Rumba Guguancó Artigo 1
Rumba Guguancó Artigo 1
Rumba Guguancó Artigo 1
& l¡*
é— -t
1- 2 - , -r > / 7^ £ j .r i
ii
(ÇuiJc C C â ^ wr Ci 1<3
------------------------- *
.* * • ...... . - - 0 * ~
Il est juste de croire que le rôle de la trompette ait été réalisé consciemment,
étant donné tout d ’abord le titre “L a trompetta” et ensuite sa fonction in
strumentale de chanteur. D'autres paramètres on été transformés comme la
présence de seulement deux chanteurs au lieu du choeur de trois et plus, ou
l’absence du rythme de la cascara. Même les paroles ont demeurées dans
l’esprit dans lequel la rumba guaguanco fut créé; elles nous rancontent:
“Près de la mer
H y a un pavillon
Dont je me souviens
Les gens s’y divertissent
J ’y vais (par là)"
La rumba guaguanco du groupe Québa a conservé sa saveur d’origine. D
y manque cependant un aspect essentiel: la danse. Très symbolique du rituel
de séduction symbolisant les difficultés de l’homme à posséder la femme, la
danse est caractérisée par le geste de possession du nom de vacunao originaire
des danses yuka et macuta des groupes ethniques Bantu. Si l’homme échoue,
la femme démontrera en dansant q u ’il est incapable de la posséder. Une
description plus détaillée est de rigueur, bien qu ’elle ne saurait mettre en valeur
toute la réalité que revêt l’éxécution d ’une “fiesta de rumba”. L ’interaction
entre les danseurs, les musiciens, le tambour quinto et les danseurs, le chanteur
et le choeur, le public, sont quelques-unes des réalités qui dépassent les deux
dimensions de cette feuille. Le “momentum” ajouté à tout cela, nous pouvons
en conclure que la participation à une fiesta de rumba est encore le meilleur
moyen d ’en “vivre” les paramètres. Les membres du groupe Québa sont
conscients de cette réalité et il est fort plausible d ’envisager une éventuelle
“fiesta de rumba” avec le groupe.
Conclusion
Les échanges de l ’afro-américanisme avec l’afro-cubanisme créèrent
l’évolution d’un style du nom de jazz latin. Auparavant connu sous le nom de
cubop et musica tropical, ce phénomène s ’est échelonné sur plusieurs années,
symbole d ’une musique en constante évolution. Est-ce le sort réservé à la
rumba guaguanco ou saurons-nous conserver intact ce échantillon du par-
timoine cubain? Entre la prospérité ou la simple présence d ’éléments de ce
style, la marge de manoeuvre est mince pour les musiciens qui, dans l’avenir
s’inspireront de la rumba guaguanco.
TV Ontario
Toronto, Ontario
Bibliographie
Acosta, L. Du tambour au synthétiseur. Beatriz Vasquez, Editions
José Marti, 1985.
Balen, N. “Rubén Blades,” dans Jazz Hot, 1989 (66):38-39.
Carpentier, A. La musique á Cuba. Paris: Editions Gallimard, 1985.
Cripps, L.L. The spanish caribbeanfrom Colombus to Castro, Bos
ton: Schenkman, 1979.
Grenet, E. Popular cuban music. Havane: Editions José García
Montes. 1946.
Garda, E.P. Musica popular cubana. Habana: Editorial Pueblo y
educación, 1987.
Guanche, J. Procesos etnoculturales de Cuba. Habana: Editorial
letras Cubanas, 1983.
León, A. Del canto y el tiempo. Habana: Editorial letras Cubanas,
1984.
Orivio, H. Diccionario de la musica cubana. Habana: Editorial
letras cubanas, 1981.
Oritiz, F. Los negros curros. Habana: Editorial de ciencias so
ciales, 1986.
Neuvo catauro de Cubanismos. Habana: Editorial de cien
cias sociales, 1985.
Oritz, I.L. “Le double jeu de Machito,” dans Jazz magazine, 1985,
(317), 36-37.
Tame, D. The secret power of music. Wellingborough: Tumstone,
1984.
Urfe, O. Music and dance inCuba. (19), 170-88.