MCN

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Introduction à la C.F.A.

1.1. Définition

La C.F.A.O : peut être considérée comme l’ensemble des aides informatiques, apportées à
l’entreprise jusqu'à la réalisation du produit, ou bien d’une autre manière apportées à l’ensemble du
processus de conception et fabrication de l’entreprise.

Le sigle C.F.A.O est formé de deux parties qui sont plus ou moins intimement liées (intégrée).
C.A.O elle se préoccupe généralement de la création des données qui décrivent l’objet à concevoir.
F.A.O elle est utilisée généralement pour planifier, gérer et contrôler les opérations de fabrication.

1.2. Composantes:

Un système de C.F.A.O est généralement constitué de trois composantes:

 utilisateur: Il peut être soit des concepteurs, des dessinateurs...


 matériel: Il comprend les ordinateurs, moyens de dialogues, machines...
 logiciels: On peut citer les programmes de calcul, logiciels graphiques, interfaces...

1.3. Schéma général

Concepteur

E e s S

e' Machine s’

Liaison directe
(CN, commande de robots...)
Modèles
Connaissances
Données....

Fig.1.3 Schéma général d'un système de CFAO

Pour résoudre un problème, le concepteur fournit des données à la machine, qui à l’aide de
connaissances (base de données) et de traitements enrichit un modèle et fournit au concepteur des
sorties (s). A partir de ces sorties le concepteur fournit de nouvelles données et ainsi de suite. Lorsque
la solution semble satisfaisante au concepteur, il peut l’exprimer par S. Il est évidement clair que
certaines entrées et sorties peuvent être directement digérées ou éditées par la machine.

1.4. Les modèles en CFAO

1.4.1. Importance du modèle (descriptif)

Il est bien important de comprendre le rôle central que joue le modèle dans la conception d’un
objet. En effet à partir du dialogue avec les différents intervenants, tout au long des phases conception
et fabrication, le système de CFAO, enrichit un modèle, qui est donc une représentation de l’objet en
cours de conception. Ce modèle peut être considéré comme une maquette virtuelle de l’objet sur
laquelle pourront être mises en œuvre toutes les opérations effectuées traditionnellement sur un
prototype (essais, simulation...). C’est également à partir des informations contenues dans ce modèle
que pourront être préparées les opérations de fabrication.

1.4.2. Modélisation géométriques. (M.G)

La M.G est la représentation d’objets réels du point de vue de leurs propriétés géométriques
(forme). La M.G est un aspect très important de la CFAO; puisque c’ est le point de départ de
nombreuses autres fonctions. Par exemple le modèle géométrique pourra être utilisé pour une
modélisation par éléments finis ou bien pour l’élaboration des programmes commande numérique CN
pour la fabrication .

1.4.2.1. Classification

Dans les Modèles géométriques on peut distinguer deux catégories :


La première est les modèles géométriques bi-dimensionnels, ils ont une connaissance des objets limitée
à des vues planes sans relation entre elles. Ils sont bien adaptés au dessin industriel .

Remarque : Certains systèmes sont arrivés à faire la liaison entre vues .

La deuxième catégorie et qui est la plus intéressante sont les modèles tridimensionnels dont les trois
principales classes sont:

 Les modèles fils de fer (wire frame) : Un objet est défini par ses sommets et les arrêtes qui les
joignent.
 Les modèles surfaciques : Les surfaces d’un objet sont connues mais pas la matière.
 Les modèles de solide : Les objets sont parfaitement connus (au moins en théorie)

1.4.2.2. Qualités d’une bonne modélisation géométriques

Pour qu’une modélisation géométrique, soit de haut niveau, elle doit remplir les conditions
suivantes :

Validité : Elle assure que tout modèle constructible doit correspondre à un objet réel et un seul.

Puissance: Elle permet de construire le modèle de tout objet.

Ouverture: Elle peut être utilisée par différentes fonctions (CN...)

1.4.2.3. Principes des modèles utilisés

Les Modèles géométriques utilisés plus ou moins couramment en CAO sont les suivants :

 Le modèle par les limites (boundry representation)

Il était de type fil de fer et il est maintenant de type solide dans la plupart des systèmes. Dans ce
type de représentation, le système conserve la peau de l'objet (le résultat final) et sait de quel côté est la
matière dans le cas de la modélisation solide par simple artifice qui est l'orientation du sens de parcours
des contours limitant les faces. Un tel modèle comprend en général des informations géométriques
(cordonnées des sommets, équations des faces...), des informations topologiques (façon dont sont
reliées les informations géométriques.) et des informations annexes (couleurs des faces...).

Remarque : De nombreux modèle sont à base des faces planes et d'autres utilisent aussi les
quadratiques (les opérations booléennes se révèlent plus complexe à mettre en œuvre.)

 Le modèle par arbre de construction (CSG Constructive Solid Geometry)


Le CSG est un modèle récent, sa structure peut être représentée par un arbre de construction dont
les nœuds sont les opérations booléennes ou des transformations géométriques, et les feuilles sont soit
des demi-espaces, soit des objets primitifs. Dans cette représentation, le système conserve pour un objet
donné toutes les opérations qui ont été mises en œuvre pour le définir, donc on peut dire qu’il y a
conservation de l’historique d’ou l’appellation parfois représentation par modèle par historique.

 Les modèles mathématiques

Se sont des représentations très intéressantes qui présentent l’avantage de permettre de déduire
directement les propriétés du modèle à partir de la représentation mathématique utilisée. Ils sont
essentiellement appliqués aux courbes et surfaces. Les modèles les plus courants dans les systèmes sont
les courbes et surfaces de Bézier et de B-spline.

 Les modèles paramétrés

En général ils sont appliqués aux pièces présentant une évolution bien formalisable en fonction de
certaines côtes géométriques (engrenages, roulement...). Les objets dans ce type de modèle sont définis
par des paramètres et une méthode de construction qui est en général mise en œuvre soit par langage ou
en interactif.

1.5. Conclusion

L’ouverture est probablement l’une des qualités essentielles que devront posséder les systèmes de
CFAO et ceci pour permettre aux utilisateurs d’ajouter des fonctionnalités, du savoir faire qui leur sont
propres. Actuellement les systèmes ouverts offrent ces possibilités par l’intermédiaire de deux types de
classe de langage de programmation :

 Les langages généraux de programmations (fortran, C...) auxquels on a adjoint des primitives
spécifiques au système.
 Les langages spécialisés entièrement définis pour un système donné.
La commande numérique des machines outils – Généralités

2-1. Historique

Naissance de la machine outil classique en 1820 en Grande-Bretagne. Il s’agissait d’un ensemble


mécanique qui par des mouvements combinés est capable de façonner une pièce. En 1836 création de
la came. En 1870 recherche de l’interchangeabilité. En 1920 apparition des machines transfert. Vers
1940 utilisation de la commande numérique pour des petites séries de formes complexes (--> aviation
militaire US).

Il est difficile de connaître l’origine exacte de la commande numérique. Les tous premiers travaux
furent menés par FALCON et JACQUARD et montèrent qu’il était possible de commander une
machine à partir d’informations codées sur un carton perforé. Le métier à tisser de jacquard fut le
premier à être doté de cette technique de commande. Il peut être considéré comme l’ancêtre de la
commande numérique. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que la véritable arrivée sur le marché des
machines à commande numérique est directement liée au développement de l’électronique et de
l’informatique.

Cette technique de commande devait conduire à rendre les machines beaucoup plus performantes
en qualité et en rapidité. En 1950-53 l’évolution dans les composants électroniques entraîne
l’apparition des commandes numériques sur des machines plus simples et de moins grandes
dimensions.

2.2. C’est quoi la C.N

La commande numérique est une somme d’automatismes dans lesquels les ordres de mouvements
ou de déplacements, la vitesse de ces déplacements et leur précision sont données à partir
d’informations numériques. Ces informations sont codées sur des supports tels que: rubans perforés,
cassettes. Il est possible avec certaines machines de mettre en mémoire les informations par transfert à
partir d’un ordinateur.

La structure des systèmes à CN est composée de circuits électroniques dont les temps de réponse
sont de l’ordre de la microseconde. Cette rapidité de transmission des ordres confère à la CN une
supériorité incontestable par rapport aux moyens traditionnels.

Chaque déplacement est contrôlé par une boucle d’asservissement.

On appelle AXE tout mouvement asservi en position et en vitesse.

On appelle DEMI-AXE tout mouvement asservi en position ou en vitesse

2.3. Définition générales relatives aux M.O.C.N

 Machine-outil à commande numérique (MOCN) : Machine-outil programmable équipée d’une


commande numérique par calculateur (CNC). Elle est dédiée à des fabrications variées de pièces
différentes lancées en petits lots répétitifs.
 Centre d’usinage(CU) : C’est une MOCN complétée d’équipements périphériques qui assurent le
changement automatique d’outils stockés dans des magasins d’outils, le changement automatique
des pièces (palettisation) éventuellement le convoyage des copeaux ( convoyeur). Il est dédié à des
fabrications variées de pièces différentes.
 Machine Autonome flexible : C’est un CU doté d’un carrousel de palettes pour le chargement et
déchargement des pièces, de plusieurs magasins d’outils, de moyens d’autocontrôle d’un système
de détection des bris et usures d’outils. Elle est dédiée à des opérations spécifiques sur plusieurs
familles de pièces.
 Cellule flexible : Système formé de plusieurs CU (2 à 3) semblable ou non reliés entre eux par un
dispositif de transfert de pièces. Les fonctions de stockage, chargement et déchargement des pièces
brutes et finies sont aussi automatiques. Elle est dédiée à des opérations spécifiques sur plusieurs
familles de pièces.
 Ligne transfert flexible : Système formé de plusieurs MOCN, machines spéciales (à têtes
interchangeables automatiquement) agencées linéairement conformément au flux des produits
(gamme de fabrication). Elle est dédiée à une famille de pièces.
 Atelier flexible : Système formé de plusieurs MOCN, ou cellule flexibles (de 5 à 15) associé à des
dispositifs de transfert de pièces (chargement, déchargement, stockage, contrôle) entièrement
automatisés et gérés par un ordinateur central. Il est dédié à l’usinage des pièces d’une même
famille.

2.4 Mode de fonctionnement des C.N

2.4.1 Le point à point

On ne peut pas usiner pendant le déplacement des tables. Le travail s’effectue lorsque la position
est atteinte.

Fig.2.4.1 Mode point à point

2.4.2 Paraxial

Un seul déplacement parallèle à un axe (Ox, Oy, ou Oz) est possible.

Fig2.4.2 Mode paraxial

On peut usiner pendant un déplacement parallèle à un axe.

On peut effectuer du point à point

Machines 2 à 3 axes.

2.4.3 Contournage

Il est possible d’obtenir un déplacement de la table sur plusieurs axes à la fois.

2.4.3.1 Contournage plan


2.4.3.1.1 Machine sans calculateur (CN)

Il est nécessaire de décomposer la trajectoire outil en segments de droite successifs et parallèles


aux axes.

Fig.2431 Contournage machine sans calculateur


Inconvénients:

- calcul d’un grand nombre de points et risques d’erreurs importants

- programme très long (ruban perforé difficile à manipuler)

2.4.3.1.2 Machines avec calculateur (CN)

 Interpolateur linéaire

Fig23312 machine avec calculateur et Interpolateur linéaire


 Interpolation circulaire

(Xa ,Ya) (Xa ,Ya)

(Xd ,Yd) Cercle


Droite quelconque (Xd ,Yd) Programmation du point
Programmation du point de
d’arrivée et du centre du
départ et d’arrivée
cercle
Fig23312 machine avec calculateur et Interpolateur circulaire
Programmation

3.1 Format d'un programme

Un programme CN est formé d’un ensemble de blocs d’informations respectant une syntaxe
donnée. Chaque bloc contient des mots ou instructions de pilotage de la machine. Chaque mot est
formé de la même façon: une adresse un signe un nombre (le signe + peut être omis)

Exemple: X2000, Y-500, M03.

Programme CN

Bloc

Instruction
X100

Fig.3.1 Format d'un programme CN

3.1.1 Début de programme

Lorsqu’une CN possède un lecteur de bande à bobines le programme doit commencer par le code
%. Celui-ci indique au lecteur de bande d’arrêter le rembobinage lorsque ce code est lu. Si la machine
ne possède pas de lecteur ce code peut être omis. Ensuite 2 cas peuvent se produire:

 La CN peut admettre plusieurs programmes en mémoire (un seul est exécuté), il faut donc donner à
chaque programme un numéro pour pouvoir les différentier.
 La CN ne peut admettre qu’un seul programme en mémoire, dans ce cas pas de numéro
programme.

Exemple: Pour la CN des ateliers de la F.S.T.S un programme commence toujours par un numéro
programme. Le % est omis (pas de lecteur de bande).

La syntaxe est la suivante: Adresse O puis nombre de 4 chiffres maximum O0001.


3.1.2 Corps du programme

Celui-ci est composé des différents blocs qui décrivent la forme de la pièce à usiner ainsi que tous
les paramètres de coupe. Les mots X, Y et Z sont exprimés en millimètres, 1/100 de millimètres ou en
micromètres suivant le constructeur de la CN. Pour la programmation sur une fraiseuse à CN on
considère que c’est l’outil qui se déplace et non pas la table.

3.1.3 Fin du programme

Il faut indiquer à la machine que le programme est terminé; le code employé est M02.

Remarque: Sur la machine des ateliers de la F.S.T.S on peut aussi employer M30.

3.2 Format d’un bloc

Dans tout programme CN l’ordre des adresses est fixe. L’écriture des instructions se fait dans
l’ordre : N G X Y Z I J P Q F S T M

N: numéro de séquence, de N0 à N9999.

G: fonction préparatoires (interpolations linéaire, circulaire, cycles spéciaux…)

X,Y,Z: coordonnées du point à atteindre

I,J: paramètres pour l’interpolation circulaire

P,Q: paramètres de cycles fixes machine

F: vitesse de coupe

S: vitesse de coupe

T: numéro d’outil et de correcteur

M: fonctions particulières (arrêts avance, rotation, arrosage, arrêt facultatif, fin de programme…)

Il existe deux formats de bloc:

 Le format fixe

Tous les blocs ont le même nombre de mots. On passe d’un bloc à un autre en modifiant les blocs
qui changent et en répétant les blocs qui ne changent pas.

Exemple:

N001 G81 X2000 Y500 Z800 F620 S710 T01 M13

N002 G81 X2000 Y1500 Z800 F620 S710 T01 M13

 Le format variable

On passe d’un bloc à un autre en ne spécifiant que les mots qui ont changés, les autres ne sont pas
réécrits.

Exemple:
N001 G81 X2000 Y500 Z800 F620 S710 T01 M13

N002 Y1500

N003 X0 Y0 M6

3.3 Chargement des programmes

Il s’agit de stocker un programme au niveau de la mémoire “RAM” de l’ordinateur de la machine-


outil à commande numérique. Plusieurs possibilités sont offertes.

Chargement d'un
Programme

Par introduction automatique


Par introduction manuelle des des données
données

Directement au Directement au clavier A l'aide d'un ruban


clavier de la mais en utilisant la Par liaison directe
perforé par A l'aide d'un
machine C.N programmation câblée avec
l'intermédiaire d'un support
conversationnelle l'ordinateur central
lecteur de bande. magnétique par
liaison avec un P.C
de transfert
Fonctions préparatoires G

L’adresse G dans un programme CN identifie une fonction préparatoire, généralement appelé code
G. Son unique objectif est de préparer le système de commande à un certain mode opératoire ou à un
certain type d’état.

Exemple :

L’adresse G00 engage la machine sur le mode avance rapide.

L’adresse G73 engage un cycle de perçage.

Les codes G sont divisés en deux groupes:

Codes non modaux: Le code n’a de valeur que dans le bloc où il apparaît.

Codes modaux: Le code est valable à partir du bloc où il apparaît et dans tous les autres blocs suivants
jusqu’à la spécification d’un autre code G du même groupe.

Les tables de codes G suivantes, contiennent la plupart des fonctions préparatoires utilisées dans
les machines CNC.
Fraisage
Tournage
Note : Certaines fonctions préparatoires ne peuvent pas être appliquées à un certains type de machine
CN, pour cela il faut consulter toujours le manuel de référence de la machine. Quelques codes peuvent
aussi faire l’objet d’options sur certaines machines.

3.5. Fonctions Spéciales (code M)

L’adresse M dans un programme CNC identifie une fonction spéciale ou machine (miscellaneous
function ). Quelques fonctions sont reliées aux opérations machines (M05, M03…), tandis que d’autres
sont reliées au processus d’exécution du programme lui même (M00, M01…).

Uniquement une seule fonction M est permise dans un bloc.


Les tables suivantes présentent la plupart des fonctions spéciales se trouvant sur les machines CNC.

Fraisage Tournage
3.6. Points de référence

En CNC, on distingue trois environnements indépendants: l’environnement machine,


l’environnement pièce et l’environnement outil. Ces trois environnements doivent interagir pour
accomplir un usinage, leur dénominateur commun est basé sur la notion de points de référence.

Dans ces trois environnements, trois points de références sont nécessaires :

 point de référence machine (zéro machine ou home)


 point de référence pièce (zéro programme, zéro pièce, origine pièce )
 point de référence outil (point courant)

Un point de référence est un point fixe ou arbitrairement sélectionné sur la machine, sur l’outil et
sur la pièce.

3.6.1. Point de référence machine

Position physique d’un point de l’élément mobile, butée détectée par un contact électrique lors de
l’initialisation ou prise origine machine (POM). La distance origine machine/origine mesure est un
paramètre mémorisé définitivement dans le calculateur par le constructeur. Lors de la procédure
“POM” le zéro des déplacements est défini par rapport à la butée, cette procédure est rendue
nécessaire, à chaque mise sous-tension. Généralement sur les machines CNC, le zéro machine est situé
sur l’extrémité positive de chaque axe.

Fig.361

Note : Ne jamais mettre hors tension la machine, lorsque la position courante est trop proche du zéro
machine, ceci rend les POM difficile par la suite.
3.6.2. Point de référence pièce

Ce point de référence vital sera utilisé dans le programme CN pour établir une relation entre le
point de référence machine, le point de référence outil et les cotes dessin pièce. C’est un point flexible,
choisi par le programmeur.

En théorie, le zéro pièce peut être choisi n’importe où, mais en pratique il y a des conditions à
respecter en vue de bien mener à terme l’usinage.

 Précision et exactitude d’usinage (respect de cotes dessin, répétitivité …)


 Facilité d’accès
 Travail en sécurité

Fraisage : Le processus de sélection du repère pièce commence sûrement par l’évaluation du dessin,
mais deux étapes doivent être accomplies en premier lieu :

1. Etude et analyse des cotes du dessin (cotes critiques et cotes non critiques)
2. Etude de la mise et du maintien en position (isostatisme).

Exemple

3 trous d0.75

0.8

2.5
1.0
2.5
4.0

Exemple de dessin pour le choix du 0 programme


Tournage : En tournage, la sélection du repère pièce est simple, deux axes sont à considérer (X, Z). En
conséquence du design des tours, l’origine programme selon X est toujours sur l’axe de la broche. Pour
l’axe Z trois cas de figures sont utilisés (voir dessin):

Fig.362 Point de référence pièce tournage

3.6.3. Point de référence outil

Il diffère d’un outil à un autre selon la géométrie. La figure suivante montre les points de référence
pour quelques outils de fraisage et de tournage.
Fig.363 Points de référence outil ou points pilotés
Systèmes de coordonnés (work offset)

Les trois points de références cités auparavant, doivent être associés ensemble (harmonisés) pour
accomplir un usinage. Il doit y avoir un moyen pour dire au système de commande exactement où se
trouve physiquement chaque outil.

Work offset (systèmes de coordonnés) est la nouvelle méthode (remplace les registres de
positions), utilisée sur les CNC modernes, pour coordonner la relation entre l’origine machine,
l’origine pièce et le point de référence outil.

Six systèmes de coordonnées propres à la machine, sont préalablement définis et peuvent être
choisis par les instructions G54 à G59. Ils sont déterminés par les distances de définition sur chaque
axe, entre l’origine machine et leur origine respective.

Fig.371

Le système de coordonné par défaut est le G54.

Exemple

G54 X= -12.5543
Y= -7.4462

Qu'est ce qui va se passer lorsque le bloc suivant sera exécuté?

N30 G00 G90 G54 X5.5 Y3.1 S150 M03

Le système de commande, détermine les coordonnées réelles à atteindre par un simple calcul.
Généralement, il ajoute la valeur programmée à la valeur enregistrée dans G54 pour chaque axe.

Le déplacement réel sera :

X= -12.5543 + 5.5 = -7.0543


Y= -7.4462 + 3.1 = -4.3462

Formule : A= M+ P

A : déplacement réel

M : distance mesurée à partir du 0 machine

P : valeur programmée

Un programme CN peut utiliser un ou plusieurs systèmes de coordonnés, pour cela il faut


enregistrer dans le système de commande les décalages de chaque système de coordonné.

Fig.372

Exemple

Système G54 Système G55

(0,40,30)
°
° (0,50,15)

G55 ;
G00 Y40 Z30;
Y50 Z15;

Pour l’axe Z on prend généralement un décalage égal à zéro et la gestion des longueurs outils est
laissée aux fonctions de compensation de longueur. Mais dans le cas, où on a un ensemble de pièces
qui n’ont pas la même hauteur, les différences sont introduites dans l’adresse Z des systèmes de
coordonnés.

Exemple (cas de figure372)


G54 X…. Y…. Z 0
G55 X… Y… Z –0.408
G56 X…Y… Z 0.356

Décalage externe

Le décalage externe n’est pas programmable, toute valeur mise dans ce décalage affectera tous les
systèmes de coordonnés.

3.8. Système de coordonnées local G52

Il est parfois pratique d’avoir un système secondaire de coordonnée dans le système de


coordonnée pièce, un tel système secondaire est appelé système de coordonnée local.

G52: cette commande spécifie les systèmes de coordonnés locaux pour tous les systèmes de
coordonnés pièce (G54 à G59).

Le point zéro de chaque système local est égal à la position IP, de chaque système de coordonné pièce.

G52 IP0: annule le système de coordonné local.

système local
système local
P P

G54 G59

Fig.38 Système de coordonnée machine


Programmation absolue - relative G90. G91

Il y a deux façons de commander les déplacements des axes: la commande absolue et la commande
relative

G90: commande absolue

G91: commande relative

Y
Pt d'arrivée
70
Exemple

en absolue G90 X 40 Y70

en relative G91 X-60 Y40


30 Pt départ

40 100

3.10. Positionnement rapide G 00 (modal)

Permet le positionnement en vitesse rapide de l’outil en un point quelconque de l’espace. Les


vitesses d’avance pour chaque axe sont fixées par le constructeur.

Le point à atteindre peut être donné dans le repère lié à la pièce ou par rapport au point précédent
(coordonnées absolues G90, cordonnées relatives G91).

Y
Pt initial
200

pt final G00 G90 X300 Y30


30 OU
G00 G91 X280 Y-170

20 300

3.11. Interpolation linéaire G01 (modal)

Permet le déplacement de l'outil en ligne droite à une vitesse d'avance spécifiée par le code F

Exemple

100 Pt départ
G01 G90 X200 Y25 F200
Ou
G01 G91 X150 Y-75 F200
3.12. Interpolation circulaire G02 , G03 ( modales)

Permet le déplacement de l’outil selon un arc de cercle à une vitesse d’avance spécifiée par le code
F. Lorsqu’on travaille sur une CN, il est possible selon le nombre d’axes de pouvoir travailler dans les
trois plans de l’espace. Les codes G17 à G19 vont nous permettre de spécifier le plan de travail. Il est
possible de décrire un arc de cercle selon deux sens, le sens trigonométrique (G03) et le sens rétrograde
(G02).

G17 : travail dans le plan (X, Y)

G18 : travail dans le plan (X, Z)

G19 : travail dans le plan (Y, Z)

G02 : sens des aiguilles d’une montre

G03 : sens trigonométrique

Fig.3121 Sens de l'interpolation circulaire dans les trois plans


Il est possible de programmer suivant deux méthodes.

 La première spécifie le centre de l’arc du cercle par rapport au point de départ (voir figure3122)

Fig.3122 Programmation centre

I, J et K doivent être signés

 La deuxième méthode spécifie le rayon de l’outil.

Dans ce cas 2 types d’arcs sont considérés (voir figure3123):

Arc < 180° => rayon >0

Arc > 180° => rayon <0

Fig.3123 Signe du rayon

Exemple

Y
R50 G01X200Y40
100 G03X140 Y100 I-60 F 300
G02 X120 Y60 I-50
R60
60 Ou
Fonctions codes nature Commentaires
Interpolation G00 modal déplacement linéaire en vitesse d’avance rapide
linéaire G01 modal déplacement linéaire en vitesse d’avance programmée
G17 modal interpolation dans le plan (X, Y)
G18 modal interpolation dans le plan (X, Z)
Interpolation G19 modal interpolation dans le plan (Y, Z)
circulaire G02 modal déplacement circulaire en vitesse d’avance
programmée sens rétrograde
G03 modal. Déplacement circulaire en vitesse d’avance
programmée sens trigonométrique
3.13 Usinage hélicoïdale (G02-G03)

L’interpolation hélicoïdale s’effectue par la spécification d’un autre axe qui se déplace en
synchronisme avec l’interpolation circulaire.

Trajectoire outil

X Vitesse d'avance le long de la circonférence

est la vitesse spécifiée

Fig.3.13 Usinage hélicoïdal


Format

G 02   R − 
G17  X − Y J − Z − F − i i: valeur approchée du pas
 G03   I − 

La vitesse d’avance de l’axe linéaire est:

longueur d' axe linéaire


= Fx
longueur d' axe de cercle
3.14. Retour automatique au point de référence machine: (G28)

G28 IP. En général cette instruction est utilisée pour le changement d’outil automatique par
conséquent et pour des raisons de sécurité, la compensation de rayon et de longueur doit être annulée
en premier.

IP: point intermédiaire

3.15. Retour automatique du point de référence: (G29)

G29 IP. Cette instruction positionne l’outil à l’emplacement prescrit via le point intermédiaire
d’un axe programmé.
Y
R

Exemple

G28 X1300 Y700 (programme A à B)

T1111 B

G29 X1800 Y300 (programme B à C)


C
A

3.15. Fonctions d’avance

En CNC la vitesse d’avance, c’est la vitesse à la quelle l’outil enlève de la matière lors de
l’opération de coupe. Deux types de vitesse sont utilisés en programmation CNC :

 Avance par minute


 Avance par tour

En pratique, il est généralement conseillé d’utiliser l’avance par minute en fraisage, et l’avance par tour
en tournage. Le tableau ci-dessous montre les fonctions préparatoires pour distinguer les deux modes.

Avance Fraisage Tournage


Par mn G94 G98
Par tour G95 G99

L’appel de la fonction avance au sein d’un programme se fait par l’adresse F suivi d’un nombre.

Exemple : F200 F0.1

3.15.1. Avance rapide

Avec l’instruction de positionnement G00, il n’est pas nécessaire de programmer la vitesse


d’avance rapide car elle est fixée par des paramètres par axe. Elle peut être corrigée au moyen d’un
sélecteur de modulation situé sur le tableau de commande de la machine

F0, 25%, 50%, 100%

3.15.2. Accélération et ralentissement

Durant l’opération de contournage, la direction du mouvement de coupe change aux points de


tangences et d’intersections, ce qui est tout à fait normale. La programmation d’un coin vif, implique
que le mouvement outil le long d’un axe doit changer en un mouvement selon un autre axe dans le bloc
suivant. Pour exécuter ce changement de direction, le système de commande doit terminer le
mouvement selon le 1er axe en premier et commencer ensuite le mouvement selon le 2ième axe, et
puisque il est impossible de lancer le mouvement à pleine vitesse instantanément sans accélération et
également impossible d ‘arrêter l’avance sans ralentissement, une erreur de coupe peut se présenter.
Cette erreur peut causer se qu on appelle le overshoot (dépassement) aux coins, particulièrement lors de
la programmation de grandes vitesses (voir figure). Généralement sur les CNC modernes, cette erreur
est toujours incluse dans les intervalles de tolérance. Si cette erreur demande une correction, le système
de commande fournit deux fonctions préparatoires pour corriger le problème.

G09: Arrêt précis (non modale)

G61: mode Arrêt précis (modale)

Fig.3152

Exemple :

O1100

N13 G00 X15 Y12
N14 G09 G01 X19 F90
N15 G09 Y16
N16 G09 X15
N17 Y12

O1111

N13 G00 X15 Y12
N14 G61 G01 X19 F90
N15 Y16
N16 X15
N17 Y12
N18 G64

3.15.3. Modulation automatique dans les angles (G62)

Lorsque G62 est programmée au moment où la compensation rayon outil est active, l’avance de
coupe est automatiquement modulée aux angles, jusqu'à ce que G61 ou bien G64 soit programmée.
Fig.3153

3.15.4. Mode taraudage G63

En programmant le mode taraudage, le système ignore toutes modulations de vitesses d’avance


(toujours vue à 100%).

G63 est annulée par G61, G62 ou G64.

3.15.5. Fonction de modulation d’avance

Pour activer ou désactiver la modulation avance le système de commande fournit deux fonctions
spéciales :

M48 : modulation active (possibilité d’utiliser librement le bouton de modulation du pupitre)

M49 : modulation inactive.

3.16. Fonction de vitesse de Broche S

La commande programme reliée à la vitesse de broche est identifiée par l’adresse S .

Exemple : S1 à S9999 le point décimal n’est pas permis.

Contrôle de vitesse de coupe / fréquence de rotation

En tournage le diamètre de la pièce est utilisé dans le calcul de la fréquence de rotation et puisque
ce dernier change constamment lors de l’usinage, il serait alors plus pratique de programmer
directement une vitesse de coupe constante Vc au lieu d’une fréquence de rotation. Pour distinguer les
deux modes, deux fonctions préparatoires sont utilisées.

G96 S.... vitesse de coupe ( m/mn)

G97 S.... vitesse de broche (tours/mn)

En G96, pour limiter la vitesse lorsque le rayon tend vers 0, on utilise la fonction préparatoire G50

Exemple : G50 2000 : la vitesse maximale a ne pas dépasser quelque soit le rayon est 2000
Pour le fraisage cette distinction normalement n’existe pas, et la vitesse de broche est généralement
programmée en tour/mn .

Remarque : La vitesse de broche S n’a d’effet que si M03 ou M04 est programmée.
3.17. Compensation

3.17.1. Compensation du rayon outil

Le programme CN décrit le contour de la pièce et non la trajectoire de l’outil. Il faut donc


connaître le point de l’outil piloté pour pouvoir effectuer un décalage du contour de la pièce afin de
générer la trajectoire outil (le décalage et la génération de la trajectoire sont pris en charge par le
directeur de commande numérique).

Les valeurs de décalage interviennent dans un paramètre de réglage machine lié à l’outil; L’ordre
de décalage de la trajectoire est donné par les fonctions préparatoires G41- G42.

La prise en compte de la valeur du rayon se fait par le code H suivi du numéro du correcteur
correspondant à l’outil (H00 à H49).

G41 Décalage à gauche de la


matière G42 Décalage à droite de la
matière

L’ordre G40 annule la compensation de rayon d’outil.

Fonctions Codes nature Commentaires


Compensation G40 modal annulation de la compensation de rayon d’outil
de rayon G41 modal compensation de rayon outil à gauche
outil G42 modal compensation de rayon outil à droite

3.18. Compensation de la longueur outil

Cette fonction permet de corriger la différence entre la longueur outil programmée et la longueur
outil réelle. Comprendre le concept de la compensation de longueur outil, demande la compréhension
du sens de la phrase longueur outil réelle. Cette longueur est parfois appelée longueur physique.

3.18.1. Ligne de mesure (gauge line)

Lorsque l’outil et son support sont montés dans la broche de la machine, le cône du porte outil
adhère avec celui de la broche. La précision de la fabrication des CNC, assure une position unique et
constante pour chaque porte outil dans la broche. Cette position est utilisée comme référence de mesure
le long de l’axe Z et elle est généralement appelée ligne de mesure (gauge line).
3.18.2. Face supérieure de la table

La face supérieure d’une CNC forme un plan précis, est localisée à une distance fixe de la ligne de
mesure. La surface de la table constitue alors un autre plan de référence, lié à la ligne de mesure et
parallèle à elle.

De telles structures permettront par conséquent de programmer avec précision le déplacement outil
le long de l’axe Z.

L’intérêt significatif de la compensation de longueur outil réside dans le fait qu’elle permet au
programmeur de développer entièrement son programme, utilisant un nombre quelconque d’outil sans
connaître réellement leur vraie longueur.

3.18.3. Fonctions de compensation

La plupart des systèmes de commande offre trois fonctions préparatoires pour gérer la
compensation de longueur outil.

G43 G44 G49

G43 ajoute la valeur de correction à la coordonnée du point à atteindre de l’axe correspondant (axe
choisi par les fonctions G17, G18 et G19).

G44: retranche la valeur de correction.

G49 : annule le mode compensation.

La valeur de correction est appelée par le code H plus numéro du correcteur

Longueur
outil réelle
Remarque

 Il faut toujours terminer un programme par annulation des correcteurs.


 La valeur de correction correspondant à H00 est à zéro, il est impossible d'établir H00 à une autre
valeur de correction. Elle sert aussi à l'annulation de la compensation de longueur outil.

Exemple

N70 G43 Z1 H04

Le déplacement résultant dans l’exemple sera d’une unité au dessus du zéro programme. Le système
calculera la distance à parcourir, en fonction de la valeur enregistrée dans H04.

Formule :

Zd = Wz + Zt + H

Zd : distance à parcourir le long de Z ( déplacement réel)

Wz : valeur de Z dans le système de coordonné travail actif.

Zt : position cible sur l’axe Z (coordonnée Z)

H : valeur de compensation.

Application

Prenons Wz = 0.02

H04= -7.47

Zd = 0.02 + 1 + (-7.47)

= -6.45

L’outil va parcourir le long de Z en direction de la pièce la distance de -6.45.

3.18.4. Mesure de la compensation de longueur

Actuellement, trois méthodes sont considérées :

1. Préréglage outil c’est la méthode originale, elle utilise un appareil externe(banc de préréglage)
pour effectuer les mesures.
2. Tangence outil (touch-off), c’est la méthode courante, elle se base sur la machine elle même
pour effectuer les mesures. La procédure consiste à mesurer la distance que l’outil parcourt de la
position zéro machine à la position zéro pièce Z0. Cette distance est généralement négative et elle est
introduite dans l’adresse H correspondante. (la valeur de Z dans le Work offset est normalement mise à
zéro) (voir figure B)
3. Outil de référence, c’est la méthode la plus efficace. C’est une amélioration de la 2 ième
méthode. Les mesures sont prises relativement à un outil de référence, généralement le plus long.
Lorsqu’un certain nombre d’outils sont utilisés dans plusieurs usinages, c’est juste la longueur de
l’outil de référence qui doit être modifié (gain de temps)
Note

Il n’est pas obligatoire que l’outil de référence soit le plus long, c’est juste une question de sécurité.
Fonction outil

Chaque machine CNC disposant d’un ATC (Automatic Tools Change), doit avoir une fonction
outil T à appeler dans le programme CN.

La sélection d’un outil s’ordonne par la présence du code T, suivi du numéro outil. La CN réagit en
mettant l’outil sélectionné en position de changement outil.

Il y a une différence notable entre la fonction T utilisée en fraisage et celle en tournage. En fraisage
T commande juste le numéro outil (ex T01), en tournage elle contrôle l’indexation de la position outil
et aussi le numéro de décalage outil (voir figure).

3.19.1 Changement d’outil


Le changement d’outil s’effectue par le code M06, mais il faut auparavant préparer l’outil
(l’amener en poste de changement d’outil) par la commande T.

Exemple( cas fraisage)

Utilisation de l’outil 2 puis de l’outil 5

N10 T02 M06 changement outil -> mise en place dans la broche de la machine de l’outil 2

….

N110 T05 préparation de l’outil suivant (mise en place de l’outil 5 au poste de changement outil)

Le changement d’outil ne peut s’effectuer en n’importe quel point de l’espace. Il existe une cote en
Z de changement d’outil; Il faut donc avant le code M06 envoyer l’outil à l’emplacement de
changement outil. Ceci s’effectue par le code G28.

ATTENTION: il faut annuler la correction avant le G28.

3.20. Sous-programmes

Lorsqu’un programme contient certaines séquences fixes ou des figures d’usinage souvent
répétées, ces séquences ou figures d’usinage peuvent être introduites en mémoire comme sous-
programme afin de simplifier la programmation.

Un sous-programme peut appeler un autre sous-programme.

Format d’appel

Le bloc d’appel d’un sous-programme a le format suivant:

M98P....---

....: nombre d’exécutions du sous-programme (s’il est omis, le sous-programme sera exécuté une fois
seulement)

---: numéro du sous-programme

Exemples

M98 P00021000 le sous-programme 1000 sera exécuté 2 fois

M98 P1000 le sous-programme 1000 ne sera exécuté qu’une fois


Programme principal
Sous-prog
Bloc1
O1000
Bloc2 Bloc1
Bloc2
Appel de sous
programme1000

Bloc n

Fin sous prog

Une instruction de déplacement et un appel de sous-programme peuvent se trouver dans le même


bloc. Dans ce cas le déplacement s’effectue avant l’appel du sous-programme.

3.21. Cycles pré-programmés (voir annexe)

3.22. Travail préparatoire

Tout programme de commande numérique doit être préparé avant son écriture. La préparation
consiste

 A calculer tous les points du profil si ceux-ci ne sont pas cotés.


 A mettre au point la gamme d’usinage (trajectoires outil, outils...)
 A préparer la page outil (feuille regroupant tous les renseignements nécessaire au préparateur
pour la programmation des paramètres et le contrôle du programme.)
 A choisir l’origine du programme.

La gamme d’usinage doit donner l’ordre chronologique des diverses opérations permettant l’usinage de
la pièce. C’est la partie la plus importante du travail.
ROYAUME DU MAROC
UNIVERSITE HASSAN 1ER
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE SETTAT

TD1 de C.F.A.O
A. Question de cours

1- Définir qu’est ce que c’est que un système de CFAO ?


2- Donner la définition des origines suivantes :
 Origine mesure
 Origine machine
 Origine pièce
 Origine locale
RQ : faites des schémas si nécessaire.

B Usinage

On désire usiner la pièce du dessin sur une machine à commande numérique 3axes.
1. Donner la gamme d’usinage complète
2. Donner le programme CN

Note : La pièce a été préparée par découpage, la surépaisseur frontale est d’environ 4 mm.

Epaisseur =10mm

B.Danouj
Université Hassan I Département technique
F.S.T.Settat Génie mécanique

TD2 en commande numérique des machines outils

Présentation du sujet:
La pièce de la figure ci-dessous est provenues du moulage (matière XC38), on désire effectuer sur elle, à
l’aide d’une machine à commande numérique verticale (3 axes), les opération suivantes :
• Surfaçage de la pièce (S1 et S2)
• Contournage de la poche

Pour exécuter ce travail on dispose des outils (HSS) suivants

* fraises deux tailles (diamètre): 100, 80 , 50 , 20 , 10 , 4


* fraises à deux lèvres (diamètre): 20 , 10, 4
fraises à bout hémisphérique (diamètre ) : 10 , 8 , 4 , 2

Dessin de définition de la pièce:

R2
R5
2

8
45

80

Questions:
1. Etablir la gamme d’usinage?
2. Etablir la page outil en spécifiant les correcteurs?
3. Etablir le programme CN?
Contrôle n° 2 en commande numérique des machines outils
Exercice 1

On désire usiner à l’aide d’une machine à Travail préparatif


commande numérique verticale (3 axes), les deux
empreintes de la pièce du dessin ci-joint (matière L’ébauche est effectue par une fraise deux lèvres de
XC38) diamètre 40mm
On vous demande de corriger si nécessaire le travail La surépaisseur de finition de 1mm sur les bords est
préparatif et le programme CN suivant, dédié pour enlevée par une fraise deux tailles de diamètre 10
une machine fanuc séries OM des ateliers de La profondeur des empreintes est de 4mm
mécanique

Page outil

Outil Correcteurs
T01 fraise deux lèvres de diamètre 30 DO1=14 H01=abs (L 2-L1) L2<L1
T02 fraise deux tailles, outil de référence diamètre 20 D02= 11

Dessin de la pièce N230 G00 X0 Y0 S


O1003 N240 GO1 Z-4 F MO3
N40 G90 G52 X60.86 Y89.14 N250 M98 1002
N50 G00 X0 Y0 Z2 N260 G00 Z100 M05
N60 S _ MO3 M99
N70 GO1 ZO F
N80 M98 00021001 O1001
N90 G00 Z2 Z-2 M08
N100 G52 X89.14 Y60.86 G90 G41 Y40 D01
N110 XO YO Z0 GO3 I0 Y-40
N120 S_ G40 G01 X0 YO M09
N130 M98 00021001 M99
N140 G49 G28 Z100 M05 T02

Programme CN N150 M06 O1002

O1000 N160 G52 X60.86 Y89.14 G01 Z-4


N10 G80 G17 G40 G49 T01 N170 G00 X0 Y0 S G90 G41 Y40 D02
N20 G28 XO YO ZO N180 Z2 MO3 GO3 I0 Y-40
N30 M06 N190 GO1 Z-4 F G40 G01 X0 YO M09
N40 M98 1003 N200 M98 1002 M99
N50 G55 M98 1003 N210 G00 Z2
M30 N220 G52 X89.14 Y60.86

Année 09/10 LST



 

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Contrôle en commande numérique des machines outils

Présentation du sujet :
La pièce de la figure ci-dessous est provenue du moulage (matière XC38), elle représente un
porte poinçon d'un outil d'emboutissage. On désire effectuer sur elle, à l’aide d’une machine à
commande numérique verticale (3 axes ), les opération suivantes :
• Surfaçage de la pièce (S1 et S2)
• Contournage extérieur (S3)

Pour exécuter ce travail on dispose des outils (HSS) suivants

• fraises deux tailles (diamètre) : 100, 80, 50, 20, 10, 4


• fraises à deux lèvres (diamètre) : 40, 20, 10, 4
• Fraises à bout hémisphérique (diamètre) : 10, 8, 4, 2

Dessin de définition de la pièce :


Questions:
1. Etablir la gamme d’usinage ?
2. Etablir la page outil ?
3. Etablir le programme CN ?

2 ième année M.S.T /C.F.M


S3

S1

S2

2 ième année M.S.T /C.F.M


ROYAUME DU MAROC
UNIVERSITE HASSAN 1ER
FACULTE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE SETTAT

Examen de C.F.A.O
A. Question de cours

Donner la définition des origines suivantes :


 Origine machine
 Origine pièce
 Origine locale
RQ : faites des schémas si nécessaire.

B Usinage

On désire usiner la pièce du dessin sur une machine à commande numérique 3axes.
1. Donner la gamme d’usinage complète
2. Donner le programme CN

30

Epaisseur = 10

Note : La pièce a été préparée par découpage, la sur-épaisseure frontale est d’environ 6 mm.

B.Danouj

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