec ou propane humide selon les colorations
observées du tampon indicateur après les 2 périodes de l’essai.
Essai Coloration du tampon

- A la fin de la 1erè période - bleu - bleu - rose


- A la fin de la 2 emè période - rose - rose
- conclusion - propane sec - propane humide - propane humide

Dans le cas où le propane est sec, on estime que la teneur en eau du propane gazeux est
inférieure à 0.03% en masse.

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V I ESSAIS NORMALISES LIES À LA POLUTION ATMOSPHERIQUE ET À LA CORROSION

La combustion des produits pétroliers fournit des gaz chauds ou fumées rejetées à
l’atmosphère qui peuvent contenir un certain nombre de produits gênants :
 Les oxydes de soufre, SO2 et SO3 qui proviennent de la combustion du soufre du
combustible
 Les imbrûlés gazeux comme l’oxydes de carbone, l’hydrogène ou des hydrocarbures
 Des imbrûlés solides essentiellement composés de carbone ( suie)
 Des oxydes d’azote provenant de la combinaison de l’azote avec l’oxygène.
Si la présence d’imbrûlés est liée à la qualité de la combustion que l’on met en œuvre, la
présence des oxydes de soufre est inévitable car elle est dûe à la présence du soufre dans les
produits eux-mêmes.
1- aspect pollution atmosphérique :
En général la totalité du soufre présent dans les combustibles et les carburants pétroliers se
transforme en oxydes de soufre gazeux(SO2). Ce gaz présentant un certain danger pour la
pollution et la végétation. La future limitation européenne dans l’atmosphère des zones
urbaines se situe aux alentour de 50µg/m3 en moyenne sur l’année.
Pour réduire la pollution il faut donc utiliser des combustibles et des carburants à teneur limitée
en soufre. Il existe plusieurs méthodes normalisées principales permettant de contrôler la
teneur en soufre des produits pétroliers.
 La méthode wickbold qui s’applique aux carburants auto, au carburéacteur, au gazole
moteur et au fuel oil domestique
 La méthode du four à induction utilisée uniquement pour les fuels lourds
 La méthode à la lampe : dosage du soufre dans le propane commercial

2- aspect corrosion par les fumées de combustion ou les gaz d’échappement :

Une partie du gaz sulfureux SO2 formé par la combustion du soufre, se transforme en présence
d’oxygène en trioxyde de soufre SO3. Cette transformation est favorisée par la combustion en
excès d’air (ce qui est le cas dans les chaudières industrielles).
Le trioxyde de soufre est très dangereux pour la corrosion car il est susceptible de former par
condensation avec la vapeur d’eau de l’acide sulfurique (H2SO4) très corrosif.
La température de condensation dépend essentiellement de la teneur en soufre du combustible
et des conditions de la combustion (l’excès d’air favorise la formation de SO3).
Elle est de l’ordre de 150° -170°C pour les fuels lords et elle constitue une limite dans
l’amélioration du rendement des installations de chauffe.
Malgré la faible teneur en soufre des carburants auto, on constate que ce type de corrosion se
produit au niveau des pots d’échappement des voitures par condensation de l’acide après arrêt
du moteur et refroidissement du pot.
Les essais les plus utilisés pour rechercher qualitativement la présence de l’hydrogène (H2S) et
des mercaptans sont les suivants :
 Doctor test
 La corrosion à la lame de cuivre

1- Dosage du soufre dans les produits légers le gasoil et le fuel oil domestique

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Cet essai permet le dosage du soufre présent sous toutes ses formes dans les essences, le
white spirit, le pétrole lampant, le gasoil moteur et le fuel domestique, par contre l’appareillage
utilisé ne convient pas pour les fuels lourds.
Principe et mode opératoire :
Un échantillon de produit est brûlé dans un système clos. Les oxydes de soufre SO2 et SO3
résultant de la combustion des composés sulfurés contenus dans l’échantillon sont absorbés
dans une solution d’eau oxygénée qui les transforme en acide sulfurique ( H2SO4) . en suite ,
un dosage permet de déterminer la quantité d’acide sulfurique formé à partir de laquelle on
peut calculer la teneur en soufre de l’échantillon.
La combustion du produit à analyser est réalisée dans l’appareil de wickbold dont le schéma
simplifié figure ci-dessous.

L’échantillon à analyser est injecté dans la flamme d’un chalumeau alimenté en oxygène et en
hydrogène. La très haute température de la flamme (environ 1800°C) permet la combustion
complète de tous les composés sulfurés présents dans l’échantillon.
Résultat
Le résultat de l’essai s’exprime en pourcentage masse du soufre total contenu dans le produit.

3- Doctor test :
Cet essai appelé aussi plombite de sodium et soufre a pour but de rechercher qualitativement
la présence de l’hydrogène sulfuré (H2S) et des mercaptans dans :
Le butane commercial et les produits liquides peu colorés ayant un point final de distillation
ASTM inférieure à 300°C white spirit, coupe essence s, carburéacteurs.

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Principe et mode opératoire (cas du butane)


• On verse dans un gros tube à essai un volume de 10ml d’une solution de plombite de
sodium, puis le tube est refroidi en faisant circuler un peu de butane à l’extérieure, le
long du tube.
• Quand le tube est froid on ajoute environ 20ml de butane liquide. Il se forme 2 couches
de liquide, le butane moins dense formant la couche supérieure. On ferme l’extrémité du
tube avec le pouce et on l’agite de nouveau pendant 15 secondes.
• Après un repos d’une minute environ on observe la couleur de la solution de plombite et
celle de la fleur de soufre.
Résultats :
L’essai est dit positif si la solution présente une coloration noire ou brun foncé ou si la couleur
jaune du soufre est notablement masquée P ou (+).
L’essai est dit négatif si la solution n’a pas nettement changée de couleur et si la surface du
soufre est jaune clair ou seulement colorée en gris avec les légers point noirs N ou (-).
En conclusion :
Doctor test positif • Présence d’H2S ou de mercaptans
• Changement de couleur
Doctor test négatif • Très peu d’H2S et/ou de mercaptans (en général moins
de 5g par tonne)
• Pas de changement de couleur

4- Epreuve de corrosion du cuivre par les produits pétroliers


« Essai à la lame de cuivre »
Certains composés soufrés agressifs sont présents dans les produits pétroliers.
Principe et mode opératoire :

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Le cuivre étant particulièrement sensible à la présence de ces composés corrosifs, on utilise


une épreuve de corrosion à la lame de cuivre. Une lame de cuivre polie est immergé pendant
une durée déterminée dans un échantillon du produit pétrolier maintenu à température fixée.
Condition de l’essai Produits
3h dans un bain à 50°C Essences (sauf aviation, pét role lampant)
3h dans un bain à 100°C White-spirit
2h dans une bombe à 100°C Essence aviation, kérosèn e
1h dans une bombe à 38.8°C (100°F) Gaz de pétrole l iquéfiés

La lame est ensuite retirée, rincée, séchée et comparée avec des lames corrodées types ou
avec les indications données dans le tableau figurant ci-après.

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Ces classifications sont données dans un ordre de corrosivité croissante des échantillons.
Résultats :
On note la corrosivité de l’échantillon en relevant le numéro de la série des lames de
références ou encore celui de la description correspondante donnée par le tableau
Exp. : 1a, 1b, 2a, 2b, 2c,………..etc.

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VI ESSAI NORMALISES LIES A LA STABILITE ETA LA NATURE CHIMIQUE :

Les propriétés des produits pétroliers sont évidemment en relation directe avec leur nature
chimique
Les pétroles bruts sont des mélanges de produits divers dont les proportions sont sensiblement
les suivantes :
• Hydrocarbures de 93 à 99%) répartis entre 3 grandes familles principales : paraffines,
naphtènes, aromatiques
• Le soufre (0.04à6% poids)
• L’oxygène (0.1à1%poids)
• L’azote (0.1à1.5%poids)
• Les métaux (0.005à0.015%poids), surtout du vanadium
Dans certain cas le raffinage consiste à modifier la nature chimique de façon à obtenir des
produits commercialisables.
Principalement dans ce cas il est nécessaire de faire des analyses qui sont utilisés pour choisir
les ^procédés de raffinage ou pour contrôler la qualité des produits pétroliers obtenus.
Parmi ces analyses, certaines sont axées sur la nature chimique des produits elles sont
décrites ci-dessous :
A détermination de la structure des hydrocarbures
• Types d’hydrocarbures dans les produits pétroliers liquide par la méthode de
l’indicateur fluorescent
• Point d’aniline pour les distillats
B déterminations de composition spécifique :
• Teneur en eau et sédiments
En plus, il est utile de connaître le comportement de certains produits pétroliers
(particulièrement lorsqu’ils sont obtenus à partir de procédés qui produisent des oléfines)
pendant leur stockage en présence d’air dans des conditions atmosphériques (humidité ou
chaleur)
Parmi les tests les plus importants dans ce domaine, on trouve :

C . test de stabilité pour les essences et les distillats


• Gommes existantes dans les carburants
• Stabilité à l’oxydation (méthode à la période d’induction)
• Stabilité à l’oxydation (méthode du résidu potentiel)
Tests spécifiques des produits bitumineux
• Pénétration de l’aiguille
• Point de ramollissement

1- DETERMINATION DES GROUPES D’HYDROCARBURES


« Méthode par adsorption en présence d’indicateur fluorescent (FIA) »
Cette méthode s’applique aux produits pétroliers liquides distillant en dessous de 315°C. elle
permet de déterminer les % volumiques
• Des hydrocarbures saturés (paraffines et naphtènes)
• Des hydrocarbures oléfiniques
• Des hydrocarbures aromatiques

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La prise d’essai injectée au sommet d’une colonne de chromatographie garnie d’un gel de silice
est déplacée au moyen d’un solvant (alcool isopropylique). La présence d’un indicateur
fluorescent permet de délimiter les zones correspondant respectivement aux 3 groupes
d’hydrocarbures qui apparaissent de couleur différentes.

Les longueur L1, L2, L3 des zones proportionnelles aux % volumiques des 3 groupes
d’hydrocarbures. Les hydrocarbures saturés qui sont les moins polaires sont les plus entraînés.
Les aromatiques par contre beaucoup plus polaires sont les plus retenus.

2- POINT D’ANILINE :
On définit le point d’aniline comme la température la plus basse à laquelle des volumes liquides
égaux d’aniline et de produit pétrolier sont miscibles.
La mesure se fait en refroidissant lentement le mélange porté initialement à une température
plus élevée que le point d’aniline. La rupture de miscibilité se manifeste par l’apparition d’un
trouble très net.
Le point d’aniline est en relation avec la composition chimique de la coupe et particulièrement
avec la teneur en hydrocarbures aromatiques. L’aniline étant un solvant de nature aromatique
(amine aromatique), les produits pétroliers riches en aromatiques présentent une bonne
miscibilité avec cette dernière et donc très différentes mélangées à l’aniline se caractérisent par
un domaine diphasique à deux phase liquide plus étendu ce qui se matérialise par un point
d’aniline plus élevé.
Exemple :
Point d’aniline du benzène+30°C
Point d’aniline du n- hexane+60°C.

3-TENEUR EN EAU ET SEDIMENTS


La teneur en eau et sédiments est mesurée par centrifugation, elle s’applique essentiellement
aux pétroles bruts. On l’appelle quelquefois B.S.W (Bottom, sédiments and water).
Le résultat de l’essai exprime en%volumique la teneur en eau et sédiments de l’échantillon, il
ne permet pas de fournir la teneur en eau indépendamment de la teneur en sédiments.
Le terme sédiments désigne dans cet essai uniquement les impuretés solides et ne prend pas
en compte les asphaltènes. En effet, la centrifugation de l’échantillon est réalisée en présence

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D’un volume de toluène égal à celui de la prise d’essai, assurant ainsi la mise en solution des
asphaltènes.
NB :
Cette mesure de BSW est d’une importance primordiale pour la comptabilisation des
quantités de pétroles bruts effectivement réceptionnés.

3- GOMMES :
En présence d’oxygène, les hydrocarbures risquent de subir, même à température ambiante,
un processus de détérioration par oxydation qui conduit à la formation de produits visqueux
appelés couramment gommes. (Les gommes sont des molécules condensées par oxydation et
polymérisation des oléfines instables). Si leur teneur dépasse la spécification elles peuvent
provoquer divers incidents :
• Blocage de membranes de pompes d’alimentation du moteur
• Collage du pointeau de la cuve à niveau constant du carburateur où même collage des
segments de piston dans leur gorge « pointeau : tige métallique conique pour régler
le débit d’un fluide à travers un orifice »
• Le réservoir lui-même finit par se tapisser d’une couche mince solide (pellicule), qui elle
se détache par morceau et risque de boucher la canalisation d’aspiration ou le filtre
On distingue les gommes actuelles et les gommes potentielles*
3.1. Gommes actuelles :
l’évaporation d’un échantillon de 100Cm3 d’essence placé dans un bain thermostaté à 160°C et
soumis à un jet d’air pendant 30min qui laisse un résidu ayant l’aspect d’un vernis. Le poids de
ce résidu rapporté au volume de l’échantillon initial présence la teneur en gommes actuelles du
carburant, qui doit être inférieure à 10mg par 100Cm3.

NB : il faut donc que la mesure des gommes actuelles soit effectuée immédiatement
avant l’emploi. « Juste avant l’utilisation des carburants ».

3.2. Gommes potentielles


Dans le cas où l’on envisage de stocker de l’essence pendant plusieurs mois, comme il est de
pratique pour les services d’approvisionnement de l’armée, il y a lieu de s’assurer que

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Pendant le stockage prolongé la formation de gommes ne conduira pas au moment de


l’utilisation à une valeur supérieure à celle de la spécification. On pratique alors l’essai des
gommes potentielles qui consiste à favoriser artificiellement l’oxydation pour tenter de simuler
les conditions d’un stockage prolongé (la détermination de la période d’induction qui permet
d’apprécier le risque de formation de gomme lors du stockage).
Essai :
l’échantillon de carburant est disposé dans une bombe remplie d’oxygène à 100°C, sous une
pression de 7 bar, et l’on suit, au moyen d’un manomètre, l’évolution de la pression d’oxygène
en fonction du temps. On note le temps correspondant à la première chute de pression ; ce
temps correspond à la période d’induction maximale.
Pour :
• L’essence automobile la période d’induction est de 360-800mn
• Pour l’essence aviation elle est >1000 mn

4- PENETRATION DE L’AIGUILLE DES PRODUITS BITUMINEUX :


La dureté des produits bitumineux est obtenue en mesurant la profondeur (en dixième de
millimètre) à la quelle pénètre une aiguille standard chargée dans le produit à une température
donnée. Les spécifications sont établies, en général, sur un test durant 5 secondes à une
température de 25°C.
Plus la pénétration est faible, plus le produit est dur.

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Le test est utilisé pour classer les bitumes purs, mais il peut être également utilisé pour mesurer
la consistance de la vaseline des paraffines ou des graisses en remplaçant l’aiguille par un
système conique.
PROCEDURE :
Au début du test, l’aiguille est positionnée pour affleurer le produit, lorsqu’on appuie sur le
bouton, l’extrémité de l’aiguille pénètre dans le produit et la profondeur de pénétration est
enregistrée sur un cadran en dixième de millimètre et lue au bout de 5 secondes.
Exemple :
• 180-220 très mous
• 20—30 très dur
• bitume 80-100 : c’est un bitume de pénétration de 8 à 10mm, sous une charge de 100g
à une température de 25°C pendant 5 secondes.

5- POINT DE RAMOLISSEMENT :
Une bille d’acier est placée sur un anneau rempli de bitume. La bille et l’anneau sont ensuite
chauffés progressivement dans un bécher d’eau jusqu’à ce que le bitume se ramollisse
suffisamment pour permettre à la bille de pousser le bitume à travers l’anneau jusqu’à un
certain niveau.
La température à laquelle cette position apparaît est appelée point de ramollissement.
Un haut point de ramollissement indique que le bitume est très résistant à la chaleur.
Procédure :
Deux anneaux standard sont remplis avec du bitume chaud. On laisse refroidir jusqu’à ce que
le bitume soit ressolidifié.
Les anneaux sont ensuite placés sur un support dans un bécher d’eau et une bille d’acier est
placée sur chacun des anneaux et bien centrée au moyen de guides.
L’eau est chauffée à une vitesse de 5°C/ minute de telle façon que le bitume se ramollisse
lentement et que la bille commence à s’enfoncer dans le bitume.
Lorsque la bille touche le plateau situé en dessous, la température de ramollissement est
atteinte.

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Exemples
34°C à 43 °C pour un bitume 180-220.
52°C à 65°C pour un bitume 20-30.

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VIII APPLICATIONS :

1- Facteur de Caractérisation Kuop :


Le facteur de caractérisation Kuop a été introduit par les chercheurs de la société « UNIVERSAL
OIL PRODUCT CO », il repose sur les constatation que la densité des hydrocarbures est liés à
leur rapport (H/C) donc à leur caractère chimique) et que leur point d’ébullition est lié à leur nombre
d’atomes de carbone
Pour les corps purs le Kuop est donné par la formule suivante :

T (° R )
3
Kuop =
sp.gr 60 / 60° F
T étant la température exprimée en degré RANKINE °R= 1.8°C+491.7
Le Kuop des hydrocarbures purs examinés est alors de :
• 13 pour les paraffines et iso
• 12 pour les hydrocarbures mixtes ou le cycle et la chaîne sont équivalents
• 11 pour les naphtènes purs ou aromatique légèrement substitués
• 10 pour les aromatiques purs
pour élargir l’application de ce facteur de caractérisation aux mélange complexe d’hydrocarbures
que sont les coupes pétrolières, il est alors introduire le concept d’une température moyenne
pondérée d’ébullition d’une coupe de pétrole, celle –ci est calculée à partir des courbes de
distillation ASTM.

EXERCICE 01
La distillation ASTM d’une fraction pétrolière donne les résultats suivants :

Température % distillé
(°C)
225 10
272 50
315 70
345 90
On demande de déterminer le point représentatif de cette coupe (la densité =d420=0.840)

2- densité :
Pour les liquides
La densité est le rapport du poids d’un certain volume d’échantillon à une température t au poids
du même volume d’eau à une température standard de 4°C.
d415= (poids d’un volume de produit à 15°C/ poids du mê me volume d’eau à 4°C)
dans les pays anglo saxons on définit la densité par le degré API( American Petroleum Institute).

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141.5
API = − 131.5
spgr60 / 60°F
Avec d415= 0.99904 spgr60/60°F.

Au cours du calcul on a besoin de la masse volumique moyenne des mélanges de fractions


pétrolières, dans ce cas on utilise les formules suivantes :

dm densité du mélange et di densité de chaque constituant :

1 Gi
dm = Où xi concentration massique du constituant tq xi =

xi ∑ Gi
di
∑ Gi
dm = Gi masse d’un constituant
Gi

di
∑ Vidi
dm = Vi le volume d’un constituant
∑ Vi
Vi
dm = ∑ Cidi où Ci est la concentration volumique tq Ci =
∑ Vi
Les variations de la densité en fonction de la température sont représentées par l’abaque fig1.48
(voir annexe).
A la température élevée l’influence de la pression n’est pas négligeable on a pu établir à cette effet
un abaque (fig1.49) définissant la valeur du coefficient W d’expansion en fonction des
coordonnées réduites ou pseudo réduites de pression et température tq :

(d1/w1=d2/w2)
Exercice02 :
Un gazoil de densité 0.850 à une pente (10-70) ASTM égale à 1.5°C% et une température
volumétrique moyenne de 280°C. Quelles sont ses coo rdonnées critiques et pseudo- critiques ?
Exercice 03 :
Un mélange contient 60Kg de n-C5H12 de densité 0.6262 et 50KG de n-C6H14 de densité 0.6894
et 25 Kg de n-C7H16 avec densité 0.6938.
On demande de calculer la densité du mélange.
Exercice 04 :
Un gas-oil de densité d420 =0.845 à une température moyenne pondérée 290°C.
Quelle sera sa densité à 380°C sous une pression de 50atm.

Pour les gaz :


Pour les gaz ou les vapeurs, on exprime, soit la masse volumique en Kg/m3, soit encore la densité
relative à l’air. La masse volumique étant très sensible à la température et à la pression, on a fait

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choix d’un état standard de référence, défini par t=0°C et P=1atm, et pour lequel toutes les kilo
molécules occupent sensiblement le m^me volume, soit 22.4m3, la masse ms se calcule donc par.

ms = ( Poids moléculaire/22.4) En Kg/m3 à 0°C et 1 atm


Dans le système anglo-saxon la définition devient :
ms = ( Poids moléculaire/359) En lb /cu ft à 0°C et 1 atm
que l’on ait à un hydrocarbure pur ou à un mélange, les méthodes de calcul de variation de la
masse volumique gazeuse en fonction de pression et température sont identiques. Elles
nécessitent la connaissance de l’équation d’état reliant les trois paramètres : pression, volume et
température ; d’où l’emploi de l’expression : équation P.V.T. la définition générale de ms où de
ms=M/V, où V est le volume moléculaire, conduit à envisager les cas suivants :
a) gaz parfait : on pourra toujours considérer qu’un gaz ou des vapeurs d’hydrocarbures sous
une pression inférieure à 3 atm. Ont un comportement parfait, permettant d’écrire
PV=nRT ms=M.P/RT en Kg/m3

M: le poids moléculaire en Kg
P : la pression en atm
T : la température absolue en °K
R : la constante des gaz parfaits=0.08205 dans le système anglo-saxon, la valeur de R=10.73 pour
une molécule livre avec P en psia, V en cu ft T en °R

b) gaz réel :
au-delà de 3 atm, il est nécessaire d’apporter une correction à la formule précédente pour tenir
compte de la non –idéalité ms= (M.P/µRT)
où µ est le facteur de compressibilité, défini par un abaque universel (fig1.50) en fonction des
coordonnées réduites ou pseudo réduites selon que l’on traite un gaz ou un mélange
d’hydrocarbures gazeux.
Toutefois, dans le cas d’un mélange vapeur contenant en plus des hydrocarbures, soit de la
vapeur d’eau, soit des gaz permanents (H2O et N2……),il est recommandé de considérer les
hydrocarbures sous une pression partielle définie par P yHC , et non de la manière classique par
PYHC pour obtenir des résultats plus en accord avec l’expérimentation. Si µ HC , µa, µb etc. Sont les
facteurs de compressibilité respectifs de la fraction d’hydrocarbonées et des autres gaz, le volume
moléculaire moyen de l’ensemble sera défini par :
 RT 
Vm =  (
 X YHC .µHC + Ya .µa + Yb .µb + .......... )
 P 
Dans le cas fréquent où pour les gaz permanents, on peut écrire :
µa = µb = ....................... = 1
Cette expression se réduit à :

 RT 
Vm =   X (1 − YHC (1 − .µ HC ))
 P 

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Ou YHC est la fraction molaire des hydrocarbures dans le mélange et µHC son facteur de
compressibilité lu sur la fig.1.50 en utilisant :
 T T
Tr = ou
 TC TPC
et
YHC YHC
Pr = P ouP
PC PPC
EXERCICE05 :
Calculer la masse volumique d’un gaz naturel à 50°C , sous 70 atm, la composition du gaz est
donnée dans le tableau suivant ou la fraction hydrocarbonée est séparée de l’azote.

constituants %mol Température Pression Poids moléculaire


critique T°C critique (atm)
AZOTE 7 28
METHANE 83 -82.4 45.8 16
ETHANE 5 32.2 48.2 30
PROPANE 3 96.8 42 44
BUTANE 2 152.2 37.4 58

3-TENSION DE VAPEUR
3-a) hydrocarbures purs :
la tension de vapeur mesure la tendance des molécules à s’échapper d’une phase liquide pour
engendrer une phase vapeur en équilibre thermodynamique.
C’est une fonction croissante de la température et spécifique de chaque corps pur. Il existe de
nombreux diagramme représentant les courbes de tension de vapeur des hydrocarbures purs
jusqu’à 8 ou 10 atomes de carbone dans la molécule. Ces diagrammes seront à utiliser pour tous
les problèmes concernant les hydrocarbures légers et exigeant une bonne précision. Quant aux
hydrocarbures lourds, ils n’interviennent généralement que dans des mélanges très complexes où
la composition élémentaire est impossible à établir. La connaissance de leur courbe de tension de
vapeur ne présente pas d’intérêt directement pour eux-mêmes, mais en tant qu’un hydrocarbure
lourds fictifs équivalents part, en thermodynamique, l’équation de CLAPEYRON appliquée à un
gaz parfait s’écrit :
r 1
d ( LnP ) = − d ( )
R T
Où P est la pression du gaz saturé ou la tension de vapeur π du liquide
r= la chaleur de vaporisation moléculaire
R : la constante des gaz parfaits
T : la température absolue (°K)
L’intégration de cette équation différentielle conduit à
r 1
LnP = − * + C
R T

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Cette équation montre que l’on peut obtenir une représentation linéaire de la tension de vapeur en
utilisant une échelle logarithmique de pression en ordonnée et une échelle hyperbolique de
température en abscisse.
En choisissant l’hexane comme hydrocarbure de référence, il suffit de préparer l’échelle
logarithmique de pression, puis de tracer sur le diagramme une droite de pente positif correct.
Ensuite, on utilise les données de tension de vapeur de l’hexane pour faire correspondre aux
pressions en ordonnées les valeurs des températures sur l’axe des abscisses, ce qui définit
l’échelle horizontale. Le rapport des données de tension de vapeur des autres hydrocarbures
conduit finalement à tracer le réseau de droites de la figure 1.39, connue sous le nom de « cox
chart ». Cette représentation universelle a été établie pour les hydrocarbures paraffinique
(Kuop=12) dont les courbes de la tension de vapeur sont limitées aux points critiques.
En réalité, dans le domaine des pressions usuelles, cet abaque est également valable pour les
hydrocarbures naphténique ou aromatiques qui sont représentés par des courbes se plaçant
régulièrement à l’intérieur du réseau paraffinique, mais dépassent le lieu des points critiques.

3-b) Fractions pétrolières :


La tension de vapeur d’une fraction pétrolière peut se mesurer comme celle d’un corps pur.
L’étude des équilibres liquide- vapeur définit la tension de vapeur d’un mélange complexe comme
étant la pression de bulle de ce mélange à une température donnée. En réalité, on mesure cette
tendance des molécules à s’échapper par l’essai de la TVR la valeur de la tension de vapeur REID
à37.8°C(100°F) est la somme de la tension de vapeur partielle des hydrocarbures et de la pression
partielle de l’air. Comme le volume de la chambre à air est normalisé, il est donc possible d’établir
une corrélation entre la TVR et la tension de vapeur vraie du mélange (TVV) la fig 1.41 présente
cette corrélation pour les essences en fonction de la pente ASTM (15%-5%) en l’absence de
données de TVR pour l’essence, la fig 1.42 permet son estimation à partir de la connaissance des
points ASTM 5% et 20%.

3-C) mélanges :
Qu’il s’agisse d’un mélange d’hydrocarbures purs connus ou de fractions complexes, l’additivité
des tensions de vapeur vraies met en cause des molécules ; par conséquent, il faut pondérer cette
propriété en fonction des pourcentages moléculaires de chaque constituant, comme le prévoit la loi
de RAOULT pour les solutions idéales :

(TVV ) m = ∑ (TVV ) i * Xi
Avec
(TVV)m : tension de vapeur vraie du mélange à t°C
(TVV)i/ tension de vapeur vraie d’un constituant i
Xi : fraction molaire de ce constituant i dans le mélange
Il est bien entendu que toue les termes de tension de vapeur sont mesurés à la m^me
température. La loi de RAOULT est applicable, sans terme correctif, à tout mélange
d’hydrocarbures pris dans des conditions suffisamment éloignées du point critique, ce qui est
souvent le cas.
Les mélanges de fractions pétrolières complexes nécessitent la connaissance du poids
moléculaire que l’on obtient par lecture sur le diagramme du facteur de caractérisation( fig1.23)

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Dans les cas où de l’eau est injectée dans un système traitant des hydrocarbures et que cette eau
est présente en phase liquide hétérogène, la loi d’additivité est particulièrement simplifiée.
(TVV ) m = (TVV ) hc + (TVV )eau

La tension de vapeur du mélange liquide hétérogène agité est égale à la somme des tensions de
vapeur des hydrocarbures et de l’eau à la température considérée.
Exercice 06 :
On désire augmenter la TVR d’une essence en ajoutant du butane ; on demande de calculer :
Le % volumique du butane à ajouter pour faire relever la TVR de 0.350 KG/Cm2(350g/Cm2) à
0.700Kg/Cm2(700G/Cm2) avec une pente 2°C/%.

Les données :
Pour l’essence Pour le butane Pour le mélange
(essence+butane)
- TVR+700g/Cm2
- densité=0.740 -C4 c’est un mélange de - Pente : 2.0°C/%.
- pente : 1.6°C/% 60%vol IC4 et 40%Nc4
- tempé moyenne -densité IC4=0.563
pondérée=115°C - densité nC4=0.584
- TVR=0.350Kg/Cm2=350g/ - masse moléculaire=58
Cm2

3- Pouvoir calorifique supérieur et inférieur


On appelle pouvoir calorifique supérieur ( PCS) la quantité de chaleur exprimée en kilocalories,
dégagée par la combustion à pression constante de 760mmHg de 1 kg ou de 1 normal m3 d’un
combustible à la température de 0°C, les produits d e la combustion étant ramenés à la
température de référence(0°C).
On appelle pouvoir calorifique inférieur (PCI) la quantité de chaleur dégagée dans les m^mes
conditions que le PCS , mais en admettant que la vapeur provenant de la réaction n’est pas
condensée.
NB :
Les deux valeurs sont liées pour les gaz et les liquides par les relations respectives suivantes :
PCI=PCS-10.9N pour les gaz n : nombre de moles de H2O produites en
PCI=PCS-53h pour les liquides H% poids de H2 du combustible Kcal/kg
Exercice07 :
Déterminer les pouvoirs calorifiques
a- supérieur
b- inférieur
D’un fuel oil de densité égal à 0.9666, ayant un facteur de caractérisation KUOP=11.7

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ANNEXE

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