Develop Capital Humain
Develop Capital Humain
Develop Capital Humain
(DESS-MGSS)
Présenté par :
Magelan Césaire
Josline Dorcé
Chantale Leroy
Fahimy Saoud
Juillet 2003
Promotion 2002-2003
I. INTRODUCTION ..............................................................................................6
IV. METHODOLOGIE...............................................................................................9
ANNEXES
Annexe 1 Indicateurs de la situation socio-économique et sanitaire
Annexe 2 Répartition par département des institutions sanitaires
Annexe 3 Répartition par département du personnel sanitaire
Sources : EMMUS, AMH
Annexe 4 Formulaire enquête
Annexe 5 Interprétation enquête
Ie ; c’est a dire
- la décentralisation
- l’équité et la justice sociale.
Cependant, une gestion non intégrée des ressources en général, des ressources
humaines en particulier, dans le contexte de limitation qui prévaut en Haïti, peut rendre
difficile l’atteinte des objectifs de performance fixés. Et c’est ce que démontrent la
plupart des indicateurs socio-sanitaires du pays. Une gestion stratégique pour un
maximum d’efficience s’avère cruciale et la GRH sur laquelle repose le fonctionnement du
système de soins, fait l’objet de débats importants et suscite de nombreuses questions.
Ce travail de recherche tente après une analyse des principes de gestion actuelle des RH,
de déduire les principaux enjeux rencontrés afin de proposer un scénario de
développement adapté et réaliste du capital humain oeuvrant dans le système de santé
haïtien.
Haïti, le pays le moins avancé des Amériques, n’échappe pas à ces considérations. La
santé est un droit garanti à tout citoyen haïtien dans les articles 19 et 23 de la
constitution de 1987. La disponibilité et la vulgarisation des informations socio-sanitaires
ainsi que l’instabilité politique régnant dans le pays depuis près de 20 ans, ont ouvert la
principale fenêtre d’opportunité, pour poser la question de la nécessité de réformer le
système de santé haïtien. Et, depuis 1995, le pays entama un processus de réforme de
grande envergure avec trois piliers principaux, énoncés dans la Politique Nationale de
Santé, qui sont érigés à partir des recommandations de l’initiative de Bamako. Ce sont :
La condition sine qua non à la réussite de ce processus de réforme, passe par l’utilisation
optimale des ressources humaines, bases de toute organisation fonctionnelle.
Le bilan commun des pays informe que le secteur informel représentait en 1999, 51,4%
de l’activité économique1. Le dernier rapport du PNUD sur les indices comparatifs de
développement humain classe Haïti parmi les vingt derniers sur 175 pays. (cf. Annexe
profil socio-économique)
EMMUS 2 (1994-
EMMUS 3 (2000)
95)
Mortalité Maternelle 460 /100.000 523/100.000
Mortalité Infantile 74/1.000 80/1.000
Espérance de vie à la
54,4 ans 53 ans
naissance
Source : EMMUS
(Cf. Annexe situation sanitaire)
1
EMMUS 3, 2000
LE DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN DANS LE SYSTEME DE SANTE EN HAITI 7
Le système de santé compte actuellement 663 formations sanitaires distribuées de façon
inéquitable à travers le pays2. En effet, la majorité d’entre elles (soit 98 centres de santé,
80 dispensaires et 31 hôpitaux), est retrouvée dans le Département de l’Ouest où vit
moins de 40% de la population, alors que l’ensemble du pays dispose de 50 hôpitaux, 61
Centres de santé avec lits (CAL), 139 Centres de santé sans lits (CSL), 405 dispensaires
et 9 asiles.
En Haïti, la gestion des ressources humaines dans le système de santé semble être
confrontée à de nombreux problèmes. La formation dispensée par les établissements
privés et la régulation de la pratique des professions de santé en sont les plus évidents.
Notre travail jettera un regard critique plus profond sur la gestion actuelle des ressources
humaines du secteur afin de dresser un bilan et cerner l’ensemble de la problématique
associée.
2
Les Unités Communales de Santé, Principes et Orientations stratégiques, Voltaire 2001
3
MSPP Rapport annuel 2001
METHODOLOGIE
Le nombre des employés contractuels offrants leur service dans le secteur public ainsi
que les professionnels en service social (étudiants en fin d’études) n’est pas
immédiatement disponible mais peut être calculé. Ailleurs, l’effectif total du MSPP inscrit
dans l’état d’émargement du MSPP en août 1997 serait de 7.9527.
Pour sa part, en 1998, l’Association Médicale Haïtienne comptait 1.848 médecins très
inégalement répartis à travers le pays soit 6,5 médecins pour 10.000 habitants dans le
département de l’Ouest contre une moyenne de 2,7 médecins pour 10.000 habitants à
l’échelle du pays. En 2001 cette même association recensait 2.270 médecins dont 667
travaillent dans le secteur public et 1.603 évoluent dans le secteur privé. Les autres
catégories de personnel affectés aux secteurs privé et mixte ne sont pas documentées8
4
MSPP : Tableau récapitulatif du personnel par catégorie
5
Plan d’action Prioritaire, MSPP 2001
6
MSPP, Rapport Annuel 2001
7
Rôle de paie du MSPP, MEF
8
Haïti : rapport sur la Gestion des médicaments Essentiels, Docteur G.Lerebours, AMH, 2001
LE DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN DANS LE SYSTEME DE SANTE EN HAITI 10
B) L’ANALYSE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN DANS LE SYSTEME DE SANTE
HAITIEN
Notre analyse de la situation, est conduite selon la grille proposée par Boelen. 9 A l’aide
de cet outil, nous avons passé en revue les questions touchant à l’état de développement
des RH ainsi que les grandes fonctions relatives à leur gestion dans le secteur de la santé
en Haïti. Ce qui nous a permis d’identifier des problèmes majeurs.
Les ressources humaines ne semblent pas être planifiées en nombre suffisant pour
combler les besoins quantitatifs. Ainsi, certaines données portent à croire qu’il y a une
sous production de personnel prestataire. Cependant, il peut s’agir d’une impression qui
devra être confirmée par une enquête approfondie vu la mauvaise répartition des
ressources humaines, la compétition public / privé, l’absence de politique de rétention, et
les problèmes de migration du personnel. En général, les systèmes de santé utilisent
deux fois plus d’infirmières que de médecins10 ; or, les tableaux publiés dans la Salle de
Situation de Santé11, répartissent par département un total de 1.848 médecins contre
785 infirmières (voir annexe 3 ).
Par ailleurs, nous nous sommes posé la question du « chômage médical » comme c’est le
cas dans certains pays tel la Tunisie où les médecins font office de démarcheurs
médicaux, du fait que le système ne peut absorber toutes les ressources formées12. Car
chez nous, quelques cas sont répertoriés mais ils demeurent anecdotiques en l’absence
d’enquêtes sérieuses.
L’adéquation en terme de type de personnel doit aussi être questionnée par rapport aux
objectifs de la réforme. Mais ce point ramène plus précisément à la production i.e. la
formation du personnel requis en fonction des plans de réforme.
9
Boelen C, 1990 The Radical Method optimizing Human resources for health. WHO
10
Développement des Ressources Humaines pour la Santé : CIPS 2001
11
Salle de Situation de Santé OPS/OMS et MSPP
12
Développement des ressources humaines pour la santé CIPS 2001
13
Unités Communales de Santé, Principes et Orientations Stratégiques : Voltaire 2001
LE DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN DANS LE SYSTEME DE SANTE EN HAITI 11
Par ailleurs, les institutions de formation de base pullulent alors que la régulation fait
défaut. On assiste ainsi à la production de catégorie de personnel tel les auxiliaires pour
laquelle le système ne prévoit aucune utilisation. Les curriculums des différentes facultés
ou écoles de professionnels de santé ne sont pas standardisés et leur réponse aux
besoins ou aux normes est limitée.
La gestion des conflits dans le secteur public, ne fait appel à aucun mécanisme
particulier. Il n’est pas rare de voir un subalterne l’emporter sur son supérieur
hiérarchique à cause de ses accointances politiques. Cette situation est liée au fait
que la hiérarchie des postes ne correspond pas toujours à la détention du pouvoir.
Ainsi, le pouvoir de révocation est très centralisé car il est détenu par ceux qui
recrutent. Le directeur d’une institution ou d’un département sanitaire ne peut que
blâmer un employé qui fait problème.
Le dernier point important de notre analyse, concerne l’appui technique apporté par des
professionnels étrangers.
b) Les autres partenaires : D’autres partenaires fournissent aussi sur une base régulière
une assistance technique à différents niveaux du système : les Médecins Sans Frontières
oeuvrent à plein temps dans l’UCS de Saint-Marc, considéré comme une UCS pilote ; la
coopération américaine fournit également du personnel de santé à un niveau
opérationnel du système : des médecins offrent régulièrement leurs services dans de
nombreux hôpitaux privés tels à la Bienfaisance de Pignon, à Albert Schweitzer de
Deschapelles etc ; la coopération Française fournit un appui technique à certaines
directions centrales et départementales.
Ainsi, malgré les nombreuses prévisions positives pressenties par la réforme, son
implantation à l’échelle nationale tarde. La structure du système de soins et les
processus de gestion des ressources humaines qui y sont attachés, demeurent très
centralisés. L’inefficacité du système d’information sanitaire qui ne peut fournir des
informations fiables et utiles, l’absence de planification pour couvrir les besoins qualitatifs
et quantitatifs en personnel, la faiblesse de gestion des formations initiales et continues
d’une part, et de la gestion des ressources humaines disponibles d’autre part,
déterminent de nombreux enjeux au développement des ressources évoluant dans le
système de santé.
14
La Salle de Situation de Santé
LE DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN DANS LE SYSTEME DE SANTE EN HAITI 15
PRINCIPAUX ENJEUX IDENTIFIES
Suite à cette analyse de la situation, de nombreux enjeux ont été dégagés. Certains
d’entre eux sont très négatifs, d’autres le sont moins. Nous n’en ferons pas une liste
exhaustive. La réflexion se portera sur ceux qui nous semblent majeurs à prendre en
compte dans le cadre d’une amélioration de la performance du système à travers
l’utilisation optimale du capital humain oeuvrant dans le secteur de la santé en Haïti.
1-. Certains tarifs sont même établis en devise américaine. La logique marchande
domine le secteur privé et c’est la population non protégée qui est prise au dépourvu
et qui en souffre.
En Haïti, pour l’heure, le code de déontologie de l’AMH est peu connu et donc peu
divulgué et il n’existe aucun Ordre des professions de santé pouvant servir de garde-
fou à la pratique médicale. La régulation des activités du personnel médical ou para-
médical évoluant comme libéral est un problème crucial.
Ce second enjeu est de taille lui aussi. Et là, le problème se pose à deux niveaux :
a) Autour de la formation initiale du personnel prestataire de soins : qui ne semble pas
être suffisamment en adéquation avec les besoins quantitatifs et qualitatifs définis par
la réforme et les standards internationaux. Les programmes de formation initiales
dispensées dans les Universités et Ecoles privées ne vont pas toujours dans le sens
des besoins et de la politique locale.
Les conditions difficiles dans lesquelles notre système évolue actuellement, sont
capables de démoraliser les plus motivés et les poussent à rechercher plus de
satisfaction ailleurs. Cet enjeu de rétention du personnel se joue sur plusieurs paliers.
c) fuite vers l’étranger ou vers d’autres centres d’intérêts : C’est là que le problème
prend toute son ampleur. L’exode du personnel sanitaire est un phénomène de plus en
plus crucial pour le pays. Ce sont les cadres formés qui sont sélectionnés en priorité
par les pays développés qui se dotent ainsi de personnel ou de main d’œuvre pour
lesquels il n’y a aucun investissement de base à consentir, et tout à tirer de leur force
et de leur compétence au travail.
Les options intéressantes pouvant susciter de l’intérêt dans notre contexte, sont tirées
principalement d’expériences qui ont été menées dans des pays en voie de
développement à l’instar du nôtre tel le Mali, le Sénégal, le Maroc et que nous avons
retrouvées au décours de nos recherches et lectures. Certaines d’entre elles ont
particulièrement retenu notre attention car elles pourraient faire l’objet de débats pour
l’élaboration d’un plan de développement du capital humain du système de santé haïtien.
Le Mali a connu une évolution constante depuis son indépendance et le système de santé
a du s’adapter pour répondre à ces changements. La politique de santé adoptée en 1990
est considérée comme un tournant décisif. Le nouveau Programme de Développement
Sanitaire et social (PRODESS) accorde une place prioritaire au développement des
ressources humaines et à la décentralisation. Suite à la libéralisation des professions de
santé, le ministère a du imposer une régulation forte allant jusqu’à la tarification des
services offerts et celle des consultations effectuées par les professionnels évoluant dans
le privé afin d’éviter les abus qu’impose la logique marchande non régulée. La
décentralisation de la gestion du système de santé au Mali permet aux communautés de
pouvoir elle-même recruter des agents de santé afin de suppléer aux insuffisances de
l’Etat. Elles aident financièrement à la formation continue du personnel recruté. La
culture malienne, fortement axé vers la médecine traditionnelle et ce, particulièrement
en milieu rural, conduit actuellement à la professionnalisation des tradipraticiens et des
sages-femmes par le système de santé. Les expériences de ce pays sont riches en leçons
utiles.
Afin de limiter le taux d’absentéisme des professionnels dans les institutions de l’Etat,
plusieurs pays ont expérimentés des stratégies auxquelles nous pourrions réfléchir : la
possibilité d’effectuer des consultations privées à l’hôpital après les heures officielles de
travail a contribué à limiter le taux d’absentéisme des médecins à certains endroits mais
la prudence s’impose car il y a des effets pervers à surveiller. Un salaire adéquat et des
mesures incitatives suffisantes permettent d’exiger aux praticiens hospitaliers à limiter
leurs activités à l’institution où ils travaillent. Une autre possibilité est celle de changer le
mode de paiement des professionnels de la santé : le paiement par heure de travail ou
par capitation, pourrait contribuer à responsabiliser le personnel. Au Mali, il est demandé
de travailler dix ans dans les institutions publiques avant de pouvoir fonctionner en
libéral.
Le projet HS2004 de la MSH, financé par la USAID en Haïti, accorde des primes
monétaires de performance à des institutions privées répondant à certains critères
particuliers. Ces primes sont utilisables par l’institution selon sa convenance et plusieurs
les redistribuent comme encouragement à leur personnel. Une telle stratégie pourrait
constituer un moyen de motivation intéressant pour le personnel des institutions
publiques.
I- Le scénario
La mise en place d’une DGRH qui réunirait les différentes fonctions de gestion, est
le premier élément retenu pour un scénario de développement réel du capital
humain oeuvrant dans le système de santé en Haïti. Cependant, il est peut-être
utopique de penser à les réunir en une seule structure vu les divergences et les
jeux d’influence des intervenants qui y sont impliqués. Un espace de coordination
et d’intégration est une alternative qui devrait déjà permettre la planification et la
gestion stratégique, globale des RH sanitaires, en attendant la mise en place d’une
DGRH.
2- La rétention du personnel :
L’octroi de primes de performances comme ce qui se passe dans le privé avec HS2004,
peut servir de modèle. Le paiement des usagers qui serait institutionnalisé dans une
politique de recouvrement des coûts pourrait permettre de générer entre autres, les
fonds nécessaires pour le faire. Les gardes rémunérées sont une méthode à explorer. Il
est utile de repenser les modalités de rémunération du personnel sanitaire : certains
parlent d’un barème plutôt que d’une grille de salaire. Quelle que soit la nosologie
employée, le salaire forfaitaire mensuel ne semble pas être la meilleure façon de faire. La
tarification à l’heure de travail ou par capitation serait plus appropriée et plus juste par
rapport au problème particulier de l’absentéisme du personnel en permettant d’assurer
une meilleure couverture médicale.
3-La décentralisation
Ce n’est pas un outil courant de la GRH des institutions haïtiennes. L’usage est limité à
quelques rares organismes ou institutions subventionnées par des partenaires étrangers.
La GRH du système de santé gagnera à inclure de tels outils dans ses procédures
usuelles. Les débours supplémentaires occasionnés, seront largement compensés à long
terme par une meilleure utilisation des ressources, et plus d’efficience.
La régulation par l’Etat des activités des professionnels de la santé évoluant dans les
institutions publiques ou fonctionnant dans des institutions ou cabinets privés, causent
comme nous l’avons vu, de nombreux dysfonctionnements. Des structures déjà
existantes telles l’AOPS et l’AMH, peuvent être érigées en structures de contrôle et
d’évaluation de l’activité des médecins et autres professionnels de santé évoluant en
libéraux. Le code de déontologie de l’AMH pourrait être révisé et mis à jour, validé et
promulgué.
Il est possible d’exiger le renouvellement de la validité des licences de pratiques tous les
cinq ans et d’entamer le débat sur la mise en place des Ordres des Professions de Santé.
A plus long terme, il faudra arriver à établir la législation en matière de pratique médicale
et de protection du patient.
La mise en œuvre du scénario proposé nécessite des pré-requis, les plus importants:
- Une bonne analyse de la GRH. Il faut spécifier que le besoin en formation, a déjà fait
l’objet d’études intéressantes par l’Université de Montréal. Mais il en faut pour les
autres domaines de la GRH.
- L’identification des sources de financement pour la réalisation effective du scénario
qui ne manquera pas d’engendrer des coûts.
- L’implication des principaux intervenants des autres secteurs concernés par le
scénario à travers des débats et des ateliers. Le lobbying sur l’importance des
LE DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN DANS LE SYSTEME DE SANTE EN HAITI 22
ressources humaines au sein d’une organisation et autour du scénario proposé doit
être entrepris.
- Le système d’information sanitaire axé sur les RH, devra être élaboré de
concert avec la DDRH, la DPCE et la DOSS, en réponse à la question
suivante : quels types de personnels et pour quels types de soins et
services ?
- Dans le secteur privé, les données sanitaires peuvent être collectées via
l’AOPS, l’AMH et les associations de professionnels puis acheminées vers
la DPCE qui se chargera de leur traitement global et de leur stockage. Ces
informations sont vitales au fonctionnement d’une DGRH qui s’occupera de
leur divulgation.
Notre propos s’arrêtera à une réflexion importante qui émane de l’expérience malienne
en matière de GRH : serait-il possible en Haïti de penser à la professionnalisation des
tradipraticiens et des matrones en zones éloignées compte tenu de la culture de nos
populations et de notre urgent besoin d’étendre la couverture sanitaire ? La formation et
le recyclage des matrones ont été effectués dans le temps en Haïti. La relance de ces
activités permettrait d’augmenter rapidement le capital compétence dont dispose le
système de santé.
A travers ce travail, nous pouvons nous rendre compte que la performance d’une
organisation repose sur l’utilisation éclairée du capital humain dont elle dispose. Nous
irons plus loin en abondant dans le même sens que Joseph Kelada ( 1992) : « Les
ressources humaines ne sont pas la ressource la plus importante de l’entreprise, ce sont
l’entreprise même. »
Section I : Identification
I- A : Profil de l’institution
1. Nom et code de l’institution :
ADRESSE
COMMUNE
BOITE POSTALE
TEL
EMAIL
B : PROFIL DE RÉPONDANT
5. Poste occupé dans l’institution :
6. Sexe : M() F()
7. Age :
8. Promotion (année de formation initiale) :
C : Conditions de travail :
9. Depuis combien de temps travaillez-vous dans cette institution ?
10.Avez-vous été embauché en adéquation avec votre titre(formation)
professionnelle ?
Oui ( ) Non ( )
Si non, Précisez davantage :
12.Avez-vous été informé des objectifs poursuivis par l’institution dans laquelle vous
travaillez ?
Oui ( ) Non ( )
1600 1603
1400
1200
1000 MSPP
Privé
800
Cubains
667
600
400
233 230
200
117
74
37 30 45 37 29 28 32 27
50
21 11 17 17 19 19 17 14 14
0 5 4 0
Art ibonite Grande Anse Nord Est Sud Ouest HUEH Total
1600 1603
1400
1200
1000 MSPP
Privé
800 Cubains
667
600
400
233 230
200
117
74
37 21 30 45 19 37 29 28 32 19 27 50
17 17 17 14 14
0 11 5 4 0
53
Artibonite 27
4
30
Centre 12
2
38
Grande Anse 15
2
80
Ouest 98
31 Dispensaire
28 Centres de Santé
Sud-Est 8
1 Hopitaux
43
Sud 22
4
19
Nord-Est 5
1
49
Nord-Ouest 9
3
31
Nord 21
1
0 20 40 60 80 100 120
62
11
Artibonite
10
Centre
1635 Grande Anse
Ouest
12 Sud-Est
1
38 Sud
Nord-Est
11 Nord-Ouest
14 Nord
55