Elasticité Chapitre 6
Elasticité Chapitre 6
Elasticité Chapitre 6
HAMADOUCHE
6.1. Introduction
Dans un problème typique de mécanique des solides, on s’intéresse au calcul des déplacements,
des déformations et des contraintes en tout point du corps. La loi de comportement de nombreux
matériaux est non linéaire, inélastique et anisotrope. C’est dans ce contexte que plusieurs approches
viscoplasticité. Dans ce qui suit on va présenter les méthodes de résolution en élasticité linéaire,
valable pour des niveaux de chargement relativement faibles. Cela se justifie par le fait qu’elle est
Il existe deux méthodes de résolution des problèmes en élasticité linéaire, la, méthode des
déplacements qui prend pour inconnues les déplacements. Tandis que la deuxième est une
Un solide en équilibre soumis à des forces de volume ainsi qu’à des déplacements ou des
tractions imposés sur sa frontière est régit par le système d’équations suivant:
1 ¶ui ¶uj
eij = 2 ( + (6.1)
¶xj ¶xi
sij,j + Fi = r ai (6.2)
nE E
sij = l trace eij + 2G eij = trace eij + e (6.3)
(1 + n)(1 -2 n) 1 + n ij
-l 1 n 1+n
eij = trace sij dij + s - trace sij dij +
E sij
= (6.4)
2G (3 l + 2G) 2G ij
E
Un simple décompte montre qu’il y a 15 inconnues (trois composantes de déplacement ui, six
Les relations (6.7) sont les équations de Navier qu’on peut également écrire en notation vectorielle
® ® ® ® ®® ®
l grad div u + G grad div u+ G Du + F = 0 (6.8)
® ® ®® ® ®
(l + G) grad div u + G Du + F = 0 (6.9)
En tenant compte de
®® ® ® ® ® ® ®
Du = grad div u - rot rot u + F = 0 (6.10)
® ® ® ® ® ® ®
(l + 2 G) grad div u - rot rot u + F = 0 (6.11)
où le déplacement doit être deux fois continûment dérivable. Ces équations peuvent être résolues
lorsqu’on impose les conditions aux limites soit en terme de déplacement soit en terme de forces de
contact exprimées en fonction du déplacement. Une fois les déplacements connus, les déformations
s’obtiennent par (6.1) et les contraintes par (6.3). Sous forme développée (6.9) peut s’écrire
On peut également considérer les six composantes sij comme inconnues. Ainsi en substituant les
1 ¶2 trace sij n ® ® t ®
Dsij + + div F dij + grad F + grad F = 0 (6.17)
1 + n ¶xi¶xj 1-n
Ces expressions sont les équations de compatibilité de contrainte de Beltrami-Michell, sous forme
1 ¶2S n ® ¶F1
Ds11 + 2+ div F + 2 =0 (6.18)
1 + n ¶x1 1 - n ¶x1
1 ¶2S n ® ¶F2
Ds22 + 2+ div F + 2 =0 (6.19)
1 + n ¶x2 1 - n ¶x2
1 ¶2S n ® ¶F3
Ds33 + 2+ div F + 2 =0 (6.20)
1 + n ¶x3 1 - n ¶x3
1 ¶2 trace sij
Dsij + =0 (6.24)
1 + n ¶xi¶xj
Lorsque les contraintes sont connes, on calcule les déformations par (6.4) et les déplacements par
(6.1).
d’équilibre. Pour que le tenseur de contraintes ainsi calculé soit solution du problème d’élasticité, il
faut qu’il vérifie les six conditions de compatibilité données par (6.15) Puisque l’on désire aborder
contrainte. Les équations obtenues sont appelées équation de Beltrami. Les déplacements sont
exclus des inconnues, ils ne peuvent apparaître ni dans les équations du mouvement ni dans les
conditions aux limites. Ainsi cette formulation est limitée aux problèmes d’équilibre statique. De
plus, la complexité des conditions de compatibilité cinématique rend l’application de cette méthode
difficile. Cependant en élasticité plane où les six équations de compatibilité (en réalité il y en a que
trois qui sont indépendantes) se réduisent à une seule équation, on arrive à résoudre de nombreux
problème.
Le système d’équation précédent ne peu être résolu que si les conditions au limites appropriées
sont imposées.
¶uk
nj sij = nj Dijkl = Ti sur ST (6.25)
¶xl
Remarque
..
Dans les problèmes dynamiques, l’accélération dans (6.2) est liée au déplacement par (aj = ui) on
. .
doit ajouter les conditions initiales ui = u0i et ui = u0i)
Méthode de Lamé-Navier
1 ¶ui ¶uj
Relations déplacement-déformation: eij = 2 ( + ) (6.29)
¶xj ¶xi
®
Dans l’équation (1) de l’équilibre locale remplaçons sij par son expression en fonction de u on
obtient
En notation vectorielle
® ® ® ® ®® ®
l grad div u + G grad div u+ G Du + F = 0 (6.34)
® ® ®® ® ®
(l + G) grad div u + G Du + F = 0 (6.35)
®® ® ® ® ® ® ®
En tenant compte de Du = grad div u - rot rot u + F = 0 (6.36)
® ® ® ® ® ® ®
l’équation (8) devient (l + 2 G) grad div u - rot rot u + F = 0 (6.37)
Les équations (9) et (10) sont équivalentes. La forme développée de l’équation (9) s’écrit
(u1, u2, u3), dont dérivent les déformations eij . Tandis que les contraintes sij sont déterminés par la
¶2 1 + n ¶2 n ¶
2
eij = E sij - trace sij dij (6.43)
¶xk¶xk ¶xk¶xk E ¶xk¶xk
¶2 1 + n ¶2sij n ¶S
2
eij = E - d (6.44)
¶xk¶xk ¶xk¶xk E ¶xk¶xk ij
1+n n 1-2n
ekk = E skk - (trace sij) (dkk = 3) = E skk (6.45)
E
¶2 1 - 2 n ¶2skk 1 - 2 n ¶2S
e = E = E (6.46)
¶xi¶xj kk ¶xi¶xj ¶xi¶xj
¶2 1 + n ¶2 n ¶
2
1 + n ¶2 n ¶
2
eik = E sik - trace sij dik = s - (6.47)
¶xj¶xk ¶xj¶xk E ¶xj¶xk E ¶xj¶xk ik E ¶xj¶xi S
¶2 1 + n ¶Fi n ¶2S
eik = E (- ) - (6.49)
¶xj¶xk ¶xj E ¶xj¶xi
1 + n ¶2sij n ¶S
2
1 - 2 n ¶2S 1 + n ¶Fi n ¶2S 1 + n ¶Fj n ¶2S
- d + + + E ¶xi + E ¶xj¶xi (6.52)
+
E ¶xk¶xk E ¶xk¶xk ij E ¶xi¶xj E ¶xj E ¶xj¶xi
Exercice 2 : Ecrire les conditions aux limites statiques en fonction des déplacements
Exercice 3 Ecrire les équations d’équilibre statique en fonction des déplacements (équation de
Navier)
sij,j + Fi = 0 (6.67)
¶uk
sij = Dijkl (6.68)
¶xl
¶ ®
sij = - F (6.73)
¶xj
¶ ¶uj ¶ ¶ui ®
(l + G) +G =- F (6.75)
¶xj ¶xi ¶xj ¶xj
® ® ®® ® ®
(l + G) grad div u + G Du + F = 0 (6.76)
Complément
¯
®
(I) ¬ Non ¬ Ce champ u(M) vérifie-t-il les conditions limites en déplacement?
oui ¯
1 ¶ui ¶uj
Calcul des déformations (eij = 2 ( + )
¶xj ¶xi
¯
Calcul des contraintes (sij = 2G eij + l trace (eij))
¯
(I) ¬ Non ¬ Ce champ de contrainte vérifie-t-il les équations d’équilibre (sij,j + Fi = 0) ?
oui¯
(I) ¬ Non ¬ Ce champ de contrainte vérifie-t-il les conditions limites en effort (sij nj= Ti) ?
oui ¯
®
Solution exacte: u (M), eij sij
¯
®
(I) ¬ Non ¬ Ce champ u (M) vérifie-t-il les conditions limites en déplacement ?
oui¯
(I) ¬ Non ¬ Vérifie-t-il les équations de Navier ?
oui¯
1 ¶ui ¶uj
Calcul des déformations (eij = 2 ( + )
¶xj ¶xi
¯
Calcul des contraintes (sij = 2G eij + l trace (eij))
¯
(I) ¬ Non ¬ Ce champ de contrainte sij vérifie-t-il les conditions limites en effort (sij nj= Ti) ?
oui¯
®
Solution exacte: u (M), eij sij
Soit un cylindre épais, creux, infiniment long de rayon intérieur Ri = a et de rayon extérieur
Re = b. Ce cylindre est soumis à une pression intérieure Pi et à une pression extérieure Pe comme il
Questions
3) A partir de la loi de comportement sij = 2G eij + l trace (eij) déduire sr sq, sz.
du u
(Les déformations sont données par : er =
dr et eq = r
2 d2u du
r + r dr - u = 0
dr2
Pour ce problème les trois équations d’équilibre se réduisent à une seule équation donnée par:
dsr 1
+ (s - sq) = 0
dr r r
B
5) Vérifier que ur(r) = (A r + r ) est solution de l’équation différentielle donnée ci-dessus.
Corrigé
Le tenseur de déformation
æ ε11 ε12 0ö
ç ÷ ® ® ®
eij = ç ε12 ε 22 0 ÷ dans la base (x1, x2, x3)
ç 0 0 ÷ø
è 0
® ®
Présente une symétrie axiale (uq = 0) Þ u (r) = ur(r) er
Tenseur de déformation
æ ε rr 0 ε rz ö
ç ÷ ® ® ®
eij = ç 0 ε θθ 0 ÷ dans la base (er, eq, ez)
çε 0 ε zz ÷ø
è rz
æ ε rr 0 0ö
ç ÷ ® ® ®
eij = ç 0 εθθ 0 ÷ dans la base (er, eq, ez)
ç0 0 ÷ø
è 0
æ σ rr 0 0ö
ç ÷ ® ® ®
sij = ç 0 σθθ 0 ÷ dans la base (er, eq, ez)
ç 0 0 ÷ø
è 0
® ® ®
Les axes (er, eq, ez) sont des axes principaux.
dsr 1
dr + r (sr - sq) = 0.
4) Equation d’équilibre
du du u
srr = 2G er + l (er + eq) = 2G ( dr ) + l ( dr + r )
d u 1 du d 1 1 du u
r dr - r2
( ) = + u ( ) =
dr r r dr dr r
dsr d2u l du u
= (l + 2G) 2 + -l 2
dr dr r dr r
1 1
r (sr - sq) = r (2G er + l (er + eq) - 2G eq - l (er + eq))
2G 2G du u
(sr - sq) = (e - e ) = ( - )
r r q r dr r
dsr 1 d2u l + 2G du l + 2G
r - sq) = (l + 2G)
dr - r2 u = 0
+ (s + r
dr r dr2
2 d2u du
r 2 +r -u=0
dr dr
B
ur(r) = (A r + r )
du B d2u 2B 2 2B B B
Vérification = (A - 2) = r 3 + r (A - 2) - (A r + ) = 0
dr r dr2 r3 r r r
du du u B
srr (r) = 2G ( dr ) + l ( dr + r ) = 2A (l + G) - 2G 2
r
B
Pour R = Ri sr (R = Ri)= 2A (l + G) - 2G 2 = - Pi
Ri
B
Pour R = Re sr (R = Re) = 2A (l + G) - 2G 2 = - Pe
Re
2 2
1 1 (P - P ) R R
sr (R = Ri) - sr (R = Re) = Pe - Pi = 2GB ( 2- 2) Þ B = e i2 e 2 i
Re Ri 2G (Ri - Re )
2 2 2
B (Pe - Pi) Ri Pe Re - Pi Ri
2A (l + G) - 2G 2 = 2A (l + G) - 2 2 = - Pe ÞA= 2 2
Re (Ri - Re ) 2 (l + G) (Ri - Re )
7) Déplacement et déformations
2 2 2 2
B P e Re - P i Ri (Pe - Pi) Re Ri 1
ur(r) = (A r + r ) = 2 2 r+ 2 2
2 (l + G) (Ri - Re ) 2G (Ri - Re ) r
2 2 2 2
B P e Re - P i Ri (Pe - Pi) Re Ri 1
er = A - 2 = 2 2 - 2 2 2
r 2 (l + G) (Ri - Re ) 2G (Ri - Re ) r
2 2 2 2
u B P e Re - P i Ri (Pe - Pi) Re Ri 1
eq = r = A + 2 = 2 2 + 2 2 2
r 2 (l + G) (Ri - Re ) 2G (Ri - Re ) r
B
srr(r) = 2A (l + G) - 2G 2
r
2 2 2 2
Pe Re - Pi Ri (Pe - Pi) Re Ri
sr(r) = 2 2 - 2 2 2
(Ri - Re ) r (Ri - Re )
2 2
2 Ri 2 Re
P e Re (1 - 2 ) - Pi Ri (1 - 2 )
r r
sr(r) = 2 2
(Ri - Re )
2 2
2 Ri 2 Re
P e Re (1 - 2 ) + Pi Ri (1 - 2 )
B r r
sq (r) = 2A (l + G) + 2G 2 sq(r) = 2 2
r (Ri - Re )
Méthode Lamé-Navier
cylindre est soumis à une pression intérieure Pi et à une pression extérieure Pe, et il est bloqué en ses
Questions
®
1) Donner la forme du vecteur déplacement u (r, q, z).
® ® ® ® ® ®
3) Résoudre l’équation de Lamé-Navier ((l + 2G) grad (div u) – G rot rot u + F = 0). En
® 1 ¶ 1 ¶uq ¶uz
coordonnée cylindrique div u = r (r ur) + r + .
¶r ¶q ¶Z
¶ur 1 ¶uq ur
4) Déterminer les déformations err, eqq avec err = et eqq = r + .
¶r ¶q r
5) Déterminer le tenseur des contraintes sij (sij = 2 G eij + l trace (eij) dij) solution du problème.
Corrigé
® ®
plane c'est-à-dire que u (r, q, z) = u (r, q).
2) Le problème présente aussi une symétrie de révolution autour de l’axe z à la fois du point de vue
® ® ®
3) Déplacement est purement radial Þ rot u = 0 et les forces de volume F = 0, l’équation de Lamé-
® ®
Navier se simplifie à (l + 2G) grad (div u) = 0.
® 1 ¶ 1 ¶ur
div u = = r (r ur) = r ( ur + r )
¶r ¶r
® ® d 1 d
grad (div u) = 0 Þ dr [ r dr (r ur)] =0
1 d d
r dr (r ur) = A, dr (r ur) = r A
A A B
r ur = 2 r2 + B ur = 2 r + r .
A B
ur = 2 r + r .
4) Déformation:
¶ur A B ur A B
err = = 2 - r2. et eqq = r = 2 + r2
¶r
Le tenseur de déformation
® ® ® ®
eij = err (er Ä er) + eqq (eq Ä eq)
B D
srr(r) = (l + G) A - 2 G r2 = C - r2
B D
sqq(r) = (l + G) A + 2 G r2 = C + r2
D
srr(r = a) = - Pi = C - a2
D
srr(r = b) = - Pe = C - b2
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
C= D=
a2 - b2 a2 - b2
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
A= B=
(l + G)(a2 - b2) 2G (a2 - b2)
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
srr(r) = - 2 2
a2 - b2 r (a - b2)
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
sqq(r) = + 2 2
a2 - b2 r (a - b2)
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
err = -
2(l + G)(a2 - b2) 2G r2 (a2 - b2)
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
eqq = +
2(l + G)(a2 - b2) 2G r2 (a2 - b2)
A B b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
ur = 2 r + r = r +
2 (l + G)(a2 - b2) 2G r (a2 - b2)
Méthode de Beltrami
Questions
3) Ecrire l’équation de compatibilité du problème (pour obtenir cette dernière, il suffira d’éliminer
4) Résoudre les équations obtenues en tenant compte des conditions aux limites. En déduire le
Corrigé
® ® ® ® ® ®
La forme du tenseur de contrainte : sij = srr (er Ä er) + sqq (eq Ä eq) + szz (ez Ä ez)
Les contraintes ne dépendent que de la variable r, srr = srr (r), sqq= sqq (r), szz = n (srr + sqq).
Equations d’équilibre
¶sqq
Du fait de la symétrie de révolution du problème srq = 0 et = 0, il en résulte
¶q
Equation de compatibilité
¶ur ur
err = eqq = r
¶r
¶eqq ¶ ur 1 ¶ur 1 1 1
= ( )= + 2 ur = err + eqq
¶r ¶r r r ¶r r r r
1
err = (s +n (sqq + szz))
E rr
1+n
err = ((1 - n) srr - n sqq) (3)
E
1+n
eqq = ((1 - n) sqq - n srr) (4)
E
1 - n2 n (1 + n) 1 - n2 n (1 + n)
(eqq - err) = sqq - srr - srr + sqq
E E E E
1+n
(eqq - err) = (srr - sqq) (5)
E
¶eqq 1 + n ¶s ¶s
= ((1 - n) qq - n rr) (6)
¶r E ¶r ¶r
1+n ¶s ¶s 11+n
(2) ((1 - n) qq - n rr) + (srr - sqq) = 0
E ¶r ¶r r E
¶sqq ¶s 1
(1 - n) - n rr + (srr - sqq) = 0 (7)
¶r ¶r r
¶sqq ¶s ¶s
(1) (1 - n) - n rr + rr = 0
¶r ¶r ¶r
¶
(s - sqq) = 0 (8)
¶r rr
sqq A - srr
sqq = A - srr = (10)
r r
¶srr 2srr A
+ = (11)
¶r r r
¶srr 2srr s 1
= Þ lnï rrï = - 2 ln r = ln 2
¶r r B r
B
srr = (12)
r2
B ¶srr B' 2
srr = = 2- 3B
r2 ¶r r r
B' 2 2 A A 2
(11) - B=- 3B+ B' = Ar B= r +C
r2 r3 r r 2
B A C
srr = 2= + (13)
r 2 r2
A C
sqq = A - srr = - (14)
2 r2
Les constantes A et C seront déterminées à partir des conditions aux limites statiques.
A C
Pour r = ri = a srr(r = a) = - Pi = +
2 a2
A C
Pour r = re = b srr(r = b) = - Pe = +
2 b2
2 2
A b Pe - a Pi
= 2 2 (15)
2 a -b
2 2
(Pi - Pe) a b
C= 2 2 (16)
a -b
2 2 2 2
A C b Pe - a Pi 1 (Pi - Pe) a b
srr = + 2 = 2 2 + 2 2 2 (17)
2 r a -b r a -b
2 2 2 2
A C b Pe - a Pi 1 (Pi - Pe) a b
sqq = - 2 = 2 2 - 2 2 2 (18)
2 r a -b r a -b
2 2
b Pe - a Pi
szz = n (srr + sqq) = n A = 2 n 2 2 (19)
a -b
Une fois qu’on a déterminé les contraintes, on déduit les déformations et le déplacement
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
err = - (20)
2(l + G)(a2 - b2) 2G r2 (a2 - b2)
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
eqq = + (21)
2(l + G)(a2 - b2) 2G r2 (a2 - b2)
b2 Pe - a2 Pi (Pe - Pi) a2 b2
ur = r + (22)
2 (l + G)(a2 - b2) 2G r (a2 - b2)