Egypt Antique S1
Egypt Antique S1
Egypt Antique S1
de
l’Architecture
Architecture d’Egypte
Antique
Contexte General
RELIGION ET SOCIETE
ART ET ARCHITECTURE
• Pensée religieuse et non pas esthétique
• Contraintes symboliques fortes
• Valeur magique des représentations : pas de perspective
• Lien fort entre architecture et symbolique
Symbolique de l’Architecture
L’architecture en Egypte a une vocation
symbolique : celle de représenter le rapport au
cosmos par :
L’idée de la vie éternelle de l’âme,
La vie après la mort,
La dualité du corps et de l’esprit.
PROCEDES DE CONSTRUCTION
Brique crue
Se perpétuera dans la construction civile (avec le pisé) comme dans
l’architecture religieuse (pour les parties les moins nobles)
Pierre appareillée
dès la période Thinite (3000 av. JC)
Grand appareil dès la IV°dynas=e (Ancien Empire 2600 av. JC)
Pour les parties sacrées
L’architecture de la vie quotidienne en Egypte est
construite en brique crue, en palme et en bois,
maisons d’habitations, fermes et magasins, palais
et forteresses eux--mêmes sont bâtis en matériaux
périssables.
Seule l’architecture religieuse est en dure :
sanctuaires (temple) ou édifices funéraires
(pyramides).
Le besoin de pérennité correspondant à l’éternité
des dieux, conduit les bâtisseurs à chercher dans la
pierre un matériau impérissable pour la
construction des lieux de culte des dieux et des
défunts.
VOUTES EN BRIQUE
• Construction sans cintres par tranches sur lits inclinés.
• Doublement éventuel par un second berceau.
• Réduction des poussées : profil surhaussé ou en ogive.
• Première partie de la voûte construite en encorbellement.
Le grenier du temple du Ramasséum, près de
Thèbes
VOÛTE EN PIERRE
IMHOTEP
L’expérience de la pyramide de
MEIDOUM
Cette boue, placée dans des moules, aurait séché quelques heures pour
former une pierre aussi solide qu'une pierre taillée. Une reconstitution
expérimentale de ce procédé a été menée par Joseph Davidovits et son
équipe ; elle a montré que la méthode semble efficace.
Selon Davidovits, cette théorie permet de résoudre le problème du
transport et de la levée des blocs : ceux-ci auraient en effet été moulés sur
place les uns sur les autres. Elle prétend aussi élucider d'autres points
supposés « énigmatiques » comme l'ajustement très serré des blocs et
l'aspect de surface soigné qui peuvent paraître impossibles à réaliser par
des méthodes de taille à une époque où seul le cuivre avait été découvert.
La SYMBOLIQUE DE LA PYRAMID
Sa base est un carré quasi parfait de 230.37 mètres (écart maximal entre les
côtés de 4.4 cm).
- La pente est audacieuse : 51°. Pour déterminer ceSe pente, les architectes
se sont servis du rapport 14/11 : la hauteur divisée par la demi base, soit
1,272 (ce qui correspond à un angle d'inclinaison de 51°50'35''). Le rapport de
l'apothème (droite qui part du sommet et arrive au milieu de la base) au demi
côté est 1,618, soit 1,272x1,272 ce qui correspond exactement au nombre
d'or. Certains aSribuent les origines de l’applica*on du nombre d’or à ceSe
pyramide. De plus, le rapport hauteur/demi périmètre de base est de 22/7,
soit le nombre Pi.
-- Les "galeries d'aéra*on" sont orientées, l'une vers le nord polaire, l'autre
vers l'étoile Orion (sud), symbole d'Osiris.
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I LOUQSOR
LES TEMPLES