Travail DM Versification Floriane

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Carmet

Floriane
2B

Séquence 4 : la poésie du Moyen Âge au XVIIe siècle


COURS 4: le vocabulaire technique de la versification

1. Identifiez les vers suivants en comptant leurs syllabes et donnez le nom des strophes :
a) J’a/llais /sous/ le/ ciel,/ Muse !/ et/ j’é/tais/ ton/ fé/al ;
Oh !/ là !/ là !/ que /d’a/mours/ splen/di/des/ j’ai/ rê/vées ! (Rimbaud)

Cette strophe est un distique composé d'Alexandrins.

b) Ne/ vous/ dé/ran/gez/ pas/ pour/ nous,


La/ï/tou
Nous/ pa/ssons/ à/ tou/te/ vi/tesse ;
Un/ pe/tit /bon/jour /et/ c’est/ tout.
Sa/lut,/ Ju/lot,/ sa/lut,/ com/tesse,
La/ï/tou. (Norge)

Cette strophe est un sizain composé de quatres octets et deux trisyllabe qui mettent en valeur le
nom Laïtou.

c) Une/ aube/ a/ffai/blie


Ver/se/ par/ les /champs
La /mé/lan/co/lie
Des/ so/leils/ cou/chants. (Verlaine)

Cette strophe est un quatrin composé de pentasyllabes.


d) Je/ suis/ ra/vi/ de/ vous/ voir
bel/ en/fant/ vê/tu/ de/ noir.
- Je/ ne/ suis/ pas/ un/ en/fant
Je/ suis/ un/ gros/ é/lé/phant. (J. Tardieu)

Cette strophe est un quatrin composé d'heptasyllabe.

f) Elle/ a/ par/lé/ elle/ s’est/ tue/ elle/ n’est/ plus. (Senghor)

Cette strophe est un monostiche composé d'un octosyllabe.

2. Sur quels mots faut-il marquer la diérèse dans les vers suivants ?
a. Faites/ s’a/ba/ttre/ des/ grands/ ci/eux
Les/ chers/ cor/beaux/ dé/li/ci/eux. (Rimbaud)
Pour respecter l'octosyllabe, il faut faire la diérèse sur le son -ieu dans les mots cieux et
délicieux.

b. Ô/ saints/ Sé/bas/ti/ens/ que/ la/ vie/ a/ cri/blés


Que/ vous/ me/ re/ssem/blez/ que/ vous/ me/ re/ssem/blez (Aragon)

Pour respecter l'alexandrin, il faut faire la diérèse sur le son -ien dans le mot Sébastiens.

c. Et/ le/ nu/age/ e/rrant/ a/llonge/ seul/ les/ ombres


Sur/ ta/ rade/ où/ rou/laient/ les/ ga/li/ons/ gé/ants. (Heredia)

3. Relevez les rejets et les contre-rejets dans les vers suivants :


a. J’aime un groupe d’enfants qui rit et qui s’assemble ;
J’ai remarqué qu’ils sont presque tous blonds, il semble
Qu’un doux soleil levant leur dore les cheveux. (Hugo)

Le contre rejet est "il semble" à fin du second vers et la proposition en entier donnerait " il semble
qu’un doux soleil levant leur dore les cheveux."

b. Petit Poucet rêveur, j’égrenais dans ma course


Des rimes. Mon auberge était à la Grande-Ourse. (Rimbaud)

Le rejet est "des rimes" au début du second vers et la proposition en entier donnerait: "j’égrenais
dans ma course des rimes."

4. Placez la césure et les coupes sur les vers suivants. Relevez l’enjambement.
Quelle est la disposition des rimes ? Quelle est leur qualité ?

Souvent, pour s’amuser, les hommes d’équipage


Prennent des albatros, vastes oiseaux des mers,
Qui suivent, indolents compagnons de voyage,
Le navire glissant sur les gouffres amers. (Baudelaire)

Ces rimes sont des rimes croisées dont une , -age, est suffisante et l'autre, -mer, est riche. La
strophe est egalament composé d'un enjambement du début du premeir vers jusqu'à la fin du
quatrimème.

5. a) Identifiez le mètre utilisé, la strophe choisie et le schéma des rimes.


b) Quel jeu sur les sonorités observez-vous ?
c) Quel point commun entre la mer et l’amour ce jeu sur les sonorités met-il en évidence  ?

Et/ la/ mer/ et/ l’a/mour/ ont/ l’a/mer/ pour/ par/tage,


Et/ la/ mer /est/ a/mère/, et/ l’a/mour/ est/ amer,
L’on/ s’a/bîme/ en/ l’a/mour/ au/ssi/ bien/ qu’en/ la/ mer,
Car/ la/ mer/ et /l’a/mour/ ne/ sont/ point/ sans/ o/rage. (P. de Marbeuf)

a) Cette strophe est un quatrin, composé d'alexandrins en rhytme binaire avec des rimes
croisées.
b) On peut remarquer une allitération du son -m, dans les mots "mer", "amer", "amour " et
"abîme", mettant directement en lien ces quatres termes et en valeur les points communs de la
mer et l'amour: c'est amer et cela abime.

5. Retrouvez le jeu des sonorités et les effets rythmiques dans les vers suivants  :
a. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir. (Rimbaud)

Nous avons dans le premier vers une assoncance du son i.

b. Tout m’afflige et me nuit et conspire à me nuire. (Racine)

Nous avons ici une assonance de son i.

c. L’esprit ne sait plus rien des sens ni de soi-même. (Leconte de Lisle)

6. De quelle forme poétique s’agit-il ? Justifiez votre réponse. Montrez que ce poème est lyrique.

Je ne sais comment je dure,


Car mon dolent1 cœur fond d’ire2 1. Douloureux. / 2. Colère.
Et plaindre n’ose, ni dire
Ma douloureuse aventure,

Ma dolente vie obscure.


Rien, hors la mort ne désire ;
Je ne sais comment je dure.

Et me faut, par couverture3, 3. Pour cacher mes sentiments.


Chanter que mon cœur soupire
Et faire semblant de rire ;
Mais Dieu sait ce que j’endure.
Je ne sais comment je dure. (Christine de Pisan)

Ce poème est composé d'un quatrin, d'un tercet et d'un quintil avec le refrain "Je ne sais
comment je dure" dans chaque strophe et seuelement deux rimes différentes -ure et -ire., ce
qui en fait un rondeau.

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