Pfe Houri
Pfe Houri
Pfe Houri
/Master/DFE-En/Ph/2018
FACULTE DE PHYSIQUE
MEMOIRE DE MASTER
Domaine : Sciences de la matière
Filière : Physique
Spécialité : Dynamique des Fluides et Energétique
par :
Sujet :
Enfin, Nous tenons à Remercier Vivement Sotraco Group Algérie pour leur
Soutien et leur Confiance en nous confiant la réalisation de ce travail.
2
Nomenclature
3
δ Coefficient d’irradiation solaire 0.085 monocristallins 0.11 -
polycristallin
ε Incertitude ou écart sur la valeur moyenne -
ν Fréquence de la lumière Hz ou (s-1)
σ Ecart type -
Rendement du module photovoltaïque %
Rendement aux conditions d'essai standard %
Rendement de référence %
Nombre adimensionnel
Pr Nombre de Prandtl
Re Nombre de Reynolds
Rec Nombre de Reynolds critique
Abréviation Signification
4
Société Nationale pour la recherche, la production, le transport, la
SONATRACH
transformation, et la commercialisation des hydrocarbures
SONELGAZ Société Nationale de l’électricité et du gaz
STC Standard Test Conditions
UCS Union des Scientifiques Concernés (Union of Concerned Scientists)
Vco Tension à circuit ouvert
Wc Watt-crête
5
Liste des figures
Figure Légende Page
Chapitre I
Figure I.1 Carte du zonage climatique en Algérie. 23
Chapitre II
Figure II.1 Programme des énergies renouvelables pour 2020. 25
Figure II.2 Programme des énergies renouvelables pour 2030. 25
Figure II.3 Puissance Photovoltaïque installée pour chaque wilaya. 26
Figure II.4 Champs Photovoltaïque en cours de réalisation pour chaque wilaya. 27
Chapitre III
Figure III.1 Schéma d’une centrale photovoltaïque. 29
Figure III.2 Schéma descriptif d’une cellule photovoltaïque. 30
Figure III.3 Schéma descriptif d’un onduleur photovoltaïque. 33
Figure III.4 Schéma descriptif des différentes architectures de panneaux solaires. 33
Figure III.5 Batteries pour le stockage. 36
Figure III.6 Moyenne d’irradiation globale reçue par l’Algérie pendant une année. 38
Figure III.7 Moyenne annuelle de l’irradiation globale inclinée à la latitude du lieu 38
(1991-2001).
Figure III.8 Moyenne annuelle de l’irradiation globale reçue sur une surface 38
horizontale (1991-2001).
Figure III.9 Moyenne annuelle de l’irradiation globale reçue sur une surface 39
horizontale (2002-2011).
Figure III.10 Maillage de 4385 points utilisé dans notre projet. 40
Figure III.11 Carte de l’irradiation globale horizontale selon Student. 44
Figure III.12 Carte de l’irradiation globale inclinée selon Student. 45
Chapitre IV
Figure IV.1 Evolution de la perte de puissance en fonction de l’écart de température 50
pour différentes technologies.
Figure IV.2 Evolution de la puissance d’un panneau photovoltaïque de 300Wc en 51
fonction de l’écart de température pour différentes technologies.
Figure IV.3 Evolution de la puissance en fonction de la variation de la température 58
uniquement.
6
Figure IV.4 Evolution de la puissance en fonction de la variation de l’irradiation. 59
Figure IV.5 Evolution de l’écart de la puissance en fonction de l’écart d’irradiation. 59
Figure IV.6 Evolution de la puissance en fonction de l’écart d’irradiation. 60
Figure IV.7 Effet du vieillissement sur un champ de 1MW sur 20 ans. 60
Figure IV.8 Interface contenant les différents blocs utilisés pour la modélisation 60
horaire.
Figure IV.9 Interface contenant les différents blocs utilisés pour le calcul de 60
coefficient de convection.
Figure IV.10 Interface contenant les différents blocs utilisés pour le calcul de la 61
température de la cellule.
Figure IV.11 Interface contenant les différents blocs utilisés pour le calcul de la 62
puissance.
Figure IV.12 Exemple d’un bloc pour le calcul du rendement. 62
Figure IV.13 Interface contenant les différents blocs d’extraction des résultats de 63
Simulink vers Matlab.
Figure IV.14 Interface contenant les différents blocs utilisés pour la modélisation 64
minute.
Figure IV.15 Interface contenant les blocs utilisés pour le calcul statistique. 65
Figure IV.16 Interface contenant les différents blocs d’extraction des résultats de 66
Simulink vers Matlab.
Figure IV.17 Interface contenant les différents les sous blocs d’extraction des résultats. 66
Chapitre V
Figure V.1 Evolution de l’irradiation (1.a), de la température cellulaire et ambiante 68-
(1.b), de la vitesse du vent (1.c), du rendement (1.d), de la puissance (1.e) 71-
et de l’énergie (1.f) au cours de l’année à la wilaya d’Adrar. 72
Figure V.2 Evolution de l’irradiation (2.a), de la température cellulaire et ambiante 73-
(2.b), de la vitesse du vent (2.c), du rendement (2.d), de la puissance (2.e) 74-
et de l’énergie (2.f) au cours de l’année à la wilaya de Tamanrasset. 75
Figure V.3 Evolution de l’irradiation (3.a), de la température cellulaire et ambiante 77-
(3.b), de la vitesse du vent (3.c), du rendement (3.d), de la puissance (3.e) 78-
et de l’énergie (3.f) au cours de l’année à la wilaya d’Illizi. 79
7
Figure V.4 Evolution de l’irradiation (4.a), de la température cellulaire et ambiante 81-
(4.b), de la vitesse du vent (4.c), du rendement (4.d), de la puissance (4.e) 82-
et de l’énergie (4.f) au cours de l’année à la wilaya de Naama. 83
Figure V.5 Evolution de l’irradiation (5.a), de la température cellulaire et ambiante 85-
(5.b), de la vitesse du vent (5.c), du rendement (5.d), de la puissance (5.e) 86-
et de l’énergie (5.f) au cours de l’année à la wilaya de Djelfa. 87
Figure V.6 Evolution de l’irradiation (6.a), de la température cellulaire et ambiante 89-
(6.b), de la vitesse du vent (6.c), du rendement (6.d), de la puissance (6.e) 90-
et de l’énergie (6.f) au cours de l’année à la wilaya de Batna. 91
Figure V.7 Evolution de l’irradiation (7.a), de la température cellulaire et ambiante 93-
(7.b), de la vitesse du vent (7.c), du rendement (7.d), de la puissance (7.e) 94-
et de l’énergie (7.f) au cours de l’année à la wilaya de Tlemcen. 95
Figure V.8 Evolution de l’irradiation (8.a), de la température cellulaire et ambiante 97-
(8.b), de la vitesse du vent (8.c), du rendement (8.d), de la puissance (8.e) 98-
et de l’énergie (8.f) au cours de l’année à la wilaya de Tizi Ouzou. 99
Figure V.9 Evolution de l’irradiation (9.a), de la température cellulaire et ambiante 101-
(9.b), de la vitesse du vent (9.c), du rendement (9.d), de la puissance (9.e) 102-
et de l’énergie (9.f) au cours de l’année à la wilaya de Skikda 103
Figure V.10 Evolution de la puissance pour les journées du 21 (Mars (10.a) Juin 108-
(10.b), Septembre (10.c), Décembre (10.d)) pour les 3 wilayas Tizi- 109
Ouzou Batna et Tamanrasset.
Figure V.11 Evolution de l’énergie pour les journées du 21 (Mars (11.a) Juin (11.b), 111-
Septembre (11.c), Décembre (11.d)) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou 112
Batna et Tamanrasset.
Figure V.12 Evolution du rendement pour les journées du 21 (Mars (12.a) Juin (12.b), 114-
Septembre (12.c), Décembre (12.d)) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou 115
Batna et Tamanrasset.
Figure V.13 Evolution de la température ambiante pour les journées du 21 (Mars 117-
(13.a) Juin (13.b), Septembre (13.c), Décembre (13.d)) pour les 3 118
wilayas Tizi-Ouzou Batna et Tamanrasset.
Figure V.14 Evolution de la température cellulaire pour les journées du 21 (Mars 119-
(14.a) Juin (14.b), Septembre (14.c), Décembre (14.d)) pour les 3 120
wilayas Tizi-Ouzou Batna et Tamanrasset.
8
Figure V.15 Evolution de l’irradiation globale inclinée pour les journées du 21 (Mars 122-
(15.a) Juin (15.b), Septembre (15.c), Décembre (15.d)) pour les 3 123
wilayas Tizi-Ouzou Batna et Tamanrasset.
Figure V.16 Evolution de l’énergie sur une année pour les wilayas de Tizi-Ouzou 124
Batna et Tamanrasset par la statistique de STUDENT.
Figure V.17 Evolution de la puissance sur 4 journées pour la wilaya de (17.a) Batna, 125
(17.b) Tamanrasset, (17.c) Tizi Ouzou par la statistique de Student.
Figure V.18 Evolution de l’énergie par 3 modèles différents à la Wilaya de 126
Tamanrasset.
Figure V.19 Evolution de la puissance lors de la première année pour la journée du 127
21 mars à Tamanrasset.
Figure V.20 Evolution de la puissance lors de la 10ème année pour la journée du 21 127
Mars à Tamanrasset.
Figure V.21 Evolution de la puissance lors de la 20ème année pour la journée du 21 128
Mars à Tamanrasset.
Figure V.22 Energie produite la première année par le modèle de base pour les 48 130
wilayas.
Figure V.23 Energie produite la première année par le modèle proposé pour les 48 130
wilayas.
Figure V.24 Energie produite sur 20 ans par le modèle de base pour les 48 wilayas. 130
Figure V.25 Energie produite sur 20 ans par le modèle de Mattei pour les 48 wilayas. 131
Figure V.26 Energie produite sur 20 ans par le modèle de proposé pour les 48 wilayas. 131
9
Liste des Tableaux
Chapitre III
Tab III.1 Tableau comparant les différentes technologies de cellules solaires. 31-32
Tab III.2 Tableau donnant la valeur du coefficient de Student pour une 42
précision et un nombre d’échantillon donné.
Tab III.3 Tableau donnant la valeur de l’irradiation globale horizontale à la 43
Wilaya de Khenchela.
Tab III.4 Tableau donnant la valeur minimale maximale moyenne et l’écart 43
type à Khenchela.
Tab III.5 Tableau de l’irradiation donné par le test t de Student. 44
Tab III.6 Tableau donnant l’irradiation globale horizontale et inclinée pour les 46-47
48 Wilayas donné par le test t de Student.
Chapitre IV
Tab IV.1 Valeur du coefficient de température selon la technologie du panneau 50
Tab IV.2 Tableau donnant la valeur du coefficient de convection en fonction de 55
la direction du vent
Chapitre V
Tab V.1 Tableau donnant la valeur des énergies produites par 2 modèles sur 129
une année et comparant 3 modèles sur 20ans.
Annexe
Tab.A.1. Nombre de sites étudiés dans chaque wilaya 134
Figure A.1 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 135
proposé à la wilaya d’Ain Defla.
Figure A.2 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 135
proposé à la wilaya d’Ain Temouchent.
Figure A.3 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 136
proposé à la wilaya d’Alger.
Figure A.4 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 136
proposé à la wilaya d’Annaba.
Figure A.5 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 137
proposé à la wilaya de Biskra.
Figure A.6 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 137
proposé à la wilaya de Blida.
10
Figure A.7 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 138
proposé à la wilaya de Bordj Bou Arreridj.
Figure A.8 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 138
proposé à la wilaya de Bouira.
Figure A.9 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 139
proposé à la wilaya de Boumerdes.
Figure A.10 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 139
proposé à la wilaya de Béchar.
Figure A.11 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 140
proposé à la wilaya de Bejaïa.
Figure A.12 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 140
proposé à la wilaya de Chlef.
Figure A.13 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 141
proposé à la wilaya de Constantine.
Figure A.14 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 141
proposé à la wilaya d’El Bayadh.
Figure A.15 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 142
proposé à la wilaya d’El Oued.
Figure A.16 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 142
proposé à la wilaya d’El Tarf.
Figure A.17 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 143
proposé à la wilaya de Ghardaïa.
Figure A.18 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 143
proposé à la wilaya de Guelma.
Figure A.19 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 144
proposé à la wilaya de Jijel.
Figure A.20 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 144
proposé à la wilaya de Khenchela.
Figure A.21 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 145
proposé à la wilaya de Laghouat.
Figure A.22 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 145
proposé à la wilaya de Mascara.
11
Figure A.23 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 146
proposé à la wilaya de Médéa.
Figure A.24 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 146
proposé à la wilaya de Mila.
Figure A.25 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 147
proposé à la wilaya de Mostaganem.
Figure A.26 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 147
proposé à la wilaya de Msila.
Figure A.27 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 148
proposé à la wilaya d’Oran.
Figure A.28 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 148
proposé à la wilaya d’Ouargla.
Figure A.29 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 149
proposé à la wilaya d’Oum El Bouaghi.
Figure A.30 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 149
proposé à la wilaya de Relizane.
Figure A.31 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 150
proposé à la wilaya de Saida.
Figure A.32 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 150
proposé à la wilaya de Sidi Bel Abbès.
Figure A.33 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 153
proposé à la wilaya de Souk Ahras.
Figure A.34 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 153
proposé à la wilaya de Sétif.
Figure A.35 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 154
proposé à la wilaya de Tébessa
Figure A.36 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 154
proposé à la wilaya de Tiaret.
Figure A.37 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 155
proposé à la wilaya de Tindouf.
Figure A.38 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 155
proposé à la wilaya de Tipaza.
12
Figure A.39 Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle 156
proposé à la wilaya de Tissemsilt.
13
SOMMAIRE
I. INTRODUCTION GENERALE ................................................................................... 17
I.1. Contexte – Algérie : géographie et climat .................................................................... 19
I .1.1. Géographie............................................................................................................ 19
I .1.2. Climat ................................................................................................................... 20
II. SITUATION ÉNÉRGÉTIQUE NATIONALE ............................................................ 22
II.1. Energies fossiles (contraintes et limites)....................................................................... 22
II.3. Energies renouvelables ................................................................................................. 23
II.3.1. Le programme de développement des énergies renouvelables Algérien. ............ 23
II.3.2. Puissance photovoltaïque installée ....................................................................... 25
III. ENERGIE SOLAIRE ..................................................................................................... 26
III.1. Historique .................................................................................................................... 26
III.2. Énergie solaire ........................................................................................................... 27
III.3. L’installation photovoltaïque ..................................................................................... 27
III.3.1. Le module solaire ................................................................................................ 28
III.3.2. La cellule solaire ................................................................................................. 29
III.3.3. L’onduleur........................................................................................................... 31
III.3.4. Organes de confiance et de raccordement .......................................................... 34
III.3.5. Le comptage de l’énergie injectée et soutirée au réseau ..................................... 34
III.3.6. Le stockage ......................................................................................................... 34
III.4. Potentiel solaire ......................................................................................................... 35
III.4.1. Etat de l’art Algérien ........................................................................................... 35
III.4.2. Cartographie existante ........................................................................................ 36
III.4.3. Evaluation du potentiel solaire : Méthodologie, maillage et justification .......... 38
III. 4.4. Loi de STUDENT .............................................................................................. 39
III.4.5. Représentation des valeurs moyennes des différentes Wilayas d’Algérie ............ 43
IV. MODELISATION........................................................................................................... 47
IV.1. Quelques notions ....................................................................................................... 47
IV.1.1. Irradiation ........................................................................................................... 47
IV.1.2. Température : ...................................................................................................... 47
IV.1.3. La puissance nominale (Pn) ................................................................................ 48
IV.1.4. Le coefficient de masse d'air (AM) .................................................................... 48
IV.1.5. Le coefficient de température (KT) ..................................................................... 48
IV.1.6. Le coefficient d’irradiation ( ) ........................................................................ 50
IV.2.1. Modèles pour le calcul de la puissance .................................................................. 50
14
Modèle de base : ........................................................................................................ 50
Modèle de Radziemska :............................................................................................ 51
Modèle de Mattei : ..................................................................................................... 51
IV.2.2. L’énergie ................................................................................................................ 51
IV.2.3. Modèle du rendement ............................................................................................. 52
IV.3. Paramètres influents sur la puissance .......................................................................... 52
IV.3.1. Modèle pour le calcul de la température de la cellule .............................................. 52
Modèle Swnibank : .................................................................................................... 52
Modèle Kord H Rohani : ........................................................................................... 52
Modèle de Faiman : ................................................................................................... 53
Modèle laboratoires Sandia : ..................................................................................... 53
Modèle F.Reis, M.Brito, V.Corregidor, J.Wemans and G.Sorasio : ......................... 53
IV.3.2. Calcul du coefficient de transfert de chaleur par convection ................................... 53
Modèle de McAdams(1954) : .................................................................................... 54
Modèle de Sharples and Charlesworth (1998) : ........................................................ 54
Modèle de Sparrow et al. (1979) : ............................................................................. 54
Modèle de Sartori (2006) :......................................................................................... 55
Modèle de Kendoush (2009) : ................................................................................... 55
IV.3.3.Choix du modèle : ..................................................................................................... 55
Modèle de puissance .................................................................................................. 56
Modèle de température cellulaire .............................................................................. 56
IV.3.4. Étude paramétrique du modèle proposé : ............................................................... 56
Effet de la température : ............................................................................................ 56
Effet de l’irradiation .................................................................................................. 57
Effet de la technologie utilisée : ................................................................................ 59
Effet du facteur de vieillissement : ............................................................................ 59
IV.4. Présentation du modèle de simulation Matlab / Simulink......................................... 60
IV.4.1. Modélisation horaire ........................................................................................... 61
IV.4.2. Modélisation minutes.......................................................................................... 64
V. RESULTATS ET DISCUSSIONS ................................................................................. 66
V.1. Résultats et discussions................................................................................................. 66
V.1.1.Modélisation horaire annuelle ................................................................................. 66
V.1.2. Modélisation horaire journalière .......................................................................... 106
V.1.3. Comparaison sur une année, 10 et 20 ans de la puissance et de l’énergie produite à
la wilaya de Tamanrasset ................................................................................................ 125
15
V.1.4. Valeurs de l’énergie à la première année et sur 20ans pour les 48 Wilayas ........ 128
VI. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ...................................................................... 131
16
I. INTRODUCTION GENERALE
Le contexte énergétique mondial connaît d’importantes mutations car il appelle à une
redéfinition des besoins et des modes de consommation. Les risques d’épuisement des
ressources non renouvelables (pétrole, gaz naturel, charbon…), le réchauffement climatique ou
encore les catastrophes nucléaires, récemment sous les feux de la rampe médiatique, font
clairement apparaître le modèle énergétique actuel comme non durable. Il est donc nécessaire
d’engager une transition vers un modèle plus durable. Des solutions alternatives sont possibles
comme un usage plus soutenu des énergies renouvelables. Le potentiel méditerranéen est
considérable mais reste aujourd’hui largement sous exploité.
Pour aborder cette transition énergétique, nous avançons que l’innovation dans le
domaine technique est nécessaire mais non suffisante. En effet, une action sur l’organisation
économique et sociale ainsi que la mise en place de politiques publiques semblent
indispensables. L’énergie est un facteur essentiel du développement économique et social des
sociétés. Il semble donc difficile de dissocier le modèle énergétique d’une société de son mode
de développement économique et de ses réalités sociales.
L’Algérie est le pays africain et méditerranéen disposant du potentiel d’énergie
renouvelable le plus important à l’échelle régionale, de même que les capacités les plus
appropriées au développement et à l’exploitation de ce potentiel énergétique lié à plusieurs
types de sources, mais dont l’énergie solaire demeure la plus importante en disponibilité et
puissance, et sans doute aussi, la plus compétitive à développer à l’avenir sous diverses formes,
avec un potentiel de 169 440 TWh/an[1] soit 2647 fois la consommation algérienne en
électricité en 2017ou 60 fois la consommation de l’Union Européenne estimé à 3000 TWh/an,
soit une moyenne d’énergie reçue par kWh/m²/an :
Régions côtière 1 700 ;
Hauts plateaux 1 900 ;
Sahara 2 650.
Ce travail vient enrichir et densifier le paysage informatif lié aux énergies renouvelables.
A travers ce support d’information, nous visons en premier lieu à rapprocher l’information
énergétique par un support direct afin d’atténuer ce manque pertinent que ressentent les
responsables et les acteurs de la sphère économique – énergétique en Algérie, et qui permettra
sans doute d’élaborer un programme d’action dans le secteur énergétique et de la promotion de
l’investissement dans ce secteur.
C’est un nouvel appui au développement du secteur énergétique et un renforcement pour
qu’il soit au cœur du développement durable et de la diversification de l’économie algérienne.
17
La détermination du potentiel solaire photovoltaïque de l’ensemble du territoire national doit
se positionner et s’adapter à une situation sévère sur le marché local et prendre part à l’échange
international, car dans une économie mondialisée tournée vers la connaissance, la maîtrise de
l’information est devenue plus cruciale que jamais.
La démarche méthodologique de ce mémoire s’articule autour de six chapitres qui s’enchaînent
comme suit :
Le premier chapitre relatif à la situation énergétique nationale actuelle basée sur les
énergies fossiles (contraintes et limites) et plus précisément le programme de
développement des énergies renouvelables en Algérie pour la phase 2020 et 2030, et la
puissance photovoltaïque installée.
Le deuxième chapitre présente quelques définitions de base et des généralités utiles de
l’énergie solaire à savoir l’installation photovoltaïque, le module et la cellule solaire, le
fonctionnement des cellules, de l’onduleur, des organes de confiance, de stockage et de
raccordement ainsi que le comptage de l’énergie injectée et soutirée au réseau.
Le troisième chapitre est consacré à l’évaluation du potentiel solaire Algérien
(cartographie existante, méthodologie, maillage et justification) en particulier à
l’élaboration de la carte énergétique de l’Algérie selon STUDENT.
Le quatrième chapitre sera réservé à la modélisation et à l’étude paramétrique relative aux
différents modèles pour le calcul de la puissance, du rendement, de la température, du
coefficient de transfert de chaleur par convection, et plus particulièrement au choix d’un
modèle et présentation de modèle de simulation MATLAB/Simulink modélisation
effectuée par heures et minutes.
Le cinquième chapitre contient tous les résultats obtenus relatifs à la puissance et
l’énergie solaire annuelle et quotidienne, en évoquant aussi l’impact écologique et
financier des projets solaires.
Enfin une conclusion et perspectives, la donnée des différentes références bibliographiques
utilisées et les annexes afférentes à ce mémoire.
Chacun des chapitres décrits plus haut est généreusement parcouru d’applications numériques
ainsi que la représentation graphique obtenue par simulation MATLAB-Simulink.
18
I.1. Contexte – Algérie : géographie et climat
I .1.1. Géographie
L’Algérie est un pays du sud de la méditerranée situé au nord-ouest de l’Afrique et au centre
du Maghreb. Après l’indépendance du Soudan du Sud en 2011, il est devenu de par sa superficie
le plus grand pays du pourtour méditerranéen et le premier au niveau africain et du monde arabe
avec une superficie de 2 381741 km².
Six pays et un territoire sont adjacents à l’Algérie : la Mauritanie, le Mali et le Niger au Sud, le
Maroc et le Sahara occidentale à l’Ouest, et la Libye et la Tunisie à l’Est.
Le relief de l’Algérie est constitué de trois grands ensembles : le Tell au Nord, les hauts
plateaux et l’Atlas saharien au centre, et le Sahara au Sud.
Le Tell
C’est une étroite bande côtière de 1200 km de long et de 100 à 200 km de large. Elle est
délimitée au Sud par une chaîne de montagne, plus ou moins parallèle au littoral, et qui
s’étend de la région de Tlemcen à l’Ouest, à la frontière tunisienne à l’Est.
Cet ensemble est constitué de plaines fertiles (comme celle de la Mitidja au sud d’Alger où se
concentrent la majorité de la population algérienne, de vallées et d’une succession de monts
(l’Atlas tellien) qui dépassent régulièrement les 2000 m à l’Est, notamment en Kabylie où les
sommets du massif du Djurdjura sont recouverts de neige en hiver.
Les hauts plateaux et l’Atlas saharien
Après avoir franchi l’Atlas tellien, on entre dans un grand ensemble de plaines et
de hauts plateaux semi-arides qui courent en diagonale depuis la frontière marocaine jusqu’au
nord-est de l’Algérie. Les étés y sont lourds et secs et les hivers très froids et humides. Le
terrain est creusé par de nombreuses dépressions, les chotts, qui se transforment en lacs salés
après la saison des pluies.
Ces steppes sont délimitées au Sud par une barrière montagneuse (l’Atlas saharien) qui n’est
en fait que le prolongement en Algérie du Haut-Atlas marocain. D’Ouest en Est se succèdent
les monts des Ksour, des Ouled-Naïl, des Zibans, et des Aurès qui culminent à plus de
2301m. Au pied de ces montagnes se trouvent un chapelet d’oasis qui marquent le seuil du
Sahara : Laghouat, Biskra ou encore Ghardaïa, plus au Sud, dans la vallée du M’zab.
Le Sahara
Il couvre environ 85 % du territoire algérien (2000 km d’Est en Ouest, 1500 km du Nord au
Sud). Milieu extraordinaire par la sécheresse très accentuée de son climat, par la monotonie de
ses horizons entièrement dénudés, par l'ampleur des reliefs grandioses de l'extrême Sud (dont
le Hoggar), hostile au développement de la vie, il n'en abrite pas moins depuis des siècles
19
quelques groupes humains. Le Grand Sud algérien alterne entre paysages volcaniques (massif
du Hoggar) et lunaires (Tassili N’Ajjer), plaines de pierres et (les Regs) et plaines de sable
(les Ergs) d’où jaillissent parfois de superbes oasis.
De par sa situation géographique située entre le 19éme et 38éme parallèle Nord du globe terrestre,
elle constitue une zone particulièrement bien ensoleillée, les moyennes d’ensoleillement varient
entre 2600 h/an à 3500 h/an.
I .1.2. Climat
On distingue cinq zones climatiques :
Le Littoral
Il s'étend sur une étroite frange côtière de basse altitude et d'une largeur n'atteignant pas 50 km.
Le climat est tempéré dans cette zone à cause de l'action régulatrice de la mer. Les régions
côtières jouissent d'un climat méditerranéen, agréable en hiver (12 °C à Alger) et supportable
en été (25 °C). L'humidité y est forte et les précipitations relativement abondantes : avec
762 mm de moyenne concentrés sur quelques mois d'automne et de printemps. Le temps d'été
est déterminé par la remontée en latitude des hautes pressions sahariennes. Mais le temps
s'altère à partir de l'automne et jusqu'au printemps : la déviation, vers le sud de la Méditerranée,
du flux tourbillonnaire tempéré ou la progression en altitude de coulées ou de gouttes d'air
polaire provoquent sur l'Algérie des types de temps perturbés, porteurs de pluie. Parallèlement,
la température se trouve refroidie. Naturellement, ces conditions évoluent selon la situation, en
fonction de l'altitude et de la position.
L’Atlas Tellien
Dans cette zone le climat ne reste pas uniforme d'Est en Ouest. Dans le Tell Algérois et
Constantinois le plus humide, le climat se caractérise par une faible amplitude thermique, des
chutes de neige importante, une forte pluviosité et une atmosphère froide. Dans le Tell Oranais
les écarts sont forts et il fait chaud et sec.
Les Hauts Plateaux
À partir de cette zone, le climat peut être qualifié de continental et est relativement homogène.
L'air est sec et la nébulosité est faible. Les écarts de température diurne nocturne sont forts et
les gelées blanches sont dans cet endroit les plus fréquentes.
L'Atlas Saharien
La distinction avec les hauts plateaux se traduit par une diminution des températures ce qui
implique une augmentation de la nébulosité et une augmentation de la fréquence de chute de
grêle ainsi que par une augmentation de la pluviosité.
20
Le Sahara
Au sud de l'Atlas saharien, les régions sahariennes restent sous l'influence permanente de
masses d'air anticycloniques. C'est le désert. Les températures y sont élevées toute l'année, et
les précipitations très faibles (moins de 150 mm par an) et irrégulières :
- A l'Ouest l'aridité s'installe progressivement sur le piémont de l'Atlas Saharien.
- A l'Est le climat désertique commence directement au pied de l'Aurès et son influence pénètre
dans la cuvette de la Hodna.
- Au centre du Sahara algérien, In Salah, n'enregistre que 15 mm de précipitations annuelles pour
une moyenne thermique de 25,4 °C.
L'air y est sec et les fortes températures donnent une très forte intensité à l'évaporation. Les
écarts diurnes sont très forts [2].
Le zonage climatique en Algérie
Les travaux les plus connus sur le zonage climatique de l'Algérie sont ceux de J-C BOREL, et
après acquisition de données météorologiques récentes, deux zonages climatiques, l'un d'été et
l'autre d'hiver ont été établi. Après analyse, il a été décidé de choisir un zonage unique, qui est
celui d'été. Un calage entre ce zonage et les délimitations administratives par communes nous
a permis de définir l'emplacement de chaque commune par zone. A cet effet, on a distingué six
(06) zones climatiques [3].
Le littoral Méditerranéen (zone A),
L'Atlas Tellien (zone B),
La vallée du Chélif (sous zone B’),
Les Hauts Plateaux (zone C),
Le Sahara (zone D),
Le Tanezrouft (sous zone D’).
21
Figure I.1. Carte du zonage climatique en Algérie.
22
Comme le pétrole le gaz naturel est une source d’énergie fossile épuisable à long terme, on
estime qu’on a assez de réserves pour une exploitation jusqu’à l’horizon 2070. Le gaz naturel
émet lors de sa combustion du gaz à effet de serre le dioxyde de Carbonne (CO2) et l’oxyde
d’azote [4].
Du fait de la large disponibilité des hydrocarbures et de leur faible coût de mise à disposition,
par rapport aux énergies renouvelables, les besoins énergétiques de l’Algérie sont satisfaits,
presque exclusivement, par le pétrole et le gaz naturel. En 2016, la production du gaz naturel
était de 89731 ktep, et celle du Pétrole brut était de 56193 ktep. [1]
23
La composante industrielle vise à financer, réaliser, et exploiter un certain nombre d’usines,
d’équipements et de composantes destinés aux centrales photovoltaïques. Pour ce faire
Sonatrach comme Sonelgaz, privilégient la formule du partenariat avec des sociétés nationales
et étrangères qui maîtrisent le mieux la fabrication des équipements et les métiers divers des
énergies renouvelables. Des actions concrètes ont déjà été engagées dans ce sens.
Pour assurer la mise en œuvre de ce programme l’engagement d’une réflexion et l’organisation
conjointe d’études et élaboration d’une base de données fiables s’avérer indispensable.
En 2011, une des premières étapes du développement durable a été franchie par l'Algérie, en
mettant en place un plan de développement des énergies renouvelables. Afin de diversifier les
sources d’énergie en Algérie, le but étant d’atteindre d’ici 2030 une puissance installée de
22000 MW [2] répartie de la manière suivante :
Géothermie 5
Biomasse 360
Cogénération 150
Eolien 1010
Photovoltaique 3000
puissance (MW)
Géothermie 10
Biomasse 640
Cogénération 250
Eolien 4000
Photovoltaique 10575
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000
puissance (MW)
24
Ce qui devrait couvrir 20% de la production d'électricité à partir des énergies renouvelables.
Le volume de gaz naturel épargné par les 22 000MW en renouvelables est d’environ 300
milliards de m3, soit un volume équivalant à 8 fois la consommation nationale de l’année 2014.
Le programme d’efficacité énergétique permettra de réaliser des économies d’énergies à
l’horizon 2030 de l’ordre de 63 millions de TEP.
Ce programme permettra de réduire les émissions de CO2 de 193 millions de tonnes.
30
23
20
20
20
20
20
15
15
9
1,1
SITE
25
b. Projet en cours [6]
450
PUISSANCE(MW)
150
96
95
80
70
48
48
48
2
SITE
Les cellules solaires sont constituées de silicium (même substance qui compose le sable) le
silicium est la deuxième substance la plus répandue sur terre, ces cellules peuvent fournir de
l'énergie à tout ce qui est alimenté par une tension électrique ou une batterie.
L'électricité est produite lorsque le rayonnement solaire est reçu par une cellule solaire, ce qui
provoque un déplacement d’électrons ce qui produit un courant électrique. La conversion de la
lumière du soleil en l'électricité se fait silencieusement et naturellement, sans avoir recours à
un système mécanique. Le rayonnement solaire est un rayonnement électromagnétique compris
dans une bande de longueur d’onde variant de 0,22 à 10 µm.
L’énergie associée à ce rayonnement solaire se décompose approximativement ainsi :
9 % dans la bande des ultraviolets (l < 0,4 µm).
47 % dans le visible (0,4 µm < l< 0,8 µm).
44 % dans la bande des infrarouges (l > 0,8µm).
- Un générateur photovoltaïque comprend généralement les éléments suivants :
Un ensemble de modules photovoltaïques assurant la conversion de l’énergie solaire en énergie
électrique.
27
Un ensemble d’onduleurs transformant le courant continu en courant alternatif.
Des organes de confiance protégeant le réseau électrique, les personnes et l’installation solaire.
Un dispositif de comptage mesurant l’énergie injectée et soutirée au réseau.
Un Parc de batteries pour le stockage.
28
crête définie selon des conditions spécifiques d’éclairement, de température et de spectre solaire
(1000W/m², 25°C et AM 1,5) [7-8].
III.3.2. La cellule solaire
Définition et fonctionnement
La cellule photovoltaïque est généralement faite de deux couches de silicium ; une dopée P
(dopée au bore) et l’autre dopée N (dopée au phosphore) créant ainsi une jonction PN avec une
barrière de potentiel. Lorsque les photons sont absorbés par le semi-conducteur, ils transmettent
leur énergie aux atomes de la jonction PN de telle sorte que les électrons de ces atomes se
libèrent et créent des électrons (charges N) et des trous (charges P), ceci crée alors une
différence de potentiel entre les deux couches. Cette différence de potentiel est mesurable entre
les connexions des bornes positives et négatives de la cellule. La tension maximale de la cellule
est d’environ 0,6V pour un courant nul. Cette tension est nommée tension de circuit ouvert. Le
courant maximal se produit lorsque les bornes de la cellule sont court-circuitées, il est appelé
courant de court-circuit.
29
Types de cellules photovoltaïques
30
plus large) Ce type de énergie qui ne
cellules est déjà sont Technologie de Très cher
commercialisé, mais habituellement l’avenir
principalement pour pas absorbés
des applications par la cellule)
spatiales.
Cellules Moins nocif Rendement
organiques pour faible moins
l’environneme de 10%
nt
Tab.III.1. Tableau comparant les différentes technologies de cellules solaires.
III.3.3. L’onduleur
Ensemble de commutateurs ou « interrupteurs » qui s’enclenchent et se déclenchent
successivement pour générer un courant alternatif, ils doivent répondre aux exigences
suivantes :
Assurer une connexion optimale à partir des modules photovoltaïques, tout en prenant
soin du fonctionnement de l’onduleur.
Améliorer le rendement du contrôle de l’onduleur connecté par rapport aux techniques
obtenues actuellement dans les systèmes photovoltaïques connectés au réseau.
Améliorer la qualité de la puissance électrique générée et injectée
De plus, ils assurent une surveillance fiable du réseau pour protéger ce dernier contre les pannes
et interrompre, l’alimentation en cas de problèmes survenant, soit du réseau, soit de
l’installation.
On distingue 2 types d’onduleurs pour les applications photovoltaïques réparti selon la
technologie, fonctionnement, technologie électronique de puissance et les spécificités
techniques et le cout. [10]
L’onduleur assisté
Fait appel à la technologie thyristor qui délivre un signal qu’on doit amplifier par un
transformateur de 50Hz, ce qui le rend bon marché et robuste, mais ne lui permet pas de générer
un signal de grande qualité, cette technologie est de moins en moins utilisé
L’onduleur autonome
31
Commandé par des signaux de référence internes. Il fait appel aux nouvelles technologies
d’électronique de puissance, fiables et performantes, technologie des thyristors à coupure ou
GTO (GateTurn-off Thyristor), transistors de puissance bipolaires, IGBT (InsularGateBipolar
Transistor)
Contrairement à l’onduleur assisté, il permet ainsi d’obtenir un signal sinusoïdal de qualité
supérieur en commutant la puissance plusieurs fois par période. La connexion au réseau est
effectuée à travers un transformateur 50 Hz qui génère des pertes relativement importantes, et
d’un filtre atténuant les harmoniques. Ils sont utilisés dans la majorité des programmes
photovoltaïques raccordés réseau européens, notamment pour les installations de petite
puissance.
32
Raccorder directement les branches de modules constituant un champ photovoltaïque à un
ou plusieurs onduleurs centraux.
Permet une séparation claire entre les parties continues et alternatives de l’installation ainsi
qu’une maintenance simplifiée. Ses principaux inconvénients résident dans l’influence
importante des ombrages partiels sur l’installation et les pertes considérables de productible
qu’engendre une panne d’onduleur.
L’architecture à onduleurs « string »
L’architecture à onduleurs « string », consiste à monter un onduleur sur chaque branche de
modules photovoltaïques d’une installation, les différents onduleurs étant connectés en parallèle
sur le réseau.
Il permet en effet de simplifier le câblage de la partie continu de l’installation photovoltaïque
et facilite l’accès et le contrôle des onduleurs. De plus, lorsqu’un onduleur est défaillant,
l’installation continue de fonctionner par l’intermédiaire des autres onduleurs…
À noter que dans le cas de la topologie string, l’onduleur n’a pas besoin d’utiliser le
convertisseur. Par contre dans la topologie multi string, l’onduleur utilise toujours le
convertisseur.
L’isolement galvanique de l’onduleur connecté au réseau dépend des normes de chaque pays.
L’architecture à onduleurs « master/slave »
Consiste à connecter le champ photovoltaïque à un ensemble d’onduleurs couplés l’un à
l’autre
L’onduleur « master », est sollicité en permanence pour convertir l’énergie photovoltaïque.
Les onduleurs « slave » n’entrent en action qu’au moment où la puissance délivrée par le champ
n’est
plus adaptée au travail de l’onduleur « master », il permet d’optimiser le nombre d’onduleurs
en service en fonction de la puissance appelée, car chaque onduleur travaille à un niveau de
puissance pour lequel son rendement est le plus élevé.
L’inconvénient majeur est que l’onduleur « master » est toujours fortement sollicité, accroissant
ainsi son risque de panne. Le rendement de l’onduleur dépend pour une grande partie de la
stratégie de commande utilisée. Il est calculé en six points différents du fonctionnement de
l’onduleur, basée sur les valeurs moyennes.
Cependant le contrôle de courant est un des sujets les plus importants dans les applications des
onduleurs du fait des avantages qu’il présente et qui sont :
Un contrôle du courant instantané et une grande précision.
33
Une protection maximale du courant.
Une très bonne dynamique.
Une compensation de la chute de tension des semi-conducteurs et du temps mort du
convertisseur.
III.3.4. Organes de confiance et de raccordement
Une installation photovoltaïque doit impérativement assurer la protection de l’utilisateur, de
l’installation photovoltaïque et du réseau :
La protection de découplage qui permet notamment de déconnecter l’installation
photovoltaïque du réseau électrique lorsqu’un problème technique survient.
La protection du générateur photovoltaïque des impacts directs (impacts sur la construction) et
induits (impacts au sol, surtension véhiculée par le réseau électrique) de la foudre.
La mise à la terre dont l’objectif est de protéger les personnes et les équipements.
III.3.5. Le comptage de l’énergie injectée et soutirée au réseau
Afin de quantifier l’énergie injectée et soutirée au réseau on se doit de mettre deux compteurs,
l’un situé aux bornes aval du disjoncteur, l’autre au point de livraison, c’est-à-dire en entrée du
réseau
Le générateur photovoltaïque va être raccordé avec :
Installation sécurisée : permet à la fois une production directe mais aussi autonome d’énergie à
travers stockage et permet d’injecter sur le réseau de distribution. .
Installation pure : fournit ainsi de l’électricité au producteur et/ou au réseau de distribution
durant la journée, tant que ce dernier n’est pas défaillant.
III.3.6. Le stockage
Le stockage d’énergie répond à un besoin technique, sécuritaire et économique : c’est un moyen
de tirer profit de la (volatilité) variation du prix du marché de l’électricité pour générer des
bénéfices, ou réduire les coûts de la consommation. Ce besoin stratégique de stockage
représente alors une opportunité économique pour toutes les acteurs du secteur énergétique
créant ainsi un contexte particulièrement favorable au déploiement de solutions de stockage
d’énergie, la maîtrise du stockage de l'énergie est très importante pour le développement des
énergies alternatives, tel que le solaire, qui sont certes renouvelables, mais a nature intermittente
et régit par des phénomènes naturels peu prévisibles, les systèmes de stockage d’énergie sont
nécessaires pour aider le réseau à faire face à l’instabilité et à l’imprévisibilité de ces systèmes
de production d’électricité et s’adapter à une demande des consommateurs variable de saison
en saison.
34
Le système de stockage d'énergie par batterie (BESS) ou le contrôle direct de la charge peut
jouer un rôle dans la réalisation d'un fonctionnement plus économique du système
d'alimentation électrique mais aussi répondant à un besoin d’une alimentation de secours. Ainsi
les surplus d’électricité stockés pendant les périodes hors pointe seront injectés dans le réseau
de distribution pendant les périodes de pointe ceci permettrai notamment de réduire la variation
de la production. Cet effet de lissage pourrait justifier la stratégie de stockage de l’énergie
solaire.
35
Dès 1999 A.Maafi a résumé les activités en Algérie du secteur photovoltaïque (PV) durant la
période 1985 à 1990. Il reporte qu’une puissance totale de 274,2 kW a été installée sur plusieurs
sites en Algérie. Les résultats de cette étude préliminaire recommandent de promouvoir et de
développer la technologie PV en Algérie, au vu du potentiel présent sur l’ensemble du territoire.
Plus récemment les études menées par le CDER ont permis une estimation partielle du
potentiel photovoltaïque de l’Algérie à 13,9 TWh/an, reposant sur 42 sites de mesure. L’agence
Spatiale Allemande (ASAL) quant à elle, a estimé le potentiel de l’Algérie en PV à 169 440
TWh/an ce qui représente 2647 fois la consommation algérienne en électricité et 60 fois la
consommation de l’Europe des 15 (estimée à 3.000 TWh/an).[2]
Le pays reçoit une exposition annuelle au soleil équivalente à 2500 kWh / m2. Le potentiel
d'énergie solaire quotidienne varie de 4,66 kWh / m2 dans le nord à 7,26 kWh / m2 dans le sud.
L'Algérie, avec une superficie de 2,38 millions de km², constitué à 80% de désert, abrite
de nombreuses localités isolées où l'extension du réseau de transport électrique serait
économiquement non viable. Selon le ministère de l'Énergie, il y a plus de 20 petits villages
non reliés au réseau électrique. Ainsi les maisons isolées utilisent des groupes électrogènes
alimentés par du diesel polluant et cher à transporter sur site. Cette particularité, a incité les
pouvoirs publics à lancer dès les années 1990 un programme d’aide aux populations isolées, en
leur offrant des kits photovoltaïques pour subvenir à leurs besoins quotidiens en énergie. Ces
villages (environ 906 maisons), appelés "Villages Solaires" sont situés principalement dans le
sud de l'Algérie. [12-14]
36
Figure III.6. Moyenne d’irradiation globale reçue par l’Algérie pendant une année.
Le CDER a étudié le potentiel de l’Algérie sur 49 sites de l’Algérie pour une période allant de
1992 à 2002 nous a proposé la carte de l’irradiation globale horizontale et inclinée ci-dessous.
[2]
37
Plus tard les études sur l’irradiation globale avec une moyenne de 1970 kWh/m²/an de la période
allant de 2002 à 2011 ont permis d’établir la carte suivante :[2]
Figure III.9. Moyenne annuelle de l’irradiation globale reçue sur une surface horizontale
(2002-2011)
38
48 wilayas du territoire national démontré dans Tab A.1. (En annexe), ensuite on a relevé les
mesures chaque 0,25° de longitude et latitude (27,75 km) recouvrant ainsi la totalité de la
surface comme sur la figure III.8.
- Dans un second temps on a suivi ces mêmes paramètres (heure par heure et minute par
minute pendant une année) ces données sont moyennées sur une période de 30ans pour
l’irradiation et 10 ans pour la température grâce au logiciel Météonorm qui est un outil de
référence qui s'appuie sur plus de 25 années d'expérience dans les bases de données
météorologiques. Ce logiciel contient une base très exhaustive de données météorologiques
mais également des algorithmes permettant de créer, à partir des valeurs mesurées, des fichiers
météo de n'importe quel endroit sur le globe. [16]
39
fonction de densité de la loi normale, elle est symétrique, son espérance est égale à 0 et
sa variance est égale à
(n / n – 2). Cette dernière est donc infinie si n = 2 et n’existe pas si n = 1 (c’est la loi de Cauchy).
En revanche, plus n est grand et plus sa distribution se confond avec celle de la loi normale
centrée réduite. À échelle équivalente, c'est comme si l'on serrait un corset à sa courbe de densité
au fur-et-à-mesure que l'effectif augmente. On devine dès lors que cette loi sera
particulièrement utile pour l’étude de petits échantillons pour lesquels la loi normale ne
s'applique pas.
Historique :
Etudiée par William Sealy Gosset en 1908 statisticien anglais, qui a inventé le test de
STUDENT. Il a utilisé le nom « STUDENT » pour cacher son identité, Une autre version est
que Guinness ne voulait pas que ses concurrents sachent qu’il utilisait des tests statistiques pour
déterminer la qualité de la matière première. Il est devenu célèbre grâce au travail de Ronald
Fisher, qui a appelé la distribution « STUDENT ‘s distribution » et a représenté la valeur du
test avec la lettre t.
Le test de STUDENT est aujourd'hui utilisé de manière standard pour mettre en évidence une
éventuelle différence entre deux échantillons ou tester la nullité d'un paramètre.
Lorsque n est grand, la loi de STUDENT peut être approchée par la loi normale centrée réduite.
Définition :
La principale utilité de la loi Student est de donner un intervalle de confiance sur la valeur
moyenne de la grandeur mesurée. Cet intervalle nous donne des bornes dont on est sûr que la
grandeur mesurée est contenue dans ce dernier avec un taux de précision donné (90%, 95%,
…etc.).
Le calcul de l’incertitude suivant la loi de STUDENT se fait comme suit :
40
Table : Loi du t de STUDENT
Le coefficient de STUDENT pour un taux de confiance souhaité et un nombre de degrés de
liberté ‘ddl’ donné, peut être facilement obtenu à partir de tableaux spéciaux :
n Précision
99% 95% 90%
1 63,66 12,71 6,31
10 3,17 2,23 1,81
20 2,85 2,09 1,72
30 2,75 2,04 1,70
512 2,59 1,96 1,65
1000 2,58 1,96 1,65
Tab III.2.Tableau donnant la valeur du coefficient de Student pour une précision et un
nombre d’échantillon donné.
Le calcul de l’incertitude nous permettra d’établir le fameux intervalle de confiance sur la valeur
moyenne pour une précision souhaitée et le résultat de la grandeur mesurée pour l’échantillon
considéré s’exprimera comme suit :
x Résultat x
x : La limite inférieure
x : La limite supérieure
41
Exemple appliqué :
Wilaya-Commune Latitudes Longitudes GHI
(kWh/m²)
Khenchela-AïnTouila 35,442 7,465 1910
Khenchela-Babar 35,169 7,101 1939
Khenchela-Baghai 35,522 7,113 1855
Khenchela-Bouhmama 35,32 6,747 1970
Khenchela-Chechar 35,038 7,004 2014
Khenchela-Chelia 35,364 6,779 1951
Khenchela-Djellal 34,919 6,893 2062
Khenchela-El Hamma 35,464 7,094 1857
Khenchela-El Mahmal 35,22 7,12 1956
Khenchela-El Oueldja 34,915 6,683 1891
Khenchela-Ensigha 35,23 7,08 1959
Khenchela-Kais 35,5 6,933 1834
Khenchela-Khenchela 35,417 7,133 1941
Khenchela-Khirane 34,999 6,761 1969
Khenchela-M'Sara 35,239 6,573 1979
Khenchela-M'Toussa 35,599 7,245 1867
Khenchela-Ouled Rechache 35,296 7,352 1919
Khenchela-Remila 35,572 6,898 1860
Khenchela-Tamza 35,317 6,833 1942
Khenchela-Taouzient 35,51 6,806 1843
Khenchela-Yabous 35,408 6,642 1885
Tab III.3.Tableau donnant la valeur de l’irradiation globale horizontale à la Wilaya de
Khenchela.
GHI (kWh/m²)
42
La limite inférieure : x = 1923,95 – 22,41 = 1901,5
43
Figure III.12. Carte de l’irradiation globale inclinée selon Student.
44
Limite inférieure et supérieure de l’irradiation pour un taux de précision de 95%
Précision 95% GHI (KWh/m²) Gk (KWh/m²)
Wilayas Nbre points Lim_inf Lim_sup Lim_inf Lim_sup
Adrar 656 2156 2159 2380 2388
Ain Defla 36 1867 1870 2173 2184
Ain-Temouchent 28 1821 1829 2111 2138
Alger 57 1775 1778 2070 2080
Annaba 12 1711 1716 1926 1984
Batna 61 1911 1927 2210 2261
Béchar 209 2098 2103 2383 2398
Bejaia 52 1724 1739 1972 2025
Biskra 50 1887 1897 2170 2207
Blida 25 1716 1726 1971 2007
B-B-Arreridj 34 1868 1879 2166 2200
Bouira 45 1802 1812 2083 2122
Boumerdes 32 1738 1743 2008 2030
Chlef 35 1826 1831 2119 2139
Constantine 12 1745 1760 2006 2063
Djelfa 60 1964 1972 2286 2312
El Bayadh 123 2041 2046 2353 2368
El Oued 86 1896 1905 2166 2195
El Tarf 24 1685 1694 1927 1963
Ghardaïa 108 2059 2068 2345 2369
Guelma 34 1712 1722 1967 2001
Illizi 317 2217 2224 2451 2468
Jijel 28 1676 1686 1905 1950
Khenchela 21 1901 1924 2205 2280
Laghouat 54 2022 2027 2349 2366
Mascara 47 1861 1867 2164 2183
Médéa 64 1850 1859 2148 2180
Mila 32 1776 1787 2042 2085
Mostaganem 32 1855 1859 2160 2175
45
M'sila 47 1896 1908 2203 2244
Naâma 43 2046 2055 2376 2400
Oran 26 1850 1854 2154 2168
Ouargla 312 2024 2030 2291 2306
Oum el Bouaghi 29 1825 1833 2114 2140
Relizane 38 1838 1843 2132 2152
Saïda 17 1900 1922 2198 2273
Sétif 60 1827 1838 2099 2142
Sidi Bel Abbès 52 1900 1909 2210 2239
Skikda 38 1701 1706 1953 1971
Souk Ahras 26 1791 1801 2062 2101
Tamanrasset 848 2244 2247 2450 2458
Tébessa 28 1869 1893 2156 2244
Tiaret 42 1896 1906 2201 2240
Tindouf 235 2171 2174 2423 2434
Tipaza 28 1776 1782 2049 2078
Tissemsilt 22 1873 1885 2132 2199
Tizi Ouzou 67 1721 1731 1946 1977
Tlemcen 53 1883 1898 2185 2209
Tab III.6.Tableau donnant les Limites Inférieures et Supérieures de l’irradiation globale
horizontale et inclinée pour les 48 Wilayas donné par le test t de Student avec 95% précision.
46
IV. MODELISATION
IV.1. Quelques notions
IV.1.1. Irradiation
L'irradiation normale directe (DNI) : est le rayonnement solaire reçu par une surface qui
est toujours perpendiculaire aux rayons du soleil. Cette quantité est particulièrement
intéressante pour la concentration des installations thermiques solaires et des
installations qui suivent la position du soleil.
L'irradiation horizontale diffuse (DHI) : est la quantité de rayonnement reçue par une
surface qui n'arrive pas directement du soleil mais qui a été dispersée par des molécules
et particules dans l'atmosphère venant également de toutes les directions.
L'irradiation horizontale globale (GHI) : est la quantité totale de rayonnement d'ondes
courtes reçue par une surface horizontale au sol, cette valeur est particulièrement
intéressante pour les installations photovoltaïques et comprend à la fois l'irradiation
normale (DNI) et l'irradiation horizontale diffuse (DHI).
L'irradiation globale sur plan incliné (Gk) : est la quantité totale de rayonnement d'ondes
courtes reçue par une surface inclinée à la latitude du lieu pour une utilisation annuelle,
l’inclinaison du capteur par rapport à l’horizontale correspond à la latitude du lieu.
L’intérêt de l’inclinaison des modules suivant la latitude
- L'énergie récupérée par un capteur plan sera maximum s'il est orienté perpendiculairement
au rayonnement direct.
- En moyenne, sur une année, l'énergie maximale récupérée sera obtenue pour une inclinaison
égale à la latitude avec une orientation vers l'équateur.
- Une inclinaison plus forte que la latitude augmente l'énergie récupérée en hiver aux dépens
de celle récupérée en été.
- Inversement, une inclinaison plus faible que la latitude augmente l'énergie récupérée en été
aux dépens de celle récupérée en hiver.
Ces considérations seront prises en compte lors du dimensionnement d'un système solaire.
IV.1.2. Température :
La température ambiante (Ta) : Représente la température relevée au point de mesure
donné en (°C)
La température cellulaire (Tc) : Représente la température de la cellule photovoltaïque
calculée à l’aide de plusieurs modèles donnés ultérieurement.
47
La température aux conditions de standard (TSTC) : Représente la température de la
cellule photovoltaïque aux conditions de test standard 25°C.
La température aux conditions normales (TNOCT) : Représente la température de la
cellule photovoltaïque aux conditions normales 45°C.
IV.1.3. La puissance nominale (Pn)
Tout au long de notre étude on prendra un champ photovoltaïque de référence dont la puissance
nominale est de 1 MWc.
IV.1.4. Le coefficient de masse d'air (AM)
Définit la longueur du trajet optique direct à travers l'atmosphère terrestre par rapport à la
longueur du trajet verticalement vers le haut, c'est-à-dire au zénith. Le coefficient de masse d'air
peut être utilisé pour aider à caractériser le spectre solaire après que le rayonnement solaire a
traversé l'atmosphère. Le coefficient de masse d'air est couramment utilisé pour caractériser la
performance des cellules solaires dans des conditions normalisées, 1,5 est presque universel
lors de la caractérisation de panneaux générateurs de puissance terrestre.
IV.1.5. Le coefficient de température (KT)
KT(U) : Coefficient de température de la tension d’une cellule photovoltaïque, il indique
comment varie la tension d’une cellule lorsque sa température augmente de 1°C.
KT(I) : Coefficient de température du courant d’une cellule photovoltaïque, il indique
comment varie le courant d’une cellule lorsque sa température augmente de 1°C.
KT(P) : Prend une valeur différente pour chaque technologie de panneau, elle traduit
l’influence de l’écart de température cellulaire sur la tension à vide du module. Plus la
température du module augmente plus la tension à vide Vco diminue. Par contre, la
température du module influence très peu le courant de court-circuit Icc, par la suite on
calculera les pertes de puissance pour un panneau photovoltaïque de 300Wc pour
différentes technologies de panneaux contenu dans le tableau ci-dessous.
48
Ce coefficient de température montrera l’écart entre la température standard de fonctionnement
du panneau photovoltaïque et la température actuelle de la cellule tel que :
Les pertes de puissance sont égales aux coefficients de température auquel on multiplie l’écart
de la température cellulaire et la température aux conditions standard
Alors pour connaitre la puissance réelle du panneau pour chaque température on procédera de
la manière suivante :
La puissance réelle est égale à la puissance du panneau à laquelle on rajoute pertes de puissance
monocristallin
15 polycristallin
amorphe
10 disélénium
tellure de cadmium
pertes de puissance (%/°C)
-5
-10
-15
-20
-25
0 10 20 30 40 50 60 70
49
360 monocristallin
polycristallin
340 amorphe
disélénium
320 tellure de cadmium
puissance (Wc)
300
280
260
240
220
200
0 10 20 30 40 50 60 70
écart de température (°C)
Modèle de base :
Un des modèles basiques de calcul de la puissance générée par les panneaux photovoltaïques
dépend du rayonnement solaire et de la température ambiante. [18] il est donné par :
Gk
P = Pn * * 1 + K T *(Tc - Tstc
Gstc
(Eq.3)
50
- Gk : est l’irradiation sur le plan incliné (W/ m²) ;
- Gstc : est l’irradiation de référence aux conditions standards égale à 1000W/m² ;
- KT : est le coefficient d’irradiation qui aidera à caractériser l’effet de la température sur la
puissance. Sa valeur est différente en fonction de la technologie du panneau ;
- Tc : est la température de la cellule ou on utilisera plusieurs modèles qu’on présentera
ultérieurement pour la calculer ;
- Tstc : est la température de référence aux conditions standards.
Modèle de Radziemska :
Un modèle plus récent développé à la base du modèle précédemment prend en compte l’effet
de l’irradiation sur la production de la puissance [19].
G
P = Pn * k * 1 + K T *(Ta + 0.02Gk - Tstc ) (Eq.4)
GSTC
Ce modèle présente une particularité ainsi il intégré l’effet de l’irradiation sur la puissance par
le terme 0.02 Gk
Modèle de Mattei :
Le modèle le plus récent pour le calcul de la puissance généré par un panneau solaire est
celui de Mattei qui étudie l’influence des coefficients de température et d’irradiation. [20]
En plus du modèle de base ce modèle intègre l’effet de l’irradiation sur la puissance produite
par le coefficient d’irradiation qui aura une valeur différente selon la technologie du panneau
utilisé.
IV.2.2. L’énergie
L’énergie produite sur une durée déterminée est un paramètre clé dans le domaine de
l’énergie photovoltaïque. Pour le calcul de l’énergie il suffira par la suite d’intégrer la puissance
sur la période voulue. L’unité généralement utilisée est le MWh afin d’estimer l’énergie
produite par une centrale photovoltaïque durant une période d’une année. A l’échelle d’un pays
le TWh est l’unité la plus utilisée.
E(t) = P(t).dt = f(t h ).FT.Pn . 1+ K T (Tc - Tnoct ) + .ln G K / G STC . G k / G STC (Eq.6)
51
IV.2.3. Modèle du rendement
Modèle d’Anderson
Le rendement d’un panneau photovoltaïque étant fourni aux conditions standard (TSTC=25°C
et GSTC=1000W/m² et AM=1.5) influencé par plusieurs paramètres dont la température et
l’irradiation. Ce modèle nous permettra de connaitre le rendement réel de notre panneau solaire
sur le lieu étudié et ainsi voir l’influence des paramètres tels que la température cellulaire et
l’irradiation. [21]
Gk
m = STC 1+ K T .(Tc - TSTC ) + .ln (Eq.7)
G stc
IV.3. Paramètres influents sur la puissance
Il est clair que l’ensemble des modèles font intervenir la température de la cellule Tc et
c’est à ce titre que nous présentons différentes modélisations de ce paramètre.
Modèle Swnibank :
La prédiction de la température du ciel dépend de nombreux facteurs (la température
ambiante, l'humidité, la quantité de couverture nuageuse et le type de couverture nuageuse et
de l'élévation). En 1963 Swinbank a proposé l’équation de la température qui dépend
uniquement de la température ambiante pour les conditions de ciel dégagé donné par la formule
suivante : [22]
Tc = 0, 0552.Ta1.5 (Eq.8)
(T - 20)
Tc = Ta + NOCT .G k (Eq.9)
800
Ce modèle reste assez basique et ne tient pas compte des paramètres physiques intervenant dans
le panneau solaire.
52
Modèle de Faiman :
David Faiman a présenté un modèle de température pour les cellules (Faiman 2008) basé sur
de simples concepts de transfert de chaleur donné par la formule suivante. [23]
Gk
Tc = Ta +
(U 0 + U1 . V) (Eq.10)
.G k (1- stc )
Tc = Ta (Eq.11)
(U 0 + U1 .V)
Où α est le coefficient d’absorption du panneau photovoltaïque qui dépend de la technologie
du panneau généralement aux alentours de 0.9.
Modèle F.Reis, M.Brito, V.Corregidor, J.Wemans and G.Sorasio:
Selon le modèle de température décrit précédemment, en considérant aussi la vitesse du vent
l’équation de Kord Rohani peut être améliorée donnant la formule suivante :
G k . (Tc – Tnoct )
Tc = Ta + (Eq.12)
G stc + h w . V- V0 (Tc – Tnoct )
- h : est le coefficient de transfert de chaleur (W/m².K) par convection qu’on calculera à
l’aide de plusieurs formules.
- V : est la vitesse du vent à 1m à l’endroit donné.
- V0 : est la vitesse du vent de références.
53
Modèle de McAdams(1954) :
L’une des premières formules proposées par McAdams en 1954 est l’étude de la convection
sur une plaque verticale dans une soufflerie ou on ne tiendra compte que d’une seule direction
de la vitesse du vent. [24]
h w = 3,8.V+ 5, 7 (Eq.13)
54
Modèle de Sartori (2006) :
Dans l’article de Sartori paru en 2006 le coefficient de transfert de chaleur par convection
forcé sur des surfaces planes et en particulier sur des capteurs solaires plats, et par la théorie de
la couche limite qui tient compte du régime d’écoulement laminaire ou turbulent.
Pour la détermination de h en utilisant les expressions Sartori, le rapport est nécessaire pour
évaluer le type d’écoulement et ainsi la loi à utiliser. La longueur critique xc est donnée par
(Incropera et De Witt, 1996), et Le nombre de Reynolds Rec (4000).si on considère le rapport
[27]
xc ≥ 0,95 Écoulement laminaire ;
L
xc <0,95 Écoulement mixte ;
L
En se basant sur la littérature, nous avons développé un modèle qui tient compte des
paramètres météorologiques du site étudié (température ambiante, rayonnement solaire, effet
55
du vent, effet convectif). Les effets inhérents au choix de la technologie utilisée ont été pris en
considération à l’aide des coefficients, KT et FT. Le premier terme exprime le comportement
des performances du PV en fonction de la Température de la cellule photovoltaïque, alors que
le second exprime l’écart relatif entre les rendements des différents types de panneaux
photovoltaïques susceptibles d’être utilisés, prenant comme référence celui du multi cristallin
(16%).
Le comportement du panneau dans le temps a été pris en considération grâce à un terme de
dégradation de performances f(th) qui tient compte de facteurs tels que l'encrassement des
panneaux, les pertes de câblage, l'ombrage, la couverture de neige, le vieillissement, etc. issu
de l’analyse de plusieurs types de panneaux mis sur le marché
L’introduction de ce terme, permettrait d’étudier l’évolution de la conversion d’énergie sur
plusieurs années de durée de Vie (20 ans), et d’estimer de façon plus précise l’énergie ainsi
produite.
Dans ce qui suit, on étudiera la puissance sur les 48 wilayas du territoire nationale à l’aide
du modèle de puissance et de température développé et présenté dans l’équation 17, utilisant le
modèle de comportement de la température cellulaire Tc décrit par l’équation 18.
Modèle de puissance
Gk (Tc – Tnoct )
Tc = Ta +
G stc (1+ h w G stc . V- V0 (Tc – Tnoct )) (Eq.18)
56
0.80
0.75
Puissance (MW)
0.70
0.65
0.60
0.55
10 20 30 40 50 60 70
Température (°C)
57
0,8
0,7
0,6
Puissance générée (MW)
0,5
0,4
0,3
0,2
0,1
0,0
0 100 200 300 400 500 600 700
irradiation (W/m²)
Pour clarifier les résultats précédents on tracera l’écart de puissance pour un pas d’irradiation
de 50W/m².
120
100
ecart de puissance (%)
80
60
40
20
0
0 200 400 600 800 1000
irradiation (W/m²)
58
Effet de la technologie utilisée :
En fixant les autres paramètres au 21 mars, pendant cette journée l’irradiation inclinée moyenne
est de 615W/m² et une température de 50°C pour 2 technologies différentes de panneau solaire.
Panneau monocristallin avec un coefficient de température de -4,8*10-3 et un coefficient
d’irradiation de 0,085 et un rendement de 19% ;
Panneau poly cristallin avec un coefficient de température de -3,7*10-3 et un coefficient
d’irradiation de 0,11 et un rendement de 16%.
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 200 400 600 800 1000
Irradiation (W/m²)
Figure IV.6. Evolution de la puissance en fonction de l’écart d’irradiation
59
1.00
0.95
Puissance (MW)
0.90
0.85
0.80
0.75
0 40000 80000 120000 160000 200000
temps (heure)
- MATLAB est un logiciel de calcul matriciel à syntaxe simple. Avec ses fonctions spécialisées,
MATLAB peut être aussi considéré comme un langage de programmation adapté pour les
problèmes scientifiques.
- Simulink est une plate-forme de simulation et de modélisation de systèmes dynamiques. Elle
fournit un environnement graphique et un ensemble de bibliothèques contenant des blocs de
modélisation qui permettent le design précis, la simulation, l’implémentation et le contrôle de
systèmes de communications et de traitement du signal. Simulink est intégré à MATLAB pour
la visualisation de données de MATLAB.
Dans notre travail on utilisera MATLAB en association avec Simulink (l’interface graphique
de MATLAB) pour donner des résultats.
60
IV.4.1. Modélisation horaire
Figure IV.8. Interface contenant les différents blocs utilisés pour la modélisation horaire.
Sous MATLAB
On exécutera notre fichier qui nous permettra d’introduire nos données et d’importer les
données (Ta, V, DD, Gk) sous format txt.
Sous Simulink :
Elle est constituée de 5 blocs principaux :
a. Le bloc de convection :
Constitué des 5 modèles étudiés pour le calcul du coefficient de convection (h qui dépend
de DD, Pr, V, V0, Lc) vu précédemment.
61
Figure IV.9. Interface contenant les différents blocs utilisés pour le calcul de coefficient de
convection.
b. Le bloc de température :
Contenant 4 sous blocs principaux dont chacun dépend d’un certain nombre de paramètres
et dont l’un d’eux utilisera les différents coefficients de convection calculés précédemment.
Figure IV.10. Interface contenant les différents blocs utilisés pour le calcul de la température
de la cellule.
c. Le bloc de Puissance :
Nos quatre modèles de puissance qui utilisent les différèrent modèles de température ainsi
que le rayonnement sur le plan incliné.
62
Figure IV.11. Interface contenant les différents blocs utilisés pour le calcul de la puissance.
Figure IV.13. Interface contenant les différents blocs d’extraction des résultats de Simulink
vers MATLAB.
63
On revient sous MATLAB
On exécute la suite du programme afin d’extraire la puissance et l’énergie calculée par
différents modèles.
Figure IV.14. Interface contenant les différents blocs utilisés pour la modélisation minute.
a. Bloc statistique
Permet grâce à l’écart type et la valeur moyenne et par la méthode de Student d’avoir une
limite inférieure et supérieure de tous les paramètres physique.
Figure IV.15. Interface contenant les blocs utilisés pour le calcul statistique.
64
b. Bloc inf, moy, sup
Utilise les limites supérieures et inférieures et moyennes comme entréeafin de borner la
puissance et l’énergie en utilisant les modèles précédemment cités.
Figure IV.16. Interface contenant les différents blocs d’extraction des résultats de Simulink
vers MATLAB
Figure IV.17. Interface contenant les différents sous blocs d’extraction des résultats.
65
V. RESULTATS ET DISCUSSIONS
V.1. Résultats et discussions
V.1.1.Modélisation horaire annuelle
Les simulations permettent de comparer l’ensemble des modèles présentés ainsi que celui
que nous avons proposé dans le cadre de ce travail.
Les simulations annuelles rendent compte de l’évolution horaire soit (8760 h) de la puissance
extraite à partir d’un champ photovoltaïque de 1 MW, ainsi que de l’énergie induite dans les
conditions opératoires variables (Température, Vent, inclinaison).
Les simulations annuelles ont été portées sur un site par wilaya, soit 48 sites, pris comme
échantillon représentatif de chaque wilaya.
L’extension des résultats se fait grâce à l’approche statistique de STUDENT que nous avons
présenté précédemment.
La spécificité de chaque site est prise en compte par l’évolution horaire de chaque terme
permettant ainsi d’extraire la puissance et l’énergie produite pour chaque site, en appliquant le
modèle élaboré dans le cadre de cette étude et en le comparant au modèle présenté.
L’échantillon de 9 sites répartis sur le territoire national a été choisi, afin de réaliser des
simulations sur 20 ans, permettant de comparer la précision des modèles étudiés.
Le choix des 9 sites choisis a été fait selon le zonage climatique indiqué auparavant :
- Skikda Nord-est, Tizi-Ouzou Nord centre, Tlemcen Nord-ouest ;
- Batna atlas tellien, Djelfa haut plateaux, Nâama atlas saharien ;
- Illizi sud-est, Tamanrasset sud-centre, Adrar sud-ouest.
66
Le Sud -
Adrar : Sud-ouest
(1.a)
1200
1000
Irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(1.b)
T ambiante
T cellule
70
60
60
50
40
30
T ambiante (°C)
T cellule (°C)
40 20
10
-10
20
-20
-30
-40
0 -50
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
67
(1.c)
12
10
8
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(1.d)
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
68
(1.e)
1,2
1,0
0,8
Puissance (MW)
0,6
0,4
0,2
0,0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
temps (heures)
(1.f)
Modéle proposé
2500 Modéle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
69
Puissance
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de la
journée mais aussi suivant les saisons.
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,43 MW une puissance
inférieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est 0,51 MW avec une
augmentation de 19%, atteignant un max de 1,02336MW le 16 février.
Cette augmentation s’explique par l’influence négative de la température sur la puissance. (Les
panneaux photovoltaïques produisent plus par un temps plus froid et un bon ensoleillement).
Les faibles valeurs sont enregistrées au courant des mois de juin, juillet, Août et du moins pour
le mois de septembre correspondent à un creux représenté sur la courbe.
Énergie
L’énergie produite évolue de façon quasi-linéaire avec le temps ayant une pente égale 0,251
et permettant d’atteindre une énergie annuelle de 2326MWh/MWc.
Rendement
Pour une cellule poly cristalline PERC de rendement de 19% aux conditions standard (STC).
Sur site le rendement est influencé par la température ambiante et la vitesse du vent.par
conséquent il enregistre un changement selon les saisons qui s’élève à 14,35% en été, par contre
il atteint 15 ,8% en hiver avec une augmentation de10% et un maximum s’élevant à 18,35% le
12 janvier.
Vent
Contrairement aux autres paramètres (GK, T) le vent ne suit pas une logique saisonnière
d’ailleurs on remarque qu’entre la saison hivernale et l’été il ne varie que de 2% uniquement
avec une moyenne (willaya) égale à 8 m/s et un max de 11,74 m/s le 14 avril et un minimum
de 0,12 m/s le 12 octobre.
Il constitue une légère influence positive sur la puissance produite atteignant 6,8% par rapport
aux modèles de puissance basique.
Irradiation
La valeur moyenne hivernale de l’irradiation s’élève à 594,7 W/m2 est nettement supérieure
à celle mesurée en été qui est de 536 W/m2, avec une différence de 11% entre les deux saisons
70
.La valeur maximale de l’irradiation est de 1128 W/m² enregistrée en hiver pour la journée du
17 février.
(2.a)
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(2.b)
71
70
T ambiante
70
T cellule
60
60
50
50 40
30
T ambiante (°C)
T cellule (°C)
40 20
10
30
0
-10
20
-20
10 -30
-40
0 -50
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(2.c)
12
10
8
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(2.d)
72
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(2.e)
1.2
1.0
0.8
Puissance (MW)
0.6
0.4
0.2
0.0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
73
(2.f)
2500
Modèle proposé
Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000
temps (heures)
74
il atteint 15 ,7% en hiver avec une augmentation de 7% et un maximum s’élevant à 18,59% le
12 janvier.
Vent :
Contrairement aux autres paramètres (GK, T) a une moyenne (willaya) égale à 5,8 m/s et un
max de 11,8 m/s le 16 juillet.
Irradiation :
La moyenne hivernale de l’irradiation 589,3 W/m2 est supérieure à celle mesurée en été qui
est de 541,4 W/m2 enregistrant une augmentation de 19% en hiver et un max de 1082 W/m² le
4 avril.
Température cellule et ambiante :
La température ambiante est d’une moyenne de 19,9°C en hiver avec un minimum de 3,6°C
le 12 janvier s’élevant à 31,4°C en été avec un max de 489°C le 20 juillet, enregistrant ainsi
une augmentation saisonnière de 57% .
Pour ce qui est de la température de la cellule elle atteint une moyenne de 25,8 ° en hiver
avec une température minimale de 3,61°C et s’élève à 36° en été où on enregistre une
température maximale de 66,58°C avec une augmentation saisonnière de 44%.
Illizi : Sud-Est
75
(3.a)
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(3.b)
70 70
Illizi Annuel
Illizi Annuel
60
60
50
50 40
30
40
T ambiante (°C)
20
T cellule (°C)
30 10
0
20
-10
10 -20
-30
0
-40
-10 -50
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(3.c)
76
10
8
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(3.d)
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(3.e)
77
1,2
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(3.f)
2500
Modèle proposé
2000
Modèle base
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
temps (heures)
Puissance
78
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de la
journée mais aussi suivant les saisons.
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,47 MW une puissance
inférieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est 0,54 MW avec une
augmentation de 10%, atteignant un max de 1,1312MW le 8 janvier. Cette augmentation
s’explique par le fait de l’influence négative de la température (Les panneaux photovoltaïques
produisent plus par un temps plus froid et un bon ensoleillement).
Les faibles valeurs sont enregistrées au courant des mois de juin, juillet, Aout et du moins le
mois de septembre correspondant à un creux représenté sur la courbe.
Énergie :
L’énergie produite évolue de façon quasi-linéaire avec le temps ayant une pente égale 0,254
et permettant d’atteindre une énergie annuelle de 2293 MWh/MWc.
Rendement
L’évolution du rendement moyen réel de la cellule enregistre 15% en été, par contre il atteint
15,9% en hiver avec une augmentation de 15% et un maximum s’élevant à 18,5% le 12 janvier
Vent :
Uniquement avec une moyenne (willaya) égale à 4,1 m/s et un max de 9,7 m/s le 6 juillet
Irradiation :
La moyenne hivernale de l’irradiation 571,3 W/m2 est supérieure à celle mesurée en été qui
est de 538 W/m2 enregistrant une augmentation de 6% en hiver et un max de 1160 W/m² le 9
octobre
79
(4.a)
1400
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(4.b)
70 70
T ambiante
T cellule
60
60
50
50 40
30
40
T ambiante (°C)
20
T cellule (°C)
30 10
0
20
-10
10 -20
-30
0
-40
-10 -50
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(4.c)
80
8
5
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(4.d)
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(4.e)
81
1,2
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(4.f)
2500
Modéle proposé
Modéle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
Temps (heures)
82
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de la
journée mais aussi suivant les saisons.
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,48 MW une puissance
inférieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est 0,57 MW avec une
augmentation de 19%, atteignant un max de 1,16022MW le 25 mars. Cette augmentation
s’explique par le fait de l’influence négative de la température (les panneaux photovoltaïques
produisent plus par un temps plus froid et un bon ensoleillement).
Les faibles valeurs sont enregistrées au courant des mois de juin, juillet, Aout et du moins le
mois de septembre correspondant à un creux représenté sur la courbe.
Energie :
L’énergie produite évolue de façon quasi-linéaire avec le temps ayant une pente égale 0,265
et permettant d’atteindre une énergie annuelle de 2340 MWh/MWc.
Rendement
L’évolution du rendement réel de la cellule enregistre 16,46 % en été, par contre il atteint
15,4% en hiver avec une augmentation de 7% et un maximum s’élevant à 19% le 12 janvier
Vent :
Une moyenne annuelle de la willaya égale à 8,14 m/s et un max de 11,6 m/s le 15 avril et un
minimum de 0,12 m/s le 12 octobre.
Irradiation :
La moyenne hivernale de l’irradiation 582,9 W/m2 est supérieure à celle mesurée en été qui
est de 538,7 W/m2 enregistrant une augmentation de 8% en hiver et un max de 1223 W/m² le
25 Mars
Température cellule et ambiante :
La température ambiante est d’une moyenne de 1227°C en hiver avec un minimum de -2,1°C
le 12 janvier s’élevant à 23,3 °C en été avec un max de 42,8 °C le 21 juillet, enregistrant ainsi
une augmentation saisonnière de 90%.
Pour ce qui est de la température de la cellule elle atteint une moyenne de 18°C en hiver et
s’élève à 30°C en été où on enregistre une température maximale de 61,2°C avec une
augmentation saisonnière de 61%.
83
Djelfa : haut plateaux centre
(5.a)
1400
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(5.b)
60
60
T ambiante
T cellule 50
50 40
30
40
T ambiante (°C)
20
T cellule (°C)
30 10
0
20
-10
10 -20
-30
0
-40
-10 -50
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
84
(5.c)
10
6
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(5.d)
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
85
(5.e)
1,2
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
temps (heures)
(5.f)
2500
Modèle proposé
2000 Modèle base
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
temps (heures)
86
Puissance
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de
la journée mais aussi suivant les saisons.
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,44 MW une puissance
inférieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est 0,48 MW avec une
augmentation de 10%, atteignant un max de 1,25186MW le 8 mars .Cette augmentation
s’explique par le fait de l’influence négative de la température (les panneaux photovoltaïques
produisent plus par un temps plus froid et un bon ensoleillement).
Les faibles valeurs sont enregistrées au courant des mois de juin, juillet, Aout et du moins le
mois de septembre correspondant à un creux représenté sur la courbe.
Energie
L’énergie produite forme une courbe quasi-linéaire avec une pente égale 0,246 et une énergie
annuelle s’élevant à 2214 MWh/MWc.
Rendement
L’évolution du rendement moyen réel de la cellule enregistre 15,17% en été, par contre il
atteint 16,32 % en hiver avec une augmentation de10% et un maximum s’élevant à 19,35% le
12 janvier.
Vent
Contrairement aux autres paramètres (GK, T) le vent ne suit pas une logique saisonnière
d’ailleurs on remarque qu’entre la saison hivernale et l’été il ne varie que de 2% uniquement
avec une moyenne (willaya) égale à 3,1 m/s
Irradiation
La moyenne hivernale de l’irradiation 488,6 W/m2 est supérieure à celle mesurée en été qui
est de 484,7 W/m2 enregistrant une augmentation de 11% en hiver et un max de 1253 W/m² le
22 mars
Température cellule et ambiante
La température ambiante est d’une moyenne de 9,1°C en hiver avec un minimum de -3,8°C
le 12 janvier s’élevant à 28,1°C en été avec un max de 40,36° le 20 juillet, enregistrant ainsi
une augmentation saisonnière de 125%.
Pour ce qui est de la température de la cellule elle atteint une moyenne de 14,8°C en hiver
et s’élève à 25,9° en été où on enregistre une température maximale de 58°C avec une
augmentation saisonnière de 84%.
87
Batna : Atlas Tellien est
(6.a)
1400
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(6.b)
60
60 T ambiante
T cellule
50
50 40
30
40
T ambiante (°C)
20
T cellule (°C)
30 10
0
20
-10
10 -20
-30
0
-40
-10 -50
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(6.c)
88
10
8
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(6.d)
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(6.e)
89
1,4
1,2
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(6.f)
2500
Modèle proposé
Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
Temps (heures)
Puissance
90
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de la
journée mais aussi suivant les saisons.
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,44 MW une puissance
inférieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est 0,51 MW avec une
augmentation de 13%, atteignant un max de 1,25053MW le 14 Marscette augmentation
s’explique par l’influence négative de la température sur la puissance. (Les panneaux
photovoltaïques produisent plus par un temps plus froid et un bon ensoleillement).
Energie :
L’énergie produite forme une courbe linaire une pente égale 0,247 et une énergie annuelle
s’élevant à 2169MWh/MWc.
Rendement :
L’évolution du rendement moyen réel de la cellule enregistre 15,6% en été, par contre il
atteint 16,8% en hiver avec une augmentation de 8% et un maximum s’élevant à 19,7% le 12
janvier
Vent :
La moyenne (willaya) égale à 2,8 m/s et un max de 9,1m/s le 15 avril.
Irradiation :
La moyenne hivernale de l’irradiation 499,1 W/m2 est supérieure à celle mesurée en été qui
est de 488,13 W/m2 enregistrant une augmentation de 2% en hiver et un max de 1249 W/m² le
23 juin.
Le Nord
91
Tlemcen : Nord-Ouest
(7.a)
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(7.b)
T ambiante
60
60 T cellule
50
40
30
40
T ambiante (°C)
20
T cellule (°C)
10
0
20
-10
-20
-30
0
-40
-50
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
92
(7.c)
5
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(7.d)
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(7.e)
93
1,2
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 2000 4000 6000 8000 10000
temps (heures)
(7.f)
2500
Modèle proposé
Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
temps (heures)
Puissance
94
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de la
journée mais aussi suivant les saisons.
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,46 MW une puissance
inférieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est 0,45 MW avec une
augmentation de 2%, atteignant un max de 1,17MW le 8 Avril. Ce pic s’explique par le fait de
l’influence négative de la température (les panneaux photovoltaïques produisent plus par un
temps plus froid et un bon ensoleillement).
Les faibles valeurs sont enregistrées au courant des mois de juin, juillet, Aout et du moins le
mois de septembre correspondant à un creux représenté sur la courbe.
Energie :
L’énergie produite évolue de façon quasi-linéaire avec le temps ayant une pente égale 0,236
comportant une inflexion en été (4320 h) et permettant d’atteindre une énergie annuelle de 2100
MWh /MWc.
Rendement :
L’évolution du rendement réel de la cellule enregistre 15,52% en été, par contre il atteint
16,16% en hiver avec une augmentation de 4% et un maximum s’élevant à 18,8% le 12 janvier.
Vent :
Une moyenne (willaya) égale à 3,1 m/s et un max de 6,5 m/s le 5 mai.
Irradiation :
La moyenne estivale de l’irradiation 473, 2 W/m2 est supérieure à celle mesurée en hiver qui
est de 500 W/m2 enregistrant une augmentation de 5% en été et un max de 1218 W/m² le 15
février.
Température cellule et ambiante :
La température ambiante est d’une moyenne de 11,8°C en hiver avec un minimum de 1,7°C
le 15 janvier s’élevant à 31°C en été avec un max de 38,9°C le 21 juillet, enregistrant ainsi une
augmentation saisonnière de 73%.
Pour ce qui est de la température de la cellule elle atteint une moyenne de 16,5°C en hiver
et s’élève à 26°C en été où on enregistre une température maximale de 58°C avec une
augmentation saisonnière de 57%
95
(8.a)
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(8.b)
T ambiante 60
60 T cellule
50
40
30
40
T ambiante (°C)
20 T cellule (°C)
10
20 -10
-20
-30
0 -40
-50
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
96
(8.c)
16
14
12
10
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(8.d)
20
15
Rendement (%)
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
97
(8.e)
1,2
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(8.f)
2000
Modèle proposé
1500 Modèle base
Energie (MWh)
1000
500
0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
Temps (heures)
98
Puissance
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de la
journée mais aussi suivant les saisons.
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,4 MW une puissance
supérieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est de 0,37 MW avec une
augmentation de 7%, atteignant un max de 1,1449MW le 24 janvier. Cette augmentation
s’explique par l’influence négative de la température sur la puissance. (Les panneaux
photovoltaïques produisent plus par un temps plus froid et un bon ensoleillement).
Energie
L’énergie produite évolue de façon quasi-linéaire avec le temps ayant une pente égale 0,21,
comportant une inflexion en été (4320 h) et permettant d’atteindre une énergie annuelle de 1800
MWh /MWc.
Rendement
L’évolution du rendement réel de la cellule qui enregistre 15,23% en été, par contre il atteint
16,1% en hiver avec une augmentation de 4% et un maximum s’élevant à 19,25% le 12 janvier
Vent
Une moyenne (willaya) égale à 4,2m/s et un max de 15 m/s le 14 avril.
Irradiation
La moyenne estivale de l’irradiation447 W/m2 est supérieure à celle mesurée en hiver qui
est de 379 W/m2 enregistrant une augmentation de 18% en été et un max de 1166 W/m² le 18
octobre.
99
Skikda : Nord-est
(9.a)
1200
1000
irradition (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(9.b)
T ambiante
60
60 T cellule
50
40
30
40
T ambiante (°C)
20
T cellule (°C)
10
0
20
-10
-20
-30
0
-40
-50
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
100
(9.c)
5
Vent (m/s)
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(9.d)
0,20
0,15
Rendement (%)
0,10
0,05
0,00
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(9.e)
101
1,2
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
(9.f)
1800
Modèle proposé
Modèle base
1500
Energie (MWh)
1200
900
600
300
0
0 720 1440 2160 2880 3600 4320 5040 5760 6480 7200 7920 8640
Temps (heures)
Puissance
L’évolution de la puissance au cours de l’année varie non seulement suivant les heures de la
journée mais aussi suivant les saisons.
102
La puissance moyenne mesurée durant la saison d’été s’élève à 0,4 MW une puissance
inférieure à celle enregistrée en période d’hiver dont la valeur est 0,35 MW avec une
augmentation de 16%, atteignant un max de 1,277MW le 8 Avril cette augmentation s’explique
par l’influence négative de la température sur la puissance. (Les panneaux photovoltaïques
produisent plus par un temps plus froid et un bon ensoleillement).
Energie
L’énergie produite évolue de façon quasi-linéaire avec le temps ayant une pente égale 0,204
comportant une inflexion en été (4320 h) et permettant d’atteindre une énergie annuelle de 1759
MWh /MWc.
Rendement
L’évolution du rendement réel de la cellule enregistre 15,54% en été, par contre il atteint
16,14% en hiver avec une augmentation de 4% et un taux s’élevant à 18,8% le 1 décembre.
Vent
Une moyenne (willaya) égale à 3,4 m/s et un max de 8 m/s le 6 juillet
Irradiation
La moyenne estivale de l’irradiation 437,2 W/m2 est supérieure à celle mesurée en hiver qui
est de 366,2 W/m2 enregistrant une augmentation de 19% en été et un max de 1261 W/m² le 8
avril.
- Le 1er type est constaté pour les sites situés au nord du territoire national incluant les sites
côtiers (Tlemcen, Skikda, Tizi Ouzou). Dans ces sites, les courbes du rayonnement solaire
évolue d’une manière irrégulière en hiver dues aux spécificités du climat au nord nuageux en
hiver, ces sites sont caractérisés par un régime à 2 saisons principales (hiver été) avec une
variation annuelle importante sur les sites côtiers à noter que pour la wilaya de Tlemcen cette
irrégularités est moins prononcée en été.
- Le 2ème type rencontré dans les hauts plateaux sur les sites de (Djelfa, Batna, Naama), ou
l’analyse montre une quasi-régularité du rayonnement solaire, toute fois en été on remarque une
différence de valeurs du rayonnement solaire s’élevant à 500 W/m².
Dans ces régions nous remarquons que l’irradiation atteint des valeurs plus élevées en
comparaison avec celle des sites du nord.
- Le 3ème type est constaté pour les wilayas du sud (Adrar, Tamanrasset, Illizi) ou
l’irradiation moyenne est relativement constante de par leur situation géographique. L’allure
est plutôt plate l’effet des saisons influent peu.
104
- L’évolution de la température ambiante et cellulaire au cours de l’année est semblable sur
tout le territoire national. Chaude en été et froide en hiver. Néanmoins l’écart moyen entre les
valeurs de la température est assez important dans les hauts plateaux, la température moyenne
hivernale est de 5°c et de 25°C en été. Au nord du pays la température hivernale est un peu
plus élevé 12°C et 25 °C en été, au sud on atteint les 40°C en été et 20°C en hiver.
- La température ambiante, ainsi que le rayonnement abondant influencent fortement la
température cellulaire, Tc, bien que la présence de vents réguliers permettent de refroidir la
cellule et de ce fait réduire la valeur de Tc.
3. Rendement
Le rendement des panneaux photovoltaïques évolue de façon similaire sur tout le territoire
national, plus faible en été que pendant les périodes de l’année plus tempérée (froides). Les
valeurs sont plus importantes dans la région des hauts plateaux en comparaison avec les autres
régions du pays et cela est dû à la combinaison parfaite des éléments climatiques (bon
ensoleillement et températures plus fraiches).
4. Puissance
-Au nord (Skikda, Tizi Ouzou, Tlemcen)) l’amplitude de la puissance enregistrée dans cette
zone est inférieure à celles dans les régions du sud et aux hauts plateaux dus aux différents
paramètres étudiés ainsi la puissance produite n’a pas de régularité comme celles du sud plus
constaté vers Skikda et Tizi Ouzou.
-Dans les hauts plateaux et au nord du Sahara (Batna, Djelfa, Naama) la puissance évolue de
manière irrégulière à Batna et Djelfa en hiver ceci est moins constaté à Naama. L’amplitude de
la puissance est supérieure à celle enregistré au sud.
-Au sud la puissance est régulière au long de l’année avec une amplitude inférieure à celle
des hauts plateaux, dans ces régions on remarque très clairement que bien que les jours sont
plus longs en été qu’en hiver la puissance produite est supérieure en hiver. Cela est dû à l’effet
négatif de la température sur la puissance produite par les modules photovoltaïques.
5. Energie
Il y a 2 points essentiels de comparaison :
105
- le premier concernant l’énergie produite sur une année. On remarque qu’il n’y a pas de
grandes différences entre les hauts plateaux, le nord du Sahara et le sud. La différence est plus
visible entre les villes de Skikda, Tizi Ouzou et la région de Tlemcen. Plus de luminosité dans
les régions ouest du pays.
- le deuxième point concerne son évolution durant l’année. Les courbes d’évolution de
l’énergie durant une année, sont quasi linéaires, présentant une inflexion vers la moitié de l’été
et quelques peu avancées dans les régions ouest. L’allure de la courbe diffère dans les régions
du nord montrant une inflexion plus prononcée montrant ainsi la diminution de l’énergie
produite chaque jour à partir du solstice d’été (21 Juin). Cette constatation montre l’influence
des heures d’ensoleillement par jour dans l’estimation de l’énergie.
L’étude à l’échelle journalière est nécessaire pour la prédiction des performances des
panneaux photovoltaïques à long terme :
- La comparaison journalière effectuée minute par minute fait apparaitre plus de détails
comparatifs inapparents dans la comparaison annuelle pour tous les paramètres étudiés (GK,
T, E, P, η) pendant quatre journées différentes (chaque 21 des mois suivants : mars, juin,
septembre, décembre) dans trois régions différentes (Tizi-Ouzou, Batna, Tamanrasset).
- De plus une comparaison des graphes sur les bases de données statistiques élaborées par
Simulink heure par heure pendant quatre journées différentes dans la même région.
En utilisant la loi de STUDENT pour calculer l’intervalle de confiance de l’énergie E et la
puissance P.
- Comparaison des trois modèles sur une durée de vingt ans pour la même willaya
(Tamanrasset) afin de démontrer la différence enregistrée entre les résultats de chacun des
modèles évoqués (basique (T, GK), avec convection, et notre modèle développé).
- en joignant un tableau démonstratif contenant l’énergie produite sur une année par les
deux modèles (basique, et notre modèle développé) et sur une durée de vingt ans pour les trois
modèles (citée ci-dessus) pour les quarante-huit willayas du territoire national.
1. La puissance
106
(10.a)
1400
21 Mars Tizi Ouzou
21 Mars Batna
1200 21 Mars Tamanrasset
1000
Puissance (kW)
800
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(10.b)
1200
800
Puissance (kW)
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(10.c)
107
1400
21 Septembre Tizi Ouzou
21 Septembre Batna
1200 21 Septembre Tamanrasset
1000
Puissance (kW)
800
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(10.d)
1200
21 Decembre Tizi Ouzou
21 Decembre Batna
21 Decembre Tamanrasset
1000
800
Puissance (kW)
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
Figure V.10. Évolution de la puissance pour les journées du 21 (mars (10.a) Juin (10.b),
septembre (10.c), décembre (10.d)) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou, Batna et Tamanrasset.
-Pour la journée du 21 mars on remarque que la puissance augmente pour atteindre un max
vers le milieu de la journée avec des valeurs différentes pour chaque willaya.
108
Nous enregistrons : à Batna un max de 1200KW nettement meilleur que celui enregistré au
niveau des deux autres wilayas successivement à Tizi-Ouzou avec un max de 1150KW et
Tamanrasset avec 1080KW. Ceci s’explique par l’effet négatif de l’augmentation de la
Température sur la cellule photovoltaïque.
-De même pour la journée du 21 juin la puissance enregistrée au milieu de la journée reste
nettement meilleure à la wilaya de Batna avec un max de 1010KW. Or pour les deux autres
willayas la puissance prend des valeurs assez rapprochées le max à Tamanrasset est de 910kW
et à Tizi-Ouzou 900kW et cela Pour les mêmes raisons sus-indiquées.
En faisant un bilan des quatre journées pour les trois Wilayas on remarque que sur le long
de l’année c’est à Tamanrasset que la puissance est la plus uniforme ce qui explique l’allure de
la courbe de puissance antérieure.
2. L’énergie
109
(11.a)
9000 21 Mars Tizi Ouzou
21 Mars Batna
8000 21 Mars Tamanrasset
7000
6000
Energie (kWh)
5000
4000
3000
2000
1000
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(11.b)
9000
21 Juin Tizi Ouzou
8000 21 Juin Batna
21 Juin Tamanrasset
7000
6000
Energie (kWh)
5000
4000
3000
2000
1000
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
110
(11.c)
7000
6000
Energie (kWh)
5000
4000
3000
2000
1000
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(11.d)
21 Decembre Tizi Ouzou
9000
21 Decembre Batna
21 Decembre Tamanrasset
8000
7000
6000
Energie (kWh)
5000
4000
3000
2000
1000
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
Figure V.11. Évolution de l’énergie pour les journées du 21 (mars (11.a) juin (11.b),
septembre (11.c), décembre (11.d)) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou Batna et Tamanrasset.
111
-En comparant l’énergie produite au courant de la journée du 21 mars, la wilaya de Tizi-
Ouzou prend le dessus avec une énergie s’élevant à 8298KWh nettement supérieure à celle
enregistrée au deux autres wilayas. Batna avec une valeur de 8020KWh et une valeur plus
inferieure encore enregistrée à la wilaya de Tamanrasset 7505KWh.
-L’énergie enregistrée au 21 septembre prend des valeurs espacées entre les trois wilayas
dont Tizi-Ouzou prend le dessus avec une valeur de 7130KWh (63.3% d’énergie en plus qu’à
Batna et 20.11% plus qu’à Tamanrasset).
-Pour la journée du 21 décembre Tamanrasset demeure la wilaya distincte avec une valeur
d’énergie de 6700KWh, loin derrière se place Batna avec 3856 KWh et en dernier la wilaya de
Tizi-Ouzou avec une énergie de 2678KWh.
En comparant l’énergie produite pendant les quatre journées différentes au niveau des trois
Wilayas, on remarque que sur le long de l’année c’est à Tamanrasset ou l’énergie varie le moins
ce qui explique le chiffre de production d’énergie annuelle élevé remarqué au sud.
112
3. Le rendement
(12.a)
15
Rendement (%)
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(12.b)
16
14
12
Rendement (%)
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
113
(12.c)
16
14
Rendement (%)
12
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(12.d)
15
Rendement (%)
10
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
Figure V.12. Évolution du rendement pour les journées du 21 (mars (12.a) juin (12.b),
septembre (12.c), décembre (12.d)) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou Batna et Tamanrasset.
114
-Le rendement de la cellule est assez proche dans les deux wilayas du nord et des hauts
plateaux, atteignant les 18% à 8h20 du matin à Tamanrasset, et sous l’effet de la température le
rendement ne dépassera pas les 16%.
-Comme constaté sur la figure précédente le rendement de la cellule est assez proche dans
les deux wilayas du nord et des hauts plateaux atteignant les 18% à 8h20 du matin par contre à
Tamanrasset et sous l’effet de la température le rendement ne dépassera pas les 15,7%.
-Le rendement de la cellule atteint des maximums à Tizi-Ouzou et Batna. La différence
entre ces 2 dernières se caractérise au niveau de la régularité remarquée à Tizi-Ouzou par contre
à Batna sous l’effet de l’irradiation le rendement prend une allure irrégulière liée à un passage
nuageux. Tamanrasset et sous l’effet de la température le rendement ne dépassera pas les 16%.
-Le rendement de la cellule atteint des maximums à Tizi-Ouzou et Batna, sous l’effet de
l’irradiation le rendement prend une allure irrégulière liée à un passage nuageux. A Tamanrasset
le rendement est assez régulier, sous l’effet de la température il ne dépassera pas les 17,7%
Comparaison : ce qui est remarquable en comparant les resultats des trois wilayas , la réguliarité
du rendement enregistrée dans la wilaya de Tamanrasset avec une gamme de puissance aux
alentours des 16%. Caractéristique non constatée pour les deux autres wilayas a savoir Batna et
Tizi Ouzou .
115
4. Température ambiante et cellulaire
(13.a)
40
38 21 Mars Tizi Ouzou
36 21 Mars Batna
34 21 Mars Tamanrasset
32
30
28
T ambiante (°C)
26
24
22
20
18
16
14
12
10
8
6
4
2
-200 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(13.b)
46
21 Juin Tizi Ouzou
44 21 Juin Batna
42 21 Juin Tamanrasset
40
38
36
34
T ambiante (°C)
32
30
28
26
24
22
20
18
16
14
-200 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
116
(13.c)
28
26
24
22
20
18
16
14
12
10
-200 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(13.d)
15
T ambiante (°C)
10
Figure V.13. Évolution de la température ambiante pour les journées du 21 (mars (13.a) juin
(13.b), septembre (13.c), décembre (13.d) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou Batna et Tamanrasset.
117
(14.a)
65
21 Mars Tizi Ouzou
60
21 Mars Batna
55 21 Mars Tamanrasset
50
45
40
T cellule (°C)
35
30
25
20
15
10
0
-200 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(14.b)
65
21 Juin Tizi Ouzou
60 21 Juin Batna
21 Juin Tamanrasset
55
50
T cellule (°C)
45
40
35
30
25
20
15
118
(14.c)
65 21 Septembre Tizi Ouzou
21 Septembre Batna
60
21 Septembre Tamanrasset
55
50
45
T cellule (°C)
40
35
30
25
20
15
10
(14.d)
45
21 Decembre Tizi Ouzou
40 21 Decembre Batna
21 Decembre Tamanrasset
35
30
T cellule (°C)
25
20
15
10
-5
-200 0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
Figure V.14. Évolution de la température cellulaire pour les journées du 21 (mars (14.a) juin
(14.b), septembre (14.c), décembre (14.d)) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou Batna et
Tamanrasset.
119
-Pour la journée du 21 mars à Tamanrasset la température ambiante atteint les 39,5°C et
63°C pour la température cellulaire, nettement supérieures à celles enregistrée à la wilaya de
Tizi-Ouzou (22°C et 42°C) et Batna (17,5°C et 37,5°C).
-De même pour la journée du 21 juin.
-Pour la journée du 21 septembre à Tamanrasset la température ambiante atteint les 40°C
et 62°C pour la température cellulaire, supérieures à celles de Tizi-Ouzou et Batna qui sont de
(23,5°C et 18°C) et (45°C et 40°C).
-Pour la journée du 21 décembre à Tamanrasset la température ambiante atteint les 21,4°C
et 40°C pour la température cellulaire, supérieure à celles de Tizi-Ouzou et Batna qui sont de
(8°C et 6,8°C) et (25°C). A remarquer que la température cellulaire de ces dernières prend une
allure nettement irrégulière.
800
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
120
(15.b)
1200
800
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
(15.c)
1400 21 Septembre Tizi Ouzou
21 Septembre Batna
21 Septembre Tamanrasset
1200
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
121
(15.d)
1200
21 Decembre Tizi Ouzou
21 Decembre Batna
21 Decembre Tamanrasset
1000
irradiation (Gk) (W/m²)
800
600
400
200
0
0 200 400 600 800 1000 1200 1400 1600
Temps (minutes)
Figure V.15. Évolution de l’irradiation globale inclinée pour les journées du 21 (mars (15.a)
juin (15.b), septembre (15.c), décembre (15.d)) pour les 3 wilayas Tizi-Ouzou Batna et
Tamanrasset.
-On remarque que l’irradiation sur le plan incliné a un caractère stable pour la wilaya de
Tamanrasset observée pendant les quatre jours de l’année. Par contre l’irradiation est fluctuante
comme on peut le voir pour la journée du 21 décembre et le 21 septembre ce qui influera sur la
puissance à Batna et Tizi-Ouzou.
La puissance et l’énergie
Dans ce qui suit nous allons présenter les limites sup et limites inf des énergies produites
dans trois sites différents (Tizi Ouzou, Batna et Tamanrasset), avec une précision de 95%, selon
la loi de STUDENT.
122
1. L’énergie
2400
Tizi Ouzou
2200
Batna
2000 Tamanrasset
1800
Energie (MWh)
1600
1400
1200
1000
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000
Temps (heures)
Figure V.16. Évolution de l’énergie sur une année pour les wilayas de Tizi-Ouzou Batna et
Tamanrasset par la statistique de STUDENT.
2. La puissance
123
(17.a)
1,2
21 Mars Batna
21 juin Batna
1,0
21 septembreBatna
21 decembreBatna
0,8
Puissance (MW)
0,6
0,4
0,2
0,0
0 5 10 15 20 25
temps (heures)
(17.b)
21 Mars Tamanrasset
1,0
21 juin Tamanrasset
21 septembre Tamanrasset
21 Decembre Tamanrasset
0,8
Puissance (MW)
0,6
0,4
0,2
0,0
0 5 10 15 20 25
temps (heures)
(17.c)
21 Mars Tizi Ouzou
21 juin Tizi Ouzou
1,0
21 septembre Tizi Ouzou
21 decembre Tizi Ouzou
0,8
Puissance (MW)
0,6
0,4
0,2
0,0
0 5 10 15 20 25
temps (heures)
Figure V.17. Évolution de la puissance sur 4 journées pour la wilaya de (17.a) Batna, (17.b)
Tamanrasset, (17.c) Tizi Ouzou par la statistique de STUDENT.
124
puissance varie entre 1.03MW et 0.92 MW en juin, et prendra des valeurs moindres en
septembre et décembre avec un intervalle de confiance plus étroit.
-A travers la figure b, la variation de l’épaisseur de la bande de puissance à Batna sur les
quatre jours soit pendant une année est assez semblable. La valeur de la puissance varie de
0.8MW à 1MW.
-A La wilaya de Tizi Ouzou on constate la variation de l’épaisseur de la bande de puissance
entre le mois de décembre et le reste de l’année, due aux changements climatiques saisonniers.
Cette différence est moins remarquée entre le mois de mars et septembre avec une valeur
maximale de 1.1 MW cette valeur chute à 0.68 MW au mois de décembre.
60000
E base
E Mattei
E proposé
50000
40000
Energie (MWh)
30000
20000
10000
0
0 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000 160000 180000 200000
temps (heures)
-On remarque bien que notre modèle donne des valeurs intermédiaires entre le modèle de
base et le modèle de convection idéal, supérieur de 4% par rapport au modèle de base ceci est
due à l’effet de la convection et des facteurs de dégradation, et inférieur de 6% au modèle
convectif idéal.
125
P Base
1,2 P Mattei
P proposé
1,0
Puissance (MW)
0,8
0,6
0,4
0,2
0,0
500 505 510 515 520 525 530
temps (heures)
Figure V.19. Évolution de la puissance lors de la première année pour la journée du 21 mars à
Tamanrasset.
-On remarque qu’à la première année c’est le modèle que nous avons développé qui donne
de meilleurs résultats et cela est dû à l’effet de la dégradation qui ne se fait pas encore sentir et
montre clairement l’effet du facteur technologique.
P Base
1.2 P Mattei
P proposé
1.0
0.8
Puissance (MW)
0.6
0.4
0.2
0.0
88100 88105 88110 88115 88120 88125 88130
temps (heures)
Figure V.20. Évolution de la puissance lors de la 10ème année pour la journée du 21 mars à
Tamanrasset
126
-à la 10ème année c’est le modèle de Mattei comprenant l’effet de la convection qui donne
les plus grands résultats et cela est dû à l’effet de la dégradation qui se fait sentir, ainsi
réellement la puissance produite sera 4% de moins que le modèle de Mattei et 14% de plus que
le modèle basique.
1,2 P Base
P Mattei
P proposé
1,0
0,8
Puissance (MW)
0,6
0,4
0,2
0,0
166940 166945 166950 166955 166960 166965 166970
temps (heures)
Figure V.21. Évolution de la puissance lors de la 20ème année pour la journée du 21 mars à
Tamanrasset.
127
V.1.4. Valeurs de l’énergie à la première année et sur 20ans pour les 48 Wilayas
Tab V.1. Tableau donnant la valeur des énergies produites par 3 modèles sur 1et 20 ans.
128
Ce qui suit est la représentation graphique des valeurs de l’énergie pour les 48 Wilayas du
territoire national qui sont représentés par leur code, et les wilayas du nord sont indiquées par
la couleur bleu les hauts plateaux en vert et les wilayas du sud en jaune. On donnera aussi la
moyenne annuelle nationale de l’énergie produite par MWc installée, ainsi que la limite
inférieure et supérieure par la statistique de STUDENT avec une précision de 95%.
Figure V.22. L’énergie produite la première année par le modèle de base pour les 48 wilayas.
Figure V.23. L’énergie produite la première année par le modèle proposé pour les 48 wilayas.
30000
20000
10000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48
code wilaya
Figure V.24. L’énergie produite sur 20 ans par le modèle de base pour les 48 wilayas.
129
lim inf= 39095MWh/MWc valeure moyenne= 40600 MWh/MWc lim sup=41414
MWh/MWc
50000
Energie(MWh)
40000
30000
20000
10000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48
code Wilaya
Figure V.25. L’énergie produite sur 20 ans par le modèle de Mattei pour les 48 wilayas.
lim inf= 38326 MWh/MWc valeure moyenne= 39095 MWh/MWc lim sup=39863
MWh/MWc
50000
40000
Energie MWh
30000
20000
10000
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48
code Wilaya
Figure V.26. L’énergie produite sur 20 ans par le modèle de proposé pour les 48 wilayas
Ces résultats représentent la comparaison entre les valeurs de l’énergie produite par notre
modèle et le modèle basique sur une année, et donne une prédiction de l’énergie sur une durée
de 20 ans par les trois modèles utilisés.
130
VI. CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES
L’objectif fixé par cette étude est de créer un maillage de points permettant d’estimer avec
la plus grande précision les potentialités réelles solaires dont dispose l’Algérie (0,25° de
longitude et latitude ce qui représente un carré de côté égale à 27,75 km donnant ainsi un
maillage de 4385 points pour tout le territoire national.
- par exemple pour la wilaya de Tamanrasset dont la surface est estimée à 558310 km²,
nous l’avons recouvert par 848 points.
131
La comparaison entre les modèles a permis de quantifier le gain en précision en énergie
qu’on pourrait obtenir en faisant intervenir les différents paramètres sur un champ
photovoltaïque.
Pour conclure, le début des résultats qu’on a donné, montre clairement que le potentiel
solaire de l’Algérie est nettement plus élevé que ce qu’on retrouve dans la littérature. Ce calcul,
nécessite la détermination des surfaces valables, l’installation des champs Photovoltaïques pour
chaque wilaya afin de pouvoir identifier la puissance maximale inhérente à chaque site.
132
Annexe
Ci-joint en annexe l’évolution de l’énergie produite sur année pour les 48 wilayas du territoire
national
Laghouat 54 Mostaganem 32
133
E proposé
E base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.1. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’Ain Defla
E proposé
E base
2000
1500
Energie(MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.2. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’Ain Temouchent
134
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.3. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’Alger
Modèle proposé
2000 Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.4. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’Annaba
135
Modèle proposé
2500 Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.5. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya de
Biskra
Modèle proposé
2000 Modèle base
1500
Energie(MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.6. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya de
Blida
136
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.7. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya de
Bordj Bou Arreridj
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.8. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya de
Bouira
137
Modèle proposé
2000 Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.9. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya de
Boumerdes
Modèle proposé
Modèle base
2500
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.10. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Béchar
138
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.11. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Bejaïa
Modèle proposé
2000 Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.12. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Chlef
139
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.13. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Constantine
Modèle proposé
Modèle base
2500
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.14. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’El Bayadh
140
Modèle proposé
2500 Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.15. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’El Oued
Modèle proposé
2000 Modèle base
1800
1600
1400
Energie (MWh)
1200
1000
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.16. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’El Tarf
141
Modèle proposé
Modèle base
2500
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.17. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Ghardaïa
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.18. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Guelma
142
Modèle proposé
Modèle base
1800
1600
1400
1200
Energie (MWh)
1000
800
600
400
200
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.19. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Jijel
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.20. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Khenchela
143
2500 Modèle proposé
Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.21. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Laghouat
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.22. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Mascara
144
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.23. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Médéa
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.24. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Mila
145
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.25. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Mostaganem
Modèle proposé
2500 Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.26. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Msila
146
Modèle proposé
2000 Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.27. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’Oran
Modèle proposé
2500 Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.28. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’Ouargla
147
2000 Modèle proposé
Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.29. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
d’Oum El Bouaghi
Modèle proposé
2000 Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.30. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Relizane
148
Modèle proposé
Modèle base
2000
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.31. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Saida
Modèle proposé
2500 Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.32. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Sidi Bel Abbès
149
Modèle proposé
2000
Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.33. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Souk Ahras
2500
Modèle proposé
Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.34. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Sétif
150
2500
Modèle proposé
Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.35. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Tébessa
2500
Modèle proposé
2000 Modèle base
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.36. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Tiaret
151
Modèle proposé
2500
Modèle base
2000
Energie (MWh)
1500
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.37. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Tindouf
Modèle proposé
2000 Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.38. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Tipaza
152
Modèle proposé
2000
Modèle base
1500
Energie (MWh)
1000
500
0
0 2000 4000 6000 8000 10000
Temps (heures)
Figure A.39. Evolution de l’énergie produite par le modèle de base et notre modèle proposé à la wilaya
de Tissemsilt
153
Références bibliographiques
[1] Ministère de l’énergie algérien. [En ligne]. Disponible sur :<
http://www.energy.gov.dz/francais/uploads/2017/Bilans_et_statistiques_du_secteur/Bilan-
Energetique/CHIFRES_CLES-DU-BILAN-ENERGETIQUE-NATIONALE-2016.pdf
> (Consulté le 05/02/2018)
[2] Centre de développement des énergies renouvelables. [En ligne]. Disponible sur :<
https://www.cder.dz/> (Consulté le 10/02/2018)
[3]J.C. Borel, “Etude Justificative de la Définition des Zones Climatiques en Algérie”. Cahier
du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment, août (1962)
[4] Peter Droege-Urban Energy Transition_FromFossil Fuels to Renewable-Elsevier Science
(2008)
[5] RENEWABLE ENERGY SECTOR IN THE MAGHREB SWENACC // RENEWABLE
ENERGY SECTOR IN MAGHREB
[6] Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida. [En ligne]. Disponible sur :<
http://www.sktm.dz/> (Consulté le 10/02/2018)
[7] Klaus Jägen, Olindo Isabella, Arno H.M. Smets, René A.C.M.M. van Swaaij, MiroZeman,
Solar Energy Fundamentals, Technology, and Systems, 2014
[8] M.Slimani 2013 étude d'un capteur de type PV therm pour un séchoir solaire indirect
[9] Loïc Bailly Cellules photovoltaïques organiques souples à grande surface
[10] Didier et B. Gaiddon, “Les Onduleurs pour Systèmes Photovoltaïques Fonctionnement,
Etat de l’Art et Etude des Performances”, HESPUL, Août 2007.
[11] F. Blaabjerg, R. Teodorescu, M. Liserre and A.V. Timbus, “Overview of Control and
Grid Synchronization for Distributed Power Generation Systems”, IEEE Transaction on
Industrial Electronics, Vol.53, No.5, October 2006.
[12] Stambouli, A. B. (2011). Algerian renewable energy assessment: The challenge of
sustainability. Energy Policy, 39(8), 4507-4519.
[13] Société nationale de l'électricité et du gaz. [En ligne]. Disponible sur :<
http://www.sonelgaz.dz > (Consulté le 05/03/2018)
[14] http://www.mem-algeria.org/francais/index.php
[15] A SURVEY ON PHOTOVOLTAIC ACTIVITIES IN ALGERIA A. Maafi1 Department
of Solar Technology - Soltecsri, BP 523 Didouche Mourad, 16006 Algiers, Algeria and The
Abdus Salam International Centre for Theoretical Physics, Trieste, Italy. MIRAMARE -
TRIESTE October 1999]
154
[16] Guide de Météonorm. [En ligne]. Disponible sur :<
http://www.pvsyst.com/fr/publications/météo-data-sources> (Consulté le 05/03/2018)
[17] données météorologique France influence sur un panneau photovoltaïque. [En ligne].
Disponible sur :< http://logiciels.cstb.fr/batiments-et-villes-durables/performances-
energetiques/meteonorm > (Consulté le 05/03/2018)
[18] Osterwald, C.R., 1986. Translation of device performance measurements to reference
conditions. Solar Cells 3, 269–279
[19] Radziemska, E., 2003. Thermal performance of Si and GaAs based solar cells and
modules: a review. Progress in Energy and Combustion Science, 29, 407-424.
[20] Polycrystalline PV module temperature using a simple method of energy balance,
Renewable Energy, 31, 553 -567
[21] Anderson, A.J., 1996. Photovoltaic translation equations: A new approach, Final
Subcontract Report, NREL/TP-411-20279
[22] Swinbank, W.C., 1963. Long-wave radiation from clear skies. Quarterly Journal of the
Royal Meteorological Society 89, 339–348
[23] David Faiman (2008) Assessing the outdoor operating temperature of photovoltaic
modules. Progress in Photovoltaics: Research and Applications 16:4, 307-315
[24] McAdams, W.H., 1954. Heat Transmission, third ed. McGraw-Hill, New York]
[25] Sharples, S. & Charlesworth, P. S., 1998. Full-Scale Measurements of Wind-Induced
Convective Heat Transfer from a Roof-Mounted Flat Plate Solar Collector. Solar
Energy, 62(2), pp. 69-77.
[26] Sparrow, E.M., Nelson, J.S., Tao, W.Q., 1982. Effect of leeward orientation, adiabatic
framing
surfaces, and eaves on solar-collector-related heat transfer coefficients, Solar Energy, 29(1),
33-41
[27] Sartori, E., 2006. Convection coefficient equations for forced airflow over flat surfaces,
Solar Energy, 80, 1063-1071.]
[28] Kendoush, A.A., 2009. Theoretical analysis of heat and mass transfer to fluids flowing
across a flat plate, International Journal of Thermal Sciences, 48, 188-194].
155