Do Nome Do Pai Ao Sintoma
Do Nome Do Pai Ao Sintoma
Do Nome Do Pai Ao Sintoma
Sidi Askofaré
Correspondence
RÉSUMÉ
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 12
s’atteint un athéisme viable et véritable. Le présent article se propose de situer, de
présenter et d’examiner cette approche spécifique du religieux dans l’enseignement
de Lacan et d’en éclairer les enjeux analytiques.
RESUMO
ABSTRACT
Freud didn`t only discover the unconscious and invent psychoanalysis. He also was
the analyst and critic of social and cultural institutions, one of which is religion, an
object external to himself and to psychoanalysis. In the interconnection of individual
subjectivity with group psychology, of obsessiv neurosis with collective rites, he
identified at the heart of religion the relation with the father - the love to the Father -
and derived its analytic status: religion is an illusion. Lacan went further as he parted
from a different point, not the one of religions exteriority in relation to
psychoanalysis. He not only perceives, behind Freud`s scientism, a "desire" to save
the Father, but he is also aware of the fact that the way theoretical concepts of
analyitic experience (Other, subject, transference, the Name-of-the-Father) are built,
testify to a religious caracter of the scientific subject and, probably, the
psychoanalytic one too. That is the reason why he pushes psychoanalysis in
intension "beyond the Oedipus complex" and why he establishes the identification to
the sinthome as the term of the experience, only way to achieve a viable and true
atheism. The present paper intends to locate, present and examine religion`s
specificity in Lacan`s teachings, as well as clarify its analytic consequences.
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 13
Keywords: Religion, Other, Name-of-the-Father, Supposed subject of Knowing,
Sinthome, Atheism.
Pour autant telle n’est pas la voie pour laquelle, en l’occurrence, j’ai opté.
Je prends mon départ dans l’hypothèse suivante: la religion n’est pas, chez Lacan,
un thème comme un autre ; elle n’a pas, dans son enseignement, la même place et
le même statut que chez Freud, « le juif infidèle ». En cela, J-A Miller a tout à fait
raison quand il écrit pour la quatrième de couverture d’un recueil de textes de Lacan
(2005) sur la religion:
« Je suis un enfant de curé », disait Lacan. Eduqué par les Frères maristes, il fut un
garçon pieux et acquit une connaissance sensible, intime, des tourments et des ruses
de la spiritualité chrétienne. Il savait aussi merveilleusement parler aux catholiques
et les apprivoiser à la psychanalyse. La société de Jésus misa sur son Ecole. Freud,
vieil optimiste des Lumières, croyait que la religion n’était qu’une illusion, que
dissiperaient dans l’avenir les progrès de l’esprit scientifique. Lacan, pas du tout: il
pensait au contraire que la vraie religion, la romaine, à la fin des temps embobinerait
tout le monde, e déversant du sens à pleins tuyaux sur le réel de plus en plus
insistant et insupportable que nous devons à la science (MILLER, 2005, p. 10).
Difficile de cerner au plus près et de dire mieux ce que Lacan a non seulement
élaboré mais quasiment seriné dans ses textes, séminaires, conférences et
interviews, surtout dans les années 70.
Plutôt donc que de reprendre les énoncés de Lacan sur la religion, de les articuler, de
les « tricoter » pour arriver au même résultat, j’ai pris un autre parti. Plus risqué et
plus problématique peut-être, mais qui est plus en phase avec l’axe actuel de mon
travail et de ma réflexion.
Partons donc plutôt du constat suivant : il n’y a pas dans l’enseignement de Lacan
une théorie de la religion comparable ou opposable à celle élaborée par Freud dans «
Actions compulsionnelles et exercices religieux » ou plus radicalement dans «
L’avenir d’une illusion » ou «L’homme Moïse et la religion monothéiste». Mieux,
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 14
Lacan (1973) peut aller jusqu’à refuser de définir la religion, par exemple dans le
Livre XX de son Séminaire :
Je ne vais pas vous donner une définition de la religion, parce qu’il n’y a pas plus
d’histoire de la religion que d’histoire de l’art. Les religions, c’est comme les arts,
c’est une poubelle, car ça n’a pas la moindre homogénéité (p. 99).
Pourtant, il existe peu d’œuvres de pensée au XXème siècle qui auront été aussi
profondément marquées par l’empreinte de la religion que l’enseignement de Lacan.
En effet, le champ de la religion, le discours de la religion, les signifiants de la
religion et les productions – littéraires ou artistiques – liées à la religion ont nourri
cet enseignement : de la Bible aux Mystiques, en passant par les Pères de l’Eglise,
les théologiens, les peintres de la Renaissance, etc.
Tout ceci pour dire que plutôt qu’un « Lacan et la religion » qui mettrait cette
dernière en position d’extériorité, ce qu’il y a lieu d’explorer et d’interroger, c’est la
religion dans l’enseignement de Lacan, ce qui du coup et plus radicalement convertit
notre thème en : la religion dans la psychanalyse.
Mais avant d’aller plus loin, il convient de souligner ceci : chez Lacan religion et
psychanalyse ne sont jamais dans un rapport simple et univoque ni même bi-
univoque. D’emblée, il y a un troisième terme : la science, et en particulier la science
moderne. Que celle-ci qui est fille de la théologie chrétienne – cf. le texte de Kojève
(1964): «L’origine chrétienne de la science moderne» - soit aussi la condition
(épistémique et, via le Kant de la Critique de la raison pratique, éthique) de la
psychanalyse suffit à fonder cette ternarité de départ et les incidences de la religion
dans la psychanalyse.
Elle est relativement simple et peut se formuler voire s’écrire comme une équation
négative: «De la science au discours analytique » vs « Du Nom-du-Père au
sinthome».
L’hypothèse que je forme et que je souhaite mettre à l’épreuve, c’est que quelque
chose d’analogue voire d’homologue se retrouve chez Lacan. Tout l’enseignement de
Lacan peut se lire comme un travail d’inscription (aliénation) d’abord de la
psychanalyse dans la religion, puis d’émancipation (séparation), de la psychanalyse
de la religion.
Je distinguerai trois temps, trois mouvements dans cette élaboration qui conduira
Lacan du Nom-du-Père au sinthome.
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 15
I.
Le lien ou le rapport à la science est évident, apparent et tout à fait assumé par
Lacan. Il suffit de se reporter au texte fondateur de son enseignement, « Fonction et
champ de la parole et du langage en psychanalyse » (LACAN, 1966) pour y trouver
toutes les catégories et articulations utiles pour fonder cette thèse : « sujet de la
science », « discours de la science », « nouvel ordre des sciences », etc. Et ce,
jusqu’à la subordination du rôle de la psychanalyse dans la direction de la
subjectivité contemporaine à sa capacité à l’ordonner au « mouvement qui dans la
science l’élucide » (LACAN, 1966, p.283).
Ce qu’il y a lieu de se demander à présent, c’est si cette position n’en voilerait pas
une autre, au moins aussi importante. En effet, la référence à la science que je viens
d’évoquer est pour l’essentiel
Cette orientation par la science a cependant son envers, et qui n’est rien d’autre que
la « vraie religion », c’est-à-dire le Christianisme. Ce lien de la science à la religion
est une des raisons du maintien de la religion dans la psychanalyse. Mais ce n’est
pas le seul.
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 16
Et au cœur du Symbolique, il place quoi ? Le Nom-du-Père : « c’est dans le nom-du-
père qu’il nous faut reconnaître le support de la fonction symbolique qui, depuis
l’orée des temps historiques, identifie sa personne à la figure de la loi»3.
En cela, il est bien sûr on ne peut plus freudien. Ne serait-ce que parce que c’est
l’Oedipe freudien qui l’y conduit. Le contexte de la première introduction de cette
catégorie l’atteste. J’ajouterai simplement que l’Oedipe ne suffit pas à lui tout seul à
rendre raison de l’introduction du « nom du père », pour autant que même repris
dans les concepts de la linguistique structurale il ne conduit pas nécessairement au
Nom-du-Père.
Il n’est dès lors pas étonnant que pour le Lacan de cette époque le Nom-du-Père soit
un principe de réponse. Ce qui est tout a fait homogène avec l’idée freudienne de la
religion comme « névrose collective » et de la névrose comme « religion privée »
individuelle. Dans les deux cas, il s’agit de solution, de réponse – faite de père,
d’amour et de sens – qui bouche le trou de la structure. En effet, comme le
percevra bien J. Derrida, la religion n’est rien d’autre que cela : « La religion, c’est la
réponse » (DERRIDA ; VATTIMO, 1996, p. 39).
II.
Cette opération, on le sait, n’est pas ponctuelle, elle ne s’accomplit qu’au bout de
plusieurs années. On peut néanmoins la situer approximativement entre le dixième
livre du Séminaire, L’angoisse, et le livre XX, Encore. Avec sans doute des moments
forts comme l’invention de l’objet a dans L’angoisse, la mise en cause du « désir de
Freud » dans Les quatre concepts fondamentaux de la psychanalyse, la première
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 17
tentative d’élaboration du statut de la psychanalyse comme pratique sui generis (
L’objet de la psychanalyse, « La science et la vérité »), la formalisation des quatre
discours, et donc du discours analytique (L’envers de la psychanalyse), la récusation
de la catégorie du « père symbolique » (D’un discours qui ne serait pas du
semblant), l’assimilation de Freud et du Christ comme « sauveurs du Père
» (Encore).
Il est bien évidemment impossible de déployer et articuler tous ces points dans les
limites d’un article ou d’une conférence. Essayons donc plus modestement de
dégager la logique et les articulations principales de cette longue et patiente
élaboration.
Qui mieux que lui avouant ses rêves, a su filer la corde où glisse l’anneau qui nous
unit à l’être, et faire luire entre les mains fermées qui se le passent au jeu du furet
de la passion humaine son bref éclat ?
Homme de désir, d’un désir qu’il a suivi contre son gré dans les chemins où il se mire
dans le sentir, le dominer et le savoir, mais dont il a su dévoiler, lui seul, comme un
initié aux défunts mystères, le signifiant sans pair : ce phallus dont le recevoir et le
donner sont pour le névrosé également impossible, soit qu’il sache que l’Autre ne l’a
pas, ou bien qu’il l’a, parce que dans les deux cas son désir est ailleurs […] (LACAN,
1973, p. 16).
Qu’est-ce alors que ce « désir de Freud » ? Désir dont il s’empresse d’ajouter qu’il
est un « désir non psychologique ».
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 18
Lacan de répondre : «Le vrai n’est peut-être qu’une seule chose, c’est le désir de
Freud lui-même, à savoir le fait que quelque chose, dans Freud, n’a pas été analysé»
(LACAN, 1973, p.16).
Ce point nous intéresse au plus haut point dans la mesure où il « joue toujours un
rôle ambigu, mais prévalent, dans la transmission de la psychanalyse » et qu’il n’est
pas sans lien avec le vecteur principal de cette transmission que fut l’I. P. A dont
Lacan a toujours stigmatisé la structure d’Eglise.
Lacan, nous le savons, ne cessera pas de reposer cette question du père chez Freud.
Mais qu’en fait-il donc?
La réponse de Lacan, sur ce point aussi, ne variera plus : le père, Freud tente de le
sauve. Voire plus radicalement, Freud sauve le père. Formule énigmatique, n’est-ce-
pas ? En tout cas, formule énigmatique pour quiconque n’est pas, comme Lacan,
rompu à l’histoire des sciences et à la lecture assidue de Koyré. Cette formule
s’éclaire néanmoins du rapprochement que Lacan établit entre le Christ et Freud.
L’histoire du Christ se présente, soutenait Lacan dans son séminaire du 20 mars
1970, « non comme l’entreprise de sauver les hommes, mais celle de sauver Dieu
» (LACAN,1973, p.99). Freud fait de même, selon Lacan, quand il donne « une
interprétation du meurtre du fils comme fondateur de la religion de la grâce » en
tant qu’à ses yeux « ce meurtre était un mode de dénégation qui constitue une
forme possible de l’aveu de vérité ».
« C’est ainsi que Freud sauve à nouveau le Père. En quoi il imite Jésus-Christ.
Modestement sans doute. Il n’y met pas toute la gomme. Mais il y contribue pour sa
petite part, comme ce qu’il est, à savoir un bon juif pas tout à fait à la page»
(LACAN,1973, p.99).
Une mise en cause tout aussi radicale de la religion est entreprise par Lacan,
notamment dans « La science et la vérité ». En moins de trois pages (LACAN, 1966,
p. 872- 874), Lacan dégage la structure de la religion et ce qui la distingue
radicalement des trois autres pratiques humaines éminentes auxquelles il l’oppose :
la magie, la science et la psychanalyse.
- qu’elle conduit le sujet religieux à remettre à Dieu la cause de son désir, l’objet du
sacrifice ;
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 19
- qu’elle conduit la demande du sujet religieux à se soumettre au désir supposé d’un
Dieu qu’il faut séduire (point d’entrée du jeu de l’amour) ;
III.
Avec la dernière partie de son enseignement, Lacan reprend à nouveaux frais les
mêmes problèmes, au point que l’on peut à juste titre se demander si l’utilisation du
nœud borroméen correspond à un véritable paradigme au sens de Thomas Kuhn5.
Cette reprise se fait sur le fond de nouvelles définitions ou références des trois
consistances R, S et I, sur les questions du nouage borroméen, de la nomination et
du sinthome.
On peut avancer que dans cette perspective, la religion apparaît comme l’une des
solutions inventées par le nœud. Relèvent aussi bien de la religion le nœud de la
névrose (solution individuelle) que le lien social (forme, solution collective) en tant
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 20
qu’ils tiennent par le rond du Nom-du-père, de la réalité psychique, du complexe
d’Oedipe. Religion est bien évidemment à entendre ici au sens de l’étymologie
inventée par les Chrétiens, selon Benveniste (1969), à savoir « religare » qui
rattache la religion au lien, et plus précisément à l’obligation, au ligament, donc au
devoir et à la dette, etc., entre hommes ou entre l’homme et Dieu.
***
Même mécréant, il croit au sujet supposé savoir (le sujet supposé savoir la femme
pour l’hystérique, le sujet supposé savoir le Maître / (la Mort ?) pour l’obsessionnel.
On sait que c’est par cette perspective stimulante que Lacan renouvelle la clinique de
l’hystérie et de l’obsession en 1969, et tout particulièrement dans son séminaire du
18 juin (LACAN, 2006). Or « le sujet supposé savoir, c’est Dieu »7. Cette coalescence
du Nom-du-Père et du sujet supposé savoir est au cœur même de toute névrose.
Aussi, tout l’enjeu d’une psychanalyse c’est, à partir de l’usage du sujet supposé
savoir, du Nom-du-Père comme ce à quoi est appendue l’hypothèse même de
l’inconscient, d’arriver à s’en passer. Cet usage est la condition de l’athéisme
véritable, celui qui, d’être lié au sinthome, n’est pas de départ mais s’atteint
possiblement à la fin. Possiblement, parce qu’il faut le consentement du sujet à ce à
quoi son parcours l’a conduit, la non – réponse de l’Autre, le vrai trou de la structure
: S (A/ barré).
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 21
ALLOUCH, Jean. Freud, et puis Lacan. Paris : E.P.E.L., 1993. 135p
__________. Le discours de la science selon Lacan. In: Lacan dans le siècle. Paris:
Editions du Champ Lacanien, 2002. p.105 -120.
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 22
Correspondence
E-Mail: [email protected]
NOTAS
1
Je me permets de renvoyer sur ce point à mon article « De la science à la
psychanalyse », Hétérité, Revue de psychanalyse, Paris, p. 223- 252, Mai 2001.
2
Je pense avoir produit la démonstration de cette thèse dans ma communication au
Colloque de Cerisy en 2001. On peut se reporter au texte, « Le discours de la science
selon Lacan », In : Lacan dans le siècle. Paris: Editions du Champ Lacanien, 2002, p.
105 – 120.
3
LACAN, J. Fonction et champ de la parole et du langage en psychanalyse. In
:_____. Ecrits. Paris: Editions du Seuil, 1966. p. 278.
4
LACAN, J. D’une question préliminaire à tout traitement possible de la psychose. In
:_____. Ecrits. Paris: Editions du Seuil, 1966. p. 556.
5
On sait que c’est la thèse posée depuis longtemps maintenant par Jean Allouch,
dans son ouvrage Freud, et puis Lacan, Paris: EPEL, 1993, 135p.
6
Finalement, c’est à cela que nous conduit la thèse de Lacan selon laquelle « la
religion est un symptôme ». Il la poursuit ainsi : « Tout le monde est religieux,
même les athées. Ils croient suffisamment en Dieu pour croire que Dieu n’y est pour
rien quand ils sont malades. L’athéisme, c’est la maladie de la croyance en Dieu,
croyance que Dieu n’intervient pas dans le monde. Dieu intervient tout le temps, par
exemple sous la forme d’une femme» (LACAN, 1976, p. 32).
7
Cette thèse court depuis a minima Les concepts fondamentaux de la psychanalyse
(LACAN, 1973, p. 204) jusqu’au Séminaire Le sinthome où l’on trouve sa formulation
la plus radicale: « L’hypothèse de l’inconscient, Freud le souligne, ne peut tenir qu’à
supposer le Nom-du-Père. Supposer le Nom-du-Père, certes, c’est Dieu » (LACAN,
2005, p. 136).
ESTUDOS E PESQUISAS EM PSICOLOGIA, UERJ, RJ, ANO 8, N.1, P. 12-23, 1° SEMESTRE DE 2008 23