2018 04 Comp Sys WDM Exposé
2018 04 Comp Sys WDM Exposé
2018 04 Comp Sys WDM Exposé
réseaux Optiques
Mourad Menif
Professeur
version 4.0
Avril 2018
École Supérieure des Communications
2083 El Ghazala Ariana, Tunisie
Présentation du module
Cette unité présente les notions nécessaires à la compréhension des systèmes et
la planification des systèmes de communications optiques.
Elle englobe:
Architecture des réseaux optiques
Les Systèmes à multiplexage de longueurs d’onde (WDM)
Les réseaux d’accès optiques (FTTx)
Les autres systèmes de communications optiques (FSO, ROF, HFC, etc…)
Composants des réseaux optiques
Actifs/Passifs
Planification des réseaux optiques
Les stratégies de conception des réseaux
Optimisation des paramètres d’un réseau optique :
Étude de cas: dimensionnement d’un réseau d’accès optique et/ou d’un réseau métropolitain multiservice SONET/SDH :
Objectifs
Industrie de la Télécommunication
+1 500 000 M$
1 000 M téléphones
+ 600 M téléphones mobile
+ 300 M Connections Internet
milliers de réseaux
Millions d’ordinateurs
GII[Global Information Infrastructure] Millions de km de fibres Optique
- Choix technologique LAN/MAN/WAN
- Compétitivité Access Networks
- Modèles et optimisation Long Distance Networks
- Architectures International Networks
- Standards et ISP Networks
réglementations Satellite Networks
Cellular Networks
trafic
basé sur l'expérience
modèles paramétriques recouvrement
(incluant matériel et logiciel) pour fournir un service. Ce sont alors les coûts primaires
qui sont amortis sur la durée de vie du produit, généralement de 3 à 5 ans.
OPEX
Ce sont les dépenses d’opération associées avec la gestion du produit après son
acquisition. Ceci inclut l’installation, la mise à jour, la maintenance ainsi que la gestion
du réseau. Elles peuvent inclure le loyer des espaces, la facture d’électricité et toutes
autres dépenses nécessaire pour assurer le fonctionnement du réseau.
ROI
C’est une mesure financière sur une période de temps (généralement sur 3 ans) de la
rentabilité du réseau. Elle peut être de l’ordre 45% sur 3 ans.
Network Access
Points
CO/Headend/M
TSO
Multi-home Units
Residential
(Data Center)
CPRI ROADM
ROADM
Metro
RF
Over Access
Internet
Glass (BTS/NB) TDM
Transport
(Fibre) 10G OTN
OLT
Ethernet OLT
Switch
d’informations.
On a vite remarqué que l’optique en espace libre n’était pas adaptée à la
transmission sur de longues distances en raison des pertes par diffusion
importantes causées par les agents météorologiques (pluie, nuages, neige, etc.).
Les travaux de Charles Kao et de George Hockham en 1966 ont démontré qu'il
est possible d'utiliser la fibre de verre comme guide d'onde pour transmettre la
lumière avec une atténuation pouvant théoriquement descendre sous les 20 dB/km.
L'invention du laser à semi-conducteur par Bell Telephone Laboratories et la
fabrication de fibres optiques à faibles pertes par Corning au début des années 70
ont permis d'envisager l’emploi de ces dernières comme supports de transmission.
Des améliorations techniques ultérieures sur la qualité des fibres et la
performance des sources lasers ont permis la généralisation de l’utilisation des
systèmes de transmission par fibre optique.
dB/km autour de 1550 nm, les données sont transmises sur des portées plus
grandes permettant ainsi d’accroître l’espacement entre les répéteurs par rapport
aux systèmes sur câbles coaxiaux. D'où une réduction en équipements et, par
conséquent, une baisse significative du coût.
De plus, de par son caractère diélectrique, la fibre optique est très peu sensible aux
interférences électromagnétiques. En outre, sa taille et son poids permettent un
déploiement plus facile.
La fibre optique commença, à la fin des années 70, à remplacer les câbles
coaxiaux dans les réseaux dorsaux et interurbains.
La mise en service en 1988 du premier système transatlantique en fibre optique,
TAT8, entre l'Europe et les États-Unis va effectivement entamer la constitution du
réseau optique mondial.
déployé dans les années 90 dans le but d'apporter une interopérabilité entre les
différents opérateurs et entre les équipements issus de constructeurs variés.
Le réseau de transport optique (OTN) défini dans la recommandation ITU
(International Telecommunication Union) G.709, facilite le transport des
protocoles ATM (Asynchronous Transfer Mode), IP (Internet Protocol) ou encore
Ethernet sur les liaisons optiques.
La fibre optique a ainsi progressivement pénétré les réseaux métropolitains à partir
de la fin des années 90. Cette période coïncide avec le développement du trafic lié
à Internet et la montée en puissance du protocole IP dans les réseaux d’opérateurs.
ensemble.
La richesse au niveau des fonctions de
gestion, de surveillance, de génération
d'alarmes et d'auto-cicatrisation
représente l'un des atouts majeurs de ces
protocoles.
Leur grande flexibilité permet de supporter divers protocoles issus de différentes
couches tels que l'IP, l'ATM, l'Ethernet, le GFP (Generic Framing Protocol) et le
Fibre Channel.
Grâce à l'essor de l'Internet et de sa forte pénétration au niveau mondial, de plus
en plus de services ont été amenés à utiliser le protocole IP. La tendance a été tout
d'abord de formater voix, images, vidéos et données sous forme de paquets IP et
de les transporter directement sur de la SDH/SONET sans avoir recours à leur
encapsulation dans des cellules ATM.
Mourad Menif Page 26
Évolution des réseaux optiques:
Protocole
L'évolution suivante est de s'affranchir de la couche SDH (SONET) en associant l'IP au
protocoles MPLS (Multi-Protocol Label Switching) et, par extension, le GMPLS
1. Les réseaux de communication optique
(Generalized MPLS).
Grâce à ces derniers, les paquets IP sont directement véhiculés sur la couche optique
(D)WDM offrant ainsi la possibilité d'un approvisionnement rapide des services et
apportant une réduction de couches réseau, d'où une gestion plus simplifiée.
Dans les réseaux IP classiques, les paquets étaient routés selon l'information contenue
dans leur entête. Lors de leur transit par les routeurs/commutateurs ils sont examinés
afin de déterminer leur routage et la façon dont ils doivent être acheminés selon une
qualité de service (QoS, Quality of Service) prédéfinie.
Toutes les fonctions réalisées telles que les vérifications d'erreurs et d'adresse,
l'empaquetage et la retransmission introduisent des latences qui peuvent être
inacceptables pour des applications telles que les transmissions de la voix et de la vidéo.
Par contre, le protocole MPLS affecte un label aux paquets qui permet d'identifier la
priorité de la charge utile qu'ils contiennent et de garantir l'acheminement des paquets
selon une QoS donnée.
Mourad Menif Page 27
Évolution des réseaux optiques:
Différentes générations
9
10
PETA x 10 tous les 4 ans
Ruptures technologiques
Capacité (Gb/s * Km)
Raman
1. Les réseaux de communication optique
6
10 C+L
TERA FEC (>99) 1ère génération : Fibre multimode (0.85µm)
DM
WDM 2ème génération : Fibre monomode (1.3 µm)
EDFA
3
10 3ème génération : Laser DFB 1.55 µm
GIGA 1.55µm DSF
4ème génération : EDFA (systèmes mono-l)
1.3µm SMF
0 5ème génération : systèmes WDM
10
0.85µm MMF
74 78 82 86 90 94 98 102 106
Années
(d’après E. Desurvire, IEEE Lightwave Technology, Dec. 2006)
….
….
A B
1. Les réseaux de communication optique
Point-to-Point structure
….
….
Fixed WDM A OADM B
Mesh structure
C
Dynamically
ROADM /
re-configurable OXC
AON
Mesh structure
Mourad Menif Page 34
Évolution des réseaux optiques:
Du réseau opaque vers transparent
1. Les réseaux de communication optique
Au niveau de qq
Transparence
O/E/O
O/E/O
O/E/O
O/E/O WDM router
O/E/O
Réseau transluside Optical link (fibres)
O/E/O O/E/O Optical-electronic-optical
Réseau opaque
Temps
Mourad Menif Page 35
Évolution des réseaux optiques:
Du réseau opaque vers transparent
L'objectif a été ensuite de garder le trafic dans les nœuds sous forme optique en
introduisant une couche optique flexible.
1. Les réseaux de communication optique
Extraction possible
d’une bande optique
Moveable Micromirror
SeaMeWe-4
Decembre 2005
Cable Length: 20,000 km
Hannabal
Octobre 2009
Cable Length: 178 km
Didon
Mai 2014
Cable Length: 170 km
Europe-Afrique-Asie: SeaMeWe-3
two-fiber pair cable 38,000 km 39,000 kilometer,
$1.6 billion
Mourad Menif Page 41
Réseau Interoute: 30 pays
3.2.4. Implémentation des réseaux de transport
Network Access
Points
CO/Headend/M
TSO
Multi-home Units
Residential
14 THz l 80 nm @1310 nm
l 2
pour l l2
15 THz l 120 nm @1550 nm
Mourad Menif Page 48
Multiplexage
Multiplexage: Conversion de signaux séparés d’un domaine à un autre
Fréquentiel (FDM)
Assigner des fréquences différentes pour des signaux qui seront transmis
simultanément.
2.1. Les réseaux de transport optique
Temporel (TDM)
Partager un canal en divisant le temps de transmission entre les différents
usagers.
Dans le domaine optique:
WDM : Longueur d’onde (WDM)
combiner plusieurs canaux dans la même fibre
OTDM
utiliser une seule source
Mourad Menif
Avantages du WDM
Page 51
Évolution des systèmes
Commutation
tout Optique
l128
40 Gbps l64
Pt-à-Pt
2.1. Les réseaux de transport optique
MUX l32
OC 192 ADM
1 l16
Anneaux
OC 48 l8
Mesh
l1
OC 12
OC 3
N
100 Mbps
10 Mbps
c
l
l 2
• Les canaux sont sur des grilles espacées de 400 GHz (3.2 nm), 200 GHz (1.6 nm), 100
GHz (0.8 nm), 50 GHz (0.4 nm), 25 GHz (0.2 nm) ou 12.5 GHz (0.1 nm).
• Chaque espacement est associé à des critères stricts sur les transmetteurs avec ±10% de
l’espacement. Ceux-ci devant être stables, de bonne qualité, contrôlés en température et
asservis en fréquence.
Par exemple:
La dérive en longueur d’onde des lasers qui est tolérable pour un espacement de
25 GHz est de ± 0.02 nm.
Historiquement le terme WDM est utilisé pour le multiplexage de longueurs d’onde très
espacées comme 1310+1550 nm dans la 1ère génération de WDM.
Mourad Menif Page 58
Standards WDM/DWDM
f=193.100Thz (1552.52nm)
étant la fréquence de
2.1. Les réseaux de transport optique
Longueur d’onde
référence. de référence
Page 59
Mourad Menif
Familles de systèmes de transport
128 canaux 160 canaux
40 Gb/s, espacement 100 GHz 2010
Amplification Raman
64 canaux 80 canaux
2.1. Les réseaux de transport optique
CWDM
18 longueurs d’onde sur 1270-1610 nm (bande O à bande L)
Espacement de 20 nm
0,5
Loss (dB/km)
0,4
0,3
0,2
1271-1451 nm 1471-1611 nm
0,1
0
1200 1300 1400 1500 1600
Wavelength (nm)
Mourad Menif Page 62
Architecture des réseaux de transport
• L’architecture des réseaux est basée sur plusieurs facteurs incluant le type de
l’application, du protocole, la distance, l’usage et aussi la topologie.
• Aujourd’hui les topologies les plus utilisés sont point à point et en anneau:
2.1. Les réseaux de transport optique
Pour les liens DWDM point à point, il y a seulement besoin à convertir le trafic à
la bonne longueur d’onde et multiplexer.
Pour les fournisseurs avec une topologie en anneau, on a besoin de multiplexeur
d’ajout et soustraction de canaux (OADM).
• Lorsque les cross-connects optique configurable (OXC) et les switches deviendront
plus courant, ces réseaux point à point et en anneau seront interconnectés en maille
(mesh), transformant les réseaux métropolitains en des plateformes fortement flexibles.
OXC
OADM
OADM
OXC
OC-3 OC-3
SONET SONET
OC-12 OC-12
Mux Mux
OC-48 OC-48
OC-192 OC-192
OC-3 OC-3
SONET SONET
OC-12 OC-12
Mux Mux
OC-48 OC-48
EN Double-Homed
EN Passive Ring
Directly Connected
Customer
AN
Feeder
Ring
AN
Tree
AN ADM
Active
AN Single-Homed Ring
Passive Ring ADM
Bus
A. M. Saleh and J. M. Simmons.
ADM "Architectural Principles of Optical
ADM Regional and Metropolitan Access
Active
Ring Networks." IEEE Journal of
Lightwave Technology, vol. 17, no.
ADM 12, pp. 2431-2448, December 1999
W
TX RX
P
TX RX
1:1 Switch
W
Switch
TX RX
P
TX RX
Switch Switch
1:N W
TX RX
W
TX RX
W
TX RX
...
...
P
TX RX
Mourad Menif Page 73
Protection : 2 fibres UPSR
Parmi les schémas de protection,
3.2.4. Implémentation des réseaux de transport
P
W
WADM
W
P
Re
Direct Self-coherent
Detection Detection Digital coherent Intradyne Detection
NRZ-OOK
RZ-OOK
Rx
LD G PD S+H Sink
DC DC DC DC DC DC DC DC
ROADM
ROADM
A A A A A A A A
A A A A A A A A
DC DC DC DC DC DC DC DC
Accumulated Span
CD
Residual
CD
Mourad Menif Page 96
Phase Modulation: DPSK
DPSK (Differential Phase Shift Keying):
0 p 0 0 0 p
2.1. Les réseaux de transport optique
0 1 1 0 0 1
A logical « 1 » and a « 0 » have light
A « 1 » is represented by a phase shift by p.
QPSK DQPSK
ADC
QPSK Coder
0°
90° Hybrid
+ Driver
PC
Source
Sink
CW PC
PBS PBC PBS
LD LO
ADC
0°
90° Hybrid
90° PC
ADC
QPSK Coder
+ Driver 90°
Leur mise en oeuvre répond à des critères très variés selon que l’on
s’adresse à des usagers résidentiels, des petits professionnels (SOHO -
Small Office Home Office) ou à des entreprises (PME/PMI).
d'éclatement des paires de cuivre. Ce point d'éclatement peut être suivi d'autres points
de répartition (PC: Points de Concentration) depuis le central.
La partie "client" contient le modem (ADSL, data sur RTC, RNIS…).
La partie "client" est généralement appelée ONU (Optical Network Unit) si elle est
partagée entre plusieurs clients et suivi d'une transmission secondaire (cas des
FTTCab/Curb/Building) sinon elle porte le nom ONT (Optical Network
Termination) si elle est mono client FTTH.
C'est la partie réceptrice des signaux descendants et émettrice des signaux
montants. Il s'agit également de CPE (Customer Premises Equipment) mais ce
terme désigne le module physique de réception situé derrière l'ONT chez le client.
Distance
Bruit / Diphonie / asymétrie
2 Mbp/s Surveillance à
0.5 Mbp/s 0.5 Mbp/s 3 Mbp/s Jeu Vidéo en
Téléphone IP 0.5 Mbp/s domicile 2 Mbp/s
ligne
2.2. Les réseaux d’accès optique
1000
Super-Fast
100 x5
2.2. Les réseaux d’accès optique
ADSL 2+ @ ––
Bande passante (Mbps)
50 x 20
+?
x 20
ADSL
20-28 Mbps
10
RTC
@ ––
1-10 Mbps Triple-play et “Super”
Not in all countries Triple-play
<1
1 @ ––
GHz. Il est à noter que la couche MAC de cette nouvelle version supporte le maillage (meshed
networks),
la téléphonie mobile avec les versions successives du GSM, GPRS (Global Packet Radio
Service), EDGE (Enhanced Data rate for GSM Evolution) et les promesses de l’UMTS
(Universal Mobile Telecommunication System).
les réseaux locaux radio, avec des normes comme :
802.11b, WiFi (Wireless Fidelity),
la norme européenne Hiperlan 2,
le W.ADSL (Wireless ADSL), qui combine un canal de diffusion hertzien (MMDS) avec des voies
retour empruntant le réseau téléphonique cuivre,
le Wimax,
d’autres technologies comme Bluetooth ou DECT (Digital Enhanced Cordless Telecommunications) ne
rentrent pas dans la catégorie large bande et multiservices.
les réseaux câblés de télédistribution, centrés sur les zones urbaines et disposant d’une
2.2. Les réseaux d’accès optique
capacité multiservices. Ils mettent en œuvre une combinaison de technologies large bande
sur fibre optique et sur câble coaxial,
les courants porteurs en ligne, qui sont adaptés aux réseaux locaux d’entreprise ou aux
réseaux domestiques, mais dont la mise en œuvre reste encore problématique en réseau
d’accès,
les réseaux optiques passifs, qui sont entre autres le support privilégié d’Ethernet à haut
débit (FastEthernet ou GigabitEthernet). Ils peuvent être déployés sous la forme de liaisons
spécialisées (point à point) ou à partir d’architectures partagées telles que les PON (Passive
Optical Network = Réseau Optique Passif) dans des configurations comme le FTTB (Fiber
To The Building) ou FTTH (Fiber To The Home).
Elle a le potentiel de subvenir à la demande au
long terme, qui est virtuellement illimitée en
FTTB symétrique A
terme de vitesse et de capacité dans les 2 sens
asymétrique VDSL – Choix attrayant à court terme, compte
VDSL/2
DSL
EuroDOCSIS 2.0
Câble – Bien placé; La mise à jour des réseaux
EuroDOCSIS 3.0 asymétrique de câble à une technologie Haut Débit ultra
rapide est simple puisqu’elle implique une
LTE asymétrique intervention sur les bords du réseau au lieu de
Cellulaire
La FTTH est la meilleure technologie pour des usages de hautes bandes passantes - le VDSL n’étant
pas une technologie d’avenir et les technologies du sans-fil (ex. LTE) sont complémentaires
Source: Arthur D. Little, estimés d’Exane BNP Paribas
1,400
1.017
1,200
€ par ménage recensé
850 842
800
600
400
200
0
HFC FTTN/ VDSL FTTH
Telekom Neuf Orange Reggefiber Telecom
Slovenije Cegetel France (NL) Italia
(SI) (FR) (FR) (IT)
Une telle architecture offre plusieurs avantages, tout d'abord, parce qu'elle est
aussi bien adaptée pour les clients résidentiels que pour les entreprises. Ensuite,
dans une structure point-a-point, il n'y a pas de composant optique entre l'OLT et
l'ONT. Par conséquent, le budget optique est traduit par une distance de
transmission pouvant atteindre 100km sans amplification pour des débits jusqu'a
10Gbit/s. De plus, la gestion du réseau est simplifiée.
En revanche, cela implique une absence de mutualisation de la fibre et une
multiplication du nombre des interfaces optoélectroniques. Il en résulte un cout
très élevé de déploiement d'un tel réseau.
Mourad Menif Page 116
Point-à-Multipoint passif : PON
Le PON (Passive Optical Network) représente une solution Point-à-
Multipoint optique permettant de mutualiser une partie de l'infrastructure
entre plusieurs clients. L'élément clé de l'architecture est un coupleur
optique passif 1 vers N qui divise la puissance optique vers autant de ports
de sortie. La norme ITU-T définissant le GPON (Giga PON) est la série
2.2. Les réseaux d’accès optique
G.984.x.
Le GPON utilise un multiplexage temporel (TDM) pour 32 ou 64 (voire
128 utilisateurs) qui se partagent un débit de 2.5Gbit/s pour le sens
descendant et 1.25Gbit/s pour le sens montant.
Le multiplexage temporel alloue des périodes, dans une trame, pour
chaque client. Chaque ONU chez l'utilisateur reçoit toutes les
informations mais n'est autorisé à lire que les données qui lui sont
destinées. Dans le sens montant, chaque client a un intervalle de temps
bien précis pour émettre afin de ne pas interférer avec un autre client.
(300-3,000m)
2.2. Les réseaux d’accès optique
(100-700m)
(20-150m)
ATM/ Splitter
réseau passif
FTTN PON Ethernet
Switch
ATM/
Ethernet
Switch
VDSL réseau passif
DSLAM
Ethernet Ethernet
P2P Switch
WiMAX réseau actif
Active Ethernet
switch
Source : IDATE/Lucent Page 122
Mourad Menif
Les solutions FTTH / PON
PON = Passive Optical Network
Ce sont des solutions point à multipoint basées sur les standards définis par l’UIT
(UIT G.984 pour le BPON et le GPON) et l’IEEE (802.3ah pour l’EPON)
• Protocole de transport : ATM
622 Mbps à 1,2 Gbps • Jusqu’à 32 utilisateurs desservis
2.2. Les réseaux d’accès optique
Splitter
Switch • Débit descendant : jusqu’à 622 Mbps, voire 1,2 Gbps
BPON
ATM
(partagé entre les utilisateurs)
• Débit montant : 155 à 622 Mbps
100 Mbps
/ utilisateur • Protocole de transport : Ethernet
EP2P Switch • Réseau actif : implémentation d’équipements actifs en
AON Ethernet Nx1 Gbps ou 10 Gbps dehors du CO, au niveau du « street cabinet »
Active
switch / • Débit symétrique : 100 Mbps par utilisateur
Mux Source : IDATE/Lucent
Replaced BPON
ONT: Optical Network Terminal (dans l’édifice quand la fibre se rend à l’usager)
ONU: Optical Network Unit (dans le cabinet à l’extérieur, quand des fils relient
l’usager).
Mourad Menif Page 128
Architecture: xPON (B- E- or G-)
1550 nm broadcast
(si utilisé)
//
OLT
1490* nm donnée
//
2.2. Les réseaux d’accès optique
//
// // ONU
//
1310 nm donnée //
//
* Donnée peut être transmise à 1550 nm s’il n’y a pas de signaux vidéo
//
// // ONU
//
//
//
Table G.984.2 – Classes for optical path loss
Minimum loss 5 dB 10 dB 13 dB 15 dB 17 dB
Maximum loss 20 dB 25 dB 28 dB 30 dB 32 dB
Mourad Menif Page 131
Architecture: xPON (B-, E- ou G-)
2.2. Les réseaux d’accès optique
interface et la fibre secondaire.
IFpon Protected area La protection couvre ‘interface de
l’OLT et la fibre primaire.
IFpon ONU#N
Pour les défauts se produisant dans
Type B OLT interface backup IFpon d'autres régions, aucune protection
n'est assurée.
OLT
2:N optical splitter
Ce type de protection est une
sorte de protection tout-réseau.
Deux itinéraires sont prévus
2.2. Les réseaux d’accès optique
En effet, l'indice de réfraction des semi-conducteurs est très élevé par rapport
a l'indice de l'air impliquant qu’une surface clivée assure une réflexion
partielle d'environ 35% de la puissance.
Par contre, les DL FP émettent sur plusieurs raies dont le taux de suppression
des modes latéraux (Side Mode Suppression Ratio : SMSR) ne dépasse pas
20dB. Ceci limite la bande passante en transmission.
En plus, les diodes Fabry-Pérot sont très instables et présentent une dérive en
température de l’ordre de 0.5nm/°C.
Il est important pour le futur d'améliorer la stabilité de ces diodes et de
diminuer l‘élargissement du spectre lors de la modulation pour pouvoir
augmenter la portée d‘émission par la réduction des effets de la dispersion
chromatique et du bruit de partition de mode.
Mourad Menif Page 141
Composants clés du réseaux PON
Les sources Laser Fabry-Pérot (FP)
Les solutions proposées jusqu’à maintenant nécessitaient des montages
très difficilement industrialisables ou étaient insuffisamment
2.3. Les composants clés du réseau PON
performantes.
Parmi ces solutions, on a proposé d'injecter dans la cavité, une puissance
optique sur une raie stable pour faire émettre au laser cette même raie
(lasers à injection).
Cela permet au second laser un fonctionnement quasi-monomodal sur la
raie principale du laser maitre, tout en autorisant une modulation a
500MHz ou plus (1GHz).
Cette technique "injection locking" a été proposée pour les applications
bas coût pour l'accés WDM-PON. C'est pratiquement la seule technique
qui a véritablement permis de réduire très efficacement l‘élargissement
spectral dynamique.
Dans les lasers DFB, la contre réaction optique n'est pas obtenue par la
réflexion des faces du composant mais par l'intermédiaire d'un réseau de
diffraction transverse qui induit un couplage contra-propagatif tout le long
de la cavité impliquant une variation périodique de l'indice de réfraction
effectif. Cette variation d'indice provoque une réflexion partielle de l'onde.
Ces réflexions partielles interfèrent de façon constructive si le déphasage
induit entre deux discontinuités est un multiple de 2π. Il y a donc une
réflexion pour une longueur d'onde unique; celle qui correspond au pas ou
à un multiple du pas du réseau de Bragg. Ce qui induit une sélectivité
spectrale, d'où une émission monomodale.
Axe de
2 Ondes électromagnétiques stationnaires 1 x
la cavité
R2 R1
L
Cavité optique résonante Fabry-Pérot
contact avec un autre matériau extrinsèque négatif en intercalant une zone non dopée dite
intrinsèque entre ces deux zones. L'intérêt de cette région intrinsèque est de pouvoir
augmenter la largeur de la zone de charge d'espace afin d'augmenter la fréquence de coupure
lors de la photo-détection ce qui permet leur utilisation pour des bandes passantes élevées.
Cependant, les photo-détecteurs de type PIN sont naturellement limités en détectivité à une
puissance reçue de l'ordre de -30dBm.
Photodiode APD
Une photodiode à avalanche, dite APD, est un dispositif de réception capable de multiplier
de façon interne le courant obtenu par absorption photonique. Une APD permet de gagner en
seuil de détectivité par rapport à une PIN. En revanche, l'amplification interne du courant
contribue à l'augmentation du bruit et à la limitation de la bande passante.
Le principe de fonctionnement de ce type de photodiode repose sur l'augmentation du
champ sous polarisation inverse afin de créer des paires électron-trou sous le mécanisme de
multiplication par avalanche.
Dans le réseau d'accès optique, l'APD est majoritairement présente dans les transceivers car
son coût est intéressant en production de masse.
Mourad Menif Page 146
Composants clés du réseaux PON
Les transceivers SFF et SFP
Parmi les modules développés pour les réseaux d'accès, on trouve les
modules SFP en version "prêt à brancher" dite "pluggable (Small Form
2.3. Les composants clés du réseau PON
factor Pluggable optical transceiver) et les SFF (Small Form Factor optical
transceiver) à souder sur la carte support.
haut débit (Live Box, etc). Il est l'élément terminal du réseau optique et un
cas particulier de l'ONU pour une application FTTH.
L'ONU (Optical Network Unit), quant à lui, désigne un élément générique
terminal du réseau d'accès optique FTTx.
En termes de coût, le fait que l'ONT soit un module installé chez l'abonné,
oblige les fournisseurs à garantir un élément bas coût. On a donc
généralement, enfichés dans un module SFF, un émetteur optique à base
de laser DFB ou Fabry Pérot, allié à un photorécepteur APD.
Des activités de recherche et développement sur les SFP et l'intégration
des ONU ont permis aujourd'hui d'imaginer une future génération d'ONT
qui serait totalement enfichable dans une passerelle réseau, à l'instar du
port RJ45 ou d'une clé USB.
Mourad Menif Page 150
Composants clés du réseaux PON
OLT/ONT-ONU
Les valeurs typiques d‘émission et réception des modules à l'OLT et ONT
doivent être conformes à la norme ITU-T G984.2.
2.3. Les composants clés du réseau PON
ITU-T G-984.1/2/3/4
ITU-T G.984.3
• Spécifications de couche TC dans GPON
ITU-T G.984.4
• L'architecture multiplexage et la pile de protocole
• Format de message OMCI
• Trame GTC
• Cadre de la gestion des périphériques OMCI
• L'enregistrement et l'activation de l’ONU
• Principe de fonctionnement OMCI
• Spécifications DBA
Mourad Menif • Alarmes et performances Page 153
Caractéristiques du GPON:
Longueurs d’onde
L'allocation des longueurs d'ondes du GPON, est définie dans la spécification
ITU-T G.983.3.
2.4. Caractéristiques du standard GPON
Dans le cas où la vidéo est diffusé sur IP (Internet Protocol), une composante
WDM est présente dans les PON puisque le signal descendant est à 1.49mm et le
signal montant à 1.3 mm.
Le choix de ces longueurs d'onde est lié aux "fenêtres Telecom" pour d'avoir une
atténuation linéique faible : typiquement 0.31dB/km à 1.31mm et 0.25dB/km à
1.49mm pour une SMF28.
Concernant le GPON, il existe également une option avec un triplexeur en
réception à l'ONT pour la diffusion de vidéo sur un canal analogique à 1.55 mm.
Néanmoins cette option semble de plus en plus être abandonnée au profit de la
vidéo sur IP, ce qui permet de supprimer les composants analogiques plus couteux.
En effet ce type de transmission nécessite une importante linéarité (puissance
optique / fréquence) des composants optoélectroniques.
Mourad Menif Page 154
Caractéristiques du GPON:
Longueurs d’onde
O-band E-band S-band C-band L-band U-band
2.4. Caractéristiques du standard GPON
1260 1280 1300 1320 1340 1360 1380 1400 1420 1440 1460 1480 1500 1520 1540 1560 1580 1600 1620 1640 1660 1680
G.984.2
G.984.5
Regular (FP)
Reduce (DFB) ou
Narrow (CWDM) ou
NG-PON (G.9xx)
NG-PON Option 1 * NG-PON Option 2**
A B C D
Mourad Menif
Current GPON deployment
Les coupleurs optiques sont des composants passifs a faible cout et a encombrement réduit. Ils
permettent de partager un canal optique en N branches de sortie, on parle alors d'un coupleur
optique 1 vers N ou 1:N.
La division du faisceau optique entre plusieurs branches induit une réduction du signal
transmis vers chaque destinataire. Cette réduction exprimée en dB est au mieux pour un
coupleur sans perte supplémentaire, donne par l'expression :
Les valeurs d'atténuation des coupleurs utilises le plus fréquemment sont résumées dans le
tableau suivant. La valeur réelle doit inclure les pertes de connexions et les pertes internes du
coupleur qui sont de l'ordre de 1dB. Les études de dimensionnement d'une transmission
optique utilisent de telles valeurs typiques.
Un code correcteur d'erreur FEC (Forward Error Correction) peut être utilise pour
la couche de transport dans les systèmes de télécommunication. Il est basé sur un
format encodé pour la transmission des données. L'encodage introduit une
redondance qui permet au décodeur de détecter et corriger les erreurs de
transmission. Par exemple, pour un taux d'erreur binaire (BER: Bit Error Rate) de
10-4, en sortie du décodeur du FEC on obtient un BER de 10-15.
En utilisant cette technique, on peut réaliser de bonnes transmissions avec des taux
d'erreur faibles, évitant ainsi des besoins de réémission des données transmises.
L'utilisation d'un FEC permet ainsi d'augmenter le budget optique du lien de
l'ordre de 3 a 4 dB.
En conséquence, l'OLT et les ONU peuvent supporter des débits plus élevés, une
plus longue distance de transmission ainsi qu'un plus grand taux de couplage par
arbre PON.
Cette solution est normalisée a l'ITU-T et son fonctionnement est détaillé sur la
norme G984.3.
Household Penetration
of economies* with more than
1% household penetration
Mourad Menif
Sommaire
Planification et stratégies de conception des réseaux
Les réseaux de communication optique
Les composants clés d’un réseau optique
• Composants passifs
o Coupleurs
o Circulateurs
o Isolateurs
o Filtres optiques
• Composants actifs
o Sources Laser
Plan du séminaire
o Amplificateurs optiques
• Multiplexeurs/Demultiplexeurs
Caractérisation des infrastructures optiques
Réseau tout
l1 Rx
3. Composants pour réseau WDM
Tx l1 optique
l2 l2 Rx
Tx
OADM EDFA
l3 l1,2,3,4 l3 Rx
Tx
Cristaux Modulateurs
Isolateurs
de type LiNbO3 id. Commutateurs
Nous présentons ici les principaux composants passifs utilisés dans les
systèmes WDM.
3. Composants pour réseau WDM
Fonction Composants
Distribution Coupleur directionnel, coupleur en étoile (fibrés)
Redirection Circulateur optique
Sélection spectrale Filtre optique, réseau
Réflexion Réseau de Bragg fibré
Fonction Composants
Source Laser accordable
Amplificateur EDFA
SOA
Raman Fiber Amplifier
Atténuation Atténuateur optique variable
Sélection spectrale Filtre Fabry-Pérot accordable
Réseau de Bragg accordable
Coupleur 2 x 2 accordable
Filtre acousto-optique accordable
Mourad Menif Page 204
Multiplexeurs et démultiplexeurs optiques
Ces composants clé permettent de combiner plusieurs canaux de différentes
longueurs d’onde sur la même fibre et également de les séparer à la sortie.
• Dispersion de la lumière causant un retard entre les deux principaux états de polarisation (due aux
propriétés biréfringentes)
• Perte en réflexion (Return loss):
• Rapport entre la puissance réfléchie par rapport à la puissance incidente
• Directivité:
• Rapport de la puissance qui a passé à travers le port désiré par rapport à celle qui a passé à
travers l’autre port.
• Perte d’excès (excess loss):
• Rapport de la puissance totale par rapport à la puissance incidente
• Diphonie (Cross-talk):
• Puissance non désirée dans un canal due au couplage provenant d’un autre canal
• Perte de non uniformité (Loss uniformity):
• Différence en perte entre la longueur d’onde maximale et minimale.
• Composants micro-optiques
! pertes réciproques
Pe/n
perte : 10 log n (théorique)
+ perte en excès
P2 P0 sin 2 (z )
3. Composants pour réseau WDM
P1 P0 P2 P0 1 sin 2 (z ) P0 cos2 (z )
≡ Coefficient de couplage décrivant
l’interaction des champs dans les deux
fibres.
P2
Rapport de couplage 100% Coupleurs 2 x 2
P1 P2 JDS Uniphase
3. Composants pour réseau WDM
P0
Pertes totales 10 log
P1 P2
Pi
Pertes d' insertion 10 log
P
j
P Rapport de couplage et pertes d’insertion
Crosstalk 10 log 3 typiques de coupleurs fibrées 2 x 2.
P0 © G. Keiser, Optical Commumications Essentials, McGraw Hill, 2003 (Tabl. 9.1)
3
3. Composants pour réseau WDM
BM FR OA BM
En effet sous l’action d’un matériau
biréfringent, le rayon incident se Backward
90o
sépare à son entrée dans le cristal en
deux rayons (ordinaire: dans le plan 0o
Le principe repose sur la rotation
et extraordinaire: perpendiculaire au
magnéto-optique ou effet Faraday que
plan) due à indice de réflexion
l’on rencontre dans les matériaux dia- ou
dépendant de la polarisation.
paramagnétiques. Ainsi l’onde lumineuse
RF: Faraday Rotator qui le traverse voit une rotation de son
OA: Optically active media or (l/2 plate) planBM FR
de polarisation. OA BM
BM: Birefringent Material (Titanium Dioxide TiO2)
Mourad Menif Page 215
Multiplexeurs et démultiplexeurs optiques
Ces composants clé permettent de combiner plusieurs canaux de différentes
longueurs d’onde sur la même fibre et également de les séparer à la sortie.
Mourad Menif
Multiplexage en longueur d’onde
• de type : à deux voies
Technologie à filtres dichroïques
entre deux fenêtres de transmission
l2, Filtre
Permet le multiplexage de dichroïque
signaux en sens identiques réfléchi
ou opposés
l1 et l2
l1, transmis
Mourad Menif
Multiplexage en longueur d’onde
• Principe du réseau de diffraction (grating)
diffraction par une surface gravée +
interférences
ordre 2 Vers fibres à
q2 accès sélectif
L q1
ordre 1
onde plane incidente (fibre accès commun)
Lsin qm= m l
Mourad Menif
Réseau de diffraction
Le réseau de diffraction est un composant WDM important pour la sélection
spectrale, la combinaison et la séparation de longueurs d’onde. Le réseau est une
structure périodique dans un matériau. Ces variations ont la propriété de réfléchir ou
de transmettre la lumière dans une certaine direction dépendant de sa longueur
d’onde.
Une interférence constructive à
3. Composants pour réseau WDM
Module « Mux/Demux »
8 canaux à filtres diélectriques
JDS Uniphase
Spécifications typiques de DWDM et CWDM à 8 canaux basés sur les filtres diélectriques
© G. Keiser, Optical Fiber Commumications, McGraw Hill, 3e éd., 2000 (Tabl. 12.2)
Doc. DICON
Mourad Menif
Filtre diélectrique à couches minces
Il est utilisé comme filtre passe Un filtre multi-couches est
bande optique. Il permet à une constitué d’un empilement
bande de longueurs d’onde plus de films diélectriques
séparés par des espaces
ou moins grande de passer et formant des cavités
réfléchit les autres. Fabry-Pérot
On l’utilise dans certains
3. Composants pour réseau WDM
multi/démultiplexeurs optiques.
Le réseau de Bragg fibré est un filtre étroit en réflexion fabriqué par photo-
3. Composants pour réseau WDM
exposition. Le cœur d’une fibre optique est photosensible. On peut alors induire
des changements d’indice de réfraction dans le cœur en l’exposant à de la lumière
ultraviolette.
•
3. Composants pour réseau WDM
© G. Keiser, Optical Fiber Commumications, McGraw Hill, 3e éd., 2000 (Fig. 10.16)
(a) : uniforme
(b) : apodisé gaussien
(c) : apodisé cosinus
(d) : chirpé
(e) : uniforme avec changement de phase
(f) : super structure © Turan Erdogan, JLT, VOL. 15, NO. 8, AUGUST 1997
grand l petit l
L petit L long
l
Réseau apodisé
• Utilisé en Demux, il permet, par exemple dans le cas 1x4, de séparer des canaux
espacés de 25 GHz en 4 groupes de canaux espacés de 100 GHz. Le filtrage
subséquent sera donc moins complexe.
o Amplificateurs optiques
• Multiplexeurs/Demultiplexeurs
Fonction Composants
Source Laser accordable
Amplificateur EDFA
SOA
Raman Fiber Amplifier
Atténuation Atténuateur optique variable
Sélection spectrale Filtre Fabry-Pérot accordable
Réseau de Bragg accordable
Coupleur 2 x 2 accordable
Filtre acousto-optique accordable
Mourad Menif Page 243
Rétroaction distribuée
3.2 Les Lasers à semi-conducteurs
• Changement de température
(0.1 nm/oC)
• Changement du courant
d’injection (0.008-0.04 nm/mA)
Le changement maximum d’indice est ~1%, ce qui donne une plage de 10-15 nm.
Le nombre maximum de canaux possible sur la plage d’accordabilité est:
ltune
N
lcanal
© G. Keiser, Optical Fiber Commumications, McGraw Hill, 3e éd., 2000 (Fig. 10.21)
• Amplificateur optique
o Principe de fonctionnement
o Configurations et Fonctionnement
o Paramètres caractéristiques (Ps, PASE, OSNR, NF, etc…)
G max
3 dB
2.6. Les amplificateurs EDFAs
Platitude du gain
Facteur de bruit
(Noise figure)
SNRin
NF
SNRout
Il représente le bruit apporté par
Mourad Menif l’amplificateur Page 250
Les configurations des amplificateurs
In-line amplifiers
Installé chaque 30 à 70 Km tout au long du
lien,
Bonne figure de bruit et puissance de sortie
moyenne.
Pre-amplifiers
Faible amplification du bruit, utilisé avant le
2.6. Les amplificateurs EDFAs
récepteur,
Power boosters
Jusqu’à +17 dBm de puissance,
Amplifie la sortie des transmetteurs,
Utilisé aussi dans les systèmes de cable TV
avant un coupleur en étoile.
Remotely pumped
Lien de 200 Km et plus, libre d’alimentation
électrique (Généralement utilisé dans les
liaisons sous-marine)
1480 ou 980
nm Pompe Output
Laser
Erbium Doped Fiber
Optiquement transparent
Transparent à la longueur d’onde,
Bande RF “illimité”.
L’amplification aura lieu lorsque l’erbium donne son énergie sous forme de
photons additionnels qui ont la même phase, la même direction que le photon
incident du signal. 3 I excité 4
11/2
Emission
spontanée
1ms
Émission stimulée
Pompe à 980 nm métastable
Energie
2 4
I13/2
Émission stimulée
Pompe à 1480 nm
Émission
spontanée
10ms
1 4I15/2 fondamental
1220
1720
11/2
1660
980
4. Les amplificateurs Optiques
15 4F
9/2
4I
9/2
10 4
I11/2
2750
1140
1680
850
514
630
715
790
850
4I
5 13/2
1480
1540
980
800
670
532
514
485
450
440
410
540
640
980
4I
0 15/2
Transition Absorption
Transition radiative
d'absorption par état excité
Amplified
Amplification le long de la fiber spontaneous
emission (ASE)
PCE
P sig
out Pinsig
2.6. Les amplificateurs EDFAs
lsig
Quantum conversion efficiency: QCE PCE
l pompe
EE
P pom
in Poutpom
Extraction efficiency:
Pinpom
30 -20 dBm
-10 dBm
20 -5 dBm
10
1520 1540 1560 1580
Wavelength (nm)
Mourad Menif Page 261
Figure de bruit (Noise Figure)
1 2 PASE
• NF
G h B0
1 PASE sp G 1 h B0
P ASE: puissance de ASE mesurée par l’OSA
h: constante de Plank
Noise Figure (dB)
: fréquence optique
10
2.6. Les amplificateurs EDFAs
G: Gain de l’EDFA
BO: bande optique en [Hz]
sp: facteur d’émission spontanée7.5
5.0
• NF dépendent
• Dans un EDFA saturé, le NF
dépend de la longueur 1520 1540 1560 1580
d’onde du signal Wavelength (nm)
• La limite physique: 3.0 dB
Mourad Menif Page 262
Gain & Figure de bruit
amplified
signals
Gain
signals
2.6. Les amplificateurs EDFAs
amplified
spontaneous
emission (ASE)
+ (gain X SSE)
Noise
source Figure
spontaneous
emission (SSE)
Montage
Niveau de gain
Demultiplexer
Multiplexer
NT l1 l1 NT
Network Terminals
NT l2 l2 NT
2.6. Les amplificateurs EDFAs
NT ln-1 ln-1 NT
Monitor
Points
NT
ln ln NT
Wavelength Wavelength
Converter Converter
16 canaux
2.6. Les amplificateurs EDFAs
Espacement 0.8 nm
Amplified
Spontaneous
Emission (ASE)
1545 nm 1565 nm
Pompe
Pompe
Mourad Menif Page 271
Avantages des amplificateurs Raman
• Éviter que les signaux Gain
deviennent faible à la fin
Puissance (dBm)
du lien Effets de non linéarité
puissances moins
importantes Design avec
gain Raman
• Permettre d’augmenter
l’espacement entre deux
faible SNR
amplificateurs
avec Raman
faible SNR
4. Les amplificateurs Optiques
pompes
Total Emission
Puissance (dBm)
1455nm Pump
4. Les amplificateurs Optiques
1425nm Pump
Gain Raman
80 nm
4. Les amplificateurs Optiques