2501-092r - Cône Suédois
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plasticité
l’aide du pénétromètre à cône et de la limite de
Sols – Détermination de la limite de liquidité à
NORME NATIONALE DU CANADA
CAN/BNQ 2501-092/2006
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organisme québécois de normalisation qui fait partie du dination du Système national de normes, une fédération
Centre de recherche industrielle du Québec (CRIQ). Le d’organismes indépendants et autonomes qui travaillent au
Bureau de normalisation du Québec a été créé en 1961. développement et à l’amélioration de la normalisation vo-
Il est l’un des quatre organismes d’élaboration de lontaire dans l’intérêt national.
normes accrédités par le Conseil canadien des normes
et, par conséquent, fait partie du Système national de Les principaux buts du Conseil sont d’encourager et de
normes. promouvoir la normalisation volontaire comme moyen
d’améliorer l’économie nationale, d’améliorer la santé, la
Le Bureau de normalisation du Québec consacre sécurité et le bien-être du public, d’aider et de protéger le
d’abord ses activités à la production de normes répon- consommateur, de faciliter le commerce national et
dant aux besoins de l’industrie, des organismes publics international et de favoriser la coopération internationale
et parapublics et des groupes concernés; il s’occupe dans le domaine de la normalisation.
également de la certification des produits, des processus
et des services à partir des normes qu’il a élaborées, en Une Norme nationale du Canada est une norme, ap-
apposant, lorsqu’il y a lieu de le faire, sa propre marque prouvée par le Conseil canadien des normes, qui reflète
de conformité. Enfin, le Bureau de normalisation du une entente raisonnable parmi les points de vue d’un
Québec offre un service d’information, en ce qui a trait certain nombre de personnes compétentes dont les intérêts
aux normes tant québécoises que nationales et interna- réunis forment, au degré le plus élevé possible, une repré-
tionales, aux industriels désireux de se conformer aux sentation équilibrée des producteurs, utilisateurs, consom-
normes dans l’optique de la fabrication et l’exportation mateurs et autres personnes intéressées, selon le domaine
de produits divers et de la prestation de services. envisagé. Il s’agit généralement d’une norme qui peut ap-
porter une contribution appréciable, en temps opportun, à
Les demandes de renseignements concernant le présent l’intérêt national.
document peuvent être acheminées au :
L’approbation d’une norme en tant que Norme nationale
Bureau de normalisation du Québec du Canada indique qu’elle est conforme aux méthodes et
333, rue Franquet critères établis par le Conseil canadien des normes. L’ap-
Québec (Québec) G1P 4C7 probation ne porte pas sur l’aspect technique de la norme;
cet aspect demeure la responsabilité de l’organisme rédac-
Téléphone : 418 652-2238
teur de normes accrédité.
Télécopieur : 418 652-2292
Courriel : [email protected]
Il est recommandé aux personnes qui ont besoin de
Site Web : www.bnq.qc.ca
normes de se servir des Normes nationales du Canada
lorsque la chose est possible. Ces normes font l’objet
d’examens périodiques; c’est pourquoi il est recommandé
aux utilisateurs de se procurer l’édition la plus récente de
la norme auprès de l’organisme qui l’a préparée.
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ou de son intention, des clarifications ou des précisions.
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torités règlementaires, des programmes de certification.
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SOMMAIRE
Page
2 RÉFÉRENCES NORMATIVES 1
3 DÉFINITIONS 2
4 APPAREILLAGE 2
4.1 TAMIS 2
4.2 PALETTE EN CAOUTCHOUC 2
4.3 MORTIER ET PILON 2
4.4 BOL 2
4.5 SPATULE 3
4.6 PÉNÉTROMÈTRE À CÔNE 3
4.7 CÔNE 3
4.8 RÉCIPIENT INOXYDABLE 3
4.9 SURFACE DE ROULEMENT 3
4.10 AUTRES APPAREILS 3
5 PRÉPARATION DE L’ÉCHANTILLON 3
6 MODES OPÉRATOIRES 5
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8 RAPPORT D’ESSAI 8
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La présente norme spécifie une méthode d’essai qui permet de déterminer la limite de liquidité à
l’aide du pénétromètre à cône et la limite de plasticité des sols, à partir desquelles l’indice de plasti-
cité est calculé.
2 RÉFÉRENCES NORMATIVES
Aux fins du présent document, les ouvrages de référence suivants contiennent des exigences dont il
faut tenir compte et sont cités aux endroits appropriés dans le texte :
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3 DÉFINITIONS
Aux fins du présent document, les termes suivants sont ainsi définis :
indice de plasticité (IPC), n. m. Différence entre les limites de plasticité et de liquidité d’un échan-
tillon de sol. Anglais : plasticity index; I PC .
limite de liquidité (wLC), n. f. Teneur en eau correspondant à la limite arbitraire entre l’état liquide
et l’état plastique d’un sol et déterminée à l’aide du pénétromètre à cône. Anglais : liquid limit; wLC.
NOTE — La limite de liquidité (wLC) de la présente norme est basée sur des corrélations avec la limite
de liquidité (wL) dont traite la norme CAN/BNQ 2501-090. Les corrélations sont basées sur des mesures
effectuées sur les argiles marines déposées par la mer de Champlain (référence : Garneau et LeBihan [voir
annexe A].)
limite de plasticité (wP), n. f. Teneur en eau correspondant à la limite arbitraire entre l’état plastique
et l’état semi-solide d’un sol. Anglais : plastic limit; w P .
NOTE — Cet état est atteint lorsqu’un fil d’un diamètre de 3 mm constitué de ce sol commence à se bri-
ser au moment où il est roulé avec la paume de la main.
teneur en eau (w), n. f. Rapport en pourcentage de la masse d’eau dans un échantillon de sol à la
masse des particules solides. Anglais : water content; w.
4 APPAREILLAGE
4.1 TAMIS
Un tamis ayant une dimension d’ouverture de 400 µm, conforme à la norme ISO 3310-1, doit être
utilisé.
Un mortier et un pilon servant à briser les agglomérations de particules de sol doivent être utilisés.
4.4 BOL
Un bol en porcelaine ou en un matériau rigide et non absorbant, d’un diamètre d’environ 125 mm,
doit être utilisé.
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4.5 SPATULE
Une spatule droite ayant une lame rigide inoxydable doit être utilisée.
On doit utiliser un pénétromètre à cône garantissant une chute parfaitement libre d’un cône et pos-
sédant un dispositif de mesure de la pénétration du cône, dont l’échelle de mesure est graduée à
0,5 mm.
4.7 CÔNE
Le cône doit être conforme aux spécifications indiquées dans la figure 1. La pointe du cône doit être
en parfait état et exempte de rayures et elle ne doit présenter aucun émoussement perceptible à l’œil.
Le cône doit être en acier inoxydable et sa surface ne doit pas avoir une rugosité dépassant 0,8 µm.
La distance entre la pointe théorique du cône et sa pointe réelle ne doit pas dépasser 0,10 mm pour
un cône neuf et 0,35 mm pour un cône usagé.
Une plaque à surface lisse, non absorbante et non contaminante (exemples : verre dépoli, céra-
mique) doit être utilisée en guise de surface de roulement.
5 PRÉPARATION DE L’ÉCHANTILLON
La préparation de l’échantillon doit être faite conformément à l’une des trois méthodes décrites
ci-après, selon la nature du sol.
Dans le cas de sols cohérents ne contenant visuellement aucune particule de dimension supérieure à
400 µm, la préparation doit être faite selon la méthode décrite dans l’article 5.1.
NOTE — Dans certains cas, comme celui de sols cohérents prélevés en milieu marin ou salin, la prépara-
tion de l’échantillon faite avec une eau de salinité différente de celle de l’eau interstitielle dans le sol préle-
vé peut affecter la valeur de la limite de liquidité.
Dans le cas de sols pulvérulents contenant des particules de dimension inférieure à 400 µm, sur les-
quels les valeurs des limites de liquidité et de plasticité sont exigées, la préparation doit être faite
selon la méthode décrite dans l’article 5.3.
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NOTE — Cette quantité de sol est suffisante pour faire les essais de limite de liquidité, de limite de plas-
ticité, de sédimentométrie et, éventuellement, de validation.
5.1.2 Triturer vigoureusement le sol dans le bol, à l’aide de la spatule, jusqu’à l’obtention
d’un remaniement complet, c’est-à-dire d’un mélange homogène et de consistance stable.
5.2.2 Tamiser le sol au tamis de 400 µm. L’application d’une pression avec les doigts ou à
l’aide de la palette en caoutchouc peut se révéler nécessaire.
NOTE — Si le sol est difficile à triturer à sa teneur en eau naturelle, on peut l’humecter au préalable avec
de l’eau distillée ou déminéralisée.
5.2.3 Triturer vigoureusement le sol tamisé dans le bol, à l’aide de la spatule, jusqu’à l’obten-
tion d’un mélange homogène.
5.3.2 L’échantillon obtenu peut être séché à l’air ou à l’étuve à une température inférieure à
60 °C, de manière que les agglomérations de sol puissent se désagréger.
5.3.3 Broyer légèrement le matériau sans briser les particules et passer au tamis de 400 µm.
Répéter ces opérations jusqu’à l’élimination de toutes les agglomérations de particules supérieures à
400 µm.
5.3.4 Laver le refus du tamis à l’eau distillée ou déminéralisée afin de récupérer les particules
de dimension inférieure à 400 µm.
5.3.5 Ajouter l’eau de lavage au tamisat obtenu dans l’article 5.3.3 et homogénéiser le tout.
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5.3.7 Dans le cas où l’échantillon doit être asséché, le séchage peut être fait à l’air ou en utili-
sant une surface absorbante.
6 MODES OPÉRATOIRES
La limite de liquidité peut être obtenue soit par la méthode à plusieurs points, soit par la méthode à
point unique. La méthode à point unique peut être utilisée pour des essais de routine sur des sols
non organiques possédant une limite de liquidité (wLC) inférieure à 80, alors que la méthode à plu-
sieurs points est recommandée pour des déterminations plus précises indépendamment du type de
sol.
6.1.2 Placer le sol fraichement trituré dans le récipient inoxydable, à l’aide de la spatule, en
trois couches successives et en éliminant au maximum les bulles d’air. Une fois le récipient rempli,
araser la surface à l’aide du côté rectiligne de la spatule. Procéder immédiatement à l’essai de péné-
tration.
6.1.3 Pour faire l’essai de pénétration, placer le récipient rempli de sol sur la base du pénétro-
mètre. Mettre le cône retenu au pénétromètre en contact avec la surface du sol en abaissant la partie
mobile du pénétromètre, la pointe du cône ne devant qu’effleurer la surface de l’échantillon; le
contact avec la surface peut être vérifié avec une loupe.
Faire une lecture initiale et ensuite relâcher le cône. Faire une lecture finale après environ cinq se-
condes. Ces lectures doivent être faites en évaluant la mesure au dixième de millimètre (0,1 mm).
La pénétration est obtenue par la différence des deux lectures. Nettoyer et essuyer le cône. Répéter
la pénétration en ne s’approchant pas à moins de 15 mm des bords du récipient ou d’un point de
pénétration précédent. Araser, au besoin, la surface. La pénétration moyenne de ces essais est rete-
nue et notée lorsque l’écart entre deux valeurs consécutives est inférieur à 0,3 mm.
6.1.4 Si la valeur de pénétration moyenne obtenue dans l’article 6.1.3 se situe entre 7 mm et
15 mm, triturer le sol de nouveau et répéter les opérations décrites dans les articles 6.1.2 et 6.1.3. Si
les valeurs des deux essais de pénétration séparés par une nouvelle trituration diffèrent par moins de
0,3 mm, la valeur moyenne doit être retenue. Prélever, à l’aide de la spatule, la portion centrale du
sol contenu dans le récipient. La masse prélevée doit être d’environ 20 g. Déterminer la teneur en
eau du sol ainsi récupéré conformément à la norme CAN/BNQ 2501-170.
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6.1.5 Transférer dans le bol le sol restant dans le récipient. Laver le récipient en utilisant de
l’eau à la température ambiante et essuyer en vue du prochain essai.
6.1.6 Si la valeur de pénétration moyenne obtenue dans l’article 6.1.3 est inférieure à 7 mm,
augmenter la teneur en eau du sol en ajoutant de 1 ml à 3 ml d’eau distillée ou déminéralisée et
répéter les opérations à partir de l’article 6.1.2 (voir article 6.1.8).
6.1.7 Si la valeur de pénétration moyenne obtenue dans l’article 6.1.3 est supérieure à
15 mm, abaisser la teneur en eau du sol par trituration ou par épandage sur une surface absorbante
non contaminante à la température ambiante et répéter les opérations à partir de l’article 6.1.2 (voir
article 6.1.8).
6.1.8 Si la pénétration se situe entre 7 mm et 15 mm, les opérations décrites dans l’article
6.1.2 jusqu’à l’article 6.1.5 doivent être répétées de façon à obtenir de 3 teneurs à 4 teneurs en eau
correspondant à des pénétrations se situant entre 7 mm et 15 mm réparties de part et d’autre d’une
pénétration de 10 mm (voir note).
NOTE — Si la pénétration initiale se situe entre 10 mm et 11 mm, il est recommandé de continuer les
essais par assèchement uniquement.
Après chaque addition d’eau ou chaque séchage, l’échantillon doit être trituré vigoureusement pen-
dant une minute afin d’obtenir un matériau homogène.
La détermination de la limite de liquidité est faite soit par addition successive d’eau, soit par assè-
chement successif. Aucune combinaison des deux méthodes n’est acceptée.
Effectuer les opérations décrites dans l’article 6.1 jusqu’à l’obtention d’une pénétration se situant
entre 8 mm et 12 mm (au lieu de 7 mm et 15 mm) et déterminer la teneur en eau correspondante.
6.3.1 Prélever environ 30 g du sol préparé pour l’essai de la limite de liquidité. L’échantillon
doit être ensuite asséché jusqu’à ce qu’on puisse en former une petite boule qui ne colle pas aux
doigts lorsqu’on la presse.
6.3.2 Rouler l’échantillon de manière à obtenir un rouleau régulier d’un diamètre d’environ
1 cm et diviser le rouleau en deux parties approximativement égales.
6.3.3 Pétrir une des deux parties obtenues et lui donner la forme ellipsoïdale.
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6.3.5 Lorsque le diamètre du rouleau atteint 3 mm sans se briser, redonner à l’échantillon une
forme ellipsoïdale.
6.3.6 Répéter les opérations décrites dans les articles 6.3.4 et 6.3.5 jusqu’à ce que le rouleau
se brise en morceaux d’une longueur de 3 mm à 10 mm lorsqu’il a atteint un diamètre de 3 mm.
Si le bris du rouleau survient avant que celui-ci ait atteint un diamètre de 3 mm, cet essai doit être
considéré comme le dernier, à condition seulement que l’échantillon ait été roulé en un rouleau d’un
diamètre de 3 mm au moins une fois auparavant.
NOTE — Certaines argiles nécessitent une grande pression des doigts avant qu’on puisse arriver à leur
donner la forme d’un rouleau d’un diamètre de 3 mm, surtout près de leur limite de plasticité. Pour les sols
peu plastiques, il est permis de façonner la masse ellipsoïdale initiale à un diamètre d’environ 3 mm.
La personne qui fait l’essai ne doit jamais tenter de provoquer délibérément l’effritement de l’é-
chantillon lorsqu’il atteint exactement un diamètre de 3 mm en poursuivant le pétrissage.
6.3.7 Une fois que l’échantillon a atteint la condition décrite dans l’article 6.3.6, rassembler
les portions effritées et les placer dans un récipient, comme le spécifie la norme CAN/BNQ
2501-170. Déterminer la teneur en eau conformément à la norme CAN/BNQ 2501-170.
Présenter, sur un graphique à échelle arithmétique, la teneur en eau du sol en ordonnée et la pénétra-
tion correspondante en abscisse. Tracer une droite approchant le plus possible les points expérimen-
taux.
La limite de liquidité (wLC) est la valeur de la teneur en eau sur cette droite correspondant à une
pénétration de 10 mm. Cette valeur sera arrondie au nombre entier le plus près.
La limite de liquidité (wLC) doit être calculée à partir de l’équation suivante et sera arrondie au
nombre entier le plus près :
20 (w − 15)
wLC = + 15
P60 + 10
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La limite de plasticité (wp) doit être exprimée en pourcentage. Elle correspond à la moyenne arith-
métique des deux valeurs de teneur en eau obtenues dans l’article 6.3. Cette valeur sera arrondie au
nombre entier le plus près.
L’écart entre les deux teneurs en eau obtenues dans l’article 6.3 doit être inférieur à 5 % de la valeur
moyenne.
I PC = wLC − wP
NOTE — Noter l’indice de plasticité d’un échantillon donné par le symbole NP (non plastique) si :
8 RAPPORT D’ESSAI
b) les dates (dans l’ordre année [quatre chiffres]-mois [deux chiffres]-jour [deux chiffres])
du prélèvement et de l’essai;
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i)
h)
Celsius;
page 9
-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-
la température de séchage pour la préparation des sols pulvérulents, en degrés
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60° ± 0,2°
FIGURE 1 —
page 10
Cône de 60 g ± 0,6 g
CÔNE DE 60 g ET DE 60°
20 mm min.
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ANNEXE A
(informative)
RÉFÉRENCE INFORMATIVE
GARNEAU, R., et J.-P. LeBIHAN. « Estimation of some properties of Champlain clays with the
Swedish fall cone », Revue canadienne de géothechnique/Canadian Geotechnical Journal, Ottawa,
vol. 14, nº 4, 1977, p. 571-581 (réimpression).
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