Cours EM Transp P134

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Module P134 

: Electromagnétisme II

Sommaire

Chapitre I. Rappels et Compléments


1. Analyse Vectorielle
2. Electrostatique
3. Magnétostatique

Chapitre II. Phénomène dépendant du temps – Induction


Electromagnétique
1. Loi de Faraday
2. Champ Electromoteur
3. Inductances (propre L et mutuelle M)
4. Circuit R-L-C en régime oscillant
5. Energie électromagnétique

Chapitre III. Equations de Maxwell

Chapitre IV. Propagation des ondes Electromagnétiques planes


dans le vide
1. Solutions des champs E et B
2. Polarisation
3. Vecteur de Pointing

Chapitre IV. Diélectriques


1. Polarisations d’un diélectrique
2. Caractéristique physiques d’un diélectrique (P, D, , , n).
3. Conditions aux limites entre deux diélectriques

Pr. R. Mountasser 1 2004/2005


Chapitre I. Rappels et Compléments

I. Analyse vectorielle

Soient f(x,y,z) une fonction scalaire et ( Ax , Ay , Az ) un champ de
A
  
vecteur dans une base orthonormée (i , j , k ) . On note que
Ai  Ai ( x, y, z ) .
1. Gradient
Par définition le gradient d’une fonction f est :
 f  f  f 
grad ( f )  i j k
x x x
2. Divergence

Par définition la divergence d’un champ de vecteur A est la
fonction scalaire :
 Ax Ay Az
div( A)   
x x x
3. Rotationnel

Le rotationnel d’un champ de vecteur A est le vecteur :
  Az Ay  Ax Az  Ay Ax 
rot ( A)  (  )i  (  ) j (  )k
y z z x x y
  
 i j k 
   
rot ( A)    / x  / y  / z 
 A Ay Az 
 x
2 f 2 f 2 f
4. Laplacien f  2  2  2
x y z

Pr. R. Mountasser 2 2004/2005


5. Formules de transformation d’intégrales

Soient C un contour fermé, S une surface ouverte qui s’appui sur


C,  une surface fermé, V le volume intérieur à .

a. Théorème de Stokes
    
 C
A.dl   rot ( A).ds
S

b. Théorème de Green-Ostrogradsky
 
 A.ds   div( A)dv
 V

Pr. R. Mountasser 3 2004/2005


II. Electrostatique (Charge statique)

1. a. Champ Electrique crée par une distribution de charges


ponctuelles qi en un point M :
 1 qi 
E ( M )) 
4 0
r
i
u
2 i
i

u
ri : distance entre la charge qi et le point M ; i est le
vecteur unitaire dirigé de la charge vers le point M.

b. Potentiel électrostatique :
1 qi
V (M ) 
4 0
i r
i
2. a. Champ électrique crée par une distribution volumique

 
1 ur
E ( M )) 
4 0 
V
 2 dv
r
 : densité de charge volumique = dq/dv.

b. Potentiel électrostatique
1 dv
V ( M )) 
4 0  
V
r

3. Relation entre E et V :
En tout point M de l’espace on :
 
E ( M )   grad (V ) M

4. Théorème de Gauss

Pr. R. Mountasser 4 2004/2005


  1


E.ds 
0   dv
V

5. Dipôle Electrique

Un dipôle électrique est constitué de deux charges électriques de


mêmes valeurs et de signes opposés (-q,+q). Les deux charges sont
séparées par une distance d.
Un dipôle est représenté par son moment dipolaire :
 
p  (  q)d ,

Le vecteur d est orienté de - q vers  q
Unité de p : C.m = Debey (D).

Souvent, on s’intéresse au champ électrique E et au potentiel U


crées par le dipôle en un point M très loin du dipôle (r >> d).

M
+q

d
O
-q

On montre (voir TD) U en M ont pour expression :



1 qd cos( ) 1 p.r
U (M )  
4 0 r2 4 0 r 3

  
De la relation E ( M )   grad (U ) on peut déduire l’expression de E .

Pr. R. Mountasser 5 2004/2005


III. Magnétostatique

On étudie le champ magnétique crée par des circuits


électrique.

Un courant électrique I sur un circuit produit un B.


B ‘voit’ I tourner dans le sens positif (sens contraire des
aiguilles d’une montre)

B

1. Loi de Biot et Savart I

Soit C un circuit parcourue par un courant électrique I. Tout



élément de longueur dl situé en un point P de C crée en tout
point M de l’espace un champ magnétique élémentaire :

P  
   I (dl  PM )
dl dB  0
4 PM 3

Le champ magnétique global crée par tout le circuit en M est :


 
B( M )   dB
C


B est  plan de symétre de I

2. Théorème d’Ampère

Pr. R. Mountasser 6 2004/2005


La circulation de B sur un circuit fermé C est égale la somme
algébrique de tout les courants électriques Ip intérieurs à C.
 
 B.dl  0  I p
C p

Remarque : Pour la détermination analytique de B, on utilise soit


la loi de Biot Savart soit le théorème d’Ampère.
Le théorème d’Ampère est utilisé si B décrit un C de forme
simple : cercle.

3. Exemple : Fil filiforme infini


z
a. Par Biot et Savart
 P
dl

 M
O

     


dB  dl  PM  (dz )k  PM  (dz ).PM .sin( )u
 
B   dB
Fil

voir TD
  I 1
B  0 u
2 r

b. Par Théorème d’Ampère

Pr. R. Mountasser 7 2004/2005


Tout plan contenant le fil est un plan de symétrie du courant.
Donc, B est circulaire autour du fil :
 
B  B (r ,  , z )u
- Invariance par rotation donc B ne dépend pas de ,
- Le fil est infini, donc B ne dépend pas de z.

Donc,
 
B  B (r )u

Ainsi, s’après le théorème d’Ampère


 
 B.dl  0 I 
C
 
 ( B(r )u ).(r.d )u  0 I 
C

B(r )r 2  0 I 
0 I 1
B(r ) 
2 r
donc,
 0 I 1 
B u
2 r


4. Potentiel vecteur A

Pr. R. Mountasser 8 2004/2005


 
Le potentiel vecteur A est lié au champ magnétique B par la
relation :

  
B  rot ( A)

A partir de la loi de Biot Savart on peut montrer que :



 I dl
A( M )  0
4 
C
PM

Rq : A est parallèle au courant électrique I

5. Énergie magnétique

En tout point de l’espace où existe un champ magnétique, l’énergie


contenue dans un élément de volume dv est donnée par l’expression
(Chapitre III) :

dwm B2

dv 2 0
Et l'énergie totale associée à B est égale à :
1
wm 
2 0 
espace
B2

Chapitre II. Induction Electromagnétique


Pr. R. Mountasser 9 2004/2005
I. Loi de Faraday

1. Flux magnétique

On considère un champ magnétique B qui traverse une surface S


s’appuyant sur un contour C. Par définition, le Flux de B à
travers S est donné par l’expression :
  
   B.ds   ( B.n)ds
S S


S B

n

2. Loi de Faraday C

La variation du flux magnétique  en fonction du temps


engendre (ou induit) une force électromotrice (tension
électrique) e d’expression :

d
e
dt

Ainsi, la fem e est non nulle si au moins l’un des trois


  
paramètres : B , S ou  (angle entre B et n ) varie dans le temps.

3. Exemples

Pr. R. Mountasser 10 2004/2005


a. S varie dans le temps  :

Le circuit conducteur fermé C=ABCD est exposé


horizontalement à un champ magnétique uniforme vertical.
La tige BC glisse sans frottement sur les railles AB et DC à
vitesse constante v le long de l’axe x.

 
   B.ds  B.( AD ).( DC )  B.a.v.t
S

d'où la fem induite dans circuit :


d
e   Bav
dt
Si R la résistance du circuit, alors
le courant électrique induit est :
e Bav
i 
R R

a.  varie dans le temps

Pr. R. Mountasser 11 2004/2005


On considère un B uniforme horizontale. Le circuit C=ABCD de
surface constante tourne à la vitesse angulaire constante  autour
de l’axe vertical z.

 
   B.ds  B.S .cos( ),
S

or ,   t
d'où la fem induite dans circuit :
d
e   B.S .
dt
Si R la résistance du circuit, alors
le courant électrique induit est :
e B.S .
i 
R R

4. Loi de Lenz

Pr. R. Mountasser 12 2004/2005


Le courant induit i, doit s’opposer par ses effets aux causes qui
lui ont donné naissance.
Ainsi,
- si B augmente (ou diminue), alors i doit générer un b
opposé (de même sens) que B.
- de même si S augmente (ou diminue), alors i doit
générer un b opposé (de même sens) que B.

5. Champ Electromoteur

La fem e, est induite par variation du flux , et elle est liée à


un champ électrique qu’on appelle le champ électromoteur

Em tel que :

d 
dt C
e  Em .dl
   
or ,    B.ds   rot ( B ).dl   A.dl
S C C

d ' où

 A
Em  
t
4. Inductances

4. a. Inductance propre L

Pr. R. Mountasser 13 2004/2005


Soit C un circuit fermé de surface S, parcourue par un
courant électrique I.
Le courant I crée un champ magnétique B qui traverse la
surface S de C.

Par Définition : l’inductance propre L du circuit C a pour expression :


L
I

Weber
 L   Henry ( H )
Ampère

L : dépend uniquement de la forme géométrique du circuit.

5. b. Inductance Mutuelle M
On considère deux circuits C1 et C2, parcourus par les courants
électriques I1 et I2.

Pr. R. Mountasser 14 2004/2005


- I1 engendre un champ magnétique B1 qui traverse C2 ;
d’où un flux :
 
12   B1.ds2
S2

- De même, I2 engendre un champ magnétique B2 qui


traverse C1 ; d’où un flux :

 
 21   B2 .ds1
S1

Par Définition, l’inductance mutuelle M des deux circuits


est égale à :

12  21
M 
I1 2

M : ne dépend que de la forme géométrique de l’ensemble


C1+C2.

6. Circuits R-L en régime oscillant

Pr. R. Mountasser 15 2004/2005


On considère un circuit constitué d’une résistance R d’une
bobine d’inductance propre L. Le circuit est alimenté par un
générateur de tension u(t).

La tension u(t) engendre une fem e dans la bobine.


La loi d’ohm dans le circuit fermé s’écrit :

u  e  Ri 
di
u  Ri  e  RI  ( L )
dt
di
u  Ri  L
dt

7. Circuits couplés (R1,L1) - (R2,L2)

On considère deux circuits C1(R1,L1) et C2(R2,L2).

Les deux circuits sont couplés par l’inductance mutuelle M. Le circuit


C1 est alimenté par un GBF de tension u(t).
Les courants i1 et i2 sont régis par le système suivant :

 di1 di2
u  R i  L  M
 1 1 1
dt dt

0  R i  L di2  M di1


2 2 2
dt dt

8. Energie magnétique d’un circuit

Pr. R. Mountasser 16 2004/2005


8. a. Un Circuit L

Considérons un circuit C d’inductance propre L.


Supposons qu’un courant électrique i(t) augmente dans le
circuit C de 0 à I.

L’énergie élémentaire absorbée par le circuit pendant un


temps dt est égale à :

di
dw  ui.dt  L i.dt  Li.di
dt
d'où l'Energie totale :
iI
1 2
w 
i 0
( Li )di 
2
LI

Ennergie emmagasinnée par une bobine:


1 2
w LI
2

8. b. Deux circuits L1-L2-M


De la même manière (voir TD) on peut montrer que
l’énergie emmagasinée dans les deux bobines est égale à :

1 1
w L1 ( I1 ) 2  L2 ( I 2 ) 2  MI1I 2
2 2

Chapitre III. Equations de Maxwell

Pr. R. Mountasser 17 2004/2005


Les champs électrique et magnétique sont reliés en tout point de
l’espace par quatre équations fondamentales de l’électromagnétisme.

1. Equation de Maxwell-Faraday

D'après la loi de Faraday :


 d d  
e   dt   dt  B.ds
   
e  E.dl  rot ( E ).ds
  
d'où l'équation de Maxwell Faraday :

 B
rot ( E )   (1)
t

2. Equation de Maxwell-Ampère

D'après le théorème d'Ampère :


  
 B.dl  0 I   rot ( B).ds 0 I
dq d 
or, I 
dt

dt 
( 0  E.ds )

d'où la relation

 E
rot ( B )   0 0
t
Si dans le point considéré existe un courant de densité J,
alors l’équation de Maxwell-Ampère s’écrit :

Pr. R. Mountasser 18 2004/2005



 E 
rot ( B)   0 0  0 J (4)
t

3. Equation de la conservation du flux magnétique

En tout point de l’espace, la divergence du champ


magnétique est égale à zéro

div( B )  0 (3)

4. Equation Maxwell-Gauss

D'après le théorème de Gauss :


 Q
 E .ds 
0

 1
 div ( E ) dv 
0  (  )dv

d'où la relation de Maxwell-Gauss :



div( E )  (4)
0

Chapitre IV. Ondes Electromagnétique dans le vide

Pr. R. Mountasser 19 2004/2005


On rappelle les 4 équations de Maxwell dans le vide (J =  = 0) :

   B
 rot ( E )   (1)
 t

 
 rot E
 ( B )   
0 0 (2)
 t

 div( E )  0 (3)
 
 div( B)  0
 (4)

En tout point M de l’espace, les champs E et B doivent vérifier


les 4 équations de Maxwell.

Le but de ce chapitre est de chercher des solutions des équations


aux dérivées partielles (1) et (2) avec les conditions (3) et (4).

I. Equations de propagation du champ Electromagnétique (E ,B)

Pr. R. Mountasser 20 2004/2005



On applique rot aux deux membres de (1)

 B
rot (rot ( E ))  rot (  )
t
   
grad ( div( E ))   ( E )   (rot ( B )) 
    
0
t

  E
 ( E )   ( 0 0 ),
t t

d'où l'équation de propagation de E :

  E
2
 ( E )   0 0 2 (5)
t
de la même manière on montre que :

  B
2
 ( B )   0 0 2 (6)
t

On rappelle que l’opérateur l’Aplacien  représente la dérivée


seconde spatiale :
2 f 2 f 2 f
f  2  2  2 .
x y z

Remarque

Pr. R. Mountasser 21 2004/2005


Les équations aux DP (5) et (6) font parties des équations des
ondes de la forme :

2s 1 2s

z 2 v 2 t 2

où v est la vitesse de propagation de l’onde dans la direction z.

II. Solutions du champ électromagnétique



Le champ électrique a trois composantes : E ( Ex , E y , Ez )
Chacune des composantes Ei doit satisfaire l’EDP (1) ;
Soit E une des composantes.

On peut montrer (voir TD) que à une dimension (par exemple z)


la solution de l’EDP (1) a pour solution générale :

E ( z , t )  f ( z  ct )  g ( z  ct )

f est une onde qui se propage dans le sens des z positif.


g est une onde qui se propage dans le sens des z négatif.

De même pour le champ magnétique.

III. Onde plane monochromatique

Pr. R. Mountasser 22 2004/2005


On considère que l’OEM est à une dimension (z) (pas de dépendance
par rapport à x et y) : onde plane.
et on suppose qu’elle se propage dans le sens positif. Ainsi,

Ei ( z, t )  f ( z  ct )

Les solutions d’onde plane monochromatique sont telles que :

Ei ( z , t )  E0i cos k (ct  z )  E0i cos(t  kz )


où   kc.
 : est la pulsation de l’onde : =2f=2/T,
K : est le module du vecteur d’onde :
 
k  ku ,

où u est un vecteur unitaire de même direction que
 
la direction de propagation. Dans ce cas u  ez .
 2 2
k  
c cT 
 : est la longueur d'onde : période spatiale.

1. La composante Ez = 0

Pr. R. Mountasser 23 2004/2005


 E E y E
div( E )  x   z 0
x y z
   
0

Ez
0
z
Ez  Cte  0

Donc, E appartient à un plan  à l’axe de propagation oz.

E  E0 x cos( wt  kz )
 x
E Ex  E0 x cos( wt  kz )
Ez  0

2. Champ magnétique B

De la même manière, on peut montrer que B a pour


composantes :

B  B0 x cos( wt  kz )
 x
B Bx  B0 x cos( wt  kz )
Bz  0

A partir des équations de Maxwell on peut montrer que (voir


 
TD) que En tout point de l’espace : B  E .

3. Polarisation

Pr. R. Mountasser 24 2004/2005


En générale, le long de la propagation, la direction de E change.
La polarisation d’une OEM est définie par la direction de E. On
distingue 3 importants cas :

3. a. Polarisation rectiligne : La direction de E ne change pas.


Si on considère que E a une direction // ox, alors l’onde a
une présentation de la forme suivante :

3. b. Polarisation circulaire : E décrit un cercle au bout d’une


distance  (période spatiale).

3. c. Polarisation elliptique : E décrit une ellipse au bout d’une


distance .

4. Vecteur de Pionting

Pr. R. Mountasser 25 2004/2005


Par définition le vecteur de Pionting est le vecteur :
 
 E  B
P
0
Le vecteur de Pointing est lié l’énergie électromagnétique.

1 1
div( P )  div( E  B )  ( B.rot ( E )  E.rot ( B )) 
0 0
1 B E  B2 w
div( P )  ( B.   0 E. )   ( 0 E  )   em
2

0 t t t 0 t
wem : est l'énergie électromagnétique par unité de volume.
Calculons le Flux de P :
 
 P.ds   div( P)dv 
S V
  
S P .ds  
t 
( wem dv)  p (t ),
V

p (t ) : puissance instantannée traversant S.

En d’autre terme :
Le Flux de P à travers une surface quelconque S, est égale à
La puissance (en Watt) instantanée p(t) qui la traverse.

Rq : Souvent on cherche la puissance moyenne :


T
1
 p(t )   p(t )
T 0

Chapitre V. Diélectrique

Pr. R. Mountasser 26 2004/2005


I. Diélectrique polaire et Diélectrique non polaire

Un diélectrique est un milieu isolant à ’électricité.


Il ne conduit pas le courant électrique.

Exemple : Verre, plastique, bois, céramique, eau, huile…

On distingue deux types de diélectrique :

1. Les diélectriques polaires

Ces matériaux sont constitués par des molécules qui ont un


moment dipolaire permanent non nul.
Pour de telles molécules, les centres de gravités des charges + et
des charges -, ne coïncident pas.

Exemple : H2O

2. Les diélectriques non polaires

Les molécules de ces matériaux ont leurs centres de gravités +


et – confondus : p=0.

Exemple : CH4.

II. Polarisation d’un diélectrique

Pr. R. Mountasser 27 2004/2005



Lorsqu’on applique un champ extérieur E0 à un diélectrique deux cas
se distingues.

1. Diélectrique polaire 

Les molécules polaires s’orientent dans le sens de E0 .

2. Diélectriques non polaires



Sous l’action de E0 , les centres de gravités des charges – et des
charges + se séparent ; d’où un dipôle induit et qui s’oriente dans le

sens de E0 .

Donc, de façon générale, un diélectrique se polarise lorsqu’on lui



applique un champ E0 .

3. Vecteur polarisation

Pr. R. Mountasser 28 2004/2005


Soit N le nombre de dipôle par unité de volume dans un
diélectrique.
Par définition, le vecteur polarisation dans le diélectrique est le
vecteur :
 
 dp
P  Np 
dv

III. Charges de polarisation

Le potentiel U crée par le diélectrique, de volume V, en un point M a


pour expression :
 
1 P.r
4 0 
U (M )  3
dv
V
r

Par transformation d’intégrale on montre que (voir TD) que :

1 ( p )ds 1 (  p )dv
U (M ) 
4 0 

r

4 0 
V
r
où,
  
 p  P.n ,  p  div( P )

Ainsi, lorsque le diélectrique est polarisé, sa surface acquiert une


densité surfacique p et son volume une densité volumique de charges
p.

Rq. Si dans le diélectrique il y a des charges libres de


densité l , alors la densité totale est :
  l   p

IV. Caractéristiques Physiques d’un diélectrique

Pr. R. Mountasser 29 2004/2005



1. Vecteur déplacement électrique ( D )

L'expression locale du théorème de Gauss :


 l   p  
div( E )   div( 0 E  P )  l
0
On note et on appelle, le vercteur :
  
D   0 E  P : Vecteur déplacement électrique.

div( D )  l

2. Permittivité () et Susceptibilité électriques ()

2 .a. Permittivité électrique()


Dans un diélectrique linéaire isotrope D est proportionnelle à E :
 
D   0 r E

0 : permittivité électrique du vide,


r : permittivité électrique relative du milieu (r > 1)
 = 0r : permittivité absolu du milieu.

2.b. Susceptibilité électrique()

Dans un diélectrique, le vecteur polarisation P est proportionnel


au champ électrique E selon l’expression :
 
P  0 E

En égalisant les deux expressions de D, on montre que :

Pr. R. Mountasser 30 2004/2005


r  1 

3. Indice de réfraction optique d’un diélectrique

1
Dans le vide :  0 0  2
,
c
1
Dans le milieu :  =( 0 r )( 0  r ) 
v2
v : vitesse de la lumière dans le milieu,
Par défintion l'indice de réfraction optique du milieu est :
c
n   r r ,
v
Si le milieu est non ferromagnétique ( r =1), alors
n  r

Pr. R. Mountasser 31 2004/2005

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