Note de Lecture Sur L'événementiel
Note de Lecture Sur L'événementiel
Note de Lecture Sur L'événementiel
Prêté par Télesphore Tueno Chouchan L. ; Bedin F. et Désveaux B. (2000), L'événement : la 29/11/2015
communication du 21ème
siècle. Paris, Ed. LPM
Identité professionnelle de Contexte d’écriture Inscription théorique
l’auteur
Chouchan L.
Professionnel de l’événementiel Chouchan et al écrivent dans un ouvrage professionnel destiné aux étudiants Ce travail vise à légitimer la
et président du groupe « le public et aux professionnels de la communication et de l’événementiel. fondé sur pertinence et la place
système », spécialisé dans la l’expérience, pragmatique plutôt que doctrinal, collectif enfin leur ouvrage importante qu’occupe
communication, les relations relie la pratique et ses impondérables à la problématique et ses contraintes. l’événementiel dans les
publics et l’événementiel Eclairé par l’opinion de personnalités de divers horizons, et à partir des cas politiques de
Bedin F. et Désveaux B. concrets, l’ouvrage entend apporter de repères nouveaux à ceux pour qui communication des
communiquer, séduire ou convaincre est synonyme d’engagement entreprises dans le siècle
Professionnel de l’événementiel professionnel, voire de passion. présent.
et associés collaborateur associés
au sein du groupe « le public
système », spécialisé dans la
communication, les relations
publics et l’événementiel
11-12 « Prisonniers d’univers qui se croisent, mais ne se mélange pas. Rivés à nos
écrans comme des moules à nos rochers. Eloignés de toute religion mais
proche de n’importe quel rassemblement sectaire. A l’évidence, nous somme
mûrs pour d’autres schémas, d’autres formes et d’autres techniques de
communication.
En l’occurrence, l’événement, qui est tout à la fois tactique ou stratégique,
local ou planétaire, ciblé ou général ; l’événement qui alimente les médias
tout en étant son propre média et qui, par nature, se renouvelle sans cesse,
n’a pas fini de nous étonner. De participer chaque jour davantage à notre vie
quotidienne. »
13-14
« Face à l’écume du communiqué du ronron cathodico-hertzien, comment
attirer l’attention sur un produit, une manifestation, une rencontre, une ville,
une voiture, une nouvelle technologie ? tout simplement, tout savamment en
transposant les rituels antiques et rodés du carnaval et de la fête, dans notre
société du spectacle et de l’échange. »
1
Groupe de communication spécialisé dans l’événementiel dont Couchan est le président.
19 « Surtout, notre société se caractérise par le repli sur soi, et, par conséquent,
par un besoin essentiel de se rencontrer. Aussi la communication de
proximité devient plus que jamais nécessaire.
Or, l’événement, média de la surprise et de l’émotion, est aussi le seul type
de communication axé sur la rencontre physique entre l’annonceur et son
public. Voilà pourquoi la communication est et sera de plus en plus
événementiel. »
21 L’événement en quête de définition
22-23
« D’une manière générale, nous nous sommes aperçus que l’événement, dans
son approche marketing, se caractérisait par quatre paramètres spécifiques :
2
Le nouvel observateur n° 1759, du 23 au 29 juillet 1988.
prétexte, rupture, révélateur, tremplin.
En effet, l’événement est un prétexte qui sert à annoncer, faire ou changer
quelque chose. Il se caractérise par la rupture qu’il provoque dans un
processus, une habitude, une histoire ou une évolution, ce qui lui permet
ensuite d’être l’amorce d’une stratégie de communication. Bâti sur mesure, il
s’inscrit dans la logique de la marque, de l’entreprise ou de l’institution en se
faisant le révélateur d’un aspect de son identité. Enfin, il sert de tremplin
pour rebondir sur d’autres actions, aller vers de nouveaux interlocuteurs »
23
« …l’événement est une notion relative et varie selon les objectifs : si
l’objectif prioritaire est d’être médiatisé, l’événement surprendra, intriguera,
intéressera les journalistes… »
« si l’objectif est la motivation interne, l’événement créera de
l’enthousiasme au sein de l’entreprise.
28 « L’événement n’existe que s’il est digne d’être considéré comme extérieur à
la routine, donc digne d’être un sujet d’information, que ce soit à la
télévision ou au journal du canton. »
« l’événement c’est ce qui parvient à allier à la fois spectacle et actualité,
tout en paraissant suffisamment nouveau pour être remarqué des médias. »
« …la réussite d’un événement passera de plus en plus par la démesure, le
décalage et l’humour… »
Jacques Attali.
51 « pour communiquer, les marques, les entreprises, les collectivités ne se
satisfont plus des recettes passe-partout. Elles cherchent aujourd’hui du sur
mesure et découvrent tout l’intérêt d’une dimension longtemps négligée : le
concret, le palpable, la vie.
L’événement, qui n’est pas seulement une technique, mais un état d’esprit
adaptable à l’ensemble des méthodes de communication, apportent des
réponses aussi multiples qu’originales. Cela avec d’autant plus de facilités
qu’il constitue son propre support : l’événement est un média à la fois
« chaud » et « show » qui apportent à ses concepteurs une liberté
d’imagination qui n’a pour bornes que les limites de leurs créativités et la
possibilité se sa réalisation »
59 « …la tenue d’un événement n’est jamais anodine. Que ce soit pour attirer
des entreprises dans une région, lancer un nouveau produit ou conforter la
confiance de ses plus gros clients, l’événement communication est toujours
mis en œuvre pour des raisons et des objectifs précis. »
- Sortir des logiques habituelles…
- Susciter ou favoriser l’intérêt des médias….
- Etre conçu sur mesure
- Créer de la valeur
- Familiariser
- Developper le sentiment d’appartenance
- Charnelliser son image
67 L’événement : une synthèse des modes de communication
« si on vous demande à quoi sert l’événement, vous pouvez très bien ouvrir
l’ouvrage Style de pub3 dans le quel bernard Cathelat et Robert Ebguy
distinguent 60 manières de communiquer, et piocher au hasard dans les 20,
d’interpellation, de dramatisation, de valorisation, de démonstration, de
domestication, de performance, de bénéfice, d’image de soi, de réussite, de
fusion, d’attachement. eh bien, ces formules peuvent toutes être appliquées à
l’événement.
On peut même aller plus loin en affirmant que l’événement fait la synthèse
de toutes ces manières de communiquer : un événement n’est pas
monolithique, il passe par plusieurs phases, fait appel à divers registres, a
recours à différentes techniques.
L’événement est le média le plus complet du panel offert par la
communication. Il peut s’adapter à tout type de message, répondre à la
plupart des problèmes de communication, cibler précisément son public»
« la télé est séduisante, attractive, mais il lui manque parfois l’émotion. Un
événement réussi génère une valeur ajoutée. La part de magie et
d’enthousiasme obtenue par l’événement ne peut être transcrite à la
télévision. »
Michelle Lourdelle citée par Chouchan
145 « En étant conçu sur mésure, l’événement permet aussi de montrer le
dynamisme et la créativité de la chaine, ce qui lui permet de développer un
capital sympathie chez les téléspectateurs »
Chouchan.L
Baum et Stalzer
(1991) Le marketing évènementiel consiste en « la mise en place … un instrument de la
d’évènements et de manifestations en tant qu’instruments de la politique de
politique de vente ou de la politique de communication ». communication
Diller (1992)
L’ eventmarketing est « la conception et la planification … un produit
systématique et ciblée de manifestations et autres évènements
d’après les principes du marketing ».
… une technique de
Giannelloni (1990 ; « La communication par l’évènement est une technique de communication
1993) communication consistant pour toute organisation à associer
son nom, ou celui de sa marque, à un évènement à caractère
culturel, étranger à son activité habituelle, avec l’objectif de
transférer à son profit dans l’esprit des récepteurs de la
communication, l’attitude de ces derniers à l’égard de
l’évènement et de ces diverses composantes ».
Ferrand (1995) La communication évènementielle « est un outil, chargé de …un outil du marketing
véhiculer un message, d’étonner, d’éblouir, d’émouvoir […] à expérientiel
travers un évènement ».
www.persee.fr Nora Pierre. L'événement monstre. In: Communications, 18, 1972. 10/12/2015
L'événement. pp. 162-172.
doi : 10.3406/comm.1972.1272
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/comm_0588-
8018_1972_num_18_1_1272
« Les mass media ont désormais le monopole de l'histoire. Dans nos sociétés Evénement ; mass média
162 contemporaines, c'est par eux et par eux seuls que l'événement nous frappe,
et ne peut pas nous éviter. »
« Presse, radio, images, n'agissent pas seulement comme des moyens dont
les événements seraient relativement indépendants, mais comme la condition
même de leur existence. La publicité façonne leur propre production. Des
événements capitaux peuvent avoir lieu sans qu'on en parle. C'est le fait de
les apprendre rétrospectivement, comme la perte du pouvoir par Mao Tse
Toung après le grand bond en avant, qui constitue l'événement. Le fait qu'ils
aient eu lieu ne les rend qu'historiques. Pour qu'il y ait événement, il faut
qu'il soit connu. »
« C'est pourquoi les affinités entre tel type d'événement et tel moyen de
communication sont si intenses qu'ils nous paraissent inséparables. »
164 La télévision est à la vie moderne ce qu'était le clocher au village,
l'angélus de la civilisation industrielle, mais porteur d'une parole imprévue;
elle est comme le dit Mac Luhan, un media froid, celui qui, de tous, favorise
à domicile et sans effort la plus intense participation; cette participation, si
l'on ose dire, sans participation, ce mélange exact de distance et d'intimité
qui est pour les masses la forme la plus moderne, et généralement la seule
dont elles disposent, de vivre l'histoire contemporaine. Aux deux sens du
mot, l'événement est projeté, jeté dans la vie privée et offert en spectacle.
Les mass media ont fait ainsi de l'histoire une agression, et rendu
l'événement monstrueux. Non point parce qu'il sort par définition de
l'ordinaire; mais parce que la redondance intrinsèque au système tend à
produire du sensationnel, fabrique en permanence du nouveau, alimente la
faim d'événements.
164-165 « Dans la mesure en effet où l'événement est devenu intimement lié à son
expression, sa signification intellectuelle, proche d'une première forme
d'élaboration historique se vide au profit de ses virtualités émotionnelles. La
réalité propose, l'imaginaire dispose. Pour que le suicide de Marilyn Monroe
puisse devenir un événement, il faut, mais il suffit que des millions
d'hommes et de femmes puissent voir en lui le drame du star system, la
midinette malheureuse qui sommeillait dans la super vedette, la tragédie de
la beauté interrompue, le malheur de l'existence la plus fardée, la vanité de
tout succès. Et les plus vastes incendies échappent le plus souvent à qui a
allumé la plus petite étincelle : l'événement s'est rapproché du fait divers, né
lui-même en ce milieu du xix e siècle où s'élaborait la société industrielle. »
166 « Et pour le lui redonner sous forme de spectacle. Est-ce la théâtralité propre
à tant d'événements contemporains promis à la publicité, est-ce au contraire
la transmission en direct qui leur confèrent cette dimension? Toujours est-il
que démocratie de l'événement et spectacularité ont progressé du même
mouvement. L'histoire contemporaine pourrait symboliquement débuter avec
le mot de Goethe à Valmy : « Et vous pourrez dire : J'y étais! »... Le propre
de l'événement moderne est de se dérouler sur une scène immédiatement
publique, de n'être jamais sans reporter-spectateur ni spectateur-reporter,
d'être vu se faisant et ce « voyeurisme » donne à l'actualité à la fois sa
spécifié par rapport à l'histoire et son parfum déjà historique. D'où cette
impression de jeu plus vrai que la réalité, de divertissement dramatique, de
fête que la société se donne à elle-même à travers le grand événement. Tout
le monde y a part et personne, car tous font la masse à laquelle nul
n'appartient. Cet événement sans historien est fait de la participation
affective des masses, »
.
Page Citations Mots clés
la notion d'événement ne prend son sens que par rapport au système
qu'elle affecte. Evénement ; mass média
178 Ici, il est bien certain que je n'ai pas dominé la trop grande richesse
de la notion d'événement; j'ai posé une bipolarité, et l'immense
champ entre les deux
pôles est resté obscur. Premier pôle : tout ce qui advient dans le
temps, c'est-à dire tout ce qui a naissance et fin. Second pôle : ce qui
est improbable, singulier, accidentel.
Dans le premier sens, tout est événement, à commencer par le
Monde phénoménal tel qu'il est constitué, puisqu'on, peut lui
supposer une origine, lui prévoir une fin, et qu'il se déroule
irréversiblement (deuxième principe).
Aussi, il s'agit ici, non de taxinomiser l'événement, mais de voir les
références par lesquelles il est événement.
1. Le temps.
Tout, dans notre monde phénoménal, est événement par rapport au
temps, avons-nous dit. Mais si l'on prend le monde phénoménal dans
sa relative stabilité et perdurabilité, alors l'événement est ce qui
apparaît et disparaît au sein de cette stabilité.
2. L'écart par rapport à la norme.
Alors que l'événement, dans sa première polarisation, se définit par
rapport
au temps et prend un sens large, il doit, dans sa seconde polarisation
(singularité, accidentalité, improbabilité) se définir par rapport à une
norme, où il est l'a-normal, c'est-à-dire l'exceptionnel et/ou le
déviant, dans le cas où norme signifie détermination ou probabilité,
l'aléatoire ou l'improbable. La presse, par exemple, sélectionne
comme événements ce qui est écart par rapport à la norme, que ce
soit au-dessus de la norme (ce qui concerne les chefs d'état, les
vedettes, la politique, et dans les pays de l'Est, les comportements
pilotes des travailleurs de pointe) ou déviance par rapport à la norme
(les faits divers). Ainsi, dans la référence à la norme, déviance et
exceptionnalité pourront être les caractères de l'événement.
3. Par rapport aux objets ou systèmes qu'il affecte.
Ici encore, on peut distinguer un sens large et faible et un sens étroit
et fort du mot. Au sens large, l'événement sera toute modification
venant affecter un système donné. Au sens fort, ce sera l'effet
profond ou durable issu d'une rencontre (dommage, destruction, ou
au contraire attraction, symbiose).
.
Page 90 Citations Mots clés
« nous appellerons ici « événement », des types de variations
perceptibles d’un environnement qui n’ont pas été prévues par
l’occupant du centre de cet environnement. Nous référons donc à la
notion développée ailleurs, d’une sphère phénoménologique de l’être
humain habitée par Moi, Ici et Maintenant.
Les événements, traversent la paroi de cette coquille…en ce sens,
l’événement est un message reçu qui s’oppose à un acte émis,
conformément au troisième facteur de la variance d’Osgood
91 L’événement possède une série de dimension, la première étant
précisément sa grandeur. A cet égard, nous distinguerons :
- Les micro-événements
- Les mini-événements
- Les événements proprement dits
- Les grands événements
95 « Nous résumons ces quelques remarques comme il suit :
1-l’événement est par définition imprévisible
2- qu’il est caractérisé par un certain nombre de facteurs au sens
même de l’analyse du contenu à savoir :
—son degré d’imprévisibilité
—sa grandeur
— son taux d'implication;
— son caractère privé ou public;
— son intelligibilité;
— son taux d'implication pour un certain nombre d'individus… »
Localisation Référencement de l’ouvrage : article scientifique Date de lecture
www.persee.fr Moloch Harvey, Lester Marilyn, American Sociological Review, Gamberini Marie-Christine. 11/12/2015
Informer : une conduite délibérée. De l'usage stratégique des événements. In: Sociologie de la
communication, 1997, volume 1 n°1. pp. 433-451.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/reso_004357302_1997_mon_1_1_385
2
Identité professionnelle Contexte d’écriture Inscription théorique
de l’auteur Cet article tente de comprendre les relations entre divers types de besoins
d’informations, et de montrer comment les besoins d’informations des personnes
situées différemment par rapport à l’organisation du travail d’information produisent .constructivisme
« la connaissance » sociale et politique des publics
constructivisme
.
Page 2 Citations Mots clés
La médiatisation des cérémonies publiques est
un domaine d'étude récent. A la fin des années
70, Elihu Katz et Daniel Dayan ont
entamé des projets de recherche sur un objet
qui, au début, était construit autour des
notions de “diplomatie télévisée” et de
“téléévénement”, puis s'est élargi au concept,
plus audacieux, d'“événements médiatiques”
(“media events”). Il s'agit, selon leur
définition, d'événements exceptionnels qui ont
la force suffisante pour “interrompre la
séquence habituelle de la programmation des
télévisions”, faisant appel au direct télévisé.
« Dayan et Katz caractérisent les “événements
médiatiques” par trois C: compétition, célébration
et conquête. Par “compétition” ils entendent le
“combat réglé”, qu'il s'agisse des duels télévisés
électoraux ou des
compétitions sportives. La “célébration” concerne
les “couronnements”, y compris les mariages
royaux et les funérailles des
dirigeants politiques ou religieux. La “conquête”
comprend tout le
champ des exploits scientifiques et
technologiques1. L'expression
“télécérémonie” semble plus adéquate à la sous-
catégorie “célébration”, puisqu'elle concerne des
manifestations traditionnellement classifiées dans
le domaine du rituel politique, civique ou
religieux2. Les “événements médiatiques”
correspondent à un ensemble de
caractéristiques communes sur le plan sémantique,
syntactique et pragmatique. D'un point de vue
sémantique, les cérémonies se présentent comme
la célébration d'un consensus. D'une perspective
syntactique,
il s'agit d'interruptions de la programmation
habituelle de la télévision. Observées sous l'angle
pragmatique, les télécérémonies
permettent que “l'espace public se réalise à
domicile” –elles créent des “devoirs” et des
“obligations”, dont le devoir de les regarder. Il
s'agit donc d'un “performatif cérémoniel”3. Le
monde est censé s'adapter à la parole. L'état de
choses auquel les télécérémonies font référence est
virtuellement réalisé par l'énonciation même. »
3 « L'analyse des télécérémonies, selon Katz et
Dayan, permet de décrire l'événement comme un
processus. L'entité organisatrice (l'État ou tout
autre institution), le public direct, les médias (la
télévision) et le public atteint par la télévision sont
les articulations essentielles de l'événement.
L'intervention des différents acteurs se distribue,
en
général, selon la “chaîne de prises en charges”
suivante: a) le rituel originel et ses organisateurs;
b) l'État (ou l'institution organisatrice); c) le public
direct; d) l'adoption par la TV; e) le public
téléspectateur;
f) la presse écrite nationale; g) les chaînes de TV
étrangères; h) le public téléspectateur étranger; i)
la presse écrite étrangère.
La construction d’une télécérémonie suppose
l’accord préalable de certains centres de pouvoir –
dont l'État, le public (direct et
indirect) et les médias– qui célèbrent entre eux un
“contrat de communication”. Ce contrat peut être
refusé par l'une des trois parties ou violé quand un
des trois protagonistes principaux se trouve
éliminé
ou remplacé de façon autoritaire. »
4 « Le rôle du public dans une télécérémonie
soulève un certain nombre de questions: est-il
vraiment un partenaire ou est-ce qu'il se
limite à ratifier une cérémonie créée par les autres
organisateurs, à savoir l'État et les médias? Dans
cette perspective, le concept de contrat de
réception est particulièrement important:
“Recevoir ce type d'événement est un acte social.
C'est recevoir l'événement chez soi. »
Boistel