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MATLAB & SIMULINK

Cours et Travaux Pratiques

TAOUSSI Mohammed
[email protected]
2019 - 2020
Initiation au logiciel MATLAB EST - Fès
1. Introduction
Matlab « abréviation de MATtrix LABoratory », est un logiciel qui a été conçu pour fournir un
environnement de calcul numérique de haut niveau. Il est particulièrement performant pour le
calcul matriciel car sa structure de données interne est basée sur les matrices. Il dispose
également de grandes capacités graphiques, par exemple, la visualisation d’objets mathématiques
complexes. Son fonctionnement repose sur un langage de programmation interprété qui permet
un développement très rapide. Pour des applications nécessitant un temps de calcul plus élevé,
un langage compilé comme le C++ ou le fortran, est mieux adapté.
2. Généralités
2.1. Lancement de Matlab
L’interface Matlab se compose d’une fenêtre principale divisée en sous-fenêtres :

Arborescence Fenêtre principale Espace de travail


(Current Folder) (Command Window) : (Workspace) : liste
(Du dossier en cours) Editeur de commandes des variables déjà
(pour taper les instructions) définies

Historique (Command
Aide du fichier sélectionné
History) des dernières
(si elle existe)
commandes

Figure 1- Lancement de MATLAB


 Le symbole [>>] : indique à l’utilisateur où il faut rentrer la commande.
 ans (abréviation de answer (réponse)) est une variable qui contient toujours le résultat
de la derrière opération réalisée.

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 On ne peut pas revenir en arrière, c’est-à-dire, il ne faut pas essayer de placer le curseur
sur une ligne au-dessus du dernier [>>]. Pour taper une autre commande on le fait à la
suite.
Exemple :
>> 2+3 La commande >> 2*3

ans = ans =
L’affichage
5 6

 Si on rentre des commandes erronées, Matlab nous l’indique par un message d’erreur :
>> 2*
2*
|
Error : Expression or statement is incomplete or incorrect.
>>
>> ax
Undefined function or varaible ‘ax’

 Les touches [↑] et [↓] : permettent de naviguer parmi les dernières commandes
effectuées, ce qui peut être utile si l’on commet une erreur et qu’on veut éviter de taper à
nouveau toute la commande.
2.2. Commandes et calculs de base
Matlab possède de nombreuses fonctions prédéfinies utiles en mathématiques que nous allons
étudier au cours de ces travaux pratiques. Exemple :
>> pi >> cos (pi/3) >> log (1.5) >> j^2
ans = ans = ans = ans =
3.1416 0.5000 0.4055 -1

Il peut parfois être utile de stocker une valeur dans une variable pour l’utiliser plus tard.
L’affectation d’une variable en Matlab se fait au moyen du signe [=]. Le nom d’une variable doit
commencer par une lettre (majuscule ou minuscule, sans accent) puis peut contenir des lettres
(même remarque), des chiffres et des caractères soulignés [ _ ]. Le nom peut contenir au
maximum 31 caractères. La valeur d’une variable peut être un nombre, une chaîne de caractères
ou un tableau. Exemple :
>> A = 21 >> a = 12.24 >> A = ‘Bonjour’
A= ans = ans =
21 12.2400 Bonjour

On peut évidemment faire des calculs avec des variables. Le résultat d’un calcul est, par défaut,
stocké dans une variable nommée « ans ». Celle-ci peut être changée pour n’importe quelle autre
variable. Par défaut, Matlab affiche le résultat de la dernière opération. Cet affichage peut être
supprimé en terminant votre commande par la touche [ ;]. Plusieurs commandes peuvent être
rentrées sur une même ligne en les séparant soit par [,] soit par [ ;]. Exemple :

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>> x = 3 ; y = 4 ;
>> z = x^2 + y^2
z=
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2.3. Gestion des variables


Dès que nous commençons à avoir un certain nombre de variables, on peut rapidement se perdre.
Si l’on tape le nom d’une variable, Matlab renvoie la valeur de celle-ci. Mais comment savoir quelle
variable a été utilisée ? Pour se retrouver, Matlab propose plusieurs solutions :
- La commande who permet de lister simplement les variables utilisées.
- La commande whos donne des informations détaillées sur toutes les variables.
>> who >> whos
Your variable are : Name Size Bytes clss Attributes
A a ans x y z A 1x7 14 char
a 1x1 8 double
ans 1x1 8 double
x 1x1 8 double

L’onglet Workspace donne une alternative graphique à la commande whos. En double cliquant
sur une variable on peut voir sa valeur et même la modifier. Pour effacer complètement une
variable, il suffit de rentrer la commande clear suivie du nom de la variable. Pour tout effacer,
clear all.

2.4. Historique des commandes


Matlab garde en mémoire les dernières commandes effectuées. Elles sont visibles dans l’onglet
Command History. On peut également y accéder directement dans la Command Window au
moyen des touches [↑] et [↓]. Ceci est particulièrement utile pour répéter la dernière commande.

2.5. Aide
Matlab possède un grand nombre de fonctions et commandes. On ne pourra pas toutes les traiter
en détail.
- La commande help permet d’obtenir l’information en détail (nombre de paramètres d’une
fonction, valeur de retour, etc), il suffit de rentrer help suivie par le nom de la commande.
- La commande lookfor est très utile. Elle permet de chercher les fonctions par mots clefs.
Exemple : lookfor XYZ renvoie toutes les fonctions qui contiennent XYZ dans la première ligne de
leur descriptif.

2.6. Sauvegarde
 Le Workspace : On peut sauver l’état de la session en cours dans un fichier .mat. Pour
cela, dans la barre d’outils, dans l’onglet Variable cliqué sur Save Workspace, et vous
choisissez l’emplacement et le nom de votre fichier. Matlab sauvegarde ainsi le nom et la

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valeur de chacune des variables. La prochaine fois que vous utilisez Matlab, au moyen de
l’onglet File /Open vous retrouvez le Workspace dans l’état dans lequel vous l’avez laissé.
 Les m-files : Il s’agit d’un fichier dans lequel on regroupe des commandes. C’est très utile
pour aborder des problèmes plus complexes et éviter de retaper les mêmes commandes
plusieurs fois.
3. Vecteurs et matrices
La structure de données de Matlab est le tableau ; même un nombre est considéré comme une
matrice 1 × 1. Toutes les fonctions et opérations relatives aux tableaux sont très optimisées et
sont à utiliser aussi souvent que possible.
3.1. Création
Un tableau (Matrice) est délimité par des crochets. On sépare les colonnes par des espaces et
les lignes par des points-virgules. Exemple :
>> A = [1 2 3 ; 4 5 6] >> B = [1 ; 2 ; 3]
A= A=
1 2 3 1
4 5 6 2
3
 Les tableaux qui n’ont qu’une seule ligne sont appelés des vecteurs lignes ou des listes.
 Les tableaux qui n’ont qu’une seule colonne sont appelés des vecteurs colonnes ou
simplement des vecteurs.
Si le nombre d’éléments dans chaque ligne (ou colonne) n’est pas le même, Matlab signale une
erreur. Exemple :
>> A = [1 2 3 ; 4 5]
Error using vertcat
Dimensions of matrices being concatenated are not consistent.
Matlab dispose également de moyens très simples pour créer des listes :
 [deb:pas:fin] : la commande [a:p:b] crée une liste dont les éléments sont : a, a + p, a + 2p, .
. . , a + np, où n ∈N , a+np ≤ b<a+(n+1)p . Exemple :
>> x = [1:2:10] >> y = [-5:0] >> z = [-10:2:10]
x= y= z=
1 3 5 7 9 -5 -4 -3 -2 -1 0 Empty matrix: 1-by-0
Remarque :
 Il n’y a pas de différence entre les commandes [a:p:b], (a:p:b) et a:p:b.
 Le cas particulier [a:b] est un raccourci pour[a:1:b].
 Linspace (deb,fin,n) : la commande linspace (a,b,n) est un autre cas particulier de
[a:p:b]. Celle-ci crée une liste de n éléments uniformément répartis entre a et b. Autrement
dit, linspace (a,b,n) est la même chose que [a: b−a/n−1:b].

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 logspace (x1,x2,n) : la commande logspace crée une liste de n points répartis
logarithmiquement uniformément entre 10x1et 10x2.
 Une dernière méthode pour créer des tableaux est la concaténation. Si A et B sont deux
tableaux, alors [A B], ou [A,B] est le tableau obtenu en collant B à la droite de A, et [A ;B]
est le tableau obtenu en collant B au-dessous de A. Exemple :
>> A = [1,3,5], B = [2,4,6], C = [1,2;3,4] >> [A,B]
A= ans =
135 135246
B= >> [A;B]
246 ans =
C= 135246
1234

Remarque : Il faut faire attention aux tailles. Exemple :


>> [A,C]
Error using horzcat Dimensions of matrices being concatenated are not consistent.

Matlab propose des commandes pour créer certaines matrices particulières très simplement.
Pour plus d’information, lire le help de chaque fonction.
Commande Description
ones(n,m) Matrice de taille n × m ne contenant que des 1.
zeros(n,m) Matrice de taille n × m ne contenant que des 0.
eye(n,m) Matrice de taille n × m contenant des 1 sur la première diagonale et des 0 ailleurs.
rand(n,m) Matrice de taille n × m contenant des nombres aléatoires.
diag(v) Matrice diagonale où les éléments de la diagonale sont les composantes du
vecteur v.
Tableau1 : Commandes pour créer des matrices
3.2. Accès et modifications
On présente dans ce paragraphe diverses méthodes pour accéder et modifier les éléments d’une
matrice. Dans la table qui suit :
- A désigné un tableau de taille quelconque.
- k et l sont des nombres entiers.
- v est une liste.
- M une matrice.
Commande Description
A(k,l) Renvoie l’élément se trouvant à la kème ligne et la lème colonne.
A(k) Renvoie le kème élément d’une matrice. En Matlab, les éléments d’une matrice de
taille n × m sont indexés de 1 à nm de haut en bas et de gauche à droite.

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A(v) Renvoie une liste contenant les éléments dont l’indice appartient à v. Si v est un
vecteur colonne, le résultat est le même mais sous forme de vecteur colonne.
A(M) Renvoie une matrice contenant les éléments dont l’indice appartient à M.
A(k,:) Renvoie la kème ligne de la matrice.
A(:,l) Renvoie la lème colonne de la matrice.
Tableau2 : Commandes pour accéder aux éléments d’une matrice
Exemple 1 :

Exemple 2 :
>> A = [1 2 3 4; 5 6 7 8] >> A([1 3 5])
A= ans =
1 2 3 4 1 2 3
5 6 7 8 >> A([1; 3; 5])
>> A(2,4) ans =
ans = 1 2 3
8 >> A([1 3;4 6])
>> A(2,:) ans =
ans = 1 2 6 7
5 6 7 8
>> A(:,3)
ans =
3
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Pour modifier les éléments d’une matrice, on utilise les mêmes commandes que ci-dessus. On
ajoute à la commande le signe [=] et la nouvelle valeur. Exemple :

>> A(2,3) = 0 >> A([1 3 5]) = [-1 -1 -1] >> A(:,4) = [10 20]
A= A= A=
1 2 3 4 -1 -1 -1 4 -1 -1 -1 10
5 6 0 8 5 6 0 8 5 6 0 20

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Matlab crée automatiquement une nouvelle matrice en ajoutant aux anciennes valeurs les
nouvelles. Remarquons cependant que dans ce cas on est autorisé à dépasser la taille de la matrice
initiale. Si rien n’est spécifié, il remplit avec des 0. Exemple :
>> B = [1 2;3 4] >> B(2,4) = 99
B= B=
1 2 1 2 0 0
3 4 3 4 0 99

4. Opérations avec les matrices


4.1. Opérations de bases
Matlab permet de faire certaines opérations avec des matrices. Dans ce qui suit :
- A et B sont des tableaux.
- c est un scalaire.
Commande Description
A+B Addition terme à terme ; A et B doivent avoir le même format.
A+c = c+A Addition de c aux éléments de A.
A-B Soustraction terme à terme ; A et B doivent avoir le même format.
A-c Soustraction de c aux éléments de A.
A-c Tableau dont les éléments sont c − aij.
A*B Produit matriciel standard ; nb. col. A doit être le même que nb. col. B.
A*c = c*A Multiplication de c aux éléments de A.
A.*B Multiplication terme à terme ; A et B doivent avoir le même format.
Aˆn (n ∈ Z+) A * A * . . . * A (n fois) ; A doit être carrée.
Aˆn (n ∈ Z-) A-1 * A-1 * . . . * A-1(|n| fois) ; A doit être inversible.
A.ˆB Tableau dont les éléments sont 𝑎𝑖𝑗
𝑏𝑖𝑗

A’ Transposition et conjugaison.
A.’ Transposition ; A.’ = A’ dans le cas où A est réelle.
B/A Le résultat est un tableau X tel que XA = B. Si A est inversible, alors X = BA -1 ; nb.
col. A doit être le même que nb. col. B.
A\B Le résultat est un tableau X tel que AX = B. Si A est inversible, alors X = A−1B ; nb.
lign. A doit être le même que nb. lign. B.
A./B Division terme à terme des éléments de A par ceux de B ; A et B doivent avoir le
même format.
A.\B Division terme à terme des éléments de B par ceux de A ; A et B doivent avoir le
même format.
A/c Division des éléments de A par c.
Tableau3 : Opérations avec des matrices

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Exemple :
>> A = [1 2 3; 5 0 0; 4 0 7] >> A*B >> A^2
A= ans = ans =
1 2 3 −23 −2 −24 23 2 24
5 0 0 −5 −10 −15 5 10 15
4 0 7 −32 −8 −61 32 8 61
>> B = [-1 -2 -3; -5 0 0; -4 0 -7] >> A.*B >> A/B
B= ans = ans =
−1 −2 −3 −1 −4 −9 −1 0 0
−5 0 0 −25 0 0 0 −1 0
−4 0 −7 −16 −8 −49 0 0 −1
>> A+B
ans =
0 0 0
0 0 0
0 0 0
Remarque :
- Matlab ne renvoie pas un message d’erreur lors d’une division par 0, mais donne le résultat Inf
(abréviation d’infini).
- Attention néanmoins à ne pas travailler avec Inf comme avec un nombre.
Important :
Pour la résolution de systèmes d’équations, utilisez toujours les commandes B/A et A\B.
N’inversez JAMAIS une matrice !

4.2. Fonctions sur les matrices


Etant donnée une matrice A, il y a un certain nombre de choses que l’on peut calculer en rapport
avec A. Nous présentons ici quelques fonctions définies dans Matlab prenant comme paramètre
des tableaux.
Commande Description
det(A) Renvoie le déterminant de A ; celle-ci doit être carrée.
trace(A) Renvoie la trace de A.
rank(A) Renvoie le rang de A
null(A) Renvoie une base du noyau de A ; l’argument supplémentaire ’r’ donne une «
meilleure » base
diag(A) Renvoie la première diagonale de A.
norm(v) Renvoie la norme euclidienne de v ; v est un vecteur. Il est aussi possible de
calculer d’autres normes ;
mean(A) Renvoie une liste contenant la moyenne des éléments de chaque colonne.
sum(A) Renvoie une liste contenant la somme des éléments de chaque colonne.
prod(A) Renvoie une liste contenant le produit des éléments de chaque colonne.
max(A) Renvoie une liste contenant la valeur maximale chaque colonne.

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min(A) Renvoie une liste contenant la valeur minimale de chaque colonne.
length(A) Renvoie le maximum entre le nombre de lignes et de colonnes ;
Tableau 4 : Fonctions sur des matrices
Finalement, on précise que toutes les fonctions mathématiques classiques (cos, sin, log, exp, etc)
s’appliquent également aux tableaux. Le résultat est un tableau où l’on a appliqué terme à terme
la fonction en question. Exemple :
>>teta = [0:pi/4:pi] >> sin(teta)
teta = ans =
0 0.7854 1.5708 2.3562 3.1416 0 0.7071 1.0000 0.7071 0.0000

5. Graphiques
5.1. Courbes dans le plan
Etant donné deux vecteurs de même taille, x et y, la fonction plot(x,y) trace le graphe de y en
fonction de x. En fait Matlab relie les points de coordonnées (x(k), y(k)) pour 1 ≤ k ≤ length (x).
En prenant un grand nombre de points dans le vecteur x et en définissant ensuite y = f(x) pour
une certaine fonction f, la fonction plot(x,y) nous donnera le graphe de la fonction f. Exemple :

>> x = [0:0.01:4*pi];
>> y = sin(x);
>> plot(x,y)

5.2. Tracer deux graphes :


Matlab propose plusieurs méthodes suivant si l’on désire que les courbes apparaissent dans une
ou plusieurs fenêtres.
 Pour voir les graphiques sur deux fenêtres, il suffit de dire à Matlab de construire une
nouvelle fenêtre avec la commande figure. Exemple :
>> x = [0:0.01:4*pi] ;
>> y = sin(x);
>> z = cos(x);
>> plot(x,y)
>> figure
>> plot(x,z)

 Pour avoir les deux courbes dans la même fenêtre, il existe deux méthodes équivalentes :
1- Soit avec les commandes hold on et hold off. Exemple :
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>> x = [0:0.01:4*pi] ;
>> y = sin(x);
>> z = cos(x);
>> hold on, plot(x,y), plot(x,z), hold off

2- Soit en donnant plus de paramètres à la commande plot. Exemple :


>> x = [0:0.01:4*pi] ;
>> y = sin(x);
>> z = cos(x);
>> plot(x,y,x,z)

5.3. Personnaliser les graphiques


Les options de la commande plot permettent de personnaliser les graphiques. On présente
quelques réglages que l’on peut faire sur l’affichage des graphiques. La commande help plot
donne plus de détails. (voir xlabel, ylabel, title, grid).
Les axes : Deux options intéressantes sont axis equal et axis off. La première met la même
échelle sur les deux axes et la deuxième supprime les axes. On peut également combiner les deux.
 axis equal : met la même échelle sur les deux axes. Exemple :
>> x = [0:0.01:4*pi] ;
>> y = sin(x);
>> plot(x,y), axis equal

 axis equal off : supprime les axes. Exemple :

>> x = [0:0.01:4*pi] ;
>> y = sin(x);
>>plot(x,y), axis equal off

Les couleurs et le style du tracé : peuvent également être modifiés. Pour cela, il suffit d’ajouter
à plot une chaîne de caractères spécifiant le style ; voir help plot pour toutes les possibilités.
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>> x = [0:0.1:4*pi];
>> y=sin(x);
>> z=cos(x);
>> plot(x,y,'ro',x,z,'b*')

5.4. Subdiviser la fenêtre graphique


La commande subplot(m, n, p) : divise la fenêtre graphique courante en m*n zones graphiques
(m lignes et n colonnes) et trace le graphique qui suit cette instruction dans la zone de numéro p
(la numérotation se fait de gauche à droite et ligne par ligne). Il est possible de tracer plusieurs
graphiques dans une même fenêtre à l'aide de la commande subplot. Exemple :
>> x = 1:1:20;
>> y = x.^0.5;
>> z = x.^2;
>> w = x.^1.5;
>> subplot(2,2,1); plot(x,x); title('courbe 1'), grid
>> subplot(2,2,2); plot(x,y); title('courbe 2'), grid
>> subplot(2,2,3); plot(x,z); title('courbe 3'), grid
>> subplot(2,2,4); plot(x,w); title('courbe 4'), grid

MATALB fourni d’autres fonctions de graphisme 2D adaptées à des cas de tracés spécifiques. On
reporte ici quelques-unes d’elles :
Commande Description
semilogx échelle logarithmique pour l’axe des x
semilogy échelle logarithmique pour l’axe des y
loglog échelle logarithmique pour les deux axes
area trace la courbe avec une aire au-dessous
errorbar trace la courbe avec des barres d’erreurs
line trace une ligne dans les axes courants (2D & 3D)
bar trace les valeurs en barres vert. ou horiz.
hist pour les histogrammes
pie pour les tracés en secteurs (portions)

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stairs tracé en escalier pour les fonctions discrètes
stem Tracé d’une séquence discrète

5.5. Tracé de fonctions


La commande fplot : permet de tracer la courbe d'une fonction y = f(x) dont on spécifie
l'expression sous forme d'une chaîne de caractères 'f(x)'. Cette expression peut être remplacée
par le nom d'un fichier M (fichier de fonction) dans lequel est programmée la fonction f.
La syntaxe est la suivante : fplot(@(x) expression, [xMin xMax])
Exemple : sin(2 − 𝑥 2 ) 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑥 ∈ [−𝜋, 𝜋]
>> fplot(@(x) sin(2-x^2), [-pi pi])
>> grid
>> title('Tracé de y = sin(2-x^2) avec fplot')
>> xlabel('x dans l’intervalle [-\pi \pi]')

5.6. Graphiques 3D
 Les courbes 3D : Pour la représentation des courbes tridimensionnelles, la fonction plot3
constitue l’extension de plot. Exemple : le tracé de la fonction z = (2 - x2 ) (2 - y2) sur la
diagonale du carré [-2, 2] s’obtient par :
>> x = [-2:0.1:2];
y = x; % définie la diagonale
>> z = (2-x.^2).*(2-y.^2); % évalue la fonction
>>plot3(x, y, zeros(1,length(x)), x, y, z, 'LineWidth',1.5)
>>grid on
>>xlabel('x')
>>ylabel('y')
>>zlabel('z')

 Les surfaces 3D : Dans la représentation tridimensionnelle des surfaces, les fonctions mesh
et surf sont les analogues de la fonction plot. Les surfaces sont définies dans MATLAB par
trois matrices x,y,z dont les composantes sont des coordonnées dans l’espace des points

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cos(𝑥 2 + 𝑦 2 )
appartenant à la surface. Exemple : Soit la fonction à deux variables : 𝑧 = . On génère
(𝑥 2 + 𝑦2 )

deux matrices carrées X et Y qui définissent le domaine de calcul de z, on utilisera pour ceci la
fonction meshgrid. La fonction z est ensuite évaluée et les données sont stockées dans Z. On
utilise ensuite la fonction mesh pour dessiner la surface représentative de la fonction.
>> x = -pi:pi/10:pi;
>> y = x;
>> [X,Y] = meshgrid(x, y);
>> Z = cos(X.^2+Y.^2)./(X.^2+Y.^2);
>> mesh(X,Y,Z)
>> xlabel('angle x= -\pi : \pi')
>> ylabel('angle y= -\pi : \pi')
>> title('cos (x^2+y^2)/(x^2+y^2)')

6. Les polynômes
MATLAB représente un polynôme sous forme d'un tableau de ses coefficients classés dans l'ordre
des puissances décroissantes.
 Saisie d'un polynôme : Le polynôme P d'expression : P(x) = x2−2x + 5, est représenté par
le tableau à une dimension suivant :
>> P = [1 -2 5]
P=
1 -2 5

 Racines d'un polynôme : On peut déterminer les racines des polynômes P à l'aide de la
fonction roots. Exemple :
>> roots(P)
ans =
1.0000 + 2.0000i
1.0000 - 2.0000i

 Evaluation de polynômes : Pour évaluer un polynôme en un point, on utilise la fonction


polyval. Exemple : Valeur du polynôme P en 1
>> polyval(P,1)
ans =
0

 Détermination d'un polynôme à partir de ses racines : On peut aussi déterminer les
coefficients d'un polynôme à partir de ses racines en utilisant la fonction poly.

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Exemple :
- On cherche, le polynôme qui a pour racines r : 1 et 2.
>> r = [1 2] >> Q = poly(r)
r= Q=
1 2 1 -3 2
- Cette solution correspond à : Q(x)= x2-3x+2.
- On vérifie bien que les racines du polynôme Q sont 1 et 2.
>> racines = roots(Q)
racines =
2
1

 Représentation graphique : Pour tracer la représentation graphique du polynôme Q(x),


définissons un domaine pour la variable x qui contient les racines de Q.
>> x = 0:0.1:3;
>> y = polyval(Q,x);
>> plot(x,y)
>> grid
>> title('Tracé de y = x^2-3x+2')
>> xlabel('x')
>> ylabel('y')

 La commande fplot : Utilisée avec la commande polyval, la commande fplot permet de tracer le
graphe de la fonction polynômiale P sur un intervalle [xmin ,xmax] donné. La syntaxe de
l'instruction est : fplot(@(x) polyval(P,x),[x_min , x_max])
7. Entrées – Sorties
7.1. Lecture
La commande permet de demander à l'utilisateur d'un programme de fournir des
input : données.
La syntaxe est : - var = input(' une phrase ')
- MATLAB attend que l'utilisateur saisisse une donnée au clavier.
- Cette donnée peut être une valeur numérique ou une instruction
MATLAB.
- Un retour chariot provoque la fin de la saisie.
- Une valeur numérique est directement affectée à la variable var.

Remarque :
Il est possible de provoquer des sauts de ligne pour aérer le présentation en utilisant le symbole
\n de la manière suivante : var = input('\n une phrase : \n ') Sous cette forme il est impossible
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d'avoir une donnée de type chaîne de caractères dans la mesure où MATLAB essaie d'interpréter
cette chaîne de caractères comme une instruction. Si l'on souhaite saisir une réponse de type
chaîne de caractères on utilise la syntaxe : var = input(' une phrase ','s').

7.2. Ecriture
 Affichage simple
La commande disp : permet d'afficher un tableau de valeurs numériques ou de caractères. La
commande disp se contente d'afficher le tableau sans écrire le nom de la variable ce qui peut
améliorer certaines présentations. L'autre façon d'afficher un tableau est de taper son nom.
- On utilise fréquemment la commande disp avec un tableau qui est une chaîne de caractères pour
afficher un message. Par exemple : disp('Calcul du déterminant de la matrice A').
- On utilise également la commande disp pour afficher un résultat. Par exemple : disp(['Le
déterminant de la matrice A vaut ', num2str(det(A))])
Remarque :
L'usage de la commande disp est alors un peu particulier. En effet un tableau doit être d'un type
donné, les éléments d'un même tableau ne peuvent donc être des chaînes de caractères et des
valeurs numériques. On a donc recours à la commande num2str (<<number to string >>) pour
convertir une valeur numérique en une chaîne de caractères. Attention, si la chaîne de caractères
contient une apostrophe il est impératif de doubler l'apostrophe.
 Impressions dirigées par format
La commande permet l'impression de variables selon un modèle donné. Un modèle
sprintf : d'édition se présente sous la forme du symbole pourcent (%) suivi
d'indications permettant de composer le contenu du champ à imprimer,
en particulier sa longueur en nombre de caractères.
La syntaxe est : sprintf(format, variables)
- variables est le nom des variables à imprimer suivant le modèle
d'édition spécifié dans format.
- format est le format d'édition. Il s'agit d'une chaîne de caractères
contenant les modèles d'éditions des variables à imprimer.

 Modèle d'édition des réels


Un modèle d'édition de réel est de la forme %+- L.D t, où :
- % est le symbole de début de format.
- Le symbole - (moins) permet de justifier à gauche.
- Le symbole + (plus) provoque l'affichage systématique d'un signe + devant les réels positifs.

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Initiation au logiciel MATLAB EST - Fès
- L est un entier donnant la longueur total du champ (en nombre de caractères, point-virgule
compris). Par défaut le champ est justifié à droite (si la longueur de la variable est plus petite que
la longueur du champ L, des espaces sont insérés à gauche).
- D est le nombre de décimales à afficher.
- t spécifie le type de notation utilisée. Les principales valeurs possibles pour t sont les suivantes :
 d: pour les entiers.
 e : pour une notation à virgule flottante (ex: 3.1415e+00)
 E : même notation mais E remplace e (ex: 3.1415E+00)
 F : pour une notation à virgule fixe (ex: 3.1415)
 g : la notation la plus compacte entre la notation à virgule flottante et la notation
à virgule fixe est utilisée
Exemple :
>> x = pi/3;
>> y = sin(x);
>> sprintf('sin(%8.6f) = %4.2f', x,y)
ans =
sin(1.047198) = 0.87
>> sprintf('sin(%8.6f) = %4.2E', x,y)
ans =
sin(1.047198) = 8.66E-01

 Modèle d'édition de caractères


Un modèle d'édition de caractères est de la forme %-Ls, où :
- % est le symbole de début de format.
- s le symbole précisant que la donnée est de type chaîne de caractères.
- L est un entier donnant la longueur total du champ (en nombre de caractères).
Par défaut le champ est justifié à droite (si la longueur de la chaîne de caractères est plus petite
que la longueur L du champ, des espaces sont insérés après la chaîne de caractères).
- Le symbole - (moins) juste après le symbole % permet de justifier à gauche.
En l'absence de l'entier L la longueur totale du champ est égale au nombre de caractères de la
chaîne.
>> sprintf('%s', 'il fera beau à Fès') >> sprintf('%-30s', temps)
ans = ans =
il fera beau à Fès il fera beau à Fès
>> temps = 'il fera beau à Fès'; >> sprintf('meteo : %s', temps)
>> sprintf('%s',temps) ans =
ans = meteo : il fera beau à Fès
il fera beau à Fès
>> sprintf('%30s', temps)
ans =
il fera beau à Fès

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8. Les fichiers et la programmation avec Matlab
8.2. Fichiers de données
En plus des fichiers de données que l'on peut définir et utiliser par programmation, dans MATLAB
on trouve les fichiers MAT. Ce sont des fichiers binaires (d'extension «mat») qui permettent de
stocker et de restituer des variables utilisées dans l'espace de travail. Ces opérations sont
réalisées respectivement par les commandes save et load.
Exemple :
- On définit une variable k :
>> k = [10 20 30]
k=
10 20 30

- On sauvegarde la variable k dans le fichier kfile.mat. Exemple :


>> savekfile

- Si on efface toutes les variables de la mémoire, Matlab ne connait plus la variable k. Exemple :
>> clear all
>>k
Undefined function or variable 'k'.

- Si l'on charge le fichier kfile, la variable k est de nouveau présent dans l'espace de travail.
>> loadkfile
>>k
k=
10 20 30

8.3. Fichiers de commandes et de fonctions


MATLAB peut exécuter une séquence d'instructions stockées dans un fichier. Ce fichier est appelé
fichier M (M-file). La majorité de votre travail avec MATLAB sera liée à la manipulation de ces
fichiers. Il y a deux types de fichiers M :
 Les fichiers de commandes (fichiers scripts)
 Les fichiers de fonctions.

8.3.1. Les fichiers de commandes (scripts)


Un fichier de commandes ou script est une séquence d'instructions MATLAB. Les variables de ces
fichiers sont locales à l'espace de travail. Les valeurs des variables de votre environnement de
travail peuvent être modifiées par les instructions des fichiers scripts.
Les fichiers de commandes (scripts) sont aussi utilisés pour la saisie de données. Dans le cas de
grandes matrices, l'utilisation de scripts vous permet de corriger facilement et rapidement les
erreurs de saisie. Un fichier script peut appeler un autre ou s'appeler lui-même de façon récursive.
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Initiation au logiciel MATLAB EST - Fès
Exemple :
Script stocké dans un fichier appelé courbe1.m, dont le code permet de tracer la courbe de la
fonction y = x2+5, sur l'intervalle [-5, 5].

Nom de fichier

Exécuter un script

Pour exécuter un script, dans la fenêtre de commande de MATLAB, il suffit de mettre son nom
après le prompt ou de cliquer sur la flèche verte de l’éditeur (Run). L'exécution de ce script
permet de tracer la courbe de parabole suivante :
>> courbe1

8.3.2 Fichiers de fonctions


Les fichiers fonctions fournissent une extensibilité à MATLAB. Vous pouvez créer de nouvelles
fonctions spécifiques à votre domaine de travail qui auront le même statut que toutes les autres
fonctions MATLAB. Les variables dans les fonctions sont par défaut locales, mais on peut définir
des variables globales.
Exemple :
Nous allons écrire une fonction pour générer un tableau de n nombres aléatoires entiers compris
entre 0 et une valeur maximale contenue dans une variable notée max.

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Lorsqu’on sauvegarde ce programme, MATLAB propose de donner le même nom que cette
fonction. Il est préférable de garder ce nom. Cet exemple sera ainsi stocké dans un fichier
appelé randint.m. Pour invoquer une fonction, il suffit de l'appeler suivant la syntaxe suivante :
resultat = nom_fonction(liste des arguments d'appel)
L'exemple suivant génère un vecteur aléatoire d'entiers, nommé "nba", de longueur 10 et dont
toutes les valeurs sont comprises entre 0 et 100. Par utilisation de la fonction randint.m :
>> nba = randint(10,100)
nba =
82 91 12 92 63 9 28 55 96 97
Remarque :
Les fonctions MATLAB peuvent donner en retour plusieurs arguments et de différents types.
Contrairement aux langages classiques.
8.4 Structures de contrôle
MATLAB dispose des instructions de contrôle suivantes : if, switch, for et while. La syntaxe de
chacune de ces instructions est semblable à celles des langages classiques. Il est important de
savoir que beaucoup d'opérations nécessitent ces instructions dans des langages classiques tels
que C et Fortran, alors que dans MATLAB, on peut s'en affranchir. Les opérations sur les matrices
(addition, multiplication, etc.) sont les exemples les plus évidents.
8.4.1 Instructions alternatives
 L’instruction: if - elseif - else
La syntaxe est la suivante :
if(test)
commandes
else
Autres commandes
End

On peut également imbriquer des if. . . else les uns dans les autres à l’aide de l’instruction elseif.

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Initiation au logiciel MATLAB EST - Fès
if (test_1)
commandes
elseif (test_2)
commandes
elseif (test_3)
commandes
. .
. .
. .
else
commandes
end

Exemple : vérifier si un entier naturel donné n est pair ou impair.


if rem(n,2) == 0
disp('nombre pair')
else
disp('nombre impair')
end
Remarque : La fonction rem : retourne le reste de la division de deux nombres.
 L’instruction : switch – case – otherwise
switch (expression)
case expression_1, % est vrai
% exécute ces commandes
case expression_1, % est vrai
% exécute ces commandes
otherwise, % par defaut
% exécute ces commandes
end

8.4.2 Instructions répétitives


 L’instruction for
for comteur = val_début : pas : val_fin
instructions
end

Exemple : Calculer, à l'aide de la boucle for, la somme des n premiers entiers naturels.
Fichier nsomme.m
%Somme des n premiers entiers naturels
n= 10;
s=0;
for i=1:n
s = s+i;
end
s

Résultat :
>> nsomme

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Initiation au logiciel MATLAB EST - Fès
s=
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 L'instruction while
while conditions
instructions
end

Exemple : Afficher le plus petit entier naturel n tel que 2^n est supérieur ou égal à un nombre
donné x. fichier ppn_x.m
%Le plus petit entier naturel n tel que 2^n >=x.
x = 15;
n = 0;
while 2^n < x
n = n+1;
end
n

Résultat :
>> ppn_x
n=
4

8.5 Opérateurs

 Opérateurs de base : Ceux-ci agissent sur les scalaires et les matrices. Dans le cas matriciel,
les dimensions des matrices doivent s’y prêter !
+ Addition
- Soustraction
* Multiplication
/ Division
\ Division à gauche
^ Elévation à une puissance
Remarque : La division à gauche A\B donne le résultat de l’opération A-1B (utilisée pour
résoudre un système linéaire).

 Opérateurs "élément par élément" : ils s'utilisent dans le cas matriciel. Là encore, les
dimensions des matrices (ou l'orientation dans le cas de vecteurs) doivent correspondre.
.* Multiplication élément par élément
./ Division élément par élément
.^ Elévation à une puissance élément par élément

 Opérateurs relationnels

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< Strictement inférieur
<= Inférieur ou égal
> Strictement supérieur
>= Supérieur ou égal
== Égal
~= Différent
Ces opérateurs peuvent être utilisés avec des scalaires ou des matrices. Le résultat d'évaluation
d'une expression relationnelle est 1 (vrai) ou 0 (faux).

 Opérateurs logiques
Les expressions relationnelles peuvent être combinées en utilisant les opérateurs logiques
suivants :
& ET logique (AND)
| OU logique (OR)
~ NON logique (NOT)
xor OU exclusif (XOR)
Ces opérateurs sont appliqués sur les matrices élément par élément. Les opérateurs logiques ont
une priorité plus faible que les opérateurs relationnels, qui à leur tour ont une priorité plus faible
que les opérateurs arithmétiques.

 Autres opérateurs matriciels :


inv(.) Inversion d'une matrice
' (A') Transposition-conjugaison
.' (A.') Transposition simple
fliplr(.) Modification de l'ordre des colonnes dans le sens gauche-droite
flipud(.) Modification de l'ordre des lignes dans le sens haut-bas

8.6. Instructions :
 Instructions mathématiques de base :
Celles-ci s'appliquent aux scalaires comme aux matrices. Dans le cas matriciel, elles s'appliquent
à chaque élément de la matrice.
Sqrt(.) Racine carrée abs(.) Valeur absolue ou module
exp(.) Exponentielle angle(.) Phase
log(.) Logarithme naturel conj(.) Conjugaison complexe
log10(.) Logarithme décimal imag(.) Partie imaginaire
log2(.) Logarithme de base 2 Isreal(.) Vrai si réel

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nextpow2(.) Puissance de 2 supér. real(.) Partie réelle
cos(.) Cosinus fix(.) Arrondi vers zéro
acos(.) Arc cosinus floor(.) Arrondi vers -∞
sin(.) Sinus ceil(.) Arrondi vers +∞
asin(.) Arc sinus round(.) Arrondi au plus proche entier
cot,tan(.) (Co)Tangente sign(.) Signe
atan(.) Arc tangente factorial(.) Factorielle
sinc(.) Sinus cardinal rem(.) Reste division euclidienne
cosh,sinh, tanh(.) Fonctions hyperboliques mod(.) Reste modulo

 Instructions pour les matrices :


det(.) Déterminant
diag(.) Création d’une matrice diagonale ou sélection de la diagonale
zeros(.) Création d’une matrice de zéros
ones(.) Création d’une matrice de uns
eye(.) Matrice identité
size(.) Dimensions d’une matrice
length(.) Dimension maximale d’une matrice (longueur d’un vecteur)
expm(.) Exponentielle matricielle
rank(.) Rang de la matrice

 Instructions polynomiales :
conv(.) Produit de polynômes et produit de convolution
deconv(.) Division polynomiale et déconvolution
polyval(.) Calcul des valeurs d'un polynôme
roots(.) Racines d'un polynôme
poly(.) Définition d’un polynôme à partir des racines

 Instructions statistiques :
min(.) Valeur minimale xcov(.) Fonction d'auto ou d’intercovariance
max(.) Valeur maximale xcorr(.) Fonction d'auto ou d’intercorrélation
mean(.) Valeur moyenne psd(.) Estimateur de la densité spectrale de puissance
median(.) Valeur médiane hist(.) Histogramme
std(.) Écart-type rand Matrice aléatoire uniforme
cov(.) Covariance randn Matrice aléatoire gaussienne

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var(.) Variance sort(.) Tri des éléments

 Instructions graphiques :
plot(.) Graphe simple grid Grille de graduation
subplot(.) Plusieurs graphes sur une figure hold Maintien du graphe
stem(.) Représentation par impulsions axis(.) Gestion des axes
bar(.) Représentation type histogramme xlabel(.) Légende abscisses
stairs(.) Représentation en escalier ylabel(.) Légende ordonnées
figure(.) Nouvelle figure title(.) Titre de la figure
clf Effacer la figure courante legend(.) Légende de la figure
close(.) Fermer la figure semilogx(.) Échelle log sur les abscisses
mesh(.) Graphe 3D semilogy(.) Échelle log sur les ordonnées
polar(.) Graphe en coordonnées polaires loglog(.) Échelle log sur les 2 axes

 Instructions de contrôle du temps :


clock Date et heure sous forme de vecteur
cputime Temps CPU
date Date du jour (chaîne de caractères)
now Date du jour et heure (nombre)
etime(.) Intervalle de temps écoulé
tic, toc Chronomètre

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 Autres instructions (en vrac) :
fft(.) Transformée de Fourier discrète end Index de fin par défaut
ifft(.) TFD inverse input(.) Entrée de l’utilisateur
fftshift(.) Échange des 2 moitiés d’un vecteur fprintf(.) Affichage dans un fichier ou à l’écran
filter(.) Filtrage disp(.) Affichage à l’écran (texte et matrice)
boxcar(.) Fenêtre rectangulaire num2str(.) Conversion d’un nombre en chaîne de
caractères
rectwin(.) Idem : fenêtre rectangul. int2str(.) Conversion d’un entier en chaîne de
caractères
linspace(.) Vecteur à espacement linéaire strcmp(.) Comparaison de chaînes de caractères
logspace(.) Vecteur à espacement logarithmique eval(.) Exécution d’une chaîne de caractères
comme une commande
sum(.) Somme des éléments any(.) Vrai si au moins un élément non-nul
prod(.) Produit des éléments all(.) Vrai si tous les éléments sont non-nuls
cumsum(.) Somme cumulée des éléments, find(.) Indices d’éléments non-nuls
cumprod(.) produit cumulé
nargin(.) Nombre d’arguments d’entrée exist(.) Vérifie si une fonction ou une variable
existe
nargout(.) Nombre d’arguments de sortie isempty(.) Vrai pour une matrice vide

 Instructions de contrôle :
break Termine l’exécution d’une boucle
continue Passe à l’itération suivante en sautant les instructions suivantes dans une boucle
else Sinon, utilisé avec if
elseif Sinon si, utilisé avec if
end Termine for, if et while
error(.) Termine un programme et retourne un message d’erreur
for Répétition
if Instruction conditionnelle
otherwise Sinon, utilisé avec switch
pause Arrêt momentané d’un programme (attente d’appui sur une touche)
return Retour à la fonction appelante ou au clavier
switch Branchement conditionnel
while Tant que

Il est conseillé d'utiliser les parenthèses afin d'éviter toute ambiguïté.

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