Diamnadio Sport City EIES DDSC MMT - 20062019 Vol1
Diamnadio Sport City EIES DDSC MMT - 20062019 Vol1
Diamnadio Sport City EIES DDSC MMT - 20062019 Vol1
MMT INVESTMENTS
JUIN 2019
Num. Livrable
Rédaction Vérification Approbation Version
Visa Equipe projet (annexe 1) Marie Sophie Ndong Ayib Daffé
Date 13 juin 2019 14 juin 2019 20 juin 2019 20 juin 2019
Acronymes et abréviations............................................................................. 5
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7.2.2.3 Impacts liés aux travaux et installations sur la structure du sol et le drainage naturel
105
7.2.2.4 Impacts liés aux émissions atmosphériques (poussières, rejets gazeux) ................ 105
7.2.2.5 Impacts liés aux déchets générés par le chantier..................................................... 107
7.2.2.6 Nuisances sonores associées au bruit de chantier .................................................. 108
7.2.2.7 Impacts liés aux eaux usées produites sur le chantier ............................................. 109
7.2.2.8 Impacts liés au déversement accidentel d’hydrocarbures ........................................ 110
7.2.2.9 Impacts liés au déversement accidentel/fuite de produits de finition (solvants, colles,
peintures…) .................................................................................................................. 110
7.2.2.10 Impacts sur la santé et la sécurité des travailleurs ................................................... 111
7.3.1 Impacts positifs du projet en phase exploitation ..................................................... 111
7.3.1.6 Opportunités d’emplois............................................................................................. 111
7.3.2 Impacts négatifs du projet en phase exploitation ................................................ 111
7.3.2.1 Impacts liés aux émissions atmosphériques ............................................................ 111
7.3.2.2 Impacts liés à la pollution de l’air intérieur ................................................................ 112
7.3.2.3 Impacts liés aux fluides frigorigènes......................................................................... 113
7.3.2.4 Impacts liés aux eaux usées .................................................................................... 113
7.3.2.5 Impacts liés aux fuites ou déversement accidentel de produits polluants
(hydrocarbures, huiles de lubrification, réfrigérants, produits d’entretiens) ................... 114
7.3.2.6 Impacts liés aux déchets générés par les activités................................................... 115
7.3.2.9 Impacts liés à la consommation d’énergie................................................................ 117
7.3.2.10 Impacts sur le paysage ............................................................................................ 117
7.3.2.11 Impacts liés aux émissions de bruit.......................................................................... 117
7.3.2.12 Risque d’incendie et de panique .............................................................................. 118
7.4 Les impacts cumulatifs.................................................................................................. 119
Annexes 161
Annexe 1 : Liste des auteurs ............................................................................................... 161
Annexe 2 : Termes de Références de l’étude d’impact environnemental et social du
projet de construction de DDSC................................................................................... 162
Annexe 3 : Observations de la DEEC sur les termes de référence ................................. 170
Annexe 4. Liste des personnes consultées ....................................................................... 171
Annexe 5. Bibliographie de l’Étude .................................................................................... 172
Annexe 6. Clauses environnementales à insérer dans les DAO ..................................... 173
Annexe Directives environnementales............................................................................... 183
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1. Contexte général et objectif de l’étude
Acronymes et abréviations
AEM : Accords environnementaux multilatéraux
AGPBE Agence de la gestion du patrimoine bâti de l’Etat
AGEROUTE : Agence des travaux et de gestion des routes
AIBD : Aéroport International Blaise Diagne
ANACIM : Agence Nationale de l’aviation civile et de la météorologie
ANAT Agence nationale de l’aménagement du territoire
ANPEJ : Agence Nationale pour la Promotion de l’Emploi des Jeunes
ANSD Agence nationale de la statistique et de la démographie
APD : Avant-projet détaillé
APIX : Agence pour la promotion des investissements et des grands travaux
APR : Analyse Préliminaire des Risques
APROSI : Agence d’aménagement pour la promotion des sites industriels
APS : Avant-projet sommaire
APSAD : Assemblée Plénière de Sociétés d’Assurances Dommages
ARD : Agence régionale de développement
ARIA : Analyse, Recherche et Information sur les Accidents
AUP : Agriculture urbaine et périurbaine
BARPI : Bureau d’Analyse des Risques et des Pollutions Industrielles
CAR : Communauté des agglomérations de Rufisque
CCNUCC : Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques
CCAG Cahier des clauses administratives générales
CCTP : Cahier des clauses techniques particulières
CF : Coupe-feu
CICAD : Centre International de Conférence Abdou DIOUF
CM2D : Cité Ministérielle Dakar-Diamniadio
CMSI Système de Mise en Sécurité Incendie
COV : Composés Organiques Volatils
CRSE : Comité Régional de Suivi Environnemental
CSFP-BTP : Centre Sectoriel de Formation Professionnelle aux Métiers du Bâtiment et des Travaux Publics
DAO : Dossier d’appel d’offres
DARZI : Direction de l’Aménagement et de la Restructuration des Zones d’Inondation
dBA Décibels audibles
DBO Demande biochimique en oxygène
DCO Demande chimique en oxygène
DDSC Dakar Diamniadio Sports City
DEEC : Direction de l’environnement et des établissements classés
DGPU : Délégation générale à la promotion des pôles urbains de Diamniadio et du lac Rose
DPC : Direction de la Protection Civile
DREEC Division régionale de l’environnement et des établissements classés
DRV Débit de réfrigérant variable
DSCOS : Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation des Sols
DTSS Direction du travail et de la sécurité sociale
DUA : Direction de l’Urbanisme et de l’Architecture
EDD : Étude de dangers
EIES : Étude d’impact environnemental et social
EPI : Équipement de protection individuelle
EPR Étude préliminaire des risques
ERC : Événement Redouté Central
ERP : Établissement Recevant du Public
FDS : Fiche de Données de Sécurité
GdS Gouvernement du Sénégal
GRNE : Gestion des ressources naturelles et de l’environnement
HSE : Hygiène Sécurité Environnement
HSST Hygiène Santé Sécurité au Travail
ICPE : Installation classée pour la protection de l’environnement
INERIS Institut National de l'Environnement Industriel et des Risques, France
IREF : Inspection régionale des eaux et forêts
LPSERN : Lettre de politique du secteur de l’environnement et des ressources naturelles
MEDD : Ministère de l’environnement et du développement durable
MES Matières en suspension
OCB : Organisation communautaire de base
OIF : Organisation Internationale de la Francophonie
OIT Organisation internationale du travail
OMD : Objectifs du Millénaire pour le Développement
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OMS : Organisation mondiale pour la santé
ONAS : Office national de l’assainissement du Sénégal
ONG : Organisation non gouvernementale
OP : Organisation de producteurs
PAER : Plan d’action environnemental régional
PAFR Plan d’action forestier régional
PAN/LCD : Programme d’action national de lutte contre la désertification
PANA : Plan National d’adaptation aux changements climatiques
PCTI : Plan Climat Territorial Intégré
PDC : Plan de développement communal
PDU Plan directeur d’urbanisme
PEPAM : Programme d’eau potable et d’assainissement pour le millénaire
PFS : Politique forestière du Sénégal
PGES : Plan de gestion environnemental et social
PME : Petite et moyenne entreprise
PNAE Plan national d’actions pour l’environnement
PNGD : Programme national de gestion des déchets
PNUE : Programme des nations unies pour l’environnement
POI : Plan d’opération interne
PPP : Partenariat Public Privé
PSE : Plan Sénégal Émergent
PTF Partenaire technique et financier
PUD : Pôle urbain de Diamniadio
PVC Polychlorure de vinyle
QSE Qualité Sécurité Environnement
SDADT Schéma Directeur d’aménagement et de développement territorial de la zone Dakar-Thiès-Mbour
SDAU : Schéma directeur d’aménagement et d’urbanisme
SDI : Système de Détection Incendie
SDE Sénégalaise des eaux
SENELEC Société nationale d’électricité
SNBTP : Syndicat National des entreprises du Bâtiment Travaux Publics
SNMO : Stratégie nationale de mise en œuvre de la CCNUCC
SNDD Stratégie nationale de développement durable
SOGIP-SA : Société de gestion des infrastructures publiques dans les pôles urbains de Diamniadio et du Lac
SONATEL Rose nationale des télécommunications
Société
SONES Société nationale des eaux du Sénégal
SPEBTPS : Syndicat Professionnel des Entrepreneurs du Bâtiment et des Travaux Publics au Sénégal
SRAT : Schéma régional d’aménagement du territoire
SSI : Système de Sécurité Incendie
TDR Termes de référence
TER Train Express Régional
TMS : Trouble Musculo-Squelettique
UCG : Unité de Coordination de la Gestion des déchets solides
VRD : Voirie et réseaux divers
ZESI : Zone Économique Spéciale Intégrée
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1. Contexte général et objectif de l’étude
1.1 Contexte et justification de l’étude d’impact environnemental et social
(EIES)
La vision du Sénégal Emergent d’ici 2035, passe par une priorité accordée au développement des
infrastructures, à la diversification de l’économie et à l’exportation. Dans le cadre du Plan Sénégal
Émergent (PSE), des investissements importants, appuyés par les partenaires techniques et
financiers (PTF) qui se sont engagés lors des réunions du Groupe Consultatif de Paris en février
2014 et en décembre 2018 , sont prévus dans les deux décennies à venir.
C’est à cet effet que le gouvernement du Sénégal (GdS) a érigé le pôle urbain de Diamniadio
(PUD)
pour répondre à la vocation première du PSE.
Il s’agit dans ce volet du Plan, de stimuler la croissance par des infrastructures qui seront édifiées
au niveau de ce site. L’érection de ce pôle urbain de 1946 hectares vient compléter les deux projets
de l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD) et de l’autoroute à péage Dakar-Diamniadio-AIBD,
qui devra atteindre les villes de Thiès, Mbour et Touba. Dans le même temps, des avancées
importantes ont été faites sur le projet du train express régional (TER) entre Dakar et le nouvel
aéroport.
Au niveau du Pôle Urbain de Diamniadio, il est prévu entre autres, sept zones d’activités, un centre
universitaire (Université Amadou Makhtar MBOW), des hôpitaux, des logements économiques, des
centres culturels, des unités touristiques, des lieux de culte et des centres commerciaux. Sur le
plan industriel, un premier parc est prévu sur une zone de 52 hectares. Toutefois, l’idée centrale
du programme du pôle est de contribuer à désengorger Dakar, la capitale du Sénégal. A cet effet,
le plan d’aménagement du PUD prévoit l’érection de complexes sportifs
Le projet de construction de Dakar Diamniadio Sports City rentre dans ce cadre général. . Le
terrain pour le projet est de 59 953 m2 et la superficie de bâtiment proposée est d'environ 30545
m2. Les principales fonctions de la Cité sportive incluent un hôtel d’affaires, une salle de réception,
un bâtiment pour les repas et l’enseignement, un appartement pour athlètes et plusieurs terrains de
sport extérieurs. Une fois achevé, le projet deviendra un nouveau complexe sportif complet dans la
sous-région ouest-africaine, capable de répondre aux besoins des sports de haut niveau, ainsi qu’à
celui des athlètes amateurs d’âge et de niveau différents, tout en fournissant plusieurs services tels
que l’hébergement, la restauration, le commerce, l’éducation et la formation.
La loi n° 2001-01 du 15 janvier 2001 portant Code de l’Environnement dispose en son article L48
que tout projet de développement ou activité susceptible de porter atteinte à l’environnement, de
même que les politiques, les plans, les programmes, les études régionales et sectorielles devront
faire l’objet d’une évaluation environnementale. L’article R 9 de la partie réglementaire du Code de
l’Environnement précise que « toute installation de première classe qui, en raison de sa dimension,
de la nature de ses activités ou de son incidence sur le milieu naturel, est susceptible de porter
1
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atteinte à l’environnement, doit faire l’objet d’une étude d’impact préalable permettant d’évaluer les
incidences directes ou indirectes de ladite installation sur l’équilibre écologique de l’environnement
du site. L’étude d’impact préalable est établie et soumise par le requérant. Elle est à sa charge, et
elle est faite par un bureau d’étude agrée par le Ministre chargé de l’environnement ».
Le présent projet est classé comme un établissement recevant du public (ERP) de première
catégorie (Commerce : Type M ; Hotels : O ; Restaurant : R ; Salle de jeux : P).
Le respect de ces dispositions juridiques par MMT justifie la réalisation de la présente étude
d’impact environnemental approfondie par le bureau d’étude agréé IDEV.
L’objectif fondamental de l’étude est la prise en compte de l'environnement, dans le cycle de mise
en œuvre du projet. Elle permettra une prise en charge correcte des activités susceptibles d'avoir
une incidence notable sur l'environnement. Il s’agira d’évaluer les conséquences de la réalisation
du projet sur l’environnement biophysique et socioéconomique d’une part, et d’autre part d’articuler
une gestion environnementale et sociale qui minimise les impacts négatifs et optimise les impacts
positifs.
Les objectifs spécifiques sont la prise en compte dans la conception et la mise en œuvre du projet :
des réalités du milieu récepteur y compris sa sensibilité environnementale, sa vocation
socio- économique, sa nature juridique, etc. ;
de l’identification des différents enjeux environnementaux liés au projet ;
de l’identification de toutes les sources d’impacts environnementaux négatifs spécifiques et
leur quantification.
2
La loi N°2001-01 du 15 Janvier 2001 portant Code de l’environnement et décret d’application N°2001-282 du 12 Avril 2001 portant application de
la loi N°2001-01 du 15 Janvier 2001 portant Code de l’environnement.
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approche systémique (à des fins opérationnelles) et hautement participative (à des fins de
validation
et d’approbation du projet par les populations riveraines et les parties prenantes).
Cette démarche respecte les différentes étapes du processus d’EIES, et les orientations du Code
de l’environnement (Titre II, Article L 51 du chapitre V – Étude d’impact) et des arrêtés ministériels
portant réglementation de l’Etude d’impact environnemental :
Arrêté n°009471 du 28 Novembre 2001 portant contenu des termes de référence des EIE ;
Arrêté n°009470 du 28 Novembre 2001 portant sur les conditions de délivrance de
l’Agrément pour l’exercice de activités relatives aux études d’impact environnementaux ;
Arrêté n°009472 du 28/11/2001 portant contenu du rapport de l’EIE ;
Arrêté n°009468 du 28 novembre 2001 portant réglementation de la participation du public à
l’étude d’impact environnemental ;
Arrêté n°009469 du 28 novembre 2001 portant organisation et fonctionnement du comité
technique.
L’étude ne s’est pas faite de façon linéaire, mais plutôt de façon itérative à chaque fois que le
besoin de réévaluer les résultats d’étapes et les conclusions antérieures se fera sentir.
Il faut signaler que sur le PUD qui connait une transformation accélérée dans un contexte de
planification et d’aménagement d’urgence, une documentation pertinente et autorisée est en cours
de préparation, de formulation ou de validation sur de nombreux aspects (Evaluation
environnementale stratégique du PDU, plan directeur d’assainissement, plan d’urbanisme etc.)
Pour les communes environnantes, malgré la grande sollicitation dont elles font l’objet, seuls les
plans de développement communaux renseignent sur des aspects urbanistiques et
socioéconomiques et démographiques.
Néanmoins, la mission a consulté toutes les études pertinentes et mesures de sauvegardes
environnementales et sociales mises en œuvre dans la zone ciblée.
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3.1.2 Les entretiens
L’EIES a été réalisée en concertation avec les acteurs et partenaires concernés par le projet
notamment la DGPU, la DEEC, la DPC et les services techniques déconcentrés.
Globalement, l’étude a été conduite de façon concertée et participative afin de favoriser une
compréhension commune des problématiques de ce nouvel espace d’aménagement urbain qu’est
le pôle urbain de Diamniadio. La mission a privilégié une démarche consultative et itérative
permettant ainsi d’intégrer les avis et arguments des différents acteurs.
L’analyse des données a permis à l’équipe, en même temps que le travail rédactionnel, de vérifier
les informations collectées par d’autres sources. Cette étape a débouché sur la production du
rapport provisoire.
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2. Description du projet
2. Description du projet
2.1. Le montage institutionnel du projet
Maîtrise d’ouvrage :
La Maîtrise d’ouvrage du projet sera assurée par MMT Investments qui dispose des compétences
techniques, financières, administratives et juridiques nécessaires au développement de
l’infrastructure.
Assurance :
L’infrastructure sera assurée avant l'ouverture du chantier, afin que les dommages soient
immédiatement réparés sans que l'on ait à se préoccuper d’en situer les responsabilités. Les divers
constructeurs et intervenants dans l'acte de construire dont la responsabilité est susceptible d'être
engagée doivent être assurés, afin que celui ou ceux qui seront reconnus responsables puissent,
ultérieurement, procéder au remboursement des travaux de réparation couverts par l'assurance
dommage. A l'ouverture du chantier, ils doivent être en mesure de justifier qu'ils ont souscrit un
contrat d'assurance « responsabilité décennale » les couvrant pour cette responsabilité et pendant
toute la durée de celle-ci.
Conseil en Environnement :
L’étude d’impact environnemental et social est réalisée par le bureau d’études sénégalais IDEV-ic.
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Dans la phase de mise en œuvre du projet l’exploitant sera assisté par un Cabinet conseil en
Environnement qui assurera la surveillance de la mise en œuvre du PGES qui sera issu de la
présente EIES.
2.2.1 Localisation
Le site du projet se trouve dans la zone du Pôle Urbain de Diamniadio (Département de Rufisque,
Région de Dakar) sur une superficie de 5,89 ha au Nord de la limite du Boucle du Germe de Ville,
dans l’Arrondissement 4.
DDSC est desservie au Sud par une voie d’aménagement du pôle urbain dénommée Rue 43 d’une
emprise de 53 m, à l’Est-elle est limitée par une rue de 20 mètres, à l’Ouest par la rue 40 de 40
mètres, au Nord
Le site est facilement accessible à partir de la sortie de l’autoroute à péage à Diamniadio via l’Axe
70 (70 m de large) qui traverse le pôle urbain du Nord au Sud.
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Figure 2 Extrait plan cadastral
Les travaux de bitumage et de réalisation de canalisation d’évacuation des eaux pluviales sont
actuellement en cours sur la Rue 43 et l’axe 70.
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Photo 1 : Vue de la rue 43, mai 2019
De terrain à usage agricole appartenant au domaine national ; le site de DDSC est incorporé
désormais comme titre foncier au domaine privé de l’Etat par acte d’immatriculation sous le n°
10 238 R. L’Etat par décret n° 2015-214 en date du 9 février 2015, a autorisé la cession définitive
au profit de la DGPU des terrains relevant de son domaine privé compris dans l’assiette du pôle
urbain de Diamniadio (acte de cession en date du 17 février 2015).
Une convention de bail emphytéotique avec cahier de charges non détachables lie la DGPU
(bailleur) à MMT Investissements (preneur). Le preneur a la qualité de développeur tel que défini
par l’article 3 du Décret n° 2017-2096 fixant les règles de gestion des terrains dans les pôles
urbains de Diamniadio et du Lac Rose.
Le droit au bail du maître d’ouvrage porte sur une superficie de 5ha 89a 73ca à distraire par voie
de morcellement du titre foncier n° 10 238 de Rufisque (TF n° 10 238 R. Le bail est consenti pour
une durée de 30 ans à compter de sa date de signature moyennant un loyer annuel et une
participation financière du développeur aux travaux de voirie et de réseaux divers (VRD).
Les emplacements réservés aux équipements publics dans les arrondissements ou dans les ilots
de lotissement sont cédés gratuitement à l’Etat ou aux collectivités territoriales conformément aux
dispositions du Décret n° 2017-2096 fixant les règles de gestion des terrains dans les pôles urbains
de Diamniadio et du Lac Rose.
Selon l'objectif, une stratégie de conception correspondante est élaboré et s'étend au début et à la
fin de la conception.
Stratégies de conception pour la création d'un centre sportif efficace et complet –intégration
des sites, des fonctions et des images
Le site du projet est très étroit, il doit donc être pleinement utilisé. La distance entre les bâtiments
est très faible à cause de la limite de l’utilisation du site, nous connectons les bâtiments principaux
en un tout à l’aide du pare-soleil. Pour ce faire, l’image est plus complète. Bien que les fonctions
du bâtiment soient diverses, elles tournent autour de la fourniture des services sportives. Il est
nécessaire d’avoir les liens efficaces sur la fonction. Par conséquent, nous avons un degré élevé
d’intégration du lieu, de la fonction et de l’image, et nous avons construit le bâtiment en un groupe
qui deviendra un véritable centre sportif.
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Superficie du terrain de sport extérieur 22712㎡
Terrain de football de FIFA 14963㎡
Terrain de football amateur 5365㎡
dont
Tennis ,Basket 2348㎡
93 pcs
Place de parking sur place
Place de parking pour des cars 5 pcs
dont Place de parking pour des voitures 88 pcs
145 pcs
Place de parking publique
Place de parking pour des cars 3 pcs
dont Place de parking pour des voitures 142 pcs
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Figure 4 Vue de haut du projet
a) Travaux de terrassement
Les terrassements constituent la part la plus importante des travaux. Ces travaux comprennent les
terrassements généraux (déblais et remblais), les terrassements nécessaires aux traversées de
routes, les excavations nécessaires à la construction des bâtiments, les fouilles en tranchées
(décapage et mise en dépôt, ouverture de tranchée, dépôt des déblais en bordure de tranchée,
étaiements et blindages, épuisement des fouilles) nécessaires à la pose des câbles, l'exécution de
fossés de drainage nécessaires à l'écoulement des eaux. Les fouilles en tranchées ou en
excavation doivent comporter les moyens nécessaires à une évacuation rapide des personnes, par
exemple une échelle à proximité de la zone de travaux.
Les fouilles seront réalisées par moyens mécaniques, avec finition à la main si des conditions
particulières l'exigent, en particulier au droit des ouvrages conservés.
Avant tout travail de terrassement, le décapage doit être assuré soigneusement, par le titulaire du
lot sur toutes les emprises devant recevoir directement des ouvrages tels que dallages, regards,
etc.
Les matériaux pour remblais devront être exempts de tous éléments végétaux, d'humus, de
matières organiques et de micro-organismes (la teneur en matières organiques maximale
tolérée, sera de
1%), de grosses pierres (maximum 20 cm).
Toutes les terres en excédent après exécution des remblais et mise en place de terre végétale,
seront évacuées hors du chantier par l'entrepreneur.
Les terres seront transportées à la décharge ou à un autre lieu indiqué à cet usage, à toute
distance. L'entrepreneur aura en charge l'obtention des autorisations nécessaires, le cas échéant,
et des droits de décharge, s'il y a lieu.
Les bétons seront transportés du lieu de fabrication au lieu d'emploi dans les bennes spéciales aux
normes HSE, de manière à ne permettre aucune ségrégation des éléments du béton, ni aucun
commencement de prise avant ou pendant la mise en œuvre et à empêcher tout délavage par la
pluie mais aussi toute contamination susceptible d’engendrer des pollutions ou nuisances.
Les chantiers sont également dotés de groupes électrogènes, groupes de soudure, de camions
citernes pour le ravitaillement des chantiers en eau et en carburants (gasoil et lubrifiants), des
appareils de coupe (coupe tube, tronçonneuses, disque diamant, etc.). Les engins à utiliser seront
adaptés à la nature des terrains et aux conditions de chantier et devront respecter les conditions et
normes HSE.
c) Étanchéité
Les travaux prévus au titre de ce lot sont principalement les suivants : Étanchéité des toitures et
terrasses, des salles d’eau, traitement des joints de dilatation, traitement des acrotères.
La protection des terrasses par une étanchéité sera réalisée avec un revêtement type multicouche,
conformément aux prescriptions de pose du fabricant, compte tenu de la qualité du support, des
écarts et des niveaux de température de la région. Ces revêtements seront choisis aussi selon
leurs propriétés éco énergétiques et environnementales
d) Menuiserie métallique
Les travaux prévus au titre de ce lot sont principalement la confection et la pose de blocs-portes
intérieurs compris béquillage, de blocs-portes coupe-feu compris béquillage, des huisseries dans
les cloisons maçonnées, de clôtures en persiennes aluminium avec portes. La qualité des
matériaux, les fournitures et l’exécution des travaux seront conformes aux spécifications du
C.C.T.P.
e) Peinture
L’entrepreneur devra assurer toutes les peintures pour l’ensemble des travaux du projet. Toutes les
peintures seront des produits de marque, conformément à la classification des normes, dont les
normes environnementales.
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tous les accessoires au bon fonctionnement et à la surveillance de l’alimentation fuel tels que
limiteur de remplissage, jauges, détecteurs de fuite, crépine, vannes, by-pass etc.
– Installation du système Alimentation Statique sans Interruption avec onduleurs redondants
de type ON LINE
– Pose de chemins de câbles réalisés par dalles de type fil. Les câbles seront de type U 1000
R2V pour la distribution normale et de type CR1 pour la distribution de sécurité incendie
– Installation des ensembles pré-montés regroupant tous les organes de commande et de
protection des circuits secondaires (armoires divisionnaires) ;
– Pose des canalisations secondaires sous forme de câbles et conducteurs
– Installation des appareils d’éclairage, de l’éclairage de sécurité,
– Installation d’un paratonnerre à dispositif d’amorçage au point le plus haut du bâtiment.
L‘Entreprise devra effectuer toutes les démarches et demandes nécessaires pour l’obtention des
validations et réceptions de ses installations par la SENELEC.
h) Lot ASCENCEUR
Les travaux et les installations requis pour assurer le déplacement des personnes comprennent
9 ascenseurs de 630 Kg et 2 monte-charges de 1 000 Kg
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2.2.5 Description de l’ouvrage et de ses équipements
La zone d’activités de plein air est principalement située du côté ouest de la base et comprend un
terrain de football standard de la FIFA, deux terrains de football amateur, deux terrains de tennis et
un terrain de basketball et de handball.
La partie sud de la zone d'activités intérieures recouvre la route et comprend un hôtel commercial,
un bâtiment pour les repas et l'enseignement, ainsi qu'une salle de réception. La piscine et la salle
de sport polyvalente de la base sont disposées dans la direction nord-sud et sont reliées au
bâtiment situé du côté sud. L'appartement de l'athlète est situé séparément du côté nord de la rue.
Le bâtiment est disposé dans une forme fermée et la zone extérieure est divisée en deux parties.
La zone de sports à pied est la zone centrale du stade, elle est donc aménagée dans l’espace
intérieur délimité par le bâtiment (zone A). La zone de sport à la main (zone B) et la zone de
parking public (zone C) sont aménagées dans la zone extérieure du bâtiment. Le groupe de
bâtiments clos crée un effet de façade complet sur tous les côtés de la rue, tout en utilisant
pleinement l’espace limité.
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2.2.5.1.1 Arrangement fonctionnel des bâtiments
Le hall d’accueil et le bâtiment d’enseignement de la restauration forment une porte image située à
l’entrée sud de l’entrée principale. L’hôtel commercial jouit de la meilleure surface d’éclairage du
côté sud de la rue. Le gymnase est situé entre les deux terrains de sport, dans la direction nord-
sud.
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Légende
Hôtel d'affaires
Restaurant-espace pédagogique
Zone de réception
Terrain de sport
Appartement d'athlète
Station de puissance
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2.2.5.1.2 Le terrain de sport
Le terrain de sport à pied est séparé du terrain de sport à la main et un espace de divertissement
pour enfants est situé à un angle entre le terrain de sport et le gymnase. Le terrain de football
professionnel adopte la taille (105m * 68m) qui est exigée dans les compétitions de la Coupe du
Monde de la FIFA et championnat de la fédération. Il dispose également de 8 pistes d’athlétisme
de 400m
Légende
La route intérieure nord-sud entre l'entrée principale et la sortie constitue le cœur du réseau de
transport du site. Il peut être connecté à divers terrains de sport et bâtiments. L’hôtel commercial
dispose d’une entrée et d’une sortie séparées. Dans son côté ouest, il a une porte qui permet
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d’évacuer rapidement le flux de personnes au moment du match. Le parking public dispose d ’ent
rée s
et de sorties séparées.
Les tracés des activités quotidiennes forment une boucle. Chaque partition de fonctions est
étroitement liée à la boucle. Comme le trafic important de l’hôtel commercial et du football à
domicile, les deux tracés sont définis pour être courtes et efficaces, ce qui est bénéfique pour
réduire l’impact sur les autres zones fonctionnelles.
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2.2.5.1.5 Itinéraire pédestre
Pendant les matchs, le parking dispose de 3 places de stationnement pour les cars, 30 places pour
les voitures. En dehors des périodes des matchs, les places de parking servent à l’hôtel
commercial; le parking de l’hôtel commercial dispose 36 places pour les voitures ; le parking de
réception a 22 places de voitures ; le parking public a 3 places pour les cars, 142 places pour
les voitures ; le parking des appartements des athlètes a 2 places pour les cars. Les zones de
stationnement sont bien divisées.
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2.2.5.2 Approvisionnement en eau
Les eaux usées seront collectées indépendamment des eaux pluviales. Les rejets sont estimés à
90 % de la consommation d’eau soit 31,5 m3/ jour
Pour les eaux usées graisses provenant de la cuisine, laverie, plonge, sauteuse, etc…) un
séparateur à graisse sera installé avant le rejet à l’égout public par une fosse de relevage.
L’ensemble des évacuations sera regroupé en un ou deux collecteurs vers les égouts de la ville.
Les eaux usées seront récupérées dans des regards en pieds de bâtiment pour être ensuite
évacuées vers l’égout public situé sous la route principale.
Cet égout sera acheminé vers la station d’épuration (STEP) de type boues activées dont la
capacité
est actuellement de 15 000 éq/hbts correspondant à un débit de 1 800 m3/j et une charge
organique
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de 1 260 KgDBO. Cette station n’a encore enregistré que le réseau d’évacuation des eaux usées
de la CICAD qui passe par des postes de relèvement.
L’ONAS prévoit une augmentation de capacité de la STEP qui recevra plus de 1800 m3/j, cette
extension permettra de tenir compte des 31,5 m3/jour qui seront rejetés par DDSC.
Les eaux pluviales seront collectées sur chaque terrasse et surface imperméable (parvis, parking
etc…). Les descentes d’eaux pluviales seront réalisées en PVC, d’épaisseur minimum 3,2 mm.
Les eaux pluviales provenant du parking transiteront par un séparateur d’hydrocarbure avant d’être
collectées dans le système de tuyauterie d’eaux pluviales.
Le collecteur d’eaux pluviales transitera avant rejet par une bâche de stockage d’eaux pluviales qui
sera utilisée pour l’arrosage extérieur des espaces verts. Les collecteurs chemineront en plancher
haut du rez-de-chaussée avant de rejoindre les réseaux extérieurs d’évacuation en gravitaire. Des
tampons de visite seront installés à chaque changement de direction et tous les quinze mètres
linéaires de réseaux.
Dans la convention de bail emphytéotique, (article 12.1 Exécution des travaux à la charge de la
DGPU), la DGPU s’engage à réaliser ou à faire réaliser à ses frais, concomitamment aux
travaux de construction du promoteur, les travaux de VRD hors site qui sont destinés à
desservir le projet et les équipements socio collectifs publics dans le périmètre du projet. Ces
travaux incluent la Station d’épuration des eaux usées3 et le système d’évacuation des eaux
pluviales. La DGPU a contracté avec l’entreprise ECOTRA pour la réalisation des travaux VRD
qui sera livrés avant la mise en service de DDSC en 2021.
En phase aménagement construction, les rejets seront issus des excavations et remblaiements,
des déchets issus des constructions, des déversements d’hydrocarbures. Les ouvriers présents sur
le chantier produiront aussi des déchets liquides et solides ménagers et de chantier. Ils seront
éliminés conformément à la réglementation et au guide vert du PUD qui préconise une gestion
différenciée des déchets de chaniter.
Durant la phase exploitation, plusieurs activités produiront des déchets. Pour une gestion
écologiquement rationnelle des déchets domestiques banaux et assimilés, un système interne de
collecte, de nettoyage et de tri sera mis en place avec un service quotidien de nettoyage et
d’entretien. Pour les déchets dangereux l’exploitant va procéder à leur collecte et tri et leur
élimination sera assurée par des prestataires agréés par les autorités compétentes.
Un dispositif de secours est prévu avec l’installation de 4 groupes électrogènes (1 x 800 KVA, 2 x
500 KVA, et 1 x 250 KVA) de puissances variables. Pour l’alimentation en gasoil du groupe
électrogène une cuve enterrée de 5000 litres sera installée. Elle sera dotée d’une cuvette de
rétention aux normes.
2.2.5.5 Ascenseurs
3
Une STEP de 15 000 eq/ habitants est déjà réalisée par l’ONAS hors site.
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3. Cadre politique juridique et institutionnel du projet
La Conférence 2016 des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable
(Habitat III) à Quito, en Equateur, a adopté en octobre 2016 un Nouvel agenda urbain afin de
rendre les villes plus inclusives, plus sûres, plus résilientes et plus durables.
Cet agenda contenu dans la Déclaration de Quito s'inscrit dans le cadre du Programme de
développement durable à l'horizon 2030.
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reconnaître le rôle de la ville pour la réduction des impacts du changement climatique et
sur l'atténuation des risques, grâce à des outils de planification, de gestion des ressources,
de politiques de construction ;
développer une stratégie sur le logement, outil d'intégration sociale et de mixité,
mentionnant notamment la politique nationale et locale, l'offre diversifiée, la gestion
foncière et la mise en place d'outils de financement du logement ;
mettre en œuvre une planification urbaine favorisant la densité et limitant le mitage au
travers de politiques foncières appropriées et de politique de rénovation et de régénération
des centres ;
mettre l’accent sur les politiques de mobilité et sur la nécessité de développer des
transports en commun accessibles et efficaces.
consacrer la construction de bâtiments durables, économes en énergie et contribuant à la
réduction de l'émission des gaz à effet de serre.
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Document de Pertinence pour le projet
référence Résumé du document
prévue de ses émissions de gaz à effet de serre (GES) et de mesures en ce qui concerne les
déterminée d’adaptation dans divers secteurs d’activités mesures d’atténuation
au niveau Les activités qui génèrent des réductions d’émissions de GES seront des GES et les options
national réalisées en particulier dans le secteur de l’énergie, à travers la d’adaptation face aux
(CPDN 2015) production de l’électricité, l’efficacité énergétique et le secteur du changements climatiques
transport : notamment l’éclairage
Il faut noter qu’une Contribution déterminée au niveau national (CDN) efficace, le Programme
qui d’efficacité énergétique
va remplacer la CDN est en cours de réalisation dans les bâtiments
administratifs, l’efficacité
énergétique de l’éclairage
public etc.
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Document de Pertinence pour le projet
Résumé du document
référence
développement bénéficient d’un accès universel à des services de santé des usagers de DDSC ne doit
sanitaire (2009 - promotionnels, préventifs, curatifs et ré adaptatifs de qualité pas être compromis par les
2018) sans aucune forme d’exclusion et où il leur est garanti un activités en phase chantier et
niveau de santé économiquement et socialement productif. exploitation
Le Plan cadre Le projet est concerné par le PCN
national de Le PCN revêt un caractère d’orientation et d’action pour dans la mesure où il ne doit pas
prévention et prévenir et lutter efficacement contre les pires formes de contribuer en phase chantier et
d’élimination du travail des enfants (PFTE) en prenant en compte l’ensemble exploitation au développement
travail des enfants des facteurs nouveaux pour une meilleure efficacité des des pires formes de travail des
au Sénégal (PCN interventions. enfants.
2012)
La Constitution sénégalaise consacre à son article 8 pour tous les citoyens le droit à un
environnement sain et à la santé. Pour déterminer les conditions d’exercice et garantir l’effectivité
de ces droits des dispositions législatives et réglementaires ont été adoptées.
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Tableau 8 : Dispositions juridiques relatives aux évaluations environnementales
Pertinence pour
Références Domaine réglementé
le projet
Tout projet de développement ou activité susceptible de porter atteinte
à
l’environnement, de même que les politiques, les plans, les programmes, les
Chapitre V études régionales et sectorielles devront faire l’objet d’une évaluation
environnementale.
Article L 48 L’étude d’impact sur l’environnement est la procédure qui permet d’examiner
les
conséquences, tant bénéfiques que néfastes, qu’un projet ou programme de Le projet en
développement envisagé aura sur l’environnement et de s’assurer que ces réalisant une
conséquences
L’étude d’impactsont dûmentdans
s’insère prises en procédure
une compte dans
déjàla existante
conceptiond’autorisation,
du projet ou étude d’impact
d’approbation ou d’octroi de concession. L’étude d’impact est établie à la environnemental
charge du promoteur et soumise par lui au ministère en charge de approfondie
Article L 49
l’environnement qui délivre un certificat d’autorisation après avis technique préalablement à
de la Direction de sa réalisation se
l’environnement conforme aux
Est punie d’une amende de 2.000.000 et des
à 5.000.000 établissements
FCFA et d’une peine de six dispositions du
(6) mois à deux (2) ans de prison ou de l’une de ces deux peines, toute
personne Code en matière
ayant:
d’évaluation
réalisé un projet visé à l'article L 50 sans étude d’impact; environnementale.
Article L94 réalisé un projet non conforme aux critères, normes et
mesures énoncés dans l’étude d’impact;
fait opposition à l’accomplissement des contrôles et
analyses prévus dans la présente loi.
Les études d’impact sont réalisées préalablement à toute autorisation
Article R 38 administrative exigée pour la réalisation de l’activité envisagée
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Document de Pertinence pour le projet
Résumé
référence
L’arrêté fixe le contenu obligatoire du rapport d’EIE. Le promoteur doit vérifier que le
Arrêté n°009472 du 28
Tout rapport d’une étude d’impact environnemental, qui rapport provisoire d’EIE qu’il
novembre 2001 transmet au comité technique
portant contenu du ne satisfait pas sera déclaré irrecevable et la décision
sera notifiée au promoteur pour qu’il se conforme aux remplit les exigences définies par
rapport de l’EIE l’arrêté.
dispositions prévues par l’arrêté.
Ces dispositions relatives aux EIE ont fait l’objet de circulaires primatoriales adressées à
l’administration centrale et déconcentrée pour les exhorter à veiller à leur application scrupuleuse.
Sur la base des textes précités et de la pratique de la DEEC, les différentes étapes de la procédure
sénégalaise d’EIE sont les suivantes :
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Thème Références Domaine réglementé Pertinence pour le projet
Les installations rangées dans la première
classe doivent faire l’objet, avant leur
construction ou leur mise en service, d’une
autorisation d’exploitation délivrée par arrêté
du Ministre chargé de l’environnement dans
les conditions fixées par décret.
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Thème Références Domaine réglementé Pertinence pour le projet
L’exploitant de toute installation classée
soumise à autorisation est tenu d’établir un
plan d’opération interne (POI) propre à
assurer l’alerte des autorités compétentes et
des populations avoisinantes en cas de
sinistre ou de menace de sinistre,
l’évacuation du personnel et les moyens de
DDSC en raison des
circonscrire les causes du sinistre.
installations classées
L’exploitant de toute installation classée
soumise à déclaration peut, par arrêté du soumises à autorisation et
Etablissement de Chapitre VI Ministre chargé de l’environnement pris après de son statut d’ERP de
plans d’urgence Article L56 avis des autres Ministres concernés, être 1ere catégorie devra se
tenu doter d’un plan
d’établir un POI aux mêmes fins. d’évacuation et de
Le POI doit être agréé par le Ministère de secours
l’intérieur et les Ministères chargés de
l’environnement, de l’industrie ainsi que le
Ministère de la santé publique et tout autre
Ministère concerné. Ces Ministères
s’assurent périodiquement de la mise en
œuvre effective des prescriptions édictées
par le POI et du bon état des matériels
Le déversement d’eaux résiduaires dans le
Chapitre I Pollution
réseau d’assainissement public ne doit nuire Le projet devra disposer
des eaux ni à la conservation des ouvrages, ni à la
Article L 60 d’un réseau
gestion de ces réseaux. d’assainissement qui sera
Sont interdits tous déversements, raccordé à l’égout
écoulements, rejets, dépôts directs ou conformément au PDA et
Chapitre I Pollution
indirects de toute nature susceptible de au règlement du service
des eaux
provoquer ou d’accroître la pollution des eaux d’assainissement en
Article L 63
continentales et/ou eaux de mer dans les vigueur
limites territoriales.
Afin d’éviter la pollution atmosphérique, les Le rejet de polluants
immeubles, établissements agricoles, atmosphériques en
industriels, commerciaux ou artisanaux, provenance des
véhicules ou autres objets mobiliers installations du centre ne
Chapitre II
possédés, exploités ou détenus par toute doit pas dépasser
Pollution de l’air et
personne physique ou morale, sont les valeurs limites
odeurs
incommodantes construits, exploités ou utilisés de manière à mentionnées à l’annexe I
Titre III
Article L 78 satisfaire aux normes techniques en vigueur de la norme NS 05-062
Protection et mise
ou prises en application de la présente loi. Les odeurs
en valeur des
Ils sont tous soumis à une obligation incommodantes devront
milieux récepteurs
générale de prévention et de réduction être éliminées ou
des impacts neutralisées
nocifs sur l’atmosphère Le projet devra se
soumettre aussi bien en
phase exploitation qu’en
Les seuils maxima de bruit à ne pas phase construction à ces
dépasser sans exposer l’organisme humain à valeurs limites. Les
des conséquences dangereuses sont groupes électrogènes
cinquante- cinq (55) à soixante (60) décibels devront être insonorisés
Chapitre IV
le jour et quarante (40) décibels la nuit. dans la mesure du
Pollution sonore
Toutefois, la diversité de sources de pollution possible.
ARTICLE R 84
sonore (installation classée, chantier...) Le cas échéant des
particularise la réglementation. mesures de prévention
doivent être adoptées
pour ne pas exposer les
travailleurs ou le public à
des risques.
La protection des sols, du sous-sol et des
Le projet pendant sa
richesses qu’ils contiennent, en tant que
construction et sa mise en
Chapitre 3 ressources limitées, renouvelables ou non,
service engagera des
Pollution et contre toutes formes de dégradation est
travaux qui impacteront
dégradation des assurée par l'Etat et les Collectivités locales.
sols et sous-sol. sur le sol et le sous-sol
L’Etat et les collectivités locales ont
Art L81, (fondations, locaux sous-
l’obligation de protéger les sols et le sous-sol.
sol etc.)
Ils doivent mettre en place des dispositions
appropriées de surveillance et de contrôle.
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Les autres textes législatifs relatifs à l’environnement et à la gestion des ressources naturelles et
susceptibles d’interpeller le Projet de construction de la CM2D sont les suivants :
Article 6. Les détenteurs doivent : (i) soit remettre Le promoteur devra se conformer aux
leurs huiles usagées aux ramasseurs agréés ; (ii) prescriptions édictées en matière de
soit assurer eux-mêmes le transport des huiles gestion des huiles usagées.
usagées en vue de les remettre aux éliminateurs Le promoteur/exploitant devra
agréés conformément à l'article 8; (iii) soit assurer contracter avec une société agréée par
eux-mêmes l'élimination des huiles usagées qu'ils le Ministre chargée de
Arrêté interministériel produisent dans les conditions conformes aux l’environnement, seule
n° 09311du 05 dispositions du présent arrêté après avoir obtenu autorisée à effectuer l’élimination et/ou
octobre 2007 portant un agrément ainsi qu'il est prévu à l'article 8. la collecte des huiles usagées en vue
gestion des huiles Article 8. Toute entreprise qui produit une quantité de leur traitement.
usagées annuelle de 500 litres d’huiles usagées tient un
registre appelé « registre vert » dont le modèle est
établi par la DEEC et doit en permettre, en tout
moment, la consultation par celle – ci ». Note : Le
modèle de registre est présenté à l’annexe dudit
arrêté
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Document de Pertinence pour le projet
Résumé
référence
Arrêté primatorial n° Le promoteur et les entrepreneurs ne
09415 du 06 doivent pas importer ou utiliser les
novembre 2008 produits chimiques : visés par l’arrêté
portant interdiction Hexachlorobenzène (HCB) et
d'importation, de Polychlorobiphènyles (PCB)
production et Sont interdites l'importation, la production,
d'utilisation des l'utilisation, la détention, la vente et distribution
pesticides et produits même à titre gratuit des pesticides et produits
chimiques visés par chimiques visés par la Convention de Stockholm.
la Convention de
Stockholm sur les
Polluants
Organiques
Persistants (POP's)
Les dispositions relatives à l’assainissement solide (exception faite des dispositions pertinentes du
code de l’environnement déjà présentés dans le tableau précédent) et liquide sont présentées dans
le tableau ci-dessous.
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Document de référence Résumé Pertinence pour le projet
Le projet doit se conformer aux
règles édictées par le code de
Le Code qui délimite le domaine de l’assainissement l’assainissement notamment
liquide (eaux usées, excrétas, eaux pluviales) et définit en matière de gestion des
Loi n° 2009-24 du 08 le régime des différents effluents qu’ils soient d’origine eaux usées, des eaux
juillet 2009 portant Code domestique, pluviale, industrielle ou hospitalière. Il pluviales et des excrétas.
de l’assainissement énonce les dispositions relatives à la gestion de déchets Le pôle urbain est doté d’un
Décret 2011-245 du 17 liquides, d’origine domestique, hospitalière ou plan directeur
février 2011 portant industrielle sur toute l’étendue du territoire terrestre, d’assainissement des eaux
application du Code de fluvial et côtier du Sénégal. usées et pluviales auquel le
l’assainissement Le Code définit les modalités d’instruction, d’adoption et projet devra s’ajuster. La
de mise en œuvre d’un plan directeur d’assainissement DGPU est responsable de la
des eaux usées et eaux pluviales. réalisation du réseau de
drainage d’eau usées et
pluviales.
Le projet est concerné par
Loi 2015-09 du 04 mai
cette loi dans la mesure où des
relative à l’interdiction de sachets plastiques pourront
la production, de être utilisées en phase chantier
Sont interdites, sur toute l’étendue du territoire national,
l’importation, de la ou exploitation avec comme
la production, l’importation, l’utilisation, la détention en
détention, de la conséquence la production de
vue de la mise en vente, la mise en vente et la vente ou
distribution, et de déchets plastiques. En tout
la distribution à titre gratuit de sachets plastiques d’une
l’utilisation de sachets état de cause l’utilisation
épaisseur inférieure à 30 microns.
plastiques de faible et la
micronnage et à la détention de sachets
gestion rationnelle des plastiques d’une épaisseur
déchets plastiques. inférieure à 30 microns sont
interdites.
Ce texte met l’accent sur la définition des ordures Le projet devra se conformer
ménagères, le dépôt, la collecte et l’élimination. Le aux prescriptions édictées en
décret distingue trois procédés d’élimination des matière de gestion des ordures
Décret n° 74-338 du 10 ordures ménagères.
avril 1974 réglementant ménagères : la mise en déchargé contrôlée,
l’évacuation et le dépôt l’incinération
des ordures ménagères et le traitement industriel. Le décret ne fait pas mention
de la valorisation des déchets solides urbains, devenus
aujourd’hui une filière relativement porteuse. Il n’aborde
pas non plus la question des centres de transfert, des Le projet notamment en phase
exploitation produira des eaux
susceptibles d’être déversées
dans les réseaux d’égout de
Le règlement a pour objet de définir les conditions et l’ONAS.
modalités auxquelles est soumis le déversement dans le Il s’agit des eaux usées
réseau d’Assainissement d’eaux usées domestiques et domestiques comprenant les
industrielles et, le cas échéant, d’eaux pluviales. eaux ménagères (lavage,
Le raccordement aux égouts disposés pour recevoir les toilette…) et les eaux vannes
eaux domestiques établis sous la voie publique, est (urines et matières fécales),
Règlement du service obligatoire pour les immeubles y ayant accès soit d’eaux pluviales, d’eaux usées
assainissement directement, soit par voie privée, soit par servitude de
autres que domestiques sans
passage, dans le délai de 2 ans à compter de la mise en
caractéristiques spéciales,
service de l’égout
d’eaux usées autres que
Tout immeuble dont le raccordement est obligatoire
doit domestiques avec
faire l’objet d’une demande de déversement auprès de la caractéristiques spéciales.
Société établie en deux exemplaires dont l’original est Ainsi le promoteur avec l’aide
conservé par la Société et la copie restituée à l’usager. de la DGPU devra faire une
demande de raccordement
auprès de l’ONAS dès que le
réseau sera fonctionnel
Les instruments juridiques identifiés dans le tableau ci-dessous, sont relatifs à la gestion des
ressources naturelles et de l’espace.
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Tableau 13 : Dispositions juridiques relatives à la gestion des ressources naturelles et à l’énergie
Loi n° 98-29 du 14 avril La loi s’applique aux activités de production, de transport, Le promoteur doit adresser
1998 relative au secteur de distribution et de vente d’énergie électrique exercées sur une déclaration au
de l’électricité le territoire national, à partir de sources fossiles ou Ministère chargé de
renouvelables l’énergie pour la réalisation
Article 24. – Exercice d’activités pour consommation propre. des installations de
Sont libres sur toute l’étendue du territoire national les production d’électricité à
activités de production, de transport et de distribution partir de sources fossiles
d’énergie électrique par centrales et réseaux de transport ou ou renouvelables
de distribution y compris par installations de secours, établis
par une entreprise ou un ménage pour sa propre
consommation ou celle des entreprises qui lui sont affiliées,
dès lors que ces centrales ou réseaux sont établis à
l’intérieur
de propriétés privées sans empiètement sur le domaine de
l’Etat ou sur le domaine national.
Toutefois, l’exercice d’activités pour consommation propre
est soumis à déclaration préalable adressé au Ministre
chargé de l’Energie qui peut autoriser la vente d’éventuels
excédents sous réserve du respect des dispositions de
l’article 19, alinéa 5.
L’entreprise exerçant en vertu des dispositions du présent
article n’est pas dispensée d’obtenir toutes les autorisations
requises au regard des réglementations applicables,
notamment en matière d’urbanisme, de sécurité des
personnels et du public et d’environnement. Elle doit, en
outre, se conformer à toute disposition applicable en matière
de concurrence. Elle en fournit les justifications dans la
déclaration préalable d’activité.
Code minier : (loi n° Ce texte encadre toutes les activités minières au niveau Le projet est concerné par
2016-32 du 08 national. Il réglemente la prospection, la recherche et ce code car les travaux vont
novembre 2016) l’exploitation des mines et carrières. nécessiter l’ouverture et/ ou
l’exploitation de carrières et
Toute personne physique ou morale qui effectue des travaux de sites d’emprunt (sable,
à plus de 10 mètres de profondeur est tenue au préalable de latérite, etc.). Les
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Document de Résumé Pertinence pour le projet
référence
déclarer ces travaux à la collectivité territoriale concernée et entreprises devront se
à l’administration des mines et de communiquer à cette munir des autorisations
dernière les informations recueillies. nécessaires et s’acquitter
des taxes et redevances
minières.
Décret n° 2017-1411 du Le décret interdit l’importation, la commercialisation, la Les types de lampes
13 juillet 2017 portant détention en vue de la vente ainsi que la distribution, sous utilisés dans le projet sont
interdiction de quelque forme que ce soit, des lampes à incandescence. des LED (diodes à
l’importation et de la Toutefois une autorisation exceptionnelle peut être électroluminescence) donc
production et de la accordée des lampes à basse
commercialisation au pour les lampes à incandescence halogènes destinés à consommation
Sénégal des lampes à certains usages spécifiques.
incandescence et Sont autorisées à l’importation, à la production et à la
promotion des lampes à détention en vue de la vente des lampes à économie
économie d’énergie. d’énergie, en l’occurrence, les lampes fluorescentes
linéaires
ou compactes et les diodes à électroluminescence
communément appelés LED.
Les lampes à économie d’énergie importées ou produites
localement doivent être conformes aux normes nationales
applicables.
Cette conformité est attestée par un laboratoire national ou
3.2.2.4 Dispositions juridiques relatives à la gestion foncière et à
l’aménagement urbain
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Document de référence Résumé Pertinence pour le projet
donne des permis de stationnement ou de
dépôt temporaire sur la voie publique et autres
lieux publics, moyennant le paiement de droits
fixés par un tarif dûment établi, sous réserve
que cette attribution puisse avoir lieu sans
gêner la voie publique, et la circulation.
accorde les permissions de voirie, à titre précaire et
essentiellement révocable, sur les voies
publiques
dans des conditions précisées par les lois et
règlements. Ces permissions ont pour objet,
notamment, l'établissement dans le sol de la voie
publique, des canalisations destinées au passage
ou à la conduite de l'eau, du gaz, de l'énergie
Décret n° 2010-400 du 23 électrique ou du téléphone.
Le prix du loyer des terrains du pôle
mars 2010 portant barème
Ce décret fixe le barème des prix du loyer pour urbain ont été fixés sur la base de
des prix du loyer pour
occupation du domaine privé immobilier de l’Etat ce décret. Le preneur doit
occupation du domaine privé
s’acquitter annuellement des loyers.
immobilier de l’Etat ;
Est déclaré d’utilité publique le Nouveau Pôle de
Développement Urbain de Diamniadio Nord
Décret n° 2013 – 1043 du 25 Autoroute à Péage ; Le site du Nouveau Pôle de
juillet 2013 déclarant d’utilité Développement Urbain de Diamniadio Nord Le projet est situé sur le site du pôle
publique le nouveau Pôle de Autoroute à péage couvre une superficie de 1.644 urbain de Diamniadio plus
Développement Urbain de hectares incluse dans un périmètre de sécurité précisément dans le Germe de
Diamniadio Nord Autoroute à délimité par les limites ci-après : Ville. Ce décret précède
péage, ordonnant au Nord par la conduite du Lac de Guiers ; l’immatriculation des terrains du
l’élaboration d’un Plan au Sud par l’APROSI et la Commune de domaine national servant d’assiette
d’Urbanisme de Détails et Bargny ; au pôle urbain de Diamniadio
prescrivant les mesures de à l’Est par la Commune de Diamniadio ;
sauvegarde. à l’Ouest par la Commune de Bambilor et la
Commune de Bargny.
Décret n° 2014-23 du 09
janvier 2014 portant création
et fixant les règles
d’organisation et de Le site de la STEP se trouve dans
fonctionnement de la Le décret crée la DGPU et en fixe les règles
le pôle urbain de Diamniadio qui
Délégation générale à la d’organisation et de fonctionnement
relève de la gestion de la DGPI
Promotion des Pôles
Urbains de Diamniadio et du
Lac Rose
Décret n° 2014-968 du 19
août 2014 prescrivant
l’immatriculation au nom de Sur le plan foncier, le promoteur est
l’Etat, d’un terrain dépendant installé sur le domaine privé de
du domaine national, situé à l’Etat.
Par ce décret l’Etat prend possession de l’assiette
Diamniadio, dans le Ce décret assure une sécurité
foncière du Pôle urbain de Diamniadio, désaffecte
foncière au promoteur dans la
département de Rufisque, les occupants, l’extrait du domaine national et
mesure où les anciens affectataires
formant le Pôle de l’inscrit dans le domaine privé de l’Etat.
et occupants devront se tourner
Développement Urbain de
vers l’Etat pour leur éventuelle
Diamniadio, d’une superficie indemnisation.
d’environ 1. 644 hectares et
prononçant sa désaffectation
Le décret a pour objet de déterminer les règles
particulières de gestion des assiettes foncières des
Décret n° 2017-2096 du 02 pôles urbains de Diamniadio et du Lac Rose;
novembre 2017 abrogeant et notamment le périmètre d’intervention, la qualité Le promoteur en sa qualité de
remplaçant le décret n°2015- des intervenants dans les périmètres des pôles, la développeur doit respecter les
79 du 20 janvier 2015 fixant procédure d’attribution des terrains, la nature des
les règles de gestion des règles de fond et de procédure
conventions et actes pouvant y être passés, les prévue dans ce décret pour l’accès
terrains dans les périmètres conditions financières desdits actes et conventions
des Pôles Urbains de et la gestion des terres.
et le rôle de l’organe consultatif sur les projets et
Diamniadio et du Lac Rose programmes dans les Pôles urbains de Diamniadio
et du Lac Rose.
Arrêté n° 693 du 21/01/2015 Le montant du loyer annuel par mètre carré sur le
Le promoteur installé doit s’acquitter
fixant le montant du loyer site prioritaire du Pôle urbain de Diamniadio est fixé
du loyer annuel par mètre carré et
annuel au mètre carré et les à deux cent soixante-dix (270) francs CFA.
de la participation financière aux
montants de la participation
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Document de référence Résumé Pertinence pour le projet
financière aux travaux de L’arrêté fixe également les montants dus au titre de travaux de voiries et réseaux divers
voiries et réseaux divers au la participation aux travaux de voiries et réseaux au mètre carré)
mètre carré dans le Germe divers sur le site prioritaire du Pôle urbain de
de Ville du Pôle urbain de Diamniadio
Diamniadio
Au Sénégal l’acte de construire est régie par la Loi n° 78-43 du 06 juillet 1978, portant orientation
de l'Architecture Sénégalaise. L’article 5 de cette loi dispose que toute construction nouvelle ou
toute modification de construction est soumise à la procédure de demande du permis de construire
et exige l’intervention d’un architecte.
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3. Cadre politique juridique et institutionnel du projet
Dans la convention de bail liant la DGPU au Développeur MMT Investments, sont annexés le cahier des charges urbanistiques, architecturales et
techniques qui contiennent des recommandations que le maître d’ouvrage et les maitres d’œuvre doivent suivre :
Ces documents contiennent des clauses environnementales et sociales que le promoteur devra intégrer dans les contrats des entreprises exécutantes.
3. Cadre politique juridique et institutionnel du projet
Les instruments juridiques identifiés dans le tableau ci-dessous, sont relatifs à la protection civile, la
santé et à la sécurité des travailleurs
Tableau 16 : Instruments juridiques relatifs à la protection civile, la santé et à la sécurité des travailleurs
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Résumé Pertinence pour le projet
référence
Code de la Sécurité Ce code institue un régime de sécurité sociale au profit des Les travailleurs devront être
Sociale, modifié travailleurs salariés relevant du Code du travail. Le régime déclarés auprès de la Caisse
comprend une branche de prestations familiales et une de sécurité sociale et de
branche de réparation et prévention des accidents du l’inspection du travail et de la
travail et des maladies professionnelles. La gestion de ce sécurité sociale. L’employeur
régime est confiée à un établissement public à caractère devra s’acquitter des charges
industriel et commercial dénommé Caisse de sécurité sociales. Dans chaque chantier
sociale ou lieu de travail, il sera
placardé, par les soins des
chefs d’entreprise et de
manière apparente une affiche
destinée à appeler l’attention
des travailleurs sur les
dispositions essentielles de la
réglementation en matière
d’accidents du travail et de
Loi n° 97-17 du 1er Elle oblige les employeurs à respecter certaines Le promoteur et les entreprises
décembre 1997 dispositions relatives aux droits, à la santé et à la qui travaillent pour lui doivent
portant Code du sécurité des faire en sorte que les lieux de
travail travailleurs. travail, les machines, les
Titre XI, Hygiène et Les articles L 167 à L 187 traitent de tout ce qui a trait aux matériels, les substances et les
sécurité au travail conditions d’hygiène et de sécurité au travail. Il traite procédés de travail placés sous
Art 160 et Art 167- essentiellement des dispositions à prendre dans le cadre leur contrôle ne présentent pas
187 de de risque pour la santé et la
l’entreprise par l’employeur pour assurer aux employés un sécurité des travailleurs
cadre de travail sain, sur, et salubre. Ainsi l’Art. L 171 L’employeur doit respecter la
dispose que l’’employeur doit faire en sorte que les lieux de durée légale du travail (40
travail, les machines, les matériels, les substances et les heures hebdomadaires), le
procédés de travail placés sous son contrôle ne présentent salaire minimum, déclarer les
pas de risque pour la santé et la sécurité des travailleurs. travailleurs. Avant l’ouverture
L’Art 176 insiste sur l’Etat de santé des travailleurs qui doit des chantiers, les entreprises
être soumis à une surveillance régulière et l’Art 177 aborde de travaux doivent faire une
la formation minimale en matière d’hygiène et de sécurité déclaration d’ouverture
des travailleurs d’établissement accompagnée
de déclarations de mouvement
de travail et des contrats de
travail auprès de l’Inspection du
Travail. A qualification égale, le
recrutement de la main d’ouvre
locale doit être privilégié.
Le promoteur et les entreprises
Loi n° 2010-03 du 09 Cette loi insiste sur l’information en matière de VIH et de
avril 2010 relative au exécutantes doivent faire en
SIDA, notamment dans les lieux de travail et pour les sorte d’informer les travailleurs
VIH SIDA personnes intervenant dans le transport. sur les risques liés au VIH Sida
Arrêté
interministériel n° DDSC qui est un ERP de 1ere
5945 M.INT-P.C. du catégorie doit être construite et
14 mai 1969 exploitée en conformité aux
instituant les règles Les règles de sécurité contre les risques d’incendie et de
dispositions du règlement de
de sécurité contre panique dans les établissements recevant du public, sont
sécurité joint en annexe à
les risques instituées par le règlement de sécurité joint en annexe à
l’arrêté. Dans le dossier
d’incendie et de l’arrêté
d’autorisation de construire une
panique dans les notice de sécurité doit être
établissements jointe.
recevant du public
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
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Résumé Pertinence pour le projet
référence
L’exploitant des immeubles
devra tenir un registre de
Arrêté interministériel
sécurité sur lequel sont
n° 41321 M.INT.-
reportés les renseignements
P.C. en date du 24
Le registre de sécurité est obligatoire dans les indispensables à la bonne
septembre 1979
établissements recevant du public marche du service de sécurité.
fixant la contexture
Ce registre de sécurité doit être
du registre de
visé annuellement par le
sécurité
gouverneur ou le préfet
compétent.
Arrêté Interministériel
n°4862 du 14 juillet
1999 rendant
obligatoire
l’établissement d’un
Plan d’Opération Le Plan d’Opération Interne, ci-après dénommé POI, est
Interne (POI) dans l’outil de planification des secours et de gestion des
certains accidents et sinistres dans les établissements à caractère
Le promoteur de DDSC peut
établissements industriel ou commercial pouvant présenter des dangers
être tenu par la DEEC et la
classés et d’un Plan pour le personnel, les populations et l’environnement.
DPC d’élaborer un POI sur la
Particulier Les établissements classés de la première classe définis
base d’une étude de dangers.
d’Intervention (PPI) par
le Code de l’Environnement doivent se doter d’un POI. Dans le cas contraire une
dans les collectivités
Certains établissements classés de la deuxième classe, à notice de sécurité sera exigée.
locales présentant à
l’intérieur de leur la demande du Ministre chargé de l’Environnement, en
périmètre territorial fonction des risques qu’ils peuvent présenter, doivent
des installations également se doter d’un POI.
classées soumises à
l’élaboration d’un
POI
Décret n° 94-244 du
07 mars 1994 fixant Le projet est concerné par ce
les modalités Un comité d’hygiène et de sécurité du travail est constitué décret dans sa phase
d’organisation et de obligatoirement dans les établissements mentionnés à construction (entreprises
fonctionnement des l’article 2 du Code du travail occupant au moins 50 salariés exécutantes) et sa phase
comités d’hygiène et exploitation
de sécurité du travail
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Résumé Pertinence pour le projet
référence
Il fixe des prescriptions minimales de sécurité et de santé
pour les chantiers temporaires ou mobiles.
Constitue un chantier temporaire ou mobile tout chantier où
s’effectuent des travaux publics de bâtiment ou de génie
civil. L’annexe II du décret propose une liste des travaux de
bâtiment ou de génie civil soumis à ce décret.
Un ou des coordonnateurs en matière de sécurité et de
santé sont désignés sur des chantiers où plusieurs
entreprises sont présentes. Un plan de sécurité et de santé
est établi préalablement à l’ouverture du chantier.
Lorsque la durée estimée des travaux est supérieure à
trente jours ouvrables et occupe plus de dix travailleurs
simultanément, le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre
communique un avis préalable à l’Inspecteur du Travail et
Le projet, qui comporte
Décret n° 2006-1249 de la sécurité sociale du ressort avant le début des travaux.
principalement des travaux de
du 15 novembre Cet avis doit être affiché de manière visible sur le chantier.
bâtiment et de génie civil, est
2006 fixant les Les principes généraux de prévention en matière de
sécurité sont pris en compte par le maître d’œuvre lors concerné par ce décret dans la
prescriptions
minimales de des phases de conception, d’étude et d’élaboration mesure où les responsables
du projet de d’entreprises exécutantes sont
sécurité et de santé
l’ouvrage. tenus de prendre des mesures
pour les chantiers
temporaires ou Ces mesures concernent la stabilité et la solidité des pour préserver la sécurité et la
mobiles matériaux et équipements utilisés, les installations de santé sur le chantier.
distribution d’énergie, les voies et issues de secours, les
mesures de détection et de lutte contre l’incendie,
l’aération, l’exposition à des risques particuliers, la
température, l’éclairage, les portes et portails, les voies de
circulation et les zones de danger, les postes de travail,
les garanties de
premier secours, les sanitaires prévus, les locaux
d’hébergement.
En outre, les abords et le périmètre du chantier doivent être
signalés et matérialisés de sorte à être clairement visibles
et identifiables ; les travailleurs doivent disposer sur le
chantier d’eau potable et, éventuellement, d’une autre
boisson appropriée et non alcoolisée en quantité suffisante
dans les locaux ainsi qu’à proximité des postes de travail ;
ils doivent disposer de facilités pour prendre leurs repas
Décret n° 2006-1250
Le projet est concerné par ce
du 15 novembre Il oblige l’employeur à établir un plan et des règles de
2006 relatif à la circulation dans l’entreprise concernant notamment les décret aussi bien dans sa
circulation des véhicules et les engins mobiles ou les personnes qui phase chantier qu’exploitation
véhicules et engins à pourraient être mises en danger par ces véhicules ou avec la présence des parkings
l’intérieur des engins. et la circulation de véhicules à
entreprises l’intérieur du site.
L’article 39 prévoit l’obligation de doter le personnel d’EPI
en
cas de besoin et dans tous les cas où il est techniquement Les équipements de travail,
Décret n° 2006-1251 impossible d'éliminer totalement les nuisances causées qu’ils soient neufs ou
du 15 novembre par d’occasion, doivent être
2006 relatif aux un équipement de travail conformes aux prescriptions du
équipements de - La mise en œuvre requière une application de normes de présent décret.
travail sécurité pour les équipements et pour les EPI. Ces normes
doivent être précisées et évaluées par rapport aux
principes généraux prévus par la réglementation.
- Les dispositifs d’arrêts d’urgence doivent être clairement
Décret n° 2006-1252 identifiables et facilement accessibles. Ils doivent être d’une
du 15 novembre
2006 fixant les Il s’applique aux employeurs,
Le décret fixe des prescriptions minimales relatives à la
prescriptions aux travailleurs et aux
prévention des facteurs physiques d’ambiance tels que
minimales de établissements entrant dans le
l’éclairage, les ambiances thermiques et le bruit.
prévention de champ d’application du Code
certains facteurs du travail.
physiques
d’ambiance.
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Résumé Pertinence pour le projet
référence
Art. 3. – L’employeur doit prendre toute disposition utile,
Décret n° 2006-1254 notamment en mettant en œuvre des moyens de
Le projet est concerné par ce
du 15 novembre manutention et de levage qui ne font pas appel à la force
décret dans la mesure où les
2006 relatif à la humaine, pour éviter les manutentions manuelles
travaux de construction et
manutention comportant des risques de lésions physiques.
d’exploitation vont nécessiter
manuelle des Si la manutention manuelle de charges ne peut être
des travaux de manutention
charges supprimée, les efforts demandés aux travailleurs ne doivent
pas compromettre leur sécurité ou leur santé.
Décret n°2006-1255 Le projet est concerné par ce
du 15 novembre décret, au niveau de la
2006 relatif aux Direction
Le décret a pour objet de préciser les modalités d’exercice
moyens juridiques du travail et de la sécurité
d’intervention de des pouvoirs juridiques reconnus aux inspecteurs et sociale, en plus de la Division
l’Inspection du contrôleurs du Travail et de la Sécurité sociale, pour hygiène environnement et
Travail dans le accomplir leur mission de contrôle dans le domaine de la sécurité au travail, l’Inspection
domaine de la Santé sécurité et santé au travail. de Rufisque assure des
et de la Sécurité au missions de contrôle dans le
Travail. domaine de la santé et de la
Décret n° 2006-1256 Il a pour objet la mise en œuvre de mesures visant à sécurité au travail.
du 15 novembre promouvoir l’amélioration de la sécurité et la santé des
2006 fixant les travailleurs, relatives notamment aux principes généraux Le projet est concerné par ce
obligations des de décret notamment concernant
employeurs prévention des risques professionnels et de protection de la la sécurité des travailleurs lors
en matière de sécurité et de la santé, l’élimination des facteurs de risques du chantier.
sécurité au travail. et d’accident, à l’information, à la consultation et à la
DECRET n° 2006- formation des travailleurs et de leurs représentants.
Le projet est concerné par ce
1257 du 15
novembre 2006 décret dans la mesure où des
fixant les produits chimiques peuvent être
Le décret a pour objet la protection des travailleurs contre
prescriptions manipulés par des travailleurs
les risques chimiques pour leur santé et leur sécurité.
minimales dans le cadre de leurs activités
de protection contre (services de reprographie,
les risques entretien et maintenance des
chimiques. locaux etc.)
Art. 12. – Les établissements qui ont un effectif
inférieur à 400 travailleurs sont tenus d’organiser un
service
médical du travail interentreprises ou d’adhérer à un
Décret n° 2006-1258 service
du 15 novembre médical du travail interentreprises.
2006 fixant les Art. 38.- Tout salarié fait l’objet d’un examen médical avant
L’exploitant de DDSC devra
missions et les l’embauchage ou, au plus tard avant l’expiration de la
respecter les dispositions de ce
règles d’organisation période d’essai qui suit son embauchage.
décret.
et de fonctionnement Art. 40.- Tout salarié doit obligatoirement bénéficier d’un
des services de examen médical au moins une fois par an, en vue de
médecine du travail s’assurer du maintien de son aptitude au poste de travail
occupé.
Cet examen comporte au moins :
- un examen clinique ;
- un examen radiographique pulmonaire, par un
radiologue,
DECRET n° 2006-
Le décret s’applique aux
1259 du 15 Sans préjudice des dispositions qui réglementent le trafic
novembre 2006 routier, ferroviaire, fluvial, maritime et aérien, l’employeur employeurs, aux travailleurs et
relatif aux mesures doit établir une signalisation de sécurité sur les lieux de aux établissements entrant
de signalisation de travail. dans le champ d’application du
sécurité au travail code du travail.
DECRET 2006-1260
Les mesures d’aération doivent préserver la sécurité et la Le décret s’applique aux
du 15 novembre
2006relatif aux santé des travailleurs. L’atmosphère des lieux doit, employeurs, aux travailleurs et
conditions d’aération notamment, être exempte d’odeurs gênant la respiration, aux établissements entrant
et d’assainissement de condensations et de polluants dangereux, insalubres ou dans le champ d’application du
des lieux de travail gênant sous forme de vapeurs, de gaz, de poussières. Code du travail.
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Document de
Résumé Pertinence pour le projet
référence
Article 8. Les groupes électrogènes doivent être installés à
l'écart des lieux de travail et des locaux affectés aux
travailleurs. Ils ne doivent pas être source de nuisances
Décret n° 2006-1261
sonores ou de pollution de l'air.
du 15 novembre
2006 fixant les
mesures générales L’employeur a l’obligation de:
d’hygiène et de - procéder à l’entretien technique des lieux de travail et des Le projet est concerné par ce
sécurité dans les installations, de sorte que les défectuosités constatées et décret
établissements de susceptibles d’affecter la sécurité et la santé des
toute nature travailleurs soient éliminées ;
- entretenir de manière régulière et contrôler le
fonctionnement des dispositifs de sécurité existants ;
- dégager les voies de circulation menant aux sorties et
issues de secours pour être utilisées à tout moment
Article premier. — Au sens du présent arrêté on appelle
enfant toute personne âgée de moins de 18 ans. L’âge
Arrêté ministériel n° d’admission au travail est fixé à 15 ans révolus.
Le projet est concerné par cet
3748 MFPTEOP- Cet âge peut être ramené à 12 ans pour les travaux légers
arrêté, les entreprises qui
DTSS en date du 6 exercés dans le cadre familial et qui ne portent atteinte à la
juin 2003 relatif au santé à la moralité et au déroulement normal de la scolarité interviennent dans la
travail des enfants construction ou l’exploitation de
de l’enfant. DDSC doivent s’y conformer.
Cet âge est relevé à 18 ans pour les travaux dangereux par
dérogation du Ministre chargé du Travail.
Art. 2. — Le présent arrêté fixe la liste des activités
considérées comme pires formes de travail des enfants et
qui mettent en péril, la santé, la sécurité ou la moralité de
l’enfant.
Arrêté ministériel n° …
3749 MFPTEOP- 3) — travaux très pénibles : travail souterrain, sous l’eau, à
Le projet est concerné par cet
DTSS en date du 6 des hauteurs dangereuses, travaux effectués de manière
arrêté, les entreprises qui
juin 2003, fixant et confinée, ou isolée pendant de longues heures impliquant
interviennent dans la
interdisant les pires le port de lourdes charges, concassage de roches
formes du travail des orpaillage… construction ou l’exploitation de
enfants ; DDSC doivent s’y conformer
4) — travaux très dangereux exercés par des enfants :
utilisation, manipulation et transport de produits chimiques
et biologiques toxiques, utilisation d’outils et de
machines complexes ;
Art. 3. — Les activités énumérées à l’article précédent sont
interdites aux enfants
Art. 6. — Les enfants.ne peuvent porter, traîner ou pousser,
Arrêté ministériel n° tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du lieu habituel du
3750 MFPTEOP- travail, des charges supérieures aux poids suivants :
DTSS en date du 6 1° — Port des fardeaux : Le projet est concerné par cet
juin 2003, fixant la garçons de 15 à 16 ans 15 kilogrammes ; arrêté, les entreprises qui
nature des travaux garçons de 16 à 18 ans 20 kilogrammes ; interviennent dans la
dangereux interdits filles de 15 à 16 ans 8 kilogrammes ; construction ou l’exploitation de
aux enfants et jeunes filles de 16 à 18 ans 10 kilogrammes ; DDSC doivent s’y conformer
gens 2° — Transport sur brouette :
garçons de 15 à 16 ou 17 ans 40 kilogrammes ;
filles de 15-16 ou 17 ans 25 kilogrammes ;
Arrêté ministériel n°
3751 MFPTEOP-
DTSS en date du 6
juin 2003, fixant les
catégories Le projet est concerné par cet
Art. 2. — La liste des catégories d’entreprises interdites aux
d’entreprises et arrêté, les entreprises qui
enfants et jeunes gens est donnée dans le tableau joint en
travaux interdits aux annexe. interviennent dans la
enfants et jeunes construction ou l’exploitation de
gens ainsi que l’âge DDSC doivent s’y conformer
l’imite auquel
s’applique
l’interdiction
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Document de
Résumé Pertinence pour le projet
référence
Arrêté ministériel n°
L’arrêté crée un Comité national tripartite de lutte contre le
6327 MFPETOP-
Sida en milieu de travail qui est un organe sectoriel chargé,
DTSS-BMHST en
date du 21 juillet en relation avec le CNLS (Conseil national de lutte contre le
Les missions de ce comité
2008 portant création Sida), de la coordination et de la supervision du programme
concerne tous les lieux de
du Comité national de lutte contre le Sida en milieu de travail au plan national. travail dont DDSC
tripartite de lutte
contre le Sida en Il a pour rôle l’impulsion, la coordination et le suivi
milieu de travail. évaluation des actions de lutte contre le Sida en milieu de
travail.
Article 18.- Il est interdit de fumer dans les lieux publics ou
loi n° 2014-14 du 28 ouverts au public, ou à usage collectif et tout lieu qui
En tant que lieu de travail et
mars 2014 relative à constitue un lieu de travail, ainsi que dans les moyens de
ERP DDSC est soumise à cette
la fabrication, au transport public, notamment :
législation antitabac qui
conditionnement, à dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du
contribue à réduire la pollution
l’étiquetage, à la public ou qui constituent des lieux de travail ;
de l’air intérieur et les risques
vente et à l’usage du L'interdiction de fumer doit être matérialisée par une
signalétique « interdiction de fumer » ou « zone non- d’incendie
tabac
fumeur»
apposée
Art. 16. - de manière
Il est apparente.
interdit de fumer dans les lieux annexes et
les
parties communes aux lieux visés à l’article 18 de la loi n°
2014-14 du 28 mars 2014 relative à la fabrication, au
conditionnement, à l’étiquetage, à la vente et à l’usage du
tabac notamment :
- les couloirs ;
- les ascenseurs ;
- les cages d’escaliers ;
- les halls d’entrée ;
- les cafétérias ;
- les toilettes ;
- les salons ;
- les salles de repas ;
- les bâtiments extérieurs comme les abris et les
Décret n° 2016-1008 hangars.
du 26 juillet 2016 Il en est de même pour tout véhicule qui constitue un lieu En tant que lieu de travail et
portant application de travail. ERP DDSC est soumise à cette
de la loi n° 2014-14 Art. 17. - Le propriétaire ou toute autre personne réglementation antitabac qui
du 28 mars 2014 responsable des lieux visés à l’article 18 de la loi n° 2014- contribue à réduire la pollution
relative à la 14 du 28 mars 2014 susvisée et à l’article 16 (annexes et de l’air intérieur et les risques
fabrication, au parties communes) du présent décret veille au respect de d’incendie.
conditionnement, à la loi et du présent décret dans son établissement.
l’étiquetage, à la L’interdiction de fumer dans les
vente et à l’usage du Il a notamment l’obligation : lieux de travail est entrée en
tabac - d’afficher de manière visible et lisible, à l’entrée, à vigueur depuis février 2017
l’intérieur du lieu et dans d’autres lieux appropriés, la
signalétique « interdiction de fumer » ou « zone non-fumeur
»;
- de retirer tous les cendriers existant dans l’établissement
;
- de veiller à l’observation des règles d’interdiction de fumer
;
- de prendre les mesures nécessaires pour dissuader le
public ou le personnel de fumer.
Ces mesures consistent à demander aux personnes qui
fréquentent ces lieux de s’abstenir de fumer, de cesser
immédiatement toute prestation au profit du fumeur ; en
cas
de refus ou d’opposition, à demander au contrevenant de
quitter les lieux, au besoin, avertir les services de police, de
gendarmerie ou toute autre autorité compétente.
Art. 18. - Il est interdit aux agents de l’Etat notamment à
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Tableau 17 Dispositions juridiques relatives aux établissements touristiques
Document de Pertinence pour
Résumé
référence le projet
Art. 5. - Toute personne physique ou morale qui se propose d’aménager un DDSC devra se
établissement d’hébergement touristique est tenue d’adresser au Ministre chargé soumettre aux
du Tourisme une demande d’agrément accompagnée d’un dossier technique et exigences
financier. réglementaires
applicables aux
Art. 7. - L’agrément est accordé par arrêté du Ministre chargé du Tourisme après établissements
avis de la commission nationale d’agrément et de classement des établissements d’hébergement
d’hébergement touristique. touristique
Toutefois, des autorisations temporaires peuvent être accordées aux promoteurs (agrément,
afin de leur permettre d’établir leur projet et d’en obtenir l’agrément. Ces classement et
autorisations ne peuvent excéder six mois. inspection)
L’agrément ne dispense pas les bénéficiaires des autorisations et certificats
imposés par les lois et règlements en vigueur notamment
Décret n° l’autorisation d’installation et d’inscription au registre de commerce et du
2005-145 du 2 crédit mobilier,
l’autorisation de construire, l’obligation du respect des normes d’architecture,
mars 2005 d’urbanisme, d’hygiène et de sécurité.
portant
réglementation Art. 10. - Les établissements d’hébergement touristique bénéficient d’un
des classement qui leur permet de traiter la clientèle et d’afficher un panonceau
établissements d’identification.
d’hébergement A cet effet, ils sont obligatoirement classés en catégories qui portent attribution
touristique. d’étoiles selon les normes en vigueur au Sénégal :
1 - Les hôtels et les résidences meublées sont classés en cinq catégories :
catégorie luxe : 5 étoiles (*****)
première catégorie : 4 étoiles (****)
deuxième catégorie : 3 étoiles (***)
troisième catégorie : 2 étoiles (**)
quatrième catégorie : 1 étoile (*)
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3.3 Cadre institutionnel du projet
La construction et l’exploitation de DDSC nécessitent l’implication d’institutions dont les domaines
de compétences sont passés en revue dans le tableau ci-dessous.
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Entités Sous-entités Domaines d'implication
Appui conseil aux collectivités locales pour la mise en œuvre des
compétences dans le domaine de l’environnement et de la
gestion des ressources naturelles.
– Direction des
il prépare et applique la législation et réglementation relatives
Investissements et des
aux professions et aux activités touristiques et hôtelières.
Aménagements touristiques ;
– Direction de la
Ministère du Promotion
il promeut l'encadrement du tourisme et veille à sa promotion,
Tourisme et des touristique
son développement ainsi que sa diversification. Il assure à
Transports Aériens ;
– Direction de l'étranger la promotion du Sénégal comme destination
la touristique. Il encourage notamment le tourisme d'affaires et le
Réglementation touristique tourisme de luxe.
;
il veille à la promotion de l'industrie
le Ministre des Sports prépare et met en œuvre la politique
– Direction de la Haute
définie par le Chef de l'Etat dans le domaine de l'éducation
Compétition ;
physique et des sports.
– Direction des
Activités physiques et
Ministère des sportives ; A ce titre, il est chargé de la promotion de l'éducation physique
Sports – Direction de la Formation et il encourage la pratique populaire des sports. Il encourage
et du Développement sportif ; l'émergence de sportifs de haut niveau. II veille à la
– Direction des réalisation
Infrastructures sportives ; d’infrastructures sportives harmonieusement réparties sur
– Direction des Loisirs ; le
Ministère de territoire national.
du Unité de Coordination de la L’UCG met en œuvre le Programme National de Gestion des
l’urbanisme,
Gestion des déchets solides Déchets solides (PNGD) et pilote le programme de gestion des
logement et de
l’hygiène publique (UCG) déchets solides ménagers et assimilés dans la région de Dakar
Contrôle et suivi de la qualité des eaux souterraines et de
surface
Direction de la Gestion et de Responsable de l’approvisionnement en eau potable des
la Planification des populations en milieu rural, urbain et périurbain.
Ressources en Eau Assure la valorisation du potentiel hydrographique national et
veille à la disponibilité en eau pour la satisfaction des
Direction de besoins de
Ministère de l’Eau l’hydraulique l’agriculture, sur l’étendue du territoire
et de national.
l’Assainissement chargé également de la réalisation et de la préservation du
Direction de
l’Assainissement réseau hydrographique national.
responsable de la politique de l’assainissement et en
Société Nationale des Eaux synergie
du avec le Ministère chargé de la restructuration et de la
Sénéga requalification des banlieues, participe à la réalisation de réseaux
l de drainage des eaux de pluie et de la réalisation des
Office National aménagements y afférents.
Chargé de la sécurité civile et de la lutte contre les incendies et
les
Direction de la Protection calamités
Civile naturelles.
Ministère de Brigade Nationale des
l’Intérieur
Sapeurs-Pompiers responsable de l’administration territoriale et veille à son
Gouverneurs, préfets et bon fonctionnement.
sous- préfets
autorité sur les gouverneurs, les préfets et les sous-préfets, dans
le respect
Ministère de la Service national de l’hygiène Chargé dederendre
leurs attributions
les soins de propres
santé de
dedélégué
qualité du
et Président
l’hygiène
Santé et de Région Médicale accessibles à tous les sénégalais, qu’ils vivent en zone urbaine
l’Action sociale Districts sanitaires ou rurale.
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Tableau 19 Collectivités territoriales et autres administrations
Collectivités
Domaines d'implication
territoriales
Promotion du développement économique, éducatif, social, sanitaire, culturel et
scientifique, réalisation des plans départementaux de développement et organisation de
l'aménagement du
territoire dans le respect de l'intégrité, de l'autonomie et des attributions des autres collectivités
locales.
Environnement et gestion des ressources naturelles :
- la création et la gestion des forêts, zones protégées et sites naturels d’intérêt
départemental;
- la gestion des eaux continentales à l’exclusion des cours d’eau à statut national ou
international ;
- l’élaboration et mise en œuvre de plans départementaux d’actions de l’environnement,
d’intervention d’urgence et de prévention des risques ;
Conseil - l’élaboration et mise en œuvre des plans d’action locale pour l’environnement ;
départemental de
- la protection des eaux souterraines et de surface ;
Rufisque
- la lutte contre les incendies et protection de la nature ;
- l’autorisation de défricher après avis du conseil municipal concerné ;
- la délivrance de permis de coupe et d’abattage.
La commission La commission supérieure présidée par Ministre chargé de la protection civile donne son avis sur
supérieure de la toutes les questions relatives à la protection du public dans les établissements recevant du public
protection civile, (ERP) et sur les conditions d’application de celle-ci
Procéder aux visites de réception des ERP (dans la cadre de DDSC, ERP de 1ère catégorie, c’est
la commission supérieure de la protection civile qui sera compétente).
Commission Procéder ou faire procéder à des contrôles périodiques ou inopinés sur l’observation des
régionale de dispositions réglementaires, soit de sa propre initiative, soit à la demande du représentant de
protection civile l’Etat
au niveau de la région ou du représentant de l’Etat au niveau du département ;
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4. Cadre biophysique et socio-économique de la zone d’implantation du projet
un périmètre restreint à savoir la zone d’emprise de DDSC qui comprend le périmètre dans
lequel seront implantés les bâtiments et les annexes ;
une zone d’influence d’impact direct couvrant d’une part un rayon de 1000 m autour du site
et d’autre part, le chemin terrestre des réseaux divers (assainissement, eau potable,
télécommunications, électricité) ainsi que le trajet des engins assurant l’approvisionnement
en matériaux ;
une zone d’influence indirecte englobant les effets induits constituée par le Pôle urbain de
Diamniadio. Cette aire peut, selon le facteur analysé, être étendue à toute la région de
Dakar et même au triangle Dakar-Thiès-Mbour.
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4. Cadre biophysique et socio-économique de la zone d’implantation du projet
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
L’analyse de l’état initial de l’environnement se fera en tenant comptant d’un espace ou d’un autre
en fonction de la pertinence de l’angle d’analyse.
Le site d’implantation du projet appartient au domaine climatique sahélien mais côtier, déterminé
par ses paramètres propres et spécifiques de vents, de précipitations, de températures, d’humidité
relative et d’insolation. Comparée au reste du pays, cette zone jouit d’un climat assez doux en
raison de sa position géographique privilégiée sur la façade occidentale de l’océan Atlantique.
Ainsi, elle subit les influences océaniques de l’anticyclone des Açores qui soumet la côte
sénégalaise aux courants frais sur une bonne partie de l’année de Novembre à Mai (7 mois). La
saison des pluies relativement chaude s'étend de Juin à Octobre avec des températures avoisinant
27° C et un pic de précipitations variable entre le mois d’Août ou de Septembre.
Source : ANACIM,2016
Le régime des vents est caractérisé par une variation saisonnière des directions dominantes avec
des vents du nord ou alizés maritimes (Novembre à Mai) et des vents du nord-Est ou harmattan. A
partir de la période Avril-Mai, c’est le vent de mousson qui s’installe. Les vitesses moyennes
mensuelles évoluent entre 2,9m/s pendant le mois de septembre et 5,3m/s pendant le mois de
mars4.
Les vents de mousson qui soufflent pendant la saison des pluies sont des vents d’alizé qui
proviennent de l’anticyclone de Sainte-Hélène et pénètrent dans le pays chargé d’humidité.
Ils sont caractérisés par une faible amplitude thermique mais avec des températures
généralement plus élevées que celles de l’alizé maritime. Les vents de mousson soufflent
dans une direction Ouest ou sud-ouest du fait de la variation saisonnière de la vitesse et
des directions dominantes. Ces vents apportent la pluie.
L’alizé maritime en provenance de l’anticyclone des Açores, influence fortement la région de
Dakar où il se maintient pendant presque toute l’année. De direction nord à nord-Est, l’alizé
maritime est un vent constamment humide et est marqué par une faible amplitude
thermique. Son humidité peut être déposée sous forme de rosée notamment durant la nuit.
La région subit également l’influence de l’anticyclone de Libye qui dirige l’harmattan, vent
chaud et sec soufflant Nord-Est vers le Sud-Ouest de mars à avril. Ce vent chaud et sec qui
traverse le Sahara apporte d’importantes quantités de poussière. L’exposition à ces
particules pourrait contribuer à l’élévation de la prévalence de sujets souffrant de maladies
broncho pulmonaires (asthme, bronchite chronique).
Sur la base de l’étude aéraulique effectuée dans le cadre de la construction de la Cité des Nations
Unies située dans le pôle urbain de Diamniadio (SETEC, Février 2018) la direction du vent est
globalement Nord-Est, cependant, nous pourrons constater des vents de Nord-Ouest en été.
4
http://www.unep.org/DEWA/water/groundwater/africa/french/rapport/CountrySummaries/Senegal/French-Summary%20Senegal%2018-2-02.pdf
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
La vitesse d’air médiane est de 4,8 m/s (~17 km/h).
Les vents peuvent acheminer les poussières, les fumées, les gaz et les odeurs émis par le trafic
routier et les diverses installations classées érigées sur le PUD en amont. Certaines substances
contenues dans ces émissions (SO2, CO, NOx, NH3 …) affecteront la qualité de l’air du milieu
ambiant (zones d’habitat et de service). Cette dégradation de la qualité de l’air peu affecter la santé
et le bien-être des populations résidant dans le PUD.
La pluviométrie moyenne annuelle de la zone enregistrée par l’ANACIM à la station de Dakar Yoff
entre 1960 à 2016montre des fluctuations interannuelles avec comme années de repère 1967
-1969 et 2012 – 2015 où plus de 600 mm de précipitations sont enregistrés. Le minimum ayant été
enregistré en 1972 et 2014 avec près de 160 mm.La sècheresse des années 70 a poussé les
migrants à occuper les bas-fonds qui servaient autrefois un lieu de réception des eaux de
ruissellement. En outre, l’évacuation des eaux usées devient un problème majeur pour les
populations de la région de Dakar avec la recharge de la nappe phréatique. Cette dernière est très
exposée à la pollution. Par conséquent, les précipitations ont des impacts directs sur les systèmes
d’assainissement mis en place.
La distribution mensuelle des précipitations à la station synoptique de Dakar Yoff fait apparaitre
deux principales saisons : une courte saison pluvieuse qui dure 3 à 4 mois (Juillet- Octobre) et une
longue saison sèche de 9 mois (Réf. Figure). Les précipitations sont liées aux flux de mousson qui
soufflent
généralement de Mai à Octobre. Cependant, des pluies peuvent être enregistrées pendant la
période hivernale. Elles sont dues à des invasions d’air polaire.
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Pluies moyennes
180,0 171,2
160,0
138,7
140,0
120,0
P(mm)
100,0
80,0
58,1
60,0
40,0 30,8
20,0 9,2
1,9 0,6 0,1 0,0 0,0 0,6 0,4
0,0
Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Pluies moyennes 1,9 0,6 0,1 0,0 0,0 9,2 58,1 171,2 138,7 30,8 0,6 0,4
Cette figure ci-dessus, montre l’existence de 11 mois pluvieux et un mois (Avril) pendant lequel on
n’enregistre pas de précipitation. Ce qui nous permet de distinguer : des précipitations hivernales
survenant entre Novembre et Mars dues à des invasions de l’air polaire dites pluies de « Heug » ou
pluies des mangues pour un total de 2,6 mm soit 0,63% du total annuel. Les précipitations
hivernage c’est-à-dire pendant la saison pluvieuse entre Mai et Octobre pour un total de 409 mm
soit 99, 3% du total annuel. Le mois d’Aout est le plus pluvieux avec 171, 2 mm et représente
44,44mm des précipitations hivernage. C’est au mois d’Aout et Septembre qu’on reçoit les plus
importantes quantités d’eau précipitée. Ces deux mois totalisent 309.9 mm soit 75.2 % du cumul
hivernage. Les précipitations annuelles moyennes sont de 411.6 mm.
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100,00
80,00
60,00
40,00
INP(%)
20,00
0,00
IPS (%)
-20,00
-40,00
-60,00
-80,00
19621960
Années
Figure 9 : évolution des écarts en pourcentage des précipitations à Dakar de 1960 à 2016
Source : ANACIM
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1000
900
800
700
P(mm)
600
500
400
300
200
100
0
1960 1970 1980 1990 2000 2010
Totaux annuelles
L’étude des tendances et prévisions de la pluviométrie relève une certaine variabilité saisonnière
interannuelle élevée pour la région de Dakar (PNUE, 2014). Une tendance de régression
pluviométrique à partir des années 1970 a été observée ainsi qu’une augmentation du nombre de
jours de fortes pluies, durant le mois d’août, susceptibles de provoquer des inondations à l’image
des 156 mm de pluies enregistrés à Dakar le 26 août 2012.
La pluviométrie de la zone, bien que fluctuant d’une année à une autre, est susceptible de
provoquer des inondations comme ce fut le cas en 2005. Une hausse de la pluviométrie à l’image
des 156mm de pluies enregistrées à Dakar le 26 août 2012 et l’accroissement du pourcentage des
surfaces imperméables lié à l’urbanisation progressive entraînera une augmentation des quantités
d’eau ruisselées. Cependant, les risques d’inondation du site d’implantation du Projet sont peu
probables. Sa position topographique sur le bassin versant favorise le ruissellement des eaux de
pluies vers le marigot de Bargny à travers le réseau hydrographique (Carte ci-dessous). Pour
rappel, ce réseau hydrographique n’est alimenté que de la pluie par conséquent l’écoulement est
temporel. Face au contexte du changement climatique, le concepteur d’ouvrage doit prendre en
compte le caractère naturel de l’écoulement pour le dimensionnement des ouvrages avec une
récurrence fréquentielle décennale.
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Figure 12 Réseau hydrographique
Compte tenu de l’estimation de la quantité d’eau de ruissellement, les risques d’inondation du site
d’implantation du Projet sont peu probables. Sa position topographique sur le bassin versant
favorise le ruissellement des eaux de pluies vers le marigot de Bargny à travers le réseau
hydrographique. Aussi, l’ONAS en rapport avec la DGPU a élaboré un Plan Directeur
d’Assainissement5 et le programme d’assainissement liquide prenant en compte les différents
aspects de gestion des eaux pluviales et des eaux usées est en cours d’exécution. Une STEP
d’une capacité de traitement de 15000éq/habitants est construite et équipée. Cet ouvrage géré
par l’ONAS ne draine pour le moment que les eaux du CICAD.
Le programme de construction d’ouvrages de drainage des eaux de pluies connaît également un
début d’exécution. Sur un objectif de 33 643,08ml, le réseau de caniveaux d’évacuation des eaux
de pluies est de 7998,53 ml. Soit un taux d’exécution de près de 25% (APS Plan directeur
d’assainissement PUD, mai 2017.
5
ONAS, Etude du plan directeur d’assainissement et l’élaboration de l’APD et du DAO pour l’assainissement des eaux usées et des
eaux pluviales du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose, Rapport d’avant-projet sommaire, version définitive, Missions A et B. Mai
2017
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L’aménagement d’un bassin de rétention sur 1,4 ha est projeté. Dans ce bassin sera stockée l’eau
de ruissellement dans une dépression naturelle ou artificielle, et de vidanger ces eaux par
infiltration et/ou avec un débit limité. La restitution des eaux peut donc s’opérer soit dans le
milieu naturel (sous-sol, talweg, cours d’eau etc.), soit dans un réseau d’assainissement.
L’influence de l’alizé maritime, vent constamment humide, se fait sentir durant les mois de
novembre à mai. Durant cette période, les températures sont relativement basses et oscillent
entre 18° C et
21° C. Par contre, la période allant de juin-octobre reste la plus chaude avec une moyenne de
températures variant entre 29 à 31°C.
Le graphique X ci-dessous réalisé avec les données obtenues auprès de l’ANACIM en 2015,
montre l’évolution de la température moyenne mensuelle sur la période 1960-2016.
30,0
25,0
20,0
T°c
15,0
10,0
T°c Max T°c Min T°cMoyenn
5,0
0,0
Janv Févr Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Déc
Les tendances climatiques et prévisions analysées sous l’angle des anomalies des températures
maximales et minimales (cf. figures ci-dessous) montrent une tendance au réchauffement sur les
six dernières décennies, surtout depuis les années 1990. C’est ce que prédisent les résultats de
l’évaluation des connaissances sur l’agriculture urbaine et périurbaine (AUP) pour la ville de Dakar
(PNUE, 2014).
Cet élément est important à prendre en compte dans la conception du projet pour une efficacité
énergétique.
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Evolution de la température moyenne
26,5
26,0
25,5
T°c moyenne
25,0
24,5
24,0
23,5
23,0
22,0
19621960
Les valeurs de l’évaporation Piche oscillent entre 90mm en Septembre et 120mm en Décembre-
Janvier et celles de l’évapotranspiration Turc évoluent entre 141mm (Septembre) et 173 mm (Avril-
Mai). L’évaporation Piche annuelle s’élève à 1500mm alors que celle de l’évapotranspiration Turc
annuelle est autour de 1830mm selon les données de l’ANACIM.
Ces éléments sont importants à prendre en compte dans la définition de l’efficacité énergétique du
Projet. La radiation et l’insolation sont des paramètres qui peuvent servir, entre autres, dans la
quantification des phénomènes de l’évapotranspiration.
Le fichier climatique de référence utilisé pour la simulation est représentatif d’une année dite
moyenne. Il est issu du logiciel Meteonorm V7 pour la station de Dakar à partir d’un historique de
données allant de 1991 à 2010. Ce fichier météorologique est utilisé pour une approche
bioclimatique du projet.
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Figure 16 : Variation hygrométrique
L’humidité relative de la région de Dakar quant à elle, reste fortement influencée par la proximité de
la mer. L’évolution annuelle de l’humidité relative de l’air est aussi tempérée par l’influence maritime
et la moyenne annuelle se situe autour de 70%. Les valeurs les plus élevées coïncident avec le
cœur de la saison des pluies et les plus faibles aux mois d’Avril-Mai et Octobre à Décembre-
Janvier. On observe ci-après la distribution annuelle du rayonnement solaire :
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Figure 18 : Diagramme de distribution annuelle du rayonnement solaire en fonction des orientations
(kWh/m²)
Sur la base des études d’ensoleillement du bâtiment (Setec, février 2018), les résultats suivants ont été
trouvés.
e manière annualisée, on constate que l’ensemble du bâtiment bénéficie d’un fort taux
d’ensoleillement. Cependant, on peut distinguer des zones de plus faible intensité en termes de
rayonnement :
- Au niveau des jonctions des branches ;
- Dans les étages bas protégés par une branche plus au Sud ;
- Dans les étages bas de la cour.
Le Sénégal à l’instar des autres pays de la planète, subit les effets des modifications importantes
de certains paramètres climatiques (CSE, Rapport sur l’état de l’environnement, 2015). Cela se
traduit par :
une tendance à la baisse de la pluie sur la période 1950 -2010
une forte variabilité interannuelle de la pluviométrie
une tendance à l’augmentation de la fréquence des évènements extrêmes (inondations,
sécheresses, températures, chaleur) déterminées par la baisse des séquences d’humidité
et par la hausse des séquences de sécheresse
une augmentation de la température.
Les paramètres climatiques étant instables dans la durée, des mesures idoines devront
accompagner la construction des immeubles ainsi que les aménagements afin de parer à toute
éventualité d’évènements extrêmes. Ces éléments ont été considérés dans l’étude des risques et
dangers.
Selon le Centre de Gestion de la Qualité de l’Air de Dakar, certaines zones de la région de Dakar
notamment les zones de grande circulation, sont confrontées à des niveaux de pollution au-delà
des limites définies par la norme NS-05-062. Les polluants concernés sont particulièrement le
dioxyde de soufre (SO2), le mélange de benzène, toluène et xylène (BTX), l'ozone et les particules
PM10 (indicateur de concentration des particules qui peuvent pénétrer dans l'appareil respiratoire)
et PM2.5 (indicateur de concentration gravimétrique totale de différentes classes de particules qui
sont directement émises ou formées secondairement).
Dans la zone d’influence du projet, la pollution de l’air devrait augmenter avec l’intensification du
trafic routier (sources mobiles) sur l’autoroute Dakar-Diamniadio et des installations (sources fixes)
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industrielles qui sont en fonctionnement (SOCOCIM, domaine industriel de l’APROSI) ou prévues
sur le Parc industriel de Diamniadio. D’où la nécessité d’établir la situation de référence avant
l’avènement de toutes les infrastructures prévues dans la zone pour un suivi de qualité.
Les principaux polluants des sources mobiles (transports entre autres) proviendront surtout des
effluents d'échappement des moteurs, mais aussi de l'évaporation des essences. Les principaux
polluants sont le CO et le CO2, le NO, les hydrocarbures aromatiques monocycliques (HAM), les
particules fines en suspension (PS), les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et le SO2
pour le moteur diesel, les hydrocarbures etc.
L’exposition des populations à cette pollution intermittente aux particules fines présente un risque
réel pour leur santé. Il faudra donc ainsi prendre compte cet aspect pour éviter au personnel qui
sera amené à travailler sur le site de s’exposer longuement à l’air ambiant pendant cette période.
Selon l’article R 84 du Code de l’environnement les seuils maxima de bruit à ne pas dépasser sans
exposer l’organisme humain à des conséquences dangereuses sont cinquante-cinq (55) à soixante
(60) décibels le jour et quarante (40) décibels la nuit. D’après l'Organisation Mondiale de la Santé
(OMS, 1980) la dose jugée sans danger pour l'audition se situe à 75 décibels audibles (dBA) pour
une exposition de 8h.
Les principales sources de bruit dans la zone seront dues au trafic routier notamment sur
l’autoroute à péage, aux industries, aux travaux de voirie, de bâtiment et de génie civil, à la
construction ainsi qu'au voisinage. Toutes ces sources cohabiteront dans le voisinage du projet. .
Ce qu’on ne sait pas encore c’est le risque d'atteinte à l'audition du fait de l’absence de données du
niveau de pression acoustique et de l’exposition qui déterminent la prévalence des atteintes
auditives dues au bruit. Malgré cette incomplétude, c’est-à-dire une situation où les informations
pour la prise de décision n’existent pas, il conviendrait, par principe de précaution, d’établir la
situation de référence des niveaux de pressions sonores dans toute la zone du projet pour bien
mesurer les impacts des futures activités humaines.
Selon les conclusions du rapport sur l’étude des dangers du Centre de Conférence Abdou Diouf de
Diamniadio, la zone du projet n'est pas soumise à un niveau significatif de risques de catastrophe
sismique ou climatologique (absence de cyclone et de raz de marée). La topographie plane élimine
également à priori le risque de glissements de terrain.
D’après le rapport géotechnique, le site se trouve dans la zone du lutécien selon la carte
géologique ci-dessous et nous devrions ainsi principalement rencontrer des marnes et des
calcaires en profondeur de sondage.
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Figure 19 : Contexte géologique du site
Les résultats des sondages géotechniques réalisés dans le cadre de l’étude géotechnique
préliminaire6 au niveau de l’emplacement du projet de construction d’un complexe sportif à
Diamniadio ont permis de mettre en évidence les formations présentes sur le site.
Le niveau hydrostatique de la nappe n’a pas été rencontré lors des investigations.
Les coupes de sondages obtenues et les essais de laboratoire réalisé sur les échantillons prélevés
ont révélé des sols argileux et marneux très plastiques, et présentant des potentiels de retrait -
gonflement.
Selon le rapport de sols, le site présente donc des sols ayant des caractéristiques d’identifications
médiocres. Ces sols ne peuvent valablement pas servir d’assise de fondations pour les futurs
ouvrages.
Dans le cadre de la réalisation du projet de complexe sportif, les charges des structures pourront
donc être reprises au moyen de fondations posées soit sur un remblai de substitution après purge
6
BET PLUS, Etude géotechnique préliminaire G1 du projet de construction d’un complexe sportif à Diamniadio, octobre 2018
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des sols marneux, soit sur des couches rocheuses profondes si ces dernières sont mises en
évidence lors d’une campagne géotechnique G2.
Cas de la substitution : compte tenu des sondages effectués, l’entreprise devra réaliser les fouilles
sur l’emprise des ouvrages. Un débord de la substitution au-delà des limites extérieures des
constructions est nécessaire pour préserver les structures du retrait et du gonflement des marnes.
Il sera ensuite procédé à la mise en place d’un matériau latéritique par compactage successif de
couches de 20 centimètres d’épaisseur. Cette latérite devra être de bonne qualité et avoir un indice
de plasticité inférieur à 20 %. Elle devra être compactée de façon adéquate à 95% de l’Optimum
Procter Modifié. Egalement un autre type de matériau peut être mis en œuvre en substitution. Il
s’agira d’un remblai granulaire bien consolidé placé par couches de 20 cm compactées avec 4 à 6
passages de compacteur à rouleau vibrant.
Sur la base des éléments énoncés ci-dessus, l’étude géotechnique préliminaire recommande :
la réalisation des travaux en période météorologique favorable. En cas de météo
défavorable, compte tenu de la sensibilité des sols supports au remaniement, l’étude
préconise l’arrêt du chantier;
la mise en décharge des matériaux extraits vu leurs caractéristiques relativement plastiques ;
Lors de la réalisation du projet, éloigner les constructions de toute plantation d’arbre. Mettre
en place un dispositif anti racines en cas de présence d’arbre à proximité des constructions.
•Mettre en place un système de drainage efficace qui permettra de collecter au maximum les
eaux de ruissellement afin d’empêcher que les infiltrations d’eaux n’atteignent les marnes.
Lors de la réalisation des remblais de substitution, veiller à les mettre en place par couches
successives de 20 cm d’épaisseur et les compacter de façon adéquate à 95% de l’Optimum
Proctor Modifié. Des campagnes d’essais de vérification de la qualité du compactage au
densitomètre à membrane seront réalisées sur chaque couche de remblai mise en place.
Le lac est le seul plan d’eau pérenne dans les environs du site, au sud. Toutefois, durant les
années avec forte pluviométrie, le plan d’eau peut s’élargir de manière considérable. C’est une
zone humide qui abrite des poissons, des oiseaux et des reptiles. Ces bords sont riches en limon
et très prisés pour le maraîchage comme il a été constaté lors des investigations de terrain.
Les eaux souterraines sont contenues dans deux nappes, la nappe profonde qui correspond à
celle des sables et des grès du Maestrichtien et les nappes semi-profondes représentés par les
calcaires du Paléocène à l'Est du massif de Diass à l’Ouest du Lac Tanma.
La nappe profonde couvre les 4/5 du territoire avec une potentialité de 500 000 m3 /j. Elle peut être
exploitée avec des forages atteignant parfois plus de 500 mètres de profondeur avec des débits
variant entre 100 et 205 m3/h. Localisé dans la zone du Horst de Diass, à l’ouest de la falaise de
Thiès, sur une bande étroite à l’affleurement du Maestrichtien jusqu’au début de la péninsule du
Cap
7
Audit environnemental du CICAD effectué par le cabinet HPR-ANKH, 2014
Page76 / 184
Vert, le système aquifère du Maestrichtien est caractérisé par des eaux bicarbonatées,
généralement de faible minéralisation.
La nappe du paléocène est surtout connue et exploitée dans le secteur occidental du pays dans les
environs du Horst de Diass au niveau du compartiment de Pout et Sébikotane et dans la zone de
Mbour. Dans le secteur du horst de Diass, une décroissance du niveau piézométrique témoigne de
la surexploitation de l’aquifère dans le horst de Diass et du déficit pluviométrique depuis les années
70. Ces contraintes ont entrainé une baisse générale de la piézométrie.
Une nappe phréatique peu profonde est exploitée par les maraîchers de la commune de
Diamniadio établis dans les villages installés le long du réseau hydrographique de la zone.
L’alimentation en eau potable sur la zone du projet est faite par des conduites d’eau potable en
relation avec la SDE. Les valeurs communiquées par la DGPU sont respectivement de 100 l/hbt/j
pour ceux logeant en haut standing et 80 l/hbt/j pour ceux qui sont en moyen standing et dans les
logements économiques.
La zone du projet reste ainsi une zone recevant de l’eau transférée. Par conséquent le projet ne va
engendrer d’impact négatif sur les eaux souterraines. Leurs besoins en eau à toutes les phases du
projet seront entièrement couverts. Par contre les eaux usées traitées et rejetées par la STEP ainsi
que les eaux de ruissellement, vers le lac situé sur le point le plus bas du bassin versant vont
recharger les nappes superficielles captées par puits par les petits maraîchers des villages
environnants. La valorisation des eaux usées traitées pour le maraichage devrait être étudiée pour
un renforcement des moyens de subsistance des populations riveraines.
4.3.1 Végétation
Le site du projet était occupé par des champs. Ainsi, le projet a engendré des pertes de terres
agricoles qui étaient dédiées à l’arboriculture principalement à la plantation de citronniers.
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Photo 2 : Vue d’une partie du site à vocation agricole
La végétation qui s’est développée sur les sols hydromorphes recouvrant les roches calcaires du
plateau de Bargny est pour l’essentiel constituée par des épineux à l’état arbustif (Ziziphus
mauritiana, Faidherbia albida (Kaad) et Adansonia digitata (Baobab). Le tapis herbacé est constitué
d’espèces telles qu’Andropogon gayanus, Aristida stipoides, Schoenefeldia gracilis, Tephrosia
linearis, Indigofera astragalin qui s’installent pendant la saison des pluies.
Parmi les espèces végétales inventoriées sur le site Faidherbia albida, et ziziphus mauritiana sont
partiellement protégées par le code forestier du Sénégal.
Si le déboisement est inévitable, le promoteur doit compenser cette perte par la mise en œuvre de
programme de reboisement. Le promoteur doit auparavant obtenir une autorisation d’abattage au
service des eaux et forêts.
Page78 / 184
4.3.2 : Faune
Á l’image de la végétation, la faune s’est aussi appauvrie durant ces dernières décennies du fait de
la modification et de la destruction de son habitat par l’urbanisation et les activités productives. Elle
est représentée par l’avifaune d’eau et de savane, de petits mammifères, des reptiles, des
insectes. On note encore dans la zone la présence de singes, de lièvres, d’écureuils, des genettes,
des rats palmistes, des mangoustes, des chats sauvages, de chacals, des porcs épics, de varans,
et une grande variété d’oiseaux (calao, Héron garde-bœufs (Bubulcus ibis), perroquet vert,
francolins (Pternistis sp), tourterelles (Streptopelia sp) etc.).
Malgré l’absence d’aires protégées à proximité du site et la faible valeur écologique du site, la
protection des espèces végétales demeure un impératif conformément à la législation forestière en
vigueur au Sénégal.
Ces pôles constituent des zones de contact avec l’agglomération dakaroise. Leur fonction
essentielle est de contribuer à la décongestion de la métropole dakaroise en offrant de l’habitat,
des services au public et aux entreprises et en créant de l’activité économique et de l’emploi.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
4.4.1.2 Pôle urbain de Diamniadio
En 2006, le projet de la Plateforme de Diamniadio sur environ 10 000 ha est né de l’accord entre le
Millenium Challenge Corporation (MCC) et le Gouvernement du Sénégal. Il visait à réduire la
pauvreté et désengorger la région de Dakar à travers la mise en place d’une plateforme industrielle
attrayante favorisant le déplacement d’entreprises de la Baie de Hann et de nouvelles confrontées
au manque de foncier aménagé. Le projet a été arrêté en faveur du développement de la zone
économique spéciale de Diass qui a fait l’objet de la Loi n° 2007-16 du 06 février 20078.
Institué par le Décret n° 2013-1043 du 25 juillet 2013 déclarant d’utilité publique, le Nouveau Pôle
de développement Urbain de Diamniadio Nord, le pôle s’étend sur 1644 hectares. La création du
pôle urbain de Diamniadio a nécessité l’immatriculation par l’Etat d’importantes portions du
domaine national des communes de Diamniadio de Bargny, de Bambilor et de Sébikotane au profit
de la DGPU.
Le Pôle urbain de Diamniadio est une ville nouvelle qui s’étend sur une superficie brute de 2 000
ha, soit une superficie nette de 1644 hectares dont une zone prioritaire s’étend sur 700 ha. Il est
situé au Sud-Est de Dakar dans le triangle Dakar- Thiès-Mbour. Il est limité à l’Ouest par Rufisque
et Bargny, à l’Est par Diass, Sébikotane, au Nord par le Lac-Rose et au Sud par les villes de Mbour
et Thiès.
Le décret n° 2017-2096 du 02 novembre 2017 fixe les règles de gestion des terrains dans les pôles
urbains de Diamniadio et du Lac Rose. Le titre foncier 10 238 R qui couvre le pôle urbain de
Diamniadio a été cédé par l’Etat à la Délégation à la gestion du pôle urbain de Diamniadio et du
Lac Rose qui les attribue aux promoteurs dont les projets ont été approuvés par un Comité
Consultatif présidé par le Directeur de Cabinet du Président de la République. Le site de DDSC a
fait l’objet d’une convention de bail emphytéotique entre la DGPU et MMT
Un principe essentiel observé dans l’aménagement du nouveau pôle urbain de Diamniadio est celui
de mixité fonctionnelle urbaine. La ville ne doit pas être uniquement faite d’habitations ni
uniquement de lieux de travail. Le pôle urbain suit le principe selon lequel les habitants doivent
pouvoir y travailler et disposer de logement pour éviter la reproduction de situations comme celles
des communes de Parcelles Assainies, Pikine, Guédiawaye, Rufisque où la population quitte le
matin sa demeure pour aller travailler à Dakar Plateau et ne rentre que le soir, avec tout ce que
cela comporte comme difficultés.
Le périmètre du pôle est organisé par un plan d’aménagement structuré par des voies et réseaux
principaux, des arrondissements urbains (au nombre de quatre actuellement), ceux-ci étant divisés
en quartiers abritant chacun une à trois unités de vie et d’activité et des équipements structurants
d’intérêt métropolitain ou national. Peuvent intervenir dans le PUD, les opérateurs publics ou privés
tels que des développeurs immobiliers, des constructeurs lotisseurs, des constructeurs individuels.
De même que l’Etat et enfin les collectivités territoriales, les établissements publics et les agences
d’exécution et organismes similaires ou assimilés réalisant un équipement public non marchand.
Le Pôle urbain de Diamniadio est structuré autour d’axes structurants majeurs, l’autoroute à péage
qui permet la liaison directe de ce Pôle au centre de Dakar et l’axe des 70 mètres qui divise ce
8
Le Décret n° 2006-1321 en date du 23 novembre 2006 a déclaré d’utilité publique le projet d’implantation de la Zone Economique
Spéciale Intégrée (ZESI) sur une parcelle de terrain, d’une superficie de dix mille (10.000) hectares environ.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
Pôle urbain en quatre quadrants appelés Arrondissements 1, 2, 3 et 4 ou A, B, C, D selon les
textes.
DDSC est situé dans l’arrondissement 4 du pôle urbain de Diamniadio.
Tableau 22 : Equipements structurants dans le pôle urbain de Diamniadio
Arrondissement 1 ou A Arrondissement 2 ou B
Le CICAD La deuxième université de Dakar (Université
Un hôtel à cinq étoiles Amadou Moctar MBOW)
Le parc d’expositions (Dakar EXPO CENTER) Une sphère ministérielle
Le golf club Stade olympique de football
Le vaccinopole Le CHU-Dakar Medical City
La cité du savoir Des résidences universitaires privées
Le parc numérique La gare emblématique de Diamniadio
Une sphère ministérielle (CM2D) Le quartier de la gare
Le quartier diplomatique dont la Maison des Nations Des parcs d’attraction et de loisirs
Unies de l’Afrique de l’Ouest Un shopping mall
Des parcs d’attraction Des programmes immobiliers
Des centres commerciaux Un complexe de cinéma
Un centre culturel Une école des arts
Programmes immobiliers Un centre culturel
Arrondissement 3 ou C Arrondissement 4 ou D
Le parc industriel Banques
Le marché d’intérêt national Compagnies d’assurance
La gare des gros porteurs Un parc d’attraction
Le parc des services pour les PMI-PME Un stade omnisport (DAKAR ARENA)
La caserne de gendarmerie Dakar Diamniadio Sports City
Le centre de loisir avec un club house Institut de recherches épidémiologiques
Des centres commerciaux (IRESSEF)
Des programmes immobiliers Centres commerciaux
Une sphère ministérielle Cabinets d’experts (juridiques, fiscal, immobilier,
etc.)
Programmes immobiliers.
Source : Etudes APS du PDA du PUD (2017)
Toutefois, cette planification n’est pas figée et le plan d’aménagement est modifié au gré des
opportunités et des projets présentés.
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4.4.1.3 Problèmes liés à la cohabitation entre les communes de Bambilor,
Diamniadio et le pôle urbain de Diamniadio
Le site du projet se trouve dans la zone du Pôle Urbain de Diamniadio (à cheval entre les territoires
des communes de Diamniadio et Bambilor, Département de Rufisque, Région de Dakar) sur une
superficie de 5,89 ha. Il est situé dans l’arrondissement 4 au Nord-ouest du pôle et est limité à
l’Est par des Universités et instituts islamiques, à l’ouest des campus universitaires et un centre de
santé, au Nord par la clinique américaine de Dakar et au Sud par l’OMRANIYOUN et le Dakar
Arena, selon le plan d’aménagement de la DGPU.
De fait, ces projets modifient complètement la situation foncière des collectivités locales qui les
abritent, les terres du domaine national sont immatriculées et incorporés dans le domaine privé de
l’État. Cette situation n’a pas manqué de créer une animosité des communautés locales et des
collectivités territoriales concernées. Celles-ci déplorent l’approche qui n’a pas su développer une
communication qui puissent dissiper les craintes et préoccupations encore vivaces (pertes
d’espaces agricoles, pertes de lotissements déjà réalisés). Les communes avaient en effet
entrepris des lotissements dans le but de reloger des familles qui en faisaient la demande.
L’essentiel de ces lotissements sont aujourd’hui versés dans l’assiette foncière du pôle mettant les
communes dans l’impossibilité de s’étendre.
Si ces acquisitions de terres privent les collectivités de considérables réserves foncières (affectant
l’extension naturelle des zones centre ou des territoires de projet des collectivités locales), des
bénéficies socio-économiques importants sont attendus de la réalisation de ces projets.
Il accueille ainsi les grands projets de développement urbain de l’Etat : projets d’infrastructures,
activités industrielles, projets d’habitat. Plus de 25 000 parcelles sont en cours d’attribution et de
construction (commune Diamniadio 2017). L’avènement du pôle urbain de Diamniadio avec une
projection de 350 000 habitants à l’horizon 2025 laisse présager d’un boom démographique dans le
périmètre communal et ses environs dans les prochaines années.Historiquement, le terroir de
Diamniadio était peuplé de lébous et de sérère mais les différentes migrations fortement
économiques (installation des industries, activités agricoles…). Aujourd’hui, ces quartiers se
caractérisent par une diversité ethnique qui s’est renforcée du fait des différentes migrations liées
surtout à la disponibilité des parcelles d’habitat ou à des raisons économiques.
L’implantation du pôle de Diamniadio sur ce territoire est un nouveau facteur de migration locale
notamment avec l’afflux de travailleurs ouvriers et des fournisseurs de services divers. En effet,
l’objectif de mixité fonctionnelle et sociale fixé au pôle, laisse entrevoir la présence d’une vague de
populations avec une forme d’habitat plus moderne et une densification d’infrastructures
économiques, administratives, sociales et des services associés.
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4.4.3 Accès aux services sociaux de base
Les quartiers limitrophes autour du pôle urbain des zones d’extension (comme Keur Ndiaye Lô à
Bambilor et Bargny ville verte à Bargny) ou sont d’anciens villages rattachés aux communes (c’est
le cas de Déni Malik Gueye à Diamniadio). L’accès aux services sociaux de base est
moyennement satisfaisant.
4.4.4.1 Santé
On décompte dans la commune de Bambilor un seul poste de santé à Keur Ndiaye Lô, un centre
de santé et trois postes de santé à Diamniadio. L’édification de l’hôpital pédiatrique de Diamniadio
vient renforcer le potentiel existant en offrant un plateau technique qui polarise au-delà de la
commune, le département de Rufisque mais également de localités de l’intérieur du pays et de la
sous-région. Les infrastructures sanitaires de ces collectivités territoriales se caractérisent par un
sous équipement et un déficit de personnel à l’instar de bon nombre de structures sanitaires du
pays.
Le pôle urbain de Diamniadio vient rehausser le plateau médical en développant un ambitieux
programme de santé avec la réalisation par la Fondation Institut Pasteur de Dakar du projet
Africamaril qui consiste en la construction de la plus grande unité de production de vaccins contre
la fièvre jaune d’Afrique. L’unité vise une production annuelle de 10 à 15 millions de vaccins avec
une capacité maximale de 30 millions.
Un centre hospitalier universitaire Dakar Medical City est prévu également dans le pôle urbain de
Diamniadio.
4.4.4.2 Education
On dénombre beaucoup d’écoles primaires dans les quartiers limitrophes (Keur Ndiaye Lô, Déni
Malick Gueye et Bargny ville verte). Le pôle urbain urbain vient renforcer le secteur notamment
pour le supérieur avec la deuxième Université de la région de Dakar (Université Amadou Makhtar
Mbow), orientée vers les sciences, les technologies, les métiers, les sciences économiques et de
gestion et les sciences sociales.
Il faut également noter la présence de structures d’enseignement privées dans le PUD comme
l’Institut de Recherche en Santé de Surveillance Épidémiologique et de Formation (IRESSEF).
Les activités sportives de la zone tournent essentiellement autour du football. Elles se pratiquent
généralement sur des terrains vagues non délimités et non équipé dans chaque quartier. Ces
quartiers sont organisés en associations sportives et culturelles.
Le pôle urbain abrite déjà le complexe sportif multifonctionnel Dakar ARENA de 15 000 sièges
fixes pour spectateurs en mode Basket ball.
Un stade olympique de football de 50 000 pplace est annoncé sur le site du pôle urbain de
Diamnidio. Ces infrastructures offre au pôle la possibilité d’accueillir la des compétitions
internationales pour les clubs et les sélections internationales dans diverses disciplines.
Le pôle urbain de Diamniadio est pris en compte par le projet d’approvisionnement en eau potable
de Dakar KMS 3 (200 000 m3 jours additionnels) pour des besoins estimés à 20 000 m3 Jour.
KMS3 épouse également les contours du Nouveau Schéma directeur conçu par la SONES pour
prendre en compte les pôles de développement urbain de Dakar et de la Petite Côte. L’objectif
principal de
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ce schéma directeur est de définir un programme de travaux prioritaires de renforcement du réseau
d’adduction et de distribution dans les zones situées dans le triangle Dakar-Thiès-Mbour.
En attendant la mise en service de KMS3 à partir de 2021, des solutions transitoires doivent être
trouvées en rapport avec la SONES pour couvrir les besoins actuels et à court terme (estimation de
3000 m3 jour en fin 2018). Pour ce faire la DGPU prévoit de raccorder le pôle à un parc de forages
de la SONES situé à Seby Ponty (production prévue de 5000 m 3 jour), de poser des conduites, de
réaliser une station de traitement des eaux, un bassin de refoulement de 2000 m3 au niveau du
point
K et des bâches de stockage et des châteaux d’eau pour une capacité totale de 72 000 m3
Dans les quartiers de la commune, le système autonome avec les fosses septiques est le plus
répandu pour la collecte des eaux usées domestiques.
Au niveau du pôle urbain, un plan directeur d’assainissement des eaux usées et pluviales est
réalisé9.
Des travaux pour le drainage des eaux pluviales sont en cours d’exécution dans le pôle urbain de
Diamniadio notamment avec la réalisation des travaux VRD par les entreprises ECOTRA,
SOTRACOM (réalisation des 11 km de la boucle du Germe de Ville) et CSE (Axe des 70 m). Le
réseau d’évacuation des eaux pluviales est en cours de réalisation, sur les axes 70 m, 40 m et 30
m. Le drainage des eaux de ruissellement se fait naturellement vers les trois lacs pour ce qui
concerne les réseaux des axes 40 m et 30 m. Le réseau de l’axe des 70 m aboutit à un bassin de
rétention. Un autre réseau d’évacuation des eaux pluviales est aussi en cours de réalisation au sein
du Parc industriel.
Le système d’assainissement des eaux usées domestiques existant dans le pôle urbain est
constitué
L’ONAS prévoit dans le cadre du PDA une extension des capacités de la STEP pour drainer toutes
les infrastructures du pôle.
Dans la commune, la gestion des déchets solides ménagers est du ressort de l’Unité de
coordination de la gestion des déchets solides (UCG) qui pilote le programme de gestion des
déchets solides urbains de Dakar.
Pour le Pôle urbain de Diamniadio, il n’existe encore aucun système pour la gestion des déchets
solides. Les déchets de chantier sont collectés par les entrepreneurs et déposés au niveau des
décharges temporaires indiquées par la DGPU dans le pôle.
9
ONAS, Etude du plan directeur d’assainissement et l’élaboration de l’APD et du DAO pour l’assainissement des eaux usées et des
eaux pluviales du pôle urbain de Diamniadio et du Lac Rose, Rapport d’avant-projet sommaire, version définitive, Missions A et B. Mai
2017
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4.4.4.5 Accès à l’énergie et au réseau de télécommunications
Le pôle urbain de Diamniadio doit être desservi par le réseau de Senelec. Les différentes
infrastructures disposent en outre d’unités de production propres constituées de groupes
électrogènes de secours ou de système solaire photovoltaïque.
La couverture réseau au téléphone se fait avec les trois principaux opérateurs mobiles du
Sénégal : Orange, Tigo et Expresso. Les deux premiers ont implanté des centres de données
(datacenter)
dans la zone.
4.4.5.1 Agriculture
Avec la mise en route du pôle urbain de Diamniadio, l’activité agricole est en net recul. En effet,
près de 2000 hectares de terres relevant des territoires des communes de Diamniadio,
Sébikotane, Bargny et Bambilor ont été reversés au pôle urbain de Diamniadio pour désengorger
Dakar. Ces terres agricoles vont désormais abriter des infrastructures économiques,
administratives et de services. C’est sur ces terres agricoles que sera implanté le projet. Malgré les
fonctions économiques (génération de revenus, créations d’emplois) et sociales
(autoconsommation, amélioration de la nutrition) attribuées à l’agriculture dans la zone, cette
activité est nettement en perte de vitesse.
Les anciennes terres de Bud Sénégal constituent néanmoins une opportunité pour la sauvegarde
de l’activité agricole dans la commune de Diamniadio.
4.4.5.2 Elevage
A l’instar de l’agriculture, la pratique de l’élevage est en perte de vitesse. Elle est globalement de
type extensif. Durant les années de forte exploitation maraichère des terres, l’élevage a fortement
bénéficié des résidus agricoles (mais, tomate, haricot, fraise) mais aussi du fourrage cultivé.
L’urbanisation a fini de perturber les couloirs pastoraux.
L’aviculture est aussi une pratique courante avec des poulaillers en maçonnerie. On y retrouve des
poulets de chair et des poules pondeuses en plus d’autres volailles telles que les dindes, les
pigeons et les cailles.
L’aménagement des bassins de rétention dans la zone a déjà permis d’expérimenter la pisciculture
dans le bassin de Sébi Ponty.
La zone connait un développement fulgurant dans le domaine de l’industrie. Les projets d’autoroute
à péage et l’aéroport de Diass ont fini de conforter les industries à s’installer dans la localité.
10
Voir lien sur le site web du PRODAC http://www.prodac.sn/dac-decouverte/
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L’Agence d’aménagement et de Promotion des sites industriels (APROSI) a réalisé dans la
commune de Diamniadio un domaine industriel aux normes internationales doté de réseaux
divers (eau potable, électricité, téléphones, canalisation, etc.) ainsi que de bâtiments prédisposés
aux usages industriels pour les Toutes Petites Industries (TPI) et les Petites & Moyennes
Industries (PMI). Le Domaine Industriel de Diamniadio, constitué du TF 3631/R de 43 hectares
et du TF
3652/R de 48 hectares, fait l’objet de réservations par plus d’une centaine d’entreprises.
Dans le pôle urbain, le parc industriel est prévu pour 150 entreprises. Il offre un espace d’accueil
d’investisseurs sur 53 ha. Le parc industriel met ainsi à la disposition des industriels du foncier
aménagé, des bâtiments administratifs et industriels, la voirie et les réseaux d’adduction d’eau
potable, d’électricité et de téléphone. Toutes les entreprises industrielles de transformation avec un
haut potentiel de valeur ajoutée et de croissance pourraient s’y implanter.
Le marché central de Diamniadio polarise l’ensemble des villages aux alentours de Diamniadio et
constitue la zone d’écoulement des produits comme la viande, le poisson, le mil et le sorgho pour
les cultures pluviales, le melon, le haricot vert, le manioc, la pomme de terre, les mangues et les
agrumes (oranges, citrons, mandarines). Il ne bénéficie, néanmoins pas, de lieu de culte, de poste
de sécurité, d’éclairage public fonctionnel et de local frigorifique. La vente de fruits le long de la
route nationale prospère du fait de sa position de carrefour. On y retrouve plusieurs types de fruits
(pastèques, bananes, ananas, oranges, melons, papayes) mais également de la tomate, du haricot
vert.
Dans le cadre du pôle urbain, le Marché d’intérêt national de Diamniadio pour les produits agricoles
et d’élevage est réalisé. Il est composé d’une
- halle de fruits, légumes, céréales et produits frais avec des magasins équipés de systèmes
de réfrigération ou un des magasins avec un bloc commun de réfrigération
- de magasins extérieurs
- de laboratoire et de magasin administratif
Il sera renforcé par la gare des gros porteurs qui couvre une surface totale estimée à 97 521 m2.
Le Centre International de Conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD) est construit au-delà
des besoins du XVe Sommet de la francophonie de Dakar (novembre 2014), afin de promouvoir le
tourisme d’affaires. C’est un site d’accueil de conférences et d’évènements de portée internationale
et constitue la première pierre des projets du pôle urbain de Diamniadio.
11
On y retrouve une usine de fabrication de farine (Olam Sénégal), une métallurgie (Didier Feramise), des conserveries de poissons (3
Dauphins, Tamoufishing, Delphinus), une usine de plastique (Sodiaplast), une usine de production d’engrais et de produits
phytosanitaires
(Biogen).
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Plusieurs centres commerciaux et un shopping mall sont également prévus dans le pôle urbain.
Depuis la fin de l’année 2012, l’accès à la commune de Bambilor ainsi qu’aux localités de la zone
est facilité par l’autoroute à péage (Dakar – Diamniadio). Les autres voies de communications sont
constituées de la route nationale, de pistes permettant de rallier les zones enclavées, notamment
les champs, vergers, poulaillers et villages. Le prolongement de l’autoroute à péage avec
l’autoroute Diamniadio – Diass en construction contribuera à faciliter l’accès direct jusqu’au nouvel
aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Dans les perspectives, il faut noter le projet du train express régional (TER) qui devra relier la
région de Dakar à l’AIBD en passant par Diamniadio qui sera desservie au niveau de la gare
emblématique de Diamniadio.
Le pôle urbain est accessible par l’autoroute à péage qui sépare horizontalement le pôle du Nord
au Sud. A l’intérieur l’axe des 70 m qui sépare les Arrondissements 2 et 3 des Arrondissements 1
et 4 verticalement, une route est en cours de réalisation par l’entreprise CSE. La boucle du Germe
de Ville qui ceinture le cœur du pôle est en chantier avec l’entreprise SOTRACOM. Tous les autres
travaux de voiries et réseaux divers sont confiés à l’entreprise ECOTRA.
Parmi les réseaux exploités par les concessionnaires, nous pouvons citer :
La conduite d’adduction du Lac de Guiers (ALG 1) DN 1100 et une autre conduite se
raccordant à l’ALG 1 (DN 800) exploité par la SDE ;
Un réseau d’électricité moyenne tension (30kvA) exploité par la SENELEC ;
Une conduite de gaz située au nord du site à la limite du pôle ;
L’autoroute à péage.
Le site est desservi au Sud par une voie d’aménagement du pôle urbain, dénommée Rue 43, d’une
emprise de 54 m, à l’Est par le Rue 40 de 40m, à l’Ouest elle est accessible par la rue 207 de 20m
et au Nord par la Rue 107 de 20m.
Le projet est implanté sur des terrains agricoles destinées à l’horticulture et à l’aviculture où se
pratiquaient l’agriculture.
Sur le site on trouve un champ d’environ 2ha clôturé par des haies mortes à l’intérieur duquel sont
plantés des arbres fruitiers (citronniers, mandariniers, tamarinier) et disposant d’un réseau
rudimentaire d’irrigation.
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Photo 4 Entrée du champ sur site
On note la présence sur le site d’un mur de un mètre de hauteur qui devait servir de limite à une
exploitation agricole.
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4. Cadre biophysique et socio-économique de la zone d’implantation du projet
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
A l’analyse, les distances, les statuts et les vocations des infrastructures et des terrains au
voisinage du projet ne présentent pas de contraintes particulières ou d’incompatibilité avec les buts
et objectifs du projet. L’intégration du projet dans son milieu sera examinée au plan de la
sensibilité environnementale et sociale.
Le projet est implanté dans le pôle urbain de Diamniadio, dans l’arrondissement 4 Il est situé sur
des terres agricoles à proximité de Dakar Arena.
Par rapport à l’environnement biophysique, il faut noter que le site se trouve dans un bassin
versant imperméable du fait de la présence de sols marno-calcaires, très instables au plan
physique avec les phénomènes de gonflement-rétrécissement. Les enjeux sur les structures à
implanter et l’assainissement du site sont donc importants.
Comme dans tout chantier de construction, les travaux de terrassement, la circulation des engins et
les émissions des véhicules contribuent à l’altération de la qualité de l’air et impliquent des
nuisances sonores temporaires plus ou moins importantes. Ceux-ci constituent des enjeux à
prendre en compte durant les travaux.
Le bâtiment est un ERP de première catégorie qui va accueillir du public, à ce titre les risques
d’actes malveillants, d’incendie et de panique sont à prendre en compte.
Tous ces enjeux méritent une attention particulière et leur prise en compte reste valable autant lors
de l’exécution des travaux qu’en phase exploitation du projet.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
4.6.2 Evaluation du niveau de sensibilité environnementale et sociale
Cette analyse met en relation les différentes composantes de l’environnement de la zone couverte
par le projet avec les évolutions que vont engendrer le projet aussi bien en phase travaux qu’en
phase exploitation.
Pour cela, un croisement a été établi entre les activités du projet et les composantes des milieux
physiques, naturels et humains) susceptibles d'être touchées par le projet et qui correspondent aux
éléments sensibles de la zone d'étude,
Ainsi, les principaux éléments sensibles dans la zone du projet sont identifiés et leur niveau de
sensibilité évalué dans le tableau ci-dessous.
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4. Cadre biophysique et socio-économique de la zone d’implantation du projet
Tableau 24 : Evaluation du niveau de sensibilité des composantes environnementales et sociales dans la zone du projet
Composante Caractéristiques du milieu récepteur Caractéristiques du Degré de perturbation Valeur Niveau de
projet environnementale sensibilité
et sociale
Air la direction du vent est globalement Nord-
Est, cependant, nous pourrons constater
des vents de Nord-Ouest en été.
Eau souterraine Présence d’une nappe profonde et semi
profonde autour du site
Eau de surface Le réseau hydrographique est formé de
chenaux d’écoulement des eaux pluviales
vers la dépression de Sébi Ponty
Sols/ Construction sur ’un terrain constitué en
surface d’une couche d’argiles noirâtre
en dessous de laquelle nous rencontrons
une couche de galets de calcaire
reposant sur une couche de Marne à lits
de calcaire
Faune et Flore Présence Faidherbia albida, Adansonia
digitata et Ziziphus mauritiana qui sont
partiellement protégées
Activités Le projet cohabite avec Dakar Arenan
socioéconomiques
Bruit Les principales sources de bruit dans la
zone sont dues au trafic routier
notamment sur l’autoroute à péage, aux
travaux de voirie en cours, et aux travaux
de construction dans le voisinage.
Energie La zone est comprise dans le domaine
concédé de la SENELEC
L’analyse de la sensibilité du milieu montre des niveaux …. pour certaines composantes naturelles. Ainsi, l’analyse des impacts, le PGES et le plan
de suivi doivent en compte pour identifier les mesures prioritaires. Cependant, il est difficile d’évaluer la sensibilité environnementale en rapport avec
DDSC, sans tenir compte de l’ensemble des activités du pôle urbain de Diamniadio. Celle-ci est donc à corréler avec les initiatives en cours ou en
perspectives dans le pôle urbain notamment les travaux de VRD, les travaux de l’usine de déferrisation du point K ou les travaux de la Cité du Savoir.
Cette analyse de sensibilité découlant de la mise en œuvre du plan d’aménagement du pôle urbain ne pourra être réalisée qu’à travers une
Evaluation Environnementale Stratégique couvrant l’ensemble de la zone.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
Consultation du public
5. Consultation du public
5.1 Principe et méthodologie de la consultation du public *
Le principe de la consultation du public dans les études d’impact environnemental répond à
un souci d’information et de participation du public comme énoncé dans le Code de
l’environnement et l’arrêté n°009468 du 28 novembre 2001, portant réglementation de la
participation du public à l’étude d’impact environnemental. La consultation est un cadre
favorable d’échanges à titre informatif mais également l’occasion de recueillir les avis,
craintes et recommandations afin de favoriser une compréhension commune et de renforcer
la portée environnementale et sociale du projet.
Dans le cadre de la construction de DDSC dans le pôle urbain de Diamniadio, le public cible
a été constitué en tenant compte des différentes composantes du projet et des propositions
énoncées par la DEEC dans les observations des TDRs de l’étude. Il est composé de trois
catégories d’acteurs ou de décideurs qui sont les suivantes :
les populations riveraines ;
Les collectivités territoriales et autorités administratives;
les Services Techniques de l’Etat.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
que l’accessibilité de l’édifice reste la première mesure qui facilite l’intervention des sapeurs-
pompiers.
Pendant les travaux, la santé et la sécurité des travailleurs est essentielle à préserver
quelque soit le statut du travailleur. La division de la prévention, de l’hygiène, santé et
sécurité au travail insiste dans ce sens sur la nécessité pour le promoteur d’informer
l’Inspection du travail dès le démarrage des travaux sur la présence du chantier.
Pour la commission départ em ent ale de r ecensem ent et d’évaluat ion des im
penses
Il apparait clair pour la préfecture de Rufisque que des contraintes persistent dans les
procédures de recensement et d’évaluation des impenses. Le territoire affecté au pôle urbain
accueille des lotissements à usage d’habitat, initiés avant l’installation du pôle par des privés
ou par les collectivités locales et dont certaines parcelles ont été attribuées et d’autres en
cours. Aussi, l’activité agricole, même si elle connait des contraintes reste une source de
revenus pour une partie de la communauté locale. L’affectation des terres au pôle a
dépossédé ces groupes de terres qui devraient être dédommagés après une procédure de
recensement et de conciliation des impenses par la commission départementale. Cette
procédure est enclenchée par la DGPU qui saisit la Commission dès cession d’un site à un
investisseur pour démarrage d’un projet.
Le manque de visibilité des projets du pôle, l’absence de limites physiques du pôle créent des
appréhensions et une forme d’animosité de ces cibles envers le pôle. Il apparait dès lors
nécessaire de mener une communication active à l’endroit des riverains afin de faciliter
l’acceptabilité sociale du projet.
La commune de Bambilor
La commune subit à plein fouet l’urbanisation grandissante de la région de Dakar et ceci au
détriment des terres agricoles. Néanmoins, l’agriculture offre encore des retombées
économiques sensibles à une frange de la population. Les enjeux socio-économiques et les
impacts négatifs de la perte de ces activités agricoles devraient pousser à la réflexion pour sa
sauvegarde en intégrant les activités agricoles à celles de la ville naissante.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
Structure Attentes Craintes et Recommandations
préoccupations
Division - Respect du droit social - Situation des travailleurs - Informer l’inspection du travail
Prévention, national pour les pendant la construction en l’occurrence l’inspection
hygiène, Santé et travailleurs ; qui sont souvent départementale de Rufisque par
Sécurité au - Convoquer la considérés comme des le Promoteur du démarrage des
travail convention collectives journaliers alors que le travaux du chantier ;
des bâtiments et des journalier ne peut - Exiger un contrat de mise à
travaux publics travailler plus de 5 jours disposition entre le Promoteur et
pendant le chantier ; d’affilée; l’entreprise afin de garantir la
- Convoquer la conformité réglementaire de
convention collective l’entreprise concernant les
nationale des aspects sociaux des
industries hôtelière travailleurs ;
pour le fonctionnement - Assurer la sécurité des
de l’hôtel travailleurs en phase travaux à
travaux des équipements de
protection collective et
individuelle ;
Mettre en place un comité
-
d’hygiène et de sécurité au
travail si le nombre de
travailleurs dépassent 50,
Se référer au décret 94 - 224
- fixant les modalités
d’organisation et de
fonctionnement des comités
d’hygiène et de sécurité au
travail ;
Rappeler toutes les dispositions
- pertinentes portant code du
travail ou les décrets de 2006
qui s’appliquent au projet ;
Organiser les instances de
- délégués de personnel si le
chantier dure plus d’un an afin
de favoriser le dialogue au sein
du chantier ;
Favoriser la main d’œuvre locale
- tout en respectant les
dispositions sociales requises
Mairie Bambilor - Préserver les intérêts - Opportunités d’emplois - Favoriser la cohabitation avec les
de ceux qui exploitent pas palpables pour les activités agricoles
les terres communautés
environnantes du pôle ;
- Les considérations
environnementales
ne sont pas
suffisamment prises
en compte : les
projets immobiliers ou
autres éliinent toute
forme de végétation
dans les projets
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6. Analyse des variantes
Une solution de rechange est un ensemble de composantes de projet d’une nature différente d’une
option à une autre et non pas seulement une variation plus ou moins importante d’un même projet.
Une variante est une variation substantielle d’un même projet. Elle peut concerner plusieurs
aspects
: la localisation des travaux, des aménagements, leur conception, leur capacité, leur modalité
d’exploitation, de gestion et d’entretien.
L’objectif recherché à travers ce chapitre est d’articuler une analyse comparative d’une part, entre
la situation « sans projet » et la situation « avec projet » et d’autre part, entre les différentes
variantes envisageables pour la construction de DDSC.
La situation sans projet est l’abandon du projet et le maintien du statu quo ante avec un scénario
tendanciel qui accentue les différents inconvénients et réduit les avantages.
Le projet, tel que conçu, aura très certainement des effets négatifs sur le plan environnemental et
socioéconomique en phase chantier et exploitation. Néanmoins, ces effets sont maîtrisables s’ils
sont identifiés et évalués et assortis de mesures d’évitement, d’atténuation et de compensation
dans le cadre du plan de gestion environnemental et social recommandé par la présente étude.
Pour toutes ces raisons la mission recommande le choix de l’option avec projet bonifiée par la mise
en œuvre du PGES.
On différencie les eaux usées (EU), les eaux vannes (EV) et les eaux pluviales (EP) d’un point de
vue qualitatif (concentration en pollution) et quantitativement (volume et de débit). On appelle les
eaux domestiques l’ensemble EU + EV Ces eaux doivent être évacuées et assainies sans pollution
de l’air intérieur des bâtiments et du milieu récepteur.
Les eaux collectées en pied de bâtiment au niveau des regards de façades sont évacuées vers le
réseau d’assainissement urbain qui peut être :
Unitaire « tout à l’égout »
Séparatif (égout EP et égout EU+EV)
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Constitué uniquement d’un égout EP, ce qui rend obligatoire le traitement des EV ainsi que
la présence d’un séparateur à graisse avant le rejet des EU
S’il n’existe pas de réseau urbain proche, un système d’assainissement individuel dit autonome est
nécessaire – les EP doivent être évacuées indépendamment. *
Dans le cadre du Pôle urbain, le développeur est tenu de mettre en œuvre un cahier des
prescriptions techniques particulières aux travaux d’assainissement. Dans la convention de bail
emphytéotique, la DGPU s’engage à réaliser les travaux de VRD hors site (incluant la station
d’épuration et le dispositif d’évacuation des eaux pluviales) concomitamment aux travaux de
construction du bâtiment.
Dans ce contexte l’option d’assainissement choisie est de type réseau séparatif (égout EP et égout
EU+EV).
La climatisation de confort répond à un besoin de l'utilisateur pour un confort de bien être individuel
et collectif. Dans les bureaux, le confort provoqué par la climatisation se traduit par un bien-être ou
une meilleure efficacité sur le lieu de travail.
En général dans les complexes de bureaux, deux systèmes de climatisation sont utilisés :
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Avantages Inconvénients
– Air : fluide en abondance – Machine extérieure : contraintes architecturales
– Simplification d'installation : groupe – Bruit extérieur, car machine le plus souvent en
en terrasse par exemple extérieur
– Pas de panache de fumées, pas de – Performances en chute quand la température
légionellose extérieure augmente (35°C et plus)
La source, où sont prélevées ou cédées les calories, est l'eau : eau de tour, d'aéroréfrigérants, eau
de nappe.
L'avantage de "l'eau" par rapport à "l'air" se retrouve dans sa capacité thermique et un rendement
ou EER (Efficacité Energétique en Réfrigération), meilleur et moins sensible aux conditions de
températures extérieures (cas eau de nappe). Côté utilisation, le groupe "eau /eau" cède comme
pour le groupe "air / eau" son énergie à un réseau d'eau glacée véhiculée vers les émetteurs.
Avantages Inconvénients
– Meilleure efficacité, meilleurs – Nécessité des aéroréfrigérants ou tours de
rendements (EER), meilleur refroidissement, souvent en toiture (sauf cas eau de
bilan d'exploitation nappe)
– Implantation des machines – Entretien pour prévenir du risque de légionellose (cas
frigorifiques en local eau de tour uniquement)
technique, en sous-sol – Consommation d'eau de ville (en appoint, (cas eau
de tour uniquement)
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7. Détermination des impacts environnementaux et sociaux du projet
Pour chaque impact potentiel, il a été déterminé une série de mesures, d’indicateurs objectivement
vérifiables ainsi que la manière dont ces indicateurs seront mesurés et suivis (cf PGES et plan de
suivi environnemental).
Les impacts identifiés seront évalués selon une approche matricielle d'effet (grille de Fecteau).
La grille de Fecteau est une méthode d'évaluation des impacts qui utilise trois critères (l'intensité, la
durée et l'étendue de l’impact) pour apprécier l'importance de l’impact.
La durée de l'impact précise la période de temps pendant laquelle seront ressenties les effets ou
modifications subies par les composantes de l'environnement. Ce paramètre « durée » est mesuré
à partir d’une échelle de valeurs. Aussi, la durée est-elle :
* Courte, quand l'effet de l'impact est ressenti à un moment donné surtout lors de
l'accomplissement de l’activité ;
* Moyenne, lorsque l'effet de l'impact est ressenti de façon continue mais pour une période de
temps limitée après que l'activité ait eu lieu ;
* Longue, quand l'effet de l'impact est ressenti de façon continue et pour une période de
temps égale ou supérieure à la durée de vie du projet.
L'étendue de l'impact, quant à elle, est ponctuelle, locale ou régionale. De ce fait, elle exprime la
portée ou le rayonnement spatial des effets générés par une intervention sur le milieu. Cette notion
se réfère soit à une distance ou à une superficie sur lesquelles seront ressenties les modifications
subies par une composante ou encore à la proportion d'une population qui sera touchée par ces
modifications. Précisément, elle est :
* Ponctuelle, lorsque les impacts se limitent sur le site du projet ;
* Locale, lorsqu'elle s'étend dans les limites communales ; et
* Régionale, lorsque l'impact se ressent au-delà des limites communales.
L'intensité ou le degré de perturbation engendrée correspond à l'ampleur des modifications qui
affectent la dynamique interne et la fonction de l'élément de l'environnement touché.
Généralement, on distingue trois degrés : fort, moyen, faible
* la perturbation est forte lorsque l'impact compromet profondément l'intégrité de l'élément
touché, altère très fortement sa qualité ou restreint son utilisation de façon très importante
ou annule toute possibilité de son utilisation ;
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* elle est moyenne quand l'impact compromet quelque peu l'utilisation, la qualité ou l'intégrité
de l'élément touché ;
* elle est faible lorsque l'impact ne modifie pas de manière perceptible l'intégrité, la qualité ou
l'utilisation de l'élément touché.
Tableau 25 : Grille de détermination de l’importance
Intensité Étendue Durée Importance
Longue Majeure
Régionale Moyenne Majeure
Courte Majeure
Longue Majeure
Forte Locale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Majeure
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Moyenne
Faible Locale Moyenne Moyenne
Courte Mineure
Longue Mineure
Ponctuelle Moyenne Mineure
Courte Mineure
L’identification des impacts potentiels du projet suit la conduite de l’ensemble des opérations
inhérentes au projet, à savoir :
– La préparation du site ;
– L'amenée du matériel et des engins lourds liés à l’envergure du chantier ;
– La construction de la base chantier ;
– La libération de l’emprise (activités de déboisement et de débroussaillage)
La consommation en eau ;
La consommation en énergie ;
La consommation en carburant et autres produits (gasoil, lubrifiants, etc.) ;
L’entretien des locaux et équipements ;
Les activités de restauration ;
Le fonctionnement des équipements (groupes électrogènes, compresseurs) ;
Le stockage de carburant (gasoil) ;
L’augmentation du trafic dans la zone ;
La production de déchets ;
La production d’eaux usées ;
Etc.
Il faut noter que la phase de conception a nécessité l’intervention des bureaux d’étude pour la
programmation fonctionnelle, les études architecturales, les investigations topographiques,
géotechniques, les études d’avant-projet, les évaluations environnementales et les études de
sécurité etc.
Opportunités d’emplois
Les travaux d’aménagement du site nécessitent un besoin en personnel qualifié et en main
d’œuvre non qualifiée (). Cela représente une opportunité d’emplois pour les jeunes de la
commune du fait que pour le recrutement de la main d’œuvre non qualifiée, les populations locales
seront privilégiées.
Il faut également noter le développement de certaines activités de petit commerce comme celle de
la restauration qui peuvent être menées aux abords des chantiers et pouvant être source de
revenus.
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Versement de droits et taxes aux différentes régies financières
Pour la construction du site, des matériaux de construction ainsi que certains équipements
techniques seront achetés au niveau national ou importées. Des prestataires ou des salariés seront
recrutés. L’impôt sur le revenu, l’impôt sur les bénéfices, les droits de douanes, de timbre, la taxe
sur la valeur ajoutée et les taxes d’importations seront des sources d’entrées de d’argent
notamment de devises étrangères pour la régie financière sénégalaise.
L’ouverture et l’exploitation anarchique de carrières non autorisées pour l’extraction des matériaux
de construction (sable, gravier…) peuvent aussi participer à la déforestation et à la défiguration du
paysage.
Les installations de chantiers temporaires avec la présence des engins et camions peuvent
entraîner des effets sur le sol comme le compactage et la destruction de sa structure suite à leurs
passages répétés (engins et poids lords).
Durant la période de construction, l’écoulement naturel des eaux sera perturbé du fait des travaux
et installations. La faible perméabilité des sols argileux entraine généralement une stagnation des
eaux de pluie sur les reliefs plats.
Evaluation des impacts liés aux travaux et installations sur la structure du sol
et le drainage naturel
Les émissions de poussières constituent les aspects environnementaux les plus récurrents sur les
chantiers. Les travaux de terrassement et la circulation des engins et camions peuvent entrainer
des émissions de poussières et particules. Les poussières peuvent également provenir de la
manipulation de certains produits, le percement et la découpe des matériaux, les travaux de
polissage et sciage, perforation… Ces travaux sont aussi générateurs de poussières. Qu’elles
soient de bois, de béton, de carrelage, de verre ou autre, ces poussières sont dangereuses pour la
santé. Les émissions de poussières de chantier peuvent entrainer les impacts suivants :
Les affections respiratoires pouvant être contractées sur le chantier dépendent de la taille des
particules. En effet, la dangerosité des poussières/particules est fonction de leur taille. Les
particules de diamètre compris entre 2,5 et 10 µm atteignent les parties supérieures du système
respiratoire et peuvent être éliminées par filtration des cils de l'arbre respiratoire et la toux. Les
particules les plus fines (< 2,5 µm) appelées aussi PM 2,5 sont les plus dangereuses. Capables de
pénétrer au plus profond de l'appareil respiratoire, elles atteignent les voies aériennes terminales,
se déposent par sédimentation ou pénètrent dans le système sanguin. Ces particules peuvent
véhiculer des
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composés toxiques, allergènes, mutagènes ou cancérigènes, comme les hydrocarbures
aromatiques polycycliques et les métaux lourds.
Les autres types de poussières dangereuses qu’on peut retrouver sur les chantiers sont les
poussières de ciment. Ces poussières peuvent être à l’origine d’impacts sanitaires négatifs. Les
poussières de ciments peuvent provoquer des maladies dont certaines se révèlent invalidantes
pour les ouvriers :
Irritations oculaires en cas de projection de ciment dans les yeux.
Rhinites provoquées par l'inhalation de ciment sec.
Pathologies broncho-pulmonaires, bronchites chroniques et atteinte de la fonction
respiratoire par l'inhalation de poussière de ciment (notamment sur des sites de production).
Il faut retenir que les impacts qui pourraient être liés aux poussières générées par le chantier vont
concerner les ouvriers. Pour ce qui concerne les effets concernant le voisinage, ils seront
négligeables si les mesures d’atténuation proposées sont mises en place et vu qu’il n’y’a pas
d’habitation dans le voisinage immédiat du site.
Les émissions de gaz font partie des facteurs d’impacts sur les chantiers. Les dégagements
gazeux proviennent des tuyaux d’échappement des véhicules/engins, ils sont constitués de gaz
tels que l’oxyde de carbone (CO), les oxydes de soufre (SO) et d’azote (NO), les vapeurs
d’hydrocarbures. Ces émanations gazeuses peuvent entrainer la dégradation de la qualité de l’air
et être sources d’affections respiratoires chez les ouvriers qui inhalent ces substances.
Les effets qui pourraient être liés par les rejets gazeux des engins/camions vont surtout concerner
les ouvriers. Pour ce qui concerne le voisinage, l’impact sera négligeable si les mesures de
mitigation recommandées sont respectées et du fait de l’absence d’habitations dans le voisinage
immédiat du site.
Identification des impacts liés aux COV émis par les produits de
finition (peinture, colles, solvants)
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Les travaux de finition entrainent la présence des composés organiques volatils (COV) provenant
de certains produits comme les peintures, laques, colles liquides, huiles de décoffrage,
nettoyants… Certains COV sont très toxiques, ils peuvent entrainer la dégradation de la qualité de
l’air intérieur dans les locaux où sont manipulés les produits et causer des affections respiratoires
voire cancéreuses chez les ouvriers inhalant ces substances.
Les déchets de chantier peuvent générer plusieurs types d’impacts en fonction de leur typologie.
Plusieurs types de déchets peuvent être produits sur les chantiers. Les déchets les plus importants
et les impacts associés sont présentés dans le tableau suivant.
Déchets Déchets de bois, papier, carton, déchets Travaux de construction et Nuisances visuelles,
industriels banals de plastiques, métaux et ferrailles ou de matériaux Encombrement
verre.
Concernant le bois, il s'agit du bois qui
n'a pas été traité avec des substances
dangereuses
Déchets Huiles usagées, chiffons souillés, filtres Travaux de maintenance des Pollution du sol/sous-sol,
dangereux à huile, filtre à air, sable souillé, déchets équipements Pollution de l’air
d'emballage ou de matériels souillés par
de l'huile ou de la peinture contenant
des substances dangereuses …
Laitance de béton (mélange très fluide Eaux de lavage des bennes à Pollution du sol,
de ciment, d'éléments fins et d'eau) béton, toupies et bétonnières… Altération de la santé des
Ces rejets sont très ouvriers due aux rejets corrosifs
basiques (pH de 12 à 13), (en cas de contact cutané ou
souvent chargées de métaux, projection dans les yeux)
dus aux adjuvants qui sont des Les eaux de lavages ont un pH
produits dangereux élevé ; autrement dit, elles sont
très basiques ou « alcalines ».
Elles présentent un risque à la
fois
pour les ouvriers (projections
dans les yeux, etc.), pour les
organismes aquatiques et pour la
fertilité des sols.
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Evaluation des impacts liés aux déchets dangereux
Par bruit des chantiers, on entend toutes les émissions sonores des travaux de construction, des
travaux de construction très bruyants et des transports de chantier. Le bruit généré par les activités
de chantier peut être source de gêne pour le voisinage ou de lésions auditives chez les ouvriers.
Les sources de bruit à l’origine des nuisances sonores potentiellement générées par les chantiers
sont les suivantes :
– Engins de chantier (pelleteuses, chargeuses, brise béton, tracteurs, grues, …) ;
– Equipements techniques (compresseurs, groupes électrogènes, …) ;
– Outils et machines de chantier (marteaux piqueurs, scies circulaires, bétonnières,
perceuses,) ;
– Camions de chantier (y compris les sirènes de marche arrière) ;
– Manipulation des matériaux (chocs, bruits de chargements/déchargements).
Les niveaux de bruit pouvant être atteints par les engins de chantier sont présentés dans
le tableau suivant.
Tableau 27 : Niveau de bruit pouvant être atteint pour différentes sources en chantier
Niveau de bruit db(A) Activités/équipements
89,8 Camion grue
89,2 Tractopelle chantier
85,8 Pelle Caterpillar
130 Bancs d’essai moteurs
105 Marteau piqueur
110 Broyeur ou concasseur de carrière
100 Scies circulaires
90 Ponceuses
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Il faut retenir que les nuisances sonores qui pourraient être liés aux travaux de chantier
vont surtout concerner les ouvriers. Concernant le voisinage, l’impact lié au bruit de
chantier sera insignifiant avec le respect des mesures proposées.
Les activités de chantier génèrent des eaux usées de diverses natures. Les eaux issues d’un
chantier sont chargées de matières en suspension et parfois polluées par des hydrocarbures. De
plus, celles qui sont en contact avec du béton, ciment, mortier, etc. deviennent alcalines (pH > 9) et
peuvent présenter une teneur significative en micropolluants. Il y a aussi les eaux polluées par le
lessivage (pluies.) d'éléments ou de surfaces bétonnées (travaux d'injection, de stabilisation, de
gunitage, etc.) sans oublier les eaux usées sanitaires. Ces eaux usées produites sur les chantiers
peuvent être à l’origine de la pollution du sol ou des eaux souterraines si elles ne font pas l’objet
d’une bonne gestion.
Toutefois, il faut souligner que l'impact des effluents liquides sur les eaux souterraines sera de
faible importance du fait de la profondeur de la nappe (entre 7 et 15 mètres).
Quant aux eaux de surface, il faut dire que les eaux usées n’auront pas d’impacts significatifs sur
les ressources en eaux de surface du fait de l’absence de cours d’eau permanent dans la zone du
projet.
Evaluation des impacts liés aux eaux usées produites sur le chantier
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7.2.2.8 Impacts liés au déversement accidentel d’hydrocarbures
Le déversement accidentel ou la fuite d’hydrocarbures peuvent être source de pollution (sol, sous-
sol). Les hydrocarbures sont dangereux pour l’environnement du fait de certaines de leurs
compositions qui sont toxiques. Ils peuvent être source de contamination du sol, ils sont également
toxiques pour les organismes aquatiques, ils peuvent entraîner des effets néfastes à long terme
pour l´environnement aquatique.
Pour ce qui concerne les eaux souterraines, il faut souligner que l'impact des déversements
accidentels d’hydrocarbures sera de faible importance du fait de la profondeur de la nappe (entre 7
et 15 mètres).
Quant aux effets toxiques sur les organismes aquatiques, il n’est pas redouté dans le cadre du
projet
vu qu’il n’y a pas d’eau de surface dans le voisinage immédiat du projet.
Placer des bacs de rétention sous les citernes et les matériels en poste
fixe
(compresseurs, groupes électrogènes…)
Récupérer les liquides épanchés avec du produit absorbant (chiffons, sciure de bois,
copeaux, sable ou granulés absorbants). Ces produits souillés seront éliminés dans
des filières adaptées
Entretenir correctement les engins de chantier pour éviter les fuites d’huiles et
de
Les travaux de finition nécessitent l’utilisation de certains produits comme les peintures, laques,
colles liquides, huiles de décoffrage, nettoyants…Le stockage de ces produits dans des contenants
non étanches ou leur manipulation sur des zones non étanches peuvent être des facteurs de
pollution. Vu que certaines compostions de ces produits sont très toxiques, le risque de pollution
du sol/sous-sol est probable en cas de déversement accidentel ou de fuite de produits.
Récupérer les liquides épanchés avec du produit absorbant (chiffons, sciure de bois,
copeaux, sable ou granulés absorbants). Ces produits souillés seront éliminés dans des
filières adaptées.
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7.2.2.10 Impacts sur la santé et la sécurité des travailleurs
Le secteur des BTP fait partie des secteurs les plus accidentogènes. Les accidents de travail et
maladies professionnelles sont récurrents dans les chantiers de construction. Des accidents de
travail graves voire mortels se produisent souvent dans les chantiers. Cette situation est due à
certains travaux à risques sans mesures de prévention (travaux en hauteur, travaux dans des
tranchées, manipulation de produits dangereux…), la présence d’équipements à risque
(équipements électriques, équipements sous pression, engins de chantiers…) mais surtout le
manque ou l’insuffisance de formation des ouvriers. Les risques professionnels liés au projet sont
analysés et détaillés dans la partie « risques professionnels ».
Les impacts positifs de ce projet en phase d’exploitation sont liés au milieu humain et à
l’environnement socio-économique.
7.3.1.1 Renforcement de la position stratégique du Sénégal sur le plan de l’accueil des grandes
compétitions sportives
DDSC va contribuer à l’atteinte des objectifs du Pôle urbain de Diamniadio visant à la création
d’une ville nouvelle et au décongestionnement de Dakar. La position carrefour de Diamniadio
permettra de rapprocher le Système des Nations Unies des visiteurs en provenance de l’étranger
(via AIBD) et des populations de l’intérieur du pays ; avec les infrastructures de transport
(Autoroute à péage, AIBD, TER) Diamniadio sera très accessible pour les usagers qui viennent de
l’extérieur et des autres régions du Sénégal.
Le projet va générer lors de son exploitation des impacts négatifs de diverses natures. Les impacts
environnementaux potentiels sont liés aux équipements présents sur site, aux produits stockés et à
la nature même de l’établissement. Les impacts qui seront analysés concernent aussi bien ceux qui
pourront survenir en situation normale que ceux qui surviendront en situation anormale ou
accidentelle.
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Les émissions atmosphériques qui peuvent être générées en phase exploitation sont les gaz de
combustion liés principalement au fonctionnement d’équipements comme les groupes
électrogènes. Certains de ces gaz contribuent au réchauffement climatique, d’autres constituent
une source de dégradation de la qualité de l’air mais aussi d’impacts sanitaires. Ces gaz sont
principalement les suivants :
le monoxyde de carbone (CO) qui est un gaz très toxique,
le monoxyde et le dioxyde d’azote, participent à la formation des pluies acides et
favorisent la formation de l'ozone. Ils peuvent être à l’origine d’impacts sanitaires (asthme),
le dioxyde de souffre (SO2) qui provoque des pluies acides, et provoque également la mort
prématurée des végétaux,
le CO2 qui est un gaz à effet de serre (GES) contribuant au réchauffement climatique.
La pollution atmosphérique accidentelle aussi doit être prise en compte. En cas d’incendie,
on assiste à des émissions de fumées toxiques et de gaz (CO, CO2, gaz irritants…) qui
peuvent être source de pollution atmosphérique et d’impacts sanitaires.
L’air intérieur que l’on retrouve à l’intérieur des bâtiments n’est pas toujours de bonne qualité. En
effet, les sources de pollution à l’intérieur des bâtiments sont nombreuses : tabagisme,
moisissures, matériaux de construction, de décoration, meubles, acariens, produits d’entretien,
peintures... C’est ce que l’on appelle la pollution de l’air intérieur.
Les effets d’une mauvaise qualité de l’air intérieur sur la santé sont variés : Irritations de la peau,
des muqueuses respiratoires (souffle court, toux sèche), sécheresse oculaire, inconfort – mal de
tête, fatigue, troubles visuels, nausées, problèmes de concentration, intoxication. Ces symptômes,
qui peuvent devenir chroniques, disparaissent après la sortie du bâtiment et récidivent au retour. Ils
dépendent de la nature des polluants, de la fréquence d’exposition et de la sensibilité des
personnes exposées.
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Choisir des matériaux de construction moins nocifs pour la santé et
l’environnement.
Un fluide frigorigène (ou réfrigérant) est un fluide ou un mélange de fluides purs présents en
phase liquide, gazeuse ou les deux à la fois en fonction de la température et de la pression de
celui- ci. La principale propriété des fluides frigorigènes est de s'évaporer à une faible
température sous pression atmosphérique. Les fluides frigorigènes sont utilisés dans les systèmes
de production de froid (climatisation, congélateur, réfrigérateur, etc.).
Les fluides frigorigènes sont classés en groupes selon leur composition chimique.
On distingue ainsi :
Les chlorofluorocarbones (CFC), composés de carbone, de chlore et de fluor, qui ont une durée
de vie stable (entre 50 et 250 ans) ;
Les hydrochlorofluorocarbones (HCFC) qui sont des CFC hydrogénés et moins stables que ces
derniers ;
Les hydrofluorocarbones (HFC) qui ne contiennent pas de chlore,
Les perfluorocarbones (PFC).
Depuis 1985, il y’a eu prise conscience du rôle de destruction de l'ozone stratosphérique par les
molécules chlorées. Au regard de leur caractère polluant et du fait de leur très haute contribution
au réchauffement climatique, les fluides frigorigènes (CFC, HCFC, HFC et PFC) font
l’objet d’une réglementation spécifique lorsqu’ils sont utilisés dans les installations de réfrigération
et de climatisation. Suite au Protocole de Montréal (1987), trois d'entre eux sont interdits depuis
1995 : le R-11, le R12 et le R-502. Ce sont les CFC.
Ensuite, c’est l’utilisation des HCFC tel que le R 22 qui a été réglementée et progressivement
interdite dans certains pays.
Ils sont remplacés par des réfrigérants plus respectueux de l'environnement tels que R 410A, R134
A, R407C…
Evaluation des impacts liés aux gaz frigorigènes (CFC, HCFC…)
De l’eau sera consommée au quotidien par les occupants de l’établissement pour les besoins du
personnel. L’eau sera également utilisée pour la cuisine, l’arrosage des espaces verts, le lavage
des locaux et équipements mais également pour l’extinction des incendies.
Les eaux usées qui seront produites en phase exploitation par l’établissement sont les eaux de
lavage des équipements et des locaux, les eaux usées sanitaires et les eaux de ruissellement qui
peuvent être chargée de substances polluantes. La production d’eaux usées est estimée à 100 m3
par jour. Les eaux de lavage et de ruissellement peuvent être chargées de substances polluantes
comme les produits d’entretien, les résidus de désinfectants, les agents de lavage, les agents de
blanchiments liquides et des détersifs, les hydrocarbures, les huiles…. Ces eaux usées peuvent
être
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source de contamination du sol/sous-sol si elles ne font pas l’objet d’une gestion conforme aux
normes. Les eaux chargées d’agents de blanchiment et de détersifs ioniques ou non ioniques
peuvent relâcher un excès de phosphate et causer l’eutrophisation des voies d’eaux naturelles.
Pour la contamination par les eaux chargées d’hydrocarbures, elle est surtout redoutée au niveau
du parking, de la zone de stockage et de dépotage des hydrocarbures et au niveau de la zone
d’implantation des groupes électrogènes. Quant aux eaux provenant de la cuisine, elles seront
chargées de graisses et d’huiles.
Il faut aussi prendre en compte les eaux usées chargées de produits phytosanitaires provenant des
jardins. Les produits phytosanitaires sont des produits chimiques d’origine ou synthétique conçus
pour favoriser et permettre la santé « sanitaire » des plantes. L’utilisation excessive et non
conforme des produits phytosanitaires peut être source de pollution du sol, pollution
atmosphérique lors des pulvérisations mais aussi de risques sanitaires pour les personnes
manipulant les produits.
Des mesures spécifiques devront être mises en place pour atténuer les risques de pollution liée
aux eaux usées.
La production de grandes quantités d’eaux usées en phase exploitation pourraient aussi impacter
sur la durabilité des réseaux d’eaux usées du fait que ces réseaux sont dimensionnés pour
recevoir une quantité d’eaux usées bien précise d’où l’importance de la rationalisation de
l’utilisation de l’eau. La présence de certains polluants dans les eaux rejetées à l’égout pourrait
augmenter la charge polluante dans les eaux usées qui sont acheminées à la STEP d’où la
nécessité de mettre en place des séparateurs de graisse et d’hydrocarbures.
Divers produits (produits d’entretien, réfrigérants, hydrocarbures, détergents …) seront stockés sur
le site en phase exploitation. Le stockage de ces produits peut être à l’origine de pollution du sol en
cas de fuite ou de déversement accidentel ou si les règles de stockage des produits ne sont pas
respectées. Les produits susceptibles de polluer le sol doivent être stockés dans des contenants
étanches et certains de ces produits (gasoil, huiles) doivent être placés sur des rétentions
étanches. Pour la pollution des eaux souterraines, le risque n’est pas élevé du fait de la profondeur
de la nappe (entre 7 et 15 mètres).
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La pollution accidentelle doit aussi être prise en compte en cas de déversement accidentel et fuites
d’hydrocarbures dans la zone de dépotage, la zone d’implantation des groupes électrogènes.
Toutefois, ces impacts pourront être réduits si des mesures anti-pollution sont mises en place.
Plusieurs types de déchets peuvent être générés par les activités en phase exploitation. Ces
déchets peuvent générer plusieurs types d’impacts en fonction de leur typologie. Les types de
déchets qui seront produits en phase exploitation et les impacts associés sont les suivants :
Les déchets banals : déchets de papier, carton, déchets de plastiques etc. Ces déchets
pourraient être source d’encombrement et de nuisances visuelles s’ils ne font pas l’objet
d’une bonne gestion.
Les déchets dangereux : huiles usagées, chiffons souillés, filtres issus de l’entretien des
équipements (groupes électrogènes, compresseurs…), déchets d'emballage des produits
chimiques…Ces types de déchets pourraient être à l’origine d’une pollution du sol s’ils ne
sont pas gérés conformément à la réglementation en vigueur.
Les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) ;
Les déchets organiques (déchets de restauration) : Les déchets organiques constituent un
milieu très favorable au développement des micro-organismes. Ces déchets peuvent être
source de nuisances olfactives.
Les ERP sont généralement consommateurs d’énergie. Les installations qui consomment de
l’énergie sont entre autres la climatisation, l’éclairage, les appareils de production de froid, les
ascenseurs, le fonctionnement des ordinateurs, des serveurs et des autres appareils électriques et
électroniques…
La présence d’un ERP niveau R+7 modifiera le paysage local avec la disparition d’espaces
agricoles et de zones de pâturage. Toutefois, il faut noter que la vocation de la zone a muté de
zone agrosylvopastorale en zone urbaine. Ce qui nous fait dire que le projet s’intègre parfaitement
dans le futur paysage urbain en devenir notamment dans une cité administrative (CICAD,
Sphère ministérielle, quartier diplomatique etc.). Les études architecturales ont tenu compte de cet
aspect.
Le bruit généré par les activités en phase exploitation pourrait être source de gêne pour le
voisinage ou de lésions auditives pour les occupants de l’établissement si les niveaux de bruit
dépassent les valeurs guides.
Les sources de bruit à l’origine des nuisances sonores potentiellement générées par les activités
sont entre autres les équipements suivants :
- Groupes électrogènes ;
- Compresseurs ;
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- Véhicule…
Il faut retenir que les nuisances sonores qui pourraient être liées à ces équipements vont surtout
concerner les occupants du site. Concernant le voisinage, l’impact sera limité si des mesures sont
mises en place et vu qu’il n’y a pas d’habitations et de structures sensibles dans le voisinage
immédiat du site.
DDSC est un ERP de 1ere catégorie. Les risques d’incendie et de panique sont les scénarii
d’accidents les plus redoutés dans les ERP. La survenance d’un incendie dans un ERP, pouvant
avoir comme causes : un court-circuit électrique, une malveillance par l’intrusion de tiers et/ou
d'actes involontaires (mégots de cigarette), etc. constitue un problème majeur et est souvent à
l’origine de conséquences dramatiques tels que les dégâts matériels importants, les pertes en vies
humaines voire même la disparition des bâtiments. En cas d’éclosion d’incendie, les gens sont
souvent pris de panique et les secours ne sont pas bien organisés, ce qui rend les conséquences
du sinistre plus dramatiques. D’où l’importance de la prise en compte du risque d’incendie et de
panique dans la conception des locaux et la mise en place des moyens de secours et de
signalisation de sécurité adaptés durant l’exploitation de l’ERP.
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Evaluation des impacts liés au risque d’incendie et de panique
Les impacts positifs ont trait aux bénéfices attendus de l’aménagement du pôle urbain de
Diamniadio à savoir le désengorgement de Dakar, le développement d’une nouvelle ville avec la
mixité urbaine fonctionnelle, la création d’emplois dans le secteur tertiaire etc.
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8. ETUDE DE DANGERS ET RISQUES PROFESSIONNELS
Le contenu de ce rapport est présenté dans un volume distinct : Volume 2 Etude de danger
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
9. Plan de gestion environnementale et sociale
Le PGES est programmé pour une durée de deux ans en phase travaux et de cinq ans en phase
exploitation. Le PGES sera révisé au besoin pour s’assurer de sa pertinence et de son efficacité.
Les changements proposés seront discutés avec la DEEC et le Comité technique.
Le maitre d’ouvrage et les maitres d’œuvre devront se conformer aux règles et normes en matière
d’urbanisme et de construction des établissements recevant du public (ERP) rappelées dans le
chapitre 3 relatif au cadre juridique (Code de la construction, code de l’urbanisme, réglementation
sur la protection civile).
Le maitre d’ouvrage et les maitres d’œuvre sont tenus de se conformer aux dispositions
réglementaires en vigueur sur le Pôle urbain de Diamniadio. Dans la convention de bail liant la
DGPU au Promoteur, sont annexés des cahiers de charge non détachables qui contiennent des
recommandations que le maître d’ouvrage et les maitres d’œuvre doivent suivre :
le cahier des clauses administratives générales applicables aux travaux ;
le cahier des prescriptions urbanistiques et architecturales ;
le cahier des prescriptions techniques particulières aux travaux de voirie ;
le cahier des prescriptions techniques particulières aux travaux d’alimentation en eau
potable ;
le cahier des prescriptions techniques particulières aux travaux d’assainissement ;
le cahier des prescriptions techniques particulières aux travaux d’électrification, de
téléphonie et d’éclairage public ;
le cahier des prescriptions techniques particulières aux travaux de bâtiment ;
le cahier des charges de la mission de contrôle technique ;
le cahier des charges des prestations de laboratoires et bureaux d’études géotechniques.
Tout déboisement doit être conforme aux procédures établies dans le code forestier. Il faudra
obtenir une autorisation du Service forestier après un inventaire. Les taxes d’abattage devront
également
Page122 / 184
être payées au préalable. À cet effet, le promoteur va procéder en relation avec l’IREF de Dakar à
l’inventaire des espèces végétales susceptibles d’être abattues en vue du paiement des taxes
forestières. Le démarrage de toute activité pouvant toucher la végétation nécessite au préalable le
respect de l’ensemble des procédures établies par le Code Forestier et les directives en matière
d’exploitation forestière.
Les entreprises de travaux devront aussi se conformer aux exigences du cahier des charges
environnementales et sociales, notamment concernant le respect des prescriptions suivantes : la
prévention de la pollution et propreté du site ; la prévention du bruit ; la sécurité des personnes (aux
abords du chantier, sur le chantier et sur les itinéraires de transport des matériaux.
L’entrepreneur doit s’approvisionner auprès des exploitants disposant des autorisations requises
pour l’ouverture et l’exploitation des carrières et sites d’emprunt en se conformant à la législation
nationale en la matière. Il peut également solliciter auprès de ‘l’administration minière une
autorisation d'ouverture de carrière temporaire (sable, latérite). Une attention particulière devra
être accordée à la gestion environnementale au niveau des gîtes d’emprunt.
Le maître d’ouvrage et le maître d’œuvre devront veiller à disposer de toutes les autorisations
obligatoires notamment ceux indiqués dans le tableau ci-dessous.
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9. Plan de gestion environnementale et sociale
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City 184
(DDSC)
Phase Document Autorité Texte de Dispositions applicables
compétente référence
Direction des
eaux et forêts
Déclaration de Direction des Code minier Article 13 Toute personne physique ou morale qui effectue des travaux à plus de 10 mètres de
travaux mines et de la profondeur est tenue au préalable de déclarer ces travaux à la collectivité territoriale concernée et à
géologie l’administration des mines et de communiquer à cette dernière les informations recueillies.
Déclaration Inspection du Code du travail Tout projet d’établissement ou chantier de quelque nature que ce soit doit, au préalable, se
d’ouverture travail faire immatriculer et déclarer les mouvements de ses travailleurs à l’inspection du travail. Il doit ensuite
d’établissement déclarer son personnel auprès des institutions sociales que sont l’IPRES et la Caisse de Sécurité
visée Caisse de sociale.
sécurité sociale
Affiliation IPRES Tout changement affectant un établissement, tel que la fermeture, le transfert, le changement
Agrément pour Ministère DECRET de destination
- Toute ou laphysique
personne mutation,ou
doitmorale
également y être
qui se déclaré.
propose d’aménager un établissement d’hébergement
l’ouverture d’un chargé du portant touristique est tenue d’adresser au Ministre chargé du Tourisme une demande d’agrément accompagnée
établissement tourisme réglementation d’un dossier technique et financier.
d’hébergement des
touristique et établissements
classement d’hébergement
touristique
A la fin des
travaux Convention de ONAS Règlement Le raccordement aux égouts disposés pour recevoir les eaux domestiques établis sous la voie
d’aménagement déversement publique, service est obligatoire pour les immeubles y ayant accès soit directement, soit par voie privée, soit
et de après Demande par servitude
assainissement de passage, dans le délai de 2 ans à compter de la mise en service de l’égout
construction de Tout immeuble dont le raccordement est obligatoire doit faire l’objet d’une demande de déversement
déversement auprès de la Société établie en deux exemplaires dont l’original est conservé par la Société et la copie
restituée à l’usager
Réservoirs Service hygiène Décret portant Art. 11. – En cas d’alimentation par puits privés, citernes, les agents commissionnés doivent assurer le
d’eau potable application des contrôle de la potabilité et autoriser l’utilisation de l’eau.
dispositions du
Code de l’Eau Les agents commissionnés doivent veiller à l’implantation correcte des installations sanitaires par rapport
relatives à la aux points d’eau.
Autorisation Ministère de Police de l’Eau.
Code de Sur tout le territoire national, les établissements recevant du public, les établissements industriels ou
d’ouverture au l’Intérieur après l’urbanisme ateliers d’artisans, les établissements classés, sont soumis à l’autorisation de construire.
public visite de En outre, les établissements recevant du public doivent obtenir, après constatation de la conformité des
réception de la installations et aménagements aux prescriptions relatives à la sécurité, une autorisation d’ouverture au
Commission de public ; cette autorisation peut être retirée si les prescriptions susmentionnées cessent d’être observées.
sécurité
compétente
9. Plan de gestion environnementale et sociale
L‘entrepreneur doit suivre les mesures ici énoncées lorsque les travaux visés sont susceptibles
d’avoir des impacts environnementaux.
L’entrepreneur doit soumettre pour approbation au maître d’Œuvre le plan de toute installation
temporaire, incluant une copie de tous les permis requis s’y rapportant, en particulier pour les
ICPE. De même, il devra fournir les preuves des vérifications périodiques et contrôles
réglementaires prévus pour les équipements de chantier, en particulier les équipements de levage
(grue) et les appareils à pression, notamment les compresseurs et les extincteurs.
Les déchets dangereux pouvant être générés doivent être gérés conformément à la
réglementation. Il pourrait s’agir de résidus de peinture, de colles, de vernis, cartons et chiffons
souillés, huiles usagées etc. Ces produits et déchets doivent être stockés dans des contenants
étanches et placés sur rétention. A la fin du chantier, ces déchets suivront une filière autorisée ou
acceptée par le comité technique dans le cadre des recommandations de ses missions de suivi
environnemental. Les déchets issus de l’entretien des équipements (huiles usées, batteries,
plaquettes de frein, filtres.) doivent être stockés dans des contenants étanches et remis à des
repreneurs agrées pour le traitement.
Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
9. Plan de gestion environnementale et sociale
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
Déchets non dangereux
Les déchets non dangereux (les restes alimentaires, déchets banals tels que le papier, le
plastique, le carton) seront triés et stocké sur site dans des contenants dédiés à cet effet et seront
ramassés quotidiennement par les véhicules de collecte des ordures ménagères. L’Entrepreneur
devra au maximum favoriser la valorisation des déchets banals produits. Les déchets non
dangereux seront séparés des déchets dangereux.
Les PPSPS doivent être élaborés par toutes les entreprises qui interviennent sur le chantier et
soumis au Promoteur et prendra en compte les risques liés à leurs activités. Ledit document devra
à son élaboration initiale et à chaque révision être transmis aux organismes de prévention (DEEC,
DPC, Caisse de Sécurité Sociale, Inspecteur du Travail et Service de Médecine du Travail).
L’Entrepreneur devra au maximum favoriser les impacts positifs du projet en sa phase construction
au profit des populations locales. A cet effet, il est recommandé qu’il soumette un plan de
recrutement au Promoteur pour validation et partage avec la mairie de la commune. Ce plan visera
à recruter la main d’œuvre au niveau local, voire les employés qualifiés au niveau local également
à compétence égale.
Pour ce qui concerne les impacts cumulatifs liés à la présence d’autres projets dans la zone, la
stratégie va reposer sur quatre axes :
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Les mesures d’atténuation des impacts cumulatifs pendant la phase de construction devraient
comprendre au moins :
L’application des mesures d’atténuation proposées permettra d’aboutir à des impacts résiduels
négligeables. L’efficacité de certaines mesures sera contrôlée à partir des résultats du plan de suivi
environnemental.
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9. Plan de gestion environnementale et sociale
Tableau 29 : Plan de gestion environnemental et sociale en phase pré-construction, construction et en phase exploitation
Indicateurs de Moyens ou Responsable
Situation : Normale Calendrier de
Impacts Récepteur Mesures suivi sources de Exécution/
Activités Facteur d’impact / Anormale la mise en Coûts estimés
positifs/négatifs d’impact d’atténuation/bonification
objectivement vérification mise en Surveillance
accidentelle (A) œuvre
vérifiables (IOV) (MV) œuvre
PHASE PRE-CONSTRUCTION ET CONSTRUCTION
Emissions de Normale Concentration de
Résultats Coût inclus dans
poussières provenant poussières dans Entreprise
Couvrir les bennes et camions d’analyse de la l’offre de
Préparation du des matériaux de l’air ; Tout au long du chargée Bureau de
d’approvisionnement (sable, qualité de l’air, l’entreprise
site/Acheminement des construction présents Nombre de chantier des contrôle
ciment, granulat fin…) Contrôle visuel chargée des
matériaux de construction sur dans les camions et bennes et travaux
de camions bâchés travaux
le chantier et travaux de
construction la circulation des Coût inclus dans
camions et engins sur Entreprise
Humidifier les sols (arrosage Fréquence l’offre de
le chantier Planning Tout au long du l’entreprise chargée Bureau de
régulier du sol), les voies d’humidification
d’humidification chantier chargée des des contrôle
d’accès des voies d’accès
travaux travaux
Coût inclus dans
Entreprise
Nettoyer les voiries, les abords l’offre de
Fréquence de Planning de Tout au long du chargée Bureau de
du chantier et les zones de l’entreprise
nettoyage nettoyage chantier des contrôle
Dégradation de la travail chargée des
Population, travaux
qualité de l’air, travaux
Ouvriers sur
Affections Nombre de
chantier Coût inclus dans
respiratoires panneaux Entreprise
indiquant la l’offre de
Limiter la vitesse des Tout au long du chargée Bureau de
Contrôle visuel l’entreprise
engins/camions sur le chantier limitation des chantier des contrôle
vitesses sur le chargée des
travaux
chantier travaux
Fréquence Coût inclus dans
Entreprise
Humidifier les matériaux lors d’humidification l’offre de
Planning Tout au long du chargée Bureau de
des découpes produisant de la équipements l’entreprise
d’humidification chantier des contrôle
poussière produisant de la chargée des
travaux
poussière travaux
Coût inclus dans
Proportion Entreprise
Doter les ouvriers de masque à l’offre de
d’ouvriers portant Tout au long du chargée Bureau de
cartouche et exiger leur port Contrôle visuel l’entreprise
des masques chantier des contrôle
lors des travaux chargée des
respiratoires travaux travaux
Mouvement des Accidentelle Coût inclus dans
Entreprise
camions/engins Former les conducteurs sur les Attestation de l’offre de
Tout au long du chargée Bureau de
règles de conduites et sur la formation des Contrôle visuel l’entreprise
chantier des contrôle
sécurité routière conducteurs chargée des
travaux travaux
Accident de Population,
circulation (collision Ouvriers sur Nombre de
Coût inclus dans
ou heurt de piéton) chantier panneaux Entreprise
l’offre de
Limiter les vitesses de indiquant la Tout au long du chargée Bureau de
Contrôle visuel l’entreprise
circulation limitation des chantier des contrôle
chargée des
vitesses sur le travaux
travaux
chantier
Emissions de gaz Normale Coût inclus dans
Nombre d’engins Entreprise
peuvent provenir des Contrôle visuel, l’offre de
Utiliser des engins répondant conformes Tout au long du chargée Bureau de
tuyaux d’échappement Fiche technique l’entreprise
aux normes présents sur le chantier des contrôle
des véhicules/engins des engins chargée des
tels que l’oxyde de chantier travaux travaux
carbone (CO), les Fréquence des Planning Coût inclus dans
oxydes de soufre Dégradation de la Entreprise
Population, entretiens, d’entretien, l’offre de
(SOx) et d’azote qualité de l’air, Entretenir régulièrement les Tout au long du chargée Bureau de
Ouvriers sur Nombre d’engins Carnet l’entreprise
(NOx), les vapeurs Affections engins chantier des contrôle
chantier ayant fait l’objet d’entretien des chargée des
d’hydrocarbures et des respiratoires travaux
d’entretien engins travaux
COV provenant des Coût inclus dans
produits utilisés lors Nombre de Entreprise
Couper les moteurs des l’offre de
des constructions camions dont les Tout au long du l’entreprise chargée Bureau de
engins/camions quand ils Contrôle visuel
(peinture, colles, moteurs sont chantier chargée des des contrôle
seront à l’arrêt
solvants…) coupés à l’arrêt travaux travaux
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City 184
(DDSC)
Indicateurs de Moyens ou Responsable
Situation : Normale Calendrier de
Impacts Récepteur Mesures suivi sources de Exécution/
Activités Facteur d’impact / Anormale la mise en Coûts estimés
positifs/négatifs d’impact d’atténuation/bonification objectivement vérification mise en Surveillance
accidentelle (A) œuvre
vérifiables (IOV) (MV) œuvre
Nombre de Coût inclus dans
Entreprise
Refermer hermétiquement les contenants Tout au long du l’offre de Bureau de
chargée
contenants (peintures, colles, fermés Contrôle visuel chantier l’entreprise contrôle
des
solvants) hermétiquement chargée des
travaux
travaux
Coût inclus dans
Proportion Entreprise
Doter les ouvriers manipulant l’offre de
d’ouvriers portant Tout au long du chargée Bureau de
les produits de masque à gaz Contrôle visuel l’entreprise
des masques chantier des contrôle
et exiger leur port lors des chargée des
respiratoires travaux travaux
travaux
Effectivité du
stockage
Coût inclus dans
Stocker les absorbants souillés absorbants Entreprise
l’offre de
et les produits dans des souillés et les Tout au long du chargée Bureau de
Contrôle visuel l’entreprise
conteneurs fermés produits dans des chantier des contrôle
chargée des
hermétiquement conteneurs travaux
travaux
fermés
hermétiquement
Coût inclus dans
Privilégier des engins Entreprise
l’offre de
fonctionnant avec du gaz que Type d’engins Tout au long du chargée Bureau de
Contrôle visuel l’entreprise
ceux fonctionnant avec du présents sur site chantier des contrôle
chargée des
gasoil travaux travaux
Génération de déchets Normale Nombre de bacs
Coût inclus dans
banals et inertes, spécifiques en Entreprise
(bois, plastiques, fonction du type l’offre de
Trier et stocker les déchets en Tout au long du chargée Bureau de
ferraille, cartons, de déchets Contrôle visuel l’entreprise
fonction de la typologie chantier des contrôle
bétons, pierres, présents sur le chargée des
travaux
briques, déchets de chantier travaux
terrassement, Quantité de Coût inclus dans
déchets de verre, - les Nuisances visuelles, Mettre en place un système de déchets collectés l’offre de Entreprise
terres, granulats non Paysage Bordereau de Tout au long du Bureau de
Encombrement collecte et d’évacuation vers un et évacués vers l’entreprise chargée
pollués chutes de suivi des déchets chantier contrôle
lieu autorisé une décharge chargée des des travaux
planches, etc.) autorisée travaux
Quantité de Coût inclus dans
Trier certains types de déchets déchets (ferraille, l’offre de Entreprise
bois, plastique Contrôle visuel Tout au long du l’entreprise Bureau de
(ferraille, plastique, bois) pour chargée
etc.) triés pour (bacs de tri) chantier chargée des contrôle
recyclage des travaux
recyclage travaux
Génération de déchets Normale/accidentelle Conditionner les déchets par
spéciaux (huiles type (p. ex. : huiles usées Nombre de
usagées, laitance de diverses, résidus d’adjuvants & contenants Coût inclus dans
béton, chiffons produits absorbants & terres Entreprise
étanches et l’offre de
souillés, emballages polluées, résidus contenant Tout au long du chargée Bureau de
spécifiques par Contrôle visuel l’entreprise
de produits des chantier des contrôle
type de déchets chargée des
chimiques…) peintures, chiffons souillés), travaux
présents sur le travaux
dans des conteneurs étanches chantier
et couverts (emballage
d'origine, fût, benne) Types de déchets
retournés au Coût inclus dans
fournisseur ou à Entreprise
Retourner au fournisseur ou les l’offre de
Pollution du sol/sous- Bordereau de Tout au long du chargée Bureau de
Sol/eau remettre à une entreprise une entreprise l’entreprise
sol d’élimination suivi des déchets chantier des contrôle
d’élimination autorisée chargée des
agréée travaux
travaux
Existence de
Mettre en place des procédures procédures de Contrôle visuel,
de gestion des déchets gestion des Fiche de Toute la phase Comité
Organisationnel Promoteur
dangereux par types déchets procédures d’exploitation technique
dangereux par
types
Stocker les déchets à l’abri des
Coût inclus dans
intempéries pour éviter leur
Etat du local de l’offre de
dissémination et leur lessivage Toute la phase Comité
stockage des Contrôle visuel l’entreprise Promoteur
par les eaux de pluie (récipient d’exploitation technique
déchets chargée des
hermétique, bac de rétention,
sol de lavage étanche,) travaux
Etiqueter correctement les fûts,
bidons, cuves et faire Nombre de fûts Toute la phase Comité
apparaître clairement les Contrôle visuel Organisationnel Promoteur
étiquetés d’exploitation technique
dangers liés au produit
Fuite ou déversement Accidentelle Coût inclus dans
Bureau de
accidentel de gasoil l’offre de
Fiche technique Toute la phase l’entreprise contrôle
Utiliser un réservoir étanche Contrôle visuel Entreprise
du réservoir d’exploitation chargée des Comité
travaux technique
Existence de
Aménager une cuvette de cuvette de
Coût inclus dans
rétention étanche et bien rétention étanche Bureau de
l’offre de
dimensionnée pour la cuve de et bien Toute la phase contrôle
Contrôle visuel l’entreprise Entreprise
gasoil aérienne et aménager dimensionnée, d’exploitation Comité
chargée des
une fosse étanche pour la cuve Document de technique
travaux
enterrée conception de la
cuve enterrée
Coût inclus dans
Stockage d’hydrocarbure Bureau de
Pollution du sol/ du Aménager une aire de Existence d’aire l’offre de
(cuve de gasoil) /dépotage de Sol/eau Toute la phase contrôle
sous-sol dépotage de gasoil étanche et de dépotage Contrôle visuel l’entreprise Entreprise
gasoil d’exploitation Comité
bien dimensionnée étanche chargée des
technique
travaux
Existence de
Installer au niveau de l’aire de dispositif
dépotage un dispositif décanteur- Coût inclus dans
Bureau de
décanteur-séparateur séparateur l’offre de
Toute la phase contrôle
d'hydrocarbures vers lequel les d'hydrocarbures Contrôle visuel l’entreprise Entreprise
d’exploitation Comité
effluents susceptibles de dans la zone de chargée des
technique
contenir des hydrocarbures dépotage de travaux
sont orientés avant rejet gasoil
Surveiller l’étanchéité du A prendre en
réservoir et prévoir une Fréquence de Planning de Toute la phase compte dans le Comité
réépreuve périodique budget de Promoteur
surveillance surveillance d’exploitation technique
fonctionnement
Fonctionnement des Emission de bruit Normale Utiliser des équipements Nombre
Contrôle visuel, Coût inclus dans
équipements (groupes (groupes électrogènes, d’équipements Toute la phase Comité
électrogènes, Nuisances sonores Homme compresseurs) répondant aux conformes Fiche technique le budget du Promoteur
d’exploitation technique
compresseurs…) normes/ Tenir compte des présents sur site des équipements projet
Indicateurs de Moyens ou Responsable
Situation : Normale Calendrier de
Impacts Récepteur Mesures suivi sources de Exécution/
Activités Facteur d’impact / Anormale la mise en Coûts estimés
positifs/négatifs d’impact d’atténuation/bonification objectivement vérification mise en Surveillance
accidentelle (A) œuvre
vérifiables (IOV) (MV) œuvre
niveaux sonores lors de
l’acquisition des équipements
Existence de Coût inclus dans
Capoter les groupes Toute la phase Comité
dispositif de Contrôle visuel le budget du Promoteur
électrogènes d’exploitation technique
capotage projet
Fréquence des
Planning
entretiens, A prendre en
d’entretien,
Entretenir régulièrement les Nombre Toute la phase compte dans le Comité
Carnet Promoteur
équipements d’équipements d’exploitation budget de technique
d’entretien des
ayant fait l’objet fonctionnement
équipements
d’entretien
Prolifération éventuelle Normale Lutter contre l’entartrage et la
de bactéries et de corrosion par une conception
microbes à l'intérieur adaptée (calorifugeage des
des ballons d'eau canalisations d’eau froide et
chaude, ou des d’’eau chaude sanitaire)
canalisations Entretenir régulièrement le
système et les équipements
d’eau chaude sanitaire et d’eau
Planning
froide d’entretien, A prendre en
Distribution d’eau froide et
Fréquence des Carnet Toute la phase compte dans le Comité
Production d’eau chaude Légionellose Homme Promoteur
Fixer la température de réglage entretiens d’entretien des d’exploitation budget de technique
sanitaire
des systèmes de production équipements fonctionnement
d'eau chaude entre 55°C et
60°C afin de : limiter les
risques sanitaires liés à la
prolifération
éventuelle de bactéries et de
microbes à l'intérieur des
ballons d'eau chaude, ou des
canalisations
Infection par germes Normale Fréquence des
Planning
ou microbes des entretiens, A prendre en
bâches Nettoyer et désinfecter une fois Nombre d’entretien,
Récupération des eaux Dégradation de la Toute la phase compte dans le Comité
Homme par an les bâches d’eaux d’équipements Carnet Promoteur
pluviales santé humaine d’exploitation budget de technique
pluviales ayant fait l’objet d’entretien des
équipements fonctionnement
d’entretien
Contamination de l’eau Normale Contrôler et désinfecter les
Fréquence des
potable par micro- installations avant leur mise en Planning
entretiens, A prendre en
organismes ou des service d’entretien,
substances chimiques Dégradation de la Nombre Toute la phase compte dans le Comité
Stockage d’eau potable Homme Carnet Promoteur
santé humaine d’équipements d’entretien des d’exploitation budget de technique
Nettoyer et désinfecter une fois
par an les bâches d’eaux ayant fait l’objet équipements fonctionnement
potable d’entretien
Emissions de gaz Destruction de la Normale
Utiliser des réfrigérants plus
frigorigènes (CHC, couche d’ozone, Coût inclus dans
Atmosphère, respectueux de Type de gaz Fiche des Toute la phase Comité
Production de froid HCFC…) Contribution au le budget du Promoteur
Homme l'environnement tels que R frigorigène utilisé produits d’exploitation technique
réchauffement projet
410A, R134 A, R407C
climatique
Présence de Irritations de la peau, Normale
substances polluantes des muqueuses
à l’intérieur des respiratoires (souffle Mettre en place des dispositifs Existence de
bâtiments provenant court, toux sèche), Bureau de
de ventilation adaptés dispositifs de Coût inclus dans Entreprise
de : tabagisme, sécheresse oculaire, contrôle
permettant une bonne aération ventilation l’offre de
Fonctionnement de moisissures, inconfort Mal de tête, Toute la phase
Homme des locaux ; adaptée, Contrôle visuel l’entreprise
l’établissement matériaux de fatigue, troubles d’exploitation
Choisir des matériaux de Fiche de chargée des Promoteur
construction, de visuels, nausées, Comité
construction non nocifs pour la matériaux de travaux
décoration, meubles, problèmes de technique
santé et l’environnement. construction
acariens, produits concentration,
d’entretien, peintures... intoxication
Défaillance des Accidentelle Coût inclus dans
Risque Utiliser pour la construction des Comité
Fonctionnement de installations Degré coupe –feu Toute la phase l’offre de
d’incendie/explosion ; Homme matériaux résistants au feu Contrôle visuel Promoteur technique
l’établissement électriques, de bâtiments, d’exploitation l’entreprise
Panique pendant le temps nécessaire à
chargée des
Indicateurs de Moyens ou Responsable
Situation : Normale Calendrier de
Impacts Récepteur Mesures suivi sources de Exécution/
Activités Facteur d’impact / Anormale la mise en Coûts estimés
positifs/négatifs d’impact d’atténuation/bonification objectivement vérification mise en Surveillance
accidentelle (A) œuvre
vérifiables (IOV) (MV) œuvre
Stockage/manipulation l’arrivée des services de Nombre de travaux et le Comité de
d’hydrocarbures, secours ; sorties de secours budget de protection
Défaut d’entretien Prévoir des accès pour les aménagés, fonctionnement civile
d’équipements services de secours en cas de Existence de
(groupes sinistre ; système de Plan d’urgence :
électrogènes, Aménager des sorties de désenfumage, 8 000 000 F
transformateurs,), secours suffisantes ; Nombre et types Exercices
Acte de malveillance, Mettre en place des de détecteurs d’évacuation :
Absence de installations électriques d’incendie mis en 3 000000 F
surveillance des conformes et les contrôler place,
bâtiments… régulièrement par des Présence
organismes agréés ; d’affiches des
Mettre en place un système de numéros
désenfumage automatique ; d’urgence,
Interdire l’usage du tabac à Nombre et types
fumer dans l’enceinte des d’extincteurs mis
bâtiments en place,
Mettre en place des Existence de plan
signalétiques informant sur des d’urgence,
consignes de sécurité ;
Mettre en place des détecteurs Affichage du plan
d’incendie dans les locaux à d’évacuation
risques ;
Construire les locaux à risque
Fréquence de
d’incendie (locaux transfo,
réalisation des
groupes électrogènes,
exercices
armoires électriques…) avec
d’évacuation
des matériaux coupe –feu 2h
afin d’éviter la propagation du
feu en cas d’incendie,
Respecter les résistances au
feu exigées des gaines pour
les
traversées de parois des
locaux à risque incendie,
Mettre en place des
procédures
d’intervention et d’évacuation
en cas de sinistre ;
Sensibiliser les occupants sur
les comportements à adopter
en cas de sinistre ;
Mettre en place des moyens
d’extinction d’incendie ;
Afficher aux endroits
nécessaires les numéros à
contacter en cas de situation
d’urgence ;
Mettre les bâtiments sous
surveillance,
Mettre en place un système
d’éclairage de sécurité,
Mettre en place un plan
d’urgence avec plan
d’évacuation,
Former des agents pour
assurer les premiers secours
en cas de sinistre (extinction
incendie, évacuation),
Réaliser annuellement des
Non-respect des Accidentelle exercices
Respecterd’évacuation
les normes en Fréquence Coût inclus dans Comité de
normes en matière de matière de construction, d’entretien des l’offre de protection
Effondrement de Contrôle visuel Toute la phase
construction, Homme Entretenir régulièrement les installations, l’entreprise Promoteur civile
bâtiment/structure d’exploitation
Défaut d’entretien des installations par des Existence de plan chargée des Comité
installations, organismes agrées, d’urgence, travaux et le technique
Indicateurs de Moyens ou Responsable
Situation : Normale Calendrier de
Impacts Récepteur Mesures suivi sources de Exécution/
Activités Facteur d’impact / Anormale la mise en Coûts estimés
positifs/négatifs d’impact d’atténuation/bonification objectivement vérification mise en Surveillance
accidentelle (A) œuvre
vérifiables (IOV) (MV) œuvre
Vétusté des Mettre en place un plan Fréquence de budget de
installations d’urgence avec plan réalisation des fonctionnement
d’évacuation, exercices
Réaliser annuellement des d’évacuation
exercices d’évacuation
9. Plan de gestion environnementale et sociale
Le plan de gestion de la sécurité et de la santé des travailleurs a pour but de prévoir les mesures à
mettre en place afin de maîtriser les risques et les situations dangereuses découlant des activités
sur le chantier et des installations.
Le plan est le support de base qui va permettre à l’encadrement du chantier d’instruire les
travailleurs
sur les risques prévus ainsi que les mesures sécuritaires à respecter lors de la construction.
La santé et la sécurité du personnel suppose le respect de certaines mesures dont les principales
sont les suivantes :
La présence d’équipements conformes et régulièrement entretenus ;
La formation des travailleurs sur l’utilisation des équipements ;
La formation et l’information de tous les travailleurs sur les risques associés aux activités et
les moyens de prévention ;
Veiller à la présence de secouristes et sauveteurs du travail en permanence sur le chantier ;
La mise en place de trousse de premiers secours ;
La mise en place de moyens de lutte contre l’incendie ;
La mise en place des consignes de sécurité et aux endroits nécessaires ;
L’affichage sur le chantier des numéros des secouristes et sauveteurs du travail de chantier,
des numéros d’urgence, des conduites à tenir en cas d’accident ;
La signalisation des zones à risques ;
La mise en place d’équipement de protection collective ;
Le port de tenues adéquates ou Equipements de Protection Individuelle (EPI) qui est
obligatoire, et qui doit être rappelé en permanence, surtout pour les opérations présentant
des risques réels.
La gestion de la sécurité et de la santé des travailleurs est synthétisée dans le plan ci-après.
Les acteurs de la mise en œuvre sont les entreprises chargées des travaux sous la surveillance du
bureau de contrôle et la supervision du promoteur/ maître d’ouvrage.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
9. Plan de gestion environnementale et sociale
Activités Facteur de risques Mesures de prévention Indicateurs de suivi Moyens de Pilotes/responsable Coûts
vérification
Méconnaissance des Former/informer avant le Nombre de Attestation de Entreprise chargée 300 000F/module de
Toutes les activités de risques liés aux activités démarrage du chantier les travailleurs ayant été formation des travaux formation
chantier travailleurs sur les risques formé
associés aux activités et les
moyens de prévention
Afficher des consignes de Nombre de Contrôle visuel Entreprise chargée 20 000F/panneau
sécurité concernant les consignes de des travaux
équipements, les produits sécurité mis en place
aux endroits nécessaires
Signaler les zones à risques Existence de Contrôle visuel Entreprise chargée
dispositifs de des travaux
signalisation au
niveau des zones à
risques
Absence sur site de Afficher aux endroits Nombre de locaux Contrôle visuel Entreprise chargée 20 000F/panneau
dispositifs/consignes de nécessaires les consignes munis de consignes des travaux
sécurité de sécurité (obligation du de sécurité
port d’EPI, comportement à
tenir en cas d’accident,
numéros de secouristes et
sauveteur du travail,
numéros d’urgence…)
Mauvaises postures de Former les travailleurs sur Nombre de Attestation de Entreprise chargée 300 000F/module de
travail/gestes répétitifs les gestes et postures de travailleurs ayant été formation des travaux formation
travail à adopter et sur les formé
techniques de levage pour
les manutentionnaires
Manque de formation sur Former les travailleurs Nombre de Attestation de Entreprise chargée 300 000F/module de
la manipulation des chacun en ce qui le concerne travailleurs ayant été formation des travaux formation
produits et des sur la manipulation des formé
équipements et sur la produits et des équipements
réalisation des opérations et sur la réalisation des
à risques tâches en toute sécurité
Encombrement/Insalubrité Désencombrer les lieux de Etat du chantier, Contrôle visuel Entreprise chargée Organisationnel
des lieux de travail travail, Niveau de propreté des travaux
Maintenir le chantier propre du chantier
et ordonné
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City 184
(DDSC)
Activités Facteur de risques Mesures de prévention Indicateurs de suivi Moyens de Pilotes/responsable Coûts
vérification
Absence de dispositifs de Veiller à ce qu’une trousse Existence de trousse Entreprise chargée 100 000F/trousse de
premiers secours de premiers secours soit de premiers secours des travaux premiers secours
toujours disponible sur le
chantier
Prévoir un défibrillateur sur Existence de Contrôle visuel Entreprise chargée 1 100 000F
le chantier défibrillateur sur le des travaux
chantier
Absence de secouristes Former des secouristes et Nombre de Attestation de Entreprise chargée 300 000F par module
sur le chantier sauveteurs du travail en secouristes et formation, des travaux de formation
fonction de l’effectif du sauveteurs du travail Contrôle visuel
chantier présents sur le
chantier
Non-respect du port des Doter le personnel d’EPI et Nombre de Contrôle visuel Entreprise chargée Chaussures de
EPI (chaussures de exiger leur port à chaque travailleurs portant des travaux sécurité : 15 000F ;
sécurité, gants, masques, fois que c’est nécessaire des EPI Masque : 7000F ;
gilet réfléchissant…) Gants : 5000F par
paire de gants,
Casque : 15 000F,
Gilet réfléchissant :
10000 F par gilet
Emission de bruit des Utiliser des équipements Niveau sonore des Fiche technique des Entreprise chargée A inclure dans le
équipements certifiés générant moins de équipements équipements, des travaux DAO
bruit Mesures de bruit
Capoter si possible les Nombre Contrôle visuel Entreprise chargée
équipements bruyants d’équipement muni des travaux
d’un dispositif de
capotage
Doter le personnel Nombre de Contrôle visuel Entreprise chargée Casque anti-bruit :
d’équipement de protection travailleur portant un des travaux 10 000F,
auditive (casque anti-bruit, équipement de Bouchon d’oreille :
bouchon d’oreille) et exiger protection auditive 5000F
leur port
Eloigner les équipements Distance séparant Contrôle visuel, Entreprise chargée Organisationnel
bruyants des opérateurs les équipements Mesure des distances des travaux
bruyants des
opérateurs
Circulation à proximité des Baliser les Nombre Contrôle visuel Entreprise chargée
excavations/tranchées excavations/tranchées d’excavation muni des travaux
de dispositif de
balisage
Activités Facteur de risques Mesures de prévention Indicateurs de suivi Moyens de Pilotes/responsable Coûts
vérification
Présence d’équipements Utiliser des équipements Etat des Contrôle visuel Entreprise chargée
électriques électriques conformes, équipements des travaux
défaillants/manipulation Changer ou réparer les
de substances équipements défaillants
inflammables
Former les opérateurs sur la Absence de source Contrôle visuel, Entreprise chargée 300 000F/module de
manipulation des substances de chaleur à Attestation de des travaux formation,
inflammables, proximité des formation 75 000F/extincteur
Eloigner les sources de substances
chaleur des substances, inflammables,
Mettre en place des Nombre et type
extincteurs, d’extincteurs mis en
Former les ouvriers sur la place,
manipulation des extincteurs Nombre de
travailleurs ayant été
formé sur la
manipulation des
produits et sur
l’utilisation des
extincteurs
Insalubrité des vestiaires Nettoyer quotidiennement Niveau de propreté Contrôle visuel Entreprise chargée Organisationnel
ou toilettes les toilettes et vestiaires des toilettes et des travaux
vestiaires
Génération de poussières Arroser régulièrement le Fréquence Contrôle visuel Entreprise chargée Organisationnel
chantier d’arrosage, des travaux
Concentration de
poussières
Doter le personnel de Nombre de Contrôle visuel Entreprise chargée Masque : 5000F
masque respiratoire et exiger travailleur portant des travaux
leur port des masques
respiratoires
Manipulation des Mauvaise utilisation des Aménager un local pour le Existence de local Contrôle visuel Entreprise chargée Organisationnel
outils/équipements outils/équipements, stockage des outils, pour le stockage des des travaux
Utilisation des outils par outils,
un
personnel non autorisé
Activités Facteur de risques Mesures de prévention Indicateurs de suivi Moyens de Pilotes/responsable Coûts
vérification
Nommer un responsable Existence d’un
chargé de la gestion des responsable chargé
outils, de la gestion des
Interdire l’utilisation des outils
outils par un personnel non
habilité
Manipulation de Non-respect des règles de Respecter les règles de Effectivité du respect Contrôle visuel Entreprise chargée
produits chimiques stockage des produits stockage en tenant compte des règles de des travaux
de l’incompatibilité de stockage des
certains produits, stocker les produits
produits incompatibles dans
des compartiments séparés
Réalisation des Exposition au risque Poser des blindages d’une Linéaire de Contrôle visuel Entreprise chargée
tranchées d’éboulement de la hauteur suffisante tranchées munies de des travaux
tranchée, blindage
Activités Facteur de risques Mesures de prévention Indicateurs de suivi Moyens de Pilotes/responsable Coûts
vérification
Déplacement de Eviter le trafic lourd, les Niveau de vibrations Contrôle visuel Entreprise chargée A intégrer dans les
travailleurs à bord et dans machines qui produisent des machines des travaux achats des
les tranchées, beaucoup de vibrations équipements
Présence d’engins à Eviter une pression Absence de Contrôle visuel Entreprise chargée Organisationnel
proximité des tranchées excessive ou l’accumulation matériaux ou de des travaux
de matériaux ou de matériel matériel en bordure
en bordure de tranchée de tranchée
Détecter les conduites Existence de Contrôle visuel Entreprise chargée 70 000 par détecteur
souterraines/ Déterminer dispositif de des travaux de câble souterrain
l’emplacement des réseaux détection de
souterrains existants conduite souterraine
(électricité, gaz...)
Prévoir une protection Existence de balise Contrôle visuel Entreprise chargée
périphérique ou baliser la sur les tranchées des travaux
tranchée
Prévoir des accès jusqu’au Linéaire de tranchée Contrôle visuel Entreprise chargée
fond de la tranchée munis d’accès des travaux
jusqu’au fond
Prévoir des passages au- Existence de Contrôle visuel Entreprise chargée
dessus des tranchées passages au-dessus des travaux
des tranchées,
Linéaire de
tranchées munis de
passage au-dessus
Travail avec un Contact avec un Veiller à ce que les Nombre Attestation de Entreprise chargée
équipement électrique équipement électrique équipements électriques d’électriciens formés formation des travaux
sous tension soient utilisés par un et habilités
personnel formé et habilité
Fournir aux électriciens des Nombre Contrôle visuel Entreprise chargée Gants isolants :
EPI (vêtements ignifuges d’électriciens portant des travaux 20000f ;
avec une résistance aux arcs des EPI adaptés Chaussures
électriques, casque de isolantes : 40000f ;
sécurité, lunettes de Combinaison de
protection, protecteurs travail en coton
auditifs, gants en cuir, ignifuge :
chaussures de protection en 30 000f
cuir) et exiger leur port lors
des interventions
Défaillance de Utiliser des équipements Présence Fiche technique des Entreprise chargée A inclure dans le
l’équipement électriques conformes, d’équipements équipements, des travaux budget de
Assurer la maintenance électriques Carnet d’entretien des fonctionnement
régulière des équipements, conformes, équipements
Activités Facteur de risques Mesures de prévention Indicateurs de suivi Moyens de Pilotes/responsable Coûts
vérification
Réparer ou changer les Fréquence des
équipements défaillants maintenances
Manutention Absence règles de Mettre en place des règles Existence de règles Contrôle visuel Entreprise chargée
mécanique/ Conduite circulation de de circulation, Marquer les de circulation, des travaux
de véhicules sur le circulation/piétons voies de circulation des Matérialisation de la
chantier circulant sur l’aire de piétons et celles des engins zone de circulation
circulation des engins des engins et des
piétons
Interdire la circulation des Existence d’affiches Contrôle visuel Entreprise chargée 25 000F/panneaux
piétons sur les aires de indiquant des travaux
circulation des l’interdiction de la
engins/véhicules circulation des
piétons sur les aires
de circulation des
engins/véhicules
Chute d'objet lors de la Entretenir régulièrement les Fréquence des Carnet d’entretiens Entreprise chargée
manutention mécanique, engins et les accessoires de entretiens des équipements des travaux
rupture d'un point levage
d'arrimage de la charge,
renversement etc. ... Former les conducteurs et Nombre de Attestation de Entreprise chargée 300 000F
opérateurs aux techniques conducteurs ayant formation des travaux
et été formé
aux bonnes pratiques de port
des charges
Vérifier et d'arrimage
et mettre en œuvre Existence de Fiches de procédures Entreprise chargée
les procédures de contrôle procédures de des travaux
permettant de déceler toute contrôles des
détérioration ou défectuosité équipements
des accessoires et des
engins de levage
Utilisation d’engin Utiliser des engins Existence d’engins Contrôle visuel Fiche Entreprise chargée
inadapté pour les travaux conformes et certifiés conformes et technique des engins des travaux
certifiés
Formation insuffisante des Former les conducteurs Proportion de Attestation de Entreprise chargée 300 000F
conducteurs, manœuvres d’engin, conducteurs d’engin formation des travaux
dangereuses Assister les conducteurs lors formés
des manœuvres
dangereuses
Travaux en hauteur Utilisation d’équipements Utiliser des équipements Présence Contrôle visuel, Entreprise chargée
inadaptés pour les travaux adaptés (échafaudage, d’équipements Fiche technique des des travaux
en hauteur plate-forme élévatrice) pour adaptés équipements
les travaux en hauteur
Activités Facteur de risques Mesures de prévention Indicateurs de suivi Moyens de Pilotes/responsable Coûts
vérification
Absence de vérification Vérifier les équipements Effectivité de la Entretien avec les Entreprise chargée Organisationnel
des équipements lors des pour les travaux en hauteur vérification des utilisateurs des travaux
travaux en hauteur avant utilisation équipements avant
utilisation
Types Evénements Causes Conséquen Mesures Indicateurs Moyens Coûts Maîtrise Indicateur Moyens Coûts
d’ICPE dangereux ces de de suivi de des s de suivi de
prévention vérificati conséquen vérificati
on ces on
Zone de Fréquence Carnet Nombre et Contrôle 75 000 F/
stockage et des d’entretien types de visuel extincteur
de entretiens des moyens de CO2,
équipeme Mettre en lutte contre 300 000F/RIA
dépotage Défaillance/ oeuvre les
nts, l’incendie 250 000
de gasoil défaut moyens de
Registre disponible, F
d’entretien de lutte contre Existence
Maintenanc CFA/Extincte
des sécurité l’incendie de dispositif ur P 50 kg
réservoirs e préventive ‘extincteurs,
de gasoil et Pertes en d’extinction avec roues
des 15 000F/registr RIA…)
camion- vies e de sécurité automatiqu
équipement
Incendie/explo citerne, humaines, e
s
sion de Défaillances Blessures,
réservoir de des Brûlures, Evacuer les Existence Contrôle
Pertes occupants de point de visuel 25 000F/pan
gasoil tuyauteries
d’équipeme au besoin rassemble neau de
nts vers le point ment sur le point de
de site rassemblem
rassemble ent
ment
Nombre de Contrôle
Mettre en types de visuel
Source
place des panneaux 25 000F/
d’ignition à
consignes de panneau de
proximité consignes consignes
de sécurité
mis en
place
Fuite/ Défaut Aménager Etanchéité Contrôle 120 000 -150 Mise en Nature et Contrôle Boudin
Pollution du
déversement d’entretien une aire du sol pour visuel 000 œuvre de type visuel
sol/sous-sol absorbant :
de gasoil des étanche la zone de produits
Types Evénements Causes Conséquen Mesures Indicateurs Moyens Coûts Maîtrise Indicateur Moyens Coûts
d’ICPE dangereux ces de de suivi de des s de suivi de
prévention vérificati conséquen vérificati
on ces on
réservoirs pour stockage de F CFA/m3 de absorbants d’absorbant 125 000 F
de stockage imperméabil carburant béton ou présent CFA/boite de
s de iser la zone neutralisant 40 rouleaux
carburant, de stockage s Coussin
Défaillance de (synthétiqu
au moment absorbant :
carburant et es tels que
du la zone de des 70 000 F
dépotage de dépotage boudins, CFA/lot de 10
carburant afin d’éviter coussins) pièces
la pollution
lors des
déverseme
nts d’huiles
Groupes Maintenanc Fréquence Planning Nombre et Contrôle 75 000 F/
électrogène e préventive des de types de visuel extincteur
s périodique maintenanc maintenan moyens de CO2,
Court-circuit Mettre en 300 000F/RIA
ce, lutte contre
de es
Carnet oeuvre les l’incendie 250 000
l’alternateur, moyens de disponible,
Pertes en d’entretien F
Echauffeme lutte contre Existence
nt excessif vies des CFA/Extincte
Incendie au humaines, l’incendie de dispositif
du moteur équipeme A prendre en ur P 50 kg
niveau du Blessures, compte dans le (extincteurs d’extinction
thermique, nts , RIA…) avec roues
groupe Mauvais brûlures, budget de automatiqu
électrogène fonctionnem Perte fonctionnemen e
d’équipeme t
ent des
clapets de nts Evacuer les Existence Contrôle
occupants de point de visuel 25 000F/pan
fermeture du
au besoin rassemble neau de
moteur
vers le point ment sur le point de
de site rassemblem
rassemble ent
ment
Groupe Entretenir Fréquence Planning A intégrer dans
électrogène Contaminati les des des le budget de
Fuite/ Défaut on du sol installations entretiens inspection fonctionnemen
déversement
d’entretien par les régulièreme s t
d’huile ou de
carburant huiles ou nt
gasoil
Types Evénements Causes Conséquen Mesures Indicateurs Moyens Coûts Maîtrise Indicateur Moyens Coûts
d’ICPE dangereux ces de de suivi de des s de suivi de
prévention vérificati conséquen vérificati
on ces on
Aménager Etanchéité Contrôle 120 000 -150 Mise en Nature et Contrôle
une aire du sol pour visuel 000 œuvre de type visuel
Boudin
étanche le local F CFA/m3 de produits d’absorbant
pour groupe absorbants présent absorbant :
béton
imperméabil électrogène ou 125 000 F
Contaminati
iser le sol neutralisant CFA/boite de
Sol non on du sol
afin d’éviter s 40 rouleaux
étanche par les la pollution (synthétiqu Coussin
huiles lors des es tels que absorbant :
déverseme des
boudins, 70 000 F
nts d’huiles
coussins) : CFA/lot de 10
pièces
Transforma Aménager Etanchéité Contrôle 120 000 -150 Mise en Nature et Contrôle
teur Fuite/déverse une aire du sol pour visuel 000 œuvre de type visuel
Contaminati Boudin
ment étanche le local F CFA/m3 de produits d’absorbant
on du sol pour transformat absorbants présent absorbant :
accidentel par les béton
imperméabil eur ou 125 000 F
d’huile de huiles de iser le sol CFA/boite de
Sol non refroidissem neutralisant
refroidisseme afin d’éviter s 40 rouleaux
nt des étanche ent des la pollution (synthétiqu Coussin
transformateu transformat lors des es tels que
eurs absorbant :
rs déverseme des
nts d’huiles 70 000 F
boudins,
CFA/lot de 10
coussins) :
pièces
Types de déchets Exemples de Provenance Impacts Mode de Indicateur Moyens Responsabl Echéancie Coûts
déchets associés gestion s de suivi ou e de r de la estimés
(collecte, sources l’exécution mise en
traitement, de de la mesure œuvre
valorisation, vérificatio
élimination) n
PHASE CONSTRUCTION
Déchets inertes Bétons, Travaux de Nuisances Collecte et/ou Quantité de Bordereau Entreprise Durant toute la 40 000 F
pierres, construction et visuelles, valorisation des déchets valorisés, x de chargée des phase de CFA/rotation
briques, matériaux Encombremen déchets et Quantité de collecte travaux construction de camion
déchets de déchets évacués
t évacuation des des benne
terrassement, vers site autorisé
déblais, déchets inaptes déchets
déchets de au recyclage
verre, chute de vers un site
fer- les terres, autorisé
granulats non
pollués…
Déchets industriels Déchets de Travaux de Nuisances Collecte et/ou Quantité de Bordereau Entreprise Durant toute la 40 000 F
banals bois (bois qui construction et visuelles, valorisation des déchets valorisés, x de chargée des phase de CFA/rotation
n'a pas été matériaux Encombremen déchets et Quantité de collecte travaux construction de camion
traité avec des t évacuation des déchets évacués des benne
substances déchets inaptes vers site autorisé déchets
dangereuses), au recyclage
papier, carton, vers un site
déchets de autorisé
plastiques…
Déchets Huiles Travaux de Pollution du Stocker les Types de Contrôle Entreprise Durant toute la Budget
dangereux usagées, maintenance sol/sous-sol, déchets contenants pour les visuel chargée des phase de fonctionneme
chiffons des Pollution de dangereux à déchets travaux construction nt chantier
l’air l’abri des dangereux,
souillés, filtres équipements intempéries Présence de
à huile, filtre à pour éviter leur rétention étanche
air, sable dissémination
Types de déchets Exemples de Provenance Impacts Mode de Indicateur Moyens Responsabl Echéancie Coûts
déchets associés gestion s de suivi ou e de r de la estimés
(collecte, sources l’exécution mise en
traitement, de de la mesure œuvre
valorisation, vérificatio
élimination) n
PHASE EXPLOITATION
Les déchets Déchets de Fonctionneme Encombremen Tri des déchets Nombre de bacs de Bordereau Exploitant de Durant toute la 30 000F par
banals papier, carton, nt de t, et stockage déchets présents x de l’établisseme phase bac à ordures
déchets de l’établissement Nuisances dans des bacs sur le site, collecte nt exploitation 40 000 F
visuelles selon leur Fréquence de
plastiques etc. des CFA/rotation
typologie, passage du camion
Evacuation des déchets de camion
de ramassage des
déchets vers benne
déchets
une décharge
autorisée
Les déchets Huiles Entretien des Pollution du Collecte des Types et quantités Bordereau Exploitant de Durant toute la Frais de
dangereux usagées, équipements sol/ sous-sol déchets de déchets x de l’établisseme phase collecte
chiffons (groupes spéciaux dans dangereux remis à collecte nt exploitation
souillés, filtres, électrogènes, des prestataires
des contenants des
déchets compresseurs)
étanches- agréés déchets
d'emballage
des produits Stockage sur spéciaux
chimiques une aire
imperméabilisé
e-Collecte par
Types de déchets Exemples de Provenance Impacts Mode de Indicateur Moyens Responsabl Echéancie Coûts
déchets associés gestion s de suivi ou e de r de la estimés
(collecte, sources l’exécution mise en
traitement, de de la mesure œuvre
valorisation, vérificatio
élimination) n
des
prestataires
agréés avec
remise de
bordereaux de
collecte
Les déchets Ordinateurs, Equipements Pollution du Collecte des Types et quantités Bordereau Exploitant de Durant toute la Frais de
d’équipements imprimantes, électriques et sol/ sous-sol, DEEE et remise de DEEE remis à x de l’établisseme phase collecte
électriques et portables, électroniques Risques à un centre de un centre de collecte nt exploitation
électroniques sanitaires pour
photocopieuse usagés traitement traitement agréé des
(DEEE) ; l’homme
s, cartouches agréé pour pour recyclage déchets
d’imprimantes. recyclage spéciaux
Les déchets Déchets de Cuisine et Impacts Collecte des Quantité de Bordereau Exploitant de Durant toute la Frais de
organiques (déche cuisine, restes restauration visuels, déchets déchets de collecte l’établisseme phase collecte
ts de restauration) des repas Nuisances organiques et organiques remise nt exploitation
olfactives remise à un à un repreneur
repreneur pour pour valorisation
valorisation
9. Plan de gestion environnementale et sociale
Par suivi environnemental, il faut entendre les activités d’observation et de mesures visant à
déterminer les impacts réels d’une installation comparativement à la prédiction d’impacts réalisée.
Le suivi vise trois objectifs :
Le Comité technique effectuera des visites régulières sur le site du projet afin de s’assurer de
l’effectivité de la mise en œuvre des mesures énoncées dans le plan de gestion environnementale
et sociale. Ces visites devront être menées en présence du Maître d’ouvrage, des entreprises et du
bureau de contrôle.
Les services du Ministère du Tourisme seront chargés d’inspecter l’hôtel conformément aux
prescriptions de l’agrément et du classement.
La DGPU est chargé de vérifier la conformité des travaux à la convention de bail et aux cahiers de
charges techniques, architecturaux et urbanistiques.
Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
Le Service forestier supervisera les activités de déboisement et de reboisement compensatoire.
Le Service d’hygiène sera chargé du suivi des aspects liés à hygiène (eau potable, restauration,
salubrité etc.).
L’inspection générale des bâtiments peut à tout moment réclamer dans un chantier l’ensemble des
documents y afférents notamment autorisation de construire, étude du sol, plans architecturaux,
plans de béton armé, contrat de bureau de contrôle, police d’assurance etc…pour l’absence de l’un
quelconque de ces documents elle se réserve le droit d’empêcher la poursuite des travaux d’un
chantier.
Le Bureau de contrôle technique devra être agréé. Le contrôle technique portera sur la solidité des
ouvrages de viabilité, de fondation, d'ossature, de clos et de couvert et des éléments d'équipement
qui font indissociablement corps avec ces ouvrages, ainsi que sur les conditions de sécurité des
personnes évoluant dans les constructions/ sur tous autres éléments de la construction dont la
réalisation est susceptible de présenter des aléas techniques particuliers contre lesquels le maître
de l'ouvrage estime utile de se prémunir. Dans le domaine environnemental, le Bureau de contrôle
assure le contrôle de l’effectivité et de l’efficience de l’exécution des mesures environnementales et
sociales et du respect des directives et autres prescriptions environnementales contenues dans les
marchés de travaux. Le bureau de contrôle assure pour le compte du maître d’ouvrage la
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surveillance environnementale, en ayant dans son équipe un spécialiste HSE. qui aura comme
principales missions de :
De plus, il jouera le rôle d’interface entre les populations/institutions et les entrepreneurs en cas de
plaintes.
Pour un meilleur suivi de la mise en œuvre du PGES, le dispositif de rapportage suivant est proposé
:
des rapports mensuels de surveillance environnementale seront produits par le bureau de
contrôle à l’intention du promoteur
des rapports trimestriels de surveillance de surveillance environnementale sont produits par
le bureau de contrôle technique et transmis par le promoteur à la DEEC.
des rapports périodiques (rapports semestriels et rapport annuel) de surveillance
environnementale de la mise en œuvre du PGES en phase exploitation sont produits par
l’exploitant de DDSC avec l’appui de son Cabinet conseil en environnement recruté pour la
phase exploitation Ces rapports seront transmis à la DEEC qui se chargera, en rapport
avec
des membres du comité technique, d’assurer le suivi de la mise en œuvre du PGES.
Le plan de surveillance environnementale est une description des moyens et mesures proposés
par le Promoteur afin de répondre aux exigences légales et réglementaires. Il permet de surveiller
et de vérifier la mise en place des mesures environnementales et les perturbations potentielles de
l’environnement causées par le Projet. Ce plan propose des indicateurs de suivi, des moyens de
vérification ainsi que des échéances de réalisation
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9. Plan de gestion environnementale et sociale
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
9. Plan de gestion environnementale et sociale
Le suivi environnemental consiste aux mesures prises afin de vérifier, par l’expérience sur le
terrain, la justesse de l’évaluation de certains impacts et l’efficacité de certaines mesures
d’atténuation ou de compensation prévues, et pour lesquelles persisteraient des incertitudes.
Le plan de suivi environnemental du projet va concerner les effets/impacts liés aux émissions
atmosphériques, à la pollution du sol/sous-sol, aux équipements électriques et équipements sous
pression, aux moyens de protection contre l’incendie. Les mesures de suivi environnemental sont
définies ci-dessous. Elles seront mises en œuvre pendant une durée de cinq ans afin de s’assurer
de la maîtrise de ces effets/impacts réels liés à l’exploitation.
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City
(DDSC)
9. Plan de gestion environnementale et sociale
Suivi des déchets dangereux (DEEE, Après tous Existence de contrat avec Contrat entre les deux Exploitant de Cout de DEEC
huiles usagées, chiffons souillés, travaux de structure agréée pour la gestion parties l’établissement fonctionnement
emballages de produits chimiques) maintenance des déchets dangereux
/récupération des déchets dangereux
par une structure agréée
Suivi de la qualité des eaux Semestrielle Fréquence des analyses, Résultats d’analyse Laboratoire agrée 300 000 F/analyse DEEC
usées/analyse des rejets Nombre d’analyses réalisées
Suivi de la qualité de l’air Semestrielle Fréquence des analyses Résultats d’analyse Exploitant de 300 000 F DEEC
Nombre d’analyse effectué l’établissement
Contrôle des équipements de secours Annuelle Fréquence des contrôles, Contrôle visuel, Exploitant de Cout de DPC/ Inspection
(RIA, extincteurs) Nombre d’équipements de lutte Carnet d’entretien des l’établissement fonctionnement régionale du travail
contre l’incendie ayant fait équipements des
l’objet de contrôle réglementaire secours,
Registre de sécurité
Contrôle des ascenseurs et appareils Trimestrielle Fréquence des contrôles Contrôle visuel, Exploitant de Cout de DPC/ DPC
élévateurs Carnet d’entretien l’établissement / fonctionnement Inspection
Registre de sécurité Prestataire régionale du travail
Contrôle des installations électriques Annuelle Fréquence des contrôles, Carnet d’entretien des Exploitant de Cout de DEEC/ Inspection
Nombre d’installations équipements des l’établissement fonctionnement régionale du travail
électriques ayant fait l’objet de secours,
contrôle réglementaire Registre de sécurité
Installations de désenfumage Annuelle Fréquence de vérification des Registre de sécurité Exploitant de Cout de DEEC/DPC
installations de désenfumage l’établissement/Par un fonctionnement Inspection
organisme agrée régionale du travail
Système de sécurité incendie Annuelle Fréquence de vérification du Registre de sécurité Exploitant de Cout de DEEC/ DPC BNSP
SSI l’établissement/Par un fonctionnement Inspection
organisme agrée régionale du travail
Installations de chauffage, ventilation, Annuelle Fréquence de vérification des Registre de sécurité Exploitant de Cout de DEEC/ Inspection
réfrigération, climatisation et installations l’établissement/Par un fonctionnement régionale du travail
conditionnement d'air et installations organisme agrée
d'eau chaude sanitaire et des
réservoirs
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Étude d’impact environnemental et social du projet de construction à Diamniadio de Dakar Diamniadio Sports City 184
(DDSC)
Aspects à suivre Périodicité Indicateurs Moyen de vérification Responsable de Couts Responsable du
mise en œuvre contrôle externe
Appareils de cuisson ou de remise en Annuelle Fréquence de vérification des Registre de sécurité Exploitant de Cout de DEEC/ Service
température destinés à la restauration installations l’établissement/Par un fonctionnement hygiène Inspection
organisme agrée régionale du travail
Système d’alarme, de détection Annuelle Fréquence de vérification des Registre de sécurité Exploitant de Cout de DEEC/ DPC BNSP
incendie installations l’établissement/Par un fonctionnement Inspection
organisme agrée régionale du travail
Dispositif de protection contre la Annuelle Fréquence de vérification du Registre de sécurité Exploitant de Cout de DEEC/ DPC
foudre dispositif de protection contre la l’établissement/Par un fonctionnement BNSP
foudre organisme agrée
Contrôle des appareils à pression Annuelle Fréquence des vérifications, Carnet d’entretien des Exploitant de Cout de DEEC
Nombre d’appareils à pression Registre de sécurité l’établissement/Par un fonctionnement
ayant fait l’objet de contrôle organisme agrée
réglementaire
Contrôle des installations Annuelle Fréquence du contrôle Contrôle visuel Exploitant de Coût de DEEC
d’assainissement eaux usées et l’établissement/Presta fonctionnement Direction
pluviales Rapport de contrôle taire assainissement
technique
Contrôle de la structure du bâtiment et Annuelle Fréquence du suivi Contrôle visuel Exploitant de Cout de DEEC
des fondations l’établissement/Burea fonctionnement Inspection
Rapport de contrôle u de contrôle générale des
technique technique bâtiments
Direction
construction
9. Plan de gestion environnementale et sociale
En phase travaux le Promoteur sera appuyé dans la surveillance environnementale par un bureau
de contrôle ayant en son sein un expert HSE spécialisé dans la mise en œuvre des plans de
gestion environnementale et sociale. En outre, le personnel qui sera embauché dans le cadre des
travaux devra être formé et sensibilisé sur les bonnes pratiques et les mesures d’hygiène, de
sécurité et d’environnement.
En phase exploitation, l’exploitant de DDSC devra recruter un spécialiste HSE pour surveiller la
mise en œuvre du PGES
Le plan de gestion environnemental et social (PGES) comprend trois (03) catégories de mesures :
Des mesures à insérer dans les dossiers d’appel d’offres et d’exécution comme mesures
contractuelles et dont l’évaluation financière sera prise en compte par les entreprises
soumissionnaires lors de l’établissement de leur prix unitaires et forfaitaires ;
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Annexes
Annexes
Nom Poste
Mohamed Ayib DAFEE Juriste Environnementaliste Chef de mission
Marie Sophie NDONG Géographe environnementaliste / chef de projet
Aminata DIAGNE Spécialiste gestion des risques/ étude de danger
Ibrahima TINE Ingénieur en sciences de la terre
Abdoulaye FATY Hydrologue
Kelefa SANE Cartographe
Annexe 2 : Termes de Références de l’étude d’impact environnemental et
social du projet de construction de DDSC
Le projet Dakar Diamniadio Sports City est situé au Nord Est du pôle urbain de Diamniadio dans
l’Arrondissement 4. Le futur DDSC est prévu sur un espace de 5,89 hectares. La zone est en cours
d’aménagement Il est situé sur la limite Nord du pôle urbain. On retrouve à l’Est des universités,
des instituts islamiques et des zones de bureaux, à l’Ouest des campus universitaires et un centre
de santé, au Nord la clinique américaine de Dakar et au Sud l’OMRANIYOUN et le Dakar ARENA.
Le site de DDSC (anciennement intégré au domaine national) est incorporé désormais au domaine
privé de l’Etat par acte d’immatriculation. L’Etat par décret n° 2015-214 en date du 9 février 2015, a
autorisé la cession définitive au profit de la DGPU des terrains relevant de son domaine privé
compris dans l’assiette du pôle urbain de Diamniadio (acte de cession en date du 17 février 2015).
Une convention de bail emphytéotique avec cahier de charges non détachables lie la DGPU
(bailleur) à MMT Investment (preneur).
Le droit au bail du maître d’ouvrage porte sur une superficie de 05Ha 89a 73Ca à distraire par voie
de morcellement du titre foncier n° 10 238 de Rufisque (TF n° 10 238 R). Le bail est consenti pour
une durée de 30 ans à compter de sa date de signature moyennant un loyer annuel et une
participation financière du développeur (MMT Investment) aux travaux de voirie et de réseaux
divers (VRD).
Il sera procédé à :
la délimitation et à la justification de la zone d’étude (zone d’étude restreinte et zone
d’étude élargie) ;
la présentation de l’occupation actuelle des sols: présentation générale de l'état
actuel de l'occupation des sols, sur l'ensemble de la zone d'étude, occupation à titre
permanent ou temporaire : vocation actuelle des sols; nature du patrimoine, et
éventuellement situation du foncier ; voies de communication passant à proximité de
la zone et les infrastructures
l'analyse de l'état initial de l'environnement sur les plans naturel, socioéconomique et
humain, portant notamment sur les composantes humaines, naturelles etc.
susceptibles d'être affectées par le Projet ;
l’analyse des activités socioéconomiques actuelles et planifiées dans la zone
d’implantation du projet et ses infrastructures connexes avec une analyse des
interrelations avec le projet;
une analyse de la sensibilité environnementale et sociale du Projet et de son milieu
d'accueil ;
l’identification et à la délimitation des sites sensibles avec des informations précises
sur leur statut;
Le rapport provisoire prévalidé intégrant les observations du Comité technique devra être déposé
en sept (07) exemplaires à la DEEC en vue de la préparation de la séance d’audience publique.
Le rapport final de l'étude, après intégration des observations, sera déposé en cinq (05)
exemplaires à la Direction de I' Environnement et des Etablissements Classes.
Ces rapports d’EIES incluant les annexes devront être disponibles en français sur version papier et
en format numérique (PDF).
STRUCTURATION DU RAPPORT :
L’étude d'impact environnemental devra être succinct, documenté sur le plan cartographique et
devra comprendre les parties suivantes :
Sommaire
Résumé non technique
Introduction
Description et justification du projet
Cadre légal et institutionnel
Description du milieu récepteur
Analyse des variantes et description du Projet retenu
Consultations Publiques
Identification et analyse des impacts (situation sans projet comprise)
Etude de dangers ;
Plan de Gestion Environnementale et Sociale
Conclusion
Annexes :
Abréviations
Liste des Experts ayant participé à l'élaboration du rapport
Bibliographie et référence
Personnes consultées
TDR de l'étude
Plans (situation etc.).
PROFIL DU CONSULTANT
L’Etude devra être menée par un consultant ou bureau d’étude agréé par le Ministère de
l’Environnement et du Développement Durable. L’Equipe d’experts devra compter au moins :
un expert en évaluation environnementale et sociale des projets, chef de mission ;
un expert socio-économiste ;
un expert en analyse des risques ;
un ingénieur en génie civil ;
un naturaliste ;
un expert en assainissement liquide ;
un expert en Cartographie- SIG.
Annexe 3 : Observations de la DEEC sur les termes de référence
Annexe 4. Liste des personnes consultées
Date Structure Prénoms et Fonction Contact
Nom
22 mai 2019 Direction protection Boubacar badji Chef du 70 478 86 42
civile bureau ERP
23 mai 2019 Délégation générale Wolette Thiam Chef bureau 76 569 63 31
du pôle urbain de architecture
Diamniadio
29 mai 2019 Préfecture de Rufisque El Hadj Malick Adjoint au
Sémou Diouf Préfet
29 mai 2019 Service départemental Balla Kanté Chef de 77 553 37 38
du développement service kantballa@yah
rural oo.fr
29 mai 2019 Secteur forestier de Momar Sèye Chef du 77 640 55 23
Rufisque secteur seyedefc@gm
ail.com
Annexe 5. Bibliographie de l’Étude
Obligations générales
L’entreprise devra respecter et appliquer les lois et règlements sur l’environnement existants et en vigueur
dans le pays. Dans l’organisation journalière de son chantier, il doit prendre toutes les mesures appropriées
en vue de minimiser les atteintes à l’environnement, en appliquant les prescriptions du contrat et veille à ce
que son personnel, les personnes à charge de celui-ci et ses employés locaux, les respectent et les
appliquent également
Dans un délai de trente jours à compter de la notification de l'attribution du marché, l’entrepreneur devra
établir et soumettre à l'approbation du représentant du Maître d'œuvre un Programme définitif de gestion
environnementale et sociale détaillé, comportant les indications suivantes :
Toute réalisation d’un chantier sur la voie publique doit faire l’objet d’une procédure préalable d’information
et d’autorisations administratives qui se concrétise par la rédaction d’autorisations d’ouverture de chantier
(au titre de la conservation du domaine public et de la coordination des travaux) et éventuellement
d’arrêtés municipaux de circulation provisoire ou permanent.
Normes de localisation
Le plan d’installation de chantier devra tenir compte autant que possible, des aménagements et mesures de
protection suivants. Le site choisi doit être situé à une distance d’au moins 500 m des points d’eau, et assez
éloignée des habitations pour éviter les nuisances. Le site devra être choisi afin de limiter l’abattage des
arbres, la destruction d’habitations, de magasins, de commerces ou d’ateliers, de zones agricoles ou de
maraîchage. Le site doit être choisi en dehors des zones sensibles. Les aires de stockage ou de
manipulation de produits dangereux, toxiques, inflammables ou polluants devront être aménagées afin
d’assurer une protection efficace
du sol et du sous-sol.
Préalablement à l'occupation des sites par ses installations, l'entrepreneur peut demander l'établissement
préalable d'un constat des lieux. Ce constat est alors établi contradictoirement par le maître d’œuvre
concerné par le site, en présence de l'entrepreneur. En l'absence de ce constat, les lieux et les installations
diverses qu'ils peuvent contenir sont réputés étant "en bon état initial" et aucune contestation n'est plus
admise à l'expiration du délai d'occupation (délai autorisé à l’entrepreneur pour occuper provisoirement le
site) s'il est demandé des réparations à l'entrepreneur lors de la restitution des sites.
A la fin des travaux, l’entrepreneur devra remettre en état l’ensemble des aires utilisées, notamment
l’enlèvement des matériaux restants, l’évacuation des déchets, l’égalisation et le nivellement des chantiers,
le démontage et l’évacuation des installations.
Barrières et clôtures de chantiers
L’entrepreneur doit maintenir en état les clôtures et barrières de son chantier. Si le dispositif de mise en
place des barrières nécessite des remises en ordre, le Maître d'œuvre le notifiera à l'entreprise. Si le
désordre est constaté en heures ouvrées, il est d’abord notifié une « mise en demeure » à l’entreprise
défaillante. Si le désordre est constaté en heures chômées, l’intervention est automatiquement
déclenchée à partir de l’astreinte.
Équipements
Les aires de bureaux et de logement doivent être pourvues d’installations sanitaires (latrines, fosses
septiques, puits perdus, lavabos et douches) en fonction du nombre des ouvriers. Des réservoirs d’eau
devront être installés en quantité et qualité suffisantes et adéquates aux besoins.
Des séances d’information et de sensibilisation sont à tenir régulièrement et le règlement est à afficher
visiblement dans les diverses installations de la base-vie prescrivant spécifiquement : le respect des us et
coutumes locales ; la protection contre les IST/VIH/SIDA ; les règles d’hygiène et les mesures de sécurité.
L’Entrepreneur doit sensibiliser son personnel notamment sur le respect des us et coutumes des populations
de la région où sont effectués les travaux et sur les risques des IST et du VIH/SIDA.
Le maintien des chantiers en activité pendant la nuit sera subordonné à l'autorisation du Maître d'œuvre. Si
l’entrepreneur a reçu l'autorisation ou l'ordre d'exécuter des travaux pendant la nuit, il s'engagera à les
exécuter de manière à ne pas causer de trouble aux habitants et établissements riverains du chantier.
L’Entreprise devra tenir un journal des travaux qui reprend tous les relevés des manquements ou incidents
ayant donné lieu à une incidence significative sur l’environnement ou à un accident ou incident avec la
population et les mesures correctives précises.
Suspension
Le non-respect des clauses environnementales et sociales pourrait être un motif de résiliation du contrat. Et
par ailleurs, une entreprise résiliée pour cause de non application des clauses environnementales devrait
être exclue pour une période de cinq ans du droit de soumissionner pour les travaux du Maître d’ouvrage.
Notification
Toute infraction aux prescriptions dûment notifiées à l’entreprise par l’environnementaliste du bureau de
contrôle doit être redressée. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du non-
respect des clauses environnementales est à la charge de l’entrepreneur.
Règles générales
A toute libération de site, l'Entrepreneur laisse les lieux propres à leur affectation immédiate. Il ne peut être
libéré de ses engagements et de sa responsabilité concernant leur usage sans qu'il ait formellement fait
constater ce bon état. L'Entrepreneur réalisera tous les aménagements nécessaires à la remise en état des
lieux. Il est tenu de replier tous ses équipements et matériaux et ne peut les abandonner sur le site ou les
environs.
Une fois les travaux achevés, l’Entrepreneur doit (i) retirer les bâtiments temporaires, le matériel, les déchets
solides et liquides, les matériaux excédentaires, les clôtures etc.; (ii) rectifier les défauts de drainage et
régaler toutes les zones excavées; (iii) reboiser les zones initialement déboisées avec des espèces
appropriées, en rapport avec les services forestiers locaux; (iv) protéger les ouvrages restés dangereux
(puits, tranchées
ouvertes, dénivelés, saillies, etc.) ; (vi) rendre fonctionnel les chaussées, trottoirs, caniveaux, rampes et
autres ouvrages rendus au service public ; (vi) décontaminer les sols souillés (les parties contaminées
doivent être décaissées et remblayées par du sable) ; (vii) nettoyer et détruire les fosses de vidange.
S'il est de l'intérêt du Maître d’Ouvrage ou des collectivités locales de récupérer les installations fixes pour
une utilisation future, l'Entrepreneur doit les céder sans dédommagements lors du repli. Les
installations permanentes qui ont été endommagées doivent être réparées par l’Entrepreneur et remis dans
un état équivalent à ce qu’elles étaient avant le début des travaux. Les voies d’accès devront être remises à
leur état initial. Partout où le sol a été compacté (aires de travail, voies de circulation, etc.), l’Entrepreneur
doit scarifier le sol sur au moins 15 cm de profondeur pour faciliter la régénération de la végétation. Les
revêtements de béton, les pavés et les dalles doivent être enlevés et les sites recouverts de terre et envoyés
aux sites de rejet autorisés.
En cas de défaillance de l'Entrepreneur pour l'exécution des travaux de remise en état, ceux-ci sont
effectués par une entreprise du choix du Maître d’Ouvrage, en rapport avec les services concernés et aux
frais du défaillant.
Après le repli de tout le matériel, un procès-verbal constatant la remise en état du site doit être dressé et
joint au procès-verbal de réception des travaux. La non remise en état des lieux doit entraîner le refus de
réception des travaux. Dans ce cas, le pourcentage non encore libéré du montant du poste « installation de
chantier » sera retenu pour servir à assurer le repli de chantier.
Notification
Le Maître d’œuvre notifie par écrit à l’Entrepreneur tous les cas de défaut ou non exécution des mesures
environnementales et sociales. L’Entrepreneur doit redresser tout manquement aux prescriptions dûment
notifiées à lui par le Maître d’œuvre. La reprise des travaux ou les travaux supplémentaires découlant du
non- respect des clauses sont à la charge de l’Entrepreneur.
Sanction
En application des dispositions contractuelles, le non-respect des clauses environnementales et sociales,
dûment constaté par le Maître d’œuvre, peut être un motif de résiliation du contrat. L’Entrepreneur ayant fait
l’objet d’une résiliation pour cause de non application des clauses environnementales et sociales s’expose à
des sanctions allant jusqu’à la suspension du droit de soumissionner pour une période déterminée par le
Maître d’ouvrage, avec une réfaction sur le prix et un blocage de la retenue de garantie.
Dans les zones d'habitation, l’Entrepreneur doit établir l'horaire et l'itinéraire des véhicules lourds qui doivent
circuler à l'extérieur des chantiers de façon à réduire les nuisances (bruit, poussière et congestion de la
circulation) et le porter à l’approbation du Maître d’œuvre.
Pour assurer l'ordre dans le trafic et la sécurité sur les routes, le sable, le ciment et les autres matériaux fins
doivent être contenus hermétiquement durant le transport afin d'éviter l’envol de poussière et le déversement
en cours de transport. Les matériaux contenant des particules fines doivent être recouverts d'une bâche
fixée solidement. L’Entrepreneur doit prendre des protections spéciales (filets, bâches) contre les risques de
projections, émanations et chutes d’objets.
L’Entrepreneur peut aménager des zones secondaires pour le stationnement des engins qui ne sont pas
autorisés à stationner sur la voie publique en dehors des heures de travail et de l’emprise des chantiers. Ces
zones peuvent comporter également un espace permettant les travaux de soudure, d’assemblage, de petit
usinage, et de petit entretien d’engins. Ces zones ne pourront pas stocker des hydrocarbures.
Tout stockage de quelque nature que ce soit, est formellement interdit dans l’environnement immédiat, en
dehors des emprises de chantiers et des zones prédéfinies.
L’Entrepreneur doit s’assurer de la limitation de vitesse pour tous ses véhicules circulant sur la voie
publique, avec un maximum de 60 km/h en rase campagne et 40 km/h au niveau des agglomérations et à la
traversée des villages. Les conducteurs dépassant ces limites doivent faire l’objet de mesures disciplinaires
pouvant aller jusqu’au licenciement. La pose de ralentisseurs aux entrées des agglomérations sera
préconisée.
Les véhicules de l’Entrepreneur doivent en toute circonstance se conformer aux prescriptions du code de la
route en vigueur, notamment en ce qui concerne le poids des véhicules en charge.
L’Entrepreneur devra, en période sèche et en fonction des disponibilités en eau, arroser régulièrement les
pistes empruntées par ses engins de transport pour éviter la poussière, plus particulièrement au niveau des
zones habitées.
Leur propreté à la sortie des chantiers ou de leur base d’origine fait l’objet d’une vérification systématique en
vue de limiter l'apport de matériaux et les nuisances sur la voie publique.
L’utilisation d’accessoires tels que bandages pleins ou moutonnés, chenilles à crans, vérins, etc. est
rigoureusement interdite, même accidentellement. En cas de nécessité absolue, toutes les protections par
couchis de madriers, coussins pneumatiques ou autres sont mises en œuvre pour ne pas détériorer les
chaussées.
Pour des raisons de sécurité et d’encombrement, les engins de chantier et de travaux publics ne peuvent
stationner sur les chaussées ou trottoirs et sont parqués à chaque interruption des travaux sur des aires
prédéfinies et organisées. Les stationnements d’engins en dehors des zones prédéfinies ayant eu l’accord
de la Maîtrise d'œuvre sont formellement interdits.
Les opérations de transbordement vers les citernes de stockage doivent être effectuées par un personnel
averti. Les citernes de stockage doivent être étanches et posées sur des surfaces protégées disposant d'un
système de protection contre des épanchements intempestifs de produit.
L’Entrepreneur doit installer ses entrepôts de combustible, de lubrifiants et de produits pétroliers à une
distance d’au moins 200 m des plans et cours d’eau. Les lieux d'entreposage doivent être localisés à
l’extérieur de toute zone inondable et d’habitation. Les lieux d'entreposage doivent être bien identifiés pour
éviter des collisions entre les véhicules de chantier et les réservoirs de produits pétroliers.
L’Entrepreneur doit protéger les réservoirs de produits pétroliers et les équipements de remplissage par une
cuvette pour la rétention du contenu en cas de déversement accidentel. Tous les réservoirs doivent être
fermés quand ils ne sont pas utilisés.
L’Entrepreneur doit informer et sensibiliser son personnel (i) quant aux consignes particulières à suivre afin
d’éviter tout risque de déversement accidentel lors de la manipulation et de l’utilisation des produits
pétroliers et (ii) sur les mesures d’interventions à mettre en place en cas de sinistre afin d’éviter tout
déversement accidentel.
Si, au cours des travaux, des vestiges d’intérêt cultuel, historique ou archéologique sont découverts,
l’Entrepreneur doit suivre la procédure suivante : (i) arrêter les travaux dans la zone concernée ; (ii) aviser
immédiatement le Maître d’œuvre qui doit prendre des dispositions afin de protéger le site pour éviter toute
destruction ; un périmètre de protection doit être identifié et matérialisé sur le site et aucune activité ne devra
s’y dérouler; (iii) s’interdire d’enlever et de déplacer les objets et les vestiges. Les travaux doivent être
suspendus à l’intérieur du périmètre de protection jusqu’à ce que l’organisme national responsable des sites
historiques et archéologiques ait donné l’autorisation de les poursuivre.
L’eau de surface destinée à la consommation humaine (personnel de chantier) doit être désinfectée par
chloration ou autre procédé approuvé par les services environnementaux et sanitaires concernés. Si l’eau
n’est pas entièrement conforme aux critères de qualité d’une eau potable, l’Entrepreneur doit prendre des
mesures alternatives telles que la fourniture d’eau embouteillée ou l’installation de réservoirs d'eau en
quantité et en qualité suffisantes. Cette eau doit être conforme au règlement sur les eaux potables. Il est
possible d’utiliser l’eau non potable pour les toilettes, douches et lavabos. Dans ces cas de figures,
l’Entrepreneur doit aviser les employés et placer bien en vue des affiches avec la mention « EAU NON
POTABLE ».
L'Entrepreneur doit effecteur les vidanges dans des fûts étanches et conserver les huiles usagées pour les
remettre au fournisseur (recyclage) ou aux populations locales pour d’autres usages. Les pièces de
rechange usagées doivent être envoyées à la décharge publique.
Les aires de lavage et d'entretien d'engins doivent être bétonnées et pourvues d'un ouvrage de récupération
des huiles et graisses, avec une pente orientée de manière à éviter l'écoulement des produits polluants vers
les sols non revêtus. Les bétonnières et les équipements servant au transport et à la pose du béton doivent
être lavés dans des aires prévues à cet effet.
Si la population locale exprime le souhait de conserver les dépressions pour quelles soient utilisées comme
point d’eau, l’Entrepreneur peut, en accord avec les autorités compétentes, aménager l’ancienne aire
exploitée selon les besoins.
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