0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
118 vues10 pages

CDM 2 Guide

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1/ 10

Cours1: Le matelassage Cours5: Les fibres synthétiques.

-Les différents types de matelas -Cellulose


-Le choix de la méthode de matelassage -Polymère non cellulosique
-Protéine...
Cours2: Le tissage.
-La formation d’un fil Cours6: L’ennoblissement des matières textiles.
-Le principe du métier à tisser. -Qu’est ce que l’ennoblissement?
-Les différents procédés d’ennoblissement
Cours3: Les armures.
-Les 3 armures de base. Cours7: La teinture et l’impression.
-Les armures dérivées -Les procédés de la teinture
-La classification des fibres: -Les différents procédés d’impression
Cours4: Les fibres naturelles. Cours8: Les Apprêts .
-Végétale -Les 3 principaux objectifs de l’apprêtage.
-Animale -Les apprêts mécaniques
-Minérale -Les apprêts chimiques.
●La plupart de nos vêtements sont:
-En fibres 100% naturelles de provenance animale comme la laine
et la soie ou végétale comme le coton, le lin.
-En fibres discontinues chimiques comme le polyester, le polyamide,
ou l’élasthanne.
-De mélanges comme un tissu composé de 65% de polyester,
30% de coton, 5% élasthanne.

●Ces fibres désordonnées qu’elles soient naturelles, artificielles


ou synthétiques, vont être transformées en un fil continu .
L’ensemble des opérations permettant la création de ce fil est
appelé procédé de filature.

●Mais on ne va pas filer une fibre de coton de la même façon


qu’une fibre de laine.
Il y a une telle différence dans la structure et les propriétés mêmes
de ces fibres que l’on utilise des machines différentes pour obtenir
un fil.
●On distingue donc deux procédés de filature conventionnelle : ●On a aussi la filature non conventionnelle
-La filature type coton pour les fibres courtes. qui comprend entre autre:
Ne vous laissez pas avoir par son nom, il n’est pas utilisé -La filature à fibres libérées appelée open-End
que pour le coton mais aussi pour le lin, le polyester etc… -Le jet d’air
-Et la filature type laine pour les fibres longues. - et Le Bobtex.

●Parmis les différents procédés de filatures on retrouve 3 étapes communes :


-Le nettoyage,
-L’ouvraison, le mélange, et l’ensimage qui sont souvent jumelés.
-Et le cardage.
e

●Le nettoyage , qui permet de nettoyer les fibres de leurs impuretés, bien sûr on nettoie différemment les différentes matières, la
laine prélevée du mouton doit être dégraissée, le coton séparé des résidus végétaux.

●L’ouvraison permet de décompresser les fibres provenant des ballots, de les ouvrir en petits flocons.
On mélange une ou plusieurs fibres différentes sans qu’il n’y ait d’amas c’est à ce moment que l’on peut faire un mélange comme
incorporer des fibres de polyester aux fibres de coton ou mélanger plusieurs qualités de coton.
Et l’ensimage qui permet d’ajouter des produits divers dans les fibres, comme des agents lubrifiants et antistatiques pour faciliter le
filage.

●Puis le cardage qui est une forme de brossage, on parallélise les fibres et l’on élimine les dernières impuretés.
De la carde sort une nappe fibreuse dénommée voile de carde (transparente et très fine).
●Voici un voile de carde manuel et un voile de carde industriel, imaginez le temps nécessaire pour créer un tel voile de carde
manuellement…beaucoup d’heures!
●Dans la filature conventionnelle on a déjà 2 procédés différents selons la longueur de la fibre utilisée la filature type laine et type
coton.
A partir de là, deux cycles sont possibles:
-Le cycle cardé
-le cycle peigné.
●On retrouve les opérations communes: nettoyage, (ouvraison mélange ensimage) et le cardage.
Le fil peigné quand à lui en sortant du cardage va avoir une opération supplémentaire: le peignage, afin d’éliminer les fibres les
plus courtes et obtenir un fil plus régulier, de meilleure qualité et plus couteux.
On obtient ensuite un voile de carde qui passe à l’affinage.
On va successivement effectuer plusieurs opérations de doublage, d’étirage et de torsion, pour passer du ruban à la mèche, de la
mèche au fil.
Le fil passe alors en bobinage où il est enroulé sur un support.
●Dans L’affinage on parlait de torsion afin de passer du voile de carde au ruban de carde, à la mèche puis au fil.
La torsion d’un fil fait référence au nombre de tours par unité de longueur nécessaires pour maintenir les fibres entre elles et d’en
assurer la cohésion pour donner la substance fil, la résistance et la souplesse nécessaire.
La torsion influence les caractéristiques des fils comme leur résistance au frottement ou leur apparence.

●Deux termes sont employés pour désigner la direction de la torsion :


-(S) pour torsion gauche
-(Z) pour torsion droite .
●Il y a 3 type de fil: le fis simple, le fil retors et le fil câblé.
-Le fil simple est un fil sans torsion ou avec une torsion que l’on peut supprimer par simple détorsion. S ou Z.
-Le fil retors est composé de deux fils simples, pouvant être remis parallèles par simple détorsion.
Soit deux fils Z, deux fils S, ou un fil Z et un fil S.
-Le fil cablé est quand à lui constitué au minimum de deux fils retors retordus ensemble.
Ou comme sur le schéma de 3 fils retors retordus ensemble.
●Le tissage résulte de l’entrecroisement à angle droit des fils de chaine et des fils de trame.
Les fils de chaine sont tissés en parallèle à la lisière du tissu.
Le ou les fils de trame transporté dans une ou plusieurs navettes sont introduits entre les fils de chaîne dans le sens de la largeur
du tissu.

●Les fils de chaines supportés par le rouleau (en souple) sont tendus tout le long du métier à tisser jusqu’à un autre rouleau en-
souple de tissu.
Les abaissements et levés des lames forment un passage entre les fils de chaine permettant l’insertion du fil de trame. Celui-ci est
véhiculé par la navette.
Après le passage de la navette, le peigne resserre le fil de trame contre le précédent passage de la navette.

Vous aimerez peut-être aussi