L'écrit Dans L'enseignement Du Français
L'écrit Dans L'enseignement Du Français
L'écrit Dans L'enseignement Du Français
d’Education et de formation
Gharb-chrarda-Beni H’ssen
Kenitra
Année de formation :
2014-2015
RÉSUMÉ :
Dans une classe de FLE, l’écriture est considérée comme une tâche
irréalisable, les élèves se montrent la plupart du temps désintéressés et démotivés
parce qu’ils n’ont pas les moyens et les compétences nécessaires pour produire
un texte, et c’est ce que nous avons remarqué dès notre première MSP, la plupart
des élèves rencontrent des difficultés en activité de production écrite, il y’a ceux
qui n’arrivent même pas à produire une phrase correcte.
Ce mémoire a donc pour but de mettre en lumière ces difficultés et d'essayer
d'y apporter quelques solutions pour ce problème.
Nous allons commencer par aborder des concepts théoriques concernant
l’écrit dans la première partie.
Ensuite, nous analyserons et interpréterons, dans la deuxième partie, le corpus
pour identifier les difficultés et les erreurs commises par les apprenants.
Enfin, des propositions pédagogiques seront présentées dans le troisième chapitre
de ce travail.
Ecrire, est un acte qui permet à l’élève de traduire ses pensées ou ses idées
pour les partager avec les autres. Cette forme de communication exige une
compétence que l’apprenant sera appelé à maîtriser insensiblement au cours de
son apprentissage scolaire.
Nous commencerons dans cette partie par définir l’écrit, puis nous
passerons au lien lecture-écrit et nous allons voir tout ce qui concerne
l’enseignement/apprentissage de l’écrit au collège (L’écrit dans les
documents officiels, le déroulement d’une séance de production écrite
et l’écrit dans le manuel…etc.)
L’écrit au collège :
Le but de l’enseignement d’une langue étrangère est d’apprendre à parler, à écrire,
mais aussi à communiquer. Ce qui va permettre aux apprenants d’être en contacte avec
d’autres cultures et de développer un esprit de tolérance envers l’autre.
Mais l’acte d’écrire dans une langue étrangère est considéré comme l’une des
compétences les plus délicates dans notre système éducatif. Pour bien comprendre cet
acte nous commençons par le définir :
1- Définition de l’écrit:
Pour définir l’écrit, il faut souligner que ce mot est dérivé du verbe ‘écrire’, qui
désigne : « tracer et former des lettres ou des caractéristiques, dire et annoncer par
lettres, représenter des mots et des idées du langage au moyen de signe »1
A partir de ce passage nous comprenons que l’écriture englobe toutes les activités
enseignées à l’école à partir de la lecture, de la graphie, de l’orthographe etc.
1
Le dictionnaire encyclopédique Hachette, Paris, 1980, P 419
2
Le petit Larousse illustré, Paris cedex, 2013, P378
3
Le Robert & Cle International, Paris, 1999, P422
4
Le dictionnaire Larousse, Paris, 1997, P 366
5
Dictionnaire pratique de didactique du FLE, Paris, L’Essentiel Français, 2e édition 2008, p.76
De plus, pour le professeur, l’écrit permet d’avoir un suivi plus personnalisé avec
chaque élève, chose plus délicate à l’oral.
L’écrit est aussi un indice révélateur du degré d’autonomie acquis par l’élève et est
synonyme de contrôle des acquis, ce qui permet au professeur de faire le point sur sa
progression.
3- Lien lecture-écriture :
Ecrire, c’est produire une communication à l’aide d’un texte et c’est aussi écrire
un texte dans une langue écrite. Autrement dit, écrire c’est concrétiser un objet
conforme aux caractéristiques de l’écrit (langue et texte).
Sur le plan de l’apprentissage, la mise en place et le développement des
compétences scripturales de l’apprenant peuvent être facilités par l’articulation
lecture/écriture. Compréhension et production ont tendance à s’enchevêtrer et l’une
peut servir l’autre, bien que la compréhension doive précéder la production écrite.
Nous pouvons aussi dire que la lecture permet à l’apprenant de développer et
d’améliorer des qualités d’analyse, d’observation et de compréhension de textes afin de
réussir une production d’un texte lisible et compréhensible. En outre, Articulé à la
lecture, l’acte d’écrire permet à l’apprenant d’instaurer un recul par rapport à son propre
texte.
Ce lien logique entre lecture et écriture trace les contours d’une prise en compte
obligatoire des activités de lecture pour entreprendre la production de l’écrit dans de
bonnes conditions. C’est ce qui permet à S. MOIROND (1979) d’émettre cette
hypothèse :
« Qu’on ne peut écrire dans une langue dont on a jamais vu d’écrits, il
semble logique d’aborder l’écrit par la lecture de textes »6.
Lire peut servir à écrire, c’est pour cette raison que toute séquence commence par
l’activité de lecture et se termine par l’écrit. Dans le manuel scolaire, nous avons
remarqué ce lien entre la lecture et l’écriture, la plupart des textes de lecture ont une
relation avec les sujets proposés dans l’activité de l’écrit, par exemple :
6
MOIRAND. Sophie, Situation d’écrits, compréhension en français langue étrangère, Paris, CLE International, Coll
« Didactique des langues étrangères », 1979, P.157.
Cette relation entre les deux activités permet aux élèves de voir un model devant
eux et de l’étudier, afin de comprendre la consigne et de relever les différents outils
permettant de rédiger un texte.
Revenant à l’écrit, qui est l’activité la plus délicate et la plus longue à réaliser,
parce qu’elle demande une correction, prévision du lexique et de la cohérence de la
pensée.
Selon les Orientation Pédagogiques, cette activité occupe une place importante dans
l’enseignement du français, elle est placée à la fin de la répartition horaire
hebdomadaire et elle est considérée comme l’aboutissement de tout le travail fait dans
les autres activités (de lecture, de communication et de langue..).
Lorsque l’enseignant demande à un élève qui n’a pas les compétences nécessaires
(rédactionnelles, textuelles, communicatives…) de produire un texte ou même une
L’étape la plus importante dans une séance de l’écrit est l’entrainement, c’est
l’étape de la rédaction faite par l’élève individuellement (ou en groupe) en classe et non
pas à la maison. Même si le travail est individuel, l’enseignant peut passer auprès des
7
MEN, Les orientations Pédagogiques, Rabat, 2009, P : 29
8
Ibid, P : 30
9
Ibid, P : 30
10
MEN, Op.cit, P : 30
11
MEN, Op.cit, P : 29
Chaque activité de production écrite doit être évaluée à l’aide d’une grille
d’évaluation que l’enseignant doit créer.
Les grilles d’évaluation sont différentes selon les sujets, et les critères évolueront
en fonction de la tâche demandée à l’apprenant.
12
Manuel d’autoformation, « Evaluation des apprenants», 1997, P91
13
MAURY, Sandrine, « Aider les élèves en difficultés », édit : eyrolles, Paris, 2008, P.24
Lors des mises en situations professionnelles, au cours des leçons de l’écrit, nous
avons constaté que la plupart des élèves commettent beaucoup d’erreurs en produisant
des écrits, nous avons remarqué une grande ignorance de l’orthographe lexicale et
grammaticale, la conjugaison et aussi une absence d’un vocabulaire précis et adapté.
Sans oublier les élèves qui rendent souvent des feuilles vides, ils étaient incapables de
produire une seule phrase correcte.
Nous allons commencer par repérer et classer les différentes erreurs commises par
les élèves de la 2ème année secondaire collégiale dans trois établissements.
1- Objectif du travail :
Notre but est de présenter les erreurs commises par les élèves d’une classe de
Français langue étrangère ; pour ensuite trouver des solutions aux problèmes afin
d’améliorer leurs pratiques langagières.
2- Présentations du corpus :
Nous commençons par fournir quelques détails sur la manière dont nous avons
constitué le corpus. Pour recueillir les données, nous avons eu recours aux copies des
élèves de la 2ème année du cycle collégial de différents établissements à Kenitra.
Ces copies répondent aux prescriptions des sujets suivants :
14
SIMARD, Claude et al. Didactique du français langue première. Boeck université, Bruxelles, 2010,p 271.
15
Frédéric CALAS, Zouhour MESSILI-BEN AZIZA, Hubert TULLON, « Cohérence et Discours », Presses de l’Université Paris-
Sorbonne, 2006, p : 127
> Genre : erreur comptabilisée lorsque le genre d’un déterminant, d’un pronom,
d’un nom, d’un adjectif ou d’un adverbe ne correspond pas au mot auquel il se
rapporte.
> Nombre: erreur prise en compte lorsque le nombre des déterminants, d’un
pronom, d’un nom, d’un adjectif ou d’un verbe ne correspond pas au mot auquel il
se rapporte.
Erreurs d’orthographe
L’orthographe est un aspect important de la production écrite dans la mesure
où les erreurs orthographiques sont celles qu’on remarque plus dans un texte.
On distingue deux types d’orthographe : l’orthographe lexicale qui concerne la
manière d’écrire les mots, et l’orthographe grammaticale qui à trait a l’application
des règles de grammaire.
- Quatre fille -le première (la) - Elle a tomber Je ne c’est pas - Dans un orphelinat vive
(fille) (tombé) (je ne sais pas) quatre filles
(vivent)
- Une pièce théâtral - Elle a donner
- (théâtrale) (donné) - La mère à interdit
(a)
- Un façon - Ils ont pouvoir
(une) (pu)
- Il pris
- On chercher (il prend)
- Une belles (cherche)
journées - Nous avons met
- (une belle journée) - On prendre - (nous avons mis)
- (prend)
-Je part
Je pars
Après avoir corrigé les productions écrites des élèves, nous avons eu les résultats
suivants :
o Ceux qui sont capables de rédiger un texte (avec les erreurs que nous avons déjà
cité).
o Ceux qui sont incapable de produire une phrase.
Il en résulte qu’il y a des élèves qui rencontrent des vrais problèmes en activité de
l’écrit. Nous présenterons dans la partie qui suit, les causes qui, selon notre opinion,
favorisent l’apparition des inexactitudes chez les élèves en production écrite.
Dans cette partie, nous présenterons les causes des difficultés rencontrées par les
élèves en activité de l’écrit. Ce ne sont peut- être pas toutes les causes possibles, mais
juste les plus fréquentes:
- L’élève faible :
Le moment de l'écriture est considéré comme un temps difficile, durant lequel
l’élève doit construire des connaissances acquises antérieurement sur ce qu’il a vécu et
aussi sur l'écriture elle-même.
Dans le cadre des activités scolaires, la production écrite détermine une situation
d'apprentissage où les apprenants s’appliquent à utiliser leurs capacités linguistiques et
stratégiques afin de s’initier dans la situation et pouvoir résoudre le problème soumis
par la tâche.
Néanmoins, durant la production d'un texte, les scripteurs faibles sont confrontés à
de nombreuses difficultés, la plupart du temps en linguistique. Ces difficultés ont trait
aux divers systèmes de règles qui régissent le fonctionnement de la langue (les règles
syntaxiques, Morphosyntaxiques et textuelles (règles de la cohérence) qui aident à la
production des différents messages.
- En tant q‘ émetteur: la consigne qu’il a émise n’est pas conforme à son intention: il
commet donc une erreur de formulation.
- En tant que récepteur : le professeur peut mal (entendre) comprendre une bonne
réponse. […]
Parmi les causes des difficultés de l’écrit c’est la consigne elle-même
par exemple :
Dans les MSP nous avons remarqué que certains élèves ont beaucoup de mal à se
passer de notre aide lorsqu'ils ont à faire à une consigne. Ils ne parviennent pas à se
satisfaire des informations données dans la consigne et ont d’avantage besoin de
précisions. Pour d'autres, le recours à l’enseignant est une façon de se rassurer et de
s'assurer qu'ils ont bien compris ce que nous attendions d'eux. Bien souvent ces élèves
manquent de confiance en eux.
Nous pouvons aussi dire que certains élèves ne peuvent s'empêcher de questionner
leur professeur dans l'espoir d'obtenir la réponse à trouver.
5- L’objectif de la remédiation :
L’objectif de cet outil est de donner à l’enseignant des éléments de réponse face
aux difficultés que rencontrer certains élèves dans l’activité de l’écrit. Bien comprendre
les obstacles auxquels se heurtent les apprenants peut rendre l’action pédagogique de
l’enseignant plus efficace.
6- Outils de remédiation :
3-1- motivation :
Il faut accepter que les élèves ne soient pas tous attirés par le français ou plus
précisément par l’activité de l’écrit. En effet, nous avons tous nos préférences, des
facilités dans certains domaines et des difficultés dans d’autres. Il faut donc bien
admettre que, même si on demande à l’élève de travailler également dans chaque
matière enseignée, sa motivation et son intérêt entrent en ligne de compte dans son
travail. Ainsi, il est parfois difficile de motiver les élèves. Cependant le type d’activité
demandé joue un rôle dans la motivation de nos élèves. Certains exercices seront plus
intéressants pour eux et ils les feront donc avec plus d’engouement.
Pour amener les élèves à s’intéresser à l’activité de l’écrit, il est important de
varier le plus possible les genres d’écrits, les supports et la façon de choisir les sujets, de
créer un climat de confiance pour qu’ils puissent s’impliquer. Pourtant dans la réalité,
les activités exigées des élèves en difficulté sont souvent des tâches répétitives, elles ne
s’appuient pas sur un patient travail de motivation, il faut créer des activités cohérentes :
on écrit parce que l’on a quelque chose à écrire. Si le travail proposé a pour but de
communiquer un message à un camarade et de parler de soi, il y a plus de chance pour
que l’implication de l’élève soit forte. Lorsque, par exemple, nous demandons aux
élèves de s’exprimer sur le thème de la musique, en faisant partager leurs goûts
musicaux aux autres, nous constatons qu’ils sont contents de parler d’eux et curieux
d’en apprendre davantage sur les autres. la motivation découle donc également du
caractère communicatif du message à produire.
Le désintérêt est parfois simplement dû à l'incompréhension de l'élève et si l'on
cherche à l'aider ou à expliciter des points flous, l'élève retrouve alors une certaine
motivation.
3-2- La consigne :
Les élèves n’éprouvent pas tous les mêmes difficultés face aux consignes : il est
essentiel que l’enseignant puisse faire un diagnostic du type de difficultés pour en tenir
compte à la fois dans sa formulation de consignes et dans le travail qu’il va mener
ensuite avec les élèves.
- Pour rendre les élèves plus confiants vis-à-vis des consignes, il faut les rassurer, les
aider à accepter la nouveauté et leur montrer que les consignes ne sont pas des
pièges. Il ne faut pas hésiter à les encourager en leur expliquant qu'on a le droit de
se tromper
- Nous savons bien que les élèves ne maîtrisent pas un lexique aussi étendu et que
l'acquisition de ce bagage se fait de façon progressive. Il nous faut donc être
vigilants en ce qui concerne le niveau de langue et le vocabulaire employés dans
nos consignes. Même si elles nous semblent être simples et compréhensibles ce
n'est pas toujours le cas pour des élèves qui peuvent renoncer à faire le travail
demander à cause d'un mot qui ne ferait pas partie de leur vocabulaire et qui serait
la cause du blocage. Si le vocabulaire de la consigne n'est pas adapté à l'enfant, cela
rajoute une difficulté supplémentaire à la réalisation de la tâche
- L’enseignant doit travailler sur la consigne de telle sorte que l'attention de l'élève se
concentre sur la tâche à réaliser, et non pas sur la compréhension même de la
consigne, elle doit être simple, claire, univoque et ne contient pas de mots
nouveaux. Il faut bien rédiger les consignes pour que les étudiants puissent
comprendre précisément des demandes du devoir.
Dans la dernière partie de notre mémoire, nous présenterons quelques activités qui
répondent aux difficultés de l’élève, mais qui seront bénéfiques pour l’entièreté de la
classe.
Complète les phrases avec la forme correcte des adjectifs donnés à la fin :
a) Samedi soir j'ai regardé un film…………… au cinéma. (intéressant)
b) Ma mère est très ……..(intelligent).
c) Après le voyage nous étions vraiment ……….…...(fatigué).
d) Les filles que tu as rencontrées sont…………...(français).
e) Madame, votre glace est …...............(excellent)
f) C'est une voiture……………..(allemand).
g) La disco est très ……….…ce soir, n’est ce pas ? (bruyant).
h) Les garçons sont très …………..(fort).
16
www.lepointdufle.net/adjectifs.htm
17
www.ortholud.com/conjugaison/divers/index.php
1. Homophones a / à / as :
a) Retourne ……………. la maison, tu m’ …………suffisamment aidé.
b) Je me rendrai………….Paris en vélo.
c) Jonathan …………. bien du culot de se montrer ……………cette fête.
2. Homophones ce / se :
a) Ce n’est pas dans…………. bar que Jean …………. trouvera une femme.
b) Dans ………..tableau, le peintre …………représente entièrement nu.
c) Damien ne ………….. parjurera pas pour sauver…………… fourbe de Vincent.
3. Homophones sa / ça :
4. Homophones ou / où:
18
www.ameliorersonfrancais.com/exercice/les-homophones-grammaticaux/
«Il était une fois l’histoire d’un jeune garçon aimant le chocolat ce garçon adorait aller
chez la boulangère pour en acheter cependant un jour lorsqu’il arriva à la boulangerie
la vendeuse lui dit il n’y a plus de chocolat ici le garçon fut si triste qu’il parcouru
toutes les boulangeries de la ville pour trouver du chocolat mais il n’en trouva point et
se rendit compte qu’il avait mangé tout le chocolat de la ville
B. Voici des phrases d’élèves d’une autre école. Il y a des fautes de ponctuation
dans certaines de ces phrases. A vous de les corriger.
Quand j’avais 7 ans, ma mère allait au lavoir une fois par semaine pour laver le linge
de toute la famille.
Maintenant, je suis arrière-grand-mère. Laver le linge est devenu simple. Mon lave-
linge est entièrement automatique. Il lave, rince, essore le linge en une heure et peut
même le sécher !
Après mon mariage, mon mari et moi, nous avons acheté une machine à laver avec un
moteur. Elle lavait et rinçait le linge, mais elle ne l’essorait pas.
- Les routes sont dangereuses en Afrique …... elles ne sont pas bien
entretenues.
o Ni
o Or
o Vu que
o Pourtant
o De sorte que
o Même si
Julie lui demande s’il veut du dessert, mais comme il en a déjà bu un, il lui répond, sur un ton
sec, qu’il n’en veut pas. Les yeux rivés sur le téléviseur, Luc la supplie de parler moins fort
car ses exclamations couvrent les paroles du commentateur sportif. Alors Sylvie lui répond
que le match ne l’intéresse pas et elle éteint la télé.
Annette adorait lire des romans d'espionnage. Lorsqu'elle en commençait un, il ne fallait pas
la déranger avant qu'elle l'ait terminé, sinon, elle se mettait en colère.
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Le petit garçon monta dans la voiture et demanda à ses parents si le voyage allait être long.
Ses parents lui répondirent de profiter de ce temps pour réfléchir à ses bêtises.
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« M. Brulé nous attend, la blouse bien sanglée, les mains dans le dos, les lunettes déjà
méfiantes sur le nez. On entre un par un. La salle de classe attend dans une pénombre
bleutée. On dirait une chapelle. Le maître a tiré les grands rideaux. Il ne faut pas qu'il y ait
le moindre morceau de ciel pour nous distraire19 ».
Ce modeste travail nous a permis d’avoir une idée sur les difficultés
rencontrées par les collégiens marocains (cas de la 2ème année secondaire
collégiale) dans l’activité de l’écrit.
Sans oublier les difficultés rencontrées par les apprenants lors des
séances de l’écrit que nous avons présenté dans nos Mises en situation
professionnelle, des élèves démotivés ou totalement bloqués devant une
cosigne.
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