Excel 2003 (tp1)

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EXCEL 2003 - FONCTIONS DE CALCUL

Les fonctions Excel sont nombreuses et permettent de réaliser des calculs simples et complexes. Vous trouvez ainsi
des fonctions pour réaliser des calculs statistiques, mathématiques ou encore financiers. Certaines permettent même
de poser des raisonnements logiques comme la fonction SI. La structure des fonctions de calcul se composent de
trois éléments :
► Signe = : Tout calcul excel commence par ce symbole,
► Nom de la fonction : Le nom de la fonction employé suit le signe égal comme SOMME ou SI,
► Les paramètres : Après avoir nommé la fonction, vous devez ouvrir les parenthèses pour fournir les
paramètres du calcul (Souvent des cellules) à la fonction. Ex: =SOMME(A1:B1).

QUELQUES FONCTIONS SIMPLES

Certaines fonctions sont incontournables car leur emploi est trivial et elles fournissent des résultats de synthèse forts
intéressants. D’autres sont plus complexes mais nécessaires pour poser des raisonnements et aller plus loin.

Nom Fonction Exemple Description


Calcule la somme des valeurs contenues dans les
SOMME =SOMME(A1:A4)
cellules passées dans les parenthèses.
Calcule la moyenne des valeurs contenues dans les
MOYENNE =MOYENNE(A1:A4)
cellules passées dans les parenthèses.
Extrait et affiche la plus grande des valeurs conte-
MAX =MAX(A1:A4)
nues dans les cellules passées entre parenthèses.
Extrait et affiche la plus petite des valeurs conte-
MIN =MIN(A1:A4)
nues dans les cellules passées entre parenthèses.
Compte et affiche le nombre de cellules contenant
NB =NB(A1:A4)
une valeur.
Compte et affiche le nombre de cellules identiques
NB.SI =NB.SI(A1:A4;“valeur”)
à la valeur passée en deuxième argument.
Permet de vérifier un critère et d’envisager l’un ou
l’autre cas selon que le critère est vérifié ou non.
SI =SI(A1>10;“Reçu”;“Eliminé”) Ainsi dans l’exemple, si la valeur de la cellule A1
est supérieure à 10, le résultat de la fonction affiche
Reçu, Eliminé sinon.

Comme vous le remarquez, certaines fonctions utilisent du texte dans leurs paramètres soit comme critère soit com-
me valeur à afficher. Dans ce cas, vous devez l’encadrer de guillemets pour spécifier à Excel qu’il s’agit de données
textuelles et non numériques ou de date.

LA SOMME AUTOMATIQUE

Avec la fonction Somme automatique, Excel facilite l’addition de valeurs qui est l’un des calculs les plus fréquents
dans une feuille de calcul Excel. Un bouton lui est dédié sur la barre d’outils standard . Vous remarquez que ce
bouton est accompagnée s’une flèche permettant d’accéder rapidement à certaines autres fonctions mais aussi à l’as-
sistant fonction (Autres fonctions...).
● Créez un nouveau classeur dans Excel,
● Réalisez le tableau simple de la figure,
● Sélectionnez la première cellule de total (B7),
● Cliquez sur le bouton Somme automatique,
La fonction SOMME s’affiche dans la cellule avec entre paren-
thèses, une suggestion de la liste des cellules à sommer, ici B2:
B6. Si la suggestion n’est pas la bonne, il vous suffit de cliquer
et glisser la souris sur une autre plage de cellules pour changer
les paramètres de la fonction.
● Validez ce calcul en réalisant la combinaison de touches CTRL + ENTREE.
La fonction SOMME affiche le résultat du calcul dans la cellule ou elle est écrite.

Remarque : Notez la présence des deux points (B2:B6) pour l’énumération des cellules à sommer dans les paren-
thèses de la fonction SOMME. Cette syntaxe est une partie du langage Excel. Les deux points signifient de B2
à B6. Concrètement toutes les cellules entre B2 et B6 sont sommées, ce qui simplifie l’écriture. L’autre symbole
pouvant remplacer les deux points est le point virgule (;). Dans ce cas, la somme automatique additionne seule-
ment B2 et B6.

Remarque : Généralement, une saisie est validée par la touche Entrée. Mais cette action a pour effet de sélection-
ner la cellule du dessous. Le fait de valider une saisie par la combinaison CTRL + Entrée permet de conserver la
cellule active. Ainsi, il est moins fastidieux de tirer la poignée dans la foulée pour reproduire un calcul.

SOMME AUTOMATIQUE ET INSTANTANÉE

Il existe une autre méthode, plus rapide que celle décrite plus haut
pour réaliser une somme automatique, lorsque le tableau s’y prête.
La ligne du total étant vide,
● Sélectionnez ensemble toutes les cellules à sommer ainsi
que les cellules dans lesquelles doivent apparaître les
résultats,
● Cliquez sur le bouton Somme automatique,
Tous les résultats s’affichent instantanément dans les trois cellules du total. Cette technique permet d’éviter l’étape
intermédiaire qui consiste à valider la plage de sélection à sommer que suggère Excel.

INSÉRER UNE FONCTION

La boîte de dialogue Insérer une fonction recense toutes les


fonctions de calcul, les classe par catégorie, propose un assistant
pour les utiliser et offre une aide avec des exemples explicites sur
l’utilisation de chacune d’elle. Lorsque vous ne connaissez pas ou
peu la fonction, il est donc conseillé de faire appel à ses services.
● Créez le petit tableau de la moyenne, Plus grand, Plus petit
ci-contre, sous le précédent tableau,
● Sélectionnez la première cellule de la moyenne (B10),
● Cliquez sur la flèche associée au bouton Somme automatique,
● Dans le menu, cliquez sur Autres fonctions...,
La boîte de dialogue Insérer une fonction apparaît. Par défaut, les fonctions sont classées
selon la catégorie Les dernières utilisées. Mais il suffit de dérouler cette liste et de choisir la
catégorie adéquate. Si vous n’avez pas idée de la catégorie de la fonction mais que vous con-
naissez son nom, vous pouvez choisir la catégorie Tous. Elles seront alors
triées par ordre alphabétique croissant.
● Sélectionnez la catégorie Tous,
● Au clavier, tapez la lettre M,
Ainsi vous sélectionnez directement la première des fonctions dont le nom
commence par la lettre M.
● Utilisez la barre de défilement pour faire apparaître les fonctions
situées plus bas, jusqu’à afficher Moyenne,
● Sélectionnez Moyenne dans la liste,
Notez la présence d’une brève description de la fonction sélectionnée en
bas de la boîte de dialogue, juste sous la liste. De même, vous remarquez la
présence d’un lien Aide sur cette fonction qui propose des exemples ju-
dicieux d’application de la fonction. Il est parfois plus simple de se diriger
directement vers cette rubrique pour apprendre à utiliser une fonction.
● Cliquez sur le bouton Ok pour utiliser la fonction Moyenne,
L’assistant de la fonction se déclenche. Un bref descriptif explique com-
ment remplir les arguments de la fonction. La fonction moyenne réalise la
moyenne des valeurs des cellules sélectionnées. Les zones
Nombre1 et Nombre2 correspondent aux plages de cellules
que vous pouvez sélectionner pour les inclure dans le calcul
de la moyenne. Ces plages de cellules ne peuvent être cons-
tituées que d’une seule cellule.
● Cliquez dans la zone de saisie Nombre1 pour l’activer,
● Sélectionnez les cellules B2 à B6 sur la feuille,
Excel écrit alors B2:B6 signifiant que vous allez réaliser
la moyenne des cellules allant de B2 à B6. Vous pourriez
sélectionner une autre plage de cellules dans la zone Nom-
bre2, C2 à C6 par exemple. La fonction résultante serait
=MOYENNE(B2:B6;C2:C6) selon la syntaxe expliquée auparavant, signifiant que vous réalisez le moyenne des
cellules B2 à B6 et C2 à C6. Dans ce cas, vous constatez l’apparition d’une nouvelle zone de saisie Nombre3 et ainsi
de suite. Dans le cas présent, nous nous contentons de la moyenne pour le mois de juin (B2:B6).
● Cliquez sur Ok pour valider le calcul.
Le résultat s’affiche dans la cellule. L’assistant fonction per-
met donc de ne pas saisir le calcul et de ne pas se soucier de
la syntaxe.
● Tirez la poignée de deux cases sur la droite pour
reproduire le calcul.
LES ASSISTANTS INFO-BULLES

Lorsque vous utilisez des fonctions simples il est quasiment préférable de se laisser guider par les info-bulles qui
s’affichent en même temps que vous saisissez la fonction plutôt que d’utiliser l’assistant. Les fonctions Max et
Min s’utilisent exactement comme la fonction moyenne. Il suffit de sélectionner en argument la plage de cellule sur
laquelle elles doivent extraire la valeur caractéristique. Les info-bulles expliquent comment remplir la fonction en
cours.
● Sélectionner la cellule B11,
● Commencez la saisie de la fonction par =MAX(,
Vous constatez l’apparition de la bulle d’aide : MAX(nombre1;
[nombre2];...). nombre1 et nombre2 pouvant correspondre à
une cellule ou à une plage de cellules. Les trois petits points
signifient que la liste des arguments après le premier est fa-
cultatif. Ainsi nous pouvons nous contenter de ne sélectionner
qu’une cellule ou une plage de cellule.
● Sélectionnez alors la plage de cellule B2 à B6,
● Fermez la parenthèse,
● Validez le calcul par CTRL + Entrée,
Il ne vous reste plus qu’à tirer la poignée de deux cases supplémentaires sur
la droite pour reproduire le calcul. La poignée est le petit carré noir situé en
bas à droite de la cellule. Lorsque vous placez votre curseur sur ce carré, il
se transforme en une petite crois noire, signifiant que vous pouvez glisser la
souris sur d’autres cellules pour reproduire le calcul sans le ressaisir.

Remarque : Si vous ne fermez pas la parenthèse de la fonction, au moment de valider, Excel le fera pour vous.

PLUTÔT QUE DE TIRER LA POIGNÉE...

Dans tous les calculs que nous avons vus jusqu’alors, nous avons d’abord posé la formule sur une cellule pour repro-
duire ensuite la logique sur les autres cellules en tirant la poignée. Mais une technique méconnue permet de valider
en calcul tout en le reproduisant simultanément sur les cellules désirées. Elle consiste à premièrement sélectionner
toutes les cellules où doivent apparaître le calcul. Ensuite, il faut réaliser le calcul comme s’il s’agissait de la pre-
mière cellule sélectionnée. Enfin, il faut valider par CTRL + Entrée. Voyons cela avec le calcul du minimum.
● Sélectionnez les cellules B12 à D12,
Par défaut dans une plage sélectionnée, c’est la première cellule qui est active. C’est ainsi que nous débutons le
calcul.
● Saisissez la formule =MIN(B2:B6),
Il est préférable de ne pas saisir la plage de cellules mais de la sélectionner.
● Validez ce calcul en enfonçant ensemble les touches CTRL et Entrée.
Vous constatez que le résultat du calcul est répercuté dans toutes les cellules présélectionnées.
Remarque : La casse des noms de fonction n’a pas d’importance. Aussi pouvez vous saisir une fonction aussi bien
en majuscules qu’en minuscules. ex : =min(B2:B6) ou =MIN(B2:B6).

ACCÈS RAPIDE AUX FONCTIONS COURANTES

Les fonctions les plus simples et les plus courantes bénéficient d’un accès ra-
pide, dérivé de l’assistant fonction.
● Sélectionnez la cellule dans laquelle vous souhaitez réaliser le calcul,
● Cliquez sur la flèche du bouton Somme automatique,
Vous pouvez choisir entre Somme, moyenne, Compteur, Max et Min.
● Cliquez sur la fonction de votre choix,
● Et laissez vous guider par l’info-bulle.

LES OPÉRATEURS DE CALCUL

Bien sûr il existe les fonctions Excel pour réaliser des calculs simples ou complexes, mais l’utilisation des opérateurs
n’en demeurent pas moins vrai lorsqu’il s’agit de réaliser une addition, soustraction, division, multiplication ou en-
core un calcul de puissance. Le tableau ci-dessous liste ces opérateurs.

Opérateur Opération Exemple


+ Addition A1+A2
- Soustraction A1-A2
* Multiplication A1*A2
/ Division A1/A2
% Pourcentage 55%
^ Exposant A1^A2

La figure ci-contre illustre le calcul du nombre 5 élevé à la puissance 3.


● Réalisez ce calcul en saisissant des valeurs arbitraires dans des
cellules,
Remarque, calculs dynamiques : La philosophie des calculs dans Excel
consiste à ce que toutes les opérations soient bâties sur des variables com-
me c’est le cas ici et non sur des constantes. En effet, nous n’élevons pas le nombre 5 qui est une constante à la
puissance 3 qui est une autre constante, mais le nombre contenu dans la cellule B20 élevé au nombre contenu
dans la cellule C20. Comme les calculs sont dynamiquement liés aux cellules sur lesquels ils sont bâtis, si nous
changeons les valeurs de l’une ou l’autre cellule, le résultat change instantanément car il est recalculé.
● En B20, saisir 8 à la place de 5,
● Validez ce calcul.
Vous constatez en effet que le résultat n’est plus 125 mais 512.
PRINCIPE DE RAISONNEMENT - FONCTION SI
La fonction SI permet de poser un critère sur une cellule. Si ce
critère est vérifié, elle permet de prendre une direction en affi-
chant un résultat par exemple, s’il n’est pas vérifié, elle permet
de prendre une autre direction en affichant un autre résultat.

La construction de la fonction SI n’est donc pas aussi simple


que les fonctions que nous avons vues jusqu’alors. Il ne suffit
pas de sélectionner une plage de valeurs après avoir ouvert la
parenthèse.

La fonction SI requiert trois paramètres :


► Tout d’abord, le critère à vérifier. Il s’agit souvent d’une
cellule comparée à une valeur,
► Ensuite et en deuxième argument, il faut indiquer quoi faire lorsque le critère est vrai. Il peut s’agir d’un texte
un écrire dans la cellule du calcul mais aussi d’un calcul à réaliser,
► Enfin, en troisième et dernier argument, il faut lui indiquer quoi faire lorsque le critère est faux. Là aussi, il
peut s’agir d’un texte comme d’un calcul.
En résumé : =SI(CRITERE; QUOI FAIRE ALORS; QUOI FAIRE SINON).

La fonction SI comptant nécessairement trois paramètres compte forcément deux points virgules pour séparer ces
paramètres.
● Sur une feuille vierge, réalisez le tableau présenté par la figure ci-dessus,
Le principe est simple. Des moyennes générales correspondent à des élèves. Dans la colonne vide Avis du conseil,
il s’agit d’inscrire dynamiquement si l’élève passe (Moyenne supérieure ou égale à 10) ou s’il redouble. Le critère
consiste donc à comparer la valeur de chaque moyenne générale à la valeur 10.
● Sélectionnez la première cellule de la colonne Avis du conseil (C4),
● Saisissez la fonction suivante : =SI(B4>=10;“Passe”;“Redouble”).
Sa traduction est simple. Si la moyenne est supérieure ou égale
à 10 alors la fonction écrit le texte Passe sinon elle écrit le texte
Redouble.

Remarque : >= signifie supérieur ou égal. <= signifie inférieur


ou égal. <> signifie différent de.
● Validez ce calcul par CTRL + Entrée,
● Tirez la poignée sur toute la colonne Avis du conseil.
Vous constatez que tous les résultats sont instantanément repro-
duits en s’adaptant à chaque moyenne du tableau.

Bien sûr il demeure un inconvénient. La fonction est en effet bâtie sur des constantes comme le sont la valeur 10
mais aussi les textes Passe et Redouble. Nous verrons comment palier le problème avec les références absolues. De
même, la fonction ne permettant de poser qu’un seul critère ne permet d’envisager que deux cas. Voyons dès main-
tenant comment il est possible d’augmenter le nombre de critères avec la technique d’imbrication.
IMBRICATIONS DE FONCTIONS SI

Voici la problématique. Lorsque la moyenne de l’élève est supérieure ou égale à 10, l’élève passe. Cela ne change
pas. Lorsque sa moyenne est inférieure à 9,5, il redouble. Enfin, lorsque la moyenne est comprise entre 9,5 et 10,
son cas est à étudier.

Il y a trois cas à envisager : Passe, Redouble et à étudier. Un seul critère ne suffit plus car il peut être soit vrai soit
faux. Nous devons ajouter un critère en imbriquant une seconde fonction SI dans la première au niveau du dernier
argument (Celui qui exprime le Sinon).

Traduction concrète : Si la moyenne est >=10, la fonction écrit Passe sinon si elle est >= à 9,5, la fonction écrit à
étudier, sinon elle écrit redouble. Il y a donc deux critères pour trois cas.

Vous avez compris la subtilité, l’expression Compris entre n’a pas de traduction en langage Excel. Tout dépend de
l’ordre des critères. Lorsque vous exprimez, sinon si elle est >= à 9,5, signifie que le premier critère (>=10) n’est
pas vrai, donc vous êtes inférieur à 10. Si en même temps, vous vérifiez ce deuxième critère, vous déduisez que vous
êtes dans l’intervalle 9,5 à 10.
● Supprimez tous les résultats de la colonne Avis du conseil,
● Sélectionnez toutes les cellules de cette colonne,
● Saisissez la formule : =si(B4>=10;“Passe”;si(B4>=9,5;“A étudier”;“Redouble”)),
Bien sûr il faut fermer deux parenthèses puis-
que vous en ouvrez deux, étant donnée que
la seconde fonction SI est imbriquée dans la
première.
● Validez le calcul par CTRL + Entrée.
Vous le répercutez ainsi sur toutes les cellules
de la sélection. Bien sûr si vous souhaitez en-
core augmenter le nombre de critères, il vous
suffit d’imbriquer une troisième fonction SI
dans la deuxième selon le même principe et
ainsi de suite...

ET, OU...COMMENT VÉRIFIER PLUSIEURS


CONDITIONS ENSEMBLES

Les fonctions ET et OU s’utilisent de la même façon et possèdent la même syntaxe. Il suffit, dans les parenthèses de
la fonction, de lister tous les critères à vérifier en les séparant de points virgules. La fonction ET exige que tous les
critères listés soient vrais. Si l’un d’entre eux est faux, tout le test est faux. La fonction OU en revanche exige que
seulement l’un des critères listés soit vrai. Si plusieurs critères ou tous sont vérifiés, le test est toujours vrai. Pour que
le test échoue, il faut que tous les critères soient faux. Voyons la syntaxe :

ET(Critère1; Critère2, Critère3; ...)


OU(Critère1; Critère2, Critère3; ...)
Voici la problématique proposée pour
la mise en pratique de ces fonctions.
L’établissement Evarist exige que
l’étudiant obtienne une moyenne su-
périeure à 10 en Français et en Math
pour passer en Terminale S. Si l’une
des deux moyennes est inférieure à
10, alors l’étudiant doit redoubler.

Les deux conditions devant être vé-


rifiées ensembles et non l’une après l’autre,
vous devez cette fois imbriquer une fonction
ET dans une fonction SI au niveau de l’énu-
mération du critère. En conservant la logique
de la fonction SI, si les deux critères sont vé-
rifiés, alors il passe sinon il redouble. Deux
cas sont proposés, Paul et Jean. Le premier
vérifie les deux conditions tandis que le se-
cond n’en vérifie qu’une.
● Sélectionnez la cellule B8,
● Saisissez la formule ci-dessous :
=SI(ET(B2>10;B4>10);“Passage”;“Redoublement”)
● Validez le calcul par CTRL + Entrée.
La fonction affiche le résultat Passage puisque les deux critères sont vérifiés (ET(B2>10;B4>10)).
● Reproduisez cette formule pour l’autre étudiant, Jean :
=SI(ET(E2>10;E4>10);“Passage”;“Redoublement”)
● Validez par CTRL + Entrée.
Cette fois le résultat affiche Redoublement
puisque seulement l’une des deux conditions
est vraie.
● Remplacez la fonction ET par la fonction
OU dans les deux calculs.
Maintenant les deux résultats affiche Passage
puisque dans les deux cas, au moins une des
conditions est vérifiée.

Remarque, reprendre la saisie d’un calcul : Plusieurs tech-


niques permettent de reprendre la saisie d’un calcul déjà va-
lidé. Vous pouvez par exemple modifier le calcul depuis la
barre de formule en ayant préalablement sélectionné la cel-
lule. Vous pouvez aussi double cliquer sur la cellule. La for-
mule s’affiche et vous pouvez ainsi la modifier directement
sur la feuille. La touche F2 du clavier permet elle aussi de
rendre active la saisie d’une cellule qui contient déjà des informations.

Le saviez-vous ? Le fait d’enfoncer la touche Suppr du clavier ne supprime que le contenu d’une cellule (Textes,
formules...) et non sa mise en forme (Couleurs, bordures...).
LA CONCATÉNATION

La concaténation est une opération qui consiste à assembler


les chaînes de caractères, à les mettre bout à bout. Elle per-
met d’assembler des textes, mais aussi et pourquoi pas, un
texte à un résultat de calcul pour rendre plus explicite la valeur
de synthèse fournie, par exemple. L’opérateur de concaténa-
tion dans Excel est le ET COMMERCIAL (ou esperluette,
touche 1 du clavier), soit &.
● Commencez par réaliser le petit tableau de la figure,
● Sélectionnez la première cellule de la colonne Nom
complet soit D7,
● Saisissez la formule suivante :
=C7 & B7
Nous concaténons ainsi le prénom et le nom.
● Validez ce calcul par CTRL + Entrée.
Le résultat obtenu est bien celui du prénom suivi du nom dans la même cellule.
Cependant, il manque un espace pour les séparer. Concrètement nous devons
concaténer le prénom avec un espace que nous devons concaténer avec le nom. L’espace doit être écrit entre guille-
mets dans une formule.
● Sélectionnez la cellule du résultat (D7),
● Enfoncez F2 pour activer la saisie,
● Modifiez la formule comme suit :
=C7 & “ ” & B7
● Validez le calcul par CTRL + Entrée,
● Reproduisez la formule en tirant la poignée.
Le résultat est parfait puisque cette fois le prénom et le nom sont séparés
d’un espace.

RÉSULTAT STATISTIQUE ET CONCATÉNATION

La fonction NB.SI est particulièrement intéressante car elle permet de


compter, sur une plage de cellules données, le nombre cellule vérifiant
le critère défini. Elle requiert donc deux paramètres : La plage de cellule
sur laquelle dénombrée et le critère. Elle fournit un résultat numérique
brute qu’il est souvent plus facile d’interpréter en le concaténant avec un
texte d’explication.
● Récupérer le tableau que vous avez réalisé sur les fonctions SI
imbriquées,

Ou bien,

● Refaites le.
Objectif : Afficher dans la cellule du total, le nombre d’admissions. Vous devez donc compter, à l’aide de la fonction
NB.SI, le nombre de notes supérieures à 10 dans la colonne Moyenne générale.
● Sélectionnez la cellule du total (B15),
● Saisissez la formule suivante :
=nb.si(B4:B12;“>10”)
Le premier argument est donc la plage de cellules sur laquelle vous de-
vez compter les cellules correspondant au critère. Le second argument est
donc le critère lui-même. Notez que ce dernier est placé entre guillemets.
● Validez par CTRL + Entrée.
Le résultat affiche 6. Certes il y a 6 admissions mais ce résultat n’est pas
très évocateur pour l’utilisateur non averti. Il convient donc de le concaté-
ner avec le texte admissions par exemple.
● Sélectionnez de nouveau la cellule du calcul (B15),
● Enfoncez F2 pour activer sa saisie,
● Puis, modifiez la formule comme suit :
=NB.SI(B4:B12;“>10”) & “ admission(s)”
N’oubliez pas l’espace avant le texte admission(s) dans les guillemets,
afin de séparer le texte du résultat numérique.
● Validez par CTRL + Entrée.
Cette fois le résultat est explicite pour quiconque puisqu’il affiche 6
admission(s). Bien sûr le texte est invariant. Le résultat numérique lui
varie en fonction du tableau puisqu’il est issu d’un calcul.
● Modifiez la valeur 9,6 de Anne en 12,
● Puis validez.
En effet, le résultat devient instantanément 7 admission(s).

LA RECHERCHE D‛INFORMATIONS

Excel propose notamment deux fonctions très puis-


santes pour extraire de l’information de bases de
données selon critère. Il s’agit des fonctions RE-
CHERCHEV et RECHERCHEH. La première
permet de rechercher verticalement tandis que la
seconde permet de rechercher horizontalement.
RechercheV est plus souvent utilisée dans la me-
sure ou la majorité des tableaux sont présentés sous
forme de colonnes et non de lignes.
● Créez un nouveau classeur,
● Nommez la feuille Base,
● Réalisez le tableau de la figure.
Ce tableau sert de base de données duquel vous
allez extraire de l’information sur une autre feuille
à l’aide de la fonction RechercheV.
Remarque, préfixe zéro pour les cellules numériques : Dans le
cas des cellules numériques, lorsque vous débutez la saisie par un
zéro, vous constatez qu’Excel le masque. En effet, le tableur Excel
manipulant des nombres estime l’information inutile. Mais dans le
cas des codes postaux, ce comportement s’avère gênant. Ainsi pour
un code postal comme 07500, débutez la saisie par une apostrophe
(‘ touche 4 du clavier), ‘07500. Vous conservez ainsi le zéro en
préfixe et l’apostrophe n’apparaît pas dans la cellule. D’ailleurs,
par le biais d’une balise active, Excel vous informe que la donnée
numérique est dorénavant stockée sous forme de texte.
● Sur une nouvelle feuille du même classeur, réalisez la petite fiche illustrée ci-dessous,
● Nommez cette feuille, fiche.
Principe : Vous saisissez un nom issue de la base de donnée en cellule
C3. Lorsque vous validez, vous obtenez instantanément les informations
correspondant à ce nom, comme le prénom et la ville grâce à la fonction
RechercheV.

La fonction RechercheV requiert quatre paramètres. Tout d’abord il faut lui


fournir l’élément à rechercher pour extraire l’information. Ici, il s’agit du
nom dont la recherche fournira le prénom et la ville. Appelons de paramètre el_recherche. Ensuite, il faut lui fournir
la plage de cellule correspondant à la base de données contenant ces informations. Ici, il s’agit du tableau de la feuille
Base. Appelons ce paramètre tableau. Ensuite, il faut lui indiquer en numérique, le numéro de colonne où se trouve
l’information à extraire. Ici le prénom est en colonne 2 e la ville en colonne 4. Appelons ce paramètre num_colonne.
Enfin, le dernier paramètre indique si la fonction doit tenter de se rapprocher du résultat lorsqu’elle ne trouve pas. Il
admet deux valeurs, VRAI ou FAUX. Appelons ce paramètre, test.

En résumé, la fonction RechercheV s’écrit ainsi :


=RechercheV(el_recherche, tableau, num_colonne, test)
● Sélectionnez la cellule du prénom (C6),
● Commencez la saisie de la formule comme suit :
=recherchev(C4;
Vous désignez ainsi la cellule du nom (à sélectionner) comme élément de recherche. Après le point virgule, vient le
tableau dans lequel doit s’effectuer la recherche.
● Durant la saisie de la formule, activer la feuille Base,
● Puis, sélectionnez le tableau entier, lignes d’en-têtes comprises :
=recherchev(C4;base!A1:D16
Le tableau ainsi sélectionné s’écrit sous forme de plage de cellule précédé du nom de la feuille (Base!) sur laquelle
il se trouve.
● Ajoutez un deuxième point virgule pour passer au troisième argument,
● Saisissez le chiffre 2 suivi d’un point virgule :
=recherchev(C4;base!A1:D16;2;
En effet, vous cherchez à extraire le prénom qui se trouve dans la colonne 2 du tableau.
● Enfin terminez la saisie de la formule en saisissant le texte faux et en fermant la parenthèse,
● Validez cette formule par CTRL + Entrée.
=recherchev(C4;base!A1:D16;2;faux)
Vous terminez par la valeur Faux car la fonction ne doit pas tenter de
se rapprocher du résultat si elle ne trouve pas. Le résultat obtenu est
une erreur de calcul #N/A ! Bien sûr, comme la cellule du nom est
vide, vous ne fournissez aucun élément de recherche à la fonction, par
conséquent le résultat retourné est indisponible.
● Sélectionnez la cellule du nom (C4),
● Saisissez un nom de la base, par exemple Douch,
● Validez la saisie.
Instantanément, l’information correspondante (Le pré-
nom) est retournée par la fonction RechercheV et s’affiche
en C6. Bien entendu, si vous changez de nom, le prénom
correspondant est répercuté dans la cellule du prénom.
● Reproduisez cette formule pour récupérer la ville.
Désormais, le fait de changer le nom adapte automatique-
ment les Prénom et Ville correspondant, recherchés dans
la base de données.

Néanmoins à ce stade, comme vous l’avez constaté précédemment, si vous supprimez le contenu de la cellule du
nom, vous obtenez deux messages d’erreur disgracieux en lieu et place du prénom et de la ville. Bien qu’aucune
information ne soit présente dans la cellule du nom, la fonction RechercheV tente d’effectuer la recherche. Comme
elle n’y parvient pas, elle retourne #N/A.

La fonction SI est un excellent moyen de contourner le problème pour indiquer que si la cellule est vide, aucune
recherche ne doit être effectuée. Dans le cas contraire, la recherche doit être réalisée. Il s’agit donc d’imbriquer la
fonction RechercheV dans la fonction SI comme suit :

=SI(C4=“”;“”;RECHERCHEV(C4;base!A1:D16;2;FAUX))

Traduction : Si la cellule du nom est vide (SI(C4=“”;), alors il ne faut rien faire (“”;), sinon la fonction RechercheV
doit rechercher le nom pour retourner le prénom (RECHERCHEV(C4;base!A1:D16;2;FAUX)). L’astuce “” per-
met de désigner une cellule vide dans le cas du test mais aussi
dans le cas de la saisie.

Dès lors, si le nom est absent, la formule, intelligente, ne réa-


lise aucune recherche et ne produit aucune erreur.

Remarque, comment afficher les formules dans les cellu-


les à la place des résultats ?
Il suffit de dérouler le menu Outils et
de cliquer sur Options. Dans la boîte de
dialogue Options, vous devez sélection-
ner l’onglet Affichage et cocher la case
Formules. Bien sûr pour ne plus voir les
formules et retrouver les résultats de cal-
culs, il suffit de décocher cette case.
RÉFÉRENCES RELATIVES - RÉFÉRENCES ABSOLUES

Vous allez étudier le principe de ces références au travers d’un


cas concret.
● Créez un nouveau classeur Excel,
● Réalisez le tableau proposé par la figure.
Il s’agit d’articles dont les prix unitaires sont référencés dans
la deuxième colonne. Une certaine quantité de chacun de ces
articles a été vendue comme l’exprime la colonne Qtés. Il s’agit maintenant de calculer le montant hors taxe (Mon-
tantHT) ainsi que le montant TTC (MontantTTC) en considérant la TVA à 19,6%.

Le calcul du montant hors taxe est une simple multiplication du prix unitaire par la quantité vendue.
● Sélectionnez les cellules de la colonne MontantHT (D4 à D8),
● Réalisez le calcul : =B4*C4,
● Validez par CTRL + Entrée.
Tous les montants hors taxe sont instantanément reproduits dans
la colonne. Sans le savoir vous venez d’exploiter les références
relatives, comme vous le faites intuitivement depuis le début.
C’est le mode de fonctionnement d’Excel. Vous posez un calcul
sur la ligne 4 (en D4) en multipliant deux cellules de cette même
ligne. Lorsque vous validez par CTRL + Entrée ou que vous
tirez la poignée, vous demandez à Excel de reproduire le calcul
sur les lignes du dessous (5, 6, 7 et 8). Sur la ligne 5 par exem-
ple, Excel ne multiplie plus les cellules de la ligne 4 mais les cellules de la ligne 5 (B5*C5). C’est pourquoi on dit que
les références du calcul sont relatives. Si le calcul bouge, change de ligne, alors les références changent elles aussi en
suivant la même logique, une ligne plus bas et ainsi de suite...Cette remarque est vraie si vous changez de colonne.

Dans la majorité des cas, les références relatives sont adaptées au contexte du calcul comme dans cet exemple. Mais
dans d’autres circonstances, comme nous allons le voir avec le calcul du TTC, ce comportement d’Excel est gênant
et vous devez palier le problème pour ne pas avoir à reproduire maintes fois le calcul.
● Sélectionnez les cellules de la colonne MontantTTC (E4 à E8),
● Réalisez le calcul : =D4*(1+E1),
● Validez par CTRL + Entrée.
Le calcul du TTC consiste en effet à ajouter les charges
(HT*TVA) au montant hors taxe de départ (HT) => HT*(1 +
TVA). Le calcul produit un résultat cohérent dans la mesure
ou le TTC est bien supérieur au HT.
● Tirez la poignée du calcul sur toute la colonne.
Cette fois, comme vous le constatez, rien ne va plus. Certains TTC sont identiques au HT, d’autres sont exorbitants et
d’autres encore conduisent à un message d’erreur (#VALEUR!). La raison est dûe à ces fameuses références relatives
qui n’ont pas lieu d’être ici. En effet le premier calcul met en jeu le HT (D4) et la TVA (E1). Lorsque vous tirez la
poignée une ligne plus bas, Excel choisit donc les cellules une ligne plus, soit D5 pour le nouveau montant HT ce qui
est logique, et E2 pour la TVA. Or la cellule E2 est vide. En effet, le taux de TVA est inscrit dans une cellule unique
et le calcul bien qu’incrémenté sur les autres lignes doit toujours faire référence à cette même cellule E1. Pour palier
le problème nous devons donc exploiter les références absolues.
● Effacez les résultats de la colonne MontantTTC,
● Sélectionnez de nouveau toutes les cellules (E4 à E8),
● Commencez à saisir le calcul comme précédemment sans fermer la parenthèse : =D4*(1+E1
Vous venez de sélectionnez le taux de TVA (E1). Il s’agit maintenant d’indiquer à Excel que cette référence est abso-
lue, qu’elle ne doit pas changer lorsque vous répercutez le calcul sur les cellules du dessous. Pour ce faire,
● Enfoncez la touche F4 du clavier,
Vous constatez que deux $ encadrent désormais la référence à E1 ($E$1) signi-
fiant que cette cellule est figée dans le calcul (absolue).
● Fermez la parenthèse,
● Validez par CTRL + Entrée.
Cette fois les résultats sont cohérents dans la mesure ou le taux
de TVA est exploité dans chacun des calculs.

Remarque, deux dollars ($) pour deux degrés de libertés :


Lorsque vous enfoncez la touche F4 du clavier, deux dollars
encadrent la référence de cellule, un dollar devant le E et
un dollar devant le 1 ($E$1). Le dollar devant le E bloque la
cellule en colonne dans le calcul, si vous tirez la poignée à
droite par exemple. Le dollar devant le 1 bloque la cellule en ligne dans le calcul, si vous tirez la poignée vers le
bas comme c’est le cas ici. Dans cet exemple, nous aurions pu nous contenter de figer seulement la ligne donc. Si
vous enfoncez de nouveau la touche F4 (en saisie de formule), vous constatez qu’il ne subsiste plus qu’un dollar
devant la référence de ligne (E$1). Si vous continuez d’enfoncer la touche F4, le dollar se positionne devant la
référence de colonne ($E1). Et si vous enfoncez une dernière fois la touche F4, les dollars disparaissent rendant
les deux degrés de liberté à la cellule (ligne et colonne)

RÉFÉRENCE CIRCULAIRE

Nous venons de voir les références relatives et absolues. Mais


que sont donc les références circulaires. Les références circu-
laires ne constituent pas une technique de calcul mais résultent
d’une erreur lorsque vous incluez la cellule sur laquelle est po-
sée la formule dans le calcul. Elle ne peut livrer aucun résultat
puisqu’elle attend sa propre valeur pour calculer. Il s’agit d’une
fonction qui se mord la queue. On parle alors de référence cir-
culaire.

Dans l’exemple de la figure, la moyenne inclue la cellule où le


calcul est posé (D9). C’est pourquoi aucun résultat n’est fourni. Dès validation, une aide ainsi que la barre d’outils
Référence circulaire s’affichent. Pour palier le problème, il suffit de corriger la formule de la moyenne en excluant
la cellule D9 du calcul.

Vous pouvez cliquer sur le bouton Repérer les antécédents de la barre d’outils
Référence circulaire de manière à afficher les cellules incluses dans le calcul et à isoler celle qui est incriminée.
LA FONCTION ROMAIN

Cette fonction est anecdotique. Cependant, à titre d’astuce, il est intéressant de l’utili-
ser pour constater qu’elle permet de transcrire un nombre arabe en nombre romain.
Cette fonction ROMAIN n’attend qu’un seul paramètre, la cellule du nombre à trans-
crire.
● Créez un nouveau classeur Excel,
● Saisissez quelques nombres de A1 à A6 par exemple,
● Sélectionnez les cellules de B1 à B6,
● Puis, saisissez la formule =ROMAIN(A1),
● Validez par CTRL + Entrée pour reproduire le calcul.
Vous obtenez ainsi toutes les transcriptions romaines des nombres saisis.

LA FONCTION ESTNUM

La fonction ESTNUM permet de réaliser un test logique. Elle n’attend qu’un paramètre, la cellule à tester. Elle ren-
voie VRAI si son contenu est numérique et FAUX dans le cas contraire. Utilisée conjointement avec une fonction SI
pour réaliser un critère, elle s’avère fort utile.
● Saisissez quelques nombres et textes de A1 à A6 par exemple,
● Sélectionnez les cellules de B1 à B6,
● Puis, saisissez la formule =ESTNUM(A1),
● Validez par CTRL + Entrée pour reproduire le calcul.
Le résultat est illustré par la figure.

LA FONCTION ESTVIDE

La fonction ESTVIDE est elle aussi une fonction logique. De la même manière, elle n’attend qu’un paramètre, la
cellule à tester. Elle renvoie VRAI si son contenu est vide et FAUX dans le cas contraire. Son utilisation conjointe
avec la fonction SI en guise de test est elle aussi pertinente.
● De A1 à A6, Saisissez tantôt des informations et tantôt laissez la cellule vide,
● Sélectionnez les cellules de B1 à B6,
● Puis, saisissez la formule =ESTVIDE(A1),
● Validez par CTRL + Entrée pour reproduire le calcul.
Le résultat est illustré par la figure.

LES FONCTIONS GAUCHE ET DROITE

Ces deux fonctions manipulent des chaînes de caractères. Elles fonctionnent de la


même manière. Elles permettent d’extraire une partie d’une chaîne soit en partant de
la droite, soit en partant de la gauche. Elles demandent deux paramètres, la cellule
contenant le texte et la longueur sur laquelle le texte doit être extrait.

Dans l’exemple illustré ci-dessus, en B1 est écrit =GAUCHE(A1;3), car seulement les trois premiers caractères en
partant de la gauche sont extraits (bon). En B2 est écrit =DROITE(A2;4), car seulement les quatre derniers caractè-
res en partant de la droite sont extraits (jour).
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