Travail Pour T B D
Travail Pour T B D
Travail Pour T B D
Le béton est un matériau qui au fil de temps a été amélioré par plusieurs ingénieurs
contribuant ainsi à son développement. D’après quelques sources, il est confirmé que sur le
plan officiel la première utilisation du béton remonterait aux premières cités de l’ancienne
Mésopotamie vers les 3000avant J C, a l’époque on l’appelait béton de terre ou plus
communément torchis, ce premier béton malheureusement se dégrade plus rapidement que
la pierre.
C’est ensuite à l’époque des romains aux alentours du 1er siècle après J C que le béton sera
réutilisé et amélioré techniquement en y ajoutant de la chaux, de la pouzzolane ou des
tuileaux concassés qui permettant ainsi d’obtenir un béton plus résistant.
En 1796, L’anglais James Parker va mettre au point un calcaire argileux qui permet d’obtenir
un ciment naturel après chauffage a 900 Degré celicius, ayant également une prise rapide.
Entre 1867 et 1891, Joseph Monier déposera plusieurs brevets et inventera le ciment armé,
qui ensuite est devenu béton armé.
Généralités
La pâte (ciment + eau), élément actif du béton, enrobe les granulats en jouant le rôle de
lubrifiant et de colle. Elle remplit les vides existants entre les grains.
Une ouvrabilité adaptée aux conditions et aux moyens de mise en œuvre (conditionnée par
la forme du moule à remplir, l’obtention d’une bonne compacité et d’un enrobage correct des
armatures) ;
Une résistance mécanique, approprie pour atteindre les performances visées, notamment en
compression ;
Une durabilité adaptée aux agressions physico chimiques du milieu environnant (effet du gel,
pollution atmosphérique, eaux agressives).
Son rôle est important au sein du béton car il permet d’assurer la porosité dans la
composition du béton, compte tenu les vides crées dans le béton lorsqu’elle s’élimine par
évaporation, absorption chimique ou absorption par les granulats.
COMPOSANTS DU BÉTON
Le terme « béton » recèle une ambiguïté. Le matériau doit en effet être considéré sous deux
formes :
- le béton durci, solide dont les propriétés physiques et mécaniques s'acquièrent au cours
des réactions physico-chimiques qui se déroulent entre ses composants à vitesse
relativement rapide au début, puis à vitesse fortement décroissante avec le temps.
Le béton est un matériau composite ; ses propriétés dépendent de la nature et de la qualité
de ses composants mais aussi de leurs proportions relatives. S'agissant des propriétés, il
convient de distinguer celles qui concernent le béton frais et le béton durci. Les matières
premières A titre d'exemple, la composition pondérale d'un béton courant, c'est-à-dire le
poids des différents composants permet- tant de fabriquer 1 m3 de béton durci, est la
suivante : granulats, 1 800 kg ; ciment, 350 kg ; eau, 180 kg ; à quoi s'ajoutent
éventuellement quelques 10 à 20 kg d'adjuvants. Quel que soit le béton, il est fabriqué avec
du ciment, des granulats, de l'eau, des adjuvants. Les granulats peuvent inclure des fillers et,
éventuellement, des ultrafines.
Le Ciment
Le ciment se présente sous la forme d'une poudre fine de couleur grise ou blanche. La
dimension des grains de ciment est caractérisée par la valeur de la finesse Blaine qui
mesure la surface totale des grains contenus dans 1 gramme ; la finesse Blaine des ciments
est de l'ordre de 3 500 à 4 500 cm2 /g. La dimension caractéristique des grains de ciment est
d'environ 30 à 50 |i. Obtenu par cuisson à 1450°C d'un mélange homogène de calcaire et
d'argile, dans la proportion 80 %/2 0 %, c'est un produit complexe constitué essentiellement
de silicate tricalcique 3 CaO , Si02 , de silicate bi calcique 2 CaO , Si02 , d'aluminate
tricalcique 3 CaO , A1203 et de ferro-aluminate tétra calcique 4 CaO , A1203 , Fe203 . Ce sont
principalement les silicates tricalcique et bi calcique qui confèrent au béton sa résistance ;
selon leur nature, les ciments contiennent entre 40 et 70 % de silicate tricalcique et entre 10
et 30 % de silicate bi calcique. Mélangé à l'eau, le ciment forme une pâte qui fait prise et
durcit progressivement dans l'air ou dans l'eau. C'est le composant fondamental du béton,
puisqu'il permet la transformation d'un mélange sans cohésion en un corps solide.
Les granulats
Les granulats rocheux sont constitués par les sables, les gravillons et les cailloux. Ils forment
le squelette du béton. Les granulats sont d'origine détritique, sédimentaire, métamorphique e
ou éruptive. On distingue les granulats roulés, extraits de ballastières naturelles ou dragués
en rivière ou en mer, et les granulats concassés, obtenus à partir de roches exploitées en
carrière. Ils sont classés en fonction des dimensions de leurs grains. La courbe
granulométrique représente la distribution en pourcentage des poids des matériaux passant
dans des tamis et passoires de dimensions normalisées. Par convention, on appelle sables
les grains de dimensions comprises entre 0,08 m m et 5 mm, gravillons ceux dont les
dimensions sont comprises entre 5 et 25 mm et cailloux ceux dont les dimensions sont
supérieures à 25 mm Pour les ouvrages courants, les granulats n'incluent que des sables et
des gravillons. Les granulats doivent être propres et chimiquement inertes vis-à-vis du
ciment, de l'eau et de l'air. Ils doivent répondre à certaines exigences de forme, de texture de
surface, de résistance à la compression, de résistance à l'abrasion, de porosité et de tenue
au gel.
Les fillers
Les fillers sont obtenus par broyage ou pulvérisation de certaines roches telles que les
calcaires, les kieselguhrs ou les bentonites. Ils ont une finesse comparable à celle du ciment.
Les ultrafines
Les ultrafines sont des particules de très faibles dimensions. Leur dimension caractéristique
est de l'ordre de 50 à 100 nm, soit 1000 à 500 fois moins que celle des grains de ciment.
Additionnées en quantités de l'ordre de 5 à 10 % du poids de ciment, elles améliorent
considérablement les caractéristiques physiques et mécaniques des bétons. Elles sont
utilisées pour la fabrication des bétons à hautes et à très hautes performances. Les fumées
de silice, sous-produits de l'industrie électrométallurgique, sont les ultrafines les plus
couramment employées à ce jour. Elles contiennent entre 70 et 95 % d'oxyde de silicium Si0
2 sous forme de microsphères d'un diamètre de l'ordre de 20 à 50 nm.
L'eau de gâchage
L'eau dans le béton est un élément qui contribue a la résistance du béton selon qu’elle est
utilisé dans les proportions convenables.
Les eaux potables fournies par un réseau public de distribution sont acceptables a tous les
types de béton, elles ne nécessitent pas les essais.
Les eaux de ruissellement, les eaux pompées dans la nappe phréatique, les eaux de rejets
industriels doivent subir un traitement et essai.
L’eau de mer, les eaux saumâtres peuvent être utilises uniquement pour du béton non armé.
Les adjuvants
Les adjuvants sont des produits chimiques incorporés en faibles quantités au béton frais afin
d'en améliorer certaines propriétés. Ils représentent entre 1 et 3 % du poids du ciment. Leur
rôle et leur efficacité dépendent de la nature du produit chimique et de l'homogénéité de leur
répartition dans la masse du béton frais. Les principaux adjuvants sont : - les plastifiants et
fluidifiants réducteurs d'eau, qui remplissent deux fonctions : ils permettent, d'une part,
d'obtenir des bétons frais à consistance fluide et même liquide ; à maniabilité donnée, ils
offrent, d'autre part, la possibilité de réduire la quantité d'eau nécessaire à la fabrication et à
la mise en place du béton frais. Ce sont des résines mélamines ou des naphtalènes
sulfonâtes. Leur action s'exerce par défloculation et dispersion par répulsion électrostatique
des grains de ciment en solution dans l'eau, et leur durée d'activité n'excède pas 1 ou 2
heures ; - les retardateurs de prise du ciment, qui prolongent la durée pratique d'utilisation du
béton frais. Ce sont généralement des sucres ou des lignosulfonates. Ils sont utiles pour le
transport du béton sur de grandes distances ou pour sa mise en place par pompage,
particulièrement par temps chaud ; - les accélérateurs de prise et de durcissement, qui
permettent, pour les premiers, la réalisation de scellements ou d'étanchements et, pour les
seconds, une acquisition plus rapide de résistance du béton durci ; - les entraîneurs d'air, qui
confèrent au béton durci la capacité de résister aux effets de gels et de dégels successifs en
favorisant la formation de microbulles d'air réparties de façon homogène. L'influence des
adjuvants peut varier sensiblement en fonction de la nature et de la composition du ciment ;
des problèmes de compatibilité peuvent apparaître entre adjuvants et ciments.
- Avantages du béton :
Il épouse toutes les formes qui lui sont données. Des modifications et adaptations du
projet sur le chantier sont faciles à effectuer.
Associé à des armatures en acier, il acquiert des propriétés nouvelles qui en font un
matériau de construction aux possibilités immenses (béton armé, béton précontraint).
- Inconvénients du béton
Les principaux inconvénients du béton ont pu être éliminés grâce à son association à des
armatures en acier ou à l'utilisation de la précontrainte. De toutes façons, il reste les
quelques inconvénients suivants :
Son poids propre élevé (densité de 2,4 environ qui peut être réduite à 1,8 dans le cas
de bétons légers de structure et à moins de 1,0 dans le cas de béton légers
d'isolation)
Sa faible isolation thermique (elle peut être facilement améliorée en ajoutant une
couche de produit isolant ou en utilisant des bétons légers spéciaux)
Ce sont des éléments massifs qui consistent à la réalisation des ouvrages destines a la
circulation des personnes des véhicules et des marchandises notamment les tunnels routiers
et autoroutiers, tunnels ferroviaires.
Le mélange granulats ciment eau est malaxe dans une centrale puis stocké dans une trémie.
Il est ensuite pompé le long d’une tuyauterie jusqu'à la lance de projection. Ce type de béton
doit avoir une grande cohésion.
Cette technique du béton projeté permet de réaliser des couches de faibles épaisseurs,
adhérentes au support, qui épousent parfaitement le profil de l’excavation
Les calepinages
Lorsque l’on doit coffrer des surfaces importantes et planes (mur, plancher), on
utilise des panneaux de bois en contreplaqué bakélisé (contreplaqué filé et
imperméable) d’épaisseur 16 à 19mm pour faire le coffrage. Ce type de panneaux
est très utilisé pour coffrer le béton, car leur surface lisse permet d’obtenir des
parements de bonne qualité.
Préparation du coulage d’un plancher type dalle pleine à l’aide de panneaux de coffrage bois.
Leur prix est plus élevé que ceux en bois, cependant ils peuvent être réemployés un
bien plus grand nombre de fois.
Les moules métalliques sont généralement imposants et donc lourds. Ils demandent
donc des moyens de manutention adéquat (grue). Cependant il existe aussi
des petits éléments modulaires plus légers et faciles à assembler.
Légers, ils sont manuportables et nécessitent un petit engin de levage pour être mis
en place.
Ils sont utilisés pour réaliser des poteaux cylindriques par exemple (tube de coffrage
en carton pour coffrage poteau béton). Le carton est recyclé et résiste à l’humidité.
Les calepinages
Les calepinages sont largement utilisés pour réaliser les coffrages des dalles
extérieures en béton décoratif
Coulage du béton
Après avoir malaxé le béton que vous avez soigneusement choisi et réalisé, il est
indispensable de refaire des vérifications avant d’entamer le coulage proprement dit.
La première vérification devra se porter sur le coffrage. Il faut vérifier notamment les
dimensions, la solidité, l’étanchéité, la propreté et enfin l’humidification des parois par
les produits qui facilitent le démoulage.
Ensuite, il faudra revérifier la disposition des ferraillages et le respect de l’enrobage
ou la distance des armatures par rapport aux parois.
Après avoir effectué toutes les vérifications, le coulage proprement dit peut alors être
démarré sans aucun problème.
Après le coulage, il faudra également s’assurer de la bonne répartition du béton dans
les armatures.
C’est le moyen le plus couramment utilisé pour garantir la mise en place du béton
dans le coffrage.
La fonction principale de la vibration est l’arrangement optimal des grains qui sont
présents dans le béton.
La vibration permet ainsi l’obtention d’un matériau plus homogène et plus compact,
rendant la porosité du béton aussi faible que possible par l’effet de serrage. Elle
permet de remplir intégralement les coffrages et les moules.
La vibration a pour effet d’améliorer la viscosité du béton : il est donc possible et
même conseillé de réduire l’eau de gâchage.
Une bonne vibration du béton est donc indispensable du fait qu’elle accroît à la fois
les caractéristiques mécaniques, la durabilité mais également l’aspect du béton.
https://maconnerie.bilp.fr/guide-general/ouvrage/element/coulage-structure