Dahou F Z
Dahou F Z
Dahou F Z
Institut de technologie
BOUIRA
Rapport de soutenance
En vue de l’obtention du
diplôme de Licence
Professionnalisant en
Génie de la formulation
Thème:
L’influence de la surface spécifique du Blaine sur
le ciment
Réalisé par
Melle DAHOU Fatma Zohra
Encadré par :
Docteur /Enseignante
Dr A.BENHOURIA
Soutenue devant :
Mr NOUREDDINE MOHAMMED
Mme N.DAIRI
elle a fait preuve et pour sa culture scientifique qu’elle m’a fait acquérir
matériels nécessaires pour accomplir mon projet de fin d’étude, ainsi que
de son temps de m’avoir aidé de près, ainsi que tous les membres du
A toi mon père, à toi ma mère, à touts membres de ma famille, à vous mes
Ishak.
A vous mes meilleures amis : Amel, Hinène, Sabrina, Dyhia, Asma : pour
A vous tous qui m’avez aidé et encourager par vos conseils et vous
ملخص
ٖٗزن رعشٗف الوٌزج الصٌبعٖ ثأكولَ ثجْدرَ فٖ السْق ًّْع٘خ األسوٌذ رعزوذ علٔ الزشك٘ت األّلٖ (الوْاد الخبم) الز
ٕ خجث الوعبى ُْ هٌزج شجَ ًِبئٖ ٌٗزج عي طِٖ خل٘ظ ٗحزْٕ علٔ كو٘خ كج٘شح هي الحجش الج٘ش.رذخل فٖ رصٌ٘ع خجث الوعبدى
ّٗؤدٕ طجخ الوْاد الخبم فٖ الفشى، " جوع كل ُزٍ الوشكجبد إلٔ الفشى ٗسؤ "الخبم.ّكو٘خ صغ٘شح هي الط٘ي ّالشهل ّخبم الحذٗذ
. دسجخ هئْٗخ إلٔ ركْٗي خجث الوعبدى الزٕ ٗعزجش الوٌزج األسبسٖ لألسوٌذ1500 ٔ دسجخ هئْٗخ إل1400 الذّاس عٌذ دسجخ حشاسح
لزلك. حجْة راد أحجبم هخزلفخ إًِب رخضع لعول٘خ الزجشٗذ الزٖ رٌزج. ٗجت أى ٗخضع خجث الوعبى لس٘طشح صبسهخ،ّلِزا السجت
أّ هع رعج٘ش، ٓ هي أجل الجحث عي أفضل حجن للحج٘جبد األخش، رِذف دساسزٌب إلٔ إجشاء رحل٘ل حج٘جٖ ّك٘و٘بئٖ لخجث الوعبدى
خجث الوعبى الزٕ ٗجت أى ٗحللَ الوخزجش هي أجل رقل٘ل الْقذ ّالزكلفخ ّرقل٘ل. أفضل سطح هحذد هي "حجن الجس٘وبد الوثلٔ" هي
.الخطأ
Introduction …………………………………………………………………………………………..1
Conclusion……………………………………………………………………………………………32
Liste des tableaux
Liste des tableaux
Tableau I. 1: Principales phases du ciment portland.............................................................................. 4
Tableau I. 2: Teneure des oxydants. ...................................................................................................... 4
Tableau I. 3: Caractéristiques du four rotatif [3]. ................................................................................ 14
Tableau III. 1: Identification des échantillons ..................................................................................... 28
Tableau III. 2: L'analyse chimique des constituants du ciment pour les trois échantillons ................. 29
Tableau III. 3: Analyses complémentaires........................................................................................... 30
Tableau III. 4: Analyses physico-chimiques du ciment ....................................................................... 31
Tableau III. 5 : Résultats de l’expansion. ............................................................................................ 31
Liste des figures
Liste des figures
Figure I. 1:Micrographie de clinker montrant les quatre phases cristallines principales. ...................... 4
Figure I. 2: Clinker de Chlef de taille environ 5 mm. ............................................................................ 6
Figure I. 3: Processus de fabrication du ciment. .................................................................................. 10
Figure I. 4: Carrière de Chlef. .............................................................................................................. 10
Figure I. 5: Bandes transporteuses. ...................................................................................................... 11
Figure I. 6: Hall de préhomogénéisation.............................................................................................. 12
Figure I. 7: Four rotatif ........................................................................................................................ 14
Figure I. 9: Ciment prêt à vendre. ........................................................................................................ 16
Figure II. 1: Clinker. ............................................................................................................................ 17
Figure II. 2: Broyeur à disque. ............................................................................................................. 18
Figure II. 3: Creuset. ............................................................................................................................ 19
Figure II. 4 : Protocole de filtration. .................................................................................................... 19
Figure II. 5: Creuset remplis de la silice sir la plaque chauffante. ....................................................... 20
Figure II. 6: Titrage pour déterminer l’oxyde de fer. ........................................................................... 21
Figure II. 7 :Appareil apline................................................................................................................. 23
Figure II. 8 : Perméabilimètre de Blaine. ............................................................................................. 24
Figure II. 9 : Aguille de Vicat. ............................................................................................................. 24
Figure II. 10: Prisomètre automatique. ................................................................................................ 26
Figure II. 11 : Châteliers. ..................................................................................................................... 26
Figure II. 12: Briquettes. ...................................................................................................................... 27
Figure III. 1: Histogramme de la variation des constituants chimiques du ciment des trois
échantillons .......................................................................................................................................... 29
Figure III.3 : Evolution de la résistance en fonction du temps……………………………………….31
Introduction
Introduction générale
Introduction
Le ciment devient vraiment un produit nécessaire dans la vie quotidienne car ces dernières
années, notre pays est devenu un grand chantier ouvert. De nombreux projets de construction
économiques et sociaux ont été construits, d’autres sont en cours de réalisation, ce qui justifie la forte
demande sur le ciment. Pour répondre à cette demande qui est en perpétuelle augmentation, la
maitrise du processus de fabrication du ciment est indispensable. Ce processus intègre des
technologies diverses dans un environnement en perpétuelle concurrence.
Le ciment à ajout calcaire est connu partout dans le monde. Son utilisation présente des
avantages économiques évidents (moins d’énergie) et préserve l’environnement (moins de CO2). En
Algérie la demande énergétique augmente considérablement d’une année à l’autre et depuis 2000,
elle dépasse l’énergie disponible [1].
La qualité du ciment dépend surtout de la composition chimique des matières premières qui
entrent dans la synthétisation du clinker. L’étape de fabrication de ce produit intermédiaire
représente la partie la plus couteuse dans le procédé entier de fabrication ce qui demande une
utilisation du clinker dans la fabrication à des proportions bien économiques. Certes plus la
proportion du clinker dans le ciment est importante plus la qualité est parfaite, plus le cout de
fabrication est élevé. Sur ces liens entre la qualité du ciment, la quantité du clinker et le cout de
fabrication, le clinker doit subir un contrôle strict et rigoureux [2].
Notre étude à donc pour objectif d’opérer une analyse granulométrique et chimique du clinker
en vue de chercher la meilleur taille des grains « tranche optimale » du clinker au quel doit se référer
le laboratoire afin de minimiser le temps et diminuer la marge d’erreur. La réalisation de ces
objectifs constitue la base de notre étude réalisée dans le cadre d’un projet de fin d’études.
Alors dans le premier chapitre on va entamer sur des généralités et des définitions sur le
ciment et le procédé de fabrication de ce produit, dans le deuxième chapitre on va essayer de faire
des expériences concernant le thème étudié, et dans le troisième chapitre on va noter les résultats
trouvés et en fin on termine par une conclusion.
1
Chapitre I
Partie théorique
Chapitre I : Partie théorique
L’entreprise des ciments et dérivés d’ECH-CHLEF (ECDE) est située dans la zone industrielle
d’Oued Sly environ 9km au sud –ouest de la ville de CHLEF, elle est construite entre 1957 et 1978
par une firme japonaise (KAWASAKI HEAVY INDUSTRY) en collaboration d’une société Belge
(ACEC) pour l’installation des équipements électriques et la société Algérienne (Nord –African)
pour le génie civil. L’entreprise des ciments et dérivés d’ECH (ECDE) est une société mono-unité
crée par le décret N°82/325 du 25 octobre 1982. Elle est devenue une entreprise publique
économique le 09/10/1989. Les activités de cette entreprise sont la fabrication et la
commercialisation du ciment portland artificiel (CPA) et ciment portland aux ajouts (CPJ CEM II/A
42.5) d’où 42.5 est la résistance à la compression pendant 28 jours en MPa et ciment résistant au
sulfate (CRS).
L’unité de production couvre une superficie de 40 hectares environ, et elle est dotée de deux
lignes de fabrication EAL et EALL.
Le procédé utilisé est la voie sèche pour les deux lignes EAL et EALL de production d’une
capacité nominale unitaire de 3000 tonnes/jours de clinker chacune avec :
Deux lignes de cuisson, et un atelier de stockage de clinker comportant un all couvert de 4000
tonnes et de 8 silos d’une capacité de 48000 tonnes.
Trois broyeurs à boulets d’une capacité globale de 350 t/h pour le broyeur du ciment.
2
Chapitre I : Partie théorique
Le ciment est un mélange finement broyé et homogénéisé qui est préparé à partir d'un
constituant de base (le clinker) et d'ajout tels que le gypse [5].
Le ciment est un liant hydraulique et le constituant de base des bétons et matières à la manière
d'une « colle», il permet d'agglomérer entre les grains de sable et les granulats. Etymologiquement, le
mot ciment vient du latin caementum, originellement «pierre naturelle, non taillée». Le ciment est
un produit très connu dans la civilisation contemporaine, mais il est mal connu du grand public. Sa
fabrication est une prouesse technologie. Le mélange de calcaire, d'argile, de sable et d'eau dans les
constructions est ancien : les Egyptien l'utilisaient déjà.
En 1817, le jeune ingénieur Louis Vicat mène des travaux autour des phénomènes d'hydraulicité
du mélange «chaux - cendres volcaniques»'.
Louis Vicat est le premier à déterminer de manière précise , artificielle et contrôlée les
proportions de calcaires et de silices nécessaires à l'obtention du mélange qui après cuisson à une
température donnée et après broyage donne naissance à un liant hydraulique industrialisable (le
ciment). Mais il publie le résultat de ses recherches sans déposer de brevet.
L'Ecossais Joseph Asdin affine la composition du ciment mis au point par louis Vicat et dépose
en 1824 le brevet d'un ciment en prise lente il le baptise «Portland» en raison de sa ressemblance
avec une roche de la région de portland dans le sud de l'Angleterre [7].
3
Chapitre I : Partie théorique
shorthand » ou « notation cimentière » utilisant l'initiale des oxydes à la place des symboles
chimiques classiques : C pour CaO (Chaux), S pour SiO2 (silice), A pour Al2O3 (alumine), M pour
MgO (Oxyde de magnésium ou périclase) et F pour Fe2O3 (hématite).
4
Chapitre I : Partie théorique
• Enfin, la dernière lettre indique la résistance (soit R au jeune âge ou soit N normale).
5
Chapitre I : Partie théorique
a. L’argile
L’argile est une roche sédimentaire, composée par une large part de minéraux spécifiques,
silicates en générale, d’aluminium plus ou moins hydratés, qui présentent une structure feuilletée.
Cette matière constitue essentiellement de silice ,d'alumine et de fer elle peut être sous forme des
argile résiduelles provenant de la décomposition sur place de roches existantes, du fait d'agents
physico-chimiques ou des argiles transportées et déposées sous l'effet des mers , des cours d'eaux des
glaciers et du vent [7].
6
Chapitre I : Partie théorique
b. Le calcaire
Le calcaire peut être de pureté et de dureté variable, il provient des dépôts de CaCO3 contenu
dans les eaux de mer ou de lacs, des dépôts provoqués par précipitation chimique ou réalisé par
l'intermédiaire d'organisme vivant. Certains dépôts sont soumis à une pression et température
suffisante alors ils donnent des calcaires cristallins, parmi les impuretés qui ont rencontré dans les
calcaires sont : la silice, la magnésie, le fer, les alcalis. La réaction chimique de base de la fabrication
du ciment commence avec la décomposition du carbonate de calcium (CaCO3) en chaux (oxyde de
calcium, CaO) accompagnée d'un dégagement de gaz carbonique (CO2) [8].
b. Bauxite
La bauxite, minerai naturel utilisé pour produire l'aluminium, elle est extraite et transformée
par affinage en alumine, qui est ensuite transformée en aluminium par électrolyse [14].
c. Le calcaire sableux
Les calcaires sableux sont d'origine détritique. Ils contiennent principalement la silice [13].
d. Sable
Le sable est fait de grains minéraux touts petits (≤ millimètres). C'est de la roche effritée par
l'érosion [15].
e. Le gypse
Le gypse est un minéral composé de sulfate hydraté de calcium de formule CaSO4(H2O)2
ainsi qu'une roche évaporitique [16].
a. La pouzzolane
La pouzzolane est une roche naturelle constituée par des scories (projections) volcaniques
basaltiques ou de composition proche. Elle est généralement rouge ou noire, constituée
principalement par la silice, de l'alumine et d'oxyde de fer [17].
b. Le laitier
Les laitiers des hauts fourneaux sont des sous-produits formés lors de l'élaboration de fonte, à
partir de minerai de fer ils contiennent la silice (SiO2), chaux (CaO), alumine (A12O3) et l'oxyde de
magnésium (MgO) [13].
7
Chapitre I : Partie théorique
e. Fumées de silice
Les fumées de silice sont des sous-produits de l'industrie du silicium et de ses alliages. Elles
sont formées de particules sphériques de très faible diamètre (de l'ordre de 0,1 µm). Pour entrer dans
la composition d'un ciment en tant que constituant principal, elles doivent être présentées pour au
moins 85 % (en masse). Elles ont des propriétés pouzzolaniques [13].
f. Piliers
Ce sont des constituants secondaires des ciments, donc ils ne peuvent jamais excéder 5 % en
masse dans la composition du ciment. Ce sont des matières minérales, naturelles ou artificielles qui
agissent par leur granulométrie sur les propriétés physiques des liants (maniabilité, pouvoir de
rétention d'eau) [13].
8
Chapitre I : Partie théorique
La fabrication du ciment est un processus très complexe, dans lequel les matières premières
subissent des transformations physico-chimiques successives jusqu’à l’obtention du produit fini [8].
Ce procédé comprend deux phases essentielles :
La première phase du procédé comprend la fabrication du clinker suite à la cuisson d’un
mélange cru (ou farine). Cette farine est composée en grande proportion de calcaire 80%, d’argile
15%, 4 % de sable et 1% de minerai de fer. Le clinker constitue en quelque sorte le ciment dans son
état pur.
La deuxième phase est le broyage du clinker mélangé à des matières de corrections (ajouts)
[7].
Pour fabriquer un ciment théoriquement, il faut que les matières premières contiennent des
matériaux quelconques renfermant chaux, silice, alumine et fer. Mais à la pratique les possibilités
sont limitées parce qu’on est obligés de choisir des matières premières faciles à extraire, traiter et
combiner surtout. Il est possible aussi d’utiliser des ajouts pour renforcer certaines propriétés [18].
A l’entreprise ECDE de Chlef les matières premières essentielles dans la production du
ciment sont ; l’argile à 20% de CaCO3 et le calcaire à 80% de CaCO3.
9
Chapitre I : Partie théorique
10
Chapitre I : Partie théorique
I.3.2. Concassage
Les matières arrivent à l’usine en gros blocs avec une humidité élevée et une dureté importante,
alors il est obligatoire de les concasser puis les sécher, ainsi de choisir le matériel utilisé selon la
grosseur des roches et la finesse désirée et du rendement escompté pour réduire la taille des blocs,
le concassage consiste à soumettre les matières premières à des efforts d’impact, d’attraction, de
cisaillement ou de compression .
Les concasseurs utilisés sont différents dépendent du procédé de concassage adopté et de la dureté
des pierres, on trouve :
Le concasseur à mâchoires : il est utilisé pour les matériaux abrasifs non collants
Le concasseur giratoire
Le concasseur à cylindre dentée : il est utilisé pour les matériaux humides très collants
Le concasseur à marteau : il est utilisé pour les matériaux faibles à mi-dures non abrasifs
[19].
11
Chapitre I : Partie théorique
Il s’agit aussi une correction juste avant le broyage cru, le but de cette correction est d’ajouter le
calcaire, le sable, le minerai de fer. Ensuite le mélange est transporté vers un concasseur sécheur qui
réduira la granulométrie de 1 à 7 nm par une bande [20].
I.3.4. Pré-homogénéisation
Dans un hall, la matière première est étendu en couche horizontales successives formant un tas
par un des roues pelles, les couches sont ensuite reprise verticalement ce qui permet de prélever un
mélange de composition identique, d’où la pré-homogénéisation se fait à l’aide d’un bras râteau [21].
I.3.6. Séparation
Le but de cette étape est d’envoyer au broyeur les particules insuffisamment broyées de
récupérer les particules fines contenues dans le gaz.
12
Chapitre I : Partie théorique
I.3.7. Homogénéisation
La farine crue (le mélange cru) est homogénéisée dans deux silos d’une capacité unitaire
10000T. Le principe est d’envoyer l’air en bas de silos permettant de fluidifier la farine. Les deux
silos sont alimentés et soutirés simultanément pour que l’homogénéisation être efficace.
I.3.8. Filtration
Les filtres utilisés sont des filtres à manches de feutre aiguillète qui retiennent les particules
entrainées par les gaz sortants du moulin [22].
I.3.9. Préchauffage
Le préchauffage permet essentiellement de préparer la farine du point de vue chimique et
thermique.
Dans le cas des ciments gris, le clinker est refroidi dans la plupart des cimenteries actuelles par
un refroidisseur à grilles, le clinker va progresser à l'intérieur du refroidisseur grâce aux à-coups
répétés des grilles sur lesquelles il repose à travers des grilles de puissants ventilateurs vont souffler
sous le clinker afin de le refroidir à l'entrée ou à la sortie du refroidisseur selon le modèle utilisé un
concasseur à un ou plusieurs rouleaux va le broyer de manière grossière [23].
I.3.10. Cuisson
Cette étape consiste à sécher, déshydrater et décarbonater partiellement la matière crue. Le capot
de chauffe à la sortie du four est équipé d’un brûleur spécial qui atteint une température maximale
d’environ 1450°C pendant 1 heure. La flamme résultante de la combustion du coke de pétrole se
trouve à l’extrémité la plus basse du four. La matière est introduite à l’autre extrémité et avance
lentement sous l’effet de la rotation et de l’inclinaison du four, la matière complète sa
décarbonatation et se transforme par cuisson jusqu’à ce qu’il devient « clinkérisé », sous forme de
grains gris foncés arrondis dont les dimensions sont irrégulières.
13
Chapitre I : Partie théorique
4CaO + Al2O3 +Fe2O3 → 4 CaO, Al2O3, Fe2O3 C4AF. Félite [(5-5%)] à 1450 °C.
Le clinker contient encore en faible quantité des alcalins (Na2O, K2O), de la magnésie (MgO) et
divers traces de métaux.
La teneur en alcalin et magnésie doit rester faible car ces matières peuvent influencer
défavorablement sur le durcissement du ciment.
Phase de clinkérisation : (1420 à 1450)°C transformation de C2S en C3S [7].
14
Chapitre I : Partie théorique
I.3.11. Refroidissement
A l’aval du four le clinker sort avec une température dépassent 1400°C et chute vers 100°C
dans le refroidisseur, pour subir une trompe rapide afin de figer les C3S et les empêcher de redevenir
des C2S chose qui influe sur la qualité du clinker en matière de sa composition et qui influe par la
suite sur l’atelier de broyage cuit parce que les C2S sont difficile à broyer. Les refroidisseurs
permettent aussi de baisser la température du clinker pour faciliter la manutention et le stockage.
15
Chapitre I : Partie théorique
16
Chapitre II
Matériels et
méthodes
Chapitre II
Dans cette partie on va étudier l’influence de la surface spécifique du Blaine sur la composition
chimique et sur le comportement mécanique du ciment. Pour cela on a préparé trois échantillons du
clinker de différentes dimensions (des granulats de différents diamètres), le paramètre qui sera varié
est le temps de broyage. Puis on va effectuer des analyses sur ces granulats après les rendre un
ciment portland avec ajouts au sein du laboratoire, concernant la composition chimique et physique
ainsi le comportement mécanique.
II.1. Expériences
II.1.1. Granulométrie du clinker
17
Chapitre II
Au sein du ECDE, le laboratoire assure le contrôle de matière depuis la carrière jusqu’à l’expédition
et intervient si nécessaire à chaque étape de fabrication. De ce fait, le contrôle du qualité a non
seulement pour objectif d’améliorer le produit, mais aussi de réduire les risques de mise en marche
des produits défectueux, ce qui pourrait nuire à la réputation de l’entreprise. De la salle de contrôle,
24h/24 et 7j/7j, les techniciens supervisent l’ensemble des phases de la production de la carrière
jusqu’à l’ensachage. C’est pourquoi ECDE a depuis longtemps mis en place des procédures de
contrôle rigoureuses qui lui permettent de garantir la qualité du produit.
18
Chapitre II
Passer le mélange pour la filtration, mettre le mélange dans un entonnoir et bien rincer
avec l’eau distillée chaude jusqu’à 500 mL.
19
Chapitre II
(m2−m1 )
%SiO2 = x 100 (1)
m
Pour la détermination des oxydants, préparer trois béchers de 600 mL, prendre la solution qui
reste dans la fiole et pipeter 50mL dans chaque bécher.
20
Chapitre II
Titrer avec la solution de l’EDTA 0.03M jusqu’au virage rose pâle, noter le volume et soit V2.
21
Chapitre II
% = Vacétate * F (7)
22
Chapitre II
1. Placer la grille au fond de la cellule et appliquer sur cette grille au moyen d’une tige à face
intérieure pleine un disque neuf de papier filtre.
2. Peser 2.93g du ciment et la verser dans la cellule l’aide d’un entonnoir puis appliquer
quelques secousses sur la cellule pour niveler la couche supérieure du liant.
3. Placer sur celle-ci un autre disque neuf de papier filtre et tasser avec précaution au moyen du
piston en évitant la remontée de la poudre au-dessus du papier filtre jusqu’à ce que le collier
vienne buter contre le haut de la cellule et retirer le piston.
4. Roder la cellule et placer sur son ajustage en appliquant un léger mouvement de rotation pour
répartition de la vaseline, veuillez au cours de cette opération à ne pas alerter le tassement de
la couche.
5. Aspirer lentement au moyen de la poire l’air du tube jusqu’à ce que le niveau du liquide
cinquième de seconde quand le niveau du liquide atteint le deuxième trait, et arrêter quand le
niveau atteint le troisième trait.
6. Vérifier le niveau du liquide du manomètre qui doit effleurer au trait inferieur on note le
temps écoulé et la surface spécifique du Blaine selon la formule suivante :
S = K. 𝑡 (8)
k constant de l’appareil
23
Chapitre II
⍴clinker
Dd =
⍴eau
Elle se fait à l’aide de l’aiguille de Vicat. En enfonçant cette aiguille dans un moule
tronconique remplit de pâte pure, on mesure ce temps et on le compare aux temps normalisés.
24
Chapitre II
1. Mode opératoire
Préparer une pâte normale (500 g du ciment ajouté à 130 mL d’eau de 20°C).
Malaxer bien le mélange à l’aide d’un malaxeur automatique.
Mettre le mélange dans trois moules.
Placer les moules dans le prisomètre automatique.
La consistance normale se fait en deux méthodes différentes l’une classique et l’autre moderne la
méthode classique.
La méthode classique se fait à l’aide de l’appareil de Vicat, ce dernier est un plateau nu ayant
une sonde de consistance , placer immédiatement le moule remplis de la pâte dans l’axe de la sonde,
laisser descendre cette dernière perpendiculairement à la surface de pâte et immobiliser à son
contact, marquer un temps en (min) d’arrêt puis abandonner la sonde à elle-même sans vitesse
initiale, procéder la lecture d’épaisseur de la pâte, quand la sonde a cessé de descendre sous son
propre poids.
Début de la prise :
Après une ou deux heures pour la plupart des ciments, on observe une augmentation brusque
de la viscosité. C’est le début de prise, qui est accompagné d'un dégagement de chaleur, l’épaisseur
du moule est 40mm l’épaisseur correspond au début de prise est 4mm (1heure).
Fin de la prise :
La fin de prise correspond au moment où la pâte cesse d'être déformable et se transforme en
un matériau rigide. Le temps de fin de prise est déterminé à l'instant où l'aiguille de Vicat, ne
s'enfonce plus jusqu'au fond d'une pastille de pâte pure de ciment.
b. La méthode moderne
La méthode moderne se fait à l’aide d’un prisomètre automatique multiple où le temps de
prise est déterminé par la pénétration d’une aiguille dans une pâte de consistance normalisé. Le
prisomètre automatique CONTRELABP-PERIER permet d’effectuer cet essai sur 6 moules
simultanément, géré indépendamment par un micro ordinateur compatible fourni avec l’appareil,
grâce au logiciel installé sur cet ordinateur « application prosimètre», l’utilisateur peut rentrer les
données de l’essai, lancer un essai de début et fin de prise, suivre son déroulement à l’écran sur une
courbe. Les résultats de pénétration sont automatiquement stockés dans un fichier à chaque
25
Chapitre II
pénétration. Quand les pénétrations d’un poste sont terminées l’impression d’un rapport d’essai est
proposée.
Mettre le reste du mélange du test de la consistance normale dans des châteliers, puis dans la
chambre humide dans l’eau pendant 24 heures.
Mesurer le diamètre de la châtelier ne doit pas dépasser.
Mettre les châteliers dans un bain main de 100°C pendant 3 heures.
Mesurer de nouveau le diamètre de la châtelier.
26
Chapitre II
a. Définition
Ce test est très important car il est considéré comme un indicateur mondiale de qualité du
ciment, son but est de mesurer les résistances au différentes contraintes au bout d’un certain temps.
L’essai de flexion et de compression permettant de déterminer la contrainte de rupture à la traction
par flexion et la compression des liants hydrauliques
27
Chapitre III
Résultats et
discussion
Chapitre III
Ce chapitre porte des résultats les différentes analyses (chimiques et physiques) pour montrer
l’influence de la surface spécifique du Blaine sur le ciment d’où ces analyses sont effectuées sur les
trois échantillons du ciment.
Ech : échantillon.
Le tableau III.1 nous présente l’influence de temps de broyage sur la SSB et le refus. La
surface spécifique du Blaine (SSB) augmente avec l’augmentation du temps de broyage, ainsi que la
quantité de refus sur le tamis est importante plus que le temps de broyage est négligé.
L’SSB du ciment varie en fonction du temps de broyage parce qu’il influe sur la finesse du
clinker et de refus, elle est très élevée dans le troisième cas parce que le ciment est finement broyé
autrement dit, le vide entre les grains est presque nul, c’est pourquoi le passage de l’aire est difficile
et prend beaucoup de temps.
28
Chapitre III
Tableau III. 2: Analyse chimique des constituants du ciment pour les trois échantillons
70
60
50
Pourcentage
40
30
20
10
0
CaO MgO CaOl Al2O3 Fe2O3 SiO2 SSB
Ech1 61,26 0,81 0,7 4,11 2,99 17,2 1940
Ech 2 62,42 0,92 0,7 4,11 3,22 17,95 2828
Ech 3 62,58 0,69 0,7 4,26 3,22 17,98 3325
Figure III. 1: Histogramme de la variation des constituants chimiques du ciment des trois
échantillons
La figure III.1 indique que le pourcentage de touts les constituants des 3 échantillons augment
avec l’augmentation de la SBB sauf le CaOl, on remarque que le pourcentage de la chaux est le plus
élevée par rapport les autres constituants (≈60%) et nous observons aussi que la silice a un
pourcentage élevé (≈17%). Il est à noter que touts les pourcentages sont dans les normes.
29
Chapitre III
différentes tailles (dimensions) pour obtenir un produit fini (un ciment), alors la composition
chimique du clinker et du ciment est la même pour les trois types.
D’après le tableau III.5, on observe que les valeurs de la densité et de la perte au feu sont
stables pour les trois essais et sont dans les normes exigées.
Ces valeurs respectent les normes et se correspondent aux densités et aux PAF trouvés par
l’entreprise vue qu’on a analysé un échantillon ayant les mêmes caractéristiques que celui utilisé et
essayé par l’entreprise.
Le tableau ci-dessus représente l’analyse du temps de sécheresse sur deux intervalles (début
et fin de prise) effectué pour les trois échantillons déjà préparés.
Les résultats du tableau III.6 montrent que le temps de début et de fin de prise diminue de
l’échantillon1 à l’échantillon2 et de même à l’échantillon3. Le meilleur temps de début de prise est
celui du troisième échantillon (68 min) par rapport à la norme.
Le temps de début et de fin de prise a une relation avec le temps de broyage autrement dit
avec la SSB. D’ici on déduit que la pate des grains de grande taille prend beaucoup de temps pour le
séchage.
30
Chapitre III
Le tableau III.5 nous indique les résultats du test de l’expansion du ciment. On constate que
l’expansion diminue avec l’élévation de la SSB, où elle diminue de l’échantillon 1 à l’échantillon 2
et à l’échantillon 3. Les deux derniers échantillons sont conformes suivant la norme.
L’expansion a une relation opposite avec la SSB, parce que la pâte n’est pas compatible pour
les petits grains.
60
50
40
résistance
30
MPa
20
10 2 jours
0 7 jours
flexion Compre Flexion compre Flexion compre
1 ssion 1 2 ssion 2 3 ssion 3 28 jours
2 jours 3,64 9,64 4,09 19,48 4,74 31,96
7 jours 2,68 15,64 4,9 31,06 6,45 45,47
28 jours 4 20,35 5,81 21,9 7,1 49,09
31
Chapitre III
La résistance normale du troisième échantillon est très élevée parce que son type de clinker
est bien broyé et a un bon temps du début de prise et une bonne résistance normale.
Alors la surface spécifique du Blaine a une influence sur la résistance normale d’où ; plus
qu’elle est élevée plus que la résistance est optimale. Ainsi que le broyage est le facteur principale
dans cette essai car plus que le temps de broyage est suffisant plus que la surface spécifique du
Blaine est bonne (élevée).
On conclue en ce qui concerne le coté chimique que la granulométrie du clinker n’influe pas
sur les propriétés chimiques du ciment, par contre elle a une influence sur le coté physique : la
finesse du clinker a une relation directe avec le comportement mécanique du ciment, alors plus que
cette finesse est bonne plus que le temps du début de prise et la résistance normale du ciment sont
dans les normes.
32
Conclusion
Conclusion
Conclusion
Le ciment est une matière très importante dans notre vie quotidienne vue son utilisation dans
divers domaines. Pour cela j’ai opté pour l’étude de l’influence d’un facteur physique qui est la
surface spécifique du Blaine sur ce dernier (ciment).
D’après ce travail, toutes les analyses chimiques et physiques ont démontrées que les
dimensions des grains de clinker (petites, moyennes ou bien grandes), ont une influence sur la
surface spécifique du ciment préparé. Pour cette raison on dit que la résistance des granulats du
ciment est variable.
Parmi les échantillons des ciments analysés, on distingue que le plus résistant et celui qui
représente une meilleure conformité avec les normes mondiales est le ciment du troisième
échantillon préparé avec une grande surface spécifique du Blaine ayant une bonne finesse et un
temps de broyage plus long.
Durant ce stage j’ai appris à travailler en groupe et à être patiente. J’ai acquis des
connaissances sur le ciment et surtout sur le la formulation de ce dernier et sur les méthodes
d’analyse du produit fini pour obtenir une meilleure qualité. J’ai eu aussi la chance de suivre et de
comprendre le travaille au laboratoire grâce au bon accueil, au bon encadrement et à l’aide des
ingénieures du laboratoire d’ECDE.
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Références
bibliographiques
Références bibliographiques
[5] Françoit Andibert, les huiles usagées ré raffinage et valorisation énergétique, page
229, édition : TECHNIP Amazone France.
[8] Jacqueuse André Hertig, étude d’impacte sur l’environnement, page 173,
174 ,176, édition 2006.
[10] I ;Older, hydratation, setting and harding of portland cement, Lea’s Chimestry of
cement and carcret 1998.
[11] Hagues Hormain, grandeur associé à la durabilité des bétons, page 174 , édition
2007.
[17] Amina Sidi Aïssa,Leila Sidi Yakoub en vue de l’obtention du Diplôme DEUA
en chimie industrielle sur l’Optimisation du taux des incuits pour la fabrication de
ciment CPJ CEM I A/42,5, ,Département de chimie, Université Abou-BakrBelkaïd,
2007/2008, P.4.
[19] J.P Olivier, Durabilité des bétons, édition : presss de l’école nationale des ponts
et chaussées, en 2008.
[21] mémoire de fin d’étude préparer par Melle KHERROUBI Djamila pour
l’obtention du diplôme de MAGISTER PROFESSIONNEL domaine science et
technologie- ST filière : génie des procédés, sur l’Elaboration d’un éco-matériau par
activation de la pouzzolane naturelle de Béni-Saf par la chaux.
[22] Alexander Pish, lafarge centre de recherche, cours matériau cimentiaire, Italie
2009.