Projet de Fin D

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PROJET DE FIN D’ETUDE

Kénitra

Département de physique SMP-S5


Sous la supervision du Pr : Mohamed
Lharch

Sujet : LES MACHINES THERMIQUES ET SES


APPLICATION
Réalisation par : Achraf Bouzian et Abdelouadoud Reddahi

L’année univesitaire 2020/2021

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INTRODUCTION

 DEFINITION

Une machine thermique c’est un système qui permet la conversion de chaleur ( Q ) en


travail ( W ) ou inversement .

Les machines thermiques fonctionnent généralement grace à un fluide (air, eau , fréon…..)
auquel on fait subir des transformation cycliques(isobare, isochore, isotherme
,isentropique) au cours duquel il y a échange de chaleur avec le milieu extérieur

Selon le signe de( W ), on distingue deux types de machines :

 TYPES DE MACHINES THERMIQUES


 Les machines réceptrices : (wcycle > 0 ) telles que les réfrigérateur ,
permettant de réchauffer ou refroidir .

EXEMPLES : machines frigorifique , pompe à chaleur …………

Machine

Frigorifique

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Pompe à
chaleur

 Les moteurs thermiques : (wcycle< 0 ) ayant pour but de fournir un travail


mécanique à partir d’une source de chaleur par exemple.

EXEMPLES : cycle de BEAU DE ROCHAS , cycle de DIESEL……..


La moissonneuse batteuse propulsé par un moteur de cycle de BEAU DE ROCHAS

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Les voitures DIESEL fonctionnent


très efficacement.

 QUESTIONS :
 Comment appliquer la
thermodynamique à
l’étude des machines
thermique ?

 Quelles sont les principes de fonctionnement des machines thermique ?

 Quelles sont les caractéristiques qui distinguent chaque machine thermique


de l’autre ?

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CHAPITRE  1 : PRINCIPES DE BASE POUR L’ETUDE DES MACHINES


THERMIQUES

I. Le premier principe de la thermodynamique

1. Enoncé le premier principe

La somme algébrique du travail (W) et de la chaleur (Q) échangés par le système avec le
milieu extérieur est égale à la variation (ΔU) de son énergie interne.
Cette variation est indépendante de la nature des transformations, c’est- à dire du chemin
suivi par cette transformation.
Cette variation ne dépend que de l’état initial (1) et de l’état final (2).
En d’autres termes, l’énergie interne est une fonction d’état, sa variation ne dépend pas du
chemin suivi par la transformation.

2. Enthalpie (H)

La fonction enthalpie désignée par la lettre (H) correspond à l'énergie totale d'un
système thermodynamique. Elle comprend l'énergie interne (U) du système, à laquelle est
additionné le travail que ce système doit exercer contre la pression extérieure pour occuper
son volume. L'enthalpie est un potentiel thermodynamique. Il s'agit d'une fonction d'état qui
est une grandeur extensive.

L’enthalpie (H) est définie par la relation suivante : H= U+PV

C’est une énergie exprimée en [Joules] ou en [calories]


C’est aussi une fonction d’état, comme l’énergie interne.

On a pour une transformation infinitésimal : dU= dQ+dW

Or : dU=dQ –pdv avec dw= -pdv

dH=dU+d(pv)=dU+Pdv+vdp

dH=dQ-pdv+pdv+vdp

alors : dH=dQ+vdp

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3.Les transformations
3.a)transformation isotherme
C’est une transformation qui s’effectue à temperature constante.

WAB= -nRTLog(VB/VA) et QAB= nRTLog(VB/VA)


VA : volume à l’état initial VB : volume à l’état final

3.b)transformation isobare
C’est une transformation qui s’effectue à pression constante
VB

WAB= −∫ Pdv = -P(VB – VA) et QAB= Cp∆T = Cp(TB – TA)


VA

L’énergie interne : ∆U= WAB + QAB

3.c)transformation isochore
C’est une transformation qui s’effectue à volume constante

WAB = 0 et QAB = ∆U = Cv(TB – TA)

3.d)transformation adiabatique
En thermodynamique, un processus adiabatique est une transformation effectuée sans
qu'aucun transfert thermique n'intervienne entre le système étudié et son environnement,
c'est-à-dire sans échange de chaleur entre les deux milieux.

QAB = 0 et WAB = ∆U = Cv(TB – TA)


Les équations d’états des adiabatiques :

On a dQ = 0 et ( Cp /Cv)= γ d’après le premier principe et la relation


d’enthalpie on a trouve

formule de LAPLACE : P1 V γ1= P2 V γ2= Cste On peut aussi décrire l’équation d’état
des adiabatiques en fonction de température et volume ainsi que température en fonction de
pression : T 1 V γ1−1= T 2 V γ2−1= Cste

Ou bien :

P1−γ γ 1−γ γ
1 T 1= P2 T 2= Cste

3.e) La représentation des transformations dans la diagramme de clapeyron


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(P,V)

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4.Capacité calorifique

La capacité calorifique ou thermique massique ou molaire est aussi appelée chaleur


massique ou chaleur spécifique. Elle est déterminée par la quantité d'énergie à apporter par
échange thermique pour élever d'un kelvin la température de l'unité de masse d'un système.
C'est donc une grandeur intensive qui dépend de la masse du système étudié.
Son unité en système international est le [J/Kg.K] si elle massique ou bien [J/mol.K]
si elle est molaire .

3.a) Pour une transformation isochore (V = cste)

dU=dQ (dv=0 ; donc dw=0)

D’où : ∆U=Q=mCv ∆T=QV

Ce qui donne : Cv= ( dU/dT )v


Cv : capacité calorifique à volume constant.

3.b) Pour une transformation isobare (P = cste)

dH=dQ (dp=0)

D’où : ∆H=∆Q= mCp∆T

Ce qui donne : Cp= ( dH/dT )


Cp : Capacité calorifique à pression constante

3.d) Relation entre Cp et Cv (relation de MAYER):

Sachant que : dH=dU+d(pv)

Et que : dU= Qv= nCvdT (1) dH= Qp= nCpdT (2)


(1) Et (2) sont le premier et le deuxième loi de joule respectivement .

Donc on aura : nCpdT = nCvdT+ d(pv)

Et pv=nRT (L’équation d’état d’un gaz parfait)

Donc : nCpdT=nCvdT+d(nRT)=nCvdT+nRdT

On aura la relation de MAYER : Cp-Cv=R


II. Deuxième principe de la thermodynamique
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1. Introduction
Le premier principe qui affirme l’équivalence entre les différentes formes d’énergie, ne peut pas
nous renseigner sur les sens d’une évolution donnée.
L’expérience montre que lorsqu’on met en contact un corps chaud A à la température TA
avec un corps froid B à la température TB ; tout de suite le corps A se refroidit tandis que le
corps B se réchauffe et cela se poursuit jusqu’à ce que les deux corps soient à la même
température (équilibre thermique)

A + B (A + B)

TA TB Te

La transformation inverse ci-dessous, n'est pas interdite par le premier principe ; d’où le
besoin de disposer d’un deuxième principe qui pourra nous renseigner sur le sens des
évolutions des systèmes.

(A + B) A + B
Te TA TB
2) Nécessité d’un deuxième principe
Le premier principe qui stipule la conservation de l’énergie n’explique pas l’irréversibilité
de certaines transformations spontanées ou naturelles.
Il faut donc introduire un second principe dit aussi principe d’évolution déduit des faits
expérimentaux, qui permettra de prévoir les évolutions des systèmes et qui permet donc de
préciser la nature d’une transformation (réversible, irréversible), à travers une nouvelle
fonction d’état dite entropie (S).

Physiquement, l’entropie est une grandeur abstraite qui mesure le degré de désordre d’un
système à l’échelle microscopique et décrit son comportement par sa maximalisation.

L’entropie S d’un système croit si le système tend vers son équilibre d’où : ΔS > 0.
L’entropie est maximum si le système atteint un état d’équilibre.

Contrairement au premier principe qui fait l’objet d’un seul énoncé, le second principe fait
l’objet de plusieurs énoncées.
3) Enoncés du second principe

La thermodynamique classique cherche à explique le sens privilégié des transformations


naturelles ou spontanées, mais elle postule simplement l’irréversibilité de ces
transformations observées expérimentalement.

3.a). Enoncé de CLAUSIUS

Il est déduit de l’exemple suivant :


Expérimentalement, une quantité de chaleur ne peut jamais être transférée spontanément
d’une source froide vers une source chaude.

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Source chaude à T2 > T1

Q (Impossible)

Source froid à T1

3.b) Enoncé de KELVIN

Le passage de la chaleur d’un corps froid à un corpes chaud n’a jamais lieu sans
modification simultanée du milieu extérieur .

3.c) Source de chaleur

On appelle source de chaleur un corps à capacité calorifique infiniment grand : tout échange
de chaleur ne modifié guère sa température .

EXEMPLE :

 Sources naturelles : L’air atmosphérique, L’eau d’un lac, eau de mer ………

 Sources artificielles : Un four , une chaudière, une chambre frigorifique……..

Si au cours d’ une transformation, un système est en contact avec une seule source de
chaleur, on dit cette transformation est monotherme. S’il est en contact avec 2 sources de
chaleurs elle est ditherme. S’il est en contact avec 3 sources, elle est tritherme et avec
plusieurs sources de chaleur elle est polytherme.

4) Transformations cycliques monotherme

4.a) Cycle monotherme irréversible

D’après le 2 ème principe, il est impossible qu’un système puisse fournir du travail au
milieu extérieur au cours d’un cycle (il est impossible d’avoir W<0). On a
nécessairement : W ≥ 0 comme (W+Q)cycle=0 Q≤0

4.b) Cycle monotherme réversible

Pour un cycle monotherme réversible, dans un sens on a : W ≥0 et en sens inverse W≤ 0


Or d’après le 2 ème principe il est impossible d’avoir W < 0, il ne reste donc que en
l’alternative W=0, et d’après le 1ér principe W + Q =0 Q=0 .
En conclusion pour un système réversible monotherme W+Q=0

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5) Transformation cycliques dithermes

Les cycle ditherme sont des cycles au cours des quels le système en évolution échange
de la chaleur avec 2 sources distinctes l’une chaude ( notée S.C ) de température Tc et
l’autre froide ( notée S.F ) de température TF < Tc .
Un cycle ditherme peut étre moteur ou récepteur produisant ou recevant du travail.
Quelle que soit la nature du cycle , on peut écrire , d’après le lér principe :
Wcycle + ( Qc + QF ) = 0
Wcycle :travail échangé par le système avec le milieu extérieur .

Qc et QF : sont les quantités de chaleur échangées avec les sources : chaude et froid .
Lorsqu’un cycle réversible comporte 2 transformation adiabatiques et 2 transformation
isotherme , ce cycle appelée cycle de carnot.

1 2 détente isotherme
2 3 détente adiabatique
3 4 compression isotherme
4 1 compression
adiabatique

Représentation de cycle de Carnot dans la diagramme (P,V)


Pour les transformations 1 2 et 3 4

∆U12 =0 = W12 + Q12 Q12 = -W12

Q12 = -W12 = nRTclogV2/V1 = Qc > 0

∆U34 =0 = W34 + Q34 Q34 = -W34

Q34 = -W34 = nRTclogV4/V3 = QF < 0


Pour les transformations 2 3 et 4 1

T c V γ2−1= T F V γ3−1 et T c V γ4−1= T F V γ1−1

Si on divise membre à membre ces deux équation, on aura :

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γ −1 γ −1
V2
( )
V1
= V3
( )
V4 ( VV 21 ) = ( VV 34 )
D’où :

(V 2)
Qc = nRTclog V 1 et (V 3)
QF = nRTFlog V 4 = - nRTFlog V 1(V 2)
Qc Qc QF
On trouve l’égalité de Clausius : ( QF ) = - ( TFTc ) TC
+ TF
=0

 Rendement d’un cycle ditherme moteur


Le rendement d’un moteur thermique est le rapport positif de la quatité du
travail cédée à la quantité de chaleur Qc reçue ( par le moteur ).

Wcycle
ȵ=− Qc
Remarque :
0<ȵ<1 Wcycle + (Qc + QF) = 0 donc Wcycle = −(Qc + QF)

Qc+QF
Qc
ȵ= <1
 L’efficacité de la machine frigorifique :

QF TF
ef = Wcycle ef = T c−TF > 0

 L’efficacité d’une pompe à chaleur :

QF Tc
ep = − Wcycle ep = T c−TF >1

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