Memoire Di 80 Protocol Hart
Memoire Di 80 Protocol Hart
Memoire Di 80 Protocol Hart
PARIS
_______________
MÉMOIRE
en
AUTOMATISME INDUSTRIEL
par
Denis BOUZIAT
_______________
_______________
JURY
PARIS
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MÉMOIRE
en
AUTOMATISME INDUSTRIEL
par
Denis BOUZIAT
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_______________
Les travaux relatifs au présent mémoire ont été effectués au Commissariat à l'Énergie
Atomique au sein du Service d'Instrumentation Générale, sous la direction de Monsieur
C. Walter et suivi au CNAM par Monsieur J.L. Thomas.
2
Remerciements
Ces travaux ont été réalisés au Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) à Saclay,
dans le Service d'Instrumentation Générale (SIG) au sein du Département d'Astrophysique, de
physique des Particules, de physique Nucléaire et de l'Instrumentation Associée (DAPNIA).
Je remercie sincèrement Monsieur J.C. Languillat, Chef de service du SIG, pour m'avoir
accordé le temps nécessaire à la réalisation de ce mémoire.
Je tiens à remercier Monsieur J.L. Thomas, mon tuteur au CNAM, qui a supervisé mon
travail, ainsi que Messieurs A. Fayaz et D. Jaume pour avoir accepté d'être membres du jury.
Je tiens à exprimer mes plus sincères remerciements à Monsieur Ch. Walter, mon
responsable au CEA qui, avec une grande compétence, m'a dirigé tout au long de ce travail.
Les nombreux conseils et suggestions qu'il m'a apportés m'ont permis de mener à bien ce
travail dans des conditions techniques et humaines encourageantes.
Je remercie tous les membres du projet W7X de Saclay, ainsi que mes collègues du
groupe automatisme, que j'ai côtoyé pendant ces années et avec lesquels nous avons collaboré
fructueusement.
Enfin, je dédie ce mémoire à mon épouse qui a montré une grande patience tout au long
de mon parcours au CNAM et m'a fourni un soutien précieux dans la vie quotidienne.
3
Sommaire
INTRODUCTION ............................................................................................................... 1
1. CONTEXTE......................................................................................................................... 5
4
2.3. CARACTERISTIQUES DES CHAINES DE MESURES ............................................................. 27
2.3.1. Présentation de la chaîne de mesure.................................................................... 27
2.3.2. Résumé du type et du nombre de mesures............................................................ 28
2.3.3. Représentation graphique simplifiée des différents types de voie de mesure ...... 29
2.4. SPECIFICATIONS D'EXPLOITATION ................................................................................. 35
4. RESULTATS ..................................................................................................................... 87
CONCLUSION .................................................................................................................. 98
5
LISTE DES ANNEXES
6
LISTE DES FIGURES
7
Figure 3-29 : Vues du poste de supervision.............................................................................. 82
Figure 3-30 : Principe de fonctionnement du poste de supervision.......................................... 84
Figure 3-31 : Serveur Web embarqué....................................................................................... 85
Figure 4-1 : Descente en vide du cryostat 1........................................................................... 88
Figure 4-2 : Photo des baies ................................................................................................... 89
Figure 4-3 : Photo du hall avec les cryostats.......................................................................... 89
Figure 4-4 : Les cycles de début et de fin d'une trame........................................................... 90
Figure 4-5 : Format de la trame WorldFIP............................................................................. 90
Figure 4-6 : Une série de trame FIP ....................................................................................... 91
Figure 4-7 : Chronogramme du réseau FIP ............................................................................ 92
Figure 4-8 : Vue à l'oscilloscope d'une requête MODBUS ................................................... 93
8
Dans le tableau ci-dessous, on donne les symboles et leurs unités usuelles utilisées dans
le document.
Grandeur Unité
Nom Symbole Nom Symbole
Longueur l mètre m
Masse m kilogramme kg
Temps t seconde s
Courant électrique i ampère A
Température T kelvin K
Résistance électrique R ohm ?
Energie W joule J
Induction magnétique B tesla T
Pression P bar b
Superficie S mètre carré m2
Volume V mètre cube m3
Fréquence f hertz Hz
Tension - ddp U volt V
Vitesse V Bauds (bits/seconde) b/s
9
LEXIQUE
APPLETS = Programme informatique écrit en langage Java. Les applets sont identiques à
des applications, à la différence qu'il ne fonctionnent pas en autonomes. En effet, ils suivent
un ensemble de conventions grâce auxquelles ils peuvent s'exécuter dans un navigateur
compatible Java.
DLL = Dynamic Link Library, elles sont des bibliothèques de routines (fonctions ou
procédures) chargées en mémoire au moment de leur appel. Toutes les routines d'une DLL
sont alors disponibles à tous les programmes Windows en cours d'exécution. Ce système
permet d'éviter la redondance et le gaspillage de mémoire : il suffit de charger une DLL une
seule fois en mémoire pour que toutes ces routines soient accessibles à tous les autres
programmes. La structure d'une DLL ne diffère pas beaucoup d'un programme EXE mais
seuls quelques langages de haut niveau peuvent générer de tel fichier.
DLL = Data Link Layer, la couche liaison de données - Couche 2 du modèle OSI (Open
System Interconnection model).
E/S = Entrées/Sorties.
10
IP = Internet Protocol, Protocole de transfert et de routage des données utilisé dans l'Internet,
Ce protocole utilise un schéma d'adressage standard composé d'adresse unique pour chaque
ordinateur connecté au réseau.
JAVA = C'est un langage de programmation orienté objet développé par Sun Microsystems.
Vous pouvez concevoir des programmes (des applets) qui s'exécuteront automatiquement sur
une page WEB. Ceux-ci sont souvent utilisés pour animer du texte ou créer des boutons de
navigation dynamiques.
ppm = part pour million : 1 ppm = 1 molécule d'un constituant pour 1 million de molécule
d'un autre constituant.
TCP = Transmission Control Protocol, Protocole principal destiné à gérer les échanges
d'information entre les ordinateurs reliés en réseau.
VME = Versa Module Eurocard. Structure de bus pour les système 8,16 et 32 bits. Bus multi-
microprocesseur.
11
INTRODUCTION
1
Introduction
De plus, Il faut, noter qu'à ces contraintes viennent s'ajouter celles dues au champ
magnétique des bobines ; on comprendra ainsi, que notre difficulté majeure est d'assurer des
contrôles et des mesures de précision dans un environnement très perturbé tant du point de
vue électrique que magnétique.
Nous sommes donc dans un domaine où l'automatisme est une nécessité et où toutes
solutions pouvant amener un gage de qualité pour les mesures et, par conséquent, pour le
contrôle sont bienvenues.
Nos choix ont été : ? De déporter les mesures aux endroits les plus judicieusement placés
par rapport aux champs magnétiques.
?? De limiter au minimum les longueurs de câble de mesures, qui sont
sensibles aux parasites.
2
?? De réduire le temps de cycle de l'automate à la logique de contrôle de
surveillance minimum.
3
Chapitre 1
CONTEXTE
4
1. Contexte.
1.1.1. Le CEA.
Créé en 1945, le Commissariat à l'Énergie Atomique (CEA) est un établissement public
de recherche, chargé de donner à la France la maîtrise de l'atome et de ses applications dans
les domaines de la recherche, de l'énergie, de l'industrie, de la santé et de la défense. Il fournit
aux pouvoirs publics, aux industriels et au public, l'expertise scientifique et technique de
référence dans ses missions, garantie par une évaluation externe. Il propose des palettes de
solutions pour que les décideurs puissent prendre, à tout instant et en toute connaissance de
cause, les solutions les mieux adaptées. Il conduit des recherches dans les domaines où il a
acquis des compétences spécifiques, qui permettent de contribuer aux grandes priorités
nationales tant en recherche fondamentale qu'en recherche technologique. La
pluridisciplinarité est l'un des atouts majeurs du CEA, qui offre une grande diversité de
métiers à tous les niveaux de qualification.
Le centre de Saclay :
La part du centre de saclay dans les programmes du CEA est de l'ordre de 30 %. Le
centre se répartit en 7 directions opérationnelles : les Applications Militaires, les Réacteurs
Nucléaires, les Sciences de la Matière, le Cycle du Combustible, les Technologies Avancées,
les Sciences du Vivant, l'Informatique Scientifique et Technique.
5
1.1.2. La DSM.
Direction des Sciences de la Matière.
Recherche fondamentale en Physique et Chimie.
La DSM comprend près de 1900 chercheurs, ingénieurs et techniciens. Elle rassemble
les activités de recherche en physique, physico-chimie, sciences de la terre et de
l'environnement.
Elle contribue à :
?? Maintenir ouverte l'option du nucléaire.
?? Préparer l'avenir à travers les retombées de la recherche fondamentale.
?? Repousser les frontières de la connaissance.
Elle se décompose en plusieurs départements parmi lesquels le DAPNIA.
1.1.3. Le DAPNIA.
Département d'Astrophysique, de physique des Particules, de physique Nucléaire et de
l'Instrumentation Associée.
Le DAPNIA est une unité de recherche fondamentale, dont les thèmes s'étendent des
particules élémentaires et noyaux atomiques aux amas de galaxies. Il développe
l'instrumentation de haute technologie nécessaire à ces recherches. Il y a 700 physiciens,
ingénieurs et techniciens qui travaillent actuellement au DAPNIA, répartis dans les services
suivants :
?? Le Service d'Astrophysique (SAp)
?? Le Service de Physique des Particules (SPP)
?? Le Service de Physique Nucléaire (SPhN)
?? Le Service d'Etude des Accélérateurs (SEA)
?? Le Service des Techniques de Cryogénie et de Magnétisme (STCM)
?? Le Service d'Etude des Détecteurs (SED)
?? Le Service d'Electronique et d'Informatique (SEI)
?? Le Service d'Instrumentation Générale (SIG)
?? Le Service de Gestion des Programmes et d'Ingénierie (SGPI)
?? Le Service de Déclassement des Accélérateurs (SDA)
CEA
CEA CEA
Recherche Industrie
Direction Direction
Fonctionnelle Opérationnelle
SAp SPP SPhN SEA STCM SED SEI SIG SGPI SDA
6
1.1.4. Le SIG.
Service d'Instrumentation Générale.
7
1.1.5. Le groupe automatisme.
Activités principales :
8
1.2. Présentation du projet W7X et de la station d'essai de Saclay.
Le stellarator Wendelstein 7-X (W7-X) (Figure 1-1) est un nouveau dispositif dans la
lignée des stellarators du Max Planck Institut Für Plasmaphysik (IPP) de Garching
(Allemagne). Un stellarator est une machine magnétique destinée à réaliser un anneau de
fusion contrôlée. Le design de W7-X est basé sur des principes physiques, qui ont été discutés
suite aux résultats expérimentaux du stellarator W7-AS. L'expérience vise à démontrer
l'aptitude à un état stable naturel des stellarators à générer les paramètres de plasma utiles à un
réacteur à fusion nucléaire. Ces bobines supraconductrices permettent un fonctionnement
continu de ce type de machine. Ce système magnétique est destiné à confiner le plasma. Cet
ensemble d'aimants supraconducteurs du stellarator est composé de 50 bobines non-planes
(Figure 1-2) et 20 bobines planes (Figure 1-3), de diamètres respectifs 2,7 m et 3,2 m,
arrangées de manière torique pour un diamètre moyen du tore de 11 m. L'énergie magnétique
stockée dans le tore est de l'ordre de 600MJ, et champ magnétique axial est de 3 teslas.
9
Le Stéllarator.
?? Structure 10 demi-modules
?? Demi-module 5 bobines twistées "dites Non-Planes" et
2 bobines de correction "dites Planes"
?? ? du tore 11 Mètres
?? ? ext. de la machine 15 Mètres
?? B sur l'axe 3 Tesla
?? B sur le conducteur 6,2 Tesla
?? M masse froide 350 Tonnes
?? Refroidissement He supercrit.(3,8 K)
?? Conducteur "cable in conduite"
10
1.2.1.2. Bobine Non-Plane.
Température = 4,5 K
Pression = 6 bars
Courant = 17,6 kA
Champ max du conducteur = 5,2 T
Température = 4,5 K
Pression = 6 bars
Courant = 16 kA
Champ max du conducteur = 1,98 T
CONDUCTEUR
Gaine
Brins
2
Section = 10 mm
11
Le câble de section carrée, est enroulé en spire formant plusieurs couches. Cet ensemble
est maintenu dans une boîte à bobine (Figure 1-5) et confiné par imprégnation d'époxy, afin
de retenir le conducteur des forces engendrées par le champ magnétique de forte puissance.
Pour que la bobine soit supraconductrice, elle est installée dans une chambre à vide
isolée (Cryostat), puis elle est refroidie par circulation d'hélium à l'intérieur du câble et autour
de la boîte à bobine.
Boîte à bobine
Inox
Isolant
Kapton
Isolant
Epoxy
Câble
Niobium
Titane
La figure 1-6 donne les gains en compacité obtenus avec l'augmentation de la densité de
courant. Ces sections qui, à l'échelle de ce dessin, correspondraient au transport d'environ
5 kA montrent bien l'intérêt de l'usage des supras lorsqu'il faut concevoir des aimants
compacts qui fonctionnent vers 20 kA.
1.2.2.1. Objectif.
12
sert au conditionnement sous vide isolé des bobines, grâce à deux cryostats, pouvant recevoir
chacun deux bobines. La station effectue, par l'intermédiaire de l'instrumentation, toutes les
mesures nécessaires à la qualification des bobines. Afin de rendre les bobines supra-
conductrices, une descente en température est essentielle, d'où l'utilisation d'un liquéfacteur
d'hélium comme source de froid. Les fluides du liquéfacteur sont acheminés par une ligne de
transfert et centralisés dans un cryostat de service nommé le satellite ; Celui-ci fait l'aiguillage
des fluides vers deux boîtes à vannes, d'où l'hélium hypercritique est ensuite transmis aux
deux bobines de chaque cryostat. (Voir la Figure 1-7 ci-dessous)
Boîte à Cryostat 1
vannes
1
Liquéfacteur
Satellite
d'hélium
Boîte à
vannes
2 Cryostat 2
13
Pour les besoins de la station d'essais W7X, nous avons installé trois systèmes
d'acquisitions distincts. Le premier vient de l'exploitation des mesures connues de l'Automate
Programmable Industriel (API) qui gère le contrôle commande de l'installation. Le second et
le troisième systèmes sont identiques (un pour chaque cryostat), ils sont dédiés chacun à
l'acquisition des données lentes et rapides. L'ensemble des données archivées sera restitué à
nos collègues de IPP en Allemagne.
La figure 1-8 représente le schéma de principe des systèmes d'acquisitions de
l'installation qui a été réalisé.
BORA
Capteurs et mesures
Les liaisons de ces trois systèmes ont nécessité le développement des borniers de
raccordement analogique appelé "BORA". De part la quantité importante des différents types
de capteurs, ils ont permis le regroupement et l'isolement des mesures afin de faciliter la
configuration des voies de mesures. Une spécification de ces borniers est donnée en annexe 8.
1 VME = Versa Module Eurocard. Structure de bus pour les système 8,16 et 32 bits. Bus multi-microprocesseur.
14
mesures est excellente en résolution effective de 14 bits et les fonctionnalités logicielles de
cette carte sont adaptées à leur utilisation dans cette acquisition à cadence élevée.
Le principe du système d'acquisition est représenté par le schéma de la figure 1-9. Les
données reçues des signaux analogiques d'entrées sont dirigées sur deux voies distinctes. Dans
le premier cas, une surveillance permanente est faite avec l'environnement EPICS1. Ces outils
assurent l'archivage régulier des différents paramètres. Dans le second cas, le stockage direct
sur disque est déclenché dès l'apparition d'un "Quench" de la bobine. Le "Quench" est le
moment où la bobine passe de l'état supra-conductrice à l'état résistif. Cet événement se
produit sur une portion du conducteur. Pour ne pas endommager la bobine, nous garantissons
sa protection par une décharge rapide à travers une résistance de 20 m? .
Info Quench
Surveillance
Contrôle Archivage
STATION SUN
OUTILS EPICS
Le système est conçu avec un châssis VME. Une station est équipée de deux CPU, une
Unité Centrale (U.C.) principale qui gère les cinq cartes d'entrées analogiques 32 voies
différentielles isolées et une U.C. dédiée à l'acquisition rapide avec les deux cartes d'entrées
analogiques 16 voies isolées. Un résumé du type et du nombre de mesures est présenté
paragraphe 2.3.1. Les phases de vitesse d'acquisition sont indiquées en page suivante.
15
Module lent pour l'acquisition des capteurs lents.
Canal Moyenne Fréquence Canal Haute Fréquence
Phase 1 (sans courant) 0,1 Hz 0,1 Hz
Phase 2 (avec courant) 1 Hz 10 Hz
Phase Quench 500 Hz 500 Hz
L'exploitation informatique des mesures sera faite sur stations SUN. Le système est
configuré à partir des panneaux de configuration et de calibration pour chaque voie. Un écran
propose les paramètres d'acquisition. Des vues de supervision affichent les valeurs
correspondant aux différents circuits électriques et hydrauliques. Les données d'archivages
sont stockées pour être ensuite visualisées sous la forme de courbes pendant ou après un test.
Bornier Analogique
Capteurs Mesures
16
1.2.2.3. Test des 70 bobines.
Les mesures qui doivent être prises en charge par le système de contrôle commande
sont indiquées en italique.
Les bobines seront toutes réceptionnées dans le hall 198 au CEA Saclay. Les tests de
réception qui vont être réalisés pour le compte de la collaboration IPP CEA comprendront les
opérations suivantes :
17
b) Test de fuite hélium à la température ambiante.
- Test d'étanchéité en pression d'hélium de la bobine à 30 bars.
Test en courant.
- Test de décharge de sécurité à 1kA.
- Courbe de monté du courant (Figure 1-11 page suivante).
- Test de quench pour la première bobine de chacun des 7 types.
- Test de déformation.
- Evaluation de la résistance de jonction des points de connexion de la bobine.
18
Programme de courant, bobine non-plane
20
18
16
14
I (kA) 12
10
8
6
4
2
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150
t (min)
20
18
16
14
12
I (kA)
10
8
6
4
2
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140 150
t (min)
19
1.3. Organisation du projet.
Assurance qualité
Planning
CEA-STCM
Max-Plank-Institut Direction du projet :
Für Plasmaphysik Adjoint :
Sécurité Documentation et
secrétariat technique
20
1.3.1.2. Organisation structurelle au sein du SIG.
Cette organisation définie par le service, est pilotée par le chargé d'affaire.
Chargé d'affaire
SIG
Etude et conception
Système de mesure
banc hors cryostat
Etude de
l'architecture
du réseau FIP
Les rôles de chargé d'affaire et la responsabilité des automatismes m'ont été confiés
dans le cadre de ce projet W7X.
21
J'ai pris en charge le suivi des commandes pour mon service ainsi que la gestion des
commandes pour un montant inférieur à 100 kF.
22
?? Sous programme de gestion du coupleur MODBUS Maître.
?? Configuration du réseau WorldFIP.
Une définition de l'architecture de contrôle commande est conçue avec les composants
et les échanges du réseau. La configuration du réseau s'effectue par l'intermédiaire de l'atelier
de programmation. Des fichiers contenant les instructions d'identification des variables sont
créés afin de permettre l'intégration de produits tiers.
23
Chapitre 2
PROCESSUS CRYOGÉNIQUE
ET
MESURES
24
2. Processus cryogénique et mesures.
2.1. Introduction.
Ce chapitre est composé de trois parties. Il s'agit dans cette première partie de décrire
les douze phases de processus cryogénique qui permettent de répondre aux objectifs fixés.
La seconde partie est consacrée à l'analyse des caractéristiques des chaînes de mesures.
Un tableau récapitulatif des différents types de mesure permet de quantifier les besoins de
chaque système d'acquisition. A chaque type de mesure est associé une étude particulière
intégrant son raccordement et son conditionnement. Chaque chaîne sera décrite suivant une
représentation graphique simplifiée.
La troisième partie, apportera des commentaires sur les spécifications d'exploitations.
2.2.1. Objectif.
Le processus cryogénique doit assurer le refroidissement et le maintien à basse
température des bobines de W7X, afin d'effectuer leurs essais de montée en courant.
Le processus peut se résumer selon les 12 phases suivantes :
25
ainsi que tous les gaz constituants de l'air deviennent solides. Il y a plusieurs cycles de rinçage
qui s'effectuent par pompage des circuits, puis remplissage des conduites avec de l'hélium pur
afin de ramener les taux de pollution en air au ppm1.
Une tache particulière de repli des 5 phases suivantes permet d'attendre, en cas de
présence défaut ou d'attente opérateur. Cette étape nommée "attente en froid" autorise le
retour à une mise en froid après validation de l'opérateur.
Une première descente en froid de 300 à 100 K de la station d'essai est activée. Cette
descente s'effectue jusqu'à 100 K, avec une pente de refroidissement de 3 K/h, et avec un écart
en température entre l'entrée et la sortie de la bobine de 40 K maximum. Cette contrainte est
la conséquence des rétreints des matériaux qui constituent la bobine (3 mm/m entre 300 et
4 K). La bobine va donc "rétrécir" de 1 cm dans ses plus grandes dimensions.
Une deuxième phase de descente en froid de 100 à 4.5 K se poursuit, et lorsque la
valeur finale de 4.5 K est atteinte, il y a activation de la régulation sur la température, afin de
pouvoir effectuer les trois tests sur les bobines.
Les tests d'isolement des amenées de courant (ADI) des bobines par rapport à la terre
sont effectués à froid avant de brancher l'alimentation 25 kA. On appelle amenée de courant,
la liaison électrique entre l'enroulement supraconducteur et le circuit extérieur qui est à la
température ambiante.
Les tests hydrauliques servent à mesurer la perte de charge dans les différentes couches
du conducteur, afin de déduire les pertes calibrées à mettre en place, pour chacune des
bobines de la machine future.
Les tests électriques peuvent démarrer après la stabilisation de la température.
Les tests d'isolement électriques, les tests hydrauliques et les tests électriques sont déjà
détaillés au paragraphe 1.2.2.3. (Test des 70 bobines - voir la partie test à basse température).
Une fois les tests terminés, le réchauffage de la station d'essai jusqu'à 100 K, sans
contrainte particulière, peut commencer. La remontée de 100 à 300 K se déroule ensuite
suivant une rampe de température de 3 K/h, avec un écart en température entre l'entrée et la
sortie de la bobine de 40 K maximum, pour le retour à la température ambiante.
La dernière phase arrête le pompage dans l'enceinte à vide et active la remise à la
pression atmosphérique avec de l'azote (gaz neutre).
26
2.3. Caractéristiques des chaînes de mesures.
Le câble est un maillon de la chaîne essentiel, car un câble mal adapté peut apporter
beaucoup de perturbations dans les mesures. Les principales étant dues aux impédances
parasites qui influent sur la valeur de mesure du capteur. Pour les signaux rapides, la bande
passante doit être adaptée et le câble doit permettre la transmission de fréquences bien
supérieures à celles constituant le signal ainsi que nous le suggère le théorème de
SHANNON. La génération de bruit peut aussi troubler la mesure d'un très faible signal avec
un câble non ou mal blindé. Il faut également éviter les effets de couplages, si on dispose de
plusieurs capteurs sur un équipement reliés à une seule carte de mesure.
La mesure arrive sur les cartes des systèmes d'acquisitions qui, après un traitement
numérique simple, affichent la valeur physique mesurée sur un écran.
27
2.3.2. Résumé du type et du nombre de mesures.
Les tableaux suivants fournissent le récapitulatif des différents types de mesure
effectués sur l'installation avec le nombre de voies lues par les systèmes (API, système
d'acquisition 1 et 2).
Contrôle Système
Fonction de la mesure Commande d'acquisition
API Lent 1 Lent 2
Analyseurs (AT) 2 0 0
Pression absolue (PT) 3 1 1
Pression différentielle (PDT) 2 2 2
Pression vide (PT) 2 0 0
Niveau d'hélium (LT) 1 0 0
Courant élément chauffant (TCI) 2 0 0
Température (TT) 5 5 5
Température par CABTF (TT) 6 0 0
Total 23 8 8
Tableau 2-1 : Mesures du satellite.
Contrôle Systèmes
Fonction de la mesure Commande d'acquisitions 1 et 2
API Lent Rapide
Débit (FT) 6 0 0
Pression absolue (PT) 14 10 0
Pression différentielle (PDT) 32 32 0
Pression vide (PT) 2 2 0
Niveau d'hélium (LT) 2 0 0
Courant élément chauffant (TCI) 10 0 0
Température (TT) 12 32 0
Température régulateur (TC) 6 0 0
Température par CABTF (TT) 22 0 0
Total 106 76 0
Tableau 2-2 : Mesures des deux boîtes à vannes.
28
Contrôle Systèmes
Fonction de la mesure Commande d'acquisitions 1 et 2
API Lent Rapide
Tension bobine (U) 0 20 20
Tension de transition, détection (DUP) 0 10 10
Tension amenée de courant (DAC) 0 4 4
Tension de ligne supra (DL) 0 4 4
Pression thermomètre à gaz (PT T) 4 4 0
Température (TT) 24 52 0
Extentiomètre, déplacement (ZT) 0 8 0
Contrainte (WT) 0 48 0
Courant bobine (I) 2 2 2
Courant alimentation (I) 2 2 2
Tension alimentation (U) 2 2 2
Tension résistance de masse (U) 2 2 2
Tension mesure RRR (U) 0 4 0
Température par CABTF (TT) 10 0 0
Total 46 162 46
Tableau 2-3 : Mesures des deux cryostats.
Rappel symbolique
sens de circulation mesure
borne de raccordement
connecteur
TEMPERATURE API
Bornier 4/20mA Carte
Sonde de BORA Entrée
Température Analogique
mesure 4 fils Module
TE
TT
cryostat 0/10 V Acquisition
interne externe I/U Lente
29
La sonde Cernox.
La sonde Cernox est utilisée à très basse température. La sonde de forme cylindrique
(Ø = 3 mm, L = 11,5 mm) est livrée avec une fiche d'étalonnage qui contient les valeurs de
résistance et de température correspondant aux points d'étalonnés. La courbe d'étalonnage est
représentée par la figure 2-2.
300
TT2268C
250
TT1271B
Température (K)
200
150
100
50
0
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000 5500
Résistance (Ohms)
Sur le lot de 60 sondes fournies par le fabricant, les valeurs d'impédance min et max
sont :
?? Valeur minimun de la sonde cernox 47,7 ohms à 300 K et 1550 ohms à 4,2 K.
?? Valeur maximun de la sonde cernox 57,1 ohms à 300 K et 5360 ohms à 4,2 K.
Sur la figure 2-2, on remarque une grande différence d'impédance à basse température.
Nous avons dû adapter les conditionneurs de température en fonction de la résistance des
sondes pour obtenir une meilleure sensibilité.
Le conditionneur.
30
La mesure de la résistance du capteur est réalisée avec quatre fils. Deux fils servent à
l'alimentation en courant, les deux autres sont utilisés pour la mesure de la tension aux bornes
du capteur.
Un générateur de courant de 10 µA alimente en permanence le capteur. Grâce à la loi
d’ohm, la tension aux bornes du capteur est ainsi proportionnelle à la variation de la
résistance.
Un amplificateur associé à un convertisseur permettent la génération de la boucle de
courant 4-20 mA. Deux réglages permettent de fixer les points bas et haut de la boucle de
courant (point bas = 4 mA, point haut = 20 mA). Une boîte à résistances est utilisée pour
simuler la sonde de température afin de régler le conditionneur. Le signal de sortie compris
entre 4-20 mA est lu sur la carte d'entrée analogique 12 bits de l'automate.
Un traitement est effectué sur les entrées analogiques de l'API afin d'avoir les valeurs
mesurées en grandeur physique. Le module d'entrée de courant analogique fournit 16 voies
d'entrée, chacune étant capable de convertir un signal analogique en signal numérique
utilisable en fonction des besoins de l'application. La plage de courant choisie en standard
pour nos installations est de 4 à 20 mA. La carte fournit, par le réseau FIP, des données
utilisateur mises à l'échelle de façon que 4 mA corresponde à un comptage de 0 pts et que
20 mA corresponde à un comptage de 32000 pts. La mise à l'échelle de l'entrée est présentée
dans la figure 2-3.
32000
Comptage
(pts)
0
0 4 20
Courant (mA)
31
Après la mise à l'échelle du module, une fonction y = a.x + b est calculée dans l'API.
Le calcul de la valeur de la résistance permet d'assimiler la courbe figure 2-4, à une
droite linéaire d'équation y = a.x+b entre les bornes 4-20 mA.
Comptage (pts)
0 8000 16000 24000 32000
5000
Résistance (ohms)
4000 TT2268C
TT1271B
3000
2000
1000
0
4 8 12 16 20
Courant (mA)
0,25
TT2268C
0,20
TT1271B
0,15
1/T
0,10
0,05
0,00
4 5 6 7 8 9
Ln(R)
32
Calcul de la température TT2268C avec T = 308.6 à 32.6 K.
La ligne d'appel du sous programme FIT avec les arguments d'appels associés, utilisée
dans l'API est la suivante :
FIT(TT2268C, 4.0720E-4,-6.5238E-3, 4.1062E-2,-1.1636E-1, 1.2487E-1,
5.25E+2,-1.1785E-3, 3.6598E-2,-3.9537E-1, 1.8344E+0,-3.1278E+0,TT2268C)
(Le programme est donné en annexe 13).
La ligne d'appel du sous programme FIT avec les arguments d'appels associés, utilisée
dans l'API est la suivante :
FIT(TT1271B, 1.6077E-3,-2.6248E-2, 1.6387E-1,-4.5820E-1, 4.8302E-1,
2.92E+2,-4.0007E-3, 1.0535E-1,-9.8381E-1, 3.9526E+0,-5.8215E+0,TT1271B)
Pour la mesure du système VME d'acquisition, un module I/U est utilisé afin de
convertir et d'isoler le signal 4-20 mA en un signal 0-10 V. Le signal de sortie du module
0-10 V est lu par la carte d'entrée analogique 14 bits du système d'acquisition. Ensuite, la
valeur de la température est restituée par dichotomie dans une table contenant R et T.
33
La sonde Platine.
La sonde Platine est ultilisée pour les températures allant de la température ambiante à
40 K. Les valeurs de résistance d’un capteur platine varient entre 0 et 110 ? pour une
température de 30 à 298 K. Pour ce type de sonde, l'étalonnage n'est pas nécessaire.
Le générateur de courant de sonde est égal à 1 mA. La boucle de courant est donc égale
à 4 mA pour 30 K ou 0 ? et 20 mA pour 298 K ou 110 ? .
250
Température (K)
200
150
100
50
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110
Résistance (Ohms)
La mise à l'échelle du module platine est calculée avec une fonction y = a.x + b dans
l'API. Le calcul de la valeur de la température permet d'assimiler la courbe figure 2-7, à une
droite linéaire d'équation y = a.x+b entre les bornes 4-20 mA.
Pour la température platine y = 0,008406875 . x + 29,93
Comptage (pts)
300
0 8000 16000 24000 32000
250
Température (K)
200
150
100
50
0
4 8 12 16 20
Courant (mA)
34
2.4. Spécifications d'exploitation.
Pour assurer la mise au point du processus cryogénique sur nos installations prototypes,
il est nécessaire de fournir un certain nombre de fonctionnalités particulières :
?? Le forçage des E/S. Il est utilisé dans le cas où un capteur ou un actionneur serait
défectueux, ou sur une erreur liée au programme grafcet. Cela permet le
remplacement ou le dépannage de celui-ci sans arrêter le processus.
?? La visualisation en temps réel des d'étapes actives des grafcets. Elle est animée sur
des pages graphiques du poste de conduite. Il est en effet nécessaire de visualiser les
différentes phases du processus, pour en assurer la mise au point.
35
Le volume des données et des paramètres traité par l'application est donc relativement
important au regard du nombre d'E/S. Il y a beaucoup de valeurs analogiques et quelques
valeurs logiques E/S. Ce volume est quantifié dans le tableau 2-4 des variables logiques et le
tableau 2-5 des variables analogiques. Dans le tableau le mot "Image" représente la variable
reflétant l'entrée ou la sortie dans la mémoire interne de l'API.
Sur l'installation W7X, nous avons mis en œuvre deux postes de supervision. Par poste,
nous animons un total de 2060 variables toutes confondues, dont 510 variables analogiques et
1550 variables logiques qui sont toutes accessibles en écriture. Une centaine d'images ont été
réalisées afin de permettre un confort d'exploitation pour l'opérateur. (voir figure 2-8 page
suivante)
36
La figure 2-8 illustre l'échange des données qui est fait à travers le réseau WorldFIP
entre l'API et les postes de supervision.
1 2
Réseau WorldFIP
Nous avons décidé que l'API effectue la diffusion des variables de supervision. Ces
variables sont donc identiquement transmises à tous les postes. L'échange des données se
traduit par une émission périodique de variables FIP de longueur fixe. On les appellent des
trames, et elles ont trois formats différents.
A) Pour envoyer des informations logiques type "TS" (Tout ou rien de Sortie), la trame
de longueur 32 octets, est composée de 256 booléens.
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 ? ? ? 249 250 251 252 253 254 255 256
1 2 32 octets
B) Pour envoyer des informations entières type "AS" (Analogique de Sortie), la trame
de longueur 32 octets, est composée de 16 mots.
1 2 ? ? ? 16 AS
1 2 3 4 31 32 octets
C) Pour envoyer des informations Flottantes type "FS" (Flottant de Sortie), la trame de
longueur 64 octets, est composée de 16 flottants de 32 mots.
1 2 ? ? ? 16 FS
1 2 3 4 5 6 7 8 61 62 63 64 octets
Nous avons regroupé par paquet les données échangées sur le réseau afin d'optimiser les
performances de transfert entre l'API et la supervision. En fonctions des codages de trames,
on peut calculer l'efficacité de FIP. En effet, toute transaction FIP est composée de l'échange
de deux trames : une trame question ID_DAT suivie d'une trame réponse RP_DAT.
37
La trame RP_DAT doit intervenir dans un délai borné : ce temps s'appelle le temps de
retournement TR. Le temps de retournement est le temps qui sépare la fin de réception d'une
trame du début de l'émission de la trame suivante.
Calculs avec TR = 10 ? s.
longueur info utile efficacité débit utile à 1 Mb/s
n = 32 64.32 % 643.22 kb/s
n = 64 78.29 % 782.87 kb/s
Calculs avec TR = 70 ? s.
longueur info utile efficacité débit utile à 1 Mb/s
n = 32 49.42 % 494.21 kb/s
n = 64 66.15 % 661.50 kb/s
La diffusion de l'ensemble des données de supervision est donc assurée par l'envoi de
trames avec une périodicité de 150 ms pour les défauts et les données rapides, et l'émission de
trames de période 300 ms pour les variables lentes.
38
Le tableau ci-dessous donne le nombre de trames rapides et lentes, en fonction du type
de données qu'elles véhiculent.
Trames poste C2 0 9 0 5 12
Total 6 23 4 12 27
Le poste de supervision est capable de déclencher une acquisition globale des données
sur un trigger programmé associé au changement d'état pour des variables logiques
prédéfinies.
Nous avons une maîtrise totale de la charge du réseau (bande passante), qui a été ajusté
pour ne jamais atteindre de saturation du réseau.
Si nous voulions ajouter un poste de supervision ; il est simplement nécessaire d'ajouter
deux variables périodiques FIP, pour assurer l'écriture en mémoire de l'API.
Cette variable d'écriture est véhiculée à travers le protocole pseudo MODBUS implanté
dans notre système. Ce dialogue nous rend indépendant du protocole propriétaire, du fabricant
d'automate. Par contre, il nous oblige à implanter notre algorithme dans les gammes
d'automate que nous utilisons.
39
Le poste de supervision peut également assurer le téléchargement d'un fichier binaire de
64 k octets maximum. Il est aussi possible de transférer une base de données pour notre
algorithme flou. Cette fonctionnalité assure rapidement le téléchargement d'un grand nombre
de paramètres dans l'automate par exemple (7 k octets pour la configuration d'une régulation
floue de 8 entrées, 4 sorties, et 128 règles). Le temps de transfert des données floues à travers
le réseau WorldFIP est de 42 secondes pour les 7 koctets, ce qui détermine un temps de
transfert de l'ordre 167 octet/s. Pour le fichier binaire complet de 64 koctets le temps de
chargement est de 383 secondes (6 minutes 38).
40
Chapitre 3
CONTROLE COMMANDE
41
3. Contrôle commande.
3.1. Introduction.
Dans la deuxième partie, l'architecture de réseau de terrain sera présentée avec les
justificatifs et la description des sous-ensembles qui composent l'installation W7X.
Je montrerai l'intérêt d'utilisation de produits interfacés avec le réseau WorldFIP. Les
produits sont les suivants :
?? La CABTF (Centrale d'Acquisition Basse Température Fipée),
?? Le FESTO (Terminal de distributeurs pneumatique),
?? L'Automate CE8035 déporté,
?? Le tiroir de mesure de Niveau d’Hélium.
42
3.2. Contexte.
Les activités de développement sur lesquelles nous travaillons plus spécifiquement dans
mon groupe de travail sont orientées vers deux pôles :
2) Logique Floue :
Ces objectifs de développement sont couplés avec une volonté d'en assurer des
retombées industrielles grâce à des transferts technologiques vers des sociétés partenaires.
43
Choix stratégiques et description des fonctionnalités des automatismes.
44
Grâce à ce concept, on imagine facilement la possibilité de faire évoluer le système dans
le temps, ou d'assurer la pérennité qui revient souvent à adapter, voir changer, l'unité
principale de traitement. Cette architecture ne remet pas en cause le choix des interfaces
d'entrées et de sorties qui restent souvent les mêmes.
Les différents types de traitement effectués par l’unité de traitement de l’automate sont :
?? traitements de bits,
?? traitements de mots et de valeurs,
?? grandeurs arithmétiques flottantes,
?? arithmétique calcul dans l'U.C. (Unité Centrale) de l'automate,
?? dialogue écran-clavier et sur réseaux,
?? grafcet,
?? mise en œuvre d’un moniteur temps réel,
?? Capacité mémoire et traitement temps de cycle de l'automate programmable
industriel de 50 ms,
?? Volume grafcet de l'application.
45
Le standard de communication WorldFIP que nous avons retenu nous permet d'intégrer
des produits tiers industriels tels que les îlots pneumatiques (exemple : produit industriel
festo), des centrales d'acquisition basses températures fipées (société MII sous licence CEA).
C'est un réseau de terrain avec un grand débit, et une diffusion de la base de données qui est
destinée à tous les abonnés.
Le réseau de terrain FIP est géré par un arbitre de bus. La gestion du réseau spécifie la
redondance d'arbitre de bus. Sur un réseau FIP, il peut y avoir un ou plusieurs arbitres de bus.
Un seul arbitre est actif à un instant donné, les autres étant en veille. Ils surveillent l'activité
de l'arbitre de bus actif. Si celui-ci tombe, un mécanisme local embarqué dans tout arbitre de
bus potentiel permettra la ré-élection d'un arbitre remplaçant.
46
Les mécanismes du réseau FIP reposent sur le principe de diffusion des informations[9].
Tout échange est basé sur la diffusion par l'arbitre de bus d'une trame question
ID_DAT, contenant le nom d'un identifieur. Cette question est simultanément enregistrée par
toutes les stations connectées sur le bus. Une et une seule, se reconnaît comme productrice de
l'identifieur. Une ou plusieurs autres se reconnaissent consommatrices de cette variable.
Le producteur de la variable diffuse ensuite la valeur relative à l'identifieur à l'intérieur
d'une trame de réponse RP_DAT. Cette réponse est simultanément captée par les stations
consommatrices.
Tous les mécanismes du réseau FIP utilisent ce type d'échange, éliminant ainsi tout
problème de collision.
C1 * P * C2 * C3
Consommateur Producteur Consommateur Consommateur
de "a" de "a" de "a" de "a"
Arbitre
de Bus
C1 * P * C2 * C3
C1 * P * C2 * C3
47
Le format d'une trame question ID_DAT indentifieur est représenté ci-dessous :
DTR Contrôle Identifieur FCS FTR
14 bits 1 octet 2 octets 2 octets 7 bits = 61 bits
DTR : Début de trame.
FCS : Frame Chekc Sequence (séquence de contrôle de trame).
FTR : Fin de trame.
48
3.3. Architecture proposée sur W7X.
CE8035 COUPLEUR
FESTO31 DEPORTE
SATELLITE SATELLITE
VANNE FIP / MODBUS
PNEUMATIQUE FESTO11 FESTO21 Micro-Box MII
B.A.V.1 & B.A.V.2 &
CE8035 CRYOSTAT 1 CRYOSTAT 2
B.A.V.1 & VANNE VANNE
CRYOSTAT 1 FESTO32 PNEUMATIQUE PNEUMATIQUE REGULATEUR REGULATEUR
SATELLITE 1 4
VANNE
CE8035 PNEUMATIQUE
REGULATEUR REGULATEUR
B.A.V.2 &
CRYOSTAT 2 CABTF11 CABTF21 2 5
CABTF31
SATELLITE B.A.V.1 & B.A.V.2 &
CRYOSTAT 1 CRYOSTAT 2 REGULATEUR REGULATEUR
TEMPERATURE TEMPERATURE TEMPERATURE 3 6
NIVEAU
4 VOIES
D'HELIUM PASSERELLE CAPTEUR ALIMENTATION
FIP / HART 4-20mA DE
DI 80 PRESSION 25 kA
3.4. Justificatifs.
L'installation W7X est conçue autour du réseau WorldFIP [10] figure 3-2 ci-dessus. Les
différents appareillages sont regroupés par sous-ensembles suivants leurs fonctionnalités et
suivant la gestion des fluides dans les cryostats. Les appareils raccordés au réseau WorldFIP
sont décrits ci-après.
49
Sous-ensemble armoire d'instrumentation satellite.
Dans cette armoire sont regroupés les îlots pneumatique festo31 et festo32 qui servent
au pilotage des vannes pneumatiques du satellite, un boîtier CABTF31 de mesure de
température, et un tiroir qui effectue la mesure de niveau d’hélium.
Afin d'intégrer des équipements dialoguant avec le protocole Hart, j'ai ajouté sur le
réseau une passerelle FIP/HART.
Dans les paragraphes qui suivent je présente les différents équipements raccordés au
réseau WorldFIP.
50
3.4.1.1. CABTF (Centrale d'Acquisition Basse Température Fipée).
51
??Intérêts.
La figure 3-4 montre une comparaison entre une chaîne de mesure câblée sur une
CABTF et une chaîne de mesure traditionnelle.
Sur la figure 3-4a, une simplification du câblage est réalisée, car le raccordement en
mesure 4 fils de la sonde de température sur le boîtier est direct. Le traitement de la mesure et
la conversion en grandeur physique sont assurés par le micro-contrôleur de la CABTF. Cela
déporte le traitement afin de soulager l'U.C. de l'API.
Par contre, sur la figure 3-4b, le câblage nécessite plus de modules. La mesure de la
sonde de température passe par des conditionneurs. Une transformation de la mesure 4 fils en
4-20 mA est faite (mesure de la résistance proportionnelle en 4-20 mA). Cette solution
nécessite également le raccordement sur un bornier d'entrée analogique qui regroupe plusieurs
voies, afin d'utiliser un seul câble pour relier la carte d'entrées analogiques du CE8035
déporté. La mesure 4-20 mA est numérisée en valeur entière 0-32000 points, puis diffusée sur
réseau FIP. Le traitement de la mesure doit être alors assuré dans l'U.C. du C370. Une mise à
l'échelle du signal 4-20 mA en valeur de la résistance est réalisée par la fonction y = a x + b.
Enfin, on calcule la température par l'intermédiaire d'un polynôme de forme inverse-
logarithmique d'ordre 4.
Sondes de température
résistives
52
Comme vous pouvez le constater, la solution traditionnelle est lourde à mettre en œuvre
et nécessite un traitement dans l'API, tandis que la solution à base de la CABTF simplifie
énormément le câblage d'où la réduction du coût. Une meilleure fiabilité et une plus grande
souplesse d’utilisation sont ainsi constatées ; le dépannage en est de ce fait, facilité.
Le tableau 3-1 présente un comparatif des coûts des deux solutions. L'estimation est
calculée suivant les tarifs accordés aux CEA et les coûts internes.
??Traitements internes.
53
Il met à disposition l'état (status) et les valeurs des mesures sur le réseau FIP par
production d'une variable périodique, ainsi que tous les paramètres de réglage et les mesures
avant traitement.
La CABTF permet le téléchargement des paramètres de conversion en ligne, et la
lecture de valeurs de forçage ou de repli en cas de défaut de la sonde. Il tient compte d'une
variation limitée de mesure par un seuil réglable DT/dt sur sa valeur dérivée. Une sauvegarde
des paramètres de chaque voie est assurée par une flash EEPROM.
Les possibilités de forçage nous permettent d'effectuer le chargement en ligne des
coefficients de sonde, avec le contrôle d'un ré-étalonage sans arrêt du processus.
T = f(R)
300
Tmes(K) Tfit(K)
250
Température
200
150
100
50
0
50 100 150 200 250 300 350
Résistance
45 T = f(R)
40
Tmes(K) Tfit(K)
35
Température
30
25
20
15
10
0
0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 18000
Résistance
54
??Echanges des variables.
Automate C.A.B.T.F.
C370
C_CABTF_nn / id 0x7FF0
Variable Variable
Produite Consommée
R_CABTF_nn / id 0x00nn
Variables Variables
Consommées T_CABT0_nn / id 0x01nn Produites
F_CABT0_nn / id 0x02nn
X_CABT0_nn / id 0x03nn
T_CABT1_nn / id 0x04nn
F_CABT1_nn / id 0x05nn
X_CABT1_nn / id 0x06nn
Figure 3-6 : Schéma de l'échange des données transmises de la CABTF.
55
Variables produites par la CABTF.
R_CABTF_nn / id 0x00nn : Variable de réponse à une requête pseudo MODBUS.
T_CABT0_nn / id 0x01nn : Variable de mesure de la carte 0, avec 2 mots pour les bits
d'états et les bits de commandes, puis 16 mots pour les 8
mesures de températures converties en flottant IEEE 32 bits. Les
variables sont remplacées en temps réels par les variables de
forçages (sur demande de forçage, ou sur repli d'un défaut sonde
minimum ou maximum atteint).
F_CABT0_nn / id 0x02nn : Variable de forçage ou de repli des 8 voies de la carte 0.
X_CABT0_nn / id 0x03nn : Variable de la carte 0, des valeurs des résistances brutes et des
valeurs physiques réelles converties (non forçable).
T_CABT1_nn / id 0x04nn : Variable de mesure de la carte 1, idem.
F_CABT1_nn / id 0x05nn : Variable de forçage ou de repli des 8 voies de la carte 1.
X_CABT1_nn / id 0x06nn : Variable de la carte 1, des valeurs de résistances brutes et des
valeurs physiques réelles converties (non forçable).
56
Echantillonnage des acquisitions dans la CABTF.
CABTF
2 Acquisition
Données
I.T. 3
RAM FullFIP
1 4
id 0x7FF0 id 0x01nn
Réseau WorldFIP
Variables
Données Données A,B,C,D,E,F
mémorisées à mémorisées à id 0x01nn
-150ms < data < t0 -150ms < data < t1 Des CABTF
Variable id 0x7FF0 = X
A B C X D E F A B C X D E F A B C
t0 t1 temps
Macro-cycle de 1s Macro-cycle de 1s
57
3.4.1.2. FESTO (Terminal de distributeurs pneumatique).
??Intérêts.
Par contre, cet appareil n'intègre que le protocole FIPIO de Schneider ; dans le protocole
FIPIO, il n'y a pas de messagerie. Celui-ci utilise uniquement des variables périodiques ou
apériodiques. Le FIPIO met les variables sans période fixe, les unes après les autres.
58
Pour l'intégrer sur le réseau FIP d'un C370, ALSTOM a dû réaliser quelques adaptations
dans la gestion de son réseau.
La variable FIP des présences utilisée dans le protocole FIPIO a été réduite de moitié en
taille chez ALSTOM pour s'adapter à ce protocole.
Pour interagir avec cette nouvelle configuration, il est nécessaire de retirer la
redondance de média dans l'automate C370.
Enfin nous sommes obligés de surveiller la gestion du mode de marche par variable
périodique.
La figure 3-10 illustre la comparaison avec un circuit de commande de vanne
pneumatique traditionnel et le montage avec un boîtier FESTO.
Sur la figure 3-10a, il y a simplification du câblage. On vient directement en réseau FIP
sur le boîtier FESTO, alors que sur la figure 3-10b on passe par une carte de sortie logique, un
bornier de raccordement, avant d'atteindre les électrovannes.
Les coûts sont réduits grâce à une simplification du montage ; le dépannage est
également plus facile à réaliser.
Automate Automate
Programmable Programmable
C370 C370
Conduites
d'air comprimé
Alim.
d'air Electrovannes
comp.
Vannes pneumatique
59
Le tableau 3-3 présente un comparatif des coûts des deux solutions. L'estimation est
calculée suivant les tarifs accordés aux CEA et les coûts internes.
Automate FESTO
C370
60
Nom de la Identificateur Commentaire
VCOM
APC_OUT_nn id 0x05nn Sortie du Festo produite par le C370
APS_IN_nn id 0x06nn Entrées du Festo consommé par le C370
ETATIO_nn id 0x04nn Etat du Festo consommé par le C370
FBC_CDE_nn id 0x03nn Commande du Festo produite par le C370
Tableau 3-4 : Identificateurs des variables FIP pour le FESTO.
61
3.4.1.3. Châssis CE80-35 d'entrées/sorties déportées.
Le concentrateur d'E/S déportées est un module intelligent qui assure l'interface entre
des modules d'E/S Alspa CE80-35 [14] et le réseau WorldFIP. Il peut supporter jusqu'à 19
modules d'E/S en utilisant deux platines de 10 emplacements connectées par un câble
d'extension. Le concentrateur d'E/S déportées et les modules qu'il dessert forment un
ensemble appelé station.
??Intérêts.
??Fonctionnalités.
62
des E/S. Une attribution des variables applicatives FIP aux données d'E/S est faite. Le
concentrateur détecte les défauts des modules et du système et les signale au réseau FIP. Il
permet une surveillance et une configuration limitées en mode autonome (Standalone) avec la
miniconsole de programmation. Dans le cas d'une coupure d'alimentation, il conserve sa
configuration réseau et ses données de forçage. Le forçage des E/S peut être assuré avec la
miniconsole de programmation. Le CE80-35 détecte et enregistre les transitions des entrées. Il
supporte les services de messages FIP. L'appareil répond à un signal de synchronisation
externe ou à un événement de synchronisation du réseau FIP. D'autres fonctionnalités sont
disponibles, comme par exemple l'activation des sorties par clignotement ou par impulsions,
mais aussi le filtrage des entrées et le traitement des battants.
Pour l'avenir, on notera que le remplacement de l'automate principal pour une raison
d'obsolescence, nécessitera l'utilisation d'un automate compatible avec la gamme ALSPA, ou
le développement d'une passerelle spécifique afin de gérer les modes de marche et de
démarrage du CE80-35.
Standalone
Idle
Idle
Standalone
Ready
Ready
Run
63
3.4.1.4. Niveau d'Hélium.
Dans les expériences liées au cryomagnétisme où l’hélium liquide est présent, il est
primordial de connaître à tout moment le niveau d’hélium liquide contenu soit dans un
cryostat, soit dans un bidon. La méthode visuelle étant impossible à appliquer, il est
nécessaire d’avoir des instruments de mesure adaptés.
Le SIG possède une grande expérience dans la mesure d’hélium liquide et à ce jour,
plus d’une centaine de tiroirs de mesure de niveau d’hélium (toutes versions confondues)
équipent aussi bien des laboratoires français qu’étrangers.
??Intérêts.
Cette nouvelle version entre de plain pied dans l’instrumentation dite "intelligente", car
le cœur de cet appareil est un micro-contrôleur.
Ce tiroir met à disposition les mesures du niveau d'hélium sur le réseau FIP, ainsi que
les seuils et défauts sondes, avec un regroupement de 4 voies de mesure par boîtier.
Il est autonome et simple d’utilisation. Là encore, il y a une simplification du câblage et
un coût diminué.
64
??Fonctionnalités.
??Caractéristiques techniques.
?? 4 voies de mesure indépendantes,
?? Mesure 4 fils,
?? Détection défaut sonde,
?? Sorties analogiques 4-20 mA et 0-10 V
?? Etendue de mesure 10 à 1500 cm (sonde de 750 ? /m),
?? Accès au réseau FIP (n° de station programmable, protocole intégré),
?? Etalonnage automatique des sondes,
?? Détection automatique des sondes raccordées, etc.
65
??Echanges des variables.
Exemple :
1000h = Voie 1 non sélectionnée niveau à 0%.
11FFh = Voie 1 sélectionnée niveau à 100%.
1F00h = Voie 1 en défaut plus de lecture de niveau.
FFh(255d) correspond à 100%, une simple règle de trois permet de retrouver la valeur en %
du niveau.
66
3.4.2. Communication et échange de données. (passerelles)
Ce coupleur déporté fait partie d'une recherche et développement dans le cadre de notre
service [12]. Dans nos installations nous sommes souvent confrontés au problème qui
concerne la mise en œuvre de régulateurs externes ou tout autre type d'appareil ne pouvant
pas être relié sur le réseau WorldFIP. En effet, les spécificités de FIP (couplage avec des
composants spécialisés, donc avec un surcoût évident) font que ce réseau est assez peu diffusé
dans les produits grand public. Les parts de marché associées à cette technologie ne semblent
pas encore aujourd'hui inciter les industriels à investir dans ce secteur. La liaison MODBUS
avec micro-contrôleur semble être la solution la plus économique pour les fabricants de
composants d'automatisme. La mise en œuvre logicielle est reportée à la charge du client.
Donc, comme la plupart de ces objets communiquent en liaison série asynchrone avec le
protocole MODBUS [13], nous devions développer jusqu'à maintenant un programme dans
l'API. Cela implique la gestion d'un coupleur asynchrone MODBUS Maître dans l'automate et
les erreurs de liaison avec les esclaves. Le déroulement des étapes de programmation s'établit
de la manière suivante : initialisation des paramètres, composition de la question avec son
chargement dans les registres, émission de la question puis acquittement et rangement de la
réponse en mémoire (voir annexe 12, le grafcet et programme).
Les contraintes liées à cette démarche nécessitent de tester et valider le programme sur
chacune de nos nouvelles installations. Si une évolution d'un esclave survient, une adaptation
logicielle est nécessaire. De plus, il faut savoir gérer les priorités des échanges MODBUS.
Sur l'installation W7X, nous avons une liaison avec l'alimentation 25 kA qui autorise
le dialogue avec celle-ci et six régulateurs autonomes pour le maintien à la température
ambiante de tête ADI. La figure 3-15 montre l'ordonnancement des échanges MODBUS sur
W7X. Ici les esclaves sont interrogés les uns après les autres.
67
Demande Réponse
transmission transmission
Traitement Traitement Traitement
maître esclave maître
(préparation (exploitation
du message) temps d'attente de la réponse)
maître
Pour l'explication qui suit les fonctions 1 à 16 de MODBUS sont décrites en annexe 11.
Pour l'alimentation 25 kA, j'ai besoin de réaliser une lecture de 4 et 7 mots par la
fonction 3, cela donne les paramètres et l'état de l'alimentation en deux requêtes. Pour
l'écriture de la consigne en courant et les ordres de marches, j'utilise une écriture de 1 mot par
la fonction 16 car l'écriture de 1 mot par la fonction 6 n'est pas implémentée dans
l'alimentation.
68
Pour les régulateurs une lecture de 9 mots par la fonction 3 permet de lire tous les
paramètres en une seule requête. Une lecture de 7 bits par la fonction 1 est nécessaire pour
connaître l'état du régulateur. L'écriture d'un paramètre s'effectue par la fonction 6 qui
correspondant à l'écriture de 1 mot. Le passage en automatique ou manuelle du régulateur est
réalisé par l'écriture de 1 bit par la fonction 5.
??Intérêts.
69
??Architecture.
Les échanges entre l'API et les esclaves sont définis par le map mémoire des figures
3-19 et 3-20 pages suivantes.
La production de deux variables FIP (PRODFIP id 0x7000 et 0x7001) par le coupleur
FIP/MODBUS est nécessaire à la lecture des données dans les esclaves.
La consommation de deux variables FIP (CONSFIP id 0x4000 et 0x4001) par le
coupleur FIP/MODBUS est utilisé pour l'écriture des données dans les esclaves.
70
LECTURES DES DONNEES
Automate P.C.
Programmable Configuration
PRODFIP
Réseau WorldFIP
Mémoire AP
1 16
Adr. Mot 1 Status 16 Bits
Requête 3 16 Bits Zone Bits
2 Compteur 1 1 Mot Esclave JBUS 2
3 Requête 1 16 Bits Régulateur 2 Adr. 1 Requête 4 9 Mots Zone Mots
4 Requête 2 9 Mots
9
12
13 Requête 3 16 Bits
14 Requête 4 9 Mots
1 16
Requête 5 16 Bits Zone Bits
22 Esclave JBUS 3
23 Requête 5 16 Bits Régulateur 3 Adr. 1 Requête 6 9 Mots Zone Mots
24 Requête 6 9 Mots
9
32
33 Requête 7 16 Bits
34 Requête 8 9 Mots
1 16
Requête 7 16 Bits Zone Bits
42 Esclave JBUS 4
43 Requête 9 16 Bits Régulateur 4 Adr. 1 Requête 8 9 Mots Zone Mots
44 Requête 10 9 Mots
9
52
53 Requête 9 16 Bits
54 Requête 10 9 Mots
1 16
Requête 9 16 Bits Zone Bits
62 Esclave JBUS 5
Régulateur 5 Adr. 1 Requête 10 9 Mots Zone Mots
1 16
Requête 11 16 Bits Zone Bits
Esclave JBUS 6
Régulateur 6 Adr. 1 Requête 12 9 Mots Zone Mots
Adr. Mot 1 Status 16 Bits
2 Compteur 1 1 Mot 9
3 Requête 1 4 Mots
6
7 Requête 2 7 Mots Adr. 0 Requête 1 4 Mots Zone Mots
13 Esclave JBUS 7 3
14 Réserve 49 Mots Alimentation 15 Requête 2 7 Mots Zone Mots
62 1B
71
ECRITURES DES DONNEES
Automate P.C.
Programmable Configuration
CONSFIP
Réseau WorldFIP
Mémoire AP
1 16
Adr. Mot 1 Valid_écrit 16 Bits
Requête 3 16 Bits Zone Bits
2 Requête 1 16 Bits Esclave JBUS 2
3 Requête 2 9 Mots Régulateur 2 Adr. 1 Requête 4 9 Mots Zone Mots
11 9
12 Requête 3 16 Bits
13 Requête 4 9 Mots
1 16
21
Requête 5 16 Bits Zone Bits
22 Requête 5 16 Bits Esclave JBUS 3
23 Requête 6 9 Mots Régulateur 3 Adr. 1 Requête 6 9 Mots Zone Mots
31 9
32 Requête 7 16 Bits
33 Requête 8 9 Mots
1 16
41
Requête 7 16 Bits Zone Bits
42 Requête 9 16 Bits Esclave JBUS 4
43 Requête 10 9 Mots Régulateur 4 Adr. 1 Requête 8 9 Mots Zone Mots
51 9
52 Requête 9 16 Bits
53 Requête 10 9 Mots
1 16
61
Requête 9 16 Bits Zone Bits
62 Réserve 1 Mot Esclave JBUS 5
Régulateur 5 Adr. 1 Requête 10 9 Mots Zone Mots
1 16
Requête 11 16 Bits Zone Bits
Esclave JBUS 6
Régulateur 6 Adr. 1 Requête 12 9 Mots Zone Mots
9
Adr. Mot 1 Valid_écrit 16 Bits
2 Requête 1 4 Mots
72
3.4.2.2. Passerelle FIP/HART.
La passerelle FIP/HART DI80 [15] réalise l'interface entre le protocole Hart, utilisé par
les capteurs intelligents et le réseau WorldFIP. Cet équipement permet de mettre en œuvre des
architectures de contrôle commande en réseau et la maintenance centralisée des capteurs. Le
logiciel AMS [18] (Asset Management Solutions) permet la configuration et la maintenance
des capteurs sans perturber le fonctionnement du procédé.
73
API Poste déporté
C370 (AMS)
Réseau WorldFIP
Informations contrôle
du procédé
Equipements HART
La figure 3-22 présente le schéma fonctionnel avec la passerelle FIP/HART DI80. Les
informations d'E/S analogique liées au contrôle du procédé, la gestion du réseau et la
surveillance du système circulent par une variable FIP périodique.
Les informations non liées au procédé sont transmises par une variable de messagerie
apériodique comprenant les données de configuration de la DI80 et des capteurs Hart.
Les informations de contrôle du procédé vont de la DI80 à l'API C370. Les informations
hors procédé passent de la DI80 au poste de configuration contenant le logiciel AMS.
La DI80 ne supporte que le protocole WorldFIP. Aux fins de compatibilité, j'ai été
obligé de commuter la totalité des abonnés dans ce mode.
Le tableau 3-6 rassemble les variables utiles pour le fonctionnement de la DI80.
74
La variable P_AMS1_P1 permet à la carte FIP CC121 mis dans le poste AMS de
produire les données liées à la configuration de la DI80 et des capteurs Hart.
La variable ETAT_HF contient les informations utiles pour le suivi du système.
La variable HF_CONS contient les valeurs numériques des entrées analogiques et l'état
des données échantillonnées. Cette variable est produite par la DI80 et consommée par l'API.
La variable HF_PROD contient les valeurs numériques de consignes vers les sorties
analogiques de la DI80. Cette variable est consommée par la DI80 et produite par l'API.
Dans l'installation W7X nous n'utilisons en entrée que des capteurs de pression.
Les deux variables P_AMS1_P1 et ETAT_HF permettent à la DI80 et à l'application
AMS "d'accrocher" leurs demandes respectives de messagerie apériodique.
Protocole Hart.
Le protocole Hart [17] utilise le Bell 202 standard de communication numérique par
modulation de fréquence (FSK ? Frequency Shift Keying), qui est une superposition du
signal numérique de communication au-dessus du signal de bas niveau analogique 4-20 mA,
comme le démontrent les figures 3-23 et 3-24. Le protocole Hart permet un champ de
communication bidirectionnel pour des informations additionnelles et de gestion de capteur en
plus de la mesure venant de l'instrument de terrain.
Le signal numérique est constitué de deux fréquences 1200 Hz et 2200 Hz, représentant
respectivement les bits 1 et 0. Le protocole Hart communique à 1200 bauds sans interrompre
le signal 4-20mA et permet au serveur de gérer plusieurs capteurs simultanément. Comme le
signal numérique FSK est continu, il n'y a pas d'interférence avec le signal 4-20mA.
75
Figure 3-24 : Superposition du signal numérique sur le signal analogique.
Hart est un protocole de communication maître/esclave, ce qui veut dire que les
appareils esclaves ne parlent que lorsqu'ils sont questionnés par le maître. La communication
peut être faite en mode point à point ou en mode multi-points.
Les commandes du protocole hart [16] sont définies dans trois groupes.
Le premier groupe, "commandes universelles", fournit les fonctions qui sont
implémentées dans tous les appareils de terrain. Elles sont les suivantes : modèle ID, tag ID
(repère), variables procédés (mesure), valeurs d'échelles, limites capteurs, état, date,
description, message.
76
Le second groupe, "commandes de base (standards)", fournit les fonctions communes
d'un grand nombre d'appareils de terrain, mais pas tous. Si l'appareil implémente ces
fonctions, ces commandes doivent être habituées à s'accomplir entre elles. Elles comprennent
: La lecture des variables, les constantes de temps, l'écriture de la gamme du transmetteur,
l'étalonnage (zéro, pleine échelle), les auto tests, les unités, le numéro de série.
Le troisième groupe, "commandes spécifiques", fournit les fonctions qui sont plus ou
moins uniques dans les appareils de terrain particuliers. Les exemples sont les fonctions
spécifiques au modèle, les fonctions de totalisation, la sélection de variables de sortie, la
calibration spéciale.
77
AMS
Service ALSTOM
DI80
? Affectation du n° IP UDP
FIPNDIS
par l'utilisateur IP
DLL "Data Link Layer" ? DLL
CC121
Réseau WorldFIP
Exemple :
Si l'utilisateur a défini une adresse 111.222.33.02 au niveau de la carte réseau FIP
CC121 et une station FIP DI80 de numéro d'abonné 03, l'adresse IP de la DI80 sera
111.222.33.03 (adresse de classe A pour un réseau IP).
78
??Configuration par AMS.
79
certains capteurs, afin que la sortie analogique du capteur soit à l'échelle. Une fois que ces
nouveaux paramètres ont été enregistrés dans la base de données, j'ai effectué un chargement
du terminal, puis restitué la configuration dans le capteur.
Après une comparaison des informations de configuration des capteurs stockées dans le
terminal de communication Hart et le logiciel AMS est possible de vérifier la correspondance
des paramètres.
Les figures 3-27 et 3-28 sont un exemple de panneau de configuration d'un capteur de
pression PT3009. On trouve le nom du capteur, les échelles min et max pour la sortie
analogique, les valeurs de dépassement du capteur, l'unité en bar, et la date.
80
Figure 3-28 : Panneau de configuration des propriétés d'un capteur de AMS.
Le capteur intelligent.
81
3.5. Supervision (utilisation de la technologie Internet).
Il est constitué d’images de fond statiques, réalisées au format PCX provenant soit d’un
logiciel de dessin (DAO) Autocad soit d’une photo couleur scanner.
82
Le pilotage des variables analogiques et logiques est possible afin de permettre le
paramétrage en ligne de l’application.
83
Poste de
Internet Réseau Ethernet
Supervision Poste
Explorer Supervision
Local
Distant
HTML Ethernet
APPLET
Navigateur
IIS
Machine HTTP
Virtuelle FBI Serveur
JAVA
Connexion API
Socket Entrées
ANIBUS C370
TCP/IP FDM Sorties
APPLET
JAVA Carte FIP CC139
Réseau WorldFIP
84
La perspective de serveur Web embarqué à travers le poste de supervision.
Poste de
Supervision Réseau Ethernet Poste
Local Supervision
Distant
Routeur Ethernet
FBI IIS
HTTP
NDIS Serveur
TCP/IP
sur Données Composant
API
du processus Serveur
Messagerie C370
Web
FIP FDM
Carte FIP CC139
85
Chapitre 4
RÉSULTATS
86
4. Résultats.
4.1. Introduction.
Etant responsable sous-système pour mon service du projet W7X, j’ai eu un travail
conséquent à réaliser en parallèle avec ces travaux qui tendrait à m’intéresser ici à l’ensemble
de l’installation.
87
4.2. Processus cryogénique.
1,E+01
PT2190
1,E+00
Pression (mbar)
1,E-01
1,E-02
1,E-03
1,E-04
1,E-05
16/04/01 16:00 17/04/01 16:00 18/04/01 16:00 19/04/01 16:00 20/04/01 16:00 21/04/01 16:00 22/04/01 16:00 23/04/01 16:00
Temps (Heures)
La photo figure 4-2 page suivante montre en premier plan le poste de supervision et en
second plan les baies de l'automate et borniers de raccordement de l'installation W7X.
La photo figure 4-3 page suivante illustre la dimension des cryostats dans hall.
88
Figure 4-2 : Photo des baies.
89
4.3. Réseau WorldFIP.
La figure 4-4a présente les cycles de début d'une trame précisant les fronts de montée
des impulsions. L'amplitude moyenne des impulsions est de 6.00 V.
La figure 4-4b présente les cycles de fin d'une trame. L'amplitude moyenne des
impulsions est de 6.16 V.
On voit que les cycles de début et de fin de trame de la figure 4-2 correspondent bien au
format de la trame WorldFIP figure 4-5.
CAD
1 0 1 0 1 0 1 0 1 V+ V- 1 0 V- V+ 0 1 V+ V- V+ V- 1 0 1
où PRE = Préambule,
FSD = Frame Start Delimiter : Délimiteur de début de trame,
CAD = Control And Data : Contrôle et données,
FED = Frame End Delimiter : Délimiteur de fin de trame.
90
Figure 4-6 : Une série de trame FIP.
La figure 4-6 présente une série de trames de communication entre l'Arbitre de Bus et
un appareil. La trame de question ID_DAT a une amplitude ? U1 de 6.58 V. Les trames de
réponse RD_DAT sont respectivement de ? U2 = 5.15 V et ? U3 = 5.84 V. Ces différences
d'amplitudes sont dues simplement à une atténuation du signal, suite à l'éloignement de
l'abonné concerné sur le réseau. Ici, la mesure a été faite près de l'arbitre de bus, c'est
pourquoi la question ID_DAT a la plus forte amplitude.
On peut constater que le temps de retournement TR est de 10.8 ? s.
Ci-après voici un exemple de trames WorldFIP capturées par un scanner pour réseau
FIP. Tous les chiffres sont exprimés en base Hexadécimale.
91
N=00043 L=003 ID_DAT DT= 0.13ms T= 10.75ms
04 2B
100
090
Longueur (octets)
080
070
060
050
040
030
020
010
000
0 50 100 150 200 250 300
Temps (ms)
La figure 4-6 donne le chronogramme du réseau FIP. On voit bien la charge du réseau et
le temps libre restants ; ce qui confirme les 50% de disponibilité pour faire de la messagerie
TCP/IP. Nous avons donc 45 koctets/s d'information utile disponible.
92
4.4. Coupleur déporté FIP/MODBUS.
Le travail confié aux informaticiens n'est pas encore terminé, des difficultés se sont
avérées sur la programmation du boîtier MICROBOX.
93
4.5. Passerelle FIP/HART.
Exemple d'échanges de données par la messagerie capturés par le scanner FIP entre la
carte CC121 du PC et la DI80.
La couche liaison de données de FIP offre des possibilités de transfert de messages non
acquittés, en point à point ou en diffusion. Le mécanisme de messagerie FIP [9] se déroule en
trois étapes.
a) Première étape :
L'Arbitre de Bus questionne la carte CC121. Elle répond avec la valeur du message et
indique dans le champ contrôle de la trame (bit MSG) qu'il a une demande de transfert de
message à effectuer.
N = Nombre de capture, L = longueur, DT = Temps relatif, T = Temps absolu.
L'Arbitre de Bus note dans une file d'attente de demande de message de la carte CC121,
qui a véhiculée la requête (RP_DAT_MSG).
b) Seconde étape :
Dans une fenêtre de scrutation de demandes apériodiques de transfert de message,
l'Arbitre de Bus donne le droit de parole à la carte CC121. Celle-ci émet alors son message
composé de son adresse, et de l'adresse du ou des destinataires, dans une trame du type
RP_MSG_NOACK.
94
c) Troisième étape :
Cette troisième étape permet à l'Arbitre de Bus de reprendre le contrôle du bus.
La carte CC121 après avoir envoyé son message sur le bus, émet une trame RP_FIN.
b) Troisième étape :
Le destinataire (la carte CC121) du message répond par une trame d'acquittement
RP_ACK+, l'émetteur (la DI80) signale ensuite la fin de transaction message à l'Arbitre de
Bus par une trame RP_FIN.
95
Les avantages de passerelle FIP/HART sont la souplesse de configuration d'un capteur
et la gestion à distance des capteurs.
Les inconvénients de passerelle FIP/HART est le coût de revient. Cette architecture
composée d'un seul dispositif s'est élevé à 100 MF. Je pense que cela vient du fait que nous
avons été un des premiers à l'utiliser. Pour que l'investissement devienne rentable, il faudrait
avoir un parc de 1000 capteurs, comme par exemple sur les installations de raffinerie de
pétrole.
La configuration de tous les capteurs de pression s'est bien passée, ainsi que l'archivage
sur le logiciel AMS.
4.6. CABTF.
Chaque voie a été simulée par une boîte à résistance, afin de vérifier que les coefficients
chargés dans les CABTF étaient corrects. L'essai à été concluant et la valeur lue sur le poste
de supervision est correcte.
A ce jour, les voies de mesures pour le satellite, la boîte à vannes 1 et le cryostat 1 sont
vérifiées et étalonnées.
4.7. Supervision.
96
CONCLUSION
97
Conclusion
Pour conclure et donner une vue globale de l’ensemble du travail qui a été réalisé, je
dois dire qu’en mai 2001 l’installation est à 95% terminée et à 50% testée et opérationnelle.
Nous sommes donc déjà en mesure d’accueillir la première bobine de test dans le
cryostat numéro 1 pour valider notre installation.
Il faut noter que sur un travail de deux années, la gestion en tant que chargé d’affaire de
l’instrumentation a été particulièrement prenante car cette installation est conséquente
(1060 éléments) et que nous avons dû relever un grand nombre de défis technologiques.
Je rappellerais qu’à ce titre, je suis responsable de l’organisation, des moyens et de l’état
d’avancement du sous projet Instrumentation et Electrotechnique pour le compte du Service
d’Instrumentation Générale. J’estime, sur les deux années écoulées, avoir accordé 60% de
mon temps à cette fonction.
Pour le travail d’expert qui m’a été confié et pour les défis qui me concernaient, le fait
que nous soyons en mesure d’effectuer les premiers tests est le meilleur bilan positif que je
puisse exprimer.
La première mise en service du contrôle commande a déjà donné toute satisfaction pour
les tests sous vide du premier cryostat.
Les nouveaux capteurs au standard Hart communiquent parfaitement avec le reste de
l’installation via le réseau de terrain WorldFIP.
D’une manière générale nos diverses chaînes de mesures, capteurs et actionneurs sont
tous opérationnels dans les domaines de sensibilité et de rapidité qui nous étaient fixés dans le
cahier des charges de départ.
98
séparant ces éléments qui par le jeu de l’économie de marché deviennent de moins en moins
pérennes.
Dans la même stratégie l'avenir nous poussera, sans doute, à étudier la faisabilité d'une
machine frontale qui fasse la passerelle entre le monde des acquisitions rapides et le monde
des automates. Ainsi, nous devrions simplifier notre répartition des mesures qui, pour le
moment, sont encore dupliquées pour satisfaire aux deux environnements.
99
Bibliographie
[8] G. FAGES : "Les bus de terrain." - Collection technique - Groupe Schneider - 1996.
[12] Ch. WALTER : "Réunion annuelle" - Club WorldFIP CEA - janvier 2001.
[13] APRIL : "PB 200 , PB 400 Coupleur JBUS" - Réf : F.4070 - 1986.
100
[15] ALSTOM : "Alspa DI80 Version 2 - User Reference Manual."
- ALS 53323 a-en - 2000.
101