Ser Guide Des DRR LQ
Ser Guide Des DRR LQ
Ser Guide Des DRR LQ
DE RETENUE
RETENUE ROUTIERS
ROUTIERS
Éléments
Éléments de choix
de choix et deetmise
d’installation
en œuvre
Dispositifs de retenue
Dispositifs de retenue
SOMMAIRE
-I-
CONCEPTION DE PROJET
1. Étude d’un projet 2. Vocabulaire routier et DRR
Conception avant travaux 3. Exigences réglementaires
- II -
CHOIX DE DRR
1. Performance : les essais de choc 7. Atténuateurs de choc (ATC)
2. Barrières de section courante 8. Interruptions de file
3. Systèmes de protection pour 9. Raccordements et règles
motocyclistes (SPM) d’enchaînement
4. Barrières pour ouvrages d’art 10. Kits de dilatation
5. Garde-corps 11. Intégration d’écrans
6. Extrémités
- III -
MÉTHODES D’IMPLANTATION DE DRR
1. Implantation longitudinale 6. Avec assainissement
2. Implantation transversale en accotement 7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art
3. Implantation transversale en terre-plein 8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
central (TPC) 9. Cas particulier des refuges et accès de service
4. En courbe 10. Lits d’arrêt
5. Avec bourrelets et trottoirs 11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
- IV -
MISE EN ŒUVRE
1. Documentation technique 3. Adaptations sur chantier
2. Nature du sol et ancrage 4. Contrôles chantier
-V-
BIBLIOGRAPHIE
Introduction
Il y a lieu, le cas échéant, de vérifier que les dispositifs de retenue (ou leur
implantation) prennent en compte la présence d’usagers, tels que les piétons
et les deux roues.
En présence d’une zone riveraine, l’intrusion d’un véhicule ou de son chargement
peut causer des dommages graves pour des tiers ou l’environnement. C’est
notamment le cas si :
n U
ne activité humaine existe à proximité de la chaussée.
n U
ne chaussée franchit ou longe une voie ferrée, une autre chaussée ou un
cours d’eau.
n U
ne zone de captage d’eau potable se trouve à proximité.
Pour rappel, le guide technique « Traitement des obstacles latéraux (TOL) sur
les routes principales hors agglomération » publié par le SETRA (aujourd’hui
CEREMA) stipule que : « supprimer les obstacles de toute nature occupant
les abords augmente les chances de réduction de la gravité des accidents ».
n Cas du temporaire
n L
’usage des DRR temporaires n’est pas traité dans ce guide.
n D
es essais de choc réalisés en vraie grandeur, conformément à des
normes européennes, permettent d’évaluer la performance des dispositifs
de retenue.
n À
chaque typologie de produit correspond une partie de norme européenne
définissant les essais de choc à realiser afin de qualifier la performance du
dispositif.
?
Présentation | Performances | Modèles | Critères de choix
n U
ne barrière de sécurité est un dispositif continu (sur accotement ou en
terre-plein central) qui a pour objectif de rediriger un véhicule en perdition
sur la voie circulée et dans le même sens initial de circulation.
n C
eci doit s’effectuer en préservant le plus possible l’intégrité physique
des occupants du véhicule en effectuant cette redirection sur la voie de
la manière la moins agressive possible.
n Concernant le véhicule :
n Ne doit pas franchir le dispositif.
n Doit rester à l’intérieur de la boîte CEN (cf. page 19 du présent document).
n Le concept de vitesse d’impact de la tête théorique (THIV) doit être ≤ 33 km/h.
n L
e véhicule ne doit pas se renverser (ni basculer sur le coté) pendant et
après le choc.
n endant le choc, pas plus d’une roue du véhicule ne doit passer
P
complètement au-dessus ou en-dessous de la barrière de sécurité.
n P
our les essais réalisés avec des camions et des bus, pas plus de 5 %
de la masse de lest ne doivent se détacher ou être séparés pendant
l’essai jusqu’au moment où les traces de roues du véhicule quittent la
boîte de sortie.
n Certification
n es barrières de section courante doivent être certifiées CE répondant aux
L
critères d’acceptation de la norme européenne EN 1317-2 (certificat CE,
DoP et notice de pose obligatoires).
n La boîte CEN :
n st un rectangle virtuel de dimensions A et B dépendantes du modèle
E
de véhicule et dont l’origine (point P) correspond au début du renvoi du
véhicule par la barrière lors de l’essai de choc. La réussite de l’essai
de choc est conditionnée par une sortie du véhicule par le petit côté du
rectangle. En cas de coupure du grand côté du rectangle par le véhicule,
l’essai de choc est un échec. Ce critère d’acceptation de l’essai permet
de s’assurer que le dispositif de retenue est efficace en termes de renvoi
de véhicule, avec un angle de renvoi limité pour éviter les suraccidents.
Point P
A B
Type de véhicule
m m
Référence normative
Vitesse (km/h) Masse (kg) Angle d’impact (°)
de l’essai de choc
H3 TB61 + TB11
80 100 16 000 900 20 20
L3 TB61 + TB11 + TB32 110 1 500 20
n Glissières métalliques.
n Glissières mixtes métal-bois.
n Bétons extrudés.
n Séparateurs modulaires de voie (SMV).
n Glissières métaliques
n Bétons extrudés
n L
a performance de l’ensemble composé par la barrière de retenue
additionnée du SPM, qui doit remplir les mêmes niveaux de performances
que ceux d’une barrière de section courante (voir section II.2).
n L
a performance d’un SPM est définie dans une norme européenne
expérimentale : XP CEN/TS 17342 (anciennement XP CEN/TS 1317-8).
n T
ransmission d’efforts dans les OA : plus le renvoi d’effort
de la barrière lors d’un choc est élevé, plus la solidité du
pont est importante (augmentation de sa masse, et donc de
son coût). Ce paramètre est essentiel lors de la rénovation
d’ouvrages.
n Modèle de barrière
n D
e la même façon, le dimensionnement de l’ouvrage doit intégrer la
transmission des efforts des pieds de poteau de la barrière en cas de
choc.
n L
a sélection se fait principalement par la déflection dynamique ou
conformément à l’implantation de l’essai de choc initial (en cas d’obstacle
saillant, intégrer le Wn).
n P
our l’installation, deux solutions existent : une solution d’ancrage
intégrée dans le tablier et/ou une solution par scellement chimique.
Dans ce dernier cas, un ETA de la fixation est obligatoire et doit être
fourni par le fabricant/fournisseur.
n Implantation en TPC
n M
ême niveau de retenue en TPC sur OA que pour la section courante
adjacente.
n S
i vide central > 2 m, le dispositif en TPC doit être considéré comme
équipant un bord de tablier.
n L
e choix d’un dispositif ne se limite pas à sélectionner un niveau de retenue dans
le cas d’une barrière sur ouvrage d’art, mais il consiste à déterminer un système
complet, qui reprend les paramètres suivants :
n ’encombrement arrière du dispositif : la déflexion (Dn) est le principal
L
critère de choix d’une barrière. Il convient donc de déterminer la déflexion
maximum possible sur le bord d’ouvrage, c’est-à-dire la largeur nécessaire à la
barrière pour retenir un véhicule. C’est seulement dans le cas d’un obstacle au
fonctionnement de la barrière (écrans, poteaux, éléments architecturaux…), qu’il
conviendra de déterminer aussi une largeur de fonctionnement maximum (Wn).
n e raccordement du dispositif : Les barrières sur ouvrage d’art doivent
L
être connectées obligatoirement par un raccord homologué NF058 (l’ASsociation
pour la Certification et la QUalification des Equipements de la Route (ASCQUER)
est seule habilitée à délivrer l’homologation). En fonction de la zone à isoler
en sortie d’ouvrage, il conviendra de déterminer le type de raccordement afin
de s’assurer du bon niveau de retenue sur l’ouvrage et son environnement
immédiat (brèche, trajectoire de sortie, longueur d’efficacité…).
n e mode de fixation du dispositif : les barrières peuvent être fixées par
L
ancrage noyé dans le béton ou par chevillage mécanique ou chimique. Dès la
phase de conception du projet, il conviendra de déterminer le mode de fixation,
car chaque barrière est implantée sur des longrines de taille différente et selon
des caractéristiques variables.
n ans le cas des ouvrages existants, il conviendra d’ajouter à ces 3 critères celui
D
de la transmission d’effort à l’ouvrage lors d’un choc de véhicule en plus du poids
propre de la barrière.
n ne réparation n’impose pas de recalculer l’indice de danger et de revoir
U
le niveau de retenue. Toutes réparations inférieures à 200 mètres linéaires
de barrières génériques NF peuvent être réalisées avec les composants
d’origine de la barrière. Il est donc possible de conserver les dispositifs de type
générique à l’identique.
n N
éanmoins, le remplacement de la barrière accidentée par un dispositif neuf
CE peut permettre une mise en conformité de l’ouvrage aux nouvelles normes.
n S
a capacité de retenue en fonction de la largeur du
trottoir.
n L
’esthétique, en prenant compte de l’aspect, la couleur,
la transparence, les lignes directrices, l’harmonie
avec l’environnement, etc.
n L
es matériaux constitutifs (acier, inox, aluminium,
verre, bois…), en prenant en compte la durabilité et
la facilité d’entretien.
n e mode de fixation par scellement dans les réservations
L
ou par platine.
n e traitement des extrémités, relié ou non à un dispositif
L
de retenue de section courante.
n a hauteur, en fonction du type d’usager (piéton, cycliste,
S
cavalier…).
n Dispositions constructives :
n Dispositifs performants :
Approche
Classe
de retenue
Frontal centré Frontal décalé Latéral 15° Latéral 165°
P1 / 900 kg - 80 km/h / /
P3 1300 kg - 100 km/h 900 kg - 80 km/h 1300 kg - 100 km/h 900 kg - 100 km/h
P4 1500 kg - 110 km/h 900 kg - 100 km/h 1500 kg - 110 km/h 900 kg - 100 km/h
n Dispositions constructives
n Dispositifs performants
70 km/h minimum P1
80 ou 90 km/h minimum P2
130 km/h P4
n Niveaux de retenue.
n Classe de performance : 50, 80/1, 80, 100, 110.
n Critères d’acceptation.
n Indice de sévérité de choc : A ou B.
n Performances latérales.
n Ils sont soit redirectifs soit non redirectifs afin de qualifier
leurs performances au choc latéral.
n L
a RNER donne une recommandation selon la vitesse de la route et la
performance de l’atténuateur :
n Section limitée à 70 km/h : niveau minimum de retenue 80/1.
n S
ection limitée à 80 ou 90 km/h : niveau minimum de retenue 80.
n S
ection limitée à 110 km/h : niveau minimum de retenue 100.
n S
ection limitée à 130 km/h : niveau minimum de retenue 110.
n P
rotection tête d’îlot des gares de péage : niveau minimum de
retenue 80/1.
n L
e choix du modèle d’ATC doit être établi en fonction de sa géométrie, de
sa fonction de retenue latérale (redirectif ou non redirectif) et doit prendre
en compte :
n L
a nature du sol où doit être installé l’ATC : s’assurer que le mode
d’ancrage de l’ATC proposé est compatible avec le sol de la zone
d’implantation (possibilité d’installer ou non l’ATC directement sur
enrobé, nécessité ou non d’une dalle ou de massifs en béton…).
n L
a géométrie du site : largeur de l’obstacle à protéger, profil en
travers, divergents, règles d’implantation…
n L
’existence d’une pièce de jonction pour se raccorder au DRR
adjacent si nécessaire.
n e fabricant dispose de pièces d’entretien et de remplacement
L
(coût notamment, disponibilité des pièces, facilité de réparation…).
NF058
I≤4m
(obligatoire à partir de juillet 2022)
NF058
4 m < I ≤ 15 m
(obligatoire à partir de juillet 2024)
CE + NF058
I > 15 m
pour les raccordements
≥Wn
≥Wn
Zone lp Zone
de Récupération = BDG = largeur produit de Récupération = BDG
Pas d'évaluation
≤ 50 cm Non
particulière
Classe
Identique Identique
A
Simulations
> 50 cm Non
numériques
Différent
Classe Simulations
Identique (sauf X Oui / Non
B numériques
niveau L)
Pas d’évaluation
Non
particulière
≤ 50 cm
Simulations
Oui
numériques
Classe
Différente Identique
B
Simulations
Non
numériques
> 50 cm
1 essai de choc physique +
Oui
Simulations numériques
Différent
Classe 1 essai de choc physique +
Différente (sauf X Oui / Non
C Simulations numériques
niveau L)
Min : 8m
(ou multiple élément de glissement)
1/3 de LT 2/3 de LT
Barrière Y Barrière Y
n e kit de dilatation est une adaptation ponctuelle de la barrière qui peut créer
L
un point de faiblesse.
n lusieurs méthodes d’évaluation sont prescrites qui peuvent être suffisantes
P
et/ou complémentaires :
n Validation du coulissement correct du kit de dilatation.
n Vérification de la résistance mécanique à la traction.
n Mise
en place du kit de dilatation lors de l’essai de choc physique de la
barrière.
n Mise
en place du kit de dilatation lors de l’essai de choc physique ou
numérique du raccordement.
n Vérification
de la capacité de retenue de la barrière équipée du kit de
dilatation par simulation numérique de choc.
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
1/3 LT
ZO
Extrémité
2/3 LT
LT : Longueur testée
Extrémité
ZO : Zone obstacle
LT : Longueur testée
ZO : Zone obstacle Extrémité
2/3 LT
ZO
Extrémité 2/3 LT
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
BERME
BERME
≥50cm
Longueur
de déport
Déport ≥ 20 x Déport
longueur
de déport
≥ 40 x Déport
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
BDG=1m
BDG=1m
TPC w
w
L = Largeur TPC
Wn
Wn
Zone lp Zone
de Récupération = BDG = largeur produit de Récupération = BDG
BDG=1m
BDG=1m
TPC
w
w
L = Largeur TPC
Wn
Wn
Zone Zone
de Récupération = BDG de Récupération = BDG
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
n En intérieur de courbe :
Aucune spécification n’est requise pour ce type d’implantation.
n En extérieur de courbe :
n C
oncernant le DRR : il est recommandé d’utiliser les dispositions décrites dans la
notice de pose du fabricant en fonction du rayon R (par rayon, on entend le rayon
de courbure de la barrière à implanter et non le rayon géométrique du tracé en
plan de la courbe).
n C
oncernant la protection motocycliste : il est nécessaire d’installer un DRR
équipé d’un écran moto, l’ensemble certifié CE pour :
n es rayons de courbe R inférieurs à 400 m sur autoroute et routes à
L
chaussées séparées.
n Les rayons de courbe R inférieurs à 250 m sur les autres routes.
n our toutes les autres courbes sur tout type de route, dans les carrefours
P
dénivelés.
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
0 à 10cm
n Bourrelet en arrière du DRR
Hauteur maxi conseillée = 10 cm.
Positionnement de l’avant du
bourrelet entre 0 et 10 cm
du support.
≤10cm
0 à 10cm
L W
H
Niveau h trottoir
chaussée (générale
roulée Niveau chaussée roulée h trottoir entre 12 e
(généralement entre 12 et 15 cm)
n L
e fabricant du DRR, sur la notice de pose de son produit, doit indiquer le
réglage de la hauteur H de son dispositif par rapport à la chaussée circulée
ou H – h par rapport au trottoir en fonction de l’éloignement du nu avant du
dispositif au fil d’eau du trottoir (L).
n N
B : Dans le cas de l’utilisation d’un DRR sur platine, celui-ci devra être
marqué CE au-delà d’une longueur supérieure à 18 m de trottoir. Si aucun
produit sur platine n’existe, on peut autoriser la pose de support platine
jusqu’à 18 m.
Lorsque la longrine est inférieure à 18 m, le fabricant propose un DRR CE
de sa gamme en adaptant les supports battus à des supports sur platine. Il
définira en outre les modalités de fixation d’un tel dispositif à l’ouvrage béton.
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
Profondeur
du caniveau
Largeur
du ≤ 15 cm > 15 cm
caniveau
Caniveau Caniveau
Caniveau non ≤ 50 cm
non isolé* à isoler
recouvert
d’un dispositif
Caniveau Caniveau
circulable > 50 cm
à isoler à isoler
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
2/3 barrière
B hors OA
Zone au delà
de la zone
à isoler
Barrière B
hors OA
Barrière A
d’OA
Zone à isoler
Barrière B
hors OA
1/3 barrière Zone avant
B hors OA la zone à isoler
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
LTPC LTPC
>D >D
LTPC
>W
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
BAU
3,30 m Refuge
1/10e 1/40e
10 x 3,30 m 40 m 40 x 3,30 m
BAU
3,30 m Refuge
Recouvrement 1/40e
40 m 40 x 3,30 m
BAU
3,30 m Refuge
1/4e 1/10e
4 40 m 10 x 3,30 m
x 3,30 m
BAU
3,30 m Refuge
1/10e
recouvrement 40 m 10 x 3,30 m
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
1. Implantation longitudinale
2. Implantation transversale en accotement
3. Implantation transversale en terre-plein central (TPC)
4. En courbe
5. Avec bourrelets et trottoirs
6. Avec assainissement
7. Implantation longitudinale sur ouvrage d’art (OA)
8. Implantation transversale sur ouvrage d’art
9. Cas particulier des refuges et accès de service
10. Lits d’arrêt
11. Cas particulier des routes à caractéristiques réduites
1. Documentation technique
2. Nature du sol et ancrage
3. Adaptations sur chantier
4. Contrôles chantier
1. Documentation technique
2. Nature du sol et ancrage
3. Adaptations sur chantier
4. Contrôles chantier
Type de sol
nb
attre des supports plus longs na
-
réaliser une longrine en béton
que ceux utilisés lors de l’essai (longueur de la longrine et
de choc. dimension des supports sur
platine définies dans la notice
de montage).
n b- u
tilisation d’un DRR certifié CE
sur longrine > 18 m.
1. Documentation technique
2. Nature du sol et ancrage
3. Adaptations sur chantier
4. Contrôles chantier
n Procédure à suivre :
n S
e référer à la notice de pose donnée par le fabricant et voir
si le problème rencontré est mentionné :
n S
i c’est le cas, en conserver une copie dans le rapport de
chantier et communiquer l’information au client pour l’agrément.
n Si ce n’est pas le cas :
- Contacter le fabricant du produit afin de lui exposer la
configuration rencontrée et lui demander la solution à
mettre en œuvre sur laquelle il doit porter un engagement.
- Une trace écrite de la solution préconisée par le fabricant
doit être jointe au dossier et le client doit être informé pour
l’agrément.
1. Documentation technique
2. Nature du sol et ancrage
3. Adaptations sur chantier
4. Contrôles chantier
n L
e montage est-il conforme ? (Respect des règles de l’art et des
notices de pose ou de la norme associée au dispositif) :
n otice de pose pour un produit CE : respect des composants et de leur
N
montage, implantation et distance entre supports, hauteur et alignement
du dispositif, serrage et montage des composants conformément à la
notice de pose et aux tolérances.
n P
roduits ou dispositions spécifiques (ces dispositions
complètent les chapitres précédents) :
n Glissière sur longrine :
n xécution de la longrine d’une longueur minimale selon recom-
E
mandations du fabricant – respect du plan de ferraillage, propreté
rigidité et étanchéité des banches de coffrage, respect des enrobages et
du positionnement des ferraillages ou des ancrages et des conditions
de mise en œuvre du béton - béton conforme en formule en consistance
et air occlus et vibration, talochage de surface et mise en place de
la cure.
n Mise en place de doucines en cas de longrine hors sol.
n Montage du dispositif et ancrage conformément à la notice de pose .
n Ouvrages d’art :
n xécution de la longrine – respect du plan de ferraillage, propreté,
E
rigidité et étanchéité des banches de coffrage, respect des enrobages et
du positionnement des ferraillages ou des ancrages et des conditions de
mise en œuvre du béton - béton conforme en formule en consistance et
air occlus et vibration et talochage de surface talochage de surface
et mise en place de la cure.
n Réalisation de doucine en cas de longrine saillante de part et d’autre
de l’ouvrage.
n ontage du dispositif suivant le plan de calepinage et ancrage
M
conformément à la notice de pose.
n espect des longueurs d’ancrage de part et d’autre de l’ouvrage et
R
ou raccordement sur d’autre dispositifs.
n i présence de joints de dilatation montage des éléments de dilatation et
S
contrôles conformément à la notice de pose du constructeur.
n R
accordements entre dispositifs de retenue :
n ontage du raccordement conformément à la notice de pose du
M
constructeur et du certificat NF058.
n Extrémité :
n xtrémité constructive (déportée enterrée ou à hauteur constante ancrée
E
dans un talus) : montage conforme à la notice de pose et les règles de
l’art (déport au 1/10eme et hauteur constante dans le talus et respect
des hauteurs admissibles en cas de franchissement de cunette).
n Extrémité constructive selon NF P98-426 pour les barrières coulées en place.
n xtrémité performante disposition et montage selon notice de pose
E
constructeur.
Réglementation
n Arrêté du 2 mars 2009 et ses arrêtés modificatifs dit RNER.
n ICTAAL (instruction du gouvernement du 13 juillet 2015).
n Normes NF EN 1317-1, 2, 3 et 5.
n XP 98-405 et FD P98-406
Documentation
n Le guide technique SETRA « Traitements des obstacles latéraux ».
n La collection du guide technique GC :
n B arrières de sécurité pour la retenue des poids lourds – Barrières de niveau H2 ET H3 :
implantation sur le bord libre d’ouvrage, sur des murs de soutènement et lors d’aménagement
de la sécurité sur les ponts existants.
n Barrières de sécurité pour la retenue des véhicules légers – Barrières de niveau N en
n G
uide technique GC « Barrières de sécurité pour la
retenue des poids lourds – Barrières de niveau H2 ET
H3 », SETRA, septembre 1999.
n uide technique GC « Barrières de sécurité pour
G
la retenue des véhicules légers – Barrières de niveau
N en accotement – Aménagement en TPC », SETRA,
septembre 2001.
n uide technique « Dispositifs de retenue routiers
G
marqués CE sur ouvrages d’art – De la conception
de l’ouvrage à la mise en œuvre des dispositifs de
retenue », CEREMA, décembre 2014.
n uide technique « Entretien et réparation des
G
équipements d’ouvrages : aide à la définition des
dispositifs de protection anti-pénétration », STRRES,
décembre 2019.
n uide technique « Géfra – Jumelage des plates-
G
formes ferroviaires et routières ou autoroutières »,
SETRA, avril 2004.
n uide technique « Aménagement des fortes
G
pentes », CEREMA, juin 2019.
Ce guide, validé par la section Dispositifs de Retenue du SER, a été rédigé dans le cadre
d’un groupe de travail composé de :
equipements-routiers-et-urbains.com
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