NFS Bessoufi

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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université de Batna2 Mostepha Benboulaid


Faculté des Mathématiques et d’Informatique

Département d’Informatique

Rapport

Le système de gestion de fichiers distribué NFS (Network File


System)

Présenté par : Bessoufi Yousra

Option : réseaux et system distribué

Dirigé par : Djennane Azeddine

Promotion : 2019/2020

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Table de matière :

I. Introduction.....................................................................................................................................3
II. Historique........................................................................................................................................3
III. Présentation du System NFS............................................................................................................4
IV. conclusion.....................................................................................................................................10
V. Références.....................................................................................................................................10

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I. Introduction
Avant de parler de NFS, il est nécessaire de bien comprendre la notion de système de
fichiers. Ce terme désigne la manière dont les données sont stockées sur un support, dont
elles sont organisées et gérées. Il en existe toute une pléthore, certains plus utilisés que
d'autres (New Technology FileSystem (NTFS), High Performance FileSystem (HPFS),
DOS, FAT 12/16/32, VFAT, Macintosh Hierarchical Filesystem (HFS), ISO 9660 (pour les
CD-ROM), extended filesystems (Ext, Ext2, Ext3), et encore de nombreux autres).

Ce document commence donc par une très brève introduction sur les systèmes de fichiers.
Ensuite, l’historique et la présentation sur le NFS, j’explique les divers réglages possibles de
NFS, tout en exposant les réglages nécessaires et suffisants pour notre réseau(pratique).
Enfin, une petite conclusion sur le system NFS.

II. Historique
Plusieurs versions du protocole de système de fichiers réseau NFS sont disponibles.
Chacune correspond à une «époque» ou à un mode d'exploitation.

 La version 2 du protocole NFS a été la première à être largement adoptée à la fin des
années 80. Elle a été conçue pour fournir un service de partage de fichiers entre les
hôtes d'un même réseau local. Elle s'appuie sur le protocole UDP au niveau transport
et sur le mécanisme d'appel de procédure distant (RPC) aux niveaux supérieurs.

 La version 3 du protocole, introduite au milieu des années 90, a apporté de


nombreuses améliorations en termes de fiabilité et de performances relativement à la
précédente. Avec la version 3 du protocole :

 La taille maximum de fichier n'est plus limitée à 2Go.

 Les écritures asynchrones sur le serveur sont possibles ; ce qui améliore beaucoup
les performances. Les requêtes en écriture des clients sont gérées en mémoire cache.
Le client n'a plus à attendre que les demandes d'écritures soient effectivement
appliquées sur les disques ce qui améliore les temps de réponse.

 Les contrôles d'accès sont effectués avant les manipulations sur les fichiers.

 La taille des données transférées n'est plus limitée à 8Ko.

 Il est possible d'utiliser le protocole TCP au niveau transport.

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 La version 4 du protocole NFS représente l'ID utilisateur et l'ID de groupe sous forme
de chaînes. Le démon( nfsmapid) est utilisé par le client et le serveur de la version 4
de NFS des mises en correspondance suivantes :

 Et mettre en correspondance les ID utilisateur chaînes à ID groupe des identifiants


numériques locaux .

 Mapper les ID numériques locaux avec des ID utilisateur et de groupe à des


chaînes ID

Dans la version 4 de NFS, lorsque vous annulez le partage d'un système de fichiers,
toutes les informations sur les états des fichiers ouverts ou verrous de fichiers dans ce
système de fichiers sont détruites. Dans la version 3 de NFS, le serveur conserve les
verrous que les clients avaient obtenus avant l'annulation du partage du système de
fichiers.

Les serveurs de la version 4 de NFS utilisent un pseudo système de fichiers pour


permettre aux clients d'accéder aux objets exportés sur le serveur et elle prend en charge
des identificateurs de fichier volatiles.

L’architecture de la version4 du NFS dans la figure suivante :

III. Présentation du System NFS


 NFS (Network File System) :

 est un système de partage de fichiers pour les systèmes UNIX/LINUX développé par
SUN, et permet très simplement de partager des données entre plusieurs machines.

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 Les intérêts d'un système NFS:

 Optimiser les capacités en espace disque des serveurs existants.

 Permettre aux utilisateurs de stocker leur environnement de travail (répertoire


d'accueil) sur un serveur NFS, et donc avoir plus de libertés de mouvement.

 Permet également de limiter le nombre de périphériques de stockages amovibles


dans le réseau (Lecteurs disque, USB, etc..).

 Mettre en place un serveur de stockage centralisé.

 Très utilisé dans le cadre d'un Cluster, utiliser un serveur de stockage centralisé
partagé par plusieurs serveurs frontaux.

 Dans le cadre d'un système centralisé de sauvegardes et d'archivage.

Architecture du réseaux avec un client et serveur NFS

La pratique
Exemple :
Soit un réseau est constitué de trois PC avec Linux comme système d'exploitation, et d'une

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station HP sous Unix. Ces quatre postes sont reliés par un bus Ethernet.

1. Avant toute chose

La première chose à faire, avant de passer à tout autre réglages, c'est de s'assurer du
bon fonctionnement du réseau. Pour cela, nous utilisons la commande ping.

2. Installation du serveur NFS.

a. Le portmap.

Vérifier que le portmap est correctement lancé au démarrage des machines serveurs.

Sous Linux, la commande est alors la suivante :


/etc/rc.d/init.d/inet start

b. Le fichier /etc/exports.

Un poste est considéré comme serveur NFS s'il partage une partie de son
arborescence avec les autres machines du réseau. Nous allons voir comment un
poste peut partager (exporter) un répertoire.

o Editez le fichier /etc/exports. C'est ce fichier qui contient la liste des répertoires


partageables. Ce fichier contient des lignes, chacune d'elle correspondant à la
syntaxe : /chemin options.
Le premier champ représente le chemin du répertoire de la machine serveur que
vous souhaitez partager. Les options permettent de définir les droits de
lecture/écriture sur le répertoire.

Le format des options en Linux :

host (option1[,option2...])
host : désigne la machine à laquelle s'applique les options.
rw : les droits de lecture/écriture sont donnés
root_squash : si l'utilisateur courant de \texttt{host} est le \texttt{root}, sa
demande de montage sera refusée.
no_root_squash : contraire de root_squash, autorisant les clients root.
link_relative : les liens symboliques seront interprétés par le client

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Lors des réglages, le fichier /etc/exports sera souvent modifié. Il n'est pas
nécessaire de rebooter la machine après chaque modification. Il suffit de faire
appel à la commande exportfs.
Ce script est en général dans /usr/sbin. Si votre machine ne dispose pas de ce
script, installez ce script :
killall -HUP /usr/sbin/rpc.mountd
killall -HUP /usr/sbin/rpc.nfsd
echo "Système de fichier re-éxporté"

c. Le serveur est prêt

Avant de décrire la démarche pour le client NFS, il faut s'assurer que le serveur
est opérationnel. Pour cela, nous allons vérifier que nfsd et mountd sont bien
lancés.

La commande rpcinfo -p permet de s'assurer du bon fonctionnement des démons.

Dans le réseau que nous avons utilisé, le poste pc1 est le serveur NFS. Voici son
fichier /etc/exports :
Exportent les
/home/pc2 pc2(rw,no_root_squash,link_relative)
répertoires de chaque
/home/pc4 pc4(rw,no_root_squash,link_relative) utilisateur, en autorisant
uniquement
/home/hp hp(rw,no_root_squash,link_relative)
leur "propriétaire" à y

Partage le répertoire /pub, autorisant l'accès à


/pub (rw, no_root_squash, link_relative)
toutes les machines du réseau.

Remarque :
Pour exploiter votre réseau, il faudra par la suite que le serveur soit
 
démarré en premier (avant les clients).

3. Installation d'un client NFS.

Maintenant que le serveur NFS a déclaré les répertoires qu'il met à disposition
des autres machines du réseau, il faut paramétrer ces dernières afin de "monter" les
répertoires partagés.

a. Le fichier /etc/fstab.

C'est dans le fichier /etc/fstab que Linux examine, afin de connaître les points de


montage. Ces points de montage sont par exemple le CD-Rom, les disques durs, mais

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également, les volumes NFS.
Pour qu'une machine devienne client NFS, il faut donc modifier ce fichier /etc/fstab.

Dans notre réseau, nous voulons par exemple que le pc2 monte le répertoire que le
serveur pc1 met à sa disposition. Pour cela, nous ajoutons la ligne suivante
à /etc/fstab :

pc1:/home/pc2 /far_home nfs exec, rw, bg, suid, dev, soft

o Le premier champ de la ligne indique la source pour le point de montage. Ici, il


s'agit du répertoire /home/pc2, situé sur la machine pc1.

o Le deuxième champ représente le point de montage lui-même, c'est-à-dire


le chemin sous lequel sera monté le répertoire distant. Pour simuler un
environnement client-serveur sur notre réseau, nous avons modifié les fichiers
.bash_profile de chaque machine de la façon suivante :
...
HOME=/far_home
cd ~
cat welcome.txt
...
De cette façon, dès qu'un utilisateur se connecte sur pc2 par exemple, le répertoire
distant est automatique monté, et son répertoire HOME devient ce même répertoire
distant.

o Le troisième champ indique le type du répertoire à monter. Ici, il s'agit bien sûr
d'un répertoire NFS.

Les options de fstab :

Le dernier champ contient les options concernant le point de montage. Nous


détaillons ci-dessous les options possibles:
rsize : représente la taille en octets des paquets lus sur le serveur NFS.
wsize : est la taille en octets des paquets écrits sur le serveur NFS.
timeo : est le délai de retransmission des paquets RPC.
retry : est le nombre de tentatives maximum pour un montage en arrière plan.
bg : force le montage en arrière-plan, si le premier montage n'a pas été réussi.

soft : précise qu'en cas d'erreur, le programme appelant reçoit un message d'erreur.
hard : une erreur provoque un message "server not responding" et ressaye à l'infini la
commande.

intr : comme l'option hard, mais peut être interrompue.

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b. Les fichiers /etc/fstab dans notre réseau.

Pour notre réseau, voici les lignes que nous avons ajouté dans les fichiers fstab
des différents postes :

Sur le post pc2 :

pc1:/home/pc2 /far_home nfs exec,rw,bg,suid,dev,soft

pc1:/home/pub /pub nfs exec,rw,bg,suid,dev,soft

Sur le post pc4 :

pc1:/home/pc4 /far_home nfs exec,rw,bg,suid,dev,soft

pc1:/home/pub /pub nfs exec,rw,bg,suid,dev,soft

Sur le post hp :

pc1:/home/hp /far_home nfs exec,rw,bg,suid,dev,soft

pc1:/home/pub /pub nfs exec,rw,bg,suid,dev,soft

4. Les commandes utiles.

Cette section présente les différentes fonctions dont vous pouvez avoir besoin lors
de l'installation et de vos expérimentations. Pensez tout de même à consulter les
manuels de votre distribution.

 showmount

Sur le serveur NFS, cette commande permet d'obtenir des informations sur les
répertoires exportés, la commande showmount affiche la liste des machines ayant
monté des répertoires à partir de votre machine.

L'option -a affiche les couples machines/répertoires montés.


L'option -d affiche la liste des répertoires exportés qui ont été montés (sans se
préoccuper par quelles machines).
L'option -e affiche la liste des répertoires exportés, sans se soucier du montage.

 Mount :

Si vous désirez effectuer un montage manuel, vous utiliserez la commande mount.

 umount.

Pour "démonter" un point de montage, vous devez utiliser la commande umount. Par


exemple, si le poste pc4 ne souhaite plus utiliser le répertoire /pub, il peut le démonter
grâce à la commande : umount /pub .

Remarque :

Tout simplement ! Il existe bien sûr des options à la


10 vous le verrez dans le manuel.
commande umount, comme
IV. conclusion

Je conclue que le NFS n'est toutefois pas un protocole très performant et n'est pas utilisable de
manière confortable au travers une connexion par modem. En revanche, sur un réseau local, son
utilisation offre une grande souplesse tant aux utilisateurs qu'aux administrateurs.il Permet de
monter des répertoires situés dans des machines distantes sur la machine cliente et les faire
apparaître comme des répertoires locaux. Et enfin fait référence aussi au protocole de
communication qui permet un tel partage de ressources, Le protocole de communication NFS est
sans état.

V. Références 
 30.3. Système de fichiers réseau (NFS).pdf
 nfs.pdf
 Système_de_fichiers_réseau_(NFS,_Network_File_System).pdf
 http://www.linux-france.org/
 livre : Gestion des systèmes de fichiers réseau dans Oracle® Solaris 11.2
 livre : o_reilly - managing nfs and nis - 2nd edition.pdf

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