PFE Chouimet+Ayad
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CHOUIMET Imen
Thème
Étude et simulation des cycles de liquéfaction des
gaz cryogéniques
Soutenu le 09/06/2016
2016
Tout d’abord, nous remercions Dieu le tout puissant qui nous a fait ouvrir
les portes du savoir, qui nous a donné la force et la volonté de poursuivre
nos études et d’effectuer ce travail.
Nos vifs remerciements vont à Mr LEKHAL, notre encadreur pour son
aide,
et leurs précieux conseils,
Et surtout son confiance.
Il est agréable d’exprimer notre profonde gratitude et nos plus vifs
remerciements
à tous les enseignants
du département de Génie Mécanique en particulier le Chef de
Département
Mr. DAHMENE.
Mr. MERZOUK, Mr. LAOUARI, Mr. SAADOUNE
et Mr. DJELLAL.
À toutes les personnes qui ont eu la patience de nous donner le goût
d’Apprendre et de découvrir, on leur dédie ce mémoire.
Enfin on remercie infiniment nos familles et nos amis (notamment
ceux qui se sont déplacés pour la soutenance)
pour leurs soutien inconditionnel.
Je dédie ce travail :
Pour mes parents qui sont les deux êtres
les plus chers pour moi.
Pour mes très adorables sœurs :
Malika qui n’a jamais cessé de m’encourager et de m’aider,
et Samia, et son époux
Pour mes frères :
Oussama, Ilyes, Adel, Samir, Naçer et Soufiane.
A mes très chères nièces : Alaa et Abdo.
Eux quels je souhaite un bel avenir et une longue vie.
A notre encadreur Lekhel Rachid.
A toute La promotion de Génie Mécanique « 2016»
A mon binome Imen.
A tous ceux que j’aime et qui m’aiment.
OUARDIA
Résumé :
Avoir de très basses températures, c’était l’objectif de grands nombres de
chercheurs scientifiques et des physiciens. Depuis la première liquéfaction qui était
faite, les basses températures ont contribués à des nombreux développements
scientifiques.
Notre travail est basé sur l’étude et la simulation des différents cycles de
liquéfaction des gaz (Linde, Linde avec pré refroidissement, Claude et Kapitza) a
l’aide de l’outil de simulation ASPEN HYSYSen fonction des conditions
atmosphériques. La fraction de gaz liquéfié, l’énergie consommée et le rendement
global sont tous mis en exergue pour différentes substances et process de liquéfaction.
L’influence de certains paramètres tels que l’efficacité des échangeurs de chaleur et
l’isolation thermique sur les performances des systèmes de liquéfaction ont été
étudiés.
Abstract:
Having very low temperatures, it was the goal of large numbers of scientists and
physicists. Since the first liquefaction that was made, low temperatures have
contributed to many scientific developments.
Our work is based on the study and simulation of various gas liquefaction cycles
(Linde, Linde with pre cooling, Claude and Kapitza) was using the ASPEN HYSYS
simulation tool depending on atmospheric conditions. The fraction of liquefied gas,
the energy consumed and overall performance are all highlighted for different
substances and liquefaction processes. The influences of some parameters such as the
efficiency of heat exchangers and heat insulation performance liquefaction systems
have been studied.
كان هدف العديد من العلماء و الفيزيائيين حيث منذ اإلسالة،إن الوصول لدرجات حرارة منخفضة للغاية
. ساهمت درجات الحرارة المنخفضة في العديد من التطورات العلمية،األولى التي تم إجراؤها
ASPENدراستنا تستند على دراسة و محاكاة مختلف دورات تسييل الغازات الجوية المختلفة باستخدام
و حساب الكمية التي تم إسالتها والطاقة المستهلكة و المردود اإلجمالي مع دراسة العوامل المؤثرةHYSYS
فتسبيل الغاز يلعب دورا هاما جدا في عدة مجاالت, عليها من فعالية المبادل الحراري و العوازل المستعملة
. خاصة في المجال الصناعي الن هذه العملية تسمح لنا بالحد من حجم أي غاز وتسهل عملية تخزينه و نقله
III.5 Conclusion……………………………………………………………………70
IV.1 Introduction………………………………………………………………….71
IV.5 Simulation des cycles de liquéfaction de Linde, Linde avec pré -refroidissement,
IV.6 Calcul des paramètres de performance pour chaque gaz et pour chaque cycle de
liquéfaction…………………………………………………………………………92
de Linde et de Claude……………………………………………………………..112
gaz liquéfiée……………………………………………………………..120
liquéfiée………………………………………………………………….121
gaz liquéfié………………………………………………………………122
Kg de gaz liquéfié……………………………………………………….122
IV.9 Conclusion………………………………………………………………….123
Conclusion générale
Bibliographies
Annexes
Liste des figures
Figure I.1 Différentes étapes vers les basses températures et leurs acteurs……………….….04
Figure III.1 : Interface HYSYS montrant quelques vocabulaires qui sont utilisés pendant les
Figure III.7 L'évolution isentropique d'un gaz parfait dans une machine parfaite……………60
poly poly
Figure III.8 Diagramme permet de visualiser les relations entre Wiréel , Wcomp , Qf
et Wiis ………………………………………………………………………………………...61
Figure IV.27 : PFD de Linde avec pré-ref. pour la liquéfaction de l’Air ………………….88
Figure IV.28 : Résultats de simulation pour l’Air (procédés de Linde avec pré– ref.)……..88
Table I.1 Coefficients de Joule - Thomson αJT mesurés à 0°C sous 1 atm et températures
d’inversion Ti pour certains gaz usuels…………………………………………………….…..10
Table I.2 quelques propriétés de l’Hélium………………………………………….……….17
Table I.3 quelques propriétés des cryo-fluides………………………………………….......20
Table II.1 Compositions de l’air……………………………………………….…………......44
Tableau IV.1 Propriétés des différents gaz pour le processus de Linde……………………....91
Tableau IV.2 Propriétés des différents gaz pour le processus de Claude…………………..…91
v Le volume m3
K coefficient isentropique caractéristique du gaz. -
Introduction générale
La cryogénie est définie comme la branche de la physique qui traite de la production des basses
températures et de leurs effets sur la matière mais plus communément, la cryogénie est
l’ensemble des applications et des sciences qui traite des phénomènes physiques à des
températures inférieures à 120 K (-153.15°C). Cette limite de 120 K correspond à la température
à partir de laquelle les gaz contenus dans l’air commencent à se liquéfier.Elle possède de très
nombreuses applications, notamment dans les secteurs alimentaires, médicaux, industriels et
physiques.
Du point de vue industriel, la cryogénie est un outil. Elle est utilisée pour maintenir en froid des
applications spécifiques, et les principales applications sont :
Electronique : (détecteur, composants …).
Electrotechnique : (stockage, transport, alternateurs, limiteur,…).
Liquéfaction et réfrigération : Stockage des fluides, Isolation.
Spatial : Propulseur (carburant et moteur).
Médical : IRM (Imagerie par Résonance Magnétique), Cryochirurgie, cryoconservation.
On peut la trouver aussi dans des autres domaines comme :
La conservation des aliments à l’aide d’Azote liquide.
La supraconductivité (rendre les matériaux parfaitement conducteurs de l’électricité).
La lyophilisation (procédé de conservation, consistant à retirer l’eau contenue dans un aliment
ou un produit).
La récupération de 90% des gaz destructeurs de la couche d’Ozone.
La création, à partir d’Azote liquide de toute sorte de neiges.
La liquéfaction d’un gaz consiste à lui retirer de l’énergie afin de le refroidir depuis la
température ambiante jusqu’au niveau de son point de rosée puis à condenser la vapeur saturée.
Les organes d’extractions d’énergie sont les turbines de détentes, le froid produit étant distribué
par l’intermédiaire d’échangeurs de chaleur. La source de pression nécessaire est fournie par des
compresseurs et les débits et pressions sont ajustés par différents types de vannes.
Introduction générale
L’objectif de notre travail est de faire une étude et simulation à partir de logiciel Aspen Hysys
des cycles cryogéniques. En particulier les cycles de Linde et de Claude et ce pour différentes
substances à savoir l’Azote, l’Oxygène, l’Argon et l’Air en vue de comparer les performances de
ces derniers.
Pour ce faire, notre mémoire est organisé comme suit :
Le premier chapitre est consacré aux bases théoriques mises en jeux relativement aux cycles de
liquéfaction des gaz, auxfluides cryogéniques avec leur diagramme de phase ainsi qu’aux
techniques de production des basses températures (< 120k).
L’étude des procédés de liquéfaction des gaz cryogéniques font l’objet du deuxième chapitre.
Ce sujet est traité d’une façon approfondie en faisant une étude sur les différents cycles à partir
du cycle idéal jusqu’aux procédés de Linde et de Claude avec leurs variantes.
Le troisième chapitre constitue une présentation globale du logiciel Aspen-Hysys qui est l’outil
de simulation qu’on exploitera dans le quatrième chapitre.
Le dernier chapitre sera consacré aux applications et calculs ainsiqu’à la présentation des
résultats de simulation des cycles de liquéfaction étudiés.
I.1 Introduction
L’étude de la cryogénie et des fluides cryogéniques passe par la connaissance
d’un bon nombre de généralités, nous présenterons les bases théoriques mises en jeux
dans ces derniers. On définira la cryogénie d’une part, ensuite nous aborderons
quelques techniques de production des basses températures et quelques types des
fluides cryogéniques.
3
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
scientifique à « grande échelle » depuis, la cryogénie n’a cessé de progresser vers des
températures de plus en plus basses (figures I.1) atteignant aujourd’hui des valeurs
d’environ 0.1 nK dans les laboratoires spécialisés grâce à l’association de techniques
de dilution de l’hélium[9] et de désaimantation adiabatique[10],[11],[12],[13],[14].
Figure I.1 Différentes étapes vers les basses températures et leurs acteurs.
4
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
Depuis la première liquéfaction de l’hélium liquide en 1908 par Onnes [16], les basses
températures ont contribué à de nombreux développements scientifiques comme par
exemple la découverte de la supraconductivité en 1911. Aujourd’hui, de nombreuses
applications industrielles utilisent les basses températures : l’agroalimentaire, la
médecine avec l’imagerie médicale, le spatial ou encore les applications à haut champ
magnétique (accélérateur de particules, réacteurs de fusion).
Il existe plusieurs techniques de production des basses températures, et parmi ces
techniques :
5
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
Au cours d’une telle détente, aucun travail n’est effectué (δW=0). L’enceinte étant
isolée thermiquement de l’extérieur, aucun échange de chaleur avec extérieur n’a lieu
(δQ=0).
Le premier principe impose dU=0. Donc l’énergie totale U du gaz dans l’enceinte est
conservée au cours de la détente. Par contre, l’entropie va augmenter au cours de cette
détente. Pour déterminer la variation de température du gaz quand on le détend, nous
introduisons le coefficient de Joule qui mesure ce changement à U constant:
∂T
μJ = (∂V) U I.1
μJ : Coefficient de Joule.
De sorte que le changement de température au cours de la détente s’exprime :
V
∆T = ∫V 1 μJ dV I.2
2
Ce coefficient ne se calcule pas directement pour un gaz de van der Waals, car la
condition « U constant » n’est pas simple à traduire. Il serait plus commode de faire
apparaître des coefficients mesurables par ailleurs. On va ici faire apparaître le
∂p
coefficient de dilatation isochore (à volume fixé) (∂T) V et la capacité thermique du
∂x ∂x ∂z
Où on a utilisé : (∂y) z = − (∂z) y (∂y) x I.4
∂U ∂S
dU = TdS – pdV ⇒ (∂V) T = T (∂V) T – p I.5
1 ∂S
μJ = − (T (∂V) T − p) I.6
Cv
6
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
∂S ∂p
On utilise enfin la relation de Maxwell (∂V) T = (∂T) V d’où :
1 ∂p
μJ = − (T (∂T) V − p) I.7
Cv
1 R 1 R RT a 1 a
μJ = − (T − p) = − (T −V + V2 ) = − I.10
Cv Vm −b Cv Vm −b m −b m Cv V2m
Le gaz se refroidit lors de la détente. Physiquement, cela vient de ce que le gaz réel
par rapport au gaz parfait présente des interactions attractives de type van der Waals
entre ses molécules ou atomes. Quand on détend le gaz, la distance entre molécules
augmente. Cela force le gaz à effectuer un travail contre les interactions attractives.
L’énergie totale étant constante, ce travail s’effectue au détriment de son énergie
cinétique : les molécules vont ralentir car elles doivent travailler contre les
interactions. Qui dit ralentissement des molécules dit finalement réduction de la
température.
nette des résultats de température. La courbe sépare les deux régions est appelée la
courbe d'inversion. L'effet de la variation de la température pour un changement
isenthalpique de la pression est représenté par le coefficient de Joule- Thompson.
On considère le dispositif (figure I.3) utilisé en 1852 par Joule et Thomson
pour étudier les fluides réels. Cette méthode a également été utilisée pour obtenir les
premières liquéfactions des gaz. Un réservoir de gaz comprimé débite dans un tube
rigide calorifugé par l’intermédiaire d’un détendeur permettant de régler la pression
d’entrée p1.
On oblige le gaz à traverser un milieu poreux constitué de coton ou de verre fritté. Par
effet de viscosité, la pression diminue pendant que le gaz se déplace vers le 2ème
compartiment où règne la pression p2 (qui peut être la pression atmosphérique si le
gaz s’écoule vers l’extérieur). On laisse s’établir un régime d’écoulement permanent
(pour avoir p1 et p2 bien définis) et on mesure la différence de température
∆T = T2−T1 entre l’entrée et la sortie. On suppose le débit assez faible pour négliger
l’énergie cinétique du gaz.
On considère la tranche de gaz qui à l’instant « t » est comprise entre deux plans
A et B (figure I.3). A l’instant « t + dt », A est venu en A′ et B en B′. On peut
imaginer qu’en A se trouve un piston qui pousse le gaz en balayant le volume V1,
fournissant ainsi le travail p1V1. Pendant le même temps, un piston placé en B aurait
fourni au milieu extérieur le travail p2 V2. En appelant U1, U2, U′1, U′2 et U0 les
énergies internes respectives des tranches AA′, BB′, AB, A′B′ et A′B, on a :
∂p ∂H ∂T −1 ∂p ∂T
Or: (∂H) ( ∂T ) p (∂p) H = −1 ⟹ ∂H = (∂H) (∂p) H I..16
T ( )p T
∂T
∂H ∂p
Comme : ( ∂p ) (∂H) T = 1 I.17
T
9
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
Table I.1 Coefficients de Joule - Thomson 𝛂𝐉𝐓 mesurés à 0°C sous 1 atm et
températures d’inversion 𝐓𝐢 pour certains gaz usuels.
On peut tracer dans un diagramme (T, p) le réseau des courbes H (T, p) = cste pour un
fluide donné (figure I.4). La courbe d’inversion correspond au changement de signe
∂T
de αJT . C’est le lieu des points pour lesquels (∂p) H = 0. Pour les points `a l’intérieur
10
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
dont on déduit une autre façon de définir la température d’inversion Ti par Ti = 1/α.
∂T ∂T T
D’où ( ∂S ) = T (∂Q) = C I.24
P P P
∂S ∂Q 1 1 ∂Q
(∂P) = = T (∂P) I.25
T T ∂P T
∂Q ∂V
Le terme ( ∂P) = h = −T (∂T) I.26
T P
11
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
∂S ∂V
D’où (∂P) = − (∂T) I.27
T P
∂T T ∂V
μS = (∂P) (∂T) I.28
S CP P
T ∂V
Les deux facteurs et ( ) sont toujours positifs donc μS est toujours positif ; la
CP ∂T P
Elle est donc plus intéressante, mais son emploi est toujours combiné avec celle-ci car il
n’est pas possible, pour des raisons technologiques, d’admettre la présence de liquide
dans les machines de détente.
Pour savoir si la température d’un fluide augmente ou diminue à la suite d’une DJT,
il faut tracer les courbes correspondant à une enthalpie constante dans
le diagramme (T, P).
12
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
La courbe en pointillé qui relie ces points maximaux est appelée la « courbe
d’inversion » et la température en ces points, la « température d’inversion ».
La température au point où la courbe d’inversion intercepte l’ordonnée (P = 0) est
appelée la « température d’inversion maximale ».
13
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
14
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
15
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
I.5.3.1 Utilisations
L’azote est extrait de l’air par un processus cryogénique. Il est ensuite utilisé :
soit sous forme gazeuse pour fournir une atmosphère inerte nécessaire aux
procédés chimiques, métallurgiques, à l’élaboration de composants électroniques
16
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
ou pour les emballages en atmosphère neutre. Dans ce cas, il est très souvent
stocké sous forme liquide (1 L liquide ≅ 650 L de gaz), avant d’être vaporisé ;
comme « réfrigérant », sous forme liquide, par exemple dans les équipements
électroniques (refroidissement de détecteurs infrarouge, de laser), dans l’industrie
alimentaire (refroidissement très rapide des aliments, surgélation, maintien de la
température pendant leur transport), en génie civil (gel de sols meubles avant
excavation).
I.5.4.2 Utilisations :
Alimentaire et boissons :
L'argon peut remplacer l'azote dans la plupart des applications sous atmosphère
contrôlée. Sa solubilité (double de celle de l'azote) et certaines caractéristiques
moléculaires lui confèrent des propriétés particulières vis-à-vis des légumes. Dans
certaines conditions, il ralentit les réactions métaboliques et réduit la respiration dans
des proportions significatives.
17
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
18
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
L'Hélium possède une propriété particulière car il comporte un 4ème état physique :
l'état super-fluide. La phase liquide de l'Hélium se divise ainsi en deux parties aux
alentours de 2,2 K par une ligne appelée ligne lambda. L'Hélium liquide classique (He
I) est situé à droite de cette ligne et l'Hélium super-fluide (He II) est situé à gauche,
voir la Figure 2 où le digramme de phase de l'Hélium est représenté. L'Hélium ne
possède donc pas de point triple mais un point appelé point lambda entre l'hélium
liquide classique, l'Hélium super-fluide et l'Hélium gazeux (T = 2,172 K
et P = 5039 Pa).
19
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
Sur ce diagramme, les courbes de couleur verte représentent les courbes de même
enthalpie (les isenthalpes), les courbes bleues sont les isobares et la courbe rouge
décrit la courbe de saturation c'est-à-dire le passage entre l’hélium gazeux et l’hélium
liquide. Pour les basses températures, il est plus pratique d’utiliser un diagramme T-S
avec une échelle de température logarithmique. Ce diagramme est pratique dans le
sens où l’on peut visualiser l’évolution des caractéristiques de l’hélium. Cependant,
lorsque des valeurs sont nécessaires, des logiciels calculent les propriétés du fluide
20
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
21
Chapitre I Généralités sur la cryogénie et les fluides cryogéniques
I.5.6 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons commencé par présenter les généralités en cryogénie,
notamment les différentes techniques de productions des basses températures, et
quelques fluides cryogéniques avec leurs domaines d’utilisations car l’objectif de la
cryogénie est de produire ces fluides.
22
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
II.1 Introduction
Les gaz de l’air, plus communément appelés « gaz industriels » font partie de
notre vie quotidienne et concernent toutes les industries. Tout a commencé avec
l’électrolyse de l’eau afin d’en extraire l’oxygène pour une utilisation médicale et
alors la première clientèle était donc constituée de pharmaciens et cela s’est passait
dans les années 1890. Peu de temps après 1895, deux méthodes développées en
parallèle par CARLVAN LINDE et GEORGES CLAUDE ont abouti à la production
industrielle d’air liquide puis des gaz qui le constitue (d’azote et d’oxygène...) [25].
Ce chapitre est basé sur la présentation des différents cycles de liquéfaction
cryogénique, et les procédés industriels de séparation des gaz de l’air.
23
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
24
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
II.3.3 Turbines
Les turbines sont les équipements cryogéniques fournissant le froid au procédé. Dans
une turbine, deux parties peuvent se distinguer. L’une concerne la circulation du débit
d’hélium à travers une pale, l’autre partie concerne le fonctionnement du frein
(compresseur à gaz associé à une vanne) pour contrôler la vitesse de rotation de la
pale. Sur la figure suivante, les différentes pièces composant ces deux parties sont
visibles :
25
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
26
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
27
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
28
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
29
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
Bilan enthalpique
Considérons le système ouvert délimité en pointillés,
le premier principe de la thermodynamique appliqué à ce système, donne :
dĖT
= Ẇ + Q̇ + ∑i ṁi hi + ∑j ṁj hj = 0 II.9
dt
Q̇ = 0 : Système isolé.
⟹ y hl + (1 − y)h1 − h2 = 0
Donc le taux de liquéfaction est :
𝐡𝟏 −𝐡𝟐
⟹𝐲= II.12
𝐡𝟏 −𝐡𝐥
30
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
h2 + r hd − (1 − y)h1 − r ha − yhl = 0
𝐡𝟏 −𝐡𝟐 𝐡𝐚 −𝐡𝐝
⟹𝐲= +𝐫 II.22
𝐡𝟏 −𝐡𝐥 𝐡𝟏 −𝐡𝐥
ẇ 𝟏
𝐖𝐥 = = {[𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] + 𝐫(𝐡𝐛 − 𝐡𝐚 )} II.27
𝐲∗ṁ 𝐲
32
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
𝐡𝟏 −𝐡𝟑 𝐡𝟏 −𝐡𝟐
⟹ 𝐲= +𝛂 II.29
𝐡𝟏 −𝐡𝐥 𝐡𝟏 −𝐡𝐥
Pour « C1 » :
Par l’application de premier principe de la thermodynamique, on obtient :
ẆC1 − Q̇ r1 + ∑i ṁi hi − ∑j ṁj hj = 0 II.30
⟹ ẆC1 − Q̇r1 = (ṁ − ṁi )(h1 − h2 ) II.31
33
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
dS Q̇r δsi
=∑ + ∑i ṁi si + ∑j ṁj sj + ∫ =0 II.32
dt T δt
dS Q̇r1
⟹ =− + (ṁ − ṁi )(s1 − s2 ) = 0 II.33
dt T1
Pour « C2 » :
Par l’application de premier principe de la thermodynamique, on obtient :
ẆC2 − Q̇r2 = ṁ(h3 − h1 ) II.35
Par l’application de deuxième principe de la thermodynamique, on obtient :
dS Q̇r2
=− + ṁ(s3 − s1 ) = 0 II.36
dt T1
34
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
Bilan énergétique
L’expression de « y »
Le bilan du premier principe de la thermodynamique est appliqué au volume de
contrôle (en pointillés), comprenant tous les composantes sauf le compresseur et la
turbine, permet d’écrire :
ṁh2 + ṁE hE − ṁE h3 − (ṁ − ṁf )h1 − ṁf hf = 0 II.40
ṁE ṁf
Avec x= et y=
ṁ ṁ
35
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
𝐖̇
𝐖𝐧𝐞𝐭,𝐢𝐝é𝐚𝐥 = = [𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] − [𝐱 (𝐡𝟑 − 𝐡𝐄 )] II.46
𝐦̇
𝐖𝐧𝐞𝐭 𝟏
𝐖𝐥 = = {[𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] − [𝐱 (𝐡𝟑 − 𝐡𝐄 )]} II.47
𝐲 𝐲
36
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
Hypothèses
1. Le système est à l'état d'équilibre. Tous les processus sont des processus de
débit constant.
2. Négliger les effets de l'énergie cinétique et potentielle dans l'analyse de tous
les composants du système.
3. Équilibre de la masse et pas de chaleur en fuite dans le système.
Bilan énergétique
L’expression de « y »
Le bilan du premier principe de la thermodynamique est appliqué au volume de
contrôle (CV), permet d’écrire :
ṁh2 − ṁl h6 − (ṁ − ṁl )h10 − ṁE h3 − ṁE h7 = 0 II.48
ṁE ṁl
Avec xE = et y=
ṁ ṁ
37
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
𝐖𝐧𝐞𝐭 𝟏
𝐖𝐥 = = {[𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟐 − 𝐡𝟏 )] − [𝐱 𝐄 (𝐡𝟑 − 𝐡𝟕 )]} II.55
𝐲 𝐲
38
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
L’expression de « y » :
Bilan énergétique sur le système délimité en pointillés, et par l’application du premier
et deuxième principe de la thermodynamique, on obtient :
ṁh2 + ṁx1 hE1 − ṁx2 hE2 − (ṁ − ṁf )h1 − ṁx1 h3 − ṁx2 h5 − ṁf hf = 0 II.56
On divise par « ṁ », et on not que
ṁx1 ṁx2 ṁf
x1 = ; x2 = ; y=
ṁ ṁ ṁ
⟹ h2 + x1 hE1 − x2 hE2 − (1 − y)h1 − x1 h3 − x2 h5 − yhf = 0
Avec
Ẇ
(ṁ ) : Travail nécessaire pour compression isotherme réversible.
T=cst
Ẇ
(ṁ ) ∶ Travail indiqué pour la compression.
ind
39
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
Le travail net nécessaire, pour le procédé de Claude Par Kg de gaz comprimé est
donné par :
Ẇ
( ̇ c)
m réel
Car ηm,t = (h
3 −he )réel
40
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
𝟏
⟹ 𝐖𝐧𝐞𝐭 = [𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] − 𝐱 𝛈𝐠,𝐭 . (𝐡𝟑 − 𝐡𝐞 ) II.66
𝛈𝐠,𝐜
Dans les bilans d’énergie, on a supposé l’efficacité qui vaut « 1 » relativement à tous
les échangeurs. Avec une efficacité inferieure à « 1 », le refus de liquéfaction ne peut
quitter le dernier échangeur à l’état « 1 » mais à une température T ′1 < T1. D’où, si
on prend l’efficacité de l’échangeur au refus de liquéfaction, on à :
h′1 −hg
E= ……………………..(1) II.67
h′1 −hl
Remarque :
Il existe une valeur minimale (critique) de l’efficacité de l’échangeur « Ec », en
dessous de laquelle il n y aura aucune quantité de gaz liquéfié :
Prenons toujours le système de Claude :
La relation (2) donne pour y = 0 :
41
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
h2 −hg h3 −he
Ecri = − x ηad,t …………(5) II.73
h1 −hg h1 −hg
Les résultats pour le système simple de Linde, peuvent être obtenus en mettant x=0
(y, Ecri ), (h’1(crit) = h2).
Dans ces conditions, le travail net effectué par Kg de gaz comprimé devient (cycle de
Claude) :
1
Wnet = η [T1 (s′1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − x ηg,t (h3 − he ) II.74
g,c
1
⟹ Wnet =
ηg,c
[T1 (s′1 − s2 ) − (h1 − h2 ) + (1 − E)(h1 − hg )] − x ηg,t (h3 − he ) II.75
42
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
Ẇl
En tenant compte des différents rendements : = x ηg,t . (h3 − he )
ṁ
Q̇
h′1 −h2 h3 −he ṁ
⟹y= + x ηg,t h′ − II.78
h′1 −hl 1 −hl h′1 −hl
43
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
Cascade LNG processus est développé par Phillips Petroleum Company en 1960.
L’objet de ce développement était de concevoir un cycle de réfrigération qui pourrait
être utilisé dans la liquéfaction de gaz naturel qui permettrait
Chaque train de liquéfaction comprend :
44
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
45
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
La plupart des usines de séparation d'air produisent ces trois gaz sous forme
liquide. En outre, certaines usines produire de l'oxygène et / ou de l'azote sous forme
gazeuse pour la livraison de la conduite. Exceptionnellement certaines usines produire
uniquement de l'azote gazeux. Les noms de produits :
46
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
2. Pré-refroidissement de l'air :
Dans un premier temps, l'air comprimé est pré réfrigéré avec de l'eau généralement
jusqu'à une température ambiante.
47
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
3. Purification de l’air
Normalement les tamis de mole servent à enlever la vapeur d’eau, de dioxyde de
carbone et certains autres contaminants.
4. Refroidissement de l’air
Dans un échangeur de chaleur, que l’air est refroidi près du point de rosée des gaz
séparés froid, qui proviennent de la colonne de distillation. Si un échangeur de chaleur
convenablement assez grand est utilisé les gaz froids peuvent être réchauffés à une
température juste sous celui de l’air entrant, alors que les pertes de froids deviennent
acceptables.
5. Séparation d’air
L’air liquide est séparé en oxygène, argon et azote dans les colonnes de distillation.
Les gaz froids sont alimentés par l’intermédiaire de l’échangeur de chaleur et sont
réchauffés, tandis que les liquides sont introduits dans le réservoir,
voir « figure II.17 ».
L’équipement froid exige beaucoup d’isolation afin d’obtenir une perte de froide
acceptable.
La seule caractéristique de séparation d’air est la grande interdépendance des
différents flux. C’est parce que c’est un processus cryogénique, dans lequel les médias
externes tels que l’eau de refroidissement ne peuvent être utilisés. Les différents
produits ou flux internes sont utilisés pour faire bouillir et de condenser dans la
colonne, comme le reflux, pour refroidir l’air entrant et sous-refroidissement du
liquides produits. Le gaz d’azote froid est utilisé dans un nouveau cycle de production
de froid pour la liquéfaction etc.… Un flux de gaz changé donne une pression
différente, et un changement de pression peut avoir un effet considérable sur les autres
flux et leurs changement de point d’ébullition à pression aussi changé les
températures, par exemple, dans un condenseur changera le taux d’échangeur de
chaleur et là pour changer le débit de gaz dans la colonne qui modifiera la pureté
Les différentes technologies de séparation de l'air qui ont été développées sont :
48
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
49
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
50
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
II.8 Conclusion
La liquéfaction d’un gaz peut être effectuée par plusieurs procèdes. Dans ce chapitre,
nous avons étudié les différents cycles de liquéfaction des gaz afin d’aboutir via les
bilans thermiques adéquats aux paramètres prépondérants du problème. La fraction de
gaz liquéfié, la consommation énergétique ainsi que les facteurs qui influencent les
performances d’un système de liquéfaction ont été tous mis en exergue.
51
Chapitre II Procédés de liquéfaction cryogéniques
52
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
III.1 Introduction
52
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Dans ce qui suit, on définit les principaux concepts de base et vocabulaires associés,
qui sont utilisés pendant les étapes de construction d’un modèle dans le simulateur
HYSYS (voir la Figure 1) [HYSYS ver 3.2] :
53
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
• « Desktop »: c’est l’espace principal de HYSYS pour visualiser les fenêtres lors de
la conception.
Figure III.1 : Interface HYSYS montrant quelques vocabulaires qui sont utilisés
pendant les étapes de construction d’un modèle.
54
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Cette partie décrit brièvement les caractéristiques importantes qui font de HYSYS une
plate-forme de simulation et de développement très puissant.
55
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Voici quelques caractéristiques de HYSYS sur la manière dont sont réalisés les
calculs :
56
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Remarque :
L’utilisateur peut choisir le mixeur, pour fixer la valeur de pression à la sortie, entre :
57
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
la perte de charge,
ou la pression de sortie.
ou la température de sortie.
58
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
a. Compresseur
Un compresseur est une machine qui a pour fonction d’élever la pression d’un fluide
compressible qui le traverse. Les gaz étant des fluides compressibles nécessitent des
compresseurs, alors que les liquides, pratiquement incompressibles, nécessitent des
pompes.
59
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
𝐖𝐢 = 𝐖𝐜𝐨𝐦𝐩 + 𝐐𝐟 III.2
L'évolution du gaz dans une machine adiabatique parfaite répand aux caractéristiques
suivantes :
L'évolution d'un gaz parfait dans une machine parfaite est donnée par la loi :
P ∗ V k = constante III.4
P : est la pression.
60
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
P2
du rapport = τ appelé taux de compression
P1
k−1
P ( k )
T2is = T1 ( 2) III.5
P1
Le bilan d'énergie appliqué à une machine parfaite qui s'écrit dans le cas général :
is
∆H is = Wiis + Qis is is
E = Wcomp + Q f + Q E III.6
k−1
k R∗T1 P2 ( k )
W2is = k−1 ∗ [( ) − 1] III.8
M P1
61
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Évolution polytropique
Dans le cas de la compression centrifuge ou axiale, l’évolution réelle d’un gaz parfait
est caractérisée par rapport à une évolution polytropique définie comme réversible
non adiabatique.
L’évolution réelle est décomposée en deux processus simultanés :
Dégradation d’une partie de l’énergie mécanique fournie au gaz en chaleur
poly
Qf transmise au gaz en cours de compression.
Compression polytropique du gaz nécessitant un travail de compression
poly is
Wcompsupérieur à Wcomp puisque la température en cours de compression
polytropique est toujours supérieure à celle d’une compression isentropique.
poly poly
Le travail indiqué Wiréel est la somme de Qf et Wcomp
poly poly
Wiréel = Wcomp + Q f III.9
poly poly
Le diagramme suivant permet de visualiser les relations entre Wiréel , Wcomp , Qf
et Wiis .
𝐩𝐨𝐥𝐲
Figure III.8 Diagramme permet de visualiser les relations entre𝐖𝐢𝐫é𝐞𝐥 , 𝐖𝐜𝐨𝐦𝐩 ,
𝐩𝐨𝐥𝐲
𝐐𝐟 et 𝐖𝐢𝐢𝐬 .
III.10
62
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Le rendement dit polytropique est défini comme étant le rapport entre le travail
polytropique et le travail actuel :
travail nécessaire polytropic
le rendement polytropique (%) =
travail necessaire actual
Le travail actuel est, toujours, donné par la relation :
travail necessaire actual = Hout − Hin III.12
La température réelle de sortie 𝑇2𝑅 correspond au travail réel est calculée à partir de :
travail necessaire actual H(T2R , P2 ) − H(T1 , P1 ) III.13
63
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
64
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
b. Détendeur (Turbine)
Les turbines permettent de refroidir un fluide cryogénique en extrayant l'énergie d'un
écoulement de gaz sous forme de travail mécanique en faisant tourner une pale sur un
arbre mécanique. L'arbre des turbines cryogéniques est toujours couplé à un
compresseur à l'autre extrémité de manière à freiner la turbine (généralement les
turbines tournent autour des 2000 tours par seconde). Le modèle de la turbine intègre
donc la turbine ainsi que son compresseur. Dans les réfrigérateurs à hélium, les
turbines constituent le principal équipement actif car le froid est exclusivement généré
par elles.
65
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
66
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Vapeur Outlet
Pv = PL − ∆P(vapour outlet) III.16
67
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
Le nombre de plateaux est donné par la relation de Fansk et le reflux minimal par la
relation dUnderWood.
Le taux de reflux spécifié par l’utilisateur sera ensuite utilisé pour déterminer les
débits de liquide et de vapeur dans la colonne (zones de concentration et
d’épuisement) ainsi que l’énergie fournie et absorbée dans le condenseur et le
rebouilleur, le nombre de plateaux idéals et la position de l’alimentation.
But d’utilisation
La « Sortcut column » est utilisée pour réaliser une estimation initiale des
performances d’une colonne de distillation. Afin de rapprocher aux résultats réels, une
colonne rigoureuse doit être utilisée.
68
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
69
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
70
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
71
Chapitre III présentation de logiciel Aspen HYSYS
4. Le calcul se répète jusqu’à ce que la différence entre les résultats des deux flux
soit inférieure ou égale à la tolérance choisie ;
III.5 Conclusion
Ce chapitre présente un aperçu sur la modélisation et la simulation des procédés,
principe de fonctionnement des simulateurs de procédés et leur rôle dans le domaine
d’engineering, ainsi qu’une brève explication sur la manière dont HYSYS procède.
Ce qui nous facilite la tache dans le chapitre suivant pour entamer la simulation des
différents cycles de liquéfaction.
72
Chapitre IV Applications et discussions
IV.1Introduction :
𝐖̇ 𝟏
𝐖𝐧𝐞𝐭 = η =η 𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 ) IV.1
g,c ∗𝐦̇ g,c
Pour le procédé de Linde avec pré-refroidissement
𝐖̇ 𝟏
𝐖𝐧𝐞𝐭 = η = η [𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] + 𝐫(𝐡𝐛 − 𝐡𝐚 ) IV.2
g,c ∗𝐦̇ g,c
Pour le procédé de Claude
𝐖̇ 𝟏
𝐖𝐧𝐞𝐭 = = η [𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] − [𝐱 (𝐡𝟑 − 𝐡𝐄 )] IV.3
ηg,c ∗𝐦̇ g,c
𝐖̇ 𝟏
𝐖𝐧𝐞𝐭 = = η [𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] − [𝐱 𝐄 (𝐡𝟑 − 𝐡𝟕 )] IV.4
ηg,c ∗𝐦̇ g,c
72
Chapitre IV Applications et discussions
𝟏
𝐖𝐥 = 𝐲∗η [𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] IV.5
g,c
𝟏
𝐖𝐥 = 𝐲∗η {[𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] + 𝐫(𝐡𝐛 − 𝐡𝐚 )} IV.6
g,c
𝟏
𝐖𝐥 = {[𝐓𝟏 (𝐬𝟏 − 𝐬𝟐 ) − (𝐡𝟏 − 𝐡𝟐 )] − [𝐱 𝐄 (𝐡𝟑 − 𝐡𝟕 )]} IV.8
𝐲∗ηg,c
Avec
Ẇ
(ṁ ) ∶ Travail nécessaire pour compression isotherme réversible.
T=cst
Ẇ
(ṁ ) ∶ Travail indiqué pour la compression.
ind
73
Chapitre IV Applications et discussions
𝐡𝟏 −𝐡𝟐 ha −hd
𝐲= +𝐫 (II.22)
𝐡𝟏 −𝐡𝐥 h1 −hl
𝐡𝟏 −𝐡𝟐 𝐡𝟑 −𝐡𝐄
𝐲= +𝐱 (II.41)
𝐡𝟏 −𝐥 𝐡𝟏 −𝐡𝐥
𝐖̇
( 𝐧𝐞𝐭̇ )
𝐦 𝐢𝐝é𝐚𝐥
𝐅𝐎𝐌 = 𝐖̇𝐥
0 < FOM < 1 IV.9
( ̇ )
𝐦𝐟
𝐫é𝐞𝐥
Les rendements des composants du système sur les performances de liquéfaction.
74
Chapitre IV Applications et discussions
La pression P1 =1 bar
La température T1 = 27°c = 300K
Le débit massique du gaz à liquéfier ṁ = 1 kg/s
La masse molaire « M » et la chaleur spécifique « CP » de chaque gaz étudié :
75
Chapitre IV Applications et discussions
IV.5.1 Liquéfaction de N2 :
Cycle de Linde :
77
Chapitre IV Applications et discussions
Cycle de Claude
Cycle de Kapitza :
79
Chapitre IV Applications et discussions
80
Chapitre IV Applications et discussions
Cycle de Claude :
Cycle de Kapitza :
83
Chapitre IV Applications et discussions
cycle de Linde :
Cycle de Claude :
Cycle de Kapitza :
88
Chapitre IV Applications et discussions
Figure IV.28 : Résultats de simulation pour l’Air (procédés de Linde avec pré– ref.)
89
Chapitre IV Applications et discussions
Cycle de Claude :
90
Chapitre IV Applications et discussions
Cycle de Kapitza :
Air Azote
h S [KJ/K.Kg] T1 h S[KJ/K.Kg] T1
[KJ/Kg] [K] [KJ/Kg] [K]
h1=0.9909 S1=5.304 299.9 h1=1.6 s1=5.296 299.9
h2=-40.11 S2=3.557 h2=-38.47 s2=3.527
hl=-423.4 / hl=-425.9
/ hg=-227.4
Oxygène Argon
h S T1 h S T1
[KJ/Kg] [KJ/K.Kg] [K] [KJ/Kg] [KJ/K.Kg] [K]
h1=1.299 s1=4.542 299.9 h1=0.626 s1=3.008 299.8
h2=-52.65 s2=2.964 h2=-35.45 s2=1.811
hl=-395.8 hl=-270.9
hg=-184.5 hg=-111.2
Air Azote
h S T1 h [KJ/Kg] S T1
[KJ/Kg] [KJ/K.Kg] [K] [KJ/K.Kg] [K]
h1=0.556 s1=5.204 300 h1=1.569 s1=5.296 299.9
h2= - 40.83 s2=3.491 h2=-38.47 s2=3.527
h3=-81.23 h3=-93.88
h7=-202.2 h7=2.347
he=-107.6 he=-98.09
hg=-216.9 hg=-227.4
hl=-407.7 hl=-425.9
ha=-1.062.104 ha=1.061.104
hb=-1.068.104 hb=1.068.104
hd=-1.069.104 hd=1.070.104
92
Chapitre IV Applications et discussions
Oxygène Argon
h S T1 h S T1
[KJ/Kg] [KJ/K.Kg] [K] [KJ/Kg] [KJ/K.Kg] [K]
h1=1.290 s1=4.540 299.9 h1=0.6805 s1=3.009 299.9
h2=-52.70 s2=2.962 h2=-41.03 s2=1.750
h3=-94.66 h3=-92.6
h7=-60.92 h7=-136.1
he=-86.91 he=-84.80
hg=-184.5 hg=-111.2
hl=-395.8 hl=-270.9
ha=-154.5 ha=-100.2
hb=-52.70 hb=-41.03
hd=-256.4 hd=-137.1
Tableau IV.3 : Le travail idéal pour la liquéfaction de N2, O2, Ar et l’air [20]
Substance N2 O2 Ar Air
Le travail idéal
[kJ/kg] 768.1 635.6 478.6 738.9
IV.6. Calcul des paramètres de performance pour chaque gaz et pour chaque
cycle de liquéfaction
h1 −h2 1.6−(−38.47)
On a y = = ; y = 0.09373
h1 −hf 1.6−(−425.9)
𝐲 = 𝟗. 𝟑𝟕𝟑%
Calcul du travail mécanique dépensé par Kg de gaz comprimé
Ẇ 1
Wnet = η =η [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )]
g,c ṁ g,c
1
Wnet = [299.9 (5.304 − 3.557) − (0.9909 − (−40.11))]
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟖𝟒𝟕. 𝟎𝟔 [𝐊𝐠]
93
Chapitre IV Applications et discussions
1
Wl = (847.06)
0.09373
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟗𝟎𝟑𝟕. 𝟐𝟑 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net )
̇m
FOM = W ̇
idéal
( ̇ l)
mf
réel
768.1
FOM =
9037.23
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟎𝟖𝟒𝟗
y = 0.1328
𝐲 = 𝟏𝟑. 𝟐𝟖 %
1
= [299.9(5.296 − 3.556) − (0.0239 − (−41.53)] + 1((−10680) − (−10620))
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟕𝟑𝟕. 𝟑𝟐 [ ]
𝐊𝐠
94
Chapitre IV Applications et discussions
1
Wl = (737.32)
0.1328
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟓𝟓𝟓𝟐. 𝟎𝟕 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
768.1
FOM =
5552.07
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟑𝟖𝟑
y = 0.0982
𝐲 = 𝟗. 𝟖𝟐 %
Calcul du travail mécanique dépensé par kg du gaz comprimé
Ẇ 1
Wnet = η = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − [x (h3 − hE )]
g,c ṁ ηg,c
1
= [300(5.204 − 3.491) − (0.5560 − (−40.83))] − [0.4 ((−81.23) − (−107.6))]
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟖𝟏𝟎. 𝟒𝟕 [ ]
𝐊𝐠
95
Chapitre IV Applications et discussions
1 Ẇ
Wl = ( )
y ηg,c ṁ
1
Wl = (810.47)
0.0982
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟖𝟐𝟓𝟑. 𝟐𝟐 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net )
̇ m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
786.1
FOM =
8253.22
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟎𝟗𝟓𝟐
h −h h −h 1.074−(−38.47) −242.1−(−227.4)
on a y = h10−h2 − xE h 3 −h7 = 0.036
10 6 10 6 1.074−(−425.9) 1.074−(−425.9)
y = 0.0912
𝐲 = 𝟗. 𝟏𝟑 %
Ẇ 1
Wnet = η = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − [xE (h3 − h7 )]
g,c ṁ ηg,c
1
= [299.9 (5.294 − 3.527) − (1.183 − (−38.47))] − 0.036(−242.1 − (−227.4))
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟖𝟓𝟗. 𝟖𝟏 [ ]
𝐊𝐠
96
Chapitre IV Applications et discussions
1
Wl = (859.81)
0.0913
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟗𝟒𝟏𝟕. 𝟑𝟖 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
768.1
FOM =
9417.38
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟎𝟖𝟏𝟓
97
Chapitre IV Applications et discussions
y = 0.1535
𝐲 = 15. 35%
Ẇ 1
On a: Wnet = = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 ) ]
ηg,c ṁ ηg,c
1
Wnet = 0.57 [299.9(3.008 -1.749) – (0.6667-(-41.03))]
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟓𝟖𝟗. 𝟐𝟓 [ ]
𝐊𝐠
1
Wl = (589.25)
0.1553
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟑𝟕𝟗𝟒. 𝟐𝟒 [𝐊𝐠]
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
478.6
FOM =
3794.24
98
Chapitre IV Applications et discussions
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟐𝟔𝟏
y = 0.2215
𝐲 = 𝟐𝟐. 𝟏𝟓 %
1
= [299.9(3.008 − 1.794) − (0.6933 − (−41.03)] + 0.5 ((−41.03)— (−100.2 ))
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟔𝟒𝟏. 𝟏𝟏 [ ]
𝐊𝐠
1 Ẇ
Wl = ( )
y ηg,c ṁ
1
Wl = (641.11)
0.2215
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟐𝟖𝟗𝟒. 𝟑𝟖 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM :
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
ml
réel
478.6
FOM =
2894.38
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟔𝟓𝟑
99
Chapitre IV Applications et discussions
y = 0.1437
𝐲 = 𝟏𝟒. 𝟑𝟕 %
Ẇ 1
Wnet = η = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − [x (h3 − hE )]
g,c ṁ ηg,c
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟔𝟐𝟓. 𝟔𝟑 [ ]
𝐊𝐠
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟒𝟑𝟓𝟑. 𝟕𝟑[ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
478.6
FOM =
4353.73
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟗𝟗
100
Chapitre IV Applications et discussions
IV.6.2.4.Processus de Kapitza :
Calcul de la fraction de liquide « y »
h −h h −h 0.6684−(−41.03) (−124.8)−(−111.2)
On a y = h10−h2 − xE h 3 −h7 = 0.6684−(−270.9) − (0.5)
10 6 10 6 0.6684−(−270.9)
y = 0.1284
𝐲 = 𝟏𝟐. 𝟖𝟒 %
Ẇ 1
Wnet = = [T (s − s2 ) − (h1 − h2 )] − [xE (h3 − h7 )]
ηg,c ṁ ηg,c 1 1
1
= [299.9(3.008 − 1.749) − (0.6846 − (−41.03))] − [0.5((−124) − (−111.2))]
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟔𝟎𝟏. 𝟏𝟒[ ]
𝐊𝐠
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟒𝟔𝟖𝟏. 𝟕𝟕 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
478.6
FOM =
4681.77
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟎𝟐𝟐
101
Chapitre IV Applications et discussions
IV.6.3.1Processus de Linde :
Calcul de la fraction de liquide « y »
h −h 1.319−(−52.65)
On a y = h1 −h2 =
1 f 1.319−(−395.8)
y = 0.1359
𝐲 = 𝟏𝟑. 𝟓𝟗%
Calcul du travail mécanique dépensé par kg de gaz comprimé
Ẇ 1
wnet = = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )]
ηg,c ṁ ηg,c
1
Wnet = 0.57 [299.9 (4.542 − 2.294) − (1.319 − (−52.65))]
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟏𝟎𝟖𝟖. 𝟎𝟕 [ ]
𝐊𝐠 102
Chapitre IV Applications et discussions
1
Wl = 0.1359 (1088.07)
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟖𝟎𝟎𝟔. 𝟒𝟎 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
635.6
FOM =
8006.40
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟎𝟕𝟗𝟑𝟖
y = 0.2643
𝐲 = 𝟐𝟔. 𝟒𝟑 %
1
= [300(4.540 − 2.962) − (1.395 − (−52.70)) + 0.5((−52.70) − (−154.5))
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟕𝟎𝟐. 𝟗𝟖 [ ]
𝐊𝐠
103
Chapitre IV Applications et discussions
1
Wl = 0.2643 (702.98)
𝐊𝐉
Wl = 𝟐𝟔𝟓𝟗. 𝟕𝟖 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
635.6
FOM =
2659.78
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟐𝟑𝟖𝟗
y = 0.1279
𝐲 = 𝟏𝟐. 𝟕𝟐 %
Ẇ 1
Wnet = η = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − [x (h3 − hE )]
g,c ṁ ηg,c
1
= [299.9(3.008 − 1.758) − (1.272 − (−52.70))] − [0.4 ((−88.48) − (−80.36))]
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟓𝟓𝟕. 𝟐𝟖 [ ]
𝐊𝐠
104
Chapitre IV Applications et discussions
1 Ẇ
Wl = (η )
y g,c ṁ
1
Wl = 0.1272 (557.28)
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟒𝟑𝟖𝟏. 𝟏𝟑 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
635.6
FOM =
4381.13
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟒𝟓𝟎
IV.6.3.4.Processus de Kapitza :
Calcul de la fraction de liquide « y »
y = 01491
𝐲 = 𝟏𝟒. 𝟗𝟏 %
Ẇ 1
Wnet = η = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − [xE (h3 − h7 )]
g,c ṁ ηg,c
1
= [299.9(4.540 − 2.962) − (1.361 − (−52.7))] − 0.036(−106.2 − (−184.5))
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟕𝟐𝟗. 𝟖𝟔[ ]
𝐊𝐠
105
Chapitre IV Applications et discussions
1
Wl = 0.1491 (729. )
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟒𝟖𝟗𝟓. 𝟏𝟎 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
635.6
FOM =
4895.10
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟐𝟗𝟖
106
Chapitre IV Applications et discussions
h1 −h2 0.9909−(−40.11)
On a y = =
h1 −hf 0.9909−(−423.4)
y = 0.09685
𝐲 = 𝟗. 𝟔𝟖𝟓%
Ẇ 1
Wnet =η = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )]
g,c ṁ ηg,c
1
Wnet = [299.9 (5.304 − 3.557) − (0.9909 − (−40.11))]
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟖𝟒𝟕. 𝟎𝟔[ ]
𝐊𝐠
1 Ẇ
Wl = (η )
y g,c ṁ
1
Wl = 0.09685 (𝟖𝟒𝟕. 𝟎𝟔)
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟖𝟕𝟒𝟔. 𝟎𝟗 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
738.9
FOM =
8746.09
107
Chapitre IV Applications et discussions
FOM = 0.0844
IV.6.4.2.Processus de Linde avec un pré-refroidissement :
Calcul de la fraction de liquide « y »
h1 −h2 ha −hd 0.02397−(−41.53) −10620−10680
y= +r = +r
h1 −hf h1 −hf 0.02397−(−423.5) 0.02397−(−423.5)
y = 0.1122
𝐲 = 𝟏𝟏. 𝟐𝟐 %
1
= [299.9(5.296 − 3.556) − (0.0239 − (−41.53)] + 1((−10680) − (−10620))
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟕𝟑𝟕. 𝟑𝟐 [ ]
𝐊𝐠
1 Ẇ
Wl = (η )
y g,c ṁ
1
Wl = 0.1122∗0.57 (420.27)
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟔𝟓𝟕𝟏. 𝟒𝟒[ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
738.9
FOM =
6571.44
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟏𝟐𝟒
108
Chapitre IV Applications et discussions
IV.6.4.3.Processus de Claude :
Calcul de la fraction de liquide « y »
y = 0.12721
𝐲 = 𝟏𝟐. 𝟕𝟐𝟏 %
Ẇ 1
W=η = [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − [x (h3 − hE )]
g,c ṁ ηg,c
1
= [300(5.204 − 3.491) − (0.5560 − (−40.83))] − [0.4 ((−81.23) − (−107.6))]
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟖𝟏𝟎. 𝟒𝟕 [ ]
𝐊𝐠
1 Ẇ
Wl = (η )
y g,c ṁ
1
Wl = 0.1271 (𝟖𝟏𝟎. 𝟒𝟕)
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟔𝟑𝟕𝟔. 𝟔𝟎 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
738.9
FOM =
6376.60
𝐅𝐎𝐌 = 𝟎. 𝟏𝟏𝟓𝟖
109
Chapitre IV Applications et discussions
IV.6.4.4.Processus de Kapitza :
Calcul de la fraction de liquide « y »
h −h h −h 1.540−(−40.18) (−223.8)−(−222.9)
On a y = h10 −h2 − xE h 3 −h7 = 1.540−(−423.9) − (3.611 ∗ 10−4 )
10 6 10 6 1.540−(−423.9)
y = 0.09812
𝐲 = 𝟗. 𝟖𝟏𝟐 %
Ẇ 1
Wnet = η = η [T1 (s1 − s2 ) − (h1 − h2 )] − [xE (h3 − h7 )] =
g,c ṁ g,c
1
[299.9(5.304 − 3.556) − (1.033 − (−40.18))] − [3.611 ∗ 10−4 ((−223.8) − (−293.1))]
0.57
𝐊𝐉
𝐖𝐧𝐞𝐭 = 𝟗𝟏𝟗. 𝟔𝟓[ ]
𝐊𝐠
1 Ẇ
Wl = (η )
y g,c ṁ
1
Wl = (𝟗𝟏𝟗. 𝟔𝟓)
0.09812
𝐊𝐉
𝐖𝐥 = 𝟗𝟑𝟕𝟐. 𝟔𝟗 [ ]
𝐊𝐠
Calcul de FOM
Ẇ
( net
̇
)
m idéal
FOM = Ẇ
( ̇ l)
mf
réel
738.9
FOM =
9372.69
FOM = 0.0788
110
Chapitre IV Applications et discussions
111
Chapitre IV Applications et discussions
112
Chapitre IV Applications et discussions
113
Chapitre IV Applications et discussions
Figure IV.35 Influence de l’efficacité de l’EC sur le travail consommé par Kg de gaz
liquéfié « processus de Linde »
Figure IV.36. Influence de l’efficacité des EC sur le travail consommé par Kg de gaz
liquéfié « processus de Claude » pour l’Air.
114
Chapitre IV Applications et discussions
115
Chapitre IV Applications et discussions
116
Chapitre IV Applications et discussions
Figure IV.39. Influence l’isolation extérieure de l’EC sur le travail consommé par Kg
de gaz liquéfié « processus de Linde »
117
Chapitre IV Applications et discussions
Figure IV.40. Influence l’isolation extérieure de l’EC sur le travail consommé par Kg
de gaz liquéfié « processus de Claude »
118
Chapitre IV Applications et discussions
Par ailleurs, pour la liquéfaction de l’air le tableau IV-7 spécifie clairement que le
cycle le plus performent pour les conditions thermodynamiques imposées est celui de
Claude pour les mêmes raisons évoquées précédemment pour les autres substances.
Les résultats obtenus sont recensés dans le tableau IV.9 pour les différentes substances
considérées et relativement aux procédés de Linde et Claude.
L’influence de l’isolation extérieure sur la fraction de gaz liquéfié y est montrée sur les
figures (IV.37-38). On constate une diminution linéaire de y quand la quantité de chaleur
119
Chapitre IV Applications et discussions
IV.9 Conclusion :
Pour l’investigation des différents cycles pour la liquéfaction de l’air, de l’oxygène, de
l’Azote et de l’Argon plusieurs paramètres d’opération ont étaient considérés pour
minimiser le travail absorbé et maximiser la quantité de gaz liquéfiée qui constitue
l’objectif de notre travail.
Alors d’après les résultats qu’on a obtenu et les calculs qu’on a fait on conclut que
pour maximiser la fraction de gaz liquéfiée et minimiser le travail absorbé il faut d’une
part, maximiser l’efficacité des échangeurs de chaleur qui représente une limite pour
toutes les substances simulées et les cycles de liquéfaction considérés ; Cette limite
s’appelle efficacité critique en dessous de laquelle on ne peut produire du liquide. Et
d’autres part, minimiser le flux de chaleur infiltré depuis l’environnement extérieur à
cause du gradient de température important et ce, en mettant en place une bonne
isolation extérieure des échangeurs de chaleur, des équipements, la tuyauterie et
annexes en la faisant contrôler régulièrement.
120
Conclusion générale
Conclusion générale
Dans notre travail, nous avons pu simuler via le logiciel Aspen-HYSYS plusieurs
procédés de liquéfaction cryogéniques (Linde, Linde avec pré-ref., Claude et Kapitza)
et pour différentes substances (azote, oxygène, air, argon). En effet, dans tous système
de liquéfaction, on cherche à minimiser les énergies dépensées et augmenter la
fraction de gaz liquéfié ; d’après notre étude, on a conclu qu’il y a plusieurs
paramètres qui influent sur les performances d’un système de liquéfaction et parmi
ces paramètres on citera, en particulier :
En fin, nous pouvons dire que nous avons eu l’occasion de traiter un domaine
complexe et intéressant qui est la liquéfaction des gaz cryogéniques. Nous
recommandons, aux futurs étudiants intéressés par ce domaine de se pencher sur la
simulation des colonnes froides dans les usines de séparation des gaz de l’air.
121
Annexe 01 : Diagramme T-S de l’Azote
Annexe 02 : Diagramme T-S de l’Argon.
Annexe 03 : Diagramme P-H de l’Oxygène.
Annexe 04 : Diagramme P-H de l’Air
Annexe 05 : Diagramme T-S de l’Hélium.
Annexe 06 : travail idéal pour la liquéfaction des différents gaz à 300 K et 1 bar
Bibliographies
[24 : Handbook of cryogenic engineering J.G. WEISEND II Taylor and Francis Cryogenic
Engineering T. FLYNN Marcel Dekker MDI.
[25] : Air séparation techniques course by Anders Lenneskog, Cryogenic plants. Version 8
June 2007.
[26] : G.VAN.WYLEN- Thermodynamique Appliquée – édition de renouveau pédagogique
(1981).
[27] : Technique de l’ingénieure Séparation et liquéfaction des gaz par Pierre PETIT.
[28] : Technique de l’ingénieure Cryogénie : mise en oeuvre des basses températures par
Jean- Claude BOISSIN.
[29] : Introduction to Cryogenic Engineering 5. -9.12.2005 G. Perinić, G. Vandoni, T.
Niinikoski, CERN.
[30] : N. REBAI « INSTITUT ALGERIEN DU PETROLE », Ecole de BoumerdèsUFR :
Gas, Reffining and Petrochemistry. Initiation au simulateur HYSYS
[31] : S.Prasad “Study Cryogenics Cycles with ASPEN - HYSYS simulation” N.I.T
Rourkela 2009.