Aperçu Des Technologies
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[Overview of technologies for the treatment of infectious and sharp waste from health care facilities]
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Citation suggérée. Aperçu des technologies pour le traitement de déchets infectieux et de déchets piquants/
coupants/tranchants provenant des établissements de santé [Overview of technologies for the treatment of
infectious and sharp waste from health care facilities]: Organisation mondiale de la Santé ; 2019. Licence : CC BY-
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Imprimé en Suisse.
Photos de couverture (descendant) : Ute Pieper (1, 3, 5, 6); Arabella Hayter, OMS (2, 4)
Abréviations. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . iv
Remerciements. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . v
1 Introduction.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
Convention de Stockholm. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
Résolution de l’Assemblée mondiale de la Santé sur l’eau,
assainissement et hygiène dans les établissements de santé. . . . . . . . 4
2 Considérations prioritaires.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
Annexe 1. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Options technologiques.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Figures
Figure 1 Échelle des technologies de traitement des déchets
médicaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
Figure 2 Procédé de stérilisation à la vapeur avec vide préalable.. 17
Figure 3 Procédé de stérilisation à la vapeur vide fractionné. . . . . 17
Figure 4 Autoclave à vapeur avec système de vide. . . . . . . . . . . . . . 17
Figure 5 Autoclaves à vapeur dotés d’un broyeur intégré. . . . . . . 20
Figure 6 Micro-ondes par lots. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
Figure 7 Procédé de micro-ondes en continu.. . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
Figure 8 Procédé de traitement thermique par frottement. . . . . . 25
Figure 9 Système de traitement à l’hypochlorite de sodium.. . . . . 27
Figure 10 Procédé d’incinération avec traitement des gaz de
combustion. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Figure 11 Autoclave automatisé à déplacement par gravité à
vide pulsé. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Figure 12 Incinérateur à deux chambres. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
Figure 13 Incinération à une seule chambre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Remerciements v
M. Lars-Erik Lindholm, BBD -Ozonator AB, Linnegatan, Stockholm
M. Miquel Lozano, Tesalys, Saint-Jean, Toulouse, France
Mme Claire Papadi, Antipollution SA, Pirée, Grèce
M. Raj Rathamano, Manitoba Sustainable Development, Winnipeg,
Canada
M. Omar Fernandez Sanfrancisco, Athisa Group, Peligros, Espagne
M. Jeff Squalli, Ecodas, région de Lille, France
Mme Ruth Stringer, Health Care Without Harm, Exeter, Royaume-Uni
Mme Marie Van Sull, Amb Ecosteryl, Mons, Belgique
Dr Anne Woolridge, Independent Safety Services Ltd, Sheffield,
Royaume-Uni
1 OMS/UNICEF, 2019. WASH in health care facilities: global baseline 2019 report. https://www.who.int/water_
sanitation_health/publications/wash-in-health-care-facilities-global-report/en/. Pour accéder aux données
mondiales, régionales et nationales, consulter le site www.washdata.org.
2 OMS/UNICEF, 2019. L’eau, l’assainissement et l’hygiène dans les établissements de santé : Mesures pratiques pour
instaurer l’accès universel à des soins de qualité. https://www.who.int/water_sanitation_health/publications/
wash-in-health-care-facilities/fr/
1. Introduction 1
des planificateurs nationaux, des donateurs et des partenaires. Ce
document fournit des informations détaillées sur le fonctionnement de
chaque technologie avec ses effets sur l’environnement et la santé, les
exigences pour son installation, ses capacités de traitement des déchets,
ainsi que ses points forts et ses points faibles, et donne des exemples de
consommables.
Convention de Stockholm
La Convention de Stockholm préconise de donner priorité à des procédés,
techniques ou pratiques alternatifs dont l’utilité est similaire, mais évitent
la génération et la libération de dioxines et de furanes (PNUE 2007). Dans
la mesure du possible, il convient de toujours utiliser des techniques de
traitement des déchets autres que l’incinération. L’OMS invite toutes les
parties prenantes à soutenir la Convention de Stockholm et à s’appliquer
à améliorer progressivement les pratiques de gestion sécurisée des
déchets médicaux pour protéger la santé et réduire la dégradation de
l’environnement (OMS 2007). À ces fins, l’OMS recommande que :
Les gouvernements :
• Allouent un budget pour couvrir les coûts de mise en place
et d’entretien de systèmes de gestion sécurisée des déchets
médicaux ;
• Demandent aux donateurs, partenaires et autres sources de
financement extérieur de prévoir une contribution adéquate pour
assurer la gestion des déchets liés à leurs interventions ;
• Mettent en œuvre et surveillent les systèmes de gestion sécurisée
des déchets médicaux, appuient le renforcement des capacités et
assurent la santé des travailleurs et de la communauté.
1. Introduction 3
Toutes les institutions et organisations concernées devraient :
• Encourager une gestion sécurisée des déchets médicaux ;
• Mettre au point des solutions innovantes pour réduire le volume
et la toxicité des déchets qu’ils produisent et qui sont associés à
leurs produits ;
• S’assurer que les stratégies et programmes de santé mondiaux
tiennent compte de la gestion sécurisée des déchets médicaux.
3 OMS, 2019. Résolution sur l’Eau, assainissement et hygiène dans les établissements de santé. https://apps.who.
int/iris/bitstream/handle/10665/329292/A72_R7-fr.pdf
4 Les services d’EAH incluent l’eau, l’assainissement, l’hygiène des mains, la gestion des déchets médicaux et le
nettoyage de l’environnement. Pour une définition complète, consulter le document Questions et indicateurs de base
destinés au suivi de l’approvisionnement en eau, de l’assainissement et de l’hygiène (EAH) au sein des établissements
de soins de santé dans le cadre des objectifs de développement durable publié par l’OMS/UNICEF 2018.
Les pays feront l’objet d’un suivi de leur réalisation de ces cibles par
le biais de mises à jour périodiques disponibles sur le portail des
connaissances « EAH dans les établissements des santé »5. En outre,
les efforts accomplis pour améliorer la gestion des déchets et réduire
l’impact environnemental de telles pratiques sont canalisés par des
initiatives vertes et en faveur du climat des établissements de santé,
des efforts de réduction des déchets de vaccins et des campagnes sur la
sécurité des patients.
5 Le portail des connaissances se trouve à l’adresse www.washinhcf.org. Les utilisateurs sont encouragés à
soumettre directement leurs outils, exemples et engagements.
© Tesalys, France
1. Introduction 5
2. Considérations
prioritaires
Afin d’en augmenter la pérennité, les intérêts et préoccupations d’ordre
économique, environnemental et social devraient tous être pris en
compte au moment de sélectionner les options technologiques. Pour
choisir la technologie la plus adéquate, il faut tenir compte des analyses
comparatives, des avis d’experts et d’une évaluation participative
effectuée par des parties prenantes pertinentes (PNUE 2012b). Les
étapes suivantes peuvent être suivies pour définir les priorités d’une
technologie de traitement donnée :
1. Collecte de données de référence
• Exigences réglementaires (nationales et internationales)
• Quantité/volume de déchets générés
• Disponibilité des ressources comme l’eau, l’électricité, le
combustible
• Espace disponible et sécurité pour la mise en place de la
technologie de traitement
• Possibilité de collecte et d’élimination sécurisée des déchets
traités
• Budget pour couvrir les coûts d’investissement, d’exploitation et
d’entretien
• Traitement des déchets décentralisé ou centralisé
2. Calcul de la capacité de traitement nécessaire
3. Cartographie et tri des options technologiques éligibles
4. En cas d’appel d’offres public, soumission du dossier d’appel
d’offres et des critères d’évaluation y compris :
• expériences dans le pays/la région, certificats techniques, service
local ou régional, pièces de rechange, formation technique,
contrat d’entretien, schémas techniques, besoins en termes
de logement, coûts (y compris équipement, transport vers le
site, installation et mise en service), coûts d’exploitation, délai
de livraison et expérience démontrée dans les technologies
d’installation et d’entretien dans un contexte similaire.
5. Évaluation des offres – prise de décisions.
2. Considérations prioritaires 7
3. Sélection des technologies
de traitement
Cette section s’intéresse aux critères de sélection des technologies de
traitement des déchets, et tient compte des compromis pour orienter
les administrateurs des établissements de santé, les responsables de
la santé au niveau des districts et les décideurs politiques au niveau
national. Le manuel d’orientation « Application of the Sustainability
Assessment of Technologies Methodology » propose un outil détaillé et
complet pour choisir les solutions adaptées (PNUE 2012b).
1 Convention de Stockholm - Nombre de Parties : 181 ; Statut de ratification de la Convention de Stockholm : http://
chm.pops.int/Countries/StatusofRatifications/PartiesandSignatoires/tabid/4500/Default.aspx
Convention de Bâle – Nombre de Parties 186 : http://www.basel.int/Countries/StatusofRatifications/
PartiesSignatories/tabid/4499/Default.aspx
déchets non dangereux. L’application d’un tri rigoureux des déchets dangereux et non dangereux peut éviter de
surdimensionner l’équipement et permettre de faire des économies (OMS 2014).
© Tesalys, France
Exemple 1 :
• Coût des consommables pour l’hôpital : 0,1 USD par kWh et 1,0 USD par mètre
cube d’eau (1 m³ = 1 000 litres ; 1 litre coûte 0,001 USD).
Calcul des coûts en électricité et en eau :
• Coûts en électricité et en eau d’un cycle :
» (5 kW x 0,75 h/cycle x 0,1 USD/kWh) + (50 l/cycle x 0,001 USD/l)
= 0,375 USD/cycle + 0,05 USD/cycle = 0,425 USD/cycle
• Coûts du traitement de 1 kg de déchets :
» 0,425 USD/10 kg = 0,0425 USD/kg
• Coût annuel :
» 0,0425 USD/kg x 21 900 kg = 930,75 USD
Exemple 2 :
• L’eau est acheminée vers l’hôpital par camion-citerne et l’électricité est générée par
un générateur au fuel
• Coût des consommables pour l’hôpital : 2 USD par kWh et 0,5 USD par mètre cube
d’eau (1 m³ = 1 000 litres ; 1 litre coûte 0,0005 USD).
Calcul des coûts en électricité et en eau :
• Coûts en électricité et en eau d’un cycle :
» (5 kW x 0,75 h/cycle x 2,00 USD/kWh) + (50 l/cycle x 0,0005 USD/l)
» = 7,50 USD/cycle + 0,025 USD/cycle = 7,525 USD/cycle
• Coûts du traitement de 1 kg de déchets :
» 7,525 USD/10 kg = 0,7525 USD/kg
• Coût annuel :
» 0,7525 USD/kg x 21 900 kg = 16 479,75 USD
Autoclaves automatisés à
déplacement par gravité à vide pulsé
Double enveloppe
Chambre de stérilisation
Porte de
chargement
Sonde de température
Purgeur Vapeur
Purgeur
de vapeur de vapeur
Vidange
Temps
Temps
Vide Plateau de
Vide Plateau de fractionné stérilisation
Injection de stérilisation
vapeur
Avantages Inconvénients
Faible impact sur l’environnement Nécessité d’une collecte fiable des
Pas de résidus dangereux déchets solides
Conforme à la Convention de Stockholm Nécessité d’un raccordement fiable à
Certains déchets traités peuvent être l’eau et à l’électricité
recyclés La qualité de l’eau doit être d’un certain
niveau pour protéger l’équipement
Un conteneur ou des sacs résistants à
la température sont nécessaires pour
contenir les déchets
Les résidus sont reconnaissables et
peuvent provoquer des lésions (par
exemple les objets piquants/coupants/
tranchants)
Capacités et consommations
La taille des autoclaves de traitement des déchets varie de 5 à 3 000
kg/heure. La durée de cycle inclut le temps nécessaire pour introduire
les déchets, l’évacuation de l’air, l’exposition des déchets à la vapeur
et l’évacuation des déchets. Le tableau ci-dessous donne quelques
exemples de capacités et de consommations d’un procédé d’autoclavage
à vide fractionné. Les données sont approximatives et sont basées
1 Exemple d’exigences minimales de qualité de l’eau : Dureté totale : < 3°dH (< 0,5 mmol CaO/l), sel total : < 500
mg/l, teneur en chlorures : < 100 mg/l, valeur de pH : 5 à 8 (informations fournies par le fabricant)
Avantages Inconvénients
Faible impact sur l’environnement Nécessité d’un raccordement fiable à
Pas de résidus dangereux l’eau et à l’électricité
Réduction du volume La qualité de l’eau doit être d’un certain
Les résidus sont non reconnaissables niveau pour protéger l’équipement
Conforme à la Convention de Stockholm Coûts et entretien plus élevés (pièces
mobiles internes)
L’opérateur doit être qualifié
9
La configuration standard des paramètres, y compris d’éléments tels que la température/la pression et le temps de
rétention pour le procédé de traitement. Les chiffres peuvent varier si, par exemple, les déchets sont humides ou
l’eau utilisée est trop chaude. Chaque fabricant/procédé a ses propres paramètres standards particuliers.
BROYEUR
Capacités et consommations
Les capacités des autoclaves avec broyeur intégré vont de 5 à 3 000 kg/
heure. La durée du cycle inclut le temps nécessaire pour la réalisation
du traitement y compris l’introduction des déchets, le broyage,
l’exposition des déchets à la vapeur et l’évacuation des déchets. Les
tableaux ci-dessous donnent quelques exemples des capacités et des
consommations d’autoclaves utilisant un générateur de vapeur intégré
et une source de vapeur externe. Les données sont approximatives
et sont basées sur une capacité de charge maximale par cycle et une
configuration standard des paramètres.
Avantages Inconvénients
Faible impact sur l’environnement Nécessité d’une collecte fiable des
Pas de résidus dangereux déchets solides
Conforme à la Convention de Stockholm Raccordement fiable à l’électricité
nécessaire
Les déchets doivent contenir un minimum
d’humidité, sans quoi il faut ajouter de
l’eau
Des conteneurs de déchets spéciaux sont
nécessaires
Contrôles
Générateur de
micro-ondes
Conteneurs
de déchets
Capacités et consommations
Les capacités des systèmes à micro-ondes par lots varient de 10 à 210 kg
par heure. La durée du cycle inclut le temps nécessaire pour introduire
Capacité (kg/cycle) : 3 6 10 20
Durée du cycle (minutes) : 45 45 45 45
Consommation énergétique (kWh/cycle) : 0.9 1.8 2.3 3.5
Consommation d’eau (l/cycle) : 0.5 1.0 1.5 2.5
Données fournies par : Meteka GmbH – Autriche
Avantages Inconvénients
Faible impact sur l’environnement Nécessité de raccordement à une source
Les résidus ne sont pas dangereux d’électricité fiable
Les résidus sont non reconnaissables Coûts et entretien plus élevés (pièces
Réduction des déchets mobiles internes)
Conforme à la Convention de Stockholm Les déchets doivent contenir un minimum
d’humidité, sans quoi il faut ajouter de
l’eau
Couvercle
Générateur de
micro-ondes
es Cuve de
-ond
m icro rétention
Conteneur Broyeur on à
Secti
de
déchets n
ans fi Sortie
Vis s
Capacités et consommations
La capacité des technologies des micro-ondes en continu varie de 100
à 800 kg par heure. La durée de cycle inclut le temps nécessaire pour
introduire les déchets, les exposer à la vapeur et les évacuer. Le tableau
ci-dessous donne quelques exemples de capacités et de consommations.
La consommation est basée sur une capacité de charge maximale, par
cycle et avec une configuration standard des paramètres :
Avantages Inconvénients
Faible impact sur l’environnement Nécessité de raccordement à une source
Les résidus ne sont pas dangereux d’électricité fiable
Réduction du volume de déchets Coût d’entretien plus élevé (pièces
Les résidus sont non reconnaissables mobiles internes)
Conforme à la Convention de Stockholm
car
bon
Filt
act ivareted
chafilt
rbo er n actif
temperature blades
Lâmes rur
Capteurs de poue
sensors va p
température Va
condensate
Vidange
drain
water outlet condensats
Sortie d'eau
Credit : Newster System Srl, Italy
Capacités et consommations
Les capacités des systèmes de traitement thermique par frottement
varient de 10 à 600 kg par heure. La durée de cycle inclut le temps
nécessaire pour introduire les déchets, les exposer au frottement
thermique et les évacuer. Le tableau ci-dessous donne quelques
exemples de capacités et de consommations. La consommation
est basée sur une capacité de charge maximale par cycle avec une
configuration standard des paramètres :
Capacité (kg/cycle) : 11 – 13 18 – 20 45 – 50 55 – 60
Durée du cycle (minutes) : 40 – 50 30 – 45 45 – 50 35 – 45
Consommation énergétique (kWh/cycle) : 10 – 12 12 – 14 30 – 35 35 – 40
Consommation d’eau (l/cycle) : 5 – 15 15 – 40 30 – 50 75 – 90
Données fournies par : Newster System Srl – Italie
Avantages Inconvénients
Faible impact sur l’environnement Il est difficile de faire un suivi en temps
Pas de résidus dangereux réel de la concentration chimique
Réduction du volume de déchets Il est nécessaire d’appliquer des mesures
Les résidus sont non reconnaissables strictes de sécurité professionnelle
Conforme à la Convention de Stockholm Coûts et entretien plus élevés (pièces
mobiles internes)
Automated
Réacteur
reactor
automatisé
Shredding
Unité de
Wastede
Ajout
déchiquetage
Unit Feeding
déchets
Capacités et consommations
Les capacités des systèmes de traitement à l’hypochlorite de sodium
varient de 600 à 3 000 kg par heure. La durée de cycle inclut le temps
nécessaire pour introduire les déchets, les traiter et les évacuer. Le
tableau ci-dessous donne quelques exemples de capacités et de
consommations. La consommation est basée sur une capacité de charge
maximale par cycle avec une configuration standard des paramètres :
4.3 Incinération
Conformément à la Convention de Stockholm, il convient d’appliquer les
meilleures techniques existantes (MTE). Les MTE, avec une combinaison
convenable de mesures primaires et secondaires permettent d’obtenir
une émission atmosphérique de dioxine et de furane inférieure à 0,1 ng
I-TEQ3 /Nm3 (équivalent toxique international) (à 11 % d’O2) et inférieure
à 0,1 ng I-TEQ/l pour les eaux usées évacuées de l’établissement (PNUE
2007). Les mesures primaires pour les incinérateurs thermiques à haute
température incluent deux chambres de combustion (850 °C/1 100 °C), un
brûleur auxiliaire, un temps de séjour suffisant de l’air dans la deuxième
chambre, une teneur suffisante en oxygène et une forte turbulence des
gaz d’échappement. Des systèmes de traitement supplémentaires des
gaz de combustion sont nécessaires en tant que mesures secondaires.
Peu d’incinérateurs de petite et moyenne tailles opérant conformément
à la Convention de Stockholm sont disponibles sur le marché. La plupart
3 TEQ : l’équivalent toxique exprime la masse pondérée par la toxicité de mélanges de dibenzodioxines polychlorées
(PCDD), de polychlorodibenzofuranes (PCDF) et de polychlorobiphényles (PCB).
Gaz de combustion
Air
Four et chambre post- Vapeur Récupération
Déchets
combustion de chaleur
Combustible/énergie
Effluents
liquides
Vidange des effluents
Traitement des
Cendres (traitement et effluents liquides Traitement des boues
évacuation)
des pays à faibles revenus n’ont pas à disposition des laboratoires pour
analyser la dioxine et le furane, ce qui fait qu’il n’est pas facile de
surveiller la performance. Les incinérateurs haute technologie nécessitent
des contrôles fiables des paramètres de combustion, un système de
nettoyage des gaz de combustion (élimination des poussières, filtres
en céramique, épurateurs cyclone et dépoussiéreurs électriques) et
un traitement des eaux usées. Ils sont donc très onéreux. Il existe des
installations plus petites, mais il est nécessaire de traiter 100 000 tonnes
de déchets par an pour qu’elles soient efficaces et rentables (OMS 2007).
Pression
(bar absolu)
Temps
Injection de vapeur Plateau de
stérilisation
Credit : Ute Pieper
Capacités et consommations
La capacité varie de 5 kg à plus de 50 kg par heure. Les données sur la
consommation ne sont pas disponibles.
fuel, gaz
RÉACTEUR
Capacités et consommations
La capacité des incinérateurs
à deux chambres varie de 5
COMBUSTION
à 500 kg par heure avec une
consommation de combustible
allant de 3 à 65 litres par
Capacité (kg/lot) : 15 20
Durée du cycle (minutes) : 60 60
Consommation de fuel (l/cycle) : 3 3
Données fournies par : TTM e.V. – Allemagne pour l’incinération à deux chambres.
Avantages Inconvénients
Les résidus sont non reconnaissables Impact très élevé et négatif sur
Réduction du volume de déchets l’environnement et la santé (émissions
atmosphériques élevées)
Les agents pathogènes peuvent survivre
à ce procédé
Les cendres résiduelles et volantes sont
potentiellement dangereuses
N’est pas conforme à la Convention de
Stockholm
Cheminée
Partie supérieure en
béton armé
WEDC, Emergency Sanitation - Assessment and Program Design, Figure 8.4 Permanent Incinerator,
Loughborogh University, 2002
Capacités et consommations
a plupart des incinérateurs à une seule chambre sont peu onéreux, mais
ont aussi une durée de vie inférieure à 5 ans. Les capacités vont de 5 à
50 kg par heure et les coûts de la biomasse dépendent en fonction du
marché local.
Capacités et consommations
Sans objet.
Options technologiques
Procédés thermiques à faible température
Les technologies de traitement à base de vapeur sont largement
utilisées pour détruire les agents pathogènes contenus dans les déchets
infectieux et les déchets piquants/coupants/tranchants au moyen de la
chaleur (énergie thermique) pendant une période donnée, en fonction
du volume et du contenu de la charge. En général, les technologies
thermiques à faible température pour le traitement des déchets
appliquent une température comprise entre 100 °C et 180 °C et les
procédés sont exécutés dans des environnements de chaleur humide ou
de chaleur sèche. Le traitement thermique humide utilise de la vapeur
pour désinfecter les déchets et est généralement exécuté dans un
autoclave ou un système de traitement à base de chaleur (OMS 2014). Le
traitement par micro-ondes et le traitement thermique par frottement
sont généralement inclus dans la catégorie des procédés humides, étant
donné que la désinfection se produit par l’action d’une chaleur humide
générée par l’énergie des micro-ondes ou du frottement.
Annexe 1 39
combustibles, et entraîne une réduction importante du volume et du
poids des déchets. L’incinération de déchets médicaux sans traitement
des gaz de combustion libère une grande diversité de polluants
dans l’atmosphère, polluants qui sont fonction de la composition
des déchets. Ces polluants peuvent inclure des particules comme
les cendres volantes, des métaux lourds (arsenic, cadmium, chrome,
cuivre, mercure, manganèse, nickel et plomb), des gaz acides (chlorure
d’hydrogène, fluorure d’hydrogène, dioxydes de soufre, oxydes
d’azote), du monoxyde de carbone et des composés organiques (y
compris des dioxines et des furanes, du benzène, du tétrachlorure
de carbone, des chlorophénols, du trichloroéthylène, du toluène, des
xylènes, du trichlorotrifluoroéthane, des hydrocarbures aromatiques
polycycliques, du chlorure de vinyle). Si des déchets médicaux sont
incinérés dans des conditions qui ne représentent pas les meilleures
techniques disponibles ou les meilleures pratiques environnementales,
des dioxines et des furanes peuvent être libérés en concentrations
relativement élevées. Les dioxines et les furanes sont bio-accumulables
et toxiques.
On peut aussi trouver des agents pathogènes dans les résidus solides
et dans les échappements et les particules d’incinérateurs mal
conçus et mal exploités. De plus, les cendres résiduelles peuvent être
contaminées par des dioxines, des composés organiques lessivables
et des métaux lourds, et doivent être traitées comme des déchets
dangereux (PNUE 2012a). Pour empêcher les émissions dangereuses
et la génération de cendres résiduelles et volantes dangereuses,
les déchets dangereux et les déchets piquants/coupants/tranchants
doivent être traités et décontaminés au moyen de technologies
alternatives autres que l’incinération (PNUE 2003).