Cours Irrigation
Cours Irrigation
Cours Irrigation
L ’IRRIGATION
Définition de l ’irrigation
L ’irrigation consiste à apporter
artificiellement une certaine quantité d ’eau
au niveau d ’une culture afin de compenser
le manque de pluies durant le cycle
végétatif
Buts de l ’irrigation
Augmenter les rendements;
Possibilité de réaliser la fertigation;
Lutte contre le risque du gel;
Préparer le sol pour les graines et les plantes;
Lessivage des sels;
Satisfaire les besoins en eau des plantes;
Enfin, le but principale est de compenser le
déficit agricole d ’une culture.
Besoins en eau des cultures;
Méthodes d ’évaluation des quantités d ’eau
reçues par les cultures;
Besoins en eau d ’irrigation;
Nouvelles techniques d ’irrigation
économisatrices d ’eau;
Critères de choix des méthodes d ’irrigation
et du matériels adéquat pour une gestion
rationnelle de l ’eau.
I- L’eau et le sol
Le sol joue un rôle de support pour les
plantes;
Un réservoir pour l ’eau;
La texture et la structure confèrent à
chaque sol une propriété plus ou moins
grande à retenir l ’eau « Rétention de
l ’eau »
A- Les différentes formes de l’eau
du sol
L ’eau de gravité ou de saturation
s ’écoule d ’abord rapidement puis de
plus en plus lentement. Cette eau occupe
la macroporosité du sol, lorsque l ’eau
cesse de s ’écouler la terre réssuyée
atteint son « Taux d ’humidité à la
capacité au champ » ou « capacité de
rétention de l ’eau ».
L ’eau utilisable par la plante est celle qui
retient le sol, la plante s ’en nourrit mais à
un moment donnée la plante semble souffrir
de la sécheresse et se fane « le point de
flétrissement » est atteint.
B- Les valeurs remarquables de
l ’humidité du sol
Humidité à la saturation: C ’est l ’humidité
du sol lorsque l ’eau occupe toute la
porosité.
Humidité à la capacité de rétention (Hcr) ou
l ’humidité à la capacité au champ (Hcc):
C ’est l ’humidité d ’un sol réssuyé c ’est à
dire après disparition de l ’eau de gravité,
cette humidité et en quelques sorte la limite
supérieure de l ’eau utile. Dans la pratique
Hcc est mesurée au laboratoire sur des
échantillons du sol, on obtient ainsi une
mesure équivalente à la capacité au champs
appelée humidité équivalente notée He =
Humidité critique (Hc): C ’est l ’humidité du
sol en dessous de la quelle la plante
commence à souffrir d ’un déficit hydrique.
Humidité au point de flétrissement (Hpf):
C ’est l ’humidité au dessous de la quelle la
plante subit des dommages irréversibles à
causes de la sécheresse, elle représente la
teneur en eau du sol en dessous de laquelle
l ’absorption de l ’eau par la racine est
bloquée ce qui entraîne le flétrissement.
Cette humidité représente la limite
inférieure de l ’eau utilisable par les
végétaux.
C- La réserve en eau
La quantité d ’eau maximale disponible dans le
sol pour la plante dépend:
Des caractéristiques hydrodynamique du sol
(Hcc et Hpf);
De la profondeur du sol (Z) exploitée par la
plante (la profondeur d ’enracinement).
La réserve facilement utilisable
Elle est définie comme étant la quantité d ’eau
de la RUmax que les plantes peuvent absorber
sans effort particulier, on peut l ’écrire:
ETR ETM
4- Evapotranspiration maximale (ETM)
ETM = Kc x ETP
B- Le coefficient cultural (Kc)
On appelle coefficient cultural le rapport entre
l ’évapotranspiration maximale d ’une culture
(ETM) et l ’évapotranspiration potentielle (ETP) de
la zone dans laquelle se trouve la culture en
question. Dans la pratique le Kc intègre tout un
ensemble de facteurs:
La culture;
Le stade de développement;
L ’endroit géographique;
Mode de culture (plein champ, sous serre,
densité de semis, régime hydrique ect…).
C- La détermination des besoins
en eau des cultures
Les besoins en eau des cultures peuvent être
déterminés soit:
Directement par évapotranspiromètre(cuve
lysimétrique, bac class A, Piche)
Indirectement par l ’utilisation des formules
utilisant le bilan d énergie ou des formule
empiriques utilisant les données climatiques de
la zone à irriguer.
1- Méthodes directes
a- Les cuves lysimétriques ou lysimètre
Comme son nom l ’indique, l ’appareil sert à
mesurer l ’évapotranspiration d ’un couvert
végétal. Le principe et simple, on mesure
régulièrement (tous les jours) les apports d ’eau
en provenance de la pluie ou de l ’irrigation, et
les pertes d ’eau en profondeur.
La différence entre les deux valeurs représente le
volume d ’eau perdu par évapotranspiration à
partir du sol et des plantes installés dans la
cuve. ET = P + I - Dr
b- Le bac évaporant
Penman simplifiée
ETP=m Rg + f(u)(E-ea)
Damax
N/=
Dm
C- Quand faudra t-il irriguer ?
1- Généralités
Par cette question, on vise la détermination
de la technique avec laquelle on doit
transporter et distribuer l ’eau d ’irrigation
au niveau de la parcelle.
Définition
Consiste à submerger une surface du sol
aménagé en bassin et a y laisser la totalité
de l ’eau « s ’infiltrer tout en stagnant ».
Les cultures qui s ’adaptent sont: le riz et
certaines plantes aquatiques.
Avantages et inconvénients
Définition
Consiste à faire circuler une lame d ’eau sur
toute la surface à irriguer de manière à ce
que l ’eau s ’infiltre pendant tout le temps de
ruissellement dans la planche d ’arrosage.
« L ’eau s ’infiltre durant le ruissellement ».
Toutes les cultures s ’adaptent à l ’irrigation
par ruissellement puis que la lame d ’eau ne
dépasse pas les quelques centimètres.
Avantages et inconvénients
Définition
C ’est le système le plus utilisé en Algérie,
dans ce cas l ’eau ne ruisselle pas , elle
stagne en s ’infiltrant latéralement afin
d ’humecter la surface qui se trouve entre
deux sillons.
Cette technique représente 90 % des surfaces
irriguées en Algérie.
Avantages et inconvénients
Définition
C ’est une technique qui consiste à apporter
l ’eau d ’irrigation sous forme de pluies.
Elle se caractérise par :
Une pression de service;
La porté de jet;
La pluviométrie horaire ou densité
d ’aspersion;
Le débit horaire d ’aspersion
Avantages et inconvénients
Frais de première
C ’est une technique qui
installation assez
ne nécessite aucun
important;
aménagement préalable;
Provoque l ’évaporation
L ’absence de raies et de
en cas d excès de vent > 5
digues rend facile la
m/s;
pénétration des machines
agricoles; Elle provoque le
développement des
Systèmes qui réalise
mauvaises herbes;
d ’importance économie
d ’eau comparé au système Tassement du sol
gravitaire. important ( coûte de
battance);
Irrigation localisée ou goutte à goutte
Définition
C ’est une technique qui consiste à ramener
l ’eau sous forme de goutte, de jet, de micro
jet, à des endroits et des profondeurs biens
précis.
Ce système permet une économie relativement
élevée par fois jusqu’à 50 % de l ’irrigation
traditionnelle.
Toutes les cultures peuvent être irriguées par
un système localisé.
Avantages et inconvénients
Exploitation plus facile; Prix du réseau;
Meilleures réaction des Colmatage des goutteurs;
cultures;
Les risques
Un minimum de main d ’accumulation des sels.
d ’œuvre à utilisé surtout
pour les réseaux
automatisés;
Maîtrise de l ’eau et des
engrais;
Economie d ’eau;
Système qui s ’adapte à
toutes les natures du sol
(lourd, léger, moyen)