Fiche 120
Fiche 120
Fiche 120
Le dessin industriel est un moyen d’expression et un outil de communication transversal et universel aux
ingénieurs et techniciens. Il s’appuie sur un ensemble de conventions décrites dans des normes et se décline
selon différents types de dessin. Sans être exhaustif, nous donnons dans la suite les éléments de bases qui
permettront de lire et d’analyser au mieux ce type de dessin et d’exploiter convenablement les logiciels de CAO. Il
conviendra d’approfondir la question en fonction des besoins.
La perspective permet de représenter un objet pour avoir une vision globale de celui-ci. Différents types existent en
fonction du mode de projection et du rapport d’échelle sur les axes de comparaison mais dans tous les cas, l’objet
est déformé et certaines faces sont cachées [voir la fiche associée]. Bien que suffisante pour la fabrication dans
certains cas (pièces monobloc simple sans assemblage) elle est source d’erreur : il convient d’utiliser le dessin de
définition avec ces différentes vues.
Les conventions
Le cartouche
Il s’agit du cadre situé en bas de la feuille de dessin et dont le but est d’identifier le document (titre de l’objet,
auteur, lieu/entreprise, date…) tout en renseignant le lecteur (sous-titre indiquant la pièce extraite de l’objet,
l’échelle, le mode de représentation des vues (norme française ou américaine)). Il se place en fonction de
l’orientation. (cf. Fig. 5)
Le texte
Pour le cartouche, la nomenclature ou encore la cotation, les caractères utilisés sont rigoureusement tracés et
suivent la norme NF E 04-505 ISO3098 pour assure une lisibilité adéquate. La hampe et le jambage des
caractères sont identiques et les hauteurs nominales (pour les lettres capitales et pour l’œil+jambage ou
œil+hampe du caractère) sont : 7, 5, 3.5 et 2.5mm pour le Titre, le sous-titre, le texte gras et normal
respectivement, d’épaisseur associée de valeur 1/10ème de la hauteur nominale.
Les échelles
Par définition l’échelle est le rapport constant de proportionnalité entre la dimension des éléments du dessin
(modèle de dimension réduite ou plus grande) et celle des éléments de l’objet (dimension réelle).
Dimension (modèle ) = Echelle x Dimension (Objet réel )
On parlera de :
- l’échelle en vraie grandeur pour un rapport 1 (dimension modèle = dimension objet)
- d’échelle de réduction (d’agrandissement) pour les rapports inférieurs à 1 (supérieur à 1 respectivement)
Celle-ci doit apparaître sur les dessins au niveau du cartouche et adaptée en fonction du besoin (des normes
existent notamment pour le bâtiment).
Cotation fonctionnelle
La cotation est le report sur un plan de pièce des spécifications dimensionnelles et géométriques qui la
caractérisent (descriptif). Bien qu’à l’échelle, la cotation porte sur la valeur à l’échelle réelle ce qui donne
rapidement une idée des dimensions en vraie grandeur. D’un point de vue normatif, une cote est constituée :
- de 2 lignes d’attache en traits fins dépassant les bornes de l’élément à coter et encadrant
- la ligne de cote (droite ou courbe, parallèle à l’élément ou non pour les angles)
- agrémentée de deux flèches symétriques (angles de 30 à 45°)
- surplombée de manière parallèle par un chiffre sans unité (grandeur vrai en USI, soit le millimètre)
On distinguera les cotations en série (même ligne, sans chevauchement), parallèle (origine et direction commune
mais chevauchement) qu’on peut limiter à une cotation superposée en absence d’ambiguïté, voire les cotations de
coordonnées. Les sigles R, Diamètres ou élévation de profils pour le bâtiment.
Tenir compte des matières : Pour les coupes on utilise les hachures (et pochages) comme :
Tenir compte des aménagements des locaux : on différencie par hachures et pochage les parties :
- à conserver laisser blanc ou pocher en noir suivant l’échelle, cerner intérieurement d’un trait fort
- à construire pocher au crayon (gris)
- à démolir hachurer dans un sens, figurer par un trait continu ou interrompu court selon les cas
ou par des teintes conventionnelles rouge pour construire/ajouter, jaune pour démolir.