Annale TD Aurore 1
Annale TD Aurore 1
Annale TD Aurore 1
Collaboration :
Mahamouda LABO : Maître es-Sciences
Professeur de Sciences Physiques au lycée.
BIBLIOGRAPHIE
Collection G.K.
B.P. 80102 LoméTokoin TOGO
Tel: 22-56-59-63 / 90-06-64-12 / 99-53-11-12
Avant-propos
« Travaillez pour vous rendre utile ; rendez vous utile pour être aimé et soyez aimé
pour être heureux » CHARLES NODIER
Cette invite au travail bien fait dans la modestie et dans l’humilité selon CHARLES
NODIER est à la base de tout bonheur. Elle prend tout son sens quand on sait que les
résultats des élèves en classes au lycée et aux différents examens de fin d’année ne sont
plus encourageants en particulier, ceux des Sciences Physiques.
Nous invitons à cet effet les élèves des classes de Terminale D à s’approprier ce document
et à s’en servir avec efficacité pour leur réussite aux examens.
Nous souhaitons aussi que cet ouvrage conçu pour les candidats au baccalauréat, constitue
un outil de travail efficace pour nos collègues professeurs de Sciences Physiques. Nous
vous demandons humblement de ne pas hésiter à nous faire part de vos remarques et
suggestions qui seront toujours accueillies avec plaisir car nous sommes conscient
qu’aucune œuvre humaine n’est jamais parfaite.
PHYSIQUES
I- Mécanique
ALCOOLS ET POLYOLS
Exercice 1
1° Donner le nom et la classe fonctionnelle des alcools suivants :
a. CH3 − OH b. CH3 − CH2 − OH c. CH3 − CH2 − CH2 − OH d. CH3 − CH2 − CH2 − CH2 − OH
OH CH3
e. CH3 CH CH3 f. CH3 CH CH2 CH3 g. h. CH2 OH
CH3 C
OH OH CH3 CH3
OH CH3
H3 C CH3 C CH3
i. j. CH3 C CH2 OH k. l. HO − CH2 − CH2 − OH .
C2 H5 OH
2° Ecrire la formule semi-développée et donner la classe des alcools suivants :
a. phénylméthanol ; b. propane-1,2-diol; c. 3-éthyl-2-methylpentan-2-ol ;
d. propane-1,2,3-triol ; e. 2-méthyl-2-phénylpropan-1-ol ; f. cyclopentanol ; g. butan-2-ol ;
h.1,2-diméthylcyclobutanol ; i .2,2-diméthylpentan-1-ol .
Exercice 2
1° Nommer les composés carbonylés suivants et préciser leur groupe fonctionnel.
𝑂 𝑂 𝑂
a. H C b. CH3 − C − CH3 ; c. CH3 − CH2 − CH2 − CO − CH3 ; d. C
H H
e. CH3 − CHO : f. CH3 − CH2 − CO − CH2 − CH3 ; g. CH3 − CH2 − CHO ;
CH3 C2 H5 𝑂 𝑂 CH3 𝑂
h. CH3 − CH − CH − C − H ; i. CH3 − CH2 − C − CH3 ; j. CH3 − CH − C − CH3
2° Ecrire la formule semi-développée et la classe fonctionnelle de chaque composé
dont le nom suit :
a. propanal ; b. propanone ; c. butanal ; d. 2-méthylbutanal ; e. 2-phényléthanal ;
f.3,3-diméthylbutanone ; g. phénylpropanone ; h. 2-méthyl-3-phénylpropanal ;
i. 3-éthylpentan-2-one .
Exercice 3
On réalise les 3 expériences suivantes avec un corps organique (A), de formule C 4H8O :
1° (A) donne un précipité jaune avec la 2,4-dinitrophénylhydrazine (DNPH).
Quel renseignement en déduisez-vous pour (A) ?
2° (A) donne un dépôt métallique avec le nitrate d’argent ammoniacal ; celui-ci
contient l’ion diamine argent(I) ?
Quel autre renseignement en déduisez-vous pour (A) ?
3°a. L’oxydation de (A) par une solution de dichromate de potassium , en milieu acide,
donne l’acide 2-méthylpropanoïque. Déduire de ces faits expérimentaux la formule
développée de (A).
b. Ecrire les équations-bilans des réactions 1°, 2° et 3°a.
+
Données : couples oxydant-réducteur 𝐴𝑔(𝑁𝐻3 )2 /𝐴𝑔 et 𝐶𝑟2 𝑂7 2− /𝐶𝑟 3+
Exercice 4
1° Un composé organique A de masse molaire MA = 88g.mol-1 a pour composition
centésimale massique :%C = 68,2 ; %O = 18,2 et %H = 13,6
a. Déterminer la formule brute de l’alcool A.
b. En déduire toutes les formules semi-développées possibles de A. Préciser leurs noms
et leurs familles ainsi que leurs classes lorsqu’il s’agira d’un alcool.
2° Le composé A est un alcool à chaîne ramifiée. On lui fait subir une oxydation
ménagée qui conduit à un composé B.B Réagit sur la 2,4-dinitrophénylhydrazine
Collection G.K. Alcools et Polyols
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d’oxydant. L’acide obtenu est dosé : à l’équivalence, on a versé 25 cm3 d’une solution
aqueuse d’hydroxyde de sodium, de concentration C = 1 mol.l-1.
a. Ecrire les équations des réactions de la deuxième étape. On donne Cr2 O7 2− /Cr 3+ .
b. En déduire la masse molaire de l’alcool et sa formule brute
3° Donner une formule semi-développée possible pour chacun des trois alcools et
préciser leur nom et leur classe.
Exercice 13
A est un alcène comportant 4 atomes de carbones. On effectue les réactions suivantes à
partir de A : A + H2O H2SO4 B , unique produit de la réaction ;
B + solution de dichromate de potassium en présence d’acide sulfurique C;
C + D.N.P.H.(dinitrophénylhydrazine) D, solide cristallisé jaune ;
C ne réagit pas sur la liqueur de Fehling ni sur l’ion diammine argent (I) [𝐴𝑔(𝑁𝐻3 )2 ]+ ,
en milieu basique.
H2SO4
A’ est un isomère de A : A’ + H2O B + B’
B et B’ sont isomères l’un de l’autre ; B est nettement prépondérant.
B’→ C’ (oxydation très ménagée).
C’ + D.N.P.H.(dinitrophénylhydrazine) D’, solide cristallisé jaune ;
C’ réagit avec la liqueur de Fehling et l’ion diammine argent.
Oxydation
C’+ H2O ménagée E, jaunit le bleu de bromothymol (BBT) en solution aqueuse.
Déterminer la nature et la formule semi-développée des différents composés A, B, C, A’,
B’, C’ et E. Nommer les produits chimiques correspondants.
Exercice 14
1° On considère un polyol A, à chaîne carbonée saturée, sans cycle, contenant en masse
47,37% de carbone et 42,11% d’oxygène.
a. Définir un alcool.
b. Donner la formule générale d’un diol, d’un triol, puis d’un polyol à chaîne carbonée
saturée sans cycle en fonction des nombres x d’atomes de carbone 𝑧 d’atomes
d’oxygène par molécule.
c. Déterminer la formule brute du polyol A sachant que sa masse molaire est
M = 76g/mol.
d. Donner les formules semi développées et noms possibles de A.
2° Dans la formule de A, tous les atomes de carbones fonctionnels sont équivalents.
L’oxydation ménagée de A par une solution de dichromate de potassium en milieu
acide conduit à un composé B qui donne avec la liqueur de Fehling à chaud un précipité
rouge brique.
a. Préciser la formule semi développée de B.
b. Ecrire les demi-équations électroniques et l’équation bilan de la réaction entre A et
l’ion dichromate. Qu’observe-t-on au cours de cette réaction ?
c. Ecrire les demi-équations électroniques et l’équation bilan de la réaction de B avec la
liqueur de Fehling
d. La masse de précipité rouge brique obtenu étant mp = 7,15g, quelle est quantité de
matière de composé carbonylé caractérisé ?
Quel est le volume minimale de solution de dichromate de potassium de concentration
C0 = 1mol.l-1 utilisé ?
On donne : Masses molaires en g.mol-1 : C = 12 ; H = 1 ; O = 16 ; Cu = 63,5.
Exercice 15
1° Un composé bifonctionnel A contient en masse : 32,43% de carbone et 64,86%
d’oxygène. Sa densité de vapeur est d=2,55.
Déterminer sa masse molaire moléculaire et en déduire sa formule brute.
2°La solution du composé A prend une coloration rouge en présence de l’hélianthine.
Par ailleurs, si on fait réagir le composé A avec la liqueur de Fehling : on observe après
chauffage, la formation d’un précipité rouge brique.
a. Quelles informations peut-on déduire des tests précédents ?
b. Ecrire la formule semi-développée du composé A.
3° Le composé A, traité par une solution diluée de dichromate de potassium en milieu
acide, prend une coloration verte.
a. Que peut-on en déduire ?
b. Ecrire les deux demi-équations électroniques d’oxydation et de réduction.
En déduire l’équation-bilan d’oxydoréduction traduisant l’action des ions dichromate
sur le composé A.
4° Le composé A peut être obtenu par oxydation ménagée incomplète d’un autre
composé bifonctionnel B dont le groupes fonctionnels sont identiques.
Par action du sodium métallique sur le composé B, les deux le deux groupes
fonctionnels réagissent. Il se forme un composé ionique D avec un dégagement gazeux.
a. Identifier le composé B en précisant sa formule semi-développée et son nom en
nomenclature officielle.
b. Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui s’est produite.
Exercice 16
De nombreux lipides sont des glycérides, c’est-à-dire des esters du glycérol et des
acides gras.
1° Ecrire la formule semi-développée du glycérol ou propane-1,2,3-triol.
2° L’acide oléique, est le plus abondant des acides gras. Il forme avec le glycérol un
triester (triglycéride), l’oléine des huiles végétales.
Ecrire la formule semi-développée de l’oléine.
3° On fait réagir une certaine quantité d’huile de masse m=1tonne avec un excès de
soude ; cette huile est composé d’oléine. Il se forme du glycérol et un autre produit S.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction chimique.
b. Comment nomme-t-on ce type de réaction ? Donner deux caractéristiques
importantes de celle-ci.
c. On récupère le produit S et on le purifie. Quelle est la mase du produit S obtenu ?
S a-t-il un comportement acide, neutre ou basique vis-à-vis de l’eau ?
4°a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction chimique entre le glycérol et l’acide nitrique.
b. Ecrire la formule semi-développée de la molécule organique obtenue. (on mettra
bien en évidence l’enchainement de atomes de carbone, d’azote et d’oxygène).
c. Quel est le nom usuel du produit organique formé ? Citer une utilisation de celui-ci.
On donne : Formule de l’acide oléique : 𝐶17 𝐻33 − 𝐶𝑂𝑂𝐻
Masse molaire de l’oléine : 𝑀 = 884𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
Corrigé
Exercice 1
1° Nom et classe des alcools
a. méthanol : alcool primaire ; b. éthanol : alcool primaire ; c. propan-1-ol : alcool primaire;
d. butan-1-ol : alcool primaire ; e. propan-2-ol : alcool secondaire ;
f. butan-2-ol : alcool secondaire ; g. cyclobutanol: alcool secondaire ;
h. 2,2-diméthylpropan-1-ol : alcool primaire ; i. 2-méthylcyclobutanol : alcool secondaire ;
j. 2,2-diméthylbutan-1-ol : alcool primaire; k. 2-méthylpropan-2-ol : alcool tertiaire ;
l. ethane-1,2-diol ou glycol: dialcool
2° Formule semi-développée et classe des alcools
a. CH2 OH : alcool primaire ; b. CH3 − CHOH − CH2 − O𝐻 :dialcool;
OH
c. CH3 − CH2 − CH − C − CH3 : alcool tertiaire ; d. HO − CH2 − CH − CH2 − OH : trialcool
C2 H5 CH3 OH
e. CH3 − C − CH2 − OH : alcool primaire ; f. OH : alcool secondaire
CH3 OH
g. CH3 − CH2 − CHOH − CH3 : alcool secondaire ; h. : alcool tertiaire ;
CH3 CH3
i . CH3 − CH2 − CH2 − C − CH2 − OH : alcool primaire CH3
CH3
Exercice 2
1° Nom et groupe fonctionnel
a. méthanal : aldéhyde ; b. propanone : cétone c. pentan-2-one: cétone ;
d. phénylméthanal : aldéhyde ; e. éthanal : aldéhyde ; f. pentan-3-one : cétone ;
g. propanal : aldéhyde ; h. 2-éthyl-3-méthylbutanal : aldéhyde ; i. butanone ;
j. 3-méthybutanone : cétone.
2° a. Formule semi-développée et classe fonctionnelle
O O O
a. CH3−CH2−CH (aldéhyde ); b. CH3−C−CH3 (cétone); c. CH3−CH2−CH2−CH (aldéhyde);
O O CH3 O
d. CH3−CH−CH2−CH (aldéhyde); e . −CH2−CH (aldéhyde); f. CH3 − C − C – CH3 (cétone)
CH3 O CH3
CH3 O C2 H5 O
g . CH3 − C − CH2 − (cétone); h. – CH2 − CH − C – H ; i. CH3 − CH2 − CH − C − CH3
Exercice 3
1° Renseignement
A+DNPH (+) ; donc A est soit un aldéhyde ou soit une cétone.
2° Autre renseignement
A+ nitrate d’argent ammoniacal dépôt métallique d’argent ; donc A possède
un caractère réducteur. A et un aldéhyde
3°a. Formule développée de A
L’oxydation ménagée conserve l’enchainement carboné de la molécule 𝑂
donc A est l’aldéhyde 2-méthylpropanal. CH3 − CH − C − H
CH3
Collection G.K. Alcools et Polyols
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CH3 H O2 N CH3 H O2 N
* Equation-bilan de la réaction de A avec le nitrate d’argent ammoniacal
+
Ag(NH3 )2 + e− Ag + 2NH3 ×2
CH3 − CH(CH3 ) − CHO + 3OH − CH3 − CH(CH3 ) − COO− + 2H2 O + 2e− ×1
+
CH3 CH(CH3 )CHO + 2Ag(NH3 )2 + 3OH− CH3 CH(CH3 )COO− + 2Ag + 4NH3 + 2H2 O
* Equation-bilan de la réaction d’oxydation ménagée de A
Cr2 O2− +
7 + 14H3 O + 6e
−
2Cr 3+ + 21H2 O ×1
+ −
CH3 − CH(CH3 ) − CHO + 3H2 O CH3 − CH(CH3 ) − COOH + 2H3 O + 2e ×3
3CH3 − CH(CH3 ) − CHO + Cr2 O2−
7 + 8H3 O
+
3CH3 − CH(CH3 ) − COOH + 2Cr 3+ + 12H2 O
Exercice 4
1°a. Formule brute de l’alcool A
12x y 16z M %C×M %H×M %O×M
= = = On déduit : x = ; y= ; z=
%C %H %O 100 1200 100 1600
Et on trouve x = 5 ; y = 12 et z = 1. D’où la formule brute 𝐂𝟓 𝐇𝟏𝟐 𝐎
b. Famille, formules semi-développées et nom possibles de A
* Alcool
CH3—CH2— CH2—CH2— CH2—OH CH3
pentan-1- ol ; alcool primaire CH3—C—CH2— CH3
CH3—CH2— CH2—CH— CH3 OH
OH 2-méthylbutan-2- ol ; alcool tertiaire
pentan-2- ol ; alcool secondaire CH3—CH—CH— CH3
CH3—CH2— CH—CH2— CH3 OH CH3
OH
3 -méthylbutan-2- ol ; alcool secondaire
pentan-3- ol ; alcool secondaire
CH3
CH3—CH2—CH— CH2—OH
CH3— C—CH2—OH
CH3 CH3
2-méthylbutan-1- ol ; alcool primaire 2,2-diméthylpropanol ; alcool primaire
CH3—CH—CH2— CH2—OH
CH3
3-méthylbutan-1- ol ; alcool primaire
* Etheroxyde
CH3—O—CH2—CH2— CH2—CH3 CH3—CH2— O—CH2— CH2—CH3
Oxyde de butyle et de méthyle Oxyde d’éthyle et de propyle
CH3—O—CH—CH2—CH3 CH3—CH2— O—CH—CH3
CH3 CH3
Oxyde de méthyle et de 1-méthylpropyle Oxyde d’éthyle et d’isopropyle
CH3—O— CH2—CH—CH3 CH3
CH3 CH3— O—C—CH3
Oxyde de méthyle et de 2-méthylpropyle CH3
Oxyde de 1,1-diméyhyléthyle et de méthyle
2°a. Oxydation ménagée : Oxydation qui s’effectue sans rupture de chaine carbonée
b. Equation bilan de B avec la DNPH
R—C=O + H2N—NH— NO2 R—C=N—NH— NO2 +H2O
O2N O 2N
c. B + DNPH (+) impose que B peut être un aldéhyde ou une cétone.
A peut donc être un alcool primaire ou un alcool secondaire.
3° a. B + LF (-) impose que B est une cétone ; donc A est un alcool secondaire.
b. Formules semi-développées de A et B O
A est un alcool secondaire ramifié donc A : CH3—CH—CH— CH3 et B : CH3—C—CH— CH3
c. * Masse de B OH CH3 CH3
Réactions mole à mole et totales
𝑚 𝑚 𝒎 3,696×86
𝑛𝐴 = 𝑛𝐵 ⇒ 𝐴 = 𝐵 ⇒ 𝒎𝑩 = 𝑨 × 𝑴𝑩 AN : 𝑚𝐵 = ⇒ 𝒎𝑩 = 𝟑, 𝟔𝟏𝟐𝐠
𝑀𝐴 𝑀𝐵 𝑴𝑨 88
* Masse du précipité
𝑚 𝑚 𝒎 3,612×265
𝑛𝐵 = 𝑛𝑃 ⇒ 𝐵 = 𝑃 ⇒ 𝒎𝑷 = 𝑩 × 𝑴𝑷 AN : 𝑚𝑃 = ⇒ 𝒎𝑷 = 𝟏𝟏, 𝟏𝟑𝐠
𝑀𝐵 𝑀𝑃 𝑴𝑩 86
Exercice 5
1°a. Montrons qu’il se produit une réaction d’oxydoréduction dans le tube
1
Na e− + Na+ et R − OH + e− R − O− + H2
2
C’est une réaction d’oxydoréduction entre les couples Na+ /Na et ROH/RO− , H2 .
1
Equation bilan de la réaction : R − OH + Na (R − O− + Na+ ) + H2
2
b. Masse molaire de l’alcool 𝐴
𝑛𝐻 𝑚 2𝑉 𝒎×𝑽𝒎 2,7×22,4
𝑛𝐴 = 1 2 ⇒ = ⇒ 𝑴𝑨 = AN : 𝑀𝐴 = ⇒ 𝑴𝑨 = 𝟏𝟎𝟖𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
𝑀𝐴 𝑉𝑚 𝟐𝑽 2×0,28
2
2°a. Fonction chimique de 𝐵
𝐵 + 2,4-DNPH (+)
B + LF (+) B est un aldéhyde
Masse molaire de B
MA = MB + 2 d’où MB = MA − 2 On trouve : 𝑴𝑩 = 𝟏𝟎𝟔𝐠. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
b. Formule moléculaire de 𝐵
12x y 16z M %C×MB %H×MB %O×MB
= = = B On déduit : x = ;y= ;z=
%C %H %O 100 1200 100 1600
Et on trouve x = 7 ; y = 6 et z = 1 d’où la formule moléculaire 𝐂𝟕 𝐇𝟔 𝐎
Formule moléculaire de 𝐴 : 𝐂𝟕 𝐇𝟖 𝐎
c. Formules semi développées de 𝐴, 𝐵 et 𝐶
A est un alcool (I) contenant un noyau benzénique et C un acide carboxylique
A: — CH2OH ; B: — CHO ; C : — COOH
d. Equation bilan
2Cu2+ + 2OH− + 2e− Cu2 O + H2 O ×1
−CHO + 3OH− − COO− + 2H2 O + 2e− ×1
C C
OHC CH3 CHO
H3 CH2 C H3 C
CH2 CH3
d. Equation-bilan de la réaction
Cr2 O2− +
7 + 14H3 O + 6e
−
2Cr 3+ + 21H2 O ×1
+ −
CH3 CH2 CH(CH3 )CHO + 3H2 O CH3 CH2 CH(CH3 )COOH + 2H3 O + 2e ×3
3CH3 CH2 CH(CH3 )CHO + Cr2 O2−
7 + 8H3 O
+
3CH3 CH2 CH(CH3 )COOH + 2Cr 3+ + 12H2 O
e. Nom et la formule semi-développée du dérivé chloré
Le produit de l’oxydation ménagée qui est l’acide 2-méthylbutanoïque réagit avec le
produit chlorant pour donner le chlorure d’acyle qui est 𝑂
le chlorure de 2-méthylbutanoyle de formule CH3 − CH2 − CH − C − Cl
CH3
f. Nom et formule semi-développée du produit obtenu
L’action du chlorure d’acyle sur l’ammoniac conduit à une amide non substituée. 𝑂
L’amide obtenu est le 2-méthylbutanamide de formule CH3 − CH2 − CH − C − NH2
2° a. Encadrement du groupement fonctionnel H3 C − C − CH − CH3 CH3
Nom de la fonction : fonction cétone. O CH3
b. Nom et formule de l’ alcool
L’oxydation ménagée d’un alcool secondaire conduit à une cétone ; donc l’alcool est
le 3-méthylbutan-2-ol de formule H3 C − CH − CH − CH3
OH CH3
Collection G.K. Alcools et Polyols
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* Masse de A
3C4 H8 O + Cr2 O2− +
7 + 8H3 O → 3C4 H6 O + 2Cr
3+ + 15H O
2 (1)
2−
3C4 H8 O + 2Cr2 O7 + 16H3 O → 3C4 H8 O3 + 4Cr 3+ + 27H2 O
+
(2)
𝑛𝐴 𝑚𝐴 𝑛𝑂(2) 𝑛𝑌 𝐶𝑂 𝑉𝑂(2) 𝑚𝑌
𝑛𝑂(1) = ⇒ 𝐶𝑂 𝑉𝑂(1) = Or 𝑉𝑂 = 𝑉𝑂(1) + 𝑉𝑂(2) et = ⇒ =
3 3𝑀𝐴 2 3 2 3𝑀𝑌
𝟐𝒎𝒀 2×11,1
d’ou 𝒎𝑨 = (𝟑𝑪𝑶 𝑽𝑶 − ) 𝑴𝑨 AN : 𝑚𝐴 = (3 × 0,5 × 0,4 − ) × 72
𝑴𝒀 74
⇒ 𝒎𝑨 = 𝟐𝟏, 𝟔𝐠
Exercice 8
1° Masse d’éthanol obtenu
. Equation-bilan de la reaction: C2H4 + H2O C2H5OH
nC H O mC2H6 O mC2 H6 O
. rendement molaire: r = 2 6 ⇒ r = soit r = (1)
nC2 H4 MC2 H6 O ×nC2H4 46nC2 H4
. mélange : mC2H4 + mH2O = m ⇒ nC2H4 MC2H4 + nH2O MH2O = m
28nC2H4 + 18nH2O = m (2)
𝜂
. composition molaire : nC2 H4 = η n et nH2O = η2 n d’où nC2H4 = 1 nH2 O
1 𝜂2
62
⇒ nC2H4 = nH2 O (3)
38
38 m
(2) et (3) donnent 28nC2H4 + 18 × n C 2 H4 = m ⇒ n C 2 H4 = 18×38
62 28+
62
𝟒𝟔𝐫𝐦 46×0,04×490
(1) devient 𝐦𝐂𝟐𝐇𝟔𝐎 = 𝟏𝟖×𝟑𝟖 AN : mC2H6O = 18×38 ⇒ 𝐦𝐂𝟐𝐇𝟔𝐎 = 𝟐𝟑𝐠
𝟐𝟖+ 28+
𝟔𝟐 62
2°a. Equations-bilan des deux réactions d’oxydation de l’éthanol
1
CH3 CH2 OH + O2 CH3 CHO + H2 O
2
CH3 CH2 OH + O2 CH3 COOH + H2 O
b.* La liqueur de Fehling réagit sur l’éthanal CH3 CHO
* Type de réaction : réaction d’oxydation ménagée catalytique
*- Demi-équations électroniques
2Cu2+ + 2OH− + 2e− Cu2 O + H2 O
CH3 CHO + 3OH− CH3 COO− + 2H2 O + 2e−
- Equation-bilan
2Cu2+ + 2OH− + 2e− Cu2 O + H2 O ×1
CH3 CHO + 3OH− CH3 COO− + 2H2 O + 2e− ×1
2Cu2+ + CH3 CHO + 5OH− Cu2 O + CH3 COO− + 3H2 O
c. Quantité de matière de chacun des trois composés après l’oxydation ménagée
- Quantité d’éthanal
1 2m Cu2 O 2×21,45
nCH3CHO = n Cu2O ⇒ nCH3CHO = AN : nCH3CHO = ⇒ 𝐧𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝐎 = 𝟎, 𝟑𝐦𝐨𝐥
2 M Cu2 O 143
- Quantité d’acide éthanoïque
A l’équivalence acide base : nacide = n base
1
n = Cb Vb ⇒ nCH3COOH = 2Cb Vb AN : nCH3COOH=2×1×0,05 ⇒ 𝐧𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇 = 𝟎, 𝟏𝐦𝐨𝐥
2 CH3 COOH
- Quantité d’alcool
n0 CH3CH2OH = n CH3CH2OH + nCH3CHO + n CH3COOH ⇒ nCH3CH2OH = n0 CH3CH2OH − nCH3CHO − n CH3COOH
m 0 CH3 CH2 OH
nCH3CH2OH = − nCH3CHO − n CH3COOH AN : 𝐧𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝟐𝐎𝐇 = 𝟎, 𝟏 𝐦𝐨𝐥
M CH3 CH2OH
Exercice 9
1° Masse molaire de l’alcène A
𝑴𝑨 = 𝟐𝟗𝒅 AN : 𝑴𝑨 = 𝟓𝟔𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
Formule semi-développée et nom de l’alcène A
FG : 𝐶𝑥 𝐻2𝑥 et 𝑀𝐴 = 14𝑥 On déduit : 𝑥=4
A est non ramifié et son hydratation conduit à un mélange de deux composés donc A
n’est pas symétrique
A : 𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝟐 𝐂𝐇 = 𝐂𝐇𝟐 but-1-ène
2° Formule semi-développée et nom de B et C
B : 𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝟐 𝐂𝐇𝐂𝐇𝟑 butan-2-ol ; C : 𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐇𝟐 𝐂𝐇𝟐 𝐂𝐇𝟐 − 𝐎𝐇 butan-1-ol
𝐎𝐇
3° Equations des réactions de passage de B à B’ et de C à C’
CH3 CH2 CHCH3 𝐶𝑢 300°C CH3 CH2 CCH3 + 𝐻2 (1)
OH O
𝐶𝑢
CH3 CH2 CH2 CH2 OH 300°C CH3 CH2 CH2 CHO + H2 (2)
* On opère en absence d’air pour éviter l’oxydation conduisant à l’acide carboxylique
4° Quantité n1
R—C=O + H2N—NH— NO2 R—C=N—NH— NO2 +H2O
O2N O 2N
𝒎 126
𝑛1 = 𝑛𝑃 ⇒ 𝒏𝟏 = AN : 𝑛1 = ⇒ 𝒏𝟏 = 𝟎, 𝟓𝒎𝒐𝒍
𝑴𝑷 252
5° * Equation de la réaction observée avec la liqueur de Fehling
Seul l’aldéhyde réagit avec la liqueur de Fehling
2Cu2+ + 2OH− + 2e− Cu2 O + H2 O ×1
CH3 CH2 CH2 CHO + 3OH− CH3 CH2 CH2 COO− + 2H2 O + 2e− ×1
CH3 CH2 CH2 CHO + 2Cu2+ + 5OH − CH3 CH2 CH2 COO− + Cu2 O + 3H2 O
* Quantité n2
𝒎′ 7,15
𝑛2 = 𝑛Cu2O ⇒ 𝑛2 = AN : 𝑛2 = ⇒ 𝒏𝟐 = 𝟎, 𝟎𝟓𝒎𝒐𝒍
𝑴Cu2 O 143
6° Quantités de composés B et C dans le mélange
1
𝑛2 = 𝑛CH3CH2 CH2CHO d’où 𝒏𝐂𝐇𝟑𝐂𝐇𝟐𝐂𝐇𝟐𝐂𝐇𝐎 = 𝟐𝒏𝟐 AN : 𝒏𝐂𝐇𝟑𝐂𝐇𝟐𝐂𝐇𝟐𝐂𝐇𝐎 = 𝟎, 𝟏𝒎𝒐𝒍
2
1 1
𝑛1 = × (𝑛CH3CH2CH2CHO + 𝑛CH3CH2COCH3 ) ⇒ 𝒏𝐂𝐇𝟑𝐂𝐇𝟐𝐂𝐎𝐂𝐇𝟑 = 𝟐𝟎𝒏𝟏 − 𝒏𝐂𝐇𝟑𝐂𝐇𝟐𝐂𝐇𝟐𝐂𝐇𝐎
2 10
AN : 𝒏𝐂𝐇𝟑𝐂𝐇𝟐𝐂𝐎𝐂𝐇𝟑 = 𝟗, 𝟗𝒎𝒐𝒍
Les résultats confirment la réponse à la question 2.
La quantité de matière du produit d’oxydation du butan-2-ol est plus grande que celle
du produit d’oxydation du butan-1-ol.
Exercice 10
1° Equation-bilan de combustion complète du composé
𝑦 1 𝑦
𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑂 + (𝑥 + − ) 𝑂2 𝑥𝐶𝑂2 + 𝐻2 𝑂
4 2 2
2° Formule brute du composé
𝑛𝐶𝑂2 𝑛𝐻 𝑂 𝑚𝐶𝑂2 2𝑚𝐻2 𝑂 2𝑚𝐻2 𝑂𝑀𝐶𝑂2 4
𝑛= = 𝑦2 ⇒ = On déduit : 𝑦 = 𝑥 soit 𝑦 = 𝑥
𝑥 𝑥𝑀𝐶𝑂2 𝑦𝑀𝐻2 𝑂 𝑦𝑀𝐻2 𝑂𝑚𝐶𝑂2 3
2
𝑛𝐶 𝑛𝐻 𝑚𝐴 𝑚𝐴
𝑛𝐴 = = = 𝑛𝑂 ⇒ = 𝑛𝑂 On obtient 𝑀𝐴 = soit 𝑀𝐴 = 136𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
𝑥 𝑦 𝑀𝐴 𝑛𝑂
40
𝑀𝐴 = 12𝑥 + 𝑦 + 16 = 𝑥 + 16 On trouve 𝑥 = 9 et 𝑦 = 12 d’où FB : 𝑪𝟗 𝑯𝟏𝟐 𝑶
3
3° Formules semi-développées possibles et noms
CH3 CH2 CH − OH 1-phénylpropan-1-ol ; CH3 2-phénylpropan-2-ol ;
CH3 − C − OH
4° a. Nature de A
Le composé A est oxydable donc A n’est pas un alcool tertiaire
A est l’alcool secondaire
Formule semi-développée de A : CH3 CH2 CH − OH
b. Equation-bilan de la réaction
Cr2 O2− +
7 + 14H3 O + 6e
− 2Cr 3+ + 21H2 O ×1
CH3 CH2 CH − OH +2H2 O CH3 CH2 CHO + 2H3 O+ + 2e− ×3
Exercice 11
1° Forme sous laquelle se retrouve l’élément argent
Dans la solution, l’élément argent se trouve à l’état d’ion argent
* Type de réaction
La réaction d’oxydoréduction fait passer l’ion argent à l’état d’argent métal.
2°a. * Identification de A
A+Réactif de Tollens (+) donc A possède un caractère réducteur
A est donc un aldéhyde.
A contient un seul atome de carbone donc A est HCHO : méthanal
* A est transformé en ion méthanoate : HCO𝐎−
* Equation-bilan de la réaction
+
Ag(NH3 )2 + e− Ag + 2NH3 ×2
HCHO + 3OH− HCOO− + 2H2 O + 2e− ×1
+
HCHO + 2Ag(NH3 )2 + 3OH − HCOO− + 2Ag + 4NH3 + 2H2 O
b. Masse minimale de dépôt d’argent que l’on peut obtenir
mAg
nHCHO = nAg ⇒ CV = d’où 𝐦𝐀𝐠 = 𝐂𝐕𝐌𝐀𝐠
MAg
AN : mAg = 1 × 0,12 × 108 ⇒ 𝐦𝐀𝐠 = 𝟏𝟐, 𝟗𝟔𝐠
* Epaisseur moyenne du dépôt métallique d’argent
𝐦𝐀𝐠
mAg = μVAg Or VAg = Se d’où 𝐞=
𝛍𝐒
12,96
AN : e = ⇒ 𝐞 = 3,5.10−5 m soit 𝐞 = 𝟑𝟓𝐦𝐦
10,5.106 ×350.10−4
e
= 121528 soit 121528 superposition d’atomes d’argent
2r
3° a. Equations de préparation de B
HCHO + H2 CH3 OH
ZnO
CO + H2 350°C, 300bars HCHO
AMINES
Exercice 1
1° Nommer et donner la classe fonctionnelle des amines suivantes :
a. CH3 − NH2 b. NH2 c. CH3 − CH − CH2 − CH3 d. CH3 − CH2 − NH −
NH2
e. CH3 − CH2 − CH3 − N − CH2 − CH3 f. CH3 − CH2 − CH − CH2 − NH2 g. CH3 − NH − CH2 − CH3
CH3 CH3
h. CH3 − CH2 − N − CH2 − CH3 i. CH2 − NH2 j. CH − CH − NH k. CH3 − N − CH3
2 2
CH3 CH3 CH3
CH2 − CH2
l. CH3 − C − CH3 m. CH3 − N − CH2 − CH3 n. CH − CH − CH − N − o. −N −
3 2 2
NH2 CH3 CH3
2° Ecrire la formule semi-développée et préciser la classe fonctionnelle des amines
suivantes :
a. éthanamine ; b. propylamine ; c. phénylamine d. N- éthyl-N-méthylpropan-1-amine
e. éthylméthylamine ; f. phénylméthanamine ; g. méthylphénylpropylamine
h. cyclobutanamine ; i. N,N-diméthylméthanamine ; j. N,N-diméthylbutan-2-amine
Exercice 2
Donner les formules semi-développées, les noms et la classe fonctionnelle de tous les
amines de formule brute C4 H11 N. Distinguer celle(s) dont la molécule est chirale.
Exercice 3
1° Quelle est la formule générale Cx Hy N d’une amine aromatique ne comportant qu’un
seul cycle ? Exprimer x et y en fonction du nombre n d’atome de carbone qui ne font
pas partie du cycle.
2° La microanalyse d’une telle amine fournit pour l’azote, un pourcentage en masse de
13,08%.
a. Déterminer n.
b. Ecrire les formules semi-développées des différents isomères et donner leur nom.
3° L’un des isomères est une amine secondaire. Quels produits obtient-on lorsqu’on le
traite par le chlorure d’éthanoyle. Quelle quantité minimale d’amine faut-il utilisé pour
qu’elle réagisse totalement avec 1mole de chlorure d’éthanoyle ?
Exercice 4
On considère une amine primaire A de formule générale R − NH2 où R est un groupe
alkyle. On dissout m = 2,36g dans un volume 𝑉0 = 200𝑐𝑚3 d’eau. On prélève 𝑉𝑏 =
20𝑐𝑚3 de cette solution qu’on dose avec une solution d’acide chlorhydrique de
concentration 𝑐𝑎 = 0,1𝑚𝑜𝑙/𝑙. Il faut verser 𝑉𝑎 = 40𝑐𝑚3 pour atteindre l’équivalence.
1° Ecrire l’équation de la réaction de l’amine avec l’eau. Quelle propriété des amines
est mise en jeu ?
2° Ecrire l’équation-bilan de la réaction de dosage. Quelle propriété des amines est
mise en jeu ?
3° Montrer que la masse molaire de l’amine est 𝑀 = 59𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1 , puis déterminer sa
formule brute.
4° Donner les formules semi-développées, noms et classes des isomères possibles de
cette amine.
5° Sachant que le carbone qui porte le groupe amine est lié à deux groupes méthyle,
identifier l’amine A.
6° On fait réagir 5,9g de l’amine A avec l’acide méthylpropanoïque. Il se forme d’abord
un composé intermédiaire B. Celui-ci par chauffage se déshydrate. On obtient ensuite
un composé organique C. Le rendement de la transformation de B à C est 75%.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre l’acide organique et l’amine A, puis celle
correspondant à la transformation de l’intermédiaire B en C.
b. Donner le nom de C puis calculer sa masse à la fin de la réaction.
7° On fait réagir l’amine A avec l’iodométhane (CH3 − I) et on obtient trois nouveaux
composés.
a. Donner les formules semi-développées de ces trois composés.
b. Quelle propriété des amines est mise en jeu dans cette réaction ?
Exercice 5
1° En combien de classes les amines peuvent-elle être réparties ? Donner un exemple
de chaque classe en précisant le nom du corps. Etablir la formule générale des amines.
2° Pour déterminer la formule brute d’une amine saturé, on dissout 0,59g de l’amine
dans un d’eau. Puis on ajoute de l’acide chlorhydrique de concentration molaire
0,5mol.l-1. L’équivalence acido-basique est obtenue pour 20cm3 de la solution acide.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre les solutions d’amine et d’acide
chlorhydrique.
b. Calculer la masse molaire de l’amine et en déduire la formule brute.
c. Ecrire les formules semi-développées des amines isomère possibles et indiquer la
classe d’amine à laquelle appartient chacune d’elles.
d. A partir de l’acide éthanoïque et de l’amine primaire non ramifié, on peut obtenir un
amide. Ecrire la réaction d’obtention de ce dérivé. La molécule de l’amide obtenu
possède un motif important en biologie ; l’identifier (formule semi-développée et nom)
Exercice 6
1° On dissout 𝑚 = 3,75𝑔 d’une amine aliphatique A dans de l’eau pure de façon à
obtenir 𝑉 = 500𝑚𝑙 de solution. On dose alors 𝑉1 = 20𝑚𝑙 de cette solution par une
solution aqueuse d’acide chlorhydrique de concentration 𝑐𝑎 = 0,1𝑚𝑜𝑙/𝑙. Le virage de
l’indicateur coloré se produit quand on a versé un volume 𝑉2 = 20,5𝑚𝑙 d’acide.
a. Déterminer la masse molaire de l’amine A et sa formule brute sachant que la réaction
de dosage se produit mole à mole.
b. L’action de l’iodométhane sur l’amine A permet d’obtenir une amine secondaire, une
amine tertiaire ainsi qu’un ion ammonium quaternaire. Quelles sont les formules semi-
développées possibles de A ?
c. Sachant que la molécule de A content un atome de carbone asymétrique, trouver la
formule et le nom de A.
d. Ecrire les formules semi-développées des produits de la réaction de l’iodométhane
avec l’amine A.
2° Ecrire l’équation de la réaction entre A et l’eau. Quelle propriété des amines est mise
en jeu ? Justifier.
3° Soit B l’amine tertiaire, isomère de l’amine A. Ecrire l’équation-bilan de la réaction
entre B et l’iodométhane. Quelle propriété des amines est mise en jeu ? Justifier.
Corrigé
Exercice 1
1° Nom et classe fonctionnelle des amines.
a. méthanamine ou méthylamine (amine primaire) ; b. phénylamine ou aniline (amine
primaire) ; c. butan-2-amine (amine primaire) ; d. N-phényléthanamine ou
éthylphénylamime (amine secondaire) ; e. N- éthyl-N-méthylpropan-1-amine ou
éthylméthylpropylamine (amine tertiaire) ; f. 2-méthylbutan-1-amine ou
2-méthylbutylamine (amine primaire) ; g. éthylméthylamine ou
N-méthyléthanamine (amine secondaire); h. diéthylméthylamine ou
N-éthyl-N-méthyléthanamine ; (amine tertiaire) ; i. phénylméthanamine (amine
primaire) ; j. cyclobutanamine ou cyclobutylamine (amine primaire)
k. triméthylamine ou N,N-diméthylméthanamine (amine tertiaire)
l. 2-méthylpropan-2-amine (amine primaire) ; m. éthyldiméthylamine ou
N,N-diméthyléthanamine (amine tertiaire) ; n. méthylphénylpropylamine ou
N-méthyl-N-phénylpropan-1-amine (amine tertiaire) ; o. triphénylamine (amine
tertiare)
2° Formule semi-développée et classe fonctionnelle des amines
a. CH3 − CH2 − NH2 : amine primaire ; b. CH3 − CH2 − CH2 − NH2 : amine primaire
c. NH2 amine primaire ; d. CH3 − CH2 − CH3 − N − CH2 − CH3 amine tertiaire
CH3
e. CH3 − CH2 − NH − CH3 amine secondaire : f. CH2 − NH2 amine primaire
g. CH3 − CH2 − CH2 − N − amine tertiaire ; h. CH2 − CH − NH2 amine primaire
CH3 CH2 − CH2
i. CH3 − N − CH3 : amine tertiaire ; j. CH3 − CH − CH2 − CH3 : amine tertiaire
CH3 H3 C − N − CH3
Exercice 2
Formules semi-développées, noms et classe fonctionnelle
FSD Nom classe fonctionnelle
CH3 − CH2 − CH2 − CH2 − NH3 butan-1-amine amine primaire
CH3 − CH2 − CH − CH2 butan-2-amine amine primaire
NH3
CH3 − CH − CH2 − NH3 2-méthylpropan-1-amine amine primaire
CH3
CH2
CH3 − C − NH3 2-méthylpropan-2-amine amine primaire
CH3
CH3 − CH2 − CH2 − NH − CH3 méthylpropylamine amine secondaire
CH3 − CH − NH − CH3 méthylpropylamine amine secondaire
CH2
CH3 − CH2 − NH − CH2 − CH3 diéthylamine amine secondaire
CH3 − N − CH2 − CH3 éthyldiméthylamine amine tertiaire
CH2
Exercice 3
1° Formule générale 𝐶𝑥 𝐻𝑦 𝑁 d’une amine aromatique ne comportant qu’un seul cycle
C6 H5 − Cn H2n − NH2 soit 𝐂𝐧+𝟔 𝐇𝟐𝐧+𝟕 𝐍
Expression de x et y en fonction du nombre n
𝐱 = 𝐧 + 𝟔 et 𝒚 = 2𝐧 + 𝟕
2° a. Valeur de n
12x y 14 12(n+6) 2n+7 14 14n+79 14 14n+79 14
= = ⇒ = = ⇒ = soit =
%C %H %N %C %H %N %C+%H %N 100−%N %N
On trouve 𝐧 = 𝟏 d’où la formule moléculaire 𝐂𝟕 𝐇𝟗 𝐍
b. Formules semi-développées des différents isomères et noms
3° Produits obtenus
O +
CH3 − C − N − et NH2 − CH3 + Cl−
CH3
Quantité minimale d’amine
Equation-bilan de la réaction
O O +
CH3 − C − Cl + 2 NH − CH3 CH3 − C − N − + NH2 − CH3 + Cl−
CH3
𝑛′
𝑛= ⇒ 𝒏′ = 𝟐𝒏 AN : 𝒏′ = 𝟐𝒎𝒐𝒍
2
Exercice 4
1° Equation de la réaction de l’amine avec l’eau
+
R − NH2 + H2 O R − NH3 + OH −
Propriété des amines mise en jeu : propriété basique
2° Equation-bilan de la réaction de dosage
+
R − NH2 + H3 O+ R − NH3 + H2 O
Propriété des amines mise en jeu : propriété basique
3° * Montrons que la masse molaire de l’amine est 𝑀 = 59𝑔. 𝑚𝑜𝑙 −1
m 𝐶𝑎 𝑉𝑎
n = = Cb V0 Or à l’équivalence acide-base Cb Vb = 𝐶𝑎 𝑉𝑎 ⇒ Cb =
M Vb
𝐦𝑽𝒃 2,36×0,02
D’où 𝐌= AN : M = ⇒ 𝐌 = 𝟓𝟗𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
𝑪𝒂 𝑽𝒂 𝑽𝟎 0,1×0,04×0,2
* Formule brute de l’amine
Formule générale : Cx H2x+1 NH2x
MA = 14𝑥 + 17 Or MA = 59g. mol−1 d’où 𝑥 = 3 et la formule brute 𝐂𝟑 𝐇𝟗 𝐍
4° Formules semi-développées, noms et classes des isomères possibles de cette amine
CH3 − CH2 − CH2 − NH2 : propan-1-amine ou propylamine ( amine I)
CH3 − CH − CH3 : propan-2-amine ou isopropylamine ( amine I)
NH2
Collection G.K. Amines
27
d. Equation de la réaction
O O
+
CH3 C − OH + 2H2 N − CH2 CH2 CH3 CH3 C − O− + H3 N − CH2 CH2 CH3
O O
+
CH3 C − O− + H3 N − CH2 CH2 CH3 Δ
CH3 C − NH − CH2 CH2 CH3 + H2 O
Formule semi-développée et nom du motif
O
−C − NH − : liaison peptidique. C’est un groupe amide
Exercice 6
1°a.* Masse molaire de l’amine A
m
nA = A = CA V Or à l’équivalence acide-base 𝑛𝐴 = 𝑛H3O+ ⇒ 𝐶𝐴 𝑉1 = 𝐶𝑎 𝑉2
MA
𝐶𝑎 𝑉2 mA 𝐶𝑎 𝑉2 𝑉 𝐦𝐀 𝑉1
soit 𝐶𝐴 = donc = On déduit 𝐌𝐀 = AN : 𝐌𝐀 = 𝟕𝟑𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
𝑉1 MA 𝑉1 𝐶𝑎 𝑉2 𝑉
* Formule brute
MA = 14𝑥 + 17 Or MA = 73g. mol−1 donc 𝑥=4
D’où la formule brute 𝐂𝟒 𝐇𝟏𝟏 𝐍
b. Formules semi-développées possibles de A
A et une amine primaire (réaction de Hoffmann : on obtient une amine secondaire, une
amine tertiaire ainsi qu’un ion ammonium quaternaire). On peut donc avoir :
CH3 − CH2 − CH2 − CH2 − NH2 ; CH3 − CH − CH2 − CH3 ; CH3
NH2 CH3 − C − CH3
c. Formule et nom de A NH2
La seule molécule qui contient un atome de carbone asymétrique est :
* − CH − CH butan-2-amine
CH3 − CH 2 3
NH2
d. Formules semi-développées des produits de la réaction de l’iodométhane avec l’amine A
CH3
+
CH3 − CH2 − CH − NH − CH3 ; CH3 − CH2 − CH − N − CH3 ; CH3 − CH2 − CH − N − CH3
CH CH3 CH3 CH3 CH3
3
2° Equation de la réaction entre A et l’eau +
CH3 − CH2 − CH − NH2 + H2 O CH3 − CH2 − CH − NH3 + HO−
CH3 CH3
* Propriété des amines mise en jeu : propriété basique
Justification : l’azote grâce à son doublet non-liant capte un proton H+.
3° * Equation-bilan de la réaction entre B et l’iodométhane
CH3
+
CH3 − CH2 − N − CH3 + CH3 − I CH3 − CH2 − N − CH3 + I −
CH3 CH3
* Propriété des amines mise en jeu : propriété nucléophile
Justification : l’atome d’azote grâce au doublet non-liant constitue un centre
nucléophile ; il fixe le carbone électrophile de l’idométhane
Exercice1
On veut identifier une série de produits organiques A, B,…, R intervenant dans les
réactions 1 à 15 ci-dessous. Les composés M, N et O possèdent la même fonction
chimique. Le composé O renferme un nombre impair d’atomes de carbone.
1° Propanoate d’éthyle + 𝑂𝐻 − A+B
2° B + H3 O+ C + H2O
Cu
3° 𝐴 700°C 𝐷+⋯
4° D + Cu (liqueur de Fehling) + OH −
2+ Cu2O+ E + H2O
5° E + H3 O+ F + H2O
6° F + SOCl2 G + HCl + …
7° G + A H + HCl
8° C + PCl5 I + POCl3 + …
9° G + Méthylamine J + HCl
10° C + NH3 K
11° 𝐾 210°C 𝐿+⋯
12° C + F 4PO 10
700°C
Mélange (M, N, O) + H2 O
13° M + CH3OH P+C
14° N + Methanol Q+F
15° H + NaOH R + A.
Préciser les formules semi-développées et les noms des composes A, B,…, R.
Expliciter et équilibrer les équations bilans.
Exercice 2
1° Un alcène de masse molaire M = 42g. mol−1 subit une hydratation en présence d’un
catalyseur.
a. Donner la formule brute, la formule semi-développée et le nom de l’alcène.
b. Quel ont les isomères A et B du produit obtenu par cette hydratation ?
2° Le plus abondant de ces isomères subit une oxydation ménagée à l’aide d’une
solution de dichromate de potassium en milieu acide.
a. Ecrire l’équation-bilan de cette réaction d’oxydoréduction.
b. Comment peut-on mettre expérimentalement en évidence la nature du produit
obtenu ?
3° Le moins abondant des isomères A et B réagit avec l’acide éthanoïque. Ecrire
l’équation de la réaction et préciser ses caractéristiques.
Par quel(s) dérivés(s) fonctionnel(s) peut-on remplacer l’acide éthanoïque afin d’avoir
une réaction totale ?
Exercice 3
1° On fait réagir de l'éthanol A sur un composé organique B. On obtient de l'acide
butanoïque C et un composé organique D. L'hydrolyse du composé D donne les
produits A et C.
a. Préciser les fonctions chimiques des composés B et D. En déduire les formules et les
noms des composés B, C et D.
b. Écrire l'équations-bilan de la réaction de A sur le composé organique B. Cette
réaction est-elle totale ?
Collection G.K. Acide carboxylique et dérivés
30
2° On réalise sur trois des flacons une série d’expériences qui se révèlent soit positives
(existence d’une réaction caractéristique), soit négatives (absence de réaction
caractéristique)
Réaction l’ion la 2,4- la liqueur de le chlorure
avec 𝐶𝑟2 𝑂7 2− en dinitrophényl Fehling d’éthanoyle
milieu acide hydrazine
(DNPH)
Flacon N°1 négative positive négative négative
Flacon N°2 négative négative négative positive
Flacon N°1 positive positive positive négative
En justifiant brièvement votre réponse, identifier les composés organiques
appartenant à ces trois flacons.
3°a) Qu’appelle-t-on une molécule chirale ? Quelle propriété physique particulière
possède une substance chirale ?
b. Parmi les cinq composés organiques représentés, quels sont ceux qui présentent une
chiralité ? Justifiez votre choix.
c. Donner une représentation spatiale de chacun des énantiomères.
4° Le composé a) et c) réagissent entre eux. Ecrivez le bilan réactionnel en nommant la
fonction du composé organique obtenu.
Exercice 6
1° On procède à l’hydrolyse de m1 = 58g d’un ester : éthanoate d’alkyle avec m2 = 45g
d’eau (en excès). La réaction se déroule à 120°C et est catalysée par les ions H 3O+.
À l’état d’équilibre du système, le volume du mélange est VT = 140ml.
Après refroidissement, et pour déterminer la quantité d’acide formé, on prélève dans
un bécher Va = 10ml du mélange qu’on dose à l’aide d’une solution de soude de concen-
tration Cb = 1mol.l-1. Le volume de base au point d’équivalence est alors Vb = 20ml.
a. Ecrire l’équation de la réaction d’hydrolyse de cet ester.
b. Pourquoi a-t-on effectué le dosage à froid ? Justifier à l’aide d’une équation chimique.
c. Quelle est la composition molaire du mélange à l’équilibre si le rendement de la
réaction de l’hydrolyse vaut = 56%.
d. Calculer la quantité initiale d’ester, sa masse molaire et le pourcentage de disparition
de l’eau.
2° L’ester étudier renferme un carbone asymétrique.
a. Ecrire sa formule semi développé ; quel est son nom ?
b. Donner la représentation de chaque énantiomère.
c. Quel est l’alcool dont l’ester est issu ?
3° On soumet une solution de l’ester à une réaction à chaud avec la soude. En fin de
réaction, on acidifie puis on isole le dérivé mono oxygéné A des produits organiques
formés.
a. La réaction étant totale, quelle masse d’ester a-t-on employée si l’on a obtenu
mA = 5g de A ?
b. L’oxydation de m’A = 0,25g de A se fait par une solution de dichromate de
concentration C0 = 1,8.10-2mol.l-1. Déterminer le volume de dichromate nécessaire à
une oxydation totale.
Exercice 7
On réalise l’oxydation ménagée d’un alcool A, en phase gazeuse, par le dioxygène, en
présence du cuivre chauffé au rouge. La masse d’alcool utilisée est m0=6g.
Les produits obtenus sont récupérés dans de l’eau. Le volume de la solution ainsi
obtenue est V0=500ml. On suppose que toute la vapeur d’alcool a réagi.
- On prélève V1=10ml de la solution que l’on dose par une solution de soude de
concentration CB=0,1mol.l-1. Pour obtenir l’équivalence, il est nécessaire de verser
VB=5ml de soude.
- On prélève de nouveau V2= 10ml de la même solution à laquelle on ajoute du nitrate
d’argent ammoniacal [dont le couple redox est Ag(NH3)2+/Ag]. Il se forme un dépôt
d’argent de masse mAg=0,324g
1°a. Quelle est la classe de l’alcool A ? Donner sa formule générale.
b. En utilisant la formule générale, écrire les équations-bilans des réactions :
- de A avec le dioxygène.
- des produits avec la soude et le nitrate d’argent ammoniacal.
2°a. Calculer les quantités de matière des produits obtenus.
b. Déterminer la masse molaire de A et sa formule semi-développée.
3° * L’action d’un chlorure d’acyle B sur A conduit à un ester C.
* L’hydrolyse d’une masse mB=3,14g de B fournit m2=1,46g de chlorure d’hydrogène.
a. Ecrire les équations-bilans de :
- l’estérification de A
- de l’hydrolyse de B
b. - Déterminer la formule brute de B
- Donner sa formule semi-développée et son nom.
c. Déterminer la formule semi-développée et le nom de C.
Données : en g.mol-1 M(H)=1 ; M(C)=12 ; M(O)=16 ; M(Cl)=35,5 ; M(Ag)=108.
Exercice 8
1° On oxyde de façon ménagée m1 = 1,584g d’un alcool primaire saturé, non cyclique A
de formule R − CH2 − OH en présence de V0 = 120ml d’une solution acidifiée de
dichromate de potassium (2K + , Cr2 O7 2− ) de concentration molaire volumique C0 =
1,5.10−1 mol. l−1 . Le volume de solution oxydante en excès représente le tiers du
volume total utilisé.
a. Etablir l’équation-bilan traduisant la réaction redox produite. On rappelle que l’ion
𝐶𝑟2 𝑂7 2− est réduit à l’état d’ion 𝐶𝑟 3+ .
b. Quelles sont la masse molaire et la formule brute de l’alcool A.
c. Quelles sont les formules semi-développées possibles de l’alcool A ?
d. Sachant que l’alcool A est une molécule chirale, quels sont la formule semi-
développée et le nom du produit B obtenu après l’oxydation.
2° On estérifie n moles de A avec n mole d’acide propanoïque (noté C). Lorsque
l’équilibre chimique est supposé atteint, on obtient m′ = 7,2g d’ester.
L’acide restant est dosé par la solution d’hydroxyde de sodium de concentration
molaire Cb = 1mol. l−1 .
Toutes les précautions sont prises pour que la réaction entre l’hydroxyde de sodium et
une autre espèce du milieu réactionnel soit négligeable.
A l’équivalence, le volume de la solution de soude versé est Vb = 25ml.
Collection G.K. Acide carboxylique et dérivés
33
Exercice 11
1° Quel est le groupe fonctionne présent dans un amide ?
2° Ecrire la formule générale d’un amide non substitué.
3° Ecrire la formule générale d’un amide monosubstitué.
4° Montrer qu’ils ont une formule brute générale analogue.
5° Les pourcentages en masse pour un échantillon d’un amide monosubstitué A sont :
%C = 72,48 ; %H = 7,38 ; %N = 9,4.
a. En déduire sal masse molaire puis sa formule brute.
b. L’amide A est obtenu par action du chlorure de benzoyle sur un réactif B. Quelle est
la formule semi-développée du chlorure de benzoyle ?
c. Identifier l’amide A et le réactif B.
d. Ecrire l’équation-bilan de la synthèse de A.
DONNEES : Masse molaire atomique (en g/mol) : MO = 16 ; MN = 14 ; MC = 12 ; MH = 1.
Exercice 12
On se propose de déterminer la formule brute d’un acide carboxylique A, à chaîne
carbonée saturée de formule générale RCOOH où R est un groupe alkyle. Pour cela on
réalise les expériences ci-après. On part d’une masse de A que l’on transforme
entièrement en chlorure d’acyle B. B est ensuite réparti en deux parts égale P 1 et P2.
1° On hydrolyse complètement P1, le produit organique formé est noté C.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b. On constate qu’il se forme au cours de cette hydrolyse un gaz piquant. Ce dernier est
intégralement recueilli puis dissous dans de l’eau pure ; il se forme une solution S. Pour
atteindre l’équivalence, on verse dans la solution S un volume Vb = 20 cm3 d’une
solution aqueuse de NaOH de concentration Cb = 0,5 mol/L.
En déduire la masse molaire MA de A sachant que m = 1,48g.
2° On fait réagir sur P2 une solution concentrée d’ammoniac ; il se forme un produit D
insoluble dans l’eau que l’on isole.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit
b. Donner la fonction chimique et le nom de D.
c. La masse molaire de D est MD = 73 g/mol.
- En déduire la masse molaire MA de A.
- Que constatez vous ?
3° Déterminer la formule semi-développée de A et donner son nom.
4° On fait agir sur C le produit E qui est le pentan-1-ol.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction qui se produit.
b. Donner le nom du produit organique formé.
5° En fin on fait réagir E sur B.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction et donner les noms des produit formés.
b. Quelle est la nature de cette réaction ? Donner les caractéristiques.
Exercice 13
Un composé organique contient du carbone (58,8% en masse), de l’hydrogène (9,8%
en masse) et de l’oxygène. Sa masse molaire moléculaire est de 102 g/mol.
1° Déterminer sa formule brute.
2° A est hydrolysé lentement par l’eau pour former un acide carboxylique B et un autre
produit C. Quelle est la fonction de A ? Quels sont les isomères possibles ? (donner
leurs noms et formules semi-développées).
3° Le produit C obtenu ne réagit pas avec le dichromate de potassium.
En déduire les formules semi-développées de C, A et B.
4° On se prose de comparer plusieurs méthodes de préparation de l’éthanoate de
propyle. On dispose des produits chimiques suivants : acide éthanoïque ; propan-1-ol ;
un déshydratant (P4O10) ; un agent chlorurant ( PCl5 ou SOCl2)
On laisse réagir dans une étuve un mélange de 0,1 mol d’alcool et 0,1 mol d’acide. Au
bout d’une journée, la composition du mélange n’évolue plus. Le dosage de l’acide
restant dans le mélange nécessite l’utilisation d’un volume Vb = 34 cm3 de solution de
NaOH de concentration Cb = 1 mol.l-1.
a. Calculer la quantité d’acide restante.
b. En déduire la quantité d’alcool estérifié et son pourcentage.
c. A partir des réactifs initialement disponibles, quels dérivés d’acide (nom et formules
semi-développées) peut-on préparer ?
d. Ecrire l’équation-bilan d’une des deux réactions conduisant à la préparation de
l’éthanoate de propyle à partir des dérivés demandés à la question précédente. Quel
pourcentage d’alcool peut-on estérifier par ce procédé, les réactifs étant pris dans les
proportions stoechiométriques ? Justifier votre réponse.
Exercice 14
On considère un mélange de deux molécules A et B isomères, possédant la même
fonction chimique et à chaînes carbonées ramifiées.
1° La réaction entre le chlorure d’acyle C et A fournit un corps D dont la formule
est CH3 − CH2 − CH − CH2 − O − C − CH3
CH3 O
a. Quelles sont les formules semi-développées et les noms de C et A ?
b. Donner les formules semi-développées et les noms possibles de B.
2° D’une part, l’oxydation ménagée de B conduit à un composé E si l’oxydant est en
défaut et au composé F si l’oxydant est en excès.
D’autre part l’action de C sur B fournit de l’éthanoate de 3-méthylbutyle.
a. Donner les formules semi-développées et les noms des composés B, E et F.
b. Décrire une expérience d’oxydoréduction permettant de mettre en évidence la
fonction de E.
3° On isole B et on oxyde de façon ménagée par une solution acidifiée de dichromate de
potassium. L’opération dure environ une heure. Pendant le temps, il se produit une
réaction parasite entre B et le produit formé lors de l’oxydation de F donnant naissance
au composé G.
a. Ecrire la formule semi-développée de G, donner son nom.
b. Lorsqu’une masse m1 =26,4g de B ont réagi, m2=12g de G sont formés. Montrer que
la masse de F obtenue à la fin est m=16,4g.
c. Montrer que si l’on oxyde le mélange de A et B avec un excès d’oxydant, on obtient
théoriquement six composés organiques. Identifiez-les. (Formules semi-développées et
noms).
Exercice 15
Soit A un composé organique de formule C10 H12 O2
1° L’hydrolyse de A donne un acide B et un alcool C. 100mg de C sont totalement oxy-
dés en dioxyde de carbone et en eau. On obtient 288,52mg de CO2 et 73,77mg de H2O.
a. A quelle catégorie de corps chimique appartient A ?
b. Déterminer la formule brute de C et en déduire la formule semi-développée et le
nom de B.
c. Ecrire la formule du composé A.
2° Afin d’identifier C, on effectue les opérations suivantes :
* C chauffé en présence d’alumine donne de l’eau et un produit D.
* C traité par un oxydant doux en défaut, fournit E.
* E donne un dépôt brillant avec le réactif de Tollens.
* D traité par du dihydrogène en excès et en présence de platine donne
l’éthylcyclohexane.
0,77g de D fixe dans les conditions normales 670ml de dihydrogène.
Identifier A, C D et E et écrire les équations-bilan de toutes les réactions effectuées.
3° Un liquide est essentiellement constitué d’alcool C et de composé A. Afin de
déterminer la teneur en composé A et en alcool C de ce liquide, on effectue les
opérations suivantes.
a. 1g de ce liquide est traité à chaud par Vb = 20ml d’une solution de soude à Cb =
0,5mol. l−1 . Lorsque la réaction est achevée, on effectue un dosage par une solution
d’acide chlorhydrique à Ca = 0,5mol. l−1 , de la soude en excès. L’indicateur vire quand
on a versé Vb = 12ml de cet acide. Expliquer les réactions effectuées et en déduire la
masse du composé A contenu dans 100g de ce liquide.
b. 1g de ce liquide est additionné à 1,02g d’anhydride éthanoïque. Lorsque la réaction
est achevée, on ajoute de l’eau froide afin d’hydrolyser l’anhydride. Il faut alors 𝑉 =
36𝑚𝑙 de la solution de soude utilisée en a) pour doser l’acide éthanoïque formé.
Expliquer la suite des expériences et en déduire la masse de l’alcool C dans 100g de ce
liquide.
Exercice 16
On se propose de comparer plusieurs méthodes de préparation d’un ester et d’un
amide. On dispose des produits chimiques suivants : acide éthanoïque ; propan-1-ol ;
éthylamine ; un déshydratant (P4O10) et un agent chlorurant (SOCl2).
1° Indiquer les formules semi-développées de l’alcool et de l’acide utilisés.
2° A partir des réactifs initialement disponibles, quels dérivés de l’acide peut-on
préparer ? Préciser les équations-bilans, les noms et les formules semi-développées de
ces dérivés.
3° Ecrire l’équation-bilan de la fabrication d’un ester à partir des deux dérivés
précédents.
4° Quel pourcentage d’alcool peut-on estérifier, les deux réactifs étant pris dans les
proportions stoechiométriques ?
5° Quel est l’amide que l’on peut préparer à partir des deux dérivés de l’acide
éthanoïque et de l’éthylamine ? Préciser les équations-bilans et le nom de l’amide
obtenu.
Corrigé
Exercice1
1° Hydrolyse d’un ester en milieu basique (saponification)
CH3 CH2 COOCH2 CH3 + OH− CH3 CH2 COO− + CH3 CH2 OH
B: CH3 CH2 COO− ion propanoate ; A: CH3CH2OH éthanol.
2° Réaction acide-base
CH3CH2COO- + 𝐻3 𝑂 + CH3CH2COOH + H2O
C: CH3CH2COOH acide propanoïque
3° Réaction d’oxydation ménagée catalytique
Cu
CH3 CH2 OH 700°C CH3 CHO + H2 O
D: CH3 CHO éthanal
4° Mise en évidence du caractère réducteur des aldéhydes
CH3 CHO +2 Cu2+ + 5OH − Cu2O+ CH3 COO− + 3H2O
−
E : CH3 COO ion éthanoate
5° Réaction acide-base
CH3 COO− + H3 O+ CH3 COOH + H2O
F : CH3 COOH acide éthanoique
6°Préparation d’un chlorure d’acyle
CH3 COOH + SOCl2 CH3 COCl+ HCl + SO2
G: CH3 COCl chlorure d’éthanoyle
7° Estérification indirect
CH3 COCl + HOCH2 CH3 CH3 COOCH2 CH3 + HCl
H: CH3 COOCH2 CH3 éthanoate d’éthyle
8° Préparation des chlorures d’acyles
CH3 CH2 COOH + PCl5 CH3 CH2 COCl + POCl3 + HCl
I: CH3 CH2 COCl chlorure de propanoyle
9° Acylation des amines; preparation des amides
CH3 COCl + CH3NH2 CH3 CONHCH3 + HCl
J: CH3 CONHCH3 N-méthylétanamide
10° Réaction acide-base
CH3 CH2 COOH + NH3 CH3 CH2 COO− + NH4 +
− +
K: CH3 CH2 COO + NH4 propanoate d’ammonium
11° CH3 CH2 COO− + NH4 +
210°C
CH3 CH2 CONH2 + H2 O
L: CH3 CH2 CONH2 propanamide
12° Déshydratation intermoléculaire : formation des anhydrides d’acide
PO
CH3 CH2 COOH + CH3 COOH 700°C 𝑀é𝑙𝑎𝑛𝑔𝑒 (𝑀, 𝑁, 𝑂) + 𝐻2 𝑂
4 10
C C
H3 C H CH3
H3 C
CH3 CH2 CH2 CH3
4°Equation-bilan de la réaction
𝑂 𝑂
CH3 C − OH + HO − CHCH2 CH3 CH3 C − O − CHCH2 CH3 + H2 O
CH3 CH3
Le produit organique obtenu est un ester : éthanoate de 1-méthylpropyle.
Collection G.K. Acide carboxylique et dérivés
43
Exercice 6
1°a. Equation de la réaction d’hydrolyse de l’ester
O O
CH3 C − O − Cx H2x+1 + H2 O CH3 C − OH + Cx H2x+1 − OH
b. On effectue le dosage à froid pour limiter la réaction de l’ester avec la soude
O O
Justification : CH3 C − O − Cx H2x+1 + NaOH CH3 C − O− + Na+ + Cx H2x+1 − OH
c. Composition molaire du mélange à l’équilibre
nCH3COOH = Ca VT Or à l’équivalence acide base : Ca Va = Cb Vb
Cb V b V T
D’où nCH3COOH = AN : 𝐧𝐂𝐇𝟑𝐂𝐎𝐎𝐇 = 𝟎, 𝟐𝟖𝐦𝐨𝐥
Va
nCxH2x+1OH = nCH3 COOH d’où 𝐧𝐂𝐱𝐇𝟐𝐱+𝟏𝐎𝐇 = 𝟎, 𝟐𝟖𝐦𝐨𝐥
𝐧𝐂𝐇𝟑 𝐂𝐎𝐎𝐇 1
nester = n0 ester − nCH3COOH Or 𝛼 = d’où nester = ( − 1) nCH3COOH
𝐧𝟎 𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 α
AN : nester = 0,22mol
𝐦𝟐
nH2O = n0 H2O − nCH3COOH ⇒ 𝐧 𝐇𝟐 𝐎 = − 𝐧𝐂𝐇𝟑𝐂𝐎𝐎𝐇 AN : 𝐧𝐇𝟐 𝐎 = 𝟐, 𝟐𝟐𝐦𝐨𝐥
𝐌 𝐇𝟐 𝐎
d.* Quantité initiale d’ester
nCH3 COOH 𝐧𝐂𝐇 𝐂𝐎𝐎𝐇
𝛼= ⇒ 𝐧𝟎 𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 = 𝟑 AN : 𝐧𝟎 𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫 = 𝟎, 𝟓𝐦𝐨𝐥
n0 ester 𝛼
* Masse molaire de l’ester
𝐦𝟐
m2 = n0 ester M ⇒ 𝐌= AN : 𝐌 = 𝟏𝟏𝟔𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
𝐧𝟎 𝐞𝐬𝐭𝐞𝐫
* Pourcentage de disparition de l’eau
nCH3 COOH
𝑃= ⇒ 𝑷 = 𝟏𝟏, 𝟐%
n0 𝐇𝟐 𝐎
2°a. Formule semi-développée
MCH3COOCxH2x+1 = 14x + 60 = 116 On trouve x = 4
L’ester renferme un carbone asymétrique d’où la formule : CH3 COOCHCH2 CH3
Nom de l’ester : éthanoate d’isobutyle CH3
b. Représentation de chaque énantiomère
C2 H3 O2 C2 H3 O2
C C
H CH3 H3 C H
C2 H5 C2 H5
c. L’alcool dont l’ester est issu : CH3 CHCH2 CH3 butan-2-ol
3° a. Masse d’ester employée OH
CH3 COOCH(CH3 )CH2 CH3 + 𝑁𝑎𝑂𝐻 (CH3 COO− + Na+ ) + CH3 CH(OH)CH2 CH3
𝑚 𝑛𝐴 𝐦𝐀 𝐌 5×116
𝑛𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟 = 𝑛𝐴 ⇒ = ⇒ 𝐦= AN : m = ⇒ 𝐦 = 𝟕, 𝟖𝟑𝐠
𝑀 𝑀𝐴 𝐌𝐀 74
b. Volume de dichromate nécessaire
Cr2 O2− +
7 + 14H3 O + 6e
−
2Cr 3+ + 21H2 O ×1
CH3 CH(OH)CH2 CH3 + 2H2 O CH3 COCH2 CH3 + 2H3 O+ + 2e− ×3
3CH3 CH(OH)CH2 CH3 + Cr2 O2−
7 + 8H3 O +
3CH3 COCH2 CH3 + 2Cr 3+ + 15H2 O (1)
𝑛′ 𝐴 𝑚′ 𝐴 𝒎′ 𝑨
= 𝑛Cr2O2− ⇒ = 𝐶O 𝑉O d’où 𝑽𝐎 = AN : 𝑽𝐎 = 𝟓𝟎𝒎𝒍
3 7 3𝑚′ 𝐴 𝟑𝑴𝑨 𝑪𝐎
Exercice 7
1°a. Classe de l’alcool A
L’alcool A est oxydable donc ce n’est pas un alcool tertiare. Le produit de la réaction
réagit avec le nitrate d’argent ammoniacal ; A est un alcool primaire.
Formule générale de A
𝑅 − 𝐶𝐻2 − 𝑂𝐻
b. - Equation-bilan de A avec le dioxygène
1
R − CH2 − OH + O2 R − CHO + H2 O (1)
2
R − CH2 − OH + O2 R − COOH + H2 O (2)
- Equation avec la soude
R − COOH + OH − R − COO− + H2 O
Equation avec le nitrate d’argent ammoniacal
R − CHO + 3OH− R − COO− + 2H2 O + 2e− ×1
+ −
Ag(NH3 )2 + e Ag + 2NH3 ×2
+
R − CHO + 2Ag(NH3 )2 + 3OH− R − COO− + 2Ag + 4NH3 + 2H2 O
2°a. Quantités de matière des produits obtenus
* nR−COOH = CV0 Or à l’équivalence acide base CV1 = Cb Vb
𝐂 𝐕 𝐕
D’où 𝐧𝐑−𝐂𝐎𝐎𝐇 = 𝐛 𝐛 𝟎 AN : 𝐧𝐑−𝐂𝐎𝐎𝐇 = 𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
𝐕𝟏
* Soit n′R−CHO la quantité de R − CHO contenue dans le volume V2 et nR−CHO la
quantité de R − CHO contenue dans le volume V0
nAg mAg nR−CHO n′ R−CHO
n′R−CHO = ⇒ n′R−CHO = Or =
2 2MAg V0 V2
mAg V0
D’où nR−CHO = AN : 𝐧𝐑−𝐂𝐇𝐎 = 𝟕, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
2MAg V2
b. Masse molaire de A
nR−CH2OH = nR−CH2OH(1) + nR−CH2OH(2)
m
Or nR−CH2OH(1) = nR−CHO ; nR−CH2OH(2) = nR−COOH et nR−COOH = R−COOH
MR−COOH
𝐦𝟎
D’où 𝐌𝟎 = AN : 𝐌𝟎 = 𝟔𝟎𝒈. 𝒎𝒐𝒍−𝟏
𝐧𝐑−𝐂𝐇𝐎 +𝐧𝐑−𝐂𝐎𝐎𝐇
Formule semi-développée.
Cx H2x+1 − CH2 OH 𝑀0 = 14𝑥 + 32 On trouve 𝑥 = 2
CH3 − CH2 − CH2 − OH
3° *a. - Equation-bilan de l’estérification de A
O O
R − C − Cl + HO − CH2 − CH2 − CH3 R − C − O − CH2 − CH2 − CH3 + HCl
- Equation de l’hydrolyse de B
O O
R − C − Cl + H2 O R − C − OH + HCl
b. - Formule brute de B
mB m2 mB MHCl
nB = nHCl ⇒ = soit MB = AN : MB = 78,5g. mol−1
MB MHCl m2
Cx H2x+1 − COCl 𝑀𝐵 = 14𝑥 + 64,5 On trouve 𝑥 = 1 d’où la formule C2 H3 OCl
3° a. Formule semi-développée de F
O
CH3 − CH2 − CH − C − O − NH − CH − CH3
CH3 CH3
Formule semi-développée et nom de l’amine D
CH3 − CH − CH3 propan-2-amine
NH2
b. Equation-bilan des réactions précédentes
O O
CH3 CH2 CHC − OH + H2 N − CHCH3 CH3 CH2 CHC − O− + H3 N+ − CHCH3
CH3 CH3 O
CH3 CH3
CH3 − CH2 − CH − C − O − NH − CH − CH3 + H2 O Δ
CH3 CH3
Exercice 9 O
1°a. Formule semi-développée : CH3 − CH2 − CH2 − C − OH
b. Equation-bilan de la réaction
O O
CH3 CH2 CH2 C − OH + HO − CH2 CH2 CH3 CH3 CH2 CH2 C − O − CH2 CH2 CH3 + H2 O
Nom des produits organiques formés : butanoate de propyle
c. Caractéristiques de la réaction : lente, limitée et athermique
2° a. Equation-bilan de la réaction
O O
CH3 CH2 CH2 COCH2 CH2 CH3 + NaOH (CH3 CH2 CH2 CO− + Na+ ) + CH3 CH2 CH2 OH
Caractéristiques de la réaction : Lente et totale
b. Différentes étapes du mécanisme de cette réaction
1ère étape : attaque nucléophile par l’ion HO− du site électrophile de l’ester ; il se forme
l’intermédiaire tétraédrique. |O|−
O|
R − C − O − R′
H − O|− R−C ⇒
O − R′ H − O|
2ème étape : la stabilisation de l’intermédiaire par rabattement du doublet d’électrons
libre porté par l’atome d’oxygène négatif pour créer la liaison double C = O et la
rupture de la liaison C − OR’, |O|− O|
⇒ −
R − C − O − R′ R−C + |O − R′
H − O|
H − O|
3ème étape : réaction acide-base entre l’ion alcoolate (base) et l’acide carboxylique.
O| O|
R−C ⇒ R−C + H − O − R′
−
O−H + |O − R′ O|−
3° a. Formule semi-développée et nom des groupes fonctionnels de la butyrine
CH2 − O − CO − CH2 CH2 CH3
CH − O − CO − CH2 CH2 CH3
CH2 − O − CO − CH2 CH2 CH3
Collection G.K. Acide carboxylique et dérivés
47
Exercice 11
1° Groupe fonctionne présent dans un amide : —CO—NH—
2° Formule générale d’un amide non substitué : RCONH2
3° Formule générale d’un amide monosubstitué : RCONHR’
4° Montrons qu’ils ont une formule brute générale analogue
Amide non substitué : 𝑀 = 𝑀𝑅 + 44 Soit 𝑴 = 𝟏𝟒𝒙 + 𝟒𝟓
Amide monosubstitué saturé : M = MR + MR′ + 43 = 14n + 1 + 14n′ + 1 + 43
𝑀 = 14(𝑛 + 𝑛′ ) + 45 En posant 𝑥 = 𝑛 + 𝑛′ , on obtient 𝑴 = 𝟏𝟒𝒙 + 𝟒𝟓
5°a.* Masse molaire de A
12x y 16 14 M
= = = = A On trouve : 𝐌𝐀 = 𝟏𝟒𝟗𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
%C %H %O %N 100
* Formule brute de A
MA = 14𝑥 + 45 On trouve x = 9 et y = 11
C9 H10 ON O
b. Formule semi-développée du chlorure de benzoyle : — C—Cl
c. Identification de l’amide A et du réactif B
O
A: — C—NH--CH2CH3
* Pourcentage d’alcool
L’estérification avec les dérivés d’acide sont des réactions totales donc on peut
estérifier 100% d’alcool
Exercice 14
1°a. Formules semi-développées et noms de C et A
Le composé D est un ester obtenu à la suite d’une estérification indirecte
O
Le chlorure d’acyle C est : CH3 − C − Cl chlorure d’éthanoyle
L’alcool A est : CH3 − CH2 − CH − CH2 − OH 2-méthylbutan-1-ol
CH3
b. Formules semi-développées et noms possibles de B
CH3 − CH − CH2 − CH2 − OH 3-méthylbutan-1-ol
CH3 CH3
CH3 − C − CH2 − OH 2,2-diméthylpropan-1-ol
CH3
2° a. Formules semi-développées et noms des composés B, E et F
L’action de C sur B fournit de l’éthanoate de 3-méthylbutyle
B est : CH3 − CH − CH2 − CH2 − OH 3-méthylbutan-1-ol
CH3
E est un aldéhyde (défaut d’oxydant) CH3 − CH − CH2 − CHO 3-méthylbutanal
CH3
F est un acide carboxylique CH3 − CH − CH2 − COOH acide 3-méthylbutanoïque
CH3
b. Expérience d’oxydoréduction permettant de mettre en évidence la fonction de E
- Test du réactif de tollens
Equations
CH3 CH(CH3 )CH2 CHO + 3OH − CH3 CH(CH3 )CH2 COO− + 2H2 O + 2e− ×1
+
Ag(NH3 )2 + e− Ag + 2NH3 ×2
+
CH3 CH(CH3 )CH2 CHO + 2Ag(NH3 )2 + 3OH −
CH3 CH(CH3 )CH2 COO− + 2Ag + 4NH3 + 2H2 O
- Test de la liqueur de Fehling
CH3 CH(CH3 )CH2 CHO + 3OH − CH3 CH(CH3 )CH2 COO− + 2H2 O + 2e− ×1
2Cu2+ + 2OH − + 2e− Cu2 O + H2 O ×1
CH3 CH(CH3 )CH2 CHO + 2Cu2+ + 5OH− CH3 CH(CH3 )CH2 COO− + Cu2 O + 3H2 O
3°a. Formule semi-développée de G et nom
G est un ester O
CH3 CH(CH3 )CH2 C − O − CH2 CH2 CH(CH3 )CH3 3-méthylbutanoate de 3-méthylbutyle
b. Montrons que la masse de F obtenue à la fin est m=16,4g
B F (1) B+F G (2)
n0 B = nB(1) + nB(2) avec nB(2) = nG et nB(1) = nF(1) = nF(2) + nF(restant) ; nF(2) = nG
m1 2m2 m 𝐦𝟏 𝟐𝐦𝟐
On obtient n0 B = 2nG + nF ⇒ = + soit 𝐦 = ( − )𝐌
M1 M2 M 𝐌𝟏 𝐌𝟐
26,4 12
AN : 𝑚 = ( −2× ) × 102 ⇒ 𝐦 = 𝟏𝟔, 𝟒𝐠
88 172
Cr2 O2−
7 +3 − CH2 CH2 OH + 8H3 O+ 2Cr 3+ + 3 − CH2 CHO + 15H2 O
O O
P4O10
2CH3 COOH CH3 − C − O − C − CH3 + H2 O
* Noms et formules semi-développées des dérivés
O
- chlorure d’éthanoyle : CH3 − C − Cl O O
- anhydride éthanoïque : CH3 − C − O − C − CH3
ACIDES α-AMINES
Exercice1
On considère deux acides α-aminés :
la glycine H2 N − CH − COOH et l’alanine H2 N − CH − COOH
H CH3
1° Donner le nom de ces acides en nomenclature systématique ; justifier les termes
« acides », « α », « aminés ».
2° La molécule d’alanine est-elle chirale ? (Justifier votre réponse). Si oui, représenter
les deux énantiomères.
3° On veut faire la synthèse du dipeptide noté Gly-Ala.
a. Ecrire l’équation-bilan correspondant ? Indiquer, en l’entourant, la liaison
peptidique.
b. Quelles sont les fonctions que l’on doit bloquer et celles que l’on doit activer pour
fabriquer le dipeptide souhaité ?
c. Dans le cas ou l’on n’oriente pas la synthèse du dipeptide comme indiqué
précédemment, combien de dipeptides obtient-on ? On les désignera en employant les
termes Gly et Ala.
Exercice 2
1° Un acide α-aminé A a pour formule moléculaire brute C4H9O2N.
a. Définir acide α-aminé et donner la formule générale d’un acide α-aminé.
b. Donner la formule semi-développée de l’acide α-aminé A et son nom sachant que la
chaine carbonée de A n’est pas ramifiée.
c. Pourquoi la molécule de A est-elle chirale ? En utilisant la projection de Fischer,
représenter :
-la configuration D de A ;
-la configuration L de A.
d. Quelle est la composition centésimale en masse de l’acide α-aminé ?
2° On élimine une molécule de dioxyde de carbone sur une molécule de A ; on obtient
alors un produit B
a. Quelle est la fonction chimique du produit B. Ecrire l’équation de la réaction.
b. Préciser la formule semi-développée plane du produit B obtenu, sa classe et son
nom.
c. Existe-t-il d’autres amines ayant la même formule moléculaires brute que B ? Si oui
donner pour chacune d’elles, sa formule semi-développée, sa classe et son nom.
3° On fait réagir le chlorure d’éthanoyle sur l’amine B.
a. Ecrire l’équation-bilan de la réaction.
b. Quelle est la fonction du corps organique obtenu ? Préciser son nom.
c. Cette réaction met en jeu un caractère des amines. De quel caractère s’agit-il ?
Quel atome présente ce caractère. Justifier la réponse.
Exercice 3 O O O
L’aspartame de formule : HO − C − CH2 − CH − C − NH − CH − C − O − CH3
NH2 CH2 − C6 H5
s‘hydrolyse pour donner trois espèces chimiques :
O O O
la phénylalanine : H2 N − CH − C − OH , l’acide aspartique : HO − C − CH2 − CH − C − OH
CH2 − C6 H5 NH2
Collection G.K. Acides α-aminés
57
Exercice 10
La leucine (Leu) et l’isoleucine (Ile) ont deux acides α-aminé naturel isomère de
formules H2N—CH—COOH et dont le groupes alkyles R diffèrent.
R
Le groupe alkyle de la leucine est noté R1, celui de l’isoleucine est noté R2.
Les groupes alkyles R1 et R2 sont saturés et possèdent chacun une seule ramification.
1° Qu’est-ce que tous les acides α-aminés naturels ont en commun ?
2° On considère une solution aqueuse de leucine. On bloque sa fonction amine par une
méthode appropriée. On prélève 20cm3 de la solution que l’on dose jusqu'à
équivalence
par 10cm3 d’une solution d’hydroxyde de sodium de concentration molaire 0,1mol.l-1.
On sait, par ailleurs, que dans 100cm3 de la solution, on a 655mg de leucine.
a. Déterminer la masse molaire de la leucine.
b. En déduire la formule brute du groupe alkyle R.
3° Par décarboxylation de la leucine, on obtient un composé A nommé
3-méthylbutan-1-amine
a. Ecrire la formule semi-développée du composé A.
b. Déterminer la formule semi-développée de la leucine et celle de l’isoleucine.
Préciser leur nom en nomenclature officielle.
4°a. Ecrire les formules semi-développées des dipeptides que l’on peut penser obtenir
à partir d’un mélange de leucine et de l’isoleucine. On donnera les noms des dipeptides
en abréviations leu pour la leucine et Ile pour l’isoleucine.
(Pour ne pas alourdir l’écriture, on symbolisera dans cette question et les suivantes les
groupes alkyles par R1 et R2)
b. Quel est le dipeptide obtenu lorsqu’on réalise la synthèse en bloquant la fonction
amine de la leucine et la fonction acide carboxylique de l’isoleucine ?
c. La fonction acide carboxylique de l’isoleucine peut être bloquée en la transformant
en ester par réaction avec 2-méthylpropan-2-ol. Ecrire la formule semi-développée du
composé obtenu.
5°a. En solution aqueuse la leucine donne un ion dipolaire encore appelé « amphion »
ou « zwitterion ». Donner la formule de cet ion et interpréter sa formation.
b. Ecrire les équations-bilans de l’action sur la leucine de :
- une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium ;
-une solution aqueuse d’acide chlorhydrique.
Exercice 12
L’architecture moléculaire, c’est-à-dire les propriétés d’isomérie, est le facteur le plus
important en ce qui concerne les qualités d’une odeur. Deux isomères de constitution
accusent de grandes différences pour l’ensemble de leurs propriétés et en particulier
pour les propriétés olfactives ; Voici un exemple de couples d’isomères de constitution,
d’odeurs différentes.
CH3
C7 H14 O2 :
H3 C O CH
C (CH2 )2 CH3 Odeur fruitée de poire
O acétate d’isoamyle
CH3 − (CH2 )5 − 𝐶𝑂𝑂𝐻 Odeur désagréable à relent gras
acide heptanoïque
vanilline isovanilline
CHO
Quant à la stéréoisomérie, elle est considérée comme un facteur primordial en ce qui
concerne l’activité physiologique d’un corps et en particulier son odeur et son goût.
L’asparagine dextrogyre par exemple possède un goût sucré, alors que son antipode
optique est insipide. O
Asparagine
H2 N − C − CH2 − CH − C − OH
O NH2
On peut en déduire que les récepteurs olfactifs sont chiraux puisqu’ils enregistrent des
odeurs différentes avec les énantiomères de certaines paires.
Texte extrait du livre Chimie des couleurs et des odeurs, pages 190 à 192, de M. Capon ;
V. Courileau et C. Valette , édité par Cultures et Techniques. Nantes.
1° A partir du premier exemple.
a. Définir isomérie de constitution.
b. A quelle famille chimique appartient l’acétate d’isoamyle ? Donner une méthode de
préparation de ce corps.
2° A partir du deuxième exemple, définir l’isomérie de position.
3° A partir du troisième exemple, définir la stéréoisomérie.
4° n considère l’alanine : 𝑂
CH3 − CH − C − OH
NH2
a. Quel et l’atome de carbone responsable de l’isomérie dans ce composé ?
b. Donner la représentation de Fischer des deux isomères de l’alanine.
5° Expliquer : « Les récepteurs olfactifs sont chiraux »
Corrigé
Exercice1
1° Nom de ces acides en nomenclature systématique :
H2 N − CH − COOH : acide 2-aminoéthanoïque ;
H
H2 N − CH − COOH : acide 2-aminopropanoïque
CH3
Justifications des termes :
Ce sont des acides car leur formule renferme le groupe carboxyle −COOH
caractéristique des acides carboxyliques
Ce sont des composés aminés car leur formule renferme le groupe amino −NH2
caractéristique des amines.
Le terme α car le groupe −NH2 est fixé sur l’atome de carbone en α du groupe −COOH
2° La molécule d’alanine est chirale.
*
Justification : la molécule possède un carbone asymétrique H2 N − CH − COOH
CH3
Représentation des deux énantiomères
HOOC COOH
C C
H NH2 H
H2 N
H3 C CH3
3° On veut faire la synthèse du dipeptide noté Gly-Ala.
a. Equation-bilan
H2 N − CH − COOH + H2 N − CH − COOH H2 N − CH − CO − NH − CH − COOH + H2 O
H CH3 H CH3
liaison peptidique
b. Fonctions que l’on doit bloquer : la fonction acide de l’alanine et la fonction amine de
la glycine
Fonction que l’on doit activer : la fonction acide de la glycine
c. On obtiendra quatre (4) dipeptides
Gly – Ala, Gly – Gly. Ala – Ala et Ala – Gly.
Exercice 2
1° Un acide α-aminé A a pour formule moléculaire brute C4H9O2N.
a. Acide α-aminé : acide carboxylique qui contient un groupement fonctionnel amine
fixé sur le carbone en position α de la fonction acide carboxylique.
Ou complexe contenant une fonction acide carboxylique (-COOH) et une fonction
amine (-NH2) liées à un même atome de carbone.
Formule générale d’un acide α-aminé : R − CH − COOH
NH2
b. Formule semi-développée et nom
CH3 − CH2 − CH − COOH acide 2-aminobutanoïque
NH2
c. La molécule de A est chirale car elle referme un carbone asymétrique (carbone lié à
quatre atomes ou groupe d’atomes différents) CH3 − CH2 − CH *
− COOH
Collection G.K. NH2 Acides α-aminés
64
Représentation de Fischer :
HOOC COOH
H NH2 H2N H
C2H5 C2H5
Configuration D Configuration L
d. Composition centésimale en masse de l’acide α-aminé
4×12
%𝐶 = soit %𝐶 = 46,6
4×12+9×1+2×16+1×14
9×1
%𝐻 = soit %𝐻 = 8,7
4×12+9×1+2×16+1×14
2×16
%𝑂 = soit %𝑂 = 31,1
4×12+9×1+2×16+1×14
1×14
%𝑁 = soit %𝑁 = 13,6
4×12+1×9+2×16+1×14
2° a. Fonction chimique du produit B : fonction amine
Equation de la réaction
CH3 − CH2 − CH − COOH CH3 − CH2 − CH2 − NH2 + CO2
NH2
b. Formule semi-développée plane du produit B : CH3 − CH2 − CH2 − NH2
Classe : amine primaire
Nom : propan-1-amine ou propylamine .
c. Oui, il existe d’autres amines ayant la même formule moléculaires brute que B
Formule semi-développée Classe nom
CH3 − CH − NH2 amine primaire propan-2-amine ou
CH3 isopropylamine
CH3 − CH2 − NH − CH3 amine secondaire éthylméthylamine ou
N- méthyléthanamine
CH3 − N − CH3 amine tertiaire triiméthylaamine ou
CH3 N,N-diméthylméthanamine
3°a. Equation-bilan de la réaction
O O + −
CH3 C − Cl + 2H2 N − CH2 CH2 CH3 CH3 C − NH − CH2 CH2 CH3 + CH3 CH2 CH2 − NH3 + Cl
b. Fonction du corps organique obtenu : amide
Nom : N-propyléthanamide
c. * Il s’agit du caractère nucléophile
* C’est l’atome d’azote
* L’atome d’azote possède un doublet non-liant : c’est un centre nucléophile. Il peut
fixer un atome de carbone électrophile.
Exercice 3
1° Acide α-aminé : acide carboxylique qui contient un groupement fonctionnel amine
fixé sur le carbone en position α de la fonction acide carboxylique.
Ou complexe contenant une fonction acide carboxylique (-COOH) et une fonction
amine (-NH2) liées à un même atome de carbone.
Carbone asymétrique : carbone tétraédrique lié à quatre atomes ou groupes d’atomes
différents.
HOOC COOH
H NH2 H2N H
CH2 CH2
COOH COOH
Configuration D Configuration L
4° Equation de dissolution de la phénylalanine
H2 O
C6 H5 − CH2 − CH − COOH C6 H5 − CH2 − CH − COO−
NH2 NH3 +
Trois formes, formule et nom
- il y a l’ion dipolaire C6 H5 − CH2 − CH − COO− appelée Zwittérion ou l’amphion
NH3 +
- en milieu acide, l’amphion capte un proton H+ pour donner l’espèce
C6 H5 − CH2 − CH − COOH appelée cation
NH3 +
- en milieu basique, l’amphion elle libère un proton H+ pour donner l’espèce
C6 H5 − CH2 − CH − COO− appelée anion
NH2
5° a. Procédure
- je bloque la fonction acide carboxylique de la phénylalanine et la fonction amine de
l’acide aspartique
- j’active la fonction acide aspartique qui doit participer à la liaison
- je procède ensuite à la synthèse du dipeptide
- je régénère enfin les fonctions chimiques bloquées
b. Formule du dipeptide O O
H2 N − CH − C − NH − CH − C − OH
CH2 − COOH CH2 − C6 H5 O O
*
c. Le dipeptide contient 2 carbones asymétriques H2 N − CH * − C − OH
− C − NH − CH
CH2 − COOH CH2 − C6 H5
Exercice 4
1° Vérifions que la formule brute de A est 𝐶4 𝐻8 𝑂2
12x y 16z M
= = = A On trouve : x = 4; y = 8 et z=2
%C %H %O 100
D’où la formule brute C4 H8 O2
H5C2 C2H5
Configuration D Configuration L
Exercice 5
1°a. Formule semi-développée et nom officiel du phénylalanine
—CH2—CH—COOH : acide 2-amino-3-phénylpropanoïque
NH2
b. Groupements fonctionnels caractéristiques et noms
* —COOH : groupement fonctionnel acide carboxylique
* —NH2 : groupement fonctionnel amine
c. Vérifions que les deux molécules sont chirales
Les molécules possèdent tous un carbone asymétrique (le carbone N°2)
Représentations de Fischer
HOOC COOH
HOOC COOH
H NH2 H2N H
H NH2 H2N H
H3C CH3
H3C CH3
D-alanine L-alanine
D-phénylalanine L-phénylalanine
3° Equation de la réaction
H2 N − CH − COOH + H2 N − CH − COOH H2 N − CH − CO − NH − CH − COOH + H2 O
C2 H5 C2 H5 C2 H5 C2 H5
4° a. Formule de C CH3
L’isomère non- chirale est CH3 − C − COOH
NH2 CH3
Sa déshydratation intramoléculaire conduit à CH3 − C − C = O
NH
b. Equation bilan de la réaction
CH3 O CH3 O CH3
CH3 − C − C +− |O − H CH3 − C − C = O + H2 O
CH3 − C − C − O − H +
NH2 NH
|NH2
O
c. Le composé C possède le groupe fonctionnel amide – C − NH −.
Exercice 8
1° a. Famille organique de E : amide
b. Equation-bilan de la réaction
O O
𝑅 − 𝐶𝐻2 − 𝐶 − 𝐶𝑙 + 𝑁𝐻3 𝑅 − 𝐶𝐻2 − 𝐶 − 𝑁𝐻2 + 𝐻𝐶𝑙
2°a. Equation-bilan de la réaction
Cl O O
𝑅 − 𝐶𝐻 − 𝐶 − 𝑂𝐻 + 𝑁𝐻3 𝑅 − 𝐶𝐻 − 𝐶 − 𝑂𝐻 + 𝐻𝐶𝑙
NH2
b. Expression de la masse molaire de B en fonction de celle de F
𝑀𝐵 + 𝑀𝑁𝐻3 = 𝑀𝐹 + 𝑀𝐻𝐶𝑙 ⇒ 𝑀𝐵 + 17 = 𝑀𝐹 + 36,5 ⇒ 𝑴𝑩 = 𝑴𝑭 + 𝟏𝟗, 𝟓
Montrons que la masse molaire de F vaut 131g.mol-1
𝑚𝐵 𝑚 𝑀𝐵 3,01
𝑛𝐵 = 𝑛𝐹 ⇒ = 𝐹 ⇒ =
𝑀𝐵 𝑀𝐹 𝑀𝐹 2,62
3,01
Or MB = MF + 19,5 d’où MF ( − 1) = 19,5 soit 𝐌𝐅 = 𝟏𝟑𝟏𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
2,62
c. Formule brute de R
MF = MR + 12 × 2 + 16 × 2 + 14 × 1 + 1 × 4 soit MF = MR + 74
Or MF = 131 d′ où 𝐌𝐑 = 𝟓𝟕 𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
Formules semi-développées possibles de F
R est un groupe alkyle d’où MR = 14x + 1 et on déduit 𝑥 = 4
R porte une seule ramification d’où les formules et noms :
O
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻 − 𝐶 − 𝑂𝐻 acide 2-amino-4-méthylpentanoïque
CH3 NH2
O
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻 − 𝐶 − 𝑂𝐻 acide 2-amino-3-méthylpentanoïque
CH3 NH2
3°a. Identification de F
La molécule de F possède un seul carbone asymétrique donc F est :
O
*
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻 − 𝐶 − 𝑂𝐻 acide 2-amino-4-méthylpentanoïque
CH3 NH2
Collection G.K. Acides α-aminés
69
HOOC COOH
H NH2 H2N H
H3C CH3
Configuration D Configuration L
Exercice _9
1° a. Formules de X’, Y’, Y’’ et Z
(1): X + CH3 OH X ′ + H2 O C’est une réaction d’estérification directe
O O
H2 N − CH − COH + HOCH3 H2 N − CH − COCH3 + H2 O
R O R
X’ : H2 N − CH − COCH3
R
(2): Y + CH3 COCl Y ′ + HCl C’est une acylation des amines
O O O O
CH3 CCl + H2 N − CH − COH CH3 CNH − CH − COH + HCl
O R′ O R′
Y’ : 𝐶𝐻3 𝐶𝑁𝐻 − 𝐶𝐻 − 𝐶𝑂𝐻
𝑅′
H3C CH3
D-alanine L-alanine
2° a. Equation bilan de la réaction
𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻 −CH − COOH 𝐶𝐻3 − 𝐶𝐻2 − 𝐶𝐻 −CH2 − NH2 + CO2
𝐶𝐻3 NH2 𝐶𝐻3
* Formule et nom de l’amine A
CH3 − CH2 − CH −CH2 − NH2 : 2-méthylbutan-1-amine ou 2-méthylbutylamine
CH3
b. Masse d’amine A
𝑛 𝑚𝐴 𝑚 𝜼𝒎 𝑴
𝜂 = 𝐴 ⇒ 𝑛𝐴 = 𝜂𝑛𝑌 ⇒ =𝜂 𝑌 soit 𝒎𝑨 = 𝒀 𝑨 AN : 𝐦𝐀 = 𝟒, 𝟕𝐠
𝑛𝑌 𝑀𝐴 𝑀𝑌 𝑴𝒀
c. Equation de la réaction
O O
CH3 CCl + 2CH3 CH2 CHCH2 NH2 CH3 CNHCH2 CHCH2 CH3 + CH3 CH2 CHCH2 NH3 + + Cl−
CH3 CH3 CH3
Nom du produit organique : N-(3 -méthylbutyl)éthanamide
Exercice 10
1° Tous les acides α-aminés naturels ont en commun le fait qu’ils possèdent dans leur
structure le groupe –NH2 et le groupe –COOH et qu’ils ont la configuration L.
2° a. Masse molaire de la leucine
m 𝐦𝐕𝐚
n = Ca V = Or à l’équivalence acide-base : Ca Va = Cb Vb d’où 𝐌 =
M 𝐂𝐛𝐕𝐛 𝐕
0,655×20.10−3
AN : M = ⇒ 𝐌 = 𝟏𝟑𝟏𝐠. 𝐦𝐨𝐥−𝟏
0,1×10.10−3 ×0,1
b. Formule brute du groupe alkyle R
MR = 14x + 1 Or M = MR + 74 = 131 d’où x = 4 et la formule brute 𝐂𝟒 𝐇𝟗 −
3° a. Formule semi-développée du composé A : CH3 − CH − CH2 − CH2 − NH2
CH3
b. Formule semi-développée de la leucine et nom officiel
Le groupe R de la leucine est conservé lors de la décarboxylation d’où la formule
CH3 − CH − CH2 − CH − COOH
CH3 NH2 acide 2-amino-4-méthylpentanoïque
Formule semi-développée de l’isoleucine et nom officiel
La leucine comme l’isoleucine possède une seule ramification d’où la formule
CH3 − CH2 − CH − CH − COOH
CH3 NH2 acide 2-amino-3-méthylpentanoïque
4°a. Formules semi-développées des dipeptides
Lorsqu’on n’oriente pas la synthèse, on obtiendra 4 dipeptides qui sont :
H2N—CH—CONH—CH—COOH : Leu – Leu ; H2N—CH—CONH—CH—COOH : Leu – Ile
R1 R1 R1 R2
H2N—CH—CONH—CH—COOH : Ile – Leu ; H2N—CH—CONH—CH—COOH : Ile – Ile
R2 R1 R2 R2
b. Dipeptide obtenu
Les fonctions amine de la leucine et acide carboxylique de l’isoleucine sont terminales
donc le dipeptide qu’on obtient est : Leu – Ile
c. Formule semi-développée du composé obtenu
CH3
CH3 − CH − CH2 − CH − COO − C − CH3
CH3 NH2 CH3
5°a. Formule de l’ion dipolaire
CH3 − CH − CH2 − CH − COO−
+
CH3 NH3
Interprétation de sa formation
L’acide α-aminé est un complexe à la fois acide et base
Comme acide, il peut libérer un proton H+ dans une réaction ; et comme base capter un
proton H+. L’eau est un ampholyte (c’est-à-dire à la fois acide et base).
Une réaction acide base de l’acide α-aminé avec l’eau engendre l’ion dipolaire.
La fonction aldéhyde – CHO de la vaniline se trouve en position para tandis que celle
de l’isovaniline se trouve en position otho.
On parle d’isomérie de position lorsqu’il y a même architecture moléculaire mais des
positions différentes de fonction chimique.
3° Stéréoisomérie
Les deux molécules de l’asparagine on même formule brute, même architecture de
chaine, même position de fonction. Les deux molécules diffèrent par le fait que l’une
est l’antipode optique de l’autre.
On parle de stéréoisomérie lorsqu’il y a même formule brute, même architecture de
chaine, même position de fonction et que leurs molécules soient symétrique l’une de
l’autre par rapport à un plan.
On parle de ’ils sont images l’une de l’autre à travers un miroir plan
4°a. Atome de carbone responsable de l’isomérie dans le composé
L’atome de carbone sur lequel est lié le groupe – COOH et le groupe −NH2 (l’atome de
carbone en N°2 ) est reponsable de l’isomérie dans cette molécule. 𝑂
C’est un carbone asymétrique. *
CH3 − CH − C − OH
b. Représentation de Fischer des deux isomères de l’alanine
NH2
HOOC COOH
H NH2 H2N H
H3C CH3
D-alanine L-alanine
5° L’expression « Les récepteurs olfactifs sont chiraux » signifie qu’ils sont capables de
distinguer les deux énantiomères d’un composé chiral.
SOLUTIONS AQUEUSES ET pH
Exercice 1
A 25°C, on mesure le pH de trois solutions aqueuses A, B et C ; on trouve :
pHA=2,7 ; pHB = 5,8 ; pHC = 11,3
Déterminer les concentrations en ions hydronium et hydroxyde de chacune de ces
solutions.
Exercice 2
Par analogie avec le pH d’une solution, on peut définir le pOH d’une solution.
1 Définir le pOH d’une solution.
2 Trouver une relation entre les pH, pOH et pKe.
3 Quel serait, a 25C, le pOH d’une solution pour laquelle [H3O+]=10-3mol.l-1
Exercice 3
Compléter le tableau suivant (à 25°C)
[𝐻3 𝑂 + ] [𝐻𝑂 − ] pH nature de
(𝑚𝑜𝑙. 𝑙 ) (𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 )
−1 la solution
9,4
4,5.10-2
2,6
6,2.10-9
1,8.10-2
7,6
8,6.10-6
11,5
Exercice 4
Dans une fiole jaugée de 250ml on met:
.25ml de solution de NaCl à 0,8mol.l-1;
. 50ml de solution de CaBr2 à 0,5mol.l-1;
.3.10-2mol de chlorure de calcium ;
10,3g de bromure de sodium solide.
On complète à 250ml avec de l’eau distillée.
1° Déterminer la quantité de matière et la concentration de chaque ion.
2° Vérifier que la solution est électriquement neutre. On admettra qu’il ne se produit
aucune réaction chimique entre les différents ions présents.
Exercice 5
On dispose d’une solution de nitrate de potassium KNO3 à 0,5mol/l, d’une solution de
nitrate de calcium Ca(NO3)2 à 0,8mol/l, d’une solution de chlorure de potassium à
1mol/l et chlorure de magnésium cristallisé de formule MgCl2, 6H2O.
On souhaite préparer 1 litre de solution contenant les ions Mg2+ ; Ca2+ ; K+ ; NO3- et Cl-
tel que : [Mg2+]=0,2mol.l-1, [NO3-]=0,25mol.l-1, [Ca2+]=0,1mol.l-1, [K+]=0,25mol.l-1
1° Déterminer les volumes des solutions et la masse de solide à mélanger pour
préparer cette solution que l’on complète à 1 litre avec de l’eau distillée.
2° Calculer directement la concentration de [Cl-]
3° Vérifier l’électroneutralité de la solution.
Corrigé
Exercice 1
Concentrations en ions hydronium et hydroxyde de chacune des solutions
ke
[H3 O+ ] × [OH − ] = ke ⇒ [OH − ] =
[H + ] 3O
Or [H3 O+ ] = 10−pH et ke = 10−14 à 25°C, donc [𝐎𝐇− ] = 𝟏𝟎−𝟏𝟒+𝐩𝐇
* Solution A : pH = 2,7
[H3 O+ ] = 10−2,7 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏 ; [OH − ] = 10−14+2,7 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟏𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏 .
* Solution B : pH = 5,8
[H3 O+ ] = 10−5,8 = 𝟏, 𝟓𝟖. 𝟏𝟎−𝟔 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏 ; [OH − ] = 10−14+5,8 = 𝟔, 𝟑𝟏. 𝟏𝟎−𝟗 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏 .
* Solution C : pH = 11,3
[H3 O+ ] = 10−11,3 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟏𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏 ; [OH − ] = 10−14+11,3 = 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏 .
Exercice 2
1° pOH d’une solution
Par définition, pH = − log([H3 O+ ]) donc par analogie, 𝐩𝐎𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠([𝐇𝟎− ])
2° Relation entre les pH, pOH et pke
𝑘𝑒
[𝐻3 𝑂 + ] × [𝐻0− ] = 𝑘𝑒 ⇒ [𝐻0− ] =
[𝐻 + ] 3𝑂
Appliquons la fonction logarithme décimale à la relation
ke
log([H0− ]) = log ( + )
[H3 O ]
⇒ log([H0− ]) = log(ke) − log([𝐻3 𝑂 + ])
−pOH = −pke + pH On déduit : 𝐩𝐎𝐇 = 𝐩𝐤𝐞 − 𝐩𝐇
3° pOH de la solution
À 25°C, pke = 14 et pH = −log10−3 soit pH = 3 et pOH = 14 − 3 soit 𝐩𝐎𝐇 = 𝟏𝟏
Exercice 3
Complément du tableau Solution neutre
À 25°C, pKe=14 Solution acide Solution basique pH
0 7 14
+ 2+ − −
Inventaire : Na ; Ca ; Cl ; Br .
Collection G.K. Solution aqueuse et pH
77
mNaBr
* nNa+ = nNa+(1) + nNa+(4) Or nNa+(1) = nNaCl = C1 V1 et nNa+(4) = nNaBr =
MNaBr
𝐦𝐍𝐚𝐁𝐫
D’où 𝐧𝐍𝐚+ = 𝐂𝟏 𝐕𝟏 + AN : 𝐧𝐍𝐚+ = 𝟏, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥
𝐌𝐍𝐚𝐁𝐫
𝐧 +
[𝐍𝐚+ ] = 𝐍𝐚 AN : [𝐍𝐚+ ] = 𝟒, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕
* nCa2+ = nCa2+(2) + nCa2+(3) Or nCa2+(2) = nCaBr2 = C2 V2 et nCa2+(3) = nCaCl2
D’où 𝐧𝐂𝐚𝟐+ = 𝐂𝟐 𝐕𝟐 + 𝐧𝐂𝐚𝐂𝐥𝟐 AN : 𝐧𝐂𝐚𝟐+ = 𝟓, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
𝐧 𝟐+
[𝐂𝐚𝟐+ ] = 𝐂𝐚 AN : [𝐂𝐚𝟐+ ] = 𝟐, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕
* nCl− = nCl−(1) + nCl− (3) Or nCl−(1) = nNaCl = C1 V1 et nCl−(3) = 2nCaCl2
D’où 𝐧𝐂𝐥− = 𝐂𝟏 𝐕𝟏 + 𝟐𝐧𝐂𝐚𝐂𝐥𝟐 AN : 𝐧𝐂𝐥− = 𝟖. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
𝐧 −
[𝐂𝐥− ] = 𝐂𝐥
AN : [𝐂𝐥− ] = 𝟑, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕
mNaBr
* nBr− = nBr− (2) + nBr−(4) Or nBr−(2) = 2nCaBr2 = 2C2 V2 et nBr− (4) = nNaBr =
MNaBr
𝐦𝐍𝐚𝐁𝐫
D’où 𝐧𝐁𝐫 − = 𝟐𝐂𝟐 𝐕𝟐 + AN : 𝐧𝐁𝐫 − = 𝟏, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥
𝐌𝐍𝐚𝐁𝐫
𝐧 −
[𝐁𝐫 − ] = 𝐁𝐫 AN : [𝐁𝐫 − ] = 𝟔. 𝟏𝟎−𝟏 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕
2° Vérification de l’électroneutralité de la solution
* Cations : [𝑁𝑎+ ] + 2[𝐶𝑎2+ ] = 4,8.10−1 + 2 × 2,2.10−1 = 9,2.10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1
* Anions : [𝐶𝑙 − ] + [𝐵𝑟 − ] = 3,2.10−1 + 6.10−1 = 9,2.10−1 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1
Remarque : [𝑵𝒂+ ] + 𝟐[𝑪𝒂𝟐+ ] = [𝑪𝒍− ] + [𝑩𝒓− ] La solution est électriquement neutre
Exercice 5
1° Volumes des solutions et la masse de solide à mélanger
Equations de dissociation
KNO3 HO
K + + NO3 −
2
(1) ; Ca(NO3 )2 HO
Ca2+ + 2NO3 − (2) 2
KCl HO
K + + Cl−
2
(3) ; MgCl2 HO
Mg 2+ + 2Cl− (4) 2
2+ ] nCa2+
* [Ca = Or nCa = nCa (2) = nCa(NO3 )2 = C2 V2
2+ 2+
V
C2 V 2 [𝐂𝐚𝟐+ ]𝐕
Donc [Ca2+ ] = d’où 𝐕𝟐 = AN : 𝐕𝟐 = 𝟏𝟐𝟓𝐦𝐥
V 𝐂𝟐
− nNO3 −
* [NO3 ] = Or nNO3 − = nNO3 −(1) + nNO3 −(2) = nKNO3 + 2nCa(NO3)2 = C1 V1 + 2C2 V2
V
− C1 V1 +2C2 V2 [𝐍𝐎𝟑 − ]𝐕−𝟐𝐂𝟐 𝐕𝟐
Donc [NO3 ] = d’où 𝐕𝟏 = AN : 𝐕𝟏 = 𝟏𝟎𝟎𝐦𝐥
V 𝐂𝟏
nK +
* [K + ] = Or nK+ = nK+ (1) + nK+ (3) = nKNO3 + nKCl = C1 V1 + C3 V3
V
+ C1 V1 +C3 V3 [𝐊 + ]𝐕−C1 V1
Donc [K ] = d’où 𝐕𝟑 = AN : 𝐕𝟑 = 𝟐𝟎𝟎𝐦𝐥
V 𝐂𝟑
nMg2+ m
* [Mg 2+ ] = Or nMg2+ = nMg2+(4) = nMgCl2,6H2O =
V M
2+ m 2+
Donc [Mg ] = d’où 𝐦 = [Mg ]𝐕𝐌 AN : 𝐦 = 𝟒𝟎, 𝟔𝐠
VM
2° Calcul direct de la concentration de [Cl-]
n − m
* [Cl− ] = Cl Or nCl− = nCl−(3) + nCl−(4) = nKCl + 2nMgCl2,6H2O = C3 V3 + 2
V M
𝟐𝐦
𝐂𝟑 𝐕𝟑 +
Donc [𝐂𝐥− ] = 𝐌
AN : [𝐂𝐥− ] = 𝟎, 𝟔𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝐕
3° Vérification de l’électroneutralité de la solution
2[Ca2+ ] + [K + ] + [Mg 2+ ] = 2 × 0,2 + 0,25 + 2 × 0,1 = 0,85mol. l−1
[NO3 − ] + [Cl− ] = 0,25 + 0,6 = 0,85mol. l−1
Remarque : 2[Ca2+ ] + [K + ] + [Mg 2+ ] = [NO3 − ] + [Cl− ] La solution est neutre.
Collection G.K. Solution aqueuse et pH
78
2° L’hydroxyde de potassium ou potasse KOH donne avec l’eau une réaction totale. On
mélange 400ml d’une solution d’hydroxyde de potassium de pH=11,5 avec 200mℓ
d’une solution d’hydroxyde de sodium de pH=11.
Quel est le pH de la solution ainsi préparée.
Exercice 8
On trouve dans le commerce des solutions concentrées d’acide chlorhydrique.
L’étiquette d’un flacon commercial porte les indications suivantes ; densité (par
rapport à l’eau) 1,18 ; 35% d’acide pur HCl (pourcentage en masse).
1° Déterminer la concentration de la solution commerciale.
2° On répare 500ml d’une solution à 1mol.ℓ−1 d’acide chlorhydrique, par dilution d’un
volume V d’acide commercial. Déterminer V.
Exercice 9
L’acide sulfurique H2SO4, peut être considéré, en première approximation, comme un
diacide fort. On dispose d’une solution commerciale d’acide sulfurique de densité (par
rapport à l’eau) égale à 1,815 et contenant 90% d’acide pur H 2SO4 (pourcentage en
masse).
1° On souhaite préparer 1ℓ d’une solution A d’acide sulfurique à 1mol.ℓ−1 .
Quel volume de solution commerciale utiliser pour cela ?
2° Ecrire l’équation de la réaction de l’acide sulfurique avec l’eau.
3° La solution précédemment obtenue sert à préparer deux solutions plus diluées :
500mℓ d’une solution B de pH = 1,5 et 250mℓ d’une solution C de pH=1.
Quels volumes de A utiliser pour cela ?
4° On mélange B et C. Quel est le pH de la solution obtenue ?
Corrigé
Exercice 1
1° Quantité de gaz HCl dissous
𝐏𝐕 101300×0,75.10−3
Gaz parfait : 𝐧𝐇𝐂𝐥 = AN : nHCl = ⇒ 𝐧𝐇𝐂𝐥 = 𝟑, 𝟏𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥
𝐑𝐓 8,31×298
2° Valeur du pH de la solution
HCl + H2 O H3 O+ + Cl−
𝑛HCl = 𝑛H3O+ ⇒ 𝑛HCl = [H3 O+ ]Vsol Or [H3 O+ ] = 10−pH d’où 𝑛HCl = Vsol 10−pH
𝐧𝐇𝐂𝐥 3,12.10−2
On déduit : 𝐩𝐇 = −𝐥𝐨𝐠 ( ) AN : pH = −log ( ) ⇒ 𝐩𝐇 = 𝟐, 𝟓
𝐕𝐬𝐨𝐥 0,6
Exercice 2
Valeur de pH des solutions
- solution B
𝐩𝐇𝐁 = −𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ] AN : pHB = −log5.10−3 ⇒ 𝐩𝐇𝐁 = 𝟐, 𝟑
- solution C : HCl + H2 O H3 O+ + Cl−
PV
𝑛HCl = 𝑛H3O+ ⇒ 𝑛HCl = [H3 O+ ]Vsol Or gaz parfait : nHCl = et [H3 O+ ] = 10−pHC
RT
PV 𝐏𝐕
D’où = Vsol × 10−pHC Et donc : 𝐩𝐇𝐂 = −𝐥𝐨𝐠 ( )
RT 𝐑𝐓𝐕𝐬𝐨𝐥
1,013.105 ×1,4.10−3
AN : pHC = −log ( ) ⇒ 𝐩𝐇𝐂 = 𝟏, 𝟗
8,31×298×5
- solution D
Equation de dilution : C0 V0 = CD VD
Or acide fort donc C0 = 10−pH , CD = 10−pHD et VD = V0 + V
𝐕𝟎 ×𝟏𝟎−𝐩𝐇
D’où V0 × 10−pH = (V0 + V) × 10−pHD Et on déduit : 𝐩𝐇𝐃 = −𝐥𝐨𝐠 ( )
V0 +V
0,1×10−1,5
AN : pHD = −log ( ) ⇒ 𝐩𝐇𝐃 = 𝟐
0,1+0,25
Classement par acidité
Plus la pH est faible plus la solution est acide
pHC < pHA < pHD < pHB
Exercice 3
Valeur de pH des solutions
- solution B
𝐩𝐇𝐁 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠[𝐇𝐎− ] AN : pHB = 14 + log3.10−3 ⇒ 𝐩𝐇𝐁 = 𝟏𝟏, 𝟓
- solution C : NaOH Na+ + HO−
m
𝑛NaOH = 𝑛HO− ⇒ 𝑛NaOH = [HO− ]Vsol Or nNaOH = et [HO− ] = 10−14+pHC
M
m 𝐦
D’où = Vsol × 10−14+pHC Et donc : 𝐩𝐇𝐂 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 ( )
M 𝐌𝐕𝐬𝐨𝐥
2
AN : pHC = 14 + log ( ) ⇒ 𝐩𝐇𝐂 = 𝟏𝟏, 𝟕
40×10
- solution D
Equation de dilution : C0 V0 = CD VD
Or base forte donc C0 = 10−14+pH , CD = 10−14+pHD et VD = V0 + V
D’où V0 × 10−14+pH = (V0 + V) × 10−14+pHD
𝐕𝟎 ×𝟏𝟎−𝟏𝟒+𝐩𝐇 0,1×10−14+12,1
𝐩𝐇𝐃 = 𝟏𝟒 + 𝐥𝐨𝐠 ( ) AN : pHD = 14 + log ( ) ⇒ 𝐩𝐇𝐃 = 𝟏𝟏, 𝟒
V0 +V 0,1+0,4
Classement par basicité croissante
Plus le pH est grand plus la solution est basique Or pHC > pHA > pHB > pHD
Exercice 4
1° Mode opératoire
- volume V0 de la solution d’acide chlorhydrique de pH=2,3 à prélever
Equation de dilution : C0 V0 = C1 V1
Or acide fort donc C0 = 10−pH0 et C1 = 10−pH1 d’où
V 10−pH1
D’où V0 = 1 −pH0 soit 𝐕𝟎 = 𝐕𝟏 × 𝟏𝟎𝐩𝐇𝟎−𝐩𝐇𝟏 AN : 𝐕𝟎 = 𝟎, 𝟒𝒍
10
- Mode opératoire : on prélève à l’aide d’une pipette graduée, V0 = 400𝑚𝑙 de la
solution d’acide chlorhydrique de pH=2,3 que l’on verse dans une fiole jaugée de 2𝑙.
On ajoute de l’eau distillée à l’aide d’une pissette jusqu’au trait de jauge puis on
homogénéise à l’aide d’un bâton de verre.
2° Volume de gaz HCl
HCl + H2 O H3 O+ + Cl−
PV
𝑛HCl = 𝑛H3O+ ⇒ 𝑛HCl = C1 V1 = V1 × 10−pH1 Or gaz parfait : nHCl =
RT
𝐑𝐓𝐕 ×𝟏𝟎−𝐩𝐇𝟏 8,31×298×2×10−3
d’où 𝐕= 𝟏
AN : V = ⇒ 𝐕 = 𝟒, 𝟗. 𝟏𝟎−𝟓 𝐦𝟑
𝐏 101300
Exercice 5
1° Volume V d’eau
Equation de dilution : CA VA = CB VB avec VB = VA + V
Or base forte donc CA = 10−14+pHA et CB = 10−14+pHB
V 10−14+pHA
D’où V = A −14+pHB − VA soit 𝐕 = (𝟏𝟎𝐩𝐇𝐀 −𝐩𝐇𝐁 − 𝟏)𝐕𝐀 AN : 𝐕 = 𝟗𝟒𝟖𝒎𝒍
10
2° Masse d’hydroxyde de sodium solide
NaOH Na+ + OH−
𝑚
𝑛NaOH = 𝑛OH− ⇒ = CB VB = CA VA Or base forte CA = 10−14+pHA
𝑀
D’où 𝐦 = 𝟏𝟎−𝟏𝟒+𝐩𝐇𝐀 𝐕𝐀 𝐌 AN : 𝐦 = 𝟎, 𝟎𝟐𝐠
Exercice 6
1° Valeur du pH inconnu
𝑛H3O+(C) = 𝑛H3O+(A) + 𝑛H3 O+(B) ⇒ [H3 O+ ]C (VA + VB ) = [H3 O+ ]A VA + [H3 O+ ]B VB
Or acide fort [H3 O+ ]C = 10−pHC , [H3 O+ ]A = 10−pHA et [H3 O+ ]B = 10−pHB
D’où (VA + VB )10−pHC = VA × 10−pHA + VB × 10−pHB
(𝑽𝑨 +𝑽𝑩 )×𝟏𝟎−𝒑𝑯𝑪 −𝑽𝑨 ×𝟏𝟎−𝒑𝑯𝑨
Et on déduit : 𝐩𝐇𝐁 = − 𝐥𝐨𝐠 [ ] AN : 𝐩𝐇𝐁 = 𝟑, 𝟑
𝑽𝑩
2° Valeur du pH de la solution obtenue
- Equations de dissolution
HI + H2 O H3 O+ + I− (1) ; HCl + H2 O H3 O+ + Cl− (2)
𝑛H3O+ = 𝑛H3O+(1) + 𝑛H3O+ (2) ⇒ [H3 O+ ](V1 + V2 ) = [H3 O+ ]1 V1 + [H3 O+ ]2 V2
Or acide fort [H3 O+ ] = 10−pH , [H3 O+ ]1 = 10−pH1 et [H3 O+ ]2 = 10−pH2
D’où (V1 + V2 )10−pH = V1 × 10−pH1 + V2 × 10−pH2
𝑽𝟏 ×𝟏𝟎−𝒑𝑯𝟏 +𝑽𝟐 ×𝟏𝟎−𝒑𝑯𝟐
Et on déduit : 𝐩𝐇 = − 𝐥𝐨𝐠 [ ] AN : 𝐩𝐇 = 𝟑, 𝟒
𝑽𝟏 +𝑽𝟐
Exercice 7
1° Valeur du pH de la solution finale
m1
𝑛HO− = 𝑛HO−(1) + 𝑛HO− (2) ⇒ [HO− ](V1 + V2 ) = + [HO− ]2 V2
M
Exercice 5
On prépare une solution aqueuse en dissolvant 0,2mole de méthanamine CH 3NH2 par
litre de solution. La mesure du pH donne la valeur 12 à 25C.
1° En déduire les espèces chimiques présentes dans la solution et en déterminer la
concentration.
2° Comparer les populations en présence, et montrer que la méthanamine est une base
faible. Quel est son acide conjugué.
3° Déterminer le pKa de ce couple. Sachant que le pKa du couple NH4+/NH3 est 9,2 ;
quel est de ces deux couples, celui qui possède la base la plus forte ?
Exercice 6
1° Quelle est la base conjuguée de l’acide éthanoïque CH3COOH ?
2° Une solution d’acide éthanoïque de concentration molaire 5.10 -2mol.l-1 a un pH=3.
a. Montrer que l’acide éthanoïque est un acide faible.
b. Calculer le rapport α du nombre de mole d’acide ionisées au nombre de mole d’acide
mises en solution.
3° A 10cm3 d’une solution d’acide éthanoïque de concentration molaire 5.10-2mol.l-1,
on ajoute 15cm3 d’une solution d’éthanoate de sodium de concentration molaire
4.10-2mol.l-2. Le pH du mélange obtenu est égal à 4,7.
a. Calculer la concentration molaire de chaque espèce chimique présente dans la
solution.
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ]
b. Calculer la valeur du rapport ; en déduire le pKa du couple
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
CH3COOH/CH3COO-
Exercice 7
1° Une solution d’acide éthanoïque de concentration C= 10 -2 mol/L, a un pH égale à 3,4
a. Calculer les concentrations molaires des différentes espèces chimiques en solution.
b. En déduire le pKa du couple acide base mise en jeu dans la solution.
2° On réalise différentes solutions en mélangeant à chaque opération une solution
aqueuse d’acide éthanoïque de volume VA et une solution aqueuse d’éthanoate de
sodium de volume VB. Les solutions d’acide éthanoïque et d’éthanoate de sodium
utilisées pour ces mélanges ont toutes les deux pour concentration molaire 0,1mol/l.
Les valeurs du pH de ces solutions pour différents volume VA et VB sont indiquées dans
le tableau suivant :
VB(ml) 10 10 10 10 10 20 30 40 50
VA(ml) 50 40 30 20 10 10 10 10 10
pH 4,1 4,2 4,3 4,5 4,8 5,1 5,3 5,4 5,5
a. On considère que les ions CH3COO- sont introduits par la solution d’éthanoate de
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ] 𝑉
sodium et que l’acide n’est pas ionisé. En déduire l’égalité = 𝐵
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻] 𝑉𝐴
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ]
b. Représenter graphiquement le pH en fonction log( )
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ]
Echelle : 5cm sur l’axe horizontal correspond à une unité de log( ) ; 5cm sur
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
l’axe vertical correspond à une unité de pH
c. Montrer que l’équation de la droite obtenue peut se mettre sous la forme
[𝐶𝐻 𝐶𝑂𝑂 − ]
pH=A + B log( 3 ), A et B étant deux constantes.
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
concentration de sa solution.
2°a. Exprimer le pKa d’une solution de base faible B appartenant au couple BH + / B en
fonction de son pH, de sa concentration initiale C et du pKe. B est l’une des deux bases
faibles utilisées dans l’expérience décrite ci-dessus. On supposera que, suite à la
dissolution, la concentration de la base restante est pratiquement égale à c.
b. Calculer le pKa de chacune des deux bases faibles. On donne pKa = 2 pH – logC – pKe.
c. Identifier chacune des deux bases faibles en utilisant la liste des valeurs de pKa de
quelques bases consignées dans le tableau suivant :
Aziridine Morphine Ammoniac Ephedrine Ethylamine
pKa 8,1 8,21 9,25 9,96 10,7
Exercice 10
Le jaune de méthyle est un indicateur colore note AH dont le pKa est égal à 3,5. La
forme AH a la couleur rouge et la forme A- à la couleur jaune. La forme AH impose sa
couleur si [AH]≥10[A-] et la forme basique A- impose la sienne si [A-]≥10[AH]
[𝐴− ]
1° Quelle est la valeur du rapport dans les trois cas suivants :
[𝐴𝐻]
a. pH = pka ; b. pH = pKa – 1 ; c. pH = pKa + 1.
2° Quelle est la couleur du rouge de méthyle dans les trois cas précédents ? Quelle est
sa zone de virage ?
Exercice 11
Une solution d’acide benzoïque C6H5COOH à 1mol.l-1 a même pH qu’une solution
chlorhydrique dont la concentration en ion H3O+ est 0,008mol.l-1.
1° Calculer le pH de ces deux solutions.
2° Evaluer le pKa du couple C6H5COOH/ C6H5COO-
Exercice 12
1° On prélève V0 = 10ml d’une solution d’acide carboxylique AH de concentration
C0 = 10−1 mol. ℓ−1 et de pH=2,9. On lui ajoute un volume v ml d’eau.
a. Soit C la nouvelle concentration de la solution. Etablir la relation entre C, C0, V0 et v.
b. On mesure le pH des solutions obtenues pour différentes valeurs de V. Recopier et
compléter le tableau ci-dessous puis représenter graphiquement pH = f(-logC).
c. En déduire l’équation l’équation numérique de la courbe. (relation 1)
A partir de l’expression de C et de la relation 1, montrer que dans le domaine d’étude,
pH = λlog(1 + v/𝑉0 ) + pH0 (relation 2). Préciser la valeur λ
2° L’acide carboxylique est très partiellement dissocié dans le domaine d’étude.
a. Ecrire l’équation-bilan de sa réaction avec l’eau. Donner l’expression de la constante
d’acidité Ka de sont équilibre d’ionisation.
b. En faisant des approximations nécessaires, montrer que Ka = [H3 O+ ]2 /C
Etablir la relation entre le pH, le pKa et C. Constater qu’elle est en accord avec
l’équation numérique de la question 1.C). En déduire la valeur de pKa et identifier
l’acide AH. On donne : HCOOH(Ka=1,62.10-4) ; CH3COOH(Ka=1,58.10-5).
[A− ] [H O+ ]
c. L’expression du coefficient d’ionisation α de l’acide AH est α = = 3 .
C C
Calculer 𝛼0 pour V=0. Partant de l’expression de C et de la relation (2), établir
l’expression de α en fonction de α0 , V0 et v. Conclure
v(ml) 0 10 20 40 60 90 150
pH 2,90 3,05 3,15 3,25 3,30 3,40 3,50
Collection G.K. C(mol.l-1) Couple acide-base et constante d’acidité
−logC
87
Corrigé
Exercice 1
1° Valeur de pKa du couple NH4+/NH3
- Inventaire des espèces chimiques
NH3 + H2 O NH4+ + OH −
2H2 O HO + H3 O+
−
Ions : H3 O+ , OH − , NH4+
Molécules : NH3 , H2 O
- concentrations
Utilisation du pH : [H3 O+ ] = 10−pH = 10−10,6 soit [H3 O+ ] = 2,51 ∙ 10−11 mol. ℓ−1
Produit ionique : [OH− ] = 10(pH−14) AN : [OH − ] = 3,98 ∙ 10−4 mol. ℓ−1
+ + −
R.E.N. : [NH4 ] + [H3 O ] = [OH ] Or H3 O+ est ultraminoritaire devant OH −
Donc [NH4+ ] = [OH − ] AN : [NH4+ ] = [OH− ] = 3,98 ∙ 10−4 mol/L
R.C. M.: C = [NH3 ] + [NH4+ ] ⇒ [NH3 ] = C − [NH4+ ] AN : [NH3 ] = 9,6 ∙ 10−3 mol. ℓ−1
- valeur du pKa
[NH3] [NH3]
pH = pKa − log ([NH + ]) ⇒ pKa = pH − log ([NH + ]) AN : 𝐩𝐊𝐚 = 𝟗, 𝟐
4 4
2°Valeur de pKa du couple HCOOH/HCOO-
- Inventaire des espèces chimiques
HCOOH + H2 O HCOO− + H3 O+
2H2 O HO + H3 O+
−
Ions : H3 O+ , OH − , HCOO−
Molécules : HCOOH, H2 O
- concentrations
Utilisation du pH : [H3 O+ ] = 10−pH = 10−2,4 soit [H3 O+ ] = 3,98 ∙ 10−3 mol. ℓ−1
Produit ionique : [OH− ] = 10−pH AN : [OH − ] = 2,51 ∙ 10−12 mol. ℓ−1
+ − −
[H
R.E.N. : 3 O = ] [HCOO ] + [OH ] Or HO− est ultraminoritaire
Donc [HCOO− ] = [H3 O+ ] AN : [HCOO− ] = [H3 O+ ] = 3,98 ∙ 10−3 moll. ℓ−1
R.C. M.: C = [HCOO− ] + [HCOOH] ⇒ [HCOOH] = C − [HCOO− ]
[HCOOH] −2 −1
AN : = 9,6 ∙ 10 mol. ℓ
- valeur du pKa
− [HCOO− ]
pH = pKa + log ([HCOO ]
[HCOOH]
) ⇒ pKa = pH − log ([HCOOH]) AN : 𝐩𝐊𝐚 = 𝟑, 𝟖
Exercice 2
Concentration des espèces chimiques en solution
- Inventaire des espèces chimiques
(C2 H5 )2 NH + H2 O (C2 H5 )2 NH2+ + OH−
2H2 O −
HO + H3 O +
+ +]
Ka ∙[(C2H5 )2 NH2
O ]∙[(C2 H5)2 NH]
Utilisation du Ka : K a = [H3[(C H ) NH+ ]
⇒ [(C2 H5 )2 NH] = [H3 O+ ]
2 5 2 2
10−pKa∙[(C H ) NH+ ]
Or K a = 10−pKa d’où [(C2 H5 )2 NH] = 2 5 2
[H3 O+]
2
−2
AN : [(C2 H5 )2 NH] = 10 mol. ℓ −1
+ C V
n0 CH3COONa = nNa+ ⇒ CB VB = [Na ](VA + VB ) d’où [Na+ ] = B B
VA +VB
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ]
b. Représentation graphique de pH en fonction log( )
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
VB(ml) 10 10 10 10 10 20 30 40 50
VA(ml) 50 40 30 20 10 10 10 10 10
pH 4,1 4,2 4,3 4,5 4,8 5,1 5,3 5,4 5,5
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ] -0,70 -0,60 -0,48 -0, 30 0 0,30 0,48 0,60 0,70
log( )
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
pH
5,5
5,4
5,1
4,8
4,5
4,3
4,2 −
4
log([𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂 ]
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
)
-0,70 -0,60 -0,30 0 0,60 0,70
0,30
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂− ]
c. Montrons que l’équation de la courbe obtenue est la forme pH=A + B log( )
[𝐶𝐻3 𝐶𝑂𝑂𝐻]
La courbe obtenue est une droite affine.
[CH COO− ]
Son équation est de la forme : pH = Blog ([CH 3 ) + 𝐴 où A et B sont des constantes
3 COOH]
d.*Valeurs des constantes A et B
B représente le coefficient directeur de la droite et A l’ordonnée à l’origine
On détermine graphiquement : 𝐀 = 𝟒, 𝟖
5,1−4,2
Avec les points (0,30 ; 5,1) ; (-0,60 ; 4,2) de la droite, on a : B = soit 𝐁 = 𝟏
0,30−(−0,60)
[CH COO− ]
D’où l’équation : pH = 4,8 + log ([CH 3 )
3 COOH]
*Constant A
Par définition la constante d’acidité pK a du couple CH3 COOH/CH3 COO− est donnée
−
par : pH = pK a + log ([CH 3 COO ]
[CH3COOH]
)
Par identification on trouve: pK a = 4,8. A représente donc la constante d’acidité pK a
3° Concentrations molaires des espèces chimiques en solution pour pH=5
− [CH COO− ]
pH = pK a + log ([CH 3COO ]
[CH3 COOH]
) ⇒ [CH 3 = 10𝑝𝐻−𝑝𝐾𝑎 soit [CH3 COO− ] = 1,58[CH3 COOH]
3 COOH]
𝐶𝐵 𝑉𝐵 𝐶𝐴 𝑉𝐴
Or [CH3 COO− ] = et [CH3 COOH] = donc 𝑉𝐵 = 1,58𝑉𝐴
𝑉𝐴 +𝑉𝐵 𝑉𝐴 +𝑉𝐵
1,58𝐶𝐵 𝐶𝐴
[CH3 COO− ] = = 6,14.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 et [CH3 COOH] = = 3,88.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1
2,58 2,58
[H3 O+ ] = 10−pH soit [H3 = O+ ] 10−5 mol. l−1
[OH − ] = 10−14+pH soit [OH − ] = 10−9 mol. l−1
𝐶 𝑉 1,58𝐶𝐵
[𝑁𝑎 + ] = 𝐵 𝐵 = = 6,14.10−3 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 (mélange de solutions)
𝑉𝐴 +𝑉𝐵 2,58
Exercice 8
1° Concentration molaire volumique de cette solution
nNH3 Vg 𝐕𝐠 2,45
C= Or nNH3 = donc 𝐂 = AN : C = ⇒ 𝐂 = 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
V V0 𝐕𝐕𝟎 10×24,5
Exercice 9
1°a. Classement des bases B1, B2 et B3 par ordre de force croissante
B2 est plus forte que B1 qui à son tour est plus forte que B3
Justification : pour les mêmes concentrations, une base est d’autant plus forte que son
pH est grand.
b. NaOH est une base forte. La base B2 correspond à NaOH
Valeur de la concentration de la solution de NaOH
Base forte donc C2 = 10−14+pH mol. ℓ−1 AN : C2 = 10−1 mol. ℓ−1
2°a. Exprimer le pKa du couple BH / B
+
K
[H3 O+ ] = 10−pH et K e = [H3 O+ ] × [HO− ] soit [HO− ] = [H e +] = K e × 10pH
3O
R .E.N. : [HO− ] = [H3 O+ ] + [BH + ] Or H3 O+ ultrminoritaire devant HO−
D’où [BH+ ] = [HO− ] soit [BH+ ] = K e × 10pH = 10pH−pKe
R.C.M: C = [B] + [BH + ] d’où [B] = C − [BH + ] soit [B] ≈ C
[B] C
pK a = pH − log ([BH+]) ⇒ pK a = pH − log ( )
10pH−pKe
pK a = pH − (logC − log10pH−pKe )
⇒ pK a = pH − logC + pH − pKe
soit 𝐩𝐊 𝐚 = 𝟐𝐩𝐇 − 𝐥𝐨𝐠𝐂 − 𝐩𝐊𝐞
b. Valeur du pKa de chacune des deux bases faibles
pK a = 2pH − logC − pKe
Base B1 : pKa = 2 × 11,1 − log10−1 − 14 ⇒ 𝐩𝐊 𝐚 𝟏 = 𝟗, 𝟐
Base B3 : pKa = 2 × 10,6 − log10−1 − 14 ⇒ 𝐩𝐊 𝐚 𝟏 = 𝟖, 𝟐
c. Identification des bases faibles
La base B1 est l’ammoniac
La base B3 est la morphine
Exercice 10
[𝐴− ]
1° Valeur du rapport
[𝐴𝐻]
[A− ] [A− ]
pK a = pH − log ([AH]) ⇒ [AH]
= 10pH−pKa
a. pH = pka
[A− ]
Donc [AH]
= 100 = 1 On déduit [𝐀− ] = [𝐀𝐇]
b. pH = pKa – 1
[A− ] 1
Donc [AH]
= 10−1 = On déduit [𝐀𝐇] = 𝟏𝟎[𝐀− ]
10
c. pH = pKa + 1.
[A− ]
Donc [AH]
= 101 = 10 On déduit [𝐀− ] = 𝟏𝟎[𝐀𝐇]
2° Couleur du rouge de méthyle dans les trois cas
Pour pH=pKa, le rouge de méthyle a couleur issue de la superposition du rouge et du
jaune ; c’est donc la couleur orange.
Pour pH = pKa − 1, [AH] = 10[A− ] ; la forme AH impose sa couleur. Le rouge de
méthyle a la couleur rouge.
Pour pH = pKa + 1, [A− ] = 10[AH] ; la forme A- impose sa couleur. Le rouge de
méthyle a la couleur jaune.
Zone de virage : pKa − 1 ≤ pH ≤ pKa + 1 soit 𝟐, 𝟓 ≤ 𝐩𝐇 ≤ 𝟒, 𝟓
Exercice 11
1° pH de ces deux solutions
𝐩𝐇 = −𝐥𝐨𝐠[𝐇𝟑 𝐎+ ] AN : pH = −log(8.10−3 ) ⇒ 𝐩𝐇 = 𝟐, 𝟏
2° pKa du couple C6H5COOH/ C6H5COO-
- concentration des espèces chimiques en solution
C6 H5 COOH + H2 O C6 H5 COO− + H3 O+
2H2 O HO− + H3 O+
Inventaire : H3 O+ , HO− , C6 H5 COO− , C6 H5 COOH et H2 O
Utilisation du pH : [H3 O+ ] = 10−pH = 8 ∙ 10−3 mol. ℓ−1 ;
Produit ionique de l’eau : [OH − ] = 10pH−14 = 1,25 ∙ 10−12 mol. ℓ−1
R .E.N. : [C6 H5 COO− ] + [HO− ] = [H3 O+ ] Or HO− ultrminoritaire devant H3 O+
D’où [C6 H5 COO− ] = [H3 O+ ] soit [C6 H5 COO− ] = 8 ∙ 10−3 mol. ℓ−1
R.C.M: ca = [C6 H5 COOH] + [C6 H5 COO− ] d’où [C6 H5 COOH] = ca − [C6 H5 COO− ]
[C6 H5 COOH] = 9,92 ∙ 10−1 mol. ℓ−1
- Constante pK a
[C H COO− ]
pK a = pH − log ([C 6 5 ) AN : 𝐩𝐊 𝐚 = 𝟒, 𝟐
6 H5 COOH]
Exercice 12
1°a. Relation entre C, C0, V0 et V
𝐂𝟎 𝐕𝟎
Equation de dilution : C0 V0 = CV Or V = V0 + v d’où 𝐂=
𝐕𝟎 +𝐯
b. * Complément du tableau
V(ml) 0 10 20 40 60 90 150
pH 2,90 3,05 3,15 3,25 3,30 3,40 3,50
C(mol.l-1) 0,1 0,05 0,033 0,02 0,014 0,01 0,06
−logC 1 1,3 1,5 1 ,7 1,84 2 2,2
* Représentation graphique
pH
2,4
1
−logC
1
REACTIONS ACIDE-BASE
Exercice 1
L’acide fluorhydrique HF est un acide faible (pKa(HF/F-)=3,2) très utilisé dans la
métallurgie de l’aluminium et dans la préparation des chlorofluorocarbones (C.F.C) tel
que les fréons. On le prépare par action d’acide sulfurique concentré H2SO4 sur le
fluorure de calcium (CaF2) solide.
1° Ecrire l’équation de la réaction sachant qu’il se forme également du sulfate de calcium.
2° Montrer qu’il s’agit d’une réaction acido-basique. Préciser l’acide et la base mis en jeu.
3° Le rendement de la réaction de production de l’acide fluorhydrique est 88% ; quelle
masse minimale de fluorure de calcium et d’acide sulfurique faut-il faire réagir pour
préparer une tonne d’acide fluorhydrique ?
Exercice 2
1° Quelle masse d’acide benzoïque (C6H5-COOH) doit-on dissoudre dans l’eau distillée
pour obtenir 200cm3 d’une solution de concentration, en quantité de matière,
C=0,1mol.l-1 ?
2° Le pH de cette solution est 2,6. Calculer les concentrations en quantité de matière
des différentes espèces chimiques présentes dans la solution. L’acide benzoïque est-il
un acide fort ou faible ? Justifier la réponse.
3° On prélève 10cm3 de cette solution, et on lui ajoute 5cm3 d’une solution d’hydroxyde
de sodium (soude) de concentration en quantité de matière 0,1mol.l-1. Le pH est égal à
4,2. Calculez les concentrations en quantité de matière des espèces chimiques
présentes en solution. En déduire le pKa du couple acide benzoïque/benzoate.
Exercice 3
On mélange 20cm3 d’une solution de potasse KOH à 10-2mol.l-1 et 5cm3 d’une solution
d’acide bromhydrique HBr de concentration C inconnue; le pH du mélange est égal à 11
1° En déduire les concentrations en H3O+, OH- ; K+ et Br-.
2° Calculer C.
3° Quel volume de solution d’acide bromhydrique faut-il ajouter au 5cm3 déjà verser
pour atteindre le point d’équivalence ?
4° Quel est le pH de la solution d’acide bromhydrique utilisé ?
Exercice 4
Une solution aqueuse d’ammoniac de concentration molaire volumique C=4.10 -2mol.l-1
a un pH de 10,9.
1° En déduire la valeur de la constante pKa du couple ion ammonium/ammoniac.
2° Dans 20cm3 de cette solution, on verse xcm3 d’une solution chlorhydrique de
concentration 3.10-2mol.l-1. Ecrire l’équation de la réaction.
Quelle doit être la valeur de x pour obtenir une solution de pH égal à 9,2 ?
Quelle propriété possède la solution ainsi obtenue ?
Exercice 5
On dispose de cinq solutions aqueuses, toutes à 10 -2mol.l-1 :
A : solution d’acide propanoïque ; B : solution de propanoate de sodium ;
C : solution d’acide chlorhydrique ; D : solution d’hydroxyde de sodium ;
E : solution de chlorure de sodium.
On mesure leur pH a 25C. Les valeurs obtenues, classées par ordre de pH croissant,
sont : 2 ; 3,5 ; 7 ; 8,5 ; 12.
Collection G.K. Réactions acide-base
99
𝑝𝐻 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 1 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑏𝑒 2
𝑝𝐻
14 14
7 7
3,8
1,2 𝑉𝑏 (𝑚𝑙) 2,4 𝑉𝑏 (𝑚𝑙)
10 20 30 10 20 30
Exercice 10
L’étiquette d’un litre de vinaigre de commerce indique 6 degré. Le degré d’acidité
exprime la masse, en grammes, d’acide éthanoïque pur contenu dans 100g de vinaigre.
On considère le vinaigre comme une solution aqueuse d’acide éthanoïque.
On désire déterminer, au cours d’une séance de travaux pratiques, la concentration en
acide éthanoïque, notée C, de ce vinaigre.
La verrerie et les produits disponibles sont les suivants : pipettes jaugées de 1ml, 5ml,
10ml ; fioles jaugées de 50ml, 100ml, 500ml ; erlenmeyers, verre à pied ; burette
graduée de 25ml ; éprouvettes graduées de 10ml, 100ml ;
vinaigre à 6°, solution d’hydroxyde de sodium de concentration Cb = 10−2 mol. ℓ−1 ;
phénolphtaléine (zone de virage : 8,2 – 9,8) ; hélianthine (zone de virage : 3,2 – 4,4) ;
eau distillée.
1° Première étape : on prépare une solution S1 de volume V1 = 100ml et de
C
concentration en acide éthanoïque C1 = mol. ℓ−1 .
100
a. Quelle volume V de vinaigre à 6° doit-on prélever pour préparer S1 ?
b. Décrire le mode opératoire.
2° Deuxième étape : dosage de la solution S1.
On prélève un volume V1 = 10,0ml de la solution S1 que l’on dose avec la solution
d’hydroxyde de sodium en présence d’un indicateur coloré convenable. L’équivalence
acido-basique est observée après avoir versé Vb = 10,8ml de la solution d’hydroxyde de
sodium.
a. Ecrire l’équation de la réaction qui se produit au cours du dosage.
b. Faire un schéma annoté du dispositif en justifiant le choix de l’indicateur
c. Calculer la concentration 𝐶1 de S1. En déduire C.
3° Calculer le degré d’acidité du vinaigre. Le résultat est-il en accord avec l’indiction de
l’étiquette ?
On donne : M(C)=12g.mol-1 ; M(H)=1g.mol-1 ; M(O)=16g.mol-1 ; densité du vinaigre =1,0.
Exercice 11
Données : mases molaires : Na=23,0g.mol-1 ; H=1g.mol-1 ; O=16g.mol-1 ;
masse volumique du vinaigre : 1,02g.l-1 ; degré d’acidité du vinaigre : 7°
Le but de l’exercice est d’effectuer le dosage d’un vinaigre. Pour cela on dosera l’acide
éthanoïque du vinaigre par une solution d’hydroxyde de sodium de concentration
C = 0,10mol. ℓ−1 . Avant de réaliser ce dosage, on y procède à une dilution au dixième
du vinaigre. On appelle S1 la solution diluée obtenue.
1° Dosage de l’acide éthanoïque du vinaigre
a. Faire un schéma annoté du montage permettant de suivre l’évolution du pH en
fonction du volume V de solution d’hydroxyde de sodium versé.
b. Ecrire le couple acide/base correspondant à l’acide éthanoïque. Donner également
l’équation-bilan de la réaction de ce dosage.
c. Les mesures réalisées, traitées par l’informatique, ont permis de tracer la courbe
représentée sur la figure ci-dessous (a).
Déterminer le point d’équivalence E et ses coordonnées (V E et pHE). En déduire la
concentration 𝐶1 de la solution S1.
d. Quel est l’intérêt de la dilution au dixième.
e. La suite du traitement informatique permet d’obtenir les points représentés sur la
Collection G.K. Réactions acide-base
103
d(pH) d(pH)
figure b donnant en fonction de V. ( est la dérivée de la fonction pH=f(V)).
dV dV
Expliquer pourquoi ces résultats permettent aussi de déterminer le volume V E
correspondant au point d’équivalence.
𝑑𝑝𝐻 •
3 3,5
𝑝𝐻 𝑑𝑉
2,5
12
10
2
1,5
8
6
1
0,5
4
𝑉(𝑚𝑙) 𝑉(𝑚𝑙)
2
0 5 10 15 20 25 30
0
0 5 10 15 20 25 30
2° Exploitation du dosage
a. Calculer la concentration Ca en acide éthanoïque du vinaigre initial.
b. Le degré d’acidité du vinaigre est la masse en grammes d’acide éthanoïque pur
contenu dans 100g de vinaigre. Calculer le degré d’acidité du vinaigre étudié.
c. Comparer avec la valeur donnée en début d’exercice.
Exercice 12
Une solution aqueuse à 0,5mol.l-l d’un acide carboxylique AH à un pH=2,01 à 25°C.
1° Déterminer les concentrations des espèces chimiques contenues dans cette solution.
En déduire la constance d’acidité du couple acide-base utilisé. L’identifier à partir du
tableau suivant :
couple Acide chloroéthanoïque Acide méthanoïque Acide éthanoïque
Ion chlroroéthanoate Ion méthanoate Ion éthanoate
pKa 2,9 3,7 4,7
Ecrire les formules de l’acide et de sa base conjuguée.
2° Quel volume V(en ml) d’une solution aqueuse d’hydroxyde de sodium (soude) à
0,4mol-l faut-il ajouter à 10ml de la solution d’acide pour amener son pH à 4,0 ?
Exercice 13
1° Dans un laboratoire, une bouteille d’acide chlorhydrique porte une étiquette sur
laquelle on peut lire « acide chlorhydrique, masse volumique : 1190kg.m-3,
pourcentage en masse d’acide pur : 37%, masse molaire moléculaire du chlorure
d’hydrogène HCl : 36,5g.mol-1)
On extrait de cette bouteille 4,15cm3 d’acide que l’on complète à 500cm3 avec de l’eau
distillée. Montrer que la concentration de cette solution d’acide est 0,1mol.l-1.
2° Afin de vérifier ce titre, on réalise le dosage de cette solution d’acide chlorhydrique
par une solution d’amine RNH2 à 0,032mol.l-1 dans 20cm3 de cette dernière solution,
on verse la solution d’acide précédemment préparé. Le tableau ci-après indique les
différentes valeurs de pH en fonction du volume V (en cm3) d’acide versé, les solutions
étant à 25°C. Construire la courbe pH=f(V).
V 0 1 2 3 4 4,5 5 5,2 5,4 5,6 6
pH 11,4 11,0 10,7 10,4 10,2 10,1 9,8 9,7 9,4 9,3 8,75
V 6,2 6,4 6,6 6,8 7 7,5 8 9 10 11 12
pH 8,4 6,8 5,6 3,7 3,2 2,75 2,5 2,2 2 1,9 1,85
Collection G.K. Réactions acide-base
104
Corrigé
Exercice 1
1° Equation de la réaction
H2 SO4 + CaF2 2 HF + CaSO4
2° Montrons qu’il s’agit d’une réaction acido-basique
(2H+ + SO4 2− ) + (Ca2+ + 2F − ) 2HF + (Ca2+ + SO4 2− )
−
F a capté un protons H ; cette réaction est donc une réaction acide base.
+
Exercice 2
1° Masse d’acide benzoïque
𝑚
𝑛 = 𝐶𝑉 = d’où 𝒎 = 𝑪𝑽𝑴 AN : 𝑚 = 0,1 × 0,2 × 122 ⇒ 𝒎 = 𝟐, 𝟒𝟒𝐠
𝑀
2° Concentrations des différentes espèces chimiques présentes dans la solution
Espèces chimiques présentes en solution
C6 H5 COOH + H2 O ⇄ C6 H5 COO− + H3 O+
2H2 O ⇄ H3 O+ + OH −
Inventaire : H3 O+ , OH− , C6 H5 COO− , C6 H5 COOH et H2O
Calcul des concentrations des espèces chimiques présentes en solution
[H3 O+ ] = 10−pH ⇒ [H3 O+ ] = 10−2,6 soit [H3 O+ ] = 2,51 ∙ 10−3 mol. l−1
−
[OH ] = 10 pH−14 − −12 −1
soit [OH ] = 3,98 ∙ 10 mol. l
REN: [C6 H5 COO− ] + [OH − ] = [H3 O+ ] Or [OH − ] ≪ [H3 O+ ]
donc : [C6 H5 COO− ] = [H3 O+ ] soit [C6 H5 COO− ] = 2,51 ∙ 10−3 mol. l−1
RCM: C = [C6 H5 COOH] + [C6 H5 COO− ] ⇒ [C6 H5 COOH] = C − [C6 H5 COO− ]
soit [C6 H5 COOH] = 9,75 ∙ 10−2 mol. l−1
* L’acide benzoïque est un acide faible
Justification : L’ionisation de la molécule d’acide benzoïque n’est pas totale
Autre méthode : −log𝐶 = 1 ≠ 𝑝𝐻 donc l’acide benzoïque est un acide faible
3° Concentrations des espèces chimiques présentes en solution
Inventaire : H3 O+ ; OH − ; Na+ ; C6 H5 COO− ; C6 H5 COOH et H2O
Calcul des concentrations des espèces chiques présentes en solution
[H3 O+ ] = 10−pH ⇒ [H3 O+ ] = 10−4,2 soit [H3 O+ ] = 6,3 ∙ 10−5 mol. l−1
−
[OH ] = 10 pH−14 [OH ] = 1,58 ∙ 10 mol. l−1
− −10
soit
+ Cb V b
[Na ] = soit [𝐍𝐚+ ] = 𝟑, 𝟑𝟑 ∙ 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
Va +Vb
REN: [C6 H5 COO− ] + [OH − ] = [H3 O+ ] + [Na+ ] Or [OH − ] 𝑒𝑡 [H3 O+ ] ≪ [Na+ ]
[𝐂 − ] [𝐍𝐚 + ] [C − −2 −1
donc : 𝟔 𝐇𝟓 𝐂𝐎𝐎 = soit 6 H5 COO ] = 3,33 ∙ 10 mol. l
Ca V a − 𝐂𝐚 𝐕𝐚 𝐂 𝐕
RCM : = [C6 H5 COO ] + [C6 H5 COOH] d’où [𝐂𝟔 𝐇𝟓 𝐂𝐎𝐎𝐇] = − 𝐛 𝐛
Va +Vb 𝐕𝐚 +𝐕𝐛 𝐕𝐚 +𝐕𝐛
soit [𝐂𝟔 𝐇𝟓 𝐂𝐎𝐎𝐇] = 𝟑, 𝟑𝟑 ∙ 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝐥−𝟏
𝑝𝐻𝐸 𝐸
𝐸 7
𝑝𝐾𝑎 𝐸1/2
𝑉𝑏 (𝑚𝑙) 2,4
𝑉𝑏 (𝑚𝑙)
10 20 30 10 20 30
𝑝𝐻𝐸 𝐸
1
𝑉𝑎 (𝑚𝑙)
5 𝑉1/2 𝑉𝑎𝐸
2° a. Courbe pH = f(Va)
𝐸1/2
𝑝𝐾𝑎
𝑝𝐻𝐸 𝐸
𝑉1/2 𝑉𝑎𝐸
* En déduire la valeur de P.
Pρ 𝐂 𝐌
C0 = ⇒ 𝐏= 𝟎 On trouve : 𝐏 = 𝟒𝟏%
M 𝛒
Exercice 9
1° Mode opératoire
𝐶 𝑉
𝐶1 = 0 donc 𝑉0 = 1 soit V0 = 20ml
50 50
A l’aide d’une pipette jaugée de 20 ml, on prélève 20ml de la solution commerciale que
l’on verse dans une fiole jaugée de 1L. On ajoute de l’eau distillée jusqu’au niveau du
trait de jauge puis on homogénéise.
2° a. Etalonnage ou standardisation du pH-mètre
-sortir la sonde de l’eau distillée et l’essuyer délicatement avec un papier Joseph ;
- plonger la sonde dans une solution tampon de pH=4 (ou 11 pour les mesures en
milieu basique) ;
- plonger la sonde dans l’eau distillée en attendant de faire les mesures.
b. Equation-bilan de la réaction
H3 O+ + HO− → 2H2 O
Couples acide-base en présence
H3 O+ /H2 O et H2 O/HO−
c. * Valeur de C1
𝐂 𝐕
A l’équivalence acide-base : C𝐴 VA𝐸 = C1 V𝐵 ⇒ 𝐂𝟏 = 𝑨 𝑨𝑬 AN : 𝐂𝟏 = 𝟎, 𝟏𝟐𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
𝐕𝐁
* pH à l’équivalence
pHE = 7 (dosage acide fort-base forte)
* Nombre de parties que comporte la courbe donnant l’évolution du pH : 3 parties
d.* Déduction de C0
C
C1 = 0 ⇒ 𝐂𝟎 = 𝟓𝟎𝐂𝟏 AN : 𝐂𝟎 = 𝟔 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
50
* Pourcentage massique en soude du produit ménagé
m
P= Avec m mase de NaOH pur dans la solution
m0
𝐂𝟎 𝐕𝟎 𝐌
m = nM = C0 V0 M d’où 𝐏 = AN : P = 0,20 soit 𝐏 = 𝟐𝟎%
𝐦𝟎
* La valeur trouvée par calcul est légèrement différente de la valeur donnée ; Il n’y a
pas concordance avec l’indication du fabricant.
20−19
* Justification : L’écart relatif est = 0,053 soit 𝟓, 𝟑%
19
e. Indicateur coloré approprié : BBT
3° a. Equation-bilan de la réaction
CH3 COOH + H2 O ⇄ CH3 COO− + H3 O+
* La réaction n’est pas totale
Justification
CH3 COO− + H2 O ⇄ CH3 COOH + OH − .
L’ion CH3 COO− produit réagit avec l’eau, d’où la réaction de CH3 COOH avec l’eau
n’est pas totale.
b. Situation du pH à l’équivalence par rapport à 7
CH3 COOH + OH − → CH3 COO− + H2 O
CH3 COO− + H2 O ⇄ CH3 COOH + OH − . La réaction libère plus d’ion 𝐻𝑂 − ;
à l’équivalence, le milieu est basique : pHE > 7
Collection G.K. Réactions acide-base
112
𝑪𝒃𝑽𝒃
A l’équivalence acide-base : 𝐶1 𝑉1 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 ⇒ 𝑪𝟏 = AN : 𝑪𝟏 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟎𝟖𝐦𝐨𝐥. 𝓵−𝟏
𝑽𝟏
* Déduction de C
C
C1 = ⇒ 𝐂 = 𝟏𝟎𝟎𝐂𝟏 AN : 𝐂 = 𝟏, 𝟎𝟖𝐦𝐨𝐥. 𝓵−𝟏
100
c. Degré d’acidité du vinaigre
n m
C= Or n = d’où m = CVM avec m : masse d’éthanol contenue
V M
dans le volume V de vinaigre.
m′ = ρV = dρe V avec m’=100g : masse de vinaigre contenu dans le volume V de
vinaigre
𝒎′ 𝑪𝑴 100×1,08×60
On obtient : 𝒎 = AN : 𝑚 = ⇒ 𝐦 = 𝟔, 𝟒𝟖𝐠
𝐝𝛒𝐞 1×1000
Le degré d’acidité réel est 6,48°
* Le résultat n’est pas en accord avec l’indiction de l’étiquette
6,48−6
L’écart relatif entre les deux valeurs est soit 8%
6
Exercice 11
1°a. Schéma annoté du montage - Burette graduée contenant la
(Voir schéma ci-contre) --- solution d’hydroxyde de sodium
b. Couple acide/base : CH3 COOH/CH3 COO−
Potence
---
Equation-bilan de la réaction de dosage ---
CH3 COOH + H2 O CH3 COO− + H3 O+ --- pH-mètre
c.* Détermination du point d’équivalence E vinaigre+ φφ --
On utilise la méthode des tangentes -
(voir courbe 1) ---
* Coordonnées (VE et pHE) du point E ---
Graphiquement on trouve 𝑉𝐸 = 23,5𝑚𝑙 et 𝑝𝐻𝐸 = 6
* Concentration 𝐶1 de la solution S1.
---
A l’équivalence acide-base : 𝐶1 𝑉1 = 𝐶𝑏 𝑉𝑏 ⇒ ---
𝑪 𝑽
𝑪𝟏 = 𝒃 𝒃 AN : 𝑪𝟏 = 𝟎, 𝟏𝟏𝟕𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝓵−𝟏
𝑝𝐻
---
---
𝑽𝟏
12
---
- Adapter les concentrations des solutions pour
6
•
que le volume de la solution titrant soit voisin --
4
0 5
e. Explication
-
---
d(pH)
représente la dérivée de la fonction pH=f(V).
dV
---
Le point d’équivalence E est un point d’inflexion ; la courbe de la fonction dérivée
présente donc un maximum en ce point. --
La courbe 2 donne graphiquement 𝐕𝐄 = 𝟐𝟑, 𝟓𝐦𝐥 -
2°a. Concentration 𝐶𝑎 en acide éthanoïque du vinaigre initial ---
-
AN : 𝐂𝐚 = 𝟏, 𝟏𝟕𝟓𝐦𝐨𝐥. 𝓵−𝟏-
𝐂
𝐂𝟏 = 𝐚 ⇒ 𝐂𝐚 = 𝟏𝟎𝐂𝟏
𝟏𝟎
b. Degré d’acidité du vinaigre étudié
n m
C= Or n = d’où m = CVM avec m : masse d’éthanol contenue
V M
Collection G.K. Réactions acide-base
114
2° Courbe pH=f(V)
𝑝𝐻
𝐸1/2
𝑝𝐾𝑎
𝑝𝐻𝐸 𝐸
1 𝑉𝑎 (𝑚𝑙)
1 𝑉1/2 𝑉𝑎𝐸
NH3 + H3 O+ → NH4 + + H2 O
2°* Déduction de la concentration C de la solution S 8
𝐂𝐚 𝐕𝐚𝐄
A l’équivalence acide-base : Ca VaE = CVb ⇒ 𝐂= 6 𝐕𝐛
La méthode des tangentes permet de déterminer les
4
coordonnées du point d’équivalence E :
E(VaE = 18cm3 ; pHE = 5,8) 2
0,1×18
AN : C = ⇒ 𝐂 = 𝟗. 𝟏𝟎−𝟐 𝐦𝐨𝐥. 𝓵−𝟏
20
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 (cm3)
Collection G.K. Réactions acide-base
116
- à pH=6, 𝑉𝑏 = 0,5𝑚𝑙
REN:[ClO− ] + [OH − ] = [H3 O+ ] + [Na+ ] Or [OH − ] 𝑒𝑡 [H3 O+ ] faibles devant [Na+ ]
C V
Donc [ClO− ] = [Na+ ] = b b = 8. 10−5 mol. l−1
Va +Vb
Ca V a
RCM: = [HClO] + [ClO− ] ⇒ [HClO] ≈ 𝐶𝑎 − [ClO− ] AN : [HClO] = 2,92. 10−3 mol. l−1
Va +Vb
- à pH=8, 𝑉𝑏 = 5,5𝑚𝑙
REN:[ClO− ] + [OH − ] = [H3 O+ ] + [Na+ ] Or [OH − ] 𝑒𝑡 [H3 O+ ] faibles devant [Na+ ]
C V
[ClO− ] = [Na+ ] = b b = 1,8. 10−3 mol. l−1
Va +Vb
Ca V a Ca V a
RCM: = [HClO] + [ClO− ] ⇒ [HClO] = − [ClO− ] AN : [HClO] = 6,6. 10−4 mol. l−1
Va +Vb Va +Vb
AN : [HClO] =
[HClO]
5° Pourcentage : P = [HClO]+[ClO− ]
- pour pH=6 - pour pH=8
2,92.10−3 6,6.10−4
P= = 0,98 soit P = 98% P = = 0,268 soit P = 26,8%
2,92.10−3 +8.10−5 6,6.10−4 +1,8.10−3
* Conclusions
Le pourcentage de la forme non dissociée par rapport à la somme de la forme dissociée
et de la forme non dissociée est plus important à pH=6 qu’à pH = 8.
Il est donc plus facile de rendre l’eau potable à pH= 6 qu’à pH=8.
CINETIQUE CHIMIQUE
Exercice 1 : Estérification du pentan-1-ol
À 100°C, en présence d’un catalyseur, un mélange de 1mol de pentan-1-ol et de 1mol
d’acide méthanoïque se transforme lentement. Le graphique ci-après traduit
l’évolution du système.
quantité d’ester dans le
mélange (mol)
0,5
0,1
t(min)
5 25 50
rapidement ces deux solutions et l’on acidifie par addition d’acide sulfurique.
On détermine la concentration C des ions permanganate restant dans le mélange au
cours du temps.
t(min) 0 1 2 3 4 5 6 7 8
[MnO4 − ](× 10−3 mol. l−1 ) 100 96 93 60 30 12 5,0 3,0 2,0
1° Calculer la quantité d’ions permanganate (en moles) initialement présents dans le
mélange. Reste-t-il de l’acide oxalique à la fin de l’expérience ?
2° Tracer la courbe représentant les variations de la concentration [MnO4 − ] au cours
du temps.
Echelles : 1cm pour 1min en abscisse ; 1cm pour 10-2mol-1.l-1 en ordonnée.
3° On appelle « vitesse de disparition » de l’ion permanganate l’expression 𝑣 =
𝑑[MnO4 − ]
− . Déduire du graphique la valeur de cette vitesse à la date t=2,5min.
𝑑𝑡
4° Que peut-on dire de l’évolution de cette vitesse aux cours du temps ? Comment peut-
on l’interpréter ?
Exercice 5
On traite un morceau de carbonate de calcium par 100ml d’une solution d’acide
Collection G.K. Cinétique chimique
119
4 t(s)
20 100 100
• •
Courbe [I2 ] = g(t) •
10 • avec des ions fer III
•
5
•
•
t(min)
5 10 15 20 25
Corrigé
Exercice 1
1° Equation-bilan de la réaction
HCOOH + HOCH2 CH2 CH3 HCOOCH2 CH2 CH3 + H2 O
2° * Caractéristiques de la réaction mis en évidence par le graphique :
- la réaction est lente : elle devait conduire, si totale elle était, à 1mol d’ester.
- la réaction est limitée :
* Pour t supérieure à 50min, la réaction n’évolue plus ; le mélange est à l’équilibre
chimique.
3° Vitesse de formation de l’ester pour t=20min
𝒅(𝒆𝒔𝒕𝒆𝒓)
𝒗= |
𝒅𝒕 𝒕=𝟐𝟎𝒎𝒊𝒏
Graphiquement, on détermine le coefficient
directeur de la droite tangente à la courbe de 1
formation de l’ester à la date t=20min
0,56−0,34)
𝑣= ⇒ 𝒗 = 𝟏, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝒎𝒊𝒏−𝟏
20−0
0,56
(voir graphique) 0,5
4° Graphique traduisant les variations de la 0,34
quantité d’acide 𝑛(𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻) en fonction de t.
𝑛(𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻) = 𝑛0 (𝐻𝐶𝑂𝑂𝐻) − 𝑛(𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟) 0,1
t(min)
(voir graphique : Courbe 2) 0 5 20 25 50
Exercice 2
1° Équation-bilan de la réaction de décomposition de l’eau oxygénée
2H2 O2 2H2 O + O2
2° Concentration x (en mol.l-1) d’eau oxygénée restant aux divers instants considérés
nH2 O2 (disparue) nH2 O2 (disparue) VO2
nH2O2 (t) = n0 H2O2 − nH2O2 (disparue) Or = nO2 ⇒ =
2 2 Vm
VO2 VO2 𝐕𝐎𝟐
D’où nH2O2 (t) = n0 H2O2 − 2 ⇒ xV = x0 V − 2 soit 𝐱 = 𝐱𝟎 − 𝟐
Vm Vm 𝐕.𝐕𝐦
3° Courbe x=f(t)
t(min) 0 5 10 15 20 25 6
𝑉𝑂2 (𝑚𝑙) 0 6,25 10,9 14,6 17,7 21,05
𝑥(× 10−2 𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1) 6 4,70 3,73 2,96 2,31 1,61 5
(140−0)×10−3
𝑣= ⇒ 𝒗 = 𝟕. 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
200−0
Pour t2=300min 20
t(min)
(120−100)×10−3
𝑣= ⇒ 𝒗= 𝟐, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏 0 100 500 1000 1200
300−0
Pour t=600min
(175−120)×10−3
𝑣= ⇒ 𝒗 = 𝟗. 𝟏𝟎−𝟓 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
600−0
Pour t2=900min
(190−160)×10−3
𝑣= ⇒ 𝒗 = 𝟑, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟓 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
900−0
Explication des variations
𝑑𝐶
3° Représentation de en fonction de C
𝑑𝑡
dC d(C −C′ ) 𝐝𝐂 𝐝𝐂 ′ dC
C′ = C0 − C soit C = C0 − C′ donc = 0 soit =− car 0
=0
dt dt 𝐝𝐭 𝐝𝐭 dt
Conclusion : la vitesse de formation et celle de disparition sont égales à une date t.
Exercice 4
1° Quantité d’ions permanganate initialement présents dans le mélange
𝐧𝟎 𝐌𝐧𝐎𝟒− = 𝐂𝐎𝐱 𝐕𝐎𝐱 AN : n0 MnO4− = 0,2 × 20.10−3 ⇒ 𝐧𝟎 𝐌𝐧𝐎𝟒− = 𝟒. 𝟏𝟎−𝟑 𝐦𝐨𝐥
* Vérifions si l’acide oxalique reste à la fin de l’expérience
Collection G.K. Cinétique chimique
125
n0 MnO4 − n0 H2 C2 O4 𝐂𝐫 𝐕𝐫 0,5×20.10−3
= 2.10−3 mol ; = = = 2.10−3 mol
2 5 5 5
n0 MnO4 − n0 H2 C2 O4
= donc les réactifs sont dans les proportions stœchiométriques.
2 5
Non ! Il ne reste plus d’acide oxalique à la fin de la réaction.
2° Courbe représentant les variations de la [MnO4 − ](× 10−3 mol. l−1 )
−
concentration [𝑀𝑛𝑂4 ] au cours du temps
100
(Voir figure)
3° Valeur de la vitesse de disparition de l’ion
permanganate à la date t=2,5min.
𝑑[MnO4 − ]
𝑣=− 50
𝑑𝑡
𝑣 représente l’opposé de la valeur du coefficient
directeur de la droite tangente à la courbe de
10
disparition de l’ion permanganate à la date t=2,5min t(min)
0 1 5
(80−0)×10−3
𝑣=− ⇒ 𝒗= 𝟑, 𝟖. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
2,5−4,6
4° Évolution de la vitesse aux cours du temps
La vitesse croit, atteint un maximum puis décroit jusqu’à s’annuler.
Interprétation : l’ion Mn2+ catalyse l’oxydation de l’acide oxalique par les ions
permanganate. Comme il est produit par la réaction, la vitesse de formation des ions
permanganate augmente et l’effet catalytique se trouve amplifié.
On assiste à une accélération de la réaction dont la vitesse augmente alors que la
concentration des réactifs diminue.
La vitesse de formation de l’ion permanganate après être passée par un maximum
diminue.
Exercice 5
1° Équation de la réaction
CaCO3 + 2HCl Ca2+ + 2Cl− + CO2 + H2 O
2° Vitesse moyenne de formation du chlorure de calcium
𝑪(𝒕𝟐 )−𝑪(𝒕𝟏 ) (29−11)×10−3
𝒗= AN : 𝑣 = ⇒ 𝒗 = 𝟑. 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒔−𝟏
𝒕𝟐 −𝒕𝟏 80−20
3° Vitesse instantanée de formation
𝒅𝑪
𝒗= |
𝒅𝒕 𝒕
Graphiquement, on détermine la valeur du coefficient
directeur de la droite tangente à la courbe de
formation du chlorure de calcium à la date t 28
Pour t=20min 20
(11−3)×10−3
𝑣= ⇒ 𝒗= 𝟒. 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒔−𝟏 12
20−0
4
Pour t2=80min 20
t(s)
80 100 100
(29−16)×10−3
𝑣= ⇒ 𝒗= 𝟏, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟒 𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒔−𝟏
80−0
Collection G.K. Cinétique chimique
126
-
---
--- bécher contenant la solution
---
d’acide éthanoïque (CH COOH)
3
barreau aimanté agitateur magnétique
--
b. Indicateur coloré à choisir et justification -
On dose l’acide éthanoïque, un acide faible, --- par une solution d’hydroxyde de sodium,
une base forte ; à l’équivalence acide base, --- le pH est supérieur à 7 ; il faut donc choisir
la phénolphtaléine dont la zone de virage
--- est comprise entre 8,0 – 9,5.
c. La température est un facteur cinétique. En plaçant le tube dans la glace avant
chaque dosage, on refroidit le mélange et --- l’on réduit la vitesse de formation de l’acide.
d. Nombre 𝑛0 de moles d’ester ---
n
C0 = = ′ =
V
n′
V
n0
V0
---
avec n la quantité de matière contenue dans le volume V= 1ℓ
-- 1 ′
n’ la quantité de matière contenue dans le
-- volume V’= 100cm et V0 = 10 V
3
𝐧𝐕 ′ 0,5×0,1 - - ⇒ 𝐧𝟎 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑𝐦𝐨𝐥
𝐧𝟎 = AN : n0 =
𝟏𝟎𝐕 10×1 ---
e. Nombre 𝑛𝐸 de moles d’ester restant dans - un tube, à la date t
nE = n0 − nE réagi Or nE réagi = n-acide d’où nE = n0 − nacide
--
A l’équivalence acide-base, on : nacide = --nOH− = Cb Vb
On déduit : 𝐧𝐄 = 𝐧𝟎 − 𝐂𝐛 𝐕𝐛 soit 𝐧𝐄 --= 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 (𝟏 − 𝟎, 𝟏𝐕𝐛 )
-
* Calcul de 𝑛𝐸 à chaque date t
---
t(min) 0 10 20 - 30 40 50 60 90 120
𝑉𝑏 (𝑐𝑚3 ) 0 2,1 3,7 --- 5,0 6,1 6,9 7,5 8,6 9,4
𝑛𝐸 (10−3 𝑚𝑜𝑙) 5 3,95 3,15 - 2,5 1,95 1,55 1,25 0,70 0,3
3°a. Courbe nE = f(t).
Exercice 8
1° Courbe représentant la concentration [𝐼2 ] en fonction du temps
•
•
10 •
•
•
•
5 •
•
•
t(min)
5 10 15 20 25 30
2° * Vitesse volumique moyenne de formation du diiode entre les dates t=0 et t=10min
Coefficient directeur de la droite passant par les points de coordonnées (𝑡(0); [𝐼2 ]𝑡(0) )
[𝐼2 ]𝑡(10)−[𝐼2 ]𝑡(0)
et (𝑡(10); [𝐼2 ]𝑡(10) ) : 𝑣 =
𝑡(10)−𝑡(0)
* Valeur
8,2−0
𝑣= ⇒ 𝒗 = 𝟎, 𝟖𝟐𝒎𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
10−0
* Vitesse volumique instantanée 𝑣 de formation du diiode
𝑑[𝐼2 ]
Dérivée par rapport au temps de la fonction [I2 ] = f(t) à la date t : 𝑣 = |
𝑑𝑡 𝑡
* Détermination graphique des valeurs de 𝑣
Date t=0
La droite tangente passe par les points (0𝑚𝑖𝑛; 0𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 ) et (4𝑚𝑖𝑛; 10𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 )
10−0
𝑣(0) = ⇒ 𝒗(𝟎) = 𝟐, 𝟓. 𝒎𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
4−0
Date t=10min.
La droite tangente passe par les points (0𝑚𝑖𝑛; 4,6𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 ) et (10𝑚𝑖𝑛; 8,2𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 )
8,2−4,6
𝑣(10) = ⇒ 𝒗(𝟏𝟎) = 𝟎, 𝟑𝟔. 𝒎𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
10−0
Vitesse à t=100min
A partir de t=60min, la concentration de [I2 ] reste constante ; la tangente est nulle.
On déduit : 𝒗(𝟏𝟎𝟎) = 𝟎𝒎𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏 . 𝒎𝒊𝒏−𝟏
3° Explication
Les concentrations des réactifs décroissent au cours du temps ; le diiode se forme de
moins en moins donc la vitesse de formation du diiode décroit.
Concentration initiale en peroxyde d’hydrogène dans le mélange
L’inverse de la réaction (1) est impossible ; I− et H3 O+ sont en excès donc pour la
réaction (1), on peut écrire : 𝑛0 H2O2 = 𝑛I2 lim ⇒ [H2 O2 ]0 𝑉 = [I2 ]lim V
[H ] [I ] [I ]
Soit 2 O2 0 = 2 lim Or 2 lim = 11,6𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝑙 −1 donc [𝐇𝟐 𝐎𝟐 ]𝟎 = 𝟏𝟏, 𝟔𝒎𝒎𝒐𝒍. 𝒍−𝟏
Exercice 9
Equation de la saponification
CH3 COOCH2 CH3 + NaOH CH3 COO− + Na+ + CH3 CH2 OH
1° Courbe
𝑛C H OH = 𝑛0 NaOH − 𝑛r NaOH
2 5
Or à l’équivalence acide-base 𝑛r NaOH = 𝑛HCl
xCb
D’où [C2 H5 OH]Vb = Cb Vb − xCa soit [C2 H5 OH]t = Cb −
Vb
AN : [C2 H5 OH]t = 5.10−2 − x
temps(min) 4 9 15 24 37 53 83 143
[C2 H5 OH] 0,59 1,14 1,63 2,21 2,71 3,15 3,64 4,11
(× 10−2 mol. l−1 )
•
3
•
2,5
•
2
•
1 •
t(min)
•
10 30 50 100 140
CINEMATIQUE DU POINT
Exercice 1
Dans un repère ℛ (𝑂, 𝑖⃗⃗⃗ , 𝑗), le mouvement d’un point M est caractérisé par :
- une accélération nulle à chaque instant t : a⃗ (M)= ⃗0 ;
- à l’instant t= 0 : 𝑣o =4𝑖⃗⃗⃗ +3 𝑗
Les unités sont celles du système international.
1° Quel est le vecteur vitesse du M à la date t ?
2° Quel est son vecteur position à la date t ?
3° Déterminer l’équation cartésienne de la trajectoire.
Exercice 2
Un point mobile décrit une droite (O, 𝑖⃗⃗⃗ ), un point M de la trajectoire est repéré par
son abscisse x ; l’équation horaire s’écrit : 𝑥 = −2𝑡² + 4𝑡 ; 0<t<10s
les unités sont celles du système internationale
1° Calculer le vecteur vitesse à l’instant t et l’accélération du mobile. Conclusion.
2° Sur quel intervalle de temps le mouvement est –il accéléré ? Retardé ?
Exercice 3
Une automobile roule en ligne droite à la vitesse de 108km.h-1. L’automobiliste freine
régulièrement ; on peut considérer qu’alors l’accélération de l’automobile est
constante dirigée en sens contraire du mouvement et égale à 7,7ms -2.
Calculer la distance parcourue entre le début du freinage et l’arrêt de l’automobile.
Exercice 4
Un électron se de place dans une région de l’espace munie d’un repère orthonormés
(O, 𝑖,⃗⃗⃗𝑗, 𝑘⃗ )cette particule est soumise a une accélération constante, 𝑎 = -4.10.13𝑘⃗ .
A la date t=0: 𝑣⃗⃗⃗ =2.106 𝑖 +107𝑘⃗ .
Elle se trouve au point M0 (0 ; 0; 0,01) les unités sont celles du système international.
1° Peut –on affirmer que le mouvement ne sera pas rectiligne ?
2° Etablir les équations horaire du mouvement.
3° En déduire l’équation cartésienne de la trajectoire.
4° A quelle date t1, la vitesse de l’électron est –elle parallèle à l’axe Ox ?
La vitesse est –elle alors minimale ?
5° Entre quels instants, le mouvement est –il accéléré ? Retardé ?
Exercice 5
Un point M est en mouvement dans un repère (O, 𝑖⃗⃗⃗ , 𝑗).
x = 4t
Les coordonnées M sont : {
𝑦 = 3𝑡 + 5
1° Quelle est l’équation cartésienne de la trajectoire ?
2° Quelle est la nature du mouvement ?
Exercice 6
La position d’un mobile M dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗, 𝑘⃗) est donner à chaque instant par le
Collection G.K. Cinématique
132
𝑣(m.s-1)
10
(
s 7 12
0) 5 6 t(s)
-10
1°a. Calculer les accélérations du mobile au cours des trois phases du mouvement.
b. Tracer la représentation graphique a = g(t) de l’accélération 𝑎 en fonction du temps
avec 𝑡 ∈ [0; 12] en secondes.
2° Calculer l’espace parcouru par le mobile.
Exercice 14
Les équations paramétriques du mouvement d’un mobile se déplaçant dans un plan
𝑥 = 3𝑡
muni d’un repère (O, 𝑖⃗⃗⃗ , j) sont : {
𝑦 = −4𝑡² + 5𝑡
1° Rechercher l’équation cartésienne de la trajectoire.
2° Donner les caractéristiques du vecteur vitesse lorsque le mobile passe par son
ordonnée maximale Ymax.
3°Calculer l’abscisse du mobile lorsque celui-ci repasse par l’ordonnée Y = 0.
4° Calculer la valeur de la vitesse à la date t=6s.
Exercice 15
Sur un porte avion, les avions de combat sont lancés sur une distance d=25m, par
l’intermédiaire d’une catapulte. On suppose que l’accélération du mouvement est
constante pendant l’opération. La vitesse de l’avion à la fin du lancement vaut :
v=230km.h-1.
1° Calculer l’accélération de l’avion au cours du catapultage.
2° Calculer la durée de cette opération.
Exercice 16
Sur une portion rectiligne A, B, C et D de voie ferrée où s’effectue des travaux, un train
arrivant en A avec une vitesse 𝑣𝐴 = 54𝑘𝑚/ℎ a la marche suivante :
- De A à B tel que AB = 125m, un mouvement uniformément retardé réduisant la
vitesse en à la valeur 𝑣𝐵 = 36𝑘𝑚/ℎ.
- De B à C, pendant une minute, un mouvement uniforme.
- De C à D, un mouvement uniformément accéléré telle que la vitesse reprenne la
valeur de 54𝑘𝑚/ℎ en 20 seconde.
1° En prenant pour origine des abscisses le point A, pour sens positif le sens de la
marche et pour instant initiale t = 0 l’instant de passage en A, déterminer les équations
horaires 𝑥 = 𝑓(𝑡) et les vitesses 𝑣 = 𝑔(𝑡) des trois phases du mouvement.
2° Calculer de deux manières la distance parcourue de A à D.
3° Construire le graphe 𝑣 = 𝑔(𝑡).
Exercice 17
On donne l’équation horaire d’un mobile M par rapport au repère (O, 𝑖⃗⃗⃗ , j):
Collection G.K. Cinématique
135
𝑥 = Acos(𝜔𝑡)
M:{ avec A=10cm et ω =10 rads-1.
𝑦 = 𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
1° Montrer que la valeur de la vitesse du mobile est constante et la calculer.
2° Monter que la valeur de son accélération est constante et la calculer.
3° Quelle est la trajectoire du mobile ? Que représente A ?
4° Quelles sont la direction et le sens du vecteur accélération ?
Exercice 18
Dans un référentiel donné, on choisit un repère d’espace (𝑂, 𝑖, 𝑗, 𝑘⃗) et une date origine.
Les coordonnées d’un point mobile M sont alors fournies par les équations horaires
𝑥 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡
𝜋
suivantes : { 𝑦 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡 avec 𝑟 = 2𝑚; 𝜔 = 𝑟𝑎𝑑⁄𝑠
2
𝑧=0
1°a. Déterminer l’équation de la trajectoire du mobile M.
b. Préciser la position du mobile M à la date origine.
2° Déterminer :
a. Les coordonnées et la mesure du vecteur vitesse 𝑣.
b. Les coordonnées et la mesure du vecteur accélération 𝑎.
c. La nature du mouvement du mobile M.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires.
3° Montrer que le vecteur accélération 𝑎 et le vecteur position 𝑂𝑀
4°a. Etablir l’équation horaire de l’abscisse curviligne 𝑠 du mobile M.
b. Donner les coordonnées des vecteurs vitesse 𝑣 et accélération 𝑎 dans le repère
locale de Frenet (𝑀, ⃗⃗⃗
𝑢𝑡 , ⃗⃗⃗⃗
𝑢𝑛 ).
c. Calculer la période T et la fréquence N du mouvement du mobile M. Que représente
la grandeur constante 𝜔 ?
Corrigé
Exercice 1
1° Vecteur vitesse du point M à la date t
𝑎=0 ⃗ donc c’est un MRU. Le vecteur vitesse est un vecteur constant : 𝑣 = 𝐴
À t=0, 𝑣 = 𝑣 o donc 𝐴 = 4𝑖 + 3𝑗. ⃗ = 𝟒𝒊⃗⃗⃗ +3 𝒋
On obtient : 𝒗
2° Vecteur position à la date t
MRU donc le vecteur position s’écrit : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑀 = 𝑣𝑡 + 𝐵 ⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
À t=0, 𝑂𝑀 = 𝑂𝑀0 = 0 donc 𝐵 = 0. ⃗ ⃗ On obtient : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = 𝟒𝒕𝒊⃗⃗⃗ +3𝒕 𝒋
3° Equation cartésienne de la trajectoire
𝑥
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑥 = 4𝑡 𝑡= 𝟑
𝑂𝑀 { ⇒ { 4 d’où 𝒚= 𝒙
𝑦 = 3𝑡 𝑦 = 3𝑡 𝟒
Exercice 2
1° * Vecteur vitesse à l’instant t
Le mouvement est rectiligne donc : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑥𝑖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑑𝑥
𝑣= soit 𝑣 = 𝑖. On obtient ⃗ = (−𝟒𝒕 + 𝟒)𝒊
𝒗 pour 0<t<10s
𝑑𝑡 𝑑𝑡
* Vecteur l’accélération du mobile
⃗
𝑑𝑣
𝑎 = . On obtient 𝒂 ⃗ = −𝟒𝒊 pour 0<t<10s
𝑑𝑡
* Conclusion
Le vecteur accélération est constant (indépendant du temps) et le mouvement est
rectiligne ; on a donc un mouvement rectiligne uniformément varié (MRUV)
2° Mouvement accéléré et mouvement retardé
a⃗. 𝑣 = −4i. (−4t + 4)i = 16t − 16
t 0 1 10
a⃗. 𝑣 − 0 +
Pour 𝑡 ∈ [0; 1[, a⃗. 𝑣 < 0 ; le mouvement est retardé
Pour 1 < 𝑡 < 10 a⃗. 𝑣 > 0 ; le mouvement est accéléré
Exercice 3
Distance parcourue entre le début du freinage et l’arrêt de l’automobile
La trajectoire de l’automobile est rectiligne et son accélération est constante négative;
son mouvement est rectiligne uniformément retardé (MRUR)
𝒗𝟎 𝟐
𝑣1 2 − 𝑣0 2 = 2𝑎(𝑥1 − 𝑥0 ). 𝑣1 = 0 et 𝑥1 − 𝑥0 = 𝑑 d’où 𝒅=−
𝟐𝒂
108 2
( )
3,6
AN : 𝑑 = − ⇒ 𝒅 = 𝟓𝟖, 𝟒𝟒𝒎
2×(−7,7)
Exercice 4
1° 𝑎 = −4.1013𝑘⃗ et ⃗⃗⃗ = 2.106 𝑖 + 107 𝑘⃗ à t=0.
𝑣
Le vecteur vitesse n’est pas colinéaire au vecteur accélération donc le mouvement ne
peut pas être rectiligne.
2° Equations horaire du mouvement
⃗
𝑑𝑣
𝑎 = = −4.1013𝑘⃗ impose 𝑣 = −4.1013 𝑡𝑘⃗ + 𝐴
𝑑𝑡
À t=0, 𝑣 = 2.106 𝑖 + 107 𝑘⃗ donc 𝐴 = 2.106 𝑖 + 107 𝑘⃗.
On obtient 𝑣 = −4.10 𝑡𝑘⃗ + 2.106 𝑖 + 107 𝑘⃗
13
soit 𝑣 = (−4.1013 𝑡 + 107 )𝑘⃗ + 2.106 𝑖
Collection G.K. Cinématique
137
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀
𝑣= =(−4.1013 𝑡 + 107 )𝑘⃗ + 2.106 𝑖 impose 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ =(−2.1013 𝑡 2 + 107 t)𝑘⃗ + 2.106 𝑡𝑖 + 𝐵
⃗
𝑑𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
À t=0, 𝑂𝑀 = 𝑂𝑀0 = 0,01𝑘 ⃗ donc 𝐵⃗ = 0,01𝑘. ⃗
On obtient 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (−2.1013 𝑡 2 + 107 t + 0,01)𝑘⃗ + 2.106 𝑡𝑖
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒙 = 𝟐. 𝟏𝟎𝟔 𝒕
𝑶𝑴 {
𝒚 = −𝟐. 𝟏𝟎𝟏𝟑 𝒕𝟐 + 𝟏𝟎𝟕 𝐭 + 𝟎, 𝟎𝟏
3° Equation cartésienne de la trajectoire
𝑥
𝑡=
2.106
{ 𝑥 2 𝑥
d’où 𝒚 = −𝟓𝒙𝟐 + 𝟓𝒙 + 𝟎, 𝟎𝟏
𝑦 = −2.1013 ( 6 ) + 107 ( 6) + 0,01
2.10 2.10
4° Date t1
𝑣 est parallèle à l’axe Ox si et seulement-si 𝑣𝑧 = 0 ⇔ −4.1013 𝑡 + 107 = 0
d’où 𝒕𝟏 = 𝟐, 𝟓𝟏𝟎−𝟕 𝐬. La vitesse est minimale car 𝑣𝑥 < √𝑣𝑥 2 + 𝑣𝑦 2 = 𝑣
5° Mouvement accéléré et mouvement retardé
a⃗. 𝑣 = −4.1013 𝑘⃗ . [(−4.1013 𝑡 + 107 )𝑘⃗ + 2.106 𝑖] = −4.1013 (−4.1013 𝑡 + 107 )
t 0 𝑡1 +∞
a⃗. 𝑣 − 0 +
Pour 𝑡 ∈ [0; 𝑡1 [, a⃗. 𝑣 < 0 ; le mouvement est retardé.
Pour 𝑡 > 𝑡1 , a⃗. 𝑣 > 0 ; le mouvement est accéléré.
Exercice 5
1° Equation cartésienne de la trajectoire
𝑥
t= 𝟑
4
{ 𝑥 ⇒ 𝒚 = 𝒙+𝟓
𝟒
𝑦 = 3( ) +5
4
2° Nature du mouvement
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑣 =4 𝑑𝑣⃗ 𝑎 =0
𝑣= d’où 𝑣{ 𝑥 ; 𝑎= d’où 𝑎{ 𝑥
𝑑𝑡 𝑣𝑦 = 3 𝑑𝑡 𝑎𝑦 = 0
La trajectoire du mobile est rectiligne et le vecteur accélération est nul ; le mouvement
est rectiligne uniforme (MRU)
Exercice 6
1° Montrons que le mouvement est plan et précisons le plan du mouvement
𝑥 = 𝑡2 + 4
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = (t 2 + 4)i + (t 2 + 2)j d’où
OM ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {𝑦 = 𝑡 2 + 2
𝑂𝑀
𝑧=0 y(m)
∀𝑡, 𝑧 = 0 il n’y a pas de mouvement suivant l’axe (Oz)
Le mouvement est donc plan et est contenu dans le plan (xOy)
2° Equation cartésienne de la trajectoire
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑡2 = 𝑥 − 4
𝑂𝑀 { ⇒ 𝑦 = 𝑥 − 4 + 2 soit 𝒚 = 𝒙 − 𝟐
𝑦 = 𝑡2 + 2 1
x(m)
3° Allure du mouvement 1
a⃗. v⃗ = (2i + 2j ). (2ti + 2tj) = 8t. Pour t>0, le mouvement est rectiligne uniformément
accéléré.
Exercice 7
1° a. Equation horaire du mouvement de l’automobile
L’automobile décrit une trajectoire rectiligne à accélération constante ; c’est donc un
mouvement rectiligne uniformément varié (MRUV)
1 1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0 soit 𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
2 2
*Valeur de a
𝑣2 2 −𝑣1 2 202 −62
𝑣2 2 − 𝑣1 2 = 2𝑎(𝑥2 − 𝑥1 ) ⇒ 𝑎= AN : 𝑎 = ⇒ 𝑎 = 2𝑚. 𝑠 −2
2(𝑥2 −𝑥1 ) 2(150−59)
* Valeur de 𝑣0
𝑣 = 𝑎𝑡 + 𝑣0
À t=3s, 𝑣 = 𝑣1 . On obtient : 𝑣1 = 𝑎𝑡1 + 𝑣0 ⇒ 𝑣0 = 𝑣1 − 𝑎𝑡1
AN : 𝑣0 = 6 − 2 × 3 ⇒ 𝑣0 = 0𝑚. 𝑠 −1
* Valeur de 𝑥0
1 1
À t=3s, 𝑥 = 𝑥1 . On obtient : 𝑥1 = 𝑎𝑡1 2 + 𝑥0 ⇒ 𝑥0 = 𝑥1 − 𝑎𝑡1 2
2 2
1
AN : 𝑥0 = 59 − × 2 × 32 ⇒ 𝑥0 = 50𝑚
2
On a donc les équations horaires 𝒙 = 𝒕𝟐 + 𝟓𝟎 et 𝒗 = 𝟐𝒕
b. Instant t2 où l’automobile passe par le point M2
𝑥 = 𝑡 2 + 50 et 𝑣 = 2𝑡
𝒗 20
À t=t2, 𝑣 = 𝑣2 . On obtient 𝑣2 = 2𝑡2 ⇒ 𝒕𝟐 = 𝟐 AN : 𝑡2 = ⇒ 𝒕𝟐 = 𝟏𝟎𝒔
𝟐 2
c. Longueur L du trajet
𝐿 = 𝑥(𝑡 = 20) − 𝑥(𝑡 = 0) AN : 𝐿 = 202 + 50 − 50 ⇒ 𝑳 = 𝟒𝟎𝟎𝒎
2° a. Equation horaire du mouvement de la moto
La moto se déplace sur une voie rectiligne à vitesse constante ; c’est donc un MRU
𝑥 = 𝑣′𝑡 + 𝑥0
Valeur de 𝑥0
À t=T, 𝑥 = 𝑥′. On obtient : 𝑥 ′ = 𝑣 ′ 𝑇 + 𝑥0 ⇒ 𝑥0 = 𝑥 ′ − 𝑣′𝑇
AN : 𝑥0 = −5 − 20 × 1 ⇒ 𝑥0 = −25
On a donc l’équation horaire : 𝒙 = 𝟐𝟎𝒕 − 𝟐𝟓
b. Dates des dépassements
Si la moto dépasse l’automobile ou l’automobile rattrape la moto ; c’est qu’ils ont
mêmes positions
𝑥(𝑎𝑢𝑡𝑜𝑚𝑜𝑏𝑖𝑙𝑒) = 𝑥(𝑚𝑜𝑡𝑜) ⇒ 𝑡 2 + 50 = 20𝑡 − 25 soit 𝑡 2 − 20𝑡 + 75 = 0
∆= 202 − 4 × 75 ⇒ ∆= 10
20−√100 20+√100
𝑡1 = ⇒ 𝑡1 = 5𝑠 ; 𝑡2 = ⇒ 𝑡2 = 15𝑠
2 2
La moto dépasse l’automobile au bout de 5s et l’automobile rattrape la moto après 15s.
c. Abscisses des dépassements
𝑥 = 20𝑡 − 15
Pour t=5s ; on a 𝑥 = 20 × 5 − 25 soit 𝑥 = 75𝑚
Pour t=15s ; on a 𝑥 = 20 × 15 − 25 soit 𝑥 = 275𝑚
d. Vitesse de l’automobile au moment où elle rattrape la moto
𝑥 = 𝑡 2 + 50 et 𝑣 = 2𝑡
Pour t=15s ; on a : 𝑣 = 2 × 15 soit 𝑣 = 30𝑚. 𝑠 −1
e. Distance parcourue par la moto
𝒗𝟏 −𝒗𝟎
MRUV 𝑣1 − 𝑣0 = 𝑎(𝑡1 − 𝑡0 ) Or 𝑡1 − 𝑡0 = θ d’où 𝒂=
𝛉
105 130
−
AN : 𝑎 = 3,6 3,6
⇒ 𝒂= −𝟔, 𝟗𝟒𝐦. 𝐬 −𝟏
1
2° Distance de l’obstacle
obstacle
arrêt
MRUV t=0
d xA 𝑣0
𝑑 = 𝐷 − 𝑥𝐴
Collection G.K. Cinématique
140
𝑣0 𝑣0
d2 d1
2° Distance parcourue
1ère phase : 0 ≤ t < 16𝑠
𝑣1 2 −𝑣0 2
𝑣1 2 − 𝑣0 2 = 2𝑎1 𝑑1 ⇒ 𝑑1 = . 𝑣0 = 0 et 𝑣1 = 5 On obtient : 𝑑1 = 40𝑚
2𝑎1
2ème phase : 16 ≤ t < 28𝑠
𝑑2 = 𝑣1 𝛥𝑡. 𝛥𝑡 = 28 − 16 = 12𝑠 On obtient : 𝑑2 = 60𝑚
3ème phase : 28 ≤ t ≤ 35s
𝑣0 2 −𝑣1 2
𝑣0 2 − 𝑣1 2 = 2𝑎3 𝑑3 ⇒ 𝑑3 = . On obtient : 𝑑3 = 17,5𝑚
2𝑎3
La distance parcourue est 𝐷 = 𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3 soit 𝑫 = 𝟏𝟏𝟕, 𝟓𝒎
Exercice 13
1°a. Accélérations du mobile
Δ𝑣
𝑎=
Δt
1ère phase : 0 ≤ t < 5𝑠
10−0
𝑎1 = soit 𝒂𝟏 = 𝟐𝐦. 𝐬 −𝟐
5−0
2 phase : 5 ≤ t < 7𝑠
ème
−10−10
𝑎2 = soit 𝒂𝟐 = −𝟏𝟎𝐦. 𝐬 −𝟐
7−5
3ème phase : 7 ≤ t ≤ 12s 𝑎(m.s-2)
0−(−10)
𝑎3 = soit 𝒂𝟑 = 𝟐𝐦. 𝐬 −𝟐
12−7
2
b. Représentation graphique 𝑎 = 𝑔(𝑡) (voir figure) 7 12
2° Espace parcouru par le mobile 0 5 6 t(s)
Equations horaires
Origine des dates : l’instant de départ du mobile
Origine des espaces : le point de départ du mobile
𝑎 = 𝑐𝑠𝑡 donc MRUV
1ère phase : 0 ≤ t < 5𝑠 -10
1
𝑥 = 𝑎1 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 et 𝑣 = 𝑎1 𝑡 + 𝑣0
2
À 𝑡 = 0, 𝑥 = 0 et 𝑣 = 0
On trouve 𝑥0 = 0 et 𝑣0 = 0 d’où 𝒙 = 𝒕𝟐 et 𝒗 = 𝟐𝒕
1 2
2ème phase : 5 ≤ t < 7𝑠 𝑥 = 𝑎2 𝑡 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 et 𝑣 = 𝑎2 𝑡 + 𝑣0
2
Fin de la 1ère phase : À 𝑡 = 5, 𝑥 = 52 = 25 et 𝑣 = 2 × 5 = 10
Débute de la 2ème phase : (vitesse) 10 = −10 × 5 + 𝑣0 soit 𝑣0 = 60
(position) 25 = −5 × 52 + 60 × 5 + 𝑥0 soit 𝑥0 = −150
On a les équations : 𝒙 = −𝟓𝒕𝟐 + 𝟔𝟎𝒕 − 𝟏𝟓𝟎 et 𝒗 = −𝟏𝟎𝒕 + 𝟔𝟎
1
3ème phase : 7 ≤ t ≤ 12s 𝑥 = 𝑎3 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0 et 𝑣 = 𝑎3 𝑡 + 𝑣0
2
Fin la 2ème phase : À 𝑡 = 7, 𝑥 = −5 × 72 + 60 × 7 − 150 = 25
et 𝑣 = −10 × 7 + 60 = −10
Début e la 3ème phase : (vitesse) −10 = 2 × 7 + 𝑣0 soit 𝑣0 = −24
(position) 25 = 72 − 24 × 7 + 𝑥0 soit 𝑥0 = 144
On a les équations : 𝑥 = 𝑡 2 − 24𝑡 + 144 et 𝑣 = 2𝑡 − 24
Espace parcouru
Pour 𝑡 = 12𝑠, on a : 𝑥 = 122 − 24 × 12 + 144 soit 𝒙=𝟎
Exercice 14
1° Equation cartésienne de la trajectoire
𝑥
𝑥 = 3𝑡 𝑡= 𝟒 𝟓
3
{ ⇔{ 𝑥 𝑥 d’où l’équation : 𝒚 = − 𝒙² + 𝒙
𝑦 = −4𝑡² + 5𝑡 𝑦 = −4 ( ) ² + 5 ( ) 𝟗 𝟑
3 3
2° Caractéristiques du vecteur vitesse
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑣𝑥 = 3
𝑣= d'où 𝑣 {𝑣 = −8𝑡 + 5
𝑑𝑡 𝑦
5 𝑣𝑥 = 3
Si y = Ymax alors 𝑣𝑦 = 0 soit 𝑡= On obtient : 𝑣 {𝑣 = 0
8 𝑦
- Direction : (𝑂𝑥)
⃗⃗⃗⃗⃗
- Sens : 𝑂𝑥
- Intensité : 𝑣 = √𝑣𝑥 2 + 𝑣𝑦 2 soit 𝒗 = 𝟑𝒎. 𝒔−𝟏
3° Abscisse
5
y=0 ⇔ −4𝑡² + 5𝑡 soit 𝑡=0 ou 𝑡=
4
Pour 𝑡 = 0, 𝑥 = 0. On a le point 𝑂(0 ; 0) : Origine du repère
5 15 15
Pour 𝑡 = , 𝑥= . On a le point 𝐴 ( ; 0).
4 4 4
4° Valeur de la vitesse
𝑣𝑥 = 3 𝑣𝑥 = 3
Pour t=6s, 𝑣 {𝑣 = −8 × 6 + 5 soit 𝑣 {𝑣 = −43
𝑦 𝑦
catapultage
t=0 d t
Début de
Fin de
MRUV 𝑣
𝒗𝟐
MRUV : 𝑣 2 − 𝑣0 2 = 2a𝑑. Or 𝑣0 = 0 ; on obtient : 𝐚 =
𝟐𝒅
230 2
( )
AN : a = 3,6 ⇒ 𝐚 = 𝟖𝟏, 𝟔𝟒𝒎. 𝒔−𝟐
2×25
2° Durée de l’opération
230
𝒗 3,6
MRUV : 𝑣 − 𝑣0 = a𝜃. Or 𝑣0 = 0 d’où 𝛉= AN : θ = ⇒ 𝛉 = 𝟎, 𝟗𝟓𝒔
𝐚 81,64
Exercice 16
1° Equations horaires 𝑥 = 𝑓(𝑡) et les vitesses 𝑣 = 𝑔(𝑡) des trois phases du mouvement
𝑣𝐴 MRUR 𝑣𝐵 MRU 𝑣𝐵 MRUA 𝑣𝐴
A 125m B 1mn C 20s D
1
* Entre A et B : MRUR 𝑥(𝑡) = 𝑎1 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
2
- valeur de 𝑎1
36 2 54 2
𝑣𝐵 2 −𝑣𝐴 2 ( ) −( )
𝑣𝐵 2 − 𝑣𝐴 2 = 2𝑎1 𝐴𝐵 ⇒ 𝑎1 = AN : 𝑎1 = 3,6 3,6
⇒ 𝑎1 = −0,5𝑚. 𝑠 −2
2𝐴𝐵 2×125
- Valeurs de 𝑣0 et 𝑥0
À 𝑡 = 0, 𝑥 = 𝑥𝐴 = 0 et 𝑣 = 𝑣𝐴
1 2
0 = 𝑎1 × 0 + 𝑣0 × 0 + 𝑥0 ⇒ 𝑥0 = 0
2
𝑑𝑥
𝑣= = 𝑎1 𝑡 + 𝑣0 . 𝑣𝐴 = 𝑎1 × 0 + 𝑣0 ⇒ 𝑣0 = 𝑣𝐴
𝑑𝑡
𝒙(𝒕) = −𝟎, 𝟐𝟓𝒕𝟐
+ 𝟏𝟓𝒕 et 𝒗(𝒕) = −𝟎, 𝟓𝒕 + 𝟏𝟓
* Entre B et C: MRU 𝑥(𝑡) = 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
- valeur de 𝑥0
À 𝑡 = 𝑡𝐵 , 𝑥 = 𝑥𝐵 = 125 et 𝑣 = 𝑣𝐵
15−𝑣𝐵
Fin du MRUR : 𝑣𝐵 = −0,5𝑡𝐵 + 15 ⇒ 𝑡𝐵 = AN : 𝑡𝐵 = 10𝑠
0,5
𝑑𝑥
𝑣= = 𝑣0 d’où 𝑣0 = 𝑣𝐵
𝑑𝑡
Début du MRU : 𝑥𝐵 = 𝑣𝐵 𝑡𝐵 + 𝑥0 ⇒ 𝑥0 = 𝑥𝐵 − 𝑣𝐵 𝑡𝐵 AN : 𝑥0 = 25
𝒙(𝒕) = 𝟏𝟎𝒕 + 𝟐𝟓 et 𝒗 = 𝟏𝟎
1
* Entre C et D : MRUA 𝑥(𝑡) = 𝑎3 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
2
- valeur de 𝑎3
𝑣𝐴 −𝑣𝐵
𝑣𝐴 − 𝑣𝐵 = 𝑎3 𝜃3 ⇒ 𝑎3 = AN : 𝑎3 = 0,25𝑚. 𝑠 −2
𝜃3
- Valeurs de 𝑣0 et 𝑥0
À 𝑡 = 𝑡𝐶 = 70𝑠, 𝑥 = 𝑥𝐶 et 𝑣 = 𝑣𝐶 = 𝑣𝐵
𝑑𝑥
𝑣= = 𝑎3 𝑡 + 𝑣0 . 𝑣𝐶 = 𝑎3 𝑡𝐶 + 𝑣0 ⇒ 𝑣0 = 𝑣𝐶 − 𝑎3 𝑡𝐶 AN : 𝑣0 = −7,5𝑚. 𝑠 −1
𝑑𝑡
Fin du MRU : 𝑥𝐶 = 10𝑡𝐶 + 25 ⇒ 𝑥𝐶 = 725
1 1
Début du MRUA : 𝑥𝐶 = 𝑎3 𝑡𝐶 2 + 𝑣0 𝑡𝐶 + 𝑥0 ⇒ 𝑥0 = 𝑥𝐶 − 𝑎3 𝑡𝐶 2 − 𝑣0 𝑡𝐶
2 2
AN : 𝑥0 = 637,5
𝒙(𝒕) = 𝟎, 𝟏𝟐𝟓𝒕𝟐 − 𝟕, 𝟓𝒕 + 𝟔𝟑𝟕, 𝟓 et 𝒗(𝒕) = 𝟎, 𝟐𝟓𝒕 − 𝟕, 𝟓
2° Distance parcourue de A à D
Première méthode : calcul direct
Au point D, 𝑡 = 𝑡𝐷 = 10 + 60 + 20 = 90𝑠
𝑑 = 𝑥𝐷 − 𝑥𝐴 = 𝑥𝐷 = 0,125𝑡𝐷 2 − 7,5𝑡𝐷 + 637,5 AN : 𝒅 = 𝟗𝟕𝟓𝒎
Deuxième méthode :
𝑣𝐷 2 −𝑣𝐵 2
𝑑 = 𝑑1 + 𝑑2 + 𝑑3 Or 𝑑2 = 𝑣𝐵 𝜃2 et 𝑣𝐷 2 − 𝑣𝐵 2 = 2𝑎3 𝑑3 ⇒ 𝑑3 =
2𝑎3
𝑣𝐷2 −𝑣𝐵 2
D’où 𝑑 = 𝑑1 + 𝑣𝐵 𝜃2 + 15 𝑣(𝑚/𝑠)
2𝑎3
152 −102
AN : 𝑑 = 125 + 10 × 60 + ⇒ 𝒅𝟑 = 𝟗𝟕𝟓𝒎 10
2×0,25
3° Graphe 𝑣 = 𝑔(𝑡).
(voir figure ci-contre) 𝑡(𝑠)
0 10 70 90
Exercice 17
1° Montrons que la vitesse du mobile est constante
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑣𝑥 = −𝜔 Asin(𝜔𝑡)
𝑣= donc 𝑣{
𝑑𝑡 𝑣𝑦 = 𝜔𝐴𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
𝑣 = √𝑣𝑥 2 + 𝑣𝑦 2 . On obtient 𝑣 = 𝐴𝜔
La vitesse 𝑣 à une date t est indépendante du temps, sa valeur est donc constante.
Application numérique
𝑣 = 0,1 × 10 ⇒ 𝒗 = 𝟏𝒎. 𝒔−𝟏
2° Montrons que la valeur de son accélération est constante
⃗
𝑑𝑣 a𝑥 = −𝜔2 Acos(𝜔𝑡)
a⃗ = donc a⃗ {
𝑑𝑡 a𝑦 = −𝜔2 𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
a = √a𝑥 2 + a𝑦 2 . On obtient : a = 𝐴𝜔2
L’accélération a à une date t est indépendante du temps, sa valeur est donc constante.
Application numérique
a = 0,1 × 102 ⇒ 𝐚 = 𝟏𝟎𝒎. 𝒔−𝟐
3° * Trajectoire du mobile
𝑥 = Acos(𝜔𝑡)
{
𝑦 = 𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡)
𝑥 2 + 𝑦 2 = A2 cos2 (𝜔𝑡) + A2 sin2 (𝜔𝑡) On obtient : 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝐀𝟐
La trajectoire est circulaire
* A représente le rayon du cercle décrit par le point mobile M
4° Direction et sens du vecteur accélération
a𝑥 = −𝜔2 Acos(𝜔𝑡) = −𝜔2 𝑥
a⃗ { d’où ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
a⃗ = −𝜔2 OM
a𝑦 = −𝜔2 𝐴𝑠𝑖𝑛(𝜔𝑡) = −𝜔2 y
- Direction : (OM)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ,
-sens : sens contraire de OM donc de M vers O
Exercice 18
1°a. Equation de la trajectoire du mobile M
𝑥 2 + 𝑦 2 = (𝑟𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡)2 + (𝑟𝑠𝑖𝑛𝜔𝑡)2 = 𝑟 2 (𝑐𝑜𝑠 2 𝜔𝑡 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜔𝑡)
Or 𝑐𝑜𝑠 2 𝜔𝑡 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜔𝑡 = 1 d’où 𝑥 2 + 𝑦 2 = 𝑟 2 soit 𝒙𝟐 + 𝒚𝟐 = 𝟒
b. Position du mobile M à la date origine
𝑥0 = 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜔 × 0 𝑥0 = 𝑟 𝑥0 = 2
Pour 𝑡 = 0, on a : { 𝑦0 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜔 × 0 ⇒ { 𝑦0 = 0 ⇒ { 𝑦0 = 0
𝑧0 = 0 𝑧0 = 0 𝑧0 = 0
2° a.* Coordonnées du vecteur vitesse 𝑣
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝑀 𝑣𝑥 = −𝜔 rsin(𝜔𝑡)
𝑣= donc 𝑣{
𝑑𝑡 𝑣𝑦 = 𝜔𝑟𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)
*Mesure du vecteur vitesse 𝑣
𝑣 = √𝑣𝑥 2 + 𝑣𝑦 2 = √[−𝜔 rsin(𝜔𝑡)]2 + [𝜔𝑟𝑐𝑜𝑠(𝜔𝑡)]2 = 𝑟𝜔√sin2 (𝜔𝑡) + 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔𝑡)
Or 𝑐𝑜𝑠 2 𝜔𝑡 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜔𝑡 = 1 d’où 𝒗 = 𝒓𝝎 AN : 𝒗 = 𝟑, 𝟏𝟒𝒎/𝒔
Fréquence N du mouvement
1
N= AN : 𝐍 = 𝟎, 𝟐𝟓𝐇𝐳
T
Exercice 1 →
y
Une pièce métallique de masse m= 100g glisse sans 𝑗
O →
frottement sur un plan incliné d’un angle α avec 𝑖
l’horizontale. Le mouvement de translation se fait
suivant une ligne de plus grande pente du plan,
parallèle et l’axe (𝑖, 𝑗) d’un repère (O,𝑖, 𝑗) α x
1° Faire un schéma et représenter les forces
extérieures appliquées à ce solide.
2°Compte tenu de la direction et du sens du mouvement, préciser l’orientation du
vecteur accélération et en déduire la nature du mouvement.
3° La vitesse initiale est 𝑣0 = 𝑣0 𝑖. Montrer que le vecteur position du centre d’inertie G
du solide peut se mettre sous la forme : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 𝛽𝑡 2 𝑖 + 𝑣0 𝑡.
Préciser β et la position de G à l’origine des dates.
4° Calculer la vitesse acquise par le solide après un déplacement de longueur l=4,5m
avec 𝑣0 =3m.s-1 ; α=30o.
Exercice 2
Un objet de masse m = 500g glisse le long d’une ligne de plus grande pente d’un plan
incliné d’un angle α =300 avec l’horizontale.
La somme 𝑅⃗ supposée constante des forces de contact reparties en surfaces exercées
par le plan sur l’objet fait un angle β avec la normale au plan.
1° Exprimer le vecteur accélération du mobile en fonction de α, β, m, R et g.
2° Lâché sans vitesse initiale le mobile parcourt une distance d=5m en une durée
t=1,7s. Calculer l’accélération.
3° Calculer l’angle β et la norme de R
Exercice 3
Un solide est tiré le long de la ligne de plus grande pente d’un plan incliné par un
câble parallèle à ce plan qui fait un angle α avec l’horizontale .
La masse m du solide est égale 980kg à ce plan.
1° Le mouvement comporte trois phases :
1ere phase : le mouvement d’abord uniformément accéléré durant le temps θ;
2eme phase: le mouvement est uniforme durant 6s, sur une distance de 35m.
3eme phase: le mouvement est uniformément retardé durant une durée θ jusqu'à
l’arrêt. Sachant que la distance parcourue est de 60m, calculer la durée totale du trajet
effectué par le solide. Le déplacement se fait sans frottement.
2° Déterminer la force de traction du câble et la réaction du sol sur le solide au cours
de trois phases du mouvement.
3° Déterminer la puissance exercée par la force de traction pendant la 2 emephase.
Exercice 4
Un ascenseur de masse totale 1800kg s’élève d’une hauteur h entre le rez de chaussée
et un étage élevé d’une tour g=9,8m.s-2
1° La montée comporte trois phases :
Durant 2,5s, le mouvement est uniformément accéléré : les 6s suivantes, le
mouvement est uniforme sur une distance de 42m. Enfin, le mouvement est
uniformément retardé durant 4s jusqu’ à l’arrêt. Déterminer la hauteur h.
2° Calculer la force exercée par le câble sur l’ascenseur au cours de chacune des phases
du mouvement.
3° Exprimer pour chaque phase, la puissance développée par cette force en fonction du
temps. Quelle est le travail de la force sur la distance h.
Exercice 5
Un mobile de masse m=12kg, lancé avec une vitesse 𝑣0 =4ms-1 monte en un mouvement
de translation rectiligne le long d’une ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un
angle α égal à 30°avec l’horizontal.(g=9,8m.s-2).
Les forces de frottement sont équivalentes à une force f opposée à la vitesse et de
norme supposée constante f = 40N.
1° En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, déterminer la distance parcourue
par le mobile avant qu’il ne s’arrête.
2° Arrivé au sommet de sa trajectoire, le mobile redescend. Indiquer sur un schéma les
forces extérieures appliquées à ce mobile au cours de sa descente. Qu’y a-t-il de changé
par rapport à la montée ?
3° Calculer la vitesse avec laquelle le mobile repasse par sa position initiale. Quelle
serait cette vitesse si les frottements étaient négligeables.
Exercice 6
Un traineau peut glisser en suivant la ligne de plus grande pente d’un plan incliné d’un
angle α. La réaction 𝑅⃗, somme des forces de contact du sol sur le traineau, comporte
une composante 𝑅⃗𝑁 normale au plan et une composante 𝑅⃗𝑇 parallèle au plan incliné et
de sens opposé au vecteur vitesse du traineau. On peut montrer que lorsqu’il y a
𝑅
mouvement : 𝑓 = 𝑇 où 𝑓 est le coefficient de frottement qui dépend de l’état des
𝑅𝑁
𝑅𝑇
surfaces en contacts ; s’il n’y a pas de mouvement : < 𝑓.
𝑅𝑁
1° Exprimer l’accélération du traineau en fonction de α, 𝑓 et g.
2° Calculer la valeur αmin pour que le glissement ait lieu. (g=9,8m.s-2, 𝑓 =0,15)
3° Calculer l’accélération pour α=2αmin
4° Calculer l’angle β. (β=(𝑅⃗ ,𝑅⃗𝑇 ))
Exercice 7
Un traineau de masse m=20kg est tiré suivant une ligne de plus grande pente d’un plan
incliné, d’un angle α par rapport à l’horizontal, par l’intermédiaire d’un câble faisant un
angle β avec celle-ci.
1° La tension du câble vaut T=1000N. câble
β
Le mouvement étant uniforme de vitesse 𝑣=2,8m.s-1.
Déterminer la réaction 𝑅⃗ somme des forces de contact
exercées par le sol sur le traineau (norme et inclinaison
par rapport à la normale du plan incliné) α
Données : α=30° ; β=20° ; g=10m.s-2.
2° On augmente la tension ; le mouvement du traineau devient uniformément accéléré.
a- Les forces de frottement exercées par le sol restant identiques, la réaction 𝑅⃗ est-elle
modifiée ?
b- La vitesse du traineau passe de 2,8m.s-1 à 5,6m.s-1 sur une distance de 10m. Calculer
la puissance exercée par la tension du câble lorsque la vitesse vaut 4,2m.s -2.
Exercice 8
Un solide supposé ponctuel de masse m= 0,10kg glisse le long de la ligne de plus
grande pente AB d’un plan incliné faisant un angle α =30° avec le plan horizontal, le
point A plus haut que B.
1° Le solide est abandonné en A sans vitesse initiale.
a. En considérant les frottements négligeables déterminez la nature du mouvement
du solide et calculez la durée du parcours AB. Donnée AB=2m.
b. En réalité cette durée est égale à 1,3s. En admettant l’existence d’une force de
frottement 𝑓 de sens opposé au mouvement, déterminer la valeur de cette force.
2° Le mobile est maintenant lancé de B vers A. Lors de son passage en B, sa vitesse est
𝑣𝐵 = 3ms -1.
Déterminer la position du point C où la vitesse du mobile s’annule .On supposera que
la force de frottement est constamment égale à 0,10N g=9 ,8m.s-2.
Exercice 9
On dispose d’un plan incliné dont la ligne de plus grande
pente AB fait un angle α avec l’horizontal. Un solide M de → B
𝑗 →
masse m=200g est lancé vers le haut à partir de A avec M
𝑖
Exercice 15
Une bille assimilable à un point matériel B de masse m est reliée z
A
par deux fils de masses négligeables à deux points A et C d’un axe
(Δ). On note AB = BC = 𝑙 et AC = b
1° La bille B tourne à vitesse constante angulaire ω autour de l’axe B
(Δ). Les fils restent constamment tendus.
Calculer les tensions de fils en fonction de ω. C
2° Montrer que le fil BC n’est tendu qu’à partir d’une certaine
valeur ω0 de la vitesse angulaire. z’
Données : m=0,6kg ; l=0,7m ; b=1m ; ω=10rad.s-1 puis 4 rad.s-1.
Exercice 16
Une bille de masse m=10kg est suspendue en un point O par un fil inextensible de
longueur l=1m et de masse négligeable. Le pendule ainsi constitué peut effectuer des
oscillations de part et d’autre de sa position d’équilibre. On l’écarte de la verticale d’un
angle α=45° et on l’abandonne sans vitesse initiale. On supposé les frottements
négligeables. g=10m.s-2.
1° A l’ instant t, le fil fait un angle θ avec la verticale. Exprimer les coordonnées du
vecteur accélération dans le repère de Frenet en fonction de α, θ et g.
2° Calculer la norme de 𝑎 et représenter sur un schéma le vecteur 𝑎 dans les trois cas :
θ=α ; θ=30° ; θ=0°.
Exercice 17 A S
Une glissière est constituée d’une partie rectiligne AB= 𝑙=1m
et d’un arc de cercle BC de centre O, de rayon r=2m.
α B
Un solide ponctuel est lâché du point A sans vitesse initiale.
Les frottements sont négligeables. D
1° Montrer que le solide quitte la piste en un point D.
2° Calculer l’angle θ1=(𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗ ,𝑂𝐷
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ). O
θ0 θ C
1
Données : θ0=(𝑂𝐶⃗⃗⃗⃗⃗ ,𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ )=60° ; α=30° ; g=10m.s-2.
Exercice 18
Un solide S assimilable à un point matériel de masse A O
m=10g, peut glisser à l’intérieure d ‘une demi-sphère de
θ
centre O et de rayon r=1,25m. On le lâche du point A sans
vitesse initiale. Sa position à l’intérieure de la demi-sphère
est repérée par l’angle θ. M B
1° On admet que le solide glisse sans frottement.
a. Exprimer sa vitesse au point M en fonction de g, r et θ. B
Calculer sa valeur numérique au point B (g=10m.s-2)
b. Quelles sont en M les caractéristiques de la force exercée par la demi-sphère sur le
solide ? Exprimer son intensité en fonction de g, r et θ. Calculer sa valeur numérique en B.
2° En réalité le solide S arrive en B avec une vitesse de 4,5m.s-1. Il est donc soumis à
une force de frottement 𝑓. En utilisant le théorème de l’énergie cinétique, calculer
l’intensité de cette force.
Exercice 19
Dans les fêtes foraines, il y a parfois des stands ou il est possible de montrer ses
qualités athlétiques.
Dans l’un d’entre eux, il s’agit de propulser à une certaine hauteur h un petit chariot de
masse m qui peut se déplacer sur deux
I
rails parallèles. E
Le schéma ci-contre en donne le profil dans D
un plan vertical. Les rails comportent h
β r
quatre parties :
C
-Une portion horizontale AB ; B A
-Un premier arc de cercler BC ; O
-Une partie rectiligne CD ;
-Un deuxième arc de cercle DE de rayon r, de centre O situé sur l’horizontal AB.
E est alors sur la verticale passant par O à une hauteur h=r au dessus de O. Le chariot
est considéré comme ponctuel.
1° On lance le chariot en exerçant entre A et B, une force constante 𝐹 , de même sens
⃗⃗⃗⃗⃗ . Entre A et E, le chariot glisse le long du guide : il est soumis à des forces de
que 𝐴𝐵
frottement équivalentes à une force unique constante 𝑓 , opposée au vecteur vitesse.
a- En appliquant le théorème de l’énergie cinétique, calculer la vitesse du chariot au
passage en B pour qu’il arrive en E avec une vitesse nulle. La distance parcourue entre
B et E est l.
b- Le chariot étant au repos en A, calculer l’intensité de la force 𝐹 qu’il est nécessaire
d’exercer entre A et B pour que le chariot arrive en E avec une vitesse nulle. (AB=h/2)
c- Application numérique : m=10kg, h=2m, 𝑙=2h, g=10m.s-2 ; 𝑓=20N.
Calculer 𝑣B et 𝑓.
2° Repartant de E avec une vitesse nulle, le chariot revient vers son point de départ.
a. Donner l’expression de la vitesse v du chariot en un I quelconque de l’arc ED en
fonction de l’angle β =(𝑂𝐸 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝐼
⃗⃗⃗⃗ )
b. Calculer en fonction de l’angle β et des autres données, la composante normale de la
réaction que les rails exercent sur le chariot en ce point. Application numérique β=40 ;
m=10kg ; h=2m.
c. Calculer la vitesse du chariot à son passage en B.
Exercice 20
A l’intérieur d’un guide circulaire de rayon r, un mobile ponctuel
peut glisser sans frottement dans un plan vertical. Il est repéré par C
l’angle θ à un instant t. Ce mobile est lancé de O, avec une vitesse 𝑣0
θ
horizontale. r
M
1° Exprimer l’accélération 𝑎 du mobile par rapport au référentiel du
→
laboratoire, en projetant dans le repère de FRENET. 𝑣0
O
2° Trouver une relation entre 𝑣 (vitesse du mobile en M), 𝑣O, r, g et θ
3° Déterminer la norme R de la réaction 𝑅⃗ du guide en M en fonction de m, r, g, θ et 𝑣O.
4° La réaction 𝑅⃗ est toujours dirigée de M vers le centre C, sinon le mobile quitte le
guide.
a-Pour quelle valeur de 𝑣O la réaction 𝑅⃗ s’annule t’elle en θ=π ?
Calculer la vitesse 𝑣 du mobile à cet instant en fonction de g et r.
b- On lance le mobile avec une vitesse 𝑣O telle que 𝑣O²=4gr. Pour quelle valeur de θ le
mobile quitte t-il le guide ?
Exercice 21
1° Une bille de masse m est suspendue en un point O par un fil O
x θ0
inextensible de longueur 𝑙. on écarte le fil de sa position
d’équilibre jusqu’à la position définie par l’angle θ1
⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
θO = (𝑂𝑥 𝑂𝑀0 ) et on lance la bille dans le plan (Ox,Oy) avec un MO
vecteur vitesse 𝑣0 tangent au cercle de rayon l et dirigé vers le
bas. On repère la position de la bille par l’angle θ1= (𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀). M
y
a. Exprimer la norme de la vitesse 𝑣1 de la bille en fonction des
données à l’instant t.
b. Exprimer la tension T du fil en fonction de 𝑣O, 𝑙, θ0, θ1, g et m.
O
c. Exprimer la valeur minimale de la norme de 𝑣0 pour que la bille
effectue un tour complet. α
Exercice 22
Une bille de masse m est suspendue en un point O par un fil inextensible de longueur L
et de masse négligeable. Le pendule ainsi constitué est écarté de la verticale d’un
angle θ0 . On lance alors la bille fil tendu, avec un vecteur vitesse ⃗⃗⃗⃗⃗ V0 tangent au cercle
de centre O et de rayon L, dirigé vers le bas.
La position du pendule est repérée par l’angle θ d’inclinaison du fil avec la verticale, au
cours du mouvement.
1° Exprimer les coordonnées du vecteur accélération ⃗⃗a dans la base de Frenet à
l’instant t en fonction de v0 , g, 𝑙, θ et θ0.
2° En déduire l’expression de la norme T de la tension ⃗⃗⃗T du fil en fonction de m, v0 , g,
𝑙, θ et θ0 .
3° Calculer la valeur minimale V0m de la norme de ⃗⃗⃗⃗⃗ V0 pour que la bille effectue un
tour complet, le fil devant resté tendu au cours du mouvement.
Exercice 23On considère le dispositif ci-contre qui tourne autour(Δ)
de l’axe (Δ) à vitesse angulaire 𝜔. (S)
Le solide (S), de masse m, coulisse le long de la tige (T).
(T)
La raideur du ressort est k et sa longueur à vide est L0.
Montrer que longueur L du ressort est fonction de 𝜔. ω
Exercice 24 Un solide métallique de faibles dimensions et de masse m = 20g est
suspendu à l’extrémité d’un fil de masse négligeable et de longueur L = 50cm. L’autre
extrémité du fil est fixée en un point O d’un axe vertical (∆). Lorsque cet axe tourne à
une vitesse angulaire suffisante, le fil s’incline et le centre d’inertie du solide prend un
mouvement circulaire uniforme sur le cercle de centre I et de rayon r.
1° Déterminer l’angle α formé par le fil et la verticale lorsque la vitesse angulaire
vaut ω = 7,33 rad⁄s.
2° Calculer, dans ces conditions, la tension T du fil.
3° Quelle est la valeur minimale ω0 de la vitesse angulaire qui permet au pendule de
prendre une inclinaison par rapport à la verticale ? On prendra g = 9,8 N⁄kg.
Corrigé
Exercice 1
1° Schéma et représentation des forces y
→ 𝑅⃗
⃗
- Le poids 𝑃 du solide 𝑗
O →
- la réaction 𝑅⃗ du plan incliné sur le solide 𝑖
À t = 0, ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗ = 0
OG = OO ⃗ donc 1
a⃗ ⨯ 0 + 𝑣0 ⨯ 0 + B ⃗
⃗ =0 ⇒ B ⃗
⃗ =0
2
soit ⃗⃗⃗⃗⃗
OG = 12a⃗t 2 + 𝑣0 t
a⃗ = (gsinα)i d’où ⃗⃗⃗⃗⃗
OG = 12(gsinα)t 2 i + 𝑣0 t
⃗⃗⃗⃗⃗ = βt 2 i + t𝑣0 donc
OG 𝛃 = 𝟏𝟐(𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂) et à t = 0, le mobile est à l’origine O
4° Vitesse 𝑣 acquise par le solide
𝑣 2 − 𝑣02 = 2a𝑙 donc 𝑣 2 = 𝑣02 + 2g𝑙Sinα d’où 𝒗 = √𝒗𝟐𝟎 + 𝟐𝐠𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂
A.N : 𝑣 = √32 + 2 ⨯ 9,8 ⨯ 4,5 ⨯ Sin30° ⇒ 𝒗 = 𝟓, 𝟓𝟕𝐦. 𝐬 −𝟏
Exercice 2 𝑅⃗ y
1° Expression du vecteur accélération en fonction
β
de α, β, m, R et g
Le mouvement est rectiligne donc 𝑎 = 𝑎 ∙ i
Appliquons TCI au solide : P ⃗ + R
⃗ = m𝑎
Projection sur les axes α α x
𝑥′𝑥 −𝑅𝑠𝑖𝑛𝛽 + 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑎
{
𝑦′𝑦 𝑅𝑐𝑜𝑠𝛽 − 𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 = 0
𝑃⃗
𝑅 𝑹
On trouve 𝑎 = 𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑠𝑖𝑛𝛽 et ensuite ⃗ = (𝒈𝒔𝒊𝒏𝜶 − 𝒔𝒊𝒏𝜷) 𝒊
𝒂
𝑚 𝒎
2° Valeur de accélération 𝑎
1
MRUA d’où l’équation horaire : 𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑥0
2
1
À t = 0, 𝑣 = 0 d’où 𝑥 = 𝑎𝑡 2 + 𝑥0
2
2(𝑥−𝑥0 )
On obtient 𝑎 =
2𝑡 2
𝟐𝒅 2×5
Pour t = 1,7s, 𝑥 − 𝑥0 = 𝑑 d’où 𝒂= AN : 𝑎 = ⇒ 𝒂 = 𝟑, 𝟒𝟔𝐦. 𝐬 −𝟐
𝒕𝟐 1,72
3° * Valeur de l’angle β
ℎ2 = 𝑣1 ∆𝜃2 (2)
3ème phase : MRUR
MRU
h2=42m Δθ2=6s
𝑣 2 − 𝑣1 2 = 2a3 ℎ3 2ℎ3
{ 0 ⇒ 𝑣1 = (3) car 𝑣0 = 0
𝑣0 − 𝑣1 = a3 ∆𝜃3 ∆𝜃3
∆𝜃1
(2) dans (1) donne : ℎ1 = ℎ2
⃗ 𝑣1
𝑇
2∆𝜃2
∆𝜃3
MRUA
h2
1ère phase : MRUA 𝑣 = 𝑎1 𝑡 = 𝑡 = 2,8𝑡
∆𝜃1 ∆𝜃2
𝒫 = 𝑇𝑣 = 22680 × 2,8𝑡 ⇒ 𝓟 = 𝟔𝟑𝟓𝟎𝟒𝒕 avec 𝑡 ∈ [0; 2,5𝑠] et 𝒫 en Watt
h
2ème phase : MRU 𝑣 = 𝑣1 = 2 = 7m. s−1
∆𝜃2
𝒫 = 𝑇𝑣 = 17640 × 7 ⇒ 𝓟 = 𝟏𝟐𝟑𝟒𝟖𝟎𝑾 avec 𝑡 ∈ [2,5; 8,5𝑠]
h
3ème phase : MRUR 𝑣 = 𝑎3 𝑡 + 𝑣0′ = − 2 t + 𝑣0′ = −1,75𝑡 + 𝑣0′
∆𝜃2 ∆𝜃3
À 𝑡 = ∆𝜃1 + ∆𝜃2 = 8,5𝑠; 𝑣 = 𝑣1 d’où 𝑣0′ = 21,875
𝒫 = 𝑇𝑣 = 14490 × (−1,75𝑡 + 21,875)
𝓟 = 𝟐𝟓𝟑𝟓𝟕, 𝟓(−𝒕 + 𝟏𝟐, 𝟓) avec 𝑡 ∈ [8,5; 12,5𝑠]
Travail de la force sur la distance h
W = W(T ⃗ 1 ) + W(T
⃗ 2 ) + W(T⃗ 3 ) = T1 h1 + T2 h2 + T3 h3
h2 2 h2 2
W = m [g(h1 + h2 + h2 ) + − ] soit 𝐖 = 𝐦𝐠𝐡
2∆θ2 2 2∆θ2 2
AN : 𝑊 = 1800 × 9,8 × 64,75 ⇒ 𝐖 = 𝟏𝟏𝟒𝟐𝟏𝟗𝟎𝐉
Exercice 5
1°Distance parcourue par le mobile avant qu’il ne s’arrête
𝑦
Appliquons TEC au mobile : ∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 )
𝑥 ⇒ 𝐸𝐶 𝑓 − 𝐸𝐶 𝑖 = 𝑊(𝑃⃗ ) + 𝑊(𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑓)
𝑅⃗𝑁 1
(+)
0 − 𝑚𝑣0 2 = −𝑚gℎ − 𝑓𝑑 avec ℎ = 𝑑𝑠𝑖𝑛𝛼
ℎ 2
𝑓 1 2
𝑥′
𝛼 − 𝑚𝑣0 = −𝑚g𝑑𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓𝑑
2
𝛼 𝑃⃗ 𝑦′ 𝒎𝒗𝟎 𝟐
On obtient : 𝒅 = AN : 𝒅 = 𝟎, 𝟗𝟕𝒎
𝟐(𝒎𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶+𝒇)
2° Schéma des forces extérieures appliquées à ce mobile au cours
de sa descente 𝑦
Le sens des forces de frottement a changé 𝑥
𝑅⃗𝑁
3° Vitesse avec laquelle le mobile repasse par sa position initiale 𝑓
Appliquons TEC au mobile (+) ℎ
𝛼
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) ⇒ 𝐸𝐶 𝑓 − 𝐸𝐶 𝑖 = 𝑊(𝑃⃗ ) + 𝑊(𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑓) 𝑥′ 𝛼 𝑃⃗ 𝑦′
1
𝑚𝑣 2 − 0 = 𝑚gℎ − 𝑓𝑑 avec ℎ = 𝑑𝑠𝑖𝑛𝛼
2
1 𝒇
𝑚𝑣 2 = 𝑚g𝑑𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓𝑑 On obtient : 𝒗 = √𝟐𝒅 (𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶 − ) AN : 𝒗 = 𝟏, 𝟕𝟒𝒎. 𝒔−𝟏
2 𝒎
Vitesse si les frottements étaient négligeables
𝒗 = √𝟐𝐠𝐝𝒔𝒊𝒏𝜶 AN : 𝒗 = 𝟑, 𝟎𝟖𝒎. 𝒔−𝟏
Exercice 6 𝑦 𝑅⃗
𝑥′
1° Expression de l’accélération du traineau en fonction de α, 𝑓 et g 𝑅⃗𝑁 𝑅⃗𝑇
Appliquons TCI au traineau : P ⃗ + R⃗ = ma⃗ β
Projection sur les axes
𝑥′𝑥 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑅 𝑇 = 𝑚a 𝑚(g𝑠𝑖𝑛𝛼 − a) = 𝑅𝑇 (1)
{
𝑦′𝑦 −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅 = 0
⇒ { 𝑥 α
𝑁 𝑚g𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑅𝑁 (2) α
𝑅𝑇 g𝑠𝑖𝑛𝛼−a g𝑠𝑖𝑛𝛼−a
(1)/(2) conduit à : = ⇒ 𝑓= 𝑃⃗ 𝑦′
𝑅𝑁 g𝑐𝑜𝑠𝛼 g𝑐𝑜𝑠𝛼
soit 𝐚 = 𝐠(𝒔𝒊𝒏𝜶 − 𝒇𝒄𝒐𝒔𝜶)
*Durée du parcours AB
1 1
MRUV : 𝐴𝐵 = a𝜃 2 ⇒ AB = gsinαθ2
2 2
𝟐𝑨𝑩 2×2 𝑦 𝑅⃗ 𝑥′
𝜽=√ AN : 𝜃 = √ ⇒ 𝜽 = 𝟎, 𝟗𝟎𝒔 𝑅⃗𝑁 𝐴
𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶 9,8𝑠𝑖𝑛20
𝑓
β
b. Valeur de la force de frottement 𝑓
Appliquons TCI au solide : ⃗P + ⃗R N + 𝑓 = ma⃗ 𝑥
Projection sur les axes α
α
𝑓 𝐵
𝑥′𝑥 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 0 − 𝑓 = 𝑚a a = g𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑃⃗ 𝑦′
{
𝑦′𝑦 −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅 = 0
⇒ { 𝑚
𝑁 𝑅𝑁 = 𝑚g𝑐𝑜𝑠𝛼
1 2𝐴𝐵 𝟐𝑨𝑩
𝐴𝐵 = a𝜃′2 ⇒ a = 2 On trouve 𝒇 = 𝒎 (𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶 − ′𝟐 )
2 𝜃′ 𝜽
2×2
AN : 𝑓 = 0,10 (9,8𝑠𝑖𝑛30 − ) ⇒ 𝒇 = 𝟎, 𝟐𝟓𝑵
1,32
2° Position du point C où la vitesse du mobile s’annule
Appliquons TEC au mobile entre B et A : ∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) 𝑦 𝑥
𝑅⃗𝑁 𝐶
𝐸𝐶 𝐴 − 𝐸𝐶 𝐵 = 𝑊(𝑃⃗ ) + 𝑊(𝑅⃗𝑁 ) + 𝑊(𝑓)
1 𝑅⃗
0 − 𝑚𝑣𝐵 2 = −𝑚gℎ − 𝑓𝐵𝐶 avec ℎ = 𝐵𝐶𝑠𝑖𝑛𝛼
2 ℎ
𝒎𝒗𝑩 𝟐 𝑓 α
On obtient : 𝑩𝑪 = 𝑥′
α
𝟐(𝒎𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶+𝒇)
0,1×32 𝐵 𝑃⃗ 𝑦′
AN : 𝐵𝐶 = ⇒ 𝑩𝑪 = 𝟎, 𝟕𝟔𝒎
2(0,1×9,8×𝑠𝑖𝑛30+0,1)
Exercice 9
1° Inventaire des forces s’exerçants sur le solide M en montée
- Le poids P⃗ du solide
-la réaction 𝑅⃗ du plan incliné sur le solide (𝑅⃗ = 𝑅⃗𝑁 + 𝑓)
Inventaire des forces s’exerçants sur le solide M en descente
- Le poids ⃗P du solide
-la réaction 𝑅⃗ du plan incliné sur le solide (𝑅⃗ = 𝑅⃗𝑁 + 𝑓)
Expressions des accélérations a1 du mouvement de montée en fonction de m, g, 𝑓 et α
Appliquons TCI au solide : ⃗P + ⃗R N + 𝑓 = ma⃗1 𝑅⃗ 𝑅⃗𝑁
Projection sur les axes
𝑥′𝑥 −𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 0 − 𝑓 = 𝑚a1 𝑚a = −𝑚g𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓 → B
{ ⇒{ 1 𝑗 → 𝑓
𝑦′𝑦 −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅 = 0
𝑁 𝑅𝑁 = 𝑚g𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑖
M α
𝒇
On déduit : 𝐚𝟏 = − (𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶 + ) A
α 𝑃⃗
𝒎
La trajectoire est rectiligne et l’accélération a1 est constante et négative; c’est donc un
mouvement rectiligne uniformément retardé.
Expressions des accélérations a2 du mouvement de descente en fonction de m, g, 𝑓 et α
𝑅⃗
𝑅⃗𝑁
⃗ + R
Appliquons TCI au solide : P ⃗ N + 𝑓 = ma⃗2
𝑓
Projection sur les axes → B
𝑗
𝑥′𝑥 −𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 0 + 𝑓 = −𝑚a2 𝑚a2 = 𝑚g𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑓 →
{ ⇒ { M 𝑖
𝑦′𝑦 −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅 = 0
𝑁 𝑅𝑁 = 𝑚g𝑐𝑜𝑠𝛼 α
α 𝑃⃗
A
𝒇
On déduit : 𝐚𝟐 = 𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶 −
𝒎
La trajectoire est rectiligne et l’accélération a2 est constante
et positive ; c’est donc un mouvement rectiligne
uniformément accéléré.
2°Expression de la vitesse 𝑣 1 en fonction de a1, 𝑣A et t
𝑣1 (𝑡) = ⃗⃗⃗⃗
MRUR : ⃗⃗⃗⃗ 𝑎1 𝑡 + ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 La projection donne 𝑣1 (𝑡) = a1 𝑡 + 𝑣0
A t = 0, 𝑣1 = 𝑣𝐴 d’où 𝑣0 = 𝑣𝐴
On obtient l’équation : 𝑣1 (𝑡) = a1 𝑡 + 𝑣𝐴
Expression de la vitesse 𝑣2 en fonction de a2, 𝑣A et t
𝑣2 (𝑡) = ⃗⃗⃗⃗
MRUR : ⃗⃗⃗⃗ 𝑣0 La projection donne 𝑣2 (𝑡) = −a2 𝑡 + 𝑣0
a2 𝑡 + ⃗⃗⃗⃗
𝑣𝐴
Temps de montée : Au sommet 𝑣1 = 0 ⇒ a1 𝑡 + 𝑣𝐴 = 0 soit 𝑡=−
a1
𝑣 𝑣𝐴 vA
A 𝑡 = − 𝐴, 𝑣2 = 0 d’où a2 + 𝑣0 = 0 soit 𝑣0 = −a2
a1 a1 a1
𝑣𝐴 𝑣𝐴
On obtient l’équation : 𝑣2 (𝑡) = −a2 𝑡 − a2 soit 𝑣2 (𝑡) = −a2 (𝑡 + )
a1 a1
3a. Valeur numérique de a1
Pour 𝑡 = 2𝑠, 𝑣1 = 0 v
12
0 = a1 × 2 + 12 ⇒ 𝐚𝟏 = −𝟔𝒎. 𝒔−𝟐 (
m
Valeur numérique de a2
/
Pour 𝑡 = 5𝑠, 𝑣2 = 12
12 12 s t(s)
−12 = −a2 (5 + ) ⇒ a2 = 12 soit 𝐚𝟐 = 𝟒𝒎. 𝒔−𝟐 0
)
1 2 3 4 5
−6 5+
−6
b. Valeurs numériques de 𝑓 et α
𝑓 𝑓
a1 = − (g𝑠𝑖𝑛𝛼 + ) ⇒ g𝑠𝑖𝑛𝛼 + = −a1 (1)
𝑚 𝑚
𝑓 𝑓 -12
a2 = g𝑠𝑖𝑛𝛼 − ⇒ g𝑠𝑖𝑛𝛼 − = a2 (2)
𝑚 𝑚
2𝑓 𝒎
(1) – (2) donne : = −(a1 + a2 ) ⇒ 𝒇 = − (𝐚𝟏 + 𝐚𝟐 ) AN : 𝒇 = 𝟎, 𝟐𝑵
𝑚 𝟐
𝐚𝟐 −𝐚𝟏
(1) + (2) donne : 2g𝑠𝑖𝑛𝛼 = a2 − a1 ⇒ 𝒔𝒊𝒏𝜶 = AN : 𝜶 = 𝟑𝟎°,
𝟐𝐠
c-Vitesse de M quand il repasse en A
2
𝑣𝐵 2 − 𝑣𝐴 2 = 2a1 𝐴𝐵 et 𝑣𝐴′ − 𝑣𝐵 2 = 2a2 𝐴𝐵
𝐚𝟐
Or 𝑣𝐵 = 0 d’où 𝒗′𝑨 = 𝒗𝑨 √− AN : 𝒗′𝑨 = 𝟗, 𝟖𝟎𝒎. 𝒔−𝟐
𝐚𝟏
Vérification
−𝑣𝐴 2 𝑣𝐴 2 𝑚
W(𝑓) = −𝑓d Or d = 2AB = d’ou W(𝑓 ) = 𝑓 de plus 𝑓 = − (a1 + a2 )
a1 a1 2
𝑚 𝑣𝐴 2 𝑚 a2 1 2
W(𝑓) = − (a1 + a2 ) =− (𝑣𝐴 + 2
𝑣 2)
= 𝑚(𝑣𝐴′ − 𝑣𝐴 2)
= 𝛥Em
2 a1 2 a1 𝐴 2
Exercice 10
1°a. Bilan des forces extérieures appliquées au mobile
- le poids 𝑃⃗ du mobile 𝑦
𝑥′
-la réaction 𝑅⃗𝑁 du plan incliné 𝑅⃗𝑁
𝑓
- la force de frottement 𝑓
(+)
b. Expression littérale de l’accélération a1
𝑥 𝛼
Appliquons TCI au solide : P ⃗ + R⃗ N + 𝑓 = ma⃗1 𝛼
𝑦′
𝑃⃗
Collection G.K. Mouvement du centre d’inertie d’un solide
162
⃗
P
Collection G.K. Mouvement du centre d’inertie
y’ d’un solide
163
TCI : ⃗P + ⃗T = ma⃗2
Proj/x : −TSinα2 = ma2 ⃗
P
Proj/y : −mg + TCosα2 = 0 ⇒ Tcosα2 = mg y’
TSinα2 ma2 a2 𝑣 𝑣
Donc =− ⇔ tanα2 = − Or a2 = − donc tanα2 =
TCosα2 mg g ∆t g⨯∆t
𝒗 20
Soit 𝛂𝟐 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( ) A.N : α2 = tan−1 ( ) ⇒ 𝛂𝟐 = 𝟏𝟏, 𝟓𝟑°
𝐠⨯∆𝐭 9,8⨯10
Exercice 12
1° Accélération du mouvement
Appliquons TCI au solide A : T ⃗ + T
⃗ ′+P⃗A + R⃗ = mA a⃗
Projection suivant i
𝑅⃗
𝑇 − 𝑇′ = 𝑚𝐴 a (1)
+ A
Appliquons TCI au solide B : ⃗T + ⃗T′ = mB a⃗ (P) ⃗
𝑇 ⃗′
𝑇 (P’)
Projection suivant j S
⃗𝐵
𝑇 O ⃗𝐶
𝑃𝐵 − TB = 𝑚𝐵 a 𝑇
Poulie sans masse TB = T 𝑃⃗𝐴
𝑖
Donc : 𝑚𝐵 g − T = 𝑚𝐵 a (2) B C
Exercice 15
1° Tensions des fils en fonction de ω z
Appliquons TCI à la bille B A
∑(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗1 + 𝑇
⃗ 2 = 𝑚a⃗ ⃗1
𝑇 𝑘⃗
B
Projection dans le repère de FRENET (𝜏, 𝑛⃗, 𝑘⃗) I
α 𝑛⃗
T1 cosα + T2 cosα = man 𝜏
⃗
𝑛 (𝑇 + 𝑇2 )𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑚rω2 ⃗2
𝑇
⃗ {
𝜏 0 + 0 + 0 = 𝑚𝑎𝜏 ⇒{ 1 C
⃗ −P + T sinα − T sinα = 0
𝑘
(𝑇1 − 𝑇2 )𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚g 𝑃⃗
1 2 𝜔
1
𝐴𝐶 𝑏
2
r = IB = ABcosα = 𝑙cosα et 𝑠𝑖𝑛𝛼 = = . z’
𝐴𝐵 2𝑙
𝑇1 + 𝑇2 = 𝑚𝑙ω 2
𝒎𝒍 𝟐𝐠 𝒎𝒍 𝟐𝐠
{ 2𝑚g𝑙 . On déduit : 𝑻𝟏 = (𝛚𝟐 + ) et 𝑻𝟐 = (𝛚𝟐 − )
𝑇1 − 𝑇2 = 𝟐 𝐛 𝟐 𝐛
𝑏
Applications numériques
1er cas : ω=10rad.s-1
0,6×0,7 2×9,8
𝑇1 = (102 + ) ⇒ 𝐓𝟏 = 𝟐𝟓, 𝟏𝐍
2 1
0,6×0,7 2×9,8
𝑇2 = (102 − ) ⇒ 𝐓𝟐 = 𝟏𝟓, 𝟖𝟓𝐍 Le fil BC est tendu
2 1
2ème cas : ω=4rad.s-1
0,6×0,7 2×9,8
𝑇1 = (42 + ) ⇒ 𝐓𝟏 = 𝟕, 𝟓𝐍
2 1
0,6×0,7 2×9,8
𝑇2 = (42 − ) ⇒ 𝐓𝟐 = −𝟎, 𝟕𝟓𝐍 Le fil BC n’est pas tendu
2 1
2° Montrons que le fil BC n’est tendu qu’à partir d’une certaine valeur ω0
𝑚𝑙 2g
Le fil BC est tendu si et seulement si T2 ≥ 0 ⇔ (ω2 − ) ≥ 0
2 b
2g 2g 𝟐𝐠
Soit ω2 − ≥0 ⇒ ω≥√ . On déduit : 𝛚𝟎 = √
b b 𝐛
2×9,8
AN : ω0 = √ ⇒ 𝛚𝟎 = 𝟒, 𝟒𝟐𝐫𝐚𝐝. 𝐬 −𝟏
1
Exercice 16
1° Coordonnées de 𝑎 dans le repère de Frenet en fonction de α, θ et g
𝑣2
an =
𝑙
a⃗ { d𝑣
at = 𝑛⃗
dt
* Appliquons TEC à la bille entre les positions α et θ O
α
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) ⇒ 𝐸𝐶 𝑀 − 𝐸𝐶 0 = 𝑊(𝑃⃗ ) + 𝑊(𝑇 ⃗)
1 ⃗
𝑇 θ
𝑚𝑣 2 − 0 = 𝑚gℎ + 0 avec ℎ = 𝑙(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝛼) MO
2
On obtient : 𝑣 = √2g𝑙(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝛼)
𝑣2
an = = 2g(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝛼) θ
𝜏
𝑙
Appliquons TCI à la bille : ∑(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚a⃗ 𝑃⃗
1
𝑚𝑣𝐷 2 − 0 = 𝑚gℎ + 0 avec ℎ = 𝐴𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑟(𝑠𝑖𝑛𝜃0 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )
2
On obtient : 𝑣𝐷 = √2g[𝑙𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑟(𝑠𝑖𝑛𝜃0 − 𝑠𝑖𝑛𝜃1 )]
2𝑙
On déduit : 𝑅 = 𝑚g [(3𝑠𝑖𝑛𝜃1 − 2𝑠𝑖𝑛𝜃0 ) − 𝑠𝑖𝑛𝛼]
𝑟
2𝑙 1
𝑅=0 ⇒ (3𝑠𝑖𝑛𝜃1 − 2𝑠𝑖𝑛𝜃0 ) − 𝑠𝑖𝑛𝛼 ⇒ 𝑠𝑖𝑛𝜃1 = (2𝑠𝑖𝑛𝜃0 + 𝑠𝑖𝑛𝛼)
𝑟 3
1
0 < (2𝑠𝑖𝑛𝜃0 + 𝑠𝑖𝑛𝛼) < 1 donc 𝜃1 existe. Le solide quitte la piste au point D
3
⃗⃗⃗⃗⃗ ,𝑂𝐷
2° Valeur de l’angle θ1=(𝑂𝐶 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
𝟏 1
𝜽𝟏 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 [ (𝟐𝒔𝒊𝒏𝜽𝟎 + 𝒔𝒊𝒏𝜶)] AN : 𝜃1 = sin−1 [ (2𝑠𝑖𝑛60 + 𝑠𝑖𝑛30)] ⇒ 𝜽𝟏 = 𝟒𝟖°
𝟑 3
Exercice 18
1°a-Expression de la vitesse au point M en fonction de g, r et θ
Appliquons TEC au solide entre A et M
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) ⇒ 𝐸𝐶 𝑀 − 𝐸𝐶 𝐴 = 𝑊(𝑃⃗ ) + 𝑊(𝑅⃗)
1
𝑚𝑣 2 − 0 = 𝑚gℎ + 0 avec ℎ = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃
2
On obtient : 𝒗 = √𝟐𝐠𝒓𝒔𝒊𝒏𝜽
Valeur numérique de la vitesse au point B 𝑛⃗
𝜋 A O
Au point B, 𝜃 =
2
h θ
𝜋
𝑣𝐵 = √2 × 10 × 1,25𝑠𝑖𝑛 ⇒ 𝒗𝑩 = 𝟓𝒎. 𝒔−𝟏 𝑅⃗
2
b-Caractéristiques de la réaction R au point M M B
- Direction : (OM) θ
- Sens : de M vers O 𝑃⃗ B
Intensité de R en fonction de g, r et θ
TCI au solide : ∑(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚a⃗
Projection dans la base de Frenet
⃗
𝑛 −𝑃𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑅 = 𝑚an 𝑣2 A O
{
⃗ −𝑃𝑐𝑜𝑠𝜃 + 0 = 𝑚a
𝜏
Or an = = 2g𝑠𝑖𝑛𝜃
τ 𝑟 θ
h
d’où 𝑹 = 𝟑𝒎𝐠𝒔𝒊𝒏𝜽 𝑅⃗
𝑓
Valeur numérique de R au point B
𝜋 B
Au point B, 𝜃 = M
2
𝜋
𝑅 = 3 × 0,01 × 10𝑠𝑖𝑛 ⇒ 𝑹 = 𝟎, 𝟑𝑵 𝑃⃗ B
2
2° Intensité de la force de frottement 𝑓
Appliquons TEC au solide entre A et B
∆𝐸𝐶 = ∑ 𝑊(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) ⇒ 𝐸𝐶 𝐵 − 𝐸𝐶 𝐴 = 𝑊(𝑃⃗ ) + 𝑊(𝑅⃗) + 𝑊(𝑓)
1 2
𝑚𝑣𝐵 − 0 = 𝑚gℎ + 0 − 𝑓𝐴𝐵 ̂ avec ℎ = 𝑟 et ̂ = 𝑟𝜋
𝐴𝐵
2 2
1 𝜋
On obtient 𝑚𝑣𝐵 2 − 0 = 𝑚g𝑟 + 0 − 𝑓𝑟
2 2
𝒎 𝒗𝑩 𝟐 0,01 4,52
D’où 𝒇 = (𝟐𝐠 − ) AN : 𝑓 = (2 × 10 − ) ⇒ 𝒇 = 𝟎, 𝟎𝟏𝟐𝑵
𝝅 𝒓 𝜋 1,25
Exercice 19
1°a. Vitesse du chariot en B pour qu’il arrive en E avec une vitesse nulle
Appliquons TEC au chariot entre B et E
∆EC = ∑ W(F ⃗ ext )
Collection G.K. Mouvement du centre d’inertie d’un solide
169
⃗ ) + WB→E (R
EC E − EC B = WB→E (P ⃗ ) + WB→E (f) 𝑅⃗𝑁
E I
1 2
0 − 𝑚𝑣𝐵 = −𝑚gℎ + 0 − 𝑓𝐵𝐸 ̂ avec ̂ =𝑙
𝐵𝐸 D
𝑓
2
1 𝒇𝒍 h 𝑃⃗
On obtient : 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚gℎ + 𝑓𝑙 soit 𝒗𝑩 = √𝟐 (𝐠𝒉 + ) β r
2 𝒎
C
b. Valeur de la force 𝐹 B
O
Appliquons TEC au chariot entre A et B
∆EC = ∑ W(F ⃗ ext ) ⇒ EC − EC = WA→B (P
⃗ ) + WA→B (R
⃗ ) + WA→B (f) + WA→B (F
⃗)
B A
1
̂ + 𝐹. 𝐴𝐵
𝑚𝑣𝐵 2 − 0 = 0 + 0 − 𝑓𝐴𝐵 avec ̂ =ℎ
𝐴𝐵 et 𝑣𝐵 = √2 (gℎ + )
𝑓𝑙
2 2 𝑚
𝑓𝑙 ℎ ℎ
On obtient : 𝑚 (gℎ + ) = −𝑓 + 𝐹 (+)
𝑚 2 2 𝑅⃗𝑁
𝟐𝒍
Soit 𝑭 = 𝟐𝒎𝐠 + 𝒇 (𝟏 + ) 𝐹 𝑓
𝒉
c. Application numérique B A
Vitesse 𝑣B 𝑃⃗
20×2×2
𝑣𝐵 = √2 (10 × 2 + ) ⇒ 𝒗𝑩 = 𝟕, 𝟓𝒎. 𝒔−𝟏
10
* Frottement 𝑓
2×2×2
𝐹 = 2 × 10 × 10 + 20 (1 + ) ⇒ 𝐅 = 𝟑𝟎𝟎𝐍
2
2°a. Vitesse v du chariot en un I en fonction de l’angle β
Appliquons TEC au chariot entre E et I
∆EC = ∑ W(F ⃗ ext ) ⇒ EC I − EC E = WE→I (P⃗ ) + WE→I (R
⃗ ) + WE→I (f)
1 2
𝑚𝑣 − 0 = 𝑚gℎ′ + 0 − 𝑓𝐸𝐼 ̂ avec 𝐸𝐼 ̂ = 𝑂𝐸. 𝛽 = ℎ𝛽 et ℎ′ = ℎ(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛽)
2
1
On obtient : 𝑚𝑣 2 = 𝑚g(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛽) − 𝑓ℎ𝛽
2 𝑓 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝟐𝒇𝒉𝜷 E 𝑅𝑁 I
D’où 𝒗 = √𝟐𝐠𝒉(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜷) −
𝒎 𝜏
soit 𝒗 = √𝟒𝟎(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜷) − 𝟖𝜷 D (+)
h 𝑃⃗
b. Composante normale de la réaction β
Appliquons TCI au chariot en I r C
B
∑ ⃗Fext = ma⃗ ⇔ ⃗P + ⃗R N + 𝑓 = ma⃗ O
𝑛⃗
Projection dans la base (𝜏, 𝑛⃗, )
Pcosβ − R N + 0 = man v2 2𝑓ℎ𝛽
{ Or an = avec 𝑣 = √2gℎ(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛽) −
Psinβ + 0 − 𝑓 + 0 = 𝑚𝑎𝜏 r 𝑚
2ℎ 2𝑓ℎ𝛽
Donc R N = m [g (cosβ − (1 − 𝑐𝑜𝑠𝛽)) + ]
𝑟 𝑚𝑟
𝟐𝒇𝜷
De plus r = h d’où 𝐑 𝐍 = 𝐦 [𝐠(𝟑𝐜𝐨𝐬𝛃 − 𝟐) + ]
𝒎
40𝜋
2×20×
180
AN : R N = 10 [10(3cos40 − 2) + ] ⇒ 𝐑 𝐍 = 𝟓𝟕, 𝟕 𝐍
10
c. Vitesse du chariot en B
Appliquons TEC au chariot entre E et B
∆EC = ∑ W(F ⃗ ext ) ⇒ ⃗ ) + WE→B (R
EC B − EC E = WE→B (P ⃗ ) + WE→B (f)
1 2
𝑚𝑣𝐵 − 0 = 𝑚gℎ + 0 − 𝑓𝐸𝐵 ̂ ̂
avec 𝐸𝐵 = 𝑙
2
1 𝟐𝒇𝒍
On obtient : 𝑚𝑣𝐵 2 = 𝑚gh − 𝑓𝑙 d’où 𝒗𝑩 = √𝟐𝐠𝒉 −
2 𝒎
2×20×2×2 −𝟏
AN : 𝑣𝐵 = √2 × 10 × 2 − ⇒ 𝒗𝑩 = 𝟒, 𝟗𝒎. 𝒔
10
Exercice 20
1° Expression de l’accélération a⃗ dans le repère de FRENET
Appliquons TCI : ∑(𝐹𝑒𝑥𝑡 ) = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚a⃗
Projection dans le repère de FRENET ⃗
𝑇
𝐑 ⃗
𝑁
⃗ −𝑃𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑅 = 𝑚an
𝑛 𝐚 = − 𝐠𝒄𝒐𝒔𝜽
⃗ {−𝑃𝑠𝑖𝑛𝜃 + 0 = 𝑚a
𝑇
On déduit : 𝐚⃗ { 𝐧 𝐦 C
τ 𝐚𝐭 = 𝐠𝒔𝒊𝒏𝜽 𝑅⃗ θ
r
2° Relation entre 𝑣, 𝑣O, r, g et θ. M
⃗ ext ) h θ
TEC entre O et M : ∆EC = ∑ WOM (F
1 2 1 O 𝑣0
2 ⃗
m𝑣 − m𝑣0 = WOM (P) + WOM (R ⃗) 𝑃⃗
2 2
2
1
2
m(𝑣 − 𝑣02 ) = −mgh avec ℎ = OH = r(1 − cosθ)
Donc 𝑣 = √𝑣02 − 2gr(1 − cosθ)
3° Norme R de la réaction 𝑅⃗ du guide en M en fonction de m, r, g, θ et 𝑣O
𝑣𝑀 2 𝑣02 R
an = = − 2g(1 − cosθ) Or an = − g𝑐𝑜𝑠𝜃
r r m
R 𝑣02 𝑣02
D’où − g𝑐𝑜𝑠𝜃 = − 2g(1 − cosθ) ⇒ 𝑅 = 𝑚[ − g(2 − 3cosθ)]
m r r
𝒗𝟐𝟎
Soit 𝑹 = 𝒎 [ + 𝐠(𝟑𝐜𝐨𝐬𝛉 − 𝟐)]
𝐫
4°a. Valeur de 𝑣O pour que la réaction 𝑅⃗ s’annule en θ=π
Condition : θ = π ⇒ R > 0
𝑣02 𝑣02
R = m[ + g(3cosπ − 2)] = m ( − 5g)
r r
𝑣02
R>0 ⇒ − 5g > 0 ⇔ 𝑣02 > 5𝑔𝑟 soit 𝑣0 > √5gr d’où 𝒗𝟎𝐦 = √𝟓𝐠𝐫
r
Vitesse 𝑣 du mobile en fonction de g et r
𝑣02 = 5𝑔𝑟 donc 𝑣B = √5gr − 2gr(1 − cosπ) = √5gr − 4gr d’où 𝒗𝐁 = √𝐠𝐫
b- Valeur de θ pour que le mobile quitte le guide
𝑣 O²=4gr donc R = m[4g + g(3cosθ − 2)] soit R = mg(3cosθ + 2)
Le mobile quitte la piste si R = 0
mg(3cosθ + 2) = 0 ⇒ 3cosθ + 2 = 0
2
D’où cosθ = − soit 𝛉 = 𝟏𝟑𝟏, 𝟖° 𝑛⃗
3
Exercice 21 O
1° a. Expression de la norme de la vitesse 𝑣1 x ℎ0 θ0
ℎ1
⃗ 1
TEC entre M0 et M : ∆EC = ∑ WM0M (Fext ) 1
θ1 ⃗
𝑇
1 2 1 2
m𝑣M − m𝑣0 = WAM (P ⃗ ) + WAM (T
⃗) MO h
2 2
2 1
⇒ 1
2
m(𝑣M
− = mg ⨯ h 𝑣02 )
M
Or ℎ = ℎ1 − h0 = 𝑙sinθ1 − 𝑙sinθ0 = 𝑙(sinθ1 − sinθ0 ) y
𝜏
𝑃⃗
Collection G.K. Mouvement du centre d’inertie d’un solide
171
2
1
2
m(𝑣M − 𝑣02 ) = mg𝑙(sinθ1 − sinθ0 ) ⇒ 𝒗𝐌 = √𝒗𝟐𝟎 + 𝟐𝐠𝒍(𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏 − 𝐬𝐢𝐧𝛉𝟎 )
b. Expression de la tension T du fil en fonction de 𝑣O, 𝑙, θ0, θ1, g et m.
⃗ ext = ma⃗
TCI : ∑ F ⇒ ⃗ +T
P ⃗ = ma⃗
Projection dans le repère de Frenet
⃗ −𝑃sinθ1 + 𝑇 = 𝑚an
𝑛 (1) 2
{
⃗ 𝑃𝑐𝑜sθ + 0 = 𝑚a
Or an = V𝑙M avec 𝑣M = √𝑣02 + 2g𝑙(sinθ1 − sinθ0 )
𝜏
1 τ (2)
𝑣02 𝒗𝟐𝟎
T = m[ + 2g(sinθ1 − sinθ0 ) + gsinθ1 ] ⇒ 𝐓 = 𝐦[ + 𝐠(𝟑𝐬𝐢𝐧𝛉𝟏 − 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉𝟎 )]
𝑙 𝒍
c. Expression de 𝑣0𝑚𝑖𝑛
π 3π
Pour que la bille effectue un tour complet il faut qu’à la position θ1 = − = , T ≥ 0
2 2
𝑣02 3π 𝑣02
T ≥ 0 ⇔ m[ + g (3sin − 2sinθ0 )] ≥ 0 ⇒ − g(3 + 2sinθ0 ) ≥ 0
𝑙 2 𝑙
𝑣0 ≥ √g𝑙 (3 + 2sinθ0 ) Donc 𝒗𝟎𝐦𝐢𝐧 = √𝐠𝒍(𝟑 + 𝟐𝐬𝐢𝐧𝛉𝟎 ) O
2° a. Angle α α
⃗
𝑇
⃗ ext = ma⃗
TCI :∑ F ⇒ ⃗ +T
P ⃗ = ma⃗ 𝑘⃗
𝑛⃗
Projection dans le repère de Frenet → 𝜏
𝑟
H
0 + 𝑇sinα = 𝑚an (1)
⃗
𝑛 ω M
⃗ {
𝜏 0 + 0 = 𝑚aτ (2)
⃗ −𝑃 + 𝑇𝑐𝑜sα = 0
𝑘 (3) z
⃗
P
2 (1)
𝑇sinα = 𝑚lω sinα
Or an = rω2 avec r = 𝑙sinα d’où {
𝑇𝑐𝑜sα = 𝑚𝑔 (3)
𝑔 𝐠 9,8
(3)/(1) donne 𝑐𝑜sα = ⇒ 𝛂 = 𝐜𝐨𝐬 −𝟏 ( ) AN : α = cos −1 ( ) ⇒ 𝛂 = 𝟑𝟖, 𝟒°
𝑙𝜔2 𝒍𝛚𝟐 0,5×52
b. Tension du fil
𝑇 = 𝑚lω2 AN : 𝑇 = 0,05 × 0,5 × 52 ⇒ 𝐓 = 𝟎, 𝟔𝟐𝟓𝐍
Exercice 22
d 𝑣M
at =
dt
1° Coordonnées 𝑎𝑡 𝑒𝑡 𝑎𝑛 de 𝑎 dans le repère de Frenet (M, τ⃗, n
⃗ ) : a⃗ | 2
𝑣M
an =
r
Appliquons TEC à la bille entre A et M
∆EC = ∑ WAM (F ⃗ ext ) ⇔ ⃗ ) + WAM (T
ECM − ECA = WAM (P ⃗)
1 2 1 2
2
m𝑣M − 2m𝑣0 = −mgh + 0 avec h = H1 H2 = OH1 − OH2 = L(cosθ0 − cosθ)
2
𝑣M = 𝑣02 − 2gL(cosθ0 − cosθ).
2 O
On déduit : an = 𝑣L0 − 2g(cosθ0 − cosθ)
Appliquons TCI à la bille en M Θ n ⃗
θ ⃗T τ⃗
∑F ⃗ ext = a⃗ ⇔ ⃗ +T
P ⃗ = ma⃗ 0
Exercice 1
On se propose d’étudier un « coup franc » direct en football.
Le ballon et posé en O sur le sol horizontal, face au →
y g
but AB de hauteur h=2,44m à une distance
→
d=OA=25m de celui-ci. Le joueur, tirant le coup franc 𝑣0
B
communique au ballon une vitesse initiale 𝑣0 dans le
plan (O,𝑖, 𝑗), incliné par rapport à l’horizontale d’un α x
O A
angle α=30°.
1° Montrer que la trajectoire du ballon est dans le plan (O,𝑖, 𝑗).
2° Déterminer l’équation de cette trajectoire dans le repère orthonormé (O,𝑖, 𝑗) en
fonction de g, α et 𝑣O.
3° Quelle doit être la vitesse initiale du ballon pour qu’il pénètre dans le but au ras de
la barre transversale ?
Prendre g=10m.s-2
Exercice 2
Un gravier assimilé à un point G est projeté par le y
pneu d’un camion, vers l’arrière dans le plan
𝑣0
vertical repéré par (𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗ ). Le gravier, en O à
l’instant t=0, a un vecteur vitesse 𝑣0 de valeur 𝛼 x
12m.s-1 qui fait un angle α=37° par rapport à l’axe O d
horizontal Ox. Les frottements sont négligés.
On donne : accélération de la pesanteur g=9,8m.s-2.
1° Etablir les équations horaires xG(t) et yG(t)du mouvement du gravier et l’équation
cartésienne de sa trajectoire dans le repère (𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗ ).
2° Donner l’allure de la trajectoire du gravier. (Echelle : 1cm pour 1m).
3° Le gravier vient frapper une voiture en un point M de son pare-brise.
A l’instant initial ou le gravier est projeté, le point M est à la distance d=44m de l’axe
⃗⃗⃗⃗⃗ . La voiture suit le camion selon la direction 𝑂𝑥
𝑂𝑦 ⃗⃗⃗⃗⃗ , avec la vitesse 𝑣 = 90𝑘𝑚. ℎ−1 .
Etablir les équations horaires du mouvement du point M dans (𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗ ).
4° Déterminer la date t, à laquelle se produit l’impact du gravier sur le pare-brise. En
déduire la hauteur h au-dessus du sol du point d’impact M.
Exercice 3 A
Un mobile de masse m=2kg, part sans vitesse initiale d’un
point A et glisse sans frottement le long d’un conduit α B x
rectiligne AB, de longueur ℓ, faisant un angle α =30° avec
le plan horizontal.
1° Représenter les forces appliquées au mobile lors de son B’ C Sol
mouvement. Quelle est la nature de dernier ? Exprimer y
son accélération.
2° Préciser la direction et le sens du vecteur vitesse 𝑣𝐵 du mobile au point B.
Exprimer 𝑣𝐵 en fonction de g, α et ℓ.
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
174
3° Le mobile quitte le conduit en B avec la vitesse 𝑣𝐵 et tombe en chute libre sur le sol.
a. Etablir l’équation de la trajectoire du mobile dans le repère indiqué sur le schéma.
b. On donne 𝐵𝐵’=1,2m et g=10m.s-2. Calculer la longueur ℓ que le mobile a parcourue,
sachant qu’il touche le sol en un point C tel que B’C =d=1,0m
Exercice 4
Une fronde est constituée de deux cordelettes g⃗ 𝑦
inextensibles retenant un projectile de masse 𝐴
M = 100g, supposé ponctuel. Elle est maniée par 𝑀 𝑟𝑜𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛
le lanceur de façon à lui faire décrire un cercle 𝛺 𝑗
vertical de centre Ω et de rayon R, à la vitesse
angulaire constante. 𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒
𝑖 𝑥
1° Sachant que la fronde tourne à une vitesse 𝑂
𝐵
constante N = 100tours par minute, calculer la
valeur de la tension exercée par l’ensemble des deux cordelettes au point A et B
précisés sur le schéma.
2° Le lanceur lâche brusquement le projectile en libérant une cordelette au moment ou
celui-ci passe par le point O. Les cordelettes font alors un angle de 45° par rapport à la
verticale.
a. Etablir l’équation de la trajectoire du projectile dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗).
b. En déduire la distance à laquelle doit se trouver une cible ponctuelle, située dans le
même plan horizontal que le point Ω pour être atteinte.
Plusieurs solutions sont-elles possibles ? Justifier.
Données : g=10m.s-2 ; 𝑅=0,80m.
Exercice 5
Une bille M, considérée comme ponctuelle est lancée dans le champ de pesanteur d’un
point A avec une vitesse 𝑣0 faisant un angle α avec l’horizontale.
1° Exprimer les vecteurs vitesse 𝑣 et position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑀 en fonction y →
𝑣0
→
g
⃗⃗⃗⃗⃗
du temps t, des vecteurs 𝑂𝐴 , 𝑣0 et 𝑔. Montrer que la trajectoire
α
est située dans le plan vertical contenant 𝑣0 . A
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ dans la base (𝑖, 𝑗). →
2° Exprimer les vecteur 𝑣 et 𝑂𝑀 𝑗
→ →
En déduire les équations horaires du mouvement x(t) et y (t). 𝑘 • 𝑖 x
3° Etablir l’équation cartésienne de la trajectoire y(x). O
En quel point et à quelle date la bille coupe t’elle le plan horizontal (𝐴, 𝑖, 𝑘⃗ )
AN : g=10m.s-2 ; 𝑣O=5m.s-1 ; α=60° ; h=20cm ; ⃗⃗⃗⃗⃗𝑂𝐴=h𝑗
Exercice 6 z
Dans ce problème, on un service au tennis ; on considère la balle B(𝑣=0)
comme un objet ponctuel et on néglige la résistance de l’air.
A/ Pour effectuer un service, le joueur commence par lancer la 𝑣0
balle verticalement vers le haut à partir d’un point A situé à A(t=0)
1,60m au-dessus du sol. La balle s’élève et atteint son altitude L=1,6m
maximale B à 0,40m au-dessus du point de lancement (fig. a).
O
1° Etudier le mouvement vertical de la balle sur un axe dirigé fig. a
vers le haut et dont l’origine O est au niveau du sol.
2° Avec quelle vitesse 𝑣0 le joueur a-t-il lancé la balle ?
(t=0)
C
0,10m
0,90m filet
x
O
fig. b D
12m
Exercice 8
On se propose d’étudier le mouvement du
𝑡𝑟𝑒𝑚𝑝𝑙𝑖𝑛 𝑣0 𝐹
centre d’inertie d’un plongeur au cours 𝑦
d’un saut modélisé type « saut de l’ange ». 𝐺0 𝛼
On négligera dans tout l’exercice le
𝑝𝑙𝑜𝑛𝑔𝑒𝑜𝑖𝑟
mouvement de rotation du plongeur
autour de son centre d’inertie ainsi que 𝑗
les frottements avec l’air. Le repère 𝑖 𝑥
d’étude xOy est définit à partir du schéma 𝑂 𝑛𝑖𝑣𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑙′𝑒𝑎𝑢 𝐻
ci-contre.
Après s’être lancé, le plongeur quitte le tremplin à la date t=0 avec un vecteur vitesse
𝑣0 incliné de α=40° par rapport à l’horizontale. Son centre d’inertie G est alors au point
G0 de coordonnées x0=0 et y0=6,0m.
1° Etablir l’équation littérale de la trajectoire du plongeur en fonction des données.
2° Le sommet de la trajectoire étant atteint au point F d’abscisse x F=1,0m, en déduire la
valeur de la vitesse initiale 𝑣0.
3° Le plongeur pénètre dans l’eau en H.
a. Montrer que la valeur de sa vitesse en H est vH = 12m.s-1.
b. Calculer la distance OH.
c. Calculer l’angle que fait 𝑣𝐻 fait avec l’axe (Ox).
4° Sous l’eau, le plongeur est soumis à la poussée d’Archimède verticale dirigée vers le
haut et de norme Vg.
a. Déterminer l’accélération du plongeur sous l’eau en fonction de m, , V et g, puis en
fonction de g et d. d étant la densité du plongeur.
b. Etablir les lois horaires, puis l’équation de la trajectoire sous l’eau.
c. Déterminer l’expression de la profondeur maximale h0 atteinte par le plongeur en
fonction de g, d, 𝑣H et
d. Au bout de quelle durée t après s’être lancé le plongeur remonte-t-il à la surface de
l’eau ?
e. Le plongeur émerge en H’. Calculer la distance OH’.
Donnée : g=9,8m.s-2; densité du plongeur : d = 1,5.
Exercice 9
Un skieur de masse m=80kg est en mouvement rectiligne uniforme sur un plan
horizontal CA avec une vitesse 𝑣O=15m.s-1. Il arrive en A sur C A
une brusque rupture de pente. Il décolle avec la vitesse
horizontale 𝑣0 et tombe sur une piste OF située en →
𝑖
contrebas. O
α
x
→
Données OA=h=2m ; tanα=0,8 ; g=10m.s-2. O
𝑗
P
1° Déterminer les coordonnées du point P ou le skieur α F
entre en contact avec la piste de réception. En déduire la
longueur OP du saut.
y
2° Déterminer la vitesse 𝑣𝑃 du skieur lorsqu’il touche le sol
puis sa mesure vP et l’angle qu’elle forme avec le sol OF.
Exercice 10
Deux fusées A et B doivent être tirées simultanément à partir de deux points O et P
situés au sol et distants de d=30m. Les fusées vont exploser à a date θ=4s après leurs
lancement. L’une B, est tirée de P avec une vitesse 𝑣𝐵 verticale, l’autre, A est tirée de O
avec une vitesse 𝑣𝐴 inclinée de α par rapport à l’horizontale et située dans un plan
vertical passant par P.
AN 𝑣A=51,4m.s-1 ; 𝑣B=50m. s-1.
→ →
𝑣𝐴 𝑣𝐵
→
𝑗
O α →
𝑖 P
100m d 100m
1° Dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗), établir, sous forme littérale uniquement, les équations
horaires des mouvements de chaque fusée après leur lancement, instant qui sera choisi
comme instant initial.
Préciser la nature de leurs trajectoires et en donner l’allure.
2° Déterminer l’inclinaison α de la vitesse initiale 𝑣𝐴 de A pour que l’explosion ait lieu à
la verticale de P.
3° Quelle est la distance qui sépare les deux fusées au moment de l’explosion.
4° Les barrières de sécurité pour les spectateurs sont installées de façon à respecter la
distance de 100m des points de lancement O et P. Ces spectateurs sont –ils en sécurité
lors de la retombée des fusées en cas de son explosion en altitude ?
On négligera les frottements de l’air. (g=10m.s-2)
Exercice 11
Un cascadeur veut sauter avec sa vitesse sur la
terrasse horizontale EF d’un immeuble. y →
g
→ E F
Il utilise un tremplin BOC formant un angle α 𝑗
→ x
avec le sol horizontal ABCD et placé à distance O 𝑖
3° En considérant qu’une fois sur la terrasse, les frottements sur l’automobile sont
équivalentes à une force constante 𝑓 parallèle au déplacement et d’intensité 500N,
calculer l’intensité de la force ⃗⃗⃗
𝑓′ qui permettra au véhicule de s’arrêter après un trajet
EF = L = 100m.
Exercice 12
Un cascadeur peut passer au dessus d’un pont en ruine, la route d’accès fait un angle θ
avec l’horizontale et arrive au point O avec la vitesse 𝑣O. Dans
y
cet exercice, le système (moto+ cascadeur) est assimilé à un
→
solide indéformable en translation. On néglige les forces de 𝑗
→
frottement de l’air. O 𝑖 x
1° Dans le repère (Ox,Oy) , écrire les équations horaire du h
A θ
mouvement du centre d’inertie du cascadeur et de sa moto au-
B
delà du point O.
2° Le cascadeur veut arriver en B. Exprimer la dénivellation h
H
entre O et B en fonction de la largeur H de faille et de la
vitesse 𝑣O en O.
AN : 𝑣O=35m.s-1 ; H=50m ; θ=10° g=10m.s-2 ; masse(moto+ cascadeur)=400kg.
Exercice 13
On imagine un tremplin-école d’initiation au saut à skis comportant une piste d’élan de
profil curviligne prolongé par une piste de réception plane et incliné sur l’horizontale
d’un angle α que l’on prendra égal à 30°. Les
performances étant modérées, on négligera les A
frottements. On cherchera le mouvement du centre h →
d’inertie G du skieur. Il part sans vitesse initiale au O →𝑖
𝑣0 x
1°Le palet quitte la piste en O avec une vitesse 𝑣0 faisant un angle α avec l’horizontal.
Etablir l’équation cartésienne de sa trajectoire dans le repère ℛ(𝑂, 𝑖, 𝑗 ).
Quelle est la nature de sa trajectoire dans ℛ(𝑂, 𝑖, 𝑗 ).
2° Le sommet S de cette trajectoire a pour ordonnée YS= 0,8m.
Calcule l’angle α. g=10.ms-2
3°La piste est rugueuse .Le palet est soumis à une force de frottement 𝐹 dont le module
est supposé constant et dont le sens est opposé à celui du mouvement. Calcule F ; dans
ce cas le sommet de la trajectoire à pour ordonnée’ Y’ S=0,5m.
4° Calcule la distance d = OM qui sépare le point O où le palet quitte la piste et le point
M où il reprend contact.
Exercice 17
Un pendule simple est constitué par une bille (A1), assimilable à un point matériel, de
masse m1 suspendue au bout d’un fil de masse négligeable et de longueur
𝑙 = 𝑂’𝐴 = 2𝑚. (Voir figure)
1° On écarte le pendule d’un angle 𝜃0 = 60° par rapport à sa position d’équilibre
verticale O’I et on le communique une vitesse initial 𝑣0 . Quelles sont les
caractéristiques du vecteur vitesse 𝑣0 de la bille lorsqu’elle passe au point B défini par
l’angle 𝜃 = 30°.
𝑦
2° Lors de son passage au point B la bille 𝐴1
heurte au cours d’un choc parfaitement
élastique et sans frottement une autre bille 𝑂′
1
(𝐴2 ) de masse 𝑚2 = 𝑚1 posée en équilibre 𝜃0 𝜃
2 𝐴
au sommet d’un poteau de hauteur h = 50cm. 𝑣2
𝐵
a. Quelles sont les expressions des vitesses 𝑣1 𝐼
de la bille (𝐴1 ) et 𝑣2 de la bille (𝐴2 ) après le 𝑃𝑜𝑡𝑒𝑎𝑢
𝑃 𝑥
choc en fonction de 𝑣𝐵 ? 𝑂 𝑑
b. Montrer que l’équation de la trajectoire de
la bille (𝐴2 ), dans sa chute avec la vitesse initiale 𝑣2 acquise par le choc, est sous la
√3 1
forme : 𝑦 = −𝜆(𝑥 − 1)2 + (𝑥 − 1) +
3 2
où λ est une constante réelle dont on donnera l’expression en fonction de 𝑣2 , 𝜃 et g.
Le plan dans lequel s’effectue le mouvement est muni d’un repère orthonormé (O, i, j).
c. Exprimer alors la vitesse 𝑣0 en fonction de g, θ, θ0, 𝑙 et λ.
3° On désire que la bille (𝐴2 ) tombe dans un petit trou, creusé dans le sol au point P,
situé à une distance d=5m du poteau.
a. Exprimer alors λ en fonction de d puis calculer sa valeur.
b. Calculer la vitesse 𝑣0 qu’il faut communiquer à la bille (𝐴1 ) pour que la bille (𝐴2 )
tombe dans le trou.
Exercice 18
Un chasseur muni d’un arc vise un singe S de masse M perché sur un arbre. La flèche de
masse m quitte l’arc, en O, avec une vitesse initiale 𝑣0 oblique, dirigée exactement vers
le haut vers le singe. Voir figure.
Le singe se laisse tomber à l’instant exact où il voit la flèche quitter l’arc.
On appelle h l’altitude du singe et d = OH la distance de sa projection H au point O de
lancement de la flèche et 0 = (𝑂𝑥⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑆).
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
181
→
𝑣0 h
α0 x
O
d H
1° Si Le singe restait en place, serait-il touché ? Justifier votre réponse par rapport à la
pesanteur.
2° En notant 𝑣0 la valeur de la vitesse et g celle de l’accélération de la pesanteur
a. Donner les équations paramétriques des coordonnées x 1(t) et z1(t) pour le singe S et
x2(t) et z2(t) pour la flèche F (tous les deux sont supposés ponctuels confondus avec
leur centre d’inertie, pour cet exercice)
b. En déduire les équations des trajectoires du singe et de la flèche.
Quelles sont leur formes.
c. Le singe est-il touché ? Justifier votre réponse.
d. Dans le cas où le singe est touché, à quelle hauteur du sol se trouve-t-il alors ?
Exercice 19 QCM
Un électron pénètre entre les armatures d’un condensateur plan comme l’indique le
schéma. La tension 𝑈𝐴𝐶 est positive.
Voici sept propositions : A
(1) Le champ électrique est dirigé de A vers C. 𝑒−
(2) Le champ électrique est dirigé de C vers A. 𝑣0
(3) La force électrique est dirigé de A vers C. C
(4) La force électrique est dirigé de C vers A.
(5) Le vecteur accélération de la particule est dirigé de C vers A.
(6) La trajectoire est circulaire.
(7) La trajectoire est parabolique.
Choisir la ou les affirmations vraies.
Exercice 20 Accélération de particules chargées
Entre deux plaques d’un condensateur plan, on établit une différence de potentiel
constante.
Une particule de charge q positive G C
pénètre dans le champ électrique avec 𝑣0
𝑣0
une vitesse initiale v
⃗ 0 . On a représenté 𝑣0
dans trois cas la trajectoire de la
particule. H D A B
1° Représenter dans chaque cas, en un
1° Calculer la valeur de 𝑈𝐴𝐶 sachant que les protons sont issus de A sans vitesse
initiale ; En déduire le sens du champ appliqué entre A et C.
2° On applique entre les plaques P et P’ la tension 𝑈 = 𝑈𝑃𝑃′ créant un champ uniforme
de valeur E.
a. Quel doit être le signe de U pour que la déviation soit dirigée vers le haut ?
b. Montrer que l’équation cartésienne de la trajectoire entre les plaques est donnée
qE 2
par : y = 2x
2m𝑣0
Données : La force de pesanteur est négligeable ; 𝑚𝑝 = 1,67.10−27 𝑘𝑔 ; 𝑒 = 1,6.10−19 𝐶
Exercice 23 Déviation de particules α
Un faisceau de particule α (noyaux d’hélium 42𝐻𝑒 2+ ), de charge 2e et de masse m
pénètre en O entre les plaques P et P’ d’un condensateur plan (𝑙=20,0cm ; d=10,0cm).
Le vecteur vitesse 𝑣0 fait un angle α=25° avec l’axe (Ox) ; sa valeur 𝑣0 est égale
2,0.105m.s-1.
Exercice 25
Les deux armatures A et B d’un condensateur plan y
Ecran
A
sont disposées dans le vide parallèlement à l’axe 𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ ;
•M
leur distance est 𝑑 = 4𝑐𝑚 et leur longueur 𝑙 = 10𝑐𝑚. 𝑣 I
𝑑 O 0 •
Un faisceau d’électrons homocinétiques (dont la (t=0) x
masse 𝑚 = 9,1.10−31 𝑘g ; 𝑒 = 1,6.10−19 𝐶 ) pénètre
B 𝐷
en O entre ces armatures avec un vecteur vitesse 𝑣0 𝑙
parallèle à 𝑂𝑥⃗⃗⃗⃗⃗ et de valeur 𝑣0 = 2500𝑘m.s-1.
1° Quel doit être le signe de la tension UAB(ou de la d.d.p. 𝑉𝐴 − 𝑉𝐵 ) pour que les
électrons soient déviés vers l’armature A ?
2° On établit, entre les armatures, la tension (ou d.d.p.) UAB = 400V.
Déterminer la trajectoire d’un électron dans le champ électrique crée par le
condensateur. On utilisera le repère (𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ , ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑦 ) de la figure ; l’instant initial est celui où
l’électron arrive à l’origine O.
3° Déterminer l’ordonnée du point M où les électrons sortent du champ. Calculer
également la vitesse des électrons en M et la déviation électrique α.
4° Déterminer l’équation littérale de la tangente en M à la trajectoire et en déduire
l’abscisse de son intersection I avec l’axe 𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ .
5° Un écran fluorescent est placé à la distance D=25cm du point I, perpendiculairement
⃗⃗⃗⃗⃗ . Déterminer l’ordonnée du point d’impact des électrons sur cet écran.
à 𝑂𝑥
Exercice 26
Le dispositif étudié dans cet exercice se trouve dans une enceinte où règne un vide
très poussée. Des électrons pénètrent avec une vitesse
𝑣0 horizontale à l’intérieur d’un condensateur plan. y D
Entre les deux plaques horizontales P1 et P2 de ce K
condensateur, séparés par la distance d, est appliquée (P1)
une tension constante U = 𝑉𝑃1 − 𝑉𝑃2 = 140V. d I x
O C
On admettra que le champ électrostatique uniforme (E )
qui en résulte agit sur les électrons sur une distance (P2)
𝑙
horizontale mesurée à partir du point O.
1° Comparer les valeurs du poids d’un électron et de la force électrostatique qu’il subit
à l’intérieur du condensateur. Que peut-on en conclure ?
2° Montrer que la trajectoire d’un de ces électrons à l’intérieur du condensateur est
plane et contenu dans le plan (xOy) représenté sur la figure. Etablir l’équation de cette
trajectoire dans le système d’axe (𝑂𝑥, 𝑂𝑦) et en déduire de quelle distance les
électrons sont déviés à la sortie du condensateur.
3° Ces électrons forment un spot sur un écran fluorescent (E) placé
perpendiculairement à Ox à la distance D du centre C du condensateur. Quelle est la
distance de ce spot au centre I de l’écran.
4° On applique maintenant entre P1 et P2 une tension alternative sinusoïdale de tension
maximale Um=140V. Quelle est la longueur du segment de droite observé sur l’écran ?
e=1,6.10-19C; me=9,1.10-31kg ; g=9,81m.s-2; 𝑣O=30000km.s-1; 𝑙=15cm ; d=3cm ; D=20cm
Exercice 27 Balayage d’un oscilloscope électronique
A la sortie d’un canon, les électrons ont la même vitesse 𝑣𝐴 (𝑣𝐴 = 2,25.107 𝑚. 𝑠 −1 ) de
direction horizontale. Ils pénètrent sur l’axe d’un dispositif constitué par deux plaques
Q et Q’ carrées (côté 𝑙=6cm), verticales et distantes de d=4cm (schéma a).
Entre les plaques est appliquée la tension 𝑢𝑄𝑄′ = 𝑢, évoluant au cours du temps
suivant le graphique du schéma b. L’écran est situé à la distance 𝐷 = 𝐼𝐶 du centre I de
la région de déflexion, C étant le centre de l’écran.
𝐷 𝑦 𝑢𝑄𝑄′
𝑥 3
𝑣𝐴 𝑄 320V
− 𝐶 O
𝑒 𝐼 T 2T
𝑄′ 3T t
𝑥′ -320V
𝑢𝑄𝑄′ Schéma a 𝑦′
Schéma b
3
1° Suivant laquelle des deux direction (x’x) ou (y’y) de l’écran le spot est-il dévié pour
la tension 𝑢 ?
2° Etablir l’expression de l’angle de déflexion 𝛼 à la sortie de plaques en fonction de
𝑒, 𝑚, 𝑣𝐴 , 𝑑, 𝑙 𝑒𝑡 𝑢.
3° Déterminer les coordonnées du point d’arrivée de l’électron sur l’écran en fonction
de 𝑒, 𝑚, 𝑣𝐴 , 𝑑, 𝑙 , 𝑢 𝑒𝑡 𝐷.
4°a. Trouver l’expression de la longueur du segment H’H parcourue par le spot au
cours d’une période du balayage.
b. Déterminer la distance D sachant que H’H = 10cm.
c. Montrer que le mouvement du spot produit par l’impact des électrons sur l’écran
est rectiligne et uniforme pendant des intervalles de temps successifs de durée T.
d. Calculer la vitesse en cm.s-1, du déplacement du spot si l’on fixe la valeur de T à 10ms
e. Indiquer la base de temps en s.cm-1 pour cette même valeur de T.
Exercice 28
On considère un condensateur plan, formé par deux plaques
α →
verticales P1 et P2 de longueur commune 𝑙=20cm placées à O 𝑗 y
une distance d=20cm l’une de l’autre. On applique une →
𝑘 →
différence de potentiel entre P1 et P2 créant ainsi un champ 𝑙 E
Corrigé
Exercice 1
1° Montrons que la trajectoire du ballon est dans le plan (O,𝑖, 𝑗)
Appliquons TCI au ballon : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎
𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ⇔ 𝑚g⃗ = 𝑚𝑎 soit 𝑎 = g⃗ y g⃗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝑂
Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2
→
Projections sur les axes 𝑣0
𝑣0 𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 B
𝑎𝑥 = 0 0
𝑎
𝑎{ 𝑦 = −g ; 𝑣0 { 𝑣0 𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 (0) O
α x
A
𝑎𝑧 = 0 𝑣0 𝑧 = 0 0
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼
On obtient l’équation paramétrique de position : 𝑂𝑀 2
𝑧=0
∀ 𝑡, 𝑧 = 0 ; Il n’y a pas de mouvement suivant l’axe O𝑘⃗
Le mouvement est plan est contenu dans le plan (O,𝑖, 𝑗)
2° Equation de la trajectoire
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 ⇒ { 2
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 1
𝑦 = − g(
𝑥
) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 (
𝑥
)
2
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝐠
Soit l’équation cartésienne : 𝒚 = − 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶
𝟐𝒗𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
3° Vitesse initiale du ballon
g
Le point 𝐵(𝑑, ℎ) est un point de la trajectoire du ballon : ℎ = − 𝑑2 + 𝑑𝑡𝑎𝑛𝛼 .
2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝐠𝒅𝟐 10×252
𝒗𝟎 = √ AN : 𝑣0 = √ ⇒ 𝒗𝟎 = 𝟏𝟖, 𝟔𝒎. 𝒔−𝟏
𝟐𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶(𝒅𝒕𝒂𝒏𝜶−𝒉) 2𝑐𝑜𝑠 2 30×(25𝑡𝑎𝑛30−2,44)
Exercice 2
1°* Equations horaires xG(t) et yG(t)du mouvement du gravier
1
Vecteur position : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 𝑎 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂
2
TCI : 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ⇔ 𝑚g⃗ = 𝑚𝑎 soit 𝑎 = g⃗
Projection dans le repère y
𝑣 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 0
𝑎 { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( ) 𝑣0
𝑎𝑦 = −g 𝑣0 𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 0
𝒙𝑮 = 𝒗𝟎 𝒕𝒄𝒐𝒔𝜶 𝛼 h x
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑮 { 𝟏 O d
𝒚𝑮 = − 𝐠𝒕𝟐 + 𝒗𝟎 𝒕𝒔𝒊𝒏𝜶
𝟐
Equation cartésienne de la trajectoire
𝑥𝐺
𝑥𝐺 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 ⇒ { 2
𝑦𝐺 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑦𝐺 = − g (
1 𝑥𝐺
) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 (
𝑥𝐺
)
2
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝟏 𝐠
Soit l’équation cartésienne : 𝒚𝑮 = − 𝒙𝑮 𝟐 + 𝒙𝑮 𝒕𝒂𝒏𝜶
𝟐 𝒗𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
Soit 𝒚𝑮 = −𝟓, 𝟑𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝒙𝑮 𝟐 + 𝟎, 𝟕𝟓𝟒𝒙𝑮
2° Allure de la trajectoire du gravier
(Voir schéma)
3°Equations horaires du mouvement du point M de la voiture dans (𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑦
⃗⃗⃗⃗⃗ )
La trajectoire est rectiligne et le vecteur vitesse constant ; donc MRU
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑣𝑡 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀0
−𝑣 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑑 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒙 = −𝒗𝒕 + 𝒅 𝒙 = −𝟐𝟓𝒕 + 𝟒𝟒
𝑣 ( ) et 𝑂𝑀0 ( ) d’où 𝑶𝑴 { soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 {
0 ℎ 𝒚=𝒉 𝒚=𝒉
4° Date t, à laquelle se produit l’impact du gravier sur le pare-brise
𝒅
Impact si 𝑥𝐺 = 𝑥 ⇔ 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 = −𝑣𝑡 + 𝑑 soit 𝒕=
𝒗𝟎 𝒄𝒐𝒔𝜶+𝒗
44
AN : 𝑡 = ⇒ 𝒕 = 𝟏, 𝟐𝟕𝒔
12𝑐𝑜𝑠37+25
* Hauteur h
Pour t=1,27s , 𝑦𝐺 = 𝑦 = ℎ
1
ℎ = − × 9,8 × 1,272 + 12 × 1,27 × 𝑠𝑖𝑛37 d’où 𝒉 = 𝟏, 𝟐𝟒𝒎
2
v′
Exercice 3 g⃗
u′ 𝑅⃗
1° * Représentation des forces A
(Voir figure ci-contre)
* Nature du mouvement h
α B u
Appliquons TCI au solide
⃗⃗
R
∑ ⃗Fext = ma⃗ ⇔ ⃗P + ⃗R = ma⃗ soit a⃗ = g⃗ + v′ 𝑃⃗
m
Le mobile glisse sur une portion rectiligne et le vecteur accélération 𝑎 est constante ;
le mouvement est rectiligne uniformément varié (MRUV).
* Expression de l’accélération 𝑎
⃗
𝑅
𝑎 = g⃗ +
𝑚
Projection suivant les axes (u′ , u) et (v ′ , v)
𝑎u = g𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑎{ R
𝑎v = −gcosα +
m
Le mouvement est rectiligne de direction ⃗u donc 𝑎v = 0 et d’où 𝒂 = 𝐠𝒔𝒊𝒏𝜶
2°* Direction et le sens du vecteur vitesse 𝑣𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ ) = 𝛼
- Direction : AB ( 𝑣𝐵 , 𝑂𝑥 g⃗
-sens : Vers le bas α B x
α
* Expression de 𝑣𝐵 en fonction de g, α et 𝑙.
𝑣𝐵
Appliquons TEC au solide entre A et B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⟹ ECB − ECA = W(P ⃗ ) + W(R
⃗) B’ So
C
1 2 y l
m𝑣𝐵 − 0 = mgh + 0 Or h = 𝑙sinα donc 𝒗𝐁 = √𝟐𝐠𝒍𝐬𝐢𝐧𝛂
2
3°a. Equation de la trajectoire du mobile
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝐵𝐵
* Vecteur position : 𝐵𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
TCI : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎 ⇔ ⃗ ⃗
𝑃 + 𝑅 = 𝑚𝑎 soit 𝑎 = g⃗
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
189
Exercice 4
1° Tension exercée par l’ensemble des deux cordelettes aux points A et B
Appliquons TCI au solide
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑀𝑎 ⇔ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ = 𝑀𝑎
Projection dans le repère de FRENET (𝑀, 𝜏, 𝑛⃗) 𝐴
⃗ 𝑃𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑛 + 𝑇 = 𝑀𝑎𝑛 𝑀
⃗
𝜏
{ Or 𝑎𝑛 = 𝑅𝜔2 = 𝑅4𝜋 2 𝑁 2 𝜃
𝑃𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑀𝑎𝜏 𝛺
d’ou 𝑀g𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑇 = 𝑀4𝜋 2 𝑁 2 𝑅 soit 𝑇 = 𝑀(4𝜋 2 𝑁 2 𝑅 − g𝑐𝑜𝑠𝜃)
Pour A, 𝜃 = 0° d’où 𝑻𝑨 = 𝑴(𝟒𝝅𝟐 𝑵𝟐 𝑹 − 𝐠) 𝜏 ⃗P ⃗
T 𝑛⃗
(4𝜋 2 2
AN : 𝑇𝐴 = 0,1 × × 100 × 0,8 − 10) ⇒ 𝑻𝑨 = 𝟕, 𝟖𝑵 𝐵
Pour B, 𝜃 = 𝜋 d’où 𝑻𝑩 = 𝑴(𝟒𝝅𝟐 𝑵𝟐 𝑹 + 𝐠)
AN : 𝑇𝐵 = 0,1 × (4𝜋 2 × 1002 × 0,8 + 10) ⇒ 𝑻𝑩 = 𝟗, 𝟖𝑵
2°a. Equation de la trajectoire du projectile dans le repère (𝑂, 𝑖, 𝑗)
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝑂
Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ g⃗
2 𝑦
TCI : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑀𝑎 ⇔ 𝑃⃗ = 𝑀𝑎 soit a⃗ = g⃗ 𝐴
Projection sur les axes
𝑎𝑥 = 0 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 0 𝑣0
𝑎 {𝑎 = −g ; 𝑣0 { 𝑣 = 𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛼 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑂 ( ) 𝛺
𝑗
𝑦 0𝑦 0 0
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝛼 𝑐𝑖𝑏𝑙𝑒
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝛼 𝑖 𝑥
𝑂𝑀 1 2
𝑦 = − g𝑡 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑂
2 𝐵
Equation cartésienne de la trajectoire
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 ⇒ { 2
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑦 = − g(
1 𝑥
) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 (
𝑥
)
2
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝐠
Or 𝑣0 = 𝑅𝜔 = 2𝜋𝑅𝑁 d’où l’équation : 𝒚 = − 𝟐 𝟐 𝟐 𝟐 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶
𝟖𝝅 𝑹 𝑵 𝒄𝒐𝒔 𝜶
b. Distance d
Le point cible C(𝑑, 𝑅𝑐𝑜𝑠𝛼) est un point de la trajectoire du projectile
g 4𝜋2 𝑅2 𝑁2 𝑠𝑖𝑛2𝛼 8𝜋2 𝑅3 𝑁2 𝑐𝑜𝑠 3 𝛼
𝑅𝑐𝑜𝑠𝛼 = − 𝑑2 + 𝑑𝑡𝑎𝑛𝛼 ⇒ 𝑑2 − 𝑑+ =0
8𝜋2 𝑅2 𝑁2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 g g
Soit 𝑑2 − 7𝑑 + 4 = 0 On reconnait une équation du second degré
7−√72 −4×4 7+√72 −4×4
𝑑1 = ⇒ 𝑑1 = 0,63m et 𝑑2 = ⇒ 𝑑2 = 6,4m
2 2
𝑑1 = 0,63m (Point ou la trajectoire coupe la 1ère fois le plan horizontal contenant Ω)
On trouve 𝒅 = 𝟔, 𝟒𝐦
Exercice 5
1° - Expression des vecteurs vitesse 𝑣 et position ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 en fonction du temps t
⃗ =𝒂
* Vecteur vitesse : 𝒗 ⃗ 𝒕+𝒗 ⃗𝟎
y 𝑣0 g⃗
Or 𝑎 = g⃗ donc 𝒗 ⃗ =𝐠 ⃗𝒕+𝒗 ⃗𝟎
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝐴
* Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ α
2 A
𝟏
On obtient : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = 𝐠 ⃗ 𝒕𝟐 + 𝒗⃗ 𝟎 𝒕 + 𝑶𝑨 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ →
𝟐 𝑗
→ x
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2° Expression des vecteur 𝑣 et 𝑂𝑀 dans la base (𝑖, 𝑗) →
𝑘 • 𝑖
* Vecteur vitesse O
0 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑣 = g⃗𝑡 + 𝑣0 ; g⃗ ( ) et 𝑣0 ( 𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛼 ) d’où 𝒗 ⃗ = 𝒗𝟎 𝒄𝒐𝒔𝜶𝒊 + (−𝐠𝒕 + 𝒗𝟎 𝒔𝒊𝒏𝜶)𝐣
−g 0
* Vecteur position
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝐴
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ (0) d’où 𝑂𝑀
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝑂𝐴 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = − 1 g𝑡 2 j + 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼𝑖 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼j + ℎj
2 ℎ 2
𝟏
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 = 𝒗𝟎 𝒕𝒄𝒐𝒔𝜶𝒊 + (− 𝐠𝒕𝟐 + 𝒗𝟎 𝒕𝒔𝒊𝒏𝜶 + 𝒉) 𝐣
𝟐
-Equations horaires du mouvement x(t) et y (t)
𝒙 = 𝒗𝟎 𝒕𝒄𝒐𝒔𝜶
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 { 𝟏
𝒚 = − 𝐠𝒕𝟐 + 𝒗𝟎 𝒕𝒔𝒊𝒏𝜶 + 𝒉
𝟐
3°* Equation cartésienne de la trajectoire y(x)
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 ⇒ { 2
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 + ℎ 𝑦 = − g(
1 𝑥
) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 (
𝑥
)+ℎ
2
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝟏 𝐠
Soit l’équation cartésienne : 𝒚 = − 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶 + 𝒉
𝟐 𝒗𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
* Point ou la bille coupe le plan horizontal (𝐴, 𝑖, 𝑘⃗)
1 g 2 1 g
𝑦=ℎ ⇒ − 2 2 𝑥 + 𝑥𝑡𝑎𝑛𝛼 + ℎ = ℎ ⇒ 𝑥(− 𝑥 + 𝑡𝑎𝑛𝛼) = 0
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛼 2 𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2𝛼
On trouve 𝑥 = 0 ou 𝑥=
g
52 𝑠𝑖𝑛(2×60)
𝑥 = 0 est l’abscisse de départ ; 𝑥 = soit 𝒙 = 𝟐, 𝟏𝟔𝟓𝒎
10
⃗
* Date à laquelle la bille coupe le plan horizontal (𝐴, 𝑖, 𝑘 )
2,165
Pour 𝑥 = 2,165, 𝑡= ⇒ 𝒕 = 𝟎, 𝟖𝟔𝟔𝒔
5×𝑐𝑜𝑠60
Exercice 6
A/ 1° Etude du mouvement vertical de la balle
Appliquons TCI à la balle
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎 ⇔ 𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ⇔ 𝑚g⃗ = 𝑚𝑎 soit 𝑎 = g⃗
La trajectoire de la balle est rectiligne et le vecteur accélération est constant ; donc son
mouvement est rectiligne uniformément varié
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 a⃗𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝐴
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗ ; ⃗ , 𝑣0 = 𝑣0 𝑘⃗ ; 𝑂𝐴
𝑎 = −gk ⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑧𝐴 𝑘⃗ z
2
B(𝑣=0)
On obtient après projection sur l’axe (O𝑘⃗ ) l’équation horaire :
1 2
𝑧 = − g𝑡 + 𝑣0 𝑡 + 𝐿 𝑣0
2
𝟐 A(t=0)
soit 𝒛 = −𝟒, 𝟗𝒕 + 𝒗𝟎 𝒕 + 𝟏, 𝟔 et 𝒗𝒛 = −𝟗, 𝟖𝒕 + 𝒗𝟎
La balle s’élève, atteint son altitude maximale B et redescend L=1,6m
2° Vitesse 𝑣0 O
1ère Méthode : Cinématique fig. a
2 2 2
MRUV : 𝑣𝐵 − 𝑣𝐴 = 2𝑎(𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) Par suite −𝑣0 = −2g(𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 )
soit 𝒗𝟎 = √𝟐𝐠(𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 ) AN : 𝑣0 = √2 × 9,8 × 0,40 ⇒ 𝒗𝟎 = 𝟐, 𝟖𝒎. 𝒔−𝟏
2ème méthode : TEC
Appliquons TEC à la balle entre A et B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ ECB − ECA = W(P ⃗)
1 2
0 − m𝑣0 = mgh + 0 Or h = (𝑧𝐵 − 𝑧𝐴 ) donc 𝒗𝐁 = √𝟐𝐠(𝒛𝑩 − 𝒛𝑨 )
2
3° Temps
𝒗
MRUV : 𝑣𝐵 − 𝑣𝐴 = 𝑎(𝑡𝐵 − 𝑡𝐴 ) Par suite : −𝑣0 = −g∆𝑡 soit ∆𝒕 = 𝟎
𝐠
2,8
AN : ∆𝑡 = ⇒ ∆𝒕 = 𝟎, 𝟐𝟗𝒔
9,8
⃗⃗⃗⃗⃗ , 𝑂𝑧
B/ 1° -Etude du mouvement de la balle dans le repère (𝑂, 𝑂𝑥 ⃗⃗⃗⃗⃗ )
z
𝑣1
𝑎 = g⃗
(t=0)
C
0,10m
0,90m filet
x
O
fig. b D
12m
𝑣0 𝑥 = 𝑣1 𝑣𝑥 = 𝑣1
À 𝑡 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑣0 { 𝑦 𝑣 0 = 0 ; À 𝑡 ≠ 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑣 { 𝑦 = 0
𝑣
𝑣0 𝑧 = 0 𝑣𝑧 = −g𝑡
* Vecteur position : 𝑂𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣1 𝑡 + 𝑂𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗
2
0 𝑥 = 𝑣1 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
À 𝑡 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑂𝑂 ( 0 ); À 𝑡 ≠ 0, on a ∶ 𝑂𝑀 { = 0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑦
1
𝑧𝐵 𝑧 = − g𝑡 2 + 𝑧𝐵
2
∀ 𝑡, 𝑦 = 0 ; Il n’y a pas de mouvement suivant l’axe Oj
Le mouvement est plan est contenu dans le plan (O,𝑖, 𝑘⃗ )
Equation de la trajectoire
𝑥
𝑥 = 𝑣1 𝑡 𝑡=
𝑣1
{ 1 ⇒ { 𝑥 2
𝑧 = − g𝑡 2 + 𝑧𝐵 1
𝑧 = − g ( ) + 𝑧𝐵
2
2 𝑣1
𝟏 𝐠 𝟒,𝟗
D’où l’équation cartésienne : 𝒛 = − 𝒙𝟐 + 𝒛𝑩 soit 𝒛=− 𝒙𝟐 + 𝟐
𝟐 𝒗𝟏 𝟐 𝒗𝟏 𝟐
- Nature de la trajectoire
La trajectoire est une portion de parabole tangente en B au vecteur vitesse 𝑣1
2° Valeur 𝑣1 de la vitesse initiale
Pour que le service soit réussi comme le souhaite le joueur, il faut que le point
𝐶(12; 0; 1) fasse partie de la trajectoire de la balle
4,9
1 = − 2 × 122 + 2 d’où 𝑣1 = 12√4,9 ⇒ 𝑣1 = 26,6𝑚. 𝑠 −1 soit 𝒗𝟏 = 𝟗𝟔𝒌𝒎. 𝒉−𝟏
𝑣1
3° Valeur 𝑣2 de la vitesse de la balle à son passage au dessus du filet
12
Pour z=12m, 𝑡= = 0,452𝑠
26,6
𝑣2 𝑥 = 𝑣1
𝑣2 {
𝑣2 𝑧 = −9,8 × 0,452 = −4,43
𝑣2 = √𝑣2 𝑥 2 + 𝑣2 𝑧 2 . On obtient : 𝒗𝟐 = 𝟐𝟕𝒎. 𝒔−𝟏
Autre méthode
Appliquons TEC à la balle entre B et C
𝛥EC = ∑B→C W(Fext ) ⇒ ECC − ECB = W(P⃗)
1 1
m𝑣2 2 − m𝑣1 2 = mgh Or h = (𝑧𝐵 − 𝑧𝐶 ) donc 𝒗𝟐 = √𝒗𝟏 𝟐 + 𝟐𝐠(𝒛𝑩 − 𝒛𝑪 )
2 2
AN : 𝑣2 = √26,62 + 2 × 9,8(2 − 1) ⇒ 𝒗𝟐 = 𝟐𝟕𝒎. 𝒔−𝟏
4° Distance OD
Lorsque la balle frappe le sol, 𝑧 = 0 et 𝑥 = 𝑂𝐷
4,9 2
𝑧=0 ⇔ − 𝑥 2 + 2 = 0. On trouve 𝑥 = 𝑂𝐷 = 𝑣1 √ soit 𝑶𝑫 = 𝟏𝟕𝒎
𝑣1 2 4,9
- Valeur 𝑣3 de la vitesse
17
Pour z=17m, 𝑡 = = 0,639𝑠
26,6
𝑣3 𝑥 = 𝑣1
𝑣3 {
𝑣3 𝑧 = −9,8 × 0,639 = −6,26
L’adversaire situé à 0,90m du tireur ne peut pas intercepter le ballon (la hauteur
atteint 2,7m est inférieure à 2,86m). Le panier sera marqué
Exercice 8
1° Equation littérale de la trajectoire du plongeur 𝐹
𝑦 𝑣0
Appliquons TCI au plongeur : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎 g⃗
𝐺0 𝛼
𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ⇔ 𝑚g⃗ = 𝑚𝑎 soit 𝑎 = g⃗
1
* Vecteur position : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + ⃗⃗⃗⃗⃗𝑂𝐺0
2 𝑗
𝑎𝑥 = 0 𝑣0 𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑎 {𝑎 = −g ; 𝑣0 { 𝑣 = 𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛼 ; 𝑂𝐺 ⃗⃗⃗⃗⃗ 0 ( 0 ) 𝑖 𝐻′ 𝑥
𝑦 0𝑦 0 𝑦0 𝐻
𝑂
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝛽
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
À 𝑡 ≠ 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑂𝑀 1 2 ℎ0
𝑦 = − g𝑡 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑦0 𝑒𝑎𝑢
2
𝑥 𝑣𝐻
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 ⇒ { 2
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑦0 1
𝑦 = − g(
𝑥
) + 𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛼 (
𝑥
) + 𝑦0
2 0
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝟏 𝐠 𝟐
D’où l’équation cartésienne : 𝒚 = − 𝒙 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶 + 𝒚𝟎
𝟐 𝒗𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
𝟖,𝟑𝟓
Soit 𝒚 = − 𝒙𝟐 + 𝟎, 𝟖𝟑𝟗𝒙 + 𝟔
𝒗𝟎 𝟐
2° Valeur de la vitesse initiale 𝑣0
𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2𝛼
À la flèche, 𝑣𝑦 = 0 ⇒ 𝑡𝐹 = . On déduit 𝑥𝐹 = =
g g 2g
2g𝑥𝐹
On déduit 𝑣0 = √ AN : 𝒗𝟎 = 𝟒, 𝟒𝟔𝒎. 𝒔−𝟏
𝑠𝑖𝑛2𝛼
3° a. Montrons que la valeur de sa vitesse en H est 𝒗𝐇 = 𝟏𝟐𝒎. 𝒔−𝟏
Appliquons TEC au plongeur entre G0 et H
𝛥EC = ∑G0→H W(Fext ) ⇒ ECH − ECG0 = W(P ⃗)
1 1
m𝑣𝐻 2 − m𝑣0 2 = mgh Or h = (𝑦G0 − 𝑦𝐻 ) donc 𝒗𝐇 = √𝒗𝟎 𝟐 + 𝟐𝐠𝒉
2 2
AN : 𝑣H = √4,462 + 2 × 9,8 × 6 ⇒ 𝒗𝐇 = 𝟏𝟏, 𝟕𝒎. 𝒔−𝟏 soit 𝒗𝐇 = 𝟏𝟐𝒎. 𝒔−𝟏
b. Distance OH
𝑂𝐻 = 𝑥𝐻 et 𝑦 = 0
8,35 2
0=− 2 𝑥𝐻 + 0,839𝑥𝐻 + 6 ⇒ −0,420𝑥𝐻 2 + 0,839𝑥𝐻 + 6 = 0
4,46
Soit 𝑥𝐻 2 − 2,000𝑥𝐻 − 14,286 = 0
2−√22 +4×14,286 2+√22 +4×14,286
𝑥1 = = −2,9 et 𝑥2 = = 5,0
2 2
𝑥𝐻 > 0 donc 𝑶𝑯 = 𝟓, 𝟎𝒎
Autre méthode
𝑣H = √𝑣Hx 2 + 𝑣Hy 2 ⇒ 𝑣Hy = −√𝑣H 2 − 𝑣Hx 2 car (𝑣Hy < 0)
𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼+√𝑣H 2 −(𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼)2
−g𝑡𝐻 + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 = −√𝑣H 2 − (𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼)2 soit 𝑡𝐻 =
g
𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼+√𝑣H 2 −(𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼)2
𝑂𝐻 = 𝑥𝐻 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 AN : 𝐎𝐇 = 𝟓, 𝟎𝐦
g
c. Angle que fait 𝑣𝐻 fait avec l’axe (Ox)
𝑣𝐻𝑦 𝑂𝐻 g𝑂𝐻
𝑡𝑎𝑛𝛽 = 𝑡𝐻 = et 𝑣𝐻𝑦 = − + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑣𝐻𝑥 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
On trouve : 𝜷 = −𝟕𝟑, 𝟔°
4°a. Accélération du plongeur sous l’eau en fonction de m, , V et g
Appliquons TCI au plongeur sous l’eau ⃗
F
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝑃⃗ + 𝐹 = 𝑚a⃗
La projection suivant y’y donne −𝑃 + 𝐹 = 𝑚a soit −𝑚g + 𝜌𝑉g = 𝑚a
𝝆𝑽
On déduit : 𝐚 = ( − 𝟏) 𝐠 ⃗
𝒎 P
Accélération du plongeur sous l’eau en fonction de g et d
𝑚 = 𝜌𝑃 𝑉 Or 𝜌𝑃 = 𝑑𝜌 (𝜌𝑃 étant la masse volumique du plongeur) donc 𝑚 = 𝑑𝜌𝑉
𝜌𝑉 𝟏
a=( − 1) g d’où 𝐚 = ( − 𝟏) 𝐠
𝑑𝜌𝑉 𝒅
b. Lois horaires de la trajectoire sous l’eau
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡′2 + 𝑣𝐻 𝑡′ + 𝑂𝐻
* Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec 𝑡 ′ = 𝑡 − 𝑡𝐻
2
Conditions initiales 𝑡′ = 0
𝑥 = 𝑂𝐻 𝑣𝐻 𝑥 = 𝑣𝐻 𝑐𝑜𝑠𝛽 𝑎𝑥 = 0
𝑂𝐻 ( 𝐻
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ); 𝑣𝐻 { ; 𝑎{ 1
𝑦𝐻 = 0 𝑣0 𝑦 = −𝑣𝐻 𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑎𝑦 = ( − 1) g
𝑑
𝑥 = 𝑣𝐻 𝑡 ′ 𝑐𝑜𝑠𝛽 + 𝑂𝐻
À 𝑡′ ≠ 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1 1
𝑦 = ( − 1) g𝑡′2 − 𝑣𝐻 𝑡′𝑠𝑖𝑛𝛽
2 𝑑
𝒙 = 𝒗𝑯 (𝒕 − 𝒕𝑯 )𝒄𝒐𝒔𝜷 + 𝑶𝑯
𝑡 ≥ 𝑡𝐻 , on obtient : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 { 𝟏 𝟏
𝒚 = ( − 𝟏) 𝐠(𝒕 − 𝒕𝑯 )𝟐 − 𝒗𝑯 (𝒕 − 𝒕𝑯 )𝒔𝒊𝒏𝜷
𝟐 𝒅
𝒙 = 𝟑, 𝟑𝟖𝟒(𝒕 − 𝟏, 𝟒𝟔) + 𝟓
Soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑴 {
𝒚 = −𝟏, 𝟔𝟑𝟑(𝒕 − 𝟏, 𝟒𝟔)𝟐 − 𝟏𝟏, 𝟓𝟏(𝒕 − 𝟏, 𝟒𝟔)
Equation de la trajectoire sous l’eau
𝑥−𝑂𝐻
𝑡 − 𝑡𝐻 = 𝟏
𝑣𝐻 𝑐𝑜𝑠𝛽 ( −𝟏)𝐠
{ 1
(𝑑−1)g
soit 𝒚 = 𝟐𝒗 𝒅𝟐𝒄𝒐𝒔𝟐𝜷 (𝒙 − 𝑶𝑯)𝟐 − (𝒙 − 𝑶𝑯)𝒕𝒂𝒏𝜷
𝑯
𝑦= (𝑥 − 𝑂𝐻)2 − (𝑥 − 𝑂𝐻)𝑡𝑎𝑛𝛽
2𝑣𝐻 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛽
c. Expression de la profondeur maximale h0 atteinte en fonction de g, d, 𝑣H et
𝑑𝑦 1
𝑣𝑦 = = ( − 1) g(𝑡 − 𝑡𝐻 ) − 𝑣𝐻 𝑠𝑖𝑛𝛽 = 0 et 𝑦 = 𝑦𝑚𝑖𝑛 = −ℎ0
𝑑𝑡 𝑑
1 𝑣𝐻 𝑠𝑖𝑛𝛽
𝑣𝑦 = 0 ⇔ ( − 1) g(𝑡 − 𝑡𝐻 ) − 𝑣𝐻 𝑠𝑖𝑛𝛽 = 0 donc 𝑡 − 𝑡𝐻 = 1
𝑑 ( −1)g
𝑑
2
1 1 𝑣𝐻 𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑣𝐻 𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑣𝐻 2 𝑠𝑖𝑛𝛽 2 𝒗𝑯 𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜷
𝑦𝑚𝑖𝑛 = ( − 1) g ( 1 ) − 𝑣𝐻 ( 1 ) 𝑠𝑖𝑛𝛽 = 1 d’où 𝒉𝟎 = 𝟏
2 𝑑 ( −1)g ( −1)g 2( −1)g 𝟐( −𝟏)𝐠
𝑑 𝑑 𝑑 𝒅
d. Durée t
1 1
𝑦=0 ⇔ ( − 1) g(𝑡 − 𝑡𝐻 )2 − 𝑣𝐻 (𝑡 − 𝑡𝐻 )𝑠𝑖𝑛𝛽 = 0
2 𝑑
2𝑣𝐻 𝑠𝑖𝑛𝛽 𝟐𝒗𝑯 𝒔𝒊𝒏𝜷
On trouve : 𝑡 − 𝑡𝐻 = 1 soit 𝒕= 𝟏 + 𝒕𝑯
( −1)g ( −𝟏)𝐠
𝑑 𝒅
e. Distance OH’
2𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛽
Au point H’, 𝑡 = 1𝐻 + 𝑡𝐻 et 𝑥 = 𝑂𝐻′
( −1)g
𝑑
1
* Vecteur position : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺𝐴 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣𝐴 𝑡 + 𝑂𝑂
2
𝑣 = 𝑣𝐴 𝑐𝑜𝑠𝛼 0
𝑎 { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣𝐴 { 𝐴 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( ). g⃗
𝑎𝑦 = −g 𝑣𝐴 𝑦 = 𝑣𝐴 𝑠𝑖𝑛𝛼 0 →
𝑣𝐴 →
𝑣𝐵
𝒙𝑨 = 𝒗𝑨 𝒕𝒄𝒐𝒔𝜶 →
𝑗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑮𝑨 { 𝟏 O α → P
𝒚𝑨 = − 𝐠𝒕𝟐 + 𝒗𝑨 𝒕𝒔𝒊𝒏𝜶 𝑖
𝟐
Fusée B 100m d 100m
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺𝐵 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣𝐵 𝑡 + 𝑂𝑃 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
𝑣 =0 𝒙𝑩 = 𝒅
𝑎 { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣𝐵 { 𝐵 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑑 )
𝑂𝑃 soit ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑶𝑮𝑩 { 𝟏
𝑎𝑦 = −g 𝑣𝐵 𝑦 = 𝑣𝐵 0 𝒚𝑩 = − 𝐠𝒕𝟐 + 𝒗𝑩 𝒕
𝟐
Nature des trajectoires et allure
La fusée A décrit une trajectoire parabolique et la fusée B une trajectoire rectiligne.
2° Inclinaison α
𝑑
S’il y a explosion, 𝑥𝐴 = 𝑥𝐵 ⇔ 𝑣𝐴 𝜃𝑐𝑜𝑠𝛼 = 𝑑 ⇒ 𝑐𝑜𝑠𝛼 =
𝑣𝐴 𝜃
𝒅 30
𝜶 = 𝐜𝐨𝐬 −𝟏 ( ) AN 𝛼 = cos−1 ( ) ⇒ 𝜶 = 𝟖𝟏, 𝟔°
𝒗𝑨 𝜽 51,4×4
3° Distance qui sépare les deux fusées
Position de la fusée A
𝑥1 = 𝑣𝐴 𝜃𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑥1 = 51,4 × 4𝑐𝑜𝑠81,6 𝑥1 = 30
{ 1 2 ⇒ { 1 2 + 51,4 × 4𝑠𝑖𝑛81,6 ⇒ { 𝑦 = 125
𝑦1 = − g𝜃 + 𝑣𝐴 𝜃𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑦1 = − × 9,8 × 4 1
2 2
Position de la fusée B
𝑥2 = 𝑑 𝑥2 = 𝑑 𝑥 = 30
{ 1 ⇒ { 1 ⇒ { 2
𝑦2 = − g𝜃 2 + 𝑣𝐵 𝜃 𝑦2 = − × 9,8 × 42 + 50 × 4 𝑦2 = 121,6
2 2
𝐷 = √(𝑥2 − 𝑥1 )2 + (𝑦2 − 𝑦1 )2 soit 𝑫 = 𝟑, 𝟒𝒎
4° * La fusée B ne présente pas de danger pour les spectateurs en cas de non explosion
en hauteur car elle tombera au point P situé à 100m de la barrière.
* La fusée A :
Portée : y = 0 et x=X
1 2𝑣𝐴 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑣𝐴 2 𝑠𝑖𝑛2𝛼
𝑦 = 0 ⇔ − g𝑡 2 + 𝑣𝐴 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0 ⇒ 𝑡 = soit 𝑋 = AN : 𝑋 = 77,9
2 g g
La fusée A tombe à 100 − 𝑋 = 22,1m de la barrière ; il n’y a donc pas de sécurité pour
les spectateurs lors de la retombée de la fusée A en cas de non explosion en altitude.
Exercice 11
1° Equation de la trajectoire du centre d’inertie G entre O et E
* Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝑂⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 y
→
Projection sur les axes : g → 𝑣0 E F
𝑗
𝑎𝑥 = 0 𝑣0 𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 0 x
𝑎 = g⃗ {𝑎 = −g ; 𝑣0 { ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( ); O
→
𝑦 𝑣0 𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 0 𝑖
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 α sol
À 𝑡 ≠ 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ { 1 A B C D
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼
2
* Equation cartésienne de la trajectoire
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
198
𝑥
𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 𝑥 2 𝑥
𝑦 = − g( ) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 ( )
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝟏 𝐠
Soit l’équation cartésienne : 𝒚 = − 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶
𝟐 𝒗𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
2°a. -Vitesse initiale 𝑣O en m.s-1 et en km.h-1
Le point E est le sommet de la parabole
𝑑𝑦 𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛼
À la flèche, 𝑣𝑦 = = 0 ⇒ 𝑡= 0 .
𝑑𝑡 g
𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
On déduit 𝑥𝐸 = et 𝑦𝐸 =
g 2g
2 𝑣0 4 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼𝑠𝑖𝑛2 𝛼 𝑣0 4 (1−𝑠𝑖𝑛2 𝛼)𝑠𝑖𝑛2 𝛼 2g𝑦𝐸
𝑥𝐸 = = et 𝑠𝑖𝑛2 𝛼 =
g2 g2 𝑣0 2
2g𝑦𝐸 2g𝑦𝐸
𝑣0 4 (1− ) 2𝑦𝐸 (𝑣0 2 −2g𝑦𝐸 )
𝑣0 2 𝑣0 2
On obtient : 𝑥𝐸 2 = 2 soit 𝑥𝐸 2 =
g g
g𝑥𝐸 2 10×152
Et par suite : 𝑣0 = √ + 2g𝑦𝐸 AN : 𝑣0 = √ + 2 × 10 × (10 − 8)
2𝑦 𝐸 2×(10−8)
⇒ 𝒗𝟎 = 𝟐𝟒, 𝟓𝒎. 𝒔−𝟏 soit 𝒗𝟎 = 𝟖𝟖, 𝟐𝒌𝒎. 𝒉−𝟏
- L’angle α
2g𝑦𝐸 𝟐𝐠𝒚𝑬 2×10×(10−8)
𝑠𝑖𝑛2 𝛼 = ⇒ 𝜶 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 √ AN : 𝛼 = sin−1 √ ⇒ 𝜶 = 𝟏𝟓°
𝑣0 2 𝒗𝟎 𝟐 24,52
Autre méthode
𝑦𝐸 1 𝟐𝒚 2×(10−8)
= 𝑡𝑎𝑛𝛼 ⇒ 𝜶 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( 𝑬 ) AN : 𝛼 = tan−1 ( ) ⇒ 𝜶 = 𝟏𝟓°
𝑥𝐸 2 𝒙𝑬 15
2 2g𝑦𝐸 −𝟏
𝑣0 = 2 et 𝒗𝟎 = 𝟐𝟒, 𝟓𝒎. 𝒔
𝑠𝑖𝑛 𝛼
b. Vitesse 𝑣E à l’arrivée de l’automobile en E
Au point E, 𝑣𝑦 = 0 et 𝑣𝑥 = 𝑣𝐸 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼0 AN : 𝒗𝑬 = 𝟐𝟑, 𝟕𝒎. 𝒔−𝟏
3° Intensité de la force ⃗⃗⃗
𝑓′
Appliquons TEC à l’automobile entre E et F
𝛥EC = ∑E→F W(Fext ) ⇒ ⃗ ) + W(R) + W(𝑓) + W(𝑓′)
EF − ECE = W(P
1 𝐦𝒗𝑬 𝟐
0 − m𝑣𝐸 2 = 0 + 0 − 𝑓. EF − 𝑓′. EF ⇒ 𝒇′ = −𝒇
2 𝟐𝐋
103 ×23,72
AN ; = 𝑓′ − 500 ⇒ 𝒇′ = 𝟐𝟑𝟎𝟖𝐍
2×100
Exercice 12
1° Equations horaire du mouvement y g⃗
Vecteur accélération : 𝑎 = g⃗ →
𝑗
𝑣0
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝑂
Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ O
θ x
2 →
𝑖
𝑣 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝜃 0
𝑎 { 𝑎𝑥 = 0 ;
h
𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( ) A θ
𝑎𝑦 = −g 𝑣0 𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝜃 0 B
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1 H
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝜃
2
2°- Dénivellation h entre O et B en fonction de la largeur H de faille
Equation cartésienne de la trajectoire
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝜃
{ 1 ⇒ { 2
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝜃 1
𝑦 = − g(
𝑥
) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝜃 (
𝑥
)
2
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝜃
1 g 2
Soit l’équation cartésienne : 𝑦 = − 𝑥 + 𝑥𝑡𝑎𝑛𝜃
2 𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
Le point B(H, −h) est un point de la trajectoire de l’ensemble cascadeur + moto
1 g 𝐠
−ℎ = − 2 2 𝐻 2 + 𝐻𝑡𝑎𝑛𝜃 ⇒ 𝒉= 𝟐 𝟐
𝑯𝟐 − 𝑯𝒕𝒂𝒏𝜽
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝜃 𝟐𝒗𝟎 𝒄𝒐𝒔 𝜽
10
AN : ℎ = × 502 − 50𝑡𝑎𝑛10 ⇒ 𝒉 = 𝟏, 𝟕𝒎
2×352 ×𝑐𝑜𝑠 2 10
Exercice 13
1° * Théorème de l’énergie cinétique (TEC)
La variation de l’énergie cinétique d’un solide entre les instants t1 et t2 est égale à la
somme algébrique des travaux des forces extérieures appliquées à ce solide entre ces
deux instants.
* Valeur de h
𝛥EC = ∑A→O W(Fext ) ⇒ ECO − ECA = W(P ⃗ ) + W(R⃗)
1 𝒗𝟎 𝟐 12,52
m𝑣0 2 − 0 = mgh + 0 d’où 𝐡= AN : h = ⇒ 𝐡 = 𝟖𝒎
2 𝟐𝐠 2×9,8
2° Equation littérale de la trajectoire de G
A
Appliquons TCI au skieur : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎
h → →
𝑃⃗ = 𝑚𝑎 ⇔ 𝑚g⃗ = 𝑚𝑎 soit 𝑎 = g⃗ O 𝑖 𝑣0 x
1 α
Vecteur position : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝑂 →
𝑗
2
𝑎𝑥 = 0 𝑣 0𝑥 = 𝑣0 0
𝑎 {𝑎 = g ; 𝑣0 { 𝑣 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( );
𝑦 0𝑦 0 y B
𝑥 = 𝑣0 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
On déduit : 𝑂𝑀 1
𝑦 = g𝑡 2
2
Equation de la trajectoire
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑡=
𝑣0 𝐠
{ 1 ⇒ { 𝑥 2
d’où l’équation cartésienne : 𝒚 = 𝒙𝟐
𝑦 = g𝑡 2 1
𝑦 = g( )
𝟐𝒗𝟎 𝟐
2
2 𝑣0
3° Expressions littérales des coordonnées xB et yB
𝑥 = 𝑂𝐵𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑂𝐵 { 𝐵
⃗⃗⃗⃗⃗ Le point B est un point de la trajectoire du skieur,
𝑦𝐵 = 𝑂𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼
g 2𝑣 2 𝑠𝑖𝑛𝛼
donc 𝑂𝐵𝑠𝑖𝑛𝛼 = 2 (𝑂𝐵𝑐𝑜𝑠𝛼)2 Et on déduit : 𝑂𝐵 = 0 2
2𝑣0 gcos α
𝟐𝒗𝟎 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝜶 2×12,52 𝑡𝑎𝑛30
𝒙𝑩 = 𝑥𝐵 = 𝒙 = 𝟏𝟖, 𝟒
𝐠 9,8
{ AN : { ⇒ { 𝑩
𝟐𝒗𝟎 𝟐 𝒕𝒂𝒏𝟐 𝜶 2×12,52 𝑡𝑎𝑛2 30 𝒚𝑩 = 𝟏𝟎, 𝟔
𝒚𝑩 = 𝑦𝐵 =
𝐠 9,8
- Longueur 𝑙=OB du saut
𝑙 = 𝑂𝐵 = √𝑥𝐵 2 + 𝑦𝐵 2 On trouve : 𝒍 = 𝟐𝟏, 𝟐𝒎
- Durée t du saut
𝒙 18,4
𝒕𝑩 = 𝑩 AN : 𝑡𝐵 = ⇒ 𝒕𝑩 = 𝟏, 𝟒𝟕𝒔
𝒗𝟎 12,50
Exercice 14
1°a- Théorème de l’énergie cinétique (TEC) y 𝜏 g⃗
La variation de l’énergie cinétique d’un solide 𝑛⃗ O 𝑣𝐷
entre les instants t1 et t2 est égale à la somme 𝑅⃗ →
𝑗
α →
algébrique des travaux des forces extérieures 𝑅⃗ 𝑖
D
appliquées à ce solide entre ces deux instants. h
M 𝐹 α
B -Intensité minimale à donner à 𝐹 A
B C
Appliquons TEC au projectile entre A et D 𝑃⃗
𝑃⃗
𝛥EC = ∑A→D W(Fext )
ECD − ECA = WA→D (P ⃗ ) + WA→D (R ⃗ ) + WA→B (F
⃗ min )
0 − 0 = −mgh + 0 + Fmin . AB avec h = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛼) et 𝐴𝐵 = 𝑙
𝐦𝐠𝐫(𝟏−𝒄𝒐𝒔𝜶) 0,5×10×1(1−𝑐𝑜𝑠60)
On obtient : 𝐅𝐦𝐢𝐧 = AN : Fmin = ⇒ 𝐅𝐦𝐢𝐧 = 𝟐, 𝟓𝐍
𝒍 1
c-Vitesse 𝑣𝐷
Appliquons TEC au projectile entre A et D
𝛥EC = ∑A→D W(Fext ) ⇒ ECD − ECA = WA→D (P ⃗ ) + WA→D (R⃗ ) + WA→B (F⃗)
1
m𝑣𝐷 2 − 0 = −mgh + 0 + F. AB avec h = 𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛼) et 𝐴𝐵 = 𝑙
2
𝟐𝐅.𝒍
On obtient : 𝒗𝑫 = √ − 𝟐𝐠𝒓(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜶)
𝐦
2×15,0×1
AN : 𝑣𝐷 = √ − 2 × 10 × 1(1 − 𝑐𝑜𝑠60) ⇒ 𝒗𝑫 = 𝟒, 𝟒𝟕𝐦. 𝐬 −𝟏
0,5
2°a- Equation de la trajectoire
𝑎 = g⃗
1
* Vecteur position : ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑀 = 𝑎𝑡 2 + 𝑣𝐷 𝑡 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐷
2
Conditions initiales 𝑡 = 0
𝑣𝐷 𝑥 = 𝑣𝐷 𝑐𝑜𝑠𝛼 0
𝑎 { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣𝐷 { et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐷 ( )
𝑎𝑦 = −g 𝑣𝐷 𝑦 = 𝑣𝐷 𝑠𝑖𝑛𝛼 0
𝑥 = 𝑣𝐷 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼
À 𝑡 ≠ 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑀 { 1
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣𝐷 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼
2
𝑥
𝑥 = 𝑣𝐷 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑡=
𝑣𝐷𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 ⇒ { 2
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣𝐷 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑦 = − g(
1 𝑥
) + 𝑣𝐷 𝑠𝑖𝑛𝛼 (
𝑥
)
2
2 𝑣𝐷𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣𝐷 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝟏 𝐠 𝟐
Soit l’équation cartésienne : 𝒚 = − 𝒙 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝛼
𝟐 𝒗𝑫 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝛼
b-Hauteur maximale atteinte au dessus de l’horizontal ABC
𝐻 = ℎ + 𝑌 où Y est la flèche
𝑑𝑦
À la flèche, 𝑣𝑦 = = 0
𝑑𝑡
𝑣𝐷𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑣𝐷 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
𝑣𝑦 = −g𝑡 + 𝑣𝐷 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0 ⇒ 𝑡= et donc 𝑌=
g 2g
𝒗𝑫 𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜶 4,472 𝑠𝑖𝑛2 60
𝑯 = 𝒓(𝟏 − 𝒄𝒐𝒔𝜶) + AN : 𝐻 = 1 × (1 − 𝑐𝑜𝑠60) + ⇒ 𝐇 = 𝟏, 𝟑𝟖𝐦
𝟐𝐠 2×10
3°Intensité de la force 𝐹′ exercée par le projectile sur la piste
Principe d’action et de réaction : 𝐹′ = 𝑅
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
201
TCI : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎
Projection dans la base de FRENET (𝜏, 𝑛⃗)
⃗ −𝑃𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑛
{ + 𝑅 = 𝑚𝑎𝑛 Or 𝑎 = 𝑣𝐷 2 avec 2F.𝑙
𝑣𝐷 = √ − 2g𝑟(1 − 𝑐𝑜𝑠𝛼)
⃗
𝜏 𝑛 𝑟 m
−𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑚𝑎𝜏
2F.𝑙 2F.𝑙
On a – 𝑚g𝑐𝑜𝑠𝛼 + 𝑅 = 𝑚 [ − 2g(1 − cosα)] d’où 𝑹 = 𝑭′ = 𝒎 [ + 𝐠(𝟑𝐜𝐨𝐬𝛂 − 𝟐)]
mr mr
2×15×1
AN : F ′ = 0,5 × [ + 10 × (3cos60 − 2)] ⇒ 𝐅 ′ = 𝟐𝟐, 𝟕𝐍
0,5×1
A →
Exercice 15 𝑣𝐴 B
C
1°a-Norme de la vitesse vC en fonction de r, g, θ et vA h
Appliquons TEC au point matériel A et C θ
𝛥EC = ∑E→F W(Fext ) ⇒ EA − ECC = W(P ⃗ ) + W(R
⃗)
O
1 1
m𝑣𝐶 2 − m𝑣𝐴 2 = mgh + 0 avec h = OB − OCcosθ = r(1 − cosθ)
2 2
On obtient : 𝒗𝑪 = √𝒗𝑨 𝟐 + 𝟐𝐠𝐫(𝟏 − 𝐜𝐨𝐬𝛉) E
b- Représentation des forces exercées et du vecteur accélération au point C
𝑃⃗+𝑅
⃗
TCI : 𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 d’où 𝑎 = ⃗ 𝑅
𝑚
(Voir schéma)
c-Intensité de la réaction 𝑅⃗ en C C
a⃗
𝑃⃗ + 𝑅⃗ = 𝑚𝑎 θ
θ
Projection dans la base de FRENET (𝜏, 𝑛⃗)
O τ⃗
⃗ 𝑃𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑛 − 𝑅 = 𝑚𝑎𝑛
⃗
𝜏
{ ⃗
n 𝑃⃗
𝑃𝑠𝑖𝑛𝜃 = 𝑚𝑎𝜏
𝑣𝐶 2 E
Or 𝑎𝑛 = avec 𝑣𝐶 = √𝑣𝐴 2 + 2gr(1 − cosθ)
𝑟
𝑣 2 𝒗𝑨 𝟐
On a donc 𝑚g𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑅 = 𝑚 [ 𝐴 + 2g(1 − cosθ)] d’où 𝑹 = −𝒎 [ + 𝐠(𝟐 − 𝟑𝐜𝐨𝐬𝛉)]
r 𝐫
2°Expression de 𝑣𝐷 en fonction de r, g et θm.
Le solide quitte la piste donc 𝑅 = 0 et θ = θm
𝑣𝐴 2
𝑅=0 ⇒ + g(2 − 3cosθm ) = 0 soit 𝑣𝐴 2 = gr(3cosθm − 2)
r
De 𝑣𝐷 = √𝑣𝐴 2
+ 2gr(1 − cosθm ) , on déduit 𝒗𝑫 = √𝐠𝐫𝐜𝐨𝐬𝛉𝐦 y
3°a-Equation cartésienne de la trajectoire du point matériel →
𝑗
→
* Vecteur accélération : 𝑎 = g⃗ θm 𝑖 x
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣𝐷 𝑡 + 𝐷𝐷
* Vecteur position : 𝐷𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ D θm
2
→
O 𝑣𝐷
𝑣 = 𝑣𝐷 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 0
𝑎 { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣𝐷 { 𝐷 𝑥 et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝐷 ( )
𝑎𝑦 = −g 𝑣𝐷 𝑦 = −𝑣𝐷 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑚 0
E S
𝑥 = 𝑣𝐷 𝑡𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐷𝑀 { 1
𝑦 = − g𝑡 2 − 𝑣𝐷 𝑡𝑠𝑖𝑛𝜃𝑚
2
𝑥
𝑥 = 𝑣𝐷 𝑡𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 𝑡=
𝑣𝐷 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚
{ 1 ⇒ { 2
𝑦 = − g𝑡 2 − 𝑣𝐷 𝑡𝑠𝑖𝑛𝜃𝑚 1
𝑦 = − g(
𝑥
) − 𝑣𝐷 𝑠𝑖𝑛𝜃𝑚 (
𝑥
)
2
2 𝑣𝐷𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 𝑣𝐷𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚
𝟏 𝐠
Soit l’équation cartésienne : 𝒚 = − 𝒙𝟐 − 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜽𝒎
𝟐 𝒗𝑫 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽𝒎
b- Longueur ES
𝐸𝑆 = 𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃𝑚 + 𝑥𝑆
Le point 𝑆(𝑥𝑆 , −𝑟(1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 )) est un point de la trajectoire du point matériel
1 g
On a donc −𝑟(1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 ) = − 2 2 𝑥𝑆 2 − 𝑥𝑆 𝑡𝑎𝑛𝜃𝑚 . Or 𝑣𝐷 = √grcosθm
2 𝑣𝐷 𝑐𝑜𝑠 𝜃𝑚
1
donc −𝑟(1 + 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑚 ) = − 𝑥𝑆 2 − 𝑥𝑆 𝑡𝑎𝑛𝜃𝑚 soit 𝑥𝑆 2 + 0,375𝑥𝑆 − 0,606 = 0
2r𝑐𝑜𝑠 3 𝜃𝑚
∆= 0,3752 + 4 × 0,606 = 2,565
−0,375−√2,565 −0,375+√2,565
𝑥𝑆 1 = = −1,0𝑚; 𝑥𝑆 2 = = 0,613𝑚
2 2
𝑥𝑆 > 0 donc 𝑥𝑆 = 0,613𝑚 et 𝐸𝑆 = 0,5𝑠𝑖𝑛30 + 0,613 ⇒ 𝑬𝑺 = 𝟎, 𝟖𝟔𝒎
Exercice 16
1° Equation cartésienne de la trajectoire dans le repère ℛ(𝑂, 𝑖, 𝑗 )
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝑂
Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2 A
𝑅⃗
𝑣 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛽 0 y
𝑎 = g⃗ { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( ) α
𝑣0
𝑎𝑦 = −g 𝑣0 𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛽 0 C
r →
𝑥 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛽 𝑗
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1 β 60° 60° β
→
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛽 O 𝑖 x
2 B θ
𝑥 𝑃⃗
𝑡= M
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛽 D
{ 1 𝑥 2 𝑥
𝑦 = − g( ) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛽 ( )
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛽 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛽
𝐠
Soit l’équation cartésienne : 𝒚 = − 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜷
𝟐𝒗𝟎 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜷
- Nature de sa trajectoire dans ℛ(𝑂, 𝑖, 𝑗 )
La trajectoire est une portion de parabole
2° Calcule l’angle α
𝑑𝑦
A la flèche, 𝑣𝑦 = = 0
𝑑𝑡
𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛽 𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛽 𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝑣𝑦 = −g𝑡 + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛽 = 0 ⇒ 𝑡 = Et donc 𝑌𝑆 = soit 𝑌𝑆 =
g 2g 2g
Valeur de 𝑣0
Appliquons TEC au palet entre A et O
𝛥EC = ∑A→O W(Fext ) ⇒ ⃗ ) + W(R
EO − ECA = W(P ⃗)
1
m𝑣0 2 − 0 = mgh + 0 avec h = ABcosα = 𝑙𝑐𝑜𝑠𝛼 On obtient : 𝑣0 = √2g𝑙cosα
2
2g𝑙𝑐𝑜𝑠 3 𝛼 𝟑 𝒀 3 0,8
On déduit 𝑌𝑆 = ⇒ 𝜶 = 𝐜𝐨𝐬 −𝟏 (√ 𝑺) AN : α = cos−1 (√ ) ⇒ 𝛂 = 𝟒𝟐, 𝟓°
2g 𝒍 2
3° Valeur de la force de frottement F :
2
𝑣0 ′ 𝑠𝑖𝑛2 𝛽
𝑌′𝑆 =
2g
Valeur de 𝑣0′
Appliquons TEC au pallet entre A et O
𝛥EC = ∑A→O W(Fext ) ⇒ EO − ECA = W(P⃗ ) + W(R
⃗ ) + W(F
⃗)
1 2 2π
̂ avec
m𝑣0 ′ − 0 = mgh + 0 − FAO h = 𝑙𝑐𝑜𝑠𝛼 = et AO ̂ = 𝑙+r
2 3
2F 2πr
On obtient : 𝑣0′ = √2g𝑙𝑐𝑜sα − (𝑙 + )
m 3
2F 2πr 𝒀′𝑺
[2g𝑙𝑐𝑜sα− (𝑙+ )]𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝒍𝒄𝒐𝒔𝜶−
𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
On déduit 𝑌𝑆′ = m 3
⇒ 𝐅 = 𝒎𝐠 ( 𝟐𝛑𝐫 )
2g 𝒍+
𝟑
0,5
2×𝑐𝑜𝑠42,5−
𝑐𝑜𝑠2 42,5
AN : F = 2 × 9,8 × ( 2π×1 ) ⇒ 𝐅 = 𝟐, 𝟕𝐍
2+
3
4° Distance d = OM
𝑑𝑐𝑜𝑠𝜃
Le point 𝑃 ( ) est un point de la trajectoire du palet
−𝑑𝑠𝑖𝑛𝜃
1 g
On a donc : −𝑑𝑠𝑖𝑛𝜃 = − ′ 2 2 (𝑑𝑐𝑜𝑠𝜃)2 + 𝑑𝑐𝑜𝑠𝜃𝑡𝑎𝑛𝛽
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠 𝛽
2
2𝑣0′ 𝑐𝑜𝑠 2 𝛽(𝑐𝑜𝑠𝜃𝑡𝑎𝑛𝛽+𝑠𝑖𝑛𝜃) 𝟒 (𝟏+𝒕𝒂𝒏𝜽𝒕𝒂𝒏𝜶)𝒕𝒂𝒏𝜶𝒀′𝑺 𝒍
On trouve : 𝑑 = ⇒ 𝒅=
g𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 𝒄𝒐𝒔𝜽
4 (1+𝑡𝑎𝑛30𝑡𝑎𝑛42,5)𝑡𝑎𝑛42,5×0,5×2
AN : 𝑑 = ⇒ 𝒅 = 𝟔, 𝟓𝒎
𝑐𝑜𝑠30
Exercice 17
1. Caractéristiques du vecteur vitesse 𝑣0 au point B
⃗⃗⃗⃗⃗ ; 𝐹 ) = 30°
- Direction : (𝐵𝑥
- Sens : Vers le haut
- valeur :
Appliquons TEC à la bille entre A et B
𝛥EC = ∑A→B W(Fext ) ⇒ EB − ECA = W(P⃗ ) + W(T
⃗)
1 1
m𝑣𝐵 2 − m𝑣0 2 = mgh + 0 avec h = 𝑙𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑙𝑐𝑜𝑠𝜃0
2 2
2
On obtient : 𝑣𝐵 = √𝑣0 + 2g𝑙(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃0 ) 𝑦
2.a- Expressions des vitesses 𝑣1 et 𝑣2 après le choc
en fonction de 𝑣𝐵
Le choc est parfaitement élastique et sans 𝑂′
frottement ; il y a donc conservation du vecteur 𝑙
quantité de mouvement et de l’énergie cinétique 𝐴 𝜃0 𝜃 𝑣2
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 𝑎𝑡 2 + 𝑣2 𝑡 + 𝑂𝐵
Vecteur position : 𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
𝑣 = 𝑣2 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑎 = g⃗ { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣2 { 2 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐵 ( )
𝑎𝑦 = −g 𝑣2 𝑦 = 𝑣2 𝑠𝑖𝑛𝜃 ℎ
𝑥 = 𝑣2 𝑡𝑐𝑜𝑠𝜃 + 𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1
𝑦 = − g𝑡 2 + 𝑣2 𝑡𝑠𝑖𝑛𝜃 + ℎ
2
𝑥−𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑡=
𝑣2 𝑐𝑜𝑠𝜃
{
1 𝑥−𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃 2 𝑥−𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃
𝑦 = − g( ) + 𝑣2 𝑠𝑖𝑛𝜃 ( )+ℎ
2 𝑣2 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑣2 𝑐𝑜𝑠𝜃
1 g
Soit l’équation : 𝑦 = − (𝑥 − 𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃)2 + (𝑥 − 𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃)𝑡𝑎𝑛𝜃 + ℎ
2 𝑣2 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
1 g
𝑦=− (𝑥 − 2 × 𝑠𝑖𝑛30)2 + (𝑥 − 2 × 𝑠𝑖𝑛30)𝑡𝑎𝑛30 + 0,5
2 𝑣2 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
1 g 1
𝑦=− (𝑥 − 1)2 + √3 (𝑥 − 1) +
2 𝑣2 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 3 2
𝐠
On trouve par identification : 𝝀 = 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜽
𝟐𝒗𝟐
c- Expression de la vitesse 𝑣0 en fonction de g, θ, θ0, 𝑙 et λ
4 9
𝑣𝐵 2 = 𝑣0 2 + 2g𝑙(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃0 ) Or 𝑣2 = 𝑣𝐵 d’où 𝑣2 2 = 𝑣0 2 + 2g𝑙(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃0 )
3 16
g g 9g
𝜆= ⇒ 𝑣2 2 = . On trouve : = 𝑣0 2 + 2g𝑙(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃0 )
2𝑣2 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 2𝜆𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 32𝜆𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
9g
Et on déduit : 𝑣0 = √ − 2g𝑙(𝑐𝑜𝑠𝜃 − 𝑐𝑜𝑠𝜃0 )
32𝜆𝑐𝑜𝑠 2 𝜃
3.a- Expression de λ en fonction de d
𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑑
Le point 𝑃 ( ) appartient à la trajectoire
0
√3 1 √3 1
0 = −𝜆(𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑑 − 1)2 + (𝑙𝑠𝑖𝑛𝜃 + 𝑑 − 1) + ⇒ −𝜆𝑑2 + 𝑑 + =0
3 2 3 2
√𝟑 𝟏
Soit : 𝝀 = + 𝟐
𝟑𝒅 𝟐𝒅
Valeur de 𝜆
√3 1
𝜆= + ⇒ 𝝀 = 𝟎, 𝟏𝟑𝟓𝟒𝟕
3×5 2×52
b- Vitesse 𝑣0
9×9,8
𝑣0 = √ − 2 × 9,8 × 2(𝑐𝑜𝑠30 − 𝑐𝑜𝑠60) ⇒ 𝒗𝟎 = 𝟑, 𝟔𝒎. 𝒔−𝟏
32×0,13547×𝑐𝑜𝑠 2 30
Exercice 18
y
1° Il ne serait pas touché
Justification : La flèche subit les effets de la
pesanteur et sa trajectoire s’écarte de la droite OS.
2°a. * Equations paramétriques des coordonnées x1(t) →
𝑣0 h
et z1(t) pour le singe S
1
Vecteur position : ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑆 = 𝑎 𝑡 2 + 𝑣0 ′𝑡 + ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑆0 O α0 x
2 d H
𝑣0 𝑥 ′ = 0 𝑑
𝑎 = g⃗ { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣0 ′ { ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑆0 ( )
𝑎𝑧 = −g 𝑣0 𝑧 ′ = 0 ℎ
𝑥1 = 𝑑
soit ⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑆 1
𝑧1 = − g𝑡 2 + ℎ
2
* Equations paramétriques des coordonnées x2(t) et z2(t) pour la flèche F
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎 𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝑂
Vecteur position : 𝑂𝐹 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
2
𝑣 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 0
Conditions initiales : 𝑎 = g⃗ { 𝑎𝑥 = 0 ; 𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( )
𝑎𝑧 = −g 𝑣0 𝑧 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 0
𝑥2 = 𝑣0 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1
𝑧2 = − g𝑡 2 + 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼
2
b. Equation de la trajectoire du singe et forme
𝑥1 = 𝑑 : la trajectoire est une droite
Equation de la trajectoire de la flèche et forme
𝑥2
𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝐠
{ 1 𝑥 2 𝑥
On trouve : 𝒛𝟐 = − 𝟐 𝟐 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶
𝟐𝒗𝟎 𝒄𝒐𝒔 𝜶
𝑧2 = − g ( 2 ) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 ( 2 )
2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
La trajectoire est une portion de parabole
c. Le singe est touché si pour 𝑥 = 𝑑, 𝑧1 = 𝑧2
𝑑
Si 𝑥 = 𝑑 , 𝑡=
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
𝑑
𝑧1 − 𝑧2 = ℎ − 𝑣0 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 = ℎ − 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 = ℎ − 𝑑𝑡𝑎𝑛𝛼
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
Or ℎ = 𝑑𝑡𝑎𝑛𝛼 donc 𝑧1 = 𝑧2 Le singe est touché.
d. Hauteur
𝑑 1 𝑑 2 g𝑑 2 g𝑑 2
𝑡= d’où 𝑧1 = − g ( ) +ℎ=− +ℎ=− (1 + 𝑡𝑎𝑛2 𝛼) + ℎ
𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 2 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 2𝑣0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 2𝑣0 2
𝐠
Soit 𝒛𝟏 = − (𝒅𝟐 + 𝒉𝟐 ) +𝒉
𝟐𝒗𝟎 𝟐
Exercice 19
Affirmations vraies A
(1) Le champ électrique est dirigé de A vers C (car ⃗E est dirigé 𝑒− 𝑈 E
⃗
⃗e
F
dans le sens des potentiels décroissants). 𝑣0
(4) La force électrique est dirigé de C vers A (car la charge est C
négative et donc F ⃗ e et E
⃗ sont de sens contraire).
⃗ e et a⃗ sont de
(5) Le vecteur accélération de la particule est dirigé de C vers A (car F
meme sens : F ⃗ e =ma⃗) ; (7)
Exercice 20
1° Représentation ⃗Fe E
⃗ ⃗ a⃗
G C E
- ⃗Fe fait dévié la particule 𝑣0 ⃗e
a⃗ F
- ⃗E et ⃗Fe ont même sens (𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ et 𝑞 > 0). a⃗
𝑣0
𝑣0
⃗
- a⃗ et Fe ont même sens (𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ : TCI) ⃗
E
⃗e D A B
(voir schéma ci-contre) H F
3° Mêmes questions
* Représentation G ⃗e
F ⃗
E C a⃗ ⃗E
-F ⃗ e fait dévié la particule a⃗ 𝑣 0 ⃗
F e
𝑣0 𝑣0
-E ⃗ et F⃗ e sont de sens contraire a⃗
⃗
E
(𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ et 𝑞 < 0). D B
H ⃗Fe
- a⃗ et F ⃗ e ont même sens (𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ : TCI) A
(voir schéma ci-contre)
* Signe des tensions
⃗E est dirigé dans le sens des potentiels décroissants donc 𝑈𝐺𝐻 > 0 ; 𝑈𝐶𝐷 < 0 et 𝑈𝐴𝐵 > 0.
Exercice 21
1° Représentation du vecteur champ électrique 𝐸⃗ entre les plaques
Le vecteur champ électrique ⃗E est dirigé dans le sens des
𝑈𝐴𝐵
potentiels décroissants ; donc de A vers B. (voir schéma) 𝐵
𝐴
2° Valeur E du champ
𝑼𝑨𝑩 10.103 𝑣0 𝑂′
𝑬= AN : 𝐸 = ⇒ 𝑬 = 𝟏𝟎𝟓 𝑽. 𝒎−𝟏 𝑂
𝒅 0,1 𝑥
⃗
E
3° Relation entre 𝑎 et 𝐸⃗
Appliquons TCI au protons
𝒆
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚a⃗ Or 𝑞 = 𝑒 donc 𝐚⃗ = ⃗𝑬
𝒎
4°a. Equations horaires du mouvement du proton entre O et O’
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 a⃗t + 𝑣0 t + OO
OM ⃗⃗⃗⃗⃗
2
e
ax = E 𝑣 = 𝑣0 0
Conditions initiales : a⃗ { m ; 𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( )
ay = 0 𝑣0 𝑦 = 0 0
𝟏 𝐞
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝒙= 𝐄𝐭 𝟐 + 𝒗𝟎 𝒕
𝑶𝑴 { 𝟐𝐦
𝒚=𝟎
b. Nature du mouvement
Le mouvement est rectiligne uniformément varié
5° *Valeur 𝑣0 ’ de la vitesse au passage par l’orifice O’
Appliquons TEC aux protons entre O et O’
𝛥EC = ∑O→O′ W(Fext ) ⇒ ⃗ e)
ECO′ − ECO = W(F
1 1 1 1
m𝑣0′ 2 − m𝑣0 2 = e(VO − VO′ ) ⇒ m𝑣0′ 2 − m𝑣0 2 = eUAB
2 2 2 2
𝟐𝐞𝐔𝐀𝐁 2×1,6.10−19 ×104
𝒗𝟎′ = √𝒗𝟎 + 𝟐 AN: 𝑣0′ = √(1,5.106 )2 + ⇒ 𝒗𝟎′ = 𝟐, 𝟎𝟒. 𝟏𝟎𝟔 𝐦. 𝐬 −𝟏
𝐦 1,67.10−27
* Durée 𝜏 du trajet OO’
e 2𝑚𝑣0 2m𝑑
Pour x = d, on a : 𝑑 = Et 2 + 𝑣0 𝑡 ⇒ t2 + 𝑡− =0
2m eE eE
𝑚𝑣0 𝑚𝑣0 2 2m𝑑 𝑚𝑣0 𝑚𝑣 2 2m𝑑
t1 = − − √( ) + et t2 = − + √( 0
) +
eE eE eE eE eE eE
Contrainte physiques : 𝜏 = t 2
1,67.10−27 ×1,5.106 1,67.10−27 ×1,5.106 2 2×1,67.10−27 ×10−1
AN : 𝜏 = − + √( ) + ⇒ 𝝉 = 𝟓, 𝟔𝟓. 𝟏𝟎−𝟖 𝐬
1,6.10−19 ×105 1,6.10−19 ×105 1,6.10−19 ×105
Exercice 22
1° * Valeur de 𝑈𝐴𝐶
1
⃗ e)
TEC: 𝛥EC = ∑A→C W(Fext ) ⇒ ECC − EA = W(F ⇒ m𝑣0 2 − 0 = e(VA − VC′ )
2
1 𝐦𝒗𝟎 𝟐 1,67.10−27 ×(8.105 )2
m𝑣0 2 = eUAC ⇒ 𝐔𝐀𝐂 = AN : UAC = ⇒ 𝐔𝐀𝐂 = 𝟑𝟑𝟒𝟎𝐕
2 𝟐𝐞 2×1,6.10−19
* Sens du champ appliqué entre A et C. 𝑦
UAC > 0 : comme le champ 𝐸⃗ est dirigé dans le sens des potentiels P
𝑣0 𝑥
décroissant donc 𝐸⃗ est dirigé de A vers C O ⃗
E
2°a. Signe de U P′
La déviation est dirigée vers le haut, donc la force électrique 𝐹 est dirigé de p’ vers P.
Le proton est chargé positivement, donc 𝐸⃗ a même sens que 𝐹 . Comme le champ 𝐸⃗ est
dirigé dans le sens des potentiels décroissants, VP′ > VP donc U = UPP′ < 0
qE 2
b. Montrons que l’équation cartésienne de la trajectoire est donnée par : y = 2x 2m𝑣0
𝑞
Appliquons TCI au protons : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚a⃗ soit a⃗ = 𝐸⃗
𝑚
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM = a⃗t + 𝑣0 t + ⃗⃗⃗⃗⃗
OO
2
ax = 0 𝑣 = 𝑣0
Conditions initiales : a⃗ { q ; 𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (0)
𝑂𝑂
ay = E 𝑣0 𝑦 = 0 0
m
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑡=
𝑣0 𝐪𝐄
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1 e ⇒ { D’où l’équation : 𝐲 = 𝐱𝟐
𝑦= Et 2 1 e 𝑥 2 𝟐𝐦𝒗𝟎 𝟐
2m 𝑦= E( )
2m 𝑣0
Exercice 23
1° Complément du tableau y
P
UPP′ = U > 0 donc ⃗E est dirigé de P vers P’
𝑣0
E =0 U
Ex = 0 𝑦𝑚𝑎𝑥 d x
⃗ { x
E Or E = donc { U •
α
Ey = −E d Ey = − O ⃗
E ⃗e
F •𝑆
d
Fx = 0
⃗ = qE
F ⃗ Or q = 2e donc F ⃗ { 2eU P’
Fy = − L
d
Appliquons TCI à la particule α
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚a⃗
2𝑒
a 𝑥 = 0 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼
Or 𝑞 = 2𝑒 donc a⃗ = 𝐸⃗ soit a⃗ { 2𝑒𝑈 𝑣0 { 𝑣 = 𝑣 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑚 a𝑦 = − 0𝑥 0
𝑚𝑑
axe (Ox) axe (Oy)
champ électrique 𝐸𝑥 = 0 𝑈
𝐸𝑦 = −
𝑑
force électrique 𝐹𝑥 = 0 2𝑒𝑈
𝐹𝑦 = −
𝑑
accélération a𝑥 = 0 2𝑒𝑈
a𝑦 = −
𝑚𝑑
vitesse initiale 𝑣0𝑥 = 𝑣0 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣0𝑦 = 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼
2° Valeurs numériques des grandeurs du tableau
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
208
𝑒
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚a⃗ soit a⃗ = 𝐸⃗
𝑚
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
OM = a⃗t + 𝑣0 t + OO
2
ax = 0 𝑣 = 𝒗𝟎 0
Conditions initiales : a⃗ { e ; 𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( )
ay = E 𝑣0 𝑦 = 0 0
m
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑡=
𝑣0 𝐞𝐄
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝑀 1 e ⇒ { D’où l’équation : 𝐲 = 𝐱𝟐
𝑦= Et 2 1 e 𝑥 2 𝟐𝐦𝒗𝟎 𝟐
2m 𝑦= E( )
2m 𝑣0
* La trajectoire est une portion de parabole
4°Nature du mouvement entre S et I
Appliquons TCI au proton à la sotie du champ
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗
A la sortie du champ, 𝐸⃗ est nul donc 𝐹𝑒 = ⃗0. On obtient : 𝑎 = ⃗0
Le mouvement est donc rectiligne uniforme entre S et I.
5° Expression de la distance D = O’I et valeur
yS O′ I eE𝑙 2 eU𝑙 2
tanα = 𝑙 = 𝑙 . Pour 𝑥 = 𝑙, y = yS = =
L− 2m𝑣0 2 2md𝑣0 2
2 2
eU𝑙 2D 𝐞𝐔𝒍(𝟐𝐋−𝒍)
On obtient = soit 𝑫= AN : 𝑫 = 𝟖𝒄𝒎
md𝑣0 2 2L−𝑙 𝟐𝐦𝐝𝒗𝟎 𝟐
Exercice 25
1° Signe de la tension 𝑈𝐴𝐵
y M’
Le faisceau homocinétique d’électron est dévié vers le 𝑣𝑀 𝑦
A
haut, donc la force électrique 𝐹𝑒 est orientée de B vers α
𝑣 𝐹𝑒 •
A. Comme l’électron est chargé négativement, le 𝑑 O 0 • α M 𝑣𝑀 𝑥 H
K x
vecteur champ 𝐸⃗ a le sens contraire de 𝐹𝑒 ; 𝐸⃗ est dirigé (t=0) I
⃗
E
de A vers B. Comme le vecteur champ électrique 𝐸⃗ est B 𝐷
orienté dans le sens des potentiels décroissants, 𝑉𝐴 > 𝑙 Ecran
𝑉𝐵 d’où 𝑈𝐴𝐵 > 0
Autre méthode
Les électrons sont déviés vers l’armature A, et comme l’électron est chargé
négativement, elle est dévié vers la plaque positive ; donc 𝑉𝐴 > 𝑉𝐵 d’où 𝑼𝑨𝑩 > 0
2° Trajectoire d’un électron dans le champ électrique crée par le condensateur
Appliquons TCI à l’électron
𝑒
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚a⃗ soit a⃗ = − 𝐸⃗
𝑚
⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 a⃗t + 𝑣0 t + OO
OG ⃗⃗⃗⃗⃗
2
ax = 0 𝑣 = 𝑣0 0
Conditions initiales : a⃗ { e ; 𝑣0 { 0 𝑥 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 ( )
ay = E 𝑣0 𝑦 = 0 0
m
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑡=
𝑣0 eE
⃗⃗⃗⃗⃗ {
𝑂𝐺 1 e ⇒ { On a l’équation cartésienne y = x2
𝑦= Et 2 1 e 𝑥 2 2m𝑣0 2
2m 𝑦= E( )
2m 𝑣0
UAB 𝐞𝐔𝐀𝐁
Or 𝐸 = d’où 𝐲= 𝟐 𝒙𝟐
d 𝟐𝐦𝐝𝒗𝟎
3° Ordonnée du point M
𝐞𝒍𝟐 𝐔𝐀𝐁
Au point M, 𝑥𝑀 = 𝑙 et 𝐲𝐌 =
𝟐𝐦𝐝𝒗𝟎 𝟐
Vitesse des électrons en M
Appliquons TEC à l’électron entre O et M
𝛥EC = ∑O→M W(Fext ) ⇒ ⃗ e)
ECM − ECO = W(F
1 1 1 1 2eUOM
m𝑣𝑀 2 − m𝑣0 2 = q(VO − VM ) ⇒ m𝑣𝑀 2 − m𝑣0 2 = −eUOM ⇒ 𝑣𝑀 = √𝑣0 2 −
2 2 2 2 m
2 𝟐
UAB UOM e𝑙 2 UAB 𝐞𝟐 𝒍𝟐 𝐔𝐀𝐁
E= =− d’où UOM = − On obtient : 𝒗𝑴 = √𝒗𝟎 𝟐 +
d yM 2md2 𝑣0 2 𝐦𝟐 𝐝𝟐 𝒗𝟎 𝟐
AN : 𝒗𝑴 = 𝟐, 𝟔. 𝟏𝟎𝟕 𝐦. 𝐬 −𝟏
Autre méthode
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑑𝑂𝐺
𝑣𝑥 = 𝑣0
𝑣= conduit à 𝑣 { 𝑣 = e Et
𝑑𝑡 𝑦 m
𝑙
Au point M, 𝑥𝑀 = 𝑙 d’où 𝑡𝑀 =
𝑣0
𝑣𝑀 𝑥 = 𝑣0 𝟐
𝐞𝟐 𝒍𝟐 𝐔𝐀𝐁
𝑣𝑀 { e𝑙𝑈 On obtient : 𝒗𝑴 = √𝒗𝟎 𝟐 +
𝑣𝑀 𝑦 = 𝐴𝐵 𝐦𝟐 𝐝𝟐 𝒗𝟎 𝟐
m𝑑𝑣0
Déviation électrique α
vM e𝑙𝑈𝐴𝐵 𝐞𝒍𝑼
tanα = y = 2
. On obtient : 𝛂 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( 𝑨𝑩𝟐) AN : 𝜶 = 𝟏𝟓, 𝟔°
vMx md𝑣0 𝐦𝐝𝒗𝟎
4° Equation littérale de la tangente en M à la trajectoire
e𝑙𝑈𝐴𝐵
L’équation s’écrit : 𝑦 = 𝑎𝑥 + 𝑏 avec 𝑎 = tanα = 2 md𝑣0
Le point 𝑀(𝑙, 𝑦𝑀 ) est un point de la trajectoire donc 𝑏 = 𝑦𝑀 − 𝑎𝑙
𝐞𝒍𝑼𝑨𝑩 𝐞𝒍𝟐 𝐔𝐀𝐁
On a donc : 𝒚 = 𝟐
𝒙−
𝐦𝐝𝒗𝟎 𝟐𝐦𝐝𝒗𝟎 𝟐
⃗⃗⃗⃗⃗ .
Abscisse du point d’intersection I avec l’axe 𝑂𝑥
Au point d’intersection I, 𝑦 = 0
e𝑙𝑈𝐴𝐵 e𝑙 2 UAB 𝒍
𝑦=0 ⇔ 𝑥− =0 On trouve : 𝒙 =
md𝑣0 2 2md𝑣0 2 𝟐
I est bien le milieu de OK
5° un écran fluorescent est placé à la distance D=25cm du point I, perpendiculairement
à ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑥 . Déterminer l’
Ordonnée du point d’impact des électrons sur l’écran
HM′ e𝑙𝑈𝐴𝐵 HM′ 𝐞𝒍𝑫𝑼𝑨𝑩
tanα = ⇔ = . On obtient : 𝐇𝐌′ = AN : 𝑯𝑴′ = 𝟕𝒄𝒎
D md𝑣0 2 D 𝐦𝐝𝒗𝟎 𝟐
Exercice 26
1° Comparaison y D
K
Fe eE eU Fe (P1)
= = AN : = 8,4.1013
P mg mgd P
F d α S I x
Conclusion : e > 104 ; on peut donc négliger le poids P
P O ⃗ C
E
de l’électron devant la force électrostatique Fe (E )
2° Montrons que la trajectoire d’un électron est plane (P2)
𝑙
et contenu dans le plan (xOy)
Appliquons TCI à l’électron
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
211
𝑞
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚a⃗ donc a⃗ = 𝐸⃗
𝑚
1
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
OM = a⃗t + 𝑣0 t + OO
2
ax = 0 𝑣0 𝑥 = 𝑣0 0
q
Conditions initiales : a⃗ { ay = − m E ; 𝑣0 {𝑣0 𝑦 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 (0)
az = 0 𝑣0 𝑥 = 0 0
𝑥 = 𝑣0 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ {𝑦 = − 1 q Et 2
𝑂𝑀
2m
𝑧=0
∀ 𝑡, 𝑧 = 0 ; donc le mouvement est plan et est contenu dans le plan (𝑥𝑂𝑦)
Equation de la trajectoire
𝑥
𝑡=
𝑣0 qE 𝐞𝐄
{ 𝑥 2
D’où l’équation : y = − x2 soit 𝐲= 𝐱𝟐
1 e 2m𝑣0 2 𝟐𝐦𝒗𝟎 𝟐
𝑦=− E( )
2m 𝑣0
Déduction de la distance yS
eE𝑙 2 𝐞𝐔𝒍𝟐
A la sortie x = 𝑙 et y = yS . On déduit : yS = soit 𝐲𝐒 =
2m𝑣0 2 𝟐𝐦𝐝𝒗𝟎 𝟐
3° Distance IK = Y
yS Y eU𝑙 2 eU𝑙 Y 𝐞𝐔𝒍𝐃
tanα = 𝑙 = Or yS = d’où = soit 𝒀=
D 2md𝑣0 2 md𝑣0 2 D 𝐦𝐝𝒗𝟎 𝟐
2
1,6.10−19 ×140×0,15×0,2
AN : 𝑌 = ⇒ 𝒀 = 𝟐, 𝟕. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 soit 𝒀 = 𝟐, 𝟕𝒄𝒎
9,1.10−31 ×0,03×(3.107 )2
4° Longueur du segment de droite observé sur l’écran
e𝑙D
La déflexion Y est sous la forme : 𝑌 = k. 𝑈𝑚 avec 𝑘 =
md𝑣0 2
Pour une tension alternatif sinusoïdale, la tension u varie entre U m et -Um
La longueur du segment de droite est : 𝐿 = 2𝑘𝑈𝑚 soit 𝐿 = 2Y
On trouve : 𝑳 = 𝟓, 𝟒𝐜𝒎
Exercice 27
1° Direction
Les plaques verticalement. Le champ 𝐸⃗ est perpendiculaire aux plaques et les plaques
Q et Q’ sont disposées perpendiculairement à (x’x). Donc pour une tension 𝑢 appliquée
le spot est dévié suivant (x’x).
2° Expression de l’angle de déflexion 𝛼
vS
tanα = x
vSz
𝑒
Appliquons TCI à l’électron : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ 𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚a⃗ soit a⃗ = − 𝐸⃗
𝑚
1
𝑣 = a⃗t + 𝑣A et ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
OM = a⃗t + 𝑣A t + ⃗⃗⃗⃗⃗
OO
2
e
ax = E 𝑣𝐴 𝑥 = 0 0
m
Conditions initiales : a⃗ { ay = 0 ; 𝑣0 {𝑣𝐴 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑂 (0)
𝑦
az = 0 𝑣𝐴 𝑥 = 𝑣0 0
e 1 e
𝑣𝑥 =
m
Et 𝑥= Et 2
2m
𝑣 { 𝑣𝑦 = 0 ⃗⃗⃗⃗⃗
; 𝑂𝐺 {𝑦 = 0
𝑣𝑧 = 𝑣𝐴 𝑧 = 𝑣𝐴 𝑡
eE𝑙
𝑣𝑥 =
𝑙 m𝑣𝐴 eE𝑙 u 𝐞𝒖𝒍
Pour 𝑧 = 𝑙 , 𝑡 = et 𝑣 { 𝑣 = 0 tanα = Or E = d’où 𝐭𝐚𝐧𝛂 =
𝑣0 𝑦 m𝑣𝐴 2 d 𝐦𝐝𝒗𝑨 𝟐
𝑣𝑧 = 𝑣𝐴
3° Coordonnées du point d’arrivée de l’électron sur l’écran
X eu𝑙 X e𝑢𝑙D
tanα = ⇔ 2 = . On obtient : 𝑋 = 2
D md𝑣𝐴 D md𝑣𝐴
4°a. Expression de la longueur du segment H’H
Pour une période du balayage, 𝐻’𝐻 = 2𝑋𝑚𝑎𝑥 .
𝟐𝐞𝒍𝐃𝐔𝐦𝐚𝐱
𝑋𝑚𝑎𝑥 est obtenue pour 𝑢 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 . Il s’en suit : 𝑯’𝑯 = 𝟐 𝐦𝐝𝒗𝑨
b. Distance D
2e𝑙DUmax 𝐦𝐝𝒗𝑨 𝟐 𝑯′ 𝑯
𝐻’𝐻 = d’où 𝑫= AN : 𝑫 = 𝟑𝟎𝐜𝐦
md𝑣𝐴 2 𝟐𝐞𝒍𝐔𝐦𝐚𝐱
c. Montrons que le mouvement du spot sur l’écran est rectiligne et uniforme
e𝑙D
La déviation X peut s’écrire 𝑥 = 𝐴𝑢 avec 𝐴 = 2 md𝑣𝐴
Or pour 𝑘𝑇 ≤ 𝑡 ≤ (𝑘 + 1)𝑇, 𝑢 est sous la forme 𝑢 = 𝐵𝑡 + 𝑈0
Donc : 𝑥 = 𝐴𝐵𝑡 + 𝐴𝑈0 soit 𝑥 = αt + β
Le mouvement est rectiligne uniforme pour t∈ [𝒌𝑻, (𝒌 + 𝟏)𝑻] avec k entier naturel
d. Vitesse en cm.s-1, du déplacement du spot
𝑥 se sous la forme 𝑥 = 𝑣𝑡 + 𝑥0 . Par identification, 𝑣 = 𝐴𝐵
e𝑙D
𝐴= 2 et 𝐵 le coefficient directeur de la droite 𝑢 = 𝐵𝑡 + 𝑈0 .
md𝑣𝐴
320−(−320)
On trouve : 𝐴 = 1,56.10−4 m. V −1 et 𝐵= = 6,4.104 𝑉. 𝑠 −1
𝑇
On trouve : 𝑣 = 10𝑚. 𝑠 −1
soit 𝒗= 𝟏𝟎𝟑 𝒄𝒎. 𝒔−𝟏
e. Base de temps en s.cm-1
1
𝑘= AN : 𝒌 = 𝟏𝒎𝒔. 𝒄𝒎−𝟏
𝑣
Exercice 28
1° Angle α
A l’équilibre de la boule, on a : α ⃗
𝑇
∑ ⃗Fext = ⃗0 ⇔ ⃗P + ⃗T + ⃗Fe = ⃗0 O
→
𝑗 𝐹𝑒 y
Projection suivant les axes →
Tsinα = qE (1) 𝑘
α →
𝑦′𝑦 0 − Tsinα + Fe = 0 𝑙 E
{ ⇒{
𝑧′𝑧 𝑃 − Tcosα + 0 = 0 Tcosα = mg (2) P1 𝑃⃗ P2
Tsinα qE qE
(1) / (2) donne = soit tanα = S
Tcosα mg mg
𝐪𝐄 h z d
𝛂 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( ) AN : 𝛂 = 𝟑𝟕, 𝟒° K
𝑣𝑆
𝐦𝐠
2° Nature du mouvement de la boule à l’intérieur du condensateur
Appliquons TCI à la boule : ∑ ⃗Fext = ma⃗ ⇔ ⃗P + ⃗Fe = ma⃗
q
Fe = may a = E
Projection suivant les axes : 𝑦′𝑦 {
𝑧′𝑧 𝑃 = ma
⇒ { y m
z az = g
Collection G.K. Mouvement d’une particule dans le champ uniforme
213
𝟐qEd
On obtient : 𝒗𝑺 = √𝒗𝟎 𝟐 −
𝐦
𝑣𝑆𝑦 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑠𝑖𝑛𝛽 = = AN : 𝜷 = 𝟏𝟖°
𝑣𝑆 𝟐qEd
√𝒗𝟎 𝟐 −
𝐦
𝒒𝑼′ 𝑼′
On trouve : 𝒚 = − 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶 soit 𝒚=− 𝒙𝟐 + 𝒙𝒕𝒂𝒏𝜶
𝟐𝒎𝒅𝒗𝟎 𝟒𝒅|U|𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
Valeur numérique de U’ qui permet de réaliser la sortie en O’ pour α=30°
Le point O’ (L ; 0) est un point de la trajectoire du faisceau de protons
𝑈 ′ 𝑈′
0=− 𝐿2 + 𝐿𝑡𝑎𝑛𝛼 ⇒ 𝐿 (− 𝐿 + 𝑡𝑎𝑛𝛼) = 0
4𝑑|U|𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 4𝑑|U|𝑐𝑜𝑠 2 𝛼
𝟐𝐝|𝐔|𝐬𝐢𝐧𝟐𝛂
On trouve : 𝐔′ = AN : 𝐔′ = 𝟔𝟎𝟔𝐕
𝐋
3° Distance minimale
𝑑
𝐷𝑚𝑖𝑛 = − 𝑌
2
𝑑𝑦
A la flèche, 𝑣𝑦 = =0
𝑑𝑡
𝑞 𝑚𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼
𝑣𝑦 = − 𝐸𝑡 + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 = 0 ⇒ 𝑡=
𝑚 𝑞𝐸
1 𝑞 𝑚𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 2 𝑚𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 𝑚𝑣0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝛼
𝑌=− 𝐸( ) + 𝑣0 𝑠𝑖𝑛𝛼 ( ). On trouve : 𝑌 =
2𝑚 𝑞𝐸 𝑞𝐸 2𝑞𝐸
𝟏 |𝐔|𝒔𝒊𝒏𝟐 𝜶
𝑫𝒎𝒊𝒏 = 𝒅 ( − ) AN : 𝑫𝒎𝒊𝒏 = 𝟎, 𝟔𝟏𝒄𝒎
𝟐 𝑼′
OSCILLATEURS MECANIQUES
Exercice 1
L’enregistrement ci-dessous est celui de l’élongation x d’un oscillateur élastique
horizontal (raideur k, masse m=206g) en fonction du temps.
Le ressort n’est pas allongé lorsque 𝑥 = 0.
x(cm)
0,4 1 2 3
t(s)
1° Déterminer :
a. la période propre de cet oscillateur ;
b. l’amplitude des oscillations ;
c. la valeur de la raideur k du ressort.
2°a. Donner l’expression de l’énergie potentielle élastique de cet oscillateur ;
b. Déterminer l’énergie potentielle maximale.
c. En déduire la valeur de l’énergie mécanique.
3° Pour l’élongation 𝑥 = 1,5𝑐𝑚, calculer l’énergie cinétique et la valeur de la vitesse.
Exercice 2
A l’aide d’un ordinateur, on a enregistré en fonction du temps l’élongation d’un
oscillateur élastique horizontal. A partir de cet enregistrement, on a représenté, en
fonction du temps, la valeur algébrique de la vitesse, l’énergie potentielle élastique et
l’énergie cinétique.
𝐸𝑃𝑒 (𝑚J)
𝑥(𝑐𝑚)
𝐸𝐶 (𝑚J)
𝒗(𝒄𝒎. 𝒔−𝟏 )
2 8
1 4
𝑡(𝑠)
0,5
0,4 2
-1 -4
-2 -8
𝑡(𝑠)
2
à un solide ponctuel de masse m. L’autre extrémité du ressort est fixé (voir figure).
S
x
𝑖 G
Corrigé
Exercice 1
1°a. Période propre de l’oscillateur 𝑥(𝑐𝑚)
On détermine graphiquement : 𝑻𝟎 = 𝟏, 𝟒𝒔
T0
b. Amplitude des oscillations 2
On détermine graphiquement : 𝑿𝒎 = 𝟐, 𝟒𝒄𝒎
c. Valeur de la raideur k du ressort Xm
0,4 𝑡(𝑠)
2𝜋 𝑘 𝟒𝝅𝟐 𝒎 0,2 1 2 33
𝑇0 = Or 𝜔0 = √ d’où 𝒌 =
𝜔0 𝑚 𝑻𝟎 𝟐
4𝜋2 ×0,206
AN: 𝑘 = ⇒ 𝒌 = 𝟒, 𝟏𝟒𝑵. 𝒎−𝟏
1,4 2
2°a. Energie potentielle élastique de l’oscillateur
1
𝐸𝑃 = 𝑘𝑥 2
2
b. Energie potentielle maximale
𝟏 1
𝑬𝑷𝑴𝒂𝒙 = 𝒌𝒙𝒎 𝟐 AN: 𝐸𝑃𝑀𝑎𝑥 = × 4,14 × 0,0242 ⇒ 𝑬𝑷𝑴𝒂𝒙 = 𝟏, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 J
𝟐 2
c. Energie mécanique
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑝 Or pour x=Xm, 𝐸𝐶 = 0 donc 𝑬𝒎 = 𝑬𝑷𝑴𝒂𝒙 AN : 𝑬𝒎 = 𝟏, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 𝐉
3° Energie cinétique pour 𝑥 = 1,5𝑐𝑚
𝟏
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑝 ⇒ 𝑬𝑪 = 𝑬𝒎 − 𝒌𝒙𝟐
𝟐
1
AN : 𝐸𝐶 = 1,2.10−3 − × 4,14 × 0,0152 ⇒ 𝑬𝑪 = 𝟕, 𝟑𝟑. 𝟏𝟎−𝟒 J
2
Vitesse pour 𝑥 = 1,5𝑐𝑚
1 𝟐𝑬𝑪
𝐸𝐶 = 𝑚𝑣 2 ⇒ 𝒗=√ AN : 𝒗 = 𝟖, 𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎. 𝒔−𝟏 soit 𝒗 = 𝟖, 𝟒𝒄𝒎. 𝒔−𝟏
2 𝒎
Exercice 2
1° Comparaison des périodes
Pour les variations des énergies potentielles et cinétiques, on détermine
graphiquement : 𝑻 = 𝟎, 𝟖𝒔
Pour la période propre de l’oscillateur, on détermine graphiquement : 𝑻𝟎 = 𝟏, 𝟔𝒔
𝑇
Comparaison : 0 = 2 d’où 𝑻𝟎 = 𝟐𝑻
𝑇
2° Raideur k du ressort
1 2𝐸
𝐸𝑚 = 𝑘𝑋𝑚 2 ⇒ 𝑘=√ 𝑚
2 𝑋 𝑚
Exercice 3
1°a. Forces appliquées à S lorsque l’on a ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝐺 = 𝑥𝑖 pour 𝑥 ≠ 0
S
𝑖 𝑅⃗ x
O 𝑝 : le poids du solide
𝑅⃗ : réaction du plan horizontal
⃗ G 𝑇⃗ :tension du ressort
𝑇
𝑃⃗
Exercice 4
1° Raideur k du ressort
À l’équilibre : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = ⃗0 ⇒ ⃗ = ⃗0
𝑃⃗ + 𝑇
x′
Projection sur l’axe x’x : 𝑃 − 𝑇 = 0 ⇒ 𝑚g = 𝑘∆𝑙0 𝑖
𝒎𝐠 0,1×9,8
𝒌= AN : 𝑘 = ⇒ 𝒌 = 𝟏𝟗, 𝟔𝑵. 𝒎−𝟏
𝒍−𝒍𝟎 0,15−0,1
2° Pulsation 𝜔0 g⃗
𝒌 19,6
⃗
T
𝝎𝟎 = √ AN: 𝜔0 = √ ⇒ 𝝎𝟎 = 𝟏𝟒𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏 S
𝒎 0,1
𝐺
Période 𝑇0
𝟐𝝅 2π
𝑻𝟎 = AN: T0 = ⇒ 𝑻𝟎 = 𝟎, 𝟒𝟓𝒔 ⃗
P
𝝎𝟎 14
Fréquence 𝑁0 des oscillations x
𝟏 1
𝑵𝟎 = AN: N0 = ⇒ 𝑵𝟎 = 𝟐, 𝟐𝑯𝒛
𝑻𝟎 0,45
3° Loi horaire du mouvement
La loi horaire donnant l’abscisse du mobile est de la forme : 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑥
La vitesse du mobile à une date t est : 𝑥̇ = = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑡
a. À la date t=0s, 𝑥 = 𝑥0 et 𝑥̇ = 0
𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 (1)
{ 0
0 = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 (2)
(2) donne : 𝑠𝑖𝑛(𝜑) = 0 On trouve 𝜑 = 0 ou 𝜑 = 𝜋 ; A t=0, 𝑥 > 0 d’où 𝜑 = 0
(1) donne : 𝑋𝑚 = 𝑥0 Et donc : 𝒙 = 𝟓, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟏𝟒𝒕 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 𝑒𝑛 𝑚
b. À la date t=0s, 𝑥 = 0 et 𝑥̇ < 0
0 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 (3)
{
𝑥̇ = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 < 0 (4)
𝜋 𝜋 𝜋
(3) donne : 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0 soit 𝜑 = ou 𝜑 = − ; A t=0, 𝑥̇ < 0 d’où 𝜑 =
2 2 2
𝜋
𝑋𝑚 = 𝑥0 Et donc : 𝑥 = 5,5.10−2 𝑐𝑜𝑠 (14𝑡 + ) soit 𝒙 = −𝟓, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟏𝟒𝒕
2
c. À la date t=0s, 𝑥 = 𝑥0 , 𝑥̇ > 0 et 𝑋𝑚 = a
𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 (3)
{ 0
𝑥̇ = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 > 0 (4)
𝑥
(3) donne : 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0 soit 𝜑 = ±0,87𝑟𝑎𝑑 ; À t=0, 𝑥̇ > 0 d’où 𝜑 = −0,87𝑟𝑎𝑑
𝑋𝑚
x′
Et donc : 𝒙 = 𝟖, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝒄𝒐𝒔(𝟏𝟒𝒕 − 𝟎, 𝟖𝟕) 𝑖
Exercice 5
1° a. Représentation des forces
(Voir schéma)
g⃗
b. Allongement du ressort à l’équilibre ⃗
T
∆𝒍𝟎 = 𝒍 − 𝒍𝟎 AN : ∆𝑙0 = 0,02𝑚 soit ∆𝒍𝟎 = 𝟐𝒄𝒎
c. Raideur du ressort S
𝐺
⃗
À l’équilibre : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇 ⃗
⃗ =0
Projection sur l’axe x’x : 𝑃 − 𝑇 = 0 ⇒ 𝑚g = 𝑘∆𝑙0 ⃗P
𝒎𝐠 0,05×9,8
𝒌= AN : k = ⇒ 𝒌 = 𝟐𝟒, 𝟓𝑵. 𝒎−𝟏
∆𝒍𝟎 0,02 x
2° Valeur de T
2𝜋 𝑘 𝐦 0,05
𝑇 = 𝑇0 = Or 𝜔0 = √ d’où 𝐓 = 𝟐𝛑√ AN:T = 2π√ ⇒ 𝑻 = 𝟎, 𝟐𝟖𝟒𝒔
𝜔0 𝑚 𝐊 24,5
3°a. Niveau zéro de l’énergie potentielle de pesanteur
𝐸𝑝𝑃 = 0 pour 𝒙 = 𝟎 (position du solide à l’équilibre)
Justification du signe –
Pour 𝑥 > 0, le solide est es dessous de sont niveau d’énergie de référence
et pour 𝑥 < 0, il est au dessus de ce niveau d’où le signe −
b. Expression de l’énergie potentielle élastique du ressort en fonction de x
1
𝐸𝑝𝑒 = 𝑘(∆𝑙0 + 𝑥)2
2
4°a. Energie mécanique du système {terre-oscillateur-support} à l’instant t=0
𝟏
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑝𝑒 + 𝐸𝑝𝑃 Pour t=0, 𝐸𝐶 = 0 et x = a On a : 𝑬𝒎 = 𝒌(∆𝒍𝟎 + 𝐚)𝟐 − 𝒎𝐠𝐚
𝟐
1
AN : 𝐸𝑚 = × 24,5 × (0,02 + 0,01)2 − 0,05 × 9,8 × 0,01 ⇒ 𝑬𝒎 = 𝟔, 𝟏𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐉
2
b. Condition
L’énergie mécanique reste constante lors des oscillations en l’absence de frottements.
Exercice 6 x’
1° Allongement 𝛥𝑙0 du ressort
O
À l’équilibre : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑅⃗𝑁 = 0 ⃗ 𝑖
⃗𝑇 𝑅⃗𝑁
Projection sur l’axe x’x : 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑇 + 0 = 0 (S x
𝒎𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 )
𝑚gsinα = 𝑘∆𝑙0 ⇒ ∆𝒍𝟎 = AN : ∆𝒍𝟎 = 𝟓𝒄𝒎
𝒌 α
2°a. Equation différentielle du mouvement 𝑃⃗
α
Appliquons TCI au solide (S):
z x’
O ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑅⃗𝑁 = 𝑚a⃗
𝑅⃗𝑁 𝑖 Projection sur l’axe x’x : 𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 − 𝑇 + 0 = 𝑚𝑥̈
⃗
𝑇 x
𝐸𝑃𝑃 (S) 𝑚gsinα − 𝑘(∆𝑙0 + 𝑥) = 𝑚𝑥̈ ⇒
0 α 𝑚gsinα − 𝑘∆𝑙0 − 𝑘𝑥 = 𝑚𝑥̈
𝑃⃗ α Or à l’équilibre 𝑚gsinα = 𝑘∆𝑙0 donc : −𝑘𝑥 = 𝑚𝑥̈
𝒌
Et soit l’équation : 𝒙̈ + 𝒙 = 𝟎
𝒎
b. Equation horaire du mouvement
Les solutions de l’équation différentielle sont sous la forme : 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑘
avec 𝜔0 = √ AN : 𝜔0 = 10𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝑚
𝑑𝑥
La vitesse du mobile à une date t est : 𝑥̇ = = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑡
À la date t=0s, 𝑥 = −a et 𝑥̇ = 0
−a = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 (1)
{
0 = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 (2)
(2) donne : 𝑠𝑖𝑛𝜑 = 0 soit 𝜑 = 0 ou 𝜑 = 𝜋 ; À t=0, 𝑥 < 0 d’où 𝜑 = 𝜋
(1) donne : 𝑋𝑚 = a Et donc : 𝑥 = 4.10−2 𝑐𝑜𝑠(10𝑡 + 𝜋) soit 𝒙 = −𝟒. 𝟏𝟎−𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟏𝟎𝒕
2𝜋 𝑘 𝑚
c. 𝑇0 = Or 𝜔0 = √ donc 𝑇0 = 2𝜋√
𝜔0 𝑚 𝑘
La période T du mouvement ne dépend pas de l’angle α.
3°a. - Expression de l’énergie potentielle du système
1
𝐸𝑃 = 𝐸𝑃𝑃 + 𝐸𝑃𝑒 ⇒ 𝐸𝑃 = 𝑚g𝑍 + 𝑘(∆𝑙0 + 𝑥)2
2
1
Or 𝑍 = −𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼 (car 𝑥 < 0) donc 𝐸𝑃 = −𝑚g𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑘(∆𝑙0 + 𝑥)2
2
1 1
𝐸𝑃 = −𝑚g𝑥𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑘∆𝑙0 2 +𝑘𝑥∆𝑙0 + 𝑘𝑥 2 ⇒
2 2
1 1
𝐸𝑃 = (−𝑚g𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑘∆𝑙0 )𝑥 + 𝑘∆𝑙0 2 + 𝑘𝑥 2
2 2
Or à l’équilibre 𝑚g𝑠𝑖𝑛𝛼 = 𝑘∆𝑙0 donc 𝑬𝑷 = 𝟎, 𝟎𝟔𝟐𝟓 + 𝟎, 𝟎𝟒𝒄𝒐𝒔𝟐 𝟏𝟎𝒕
- Expression de l’énergie cinétique du système
1
𝐸𝐶 = 𝑚𝑥̇ 2 Or 𝑥̇ = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜋) = 𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜔0 𝑡
2
1
On déduit 𝐸𝐶 = 𝑚𝜔0 2 𝑋𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜔0 𝑡 soit 𝑬𝑪 = 𝟎, 𝟎𝟒𝒄𝒐𝒔𝟐 𝟏𝟎𝒕
2
b. Montrons que l’énergie mécanique totale du système se conserve
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑃 = 0,0625 + 0,04𝑐𝑜𝑠 2 10𝑡 + 0,04𝑠𝑖𝑛2 10𝑡
𝐸𝑚 = 0,0625 + 0,04(𝑐𝑜𝑠 2 10𝑡 + 𝑠𝑖𝑛2 10𝑡) soit 𝑬𝒎 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟐𝟓𝐉
Exercice 7
1° Allongements a1 et a2 des deux ressorts à l’équilibre
O x
À l’équilibre : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = ⃗0 ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇 ⃗ 2 + 𝑅⃗𝑁 = ⃗0 x’
⃗1 + 𝑇
(R1) 𝑅⃗𝑁 (R2)
Projection sur l’axe x’x : 𝑂 − 𝑇1 + 𝑇2 + 0 = 0 ⃗1
𝑇 ⃗2
𝑇
A B
⇒ −𝑘1 a1 + 𝑘2 a2 = 0
On déduit : 𝑘0 a1 = 2𝑘0 a2 soit a1 = 2a2 (1) 𝑃⃗
𝐴𝐵 = 𝑑 = 𝑙1 + 𝑙2 Or 𝑙1 = 𝑙0 + a1 et 𝑙2 = 𝑙0 + a2 d’où 𝑑 = 2𝑙0 + a1 + a2 (2)
2(𝑑−2𝑙0 ) 𝑑−2𝑙0
(1) dans (2) conduit à : a1 = et a2 = AN : 𝐚𝟏 = 𝟏𝟎𝒄𝒎 et 𝐚𝟐 = 𝟓𝒄𝒎
3 3
2° . Equation différentielle du mouvement du solide (S)
Appliquons TCI au solide (S):
O
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇 ⃗ + 𝑅⃗𝑁 = 𝑚a⃗ x’
𝑅⃗𝑁
x
Projection sur l’axe x’x : 0 − 𝑇1 + 𝑇2 + 0 = 𝑚𝑥̈ (R1) ⃗1
𝑇 (R2) ⃗
𝑇2
−𝑘1 (𝑎1 + 𝑥) + 𝑘2 (𝑎2 − 𝑥) = 𝑚𝑥̈ A B
−𝑘1 𝑎1 + 𝑘2 𝑎2 − (𝑘1 + 𝑘2 )𝑥 = 𝑚𝑥̈ 𝑃⃗
Or −𝑘1 a1 + 𝑘2 a2 = 0 (condition d’équilibre)
𝟑𝒌
Donc : −(𝑘1 + 𝑘2 )𝑥 = 𝑚𝑥̈ d’où l’équation : 𝒙̈ + 𝟎 𝒙 = 𝟎
𝒎
b.* Pulsation propre 𝜔0
𝟑𝒌𝟎 3×10
𝝎𝟎 = √ AN : ω0 = √ ⇒ 𝝎𝟎 = 𝟏𝟎𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝒎 0,3
* Période propre 𝑇0
𝟐𝝅 2π
𝑻𝟎 = AN: T0 = ⇒ 𝑻𝟎 = 𝟎, 𝟔𝟐𝟖𝒔
𝝎𝟎 10
c. Equation horaire x(t) du mouvement du solide (S)
La loi horaire donnant l’abscisse du mobile est de la forme : 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑥
La vitesse du mobile à une date t est : 𝑥̇ = = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑡
Condition initiale : À la date t=0s, 𝑥 = 𝑥0 et 𝑥̇ = 0
𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 (1)
{ 0
0 = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 (2)
(2) donne : 𝑠𝑖𝑛(𝜑) = 0 soit 𝜑 = 0 ou 𝜑 = 𝜋 ; A t=0, 𝑥 > 0 d’où 𝜑 = 0
(1) donne : 𝑋𝑚 = 𝑥0 Et donc : 𝒙 = 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟏𝟎𝒕 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 𝑒𝑛 𝑚
Oscillateur mécanique Collection G.K.
227
1
𝑡(𝑠)
0 0,05 0,6
-1
-2
-3
0,2
AN : T0 = 2π√ ⇒ 𝑻𝟎 = 𝟎, 𝟒𝟎𝒔
30+50
Fréquence propre N0
𝟏 1
𝐍𝟎 = AN : N0 = ⇒ 𝐍𝟎 = 𝟐, 𝟓𝐇𝐳
𝐓𝟎 0,40
3°a. Equation horaire de mouvement du disque
La loi horaire donnant l’abscisse du mobile est de la forme : 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑥
La vitesse du mobile à une date t est : 𝑥̇ = = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑡
Condition initiale : À la date t=0s, 𝑥 = 0 et 𝑥̇ < 0
0 = 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 (1)
Donc {
𝑥̇ = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜑 < 0 (2)
𝜋 𝜋
(1) donne : 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 0 soit 𝜑 = ou 𝜑 = −
2 2
𝜋
(2) conduit a : 𝜑 = . On déduit 𝑋𝑚 = 𝑑
2
𝜋
Et l’équation : 𝑥 = 3.10−2 𝑐𝑜𝑠 (5𝜋𝑡 + ) soit 𝒙 = −𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒔𝒊𝒏𝟓𝝅𝒕 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 𝑒𝑛 𝑚
2
b. Date à laquelle le disque passe pour la douzième fois au point 𝑥 = −1,5𝑐𝑚
1 𝜋
𝑥 = −1,5𝑐𝑚 ⇔ −3.10−2 𝑠𝑖𝑛5𝜋𝑡 = −1,5.10−2 ⇒ 𝑠𝑖𝑛5𝜋𝑡 = soit 𝑠𝑖𝑛5𝜋𝑡 = sin
2 6
𝜋 1 2𝑘 1 2𝑘
5𝜋𝑡 = + 2𝑘𝜋 ⇒ 𝑡 = + ou 5𝜋𝑡 = 𝜋 − 𝜋 + 2𝑘𝜋 ⇒ 𝑡= +
6 30 5 6 6 5
1 2𝑘
La douzième fois c’est 𝑘 = 5 pour l’expression 𝑡 = +
6 5
13
On trouve 𝑡 = 𝑠 soit 𝒕 = 𝟐, 𝟏𝟕𝒔
6
𝑅⃗𝑁 ∆l0 𝑥
Exercice 10
1° Montrons que k=75N.m-1 0
G0
A l’équilibre du solide (S), on a : : ∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑅⃗𝑁 = 0⃗ (S)
𝑥′
Projection sur l’axe (x’x) ⃗
𝑇
−𝑚𝑔𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑇 + 0 = 0 ⇒ −𝑚gsinα + 𝑘∆𝑙0 = 0 α 𝑃⃗
𝐦𝐠𝐬𝐢𝐧𝛂 0,225×10×sin30
𝑠𝑜𝑖𝑡 𝐤 = AN : k = ⇒ A 𝐤 = 𝟕𝟓𝐍. 𝐦−𝟏
∆𝐥𝟎 0,015
2° a. Nature du mouvement de (S)
∆l0 𝑥
Appliquons TCI au solide (S): G0
𝑅⃗𝑁
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇒ 𝑃⃗ + 𝑇
⃗ + 𝑅⃗𝑁 = 𝑚a⃗ 0
Projection sur l’axe x’x : −𝑃𝑠𝑖𝑛𝛼 + 𝑇 + 0 = 𝑚𝑥̈ (S)
𝑥′ G
−𝑚gsinα + 𝑘(∆𝑙0 − 𝑥) = 𝑚𝑥̈ (x est négatif) ⃗
𝑇
−𝑚gsinα + 𝑘∆𝑙0 − 𝑘𝑥 = 𝑚𝑥̈ α
A 𝑃⃗
Oscillateur mécanique Collection G.K.
229
𝟐
𝒗𝑩 = √𝒗′ − 𝟐𝐠𝑮𝟎 𝑩𝒔𝒊𝒏𝜶 AN : 𝑣𝐵 = √1,492 − 2 × 10 × 0,1𝑠𝑖𝑛30 ⇒ 𝒗𝑩 = 𝟏, 𝟏𝐦. 𝐬 −𝟏
b. Equation de la trajectoire du solide S’ dans le repère (𝐵, 𝑗, 𝑘⃗) après son passage en B.
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 𝑎𝑡 2 + 𝑣𝐵 𝑡 + 𝐵𝐵
* Vecteur position : 𝐵𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
𝑎 =0 𝑣 = 𝑣𝐵 𝑐𝑜𝑠𝛼
À 𝑡 = 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ 𝑎 = g⃗ { 𝑦 ; 𝑣𝐵 { 𝐵 𝑦 ; 𝑧
𝑎𝑧 = −g 𝑣𝐵 𝑧 = 𝑣𝐵 𝑠𝑖𝑛𝛼
g⃗
⃗⃗⃗⃗⃗ 0
𝐵𝐵 ( ); 𝑣𝐵
0 ⃗
𝑦 = 𝑣𝐵 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 k
À 𝑡 ≠ 0 𝑜𝑛 𝑎 ∶ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1 α 𝑦
𝑧 = − g𝑡 2 + 𝑣𝐵 𝑡𝑠𝑖𝑛𝛼 j
2 B
* Equation cartésienne de la trajectoire
𝑦 h
𝑡=
𝑣𝐵 𝑐𝑜𝑠𝛼
{ 1 𝑦 2 𝑦 β C
𝑧 = − g( ) + 𝑣𝐵 𝑠𝑖𝑛𝛼 ( )
2 𝑣𝐵 𝑐𝑜𝑠𝛼 𝑣𝐵 𝑐𝑜𝑠𝛼 D
𝐠
Soit l’équation cartésienne : 𝒛 = − 𝒚𝟐 + 𝒚𝒕𝒂𝒏𝜶
𝟐𝒗𝑩 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
c. Longueur BD
Le point 𝐷(𝐵𝐷𝑐𝑜𝑠𝛽; −𝐵𝐷𝑠𝑖𝑛𝛽 ) est un point de la trajectoire du solide (S’)
1 g 𝟐𝒗𝑩 𝟐 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝜶
−𝐵𝐷𝑠𝑖𝑛𝛽 = − (𝐵𝐷𝑐𝑜𝑠𝛽)2 + 𝐵𝐷𝑐𝑜𝑠𝛽𝑡𝑎𝑛𝛼 ⇒ 𝑩𝑫 = (𝒕𝒂𝒏𝜷 + 𝒕𝒂𝒏𝜶)
2 𝑣𝐵 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝛼 𝐠𝐜𝐨𝐬𝛃
2×1,12 𝑐𝑜𝑠 2 30
AN : 𝐵𝐷 = (𝑡𝑎𝑛45 + 𝑡𝑎𝑛30) ⇒ 𝐁𝐃 = 𝟎, 𝟒𝟎𝐦
10×cos45
d. Durée de chute en D
𝑩𝑫𝒄𝒐𝒔𝜷
Au point D, 𝑦 = 𝐵𝐷𝑐𝑜𝑠𝛽 d’où 𝐵𝐷𝑐𝑜𝑠𝛽 = 𝑣𝐵 𝑡𝑐𝑜𝑠𝛼 soit 𝒕 =
𝒗𝑩 𝒄𝒐𝒔𝜶
0,40×𝑐𝑜𝑠45
AN : 𝑡 = ⇒ 𝒕 = 𝟎, 𝟑𝟎𝒔
1,1×𝑐𝑜𝑠30
Exercice 11
1° Equation de l’énergie mécanique du pendule en fonction de m, x et v
1 1 𝟏 𝟏
𝐸𝑚 = 𝐸𝐶 + 𝐸𝑝 Or 𝐸𝑃 = 𝑘𝑥 2 et 𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2 d’ou 𝑬𝒎 = 𝒎𝒗𝟐 + 𝒌𝒙𝟐
2 2 𝟐 𝟐
2° Equation différentielle régissant les oscillations du solide (S)
𝑑𝑬𝒎
Système est conservatif donc = 0 ⇔ 𝑚𝑣𝑣̇ + 𝑘𝑥𝑥̇ = 0 Or 𝑣 = 𝑥̇ et 𝑣̇ = 𝑥̈
𝑑𝑡
𝒌
D’où 𝑚𝑥̇ 𝑥̈ + 𝑘𝑥𝑥̇ = 0 soit 𝒙̈ + 𝒙=𝟎
𝒎
𝒌
3° * Expression de la pulsation propre 𝜔0 : 𝝎𝟎 = √
𝒎
* Vérifions que 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) est une solution de l’équation différentielle obtenue
𝑥 = 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) donc 𝑥̇ = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) et 𝑥 = −𝜔0 2 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑘 𝑘 𝑘
𝑥̈ + 𝑥̇ = −𝜔0 2 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) + 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = (𝜔0 2 − )𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑚 𝑚 𝑚
𝑘 𝑘
Or 𝜔0 2 = donc 𝑥̈ + 𝑥 = 0. 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) est bien solution de l’équa-diff.
𝑚 𝑚
1
4°a. Etablissement de l’expression 𝐸𝑃 = 𝑘𝑋𝑚 2 [1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝜔0 𝑡 + 2𝜑)]
2
1 1
𝐸𝑃 = 𝑘𝑥 2 Or 𝑥 = 𝑋𝑚 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡 + 𝜑) donc 𝐸𝑃 = 𝑘𝑋𝑚 2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑)
2 2
1
𝑠𝑖𝑛2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑) = 1 − 𝑐𝑜𝑠 2(𝜔0 𝑡 + 𝜑) d’où 𝐸𝑃 = 𝑘𝑋𝑚 2 [1 − 𝑐𝑜𝑠(2𝜔0 𝑡 + 2𝜑)]
2
b. Expression de l’énergie mécanique en fonction de k et Xm
1 1
𝐸𝐶 = 𝑚𝑥̇ 2 = 𝑚𝑋𝑚 2 𝑐𝑜𝑠 2 (𝜔0 𝑡 + 𝜑) Or 𝑐𝑜𝑠 2(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = 1 + 𝑐𝑜𝑠(2𝜔0 𝑡 + 2𝜑)
2 2
𝟏
d’où 𝑬𝒎 = 𝒌𝑿𝒎 𝟐
𝟐
c. Déterminer par exploitation du graphique et de ce qui précède
2𝐸𝑃𝑚 2×0,02
- Valeur de 𝑋𝑚 : 𝐸𝑃𝑚 = 𝐸𝑚 ⇒ 𝑋𝑚 = √ AN : 𝑋𝑚 = √ ⇒ 𝑋𝑚 = 0,028𝑚
𝑘 50
2𝐸𝑃 2×0,01
- Valeur de 𝑋0 : A t=0, 𝑥 = 𝑋0 On a : 𝑋0 = √ AN : 𝑋0 = √ ⇒ 𝑋0 = 0,02𝑚
𝑘 50
- Valeur de 𝑇0 : 𝜔 = 2𝜔0 ⇒ 𝑇0 = 2𝑇 (avec 𝜔 pulsation et T période de l’énergie
potentielle) AN : 𝑇0 = 2 × 0,314 𝑇0 = 0,628𝑠
𝑘 𝒌 50
- Valeur de 𝑚 : 𝜔0 = √ ⇒ 𝒎= AN : 𝑚 = ⇒ 𝒎 = 𝟑, 𝟐𝒌𝒈
𝑚 𝟒𝝅𝟐 𝑇0 2 𝟒𝝅𝟐 ×0,6282
1
- Valeur de 𝑣0 : A t=0, 𝐸𝑐 = 𝐸𝑐0 = 𝑚𝑣0 2 avec 𝐸𝐶0 = 𝐸𝑚 − 𝐸𝑝0
2
2(𝐸𝑚 −𝐸𝑝0 ) 2×(0,02−0,01)
𝑣0 = √ AN : 𝑣0 = √ ⇒ 𝒗𝟎 = 𝟎, 𝟎𝟕𝟗𝒎. 𝒔−𝟏
𝑚 3,2
d. Positions
𝑣𝑚𝑎𝑥 𝜔0 2 𝑋𝑚 1
𝑣 = donc 𝑥̇ = −𝜔0 𝑋𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) = − 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) =
2 2 2
𝜋 𝜋
𝜔0 𝑡 + 𝜑 = + 2𝑘𝜋 ou 𝜔0 𝑡 + 𝜑 = − + 2𝑘𝜋
6 6
√3 √3
On trouve : 𝑥 = 𝑋 et 𝑥=−
2 𝑚 2
CHAMP ELECTROMAGNETIQUE
Exercice 1
L’axe d’un solénoïde est perpendiculaire au plan du méridien magnétique. Au centre de
ce solénoïde, on a placé une aiguille aimantée, mobile autour d’un axe vertical. Lorsque
le solénoïde est parcouru par un courant électrique, l’axe de l’aiguille fait avec l’axe du
solénoïde un angle aigu α = 43°. Calculer l’intensité I du courant.
On donne : . Nombre de spires du solénoïde : N = 1400 ;
.longueur du solénoïde : l = 32cm ;
.composante horizontale du champ magnétique terrestre : BH = 2,0.10-5T ;
.perméabilité de l’air : μ0 = 4π .10-7S.I
Exercice 2
P
1° On considère un aimant droit disposé comme l’indique la
figure 1 suivante S N
a. Représenter le spectre magnétique de cet aimant Q O
b. Représenter en direction et sens, le vecteur champ 𝐵 ⃗ crée
R
par cet aimant en chacun des points O, P, Q, R.
2° Soient deux aimants droits A1 et A2, identiques au précédent dont les axes sont
perpendiculaires comme l’indique la figure 2. Les deux aimants
sont situés à la même distance d’un point O. Chaque aimant crée, 𝑗
en O un champ magnétique 𝐵 ⃗ 𝑜 , de valeur B0 = 2,5.l0-3T. S N
Donner dans la base (𝑖, 𝑗), l’expression de la valeur champ O 𝑖
A1
⃗
magnétique 𝐵 crée par l’ensemble des aimants en O et calculer
son module dans les cas suivants : N
A2
a. Les deux pôles Nord dirigés vers O. S
b. Le pôle Sud de A1 et le pôle Nord de A2 sont dirigés vers O.
3° Les deux aimants étant toujours à la même distance de O,
l’aimant A2 est déplacé. Son axe fait un angle aigu 𝛼 avec l’axe de A1. Les deux pôles sud
des aimants sont dirigés vers le point O.
a. Exprimer, en fonction de 𝛼, le module du vecteur champ résultant en O.
Calculer cette valeur pour 𝛼 = 40°
b. Pour quelle valeur de 𝛼 obtient-on un champ nul en O ?
Exercice 3
1° Soit un premier solénoïde S1 de longueur l = 50cm et comportant 200spires.
a. Quel est le champ magnétique 𝐵 ⃗ produit au centre de ce solénoïde lorsqu’il est
parcouru par un courant électrique d’intensité I ? Faire un schéma clair en figurant le
sens du courant et le sens du champ magnétique.
b. On place une petite aiguille aimantée à l’intérieur de S1, au voisinage de son centre.
Son axe est dispose horizontalement et perpendiculairement au plan du méridien
S1
magnétique. Calculer l’intensité I du courant qu’il faut faire
passer dans S1 pour que l’aiguille aimantée dévie de 30°. S2
2° Soit un second solénoïde S2 comportant 80spires par
axe
mètre de longueur. Les deux solénoïdes S1 et S2 sont
disposes de manière à avoir le même axe, cet axe commun étant
perpendiculaire au méridien magnétique (Voir figure).
Collection G.K. Champ électromagnétique
233
Les deux solénoïdes sont branches en série dans un circuit électrique et on constate
que l’aiguille aimantée dévie de 45°. Déterminer la valeur de l’intensité I’ du courant
qui les traverse ; on trouvera deux solutions qui devront être interprétées.
On donne : μ0=4π.10-7SI ; BH=2,0.10-5T
Exercice 4
Deux solénoïdes identiques S1 et S2 sont disposés comme le montre la figure. Leurs
axes se coupent en O, à la même distance d = OA1 = OA2 des faces les plus proches et
font un angle α=45°.
1° Le solénoïde S1 créé en O un champ magnétique ⃗⃗⃗⃗ B1 de 𝑗
S1
valeur 4,0.10-3T, lorsqu’il est parcouru par un courant A1 α
d’intensité I1. Préciser la direction et le sens de ⃗⃗⃗⃗
B1 . La face A1 O 𝑖
est-elle Sud ou Nord ?
A2
2° Le solénoïde S1 fonctionnant dans les conditions S2
précédentes, on fait passer dans le solénoïde S2 un courant
continu d’intensité I2. Quel doit être le sens du courant I2 pour
que le champ magnétique total : B ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
B1 + ⃗⃗⃗⃗
B2 créé par les deux
solénoïdes en O ait même direction que 𝑗 ?
Quel est alors le sens du champ ⃗⃗⃗⃗
B2 ? La face A2 est-elle Sud ou nord ?
3° Calculer la valeur du champ magnétique total B ⃗ ainsi que celle de l’intensité I2
sachant que I1=1,2A.
Exercice 5
Deux solénoïdes S1 et S2 sont placés comme l’indique la figure ci- S1
contre. Leurs axes se coupent en O de telle façon que l’angle α soit égal
à 45° et que les distances OA1 et OA2 soient égales. A1
1° Le solénoïde S1 et S2 sont parcourus, respectivement, par les 𝑗
courants continus d’intensités I1=2,0A et I2=5,2A dans les sens
α
indiques sur la figure. On note ⃗⃗⃗⃗
B1 et ⃗⃗⃗⃗
B2 les champs magnétiques créés O 𝑖
par chaque solénoïde au point O. La valeur de B1 est égale à 1,8.10-2T
S2 A2
Donner les caractéristiques (direction, sens, intensité) du champ
magnétique total ⃗B créé par le dispositif au point O
2° Reprendre la question précédente lorsqu’on inverse le sens du seul
courant I2 mais en lui gardant la même intensité.
Exercice 6
Un solénoïde (bobine cylindrique d’axe horizontal (Δ) de grande longueur 𝑙 par
rapport à son diamètre D, comporte une couche de fil, isolé par un vermis d’épaisseur
négligeable, à spires jointives. Le diamètre du fil est d.
d
𝑙
∆
D
100
1° Faire un schéma clair et annoté du montage à réaliser, pour obtenir, faire varier, et
mesurer l’intensité du courant dans le circuit du solénoïde étudié.
2° Les résultats des mesures faites pour S1 et S2 sont consignés dans le tableau suivant :
I(A) 1 1,5 2 2,5 3
B1(10-3T) 0,64 0,96 1,28 1,60 1,90
B2(10-3T) 1,25 1,90 2,50 3,16 3,82
a. Tracer, dans le même repère, les courbes 𝐵 = f(𝐼) pour S1 et S2.
Echelles : 1c m pour 0,5A ; 1cm pour 0,5.10-3T.
b. L’allure des courbes permet de trouver une relation simple entre B et I dans S 1 et S2,
laquelle ?
c. Comparer le rapport des coefficients directeurs K1 et K2 des deux droites à celui des
nombres de spires par mètre. Conclure.
Exprimer une relation simple liant B et n.
d. Formuler alors la relation liant B, I, et n.
e. Dans la formule théorique liant B, I et n, il intervient un coefficient multiplicateur ;
quelle vous semble être la meilleure façon de l’obtenir ?
En donner une valeur en utilisant les résultats expérimentaux. Pour caractériser la
précision de cette détermination, calculer l’écart relatif entre la valeur expérimentale
et la valeur théorique notée 𝜇0 .
On donne : 𝜇0 = 4𝜋. 10−7 𝑆. 𝐼.
Corrigé
Exercice 1
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 ⃗⃗⃗⃗
𝐵𝑇
Intensité I du courant
𝑁 𝑁
𝐵 = 𝜇0 𝑛𝐼 Or 𝑛 = donc 𝐵 = 𝜇0 𝐼
ℓ ℓ
𝐵𝐻 𝐵𝐻
= 𝑡𝑎𝑛𝛼 soit 𝐵= axe α
𝐵 𝑡𝑎𝑛𝛼
𝑁 𝐵𝐻 𝑩𝑯 𝓵 ⃗
𝜇0 𝐼 = d’où 𝑰= 𝐵
ℓ 𝑡𝑎𝑛𝛼 𝝁𝟎 𝑵𝒕𝒂𝒏𝜶
2.10−5 ×0,32
AN :𝐼 = d’où 𝑰 = 𝟑, 𝟗. 𝟏𝟎−𝟑 𝑨
4𝜋.10−7 ×1400×𝑡𝑎𝑛43
Exercice 2
1° a. Spectre magnétique de l’aimant b. Représentations
P P
⃗
𝐵
S N S N
⃗
𝐵 ⃗
𝐵
Q O
Q O
⃗
𝐵
R R
⃗ crée par l’ensemble des aimants en O
2° Expression de la valeur du champ magnétique 𝐵
dans la base (i, j), et son module
a. Les deux pôles Nord dirigés vers O. b. Le pôle Sud de A1 et le pôle Nord de A2
sont dirigés vers O.
⃗⃗⃗⃗
𝐵0 ⃗
𝐵
⃗
𝐵 ⃗⃗⃗⃗
𝐵0
j
S N j
O ⃗⃗⃗⃗ N S
𝑖 𝐵0
A
A1 𝐵0 O
⃗⃗⃗⃗ 𝑖
1
N
N
A2 S
A2
⃗⃗ = 𝑩𝟎 𝒊 + 𝑩𝟎 𝒋 S
𝑩
⃗⃗ = −𝑩𝟎 𝒊 + 𝑩𝟎 𝒋
𝑩
𝐵 = √𝐵0 2 + 𝐵0 2 soit 𝑩 = 𝑩𝟎 √𝟐
𝐵 = √𝐵0 2 + 𝐵0 2 soit 𝑩 = 𝑩𝟎 √𝟐
AN : 𝐵 = 2.10−3 × √2
Soit 𝑩 = 𝟐, 𝟖𝟑. 𝟏𝟎−𝟑 𝑻 AN : 𝐵 = 2.10−3 × √2
Soit 𝑩 = 𝟐, 𝟖𝟑. 𝟏𝟎−𝟑 𝑻
3° a.* Expression de B en fonction de 𝛼
⃗⃗⃗𝐵 = −𝐵0 𝑖 − 𝐵0 𝑐𝑜𝑠𝛼𝑖 − 𝐵0 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑗 𝑗
N S ⃗⃗⃗⃗
𝐵0 α
O
𝐵⃗ = −𝐵0 (1 + 𝑐𝑜𝑠𝛼)𝑖 − 𝐵0 𝑠𝑖𝑛𝛼𝑗
A1 𝑖
𝐵 = √[𝐵0 (1 + 𝑐𝑜𝑠𝛼)]2 + [𝐵0 𝑠𝑖𝑛𝛼]2 𝑩 = 𝑩𝟎 √𝟐(𝟏 + 𝒄𝒐𝒔𝜶) 𝐵⃗
⃗⃗⃗⃗
𝐵0
* Valeur de B pour 𝛼 = 40°
A2
𝐵 = 2.10−3 × √2(1 + 𝑐𝑜𝑠40) Soit 𝑩 = 𝟑, 𝟕𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 𝑻 S
b. Valeur de 𝛼 pour obtenir un champ nul O. N
𝐵 = 𝐵0 √2(1 + 𝑐𝑜𝑠𝛼)
B est nul si et seulement si 1 + 𝑐𝑜𝑠𝛼 = 0
𝑐𝑜𝑠𝛼 = −1 d’où 𝜶 = 𝟏𝟖𝟎°
Collection G.K. Champ électromagnétique
237
Exercice 3
⃗ produit au centre du solénoïde
1° a. Champ magnétique 𝐵
𝑁 𝑁 axe
𝐵 = 𝜇0 𝑛𝐼 Or 𝑛 = donc 𝐵 = 𝜇0 𝐼
ℓ ℓ ⃗
200 𝐵
𝐵 = 4𝜋. 10−7 × 𝐼 soit 𝑩 = 𝟏, 𝟔𝝅. 𝟏𝟎−𝟒 𝑰 (𝑻)
0,5
b. Intensité I du courant ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
𝐵 𝐵𝐻 𝐵𝑇
= 𝑡𝑎𝑛𝛼 soit 𝐵 = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛𝛼
𝐵𝐻
𝑩𝑯 𝒕𝒂𝒏𝜶
1,6𝜋. 10−4 𝐼 = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛𝛼 d’où 𝑰= axe α
𝟏,𝟔𝝅.𝟏𝟎−𝟒
2.10−5 ×𝑡𝑎𝑛30° ⃗
𝐵
AN :𝐼 = d’où 𝑰 = 𝟐, 𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝑨
𝟏,𝟔𝝅.𝟏𝟎−𝟒
2° Valeur de l’intensité I’ du courant
𝐵
= 𝑡𝑎𝑛𝛼 soit 𝐵 = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛𝛼 ⃗ = ⃗⃗⃗⃗
Or 𝐵 𝐵1 + ⃗⃗⃗⃗
𝐵2
𝐵𝐻 S1 ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗′
𝐵
𝐵𝐻
1er cas
α S2
⃗⃗⃗⃗
𝐵1 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐵2 ont même sens ⃗⃗⃗⃗
𝐵1 + ⃗⃗⃗⃗
𝐵2
𝐵 = 𝐵1 + 𝐵2 donc 𝐵1 + 𝐵2 = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛𝛼
𝑁 ′ ′ 𝑩 𝒕𝒂𝒏𝜶
𝜇0 𝐼 + 𝜇0 𝑛𝐼 = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛𝛼 soit 𝑰′ = 𝑯 𝑵
ℓ 𝝁𝟎 ( +𝒏)
ℓ
2.10−5 ×𝑡𝑎𝑛45°
AN :𝐼′ = 200 soit 𝑰′ = 𝟑, 𝟑𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝑨
4𝜋.10−7 ( +80)
0,5 S1 ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐵𝐻 ⃗⃗⃗⃗′
𝐵
2ème cas
⃗⃗⃗⃗ S2
𝐵1 𝑒𝑡 ⃗⃗⃗⃗
𝐵2 sont de sens contraire α
⃗⃗⃗⃗
𝐵1 + ⃗⃗⃗⃗
𝐵2
𝐵 = 𝐵1 − 𝐵2 donc 𝐵1 − 𝐵2 = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛𝛼
⃗⃗⃗⃗
𝐵2
𝜇0 𝑁 ′ 𝑩 𝒕𝒂𝒏𝜶 ⃗⃗⃗⃗1
𝐵
𝐼 − 𝜇0 𝑛𝐼′ = 𝐵𝐻 𝑡𝑎𝑛𝛼 soit 𝑰′ = 𝑯 𝑵
ℓ 𝝁𝟎 ( −𝒏)
𝒍
2.10−5 ×𝑡𝑎𝑛45°
AN :𝐼′ = 200 d’où 𝑰′ = 𝟒, 𝟗𝟕. 𝟏𝟎−𝟐 𝑨
4𝜋.10−7 ( −80)
0,5
Exercice 4
1° * Direction et sens de ⃗⃗⃗⃗
𝐵1
- direction : axe du solénoïde A1 (l’axe x’x) S1 j
A1 α ⃗1
𝐵
- sens : la règle du bonhomme d’ampère ou bien la règle de la
O 𝑖
main droite ou encore celle du tir bouchon donne le sens du 𝐵⃗2
vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝐵1 . A2
S2
* la face A1 est la face Nord. (le champ magnétique sort par la
face nord)
2° Sens du courant I2
Le champ magnétique total : ⃗B = ⃗⃗⃗⃗
B1 + ⃗⃗⃗⃗
B2 créé par les deux solénoïdes en O a la même
direction que 𝑗 donc B1 forme avec ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗ B2 un angle obtus.
Le sens de I2 est obtenu à partir de l’une des trois règle citer ci-dessus. (Voir figure)
Sens du champ ⃗⃗⃗⃗
𝐵2 : de O vers A2
* La face A2 est Sud
3° Valeur du champ magnétique total 𝐵 ⃗
𝐵
𝑡𝑎𝑛𝛼 = d’où 𝑩 = 𝑩𝟏 𝒕𝒂𝒏𝜶 AN : 𝑩 = 𝟒. 𝟏𝟎−𝟑 𝑻
𝐵1
* Intensité I2
Collection G.K. Champ électromagnétique
238
R sonde
x’ O x
1
𝐼(𝐴)
I I 1
Exercice 2
Des ions négatifs de charges q et de masse m sont émis dans le vide pratiquement sans
vitesse initiale, en un point O d’une grille plane métallique G verticale (figure ci-
contre). Ces ions sont alors accélérés par un champ électrostatique 𝐸⃗ dû à la tension U
appliqué entre la grille G et une autre grille plane parallèle à G’. (On obtient le même
champ 𝐸⃗ qu’entre deux plaques parallèles portées à des potentiels différents, mais des
ions peuvent traverser les grilles)
1°a. D’après le sens de E indiqué sur le schéma, préciser quelle est la grille au potentiel
le plus élevé.
b. Etudier le mouvement d’un ion entre G et G’.
c. Le ions émis en O atteignent G’, en un point O’ avec un vecteur
vitesse 𝑣 dont on précisera la direction et le sens. ⃗
E ⃗
B
Exprimer en fonction de q, U et m la valeur 𝑣 de ce vecteur vitesse.
2° Après avoir traversé la grille G’, les ions entrent dans une O
région de champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗ horizontal, parallèle aux G’
G
grilles et dont le sens est indiqué symboliquement sur le schéma.
a. Etablir la nature du mouvement des ions dans cette région.
b. Montrer qu’ils reviennent sur G’ en un point A. Exprimer O’A en fonction de q, m, B et U.
3° Quel est le mouvement des ions après leur passage en A ?
*Reviennent-ils vers G ? Atteignent-ils G, et si oui avec quelle vitesse ?
*Reviennent-ils ultérieurement sur G’? Décrire sommairement le mouvement des ions
jusqu’aux limitent des champs ⃗B et ⃗E. Montrer que ce mouvement présente une
périodicité.
Exercice 3 Anode
Cathode Champ magnétique
1° Un faisceau d’électrons, émis d’une
⃗
A
cathode par effet thermoélectrique est uniforme 𝐵
accéléré au moyen d’une anode OA. La chauffage R
y
différence de potentiel entre anode et O C
cathode vaut UO= 285 volt. R Champ éclectique
En admettant que les électrons sont émis
uniforme 𝐸⃗
par la cathode avec une vitesse D
négligeable, exprimer littéralement puis x
𝐸⃗ ’
𝑣
⃗⃗⃗⃗0
D
⃗
𝐵
Exercice 5
Une particule α ( 42𝐻𝑒) pénètre dans un champ magnétique 𝐵 ⃗ avec une vitesse 𝑣
On étudie le mouvement de cette particule dans un repère (O ; 𝑖 ,𝑗 ,𝑘⃗ ).
On donne :𝐵 ⃗ (Bx=0 ; By=0 ; Bz=-3,0.10-3T) ; 𝑣 (vx=8,0.103m.s-1 ; vy=0 ; vz=0).
1° Montrer :
-que la trajectoire de la particule est plane ;
-que son mouvement est uniforme ;
-que la trajectoire est circulaire.
2° Calculer le rayon et représenter sur un schéma les vecteurs 𝑣 et 𝐵 ⃗ ainsi que la
trajectoire dans ce repère
3° Quelle est la période de ce mouvement ?
On donne : e= 1,6.10-19C ; mα= 6,7.10-27 Kg
Collection G.K. Particule chargée en mouvement dans le champ magnétique uniforme
243
Exercice 6
A la date t=0, une particule électrique chargée négativement pénètre en O avec une
vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 = 𝑣0 𝑖 dans une zone Z (figure a) où règne :
-soit un champ électrique E⃗ uniforme dont la direction est parrallele à celle de j
-soit un champ magnétique 𝐵 ⃗ uniforme dont la direction est orthogonale au plan de la
figure.
Le poids de la particule sera négligé devant les autres forces que vous prendrez en
compte.
y y y
Zone Z Zone Z S3 Zone Z
⃗B
𝑗 𝑗 𝑗 P
𝑣
⃗⃗⃗⃗0 x 𝑣
⃗⃗⃗⃗0 x 𝑣
⃗⃗⃗⃗0 x
O O O
S1
𝑖 𝑖 𝑖
M
S2
a b c
2° En sortant de la plaque P par le trou T2 avec des vitesses précédentes, les ions sont
soumis à un champ électrique ⃗E perpendiculaire à v1 et v2. Ce champ ⃗E est crée par une
tension UP’Q’ entre deux plaques P’ et Q’ distantes de d. Cette tension est positive et a
pour valeur U1. Dans la même région de l’espace, on applique un champ magnétique
uniforme dont le vecteur B est perpendiculaire aux vitesses initiales v1 et v2 et à E ⃗ de
manière à ce que les ions 35 −
17Cl ait une trajectoire rectiligne et sortent par le trou T3.
Représenter sur un schéma les vecteur ⃗⃗⃗ v1 , ⃗E et ⃗B et sur un autre ⃗⃗⃗
v1 ,F⃗⃗⃗⃗e (force
⃗⃗⃗⃗⃗ 35 −
électrostatique) et Fm (force magnétique) agissant sur un ion 17Cl . Donner la valeur de
B en fonction de v1, U1 et d puis en fonction de U0, U1, q, m1 et d.
Application numérique : U1=200V et d=5cm
3° On donne a UP’Q’ une valeur U2 de manière à faire sortir les ions 37 −
17Cl par le trou T3.
Donner l’expression de U2 en fonction de B, q, U0, d et m2 puis en fonction de U1, m1 et
m2. Calculer la valeur numérique de U2 et déduire de la variation que l’on a fait subir a
UP’Q’ le sens dans lequel était dévié les ions 37 −
17Cl dans la question 2 (vers P’ ou vers Q’)
et dans quel sens sont maintenant déviés les ions 35 17Cl
−
A
S 𝑣
⃗⃗⃗⃗0
O 𝑣
⃗⃗⃗⃗0
S O
⃗
B
C ⃗
B
M1 M1 68
𝑍𝑛2+
19 − 23 + 35 −
9F 11Na 17Cl
Exercice 11
Dans le spectrographe de masse schématisé à la figure ci-dessous, des ions positifs de
masse m, de charge q, sortent en I d’une chambre d’ionisation avec une vitesse
négligeable.
Ils sont accélérés entre I et F avec une tension
I
U = VI – VF continue et réglable. F C
Ils sont ensuite déviés entre E et S par un
⃗ S
champ magnétique uniforme de vecteur 𝐵 E
perpendiculaire au plan de figure. L’intensité Champ magnétique
B du champ restant constante pendant toute la uniforme
durée d’utilisation. ⃗
𝐵
Ils sont enfin recueillis a l’entrée fixe C d’un
collecteur. Dans cet appareil, tous les ions que l’on veut recueillir en C doivent suivre la
même trajectoire IFESC. D’autre part le vide est réalisé dans l’appareil et l’effet de la
pesanteur sur les ions est négligeable.
La portion ES est un arc de cercle de centre O et de rayon R.
1°a. Etablir en fonction de q, m et U, l’expression de la valeur 𝑣 de la vitesse avec
laquelle un ion quelconque du faisceau parvient en E.
b. Etablir la relation qui doit exister entre q, 𝑣, B m et R pour que cet ion suive la
trajectoire imposé.
c. Déduire des deux questions précédentes, la relation entre q, B, R, m et U.
2° On utilise ce spectrographe de masse pour identifier les isotopes du strontium ; les
atomes de strontium s’ionisent sous forme de Sr2+
On place d’abord dans la chambre d’ionisation du strontium 88.
Collection G.K. Particule chargée en mouvement dans le champ magnétique uniforme
247
Calculer la valeur à donner a la tension U pour que les ions du strontium 88 soient
collectés en C.
On donne R = 0,70m et B=0,16T, masse d’un atome de strontium 88 :87,6u ;
Charge électrique élémentaire e= 1,6.0-19C, 1u=1,66.10-27kg.
b. On place maintenant dans la chambre d’ionisation un mélange d’isotopes du
strontium.
Pour les recueillir successivement en C, il faut donner U différentes valeurs comprises
entre 13930V et 14440V. Entre quelles valeurs se situent les nombres de masse de ces
isotopes ?
Exercice 12
On négligera les effets de la pesanteur sur les ions.
S
A
P
𝐸⃗
⃗ •
𝐵 plaque photo
P’ A’
R
⃗′
𝐵
a P1 P2
b
Dans l’espace compris entre D1 et D2, les particules sont soumises à un champ
électrique alternatif de façon à être accélérées à chaque passage. Les particules
expérimentées sont des protons émis en O et se déplaçant dans le vide.
dée D1
cible
O 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡
dée D2
1° Montrer que ces protons décrivent, à vitesse de valeur constante 𝑣, des demi-cercles
à l’intérieur des dees ; établir l’expression du rayon R d’un demi-cercle en fonction de
m , B, 𝑣, q et évaluer le temps t mis par un proton pour décrire un demi-cercle.
Le temps t dépend-il de la vitesse 𝑣 ?
2° Quelle orientation doit-on donner à 𝐵 ⃗ pour obtenir la rotation dans le sens de la
figure ?
3° Quelle est la fréquence de la tension accélératrice créant le champ électrique
alternatif ?
4° Quelle énergie maximale peuvent prendre les particules, le rayon des dees étant
R’=0,8m (en joules et en électronvolts) ?
5° Par quelle tension U aurait-il fallu accélérer le proton pour lui donner la même
valeur de vitesse ?
On donne : • B = 1,5T
• masse du proton : m = 1,67.10-27 kg
• charge du proton : q = 1,6.10-19 C
Exercice 15
Un faisceau homocinétique de protons pénètre à la L
vitesse ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 en un point O d’une région où règne un champ l
magnétique uniforme de vecteur 𝐵 ⃗ perpendiculaire à ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 .
Dans cette région, de largeur 𝑙, leur trajectoire est O O′
𝑚𝑣 ⃗0
v
circulaire, de centre C et de rayon 𝑅 = 0. Les protons S
𝑒𝐵 D
sortent de cette région en un point S.
1° Préciser l’orientation du vecteur 𝐵 ⃗.
2° On considère l’angle 𝛼=(𝐶𝑆 ⃗⃗⃗⃗⃗ ). Montrer que sin 𝛼 = 𝑙 C
⃗⃗⃗⃗ , 𝐶𝑂 ⃗
B
P
𝑅
3° Quelle est la nature du mouvement des protons après écran
leur sortie du champ magnétique ?
4° Les protons heurtent, en un point P, un écran situé à la distance L = OO’ du pont O.
En supposant L nettement supérieure à 𝑙, donner une valeur approchée de tan 𝛼 en
fonction de la déviation D = O’P et de L.
5° On suppose que l’angle 𝛼 est petit ; par conséquence sin 𝛼 = tan 𝛼 = 𝛼, 𝛼 étant
𝑒
exprimé en radian. Exprimer alors la déviation D en fonction du rapport et de la
𝑚
vitesse 𝑣0 .
Exercice 16
On se propose de séparer des noyaux d’hélium 32𝐻𝑒 2+ , de masse 𝑚1 = 5,01.10−27 kg et
des noyaux d’hélium 42𝐻𝑒 2+ , de masse 𝑚2 = 6,65.10−27 kg
Ces noyaux pénètrent en E avec une vitesse considérée comme nulle. Ils y sont
accélérés par une tension 𝑈 = 𝑉𝐸 − 𝑉𝑆 établie entre les plaques d’entrée et de sortie. En
S, ils quittent l’accélérateur avec la vitesse acquise, perpendiculaire à la plaque de
sortie, et entrent dans le déviateur magnétique. Dans ce dernier, ils sont soumis à un
champ magnétique uniforme 𝐵 ⃗⃗⃗ perpendiculaire au plan du schéma. Ils sont enfin reçus
sur un écran fluorescent F.
𝑈 = 𝑉𝐸 − 𝑉𝑆
E S
⃗ •
𝐵
accélérateur
F
déviateur
écran magnétique
P P’
S
(1) O O’
(2)
⃗
𝐵
(3)
(1) chambre d’ionisation (4)
(2) chambre d’accélération
(3) chambre de déviation
(4) détecteur ou compteur lié
à l’interface de l’ordinateur
A/ Accélération
La chambre d’ionisation (1) produit des ions 12𝐶𝑂2 + de masse 𝑚1 et des ions 13𝐶𝑂2 +
de masse 𝑚2 . On néglige les forces de pesanteur dans la suite du problème ; le
mouvement des ions est rapporté au référentiel du laboratoire supposé galiléen.
1°a. Représenter le champ électrique accélérateur ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 des ions entre les plaques P et P’.
b. Quel est le signe de la tension U = UP′P ?
2°a. Pour un ion de masse m émis en O sans vitesse initiale, établir la relation entre la
tension accélératrice et la vitesse 𝑣0′ en O’.
b. Calculer 𝑣0′ pour les deux ions 𝐶𝑂2 + .
Données : |𝑈| = 4,00.103 V ; 𝑚1 = 7,31.10−26 kg ; 𝑚2 = 7,47.10−26 kg ; 𝑒 = 1,6.10−19 C
B/ Déviation
1° Représenter sur le schéma le vecteur champ magnétique 𝐵 ⃗ permettant le
mouvement circulaire uniforme des ions dans la direction attendue.
Justifier la réponse.
2° Exprimer le rayon 𝑟 de la trajectoire en fonction de 𝑚, e, U et B.
𝑟
b. En déduire le rapport 1 des rayons des trajectoires des ions 12𝐶𝑂2 + et 13𝐶𝑂2 + en
𝑟2
fonction de 𝑚1 et 𝑚2 .
3° Soit 𝐼1 et 𝐼2 les points d’impact des ions de masse 𝑚1 et 𝑚2 sur le détecteur (4).
Exprimer la distance 𝐼1 𝐼2 en fonction de 𝑚1 , 𝑚2 , e U et B.
4° Calculer la distance 𝐼1 𝐼2 sachant que : 𝐵 = 2,50.10−1 T.
C/Résultat d’un contrôle
L’analyse des impacts a permis de dénombrer les nombres N 1 et N2 d’atomes 12𝐶 et
13
𝐶 contenus dans les ions arrivés sur le détecteur pendant une certaine durée. Les
résultats des équipes de recherche sur cette méthode font référence à un coefficient 𝛿
𝑅−𝑅𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑 𝑁
défini par la relation : 𝛿 = . 10 3 avec 𝑅 = 2.
𝑅𝑠𝑡𝑎𝑛𝑑𝑎𝑟𝑑 𝑁1
On considère que l’athlète s’est dopé si la valeur du coefficient 𝛿 est notablement
inférieure −27.
A partir des données du tableau, déterminer s’il y a eu dopage pour les athlètes A et B.
𝑁1 ( 12𝐶 ) 𝑁2 ( 13𝐶 ) 𝑅 𝛿
𝐴𝑡ℎ𝑙è𝑡𝑒 𝐴 2231 24
𝐴𝑡ℎ𝑙è𝑡𝑒 𝐵 2575 27
𝐴𝑡ℎ𝑙è𝑡𝑒 2307 25
𝑛𝑜𝑛 𝑑𝑜𝑝é
(standard)
Corrigé
Exercice 1
Direction et sens du vecteur absent
⃗ , 𝐹 ) est direct.
Le trièdre (q𝑣, 𝐵
𝐹 𝐹 ⃗B
𝐹 𝐹
⃗
B ⃗
B 𝑣
q<0 q>0
𝑣 𝑣
q<0 ⃗
B ⃗B q>0 𝐹
𝑣 𝑣
q>0
Exercice 2
1°a. Grille au potentiel le plus élevé
⃗E descend les potentiels donc 𝑉 ′ > 𝑉𝐺 . La grille G’ est au potentiel le plus élevé
𝐺
b. Mouvement d’un ion entre G et G’
Appliquons TCI aux ions : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎
𝑞
⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑚𝑎 Or ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ d’où 𝑎 = 𝐸⃗
𝑚
Le vecteur accélération 𝑎 est un vecteur constant. Le mouvement des ions entre G et G’
est un mouvement rectiligne uniformément varié (M.R.U.V)
c. Caractéristiques du vecteur 𝑣 au point O’.
- Direction : perpendiculaire aux grilles ⃗
E ⃗
B
- Sens : de G vers G’
- Intensité : O O’
Appliquons TEC aux ions entre O et O’ : 𝛥EC = ∑O→O′ W(Fext ) G’
1 G
EC ′ − ECO = Wo→o′ (F ⃗) ⟹ m𝑣 2 − 0 = q(VO − VO′ )
O 2
𝑗 A
1 𝟐|𝐪|𝐔
m𝑣 2 = |q|U ⟹ 𝒗=√ 𝑖
2 𝐦
2°a. Nature du mouvement des ions 𝑘⃗
- Mouvement plan
Appliquons TCI aux ions : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎 ⇔ ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎
𝑞
Or ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣 ∧ 𝐵 ⃗ d’où 𝑎 = 𝑣∧𝐵 ⃗
𝑚
𝑎 ⊥ (𝑣, 𝐵⃗) ⃗
soit 𝑎 ⊥ 𝐵 Or ⃗ = −𝐵𝑘⃗ d’où 𝑎 ⊥ 𝑘⃗
𝐵
𝑑𝑣𝑧
𝑎𝑧 = 𝑎. 𝑘⃗ = 0 donc =0 Et par intégration 𝑣𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑣0𝑧
𝑑𝑡
𝑑𝑧
Or 𝑣0 = 𝑣0 𝑖 donc 𝑣𝑧 = 0 soit = 0 Et par intégration 𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑧0
𝑑𝑡
Or à t=0, la particule est en O, donc 𝑧0 = 0
⃗ passant
∀𝑡, 𝑧 = 0. La trajectoire de la particule est située dans le plan orthogonale à 𝐵
par O et contenant 𝑣0 ; le plan (𝑥𝑂𝑦).
- Mouvement uniforme
⃗)
𝑎 ⊥ (𝑣, 𝐵 donc 𝑎⊥𝑣 Or dans la base de Frenet, 𝑎 = 𝑎𝑁 + 𝑎 𝑇
𝑑𝑣
avec 𝑎𝑁 ⊥ 𝑣 donc 𝑎 𝑇 = 0 ⟹ =0 soit 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡
𝑑𝑡
- Mouvement circulaire
|𝑞| 𝑣2 𝑚𝑣
𝑎 = 𝑎𝑁 soit 𝑎 = 𝑎𝑁 ⇒ 𝑣𝐵 = d’où 𝑅 = |𝑞|𝐵
𝑚 𝑅
𝑚𝑣
Le mouvement est circulaire de rayon 𝑅 = |𝑞|𝐵
b. Montrons que les ions reviennent sur G’ en un point A
À l’intérieur du champ 𝐵⃗ , les ions décrivent un demi-cercle centré sur la grille G’.
Ils reviennent donc sur G’ en un point A
* Expression de O’A en fonction de q, m, B et U
𝑚𝑣 2𝑚𝑣 |q| 𝟐 𝟐𝐦𝐔
𝑂 ′ 𝐴 = 2𝑅 Or 𝑅 = |𝑞|𝐵 donc 𝑂′𝐴 = |𝑞|𝐵
De plus 𝑣 = √2 U d’où 𝐎′𝐀 = √ |𝐪|
m 𝐁
3° Mouvement des ions après leur passage en A
Apres leur passage en A, ils rentrent à l’intérieur des grilles, région dans laquelle règne
le champ électrique 𝐸⃗ . Les ions décrivent donc un MRUV
*Les ions reviennent vers G
Ils atteignent G avec une vitesse nulle.
*les ions reviennent ultérieurement sur G’
Description sommaire du mouvement des ions jusqu’aux limitent des champs 𝐵 ⃗ 𝑒𝑡 𝐸⃗
Les ions quittent la grille G avec une vitesse nulle et sont accéléré par le champ
électrique𝐸⃗ . Ils arrivent sur la grille G’ avec une vitesse 𝑣.
Montrons que ce mouvement est présente une périodicité
eU 𝑒𝑈 m
MRUV : 𝑣 = 𝑎𝑡1 Or 𝑣 = √2 et 𝑎 = d’où 𝑡1 = 𝑑√2
m 𝑚𝑑 eU
1 2mU eU πm
MCU : 𝐶 = 𝑣𝑡2 Or 𝐶 = πR avec R = √ et 𝑣 = √2 d’où 𝑡2 =
B e m eB
La période T du mouvement est donnée par :
𝟐𝐦 𝛑𝐦
T = 2t1 + t 2 soit 𝐓 = 𝟐𝒅√ +
𝐞𝐔 𝐞𝐁
Exercice 3
1° Expression de la vitesse vo des électrons
Appliquons TEC aux électrons entre la cathode et l’anode
𝛥EC = ∑Cathode→Anode W(Fext ) Anode
ECanode − ECcathode = W (F ⃗) Cathode Champ magnétique
𝑣0
A
1 𝟐𝐞𝐔𝟎 ⃗
uniforme 𝐵
m𝑣0 2 − 0 = |q|U0 d’où 𝒗𝟎 = √
2 𝐦 chauffage R
2° Valeur de B O C
𝑚𝑣
𝑅 = |𝑞|𝐵0 avec |𝑞| = 𝑒
R Champ éclectique
2eU0 𝟏 𝟐𝐦𝐔𝟎 uniforme 𝐸⃗
Or 𝑣0 = √ donc 𝑩= √ D 𝑣0
m 𝑹 𝐞
AN : 𝐁 = 𝟐, 𝟖𝟓. 𝟏𝟎−𝟒 𝐓 x
* Caractéristiques du vecteur vitesse 𝑣 des
électrons
- direction : ⊥ à l’axe Oy
- sens : vers le bas
Collection G.K. Particule chargée en mouvement dans le champ magnétique uniforme
254
- norme : 𝑣 = 𝑣0
3° a-Equations horaires du mouvement projeté sur les axes OX et OY
𝑒
Appliquons TCI aux ions : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚a⃗ ⇔ ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑚a⃗ Or ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑞𝐸⃗ d’où a⃗ = − 𝐸⃗
𝑚
⃗⃗⃗⃗⃗⃗ = 1 a⃗𝑡 2 + 𝑣0 𝑡 + 𝑂𝐴
𝑂𝑀 ⃗⃗⃗⃗⃗
2
ax = 0 𝑣0𝑥 = 𝑣0
Conditions initiales : a { 𝑒 ; 𝑣0 {𝑣 = 0 ; ⃗⃗⃗⃗⃗ { 𝑥𝐴 = 0
𝑂𝐴
ay = − 𝐸 0𝑦 𝑦𝐴 = 𝑅
𝑚
𝑥 = 𝑣0 𝑡
⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝑂𝑀 { 1 𝑒
𝑦=− 𝐸𝑡 2 + 𝑅
2𝑚
- Equation de la trajectoire
𝑥
𝑥 = 𝑣0 𝑡 𝑡=
𝑣0 𝟏 𝒆𝑬
{ 1 𝑒 ⇒{ 𝑥 2
D’où 𝒚 = − 𝒙𝟐 + 𝑹
𝑦=− 𝐸𝑡 2 + 𝑅 𝑦=−
1 𝑒
𝐸( ) +𝑅
𝟐 𝒎𝒗𝟎 𝟐
2𝑚
2𝑚 𝑣0
- Nature de la trajectoire : La trajectoire est une portion de parabole
b-Valeur du champ électrostatique E
Le point 𝐷(𝑅0) appartient à la trajectoire
1 eE 2𝑚𝑣0 2
On a donc 0 = − R2 + R Et on en déduit : 𝑅 =
2 mv0 2 𝑒𝐸
2eU0 𝑼𝟎 285
Or 𝑣0 = √ d’où 𝑬 = 𝟒 AN : 𝐸 = 4 × ⇒ 𝑬 = 𝟓𝟕𝟎𝟎𝑽. 𝒎−𝟏
m 𝑹 0,2
Exercice 4
1° Sens du champ magnétique 𝐵 ⃗
Raisonnons avec des protons. 𝐹𝑒 ’
𝐸⃗ ’
La force électrique 𝐹𝑒 a même sens que le vecteur 𝑣
⃗⃗⃗⃗0
champ 𝐸; la force magnétique 𝐹𝑚 à le sens contraire de D
𝐹𝑚 ’ ⃗
𝐵
𝐹𝑒 . Le trièdre (𝑣0 , 𝐵, 𝐹𝑚 ) est direct donc ⃗𝑩
⃗ est sortant
2° Valeur ⃗⃗⃗⃗
𝑣0 , de la vitesse
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 ⃗ soit ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 + ⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑚 = 0
Apres projection, on obtient : 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 Or 𝐹𝑒 = +𝑒𝐸 et 𝐹𝑚 = +𝑒𝑣0 𝐵
𝑬 104
Donc 𝑒𝐸 = 𝑒𝑣0 𝐵 soit 𝒗𝟎 = AN : 𝑣0 = ⇒ 𝒗𝟎 = 𝟏𝟎𝟓 𝒎. 𝒔−𝟏
𝑩 0,1
3° Avec des particules chargées négativement, on aura :
𝐹𝑚 ’ ⃗ , 𝐹𝑚 ) direct et donc ⃗𝑩
⃗ sortant
𝐸⃗ ’ Le trièdre (−𝑣0 , 𝐵
𝑣
⃗⃗⃗⃗0
Les résultats ne dépendent ni du signe de la
D
charge ni de la valeur de la charge.
𝐹𝑒 ’ ⃗
𝐵
𝑞
Or ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣 ∧ 𝐵 ⃗ d’où 𝑎 = 𝑣∧𝐵 ⃗
𝑚
⃗)
𝑎 ⊥ (𝑣, 𝐵 soit 𝑎⊥𝐵⃗ Or 𝐵⃗ = −𝐵𝑘⃗ d’où 𝑎 ⊥ 𝑘⃗
𝑑𝑣𝑧
𝑎𝑧 = 𝑎. 𝑘⃗ = 0 donc =0 et par intégration 𝑣𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑣0𝑧
𝑑𝑡
𝑑𝑧
Or 𝑣0 = 𝑣0 𝑖 donc 𝑣𝑧 = 0 soit = 0 et par intégration 𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑧0
𝑑𝑡
Or à t=0, la particule est en O, donc 𝑧0 = 0
⃗ passant
∀𝑡, 𝑧 = 0. La trajectoire de la particule est située dans le plan orthogonale à 𝐵
par O et contenant 𝑣0 ; le plan (𝑥𝑂𝑦).
- Montrons que son mouvement est uniforme
⃗)
𝑎 ⊥ (𝑣, 𝐵 donc 𝑎 ⊥ 𝑣 Or dans la base de Frenet, 𝑎 = 𝑎𝑁 + 𝑎 𝑇
𝑑𝑣
avec 𝑎𝑁 ⊥ 𝑣 donc 𝑎 𝑇 = 0 ⟹ =0 d’où 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡
𝑑𝑡
- Montrons que la trajectoire est circulaire
|𝑞| 𝑣2 𝑚𝑣
𝑎 = 𝑎𝑁 soit 𝑎 = 𝑎𝑁 et par suite 𝑣𝐵 = Soit𝑅 =
𝑚 𝑅 2𝑒𝐵
𝒎𝒗
Le mouvement est circulaire de rayon 𝑹 =
𝟐𝒆𝑩
2° Valeur du rayon
6,7.10−27 ×8.103
𝑅= ⇒ 𝑹 = 𝟓, 𝟓𝟖𝟑. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 Soit 𝑹 = 𝟓, 𝟓𝟖𝟑𝒄𝒎
2×1,6.10−19 ×3.10−3
* Représentation
⃗
𝐵
𝑗
𝑖
𝑅 𝑘⃗
𝑣
𝑞>0
3° Période du mouvement
2π v mv 𝛑𝐦
T= Or ω = avec R = d’où 𝐓 = AN : 𝐓 = 𝟒, 𝟑𝟖𝟓. 𝟏𝟎−𝟓 𝐬
ω R 2eB 𝐞𝐁
Exercice 6 y
1° Sens du champ 𝐸⃗ et représentation
Zone Z
Les particules, chargées négativement, sont déviées vers le
bas ; la force électrique est donc orientée vers le bas et le
vecteur champ 𝐸⃗ orienté vers le haut (sens de 𝑗) voir figure b. 𝑗 𝐸⃗
2° Appliquons TEC aux particules entre O et S2 x
𝑣
⃗⃗⃗⃗0
𝛥EC = ∑O→S2 W(Fext ) ⇔ ECS2 − ECO = W (F ⃗) O
𝑖
ECS2 − ECO = −e(VO − VS2 ) ⇒ ECS2 − ECO = −e(−U0 ) M
S2
d’où ECS2 − ECO = eU0
eU0 > 0 donc ECS2 > ECO b
L’énergie cinétique de la particule en S2 est plus grande que
celle qu’elle avait en O
3° * Force qui agit sur la particule en O et en P
Collection G.K. Particule chargée en mouvement dans le champ magnétique uniforme
256
2qU 𝐞𝐔
𝑣2 = √ Or m2 = 24m0 et q = 2e d’où 𝒗𝟐 = √ AN :𝒗𝟐 = 𝟔, 𝟒. 𝟏𝟎𝟓 𝐦. 𝐬 −𝟏
m2 𝟔𝐦𝟎
b. Les deux particules ont la même vitesse en O
* Oui le résultat était prévisible car les deux particules ont les mêmes charges
𝑞
massiques .
𝑚
⃗
3° a. Sens de 𝐵
La force magnétique 𝐹𝑚 est dirigée vers le bas et la charge est positive
M2 𝟐𝐞𝐔𝟎 𝐍𝐀
m2 = d’où 𝒗𝟐 = √ AN : 𝒗𝟐 = 𝟐, 𝟐𝟖𝟏𝟕. 𝟏𝟎𝟒 𝐦. 𝐬 −𝟏
NA 𝐌𝟐
2° Schémas
Q’ Q’
P P
⃗
𝐵
𝐹𝑚
𝑣1
⃗⃗⃗⃗ 𝑣1
⃗⃗⃗⃗
T T T2 T3
𝐸⃗ UP’Q
2 3 UP’Q’
’ 𝐹𝑒
P‘ P‘
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 soit ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 + ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 0⃗
𝑈
Apres projection, on obtient 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 Or 𝐹𝑒 = 𝑒𝐸 avec 𝐸 = 1 et 𝐹𝑚 = 𝑒𝑣1 𝐵
𝑑
𝑈1 𝑼𝟏
Donc 𝑒 = 𝑒𝑣1 𝐵 soit 𝑩=
𝑑 𝒗𝟏 𝒅
Valeur de B en fonction de U0, U1, q, m1 et d
𝑈1 2eU0 𝑼𝟏 𝐦𝟏
𝐵= Or 𝑣1 = √ donc 𝑩= √𝟐𝐞𝐔
𝑣1 𝑑 m1 𝒅 𝟎
Application numérique
𝟐𝟎𝟎 𝟑𝟓.𝟏𝟎−𝟑
𝑩= √ ⇒ 𝑩 = 𝟎, 𝟏𝟕𝑻
𝟓.𝟏𝟎−𝟐 2×1,6.10−19 ×100×6,02.1023
3° * Expression de U2 en fonction de B, q, U0, d et m2
Mouvement rectiligne uniforme de l’ion 37 17Cl
−
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
∑ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0⃗ soit ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒 + 𝐹𝑚 = 0 ⃗
𝑈
Apres projection, on obtient : 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 Or 𝐹𝑒 = 𝑒𝐸 avec 𝐸 = 2 et 𝐹𝑚 = 𝑒𝑣2 𝐵
𝑑
𝑈2
donc 𝑒 = 𝑒𝑣2 𝐵 soit 𝑈2 = 𝑣2 𝐵𝑑
𝑑
2eU0 𝟐𝐞𝐔𝟎
𝑣2 = √ donc 𝐔𝟐 = 𝐁𝐝√
m2 𝐦𝟐
* Expression de U2 en fonction de U1, m1 et m2
2eU0 2eU0 𝑈2 m1 𝐦𝟏
𝑈2 = 𝐵𝑑√ et 𝑈1 = 𝐵𝑑√ d’où =√ soit 𝐔𝟐 = 𝐔𝟏 √
m2 m1 𝑈1 m2 𝐦𝟐
* Valeur numérique de U2
35
𝑈2 = 200√ ⇒ 𝑼𝟐 = 𝟏𝟗𝟒, 𝟓𝐕
37
* Variation que l’on a fait subir a UP’Q’
𝜹𝑼𝑷′𝑸′ = 𝑼𝟐 − 𝑼𝟏 AN : 𝜹𝑼𝑷′𝑸′ = −𝟓, 𝟓𝐕
4° Expression de U0’ en fonction de m2, q, B, U1 et d
2qU0 ′ 𝑈1 𝑈 2 2qU0 ′
𝑣2 = √ et 𝐸 = 𝑣2 𝐵 avec 𝐸 = d’où ( 1) = B2
m2 𝑑 𝑑 m2
𝐦𝟐 𝑼𝟏 𝟐
On trouve : 𝐔𝟎 ′ =
𝟐𝐪𝐝𝐁 𝟐
b. Masse m de l’électron
e e
= 1,767.1011 ⇒ 𝑚 = AN : 𝒎 = 𝟗, 𝟎𝟔. 𝟏𝟎−𝟑𝟏 𝐤𝐠
m 1,767.1011
Exercice 10
1°Expression de la vitesse 𝑣0 des particules en O en fonction de q, m et U1
Appliquons TEC aux ions entre S et O
𝛥EC = ∑S→P W(Fext ) ⇒ ECP − ECS = W (F ⃗ ) ⇒ 1 m𝑣0 2 − 0 = q(VS − VO )
2
𝟐𝐪𝐔𝟏
VS − VO = VS−VP =U1. On en déduit 𝒗𝟎 = √
𝐦
2° a. Plan
Appliquons TCI aux particules : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎
𝑞
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 Or ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑞𝑣 ∧ 𝐵⃗ d’où 𝑎 = 𝑣∧𝐵 ⃗
𝑚
𝑎 ⊥ (𝑣, 𝐵⃗) soit 𝑎⊥𝐵⃗ Or 𝐵 ⃗ = 𝐵𝑘⃗ d’où 𝑎 ⊥ 𝑘⃗
𝑑𝑣𝑧
⃗
𝑎𝑧 = 𝑎. 𝑘 = 0 donc =0 et par intégration 𝑣𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑣0𝑧
𝑑𝑡
𝑑𝑧
Or 𝑣0 = 𝑣0 𝑖 donc 𝑣𝑧 = 0 soit = 0 et par intégration 𝑧 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 = 𝑧0
𝑑𝑡
Or à t = 0, la particule est en O, donc 𝑧0 = 0
⃗ passant
∀𝑡, 𝑧 = 0. La trajectoire de la particule est située dans le plan orthogonal à 𝐵
par O et contenant 𝑣0 ; donc le plan (xOy).
b. Rayon en fonction de |𝑞|, m, B et U1
P
|𝑞| 𝑣0 2 mv
𝑎 = 𝑎𝑁 soit 𝑎 = 𝑎𝑁 ⇒ 𝑣0 𝐵 = d’où R = |q|B0
𝑚 𝑅
2qU1 𝟏 𝟐𝐦𝐔 𝑣
⃗⃗⃗⃗0
S
Or 𝑣0 = √
m
d’où 𝑹=
𝐁
√ |𝐪| 𝟏 O
⃗
c. Sens de 𝐵
⃗
B
La particule est déviée vers le bas, donc ⃗⃗⃗⃗𝐹𝑚 est dirigée vers le bas.
⃗ , ⃗⃗⃗⃗
Le trièdre (q𝑣, 𝐵 ⃗ est sortant. (voir figure)
𝐹𝑚 ) est direct ; d’où 𝐵 M
d. Calcul de OM2 1
1 2m2 U1 2 m2 U1
𝑂𝑀2 = 2𝑅2 Or 𝑅2 = √ |q| et q = +2e donc 𝑂𝑀2 = √
B B e
1 2m1 U1 2 m1 U1
𝑂𝑀1 = 2𝑅1 Or 𝑅1 = √ |q|
et q = +2e donc 𝑂𝑀1 = √
B B e
𝑂𝑀2 m2 𝑂𝑀2 35
=√ Or m2 = 70m0 et m1 = 68m0 d’où =√
𝑂𝑀1 m1 𝑂𝑀1 34
35
𝑶𝑴𝟐 = 𝑶𝑴𝟏 √ AN : 𝑶𝑴𝟐 = 𝟐𝟎, 𝟐𝟗𝒄𝒎
34
3° a. Justification du signe
Les particules chargées positivement sont déviées vers le bas (car la particule Zn2+ est
déviée vers le bas) ; les particules chargées négativement vers le haut.
𝑞𝐴 < 0 ; 𝑞𝐶 > 0 et 𝑞𝐷 < 0
b. Masse mA, mD et mC en unité de masse atomique
Collection G.K. Particule chargée en mouvement dans le champ magnétique uniforme
261
mA v0 mA v0
RA = |qA |B
Or |qA | = e, donc RA = P
eB
2m1 v0 D
𝑂𝑀1 = 2𝑅1 = avec m1 = 68u
2eB A
RA mA 68RA
= d’où mA = u AN : 𝐦𝐀 = 𝟏𝟗𝐮 𝑣
⃗⃗⃗⃗0
OM1 68u OM1 S O
68RD
mD = u AN : 𝐦𝐃 = 𝟑𝟓𝐮
OM1 C ⃗
B
68RC
mC = u AN : 𝐦𝐂 = 𝟐𝟑𝐮
OM1 68
𝑍𝑛2+
M
c. Identification des ions A, D et C
1
En considérant la liste, on déduit : A : 199F − ; D : 35 − 23
17Cl ; C : 11Na
+
Exercice 11
1°a. Expression de la vitesse 𝑣 en E en fonction de q, m et U
Appliquons TEC aux ions entre I et F
1
𝛥EC = ∑I→F W(Fext ) ⇒ ECF − ECI = W (F ⃗) ⇒ m𝑣 2 − 0 = q(VI − VF )
2
𝟐𝐪𝐔
VI − VF = U ; On en déduit: 𝒗 = √
𝐦
b. Relation entre q, v, B m et R
⃗ , les ions ont un mouvement plan, uniforme et
A l’intérieur du champ magnétique 𝐵
𝐦𝒗
circulaire de rayon 𝐑 = |𝐪|𝐁
I F
c. Relation entre q, B, R, m et U. C
m𝑣 2qU 𝟏 𝟐𝐦𝐔
R= |q|B
Or 𝑣 = √ d’où 𝐑= √ E S
m 𝐁 𝐪
2° Tension U Champ
1 2mU qB2 R2 magnétique
R= √ ⇒ U= uniforme
B q 2m ⃗
𝐵
88 2eB2 R2 𝐞𝐁 𝟐 𝐑𝟐
Pour l’ion Sr 2+ ,
q = +2e d’où U = soit 𝐔 = AN : 𝐔 = 𝟏𝟑𝟖𝟎𝟎𝐕
2m 𝐦
b. Nombre de masse des isotopes
eB2 R2 eB2 R2
U= ⇒ m=
m U
eB2 R2 eB2 R2
13930 ≤ U ≤ 14440 d’où ≤m≤
14440 13930
eB2 R2 eB2 R2
Or m = Au d’où ≤A≤ AN : 𝟖𝟒 ≤ 𝐀 ≤ 𝟖𝟔
14440u 13930u
Exercice 12
1° - Expression de la vitesse en A d’un ion
Appliquons TEC aux ions entre S et A
⃗) S
𝛥EC = ∑S→A W(Fext ) ⇒ ECA − ECS = W (F
1 2 A
⇒ m𝑣𝐴 − 0 = q(VS − VA ) P
2 𝐸⃗
𝟐𝐪𝐔 ⃗ •
𝐵
VS − VA = USP = U ; On en déduit 𝒗𝑨 = √ A’ C1 C2
𝐦 P’
- Montrons que les deux espèces d’ions ont des ⃗′
𝐵
vitesses différentes en A
4eU
q = +2e et 𝑚 = 𝐴𝑚0 donc 𝑣𝐴 = √
Am0
La vitesse est fonction du nombre de masse, donc les deux particules ont des vitesses
différentes en A
𝐸
2° Montrons que les ions qui ont la vitesse 𝑣0 = parviennent en A’
𝐵
Mouvement rectiligne des ions entre P et P’ ; la force magnétique et la force
électrostatique se compensent
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0⃗ soit ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 + ⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 0⃗
Apres projection, on obtient 𝐹𝑒 = 𝐹𝑚 Or 𝐹𝑒 = 𝑒𝐸 et 𝐹𝑚 = 𝑒𝑣0 𝐵
d’où 𝑒𝐸 = 𝑒𝑣0 𝐵 soit 𝐸 = 𝑣0 𝐵
𝐸
Seul les ions de vitesse𝑣0 = parviennent en A’
𝐵
3°a. Expression de R en fonction de 𝑚, q, 𝑣0 et 𝐵′
Le mouvement des ions dans le champ magnétique ⃗⃗⃗⃗ 𝐵′ est un mouvement plan,
𝒎𝒗𝟎
uniforme et circulaire de rayon 𝑹 = |𝒒|𝑩′
* Expression de R en fonction de 𝑚, q, E, 𝐵 et 𝐵′
𝑚𝑣 E 𝒎𝑬
𝑅 = |𝑞|𝐵0′ Or 𝑣0 = donc 𝑹 = |𝒒|𝑩𝑩′
B
b. Distance entre les deux points d’impact, sur la plaque photo
𝑚2 𝐸 𝑚1 𝐸
𝐶1 𝐶2 = 𝐴′𝐶2 − 𝐴′ 𝐶1 = 2𝑅2 − 2𝑅1 ⇒ 𝐶1 𝐶2 = 2 (|𝑞|𝐵𝐵 ′ − |𝑞|𝐵𝐵 ′ )
2𝑚0 𝐸 2×1,67.10−27 ×6.104
𝐶1 𝐶2 = AN : 𝐶1 𝐶2 = ⇒ 𝑪𝟏 𝑪𝟐 = 𝟔, 𝟐𝟔. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎
𝑒𝐵𝐵′ 1,6.10−19 ×0,1×0,2
Exercice 13
1°a. Force totale 𝐹
Appliquons TCI aux particules : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝐹 = 𝑚𝑎
b. Mouvement uniforme de M
𝑑𝑣
𝑎 = 𝑎𝑁 + 𝑎 𝑇 Or 𝑎 = 𝑎𝑁 donc 𝑎 𝑇 = ⃗0 soit =0 d’où 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡
Le mouvement du mobile est donc uniforme
c. Montrons que le vecteur accélération 𝑎 a une valeur constante
𝐹
𝐹 = 𝑚𝑎 soit 𝑎 =
𝑚
Comme 𝐹 est un vecteur constant, 𝑎 aussi est un vecteur constant ; d’où sa valeur est
constante.
2°a. - Signe de la charge q
𝑈𝑃1𝑃2 > 𝑂 donc 𝑉𝑃1 > 𝑉𝑃2 On déduit donc que 𝐸⃗ a le sens de C vers K.
La particule se déplace de C vers K donc la force électrique 𝐹𝑒 est dirigée de C vers K.
𝐹𝑒 et 𝐸⃗ ont même sens donc q est positive (𝑞 > 0)
Autre méthode
⃗ est sortant et ⃗⃗⃗⃗
𝐵 𝐹𝑚 dirigée vers le bas
Le trièdre (q𝑣 ⃗ , ⃗⃗⃗⃗
⃗⃗⃗⃗0 , 𝐵 𝐹𝑚 ) est direct (les trois doigts de la main droite)
𝑞𝑣⃗⃗⃗⃗0 a le sens de ⃗⃗⃗⃗𝑣0 d’où q est positive (𝒒 > 0).
- Accélération 𝑎 de la particule en fonction de m, q et 𝐸⃗
Appliquons TCI aux particules : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎
Collection G.K. Particule chargée en mouvement dans le champ magnétique uniforme
263
⃗
𝒒𝑬
⃗⃗⃗
𝐹𝑒 = 𝑚𝑎 ⇒ 𝑞𝐸⃗ = 𝑚𝑎 soit ⃗ =
𝒂
𝒎
. Nature du mouvement entre C et K
𝑞𝐸⃗
𝑎= est un vecteur constant et la trajectoire est une droite, donc le mouvement est
𝑚
rectiligne uniformément varié (MRUV)
- Energie cinétique de la particule en K.
𝟏
𝑬𝑪 = 𝒎𝒗𝟎 𝟐
𝟐
1
Application numérique : 𝐸𝐶 = × 1,67.10−27 × (106 )2 ⇒ 𝐄𝐂 = 𝟖, 𝟑𝟓. 𝟏𝟎−𝟏𝟔 𝐉
2
⃗ et 𝑣
b. - Accélération 𝑎 de la particule en fonction de q, m, 𝐵
∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
Appliquons TCI aux particules : 𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎
⃗ ∧𝑩
𝒗 ⃗⃗
⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑚 = 𝑚𝑎 ⇒ ⃗ = 𝑚𝑎
𝑞𝑣 ∧ 𝐵 soit ⃗ =𝒒
𝒂
𝒎
Comparaison des directions de 𝑎 et 𝑣
𝑎 ⊥ (𝑣, 𝐵 ⃗ ) donc 𝑎 ⊥ 𝑣
Déduisons que le mouvement est uniforme
𝑑𝑣
𝑎 ⊥ 𝑣 d’après 1b), 𝑎 𝑇 = ⃗0 donc = 0 soit 𝑣 = 𝑐𝑠𝑡𝑒 le mouvement est uniforme.
𝑑𝑡
- Energie cinétique de la particule en K’
Le mouvement est uniforme donc 𝐸𝐶𝐾′ = 𝐸𝐶𝐾 ⇒ 𝐄𝐂𝐊′ = 𝟖, 𝟑𝟓. 𝟏𝟎−𝟏𝟔 𝐉
- Rôle du champ 𝐵 ⃗
Le champ magnétique a dévié la particule.
c. - Energie cinétique en L’
Appliquons TEC à la particule entre K’ et L’ : 𝛥EC = ∑K′→L′ W(Fext )
ECL′ − ECK′ = W (F ⃗ ) ⇒ EC ′ − EC ′ = q(VK′ − VL′ ) ⇒ 𝐄𝐂 ′ = 𝐄𝐂 ′ + 𝐪|𝑼𝑷 𝑷 |
L K 𝐋 𝐊 𝟏 𝟐
2° Orientation de 𝐵 ⃗
⃗ , 𝐹 ) est direct.
Le trièdre (𝑞𝑣, 𝐵
Or 𝑞 > 0 donc (𝑣, 𝐵 ⃗ , 𝐹 ) direct ; les trois 𝑣
⃗
𝐵
doigts de la main droite. 𝐵 ⃗ est donc rentrant cible 𝐹
3°Fréquence de la tension accélératrice O 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡
1 𝜋𝑚
𝑁= Or pour un demi-tour 𝑡 =
𝑇 𝑞𝐵
2𝜋𝑚 𝐪𝐁
Pour un tour complet 𝑇 = 2𝑡 = d’où 𝐍 =
𝑞𝐵 𝟐𝛑𝐦
4° Energie maximale
2 𝟐
1 𝑚𝑣𝑚 1 R′ qB 𝐪𝟐 𝐁 𝟐 𝐑′
𝐸𝐶𝑚𝑎𝑥 = 𝑚𝑣𝑚 2 Or 𝑅′ = d’où ECmax = m ( ) soit 𝐄𝐂𝐦𝐚𝐱 =
2 𝑞𝐵 2 m 𝟐𝐦
(1,6.10−19 )2 ×1,52 ×0,82
AN : ECmax = ⇒ 𝐄𝐂𝐦𝐚𝐱 = 𝟏, 𝟏. 𝟏𝟎−𝟏𝟏 𝐉
2×1,67.10−27
1,1.10−11
ECmax = ev soit 𝐄𝐂𝐦𝐚𝐱 = 𝟔𝟗𝐌𝐞𝐕
1,6.10−19
5° Tension U
𝐄𝐂𝐦𝐚𝐱
ECmax = qU d’où 𝐔= AN : 𝐔 = 𝟔𝟗𝐌𝐕
𝐪
L
Exercice 15 𝑙
1° Orientation du vecteur 𝐵 ⃗
𝐶 𝐻
La particule chargée positivement est déviée vers le bas ; O 𝛼 𝑂′
𝑣0
la force magnétique 𝐹𝑚 est vers le bas. Le trièdre 𝑆
⃗ , 𝐹𝑚 ) est direct. 𝐵
⃗ est donc sortant (voir figure) 𝐷
(q𝑣0 , 𝐵 𝛼
𝑙
2° Montrons que 𝑠𝑖𝑛 𝛼 =
𝑅
Considérons le triangle CHS rectangle en H 𝐶 ⃗
𝐵
𝑆𝐻 𝑙
sin 𝛼 = Or 𝑆𝐻 = 𝑙 et 𝐶𝑆 = 𝑅 d’où sin 𝛼 =
𝐶𝑆 𝑅 𝑃
3° Nature du mouvement des protons après leur sortie du champ magnétique
Appliquons TCI aux protons : ∑ ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹𝑒𝑥𝑡 = 𝑚𝑎
A la sortie du champ magnétique, il n’y a plus de force magnétique
𝑎=0 ⃗ Donc le mouvement du proton est rectiligne uniforme
4° Valeur approchée de 𝑡𝑎𝑛 𝛼 en fonction de la déviation D = O’P et de L
Considérons le triangle IO’P rectangle en O’
𝑂′ 𝑃 𝐷
tan 𝛼 = Or 𝑂 ′ 𝑃 = 𝐷 et 𝐼𝑂 ′ = 𝑅 d’où tan 𝛼 =
𝐼𝑂′ 𝐿
𝑒
5° Expression de la déviation D en fonction du rapport et de la vitesse 𝑣0 .
𝑚
𝑙 𝐷 𝑚𝑣0 𝑒𝐵𝑙𝐿
sin 𝛼 = tan 𝛼 ⇔ = Or 𝑅 = d’où 𝐷=
𝑅 𝐿 𝑒𝐵 𝑚𝑣0
Exercice 16
1° Expression de 𝑣1 et 𝑣2
Appliquons TEC aux noyaux d’hélium entre E et S
𝛥EC = ∑E→S W(Fext ) ⇒ ECS − ECE = W (F⃗ ) ⇒ 1 m𝑣 2 − 0 = q(VE − VS )
2
𝟐𝐪𝐔 𝑈 = 𝑉𝐸 − 𝑉𝑆
VE − VS = U ; On aboutit à: 𝒗 = √
𝐦
𝑣
* Pour les noyaux 32𝐻𝑒 2+ E S
⃗
𝐵
𝟒𝐞𝐔
m = m1 et q = +2e d’où 𝒗𝟏 = √ •
𝐦𝟏
* Pour les noyaux 42𝐻𝑒 2+ F
𝟒𝐞𝐔 A1
m = m2 et q = +2e d’où 𝒗𝟐 = √ A2
𝐦𝟐
2° a. Expression des rayons R1 et R2
m𝑣 m𝑣 2qU 1 2mU
𝑅= soit 𝑅 = Or 𝑣 = √ d’où 𝑅= √
qB 2eB m B q
1 2m1 U 𝟏 𝐦𝟏 𝐔
* Pour les noyaux 32𝐻𝑒 2+ : 𝑅1 = √ soit 𝑹𝟏 = √
B 2e 𝐁 𝐞
4 2+ 1 2m2 U 𝟏 𝐦𝟏 𝐔
* Pour les noyaux 2𝐻𝑒 : 𝑅2 = √ soit 𝑹𝟐 = √
B 2e 𝐁 𝐞
b. * Pour les noyaux 32𝐻𝑒 2+ :
1 5,01.10−27 ×10.103
𝑅1 = ×√ ⇒ 𝑹𝟏 = 𝟑, 𝟓𝟑𝟗. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 soit 𝑹𝟏 = 𝟑, 𝟓𝟑𝟗𝒄𝒎
0,5 1,6.10−19
* Pour les noyaux 42𝐻𝑒 2+ :
1 6,65.10−27 ×10.103
𝑅2 = × √ ⇒ 𝑹𝟐 = 𝟒, 𝟎𝟕𝟕. 𝟏𝟎−𝟐 𝒎 soit 𝑹𝟐 = 𝟒, 𝟎𝟕𝟕𝒄𝒎
0,5 1,6.10−19
3°Distance 𝐴1 𝐴2
𝐴1 𝐴2 = 𝑆𝐴2 − 𝑆𝐴1 = 2𝑅2 − 2𝑅1 AN : A1 A2 = 2(4,077 − 3,539) ⇒ 𝐀𝟏 𝐀𝟐 = 𝟏, 𝟎𝟕𝟔𝐜𝐦
Exercice 17 P ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 P’
O’S ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑣′0
A/ Accélération (1) O
(2) ⃗
𝐵
1°a. Représentation de ⃗⃗⃗⃗
𝐸0 r1
Les ions de charges positives se déplacent de P à P’ ; •
r2
donc ⃗⃗⃗
𝐹𝑒 a le sens de P vers P’ I1 (3)
⃗⃗⃗⃗
𝐸0 est dirigé de P vers P’. (voir figure)
b. Signe de la tension 𝑈 = 𝑈𝑃′𝑃 I2
(4)
𝑉𝑃 > 𝑉𝑃 donc 𝑉𝑃 − 𝑉𝑃 < 0 d’où 𝑈 = 𝑈𝑃 𝑃 < 0
′ ′ ′
Exercice 1 M
On réalise le circuit ci-contre : R
G est un générateur de tension carrée ;
YB
L représente une bobine munie d’un noyau de fer doux ; G B
R est un conducteur ohmique de grande résistance.
L
On réalise les branchements à l’oscilloscope comme i
indiqué sur le schéma. YA
A
1° Quelles sont les tensions visualisées :
-sur la voie YA ?
-sur la voie YB ?
Sur quelle voie visualise-t-on :
-la tension délivrée par le générateur ?
-la tension nous informant sur la variation de l’intensité du courant dans le circuit ?
Justifier votre réponse.
2° On obtient les oscillogrammes représentés ci-dessous.
i(t) (mA)
+100
30 t(ms)
20 50
-100
Exercice 3
On donne μ0=4π.10-7S.I.
Dans un laboratoire de recherche, une bobine servant à créer des champs magnétiques
très intenses est assimilée a un solénoïde long, de longueur l=1m, comportant
n=16000spires de rayon R=20cm, qui est schématisée sur la figure suivante.
1° Donner les caractéristiques (direction, sens, valeur) du champ magnétique –
supposée uniforme dans tout le volume du solénoïde - créé par le passage d’un courant
I=1000A.
l
2R
i
A B
𝑁2
2° L’expression littérale de l’inductance du solénoïde est L= μ 0 πR2. La calculer
𝑙
numériquement.
3° Quelle est l’énergie magnétique emmagasinée par le solénoïde lorsque I=1000A ?
4° La bobine a une résistance r=10Ω et est alimentée par un générateur de f.é.m. E 0. Le
circuit est schématisé sur la figure ci-dessous
A B
(L, r)
E0
On pose R = r + r’
Les bornes du résistor sont branchées à l’entrée verticale d’un oscilloscope à mémoire,
la sensibilité verticale étant de 1 V.div-1 et la base temps étant réglée sur 40 ms.div-1
A la date t = 0, on ferme l’interrupteur K et l’on observe sur l’écran un oscillogramme
que l’on a grandi sur papier millimétré (figure ).
1°a. Exprimer à une date t quelconque :
- la puissance électrique fournie par le générateur à tout le circuit ;
- la puissance électrique reçue par la bobine ;
- la puissance électrique reçue par le résistor.
b. En appliquant le principe de conservation de l’énergie, en déduire l’équation
différentielle qui régit les variations de l’intensité i(t) du courant.
𝐸 𝑅
2° Vérifier que i(t) = (1 − 𝑒 −𝐿 𝑡 ) est solution de l’équation différentielle établie en 1.b)
𝑅
3°a. Après avoir donné l’expression de u(t) aux bornes du résistor, dire quelle est la
limite Um de u(t) quand t→ ∞.
b. Retrouver graphiquement cette valeur.
c. En expliquant le comportement du circuit au bout d’un temps suffisamment long
après la fermeture de K, montrer que l’on peut prévoir très simplement la valeur de Um.
4° On définit un temps caractéristique 𝜏 du circuit comme étant la date où la tension u
1
vaut (1 − ) 𝑈𝑚 .
𝑒
a. Exprimer littéralement 𝜏.
b. Trouver graphiquement la valeur de 𝜏.
c. Exprimer en fonction de τ, le temps au bout duquel la tension atteint les 99% de sa
valeur finale.
d. Calculer la valeur de l’inductance L de la bobine.
Exercice 5
k
(L, r) i(t)
1V.div-1
u(t 40ms.div-1
Y )
Le but de l’exercice est de déterminer le nombre n de spires par mettre d’une bobine
longue et la constante de temps τ.
1° Une bibine de 80cm de longueur et de 10cm de diamètre, est considérée comme
infiniment longue ; elle comporte n spires par mettre.
Exprimer l’inductance L de la bobine en fonction de n. on prendra π 2 = 10.
On réalise avec cette bobine, le montage de la figure (a). La résistance interne du
générateur est négligeable.
2° Lorsque l’interrupteur k est dans la position 1, le courant s’installe dans le circuit. La
représentation graphique de i=f(t) est donnée sur le schéma (b). Le coefficient
directeur de la tangente à la courbe à t = 0 est 50 dans les unités S.I. Au bout de t = 5ms,
on peut considérer que le régime permanent est établi.
Collection G.K. Induction électromagnétique et auto-induction
270
1
(L, r)
i k A B
2
10v R=48Ω
0,05A 1v
C 1ms 1,6ms
a b c
Exercice 6
Le montage représenté sur la figure 1, comporte, montés en série :
- un générateur approprié faisant circuler un courant variable i(t) entre P et Q;
- une bobine d’inductance L et de résistance r ;
-deux résistors de résistances R=100Ω ;
-deux résistors de résistances réglables R0.
L’oscilloscope bicourbe utilisé comporte une touche « ADD » permettant, lorsqu’elle est
alimentée, d’observer sur l’écran la tension, notée 𝑢𝐴𝐷𝐷 , somme des tensions reçues
sur les voies A e B : 𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝑢𝑃𝑀 + 𝑢𝑄𝑀 .
𝑑𝑖
1° a. Etablir les expressions de 𝑢𝑃𝑀 et 𝑢𝑄𝑀 en fonction de i et de .
𝑑𝑡
𝑑𝑖
b. En déduire l’expression de 𝑢𝐴𝐷𝐷 en fonction de i et de .
𝑑𝑡
2° La touche « ADD » étant actionnée, montrer qu’il existe une valeur de R 0 pour
𝑑𝑖
laquelle la courbe observée sur l’écran est la représentation de la fonction 𝐿 .
𝑑𝑡
3° La condition du 2°/, étant réalisée, on mesure R0 avec un ohmmètre et on trouve
R0=9Ω.
Les figures 2 et 3 représentent respectivement 𝑢𝑄𝑀 (𝑡) et 𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡) sont observées
successivement sur l’écran de l’oscilloscope avec les réglages suivantes :
- sensibilité sur les deux voies : 1V.div-1 ;
- base de temps : 0,2ms.div-1 ;
- en l’absence de tension sur les deux voies, les traces horizontales sont au centre de
l’écran.
a. Justifier, sans calcul, la forme de𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡) à partir de 𝑢𝑄𝑀 (𝑡).
b. Calculer la période et la fréquence du courant que fait circuler le générateur.
𝐿 𝑑𝑢𝑄𝑀
c. Montrer que 𝑢𝐴𝐷𝐷 = − . Calculer L.
𝑅+𝑅0 𝑑𝑡
P Voie A
L, r
UPM
générateur R 𝒖𝑸𝑴 (𝒕)
G
M
Figure 2
R
i
UQM
R0
Q Voie B
Figure 1 𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡)
Figure 3
Exercice 7
Il s’agit d’étudier expérimentalement le phénomène d’auto-induction, à l’aide d’un
oscilloscope. On dispose du matériel suivant :
- un générateur basse fréquence (GBF) délivrant un courant triangulaire ;
- un oscilloscope bicourbe ;
- une bobine d’inductance L=50mH et de résistance r=1Ω.
A/ Réalisation du montage :
Le montage réalisé est schématisé en figure 1.
1° Choisir le résistor qui convient pour que la résistance r de la bobine soit négligeable
par rapport à la résistance totale du circuit : la résistance r sera par la suite considérée
comme nulle.
2° On désire visualiser, simultanément, à l’oscilloscope, les variations :
-de l’intensité i du courant dans le circuit, voie A ;
- de la tension 𝑢𝐸𝐷 aux bornes de la bobine, voie B.
a. Reproduire la figure 1 et représenter, sur le schéma du montage, le branchement de
l’oscilloscope au circuit.
(On notera YA la voie A, YB la voie B et la masse)
b. Désigner puis flécher sur le schéma précédent les tensions observées à
l’oscilloscope.
B/ Observations et mesures :
On observe l’oscillogramme, figure 2, lorsque aucune tension n’est appliquée sur les
voies A et B. On observe l’oscillogramme, figure 3, lorsque le
branchement est réalisé.
1° Attribuer à chaque signal la tension visualisée et désignée au A/2°b.
2° A partir de l’oscillogramme, figure 3 :
Collection G.K. Induction électromagnétique et auto-induction
272
F GBF C
i
L, r
D Figure 2
E
Figure 1
Signal 1
-
Signal 2
Figure 3
Corrigé
Exercice 1
M
1°* Tensions visualisées :
-sur la voie YA : la tension 𝑢𝐴𝑀 aux bornes du générateur R
-sur la voie YB : la tension 𝑢𝐵𝑀 aux bornes du résistor R
yB
* Voies : G B
-la tension délivrée par le générateur est visualisée sur la voie YA.
-la tension nous informant sur la variation de l’intensité du L
i
courant dans le circuit est visualisée sur la voie YB YA
* Justification : A
La tension aux bornes du résistor R est donné à une date t par 𝑢𝐵𝑀 = 𝑅𝑖.
Cette tension est proportionnelle à l’intensité 𝑖 du courant dans le circuit.
2° Identification des tensions
Le générateur délivre la tension 𝒖𝑨𝑴 qui est la 𝑢𝐴𝑀
tension en carreaux (ou échelon de tension).
La tension aux bornes du résistor R 𝑢𝐵𝑀 est l’autre
𝑢𝐵𝑀
tension.
3° Interprétation des oscillogrammes
Une bobine placée dans un circuit s’oppose à
l’établissement du courant et à sa rupture. (Phénomène d’auto-induction)
4° Observations :
-si on retirait le noyau de fer doux, on aura les mêmes oscillogrammes. Le noyau de fer
permet d’augmenter la valeur de l’inductance L.
-si on remplaçait la bobine par un conducteur ohmique de même résistance, il n’y aura
plus d’auto-induction. On aura deux tensions carrées dont l’amplitude de 𝑢𝐴𝑀 sera le
double de l’amplitude de 𝑢𝐵𝑀 .
Exercice 2
1° Inductance L de la bobine
𝑆 𝑁2
L=μ0𝑁 2 Or 𝑆 = 𝑅2 𝜋 d’où L= μ0 πR2
𝑙 𝑙
5002
AN : L = 4π2 . 10−7 × × 0, 12 ⇒ 𝐋 = 𝟎, 𝟎𝟏𝐇
1
2° Force électromotrice d’auto-induction produite dans la bobine
𝒅𝒊
𝒆 = −𝑳
𝒅𝒕
1er cas : i1=2A
𝑑𝑖
=0 d’où 𝒆 = 𝟎𝐕
𝑑𝑡
2ème cas : i2=5t+2
𝑑𝑖
= 5 d’où 𝒆 = −𝟓𝑳 AN : 𝑒 = −5 × 0,01 ⇒ 𝒆 = −𝟎, 𝟎𝟓𝐕
𝑑𝑡
3ème cas : i3=2√2 sin(100𝜋𝑡)
𝑑𝑖
= 200𝜋√2 cos(100𝜋𝑡) d’où 𝒆 = −𝟐𝟎𝟎𝝅√𝟐𝑳 𝐜𝐨𝐬(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕)
𝑑𝑡
AN : 𝒆 = −𝟐𝝅√𝟐 𝐜𝐨𝐬(𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕) (V)
3° Représentation graphique de la tension UMN aux bornes de la bobine
𝑑𝑖 𝒅𝒊
𝑢𝑀𝑁 = 𝑟𝑖 − 𝑒 Or r=0 et 𝑒 = −𝐿 d’où 𝒖𝑴𝑵 = 𝑳
𝑑𝑡 𝒅𝒕
𝑑𝑖
étant la valeur du coefficient directeur de la droite
𝑑𝑡
𝑑𝑖 100−0
Pour 𝑡 ∈ [0; 20𝑚𝑠], = =5
𝑑𝑡 20−0
𝒖𝑴𝑵 = 𝟓𝑳 AN : 𝑢𝑀𝑁 = 5 × 0,01 ⇒ 𝒖𝑴𝑵 = 𝟎, 𝟎𝟓𝐕
𝑑𝑖 −100−100
Pour 𝑡 ∈ [20𝑚𝑠; 30𝑚𝑠], = = −20
𝑑𝑡 30−20
𝒖𝑴𝑵 = −𝟐𝟎𝑳 AN : 𝑢𝑀𝑁 = −20 × 0,01 ⇒ 𝒖𝑴𝑵 = −𝟎, 𝟐𝑽
𝑑𝑖 0−(−100)
Pour 𝑡 ∈ [30𝑚𝑠; 50𝑚𝑠], = =5
𝑑𝑡 50−30
𝒖𝑴𝑵 = 𝟓𝑳 AN : 𝑢𝑀𝑁 = 5 × 0,01 ⇒ 𝒖𝑴𝑵 = 𝟎, 𝟎𝟓𝐕
UMN (V)
0,05
20 30 50 70 80 t(ms)
-0,2
Exercice 3
1° Caractéristiques du champ magnétique 𝐵 ⃗ l
- Direction : suivant l’axe de la bobine
- Sens : voir figure ⃗
𝐵
𝑁 𝑵
- Intensité : 𝐵 = μ0 𝑛𝐼 Or 𝑛 = d’où 𝑩 = 𝛍𝟎 𝑰
𝑙 𝒍
16000
AN : B = 4π. 10−7 × × 1000 ⇒ 𝐁 = 𝟐𝟎𝐓 i
1 A B
2° Valeur de l’inductance L
N2 160002
L= μ0 πR2 AN :L = 4π2 . 10−7 × × 0, 22 ⇒ 𝐋 = 𝟒𝟎𝐇
l 1
3° Energie magnétique emmagasinée par le solénoïde
𝟏 1
𝐖 = 𝐋𝐈𝟐 AN : W = × 40 × 10002 ⇒ 𝐖 = 𝟐𝟎𝟎𝟎𝟎𝐉 soit 𝐖 = 𝟐𝟎𝐤𝐉
𝟐 2
4° a. Puissance fournie par le générateur en régime permanent
di di
𝒫 = ui Or u = E0 = ri − e = ri + L et en régime permanent = 0 et i = I
dt dt
D’où 𝓟 = 𝐫𝐈𝟐 AN : 𝒫 = 10 × 10002 ⇒ 𝓟 = 𝟏𝟎𝟕 𝐖 soit 𝓟 = 𝟏𝟎𝐌𝐖
b. Oui ! il est nécessaire de prévoir un refroidissement énergétique de la bobine.
Justification : cette énergie est entièrement dissipée par effet joule.
Exercice 4
1°a. Expression :
- de la puissance électrique fournie par le générateur à tout le circuit
𝒫g = ug i Or ug = E d’où 𝓟𝐠 = 𝐄𝐢
- de la puissance électrique reçue par la bobine
di 𝐝𝐢
𝒫b = ub i Or ub = ri − e = ri + L d’où 𝓟𝐛 = 𝐫𝐢𝟐 + 𝐋𝐢
dt 𝐝𝐭
- de la puissance électrique reçue par le résistor
𝒫r′ = ur′ i Or uR = r′i d’où 𝓟𝐑 = 𝐫′𝐢𝟐
b. *Equation différentielle
Collection G.K. Induction électromagnétique et auto-induction
275
Exercice 5
1° Expression de l’inductance L de la bobine en fonction de n
Collection G.K. Induction électromagnétique et auto-induction
276
N2 N D2 D2
L = μ0 S Or n = et S = R2 π soit S = π d’où L = μ0 n 2 l π
l l 4 4
D2
Puis L = 4π2 . 10−7 n2 l
On trouve 𝐋 = 𝟖. 𝟏𝟎−𝟗 𝐧𝟐 (𝐇)
4
2° a. Explication
À la fermeture de l’interrupteur k, le courant s’installer moins vite dans le circuit ; la
bobine s’oppose à l’installation du courant: c’est le phénomène d’auto-induction
b. Etablissement de l’équation différentielle
di
uAC = uAB + uBC Or uAC = E, uAB = ri − e = ri + L , uBC = Ri
dt
di 𝐝𝐢 (𝐑+𝐫) 𝐄
d’où E = ri + L + Ri soit + 𝐢=
dt 𝐝𝐭 𝐋 𝐋
𝐸 𝑡 𝐿
c. Vérifions que 𝑖 = (1 − 𝑒 −τ ) avec 𝜏= est bien solution de l’équation
𝑅+𝑟 𝑅+𝑟
E t 𝐝𝐢 E 1 t E R+r − t E t
i= (1 − e−L ) ; = × e−τ = × e τ = e−τ
R+r 𝐝𝐭 R+r τ R+r L L
𝐝𝐢 (𝐑+𝐫) E t (𝐑+𝐫) E t E −t 𝐄 𝐄 −t 𝐄
+ 𝐢 = e−τ + × (1 − e−L ) = e τ + − e L =
𝐝𝐭 𝐋 L 𝐋 R+r L 𝐋 𝐋 𝐋
𝐝𝐢 (𝐑+𝐫) E E t L
+ 𝐢= donc i = (1 − e−τ ) avec τ = est bien solution de
𝐝𝐭 𝐋 L R+r R+r
l’équation
d.*Intensité I du courant en régime permanent
Au bout de t = 5ms, le régime permanent est établi.
On lit graphiquement une déviation de 4cm
D’où I = 4 × 0,05 soit 𝐈 = 𝟎, 𝟐𝐀
* Valeur de r
𝑑𝑖
En régime permanent, l’intensité dans le circuit est une constante et donc =0
𝑑𝑡
(R+r) E 𝐄
On obtient I= d’où 𝐫= −𝐑
L L 𝐈
10
AN : r = − 48 ⇒ 𝐫 = 𝟐𝛀
0,2
* Valeur de L
𝑑𝑖 E 𝐄
A t = 0, 𝑖 = 0 et 𝑑𝑡
= 50 d’où 50 =
L
soit 𝐋 =
𝟓𝟎
10
AN : L = ⇒ 𝐋 = 𝟎, 𝟐𝐇
50
* Valeur de n
𝐿 = 8.10−9 𝑛2 (𝐻) et L = 0,2H donc 8.10−9 𝑛2 = 0,2 d’où 𝒏 = 𝟓𝟎𝟎𝟎
* Valeur de τ
𝑳 0,2
𝝉= AN : 𝜏 = ⇒ 𝝉 = 𝟒. 𝟏𝟎−𝟑 𝒔 soit 𝝉 = 𝟒𝒎𝒔
𝑹+𝒓 48+2
3° a. Établissement de l’équation différentielle à laquelle obéit l’intensité i du courant
dans le circuit
di di
uB = uR Or uB = e − ri = −L − ri et uR = Ri d’où −L − ri = Ri
dt dt
di (R+r)
soit + i =0
dt L
t
b. Vérifions que la solution de cette équation est de la forme i = Ie−τ
t di 1 t L di R+r − t
i = Ie−τ ; = I (− e−τ ) Or τ = donc = −I e τ
dt τ R+r dt L
di (R+r) R+r − t (R+r) t
+ i = −I e τ + × Ie−τ = 0
dt L L L
t L
i = Ie−τ avec τ = est bien solution de l’équation différentielle
R+r
c. * Expression de td = t2 – t1 en fonction de τ
t
uR = Ri = RIe−τ
. uR = 50%UR
t1 t1
RIe− τ = 0,5RI d’où e− τ = 0,5 Par suite −tτ1 = ln0,5 et donc t1 = τln2
. uR = 10%UR
t2 t2
RIe− τ = 0,1RI d’où e− τ = 0,1 Par suite −tτ2 = ln0,1 et donc t 2 = τln10
10
t d = t 2 − t1 = τln10 − τln2 = τ(ln10 − ln2) = τln ( ) d’où 𝐭 𝐝 = 𝛕𝐥𝐧𝟓
2
* Valeur de td 𝑢(𝑉)
* Valeur de τ.
t d = τln5 et t d = 6,4ms d’où 𝛕 = 𝟒𝐦𝐬 50%𝑈𝑅
1V
1,6ms
Exercice 6 10%𝑈𝑅
𝑑𝑖
1° a. Expressions de 𝑢𝑃𝑀 et 𝑢𝑄𝑀 en fonction de i et de 𝑡1 𝑡2 𝑡(𝑚𝑠)
𝑑𝑡
* Le courant traverse la bobine de P vers M.
𝑑𝑖
Dans cette convention, la tension 𝑢 aux bornes de la bobine s’écrit : 𝑢 = 𝑟𝑖 + 𝐿
𝑑𝑡
Et la tension aux bornes du résistor R du dipôle PM : 𝑢𝑅 = 𝑅𝑖
𝒅𝒊
La tension 𝑢𝑃𝑀 aux bornes du dipôle PM est donnée par : 𝒖𝑷𝑴 = (𝑹 + 𝒓)𝒊 + 𝑳
𝒅𝒕
* Le courant traverse le dipôle MQ de M vers Q. Dans cette convention, la tension aux
bornes des résistors R et R0 en série est donnée par : 𝑢𝑄𝑀 = −𝑢𝑀𝑄 = −(𝑅 + 𝑅0 )𝑖
Soit 𝒖𝑸𝑴 = −(𝑹 + 𝑹𝟎 )𝒊.
𝑑𝑖
b. Expression de 𝑢𝐴𝐷𝐷 en fonction de i et de
𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝒅𝒊
𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝑢𝑃𝑀 + 𝑢𝑄𝑀 = (𝑅 + 𝑟)𝑖 + 𝐿 − (𝑅 + 𝑅0 )𝑖 soit 𝒖𝑨𝑫𝑫 = 𝑳 + (𝒓 − 𝑹𝟎 )𝒊
𝑑𝑡 𝒅𝒕
2° Montrons qu’il existe une valeur de R0 pour laquelle la courbe observée sur l’écran est
𝑑𝑖
la représentation de la fonction 𝐿
𝑑𝑡
𝑑𝑖
La tension notée 𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡) = 𝐿 si (𝑟 − 𝑅0 )𝑖 = 0 quelque soit la valeur de t.
𝑑𝑡
On déduit donc que 𝑟 − 𝑅0 = 0 soit 𝑹𝟎 = 𝒓
3° a. Justification de la forme de 𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡) à partir de 𝑢𝑄𝑀 (𝑡)
𝑢𝑄𝑀 (𝑡) est une tension triangulaire constituée de segment de droites affines.
𝑢𝑄𝑀 = −(𝑅 + 𝑅0 )𝑖 donc l’intensité 𝑖 du courant est aussi constituée de segment de
droites affines qui ont une variation contraire de celle de 𝑢𝑄𝑀 .
𝑑𝑖
est le coefficient directeur du segment de droites affines. Il s’ensuit donc que sur
𝑑𝑡
𝑑𝑖
chacune de ces segments, = 𝑐𝑠𝑡 et donc 𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝑐𝑠𝑡𝑒
𝑑𝑡
La tension 𝑢𝐴𝐷𝐷 reste bien sur l’oscillogramme constante par morceau.
b.* Période du courant délivré par le générateur
𝐓 = 𝐤𝐇𝐗𝐓 Graphiquement, on lit XT0 = 6divisions (figure 2 ou figure 3)
AN : T = 0,2.10−3 × 6 ⇒ 𝐓 = 𝟏, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟑 𝐒
* Fréquence du courant que fait circuler le générateur.
𝟏 1 𝐗𝐓
𝐍= AN : N = −3 ⇒ 𝐍 = 𝟖𝟑𝟑, 𝟑𝐇𝐳
𝐓 1,2.10
𝐿 𝑑𝑢𝑄𝑀
c. * Montrons que 𝑢𝐴𝐷𝐷 = − ∆𝑦
𝑅+𝑅0 𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑢𝑄𝑀
𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝐿 Or 𝑢𝑄𝑀 = −(𝑅 + 𝑅0 )𝑖 ⇒ 𝑖 = − ∆𝑥 𝒖𝑸𝑴 (𝒕)
𝑑𝑡 𝑅+𝑅0
𝑢𝑄𝑀
𝑑𝑖 𝑑(− ) 1 𝑑𝑢𝑄𝑀
𝑅+𝑅0 Figure 2
donc = =−−
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅+𝑅0 𝑑𝑡
𝑳 𝒅𝑢𝑄𝑀
enfin 𝒖𝑨𝑫𝑫 = −
𝑹+𝑹𝟎 𝒅𝒕
* Valeur de L 𝐗𝐓
𝐿 𝑑𝑢𝑄𝑀 (𝑹+𝑹𝟎 )𝒖𝑨𝑫𝑫
𝑢𝐴𝐷𝐷 = − ⇒ 𝑳=− 𝒅𝒖𝑸𝑴
𝑅+𝑅0 𝑑𝑡 𝑌
𝒅𝒕
Sur l’oscillogramme de 𝑢𝐴𝐷𝐷 pour une demi-période, 𝑢𝐴𝐷𝐷 (𝑡)
la déviation du spot est de −2divisions.
Figure 3
𝑢𝐴𝐷𝐷 = 𝑘𝑉 𝑌 soit 𝑢𝐴𝐷𝐷 = −2𝑉
Sur l’oscillogramme de 𝑢𝑄𝑀 , la déviation suivant y du spot est ∆𝑦 = 8𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠
Et la déviation suivant x du spot est ∆𝑥 = 3𝑑𝑖𝑣𝑖𝑠𝑖𝑜𝑛𝑠
duQM 8×1 4000
= = V. s−1 Et on trouve 𝐋 = 𝟎, 𝟏𝟔𝐇
dt 3×0,2.10−3 3
Exercice 7
A/ Réalisation du montage :
1° Choix du résistor qui convient
Pour réaliser le montage, on pourra utiliser pour R les résistances R 1=1000Ω et
R2=10Ω.
Il est évident que la résistance r=1Ω de la bobine est YA
négligeable par rapport à la résistance totale du circuit si R F GBF C
prend la valeur R = R1=1000Ω. i
Dans cette condition, la résistance totale du circuit est R
RT=1001Ω qui est pratiquement 1000Ω. 𝑢𝐶𝐷
2°a. Branchement de l’oscilloscope au circuit L, r
Pour voir l’oscillogramme donnant la variation de E D
l’intensité à la voie A, il faut réaliser le branchement 𝑢𝐸𝐷
YB
donnant la tension aux bornes du résistor R.
Le point D doit être relié à la masse de l’oscilloscope et le point C à l’entrée YA.
Pour visualiser l’oscillogramme donnant la tension aux bornes de la bobine, il faut que
le point E soit relié à l’entrée YA et le point D à la masse de l’oscilloscope.
b. Représentation fléchée des tensions observées à l’oscilloscope
(voir schéma)
B/ Observations et mesures :
1° * Le GBF délivre un courant triangulaire. La tension 𝑢𝐶𝐷 aux bornes du résistor est
donné par 𝑢𝐶𝐷 = 𝑅𝑖. C’est aussi une tension triangulaire.
On peut donc conclure que la tension 𝑢𝐶𝐷 correspond au signal 1et que la tension 𝑢𝐸𝐷
correspond au signal 2.
2° a. Fréquence N des deux signaux
1 𝟏 𝐗𝐓 Signal 1
N= Or T = k H XT donc 𝐍 =
T 𝐤 𝐇 𝐗𝐓 𝑌
Graphiquement, on lit XT = 4divisions
1
AN : N = −3 ⇒ 𝐍 = 𝟓𝟎𝟎𝐇𝐳 𝑌′
0,5.10 ×4
Signal 2
b. Tension maximale de 𝑢𝐶𝐷
𝟐𝑼𝑪𝑫𝒎𝒂𝒙 = 𝒌𝑽 𝒀
3
AN : 𝑈𝐶𝐷𝑚𝑎𝑥 = 2 × ⇒ 𝑼𝑪𝑫𝒎𝒂𝒙 = 𝟑𝑽
2
Tension maximale de 𝑢𝐸𝐷
3
𝟐𝑼𝑬𝑫𝒎𝒂𝒙 = 𝒌𝑽 𝒀′ AN : 𝑈𝐸𝐷𝑚𝑎𝑥 = 0,2 × ⇒ 𝑼𝑬𝑫𝒎𝒂𝒙 = 𝟎, 𝟑𝑽
2
C/ Vérification de la loi de Lenz-Faraday
1° a.* Expression de 𝑢𝐶𝐷 en fonction de l’intensité i : 𝒖𝑪𝑫 = 𝑹𝒊
* Expression de 𝑢𝐸𝐷 en fonction de l’intensité i :
Le courant traverse la bobine de D vers E. Dans cette convention :
𝑑𝑖 𝐝𝐢
𝑢𝐸𝐷 = 𝑒 − 𝑟𝑖 Or 𝑒 = −𝐿 d’où 𝐮𝐄𝐃 = −𝐋 (r est négligée
𝑑𝑡 𝐝𝐭
dans la suite du problème)
b. Relation liant les deux tensions
𝑑𝑖 𝑢 𝐋 𝐝𝐮𝐂𝐃
𝑢𝐸𝐷 = −𝐿 Or 𝑖 = 𝐶𝐷 donc 𝐮𝐄𝐃 = −
𝑑𝑡 𝑅 𝐑 𝐝𝐭
2°a. Coefficient directeur a de la tension 𝑢𝐶𝐷
Considérons une demi-période pendant laquelle la tension 𝑢𝐶𝐷 est croissante.
Le coefficient directeur a de la droite affine croissante est donnée par :
∆𝑈 2𝑈𝐶𝐷𝑚𝑎𝑥
a = a1 = 𝐶𝐷 = 𝑇 = +6000𝑉. 𝑠 −1
∆𝑡
2
Si on considère une demi-période pendant laquelle la tension 𝑢𝐶𝐷 est décroissante, le
coefficient directeur a de la droite affine croissante est donnée par :
∆𝑈 −2𝑈𝐶𝐷𝑚𝑎𝑥
a = a2 = 𝐶𝐷 = 𝑇 = −6000𝑉. 𝑠 −1
∆𝑡
2
b. Expression de la valeur maximale de la tension 𝑢𝐸𝐷 en fonction de R, L et a
𝐿 𝑑𝑢𝐶𝐷 𝑑𝑢𝐶𝐷 𝐋
𝑢𝐸𝐷 = − Or =a d’où 𝐮𝐄𝐃 = − 𝐚
𝑅 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐑
c. Montrons que les résultats expérimentaux confirment la relation précédente
* a2 = −a1 donc les valeurs de 𝑢𝐸𝐷 aux cours de deux demi-périodes consécutives de
𝑢𝐶𝐷 doivent être constantes et opposées. Ce que confirme l’oscillogramme de la figure3
* pendant une demi-période où 𝑢𝐶𝐷 est une fonction affine croissante du temps, a =
a1 = +6000𝑉. 𝑠 −1 , R = R1 = 1000𝛺 et L = 50mH
CIRCUIT OSCILLANT
Exercice 1
Dans le circuit de la figure ci-dessous, R est un conducteur ohmique de résistance
variable, L l’inductance d’une bobine de résistance négligeable et C la capacité d’un
condensateur. On désigne par u la tension aux bornes du condensateur et i l’intensité
du courant dans le circuit.
1° En tenant compte des orientations choisies, établir la relation entre i et u.
2° On suppose la résistance R nulle. La tension initiale aux bornes du condensateur est
U0=10V. La capacité du condensateur est C=100nF. L’inductance de la bobine est
L = 100mH.
a. Établir les expressions de u(t) et i(t). Les constantes seront remplacées par leurs
valeurs numériques. En déduire la nature de la tension.
b. Exprimer puis calculer la période propre du circuit.
c. Exprimer les énergies stockées dans le condensateur et dans la bobine en fonction de
t. Montrer que l’énergie totale est constante.
3° On fait varier R, la tension initiale U0 :
a. Faire le schéma des oscillogrammes observés pour u(t) dans les deux cas suivants :
-R faible ;
- R très grande. R
B
Préciser dans chaque cas le nom du régime i L
C u
obtenu.
b. Quel est le rôle du conducteur ohmique.
Exercice 2
Le circuit (L, C) représenté a la figure ci-contre est caractérisé par : A
i
-L=0,2H, -pulsation propre : ω0=500rad.s-1.
1° Quelle est la valeur de la capacité C ? q
C L
2° A l’instant t=0, la charge q portée par l’armature A vaut q 0=4.10-
3C et l’intensité i est nulle. u
a. Donner l’expression de la tension u en fonction du temps.
b. Calculer l’intensité i en fonction du temps. B
Exercice 3
A i
Dans le montage de la figure ci-contre, E=15V ; C=0,5μF ; K1 K2
L=80mH.
q
L’interrupteur K2 est ouvert, on ferme K1, puis, après L
E C
quelques secondes, on l’ouvre à nouveau
u
1° Quelle est la valeur de la charge q0 portée par l’armature
« supérieure » du condensateur ?
Calculer dans ces conditions, l’énergie électrostatique We et B
l’énergie magnétique WM emmagasinées, respectivement,
dans le condensateur et dans la bobine.
2° A l’instant t=0, on ferme l’interrupteur K2 et on note :
-i l’intensité algébrique du courant dans la bobine
-q la charge de l’armature supérieure du condensateur
𝑑𝑞
a. Quelle relation y a-t-il entre i et ?
𝑑𝑡
Corrigé
Exercice 1
1° Relation entre i et u
En considérant la convention de la figure
(condensateur récepteur), on peut écrire : R
B
𝑑𝑞 𝑞 𝒅𝒖 i L
𝑖= Or 𝑢 = soit 𝑞 = 𝐶𝑢 donc 𝒊 = 𝑪 C u
𝑑𝑡 𝐶 𝒅𝒕
2°a. Expressions de u(t) et i(t)
- Equation différentielle du circuit
La résistance R est nulle
Loi d’unicité de la tension : 𝑢𝐿 = 𝑢𝐶 = 𝑢 (1)
𝑑𝑖 𝑑𝑢 𝑑2𝑢
𝑢𝐿 = −𝐿 (bobine générateur) Or 𝑖 = 𝐶 d’où 𝑢𝐿 = −𝐿𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 2
𝑑2𝑢 𝐝𝟐 𝐮 𝟏
(1) devient : 𝑢 = −𝐿𝐶 2 soit + 𝐮=𝟎
𝑑𝑡 𝐝𝐭 𝟐 𝐋𝐂
On reconnait l’équation différentielle d’un mouvement oscillatoire
Les solutions de cette équation sont sous la forme : 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) avec 𝜔0 =
1
√LC
Conditions initiales : À t=0, u = U0
𝑈0 = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜑 d’où 𝑈𝑚 = 𝑈0 et 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 1 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝜑=0
𝒖(𝒕) = 𝟏𝟎𝒄𝒐𝒔𝟏𝟎𝟒 𝒕 avec u en volt
𝑑𝑢
𝑖(𝑡) = 𝐶 = −𝜔0 𝐶𝑈𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜔0 𝑡 soit 𝒊(𝒕) = −𝟎, 𝟎𝟏𝒔𝒊𝒏𝟏𝟎𝟒 𝒕
𝑑𝑡
Nature de la tension
La tension u(t)est une tension alternative sinusoïdale.
b. Expression de la période propre du circuit
2𝜋 1
𝜔0 = Or 𝜔0 = d’où 𝐓𝟎 = 𝟐𝛑√𝐋𝐂
𝑇0 √LC
Application numérique
𝑇0 = 2𝜋√10−1 × 10−7 soit 𝐓𝟎 = 𝟔, 𝟐𝟖. 𝟏𝟎−𝟒 𝐬.
c. * Expression de l’énergie stockée dans le condensateur en fonction de t
1 1
𝑊𝑒 = 𝐶𝑢2 Or 𝑢(𝑡) = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜔0 𝑡 d’où 𝑊𝑒 = 𝐶𝑈0 2 𝑐𝑜𝑠 2 𝜔0 𝑡
2 2
Soit 𝑾𝒆 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟔 𝒄𝒐𝒔𝟐 𝝎𝟎 𝒕
* Expression de l’énergie stockée dans la bobine en fonction de t.
1 𝑑𝑢 1
𝑊𝑀 = 𝐿𝑖 2 Or 𝑖(𝑡) = 𝐶 = −𝜔0 𝐶𝑈𝑚 𝑠𝑖𝑛𝜔0 𝑡 d’où 𝑊𝑀 = 𝐿𝐶 2 𝜔0 2 𝑈0 2 𝑠𝑖𝑛2 𝜔0 𝑡
2 𝑑𝑡 2
Soit 𝑾𝑴 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟔 𝒔𝒊𝒏𝟐 𝝎𝟎 𝒕
* Montrons que l’énergie totale est constante
𝑊 = 𝑊𝑒 + 𝑊𝑒 ⇒ 𝑊 = 5.10−6 𝑐𝑜𝑠 2 𝜔0 𝑡 + 5.10−6 𝑠𝑖𝑛2 𝜔0 𝑡 = 5.10−6 (𝑐𝑜𝑠 2 𝜔0 𝑡 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜔0 𝑡)
Or 𝑐𝑜𝑠 2 𝜔0 𝑡 + 𝑠𝑖𝑛2 𝜔0 𝑡 = 1 d’où 𝐖 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟔 𝐉
3° a. Schéma des oscillogrammes observés pour u(t)
-R faible
Dans le circuit, il y a perte d’énergie par effet joule dans la résistance. Cette résistance
est faible donc il ya encore transformation de l’énergie électromagnétique en énergie
électrostatique et vice versa. On a un régime pseudo-périodique.
T 0
0 𝑡(𝑠) 𝑡(𝑠)
𝒅𝒒
Soit 𝒊 = −
𝒅𝒕
b. Expression de la tension u aux bornes de la bobine
1ère façon
𝑞 𝑞
Loi d’unicité 𝑢𝐶 = 𝑢𝐿 = 𝑢 Or 𝑢𝐶 = d’où 𝑢 =
𝐶 𝐶
2ème façon
𝑑𝑖 𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿 soit 𝑢 = 𝐿
𝑑𝑡 𝑑𝑡
d2 u 1
Equation différentielle du circuit : + u=0
dt2 LC
𝑑𝑞 𝑑𝑢
𝑖=− Or 𝑞 = 𝐶𝑢 donc 𝑖 = −𝐶
𝑑𝑡 𝑑𝑡
𝑑𝑖 𝑑 2𝑢 𝑑2𝑢 𝐝𝟐 𝐮 𝟏
Par suite 𝑢 = 𝐿 = −𝐿𝐶 2 soit 𝐿𝐶 2 + 𝑢 = 0 Et donc 𝟐 + 𝐮 = 𝟎
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝐝𝐭 𝐋𝐂
3° Vérifions que la solution de cette équation différentielle est de la forme :
𝑢 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
du
u = Umax cos(ω0 t + φ) ; = −ω0 Umax sin(ω0 t + φ)
dt
d2 u
et = −ω0 2 Umax cos(ω0 t + φ)
dt2
d2 u 1 1
+ u = −ω0 2 Umax cos(ω0 t + φ) + Umax cos(ω0 t + φ)
dt2 LC LC
1 d2 u 1
Or ω0 2 = d’où + u=0
LC dt2 LC
d2 u 1
𝑢 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) est bien solution de l’équation différentielle 2 + u = 0
dt LC
Valeurs de Umax et de φ K1 A 𝑖 K2
Condition initiale : à t = 0, 𝑖 = 0 et 𝑞 = 𝑞0
𝑑𝑢 q
𝑖 = −𝐶 = 𝐶𝜔0 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(𝑡 + 𝜑) et 𝑞 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑) E
𝑑𝑡 C L
𝑖 = 0 d’où 𝑠𝑖𝑛 𝜑 = 0 On trouve 𝜑 = 0 ou 𝜑=𝜋
u
𝑞 = 𝑞0 > 0 d’où 𝝋=𝟎
𝑞0 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 donc 𝑼𝒎𝒂𝒙 = 𝟏𝟓𝑽
4° Période propre T0 du circuit B
2𝜋 1
𝜔0 = Or 𝜔0 2 = d’où 𝑇0 = 2𝜋√𝐿𝐶 AN : 𝐓𝟎 = 𝟏, 𝟐𝟓𝟕. 𝟏𝟎−𝟑 𝐒
𝑇0 𝐿𝐶
T
a. Charge q de l’armature supérieure à l’instant 0 ;
4
𝑞 = 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡) soit 𝑞 = 7,5.10−6 𝑐𝑜𝑠(5000𝑡)
T 2𝜋 𝑇
Pour 𝑡 = 0, on obtient : 𝑞 = 7,5.10−6 𝑐𝑜𝑠 ( × 0 ) soit 𝒒 = 𝟎𝑪
4 𝑇0 4
T0
b. l’intensité i dans la bobine à l’instant
4
T0 2𝜋 𝑇
𝑖 = 𝜔0 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛(𝜔0 𝑡) Pour 𝑡 = , on obtient : 𝑖 = 𝜔0 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑠𝑖𝑛 ( × 0)
4 𝑇0 4
⇒ 𝑖 = 𝜔0 𝐶𝑈𝑚𝑎𝑥 soit 𝒊 = 𝟎, 𝟎𝟑𝟕𝟓𝑨
T0
c. Energie électrostatique W’e présente dans le circuit à l’instant
4
1 𝑞2 T0
𝑊′𝑒 = Or pour 𝑡 = , 𝑞=0 d’où 𝑾′𝒆 = 𝟎𝐉
2 𝐶 4
T0
Energie magnétique W’M présente dans le circuit à l’instant .
4
1 T0
𝑊′𝑀 = 𝐿𝑖 2 Or pour 𝑡 = , 𝑖 = 0,0375𝐴 d’où 𝑾′𝑴 = 𝟓, 𝟔𝟐𝟓. 𝟏𝟎−𝟓 𝐉
2 4
Exercice 4 i
1° * Capacité C du condensateur
La tension aux bornes du condensateur est donnée par :
Q 𝐐 q
U0 = ⇒ 𝐂= C L
C 𝐔𝟎
Or Q = 10−4 C donc C = soit 10−6 F
𝐂 = 𝟏𝛍𝐅
u
* Inductance L de la bobine
1 𝟏
𝜔0 = ⇒ 𝑳= 𝟐 𝜔0 = 2000𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 donc 𝐋 = 𝟎, 𝟐𝟓𝐇
√𝐿𝐶 𝑪𝝎𝟎
2° Expression de l’intensité i du courant dans la bobine en fonction du temps t.
𝑑𝑞
Avec la convention de la figure, 𝑖(𝑡) = −
𝑑𝑡
𝑖(𝑡) = 10−4 𝜔0 sin 2000𝑡 soit 𝒊(𝒕) = 𝟎, 𝟐 𝐬𝐢𝐧 𝟐𝟎𝟎𝟎𝒕 avec i en ampère (A)
3° * Energie électrostatique We en fonction du temps
1 𝑞2
𝑊𝑒 = Or 𝑞(𝑡) = 10−4 cos 2000𝑡 d’où 𝑾𝒆 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐜𝐨𝐬 𝟐 𝟐𝟎𝟎𝟎𝒕
2 𝐶
* Energie magnétique WM en fonction du temps
1
𝑊𝑀 = 𝐿𝑖 2 Or 𝑖(𝑡) = 0,2 sin 2000𝑡 d’où 𝑾𝑴 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐬𝐢𝐧𝟐 𝟐𝟎𝟎𝟎𝒕
2
. Somme We + WM
𝑊𝑒 + 𝑊𝑀 = 5.10−3 cos2 2000𝑡 + 5.10−3 sin2 2000𝑡 = 5.10−3 (cos2 2000𝑡 + sin2 2000𝑡)
Or cos2 2000𝑡 + sin2 2000𝑡 = 1 donc 𝑊𝑒 + 𝑊𝑀 = 5.10−3 J
L’énergie totale du circuit est constante
4° Représentation graphique des variations de We et de WM en fonction du temps
0 T0 T0 3T0 T0 5T0 3T0 7T0 T0
8 4 8 2 8 4 8
We (× 10−3 ) 5 2,5 0 2,5 5 2,5 0 2,5 5
WM (× 10−3 ) 0 2,5 5 2,5 0 2,5 5 2,5 0
𝑊𝑀 (× 10−4 )
−4
𝑊𝑒 (× 10 )
5
2,5
𝑡(𝑠)
0
𝑇0 𝑇0 𝑇0 𝑇0
8 4 2
Exercice 5
1° Montrons qu’on peut mettre en relation Umax, Imax, l’inductance L et la capacité C
La tension u(t) aux bornes du condensateur à une date t est donné par :
𝑢 = 𝑈𝑚𝑎𝑥 𝑐𝑜𝑠(𝜔0 𝑡 + 𝜑)
𝑑𝑢
L’intensité dans le circuit à la date t est donnée par : 𝑖 = −𝐶
𝑑𝑡
Exercice 7
1° Expression de UPM et USM en fonction de la tension ug et des résistances R1 et R2
Maille MP𝐸 − 𝐸 + M
UMP + UPE− + UE−E+ + UE+M = 0
−UPM + 0 + ε + ug = 0
Or AO parfait ; donc ε = 0
𝐔𝐏𝐌 = 𝐮𝐠
USM = USP + UPM ⇒ USM = R1 𝑖 ′ + R 2 𝑖 ′ ⇒ USM = (R1 + R 2 )𝑖 ′
ug
ug = R 2 𝑖 ′ ⇒ 𝑖 ′ =
R2
𝐑𝟏
On déduit : 𝐔𝐒𝐌 = (𝟏 + ) 𝐮𝐠
𝐑𝟐
2° Montrons que le dispositif est un générateur qui délivre la tension ug=ki
Maille MS𝐸 + M
UMS + USE+ + UE+M = 0 ⇒ −USM + USE+ + ug = 0
R1 R1 R2 X
− (1 + ) ug − Xi + ug = 0 ⇒ − ug − Xi = 0 soit ug = − i
R2 R2 R1
Expression de la constante k en fonction des résistances R1, R2 et X
𝐑 𝐗
𝐤=− 𝟐
𝐑𝟏
3°a. Schéma du montage complet
X
(voir figure) 𝑖
b. Valeur à donner à R2 pour observer une oscillation -
𝜀 (L, + 𝑖𝑆
E 𝑖 S
sinusoïdale + r) 𝑖′
di q R1
ug = Ri + L +
dt C (L, R) P
Des oscillations sinusoïdales non-amorties YA 𝑖′
ug R2
s’installent si ug = 𝑅𝑖 soit k = R C
R2 X 𝑅R1
− =𝑅 d’où R 2 = − AN : R 2 = 100Ω M
R1 X
c. Fréquence N0
1 𝟏
𝜔0 = Or 𝜔0 = 2𝜋𝑁0 d’où ⇒ 𝐍𝟎 = AN : 𝐍𝟎 = 𝟕𝟗𝟓, 𝟖𝐇𝐳
√𝐿𝐶 𝟐𝛑√𝐋𝐂
Exercice 8
A. Etude en régime permanent continu
1° * Tension 𝑈𝐴𝐵 aux bornes de la bobine
La tension aux bornes d’une bobine AB, en convention récepteur, à un instant t est
𝑑𝑖
donnée par : UAB = 𝑟𝑖 + 𝑙
𝑑𝑡
𝑑𝑖 A
En régime permanant et en courant continu, i = I donc = 0 𝑖0 𝑖
𝑑𝑡
La bobine est purement inductif donc r=0 et par suite 𝐔𝐀𝐁 = 𝟎 𝑖1
* Déduction de la charge Q du condensateur Q L
E C
𝑄
La loi d’unicité : UAB = ⇒ Q = CUAB
𝐶
Or UAB = 0 (régime permanent continu) donc 𝐐 = 𝟎
2° Intensités dans chaque branche du circuit D R B
- Intensité i0 dans le générateur
Collection G.K. Circuit R, L, C en régime sinusoïdale libre ; circuit oscillant
289
𝐄
Maille ABDA : UAB + UBD + UDA = 0 ⇒ 0 + Ri0 − E = 0 ⇒ 𝐢𝟎 = AN : 𝐢𝟎 = 𝟎, 𝟏𝐀
𝐑
- Intensité i1 dans le condensateur
En régime permanent continu, aucun courant ne traverse la bobine : 𝐢𝟏 = 𝟎
- Intensité i dans la bobine
Au nœud A : i0 = i1 + i On obtient i = i0 AN : 𝐢 = 𝟎, 𝟏𝐀
B. Etude en régime oscillatoire
1° Equation différentielle vérifiée par la charge q(t) du condensateur
En considérant la convention de la figure (2) ; bobine générateur, on peut écrire :
𝑑𝑖 𝑞 𝑑𝑞 𝒅𝟐 𝒒 𝟏
𝑢 = −𝐿 = Or 𝑖 = (charge du condensateur) donc : 𝟐 + 𝒒 = 𝟎
𝑑𝑡 𝐶 𝑑𝑡 𝒅𝒕 𝑳𝑪
2°Expressions de la charge q(t) du condensateur et de l’intensité i(t) dans le circuit
Les solutions de l’équation différentielle sont sous la forme : q(t) = Qmax cos(ω0 t + φ)
1
avec ω0 = = 10000𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1 A 𝑖
√LC
𝑑𝑞
𝑖 = = −ω0 Qmax sin(ω0 t + φ)
𝑑𝑡 q L
A t =0, q = 0 et i = I0 = −0,10A C 𝑢
π π
0 = Qmax cosφ On trouve φ = ou φ=−
2 2
π I0
I0 = −ω0 Qmax sinφ Or I0 < 0 donc φ = et Qmax = − = 10−5 𝐶
2 ω0 B
π
On déduit : q(t) = 10−5 cos (10000t + ) soit 𝐪(𝐭) = −𝟏𝟎−𝟓 𝐬𝐢𝐧𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝐭
2
π
Et 𝑖(𝑡) = −10−2 sin (10000t + ) soit 𝒊(𝒕) = −𝟏𝟎−𝟐 𝐜𝐨𝐬𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎𝐭
2
- La charge q(t) peut s’écrire q(t) = 10−5 sin(10000t +π),
L’amplitude à l’origine des dates est 𝐐𝐦𝐚𝐱 = 𝟏𝟎−𝟓 𝐂 , la pulsation 𝛚𝟎 = 𝟏𝟎𝟒 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
et la phase est 𝛑
π
- L’intensité i(t) s’écrit i(t) = 10−2 sin (10000t − ),
2
l’amplitude à l’origine des dates est 𝐔𝐦𝐚𝐱 = 𝟏𝟎−𝟐 𝐕 , la pulsation est 𝛚𝟎 = 𝟏𝟎𝟒 𝑟𝑎𝑑. 𝑠 −1
𝛑
et la phase est −
𝟐
Remarque : i(t)est en quadrature avancée sur q(t)
3°Allure de la courbe représentation i(t)
La résistance de la bobine n’est pas négligeable,
𝑖(𝐴)
mais faible ; on aura un régime pseudo-périodique.
L’amplitude de oscillations de i(t) diminue au T0
0
cours du temps et s’annule pour un temps
suffisamment long.
𝑡(𝑠)
Explication
Dans le circuit, il y a perte d’énergie par effet joule T0
dans la résistance de la bobine.
Cette résistance est faible donc il ya encore
−0,1
transformation de l’énergie électromagnétique en
énergie électrostatique et vice versa.
Exercice 1
La fréquence de la tension sinusoïdale délivrée par un générateur est N= 200Hz.
Calculer l’impédance des dipôles suivants, lorsqu’ils sont branches à ses bornes :
1° un conducteur ohmique de résistance R= 23Ω ;
2° un condensateur de capacité : C=80μF ;
3° une bobine d’inductance L=34mH et de résistance négligeable ;
4° une bobine de résistance r=40Ω et d’inductance L=34mH.
Exercice 2
Un dipôle R,L,C série est constitué :
-d’un conducteur ohmique de résistance R= 50Ω ;
-d’un condensateur de capacité : C=10pF ;
-d’une bobine d’inductance L=45mH et de résistance r=10Ω.
On alimente ce dipôle par une tension sinusoïdale de tension efficace U=6V et de
fréquence N=100Hz
1° Faire la représentation de Fresnel relative a ce circuit.
2° Calculer l’impédance du circuit.
3° Calculer l’intensité efficace du courant.
4° Calculer la tension efficace aux bornes de chaque composant.
5° Calculer la phase de la tension par rapport à l’intensité.
Exercice 3
Un circuit est constitué d’une résistance R=200Ω, d’une bobine inductive (inductance :
L=0,1H ; résistance négligeable) et d’un condensateur de capacité C=1μF placés en
série. Il est alimenté par un générateur B.F. qui délivre à ses bornes une tension
alternative sinusoïdale u de fréquence 250Hz et de valeur efficace U=5V.
1° Calculer l’intensité dans le circuit.
2° Si l’on se donne la tension instantanée u sous la forme : u = Um cosωt, quelle est la
loi de variation de l’intensité instantanée i en fonction du temps ?
3° Calculer les tensions :
-UR : aux bornes de la résistance ;
-UB : aux bornes de la bobine ;
-UC : aux bornes du condensateur.
Comparer la somme UR+UB+UC à la tension efficace appliquée U et conclure.
4° Quelles sont les valeurs des impédances :
-Z : du circuit R, L, C série ;
-ZR : de la résistance ;
-ZB : de la bobine;
-ZC : du condensateur.
Comparer la somme ZR+ZB+ZC à Z et conclure.
Exercice 4
Un générateur maintient entre ses bornes une tension sinusoïdale de valeur efficace
U=6,3v et de fréquence N=50Hz.
On branche ente les bornes du générateur, en série :
-un conducteur ohmique de résistance R= 11Ω ;
Collection G.K. Circuit R, L, C en régime sinusoïdale forcé
291
2° Dans une deuxième expérience, il existe aux bornes de G une tension alternative
sinusoïdale uAB = Um cos(ωt). Quand le circuit est fermé, l’intensité est i=Imcos(ωt-φ);
l’ampèremètre indique alors I=12mA, on voit sur l’écran de l’oscillographe une
sinusoïde dont la période occupe une longueur de 4cm et dont la hauteur est de
6cm(crête à crête).
a. Calculer Im. Déduire de l’observation ω et UM.
b. Calculer l’impédance Z du dipôle (A,B) puis φ et L.
c. Comment peut-on visualiser l’intensité i sur l’écran de l’oscillographe en utilisant la
voie 2 ? On indiquera le branchement à effectuer et on le justifiera.
Exercice 8
1° On considère un condensateur de capacité C=4μF portant une charge
Q0 = 6.10-4C. Sous quelle tension a-t-il été chargé ? Calculer son énergie.
2° On réalise un circuit comprenant en série une bobine d’inductance L et de résistance
négligeable ; le condensateur précédent ; un conducteur ohmique R et un générateur
basse fréquence délivrant une tension sinusoïdale. On se propose d’étudier lorsque la
fréquence du générateur varie, le déphasage entre l’intensité du courant et la tension
aux bornes du dipôle R, L, C d’une part ; l’intensité efficace du courant d’autre part.
Indépendamment du dipôle étudié et du générateur, quelles sont les appareils
indispensables à la réalisation expérimentale de cette étude ? Préciser leurs fonctions
et faire un schéma du montage à réaliser.
3° En réalisant l’expérience, on obtient les courbes de la figure a. La courbe 1
correspond à la tension aux bornes du dipôle R, L, C ; la courbe 2 correspond à
l’intensité du courant. Le balayage est de 1ms par division.
Déterminer a partir de ces courbes la période et la fréquence de la tension ainsi que la
phase de la tension par rapport a l’intensité.
4° La figure b représente les variations de l’intensité efficace du courant en fonction de
la fréquence du générateur.
a. A quel phénomène correspond le maximum observé sur la courbe. La capacité du
condensateur étant C = 3μF, déterminer l’inductance L de la bobine.
b. En tenant compte des résultats de la question 3°/, calculer la résistance du dipôle R,
L, C.
I
1
Fig a
Fig b
1ms
50 100 150
N(Hz)
Exercice 9
On considère la figure a. Un oscilloscope bicourbe est raccordé comme l’indique la
figure a ; la figure b reproduit l’oscillogramme obtenu
On donne :
V C
Fig b
B YB(i)
UBD R
Fig a D
ω1 ω2
d. On pose ω = 𝛼ω𝑜 . 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒𝑟 𝑞𝑢𝑒 𝛼1 = 𝑒𝑡 𝛼2 = sont les seules solutions
ω𝑜 ω𝑜
acceptables de deux équations du second degré en 𝛼 que l’on établira. Exprimer
ω −ω
𝛼1 𝑒𝑡 𝛼2 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑄. En déduire la bande passante relative 2 1 ; comparer sa
ω𝑜
valeur numérique à celle que l’on déduit des résultats graphiques.
Exercice 11
Une portion de circuit MQ comporte en série, un conducteur ohmique de résistance
variable R, une bobine de résistance r et d’inductance variable L et un condensateur C.
Une tension sinusoïdale u = Um sin 100𝜋𝑡 est appliquée entre les bornes M et Q.
M N P C Q
R
(L, r)
1° La variation de l’inductance L est obtenue en enfonçant plus ou moins le noyau de
fer doux dans la bobine. Pour une certaine position de ce noyau, l’intensité efficace est
I1. Soient UMP la tension efficace aux bornes de la portion de circuit MQ et U PQ la tension
efficace aux bornes de la portion PQ. La portion du circuit MQ a une résistance
ohmique totale R’.
-Calculer l’inductance L1 de la bobine, la capacité C du condensateur et la tension
efficace UMQ aux bornes de la portion MQ. Faire l’application Numérique :
1
I1 = A ; UMP = 10√14 V ; UPQ = 40V ; R’ = 200Ω.
2𝜋
-Calculer le déphasage 𝜑 entre l’intensité i et la tension u aux bornes de la portion MQ.
2° On fait varier l’inductance L de la bobine.
a. Calculer la valeur Lo de l’inductance pour laquelle la puissance moyenne est égale à
la puissance apparente.
b. Calculer les valeurs efficaces de cette intensité pour R′1 = 200Ω et R′2 = 10Ω.
3° La portion de circuit MQ a une résistance ohmique totale R’ = 200Ω. L’intensité du
courant reprend la valeur I1 pour une nouvelle valeur L2 de l’inductance.
2
a. Montrer que : L1+L2 = 2
𝑐𝜔
b. En déduire L2 pour L1 = 0,4H.
4° La résistance ohmique totale est maintenant R’ = 10Ω.
1
a. Calculer l’intensité efficace pour L = 0,4H, on prendra = 255Ω.
𝐿𝜔
b. Compléter, sans calcul, le tableau suivant et tracer la courbe I = f(L) avec pour
échelle : 1cm→ 0,1H et 1cm→ 0,2A.
L(H) 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1,0 1,1 1,2
I(A) 0,38 0,56 1,02
Exercice 12
On réalise le montage de la figure a qui comporte un conducteur ohmique de résistance
R=1000Ω et un dipôle de nature inconnue pouvant être un condensateur de capacité C
ou une bobine d’inductance L et de résistance négligeable. L’ensemble est alimenté par
un générateur fournissant une tension sinusoïdale u=U√2cos2πNt. Un oscilloscope
bicourbe est raccordé comme l’indique la figure a ; la figure b reproduit
l’oscillogramme obtenu
b. IN0 étant la valeur maximale de l’intensité efficace, on rappelle que la bande passante
est l’ensemble des fréquences comprises ente N1 et N2 telles que : N2>N1 et IN1 =
I N0
IN2 = . Trouver, à partir de la courbe, N1 et N2.
√2
N0
Calculer le facteur de qualité Q = = G
N2 −N1
2° On branche un oscillographe bicourbe comme il est L C
R
indiqué à la figure ci-contre
a. Quelles grandeurs électriques visualisent les courbes Y1 Y2
correspondant à la voie Y1 et à la voie Y2 de l’oscillographe?
b. On règle N pour que les deux grandeurs ci-dessus soient en phase. Quelle est alors la
longueur occupée par une période si le balayage est réglé à 100microsecondes par
division ?
c. On règle maintenant N à la valeur N1 ; quelle est, en fonction de période, le décalage
observé entre les deux courbes ? Laquelle des deux grandeurs est en avance sur
l’autre ?
Exercice 15
Trois dipôles (résistor R ; condensateur C ; bobine r, L) sont enfermés dans trois boîtes
différentes.
1° On branche successivement ces trois dipôles sur une alimentation continue
délivrant une tension de 12 V. On mesure l’intensité et on trouve I1 = 0 pour la boîte 1 ;
I2 = 600 mA pour la boîte 2 et I3 = 150 mA pour la boîte 3.
On branche ensuite successivement ces trois boîtes sur une alimentation alternative
délivrant une tension de valeur efficace de 20 V et de fréquence 50 Hz. On mesure
l’intensité efficace du courant traversant chaque dipôle et on trouve : I1 = 3,14 mA
pour la boîte 1 ; I2 = 126 mA pour la boîte 2 et I3=250mA pour la boîte 3.
Préciser le contenu de chaque boîte et calculer les valeurs de R, r, L et C.
2° On monte ces trois dipôles en série. On maintient aux bornes de l’ensemble une ten-
sion de la forme u=U√2cosωt, le courant qui traverse le circuit est i=I√2cos(ωt + φ).
a. Pour quelle valeur ω0 de ω a-t-on φ = 0 ?
b. A toute pulsation ω1 < ω0, correspondant à une phase φ = φ1, on peut associer une
autre pulsation ω2 >ω0, correspondant à une phase φ2 = - φ1.
Montrer que qu’on a : ω1. ω2 = 𝜔0 2 .
𝜋
c. Calculer ω1 et ω2 pour |𝜑1 | = |𝜑2 | = .
4
3°a. Exprimer l’intensité efficace I du courant qui circule dans le circuit en fonction de
r, R, L, C, U et ω.
𝑈 1
b. Exprimer le rapport 𝑦 = 𝐶 en fonction du facteur de qualité du circuit 𝑄 = , de
𝑈 𝑅𝐶𝜔0
𝜔
la variable réduite 𝑥 = . UC étant la tension efficace aux bornes du condensateur.
𝜔0
𝑑𝑦
c. Calculer . En déduire que y et par conséquent UC passe par un maximum pour 𝑥 ≠
𝑑𝑥
0 . Quelle est la condition vérifiée par Q pour que ce maximum existe ?
d. Calculer, si elle existe, la pulsation de résonance de la tension 𝜔𝐶 et la tension UC
correspondante. On donne : U = 20 V.
Exercice 16
Le circuit (1) constitué par deux résistors R1 = 10Ω et R 2 = 32Ω et d’une bobine
Collection G.K. Circuit R, L, C en régime sinusoïdale forcé
297
uBD
uAD uAD
uBD
Réglages de l’oscilloscope :
A partir des oscillogrammes ci-dessus :
1- Déterminer Um et ω. En déduire l’expression de uAD en fonction du temps t.
2- a) Déterminer successivement pour le circuit (1) puis pour le circuit (2), la phase de
la tension u aux bornes du générateur par rapport à l’intensité i du courant.
b) A quel cas particulier correspond le circuit (2) ? Donner pour ce dipôle l’expression
de i en fonction de t.
3- Calculer r, la résistance de la bobine.
4- Calculer l’inductance L de la bobine et la capacité C du condensateur.
Exercice 17
Une portion de circuit(MN), alimentée par une tension alternative sinusoïdale u(t) =
U√2cos(ωt + φ), comprend un conducteur ohmique sans inductance, de résistance R1
et une bobine, de résistance R 2 et d’inductance L. La valeur de la tension efficace est
fixée à U = 8,4V et la pulsation ω = 100πrad/s.
1° Répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes : A
𝑢(𝑡)
a. u(t) = u1 (t) + u2 (t) ; ∀(t) (L,R2)
b. U = U1 + U2 M R1 N
c. Um = U1m + U2m 𝑢1 (𝑡) 𝑢2 (𝑡)
Fig 1
Collection G.K. Circuit R, L, C en régime sinusoïdale forcé
298
Corrigé
Exercice 1
Impédance Z
1° conducteur ohmique
Z= R AN : Z= 23Ω
2° condensateur
1 𝟏 1
𝑍 = soit 𝒁 = AN : 𝑍 = ⇒ 𝒁 = 𝟗, 𝟗𝟓𝛀
Cω 𝐂×𝟐𝛑𝐍 80.10−6 ×400π
3° bobine d’inductance L et de résistance négligeable
𝑍 = 𝐿𝜔 soit 𝒁 = 𝑳𝟐𝛑𝐍 AN : 𝑍 = 34.10−3 × 400π ⇒ 𝒁 = 𝟒𝟐𝛀
4° bobine de résistance r et d’inductance L
Z = √r 2 + (Lω)2 soit 𝐙 = √𝐫 𝟐 + (𝐋𝟐𝛑𝐍)𝟐
AN :Z = √402 + (34.10−3 × 400π)2 ⇒ 𝒁 = 𝟓𝟖, 𝟓𝛀
Exercice 2
1° Représentation de Fresnel relative au circuit
Lω = L2πN = 45.10−3 × 200π = 28,27Ω Lω
1 1 1
= = −6
= 159,15Ω
Cω C2πN 10.10 ×200π R r
1
Lω < : le circuit est capacitif φ
Cω 1
2° Impédance Z du circuit Z Cω
𝟏 𝟐
𝐙 = √(𝐑 + 𝐫)𝟐 + (𝐋𝛚 − )
𝐂𝛚
AN : Z = √(50 + 10)2 + (28,27 − 159,15)2 ⇒ 𝐙 = 𝟏𝟒𝟒𝛀
3° Intensité efficace du courant
U 6
U = ZI d’où I = AN : I = ⇒ 𝐈 = 𝟒, 𝟐. 𝟏𝟎−𝟐 𝐀 soit I = 42mA
Z 144
4° Tension efficace aux bornes de chaque composant
- conducteur ohmique
UR = ZR I Or ZR = R d’où 𝐔𝐑 = 𝐑𝐈 AN : UR = 50 × 4,2.10−2 ⇒ 𝐔𝐑 = 𝟐𝐕
- condensateur
𝟏 𝟏
UC = ZC I Or ZR = d’où 𝐔𝐂 = 𝐈 AN : UC = 159,15 × 4,2.10−2 ⇒ 𝐔𝐂 = 𝟔, 𝟔𝟖𝐕
𝐂𝛚 𝐂𝛚
- bobine d’inductance L et de résistance r
UB = ZB I Or ZB = √r 2 + (Lω)2 d’où 𝐔𝐁 = √𝐫 𝟐 + (𝐋𝛚)𝟐 𝐈
2 2
AN : UB = √10 + (28,27) × 4,2.10 −2 ⇒ 𝐔𝐁 = 𝟏, 𝟐𝟑𝐕
5° Phase de la tension par rapport à l’intensité
1 𝟏
Lω− 𝐋𝛚− 28,27−159,15
tanφ = Cω
⇒ 𝛗 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( 𝐂𝛚
) AN : φ = tan−1 ( ) ⇒ 𝛗 = −𝟔𝟓, 𝟑𝟕°
R+r 𝐑+𝐫 50+10
Exercice 3
1° Intensité efficace I dans le circuit
1 2 𝐔
U = ZI Or Z = √R2 + (Lω − ) d’où 𝐈=
Cω 𝟏 𝟐
√𝐑𝟐 +(𝐋𝟐𝛑𝐍− )
𝐂𝟐𝛑𝐍
5
AN : I = 2
⇒ 𝐈 = 𝟗, 𝟔. 𝟏𝟎−𝟑 𝐀 soit I = 9,6mA
1
√2002 +(0,1×500π− )
10−6 ×500π
1 𝟏
Lω− 𝐋𝛚−
tanφ = Cω
⇒ 𝛗 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( 𝐂𝛚
)
R+r 𝐑+𝐫
84,82−70,73
AN : φ = tan−1 ( ) ⇒ 𝛗 = 𝟓𝟐°
11
G
Exercice 5 L,R C
1° Facteur de puissance du circuit
𝑅 1 2 𝑹
𝑐𝑜𝑠𝜑 = Or Z = √R2 + (Lω − ) d’où 𝒄𝒐𝒔𝝋 =
𝑍 Cω 𝟏 𝟐
√𝐑𝟐 +(𝐋𝟐𝛑𝐍− )
𝐂𝟐𝛑𝐍
37
AN :𝑐𝑜𝑠𝜑 = 2
⇒ 𝒄𝒐𝒔𝝋 = 𝟎, 𝟏𝟎𝟖
1
√372 +(0,25×2π×100− )
3,2.10−6×2π×100
2° Fréquence de résonance
𝟏 1
𝐍𝟎 = AN : N0 = ⇒ 𝐍𝟎 = 𝟏𝟕𝟕, 𝟗𝐇𝐳
𝟐𝛑√𝐋𝐂 2π√0,25×3,2.10−6
3°a. Facteur de qualité du circuit
𝐿ω 𝐿2𝜋N𝑜 0,25×2𝜋×177,9
Q = 𝑜 soit Q = AN : Q = ⇒ 𝐐 = 𝟕, 𝟓𝟓
R R 37
b. Bande passante
N N 177,9
Q = 𝑜 d’où ∆N = 𝑜 AN : ∆N = ⇒ ∆𝐍 = 𝟐𝟑, 𝟔𝐇𝐳
∆N Q 7,55
Exercice 6
1° * Inductance L de la bobine
𝟏 𝟐
U = ZI Or Z = √(R)2 + (Lω)2 donc 𝐋= √(𝐔) − (𝐑)𝟐
𝛚 𝐈
1 12 2
AN : L = √( ) − 3002 ⇒ 𝐋 = 𝟎, 𝟒𝐇
103 24.10−3
* Phase φ de la tension u par rapport à l’intensité i du courant dans le circuit
𝐿𝜔 𝑳𝝎 0,4×103
𝑡𝑎𝑛𝜑 = d’où 𝝋 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( ) AN : 𝜑 = tan−1 ( ) ⇒ 𝝋 = 𝟓𝟑, 𝟏𝟑°
𝑅 𝑹 300
* Expression de l’intensité i en fonction du temps
𝑖 = 𝐼𝑚 sin(𝜔𝑡 − 𝜑)
𝜑 = 53,13° correspond à 𝜑 = 0,927𝑟𝑎𝑑
𝒊 = 𝟐𝟒√𝟐 𝐬𝐢𝐧(𝟏𝟎𝟑 𝒕 − 𝟎, 𝟗𝟐𝟕) (mA)
2° * Valeur de la pulsation 𝜔0
𝟏
Si la tension u est en phase avec l’intensité alors 𝝎𝟎 =
√𝑳𝑪
𝟏
AN :𝝎𝟎 = ⇒ 𝝎𝟎 = 𝟏𝟎𝟒 𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
√𝟎,𝟒×𝟐𝟓.𝟏𝟎−𝟗
* Intensité efficace du courant dans le circuit
𝐔 12
𝑈 = 𝑅𝐼0 ⇒ 𝐈𝟎 = AN : I0 = ⇒ 𝐈𝟎 = 𝟎, 𝟎𝟒𝑨
𝐑 300
* Tension efficace UL
𝑈𝐿 = 𝑍𝐿 𝐼0 Or 𝑍𝐿 = 𝐿𝜔0 d’où 𝐔𝐋 = 𝐋𝛚𝟎 𝐈𝟎
AN : UL = 0,4 × 104 × 0,04 ⇒ 𝐔𝐋 = 𝟏𝟔𝟎𝐕
* Tension efficace UC
A la résonance d’intensité, UL = UC
𝐔𝐂 = 𝟏𝟔𝟎𝐕
Collection G.K. Circuit R, L, C en régime sinusoïdale forcé
302
𝑈𝐿 𝑈𝐶
* Rapports et
𝑈 𝑈
UL U 160
= C= = 13,33
U U 12
* Ces rapports représentent le facteur de qualité Q
*Ils caractérisent l’acuité de la résonance
Exercice 7
1° * Résistance R de la bobine
𝒌 𝒅 2×2,5
𝑈 = (𝑅 + 𝑅′)𝐼 Or 𝑈 = 𝑘𝑉 𝑑 d’où 𝑹 = 𝑽 − 𝑹′ AN : 𝑅 = − 50 ⇒ 𝑹 = 𝟐𝟎𝟎𝜴
𝑰 20.10−3
2° a. Intensité maximale Im
𝑰𝒎 = 𝑰√𝟐 AN : 𝐼𝑚 = 12.10−3 √2 ⇒ 𝑰𝒎 = 𝟏, 𝟔𝟗. 𝟏𝟎−𝟐 𝑨 soit 𝑰𝒎 = 𝟏𝟔, 𝟗𝒎𝑨
* Pulsation ω
2𝜋 𝟐𝝅 2𝜋
𝜔= Or 𝑇 = 𝑘𝐻 𝑋𝑇 d’où 𝝎 = AN :𝜔 = −3 ⇒ 𝝎 = 𝟏𝟎𝟎𝝅𝒓𝒂𝒅. 𝒔−𝟏
𝑇 𝒌𝑯 𝑿𝑻 5.10 ×4
* Tension maximale UM
6
𝑈𝑚 = 𝒌𝑽 𝒀𝒎 AN : 𝑈𝑚 = 2 × ( ) ⇒ 𝑈𝑚 = 𝟔𝐕
2
b. * Impédance Z du dipôle (A,B)
𝑈 6
𝑈𝑚 = 𝑍𝐼𝑚 d’où 𝒁 = 𝑚 AN : 𝒁 = −𝟐 ⇒ 𝒁 = 𝟑𝟓𝟓𝜴
𝑰𝒎 𝟏,𝟔𝟗.𝟏𝟎
* Déphasage φ
𝑅+𝑅′ 𝑅+𝑅′ 250
𝑐𝑜𝑠𝜑 = d’où 𝜑 = cos−1 ( ) AN : 𝜑 = cos−1 ( ) ⇒ 𝜑 = 45°
𝑍 𝑍 355
* Inductance L de la bobine
𝟏
Z = √(R + R′)2 + (Lω)2 d’où 𝐋 = √𝐙 𝟐 − (𝐑 + 𝐑′)𝟐
𝛚
1
AN : L = √3552 − (250)2 ⇒ 𝐋 = 𝟎, 𝟖𝐇 A A
100π Entrée Y1
c. On visualise l’intensité i sur l’écran de l’oscillographe
en utilisant la voie 2 G (L, R)
Justification
La tension aux bornes du résistor est en phase avec
entréeY2
l’intensité
Exercice 8 R’
1° * Tension de charge
𝑸 6.10−4 B
𝑄0 = 𝐶𝑈 ⇒ 𝑼 = 𝟎 AN : 𝑈 = d’où 𝑼 = 𝟏𝟓𝟎𝐕
𝑪 4.10−6
* Energie emmagasinée
𝟐 (6.10−4 )2
𝟏𝑸 1
𝑾= 𝟎 AN : 𝑊 = × d’où 𝑾 = 𝟒, 𝟓. 𝟏𝟎−𝟐 𝐉
𝟐 𝑪 2 4.10−6
2° * Appareils indispensables et fonctions
- un oscilloscope bicourbe : Pour la visualisation de tensions
- un voltmètre pour déterminer la tension efficace.
- un ampèremètre pour déterminer l’intensité efficace.
* Schéma du montage L
i
(voir montage ci-contre) C R
3° * Période T
YA YB
𝑇 = 𝑘𝐻 𝑋𝑇
On trouve graphiquement 𝑋𝑇 = 9div d’où 𝑇 =1×9 soit 𝑻 = 𝟗𝒎𝒔
* Fréquence N
𝟏 1
𝑵= AN : 𝑁 = ⇒ 𝑵 = 𝟏𝟏𝟏, 𝟏𝟏𝑯𝒛
𝑻 9.103
2𝜋
* Phase de la tension par rapport à l’intensité : 𝜑 = 𝜃
𝑇
2𝜋 𝟒𝝅
On trouve graphiquement 𝜃 = 2div d’où 𝜑 = × 2 soit 𝝋= 𝐫𝐚𝐝
9 𝟗
4° a.* Il s’agit du phénomène de résonance d’intensité
* Inductance L de la bobine
1 1
A la résonance d’intensité Lω0 − =0 d’où L= 2 2
Cω0 C4π N0
1
On trouve graphiquement N0 = 75Hz d’où L= ⇒ 𝐋 = 𝟏, 𝟓𝐇
3.10−6 ×4π2 ×752
b. Résistance du dipôle R, L, C.
Lω−
1 1 Lω
Cω LCω2 −1 𝐋𝐂𝟒𝛑𝟐 𝐍𝟐 −𝟏
tanφ = ⇒ 𝑅= soit 𝑹= Cω
R Cωtanφ 𝐂𝟐𝐍𝐭𝐚𝐧𝛗
1,5×3.10−6 ×4π2 111,112 −1 Z
AN :𝑅 = 4π ⇒ 𝑹 = 𝟏𝟎𝟎𝜴 φ
3.10−6 ×2×111,11×tan
9
R
Exercice 9
1° Fréquence N de la tension d’alimentation
1 1
𝑁= Or 𝑇 = 𝑘𝐻 𝑋𝑇 d’où 𝑁=
𝑇 𝑘𝐻 𝑋𝑇
1
On trouve graphiquement 𝑋𝑇 = 4div d’où 𝑁= ⇒ 𝑵 = 𝟓𝟎𝟎𝑯𝒛
0,5.10−3 ×4
2° Tension efficace U aux bornes du circuit
𝑘𝑉 𝑌𝑚
𝑈𝑚 = 𝑘𝑉 𝑌𝑚 Or 𝑈𝑚 = 𝑈√2 d’où 𝑈=
√2
2×2,5
On trouve graphiquement 𝑌𝑚 = 2,5div d’où 𝑈= soit 𝑈 = 𝟑, 𝟓𝟑𝟔V
√2
3° Intensité efficace I dans le circuit
𝑈 𝑈 𝒌𝑽 𝒀𝑹𝒎
𝑈𝑅 = 𝑅𝐼 ⇒ 𝐼 = 𝑅 Or 𝑈𝑅 = 𝑅𝑚 et 𝑈𝑅𝑚 = 𝑘𝑉 𝑌𝑅𝑚 donc 𝑰=
𝑅 √2 𝑹√𝟐
2×3,5
On trouve graphiquement 𝑌𝑅𝑚 = 3,5div d’où 𝐼 = ⇒ 𝐼 = 𝟎, 𝟐𝟒𝟖A
20√2
4° Impédance Z du circuit R, L, C
𝐔 3,536
U = ZI d’où 𝐙= AN : Z = ⇒ 𝐙 = 𝟏𝟒, 𝟑𝛀
𝐈 0,248
𝟐𝝅
5° * Déphasage entre la tension appliquée u et l’intensité i : 𝝋 = 𝜽
𝑻
2𝜋
𝑇 = 𝑘𝐻 𝑋𝑇 et 𝜃 = 𝑘𝐻 𝑋𝜃 d’où 𝜑= 𝑋𝜃
𝑋𝑇
𝝅
Graphiquement 𝑋𝑇 = 4div et 𝑋𝜃 = 0,5div d’où 𝝋=
𝟒
* u est en avance sur i. I(mA)
a. Courbe 𝐼 = f(𝑁)
I0
b. * Le phénomène mis en évidence par √2
1 𝟏 1
N0 = d’où 𝐂= AN : C = ⇒ 𝐂 = 𝟓, 𝟒𝟖. 𝟏𝟎−𝟔 𝐅
2π√LC 𝟒𝛑𝟐 𝐋𝐍𝟎 𝟐 4π2 ×0,1×2152
2° a. Expression, en fonction de U, de la tension Uc aux bornes du condensateur
𝟏 1 1
UC = ZC I Or ZC = d’où UC = I soit UC = I
𝐂𝛚𝟎 Cω0 C2πN0
𝐔
A la résonance d’intensité, U = RI ⇒ I=
𝐑
𝟏
On trouve 𝐔𝐂 = 𝐔
𝐑𝐂𝟐𝛑𝐍𝟎
𝑈𝐶 1
* =
𝑈 RC2πN0
𝑈𝐶
Le rapport est appelé facteur de qualité
𝑈
𝑈𝐶
* Valeur de
𝑈
𝑈𝐶 1 0,1 𝑼𝑪
= = d’où = 𝟏𝟑, 𝟓
𝑈 RC2πN0 10×5,48.10−6 ×2π×215 𝑼
b. * Bande passante en pulsation : ensemble des pulsations pour lesquelles l’intensité
I0
efficace est supérieure (I0 : intensité à la résonance)
√2
* Les limites ω1 et ω2
Graphiquement on trouve N1 = 208Hz et N2= 224Hz
ω1 = 2𝜋N1 soit ω1 = 1307rad.s-1
ω2 = 2𝜋N2 soit ω2 = 1407rad.s-1
* Largeur ∆ω de la bande passante
∆ω = ω2 – ω1 AN : ∆ω = 1407 – 1307 soit ∆ω =100rad.s-1
ω
c. Facteur de qualité Q : Q = 𝑜
∆ω
* Expression de Q en fonction de L, ωo et R
𝐿ω
Q= 𝑜
R
Expression de Q en fonction de C, ωo et R
1
Q=
RCω0
Valeur de Q à partir de la courbe
ω 2𝜋×215
Q= 𝑜 AN : Q = ⇒ 𝐐 = 𝟏𝟑, 𝟓
∆ω 100
d.* Equations du second degré en 𝛼
1 2
𝑈 = 𝑍𝐼 avec Z = √R2 + (Lω − )
Cω
I0 U U
Pour I = , Z= √2 Or = R (résonance d’intensité) donc Z = R√2
√2 I0 I0
1 2 1 2
√R2 + (Lω − ) = R√2 ⇒ R2 + (Lω − ) = 2R2
Cω Cω
On trouve LCω2 − 1 LC𝛼 2 ω0 2 − 1 = ±RC𝛼ω𝑜
= ±RCω soit
𝛼 2 − RCω𝑜 𝛼 − 1 = 0 (1)
Par suite 𝛼 2 − 1 = ±RC𝛼ω𝑜 d’où les équations { 2
𝛼 + RCω𝑜 𝛼 − 1 = 0 (2)
ω ω
𝛼1 = 1 𝑒𝑡 𝛼2 = 2 sont les seules solutions acceptables de ces deux équations
ω𝑜 ω𝑜
* Expression de 𝛼1 𝑒𝑡 𝛼2 𝑒𝑛 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑄
1
1
𝛼 2 − 𝛼 − 1 = 0 (1)
Q
Q= d’où { 1
RCω0 2
𝛼 + 𝛼 − 1 = 0 (2)
Q
𝟏 𝟏 𝟏 𝟏
− +√ −𝟒 +√ 𝟐 −𝟒
1 𝐐 𝐐𝟐 𝐐 𝐐
∆= 2 −4 On trouve 𝜶𝟏 = et 𝜶𝟐 =
Q 𝟐 𝟐
ω2 −ω1
* Déduction de la bande passante relative
ω𝑜
ω2 −ω1 α2 ω0 −α1 ω0 ω2 −ω1 𝟏
= = α2 − α1 d’où =
ω𝑜 ω𝑜 ω𝑜 𝐐
Exercice 11
1° -Inductance L1 de la bobine
UMP = ZMP I1 Or ZMP = √(R + r)2 + (L1 ω)2 avec R+r = R’
UMP 2 𝟏 𝟐
d’où
2
R′ + (L1 ω)2 = ( ) On obtient 𝐋𝟏 = √(𝐔𝐌𝐏 ) − 𝐑′ 𝟐
I1 𝛚 𝐈𝟏
2
1
AN : L1 = √( 10√14
1 ) − 2002 ⇒ 𝐋𝟏 = 𝟎, 𝟒𝐇
100π
2π
- Capacité C du condensateur
1 1 UPQ 𝐈𝟏
UPQ = ZPQ I1 Or ZPQ = d’où = On obtient : 𝐂 =
Cω Cω I1 𝛚𝐔𝐏𝐐
1
AN : C = 2π
⇒ C = 12,5.10−6 F soit 𝐂 = 𝟏𝟐, 𝟓𝛍𝐅
100π×40
- Tension efficace UMQ aux bornes de la portion MQ
1 2 𝟏 𝟐
UMQ = ZMQ I1 Or ZMQ = √R′2 + (L1 ω − ) d’où 𝐔𝐌𝐐 = √𝐑 𝟏 ′𝟐 + (𝐋𝟏 𝛚 − ) 𝐈𝟏
Cω 𝐂𝛚
1 2 1
AN :UMQ = √2002 + (0,4 × 100π − ) × ⇒ 𝐔𝐌𝐐 = 𝟑𝟖𝟏𝟓𝐕
12,5.10−6 ×100π 2π
- Déphasage 𝜑 entre l’intensité i et la tension u aux bornes de la portion MQ
1 𝟏
L1 ω− 𝐋𝟏 𝛚−
tanφ = Cω
⇒ 𝛗 = 𝐭𝐚𝐧−𝟏 ( 𝐂𝛚
)
𝐑𝟏′ 𝐑𝟏′
1
0,4×100π−
12,5.10−6 ×100π
AN : φ = tan−1 ( ) ⇒ 𝛗 = −𝟑𝟑, 𝟒𝟓°
200
2° a. Valeur Lo de l’inductance
P = Pa ⇒ 𝑈𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 = 𝑈𝐼 d’où 𝑐𝑜𝑠𝜑 = 1 donc 𝑍 = 𝑅′
1 𝟏 1
L0 ω − =0 soit 𝐋𝟎 = AN : L0 = ⇒ 𝐋𝟎 = 𝟎, 𝟖𝐇
Cω 𝐂𝛚𝟐 12,5.10−6 ×(100π)2
b. Valeur efficace de l’intensité
U
UMQ = R′I0 ⇒ I0 = MQ′ R
38,15
Pour 𝑅′1 = 200Ω, on a : I0 = ⇒ 𝐈𝟎 = 𝟎, 𝟏𝟗𝐀
200
38,15
Pour 𝑅′2 = 10Ω, on a : I0 = ⇒ 𝐈𝟎 = 𝟑, 𝟖𝟏𝟓𝐀
10
2
3°a. Montrons que : L1+L2 =
𝑐𝜔2
2 1 2 2 1 2
UMQ = √R′1 + (L1 ω − ) I1 et UMQ = √R′1 + (L2 ω − ) I1
Cω Cω
UMQ 2 1 2 2 1 2 1 2 1 2
= √R′1 + (L1 ω − ) = √R′1 + (L2 ω − ) ⇒ (L1 ω − ) = (L2 ω − )
I1 Cω Cω Cω Cω
1 1 1 1
On obtient : L1 ω − = L2 ω − ou L1 ω − = − (L2 ω − )
Cω Cω Cω Cω
1 1
Si L1 ω − = L2 ω − alors L1 = L2 (impossible : nouvelle valeur)
Cω Cω
1 1 𝟐
Si L1 ω − = − (L2 ω − ) alors 𝐋𝟏 + 𝐋𝟐 =
Cω Cω 𝐂𝛚𝟐
b. Déduction de L2 pour L1 = 0,4H
2 𝟐
L1+L2 = d’où L2 = − L1
𝑐𝜔2 𝒄𝝎𝟐
2
AN : L2 = − 0,4 ⇒ L2 = 1,22H
12,5.10−6 ×(100π) 2
Exercice 12
1° Grandeurs électriques visualisées par l’oscilloscope L(H)
0,1
Voie 1 : intensité du courant dans le circuit
Voie 2 : Tension aux bornes du dipôle R, X
2° * Fréquence N
1 1
N= Or T = k H XT d’où N=
T kH X T
1
On trouve graphiquement 𝑋𝑇 = 4div d’où 𝑁= soit 𝑵 = 𝟓𝟎𝟎𝟎𝑯𝒛
0,05.10−3 ×4
* Impédance Z du dipôle PM
U URm RUm
Um = ZIm ⇒ Z= m Or Im = donc Z=
Im R URm
𝐑𝐤 𝟐 𝐘𝐦
Um = k 2 Ym et URm = k1 YRm d’où 𝐙=
𝐤 𝟏 𝐘𝐑𝐦
On trouve graphiquement 𝑌𝑚 = 3div et 𝑌𝑅𝑚 = 3,5div
1000×1×3
AN : 𝑍 = ⇒ 𝒁 = 𝟏𝟕𝟏𝟒𝜴
0,5×3,5
* Phase φ de l’intensité par rapport à la tension 𝑢
φ = 2πNθ avec θ = k H Xθ d’où 𝛗 = 𝟐𝛑𝐤 𝐇 𝐗 𝛉
On trouve graphiquement 𝑋𝜃 = 1div
𝛑
φ = 2π × 5000 × 0,05.10−3 × 1 ⇒ 𝛗=
𝟐
3° Expression de l’intensité du courant en fonction du temps
k Y 𝛑
i = Im cos(ωt + φ) avec Im = 1 Rm d’où 𝐢 = 𝟏, 𝟕𝟓. 𝟏𝟎−𝟑 𝐜𝐨𝐬 (𝟏𝟎𝟒 𝛑𝐭 + ) (A)
R 𝟐
Ue Ue
N1’=2N0 ; On aboutit à : I1 = 2
soit I1 = 2
1
√R2 +(L2πkN0 − ) (LC4π2 k2 N0 2 −1)
C2πkN0 √R2 +
2 2 2
C 4π k N0 2
Ue 𝐔𝐞
Or à la résonance d’intensité, LC4π2 N0 2 = 1 d’où I1 = 2
soit 𝐈𝟏 =
(k2 −1) 𝟐 −𝟏)𝟐𝐋
√R2 + C √𝐑𝟐 +(𝐤
k2 L 𝐤𝟐𝐂
* Fréquence de résonance 20
On trouve graphiquement 𝐍𝟎 = 𝟏𝟔𝟎𝟎𝐇𝐳
* Valeur de R.
𝐔 10
A la résonance d’intensité U = RI0 d’où 𝐑 =
𝐈𝟎
4 N(Hz)
AN : 𝑅 = ⇒ 𝐑 = 𝟏𝟎𝟎𝛀 1440 1600
40.𝐴0−3 1780
b. Valeurs de N1 et N2 1000 1500 2000
I N0
Pour IN1 = IN2 = , on trouve graphiquement 𝐍𝟏 = 𝟏𝟒𝟒𝟎𝐇𝐳 et 𝐍𝟎 = 𝟏𝟕𝟖𝟎𝐇𝐳
√2
N0
*Facteur de qualité : Q =
N2 −N1
1600
Q= soit 𝐐 = 𝟒, 𝟕
1780−1440
2°a. On visualise à la voie Y1 l’intensité dans le circuit G
et à la voie Y2 la tension aux bornes du dipôle R,L,C.
b. Longueur occupée par une période L C
R
Si les deux grandeurs sont en phase, N = N0 = 1600Hz
1 1
T0 = k H XT Or T0 = d’où XT = Y1
N0 kH N0 Y2
1
AN : XT = ⇒ 𝐗 𝐓 = 𝟔, 𝟐𝟓𝐝𝐢𝐯
100.10−6 ×1600
c. * Décalage
1
Signe de 𝐿𝜔1 −
𝐶𝜔1
𝜔1 2 𝑁1 2
−1 −1
1 𝐿𝐶𝜔1 2 −1 𝜔0 2 𝑁0 2 𝑁1 2
𝐿𝜔1 − = = = Or N1<N0 donc < 1 d’où le circuit est
𝐶𝜔1 𝐶𝜔1 𝐶𝜔1 𝐶𝜔1 𝑁0 2
𝟐𝝅
capacitif : 𝝋 = − 𝜽
𝑻
Pour N1, l’intensité i dans le dipôle est en avance sur la tension u aux bornes du dipôle.
Exercice 15
1° Contenu de chaque boîte et valeurs de R, r, L et C
Boite 1 : Le dipôle n’est pas traversé par un courant en continu ; on peut sans se
tromper dire que le dipôle est un condensateur.
Capacité du condensateur
1 1 𝐈
En alimentation alternative : U = ZC I1 Or ZC = = d’où 𝐂 = 𝟏
Cω C2πN 𝟐𝛑𝐍𝐔
AN : 𝐂 = 𝟓. 𝟏𝟎−𝟒 𝐅
Boite 2 : le dipôle est une bobine
di
La tension au bornes de la bobine est donnée par : u = ri + L
dt
di 𝐔
En alimentation continue, = 0 et donc U = rI1 ⇒ 𝐫= AN : 𝐫 = 𝟐𝟎𝛀
dt 𝐈𝟏
En alimentation alternative, U = Zb I2 Or Zb = √r 2 + (Lω)2 = √r 2 + 4π2 N2 L2
𝟏 𝐔 𝟐
D’où 𝐋 = √( ) − r 2 AN : 𝐋 = 𝟎, 𝟓𝐇
𝟐𝛑𝐍 𝐈𝟐
Boite 3 : le dipôle est un résistor
𝐔
En alimentation continue, U = RI3 ⇒ 𝐑 = AN : 𝐑 = 𝟖𝟎𝛀
𝐈𝟑
𝐔
En alimentation alternative, U = ZR I3 Or ZR = R d’où 𝐑 = AN : 𝐑 = 𝟖𝟎𝛀
𝐈𝟑
2° a. Valeur ω0 de ω pour avoir φ = 0
Pour φ = 0, la tension u et l’intensité i sont en phase ; on parle de résonance d’intensité.
1 𝟏
A la résonance, 𝐿𝜔 = d’où 𝝎 = 𝝎𝟎 = AN : 𝛚𝟎 = 𝟔𝟑, 𝟐𝐫𝐚𝐝. 𝐬 −𝟏
𝐶𝜔 √𝑳𝑪
b. Montrer que ω1. ω2 = 𝜔0 2
1 1
tanφ1 = Lω1 − et tanφ2 = Lω2 −
Cω1 Cω2 A B
R C
Or φ2 = - φ1 donc tanφ2 = −tanφ1
u L, r
1 1
Soit Lω2 − = − (Lω1 − )
Cω2 Cω1
LCω2 2 −1 LCω1 2 −1 1
= −( ) ⇒ LCω1 ω2 (ω2 + ω1 ) = ω2 + ω1 ⇒ ω1 ω2 =
Cω2 Cω1 𝐿𝐶
1
Or 𝜔0 2 = d’où ω1 ω2 = 𝜔0 2
𝐿𝐶
𝜋
c. Valeurs de ω1 et ω2 pour |𝜑1 | = |𝜑2 | =
4
𝜋 1 1 1
tan = Lω − soit Lω − = ±1 ⇒ ω2 ± ω − 𝜔0 2 = 0
4 Cω Cω L
1 1 2
− +√( ) +4𝜔0 2
ω1 = 𝐿 𝐿
soit 𝛚𝟐 = 𝟔𝟐, 𝟐𝐫𝐚𝐝. 𝐬 −𝟏
2
1 1 2
+√( ) +4𝜔0 2
Et ω2 = 𝐿 𝐿
soit 𝛚𝟐 = 𝟔𝟒, 𝟐 𝐫𝐚𝐝. 𝐬 −𝟏
2
3°a. Expression de l’intensité efficace I en fonction de r, R, L, C, U et ω
Collection G.K. Circuit R, L, C en régime sinusoïdale forcé
310
1 2 𝐔
U = ZI Or Z = √(R + r)2 + (Lω − ) d’où 𝐈 =
Cω 𝟐
√(𝐑+𝐫)𝟐 +(𝐋𝛚− 𝟏 )
𝐂𝛚
𝑈𝐶 1 𝜔
b. Expression du 𝑦 = en fonction de 𝑄 = et 𝑥 =
𝑈 𝑅𝐶𝜔0 𝜔0
* La tension efficace UC aux bornes du condensateur
1 U 1 U
UC = ZC I Or ZC = et I = 2
d’où UC =
Cω 1 Cω 1 2
√(R+r)2 +(Lω− ) √(R+r)2 +(Lω− )
Cω Cω
UC 1 1
On déduit =
U Cω 1 2
√(R+r)2 +(Lω− )
Cω
𝜔 1 1
𝑥= ⇒ 𝜔 = 𝑥𝜔0 On a donc y = 2
𝜔0 Cx𝜔0 1
√(R+r)2 +(Lx𝜔0 − )
Cx𝜔0
Exercice 16
1- * Tension maximale 𝑈𝑚 : 𝐔𝐦 = 𝐤 𝐕 𝐘
La courbe représentative de la tension délivrée par GBF est la courbe observé sur la
voie 1 soit la tension 𝑢𝐴𝐷 . On lit graphiquement 𝑌 = 2𝑑𝑖𝑣.
AN : Um = 5 × 2 ⇒ 𝐔𝐦 = 𝟏𝟎𝐕
2𝜋 2𝜋
* Pulsation 𝜔 : 𝜔 = Or T = kXT d’où 𝜔 =
𝑇 kXT
2π
On lit graphiquement XT = 8div AN : ω = ⇒ 𝛚 = 𝟏𝟎𝟎𝛑𝐫𝐚𝐝. 𝐬 −𝟏
2,5.10−3 ×8
* Expression de 𝑢𝐴𝐷
𝑢𝐴𝐷 est une fonction sinusoïdale de la forme : 𝑢𝐴𝐷 = 𝑈𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡 soit 𝒖𝑨𝑫 = 𝟏𝟎𝒄𝒐𝒔𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕
2- a. Phase de la tension u par rapport à l’intensité
* Pour le circuit 1, la courbe de la tension aux bornes du GBF (𝑢𝐴𝐷 ) est en avance sur la
courbe de la tension aux bornes du résistor R1, courbe renseignant sur la variation de
l’intensité dans le circuit.
𝟐𝛑𝜏 𝜏 𝑋 1 𝛑
𝛗= On a = 𝜏= d’où 𝛗 = 𝐫𝐚𝐝
𝐓 𝑇 𝑋𝑇 8 𝟒
* Pour le circuit 2, la courbe de la tension aux bornes du GBF (𝑢𝐴𝐷 ) est en phase avec la
courbe de la tension aux bornes du résistor R1, courbe renseignant sur la variation de
l’intensité dans le circuit. 𝛗 = 𝟎
b. * Le circuit 2 correspond au circuit de résonance d’intensité.
* Expression de i en fonction du temps
𝑖 = 𝐼𝑚 𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡 Or pour le circuit 2 : UBD m = R1 Im avec UBD m = k V Ym
𝐤 𝐕 𝐘𝐦
donc 𝒊 = 𝒄𝒐𝒔𝝎𝒕 Graphiquement, Ym = 4𝑑𝑖𝑣
𝐑𝟏
0,5×4
On a donc : 𝑖 = 𝑐𝑜𝑠100𝜋𝑡 soit 𝒊 = 𝟎, 𝟐𝒄𝒐𝒔𝟏𝟎𝟎𝝅𝒕
10
3° Résistance r de la bobine.
A la résonance d’intensité φ = 0 et Z = R avec R = R1 + R 2 + r
Pour le circuit 2 : UAD m = (R1 + R 2 + r)Im
kV Y m
Or UAD m = k V Ym d’où r= − (R1 + R 2 )
Im
5×2
On trouve graphiquement : Ym = 2div AN : r = − (10 + 32) ⇒ 𝐫 = 𝟖𝛀
0,2
4°* Inductance 𝐿 de la bobine
𝟏 1
R 2 2 + (Lω)2 = 𝑍2 2 ⇒ 𝐋 = √𝒁𝟐 𝟐 − 𝐑 𝟐 𝟐 AN : L = √6,72 − 2,22 ⇒ 𝐋 = 𝟎, 𝟎𝟐𝐇
𝛚 100π
c. Phase 𝜑 de la tension 𝑢(𝑡) par rapport à l’intensité du courant 𝑖(𝑡)
Lω Lω 0,02×100π
tan𝜑 = ⇒ 𝜑 = 𝑡𝑎𝑛−1 ( ) AN : 𝜑 = 𝑡𝑎𝑛−1 ( ) ⇒ 𝝋 = 𝟎, 𝟓𝟓𝒓𝒂𝒅
R1 +R2 R1 +R2 10,2
Expression horaire de 𝑖(𝑡)
u(t) est en avance sur i(t) donc i(t) = I√2cos(ωt − φ)
soit 𝐢(𝐭) = 𝐜𝐨𝐬(𝟏𝟎𝟎𝛑𝐭 − 𝟎, 𝟓𝟓)
4°a. Capacité 𝐶 du condensateur
- construction de Fresnel
Collection G.K. Circuit R, L, C en régime sinusoïdale forcé
312
R1 +R2
𝑐𝑜𝑠𝜑 =
𝑍
1 2
Pour la figure 2, 𝑍 = √(R1 + R 2 )2 + (Lω − )
Cω
1 2 L 1 2 L 1
On déduit : (Lω)2 = (Lω − ) ⇒ (Lω)2 = (Lω)2 − 2 + ( ) soit 2 =
Cω C Cω C 𝐶 2 𝜔2
1 𝟏 1 −𝟒
2L = d’où 𝑪= AN : 𝐶 = ⇒ 𝑪 = 𝟐, 𝟓. 𝟏𝟎 𝑭
𝐶𝜔2 𝟐𝐋𝝎𝟐 2×0,02×(100𝜋)2
b. Puissance moyenne consommée par le dipôle (𝑀𝑁)
𝐔 𝟐
𝒫 = 𝑈𝐼𝑐𝑜𝑠𝜑 = (R1 + R 2 )I2 Or 𝑈 = 𝑍𝐼 d’où 𝓟 = (𝐑 𝟏 + 𝐑 𝟐 ) ( )
𝐙
8,4 2
AN : 𝒫 = 10,2 × ( ) ⇒ 𝓟 = 𝟓𝑾
12
LENTILLES MINCES
Exercice 1
Une lentille est placée entre un objet réel AB et un écran ; la distance objet-écran est
𝐷 = 𝐴𝐸 > 0. Pour une distance D fixée (satisfaisant à une condition que l’on précisera
ultérieurement), il est possible d’obtenir une image nette sur l’écran pour deux
positions de la lentille séparées par une distance d.
1° Soit p et p’ les positions d’objet et d’image correspondantes (image nette sur
l’écran).
a. Exprimer p’ en fonction de p et de la distance 𝐷 = 𝐴𝐸.
b. Déterminer l’équation du second degré reliant p, f’ et D.
c. A quelle condition y a-t-il des solutions à cette équation ?
d. Donner pour la condition donnée, les deux solutions p 1 et p2 en fonction de f’ et D
(On appellera p1 la solution ayant la plus petite valeur absolue).
2° Pour D fixé, satisfaisant à la condition du 1°c), soient O1 et O2 les deux O de la
lentille mince correspondant aux deux solutions positions du centre optique calculées
précédemment.
a. Exprimer la distance 𝑑 = 𝑂1 𝑂2 > 0 en fonction de p1 et p2.
b.En déduire la valeur de la distance f’ de la lentille mince en fonction de D et d.
3° L’expérience donne, pour D=1m, d=40cm. Calculer la valeur de la distance focale f’
correspondante.
4° Si 𝐷 = 4f′(quelque soit f′ > 0) quelles sont alors, en fonction de f’, les valeurs
respectives des positions objet et image correspondantes. Conclure.
Exercice 2
On considère une lentille convergente L, de distance focale f’. Pour déterminer la valeur
de cette distance focale, on dispose un petit objet plan AB que l’on place sur l’axe
optique de L et perpendiculairement à cet axe. La lentille L donne de AB une image A’B’
1
de même taille que l’objet sur un écran (E). (voir figure réalisée à l’échelle ).
2
B
10cm
A’
A
B’
a. Compléter la figure en plaçant le centre optique O, le foyer principal objet F et le
foyer principal image F’ de la lentille L.
b. En déduire la distance focale f’ = OF ′ de la lentille.
c. Déterminer le grandissement linéaire de L et les caractéristiques de l’image A’B’.
2° L’écran (E) est maintenant placé à une distance fixe D de l’objet AB. Pour obtenir
une image réelle et nette de cet objet, on déplace perpendiculairement à l’axe optique
de L, la lentille L entre le point A de l’objet et l’écran E.
a. Etablir la relation entre D et f’ pour que l’on obtienne sur l’écran une image nette
pour deux positions distinctes O1 et O2 de la lentille L.
Collection G.K. Lentilles sphériques minces
314
A0 B0
L0
10cm
B A
Exercice 5
On se propose de déterminer expérimentalement la distance focale d’une lentille
convergente puis celle d’une lentille divergente notées respectivement (L) et (L 1).
1° Comment peut-on, par une simple observation, différencier ces deux lentilles ?
2° On veut obtenir l’image réelle A’B’ d’un objet réel AB plan, donnée par la lentille
convergente de centre optique O.
a. Dans la liste suivante, citer les matériels nécessaires à la réalisation de l’expérience :
lentille convergente, fente fine, banc d’optique, source lumineuse, diaphragme, écran,
plaque percée d’un motif, différents supports, miroir.
b. Rappeler quelles sont les conditions d’obtention d’une bonne image A’B’ d’un petit
objet plan AB (« Conditions de Gauss »).
c. Faire un schéma du montage sur lequel on fera apparaître :
- l’objet AB (A étant sur l’axe principal de la lentille) ;
- les foyers principaux objet et image respectivement F et F’ ;
- les rayons lumineux particuliers permettant la construction de l’image A’B’ ;
- la marche d’un pinceau lumineux issu de B.
3° L’objet AB étant fixe, on déplace la lentille (L) parallèlement à elle-même, le point O
restant sur le même axe OA ; on recueille l’image A’B’ sur un écran ; on mesure les
distances OA et OA’ ; on pose ; p = OA ; p’ = OA’.
a. Rappeler les formules de Descartes de conjugaison et de grandissement.
b. On obtient les résultats suivants :
p(cm) −12,0 −15,0 −18,0 −20,0 −25,0 −30,0 −40,0 −50,0
p′ (cm) 61,0 30,5 22,5 20,0 16,5 15,5 13,5 12,5
1 1
Représenter graphiquement ( ) en fonction de ( ) et trouver à l’aide de cette
p′ p
représentation, la distance focale image f’.
Echelle : 1m-1 sera représenté par 1cm.
c. Parmi les couples (p, p’) du tableau, quel est celui qui correspond à la distance objet-
image minimale ? Quelles sont les caractéristiques de l’image dans ce cas ?
4° On veut ensuite déterminer la distance focale image de la lentille mince divergente
(L1). On l’accole à la lentille mince (L) ; on forme ainsi un système optique de centre
optique O1. On recueille sur l’écran l’image A’B’ de l’objet AB, donnée par l’ensemble
(L1)+ (L).
a. A quelle condition générale les vergences doivent satisfaire pour que l’on puisse
effectivement obtenir une image réelle A’B’ de l’objet AB ?
b. La condition étant supposée réalisée, on mesure: O1 A = −45,0cm et O1 A′ = 36,0cm
En dédire la distance focale image de la lentille divergente (L1).
Exercice 6
Une source lumineuse S, portant une fente verticale AB de hauteur 2cmn(en forme de
flèche) est fixée, sur la graduation zéro d’un banc d’optique gradué en cm. Un écran E,
vertical, peut être déplacé en translation le long du banc. Une lentille convergente L 1,
de centre optique O1 et de distance focale image f’1=10cm, est placée entre l’objet et
l’écran (voir figure).
Source S L1 Ecran E
BANC
Exercice 8
On dispose de deux lentilles minces coaxiales séparées par la distance d=10cm : une
lentille convergente L1 de distance focale f1′ = 20cm et une lentille divergente L2 de
distance focale f2′ = −10cm.
Un faisceau lumineux parallèle à leurs axes principaux arrive sur l’une d’elles.
Construire sa marche à travers le système optique des deux lentilles.
Que remarquez vous.
Exercice 9
Une lentille convergente donne d’un objet réel situé à 40cm devant elle, une image
réelle 3fois plus grande.
1° Calculer la distance focale de la lentille.
2° La distance focale de la lentille est f’= 30cm. Un objet réel de 1cm de haut est placé à
50cm de cette lentille.
a. Déterminer l’image qu’elle en donne.
b. Faire une construction.
Echelles : Horizontalement : 1cm pour 10cm ; Verticalement : 1cm pour 1cm
Exercice 10
Une lentille divergente de distance focale 10cm, donne d’un objet virtuel une image
réelle deux fois plus grande et situé dans le plan focal objet de la lentille.
1° Où est situé l’objet ?
2° Faire une construction géométrique
Echelle : Horizontalement : 1cm pour 5cm
Exercice 12
On considère une lentille-plan concave d’indice de réfraction n = 1,5 et de rayon
12,5cm. Cette lentille est supposée mince de sommet O.
On place un petit objet de petites dimensions à 10cm avant O puis 15cm après O. L
donne de AB une image A’B’.
1°a. Calculez les distances focales de cette lentille ; donner sa nature.
b. Donnez la nature des objets.
c. Calculez les positions et les grandissements linéaires des images. Précisez leurs
natures et leurs sens.
d. Construisez dans chaque cas, la marche d’un pinceau lumineux issu du point B
n’appartenant pas à l’axe.
2° A cette lentille, on associe une lentille mince L’ de centre optique O’ de telle manière
que les centres optiques soient confondus en O. La vergence de l’ensemble vaut −2δ.
a. Quelle est la distance focale du système ?
b. Quelle est la distance focale de la lentille L’ ? Quelle est sa nature ?
3° On place devant ce système un petit objet à 25cm du centre optique O.
a. Calculez la position et le grandissement linéaire de l’image.
b. Donnez sa nature et son sens.
Corrigé
Exercice 1
1° a. Expression de p’ en fonction de p et de la distance 𝐷 = 𝐴𝐸
D = AE = AA′ = AO + OA′ = −OA + OA′
Or OA = p et OA′ = p′ d’où D = −p + p′ soit 𝐩′ = 𝐃 + 𝐩
b. Equation du second degré reliant p, f’ et D
1 1 1
Formule de Descartes relative à la position : − =
p′ p f′
1 1 1
Or p′ = D + p d’où − = et par suite la relation 𝐩𝟐 + 𝐃𝐩 + 𝐃𝐟 ′ = 𝟎
D+p p f′
c. Condition pour avoir des solutions à cette équation
∆= 𝐷2 − 4𝐷f′
L’équation du second degré admet des solutions si et seulement si ∆≥ 0
𝐷 2 − 4𝐷f′ ≥ 0 soit 𝑫 ≥ 𝟒𝐟′
d. Les deux solutions p1 et p2 en fonction de f’ et D
−𝐃+√𝐃𝟐 −𝟒𝐃𝐟 ′ −𝐃−√𝐃𝟐 −𝟒𝐃𝐟 ′
D ≥ 4f′. On a donc : 𝐩𝟏 = et 𝐩𝟐 =
𝟐 𝟐
2° a. Expression de distance 𝑑 = 𝑂1 𝑂2 > 0 en fonction de p1 et p2
d = O1 O2 = O1 A + AO2 = O1 A − O2 A
Or O1 A = p1 et O2 A = p2 d’où 𝐝 = 𝐩𝟏 − 𝐩𝟐
b. Valeur de la distance f’ de la lentille mince en fonction de D et d
−D+√D2 −4Df′ −D−√D2 −4Df′
d = p1 − p2 . Or p1 = et p2 = d’où d = √D2 − 4Df ′
2 2
𝑫𝟐 −𝒅𝟐
Ensuite 𝑑2 = 𝐷2 − 4𝐷f ′ et enfin 𝐟′ =
𝟒𝑫
3° Distance focale f’
12 −0,42
f′ = ⇒ f ′ = 0,21𝑚 soit 𝐟 ′ = 𝟐𝟏𝐜𝐦
4×1
4° Positions objet et image
D = 4f′ d’où ∆= 0
−D
p1 = p2 = p = AN : 𝐩 = −𝟓𝟎𝐜𝐦
2
D D
p′ =D+p=D− = AN : 𝐩′ = 𝟓𝟎𝐜𝐦
2 2
* Conclusion : la lentille se trouve au milieu de 𝐴𝐸.
Exercice 2
1°a. Centre optique O, foyer principal objet F et le foyer principal image F’
* Tout rayon incident issu de B qui émerge en passant par B’ et qui ne subit pas de
déviation coupe l’axe optique en O (centre optique de la lentille).
* Tout rayon incident issu de A parallèle à l’axe optique et qui émerge de la lentille en
passant par A’ passe par le point F’ de l’axe optique (foyer image F’).
* Tout rayon incident issu de A qui émerge parallèlement à de la lentille en passant par
A’ passe par le point F (foyer objet F).
B
10cm
O F’ A’
A F
B’
F O F’
A’ A
b. Valeur de p
1 1 1 p′ 1 1 1 (𝟏−𝛄)
− = . Or γ = soit 𝑝′ = γp d’où − = et donc 𝐩= 𝐟′
p′ p f′ p γp p f′ 𝛄
1er cas : γ = 5
(1−5)
p= × 5 soit 𝐩 = −𝟒𝐜𝐦
5
2ème cas : γ = 10
(1−10)
p= × 5 soit 𝐩 = −𝟒, 𝟓𝐜𝐦
10
c. Nature de l’image
𝑝 ′ = γp. p < 0 et γ > 0 donc 𝑝′ < 0
Dans les deux cas, 𝑝′ < 0 donc l’image est virtuelle.
Exercice 3
1°a. * Vergence C1 de la lentille
1 1
C1 = (n − 1) ( − )
S1 C1 S2 C2 R
S1 C1 → ∞ (Car un plan); S2 C2 = SC = −R S
C
𝟏 1
𝐂𝟏 = (𝐧 − 𝟏) ( ) AN : C1 = (1,5 − 1) ( ) ⇒ 𝐂𝟏 = 𝟒𝛅
𝐑 0,125
* Distance focale de la lentille
1 𝟏 1
C1 = d’où 𝐟𝟏 ′ = AN : f1 ′ = ⇒ f1 ′ = 0,25m soit 𝐟𝟏 ′ = 𝟐𝟓𝐜𝐦
f1 ′ 𝐂𝟏 4
Nature de la lentille
f1 ′ > 0 (C1 ˃ 0) donc L1 est une lentille convergente
b. Nature des objets
1er cas : Objet situé à 10cm avant O 2ème cas : Objet situé à 15cm après O
L’objet est réel L’objet est virtuel
c. Positions, grandissements linéaire, natures et sens de l’image A 1B1
1 1 1 OA×f1 ′
− = soit OA1 =
OA1 OA OF1 ′ OA+f1 ′
OA1
γ=
OA
1er cas : OA = −10cm
Position
(−10)×25
OA1 = soit 𝐎𝐀𝟏 = −𝟏𝟔, 𝟕𝐜𝐦
(−10)+25
B B
B’
F1 O F1’ F1 O F1’
A’ A A’ A
F1
Position
1 1 1 𝐎𝐀×𝐟 ′ (−25)×(−50)
− = soit 𝐎𝐀′ = AN : OA′ = soit 𝐎𝐀′ = −𝟏𝟔, 𝟕𝐜𝐦
OA′ OA OF′ 𝐎𝐀+𝐟 ′ (−25)−50
L’image se forme à 16,7cm avant O
Grandissement linéaire
OA′ −16,7
γ= AN : γ = soit 𝛄 = 𝟎, 𝟔𝟔𝟖
OA −50
L’image est 0,668 fois plus petite que l’objet
b. Nature et sens de l’image
Nature : OA′ < 0 donc l’Image est virtuelle
Sens : γ > 0 donc l’image est droite
Exercice 4
1° Construction de la marche des rayons lumineux issus d’un point de l’objet
A0 B0
L0
10cm
B A
B’ A’
O F’ A’
A
• •
F
B’
1 1 1 𝟏 𝟏 𝟏
3° a. Formules de Descartes de conjugaison : − = soit − =
OA’ OA f′ 𝐩′ 𝐩 𝐟′
OA’ 𝐏′
Formules de Descartes de grandissement : 𝛾 = soit 𝜸=
OA 𝐩
1 1
b. Représentation graphique ( ′) en fonction de ( )
𝑝 𝑝
p(cm) −12,0 −15,0 −18,0 −20,0 −25,0 −30,0 −40,0 −50,0
p′ (cm) 61,0 30,5 22,5 20,0 16,5 15,5 13,5 12,5
1/p(m−1 ) −8,33 −6,67 −5,56 −5,00 −4,00 −3,33 −2,50 −2,00
1/p′(m−1 ) 1,64 3,28 4,44 5,00 6,06 6,45 7,41 8,00
1
(m−1 )
p′
9,9
1 1 −1
(m )
−9,9 −1 p
* Distance focale :
1
La représentation graphique coupe l’axe des ordonnées au point = 9,9
p′
1 1 1 1 1 1 1
Or − = donc pour = 0, on a : = . On déduit : = 9,9 et 𝐟 ′ = +𝟏𝟎𝐜𝐦
p′ p f′ p p′ f′ f′
c. Couple (𝑝, 𝑝’) qui correspond à la distance objet-image minimale
La distance objet-image est donnée par : AA’ = AO + OA’ soit AA’ = −OA + OA’
La lentille est placée entre l’objet et l’écran donc AA′ = |OA| + OA’ soit AA′ = |p| + p′
p(cm) −12,0 −15,0 −18,0 −20,0 −25,0 −30,0 −40,0 −50,0
p′ (cm) 61,0 30,5 22,5 20,0 16,5 15,5 13,5 12,5
p + p′ 72,0 45,5 40,5 40,0 41,5 45,5 43,5 62,5
On retient le couple : (−𝟐𝟎, 𝟎; 𝟐𝟎, 𝟎)
Caractéristiques de l’image
* Position : OA′ = 20,0cm
* Nature : OA′ > 0 donc l’image est réelle
OA′
* Grandissement : 𝛾 = = −1 L’image est réservée et a même taille que l’objet
OA
4a. Condition générale des vergences
Les deux lentilles sont accolées, donc le théorème des vergences s’écrit : C′ = C1 + C
Objet réel et image réelle, donc la lentille équivalente est une lentille convergente.
On a donc : C’ > 0 ⇒ C1 + C > 0 ⇒ C1 > −𝐶 soit C1 > −𝐶
1
C = ′ donc C = 9,9𝛿 et 𝐂𝟏 > −9,9𝛿
f
b. Distance focale image de la lentille divergente (L1)
1 1 1 O1 A×O1 A′ (−45)×36
− = ⇒ f′ = AN : f ′ = ⇒ f ′ = 20cm
O1 A′ O1 A f′ O1 A−O1 A′ −45−36
1 1 f′ 0,2
C′ = C1 + C ⇒ = + C ⇒ f1′ = AN : f1′ = ⇒ 𝐟𝟏′ = −𝟎, 𝟐𝟎𝐜𝐦
f′ f′1 1−Cf′ 1−9,9×0,2
Exercice 6
1°a. Vergence C1 de la lentille L1
1 1
C1 = ′ AN : C1 = ⇒ C1 = +10δ
f1 0,10
b. Graduation n1 sur laquelle il convient de placer l’écran
n1 = AA′ = AO1 + O1 A′ = −O1 A + O1 A′
1 1 1 f′1 ×O1 A
Formule de Descartes relative à la position : − = ⇒ O1 A′ =
O1 A′ O1 A f′1 O1 A+f′1
f′1 ×O1 A 𝐟𝟏′ ×𝐎𝟏 𝐀
n1 = −O1 A + soit 𝐧𝟏 = 𝐎𝟏 𝐀 ( − 𝟏)
O1 A+f′1 𝐎𝟏 𝐀+𝐟𝟏′
10
AN : n1 = −15 ( − 1) ⇒ n1 = 45cm
−15+10
c. Caractéristiques de l’image A’B’
n1 = −O1 A + O1 A′ ⇒ 𝐎𝟏 𝐀′ = 𝐧𝟏 + 𝐎𝟏 𝐀 AN : O1 A′ = 45 + (−15) ⇒ 𝐎𝟏 𝐀′ = 𝟑𝟎𝐜𝐦
′
O1 A > 0 donc l’mage A’B’ est réelle.
Grandissement linéaire 𝛾
𝐎𝟏 𝐀′ 30
𝜸= AN : 𝛾 = ⇒ 𝜸 = −𝟐
𝐎𝟏 𝐀 −15
L’image A’B’ est renversée et eux fois plus grande que l’objet
d. Construction de l’image
L1
B’
A F•1 O1
•
F1’ A’
B
1 1 1 O1 A′′ ×O1 A
Formule de Descartes relative à la position : − = ⇒ f′ =
O1 A′′ O1 A f′ O1 A−O1 A′′
(90−15)×(−15)
O1 A′′ = n2 + O1 A d’où f′ = ⇒ 𝐟′ = 𝟏𝟐, 𝟓
(−15−(90−15)
d. Vergence C2 de la lentille L2
1 𝟏
Théorème de vergences C= C1 + C2 ⇒ C2 = C − C1 Or C = d’où 𝐂𝟐 = − 𝐂𝟏
f′ 𝐟′
1
AN : C2 = − 10 ⇒ 𝐂𝟐 = −𝟐𝛅
0,125
* Nature de la lentille L2
C2 < 0 donc la lentille L2 est une lentille divergente
* Distance focale f’2 de L2
1 𝟏 1
C2 = ′ ⇒ 𝐟𝟐′ = AN : f2′ = ⇒ f2′ = −0,5m soit 𝐟𝟐′ = −𝟓𝟎𝐜𝐦
f2 𝐂𝟐 −2
3° Evaluons la valeur limite de 𝑓3′ mesurable par cette méthode
AA’’ = AO1 + O1 A’’ = −O1 A + O1 A’’ d’où −O1 A + O1 A’’ ≤ D soit O1 A’’ ≤ D + O1 A
On obtient : 0 < O1 A’’ ≤ D + O1 A soit 0 < O1 A’’ ≤ D − d avec d = −O1 A
La formule de conjugaison de la lentille équivalente à l’association des deux lentilles
1 1 1 1 1 1 O1 A
accolées est : − = avec = C′ d’où − = C′ ⇒ O1 A′′ =
O1 A′′ O1 A f′ f′ O1 A′′ O1 A 1+C′ O1 A
−d −d −D D
0< ≤D−d ⇒ 1 − C′ d ≤ ⇒ −C′ d ≤ ⇒ C′ ≥
1−C′ d D−d D−d d(D−d)
1 1 D 𝟏
Or C′ = C1 + C3 = C1 + donc C1 + ′ ≥ ⇒ 𝐟𝟑′ ≤ 𝐃
f′3 f3 d(D−d) −𝐂𝟏
𝐝(𝐃−𝐝)
1
AN : f3′ ≤ 2,25 ⇒ 𝐟𝟑′ ≤ −𝟎, 𝟑𝟓𝐦 soit 𝐟𝟑′ ≤ −𝟑𝟓𝐜𝐦
−10
0,15(2,25−0,15)
Exercice 7
Montage à réaliser
F1 F2’ F1’ F2
O1 O2
Exercice 8
Construction de la marche à travers le système optique des deux lentilles
Φ’
F2’ F2 F2’ F2
F1 O1 O2 F1’ O2 O1
F1 F1’
−3
AN : OF ′ = × (−40) ⇒ 𝐎𝐅 ′ = 𝟑𝟎𝒄𝒎
1−(−3)
2° a. Caractéristiques de l’image
1 1 1 OF′×OA 30×(−50)
− = ⇒ OA′ = AN : OA′ = ⇒ 𝐎𝐀′ = 𝟕𝟓𝐜𝐦
OA′ OA OF′ OF′+OA 30+(−50)
L’image est réelle et située à 75cm après la lentille
OA′ 75
γ= = ⇒ γ = −1,5
OA −50
L’image est renversée et 1,5 fois plus grande que l’objet
Taille : A’B’ = 1cm × 1,5 soit 𝐀’𝐁’ = 𝟏, 𝟓𝐜𝐦
b. Construction
1cm
B
F1 A’
A F1 O
B’
Exercice 10
1° Position de l’objet
1 1 1 OA′
− = et γ= soit OA′ = γOA
OA′ OA OF′ OA
1 1 1 1−γ 1 𝟏−𝛄
On obtient : − = d’où = soit 𝐎𝐀 = 𝐎𝐅′
γOA OA OF′ γOA OF′ 𝛄
Objet virtuel et image réelle donc γ > 0
1−2
AN : OA = × (−10) ⇒ 𝐎𝐀 = 𝟓𝒄𝒎
2
L’objet se trouve à 20cm derrière la lentille
2° Construction géométrique
B’
O F
F’ A A’
Exercice 12
1°a. * Distance focale image de la lentille
1 1
C = (n − 1) ( − )
S1 C1 S2 C2
S1 C1 → ∞ (Car un plan); S2 C2 = SC = R S C
1 1 ′ R
= −(n − 1) ( ) soit f1 = −
f1 ′ R n−1 R
′ 12,5 ′
AN : f1 = − ⇒ 𝐟𝟏 = −𝟐𝟓𝐜𝐦
1,5−1
* Distance focale objet de la lentille
Collection G.K. Lentilles sphériques minces
328
B’
1er Cas 2ème cas
B B B
F1’ ’ F1 F1’ F1
O O
A A’ A A’
1 𝟏 1
C= donc 𝐟′ = AN : f ′ = ⇒ f ′ = −0,5m soit 𝐟 ′ = −𝟓𝟎𝐜𝐦
f′ 𝐂 −2
-Distance focale image du système
f + f ′ = 0 ⇒ f = −f ′ soit 𝐟 = 𝟓𝟎𝐜𝐦
b. Distance focale de la lentille L’
1 1 𝐟𝟏 ′
C = C1 + C2 donc =C− ⇒ 𝐟𝟐 ′ =
f2 ′ f1 ′ 𝐂𝐟𝟏 ′ −𝟏
−0,25
AN : f2 ′ = ⇒ f2 ′ = 0,5m soit 𝐟𝟐 ′ = 𝟓𝟎𝐦
−2×(−0,25)−1
- Nature de L’
f2 ′ > 0 donc L’ est une lentille convergente
3°a. Position et grandissement linéaire
Position
1 1 1 𝐎𝐀×𝐟 ′ (−25)×(−50)
− = soit OA′ = AN : OA′ = soit 𝐎𝐀′ = −𝟏𝟔, 𝟕𝐜𝐦
OA′ OA OF′ 𝐎𝐀+𝐟 ′ (−25)−50
L’image se forme à 16,7cm avant O
Grandissement linéaire
𝐎𝐀′ −16,7
𝛄= AN : γ = soit 𝛄 = 𝟎, 𝟔𝟔𝟖
𝐎𝐀 −50
L’image est 0,668 fois plus petite que l’objet
b. Nature et sens de l’image
Nature : OA′ < 0 donc l’Image est virtuelle
Sens : γ > 0 donc l’image est droite
Corrigé
Exercice 1
Distance 𝑑𝑅,𝑉 qui sépare la raie rouge de la raie violette
dR,V = F ′ φ′R + F ′ φ′V Or F ′ φ′R = OF ′ tan(DJ − DR ) et F ′ φ′V = OF ′ tan(DV − DJ )
d’où dR,V = OF ′ [tan(DJ − DR ) + tan(DV − DJ )]
Les séparations angulaires DJ − DR et DV − DJ sont petites ; on peut donc écrire
tan(DJ − DR ) ≈ DJ − DR (rad) et tan(DV − DJ ) ≈ DV − DJ (en rad)
dR,V = OF ′ [D J − DR + DV − DJ ] ⇒ dR,V = OF ′ (DV − DR ) soit 𝐝𝐑,𝐕 = 𝐟 ′ 𝛅𝐃
π
AN : dR,V = 60 × (51,2 − 47,9) × ⇒ 𝐝𝐑,𝐕 = 𝟑, 𝟒𝟔𝐜𝐦
180
𝐷𝑅
𝐷𝑉 𝛿𝐷
O 𝜑𝑅′
𝛿𝐷
F’
𝜑𝑉′
Exercice 2
1° * Marche du pinceau
(Voir figure 1) 𝑖
* L’angle de réfraction I
Exercice 5
Collection G.K. Dispersion et diffraction
336
A
DO
DJ DB
S F
²² δJO
φ′R
²²
F’
²² φ′B
²²
²²
2° Chemin suivi par les pinceaux colorés au-delà
²² de la lentille
(voir figure) ²²
²
3° * On doit disposer l’écran au foyer image de la lentille
* Distances
𝑑 = 𝐹 ′ 𝜑𝑅 ′ + 𝐹 ′ 𝜑𝐵 ′ Or 𝐹 ′ 𝜑𝑅′ = 𝑂𝐹 ′ 𝑡𝑎𝑛δRO avec δJR = DO − DR
′ ′ ′
et 𝐹 𝜑𝐵 = 𝑂𝐹 𝑡𝑎𝑛δBO avec δBO = DB − DO
d’où 𝒅 = 𝑶𝑭′ [𝒕𝒂𝒏(𝐃𝐁 − 𝐃𝐎 ) + 𝒕𝒂𝒏(𝐃𝐎 − 𝐃𝐑 )]
AN : 𝑑 = 60 × [𝑡𝑎𝑛(39,0 − 38,5) + 𝑡𝑎𝑛(38,5 − 38,0)] ⇒ 𝒅 = 𝟏, 𝟎𝟓𝒄𝒎
Exercice 6
1° Longueur d’onde de la radiation jaune
Incidence normale : sinθJ = kλn
𝐬𝐢𝐧θJ
Spectre du 1er ordre donc k = 1 Et on a : sinθJ = λJ n ⇒ 𝛌𝐉 =
𝐧
22
sin(13+ )
AN : λJ = 60
⇒ λJ = 5,78.10−7 m soit 𝛌𝐉 = 𝟎, 𝟓𝟕𝟖µ𝐦
400.103
2° Directions donnant un maximum de lumière pour la radiation jaune
Spectre du 2e ordre 𝑘 = 2 Et donc sinθJ = 2λJ n ⇒ 𝛉𝐉 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (𝟐𝛌𝐉 𝐧)
AN : θJ = sin (2 × 5,78.10 × 4.105 )
−1 −7
⇒ 𝛉𝐉 = 𝟐𝟕, 𝟓°
Spectre du 3e ordre 𝑘 = 3 Et donc sinθJ = 3λJ n ⇒ 𝛉𝐉 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (𝟑𝛌𝐉 𝐧)
−1 −7 5
AN : θJ = sin (3 × 5,78.10 × 4.10 ) ⇒ 𝛉𝐉 = 𝟒𝟑, 𝟗°
Spectre du 4e ordre 𝑘 = 4 Et donc sin𝛉𝐉 = 4λJ n ⇒ 𝛉𝐉 = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (𝟒𝛌𝐉 𝐧)
AN : θJ = sin−1 (4 × 5,78.10−7 × 4.105 ) ⇒ 𝛉𝐉 = 𝟔𝟕, 𝟔°
Remarque : les valeurs 𝑘 = −1 , 𝑘 = −2, 𝑘 = −3, 𝑘 = −4 donnent pour θJ :
−13,4° ; −27,5° ; −43,9° ; −67,6°
3° Directions pour observer un maximum de lumière pour la radiation bleue
Spectre du 1er ordre donc sinθB = λB n ⇒ θB = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (𝛌𝐁 𝐧)
−1 −7 5
AN : θB = sin (4,36.10 × 4.10 ) ⇒ θB = 𝟏𝟎, 𝟎°
Spectre du 2e ordre donc sinθB = 2λB n ⇒ θB = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (𝟐𝛌𝐁 𝐧)
Exercice 8
Collection G.K. Dispersion et diffraction
338
1° * Schéma
* Formule
θ normale - La différence de marche δ pour les vibrations 2 et 1
1au réseau
est donnée par : 𝛿 = 𝐼′𝐻.
II θ I′ H I′ H
2 Dans le triangle rectangle II’H, on a : sinθ = =
II′ a
a H
I’ I θ On en déduit : δ = asinθ
3
’ - Interférence constructive donc δ = kλ avec k entier
θ 1 1
asinθ = kλ ⇒ sinθ = kλ Or =n
a a
d’où 𝐬𝐢𝐧𝛉 = 𝐤𝛌𝐧 avec k entier.
2° * Valeur de n
sinθ1
Spectre du 1er ordre : sinθ1 = λn ⇒ n=
λ
36
sin(19+ )
60
AN : n = n = 569527 traits par metre
589.10−9
* Pas du réseau
1 𝟏 1
n= ⇒ 𝐚= AN : n = ⇒ n = 1,76.10−6 m soit 𝐧 = 𝟏, 𝟕𝟔μ𝐦
a 𝐧 569527
3° Autres directions
Spectre du 2e ordre donc sinθJ = 2λJ n ⇒ θJ = 𝐬𝐢𝐧−𝟏 (𝟐𝛌𝐉 𝐧)
AN : θJ = sin−1 (2 × 5,89.10−7 × 569527) ⇒ θJ = 𝟒𝟐, 𝟏°
Remarque : les valeurs 𝑘 = −1 , 𝑘 = −2 donnent respectivement les directions:
−19,6° ; −42,1°
Nombre d’ordres : On peut obtenir 2 ordres θ normale
Exercice 9 1au réseau
1° Formule II θ
- La différence de marche δ pour les vibrations 2 et 1 est 2
a H
donnée par : 𝛿 = 𝐼′𝐻. I’ I θ
3
I′ H I′ H ’
Dans le triangle rectangle II’H, on a : sinθ = =
II′ a θ
On en déduit : δ = asinθ
- Interférence constructive donc δ = kλ avec k entier
1 𝐤𝛌
asinθ = kλ ⇒ sinθ = kλ soit 𝐬𝐢𝐧𝛉 = avec k entier.
a 𝐚
2° Directions
λ λ
Spectre du 1er ordre donc k = 1 Et on a : sinθ = ⇒ θ = sin−1 ( )
a a
λ 5,78.10−7
Radiation jaune : θJ = sin−1 ( J ) AN : θJ = sin−1 ( ) ⇒ 𝛉𝐉 = 𝟖, 𝟑°
a 4.10−6
λ 5,46.10 −7
Radiation verte : θV = sin−1 ( V) AN : θV = sin−1 ( ) ⇒ 𝛉𝐕 = 𝟕, 𝟖°
a 4.10−6
−7
−1 λR −1 4,36.10
Radiation rouge : θB = sin ( ) AN : θB = sin ( ) ⇒ 𝛉𝐁 = 𝟔, 𝟑°
a 4.10−6
1
* Pour les vibrations 2 et 1, 𝛿 = 𝐼′ 𝐻 − 𝐻 ′ 𝐼
θ
θ0 I′ H I′ H
Dans le triangle II’H, sinθ = =
θ 2 II′ a
θ0 H’ I
H′ I H′ I
a H 3 Et dans le triangle, sinθ0 = =
II′ a
θ ²
I On déduit : δ = asinθ − asinθ0
θ0
’
θ * δ = kλ avec k entier (interférence constructive)
θ kλ
0 On obtient : sinθ = sinθ0 + avec k entier
a
kλV kλV
Radiation verte donc sinθV = sinθ0 + θV = sin−1 (sinθ0 + )
a a
Collection G.K. Dispersion et diffraction
340
k −9 −8 −7 −6 −5 −4 −3
θV −𝟔𝟐, 𝟒° −𝟒𝟖, 𝟔° −𝟑𝟕, 𝟖° −𝟐𝟖, 𝟓° −𝟏𝟗, 𝟗° −𝟏𝟏, 𝟖° −𝟑, 𝟗°
k −2 −1 0 1 2 3 4
θV 𝟒, 𝟎° 𝟏𝟏, 𝟗° 𝟐𝟖, 𝟔° 𝟑𝟖, 𝟎° 𝟒𝟖, 𝟕° 𝟔𝟐, 𝟔°
- Il y a 14maxima
Exercice 10
1° Séparation angulaire
Formule du réseau en incidence normale : sinθ = kλn
Spectre du 1er ordre : sinθ = λn ⇒ θ = sin−1 (λn) et 𝛅𝛉 = 𝛉𝟎,𝟖μ𝐦 − 𝛉𝟎,𝟒μ𝐦
AN : 𝛿θ = sin (0,8.10 × 4.10 ) − sin (0,4.10 × 4.105 ) ⇒
−1 −6 5 −1 −6 𝛅𝛉 = 𝟗, 𝟓°
2° Séparation angulaire
Spectre du 2e ordre : sinθ = 2λn ⇒ θ = sin−1 (2λn)
𝛿θ = sin−1 (2 × 0,8.10−6 × 4.105 ) − sin−1 (2 × 0,4.10−6 × 4.105 ) ⇒ 𝛅𝛉 = 𝟐𝟏, 𝟏°
Spectre du 3e ordre : sinθ = 3λn ⇒ θ = sin−1 (3λn)
𝛿θ = sin−1 (3 × 0,8.10−6 × 4.105 ) − sin−1 (3 × 0,4.10−6 × 4.105 ) ⇒ 𝛅𝛉 = 𝟒𝟓, 𝟏°
3° Les deux spectres sont juxtaposés.
4° Le spectre du 4e ordre est incomplet.
1 1
Justification : sinθ = 4λn < 1 ⇒ λ < AN : λ < ⇒ λ < 0,625μ𝑚
4n 4×4.105
On conclut donc que le spectre du 4e ordre est complet pour les radiations comprises
entre 0,4μ𝑚 et 0,625μ𝑚.
Exercice 1
Un atome de mercure dans sont état fondamental absorbe un photon de longueur
d’onde λ = 492nm.
1° Quelle est la variation d’énergie de l’atome ?
2° Peut-il émettre, en se désexcitant, un photon d’énergie correspondant à cette
longueur d’onde.
E(eV)
Exercice 2
A l’aide du diagramme suivant, répondre par vrai ou faux et 𝑛 = ∞ 0
𝑛=6 -0,37
justifier votre réponse. 𝑛=5 -0,54
𝑛=4 -0,85
1° Le niveau 𝑛 = 2 correspond à l’état fondamental de l’atome 𝑛=3 -1,51
d’hydrogène.
2° Les états numérotés de 2 à 𝑛 = ∞ correspondent aux états
excités de l’atome d’hydrogène.
𝑛=2 -3,39
3° Il faut fournir au minimum 13,6eV pour ioniser un atome pris
dans sont état fondamental.
4° Il faut fournir au minimum 10,21eV pour ioniser un atome
pris dans sont état 𝑛 = 2.
5° L’atome d’hydrogène peut avoir une énergie E = −2,8eV. 𝑛=1 -13,6
Exercice 3
Indiquer si les affirmations suivantes sont exactes ou fausses en justifiant la réponse,
éventuellement par un calcul.
1° La valeur de l’énergie de l’atome d’hydrogène au niveau n=3 est de -2,42.10-19J.
2° L’atome peut avoir une énergie égal à -2,8eV.
3° Le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène est continu.
4° Le niveau d’énergie 0eV correspond à l’atome d’hydrogène dans sont état non excité
(état fondamental).
5° L’atome d’hydrogène peut émettre la radiation de longueur d’onde dans le vide
𝜆 = 102,6𝑛𝑚 en passant du niveau d’énergie 𝑛 = 3 au niveau d’énergie𝑛 = 1.
6° On peut exciter l’atome d’hydrogène grâce à une radiation de longueur d’onde dans
le vide 𝜆 = 102,6𝑛𝑚.
7° L’énergie minimale d’un électron capable de provoquer par choc l’excitation d’un
atome d’hydrogène à partir de son état fondamental est 10,2eV
On donne : - La constante de Planck h = 6,626.10-34 J.s ; - La charge élémentaire
e = 1,602.10-19 C ; - la célérité de la lumière dans le vide c = 3.108 m.s-1.
13,6
-l’énergie de l’atome d’hydrogène s’écrit : 𝐸𝑛 = − 2 (eV)
𝑛
Exercice 4
1° Tracer le diagramme d’énergie de l’atome d’hydrogène pour n allant de 2 à 6
(échelle : 1cm pour 1eV).
2° Etablir l’expression littérale de la longueur d’onde des radiations émises lorsque cet
atome passe d’un état excité tel que n>2 à l’état n=2 (radiation de la série de Balmer).
3° L’analyse du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène révèle la présence des
radiations ou raies de longueurs d’onde : λ1 = 656 nm (𝐻𝛼 );
Exercice 7
L’analyse du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène révèle la présence des
radiations ou raies de longueurs d’onde : λ1 = 656 nm ; λ2 = 486 nm ; λ3 = 434 nm ;
λ4 = 410 nm.
1°a. Expliquer pourquoi le spectre d’hydrogène est discontinu.
b. Etablir la relation générale liant la longueur d’onde λ des radiations, l’émission
d’énergie E de la transition électronique correspondante et la célérité c de la lumière
dans le vide.
1241,25
c. Montrer que cette relation conduit à la formule : 𝐸 = , λ étant exprimée en
𝜆
nanomètre et E en électronvolts.
d. Calculer en électronvolts les énergies des transitions correspondant aux longueurs
d’onde des quatre raies d’émission de l’atome d’hydrogène.
2° Vérifier que ces énergies peuvent se mettre sous la forme :
1 1
E = −E0 ( 2 − 2) où p est un nombre entier supérieur ou égal à 3 et où E0 est une
p 2
constante positive qui vaut 13,6 eV.
3° Ces quatre raies appartiennent à une série appelée série de Balmer ; toute raie de
cette série correspond à une énergie donnée par la formule ci-dessus.
a. Calculer l’énergie maximale de la série de Balmer. En déduire la longueur d’onde
correspondante, appelée raie limite.
𝐸
b. Les énergies des niveaux de l’atome d’hydrogène se mettent sous la forme : 𝐸𝑛 = − 02
𝑛
où n est un entier naturel positif non nul. À quelles transitions correspondent les
quatre raies citées dans la série de Balmer?
4°a. Donner la relation générale (analogue à celle de la question 2.) de l’énergie d’une
transition entre un niveau n = p et le niveau fondamental n = 1, avec p > 1.
b. Calculer la longueur d’onde maximale de la radiation qui permet d’ioniser l’atome
d’hydrogène lorsqu’il se trouve dans son état fondamental.
On donne : - La constante de Planck h = 6,626.10-34 J.s.
- La charge élémentaire e = 1,602.10-19 C
- la célérité de la lumière dans le vide c = 3.108 m.s-1.
Exercice 8 : Les quasars, les astres très lointains
Le texte ci-dessous est extrait d’un article paru dans une revu scientifique
«Les galaxies comme la notre, la Voie Lactée, ont un éclat bien trop faible
pour être étudiées en détail dès qu’elles sont à des distances de quelques
millions d’années-lumière. Mais heureusement, certaines galaxies abritent en
leur centre un noyau anormalement lumineux ; un quasar. Le spectre d’un
quasar contient des raies d’émission, associées au quasar lui-même, et des
raies d’absorption. A partir de la raie d’absorption ‘‘Lyman alpha’’ de
l’atome d’hydrogène, à 121,5 nanomètres de longueur d’onde, on détecte
aisément des nuages intergalaxiques cent mille fois denses que la paroi d’une
bulle de savon »
c. Quelle est la différence entre les raies de ces deux spectres atomiques ?
2° On classe les raies du spectre de l’atome d’hydrogène en séries ; les premières étant
appelées respectivement séries de Lyman, de Balmer, de Paschen et de Brackett. Pour
chacune de ces séries, le nombre d’onde (inverse de la longueur d’onde) reste inférieur
à un nombre d’onde limite donnée par les valeurs suivantes :
- Lyman : 1,0957.10-2 nm-1.
- Balmer : 2,7392.10-3 nm-1.
-Paschen : 1,2165.10-3 nm-1.
-Brackett : 6,8479.10-4 nm-1.
a. Montrer que la longueur d’onde λ d’une raie spectrale, exprimer en nanomètre et la
variation d’énergie E de la transition électronique correspondante (ou du photon émis)
1241,25
exprimée en électronvolts sont reliées par la formule : 𝐸 =
𝜆
b. A quelle variation d’énergie correspondrait, pour l’électron, l’émission des raies
limites (si ces raies pouvaient être observées) ? En déduire les énergies des niveaux
correspondant aux trois (quatre) raies limites données. L’état d’ionisation de l’atome
d’hydrogène sera pris comme origine des énergies.
𝐸
c. Montrer que ces énergies peuvent se mettre sous la forme : 𝐸 = − 02 , avec E0 positif,
𝑛
dont on donnera la valeur en électronvolts, n étant successivement l’un de trois entiers
consécutifs. Déterminer n pour les trois premiers niveaux.
3° L’analyse du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène a révélé la présence de
raies de longueurs d’onde égales à : λ1 = 656 nm ; λ2 = 486 nm ;
λ3 = 434 nm ; λ4 = 410 nm. Elle a montré que ces raies appartiennent à la série de
Balmer. Dites à quelle transition électronique correspond chaque raie.
4° La lumière émise par le tube de quartz contenant de l’hydrogène est envoyée de
façon normale sur un réseau comportant n = 1200 traits/mm.
Une lentille L de distance focale f’ = 1 m est placée après le réseau de telle manière que
son axe optique coïncide avec le trajet de la raie λ3. L’écran d’observation du spectre
est placé dans le plan focal image de L.
a. Déterminer les directions de maximum de lumière dans le spectre d’ordre 1 pour ces
raies. On rappelle que la formule d’un réseau utilisé en incidence normale est 𝑠𝑖𝑛𝜃 =
𝑘𝜆𝑛. k étant l’ordre du spectre.
b. En déduire la largeur de ce spectre.
c. Montrer le spectre d’ordre 2 est incomplet et déterminer la les raie(s) manquante(s).
d. Reprendre la question 4.a) dans le cas où la lumière est maintenant envoyée sur le
réseau sous une incidence θ0 = 30°.
On donne : - La constante de Planck h = 6,626.10-34 J.s.
- La charge élémentaire e = 1,602.10-19C
- la célérité de la lumière dans le vide c = 3.108m.s-1.
Corrigé
Exercice 1
1° Variation d’énergie de l’atome
𝑐 𝒉𝒄
𝐸 = ℎ𝜗 Or 𝜗 = d’où 𝑬=
𝜆 𝝀
6,626.10−34 ×3.108
AN : 𝑬 = ⇒ 𝑬 = 𝟒, 𝟎𝟒. 𝟏𝟎−𝟏𝟗 𝐉 soit 𝑬 = 𝟐, 𝟓𝟑𝐞𝐕
𝟒𝟗𝟐.𝟏𝟎−𝟗
2° Oui. Il peut émettre, en se désexcitant, un photon d’énergie correspondant à cette
longueur d’onde.
E(eV)
Exercice 2
1° Faux! L’état fondamental correspond à n = 1. 𝑛=∞ 0
𝑛=6 -0,37
2° Vrai ! Les états numérotés de 2 à 𝑛 = ∞ correspondent aux 𝑛=5 -0,54
𝑛=4 -0,85
états excités de l’atome d’hydrogène. 𝑛=3 -1,51
3° Vrai ! L’énergie 13,6eV représente la plus petite valeur
d’énergie pour ioniser un atome d’hydrogène pris dans sont état
fondamental.
𝑛=2 -3,39
4° Faux! L’énergie minimale pour ioniser un atome pris dans
sont état 𝑛 = 2 est 𝐸 = 0 − (−3,39) = 3,39eV.
5° Faux! L’énergie E = −2,8eV ne correspond à aucun niveau
d’énergie de l’atome d’hydrogène.
Exercice 3 𝑛=1 -13,6
1° Vrai !
L’énergie du niveau n=3 de l’atome d’hydrogène est donnée par :
13,6×1,602.10−19
𝐸3 = − = −2,42.10−10 J
32
2° Faux !
13,6
L’énergie E = -2,8eV est comprise entre 𝐸2 = − 2 = −3,4(eV)
2
13,6
et 𝐸3 = − 2 = −1,51(eV)
3
L’énergie E = −2,8eV ne correspond à aucun niveau d’énergie de l’atome d’hydrogène.
3° Faux !
𝐸
L’énergie de l’atome d’hydrogène est donnée par 𝐸𝑛 = − 02 ; c’est une valeur bien
𝑛
quantifiée. Le spectre de l’atome d’hydrogène est donc discontinu ; c’est un spectre de
raie.
4° Faux !
L’état fondamental correspond à n = 1. Son énergie est donnée par :
13,6
𝐸1 = − 2 = −13,6(ev)
1
5° Vrai !
1 1 1 𝟏
= R H ( 2 − 2) ⇒ 𝝀= 𝟏 𝟏
𝜆 𝑛 𝑝 𝐑𝐇( − )
𝒏𝟐 𝒑𝟐
1
AN : 𝜆 = 1 1 ⇒ 𝜆 = 1,026.10−7 𝑚 soit 𝛌 = 𝟏𝟎𝟐, 𝟔𝐧𝐦
1,096.107 ( − 2 )
1 3
6° Oui !
Le photon de longueur d’onde λ = 102,6nm peut être absorbé par un atome dans son
état fondamental n=1 pour aller à l’état excité n=3
ℎ𝑐
𝐸 = = 𝐸3 − 𝐸1
𝜆
7° Faux !
L’énergie minimale correspond à la transition de l’atone d’hydrogène du niveau 𝑛 = 1
au niveau 𝑛 = ∞
𝐸 = 𝐸∞ − 𝐸1 = 0 − (−13,6) = 13,6eV
Exercice 4 E(eV)
1° Diagramme d’énergie de l’atome d’hydrogène 𝑛=∞ 0
(Voir schéma) 𝑛=6 -0,37
2° Expression littérale de la longueur d’onde 𝑛=5 -0,54
𝑛=4 -0,85
𝑐 ℎ𝑐
𝐸 = ℎ𝜗𝑛,2 Or 𝜗 = d’où 𝐸= 𝑛=3 -1,51
𝜆𝑛,2 𝜆𝑛,2
𝐸0 0 𝐸 1 1
𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸2 = − 2 − (− 2 ) = 𝐸0 ( − 2)
𝑛 2 4 𝑛
ℎ𝑐 1 1
On obtient : = 𝐸0 ( − 2
)
𝜆𝑛,2 4 𝑛 𝑛=2 -3,4
𝟏 𝑬𝟎 𝟏 𝟏 𝐻𝛼 𝐻𝛽 𝐻𝛾 𝐻𝛿
soit = ( − 𝟐 ) avec n>2
𝝀𝒏,𝟐 𝒉𝒄 𝟒 𝒏
3° a. Transitions
1 𝐸0 1 1 13,6×1,602.10−19 1 1 1 1
= ( − )= ( − ) = 1,096.107 ( − )
𝜆𝑛,2 ℎ𝑐 4 𝑛2 6,626.10−34 ×3.108 4 𝑛2 4 𝑛2
Pour n=3 on a : 𝜆3,2 = 656 nm(𝐻𝛼 ) ; transition du niveau 3 au niveau 2
Pour n=4 on a : 𝜆4,2 = 486 nm(𝐻𝛽 ) ; transition du niveau 4 au niveau 2
Pour n=5 on a : 𝜆5,2 = 434 nm(𝐻𝛾 ) ; transition du niveau 5 au niveau 2
Pour n=6 on a : 𝜆6,2 = 410 nm(𝐻𝛿 ) ; transition du niveau 6 au niveau 2
b. Représentation
(Voir schéma)
c. Valeurs extrêmes des longueurs d’onde
Longueur d’onde de la transition du niveau ∞ au niveau 2 est 𝜆∞,2 = 91,2 nm
Les longueurs d’ondes varient entre 𝟗𝟏, 𝟐 𝐧𝐦 et 𝟔𝟓𝟔 𝐧𝐦
4° 𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑝 ⇒ 𝐸𝑛 = 𝐸𝑝 + 𝐸
a. L’atome est dans l’état fondamental
𝐸𝑛 = 𝐸1 + 𝐸 AN : 𝐸𝑛 = −13,6 + 7 ⇒ 𝐸𝑛 = −6,6ev
L’énergie E = −6,6ev ne correspond à aucun niveau d’énergie.
b. L’atome est dans l’état excité (𝑛 = 2)
𝐸𝑛 = 𝐸2 + 𝐸 AN : 𝐸𝑛 = −3,4 + 7 ⇒ 𝐸𝑛 = 3,6eV
L’atome d’hydrogène est ionisé ; le surplus 3,6eV est communiqué à l’électron sous
forme d’énergie cinétique.
Exercice 5
1° Energie du niveau fondamental de l’atome
Le niveau fondamental correspond à la valeur n=1
13,6
E1 = − 2 ⇒ 𝐄𝟏 = −𝟏𝟑, 𝟔𝐞𝐕
1
2° - Une transition d’un niveau 4 à un niveau 2 est une transition de niveau supérieur à
un niveau inférieur : c’est donc une émission
- Energie du photon
13,6 13,6
E = E4 − E2 AN : 𝐸 = − 2 − (− 2 ) ⇒ 𝐄 = 𝟐, 𝟓𝟓𝐞𝐕
4 2
3° - La plus grande longueur d’onde λ
La plus grande longueur d’onde correspond à la transition du niveau 1 au niveau 2
1 E0 1 1 13,6×1,6.10−19 1
= (1 − 2) AN : = (1 − 2 ) soit 𝛌𝟐,𝟏 = 𝟏𝟐𝟏, 𝟖𝐧𝐦
λ2,1 hc 2 λ2,1 6,626.10−34 ×3.108 2
- Domaine spectral de λ
λ2,1 < 400𝑛𝑚 ; la radiation appartient à la domaine de l’ultraviolet
4° Energie d’ionisation de l’atome d’hydrogène
13,6
Ei = E∞ − E1 AN : Ei = 0 − (− 2 ) ⇒ 𝐄𝐢 = 𝟏𝟑, 𝟔𝐞𝐕
1
5° Photons pouvant être absorbés
E = En − E1 ⇒ En = E1 + E
Pour E = 8,2eV, En = −5,4eV
Cette valeur d’énergie ne correspond à aucune valeur d’énergie de l’atome
d’hydrogène. Le photon ne sera pas absorbé et l’atome se trouve dans son état
fondamental.
Pour E = 10,2eV, En = −3,4eV
Cette valeur d’énergie ne correspond à l’énergie du niveau 2 de l’atome d’hydrogène.
Le photon sera absorbé et l’atome se trouve dans un état excité.
Pour E = 13,6eV, En = 0eV
Cette valeur d’énergie ne correspond à l’énergie du niveau ∞ de l’atome d’hydrogène.
Le photon sera absorbé et l’atome se trouve dans un état ionisé.
Pour E = 14,6eV, E > 13,6𝑒𝑉
Le photon sera absorbé et l’atome se trouve dans un état ionisé. L’excédent d’énergie
1eV sera communiqué à l’électron sous forme d’énergie cinétique.
Exercice 6
1° Longueurs d’onde des radiations émises
𝑐 ℎ𝑐
𝐸 = ℎ𝜗𝑛,𝑝 Or 𝜗 = d’où 𝐸=
𝜆𝑛,𝑝 𝜆𝑛,𝑝
𝐸0 𝐸 1 1
𝐸 = 𝐸𝑛 − 𝐸𝑝 = − 2
− (− 02) = 𝐸0 ( 2
− 2
)
𝑛 𝑝 𝑝 𝑛
ℎ𝑐 1 1 𝟏 𝑬𝟎 1 𝟏
On obtient : = 𝐸0 ( − ) soit = ( − )
𝜆𝑛,𝑝 𝑝2 𝑛2 𝝀𝒏,𝒑 𝒉𝒄 𝑝2 𝒏𝟐
- Transition du niveau d’énergie 𝐸3 au niveau 𝐸1
1 2,176.10−18 1 1
= ( − 2) ⇒ 𝜆3 = 102,7nm
𝜆3 1,986.10−16 12 3
- Transition du niveau d’énergie 𝐸2 au niveau 𝐸1
1 2,176.10−18 1 1
= ( − 2) ⇒ 𝜆2 = 121,7nm
𝜆2 1,986.10−16 12 2
- Transition du niveau d’énergie 𝐸3 au niveau 𝐸2
1 2,176.10−18 1 1
= ( − 2) ⇒ 𝜆 = 657,1nm
𝜆 1,986.10−16 22 3
2° Radiations absorbées
Les longueurs d’onde absorbées sont 𝜆3 et 𝜆2
Justification : Les atomes sont dans leur état fondamental (n=1) : ils ne peuvent
absorber que les radiations correspondant à des transitions vers les niveaux d’énergie
supérieures.
Collection G.K. Niveaux d’énergie de l’atome
349
𝐸a
Bilan énergétique
E = Eb − Ea Or 𝐸 = ℎ𝜗 d’où 𝐄𝐛 − 𝐄𝐚 = 𝒉𝝑
3° Domaine de radiation
121,5nm < 400nm ; donc la raie « Lyman alpha » appartient au domaine de
l’ultraviolet.
B/ Construction du diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène
1°Valeurs que peut prendre le paramètre n
Le paramètre n peut prendre les valeurs entières supérieures ou égales à 1.
2° Valeur de n correspondant à l’état fondamental
𝑛 = 1 ; car cette valeur correspond à la plus basse énergie. E(eV)
Valeur de l’énergie de l’état fondamental 𝑛=∞ 0
𝐸 𝑛=6 -0,37
𝐸1 = − 20 = −𝐸0 soit 𝐸1 = −13,6eV . 𝑛=5 -0,54
1 𝑛=4 -0,85
3° Valeurs des quatre premiers niveaux d’énergie 𝑛=3 -1,51
𝐸0
Pour 𝑛 = 1, on a : 𝐸1 = − 2 = −𝐸0 soit 𝐸1 = −13,6eV.
1
𝐸0
Pour 𝑛 = 2, on a : 𝐸2 = − soit 𝐸2 = −3,4eV.
22
𝐸0 𝑛=2 -3,39
Pour 𝑛 = 3, on a : 𝐸3 = − soit 𝐸3 = −1,51eV.
32
𝐸0
Pour 𝑛 = 4, on a : 𝐸4 = − 2 soit 𝐸4 = −0,85eV.
4
Diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène
(Voir schéma) 𝑛=1 -13,6
Le spectre atomique d’absorption est constitué d’un ensemble de raies noires sur un
fond de spectre continu de lumière blanche.
1241,25
2°a. Montrons que 𝐸 = avec E en ev et λ en nm
𝜆
𝑐 ℎ𝑐
𝐸 = ℎ𝜗 Or 𝜗= d’où 𝐸=
𝜆 𝜆
ℎ𝑐 6,626.10−34 ×3.108 1,988.10−25
𝐸= = = (J)
𝜆 𝜆 𝜆
1,988.10−25
1,602.10−19 1,241.10−6 1241.10−9 𝟏𝟐𝟒𝟏
𝐸= = (eV) = (eV) soit 𝑬 = (𝐞𝐕) avec 𝜆 en nm
𝜆 𝜆 𝜆 𝝀
b. Variation d’énergie
1241,25
∆𝐸 = 𝐸 =
𝜆
- Lyman : 1,0957.10-2 nm-1; ∆E1 = 1241,25 × 1,0957.10−2 ⇒ ∆𝑬𝟏 = 𝟏𝟑, 𝟔𝐞𝐕
- Balmer : 2,7392.10-3 nm-1; ∆E2 = 1241,25 × 2,7392.10−3 ⇒ ∆𝑬𝟐 = 𝟑, 𝟒𝐞𝐕
-Paschen : 1,2165.10-3 nm-1; ∆𝐸3 = 1241,25 × 1,2165.10−3 ⇒ ∆𝑬𝟑 = 𝟏, 𝟓𝐞𝐕
-Brackett : 6,8479.10-4 nm-1 ; ∆𝐸4 = 1241,25 × 6,8479.10−4 ⇒ ∆𝑬𝟒 = 𝟎, 𝟖𝟓𝐞𝐕
Energies des niveaux
∆𝐸1 = 𝐸∞ − 𝐸1 ⇒ 𝐸1 = 𝐸∞ − ∆𝐸1 AN : 𝐸1 = 0 − 13,4eV soit 𝑬𝟏 = −𝟏𝟑, 𝟔𝐞𝐕
∆𝐸2 = 𝐸∞ − 𝐸2 ⇒ 𝐸2 = 𝐸∞ − ∆𝐸2 AN : 𝐸2 = 0 − 3,4eV soit 𝑬𝟐 = −𝟑, 𝟒𝐞𝐕
∆𝐸3 = 𝐸∞ − 𝐸3 ⇒ 𝐸3 = 𝐸∞ − ∆𝐸3 AN : 𝐸3 = 0 − 1,5eV soit 𝑬𝟑 = −𝟏, 𝟓𝐞𝐕
∆𝐸4 = 𝐸∞ − 𝐸4 ⇒ 𝐸4 = 𝐸∞ − ∆𝐸4 AN : 𝐸4 = 0 − 13,4eV soit 𝑬𝟒 = −𝟎, 𝟖𝟓𝐞𝐕
𝐸
c. -Montrons que ces énergies peuvent se mettre sous la forme : 𝐸 = − 02,
𝑛
E1 × 12 = E2 × 22 = E3 × 32 = E4 × 42 = −13,6eV
On peut donc conjecturer que pour tout entier n non nul, En × n2 = −13,6eV
E
On déduit donc : En = − 20 (eV) avec E0 = 13,6eV
n
3° Transition électronique
1 1 1 1
= 𝑅𝐻 ( 2 − 2) ⇒ 𝑛 = 1 1
𝜆𝑛 2 𝑛
√4−𝑅
𝐻 𝜆𝑛
1
Pour λ1 = 656 nm, on a : 𝑛 = 1 1
⇒ 𝑛=3
√4−1,097.107 ×656.10−9
δ3,4
δ1,3 d3,4
F’
d1,3
REACTIONS NUCLEAIRES
NOYAU ATOMIQUE
Exercice 1 Comparaisons de noyaux
On donne : 1u = 1,66.10−27 kg = 931,5𝑀𝑒𝑉/𝐶 2
1° La masse du noyau d’oxygène 168𝑂 est 15,995u.
Calculez l’énergie de liaison par nucléon pour ce noyau.
2° Faire de même pour le noyau d’hélium 42He , de masse 4,0026 u.
3° Lequel des deux noyaux est le plus stable ? Situer chaque noyau sur la courbe
d’Aston.
Courbe d’Aston
𝐸
− (𝑀𝑒𝑉. 𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛−1) 50 100 150 200 250 A
𝐴
−1
−2
−3
−4
−5
−6
−7
−8
−9
Exercice 2
On considère les deux nucléides suivants de l’élément uranium : 23592U et
238
92U
1°a. Que représente les nombres qui figurent à gauche du symbole U.
b. Indiquer la composition des noyaux des deux variétés d’uranium.
c. Que peut-on dire des propriétés chimiques de ces deux variétés d’uranium ?
Pourquoi ?
2° Rappeler la définition de l’énergie de liaison d’un noyau atomique.
3° Calculer pour chaque variété d’uranium :
a. le défaut de masse ;
b. l’énergie de liaison en MeV ;
c. l’énergie de liaison par nucléon.
4° L’uranium naturel est un mélange contenant 99,29% de l’uranium 238 pour
seulement 0,71% d’uranium 235. Calculer en unité de masse atomique la masse d’un
atome de l’élément uranium.
On donne : • masse du proton : 𝑚𝑝 = 1,00727u ; • masse du neutron : 𝑚𝑛 = 1,00866u ;
• masse du noyau d’uranium 235 : 𝑚235𝑈 = 234,9942u ;
• masse du noyau d’uranium 238 : 𝑚238𝑈 = 238,0508u ;
1u = 1,66.10−27 kg = 931,5𝑀𝑒𝑉/𝐶 2 .
Exercice 3
L’isotope le plus abondant du cuivre est 63
29Cu. La masse de l’atome correspondant vaut
62,9296u.
1° Préciser la constitution du noyau de cet atome ?
2° Quelle et, exprimée en u, la masse du noyau du nucléide correspondant ?
3° On rappelle que le rayon le rayon du noyau atomique, assimilé à une sphère de
3
rayon R, est donné (en fm) par R = 1,2√A, où A désigne le nombre de masse.
Calculer le volume et la masse volumique du noyau 63 29Cu. Quel est le volume occupé en
moyenne par un nucléon dans le noyau ?
4° Calculer la charge volumique (en C.m-3) et la charge massique (en C.kg-1) du noyau
RADIOACTIVITE
Exercice 4
1° Définir les termes suivants : radioactivité, désintégration radioactive, transmutation,
période radioactive.
2° Quelles sont les caractéristiques des transformations radioactives ?
3° Compléter les équations suivantes :
a. Noyau émetteur α : 21084Po …+ … …Pb + γ ;
…Th
… … + 21988Ra + γ
14 … 0
b. Noyau émetteur β : 6C
-
…N + −1e + ⋯ + γ ;
…P 32 0 56Mn … 0
… 16S + ⋯ + 0𝜈 + γ ; … 26Fe + ⋯ + 0𝜈 + γ
12 … 0 … 107 0
c. Noyau émetteur β : 7N
+
…C + +1e + ⋯ + γ ; …Cd 47Ag + ⋯ + 0𝜈 + γ
Exercice 5
1° Equilibrer la réaction radioactive suivante : 228
90Th
A 4
ZRa + 2He + 𝛾
2° Des mesures précises permettent de connaitre le masses des noyaux de :
• Thorium :228,0287u ; • Hélium : 4,0026u ; • radium : 224,0202u.
Calculer, en MeV, l’énergie mise en jeu lors de cette réaction nucléaire.
On donne : 1u = 1,66.10−27 kg = 931,5MeV/C2
Exercice 6 Le radon
L’air contient du radon 222 en quantité plus ou moins importante. Ce gaz radioactif est
issu des roches contenant de l’uranium et du radium. Le radon se forme par
désintégration du radium selon l’équation de réaction nucléaire suivante :
226 222 4
88Ra 86Rn + 2He
1° Quel est le type de radioactivité correspondant à cette réaction de désintégration?
2° Donner l’expression littérale du défaut de masse Δm du noyau de symbole AZX
X et de masse mX.
3° En utilisant la formule précédente, et les données de l’énoncé, calculer en unité de
masse atomique (symbole u) le défaut de masse Δm(Ra) du noyau de radium Ra.
4° Trouver l’énergie associée au défaut de masse Δm(Ra) du noyau de radium.
Que représente cette énergie ?
5° Le défaut de masse Δm(Rn) du noyau de radon Rn vaut 3,04·10−27 kg.
a. Calculer l’énergie de liaison du radon, en joule (J) puis en MeV.
b. En déduire l’énergie de liaison par nucléon, en MeV/nucléon. Dans quelle partie de la
courbe d’Aston ce noyau se place-t-il ?
6° Sachant que la concentration en radium est plus importante dans les roches
granitiques, et que le radon est un gaz qui est lentement libéré par la roche, quel geste
élémentaire feriez-vous pour diminuer la radioactivité naturelle dans une maison
construite en granit ?
Exercice 7
Le polonium 210 84Po par deux désintégrations successives (la première de type α, la
seconde de type β-) devient un isotope de bismuth (Bi).
1° Ecrire les équations traduisant ces deux désintégrations (l’élément intermédiaire
étant un isotope de type plomb Pb).
2° Le polonium est un élément de la famille radioactive de l’uranium. Cette famille
débute avec l’élément radioactif 238 206
92U et se termine à l’élément stable 82Pb par une
série de transformations radioactives. Certaines étapes correspondent à une
radioactivité α, les autres à une radioactivité β-.
Ecrire l’équation de la transformation globale et déterminer le nombre x de
désintégrations α et le nombre y de désintégrations β - au cours de cette filiation.
Exercice 8
L’isotope 223 du thorium (Z=90) et un nucléide radioactif émetteur de particules α.
1° Ecrire l’équation de désintégration en justifiant votre réponse.
2° Quelle est l’énergie totale dégagée lors de la désintégration ?
3° On suppose que le nucléide fil Y est obtenu dans son état fondamental. Sous quelle
forme l’énergie dégagée se manifeste-t-elle ? Justifier.
4° Le nucléide père était initialement au repos. En étudiant la quantité de mouvement
globale du système et son énergie totale, en déduire les vitesses des particules émises
et leurs énergies cinétiques en MeV. Conclure.
5° On obtient effectivement des particules α ayant cette énergie cinétique, mais aussi
d’autre ayant une énergie plus faible. Expliquer.
On donne : 1u = 1,66.10−27 kg = 931,5𝑀𝑒𝑉/𝐶 2 ; 1𝑒𝑉 = 1,6.10−19 J
𝑚𝛼 = 4,00260u ; 𝑚 𝑇ℎ = 223,02088u ; 𝑚𝑌 = 219,01002u
Extrait de tableau périodique
87Fr 88Ra 89Ac 90Th 91Pa 92U
Exercice 9
Le nucléide 108 −
47Ag et radioactif 𝛽 .
I-1° Ecrire l’équation de cette réaction nucléaire en précisant les règles utilisées.
2°Préciser le symbole du noyau fils et donner la composition de son noyau.
On donne un extrait de la classification des éléments :
4"Tc 44Ru 45Rh 46Pb 47Ag 48Cd 49In
II-1°Donner sans démonstration la formule traduisant la loi de décroissance
radioactive en indiquant la signification de chacun des termes.
2° Définir la période radioactive T.
3° Etablir l’expression de la constante radioactive λ en fonction de T.
4° On étudie l’évolution de l’activité d’un échantillon du nucléide 108 47Ag au cours du
𝑑𝑁
temps. L’activité A est définie par 𝐴 = − et exprimée en becquerels. (1becquerel
𝑑𝑡
correspond à une désintégration par seconde).
a. Exprimer l’activité A en fonction du temps. Compléter le tableau de mesures figurant
ci-après.
𝑡(𝑚𝑖𝑛) 0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5
A(Bq) 89 73 63 52 46 39 33 29 24 21 18
lnA
Exercice 12
On injecte 1cm3 d’une solution qui contient la masse de tritium ( 31𝐻 ), donnant 2.106
désintégrations par seconde, dans la circulation sanguine d’un animal. Après que le
tritium a diffusé dans tout l’appareil circulatoire et au bout d’un temps nettement
inférieur à la période radioactive du tritium, on prélève 1cm3 de sang de l’animal ;
l’activité de ce volume sanguin et de 1,5.104 désintégrations par seconde.
Quel et le volume sanguin ?
Exercice 13
1° On étudie la désintégration radioactive de la famille de l’uranium 238. L’uranium
238
92U conduit après plusieurs désintégrations successives à l’isotope table du plomb
206 −
82Pb après avoir subi x désintégrations de type α et y désintégrations de type 𝛽 .
a. Ecrire l’équation de la transformation globale et calculer le nombre x de
désintégrations α et le nombre y de désintégrations 𝛽− .
b. Un extrait des nucléides de la famille radioactive de l’uranium 238 est donné dans le
graphique suivant :
N(neutrons)
Pb
132 1
Bi
131 2
130 Po
3
Tl
129 4
5
128 X
Z(protons)
81 82 83 84
Ecrire les équations des désintégrations 1, 2, 3, 4, 5 et préciser à chaque fois le type de
désintégrations. Donner le nom du nucléide X.
2° La première désintégration de l’uranium 238 est de type α et conduit à un noyau de
thorium.
a. En admettant que toute l’énergie libérée au cours de la réaction nucléaire est
transmise à la particule α sous forme d’énergie cinétique, calculer la valeur de la
vitesse d’émission v de particules α en admettant qu’elles ne sont pas relativistes.
b. En réalité cette désintégration s’accompagne de l’émission d’un rayonnement 𝛾.
La détermination expérimentale de la vitesse des particules α montre qu’elle et égale à
1,4.107m.s-1. En déduire la longueur d’onde λ du rayonnement 𝛾émis.
On donne : • masse du noyau d’uranium 238 : 𝑚1 = 238,086u ;
• masse du noyau du thorium : 𝑚2 = 234,0781u ;
• masse de la particule α : 𝑚3 = 4,0026u ; • constante de Planck : ℎ = 6,62.10−34 J. 𝑠 ;
• célérité de la lumière : 𝐶 = 3.108 𝑚. 𝑠 −1 ; • unité atomique : 1u = 1,66.10−27 kg.
Exercice 14 Datation du carbone 14
Dans la haute atmosphère, les rayons cosmiques provoquent des réactions nucléaires
qui libèrent des neutrons. Ces neutrons, une fois ralentis, sont absorbés par des noyaux
d’azote 147N au cours d’une réaction nucléaire qui donne comme noyau fils du carbone
14
6C et une autre particule. Le carbone 14 ainsi créé est radioactif.
Le carbone 14 est assimilé de la même manière que le carbone 12 par les plantes au
cours de la photosynthèse.
Pendant toute leur vie, la proportion de carbone 14 reste très stable dans les plantes.
À leur mort, la quantité de carbone 14 décroît exponentiellement.
Il suffit alors de mesurer la proportion de carbone 14 restante dans l’échantillon, pour
dater sa mort. Le carbone 14 a une demi-vie T = 5570 ans.
1° Donnez la composition des noyaux 126C et 146C.
Comment appelle-t-on de tels noyaux ?
2° Après avoir rappelé les équations de conservation, écrire l’équation de la réaction
nucléaire dont il est question dans le texte. Quelle est la particule apparue en plus du
carbone 12 ?
3° Le carbone 14 est radioactif 𝛽 − . Quelle est la nature de cette émission ?
Écrire l’équation nucléaire correspondante.
4° Dans un échantillon de bois vivant, on détecte un atome de carbone 14 pour 1012
atomes de carbone 12. Quel est l’âge du morceau de bois mort dans lequel cette
proportion monte à 1 pour 8 × 1012 ?
Exercice15 Cailloux lunaires
1° L’isotope 40 19K du potassium est radioactif. Il se désintègre pour donner de l’argon
40
18Ar. Écrire l’équation de la désintégration.
2° La demi-vie du noyau 40 19K est T = 1, 5 × 10 ans. Calculer sa constante radioactive λ.
9
3° Pour déterminer l’âge des cailloux lunaires rapportés par les astronautes d’Apollo
XI, on mesure les quantités relatives de potassium 40 (radioactif) et de son produit de
décomposition, l’argon 40, qui est en général retenu par les roches.
Un échantillon de 1 g de roche contient 1, 66 × 10−6 cm3 d’argon et 82×10−4 cm3 de
potassium 40. Les volumes des gaz sont mesurés dans les conditions normales (volume
molaire 𝑉𝑚 = 22, 4 L.mol−1). Quel est l’âge de ces cailloux ?
REACTIONS NUCLEAIRES PROVOQUEES
Exercice 16 Cycle thermonucléaire de Bethe
Voici un texte du scientifique américain GAMOW, découvreur de la radioactivité 𝛽 − , et
célèbre pour ses ouvrages de vulgarisation : «On a trouvé que le processus
thermonucléaire responsable de la production de l’énergie solaire n’était pas limité à
une seule transformation nucléaire, mais qu’il consistait en une suite de
transformations formant ce que l’on appelle une chaîne de réactions.
Partons par exemple du carbone ordinaire ( 12𝐶 ) ; nous voyons qu’une collision avec
un proton conduit à la formation de l’isotope léger de l’azote ( 13𝑁) et à la libération
d’énergie nucléaire sous forme de rayonnement γ.
Le noyau 13𝑁 est instable ; il se transforme en un noyau stable de l’isotope lourd du
carbone ( 13𝐶 ) que l’on sait être présent en petits quantités dans le carbone ordinaire.
Frappé par un autre proton, cet isotope du carbone se transforme en azote ordinaire
(14N), accompagné d’un intense rayonnement γ.
Puis le noyau4 14𝑁 entrant en collision avec un proton (le troisième) donne naissance à
un isotope instable de l’oxygène ( 15𝑂), qui très rapidement se transforme en 15𝑁,
stable, par émission d’un positon.
2° La calculer, sachant que les énergies de liaison par nucléon valent 8,50 MeV/nucléon
pour les noyaux Sr et Xe, et 7,6 MeV/nucléon pour le noyau U.
Exercice 18 La perte de masse du Soleil
La fusion thermonucléaire des protons dans le Soleil produit des noyaux d’hélium.
La réaction libère 24 MeV.
1° Calculer la perte de masse correspondante.
2° On suppose que toute l’énergie produite est rayonnée par le Soleil. La puissance
rayonnée, supposée constante, vaut 3,9·1026W. Calculer la perte de masse par seconde.
3° La masse du Soleil est de l’ordre de 1,99·1030 kg. Son âge est évalué à 4,6 milliards
d’années. Quelle masse a-t-il perdu depuis qu’il rayonne ? Quel pourcentage de sa
masse actuelle cela représente-t-il ?
Exercice 19
A la suite d’une collision avec un neutron lent, un noyau d’uranium peut donner la
réaction suivante : 235 1
92U + 0n
90 142
36Kr + ZBa + 𝑦 0n
1
Corrigé
Exercice 1
1° Energie de liaison par nucléon pour le noyau d’oxygène 16
A = 16 nucléons, et m = 15, 995 u.
Le défaut de masse Δm vaut : Δm = 8mp + 8mn − m soit Δm= 0,133u
L’énergie de liaison 𝐸ℓ s’écrit alors : Eℓ = Δmc2
AN : 𝐸ℓ = 0, 133 × 931,5 ⇒ 𝐸ℓ = 123,4MeV
𝑬𝓵
= 7, 711 MeV/nucléon
𝑨
2° Energie de liaison par nucléon pour le noyau d’hélium
A = 4 nucléons, et m = 4,0026 u.
Le défaut de masse Δm vaut : Δm = 2mp + 2mn − m soit Δm= 0,0293u
L’énergie de liaison 𝐸ℓ s’écrit alors : Eℓ = Δmc2
AN : 𝐸ℓ = 0,0293 × 931,5 ⇒ 𝐸ℓ = 27,26MeV
𝑬𝓵
= 6, 815 MeV/nucléon
𝑨
3° Noyau le plus stable
Le noyau d’oxygène est plus stable que celui d’hélium, car son énergie de liaison par
nucléon est plus élevée. Les deux noyaux sont sur la première partie (A < 20) de la
courbe d’Aston, donc tout deux propices à des réactions de fusion.
Exercice 2
1°a. Le nombre qui figure en haut et à gauche de U (235 ou 238) représente le nombre
de masse A.
Le nombre qui figure en bas et à gauche de U (92) représente le nombre de charge Z.
b. Composition des noyaux de deux variétés d’uranium
Noyau 23592U : 92protons et (235 − 92) = 143 neutrons
Noyau 23892U : 92protons et (238 − 92) = 146 neutrons
c. Propriétés chimiques des deux variétés d’uranium
Les deux variétés d’uranium ont les mêmes propriétés chimiques.
Justification : les propriétés chimiques sont dues au nombre d’électrons externes de
l’atome donc au nombre de protons.
2° Energie de liaison d’un noyau atomique : Energie qu’il faut fournir pour briser un
noyau en ses nucléons.
Ou énergie libérée lorsqu’ un noyau se forme à partir de ses nucléons séparés.
3° a. Défaut de masse
Noyau 23592U :
∆𝐦 = 𝐙𝐦𝐩 + (𝐀 − 𝐙)𝐦𝐧 − 𝐦𝟐𝟑𝟓𝐔
AN : ∆𝑚 = 92 × 1,00727 + 143 × 1,00866 − 234,9942 ⇒ ∆𝐦 = 𝟏, 𝟗𝟏𝟑𝟎𝟐𝐮
Noyau 238
92U :
∆𝐦 = 𝐙𝐦𝐩 + (𝐀 − 𝐙)𝐦𝐧 − 𝐦𝟐𝟑𝟓𝐔
AN : ∆𝑚 = 92 × 1,00727 + 146 × 1,00866 − 238,0508 ⇒ ∆𝐦 = 𝟏, 𝟖𝟖𝟐𝟒𝐮
b. Energie de liaison en MeV
𝑬𝒍 = ∆𝒎𝑪𝟐
Noyau 235
92U :
AN : 𝐸𝑙 = 1,91302 × 931,5 ⇒ 𝑬𝒍 = 𝟏𝟕𝟖𝟏, 𝟗𝟕𝟖𝟏𝟑𝐌𝐞𝐕
Noyau 238
92U :
AN : 𝐸𝑙 = 1,8824 × 931,5 ⇒ 𝑬𝒍 = 𝟏𝟕𝟓𝟑, 𝟒𝟓𝟓𝟔𝐌𝐞𝐕
𝑬
c. Energie de liaison par nucléon : 𝒍
𝑨
Noyau 235
92U :
𝐸 1781,97813 𝐄𝒍
AN : 𝑙 = ⇒ = 𝟕, 𝟓𝟖𝐌𝐞𝐕/𝐧𝐮𝐜𝐥é𝐨𝐧
𝐴 235 𝐀
Noyau 238
92U :
𝐸𝑙 1753,4556 𝒍 𝑬
AN : = ⇒ = 𝟕, 𝟑𝟕𝐌𝐞𝐕/𝐧𝐮𝐜𝐥é𝐨𝐧
𝐴 238 𝐀
4° Masse d’un atome de l’élément uranium
𝐦𝐔 = 𝟗𝟗, 𝟐𝟗% × 𝐦𝟐𝟑𝟓𝐔 + 𝟎, 𝟕𝟏% × 𝐦𝟐𝟑𝟖𝐔
AN : 𝑚𝑈 = 99,29% × 238,0508 + 0,71% × 234,9942 ⇒ 𝐦𝐔 = 𝟐𝟑𝟖, 𝟎𝟐𝟗𝟏𝐮
Exercice 3
1° Constitution du noyau de l’atome de cuivre
Le noyau contient 29 protons et (63-29)=34 neutrons.
2° Masse 𝑚29 63
Cu du noyau du nucléide
𝑚 = 𝑚6329 Cu + 𝑍𝑚𝑒 avec m : masse de l’atome et 𝑚𝑒 la masse d’un électron
𝑚 = 𝑚6329 Cu + 𝑍𝑚𝑒 ⇒ 𝒎 𝟔𝟑
𝟐𝟗𝐂𝐮
= 𝒎 − 𝒁𝒎𝒆
9,1.10−31
𝑚 63
29Cu
= 62,9296 − 29 × ⇒ 𝒎 𝟔𝟑
𝟐𝟗𝐂𝐮
= 𝟔𝟐, 𝟗𝟏𝟑𝟕𝐮
1,66.10−27
3° Volume du noyau
4 3 𝟒
Sphère donc V = πR3 Or R = 1,2√A d’où 𝐕 = 𝛑 × 𝟏, 𝟐𝟑 𝐀
3 𝟑
4
AN : V = π × 1, 23 × 63 ⇒ 𝐕 = 𝟒𝟓𝟔𝐟𝐦𝟑
3
63
Masse volumique du noyau 29𝐶𝑢
𝐦 𝟔𝟑𝐂𝐮
62,9137×1,66.10−27
𝛒𝟔𝟑
𝟐𝟗𝐂𝐮
= 𝟐𝟗
AN : ρ29Cu =
63 ⇒ 𝛒 𝟔𝟑
𝟐𝟗𝐂𝐮
= 𝟐, 𝟐𝟗. 𝟏𝟎𝟏𝟕 𝐤𝐠. 𝐦𝟑
𝐕 456.(10−15 )3
Volume V’ occupé en moyenne par un nucléon dans le noyau
𝐕 456
𝐕′ = AN : V ′ = ⇒ 𝐕 ′ = 𝟕, 𝟐𝟑𝐟𝐦𝟑 𝐩𝐚𝐫 𝐧𝐮𝐜𝐥é𝐨𝐧
𝐀 63
4° Charge volumique (en C.m ) du noyau
-3
La charge du noyau 63
29Cu est q = 29e
𝑞 29×1,6.10−19 𝐪
= ⇒ = 𝟏, 𝟎𝟏𝟖. 𝟏𝟎𝟐𝟓 𝐂. 𝐦−𝟑
𝑉 456.(10−15 )3 𝐕
Charge massique (en C.kg-1) du noyau
𝑞 29×1,6.10−19 𝐪
= ⇒ = 𝟒, 𝟒𝟒. 𝟏𝟎𝟕 𝐂. 𝐤𝐠 −𝟏
𝐦 𝟔𝟑𝐂𝐮 62,9137×1,66..10−27 𝐦 𝟔𝟑𝐂𝐮
𝟐𝟗 𝟐𝟗
Exercice 4
1° * Radioactivité : transformation spontanée d’un noyau accompagné de l’émission
d’un rayonnement radioactif
* Désintégration radioactive : transformation spontanée du noyau d’un atome en un
autre noyau de caractéristiques différentes.
* Transmutation : transformation d’un noyau atomique en un autre noyau
* Période radioactive : temps au bout duquel la moitié d’une substance radioactive
subit une désintégration.
2° Caractéristiques des transformations radioactives :
2×(−7,69×1,6.10−13 )
AN : vY = √− 219,01002 ⇒ 𝐯𝐘 = 𝟑, 𝟒𝟗. 𝟏𝟎𝟓 𝐦. 𝐬 −𝟏
219,01002×1,66.10−27 (1+ )
4,00260
𝟐𝐄 2×(−7,69×1,6.10−13 )
𝐯𝛂 = √− 𝐦𝛂
AN: vα = √− 4,00260 𝐯𝛂 = 𝟏, 𝟗𝟏. 𝟏𝟎𝟕 𝐦. 𝐬 −𝟏
𝐦𝛂 (𝟏+ ) 4,00260×1,66.10−27 (1+ )
𝐦𝐘 219,01002
0,5 𝑡(min)
Collection G.K. 0,5 Réactions nucléaires
367
N
−𝑙𝑛 ( )
N0
0,69
0,1
𝑡(𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠)
20 𝑇
𝑁
3° a. Valeur de −𝑙𝑛 ( ) à la date t=T
𝑁0
𝑁 𝑁
A t = T, = 0,5 et donc −𝑙𝑛 ( ) = 0,69
𝑁0 𝑁0
Valeur de la période T du polonium
𝑁
Pour −𝑙𝑛 ( ) = 0,69, on trouve graphiquement t=T=136
𝑁0
Donc 𝐓 = 𝟏𝟑𝟔𝐣𝐨𝐮𝐫𝐬
b. Expression de la constante radioactive λ d’un radionucléide en fonction de T
N N0 1
N = N0 e−λt Or pour t = T, N = 0 donc = N0 e−λT ⇒ = e−λT
2 2 2
1 𝐥𝐧𝟐
On déduit : 𝑙𝑛 ( ) = −λT soit −𝑙𝑛2 = −λT d’où 𝛌=
2 𝐓
Valeur de λ pour le polonium
𝐥𝐧𝟐 ln2
𝛌= AN : λ = soit 𝛌 = 𝟓, 𝟗𝟎. 𝟏𝟎−𝟖 𝐬 −𝟏
𝐓 136×24×3600
La constante λ représente le coefficient de la droite.
Exercice 11
1° Demi-vie radioactive T : durée au bout de laquelle la moitié des noyaux d’un
échantillon radioactif sont désintégrés.
2° Expression du nombre N de noyau en fonction de N0
On applique la loi de décroissance radioactive : N = N0 e−λt
𝐥𝐧𝟐
𝑙𝑛2
Or 𝜆 = d’où 𝐍 = 𝐍𝟎 𝐞− 𝐓 𝐭
𝑇
Date t 0 8 jours 1 an 30 ans 300 ans
131 N0 0,5 1,8·10−14 4,8·10−413 0
I
137 N0 0,9995 0,98 0,5 9,8·10−4
Cs
3° Le plus dangereux pour l’homme
Le césium est plus dangereux, car radioactif plus longtemps (danger des faibles doses
chroniques).
4° Activités
𝑙𝑛2 𝑙𝑛2
A = λN Or 𝜆 = donc A = N
𝑇 𝑇
ln2 ln2
On déduit les relations : A(I) = N(I) et A(Cs) = N(Cs)
T(I) T(Cs)
Égalité de ces deux termes, donc A(I) = A(Cs)
ln2 ln2 N(Cs) T(Cs)
N(I) = N(Cs) ⇒ = ≃ 46
T(I) T(Cs) N(I) T(I)
On peut donc considérer que le Césium est 46 fois plus dangereux que l’Iode.
Malheureusement, l’iode est aussi très dangereux, car il se fixe dans la thyroïde.
Les effets biologiques ne dépendent pas uniquement de l’activité du nucléide, mais
aussi des tissus touchés.
Exercice 12
Volume sanguin V’
- l’activité à la date t est donnée par : 𝐴 = λN avec N le nombre de noyaux radioactifs
𝑚 𝜌𝑉
présent dans les V=1cm3 de sang à la date t. N = nNA avec n = = .
𝑀 𝑀
𝜆𝜌𝑉
On déduit A =
𝑀
- l’activité initiale dans le volume V’ de sang est donnée par : 𝐴0 = λN0
m0 𝜌𝑉 ′ 𝜆𝜌𝑉 ′
N0 = n0 NA avec n0 = = . On déduit A0 = .
𝑀 𝑀 𝑀
A0 𝑉′ ′ 𝐀𝟎 ′ 2.106 ×1
= soit 𝑽 = 𝑽 AN : 𝑉 = ⇒ 𝐕 = 𝟏𝟑𝟑, 𝟑𝐜𝐦𝟑
′
𝐴 𝑉 𝑨 1,5.104
Exercice 13
1°a. Equation de la transformation globale
238 206 4 0 0
92U 82Pb + 𝑥 2He + 𝑦 −1e + 0𝜈 + 𝛾
Nombre x de désintégrations α et nombre y de désintégrations β -
conservation du nombre de charge: 92 = 82 + 2x − y
{
conservation du nombre de masse: 238 = 206 + 4x
On trouve 𝒙 = 𝟖 et 𝒚=𝟔
Il y a donc au cours de cette réaction radioactive, 8 désintégrations α et 6
désintégrations 𝛽 − .
b. Equations des désintégrations
- désintégration 1 : le nombre de protons augmente de 1 ; c’est une désintégration 𝛽 −
214 214 0 0
82Pb 83Bi + −1e + 0𝜈 + 𝛾
- désintégration 2 : le nombre de protons augmente de 1 ; c’est une désintégration 𝛽 −
214 214 0 0
83Bi 84Po + −1e + 0𝜈 + 𝛾
- désintégration 3 : ;le nombre de protons diminue de 2 ; c’est une désintégration 𝛼
214 210 4
83Bi 81Tl + 2He + 𝛾
- désintégration 4 : le nombre de protons diminue de 2 ; c’est une désintégration 𝛼
214 210 4
84Po 82X + 2He + 𝛾
Z=82 donc le nucléide X est du plomb
- désintégration 5 : le nombre de protons augmente de 1 ; c’est une désintégration 𝛽−
210 210 0 0
81Tl 82Pb + −1e + 0𝜈 + 𝛾
2° La première désintégration de l’uranium 238 est de type α et conduit à un noyau de
thorium.
a. Vitesse d’émission 𝑣 de particules α
- Énergie de la réaction
238 234 4
92U 90Th + 2He + 𝛾
2
E = 𝛿𝑚𝐶 Or 𝛿𝑚 = (𝑚2 + 𝑚3 ) − 𝑚1 d’où E = [(𝑚2 + 𝑚3 ) − 𝑚1 ]𝐶 2
AN : E = [234,0781 + 4,0026 − 238,086] × 931,5 ⇒ E = −4,94𝑀𝑒𝑉
soit E = −7,9.10−13 J
- Vitesse d’émission v de la particule α
1 𝟐|𝑬| 2×7,9.10−13
|E| = EC = 𝑚3 𝑣 2 ⇒ 𝒗 = √ AN: 𝑣 = √ ⇒ 𝒗 = 𝟏, 𝟓𝟒. 𝟏𝟎𝟕 𝒎. 𝒔−𝟏
2 𝒎𝟑 4,0026×1,66.10−27
b. Longueur d’onde λ du rayonnement 𝛾 émis
L’énergie de la réaction se manifeste sous forme d’énergie cinétique de la particule et
sous forme de rayonnement γ du photon émis
1 hC 𝟐𝐄−𝒎𝟑 𝒗𝟐
E = EC + Eγ ⇒ E = 𝑚3 𝑣 2 + ⇒ 𝛌=
2 λ 𝟐𝒉𝑪
2×7,9.10−13 −4,0026×1,66.10−27 ×(1,4.107 )2
AN : λ = ⇒ 𝛌 = 𝟏, 𝟐𝟒𝟗. 𝟏𝟎−𝟏𝟐 𝐦
2×6,62.10−34 ×3.108
Exercice 14
1° Composition des noyaux
12 14
6C : 6 protons et 6 neutrons ; 6C : 6 protons 8 neutrons
- Ce sont des isotopes.
Collection G.K. Réactions nucléaires
370
0 0
La deuxième équation est une émission β+ spontanée : 137N 13
6C + 1e + 0ν + γ
13 1 14
La troisième est l’absorption d’un proton : 6C + 1p 7N + γ
15
La quatrième est encore l’absorption d’un proton : 147N + 11p 8O + γ
15 15 0 0
La cinquième est une émission β spontanée : 8O
+
7N + 1e + 0ν + γ
La dernière est une émission α stimulée par l’absorption d’un proton :
15 1 12 4
7N + 1p 6C + 2He + γ
2° Équation globale du cycle de BETHE
Bilan, en additionnant les six équations nucléaires :
4 11p 20 01e + 42He + 2 00ν + 6γ
Il s’agit d’une fusion de 4 noyaux d’hydrogène 11H pour former un noyau d’hélium 42He.
Exercice 17
1° Expression de l’énergie de liaison par nucléons
𝐸ℓ 𝐸 𝐸 𝐸
= 235 ℓ|235 − 94 ℓ|94 − 140 ℓ|140
𝐴 𝐴 92U
𝐴 38Sr
𝐴
54Xe
2° Valeur de l’énergie de liaison par nucléons
𝐸 𝐸ℓ
AN : ℓ = 235 × 7,6 − 94 × 8,5 − 140 × 8,5 ⇒ = −203MeV
𝐴 𝐴
Exercice 18 La perte de masse du Soleil
1° Perte de masse correspondante
𝐄 24
E = δmC2 ⇒ 𝛅𝐦 = 𝟐 AN : δm = ⇒ 𝛅𝐦 = 𝟎, 𝟎𝟐𝟓𝟕𝟔𝟓𝐮
𝐂 931,5
2° Perte de masse par seconde
ΔE
𝒫= Or l’énergie ΔE libérée par le Soleil pendant la durée Δt est donnée par : 𝛥E =
t
ΔmC2 𝓟𝐭
ΔmC2 d’où 𝒫= soit 𝚫𝐦 =
t 𝐂𝟐
3,9·1026 ×1
AN : Δm = (3,0·108 )2
⇒ 𝚫𝐦 = 𝟒, 𝟑 · 𝟏𝟎𝟗 𝐤𝐠
Δm 4,3·109
Conclusion : le Soleil est le siège de = ≃ 1038 réactions nucléaires
δm 0,025765×1,66.10−27
par seconde !
3° Masse que le soleil a perdu depuis qu’il rayonne
On fait l’hypothèse que le rythme des fissions est constant tout au long de la vie du
Soleil. En une seconde, le soleil perd 𝚫𝐦 = 𝟒, 𝟑 · 𝟏𝟎𝟗 𝐤𝐠 de sa masse
En t=4,6 milliards d’années soit 𝑡 = 4, 6 · 109 × 365 × 24 × 3 600 = 1, 5 · 1017 𝑠,
le Soleil a subit une perte de masse totale de : ∆𝐦𝐯𝐢𝐞 = ∆𝐦 × 𝐭 = 𝟔, 𝟓 · 𝟏𝟎𝟐𝟔 𝐤𝐠,
∆mvie 6,5·1026
* Pourcentage de sa masse : = = 0,0003
m 1,995·1030
Ce qui représente uniquement 0,03% de sa masse actuelle.
Exercice 19
1°* Valeur de y et Z et les lois de conservation utilisées
235 1 90 142 1
92U + 0n 36Kr + ZBa + 𝑦 0n
- loi de conservation du nombre de charge : 92 + 0 = 36 + 𝑍 + 𝑦 × 0
On trouve 𝒁 = 𝟓𝟔
- loi de conservation du nombre de masse : 235 + 1 = 90 + 142 + 𝑦 × 1
On trouve 𝒚 = 𝟒
* Il s’agit de la fission nucléaire
2° Energie libérée par la réaction