Rapport Sarra Complé
Rapport Sarra Complé
Rapport Sarra Complé
RAPORT DE STAGE
Thème : TRANSPORT DES
HYDRAUCARBURES PAR
CANALISATIONS
Rôle de TMB .........................................................................32
Description succincte et globale du TMB ...........................33
2
Zone Entré Terminal............................................................43
Les réservoirs........................................................................47
A)- Type de bac de stockage..................................................47
B)- Constitution d’un bac de stockage ..................................48
C)- Mécanisme d’étanchéité des bacs à toit flottant…….54
Le Laboratoire.....................................................................58
Salle électrique.....................................................................59
Port pétrolier .......................................................................60
Port Pétrolier de Bejaia (schématisé).................................62
Station de déballastage........................................................63
Les appontements.................................................................63
***Section IV.....64
Conclusions du Stage........................................................................90
3
REMERCIEMENTS
4
INTRODUCTION
6
7
Section I
_________________________
PRESENTATION
DE
SONATRACH
8
HISTORIQUE DU TRANSPORT DES HYDOCARBURES EN
ALGERIE
La découverte du gisement de pétrole à Hassi Messaoud dans les
années 50 a nécessité l’acheminement de ce produit du champ de
production vers les ports d’exportation.
Vu l’existence du réseau ferroviaire allant de Touggourt à skikda, le
moyen le plus économique à cette époque été de construire un oléoduc
de petite capacité reliant Hassi Messaoud à Tougggourt puis de
transporter ce produit par des wagons-citernes jusqu’au port de
Skikda.
L’augmentation progressive de la production en pétrole des champs a
nécessité de passer de ce mode de transport de petite capacité à celui
de grande capacité par la construction d’un oléoduc OB1 reliant HEH
(Haoud El Hamra) à Bejaia. La gestion de ce nouveau pipeline fut
confiée à la Sopec (la société pétrolière de gérance).
Deux années âpres, en 1961 un gazoduc, le GZ1 a été construit reliant
Hassi R’mel a Arzew
Avec l’indépendance de l’Algérie et dans le souci de mobiliser les
ressources de la rente pétrolière, Sonatrach fut créé en 1963. Elle
avait pour but initial le transport des hydrocarbures .Cette mission fut
choisie pour servir comme instrument d’intervention de l’état algérien
dans le secteur du pétrole au coté des compagnies étrangères
(française surtout), afin de surveiller, contrôler et quantifier leur
production et en conséquence de configurer la fiscalité requise à leur
égards.
9
Ainsi après création de Sonatrach, l’oléoduc OZ1 fut construit. Il
relie H.E.H au port d’Arzew
Aujourd’hui âpres avoir construit d’autres ouvrages (voir tableau ci-
joint), la Sonatrach Transport TRC dispose d’un réseau totalisant
plus de 18000 km constitué de plus de 32 canalisations, 78 stations de
pompage et compression ,109 bacs de stockage, 3 ports pétroliers et 2
centres de dispatching.
Mise en service :
1999 Gazoduc GR2 / 48’’ Alrar à Hassi R’mel
L’oléoduc OH3 / 30’’Hassi Berkine à HEH
12
9. Le développement des techniques modernes de gestion
par la formation continue de ses cadres.
13
ACTIVITE ACTIVITE DE
COMMERCIALE TRANSPORT
ACTIVITE ACTIVITE
AVAL AMONT
SONATRAC
H
L’amont
14
de pétrole ou de gaz. Elle prend en charge la recherche,
l’exploitation et la production des hydrocarbures
La branche Amont de Sonatrach est présente essentiellement
dans le sud de l’Algérie, c’est en ce lieu là que se trouve la
grande majorité des gisements du pays. Sonatrach déploie
également cette activité à l’international. Ainsi, elle intervient
dans plusieurs pays du monde : Yémen, Soudan, Niger, Irak,
Pérou, Brésil, Bolivie.
L’aval :
La Commercialisation :
L’Activité Transport :
Vice-président
Différentes direction
administratives et
financières
17
Division Division Division études et Division buisines
exploitation maintenance développement développement
Direction Direction
technique approvision Direction
nement exécution de
projets
Direction Direction maint
travaux neuf de Laghouat
Direction télécom
Direction
Directions maint Biskra
régionales iskra
Organisation générale de l’activité TRC
18
Pareillement, la division EDV qui est chargée de la conduite des
études, la réalisation et la gestion des projets de développement des
ouvrages et canalisations, oriente son travail en fonction du
"feedback" de la division exploitation à laquelle elle va livrer les
différents projets qu’elle finalise, et ainsi, de ce fait,elle fait évoluer le
réseau de canalisations et les installations y afférents comme stipulent
la charte des objectifs fixés à TRC par les planificateurs du Groupe
Sonatrach,
19
Comme le montre le schéma suivant, l’Activité Transport par
Canalisation TRC est en charge de l’acheminement des
hydrocarbures, (pétrole brut, gaz, GPL et condensât), depuis les zones
de production, jusqu’aux zones de stockage, aux complexes GNL
GPL, aux raffineries, aux ports pétroliers ainsi que vers les pays
importateurs.
Section II
23
_________________________
PRESENTATION
DE
DRGH
24
La direction régionale de BEJAIA
25
gardant les couts d’exploitation au minimum possible. Ainsi, le TMB
a vu ces dernières années, une extension de son port par l’addition
d’une boue de chargement et la rénovation de l’instrumentation des
salles de contrôle et d’électricité par l’installation entre autres des
automates programmables.
Organigramme de la DRGB
26
Directeur
Régional Centre
Secrétaire
Centre Département
Informatique Juridique
Département
Département Département Finances
Maintenance Entretien
Installations Département
Budget
Département et Contrôle
Protection de Gestion
Cathodique
Département
Passation Département
des Marchés Travaux Neufs
27
Description de l’organigramme de la DRGB
29
de la DRGB en ce qui concerne la paies et le dossier de
carrière
L’ exploitation à la DRGB
30
Les deux sous-directions exploitation avec leurs différentes structures
internes représentent le noyau de la DRGB, sa raison d’être sans
laquelle cette direction n’existera pas. Il faut le dire, car en toute
logique, les autres structures quel que soit leur importance vitale à la
région RTC, leur degré de technicité et leurs savoir-faire, elles ne sont
que des structures de support pour celles-ci. L’EXPOITATION est la
seule structure dont le travail ne peut pas être sous-traité sans que
l’entreprise perde son caractère d’entreprise de transport par pipeline.
La DRGB a vue récemment une réorganisation de ses structures. Ce
changement a eu lieu pour refléter les nouvelles orientations au niveau
de TRC qui stipule dans son programme stratégique pour la
croissance, l’exigence de posséder des structures flexibles et
dynamiques. Cette réorganisation concerne entre autres le service
méthodes et la sous-direction exploitation.
Malgré ces changements, je suis convaincue que le fait de présenter
l’ancien organigramme dont je possède une copie à la place du
nouveau ne va rien changer au but recherché par cette présentation
qui reste purement éducative et académique. Cette présentation
reflètera toujours les missions et les objectifs classiques d’une
entreprise de transport par canalisations qui est et qui restera toujours :
1-le transport, 2-la réception, 3-le stockage et 4-l’exportation des
hydrocarbures. Le changement se limitera peut-être au côté
fonctionnement de ces nouvelles structures.
Ainsi, pour une étudiante en exploitation pipeline que je suis, la
description des anciens organigrammes est aussi suffisante que les
nouveaux pour satisfaire mon besoin pour le savoir et les
connaissances concernent le fonctionnement des structures humaines
relatives à ma future vocation. Ils restent au même titre d’importance
que les connaissances techniques relatives au fonctionnement des
installations industrielles de transport.
31
directions d’exploitations sous d’autres formes, appellations,
arrangements et niveaux de responsabilité mais ils sont comme même
présents.
L’ex-département exploitation liquide de la DRGB été chargé d’assure
l’exploitation de l’oléoduc OB1 pour le transport du pétrole brut à
partir de HEH vers le terminal marin de Bejaia et de garantir ainsi les
contrats de vente de pétrole brut dans les délais impartis. La figure ci-
dessous montre l’organisation de ce département et décrit d’une façon
succincte les rôles et les responsabilités ses différentes structures
appartenant.
,
Structure du Département Exploitation Liquide :
Departement
exploitation
liquide
Service Service
Service ligne Service trafic
laboratoire terminal
Section Section
Terminal sud
inspection dispatshing
32
Section inspection : Le rôle de cette section est
l’inspection et le contrôle de pipelines ainsi que leurs
installations auxiliaires.
34
Section III
_________________________
INSTALLATIONS
DE
DRGB
35
PRESENTATIONS SUCCINTE DE
TMB
36
Description et Rôle du Terminal Marin Bejaia
Rôle de TMB :
37
risque de rupture de stock et le risque de surstock qui est
économiquement néfaste pour la Sonatrach.
Description du TERMINAL
Dans l’absence de documentations détaillées utilisant des termes
standardisés, j’étais contraint, afin de me faciliter la description,
d’utiliser mon propre vocabulaire pour designer des ensembles issus
de mon propre partage du Terminal. Ainsi, cette description ne peut
qu’être une parmi beaucoup d’autres descriptions possibles. et que les
termes utilisés ici peut ne pas coïncider forcement avec les terne
utilisé habituellement par le personnel exploitant du la DRGB.
38
Parcs de stockage nord et sud DRGH BEGAIA
1. Park de stockage :
constitué de 4 bacs à
toits flottants de
50000 m3 et un
emplacement pour un 5eme bac.
2. Ensemble manifold : constitué de manifold proprement
dit, un ensemble pomperie avec 4 électropompes de
chargement, et un circuit de purge y compris la citerne, le
puisard et des pompes auxiliaires de vidange. Il y’a aussi un
circuit de soupapes de sécurités protégeant le manifold sud
et déversant dans la citerne de purge. Enfin, on trouve un
ensemble d'électrovannes permettant l’expédition du fluide
aux postes de chargement comme on trouve une installation
complète pour expédition et liaison au sea-line.
3. Une salle électrique : Elle est devisée en trois chambres,
haute tension, moyenne et basse tension. Elle reçoit deux
arrivées de Sonalgaz. et elle est dotée de capteurs de fumée
et de bouteilles de Halon pour la sécurité de l’enceinte. Elle
abrite aussi le PCs et autres ordinateurs de contrôlé.
40
.
4 Circuit d’eau anti-incendie : Le circuit d’eau est de
plusieurs centaines de mètres de long. Il est doté de bornes
de raccordement (hydrant)(actuellement c’est le même
circuit que celui du TM nord).Un autre système de Halon
protège les bacs.
41
Description en détail
des Installations
principales du TMB
42
Codification et disposition des pompes, vannes
et collecteurs du manifolds
Codification
Comme le montre le plan schématique du manifold Nord TM-81-B du
5-5-64, le pipe venant de SP3 et aboutissant à la gare racleur, prend en
entrant le TMB, la direction du « manifold arrivé ». IL traverse la
vanne manuelle « entré station » L2. Cette ligne est repérée par la
lettre « L ». Ainsi, toutes les vannes se trouvant sur cette ligne
contiendront dans leur code de repérage formé de deux lettres, la lettre
« L ».A titre d’exemple la vanne LB, c’est la vanne reliant la «ligne
entré station L » avec le collecteur B du manifold arrivé qui est lui-
même relié aux bacs 4B11 et 4B12 et ainsi de suite. C’est de cette
façon que la majorité des vannes de cette installation sont codées.
Le manifold du TMB est constitué de (04) types de collecteurs
(collecteurs arrivée, collecteurs départ, collecteurs aspiration
pompes et collecteurs refoulement pompes).Les collecteurs arrivée
,au nombre de (06) sont désignés par les lettres (A,B,C,D,E, et
F).Quant aux collecteurs départ au nombre de 04, ils sont codée
43
1,2,3,4 car les trois premiers (1,2,3) sont connectées aux trois postes
(1,2,3) de chargements . Le 4eme est utilisée pour autres choses.
Ainsi, les vannes située sur les collecteurs départ doivent contenir
dans leurs code, les chiffres 1,2 ,3 et 4. Exemples P3, R4, T1, S3 etc .
Pour les deux types de collecteurs restants : aspirations et
refoulements pompes, les codes (M, N, O, R, S, et T) sont utilisés
pour désigner les vannes se trouvant sur ces deux types de collecteurs.
Donc elles portent le code de leur pompe qui est lui-même (M, N, O,
R, S, et T). Ainsi la vanne ME, c’est celle qui relie le collecteur
d’aspiration E à la pompe M et vanne M2 c’est la vanne de la pompe
M qui refoule sur le collecteur de refoulement « 2 » reliée lui-même
au poste de chargement « 2 ».
44
Pour le terminal marin sud, la même analyse peut être faite pour la
disposition des vannes, leurs codages et leurs fonctionnants. Ainsi, les
caractéristiques et les informations trouvées concernant ce terminal
sont :
45
.Ensemble Manifolds au Terminal Béjaia
.
Le manifold proprement dit, est un système qui est constitué
principalement de 4 groupes de collecteurs (collecteurs
arrivée, collecteurs départ, collecteurs aspiration pompes et
collecteurs refoulement pompes). C’est une sorte de
« matrice » de tuyauteries superposées l’une sur l’autre d’une
façon orthogonale et qui sont reliées entre elles par le nombre
de vannes motorisées nécessaires, et parfois de vannes
manuelles afin d’assurer avec souplesse les opérations
d’exploitation. (Voir le plan TM-81-B du 5-5-64 )
Cette géométrie et disposition ingénieuse du manifold le
destinent à assurer par différentes combinaisons tous les
mouvements du produit - c’est-à dire:
46
par la motorisation électrique ou bien manuellement pas le
volant de la vanne.
47
Zone entrée Terminal ; soupape de sécurité gare racleur
pour récupérer le brut des purges soit directement soit après passage
dans la citerne sloop de 5m3 et soutirage et réexpédition par les
pompes de transfert. Ces récupérations dans le bac de détente peuvent
avoir lieu dans les cas suivants :
c) gare racleur :
d) Pomperie :
Le Terminal Nord Bejaia dispose principalement de deux catégories
de pompes :
50
Ensemble Manifold nord : 12 bacs et 7pompes principales
Les réservoirs
52
e) Le manque d’espace entre le toit et le niveau du
liquide empêche la formation de mélange détonant.
55
Définition de quelque élément constituant un bac à toit flottant :
56
-Système de jaugeage : trois trous pour le jaugeage, servent au
prélèvement des échantillons et quantifier le brut stocké.
-Agitateurs : ils servent à mélanger le pétrole brut pour son
homogénéisation avant le chargement.
-Ligne de purge : elle est équipée d’une vanne qui sert à la purge de
l’eau après la décantation.
-puisards : dans lequel il y a un flotteur de l’indicateur de niveau du
bac.
-Les béquilles : permettent le maintien du toit en flottaison lorsque la
hauteur du liquide ne le permis pas, ou le bac est vidé pour des travaux
de maintenance.
-La mise à terre : de cette façon les bacs forment des cages faraday
dont l’intérieur est préservé de toutes influences électrique et
l’écoulement des charges atmosphérique se fait de bonnes conditions,
du fait que les bacs possèdent trois prises de terre.
La mise à la terre des réservoirs de la DRGB se fait en plusieurs points
symétriques de leurs robes (une prise tous les 20métre).
-Déversoirs : ils sont constitués de tubes déflecteurs qui ont pour but
de ramener le jet de mousse contre la paroi du réservoir, la mousse
s’écoule le long de cette dernière jusqu’à la surface des hydrocarbures
sur laquelle elle s’étale.
-Système fixe de refroidissement par eau : une canalisation
circulaire (de diamètre : 6“) dotée de têtes d’arrosages est installée en
gardant un certain intervalle. Les tuyaux d’alimentation en eau, les
réservoirs sont connectés au réseau d’incendie principal. .
-Circuit mousse : des diffuseurs montés sur le haut de la robe étalent
sur la surface du liquide un tapis de mousse capable d’étouffer les
flammes en cas d’incendie.
Pour assurer une couverture rapide et uniforme, plusieurs diffuseurs
sont judicieusement repartis sur le tour du réservoir.
-Système Halon : Le systèmes de détection et d’extinction
automatique au Halon est utilisé sur les bacs de stockage à toits
flottants. : Il est à base de bouteilles de Halon, ces dernières sont liées
57
à des bouteilles de CO2 qui sont à leur tour liée à un fusible. Lors d’un
incendie, le fusible fond sous l’effet de la chaleur et percute les
bouteilles de CO2 puis celles du halon afin d’attaquer le feu. A long
terne, ce système est appelé à disparaitre, vu son incompatibilité avec
les nouvelles lois sur l’environnement.
58
A chaque fois qu’on a faire à un système constitué de deux parties
cylindriques , une fixe et l’ autre mobile (coulissante), et où le fluide à
l’intérieur doit changer de volume sans que des fuites vers l’extérieur
à travers l’espace annulaire entre les deux parties se produisent, on
doit trouver un mécanisme d’étanchéité doté à la fois de rigidité,
flexibilité et déformabilité nécessaires pour assurer l’étanchéité de ce
système. C’est le cas des segments dans un ensemble piston-chemise,
c’est la coupelle entre le vérin et sa chemise etc. Se serai la même
chose pour le mécanisme d’étanchéité des bacs à toit flottant. Il doit
satisfaire plusieurs conditions à la fois.
1) couvrir totalement l’espace annulaire existant entre le toit mobile et
la robe fixe et au même temps permettre le déplacement horizontal
sans résistance du toit
2) Se déformer radialement pour s’aménager et encaisser les défauts
de rotondité de verticalité et divers déformations causée par les
mouvements irréguliers du toit.
La satisfaction des conditions précédentes a donné naissance à la
conception des joints d’étanchéité actuels. Il y’a 04 types de joint se
sont :
5. Joint d’ L'étanchéité mécanique
6. Joint d’ L'étanchéité élastique liquide
7. Joint d’ L'étanchéité sec à mousse de polyuréthane
8. Joint d’ L'étanchéité flexible métalloplastique
1) Joint métallique
Il est constitué de patins flexibles en tôle d’acier galvanisé, formant
une ceinture dont la partie basse trempe dans le liquide (sorte de
bavette). Cette ceinture est maintenue au contact de la robe par un
système de pantographes et de contrepoids. L’étanchéité du volume
annulaire compris entre ces patins et le toit flottant est assurée par une
bande de caoutchouc synthétique placée au-dessus de l’espace vapeur.
59
Joint mécanique Joint liquide
4) Joints flexible
Ils existent en deux modèles : à lèvre ou métallique. Le joint flexible à
lèvre est réalisé par une simple bavette en caoutchouc synthétique
comportant une armature métallique interne.
Ce joint est placé au-dessus de l’espace annulaire. Il est maintenu
plaqué contre la robe par flexion.
Le joint flexible métallique est constitué par un ensemble d’écailles,
en tôles minces pliées, en acier galvanisé ou inoxydable, fixées sur le
toit flottant. Par juxtaposition, elles forment une surface conique
approximativement qui, par effet ressort, maintient contre la robe de la
cuve un racleur en élastomère. L’étanchéité de ces écailles entre elles,
est en général assurée par du ruban adhésif et des boulons.
61
Laboratoire
62
Ces tests mentionnés sont effectués sur des échantillons qui doivent
être représentatifs. Afin de réaliser cette représentativité,
l’échantillonnage est effectué suivant des mornes biens clairs à des
périodes et des endroits biens précis comme stipulés par les normes
ASTM.
Les bacs de stockage sont équipés d‘appareillage normalisé afin de
permettre la réalisation de ces opérations d’échantillonnage avec la
précision requise (voir chapitre bac de stockages et ses appareillages).
Appareillage de laboratoire
salle électrique
63
qualifiés doivent manœuvrer les disjoncteurs de circuits HT et MT.
Les opérateurs peuvent manœuvrer que les disjoncteurs de circuit BT
Port pétrolier :
Pour pouvoir charger les tankers, le TMB dispose d’un port pétrolier
équipé d’installations nécessaires à cette opération. Il comprend un
appontement simple et un appontement double, soit 3 postes de
chargement et aussi une station de déballastage.
64
65
Bras de chargement
66
Station de déballastage
Cette station de déballastage fut construite avec la protection de
l’enivrement à l’esprit. Avec, une installation de séparation, constituée
de deux bacs tampons de 12000 m3, deux bassins de décantation et un
bassin pour la récupération des sloops, cette station est capable de «
nettoyer » les eaux de lestage des tankers polluées par la boue de ses
réservoirs internes et de les rejeter à la mer dans un état de pureté
acceptable.
Les appontements
Les appontements regroupent essentiellement en plus de
l’infrastructure de génie civil, un système de lutte anti-incendie et un
ensemble de tuyauteries, d’électropompes et de vannes permettant de
mettre en service les différents circuits, de chargement. L’élément
final de ce circuit est un dispositif appelé le bras de chargement (voir
photo). Ce dernier permet la liaison entre le bateau à charger et les
installations du terminal.
Les trois appontements sont conçus pour des capacités de chargement
différentes, à savoir :
1. Le poste de chargement P1 : il n’est pas utilisé puisque, il
est cédé à NAFTAL.
2. Le poste de chargement P2 : est utilisé pour le chargement
des navires ayant une capacité inférieur à 80000 tonnes, il
comporte 3 bras de chargement de 16 pouces chacun et
d’une longueur de 8m. Son débit maximal est de 8200 m3/h.
3. Le poste de chargement P3 : est utilisé pour le chargement
des navires ayant une capacité allant jusqu’à 85000 tonnes. Il
est constitué de 4 bras de 12 pouces et 1 bras de 8 pouces,
ces bras sont de 8m de longueur chacun. Avec un débit max.
de chargement de 8200 m3 /h
67
PRESENTATION
INSTALATIONS
D’EXPORTATION
SEA-LINE
68
Chargement en Mer (Sea-line) :
Flexible flottant
71
Description de la bouée proprement dite
73
Nouvelle station d’exportation
L’addition d’une bouée de chargement aux anciennes installations
d’exportations a nécessité la construction de toute une installation
annexe d’export constituée des équipements ci-après et connectée aux
deux anciens parcs de stockage. Les équipements constitutifs sont :
a) Raccordements de tuyauterie
Six piquages sur les collecteurs de 28“ des réservoirs
Cinq connexions sur les collecteurs de 32'' des réservoirs
existants
b) Station de pompage
Trois pompes de chargement verticales
Conduite de recyclage de 16”
Systèmes de drainage par gravité ouverts et fermés
74
c) Salle de contrôle
Sous‐station électrique
Système de commande de procédé (PCS)
d) Deux skids de comptage
e) Installation off-shore
Deux canalisations de 42'' de diamètre
Un PLEM
Une bouée CALM
75
Description station de pompage
Les bacs sont raccordés à partir l'aire des bacs (parc de stockage) à la
station par l'intermédiaire des collecteurs de bacs et des collecteurs
d'aspiration pompes
76
77
78
Partie canalisation à terre et à mer, PLEM, flexible sous mer,
bouée et flexible de chargement
Les unités actuelles du TMB contiennent tous les éléments d’une unité
de comptage standard en termes de tuyauterie (rampe de comptage,
circuit d’étalonnage) vannerie, instrumentation et façon de fonctionner
etc. Ainsi, l’unité de comptage actuelle, est composée d’un collecteur
d’admission de 42’’, de cinq (5) lignes de comptage de 12’’ et d’un
collecteur de sortie de 42’’. Chaque ligne de comptage est dotée d’un
raccordement de 16’’ vers une ligne de branchement de l’étalon de
20’’. La ligne de branchement de l’étalon arrive jusqu’à la soupape de
dérivation à quatre voies de l’étalon. La ligne de retour de l’étalon de
16’’ quitte la soupape de dérivation et se relie au collecteur de sortie
de 42’’ sur l’unité de comptage.
Concernant les rampes de comptage, chaque rampe a un débit de
2.500 m3/h. Au cours de l’opération d’exportation, quatre (4) rampes
de comptage sur cinq sont opérationnelles à un débit maximum de
10.000 m3/h.
La boucle d’étalonnage a un débit nominal de 2.500 m3/h, égal à une
rampe de comptage. Une rampe de comptage est composée d’une
vanne à boisseau sphérique d’isolement de 16’’ et d’un filtre
d’admission suivi par une section de stabilisation de 12’’ vers le
compteur à turbine. La
section de stabilisation réduit la turbulence au fur et à mesure que le
pétrole pénètre le compteur à turbine. La ligne de 12’’ venant du
compteur à turbine sert comme une manchette de raccordement
d’instruments pour les indicateurs de pression et de température. La
ligne de 12’’ s’élargie en une ligne de sortie de 16’’ avec une vanne de
débit actionnée par moteur et une vanne d’isolement motorisée et se
relie au collecteur de sortie de 42’’. Une ligne de raccordement de 16’’
vers la boucle d’étalonnage se branche en amont de la vanne de débit
81
de la rampe de comptage. Chaque ligne de raccordement est dotée
d’une vanne d’isolement motorisée.
82
Confirme que la première rampe de comptage s'ouvre (pas fermé
à 100 % dans la même période)
Commence à ouvrir la vanne motorisée de refoulement de la
pompe
La vanne motorisée de refoulement de pompe atteint 14°, la
pompe primaire est démarrée
A ce point là, l’opération de chargement est considérée
comme «engager»
84
OLUODUC 24 ‘’OB1
85
Description et exploitation de la ligne OB1 :
Le terminal marin Bejaia TMB est alimenté par cet oléoduc, il fut le
premier pipeline installé en ALGERIE en 1957. Appartenant à la
compagnie française du pétrole CFP et la SNREPAL, sa gestion fut
attribuée à la SOPEG
L’oléoduc avec une longueur de 660,72 Kms reliant le centre de
stockage HAOUD EL HAMRA avec BEJAIA, fût conçu avec deux
phases d’exploitation à l’esprit. Il rentre dans sa première phase en
1959
Au départ l’altitude est de 150 m au PK 0, (voir la topographie de
OB1) il commence par décroître pour atteindre 45 m au PK 320 Km, il
se hisse ensuite progressivement pour atteindre 1032 m au PK 533.
Ce point situé sur le col de SELATNA représente le sommet le plus
haut de la ligne : on le définit en hydraulique comme « point de
86
contrôle ». C’est à partir de cette altitude qu’il commence à décroître
une deuxième fois pour atteindre le niveau le plus bas à TM BEJAIA
PLOBLEMES
D’EXPLOITATION
AFFRONTES PAR TMB
ET
CONLUSIONS DU STAGE
89
Problèmes techniques exportation terminal :
Un parc de stockage, même géré efficacement, peut subir des
problèmes techniques d’exploitation qui peuvent être de deux
natures :
La rupture de stock dont les conséquences sont la
constitution des files d’attentes très longue des navires
pétroliers programmés.
92
Conclusion
93
1. renforcer et consolider la compréhension des cours déjà étudiés
en étant exposé à leur côté pratique et apte à l’application.
2. cibler (en tant que stagiaires possédant déjà des idées préétablies
acquises lors de ce stage) les aspects ambigües des futures cours
et de préparer des questions pertinentes à poser à ce sujet pour
obtenir plus d’éclaircissements, adoptant ainsi une attitude
proactive au lieu de rester passif et dans un monde virtuel durant
ces cours comme fut mon expérience passée.
94
fonctionnement des installations industrielles de la DRGB, mais il
s’est élargi au fonctionnement organisationnelle (qui fait quoi ?) de
sonatrach en général et à celui de la DRGB en particulier. Ainsi à
travers son organigramme, le contenu de sa mission principale, et les
tâches du personnel exploitant et dirigent des explications concernant
la répartition des tâches entre les différents départements et la
coordination entre eux, m’ont été présentés. J’estime que la
compréhension de ce système complexe d’hommes et de machines est
impérative pour faciliter l’intégration et le travail d’équipe qu’exige
le fonctionnement des entreprises de nos jours en matière de relations
et de communication et de la gestion de façon générale.
A travers ce stage, j’ai eu le privilège d’être bien encadrer et la chance
de côtoyer des ingénieurs et des techniciens très expérimentés, qui ont
répondue à mes questions avec beaucoup de professionnalisme.
En conclusion, je garde de ce training en entreprise un excellent
souvenir, il constitue pour moi et mon avenir, désormais une
expérience professionnelle très valorisante et encourageante.
J’estime qu’ il m’a offert une bonne préparation à ma future
insertion professionnelle et a renforcé mon choix pour le domaine de
transport par canalisation comme vocation et il m’a donné l’envie et
la curiosité de me cultiver et d’élargir mes connaissances au
management dans toute ces aspects car j’estime que dans le monde
réel du travail et pour un ingénieur exploitant (voulant évoluer et se
préparer à assumer d’autres niveaux de responsabilités), ce type de
connaissances et ceux de sa spécialité devraient être imbriquées
entrelacées et complémentaires.
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