Programmation SQL
Programmation SQL
Programmation SQL
Laboratoire n°6
Programmation SQL
par Danièle BAYERS et Louis SWINNEN
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efforts, reproduite sans autorisation suffisante, à contacter immédiatement le service juridique de la
Haute Ecole afin de pouvoir régulariser la situation au mieux.
Mars 2011
La programmation SQL
1. Introduction
Les bases de données comme SQL Serveur et Oracle permettent, en plus de stocker des
données, d’y ajouter des procédures. Ces procédures sont programmées dans un dialecte
SQL qui est propre au SGBD ainsi, en Oracle, la programmation se fait en PL/SQL tandis que
sous SQL Serveur, la programmation se fait en Transact-SQL (T-SQL).
Les déclencheurs (ou triggers) sont des procédures particulières qui se déclenchent
automatiquement lorsqu’un événement précis survient, comme l’insertion d’un
enregistrement dans une table. Les déclencheurs sont donc attachés à une table particulière
et liés à un événement.
2. La base de données
LignesCommande
Client
NumCommande Commande
Produit NumClient
NumProduit NumCommande
NumProduit NumClient Nom
Qte
Libelle DateCommande Adresse
Prix id: NumProduit Localite
NumCommande id: NumCommande
QteStock Categorie
acc acc
id: NumProduit Compte
ref: NumProduit ref: NumClient
acc id: NumClient
ref: NumCommande acc
acc
acc
Les procédures stockées utilisent des structures classiques comme des boucles ou des
sélections. Une force de la procédure stockée est d’autoriser des requêtes directement.
Les procédures stockées utilisent parfois des curseurs que nous détaillerons plus loin.
2
3.1 Procédure stockée en SQL Serveur
Format :
CREATE PROCEDURE nom_procedure
[@arg1 type [OUTPUT], …, @argn type [OUTPUT] ]
AS
DECLARE @Var1 type
.
DECLARE @Varn type
.
.
.
On trouve ensuite les arguments éventuels. Pour chaque argument, il faut mentionner son
nom, son type et s’il s’agit d’un paramètre en entrée (absence de OUTPUT) ou en sortie
(OUTPUT – initialisé par la procédure). Par défaut, les paramètres sont considérés comme
des paramètres d’entrée. En Transact-SQL, le type de l’argument doit être précisé
complètement. Ainsi, il faut mentionner la taille maximale également comme VARCHAR(30).
Particularité : il est possible de mentionner une valeur par défaut pour un paramètre en
mentionnant, à la suite de la définition de type, le symbole ‘=’ et la valeur par défaut.
Exemple :
CREATE PROCEDURE sp_inc_stock (
@num_produit CHAR(5),
@qte_act INTEGER OUTPUT)
AS
DECLARE @Qte INTEGER
UPDATE Produit
SET QteStock = @Qte
WHERE NumProduit = num_produit
SELECT @qte_act = @Qte
-- exécution :
DECLARE @RESULT DECIMAL(2,1)
EXEC SP_INC_STOCK ’P001’, @RESULT OUTPUT
GO
3
4. Programmation SQL
Suivant le SGBD utilisé, il est tout a fait possible de programmer en SQL en utilisant les
structures habituelles comme la sélection, la répétition ou encore l’affectation.
• Sélection :
IF condition
BEGIN
.
END
ELSE
BEGIN
.
END
• Boucle :
WHILE condition
BEGIN
.
END
• Affichage à l’écran :
PRINT ’information’
5. Les curseurs
En programmation SQL (comme dans les déclencheurs et les procédures stockées),
lorsqu’une requête retourne plusieurs lignes de résultat, il est possible de traiter chaque ligne
au moyen d’un curseur.
Il s’agit donc d’un mécanisme qui va permettre de parcourir chaque enregistrement dans le
résultat pour effectuer une opération précise.
L’implémentation des curseurs dépend fortement du SGBD employé. Ils sont disponibles sous
Oracle et SQL Server.
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Le curseur est déclaré comme toutes variables avec le mot clé DECLARE. Le type de cette
variable est CURSOR et ensuite, on trouve la requête. La requête peut contenir toutes les
options que nous avons déjà vues.
Une fois le curseur déclaré, il est possible de l’utiliser. On distingue les étapes suivantes :
1. Ouverture du curseur au moyen de la commande SQL OPEN :
OPEN nom_curseur
2. Comme dans la lecture d’un fichier, on commence par lire le 1ier résultat :
FETCH nom_curseur INTO @Var1, …, @Varn
Il faut remarquer que tous les attributs présents dans la requêtes sont affectés à une
variable via INTO.
3. Ensuite, la boucle de parcours est écrite et les instructions traitant le résultat sont
contenues à l’intérieur.
WHILE @@fetch_status = 0
BEGIN
Traitement du résultat
6. Les déclencheurs
Pour gérer des contraintes complexes au niveau du SGBD, il est souvent nécessaire de
recourir aux déclencheurs (ou triggers). Un déclencheur est une procédure programmée au
niveau du SGBD qui s’exécute automatiquement lorsqu’un événement précis survient.
5
Les événements BEFORE sont souvent utilisés pour vérifier une contrainte particulière et
éventuellement arrêter l’insertion, la mise à jour ou la suppression si la contrainte
n’est pas respectée.
Les événements AFTER sont souvent utilisés pour mettre à jour des données en fonction de
la demande : mettre à jour un solde, un stock, … suite à l’ajout, la modification ou la
suppression d’un enregistrement, par exemple.
Les déclencheurs sont également très souvent utilisés pour maintenir une certaine
« dénormalisation » du schéma de la base de données. Ainsi, les attributs dérivables (i.e.
résultat d’une opération entre des informations présentes dans la base de données comme le
total d’une commande par exemple) peuvent, pour des questions de performances, être
présents dans le schéma du SGBD. Afin d’assurer la cohérence des informations et être sûr
que ces attributs dérivables sont toujours à jour, les déclencheurs sont alors très souvent
utilisés.
La déclaration d’un déclencheur commence par les mots CREATE TRIGGER. Il faut ensuite
spécifier le nom du déclencheur (nom_trigger) et la table sur laquelle il porte
(nom_table). Il faut ensuite préciser l’événement déclencheur. Enfin, le code du
déclencheur commence. Si on souhaite limiter un déclencheur à un champ particulier, il est
nécessaire de spécifier l’option IF [NOT] UPDATE et l’attribut concerné. Cette option n’est
possible que pour des déclencheurs INSERT et UPDATE. Exemple de syntaxe :
IF NOT UPDATE (attr)
RETURN
6
• INSTEAD OF : Il s’agit d’un type particulier de déclencheur. Ainsi au lieu
d’exécuter la requête SQL qui a déclenché le trigger, seul le code du trigger
est exécuté.
Pour travailler sur chaque ligne pointée par la requête SQL, il est nécessaire de définir un
curseur sur les pseudo-tables inserted ou deleted.
Le message est une chaîne de caractères libre mentionnant le type d’erreur qui est survenu.
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L’état est un entier, compris entre 1 et 127, qui peut être utilisé pour repérer l’endroit où
l’erreur s’est produite. Par exemple, si la même erreur peut survenir à plusieurs endroits du
déclencheur, l’état permettra de désigner l’instruction RAISERROR qui a été exécutée.
3. Il est interdit d’utiliser des commandes comme CREATE INDEX, ALTER INDEX, DROP
INDEX, DROP TABLE ou ALTER TABLE sur la table mentionnée dans le déclencheur.
Les autres actions sont permises.
6.2.7 Exemple
CREATE TRIGGER maj_autom_cat_inf_client ON CLIENT
AFTER UPDATE
AS
IF NOT UPDATE(Compte)
RETURN
UPDATE Client
SET Cat=’B1’
WHERE Compte <-10000
AND Cat=’B2’
UPDATE Client
SET Cat=’C1’
WHERE Compte <-10000
AND Cat=’C2’
Met à jour les clients de sorte qu’un client dont le compte passe en dessous de -10000
change de catégorie. Si ce client était en catégorie B2, il passe en catégorie B1 tandis que s’il
était en catégorie C2, il passe en catégorie C1.
OPEN curseur
FETCH curseur INTO @NumClient, @Cat, @Cpt
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WHILE @@fetch_status = 0
BEGIN
SELECT @OldCPT = Compte
FROM deleted
WHERE NumClient = @NumClient
IF @Cat = 'B1'
BEGIN
IF @OldCPT > 0 AND @Cpt < 0
BEGIN
RAISERROR('Un client B1 ne peut passer en negatif', 7, 1)
ROLLBACK TRAN
END
END
FETCH curseur INTO @NumClient, @Cat, @Cpt
END
CLOSE curseur
DEALLOCATE curseur
Ce trigger illustre plusieurs choses : l’utilisation d’un curseur pour parcourir tous les éléments
d’une table, l’utilisation des tables deleted et inserted contenant les données qui sont en
cours de modification, l’utilisation d’un message d’erreur et l’annulation du traitement en
cours grâce aux instructions RAISERROR et ROLLBACK TRAN.
Ce trigger assure, lors d’une mise à jour de la table client, que tous les clients modifiés (i.e.
qui se trouvent dans inserted et deleted) dont la catégorie est B1 et ayant un compte positif,
ne peuvent passer en négatif.
7. Les transactions
Un concept majeur des bases de données est la notion des transactions. Une transaction est
un ensemble de commandes SQL qui respecte les propriétés suivantes (A-C-I-D) :
• Atomicité – Les commandes SQL faisant partie de la transaction sont exécutées
complètement ou pas du tout
• Cohérence – Si l’état de la base de données était cohérent avant l’exécution de la
transaction, il le sera après également.
• Isolation – Les transactions peuvent s’exécuter de manière concurrente. Le SGBD
garantira que l’exécution d’une transaction sera sans effet sur l’exécution des autres
transactions
• Durabilité – Les changements effectués au terme de la transaction sont
permanents.
Grâce à ces principes, nous savons que la transaction est une opération atomique dont les
effets seront permanents si celle-ci se déroule correctement. Pour ce faire, le SGBD va
exécuter les commandes SQL de la transaction « de manière temporaire » jusqu’à ce qu’une
commande COMMIT ou ROLLBACK soit rencontrée.
La commande COMMIT informe le SGBD qu’il peut sauvegarder les modifications effectuées
par la transaction de manière durable. Les modifications sont alors permanentes et la
transaction est terminée.
La commande ROLLBACK informe le SGBD qu’un problème est survenu durant le traitement
de la transaction et qu’il faut défaire les commandes SQL pour revenir au point
précédent l’exécution de la transaction.
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Les transactions sont très largement utilisées dans la programmation afin d’obtenir des
opérations atomiques. Par exemple : le virement d’argent d’un compte vers un autre est une
transaction car :
• Soit l’échange se passe bien et le premier compte est débité d’une somme tandis que
le second compte est crédité de cette même somme ;
• Soit l’échange ne se passe pas bien et aucun compte n’est crédité, ni débité.
Ainsi les transactions sont très utiles lorsqu’il faut réaliser plusieurs opérations en une
seule fois. Il est bien évident qu’une transaction contenant une seule requête n’a aucun
intérêt.
Attention ! Une transaction se doit d’être toujours la plus petite possible et être
automatique. En effet, afin de gérer les transactions, le SGBD pose automatiquement des
verrous sur des tables. Si la transaction est longue, les performances du SGBD peuvent se
dégrader. Si la transaction n’est pas automatique (i.e. une fois lancée, elle attend des
données de l’utilisateur par exemple), son temps d’exécution peut ici aussi être très
important et donc dégrader fortement les performances du SGBD.
Les transactions sont surtout utilisées du coté applicatif (par exemple en Java, lors de la
conception de couche d’accès BD) pour assurer la cohérence des mises à jour. Nous
aborderons le coté applicatif lorsque nous détaillerons JDBC.
Le nom est précisé afin de pouvoir faire face à des transactions imbriquées. Toutes les
informations concernant les transactions sont disponibles dans la documentation en ligne
installée sur chaque machine.
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8. Exercices
Exprimez les contraintes suivantes sous la forme de déclencheurs en SQL Server :
Bibliographie
[1] C. MAREE et G. LEDANT, SQL-2 : Initiation, Programmation, 2ème édition, Armand
Colin, 1994, Paris
[2] P. DELMAL, SQL2 – SQL3 : application à Oracle, 3ème édition, De Boeck Université,
2001, Bruxelles
[3] Microsoft, MSDN Microsoft Developper Network, http://msdn.microsoft.com, consulté
en janvier 2009, Microsoft Corp.
[4] Diana Lorentz, et al., Oracle Database SQL Reference, 10g Release 2 (10.2), published
by Oracle and available at http://www.oracle.com/pls/db102/homepage, 2005
[5] Frédéric Brouard, Petit guide de Transact SQL,
http://sqlpro.developpez.com/cours/sqlserver/transactsql, publié sur developpez.com,
2004
[6] JL. HAINAUT, Bases de données: concepts, utilisation et développement, Dunod,
2009, Paris.
Remerciements
Un merci particulier à mes collègues Vincent REIP et Vincent WILMET pour leur relecture
attentive et leurs propositions de correction et d’amélioration.
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Livre
Auteur Redaction Location
NumLivre
NumAuteur NumAuteur Titre NumEmprunteur
Nom NumLivre Exemplaire NumLivre
ISBN
DateNaissance[0-1] id: NumAuteur NbPages NumLivre NumExemplaire
id: NumAuteur NumLivre DatePublication NumExemplaire DateLocation
acc acc Cote Etat DateRetourPrevu
equ: NumLivre Langue DateAchat DateRetour[0-1]
acc NumType NumEtagere id: NumEmprunteur
ref: NumAuteur NumCategorie id: NumLivre NumLivre
NumEditeur NumExemplaire NumExemplaire
Langue acc DateLocation
id: NumLivre
CodeIso acc ref: NumEtagere acc
NomLangue ref: NumLivre ref: NumLivre Emprunteur
Type id': ISBN
id: CodeIso NumExemplaire NumEmprunteur
NumType acc
acc acc Nom
Description ref: Langue
ref: NumEmprunteur Prenom
acc
id: NumType Adresse
ref: NumType
acc Localite
acc
Emplacement Cotisation
ref: NumCategorie Critique
NumEtagere RegNat
acc NumEmprunteur
Allee DatePaiementCotisation
Categorie ref: NumEditeur NumLivre
Etage CatEmprunteur
NumCategorie acc Cote
id: NumEtagere id: NumEmprunteur
Nom Commentaire
acc
CategorieParent[0-1] id: NumEmprunteur id': RegNat
id: NumCategorie Editeur NumLivre acc
acc NumEditeur acc ref: CatEmprunteur
ref: CategorieParent Nom ref: NumLivre acc
acc Adresse acc CatEmprunteur
Localite ref: NumEmprunteur NumCategorie
id: NumEditeur Designation
acc Cotisation
id: NumCategorie
acc
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Annexe A : Programmation SQL sous Oracle
A.1 Procédure stockée en PL/SQL (Oracle)
Format :
CREATE [OR REPLACE] PROCEDURE nom [(arg1 [IN|OUT|IN OUT] type, …,
argn [IN|OUT|IN OUT])]
AS
[Var1 type
.
Varn type ]
BEGIN
.
.
.
END ;
Dans le format précédent, on remarque que la procédure nom est créée au moyen d’une
commande CREATE PROCEDURE. Lors de la mise au point, il est toujours conseillé d’utiliser
la forme CREATE OR REPLACE PROCEDURE afin de mettre à jour une procédure existante.
On trouve ensuite les arguments éventuels. Pour chaque argument, il faut mentionner son
nom, s’il s’agit d’un paramètre en entrée (IN – reçu lors de l’appel), en sortie (OUT –
initialisé par la procédure) ou en mise à jour (IN OUT – mis à jour par la procédure) et
puis son type. Par défaut, les paramètres sont considérés comme des paramètres d’entrée
IN. En ce qui concerne le type, il s’agit des types classiques Oracle sans indication de taille.
Ainsi, on peut mentionner comme type VARCHAR.
Particularité : il est possible de mentionner une valeur par défaut pour un paramètre en
mentionnant le mot clé DEFAULT et la valeur par défaut pour ce paramètre à la suite de la
définition de type.
Exemple :
UPDATE Produit
SET QteStock = Qte
WHERE NumProduit = num_produit ;
qte_act := Qte ;
END ;
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A.2 Instructions PL/SQL (Oracle)
• Affectation :
Var := expression ;
• Sélection :
IF (condition) THEN
.
ELSE
.
END IF;
• Boucle :
LOOP
.
EXIT;
END LOOP ;
• Affichage à l’écran :
DBMS_OUTPUT.PUT (’ma variable = ’ || var) ;
Le curseur est déclaré dans la section DECLARE avec toutes les autres variables. La requête
SQL peut contenir toutes les options que nous avons déjà vues.
Une fois le curseur déclaré, il est possible de l’utiliser. On distingue les étapes suivantes :
1. Ouverture du curseur au moyen de la commande SQL OPEN :
OPEN nom_curseur ;
3. Fermeture du curseur :
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CLOSE nom_curseur ;
Le format proposé montre comment un déclencheur peut être définit. Ainsi, on débute par
CREATE OR REPLACE TRIGGER suivi du nom de ce déclencheur (l’option REPLACE permet
de modifier un déclencheur existant). Le nom doit être unique. Ensuite on précise
l’événement déclencheur et on indique la table sur laquelle il porte.
Le type de déclencheur (ligne ou table) est précisé par la présence de FOR EACH ROW
(trigger ligne). Si cette option n’est pas précisée, il s’agit d’un trigger table. Enfin, la clause
WHEN permet de limiter le déclencheur à une condition ou un champ particulier de la table.
Le code du déclencheur suit cette définition et est séparé en 2 parties : la 1ère partie contient
l’ensemble des déclarations introduites par le mot clé DECLARE. La 2ème partie débute avec le
mot réservé BEGIN et le code SQL du déclencheur est alors placé. Le mot réservé END
termine la définition du déclencheur.
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Ces deux pseudo-tables sont très importantes car elles permettent d’effectuer des opérations
particulières comme vérifier qu’une contrainte est toujours vérifiée ou mettre à jour une
donnée particulière. Par exemple, la mise à jour d’une ligne de commande met à jour le total
de la commande.
Ainsi, Oracle désigne ces tables par :old et :new. Suivant l’événement déclencheur, ces
tables sont accessibles ou non :
INSERT OLD n’est pas accessible car inexistant
UPDATE OLD et NEW sont accessibles
DELETE NEW n’est pas accessible car inexistant
Comme il n’est pas possible de définir des transactions ou de lancer un ROLLBACK pour
terminer l’exécution normale, d’autres moyens doivent être mis en œuvre.
Ainsi on peut lire dans [4] : « Oracle Database allow user-defined errors in PL/SQL code to
be handled so that user-specified error numbers and messages are returned to the client
application. After received, the client application can handle the error based on the user-
specified error number and message returned bu Oracle Database.
16
.
EXCEPTION
WHEN mon_exception THEN
RAISE_APPLICATION_ERROR(-20005, ’Exception’);
END;
Il faut donc comprendre qu’il n’est pas permis de consulter ou modifier une table
mutante. Cette restriction préservera le déclencheur ligne de lire des données
inconsistantes. Donc votre trigger ligne ne devrait jamais accéder à la table sur
laquelle il porte autrement que par OLD et NEW.
2. Dans un déclencheur ligne, il est possible de modifier les éléments de NEW. Ainsi, on
peut lire dans [4] que : « Old and new values are available in both BEFORE and
AFTER row triggers. A new column value can be assigned in a BEFORE row trigger,
but not in an AFTER row trigger (because the triggering statement takes effect
before an AFTER row trigger is fired). If a BEFORE row trigger changes the value of
new.column, then an AFTER row trigger fired by the same statement sees the
change assigned by the BEFORE row trigger. »
Il est par conséquent autorisé de modifier les valeurs des colonnes au travers de
NEW (et donc écrire dans le code PL/SQL :new.val :=2 par exemple), uniquement
dans des déclencheurs lignes BEFORE.
3. Si vous spécifiez dans un déclencheur ligne que son déclenchement dépend d’une
colonne précise dans une table (via la clause WHEN), il serait logique que l’élément
OLD et NEW ne porte que sur cette colonne. Puisque c’est cet élément précis qui
intervient dans votre déclencheur, il serait très étrange d’utiliser OLD ou NEW pour
atteindre une autre colonne de la table même si le SGBD autorise cela.
A.4.5 Exemple
CREATE OR REPLACE TRIGGER upd_qt_produit
AFTER UPDATE OF QSTOCK ON produit
FOR EACH ROW
DECLARE
quantite_insuffisante exception;
quantite_com number;
quantite_stock number;
BEGIN
SELECT MAX(qcom) INTO quantite_com
FROM lignecom
WHERE npro = :new.npro;
quantite_stock := :new.qstock;
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IF quantite_stock < quantite_com THEN
RAISE quantite_insuffisante;
END IF;
EXCEPTION
WHEN quantite_insuffisante THEN
raise_application_error (-20001, ‘Quantite de stock
insuffisante’);
END;
Dans l’interface web, les commandes SQL s’exécutent en mode autocommit. Cela signifie
qu’une instruction COMMIT implicite est automatiquement effectuée après chaque instruction
SQL de modification des données.
En fait, l’option Validation automatique assure ce comportement par défaut. C’est pourquoi il
n’a jamais été nécessaire d’exécuter un COMMIT.
1. (Sous Oracle uniquement) La suppression d’une catégorie principale (i. e. ayant des
sous-catégories) est interdite. La suppression d’une catégorie enfant entraîne le
changement de catégorie pour tous les livres concernés vers la catégorie parent.
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