Concours General 2017 PC-C
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SESSION 2017
COMPOSITION DE PHYSIQUE-CHIMIE
CORRECTION
𝟐 La réaction normale 𝑁 ⃗ est normale aux poutres. Les poutres étant supposées horizontales, la réaction normale est
portée par la verticale du lieu.
De plus les poutres empêchent le traîneau de tomber, elles exercent donc une réaction dirigée vers le haut.
Le traîneau ne se déplace qu’horizontalement sur les poutres, ainsi il n’y a pas d’accélération selon l’axe vertical, et
donc, par le principe fondamental de la dynamique (dans le référentiel terrestre supposé galiléen d’étude appliqué
au système {traîneau}), les forces verticales se compensent : 𝑃⃗ + 𝑁
⃗ =0⃗.
Cela donne : 𝑁 = 𝑚tr ∙ 𝑔.
⃗ est définie comme étant tangentielle au support. Elle est donc dirigée par l’horizontal.
𝟑 La réaction tangentielle 𝑇
De plus cette réaction s’oppose au mouvement, elle est donc de sens contraire à celui de la tension du fil, i.e. de
gauche à droite sur le schéma du document 1.
𝟒 On définit le système {fil}. Lorsque le traîneau est immobile le fil est soumis à trois forces : l’action du traîneau, le
poids du plateau et l’action de la poulie. Comme on considère que la poulie est idéale, elle ne fait que modifier la
direction de la force de tension.
La tension qu’exerce le fil sur le traîneau est opposée à la tension qu’exerce le traîneau sur le fil (principe des actions
réciproques ou troisième loi de Newton), ainsi leur norme sont identiques.
Le poids du plateau s’exprime simplement par : 𝑃⃗P = 𝑚P ∙ 𝑔.
Comme le fil est immobile on peut aisément en déduire que les forces se compensent par le principe d’inertie ou
première loi de Newton, et ainsi que les normes de la tension du fil et du poids du plateau sont égales.
On a donc : ‖𝐹 ‖ = 𝑚P ∙ 𝑔.
𝟓 Tant qu’il n’y a pas glissement le traîneau est immobile et par le principe d’inertie on en déduit que les forces
⃗ =0
horizontales se compensent : 𝐹 + 𝑇 ⃗ . D’où : ‖𝐹 ‖ = ‖𝑇
⃗ ‖.
Et enfin : 𝑇 = 𝑚P ∙ 𝑔.
𝑇 𝑚
𝟔 On peut calculer le rapport demandé par la formule : = P.
𝑁 𝑚tr
𝑇 30 𝑇 406 𝑇 1116
AN. (𝑁) = 74 = 0,41 ; (𝑁) = 874 = 0,465 ; (𝑁) = 2474 = 0,4511
exp1 exp2 exp3
𝑇
𝟕 On peut remarquer que dans les trois expériences précédentes les rapports 𝑁
restent très proches lorsque le
𝑇
traîneau se met en mouvement. Ainsi Coulomb a pu en déduire que tant que le rapport 𝑁 était faible il n’y avait pas
glissement, et que dès qu’il atteignait une valeur critique l’objet considéré se mettait à glisser.
𝑇
Ce qu’il a résumé par la formule : 𝑇 ≤ µ𝑠 𝑁 où µ𝑠 est la valeur critique du rapport .
𝑁
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𝟖 Pour déterminer le coefficient de frottement statique µ𝑠 à partir des données du document 2, il suffit de réaliser
0,41+0,465+0,4511
la moyenne des valeurs calculées à la question 𝟔 : µ𝑠 = 3
= 0,44.
Le résultat est bien sans dimension.
𝟏𝟎 On peut remarquer que Coulomb réalise des mesures de temps autour de la seconde avec un pendule battant la
demi-seconde, i.e. avec une précision maximale de l’ordre du quart de seconde. Ainsi les incertitudes liées à cette
expérience sont très importantes et les résultats associés resteront approximatifs.
𝑎
𝟏𝟐 Sachant qu’à l’instant ∆𝑡1 + ∆𝑡2 le traîneau a parcouru la distance 2𝑑, on peut écrire : 2𝑑 = 2 × (∆𝑡1 + ∆𝑡2 )2 .
2𝑑
D’où l’on tire : ∆𝑡2 = √2 × √ 𝑎 − ∆𝑡1 = ∆𝑡1 ∙ (√2 − 1).
On a donc bien ∆𝑡2 = 𝛼∆𝑡1 avec 𝛼 = √2 − 1.
∆𝑡2
𝟏𝟑 Pour déterminer si cette valeur est en accord avec les résultats de Coulomb on va calculer le rapport pour les
∆𝑡1
différentes mesures.
𝟏𝟒 Pour démontrer le caractère uniformément accéléré avec du matériel moderne on peut utiliser la
chronophotographie ou utiliser un accéléromètre.
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𝟏𝟓 La démonstration demandée se rapproche de celle déjà effectué dans la question 𝟒 .
On peut assurer que le fil va rester tendu et, s’il n’est pas élastique, il va garder la même longueur. Chaque extrémité
du fil va donc avoir un mouvement, en norme, identique. Les deux extrémités sont reliées respectivement au plateau
et au traîneau, qui ont donc le même mouvement que l’extrémité à laquelle ils sont reliés.
Ainsi on peut assurer que l’accélération du plateau et celle du traîneau ont la même norme (il en est de même pour
la vitesse).
𝟏𝟔 D’après les démonstrations des questions 𝟏𝟏 et 𝟏𝟐 , le coefficient 𝛼 ne dépend pas des coefficients de
frottement.
𝟏𝟕 En reprenant le principe fondamental de la dynamique projeté selon l’horizontal (cf. schéma de la question 1),
⃗ ‖ = 𝑚P ∙ 𝑔 − µ𝑑 𝑁 = 𝑚P ∙ 𝑔 − µ𝑑 × 𝑚tr ∙ 𝑔 = 𝑔 ∙ (𝑚P − µ𝑑 𝑚tr ).
on peut écrire : 𝑚tr ∙ 𝑎 = ‖𝐹 + 𝑇
𝑚P 𝑎
D’où : µ𝑑 = 𝑚 − 𝑔.
tr
2𝑑
En utilisant l’expression de l’accélération trouvée à la question 𝟏𝟏 : 𝑎 = ,
∆𝑡12
𝑚P 2𝑑
on obtient finalement : µ𝑑 = − .
𝑚tr 𝑔∆𝑡12
𝟏𝟖 On réalise le calcul pour chaque expérience avec 𝑑 = 2 pieds = 2 × 295 mm = 0,6 m ; 𝑔 = 9,81 m·s-2.
𝟐𝟎 Aux vues des incertitudes des mesures, en particulier celle liée à la mesure des durées, on ne peut pas noter de
modification du coefficient de frottement dynamique entre les quatre premières valeurs (surface de 36 pouces
carré) et les deux suivantes (surface de 3 pieds carré).
La valeur du coefficient de frottement dynamique µ𝑑 ne semble donc pas dépendre de l’aire des surfaces de contact.
𝟐𝟏 On considère un traîneau de masse 𝑚tr = 800 kg, entraîné par le plateau chargé avec la masse 𝑚P = 90 kg, sur
une distance 𝑑 = 3,0 m.
En reprenant le deuxième loi de Newton appliqué au traîneau, on peut écrire : 𝑚tr ∙ 𝑎 = 𝑚P ∙ 𝑔 − µ𝑑 ∙ 𝑚tr ∙ 𝑔.
𝑚
On en déduit la valeur de l’accélération : 𝑎 = (𝑚 P − µ𝑑 ) ∙ 𝑔 = cte.
tr
𝑎
Par intégration avec vitesse initiale nulle, on obtient : 𝑣 = 𝑎 × 𝑡 + 0 et 𝑑 = 2 × 𝑡 2 .
𝑚
D’où finalement : 𝑣 = √2𝑑𝑎 = √2𝑑𝑔 ∙ ( P − µ𝑑 ).
𝑚 tr
90
AN. 𝑣 = √2 × 3,0 × 9,81 × (800 − 0,11) = 0,38 m·s-1 = 1,4 km/h.
La vitesse n’est pas particulièrement importante, mais pour une masse de presque une tonne, cette vitesse devient
effectivement dangereuse.
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I.C. Version moderne des expériences de Coulomb
𝟐𝟐 Le capteur de force considéré permet de faire une mesure de la résistance au mouvement selon un mouvement
horizontal, il permet donc de mesurer la composante tangentielle de la réaction 𝑇.
𝟐𝟓 On retrouve bien la même inégalité pour les coefficients de frottement dans le cas du contact papier/papier que
dans le cas chêne/chêne, i.e. µ𝑑 < µ𝑠 .
𝟐𝟔 On mesure sur le graphe 7a la durée de la phase statique ∆𝑡𝑠 ~3 s et de la phase dynamique ∆𝑡𝑑 ~4 s.
On nous donne également dans la légende du graphe les vitesses pour la phase statique 𝑣𝑠 = 60 µm·s-1 et pour la
phase dynamique 𝑣𝑑 = 20 mm·s-1.
On peut alors en déduire une estimation de la distance parcourue en considérant les vitesses comme constantes :
𝑑 = ∆𝑡𝑠 × 𝑣𝑠 + ∆𝑡𝑑 × 𝑣𝑑 . AN. 𝑑 = 3 × 60 ∙ 10−6 + 4 × 20 ∙ 10−3 = 0,080 m = 8,0 cm.
Cette valeur est suffisamment faible pour faire une expérience avec un faible encombrement et de petits
échantillons.
𝟐𝟕 Le graphe permet de remarquer que les résultats obtenus ne sont pas reproductibles. Ainsi on peut remarquer
que lorsque l’on répète l’expérience le coefficient de frottement statique diminue (la partie linéaire s’arrête pour
une force de plus en plus faible) et le coefficient de frottement dynamique diminue également (le force
correspondant au plateau est de plus en plus faible).
On peut expliquer ce phénomène par un échauffement de la surface ou par une modification de la surface d’appui
au niveau microscopique.
𝟐𝟖 Le graphe 7b nous montre bien que la valeur du coefficient de frottement mesuré n’est pas pleinement
reproductible. Il faut donc proposer un intervalle de confiance dans lequel le coefficient se trouvera quelle que soit
l’expérience réalisée.
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𝟐𝟗 Toute la théorie effectuée est basée sur le fait que le poids et la réaction normale se compensent. Or ceci n’est
possible que si la réaction normale est rigoureusement verticale, i.e. si le support est rigoureusement horizontal.
Dans le cas où l’horizontalité ne serait pas vérifiée, il faudrait prendre en compte l’angle 𝜃 avec l’horizontal dans les
forces de frottements, ce qui donnerait : 𝑁 = 𝑃 cos 𝜃 et 𝑇 = 𝜇 𝑃 cos 𝜃.
𝟑𝟎 On considère une caisse pleine posée sur un parquet que l’on souhaite tirer. Quatre forces sont en jeu :
le poids 𝑃⃗, la réaction normale 𝑁⃗ , la réaction tangentielle 𝑇
⃗ et la traction effectuée par le déménageur 𝐹 dont on
cherche la direction optimale.
On note 𝜃 l’angle que fait la force de traction 𝐹 avec l’horizontale.
⃗
𝑁
On a donc le schéma de la situation ci-contre : 𝐹 caisse
𝜃 ⃗
𝑇
On applique le PFD au système {caisse} dans le référentiel d’étude galiléen.
Selon la verticale on obtient l’équation : 𝑁 + 𝐹 sin 𝜃 − 𝑃 = 0.
𝑑𝑣
parquet
Selon l’horizontale on obtient l’équation : 𝑚 = 𝐹 cos 𝜃 − 𝑇.
𝑑𝑡
Lors du glissement on a : 𝑇 = µ𝑑 𝑁 = µ𝑑 (𝑃 − 𝐹 sin 𝜃). 𝑃⃗
𝑑𝑣 𝐹 µ𝑑
Et finalement, toujours lors du glissement on a : 𝑑𝑡 = 𝑚 cos 𝜃 − (𝑃 − 𝐹 sin 𝜃).
𝑚
Dans le cas qui nous intéresse, on souhaite maximiser la variation de vitesse pour une même intensité de force 𝐹.
𝑑 𝐹 µ
Il faut donc obtenir l’annulation de la dérivée : [ cos 𝜃 − 𝑑 (𝑃 − 𝐹 sin 𝜃)] = 0.
𝑑𝜃 𝑚 𝑚
𝐹 µ𝑑 𝐹
Ce qui donne : − sin 𝜃 + cos 𝜃 = 0.
𝑚 𝑚
D’où encore : tan 𝜃 = µ𝑑 .
Et enfin : 𝜃 = arctan µ𝑑 .
Le résultat obtenu montre qu’il est préférable de tirer la caisse légèrement vers le haut de façon à compenser un peu
les frottements. L’angle calculé est tout de même assez faible, et l’on est presque à l’horizontal.
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II.B. Formation d’oxydes métalliques en surface
Remarque : au niveau BAC+1 la détermination de l’espèce oxydante ou réductrice se fait par le biais du calcul des
degrés d’oxydation des espèces. Dans le cadre du programme de terminale cette démonstration n’est pas possible.
𝟑𝟑 On peut justifier l’analogie entre la formation de l’oxyde métallique et une pile en identifiant les différents
composants.
Au niveau où le métal est en contact avec l’eau non oxygénée (partie profonde de la goutte d’eau), on a affaire à une
oxydation. Le fer en contact avec l’eau se comporte donc comme l’anode.
Au niveau où le métal est proche de l’air, l’oxygène est réduit. Le fer en contact avec l’air se comporte comme une
cathode.
La plaque de métal elle-même fait le contact avec les deux équivalents d’électrodes.
La goutte d’eau joue le rôle du pont salin.
Le système étudié se comporte donc bien de façon analogue à une pile électrochimique.
𝟑𝟓 L’acétone C3 H6 O est un solvant organique peu polaire. De ce fait il est capable de dissoudre les graisses qui sont
des composés peu polaires à longue chaîne carbonée. De plus l’acétone est un solvant peu cher et qui s’évapore
facilement.
Les interactions qui sont mises en jeu entre l’acétone et les graisses sont des interactions de type interactions de Van
der Waals.
𝟑𝟔 Tous les liquides qui sont ajoutés dans ce protocole, le sont avec des volumes n’ayant pas besoin d’être précis. Il
suffit donc d’utiliser une éprouvette graduée pour mesurer les volumes de liquide utilisés.
𝟑𝟕 On souhaite obtenir une solution d’acide nitrique à 3 mol∙L-1 à partir d’une solution d’acide nitrique concentrée.
Cette dernière est une solution aqueuse contenant 80% en masse d’acide nitrique de formule HNO3 .
La masse volumique de l’acide nitrique concentré est : ρac = 1,45 g∙cm-3.
La solution contient 80% en masse d’acide nitrique, d’où : cHNO3 = 0,80 × ρac où cHNO3 est la concentration
massique en acide nitrique.
cHNO 0,80×ρac
Pour passer à la concentration molaire il suffit de calculer : CHNO3 = M 3 = M +M +3M .
HNO3 H N O
0,80×1,45
AN. CHNO3 = 1,0+14,0+3×16,0 = 0,018 mol∙cm-3 = 18 mol∙L-1.
Pour passer d’une concentration de 18 mol∙L-1 à 3 mol∙L-1 il faut diluer la solution 6 fois.
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On propose le protocole suivant :
▪ En étant protégé d’une blouse, de lunettes et de gants pour manipuler l’acide nitrique concentré, on prélève à
l’aide d’une pipette graduée 3,3 mL l’acide nitrique concentré.
▪ On verse le prélèvement de 3,3 mL dans une fiole jaugée de 20 mL (un volume 6 fois plus grand).
▪ On complète la fiole jaugée avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge.
▪ On homogénéise la solution.
+
𝟑𝟖 On peut proposer l’équation suivante : 4 NO−
3 (aq) + Sn(s) + 4 H3 O(aq) ⟶ 4 NO2 (g) + H2 SnO3 (s) + 5 H2 O(ℓ) .
𝟑𝟗 Le séchage est la transformation physique consistant à modifier l’état de l’eau encore présent sur l’échantillon.
L’eau passe de l’état liquide à l’état gazeux, on a une vaporisation : H2 O(ℓ) ⟶ H2 O(g) .
La déshydratation voulue est la transformation chimique consistant en la transformation de l’acide métastannique
en oxyde d’étain (IV) : H2 SnO3 (s) ⟶ SnO2 (s) + H2 O(g).
Les masses molaires de l’étain et de l’oxygène sont de : MSn = 118,7 g∙mol-1 et MO = 16,0 g∙mol-1.
118,7 16,0
Dans la molécule d’oxyde on a donc 118,7+16,0 = 88,1% de la masse qui provient de l’étain et 118,7+16,0 = 11,9% de
la masse qui provient de l’oxygène.
La masse d’étain contenu dans l’oxyde d’étain est donc : mSn = 0,881 × 𝑚ox = 12,6 mg.
m 12,6
Ainsi le pourcentage massique d’étain présent dans le laiton étudié est de : 𝜂 = 𝑚Sn = 1024,6 = 1,23%.
e
L’étain est donc bien présent dans le laiton dans une proportion faible mais non négligeable.
D’après les différents résultats, on peut proposer la molécule : CH3 − CH2 − CH2 − CO − OH
𝟒𝟒 On s’intéresse ici au graphe 13a. On voit que le glissement commence pour des forces plus faibles que dans la
partie précédente : dans le cas présent on trouve une force comprise entre 0,22 N et 0,30 N contre une force
comprise entre 0,28 N et 0,39 N sur le graphe 7b.
On voit donc que l’utilisation de l’huile a permis de diminuer les forces de frottement résistantes au glissement.
𝟒𝟓 On s’intéresse maintenant au graphe 13b. On voit désormais que la force nécessaire pour obtenir le glissement
est devenue entre plus faible : on lit sur le graphe qu’il faut une force entre 0,08 N et 0,16 N.
On a donc encore diminué les forces de frottement en utilisant l’acide élaïdique.
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𝟒𝟔 L’acide élaïdique et l’acide oléique sont des diastéréoismères.
L’acide élaïdique est la forme E alors que l’acide oléique est la forme Z.
𝟒𝟕 L’acide élaïdique est le diastéréoisomère de forme E, i.e. que les deux branches de la chaîne ne doivent pas être
du même côté de la double liaison C = C.
L’acide élaïdique est donc la molécule 2.
𝟒𝟗 La force électrostatique subit par une particule chargée 𝑞 soumis à un champ 𝐸⃗ s’écrit : 𝐹 = 𝑞𝐸⃗ .
Avec un électron cela s’écrit : 𝐹 = −𝑒𝐸⃗ .
On souhaite que l’électron se déplace selon le sens du vecteur +𝑒𝑥 , il faut donc que le champ 𝐸⃗ soit également dirigé
selon la direction de 𝑒𝑥 et dans le sens −𝑒𝑥 .
𝑑𝑈(𝑥)
𝟓𝟎 On nous donne la formule : 𝐸⃗ = − 𝑑𝑥 ∙ 𝑒𝑥 .
𝑑𝑈(𝑥)
Or d’après le sens déterminé dans la question 𝟒𝟗 on en déduit que : 𝑑𝑥 > 0.
Ainsi on doit avoir 𝑈(0) < 𝑈(𝐻).
C’est donc la grille accélératrice proche des déflecteurs électromagnétiques qui est au potentiel le plus élevé.
𝑑𝐸𝑝 (𝑥)
𝟓𝟏 On nous donne la formule : 𝐹 = − 𝑑𝑥
∙ 𝑒𝑥 .
𝑑𝐸𝑝 (𝑥) (𝑥)
𝑑𝐸𝑝
En utilisant la formule 𝐹 = −𝑒𝐸⃗ on en déduit que : 𝑑𝑥
∙ 𝑒𝑥 = −𝑒𝐸⃗ , i.e. 𝑑𝑥 = −𝑒 × (𝐸⃗ ∙ 𝑒𝑥 ).
𝑑𝐸 (𝑥) 𝑑𝑈(𝑥) 𝑑
D’où encore : 𝑝 = +𝑒 . Ensuite on peut écrire : [𝐸𝑝 (𝑥) − 𝑒𝑈(𝑥)] = 0.
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
L’intégration donne : 𝐸𝑝 (𝑥) − 𝑒𝑈(𝑥) = cte.
Et finalement : 𝐸𝑝 (𝑥) = 𝑒𝑈(𝑥) + cte.
𝑑𝑈(𝑥)
𝟓𝟐 On sait par hypothèse que le champ 𝐸⃗ est uniforme. Ainsi = +‖𝐸⃗ ‖ = cte.
𝑑𝑥
D’où l’on tire par intégration : 𝑈(𝑥) = ‖𝐸⃗ ‖𝑥 + cte.
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𝟓𝟓 La vitesse obtenue est une vitesse relativiste, i.e. supérieure à un dixième de la vitesse de la lumière.
L’expression obtenue est une expression non-relativiste qui n’est donc pas correcte, il faudrait l’adapter pour obtenir
un résultat valable.
ℎ
𝟓𝟕 La longueur d’onde de de Broglie se calcule à partir de la formule : 𝜆 = 𝑝 où 𝜆 est la longueur d’onde de de
Broglie en m, ℎ est la constante de Planck en J∙s et 𝑝 = 𝑚𝑣 est la quantité de mouvement de l’électron en kg∙m∙s-1.
6,63∙10−34
AN. 𝜆 = 9,11∙10−31 ×1,6∙108 = 4,5 ∙ 10−12 m = 4,5 pm.
𝟓𝟖 On nous dit que la limite de résolution d’un microscope électronique est d’environ cent fois la longueur d’onde
de de Broglie des électrons utilisés.
Ici la limite de résolution est donc de 0,5 nm ou de 5 Å.
𝟓𝟗 Les électrons peuvent interagir avec la matière, et ce d’autant plus que leur énergie est importante. Il faut donc
que le faisceau électronique ne rencontre pas ou très peu de matière. C’est pour cela qu’un vide poussé est réalisé
dans l’enceinte où il se propage.
𝟔𝟎 Dans tout l’exercice on a négligé l’action de la pesanteur devant la force électrique en jeu.
On va calculer un ordre de grandeur des deux forces que subit l’électron.
Pour la force de pesanteur : 𝑃 = 𝑚𝑔 = 9,11 ∙ 10−31 × 9,81 = 8,94 ∙ 10−30 N.
∆𝑈 100∙103
Pour la force électrique : 𝐹 = 𝑒𝐸 = 𝑒 𝐻
= 1,60 ∙ 10−19 × 0,5
= 3 ∙ 10−14 N (on a choisit 𝐻~0,5 m).
On voit que l’ordre de grandeur de la force de pesanteur est extrêmement petit devant celui de la force électrique.
Il était donc tout à fait légitime de négliger l’effet de la pesanteur dans toute cette partie.
𝟔𝟏 On a calculé dans la question 𝟓𝟖 que la résolution du microscope de la partie III était de l’ordre de 5 Å.
Or la résolution atomique est de l’ordre de 1 Å.
On est donc autour de la limite de résolution atomique.
Il est difficile de conclure quant à la possibilité d’obtenir une telle résolution sans réaliser l’expérience.
𝟔𝟐 Le spectre obtenu est un spectre d’émission continu, plus précisément du type du corps noir.
On peut citer la lampe à incandescence comme exemple du spectre d’émission continu.
Comme spectre différent on peut citer le spectre d’émission à raies, ce qui est le cas des lampes à vapeur métallique
par exemple.
ℎ𝑐
𝟔𝟑 On s’intéresse à la grandeur : 𝑥 = 𝜆𝑘 𝑇.
𝐵
Dans un premier temps on peut tout simplement dire que cette grandeur est l’argument d’une exponentielle dans la
formule de 𝑝(𝜆) donnée dans l’énoncé. C’est donc une grandeur sans dimension.
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2𝜋ℎ𝑐 2 1
𝟔𝟒 On s’intéresse à la densité spectrale de puissance surfacique rayonnée : 𝑝(𝜆) = 𝜆5
∙ ℎ𝑐
.
exp( )−1
𝜆𝑘𝐵 𝑇
𝑑𝑝(𝜆) 𝑑 1
Le maximum est atteint pour (𝜆𝑚 ) = 0, ce qui est équivalent à [ ] (𝜆𝑚 ) = 0 (car ∀𝜆 , 𝑝(𝜆) ≠ 0).
𝑑𝜆 𝑑𝜆 𝑝(𝜆)
𝑑 1 5𝜆4 ℎ𝑐 𝜆5 ℎ𝑐 1 ℎ𝑐
On calcule la dérivée : 𝑑𝜆 [𝑝(𝜆)] = 2𝜋ℎ𝑐 2 ∙ (exp (𝜆𝑘 𝑇) − 1) + 2𝜋ℎ𝑐 2 ∙ (− 𝑘 𝑇 ∙ 𝜆2 ) ∙ exp (𝜆𝑘 𝑇).
𝐵 𝐵 𝐵
𝑑 1 𝜆4 ℎ𝑐 ℎ𝑐 ℎ𝑐
D’où : 𝑑𝜆 [𝑝(𝜆)] = 2𝜋ℎ𝑐 2 ∙ [5 exp (𝜆𝑘 𝑇) − 5 − 𝜆𝑘 𝑇 ∙ exp (𝜆𝑘 𝑇)].
𝐵 𝐵 𝐵
𝑑 1 ℎ𝑐 ℎ𝑐 ℎ𝑐
On cherche 𝑑𝜆 [𝑝(𝜆)] (𝜆𝑚 ) = 0 d’où 5 exp (𝜆 𝑘 𝑇) − 5 − 𝜆 𝑘 𝑇 ∙ exp (𝜆 𝑘 𝑇) = 0.
𝑚 𝐵 𝑚 𝐵 𝑚 𝐵
ℎ𝑐
On fait le changement de variable 𝑥𝑚 = 𝜆 𝑘 𝑇 d’où 5 exp(𝑥𝑚 ) − 5 − 𝑥𝑚 ∙ exp(𝑥𝑚 ) = 0.
𝑚 𝐵
𝑥
On peut alors diviser par 5 exp(𝑥𝑚 ) pour obtenir l’équation demandée : 1 − exp(−𝑥𝑚 ) = 5𝑚.
On a donc bien l’équation demandée avec la constante 𝛽 qui vaut 5.
Rq. La solution 𝑥𝑚 = 0 est une solution triviale que l’on étudie pas.
ℎ𝑐
𝟔𝟔 On peut écrire 𝜆𝑚 𝑇 = 𝑥 .
𝑚 𝑘𝐵
Toutes les grandeurs dans ce quotient sont des constantes.
6,63∙10−34 ×3,00∙108
AN. 𝜆𝑚 𝑇 = = 2,9 ∙ 10−3 m∙K.
5,0×1,38∙10−23
La grandeur 𝜆𝑚 𝑇 est donc bien une constante dont la valeur numérique est 2,9 ∙ 10−3 m∙K.
𝟔𝟕 On peut voir sur le document 15 que les longueurs d’ondes des maxima des courbes A et B sont entre 0,5 µm et
0,7 µm.
En considérant que ces deux courbes balayent les températures étudiées, on optimisera la précision en utilisant un
capteur d’ondes électromagnétiques dont la sensibilité maximale est située dans le domaine du visible.
Rq. On rappelle que les longueurs d’onde du visible vont environ de 0,4 µm et 0,8 µm.
FIN DE LA CORRECTION
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