02 Bases Equations Maxwell PDF
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Bases de l’Électromagnétisme
Equations de Maxwell et leurs conséquences
• ε s’appelle la permitivité absolue du milieu (en A.s.V −1 .m−1 ) d’autre part en général on utilise plutôt la
permitivité relative εr du milieu avec la relation ε = ε0 εr où ε0 représente la permitivité absolue de l’air ou du
1
vide. ε0 = A.s.V −1 .m−1 .
36π109
• µ s’appelle la perméabilité absolue du milieu (en V.s.A−1 .m−1 ) d’autre part en général on utilise plutôt la
perméabilité relative µr du milieu avec la relation µ = µ0 µr où µ0 représente la perméabilité absolue de l’air ou
du vide. µ0 = 4π10−7 V.s.A−1 .m−1 .
• On définit aussi d’autres grandeurs : la densité de charge volumique ρ (C.m−3 ), ou surfacique ρs (C.m−2 ) ; la
→
− −
→ − → − → −
→ −
→
densité de courant j (A.m−2 ) avec la relation j = jC + jD avec jC le courant de conduction et jD le courant
de déplacement.
Loi d’Ohm :
−
→ →
−
jC = σ E avec σ la conductivité du milieu (S.m−1 )
−
→
→ ∂D
−
jD =
∂t
−
→
• Le courant appliqué par les sources du champ est noté ja
I Théorème d’Ampère :
→−
− → →
−
H dl = Ie , la circulation de H sur la courbe fermée C est égale à la somme algébrique
C
des courants enlacés Ie .
Démonstration : ZZ ZZ
−→ →− →
− −→ →−−→ −−
→ →
¤ D’après l’équation de Maxwell-Ampère : rot H = j donc rot H dS = j dS or le théorème de Stockes
ZZ I ZZ S S I
−→ − →− → →−
− → →−
− → →−
− →
donne rot H dS = H dl = j dS donc par définition du courant enlacé, on a bien H dl = Ie ¤
S C S C
ZZ Théorème de Gauss :
→−
− → →
−
° D dS = Qint , le flux de D à travers la surface fermée S est égale à Qint la somme
S
algébrique des charges contenues dans le volume délimité par S
Démonstration : ZZZ
−
→ −
→ →−→
−
¤ D’après l’équation de B à flux conservatif : div B = 0 donc div B dV = 0 or le théorème d’Ostrogradsky
ZZZ ZZ V
→−→
− →−
− → −
→ −
→
donne div B dV = ° B dS = 0 donc par définition du flux de B , on a bien φS ( B ) = 0 ¤
V S
3 Différents milieux
→
− →
−
On considère un Volume V qui ne contient pas les sources du milieu ja = 0
Si tan δe < 10−4 , 10−3 les pertes peuvent être négligées, si tan δe > 10−3 les pertes doivent être considérées.
εc = ε0 εr (1 − j tan δe )
On a la relation :
µc = µ0 µr (1 − j tan δm )
On a la relation :
3.5 Conducteurs
σ π
On définit les très bons conducteurs pour lesquels : À 1 ie δca → ,
εω 2
σ
les très mauvais conducteurs pour lesquels : ¿1
εω
σ
et les conducteurs intermédiaires pour lesquels on ne peut pas faire de simplification : tan δca =
εω
I ZZ
→−
− → ∂ −−
→ →
La loi de Faraday nous donne : E dl = − B dS, et en faisant tendre ∆h vers 0 on a S → 0 donc
C ∂t S
ZZ −→ −→ − →
→−
− → Et2 − Et1 = 0 −
→
B dS → 0. On en déduit alors que en intégrant et en projetant selon t , vecteur unitaire
S
tangentiel à Σ.
ZZ
→
− →−
− → −
→ → −
→ →
B est à flux conservatif donc ° B dS = 0, d’où la relation Φlateral + B2 .−
n12 ∆S − B1 .−
n12 ∆S = 0
S
−→ → −→ →
En faisant tendre ∆h → 0 il vient que Φlateral → 0 ainsi on a B2 .− n12 ∆S − B1 .−
n12 ∆S = 0 c’est-à-dire
−−→ −−→
Bn2 − Bn1 = 0
ZZ
−−
→ →
D’après l’équation de Maxwell-Gauss : ° D dS = Qint = Qvol + Qsurf , or
S
−→ → −
→ →
Φlateral + D2 −
n12 ∆S − D1 −
n12 ∆S = Qvol + Qsurf
ZZ ZZ
−→ −
→ − → →−
−→ − → →−
− → −
→ −
→
D’après l’équation de Maxwell-Ampère : rot H = j d’où ° rot H dS = ° j dS = Φ( j )vol + Φ(jS )surf
I S S
→−
− → →
− −
→ −→−
→ −→−→ −
→−→
or H dl = Φ( j )vol +Φ(jS )surf , en faisant tendre ∆h → 0 on a Φ(j)vol → 0 donc H2 t ∆l− H1 t ∆l = jS t 0 ∆l
C
− −−→ −−→ −
→
n→
12 ∧ (Ht2 − Ht1 ) = jS
donc finalement
A la surface d’un conducteur parfait le champ électrique est normal et le champ magnétique est tangentiel.