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INTERACTIONS GRAVITATIONNELLES- MOUVEMENT

CIRCULAIRE DES SATELLITES


I/Interactions gravitationnelles
1-La loi de la gravitation universelle
Deux corps ponctuels A et B de masses mA et mB, exercent l’un sur l’autre des forces attractives
proportionnelles à leur masse et inversement proportionnelles au carré de leur distance.

𝐦 ∗𝐦 𝐅⃗𝑨/𝑩
𝐅⃗𝑨/𝑩 = − G 𝐀𝒓𝟐 𝐁 𝒖
⃗⃗⃗𝑨𝑩 = −𝐅⃗𝑩/𝑨 𝐅⃗𝑩/𝑨
A● ●B
⃗⃗𝑨𝑩
𝒖

𝐦𝐀 ∗𝐦𝐁
F=FA/B =FB/A = G G : constante de gravitation, G=6,67.10-11Nm2kg-2 , r en m, m en kg et F en N
𝒓𝟐

Cette loi est dite universelle car elle s’applique à tous les astres de l’univers.

Exemple : Deux boules de pétanque, de masse m = 500 g, sont posées sur le sol l’une à côté de l’autre. Leurs
centre sont distants de d = 40 cm. Quelle est la valeur de la force F de gravitation exercée par une boule sur
l’autre ?

2-Champ de gravitation
a. Définition
Un object ponctuel ou à répartition de masse de symétrie sphérique de centre O et de masse M, crée en tout
point extérieur P un champ gravitationnel
.
𝐌 𝐌
G(p)= − G𝒓𝟐 𝒖⃗⃗⃗𝑶𝑷 G(p)= G𝒓𝟐 G(p)
O● ●P
⃗⃗𝑶𝑷
𝒖

b. Force exercée par un objet placé dans un champ de gravitation

Un objet ponctuel de masse m place en P dans le champ de gravitation G(p) subisse l’action de la force
gravitationnelle tel que: ⃗F⃗ =mG(p) F= mG(p)

Exemple
La Lune est assimilable à un solide dont la masse est régulièrement répartie autour de son centre.
1. Écrire l’expression du champ de gravitation à la surface de la Lune de masse mL.
2. Calculer la valeur de la force exercée par la lune sur une roche de masse
mr = 117kg à sa surface .
3. Des astronautes (Apollo XVII) ont rapporté m r = 117 kg de roches. Déterminer le poids de ces roches :
Données : mL = 7,34 x 1022 kg ; RL = 1,74 x 103 km ; G = 6,67 x 10- 11 S.I.

c. Champ de gravitation de la Terre


La Terre peut être considérée comme un corps de répartition sphérique de masse, de centre O, de rayon RT et
de masse MT. Elle crée un champ gravitationnel en un point P. Si on néglige l’effet de la rotation de la Terre
𝐌
,le champ de gravitation s’identifie au champ de pesanteur : G(p) =g= G 𝒓𝟐𝑻

G(p)
O● ●P
⃗⃗𝑶𝑷
𝒖 h

𝐌
−Si P se trouve à la surface de la Terre r = RT ⟹ g0= G𝑹 𝑻𝟐
𝑻
𝐌𝑻
− Si P se trouve à une altitude h ; r= h+RT ⟹ g = G(𝑹 𝟐
𝑻 +𝒁)
𝐌 𝐌𝑻 𝑹𝑻 𝟐
− Relation entre g et g0 : g0= G𝑹 𝑻𝟐 et g = G(𝑹 𝟐 ⟹ g= g0(𝑹 𝟐
𝑻 𝑻 +𝒉) 𝑻 +𝒉)
Exemple
On suppose que la Terre a une masse régulièrement répartie autour de son centre Son rayon est R = 6,38 x 103
km, sa masse est M = 5,98 x 1024 kg et la constante de gravitation Universelle est G = 6,67 x 10- 11 S.I.
1. Déterminer la valeur de la force de gravitation exercée par la Terre sur un ballon de masse m = 0,60 kg posé
sur le sol.
2. Déterminer le poids du même ballon placé dans un lieu où l’intensité de la pesanteur vaut : g = 9,8 N / kg.
3. Comparer les valeurs des deux forces et conclure.

II.Les satellites
1-Défintion
On appelle satellite tout corps qui gravite autour d’un autre de masse plus importante.
La lune est le seul satellite naturel de la Terre.

2. le mouvement des satellites


Le mouvement des satellites s’étudie dans un référentiel géocentrique.
La plupart des satellites décrivent autour de la Terre une trajectoire circulaire avec une vitesse constante : Le
mouvement d’un satellite en orbite circulaire est uniforme

a. L’expression de la vitesse
Un satellite de masse m en mouvement autour de la Terre est soumis à la force gravitationnelle ou de pesanteur
𝑣2 𝑣2 𝑹𝑻 𝟐 𝑹 𝟐 𝐆𝐌𝐓
pour un circulaire uniforme on a = g ⟹ (𝑹 = g0(𝑹 𝟐 ⟹ v=√𝐠 𝟎 𝑹 𝑻+𝒉 ou v =√𝑹
𝑟 𝑻 +𝒉) 𝑻 +𝒉) 𝑻 𝑻 +𝒉
La vitesse dépend du rayon de l’orbite. Plus le rayon est grand, plus la vitesse est petite.

b. Période de révolution d’un satellite en orbite circulaire


La période de révolution d’un satellite est le temps qu’il met pour effectuer un tour complet sur son orbite.
2𝜋(𝑹𝑻 +𝒉) (𝑹𝑻+𝒉)3 (𝑹𝑻+𝒉)3
T= ⟹ T=2𝜋√ 𝟐 =2𝜋√
𝑣 𝐠 𝟎 𝑹𝑻 𝐆𝐌𝐓
La période est indépendante de la masse et dépend de l’altitude.

3. Satellites géostationnaires
Un satellite géostationnaire est un satellite qui apparait fixe par rapport à la Terre.
Il se situe dans le plan de l’équateur, évolue d’Ouest en Est, et sa période de révolution est celle de la Terre (23h 56min
04s =86164s)
−altitude d’un satellite géostationnaire :
(𝑹𝑻 +𝒉)3 𝑇02 𝑔0 𝑅𝑇2 3 𝑇02 𝑔0 𝑅𝑇2
T=T0=2𝜋√ 𝟐 ⟹ (𝑹𝑻 + 𝒉)3 = 4𝜋 2
⟹ ℎ0 = √ 4𝜋 2
− 𝑹𝑻 ≈36000km
𝐠 𝟎 𝑹𝑻

4. Importance des satellites artificiels


Ils sont dédiés à l'observation de la Terre, aux télécommunications (à la téléphonie, à la télévision et à la
radio, à Internet, au GPS) ,aux prévisions météorologiques ou à la recherche scientifique. Ils sont devenus
indispensables aux industriels, aux scientifiques et aux militaires.
Les satellites de télécommunication sont très souvent placés en orbite géostationnaire, du fait de leur
immobilité apparente par rapport au sol, il est facile de les viser pour leur envoyer les ondes à transmettre ou
pour recueillir les ondes qu’ils renvoient.

II/Mouvement des planètes


Le mouvement des planètes s’étudie dans un référentiel héliocentrique.

1. Les Trois lois de KEPLER


−1ère Loi : Dans le référentiel héliocentrique la trajectoire du centre d’une planète est une ellipse dont le soleil occupe
l’un des foyers.
−2ème Loi : Le segment de droite reliant le soleil et la planète balaie des aires égales pendant des durées égales
−3ème Loi : Pour toutes les planètes le rapport entre le cube du demi−grand axe a de la trajectoire et le carré de la période
T2
de révolution est le même :a3 = cte.

2. Application de la 3ème loi de KEPLER


La 3ème loi de KEPLER s’applique à n’importe quels planètes et satellites. Elle permet de déterminer leur
masse.
−Pour une planète tournant avec une période T et décrivant une orbite circulaire autour du soleil on a :
𝐓 𝟐 𝟒𝝅𝟐 𝟒𝝅𝟐
𝐫𝟑
=𝑮𝑴 ⟹ MS= 𝐓𝟐
𝑺 𝑮( 𝟑 )
𝐫
−Pour un satellite tournant avec une période T et décrivant une orbite circulaire autour d’une planète on a :
𝐓𝟐 𝟒𝝅𝟐 𝟒𝝅𝟐
= ⟹ MP= 𝐓𝟐
𝐫 𝟑 𝑮𝑴 𝑷 𝑮( 𝟑 )
𝐫
Exercices sur la gravitation
Exercice 1
A- 1- Enoncer les trois lois de KEPLER
2- Enoncer la loi de gravitation universelle et donner l’expression de l’intensité de la force de gravitation.

B- On a regroupé dans un tableau les valeurs de la période T de rotation de certaines planètes du système
solaire, ainsi que les valeurs du rayon r de leurs trajectoires.

Mars Jupiter Uranus


𝑇(𝑎𝑛𝑠) 1,88 11,86 84
𝑟(108 𝑘𝑚) 2,28 7,78 28,7
𝑻𝟐
1- Calculer le rapport 𝒓𝟑 pour chaque planète et conclure.
𝑻𝟐 𝟒𝝅𝟐
2- Sachant que 𝒓𝟑 = 𝑮𝑴 (où MS est la masse du Soleil, que peut-on en déduire?
𝑺
3- La masse de Pluton, dernière planète du système solaire la plus éloignée est estimée à 1,2. 1024 𝑘𝑔. Peut-
on en déduire la valeur du rayon 𝑟 de son orbite ? Justifier.
4- Sa période de révolution est 𝑇 = 248,5𝑎𝑛𝑠. Peut-on maintenant déterminer 𝑟 ?
5- On considère la planète Uranus. On a regroupé dans le tableau 2 les valeurs de la période 𝑇’ de rotation de
certains de ses satellites, ainsi que les valeurs du rayon 𝑟’ de leurs trajectoires.
Ariel Umbiel Titania
𝑇(𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠) 2,52 4,144 8,706
3
𝑟′(10 𝑘𝑚) 1,92 2,67 438
a) La troisième loi de Kepler est-elle vérifiée ?
b) Pourquoi la valeur de est-elle différente de celle du premier tableau ?
On donne 𝐺 = 6,67108SI ; 1𝑎𝑛 = 365,25𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠

Exercice 2
Isaac Newton énonce la loi de gravitation universelle de la façon suivante : « Dans l’univers, tout corps attire
n’importe quel autre corps avec une force proportionnelle au produit de leurs masses et inversement
proportionnelle au carré de la distance qui les sépare ».
a) Exprimer cette loi par une relation mathématique en précisant la signification de chaque grandeur physique
qui apparaît dans cette formule.
b) A quelle condition peut-on appliquer cette loi à un corps étendu, comme une planète ou une étoile ? Cette
condition étant remplie, en quel point précis du corps considère-t-on la masse concentrée. ?
c) Pourquoi qualifie-t-on cette loi d’universelle ?

Exercice 3
En classe, deux élèves de masse égale m = 55 kg sont assis l’un à côté de l’autre. On assimilera les deux élèves
à deux points matériels M1 et M2 distants de
d =M1M2= 50 cm.
1.a) Faire le schéma sur lequel apparaîtront ces forces.
b) Calculer l’ordre de grandeur de la valeur de ces forces d’interaction gravitationnelle
2.a) Comparer la valeur des forces précédentes à celle qu’exerce la planète Mars sur chacun des élèves.
b) Les astrologues prétendent que les planètes ont une influence sur le comportement humain. Que prouve cet
exercice ? On donne : masse de Mars : MM = 6,40.1023 kg
-Distance minimale Terre-Mars : dm = 7,90.1010 m
-Constante de gravitation : G = 6,67.10-11 N.m2.kg-2

Exercice 4
Les satellites d'observation sont des objets spatiaux en orbite circulaire autour de la Terre. Leur mission
principale est d'effectuer des observations de l'atmosphère, des océans, des surfaces émergées et des glaces, et
de transmettre à une station terrestre les données ainsi obtenues.
Le satellite Météosat nous envoie les magnifiques images de la Terre que nous voyons à la télévision lors des
émissions météo. C’est un satellite géostationnaire et sa masse est m =320 kg.
1.a) Qu’est-ce qu’un satellite géostationnaire
b) Quel est son intérêt ?
c) Donner les trois conditions à remplir par Météosat pour qu’il soit géostationnaire.
2. Dans quel référentiel le mouvementent de ce satellite est-il décrit ?
3.a) Calculer la valeur de la force de gravitation exercée par la Terre sur le satellite.
b) Ce satellite exerce-t-il une force d’attraction sur la Terre? Si oui, quelle est la valeur de cette force ?
mT = 6.1024 kg ; RT = 6400 km ; G = 6,67.10-11 SI

Exercice 5 Analyser un texte sur la gravitation


«La Lune gravite vers la terre, et par la force de gravité elle est continuellement retirée du mouvement
rectiligne et retenue dans son orbite.[…] La force qui retient la Lune dans son orbite tend vers la terre et est
en raison réciproque du carré de la distance des lieux de la Lune au centre de la terre.[…] La gravité appartient
à tous les corps, et elle est proportionnelle à la quantité de matière que chaque corps contient.»
(Extrait de les principes mathématiques, de la philosophie naturelle, I. Newton)

1.a) Quelle serait la trajectoire de la Lune si elle n’était soumise à aucune force ?
b) Quel est l’argument qui prouve que la lune est soumise à une force ? Quelle est cette force ?
2.a) Quel est l’objet acteur de cette force de gravité ?
Quel est l’objet receveur ?
b) S’agit-t-il d’une force d’attraction ou de répulsion ?
Quel est le mot dans le texte qui permet de répondre à cette question ?
3. Que signifie l’expression «…tend vers la Terre » ?
4. On note d la distance entre le centre de la terre et le centre de la lune. La valeur de la force gravité est est-elle
1 2
proportionnelle à d ? d2 ? (d) ? Justifier la réponse.
5. mT désignant la masse de la Terre et mL celle de la Lune, exploiter le texte de Newton pour écrire la loi de
gravitation.
TRANSFERT D’ENERGIE SOUS FORME DE CHALEUR.
PRODUCTION DE CHALEUR A PARTIR DE L’ENERGIE MECANIQUE OU
ELECTRIQUE

I/ Énergie mécanique
1-Aspect macroscopique de l’énergie
1.1.Energie cinétique macroscopique
𝟏
Tout solide en mouvement possède de l’énergie cinétique macroscopique. Ec=𝟐m𝒗𝟐
1.2.Energie potentielle macroscopique
C’est l’énergie que possède un corps du fait de sa position par rapport à une référence donnée.
Ep=mg(z-z0) si z-z0 on a Ep=mgh

1.3.Energie mécanique macroscopique


L’énergie mécanique macroscopique est la somme des énergies potentielles et cinétiques macroscopiques.
Em=Ec + Ep.
L’énergie mécanique est une énergie ordonnée.

2-Aspect microscopique de l’énergie


2.1 Exemple
Un cycliste roule sur une route horizontale et freine brutalement puis s’arrête. Quand il freine l’énergie
mécanique du système cycliste et le vélo diminue alors qu’on observe une élévation de température des patins
des freins du vélo.

2.2 Analyse du phénomène


Sous l’effet des frottements, l’énergie mécanique ordonnée perdue a été convertie sous une autre forme
d’énergie désordonnée : l’énergie cinétique microscopique ou énergie thermique ou chaleur. Q=|∆𝐸𝑚|

II/ Echange de chaleur


Un échange de chaleur s’effectue toujours d’un corps chaud vers un corps froid.

1. Les modes de transfert


1.1. La conduction thermique
C’est le transport de chaleur dans un milieu matériel des régions chaudes vers les régions froides.
exemple : Le chauffage d’une tige de métal.

1.2. La convection thermique


C’est le transport de chaleur accompagné d’un transport de matière.
exemple : Les radiateurs

1.3. Le rayonnement
C’est le transfert thermique par des ondes électromagnétiques.
exemple : échauffement de la terre par le soleil.

2-La quantité de chaleur


−Si un système reçoit de la chaleur sa température augmente ou son état physique change. La quantité de
chaleur reçue par le système est notée positivement : Qr>0
−Si un système cède de la chaleur sa température diminue ou son état physique change. La quantité de chaleur
cédée par le système est notée négativement : Qc<0

3-Equilibre thermique
Lorsque deux corps sont mis en contact le transfert spontané de chaleur se fait toujours du corps chaud vers
le corps froid, après quelques instants ils se mettent à la même température : On dit qu’ils ont atteint l’équilibre
thermique.
Dans une enceinte adiabatique (une enceinte imperméable à la chaleur) on a : Qr+Qc=0
4- Chaleur massique et capacité thermique
4.1-La chaleur massique
La chaleur massique d’un corps homogène est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à 1kg de ce corps pour
augmenter sa température d’un 1°C sans modification de son état physique
𝑄
C=𝑚(𝜃 −𝜃 ) ⟹ Q= 𝑚𝐶(𝜃𝑓 − 𝜃𝑖 ) = 𝑚𝐶∆𝜃 : Q : chaleur échangée en J ; C : chaleur massique en Jkg-1°C-1 ou
𝑓 𝑖
Jkg-1K-1 ;
m :masse du corps en kg ; ∆θ : variation de température en °C

4.2-La capacité thermique


La capacité thermique d’un corps homogène est la quantité de chaleur qu’il faut fournir à ce corps pour
augmenter sa température d’un 1°C sans modification de son état physique
𝑄
μ=(𝜃 −𝜃 ) ⟹ Q= 𝜇(𝜃𝑓 − 𝜃𝑖 ) = 𝜇∆𝜃 avec μ=mC Q : chaleur échangée en J ; μ : chaleur massique en J°C-1
𝑓 𝑖
ou Jkg-1 K-1 ;

4.1-La chaleur latente de changement d’état


La chaleur latente de changement d’état d’un corps pur est la quantité de chaleur échangée par un 1kg de ce
corps pour provoquer son changement d’état à température constante
𝑄
L= ⟹ Q=mL
𝑚

III/ Production de la chaleur à partir de l’énergie électrique

Lorsqu’un courant traverse un conducteur, il y a production de chaleur, c’est ce qu’on appelle : Effet joule.
Si un conducteur ohmique de résistance R est traversé par un courant d’intensité I la chaleur dégagée est
Q=W=RI2t=UIt=Pt

IV/ Les différentes sources d’énergie


On distingue deux grandes sources d’énergie les source d’énergies renouvelables et les sources d’énergies non
renouvelables.

1.Sources d’énergie renouvelable


Une énergie renouvelable est une source d'énergie se renouvelant assez rapidement pour être considérée
comme inépuisable à l'échelle de temps humaine
Le soleil , l’eau , la biomasse et le vent sont des sources d’énergies renouvelables

2.Sources d’énergie renouvelable

Le pétrole, le gaz naturel et le charbon ne sont pas des énergies renouvelables car il faudra des millions
d'années pour reconstituer les stocks d'énergie fossile que l'on consomme actuellement. De même,
l'énergie nucléaire actuelle, issue de la fission des atomes d'uranium, ne peut pas être considérée une énergie
renouvelable, la réserve d'uranium disponible sur Terre étant limitée.
Travaux dirigés sur la chaleur
EXERCICE 1
1) Un solide de dimensions négligeables, de masse m = 100 g est abandonné sans vitesse initiale à 3 m au
dessus du sol.
a) Calculer l’énergie mécanique E0 du solide en prenant l’énergie potentielle nulle au niveau du sol et
l’horigine des altitudes au sol.
b) Calculer l’énergie potentielle du solide quand il se trouve à 1 m du sol et en déduire son énergie cinétique
puis sa vitesse à cette altitude (1 m du sol ).
On néglige la résistance de l’air ; g = 9,8 N.kg–1.
2) Un transfert de chaleur peut avoir lieu dans le vide :
a) par convection ? b) par conduction ? c) par rayonnement ?
3) Comment appelle-t-on une paroi imperméable à la chaleur ?
On donne l’expression suivante : Q = ( μ + mCc )Δθ. Que représente chaque terme ? Donner les untés
EXERCICE 2
1) Un véhicule qui roulait à 120 km/h freine jusqu’à s’immobiliser. Lorsqu’on touche ses pneus, on constate
qu’ils sont chauds.
a) Quelle transformation d’énergie a-t-on au niveau des pneus ?
b) Est-elle possible sur une route parfaitement lisse ? Justifier.
2) Déterminer l’énergie absorbée par 900kg d’eau pour élever sa température de 10°C.
3) On mélange 250g d’eau à 40°C et 150g d’eau à 80°C.
Quelle est la température finale du mélange ?
On donne la chaleur massique de l’eau : Ce= 4180J/kg/°C et on suppose le contenant adiabatique.

EXERCICE 3
Un calorimètre est vide, à la température Ѳ1 = 19,6° C. On verse dans ce calorimètre 200 g d’eau à Ѳ2 = 40,3
°C.
On agite, la température à l’équilibre est Ѳ3 = 37,7 °C.
1) Calculer la quantité de chaleur dégagée par l’eau versée dans le calorimètre
2) Donner l’expression de la chaleur reçue par le calomètre et en déduire la valeur de la capacité calorifique
µ du calorimètre.
3) Quelle aurait été la température d’équilibre si avait versé 400g d’eau, toujours a la température Ѳ2 ?
On donne : chaleur massique de l’eau Ce =4180J.Kg-1°C-1

Exercice4
Une cafetière électrique, alimentée sous une tension U = 220 V consomme une puissance électrique P = 800
W. Cette cafetière chauffe une masse m = 400g d’eau de la température Ѳ1 = 20°C à Ѳ2 = 80°C. les pertes
de chaleur pendant le chauffage sont élevées à 25% de l’énergie électrique consommée. Capacité thermique
massique de l’eau C = 4180J.Kg -1°C-1
1) a – Quelle est l’élévation de température ∆Ѳ subit par l’eau de la cafétière?
b – Quelle est la quantité de chaleur Q1 reçue par cette eau ?
2) Quelle est l’énergie électrique Q2 totale nécessaire pour le chauffage.
3) De quel transfert d’énergit s’agit-il ?
4) Quel est le temps nécessaire pour le chauffage ?
5) Quelle est l’intensité du courant ayant traversée la résistance chauffante de cette cafetière
. LES REACTIONS NUCLEAIRES

I – Le noyau atomique
1-Modèle de l'atome
Un atome est constitué d'un noyau autour duquel gravitent des électrons. Le noyau est constitué de particules
appelées nucléons : neutrons et protons.

2- Caractéristiques d'un noyau d'atome


La représentation symbolique du noyau d'un atome est : AZ X
* X est le symbole de l'élément chimique.
* Z est le nombre de protons, appelé numéro atomique et aussi nombre de charge.
* A est le nombre de nucléons, aussi appelé nombre de masse
* N = A - Z est le nombre de neutrons .
Exemple : 6027 Co

On généralise cette notation sur toutes les particules :


1
0 n: neutron, 11 p: proton; −𝟏𝟎𝐞 : electron ; +𝟏𝟎𝐞 : positron ; 𝟎𝟎𝝂 : antineutrino ; 𝟎𝟎𝝂 : neutrino

3. Isotopes
Des noyaux sont appelés isotopes s’ils ont le même nombre de protons Z mais un nombre de neutrons N différent (
ou nombre de nucléons A).
Exemple : 3517Cl et 3717Cl sont des isotopes du chlore.

4.Energie de liaison d’un noyau


a. La relation d’Einstein.
D’après Einstein, tout système matériel de masse m au repos, possède une énergie appelée énergie de masse et donnée
par la relation.
𝐄 = 𝐦 ∙ 𝐜𝟐
o Si un système matériel fournit de l’énergie au milieu extérieur sa masse diminue ;
o Si le système capte de l’énergie sa masse augmente.
La masse d’une particule peut s’exprimer en MeV/c 2.
1eV = 1,6 ∙ 10−19 J
1MeV = 106 eV = 1,6 ∙ 10−13 J
1u = 1,67.10−27 kg = 931,5 MeV/c 2

b. Le défaut de masse d’un noyau


Il est donné, pour un noyau de masse m, par la relation :

∆𝐦 = 𝐙𝐦𝐩 + 𝐍𝐦𝐧 − 𝐦
Comme N = A − Z alors on a : ∆𝐦 = 𝐙𝐦𝐩 + (𝐀 − 𝐙)𝐦𝐧 − 𝐦
Avec mp : masse d’un proton ;
mn : masse d’un neutron.

c. Energie de liaison d’un noyau


o C’est l’énergie qu’il faut fournir à un noyau pour le briser en ses nucléons séparés. Elle est donnée
par la relation suivante :
𝐄𝐋 = ∆𝐦 ∙ 𝐜 𝟐 = [𝐙𝐦𝐩 + (𝐀 − 𝐙)𝐦𝐧 − 𝐦]𝐜 𝟐

o L’énergie de liaison représente également l’énergie libérée lors de la formation du noyau à partir de
ses nucléons séparés.
d. Energie de liaison par nucléon
L'énergie de liaison par nucléon d'un noyau notée E A est le quotient de son énergie de liaison par le nombre de ses
nucléons :
𝐄
EA = 𝐀𝐋
A: nombre de nucléons du noyau

EA permet de comparer la stabilité des noyaux entre eux. Plus l'énergie de liaison par nucléon est
grande, plus le noyau est stable.

II- Radioactivité
1-Définition
La radioactivité est la propriété spécifique de certains noyau atomiques instables de se décomposer spontanément en émettant
d’une part des particules et d’autre part un rayonnement γ énergétique très pénétrant..
La radioactivité est une réaction dite nucléaire car elle concerne le noyau de l'atome par opposition aux réactions chimiques
qui ne concernent que le cortège électronique sans modifier le noyau .

2- Propriétés de la désintégration :
Les transformations radioactives sont :
- Spontanées : elles se produisent seules et ne nécessite aucune intervention ;
- Aléatoires : il est impossible de prévoir pour un noyau l’instant de sa désintégration ;
- Inéluctables : rien ne peut les empêcher ou modifier leur cours ;
- Indépendantes des paramètres habituels (pression, température…)

3. Les rayonnements émis par les corps radioactifs


Il existe quatre sortes de rayonnements radioactifs : les rayonnements α, β+ , β− et γ.
- Les rayonnement α sont constitués de particules positives : les noyau d’hélium 𝟒𝟐𝐇𝐞.
- Les rayonnements β− sont formés d’électrons très rapides notés −𝟏𝟎𝐞 ;
𝟎
- Les rayonnements β+ sont constitués de positrons ou positons ou électron positif très notés +𝟏𝐞 ;
- Les rayonnements γ sont des ondes électromagnétiques de très courte longueur d’onde. Il
accompagne les autres types de radioactivité si le noyau fils se retrouvent dans un état excité.

4. Mécanisme des transformations nucléaires


a. Les lois de conservation
Soit la désintégration suivante :
𝐀 𝐀′ 𝐚
𝐙𝐗 → 𝐙′ 𝐘 + 𝐳𝐏

Au de cette réaction nucléaire on a selon les lois de SODDY :


o Conservation du nombre de nucléons : 𝐀′ + 𝐚 = 𝐀
o Conservation du nombre de charge : 𝐙′ + 𝐳 = 𝐙
b. La radioactivité 𝛂
Il y a émission d’un noyau d’hélium 42He. Elle concerne les noyaux lourds (𝐴 > 200).
𝐀 𝐀−𝟒 𝟒
𝐙𝐗 → 𝐙−𝟐𝐘 + 𝟐𝐇𝐞 + 𝛄
238 234 4
Exemples : 92U → 90Th + 2He + γ
226 222 4
88 Ra → 86Rn + 2He + γ

c. La radioactivité 𝛃−
Elle se traduit par une émission d’électrons très rapides. L’équation bilan s’écrit :
𝐀 𝐀 𝟎 𝟎
𝐙𝐗 → 𝐙+𝟏 𝐘 + −𝟏𝐞 + 𝟎𝛎̅ + 𝛄
𝟎
𝟎𝛎̅: antineutrino
32 32 0 0
Exemples : 15P → 16Y + −1e + 0ν̅ + γ
14 14 0 0
6C → 7N + −1e + 0ν̅ + γ
d. La radioactivité 𝛃+
Elle se traduit par une émission d’un positron ou positon. L’équation bilan s’écrit :
𝐀 𝐀 𝟎 𝟎
𝐙𝐗 → 𝐙−𝟏 𝐘 + +𝟏𝐞 + 𝟎𝛎 + 𝛄
𝟎
𝟎𝛎 : neutrino

13 13 0 0
Exemples : 7N → 6C + +1e + 0ν + γ
30 30 0 0
15 P → 14Si + +1e + 0ν + γ
Remarque
Le rayonnement γ est une onde électromagnétique qui accompagne les radioactivités α, β+ et β− . Il résulte de la
désexcitation du noyau fils qui est produit dans un état excité.
o Production du fils excité :
𝐀 𝐀′ ∗ 𝐚
𝐙𝐗 → 𝐙′ 𝐘 + 𝐳𝐏
o Désexcitation du noyau fils :
𝐀′ ∗ 𝐀′
𝐙′ 𝐘 → 𝐙′ 𝐘 + 𝛄
Le bilan de ces deux transformations est :
𝐀 𝐀′ 𝐚
𝐙𝐗 → 𝐙′ 𝐘 + 𝐳𝐏 + 𝛄

5. Energie libérée au cours d’une désintégration


Soit la désintégration suivante :
𝐀 𝐀′ 𝐚
𝐙𝐗 → 𝐙′ 𝐘 + 𝐳𝐏

Il y a au cours de cette réaction une variation de masse ∆m telle que :


∆𝐦 = 𝐦𝐘 + 𝐦𝐏 − 𝐦𝐗
Cette variation de masse correspond à un échange d’énergie selon Einstein :

𝓔 = ∆𝐦 ∙ 𝐜 𝟐 = (𝐦𝐘 + 𝐦𝐏 − 𝐦𝐗 ) ∙ 𝐜 𝟐

- Si ℰ < 0, la réaction est exo-énergétique, libérant de l’énergie.


- Si ℰ < 0, la réaction est endo-énergétique, consommant de l’énergie.

6. La décroissance radioactive
a. La loi de décroissance radioactive
Soit N0 le nombre de noyaux radioactifs à l’instant initial (t = 0). Le nombre N de noyaux radioactifs restants à la date
t > 0 est donné par la relation suivante appelée loi de décroissance radioactive :
𝐍 = 𝐍𝟎 𝐞−𝛌𝐭
𝛌 est la constante radioactive ; elle caractérise le noyau et s’exprime en 𝐬−𝟏 .

b. Période ou « demi-vie » radioactive


La période radioactive T est la durée au bout de laquelle la moitié des noyaux initialement présents dans un échantillon
N
a disparu, donc il en reste N = 20 .
𝐥𝐧𝟐 𝟎,𝟔𝟗𝟑 𝐥𝐧𝟐 𝟎,𝟔𝟗𝟑
𝐓= = ⇒ 𝛌= =
𝛌 𝛌 𝐓 𝐓

Exemples :
238 14 3 131 30 212
Nucléide 92U 6C 1H 53I 16S 84Po
Période 4,5.109 ans 5,7.103 ans 12,3 ans 8 jours 3 min 3.10−7 s

o On montre relativement facilement que :


𝐍𝟎 𝐍
𝐍= 𝐭 = 𝟐𝐧𝟎 avec 𝐭 = 𝐧𝐓
𝟐𝐓
o Courbe de décroissance radioactive

T 0 T 2T 3T 4T kT
N N0 N0 N0 N0 N0 N0
2 4 8 16 2k

7. Activité d’une substance radioactive


a. Définition
o L’activité d’une substance radioactive est le nombre de désintégration par seconde.
𝐝𝐍
𝐀 = − 𝐝𝐭 = 𝛌𝐍
L’activité A s’exprime en Becquerel (Bq).
1Bq = 1désintégration/s
Autre unité : le Curie (ci)
1ci = 3,7 ∙ 1010 Bq

b. Expression de l’activité d’une substance radioactive


N0
Comme N = N0 e−λt = t alors on a :
2T
−λt 𝐀𝟎
A = λN = λN0 e d’où 𝐀 = 𝐀𝟎 𝐞−𝛌𝐭 = 𝐭 avec 𝐀𝟎 = 𝛌𝐍𝟎
𝟐𝐓
𝐀𝟎 : activité initiale (à t = 0)
𝐀 : activité à la date t ≠ 0.

c. Durée de désintégration d’une source radioactive (datation)


𝟏 𝐍 𝟏 𝐀
La durée de désintégration d’une source radioactive est donnée par la relation suivante : 𝐭 = 𝛌 𝐥𝐧 𝐍 = 𝛌 𝐥𝐧 𝐀
𝟎 𝟎

Cette expression permet de dater les roches, les fossiles, les objets anciens…

III. Les réactions nucléaires provoquées


1. Définition
Il y a réaction nucléaire provoquée lorsque le choc d’un noyau projectile sur un noyau cible engendre des noyaux
nouveaux. Au cours de ces réactions, les lois de conservation de Soddy sont applicables.

2. La fission nucléaire
La fission nucléaire est la rupture d’un noyau lourd sous l’action d’un neutron de faible énergie cinétique.
Lors d’une fission nucléaire, un neutron lent « casse » un noyau lourd appelé « fissile » en deux noyaux plus légers, plus
stables, et en libérant d’autres neutrons et de l’énergie.
235 1 94 140
92 U + 0n → 38Sr + 54Xe + 2 10n (Sr : strontium ; Xe : xenon)
235 1 95 138
92 U + 0n → 39Y + 53I + 3 10n (Y: yttrium; I: iode)

Les neutrons émis au cours de la réaction de fission sont rapides, ils peuvent induire de nouvelles fissions. On a alors
une réaction en chaîne. Les réactions de fission sont très énergétiques. Un noyau d’uranium, de masse 3,9.10−22 g,
libère 220 MeV. Un gramme d’uranium libère autant d’énergie que 2 tonnes de pétrole. Si la réaction en chaîne n’est
pas contrôlée, une énergie énorme est libérée en quelques secondes, produisant une explosion. C’est ce qui se passe dans
la bombe Atomique (bombe A). On peut contrôler les réactions en chaîne dans les réacteurs nucléaires qui produisent
de l’électricité.
3. La fusion nucléaire
Dans la réaction de fusion nucléaire, deux noyaux légers s’unissent pour former un noyau plus lourd et en libérant de
l’énergie.
2 3 4 1
1H + 1H → 2He + 0n

Expérimentalement, elle est plus difficile à réaliser que la fusion. Il faut que les deux atomes d’hydrogènes se
rencontrent. On leur donne donc de l’énergie cinétique en chauffant le milieu réactionnel à une température de l’ordre
de 400 000°C.
Les réactions de fusion libèrent des énergies considérables. Un gramme du mélange « 21H + 31H » libère autant
d’énergie que 8 tonnes de pétrole, 4 fois plus qu’un gramme d’uranium.
L’énergie libérée par le soleil et, d’une façon générale, par les étoiles, provient de réactions de fusion.
Exemple de réactions nucléaires dans le soleil :
1 1
1H + 1H → 21H + 10n + 00γ
2 1
1H + 1H → 31He + 00γ
3 3
2He + 2He → 42He + 2 11H
Ce processus s’appelle le cycle du soleil.

Remarque
Dans les bombes H (bombes à hydrogène), il y a fusion entre le deutérium ( 21H) et le tritium ( 31H).
2 3 4 1
1H + 1H → 2He + 0n

IV. Applications et dangers de la radioactivité


1. Utilisations des radionucléides
Les rayonnements, émis par les radionucléides naturels ou artificiels, obtenus par les réactions nucléaires, ont de
multiples applications.
- En biologie et médecine : traitement de tumeurs, scintigraphie pour contrôler le fonctionnement, par
exemple, de la thyroïde, analyse chimique, radiostérilisation…
- En industrie : contrôle de soudures, d’épaisseurs.
- En agronomie et agroalimentaire : modification génétique, étude de l’absorption d’un engrais au
moyen d’un traceur radioactif…
On utilise aussi les radionucléides pour dater des objets en mesurant leur teneur en isotope 14 du carbone.

2. Dangers des radionucléides


- L’exposition aux rayonnements radioactifs est dangereuse car elle provoque des brulures ou des
lésions souvent très graves, des troubles (respiratoire, psychiques…), la leucémie, le cancer et même la mort.
- Lorsqu’elles traversent la matière, les particules α, β+ , β− et le rayonnement γ provoquent des
ionisations, ou des excitations d’atomes entraînant des réactions chimiques anormales.
Exercices d’application
Exercice 1
Soit une série de désintégrations, soit au total x particules α et y particules β– émises, le nucléide 238
92U se
transforme en 22286 R n .
1)Donner la composition du noyau fils.
2)Écrire en fonction de x et y l’équation-bilan de cette désintégration puis calculer x et y.
3)La période radioactive du radon Rn est 138 jours.
a-Qu’appelle-t- on par période radioactive ?
b-calculer la constante radioactive λ du radon.
c-Qu’appelle-t-on activité d’un échantillon ?
d-Donner le symbole du nucléide qui représente les noyaux du radon 222.

Exercice 2
1)a- Définir les radioactivités α ; β− et β+
b- Écrire l’équation de chaque type de désintégration pour un noyau AZX .
2)Les premiers nucléides de la famille radioactive de l’uranium sont donnés sur le graphique A = f(Z) suivant :

A
238 U
(1)

234 • • X
(2) Pa(3) •
Th
90 91 92 Z
A : nombre de masse et Z : numéro atomique
a-Déterminer graphiquement le
nombre de charge et le nombre de nucléonss des noyaux U ; Th ; Pa et X.
b-Écrire les équations-bilan des
désintégrations (1) ; (2) et (3) et préciser le type de radioactivité pour chaque type de désintégration.
c-Rappeler brièvement les lois appliquées pour écrire les équations.
d-Donner le nom et le symbole du nucléide X. Justifier la réponse.

Exercice 3
On utilise la radioactivité pour dater les fossiles des animaux et des végétaux.
1)Qu’est ce que la radioactivité ?
2)Le carbone 146C est radioactif β– de période T = 5568 ans.
Écrire l’équation-bilan de sa désintégration.
3)a- Qu’est ce qu’une période radioactive ?
b- Si à une date t = 0, un échantillon contient N0 = 10 6 nucléide de 146C , quel sera leur nombre N aux dates :
t = T ; t = 2T ; t = 3T et t = 4T ?
c- Tracer la courbe N = f(t) (Échelle : 2 cm pour T et 8 cm pour 10 6 ).
4)Un bois fossuile présente, à cause du carbone 14, une activité A = 0,03 Bq, tandis qu’un échantillon
radioactif actuel possède une activité A0 = 0,1 Bq.
a-Qu’est ce que l’activité A d’un échantillon radioactif ?
b-Quelle relation lie A et N ?
c-Déterminer graphiquement l’âge approximatif de l’échantillon étudié.

Exercice 4
Texte scientifique : ‹‹ Toutes les roches contiennent de l’uranium 238 qui se désintègre… La désintégration
ne conduit pas à un noyau stable, mais à une succession de noyaux radioactifs dont la période est moins longue.
L’un d’eux, le radon 222 est un gaz peu lié à la roche, donc capable de gagner l’air libre. Sa désintégration a
pour effet de produire, dans l’atmosphère même ses descendants sous forme métallique qui se condensent sur
les poussières en suspension dans l’air pour former des aérosols radioactifs naturels››.
1) a) Donner la nature et le symbole des particules α, β-, β+ et la nature du rayonnement γ.
b) Écrire les équations-bilan des désintégrations α ; β− ; β+ d’un radioélément AZX en indiquant les règles
utilisées.
2) a) Quel est le danger mis en évidence dans le texte
b) Quelle en est la cause ?
3) Le Radon 222 de symbole Rn possède 86 électrons. Il est radioactif pour donner le polonium Po et sa
période est de 3,82 j.
a) Écrire le symbole du nucléide de l’atome de radon.
b) Définir le défaut de masse d’un noyau de radon. Faire l’application numérique.
Données : mp = 1,00728u ; mn= 1,00866u ; masse du noyau mRn= 222,017563u.
c) Définir l’énergie de liaison d’un nucléide.
-Calculer en MeV l’énergie de liaison du noyau de radon sachant qu’à un défaut de masse de 1u, il
correspond une énergie de 931,494 MeV.
d) Définir la période d’un radionucléide.
e) Écrire l’équation- bilan de la réaction de désintégration du noyau de radon
LES LENTILLES MINCES

I. Généralités sur les lentilles minces


1-Définition
Une lentille est un milieu transparent, limité par deux surfaces sphériques ou une surface sphérique et un plan.
Une lentille est dite mince si son épaisseur au centre est petite devant son diamètre d'ouverture.
2-Présentation des deux types de lentilles minces
On distingue les lentilles dites :
− les lentilles à bords minces ou lentilles convergentes, pour lesquelles les rayons sortant se dirigent vers un
même point appelé foyer

Centre optique

Symbole : O
F F’ Axe optique

−les lentilles à bords épais ou lentilles divergentes, pour lesquelles les rayons lumineux sortant s’éloignent les
uns des autres suivant différentes directions.

II. Caractéristiques des lentilles minces convergentes


1- Le centre optique
Tout rayon passant par le centre optique O d'une lentille n'est pas dévié.

2- Les axes optiques


 L'axe principal (ou abusivement axe optique, dénomination utilisée par la suite) est la droite perpendiculaire à l'axe de la
lentille et passant par le centre optique O.
 Les axes secondaires sont toutes les autres droites passant par le centre optique O.

3- Les foyers image et objet


a) Foyer objet F de la lentille convergente
 Un faisceau de rayons incidents issus du foyer principal objet F, situé sur l'axe optique, symétrique de F' par rapport à O,
émerge parallèlement à l'axe optique.

F F’

b) Foyer image F' de la lentille convergente


 Tout rayon incident, parallèle à l'axe optique converge en un point F', point remarquable de la lentille, constituant le
foyer image principal de la lentille.

F F’

 Les foyers F et F' sont symétriques par rapport au centre optique

4- Distance focale
̅̅̅̅ (f < 0 pour une lentille convergente et |f|=f ')
On appelle distance focale objet la grandeur f=𝑂𝐹
On nomme distance focale image (utilisée en pratique) la grandeur f’=𝑂𝐹′ ̅̅̅̅̅mesurée sur l'axe optique orienté dans le sens de
propagation de la lumière (f'>0 pour une lentille convergente)

5- Vergence d’une lentille


On appelle vergence C d'une lentille l'inverse de sa distance focale image .La vergence s'exprime en dioptries (symbole 𝛿)
𝟏
La vergence est définie par: . C=𝒇′
 C>0 pour une lentille convergente.
 C <0 pour une lentille divergente.
 Si on accole 2 lentilles minces la vergence résultante C est : C=C1 +C2

III. Image formée par une lentille mince convergente


1- Objets et images réels et virtuels
 Un objet est dit réel s’il est situé à gauche de la lentille : ̅̅̅̅
𝑂𝐴<O
 ̅̅̅̅>O
Un objet est dit virtuel s’il est situé à droite de la lentille : 𝑂𝐴
 Une image est dite réelle si elle est située à droite de la lentille: ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′>O
 Une image est dite virtuelle si elle est située à gauche de la lentille: 𝑂𝐴′̅̅̅̅̅<O

2- Construction de l’image d’un objet
Pour construire l’image d’un point on trace un faisceau de lumière composé de trois rayons :
 Le rayon passant par le centre optique
 Le rayon passant par le foyer objet
 Le rayon parallèle a l’axe optique
B’

+
B
B
A’
A O
A’ A O

B’

̅̅̅̅
𝑂𝐴<O l’objet est réel ̅̅̅̅
𝑂𝐴<O l’objet est réel
 ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′>O l’image est réelle.  ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′<O l’image est virtuelle.
3- Formule de conjugaison
𝟏 𝟏 𝟏
̅̅̅̅̅
- ̅̅̅̅
= 𝒇′
𝑶𝑨′ 𝑶𝑨
𝒇′.𝑶𝑨 ̅̅̅̅
̅̅̅̅
𝑶𝑨′=𝒇′ +𝑶𝑨
̅̅̅̅

4- Grandissement

Il est noté Ɣ ou G
̅̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅
𝑨′𝑩′ 𝑶𝑨′
Ɣ= ̅̅̅̅ = 𝑶𝑨
𝑨𝑩 ̅̅̅̅
 Si γ >0 l’image est droite
 Si γ <0 l’image est renversée
 Si |Ɣ|>1 l’image est plus grande que l’objet.
 Si |Ɣ|<1 l’image est plus petite que l’objet.

●L'image d'un objet placé dans le plan focal objet de la lentille est située à l'infini.
●L'image d'un objet à l'infini est située dans le plan focal image de la lentille.
●L'image d'un objet situé entre la lentille et le plan focal objet est droite, plus grande que l'objet et est virtuelle :
la lentille fonctionne comme une loupe

4. Les défauts visuels


La lumière entre dans l’œil par la cornée, est déviée par le cristallin (lentille convergente naturelle) vers la rétine
qui la transforme en message nerveux transmis au cerveau par le nerf optique.
Une image est nette uniquement si tous les rayons provenant d’un point de l’objet convergent en un même point sur
la rétine.

a) L’hypermétropie
Une personne hypermétrope voit flous les objets proches alors que sa vision lointaine est correcte.
Un œil hypermétrope n’est pas assez convergent. Les images d’objets lointains se forment derrière la rétine.
L’hypermétropie est corrigée par le port de verres correcteurs convergents.

b) La myopie
Une personne myope voit correctement les objets très proches mais flous les objets lointains.
Un œil myope est trop convergent : les images des objets éloignés se forment en avant de la rétine.
Pour remédier à ce défaut, la personne myope porte des verres correcteurs divergents

5. Les applications des lentilles


Les lentilles sont utilisées dans différents instruments optiques, en particulier dans les objectifs des appareils
photo, les microscopes, les télescopes, les verres correcteurs, loupe, lunettes de vue, caméra, webcam,
lunettes astronomiques, …

Ex : Donner les caractéristiques de l’image d’un objet placé à 5cm devant une lentille L de distance focale image
f’=3cm
Exercices d’application
EXERCICE 1
Un objet lumineux AB de 6 cm de hauteur est placé, perpendiculairement à l’axe principal d’une lentille
mince convergente de distance focale 5 cm, à 20 cm devant celle-ci. Le point A est sur l’axe principal.
1) En utilisant les formules de conjugaison et de grandissement des lentilles, déterminer :
a) La position de l’image.
b) La n,ature de l’image ( réelle ou virtuelle)
c) Le sens de l’image.
d) La hauteur de l’image.
2) Si l’on cherche à avoir l’image à l’infini, où doit-on placer l’objet ?
3) Si l’on cherche à avoir l’image au foyer image, où doit-on placer l’objet ?
4) Quel est l’organe humain qui joue le rôle de la lentille ? Comment appelle-t-on son écran ?
5) Votre frère soufre de la myopie. Quels types de verres le conseillez-vous pour corriger sa vision ?
EXERCICE 2
Un objet lumineux AB de 2 cm de hauteur est placé perpendiculairement à l’axe principale d’une lentille
mince convergente de distance focale f ‘ = 8 cm. Le point A est sur l’axe principal.
1) Définir et calculer la vergence de cette lentille.
2) Déterminer la position, le sens, la grandeur et la nature de l’image A’B’ dans les cas suivants :
a) L’objet est à 16 cm en avant de la lentille.
b) L’objet est à 24 cm en avant de la lentille.
c) L’objet est à 12 cm en avant de la lentille.
d) L’objet est à 6 cm en avant de la lentille.
Faire une construction géométrique dans chaque cas.
EXERCICE 3
La distance focale d’une lentille convergente est 6 cm. Un petit objet AB, représenté par une flèche
lumineuse de 2 cm de haut, est posé sur l’axe principal, à 9 cm du centre optique O de la lentille.
1) Quelle est la vergence de cette lentille ?
2) Faire la construction graphique à l’échelle ½ de l’image A’B’ de l’objet AB par rapport à la lentille.
3) À quelle distance doit-on placer l’écran pour recueillir l’image ? Quelle est la taille de cette image ?
4) Citer trois appareils qui utilisent une lentille ou une association de lentille.
5) Un organe huimain contient une lentille naturelle. De quel organe s’agit-il ? Comment s’appelle cette
lentille ? Donner le nom de son écran.
. EXERCICE 4
Une lentille mince convergente donne d’un objet AB de 4 cm de hauteur une image A’B’ de 2 cm de
hauteur. La distance AA’ vaut 12 cm
1) Déterminer graphiquement :
a) La position de la lentille par rapport à l’objet ( valeur de la mesure algébrique OA )
b) La distance focale de la lentille.
2) Calculer la vergence de cette lentille.

EXERCICE 5
Un objet BC ayant la forme d’une flèche a une hauteur de 4 cm. Cet objet est placé à 6 cm d’une lentille de
vergence C = + 25 δ. L’axe principale de la lentille est perpendiculaire à BC et passe par le milieu A de BC
( voir figure)
1) Quelle est la nature de cette lentille ? Calculer sa distance focale image.
C
2) Déterminer par calcul :
a) La position et la nature de l’image B’C’ de l’objet BC. A O
b) La hauteur de B’C’. F F’
3) Construire l’image B’C’ à partir d’un faisceau issu de C et un autre issu de B. B
( échelle ½ ) L
La Lumière
I. Evolution des idées sur la nature de la lumière : dualité onde-corpuscule
La lumière a une nature complexe. Cependant les expériences ont prouvées que la lumière se propage comme
une onde électromagnétique et comme un flux de particules de masse nulle appelées photons.

1. Aspect ondulatoire de la lumière


La nature ondulatoire de la lumière a été supposée par HUYGENS (1629-1698) et confirmée par Thomas
YOUNG à travers les expériences des trous ou fentes d’Young.
Young a montré que la lumière se propage sous forme d’onde avec une vitesse de c = 3 ∙ 108 m/s dans le
c
vide et ayant une longueur d’onde λ et de fréquence 𝜈 telle que : λ = ν.

2. Aspect corpusculaire de la lumière


L’expérience de l’effet photoélectrique (émission d’électrons par un métal de zinc éclairé) n’a pas pu être
expliquée par la nature ondulatoire de la lumière. La lumière a donc une seconde nature : la nature
corpusculaire de la lumière.
Cette théorie postulée par Max Planck en 1900 et confirmée par Einstein en 1905 stipule que la lumière est
constituée de corpuscules appelés photons qui transporte une énergie donnée par la formule :
𝐜 c
𝐄 = 𝐡𝛎 = 𝐡 𝛌 avec ν = λ et h = 6,62 ∙ 10−34 J ∙ s

La lumière a donc une double nature : la nature ondulatoire et la nature corpusculaire.

II. Dispersion de la lumière par un prisme


1. Expérience

2. Observation
On observe à la sortie du prisme une plage ou une gamme colorée et continue sur l’écran. Cette gamme
comprend dans l’ordre sept couleurs : rouge, orangé, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Le rouge est moins
dévié par rapport aux autres et le violet est le plus dévié. Cette plage colorée constitue le spectre de la lumière
blanche.

Remarque
La lumière du soleil est également décomposée par les gouttelettes d’eau en suspension dans l’air sous forme
d’arc en ciel.

3. Conclusion
La lumière blanche est constituée sept couleurs monochromatiques (une seule couleur) visibles.
La superposition de ces sept couleurs donne la lumière blanche qui est donc une lumière polychromatique.
Chaque radiation monochromatique est caractérisée par sa longueur d’onde.

III. Les spectres atomiques


1. Les spectres atomiques d’émission
Les spectres atomiques d’émission sont constitués de raies fines et brillantes correspondant à des radiations
monochromatiques bien déterminées. Celui de l’atome du mercure comporte cinq raies brillantes dont un
doublet.

Les spectres atomiques d’émission sont discontinues et sont caractéristiques des atomes qui les produisent. Ils
constituent en quelque sorte leur signature.

2. Spectres atomiques d’absorption


Les spectres atomiques d’absorption sont constitués de raies fines noires dans le spectre continu de la
lumière blanche. Celui de l’atome du mercure comporte cinq raies noires dont un doublet.

Les longueurs d’onde des raies noires correspondent aux longueurs d’onde des raies brillantes du spectre
d’émission de l’atome correspondant.

3. Interprétation des spectres discontinus


La discontinuité des spectres atomiques s’explique par l’existence des niveaux d’énergie discontinu
caractéristique des atomes. L’énergie de l’atome ne peut donc prendre que certaines valeurs bien
déterminées. On dit qu’elle quantifiée.

Une émission d’énergie par un atome correspond au passage de l’atome d’un niveau d’énergie supérieur à
un niveau d’énergie inférieur.
Une absorption d’énergie par un atome correspond au passage de l’atome d’un niveau d’énergie inférieur à
un niveau d’énergie supérieur.

4. Application à l’étude des étoiles


Le spectre d’une étoile comporte de nombreuses raies qui permettent de déterminer la composition de cette
étoile. La couleur de la lumière émise par l’étoile permet la détermination rapide des éléments (atomes) qui
la constitue.

IV. La couleur des objets


Un objet est visible grâce à la lumière qu’il émet ou qu’il réfléchit.
o Un objet qui réfléchit toutes les radiations lumineuses (couleurs) est blanc.
o Celui qui ne réfléchit aucune radiation lumineuse est noir.
o L’objet qui réfléchit une des couleurs est visible dans cette couleur.
Par exemple, un objet qui réfléchit le rouge apparaît rouge.

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