34-104 Thermodynamique Premier Principe
34-104 Thermodynamique Premier Principe
34-104 Thermodynamique Premier Principe
Remarques : U et Em sont définies même si le système n’est pas à l’équilibre thermodynamique. U est défini à une constante
additive près comme l’énergie mécanique.
Air
L’air a reçu de l’extérieur de l’énergie, sans que les forces de pression aient
travaillé (pas de déplacement des points d’application).
Ce transfert d’énergie est appelé transfert thermique (Q) ou chaleur.
Remarque : Le mot chaleur est le plus utilisé. Attention aux confusions de
vocabulaire. Exemple : l’eau est chaude. On confond forme d’énergie stockée
par l’eau et transfert d’énergie. On utilisera par la suite le terme transfert
thermique plutôt que chaleur. bain d’eau chaude
Interprétation microscopique : au cours des nombreux chocs, les molécules
d’eau chaude cèdent de l’énergie cinétique aux atomes de la paroi qui se mettent à vibrer. À leur tour, les molécules
de l’air reçoivent de l’énergie cinétique au cours des chocs avec des atomes de la paroi.
c) Différents modes de transferts thermiques
Il existe trois modes (ou mécanismes) de transfert thermique : la conduction, la convection, le rayonnement.
c1) Conduction thermique
La conduction thermique est un transport (ou transfert) d’énergie à travers un milieu matériel (solide ou
fluide) sans déplacement macroscopique de matière.
Ce transport d’énergie est dû à l’agitation thermique des particules microscopiques (atomes, molécules…)
existant dans le matériau. Au cours des chocs qui en résultent les particules des zones chaudes, qui ont le plus
d’énergie, cèdent de l’énergie aux particules des zones froides, qui en ont le moins. C’est le mode de transfert
thermique du paragraphe b).
Si on chauffe une barre métallique à une de ses extrémités, la température s’élève de proche en proche
tout au long de la barre : ce phénomène traduit la conduction thermique. De l’énergie est transférée du
corps le plus chaud vers le corps le plus froid.
On dit que la conduction thermique est un transport diffusif d’énergie à l’échelle microscopique.
Les métaux, qui sont de bons conducteurs électriques sont aussi de bons conducteurs thermiques, car les
électrons libres contribuent fortement au transport d’énergie dans tout le volume du matériau. Inversement, les
isolants sont de mauvais conducteurs thermiques.
c2) Convection
La convection est un transport (ou transfert) d’énergie dû à un déplacement de
matière.
Un fluide en mouvement (on parle de fluide caloporteur) transporte avec lui son
énergie interne. Ce type de transfert peut exister, en plus
de la conduction, dans les fluides. La convection
n’existe pas dans les milieux solides.
La convection joue un rôle important en climatologie
avec les courants atmosphériques et les courants marins.
On distingue deux types de convection :
• convection naturelle lorsque le mouvement de
fluide apparaît spontanément, du fait même de
l’inégalité des températures. Ainsi, dans une pièce chauffée par le sol, l’air situé au niveau du sol, plus chaud donc
plus léger que l’air situé au-dessus, tend à s’élever (effet montgolfière) ce qui provoque l’apparition d’un
mouvement amenant l’agitation thermique dans toute la pièce. On a le même phénomène dans une casserole d’eau
que l’on chauffe par le bas : l’eau est mise en mouvement (appelé d’ailleurs mouvement de convection) bien avant
de bouillir.
• convection forcée lorsque le mouvement de fluide est provoqué par une cause extérieure. Par exemple, les circuits
intégrés d’un ordinateur sont refroidis par transfert conductif à l’aide d’un petit ventilateur.
Pour des transformations rapides, on fera très souvent l’hypothèse que la transformation est adiabatique.
Par contre, l’équilibre mécanique est souvent très rapide.
La notion de température n’a rien à voir avec la chaleur ou le transfert thermique. La température est liée à
l’agitation thermique des molécules et est reliée à l’énergie cinétique moyenne des particules. Quand on dit que
l’eau est chaude, cela signifie que la température de l’eau est élevée.
Ne pas confondre les deux notions très différentes : isotherme et adiabatique.
- transformation adiabatique : pas de transfert thermique avec l’extérieur ( Q = 0 ). La température du système
peut varier mais aussi rester constante (voir cours sur les changements d’état).
- transformation isotherme : la température du système reste constante. On peut avoir Q = 0 (pas de transfert
thermique) ou Q ≠ 0 (en contact avec un thermostat par exemple).
Il faut bien dissocier Q et T.
On verra des transformations pour lesquelles :
• Q = 0 et T = cte
• Q = 0 et T varie
• Q ≠ 0 et T = cte
• Q ≠ 0 et T varie
II. TRAVAIL DES FORCES DE PRESSION
II.1 Pression extérieure et pression dans un fluide piston de masse
négligeable
a) Premier exemple x
• La pression p dans le fluide n’est définie qu’à l’équilibre air p0
thermodynamique. Dans le cas général la pression interne n’est définie p
qu’à l’état initial et l’état final. Entre les deux états, le système est hors
équilibre. Même si on suppose un équilibre local, p n’est pas uniforme et
mal connu. On ne peut plus parler de la pression dans le fluide.
• Au cours de la transformation, l’atmosphère reste en équilibre
thermodynamique à pression uniforme et constante.
La pression extérieure vaut ici pe = p0
G
La force exercée sur le piston vaut − pe Su x
• L’équilibre mécanique du piston dans le référentiel terrestre galiléen s’écrit :
G G G
pSu x − pe Su x = 0
z
À l’équilibre, on a : p = pe .
b) Deuxième exemple
On considère un piston de masse négligeable et une surcharge de masse m.
P0 m
L’équilibre mécanique du piston s’écrit :
G G G G G G
pSu z − p0 Su z − mgu z = pSu z − ( p0 S + mg ) u z = 0 S
Si le système étudié est l’air, p désigne pression du fluide, appelée pression intérieure.
G G
On remplace les deux forces extérieures − p0 Su z − mgu z par une force unique dirigée
G p
vers le bas. Cette force peut s’écrire sous la forme − pe Su z avec pe la pression extérieure.
Dans le cas d'une transformation réversible, le calcul du travail des forces de pression est beaucoup plus facile à partir de –
pdV qu'à partir de –pedV.
2
Dans les exercices comportant un cylindre muni d’un unique piston, on pourra appliquer la relation W = − ∫ p dV
1
à condition de ne pas avoir de surcharge brutale ou de détente dans le vide. En effet, l’équilibre mécanique étant très
rapide, à chaque instant de la transformation on aura pe = p. Exemple : diagramme de Watt pour le compresseur,
moteur à essence, moteur diesel…
Le travail total des forces de pression sur le cycle vaut donc W = – (A+A’) + A’ = –A
Remarques : On rencontrera dans la suite du cours le diagramme de Clapeyron : (p, v). p en fonction du volume massique v
du fluide.
II.4 Définitions de quelques transformations
• Transformation isotherme : température du système constante au cours de la transformation. On supposera
implicitement que cette transformation est quasistatique et mécaniquement réversible, c'est-à-dire pe = p. Le travail
élémentaire des forces de pression s’écrit : δ W = − pdV .
• Transformation isobare : pression du système constante au cours de la transformation. Le travail élémentaire des
forces de pression s’écrit : δ W = − pdV .
• Transformation isochore : volume du système constant au cours de la transformation. Le travail des forces de
pression est nul.
Si l’adjectif commence par iso, alors il concerne le système.
• Détente : transformation au cours de laquelle le volume augmente avec éventuellement une baisse de pression.
Une détente peut se faire à volume constant.
• Compression : transformation au cours de laquelle le volume diminue avec éventuellement une augmentation de la
pression. Une compression peut se faire à volume constant.
• Transformation monotherme : la température de l’extérieur reste constante. Le système est en contact avec une
source de chaleur qui peut fournir un transfert thermique sans que sa température varie.
• Transformation monobare : la pression extérieure reste constante.
b) Transformation monobare
δ W = − pe dV avec pe = cte.
W1→2 = − pe (V2 − V1 )
c) Transformation isobare
δ W = − pdV avec p = cte.
W1→2 = − p (V2 − V1 )
(Σ )
Dans certains exercices (résistance…), le système peut recevoir de l’énergie électrique. Pour un dipôle en convention
récepteur, la puissance algébriquement reçue vaut : Preçu = u ( t ) i ( t ) . Comme δ Wélectrique = Pdt = u ( t ) i ( t ) dt .
t0
Wélectrique = ∫ u ( t ) i ( t ) dt = énergie électrique reçue par le système entre 0 et t0.
0
δQ1>0 δQ3<0
III.6 Précision importante au sujet des notations sens effectif des échanges d’énergie
• dU est une différentielle exacte. U est fonction d’état, donc la variation d’une fonction d’état ne dépend pas du
F
chemin suivi. ∫
I
d U = U F − U I = ∆U .
• δ W n’est pas une différentielle exacte. On l’appelle forme différentielle, ce qui signifie plus simplement que le
travail dépend du chemin suivi. Pour calculer le travail de l’état initial I à l’état final F, il faut connaître le chemin
F
suivi (Γ) : ∫ ( )δW = W .
I Γ
• δ W , δ Q, W et Q sont donc des notations. Le symbole δ rappelle simplement qu’il s’agit d’une transformation
élémentaire.
La notion de fonction d’état est essentielle en thermodynamique : les variations de fonctions d’état ne dépendent pas
du chemin suivi.
III.7 Détente de Joule Gay-Lussac VA VB
R
Cette expérience a été utilisée historiquement par Joule et Gay-Lussac pour étudier les
propriétés des gaz réels au 19ème siècle.
gaz vide
On considère deux compartiments calorifugés avec des parois rigides.
État initial : n moles de gaz dans le compartiment de volume VA à la température T1. On fait le vide dans le
compartiment de droite.
On ouvre le robinet. On a une détente dans le vide. Le système est loin de tout équilibre dès qu’on ouvre le robine. La
transformation n’est pas quasistatique.
État final : Les n moles de gaz occupent le volume VA+VB à la température T2.
Système fermé = {gaz}
On applique le premier principe au système fermé : ∆U = W + Q
¾ La transformation est adiabatique car les parois sont calorifugées : Q = 0.
¾ Le travail des forces de pression vaut 0 car la pression extérieure est nulle : W = 0.
On a donc ∆U = 0 .
Pour une détente de Joule Gay-Lussac : ∆U = 0 . La variation d’énergie interne du gaz est nulle.
IV. L’ENTHALPIE
IV.1 Définition de l’enthalpie
L’enthalpie d’un système est notée H et définie par : H = U + pV
L’enthalpie est donc une fonction d’état extensive.
H H
On définit l’enthalpie massique : h = et l’enthalpie molaire H m = . On a en grandeurs massiques : h = u + pV .
m n
On va voir que l’enthalpie est un paramètre énergétique essentiel en thermodynamique.
IV.2 Cas d’une transformation monobare avec pe=pI=pF ou d’une transformation isobare
Soit un système fermé avec une transformation monobare ( pe = cte ) entre deux états d’équilibre avec pe = pI = pF .
Le premier principe s’écrit : ∆U = W + Q .
∆U = U F − U I
Le travail des forces extérieures se décompose en deux :
¾ Le travail des forces de pression : δ Wforces de pression = − pe dV .
Comme pe = cte, donc Wforces de pression = − pe (VF − VI )
¾ Le travail autre que celui des forces de pression noté Wa.
On en déduit : U F − U I = Wa − pe (VF − VI ) + Q . Comme pe = pI = pF , on a : (U F + pF VF ) − (U I + pI VI ) = Wa + Q
Soit H F − H I = Wa + Q . On écrit parfois Qp pour rappeler que pe = pI = pF
On retrouve le même résultat pour une transformation isobare.
Pour une transformation monobare entre deux états d’équilibre avec pe = pI = pF ou d’une transformation
isobare, le premier principe de la thermodynamique s’écrit : ∆H = Wa + Qp
Très souvent, il n’y a pas de travail autre que celui des forces de pression. On a :
∆H = Q p
∂U
On a vu que CV = . Pour un gaz parfait, l’énergie ne dépend que de la température. On peut donc remplacer
∂T V
∂U dU
la dérivée partielle par une dérivée "droite" : CV = = . En séparant les variables, on a :
∂T V dT
dU = CV dT et en grandeurs massiques : du = cV dT
∂H
On a vu que C p = . Pour un gaz parfait, l’enthalpie ne dépend que de la température. On peut donc
∂T p
∂H dH
remplacer la dérivée partielle par une dérivée "droite" : C p = = . En séparant les variables, on a :
∂T p dT
dH = C p dT et en grandeurs massiques : dh = c p dT
On a défini : H = U + p V = U + nRT. En prenant la dérivée par rapport à la température de cette expression , on
dH dU
obtient : = + nR , d’où C p − CV = nR .
dT dT
Cp
On définit le coefficient isentropique pour un gaz parfait γ =
CV
nR γ nR
On combine avec C p − CV = nR , on a γ CV − CV = nR d’où CV = et C p =
γ −1 γ −1
Dans les énoncés de problèmes, on donne souvent R et le coefficient isentropique.
Remarques
Les coefficients Cp et CV dépendent de la température T. En physique, on travaille souvent dans un domaine de
température où on considère γ constant. Dans tous les exercices (sauf indication contraire), on supposera que CV et
Cp sont indépendants de la température.
Il faut connaître par cœur pour un GAZ PARFAIT : dU = CV dT ; dH = C p dT ; C p − CV = nR (relation de
Cp nR γ nR
Mayer) ; γ = ; CV = et C p = .
CV γ −1 γ −1
pV pV γ −1
Comme T = , on a V = cte , soit pV γ = cte .
nR nR
γ −1
nRT nRT
Comme V = , on a T = cte , soit T γ p1−γ = cte
p p
V.1 Définition
La calorimétrie est l’ensemble des techniques de mesure des transferts thermiques.
On fera un bilan d’énergie interne ou d’enthalpie.
Pour ces mesures, on utilise un appareil : le calorimètre. C'est une enceinte que l'on peut considérer comme
thermiquement isolante.
On a trois types de transferts thermiques :
• Conduction à travers la matière. Il faudrait supprimer la matière, c'est-
à-dire qu’en théorie, il faudrait faire le vide entre les deux enceintes.
Ici, on a de l’air qui un est isolant.
• Convection : mouvements de matière. Pour les éviter, on ferme le
calorimètre, il n’y a pas de courant d’air.
• Rayonnement. Le vase est métallisé. On a un effet miroir.
Il faut travailler vite pour pouvoir négliger les transferts thermiques avec
l’extérieur.
Dans le calorimètre de Berthelot, l'expérience est faite à l'intérieur d'un
récipient appelé vase calorimétrique qui contient le liquide calorimétrique.
Ce vase est placé dans une enceinte isolante.
wi est appelé le travail indiqué massique = travail reçu par unité de masse de fluide de la part des parties mobiles
de la machine. Pour un compresseur : wi > 0 et pour une turbine : wi < 0.
On le note parfois wu = travail utile massique.
qe est le transfert thermique massique reçu de l’extérieur à travers toute la frontière du système ouvert. On a
toujours dep = 0 et dec = 0 en thermodynamique industrielle sauf en sortie de tuyère.
VI.5 Expression du débit massique
Soit une canalisation horizontale et S la section droite. On appelle c la vitesse du fluide dans la canalisation.
dm = ρ S c dt puisque la masse qui traverse S est comprise dans le volume hachuré S (c dt).
S
dm
On a donc : Dm = = ρ S c (voir exercice sur la tuyère). fluide
dt
On rencontre plusieurs notations du débit massique Dm, qm….
c dt
VI.6 Expression du premier principe avec les puissances et les débits massiques
On multiplie par dm la relation obtenue précédemment.
1 1
dm h2 − h1 + e p 2 − e p1 + c22 − c12 = dm wi + dm qe = δ Wi + δ Qe
2 2
On pose :
•
δ Wi
Pi = = W = puissance indiquée = puissance reçue par le fluide de la part des parties mobiles de la machine.
dt i
•
δ Qe
Pth = = Q = puissance thermique échangée avec l’extérieur (algébriquement reçue par le fluide à travers toute
dt e
la frontière du système ouvert).
1 1
On divise par dt : Dm h2 − h1 + e p 2 − e p1 + c22 − c12 = Pi + Pth
2 2
C’est une expression très générale du premier principe de la thermodynamique appliqué à un système ouvert en régime
permanent à une entrée et une sortie.
VI.7 Quelles sont les conditions pour appliquer les lois de Laplace ?
On a vu que tout se passe comme si une masse dm passait de l'état 1 à l'état 2. On s'est donc ramené à un système fermé.
La démonstration que l’on verra au chapitre sur le second principe reste valable.
Si la transformation réelle est adiabatique, réversible, avec un gaz parfait, on peut appliquer les lois de Laplace :
pvγ = cte ; Tvγ −1 = cte ; T γ p1−γ = cte = T1γ p11−γ = T2γ p21−γ
La relation la plus utilisée est la relation reliant la pression et la température. On peut les mesurer facilement avec des
capteurs.
VII. DÉTENTE DE JOULE-THOMSON – LAMINAGE
VII.1 Relation fondamentale découlant du premier principe
Un fluide s’écoule lentement dans une canalisation horizontale calorifugée A’ C
qui possède un étranglement (ou bourre de coton, paroi poreuse, robinet à p1, T1, h1 p2, T2, h2
pointeau, détendeur, vanne). Cet obstacle provoque toujours une baisse de
pression. On se place en régime permanent d’écoulement. D
B’
A’ C A’ C
B’ D B’ D
partie commune (PC) partie commune (PC) masse dm2
masse dm1
qui sort
qui rentre pendant dt
pendant dt
Q Le Premier Principe de la Thermodynamique (34-103) Page 15 sur 17 JN Beury
On définit p1, T1, h1 l’état du fluide avant l’étranglement et p2, T2, h2 l’état du fluide après l’étranglement. On a un
système (A’B’CD) ouvert à 1 entrée et 1 sortie. Le premier principe de la thermodynamique (voir paragraphe précédent)
s’écrit : ∆h + ∆em = wi + qe .
• On néglige toujours les variations d’énergie mécanique (écoulement lent et canalisation horizontale).
• wi = 0 : il n’y a pas de partie mobile de la machine
• qe = 0 : la canalisation est calorifugée. La transformation est adiabatique.
On retient que pour la détente de Joule-Thomson, on a ∆h = 0 .
Cette détente s’appelle laminage en thermodynamique industrielle.
On utilise dans les problèmes les synonymes : détendeur sans partie mobile, robinet de laminage.
On la représente par le schéma suivant :
p1 p2
Rappels : pour un gaz parfait diatomique à température ambiante (exemple l’air), on prend souvent : γ = 1, 4 .