Chapitre 1
Chapitre 1
Chapitre 1
Introduction
Le marketing est omniprésent, il affecte nos vies quotidiennes. Il influence les vêtements que nous portons,
les sites internet que nous consultons, les publicités que nous voyons…
Les résultats financiers des entreprises dépendent souvent de leurs capacités en marketing.
La finance, la comptabilité, la gestion des opérations et les autres fonctions ont peu d’utilité si la demande
pour les produits et services est insuffisantes.
Le marketing est portant une activité délicate, même pour les entreprises les plus puissantes (Xerox, Kodak,
Levi’s…). Même des entreprises leaders telles que Microsoft, Nike, Intel ou Wal-Mart reconnaissent
qu’elles ne peuvent se laisser aller.
Avant la production à l'échelle, les entrepreneurs avaient plus de facilité d'écouler leurs produits sur le
marché que de les fabriquer.
Au 20éme siècle avec le développement économique, les entrepreneurs se sont rendu compte qu'il fallait
inverser cette tendance, car ils se sont retrouvés devant l'abondance des produits à écouler sur le marché.
Ceci a eu pour conséquence, la création de la fonction de marketing, qui, en principe devra conquérir la
clientèle et pourquoi pas la convaincre.
D'une manière générale, le marketing se conçoit de plusieurs manières selon l'esprit de certains auteurs.
La plupart l'expliquent comme étant une fonction de l'entreprise attachée à son développement. Tandis que
les autres le considèrent comme étant une science expérimentale de commerce afin de faire face à
l'économie abondante.
1. Définition du marketing :
Le marketing est l’ensemble des méthodes et des moyens dont dispose une organisation pour
promouvoir, dans les publics auxquelles elle s’intéresse, des comportements favorables à la
réalisation de ses propres objectifs. Le marketing crée de la valeur pour les clients. 1
Le marketing est le mécanisme économique et social par lequel individus et groupes satisfont leurs
besoins et désirs au moyen de la création et de l’échange de produits et autres entités de valeur pour
autrui. 2
Le marketing est l’ensemble des actions ayant pour but la création du marché du produit et la
satisfaction du client a l’aide de ce produit.
Ce terme englobe la conception et l’exécution de la politique commerciale.
Le marketing suppose :
Une parfaite connaissance du marché (indicateurs, études de marché, etc.…).
Une parfaite connaissance du produit. 3
Le marketing est un ensemble d’actions qui, dans une économie de marché, ont pour objectif de
prévoir ou de constater, et le cas échéant de stimuler, susciter ou renouveler les désirs des
consommateurs en telle catégories de produits et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil
productif et de l’appareil commercial d’une entreprise aux désirs ainsi déterminés.4
Le marketing est vaste et complexe à définir, car cette notion est en perpétuelle évolution; mais nous
limiterons à reprendre les définitions de quelques auteurs :
Ainsi, J.P. FLIPO définit le marketing comme étant :
Un état d'esprit et technique permettant à une entreprise de conquérir des marchés rentables.
Un ensemble des activités humaines ayant pour but de faciliter et d'effectuer les transactions.
Journal officiel : « Ensemble des actons qui ont pour objectif de prévoir ou de constater et, le
cas échéant, de stimuler ou renouveler les besoins des consommateurs dans telle catégorie de
produits ou de services, et de réaliser l’adaptation continue de l’appareil productif et de l’appareil
commercial d’une entreprise aux besoins ainsi déterminés »
AMA ( American Marketing Association, 1960 ) : le marketing est la mise en œuvre des
actions destinées à diriger le flux des marchandises ou des services vers le consommateur.
STANTON ( Fundamentals In Marketing, 5ᵉ édition, New York, 1981 ) : le marketing est la
mise en œuvre sur des bases scientifiques de toutes les activités qui concourent dans une
1
Le Mercator Leudrenie J & Lindon D Dalloz
2
Marketing Management Philip Kotler et Bernard Dubois, Publi-Union
3
Cours de Marketing Michel Bousquet
4
Introduction au Marketing Martine de Lavergne
entreprise à créer, a promouvoir, et a distribuer de façon rentable des produits ou des services en
vue de satisfaire la demande présente ou future des consommateurs.
Nouvelle définition de l’AMA ( American Marketing Association, 1985 ) : le marketing est le
processus de planification, de mise en application du concept du produit, de la fixation des prix,
de la communication et de la distribution, des idées, des biens et des services pour créer un
échange qui satisfasse les objectifs individuels et organisationnels.
KOTLER (2000) : « la science et l’art d’acquérir, de conserver et de développer la clientèle
rentable.»
Cependant quelle que soit la définition, le principe de base qui régit ce concept est qu’il faut mettre le
consommateur au centre de la réflexion commerciale.
2. Le développement du marketing :
Le but du marketing est de comprendre le contexte économique dans lequel l’entreprise va évoluer.
Après la guerre, la production est très inferieure à la demande. Ce contexte correspond à une économie
de production, dans laquelle tout ce qui est produit se vend.
Dans ce contexte, le pouvoir appartient à la production, les entreprises présentes dominent le marché et
la fonction commerciale est pratiquement inexistante. Tous ce qui sort des usines est vendu.
Ensuite, l’offre a attrapé progressivement la demande et l’on est passé à une économie de distribution.
Dans ce contexte, le pouvoir appartient au commercial. La principale difficulté consiste à écouler les
produits. Il faux donc créer et organiser un réseau de distribution.
On se doit d'agir sur le marché, on attirant le client chez soit (publicité) ou lui amenant le produit
(promotion des ventes).
On arrive ensuite à ce que l'offre dépasse la demande et on passe à une économie du marché.
Lorsque l'offre est très supérieure à la demande, on se trouve dans une économie d'environnement.
Ce type de marché est caractérisé par une énorme concurrence (concurrents, produits).
Il est indispensable de savoir communiquer (avec le marché; avec l'environnement, dans l'entreprise) pour
rester toujours au courant de la situation.1
La demande est supérieure à l'offre. Le chef d'entreprise ne se préoccupe que des problèmes techniques
(fabrication et financement).
C’est la rêne de vendeur se bornant à faire connaitre le produit au distributeurs et à prendre commande.
Dans une situation d'abondance apparente offre supérieure a la demande. L’économie de réparation a laissé
la place à l'économie de mercatique: extension de la fonction commerciale dans l'entreprise.
L'entreprise dépende plus en plus de son environnement national et international, or celui-ci connait des
mutations technologiques sociales, politiques de plus en plus importantes et rapide.1
Des centaines de définitions du marketing existent, mais sont souvent obscures ésotériques. Pourtant, dans la
dernière édition du Mercator, Julien Lévry, Jacques Lendrevie et Denis Lindon, en formulent une, claire et
évidente : «le marketing est l’effort d’adaptation des organisations a des marchés concurrentiels, pour
influencer en leur faveur le comportement de leurs publics, par une offre dans la valeur perçue est
durablement supérieure à celle des concurrents. Dans le secteur marchand, le rôle du marketing est de créer
de la valeur économique pour l’entreprise en offrant de la valeur pour les clients.» un rôle que les entreprises
n’ont pas toujours semblé saisir, en cantonnant le marketing à la fourniture de données et à la production
d’outils de communication.
Aujourd’hui, les marketeurs doivent jouer de nouveau croles en ayant toujours en tête le principe qu’une
entreprise ne peut créer de la valeur que si ses clients perçoivent la valeur de son offre. 2
découvrir les nouveaux gisements de clientèle qui permettront d’apporter à l’entreprise une
croissance durable et rentable ;
1
Principes Fondamentaux du Marketing L.Faroukh
2
A partir d’un article de B. Héraud, extrait de e-marketing, 1 er novembre 2006.
anticiper les ruptures en faisant la promotion de l’avantage concurrentiel et de l’innovation ;
animer l’approche client au sein de l’entreprise en faisant en sorte que le client soit toujours au
centre des préoccupations ;
trouver le bénéfice qui fera que le consommateur sera prêt a payé plus cher.
4. La démarche marketing et le marketing stratégique :
Le marketing stratégique vise à orienter l’entreprise vers la satisfaction des besoins des clients et à préciser
les opportunités offertes à l’entreprise par le marché.
Le marketing stratégique suit une démarche analytique qu’on appelle démarche marketing .
Dans ce cas, la démarche marketing est centrée sur l’analyse du marché et de l’entreprise. Elle a pour
objectif de fixer les grandes orientations stratégiques de l’entreprise : étude des besoins, analyse des
marchés, choix des segments, de la cible, du positionnement, définition des secteurs d’activité…
Dans ce cas, la démarche marketing est centrée sur la conquête des marchés. Elle a pour objectif la mise en
œuvre des choix stratégiques au travers notamment de la conception du plan de marchéage dont l’objectif
est de définir la politique commerciale a mettre en place au niveau des quatre variables essentielles : le
produit, le prix, le placement (distribution), la promotion
placement, de promotion
Au fil du temps, le marketing a évolué vers une prise en compte globale du client et il ne se limite plus
désormais à la simple détection des besoins.
Désormais le marketing doit être vu comme un vecteur de création de valeur mais aussi comme un vecteur
de valorisation du capital client.
Aujourd’hui le client doit être considéré comme un «générateur» de valeur sur lequel il est indispensable de
capitaliser car de nombreuses études ont fait le constat que «prospecter un client est cinq à dix fois plus
coûteux que de le fidéliser».
Dans cette perspective le marketing tient une place de choix car c’est notamment au travers de la mise en
place d’une politique de marketing relationnel basée sur la gestion de la relation clientèle (GRC) que l’unité
commerciale va pouvoir fidéliser sa clientèle.
. Le mix marketing :
Le produit (Product)
Le prix (Price)
La distribution (Place)
La communication (Promotion)
Définition : On appelle marketing mix l’ensemble cohérent de décisions relatives aux politiques de produit,
de prix, de distribution et de communication d’un produit ou d’une marque. 1 Le marketing est aussi appelé
plan d’action commerciale ou plan de marchéage.
On parle souvent de la méthode des 4P pour désigner les éléments du mix : Product, Price, Place,
Promotion
Promotion Produit
Marketing Mix
(4P)
1 Distribution
Le Mercator Leudrenie J & Lindon D Dalloz Prix
5.1 Le produit :
Le produit au sens marketing du terme est ce que l’entreprise offre à ses clients potentiels.
Par conséquent cette notion recouvre a la fois des biens matériels, dits tangibles, et des biens immatériels,
dits intangible (comme par exemple les services).
Cependant la distinction entre produits et services, qui attribut un caractère matériel a l’un et immatériel a
l’autre, tend aujourd’hui a s’estomper dans la mesure ou de plus en plus de produits incluent des services ou
les associent a leurs produits de base pour se différencier de la concurrence.
Le produit est un bien ou un service offert sur le marché de façon a y être remarqué, acquis ou
consommé en vue de satisfaire un besoin.1
Un produit est ensemble de matières, de services, de données symboliques, permettant d’apporter des
satisfactions ou des avantages à l’acheteur ou à l’utilisateur.2
Un produit est toute entité (objets, services, personnes, idées, concepts, organisations, événements)
pouvant donner une réponse à un besoin, générer une satisfaction, fournir une solution à la recherche e
bien être du consommateur.3
5.1.1 Classification des produits :
1
Marketing Mangement Kotler et Dubois Publi-Union
2
Marketing M.Vandercarmmen de boeck
3
Marketing M.Vandercarmmen de boeck
Produits
Produits de
Produits industriells
consomations finale
Ce type de produits est destiné à être utilisé directement par le consommateur final, souvent à usage
domestique. On retrouve trois types de produits :
Produits périssables : Il s’agit de biens qui doivent être consommés impérativement dans un temps
limité après leurs productions.
Ex : les produits frais, les fruits et légumes, …etc.
Produits durables : Il s’agit de biens dont l’utilisation est prolongée.
Ex : les meuble, l’électroménager, …etc.
Services : Il s’agit de prestation ou d’activités non tangibles et non stockables.
Ex : réparation, formation, …etc.
Ce sont des produits destinés à être vendues dans le but de produire d’autres produits (biens ou services). On
retrouve :
Les matières premières, pièces matériaux : qui entrent dans la fabrication du produit.
Les biens d’équipement : qui permettent et conditionnent la fabrication des produits finis.
Les fournitures et services : elles ne rentrent pas dans la composition du produit finis mais sont
indispensables au bon fonctionnement du processus de fabrication.
La marque
Le conditionnement/emballage (packaging)
Les caractéristiques techniques (étiquette)
La stylique / design
La marque est un nom, un terme, un signe, un symbole, un dessin ou toute combinaison de ces éléments
servant à identifier les biens ou services d’un vendeur ou d’un groupe de vendeurs et à les différencier des
concurrents.1
Avant de lancer une marque le responsable marketing doit vérifier, si celle-ci est :
Lisible
Evocatrice
Déclinable
Disponible
b. Le conditionnement / emballage :
L’étiquette représente la carte d’identité du produit, elle contient un ensemble de mentions obligatoires et
facultatives.
Mentions obligatoires :
1
Marketing Management Kotler et dubois publi-union
Nom du produit
Nom et adresse du fabricant
Pays d’origine
Composition (caractéristiques techniques)
Quantité du produit
Date limite d’utilisation
Avertissement de dangers relatif à l’utilisation du produit
Mentions complémentaires :
Qualité du produit
Avantages
Normes
Mode d’emploi, …etc.
d. La stylique / design :
Le design (ou la stylique) est un mode de création des produits permettant aux consommateurs
d’identifier la personnalité esthétique fonctionnelle d’un produit et de différentier une marque sur un
linéaire par la vue. 1
En d’autres termes, c’est l’ensemble des techniques permettant d’adopter la forme, les couleurs, à
l’image d’un produit au gout et aux attentes des consommateurs.
L’emballage du produit.
Objectifs du design :
Permettre le positionnement du produit sur le marché.
Lutter contre la concurrence.
Vendre le produit.
Reconnaitre l’entreprise à travers le produit.
1
Marketing (Aide Mémoire) C.Demeure Dalloz
.1.3 Le cycle de vie d’un produit :
La notion de cycle de vie fait référence à l’évolution des ventes d’un produit depuis son introduction dur le
marché jusqu’à son retrait.
La vie d’un produit passe par quatre phases telles la vie d’un homme :
Les ventes prennent de l’ampleur, cette phase est caractérisée par une réduction des couts commerciaux.
Des concurrents se présentent sur le marché.
la phase de maturité :
Le produit peut subir des améliorations en termes de design, donc les couts augmentent.
La phase de déclin :
Les ventes subissent un ralentissement plus en moins rapide des ventes pour les raisons suivantes :
La surcapacité de la branche
La guerre des prix
La gamme est un ensemble de produits liés entre eux du fait qu’ils fonctionnent de la même façon,
d’adressent aux mêmes clients ou sont vendues dans les mêmes points de vente. La gamme est caractérisée
par :
P1
P2
P3
P31 P32
a. L’innovation :
Innovation de continuité : Elle ne change pas beaucoup les habitudes des consommateurs, elle
emporte des améliorations importantes sur le produit.
Innovation dynamique : Elle favorise des renouvellements avec une notion d’amélioration mineure.
Innovation révolutionnaire : Elle change une habitude de consommation, elle crée de nouveaux
produits au sens fort.
Exemple : produit Micro-ordinateur
Innovation de continuité : Amélioration du processeur du pentium 3 au pentium 4.
Innovation dynamique : Ecran 19 pouces.
Innovation révolutionnaire : Connexion sans fil à internet.
b. L’adaptation :
Tout produit présent sur le marché subit les modifications pour correspondre aux attentes des
consommateurs et pour lutter contre la concurrence.
c. L’imitation :
Certains entreprises attendent le sucée des produits lancés par la concurrence pour entrer sur le marché avec
un produit similaire.
5.2 Le prix :
Définition : Le prix représente une quantité d’argent nécessaire pour acquérir une quantité définie de biens
ou de services.1
Le prix est la seule variable du marketing-mix qui génère des reviens, touts les autres variables n’engendrent
que des dépenses pour l’entreprise.
Quand l’entreprise lance un nouveau produit ou s’attaque à un nouveau marché ou répond à un appel
d’offre, elle est confrontée à un problème de fixation de prix.
C’est la méthode la plus usuelle, elle consiste à ajouter une marge au prix de revient pour fixer le prix de
vente.
1
Marketing (Aide Mémoire) C.Demeure Dollaz
PV = PR + M
PR = charge variables (CV) + charge fixe (CF)
PR = CV + CF
Il existe deux méthodes pour la fixation des prix par les couts :
Le full costing (ou cout complet) : il consiste à calculer un prix de revient unitaire complet (cout
variable + frais fixes) et y ajouter un montant donné de marge nette.
Le direct costing (couts directs) :
Prix de vente = cout variable + marge
Le prix de vente est fixé par rapport au prix du marché, il peut etre alors fixé selon trois cas :
Une enquête est effectuée auprès d’un échantillon représentatif des consommateurs potentiels auquel on
présente le produit.
Il s’agit de fixer un prix le plus bas du marché à fin de gagner rapidement des parts de marché. La faible
marge dégagée est compensée par d’importantes quantités vendues. Cette stratégie nécessite un
investissement fort en communication et une forte capacité de production.
Stratégie d’écrémage :
Il s’agit de fixer un prix élevé pour ne toucher qu’une demande limitée peu sensible au prix.
Cette stratégie est utilisée dans le cas ou l’entreprise détient le monopole dû à une avance technologique par
exemple ou dans le cas d’un marché haut de gamme (pour les produits de lux).
La baisse de prix :
Cette stratégie est applicable dans le cas ou cette décision est commune à l’ensemble des entreprises
concurrentes. Plusieurs raisons peuvent motiver cette stratégie :
Répercussions d’une augmentation des couts (des matières premières par exemple).
Augmentation de la demande, …etc.
L’entreprise ne fixe pas son prix de façon isolée, mais elle définit une variété de tarifs.
5.3 La distribution :
Définition de la distribution : La distribution est un ensemble des moyens et opérations permettant de mettre
des biens et les services produits par une entreprise a la disposition des utilisateurs et des consommateurs
finaux.1
Définition du canal de distributions : Un canal de distribution est une composante d’un circuit de
distribution ; il représente une catégorie d’un intermédiaires de même nature qui participent à la distribution
du produit.3
5.3.1 Fonction de distributeur :
L’assortiment : c’est le faite de regrouper des biens différents dans un même lieu grâce a une
sélection parmi tous ce qui est proposé par les fabricants.
Promotion des produits : services rendus à la clientèle en fonction des ventes de cette dernière et des
particularités du produit.
Une entreprise désirant distribuer ses produits sur un marché, en utilisant des intermédiaires de la
distribution a le choix entre plusieurs stratégie :
La distribution intensive :
A pour objectif de saturer le plus vite possible les marchés potentiels en étant présent dans un maximum
de points de vente.
La distribution sélective :
A pour objectif de limiter le nombre de détaillant pour établir des relations de coopération plus fortes et
éviter de disperser son effort.
La distribution exclusive :
A pour objectif de réserver la distribution à quelques points de vente spécialisés, pour conserver un
meilleur contrôle des intermédiaires et garder au produit une image de prestige.
Producteur
Consommateur
Vente
directe
Détaillant
1 niveau
Grossiste Détaillant
2 niveaux
Acteurs du marchandising :
Un bon marchandising doit faire converger au maximum les intérêts des trois parties.
Consommateur
s
Marketing
1 Distributeurs
Institut Français du marchandising (IFM) Producteurs
Le marchandising est souvent définie par la règle des 4R : the right product, at. the right time, at the right
place, and the right price (placer le bon produit, au bon moment, au bon endroit en rayon, et au bon prix).
Consommateurs
Producteurs
-Trouver facilement le
-Disposer les produits au
Right produit dans une surface
meilleur endroit
product
-Choix de produit
-Augmenter la rotation sur
le point de vente Right time
-Disposer d’information sur
Right place le produit
Distributeur
Exemples :
Les petits magasins en libre service (<100 m²)
La superette (entre 100 et 400 m²)
Le supermarché (entre 400 et 2500 m²)
L’hypermarché (>2500 m²)
Le marketing direct, il comprend :
La vente par correspondance
Le téléachat (par voie de télévision)
L’e-commerce (commerce par internet)
La vente automatique (distributeurs automatique)
C’est une technique de distribution de marchandises basée sur l’emploi d’appareils automatiques de
vente dont le mécanisme fonctionne par l’insertion de pièces de monnaie.
5.4 La communication :
Définition : La communication est l’ensemble des informations des messages, des signaux de toute nature
qu’un organisme émet en direction de ses publics cibles.1
La communication représente l’ensemble des activités qui font connaitre le produit et ses avantages en vue
d’inciter les clients ciblés à l’acheter.2
1
Mercator, Ladrerie J et Lindon D.Dalloz
2
Le Marketing Wikipédia
Emetteur Canal (média) Récepteur
Codage Décodage
Feed back
a. La publicité média :
C’est toute forme de communication interactive utilisant un support payant mis en place pour le compte
d’un émetteur (entreprise). On utilise les types de média suivants : la télévision, la radio, le cinéma, la
presse, la publicité extérieure (affichage).
La promotion consiste à associer à un produit un avantage temporaire destiné à faciliter ou à stimuler son
utilisation, son achat et/ou sa distribution
Le marketing direct :
Le marketing direct est un moyen opérationnel qui s’appuie sur l’utilisation d’un fichier informatisé et de
supports de communication spécifiques pour prospecter une cible ou lui vendre directement un produit et
susciter une réponse rapide.
De plus en plus les entreprises financent des activités indépendantes telles que les activités sportives,
culturelles et humanitaires. La participation financière, matérielle ou technique à ces activités lui accorde
des bénéfices en termes d’image ou de notoriété.
Les relations publiques conviennent un mode de communication commerciale permettant de vendre l’image
d’une entreprise et d’entretenir les meilleurs rapports avec ceux dont dépend son avenir, par l’intermédiaire
d’actions spécifiques crées par l’entreprise auprès d’une cible précise (interne à l’entreprise ou externe).
La stratégie «Push» :
Elle a pour but de pousser le produit vers les distributeurs et les consommateurs, au moyen de la force de
vente ou d’actions promotionnelles menées par le producteur ou le distributeur.
La stratégie «Pull» :
Elle a pour but de tirer les consommateurs vers le point de vente et le produit au moyen d’une compagne
publicitaire.
6. La force de vente :
La force de vente est constituée par l’ensemble du personnel commercial chargé de la vente et de la
stimulation de la demande.
Objectifs :
Les objectifs assignés à la force de vente doivent prendre en considération la nature des marchés visés par
l’entreprise et le positionnement recherché sur chaque marché.
La plupart des entreprises fixent le nombre de vendeurs dont elles ont besoin à partir d’une analyse de la
charge de travail.
Gérer une force de vente signifie : recruter, former, superviser, animer et évaluer son équipe.
Le recrutement des vendeurs doit se faire avec soin les aptitudes demandées diffèrent selon la nature des
taches et selon les rôles attribués aux vendeurs : aptitudes intellectuelles, aptitude affectives et endurance
physique.
La promotion des ventes est également un outil à destination des distributeurs et des vendeurs.1
Pour comprendre la spécificité du marketing de services, il est indispensable d’introduire un concept propre
à une approche service : la « servuction ».
Ce terme traduit le processus de rencontre entre l’offreur et le demandeur durant lequel le service est
coproduit (service et production).
le personnel en contact : il assure le contact direct avec le client (front line) et varie selon le service
proposé (personnel d’accueil, conseillé de clientèle).
l’environnement matériel : il regroupe les éléments indispensables a la production du service et est
souvent visible par le client (front office) : guichet, distributeur, agence…
Le client : il est l’élément clé car il participe a la réalisation du service (puisqu’il en est le
coproducteur), mais il influence aussi la prestation de service en fonction de ses besoins, de son
profil, et de son comportement (il peut être nocive ou expérimenté, calme ou stressé…).
L’intégration de ces trois éléments implique une redéfinition du plan de marchéage classique utilisé dans le
cadre du marketing des produits.
Si dans l’approche classique du plan de marchéage (ou marketing mix) on parle des « 4P », dans l’approche
marketing des services on parlera des « 7P ».
Le produit : il représente le service de base et les services complémentaires qui lui sont associés.
Le prix : il doit englober les différents couts inhérents à la production du service tout en tenant
compte de l’offre et de la demande sur le marché.
le placement : il représente les différents moyens par lesquels le service peut être distribué
(physique en agence ou a domicile ; électronique, via internet).
1
Le Marketing de A à Z L.Maruani Top Edition
La promotion : comme pour les produits, il faut communiquer pour informer le client de l’existence
du service et des bénéfices que celui-ci peut lui apporter. Pour cela on utilise tout les moyens de
communication : médias et hors médias.
Le personnel : il influence de manière significative la perception qu’aura le client du service. Les
notions de formation et de motivation prennent alors une valeur cruciale.
Le paysage : il représente l’environnement visible de l’unité commerciale de services tant au niveau
extérieur (immeuble) qu’intérieur (aménagement des locaux, autres clients).
Le participant : c’est-a-dire le client qui est l’acteur clé dans la coproduction au service.
Dans cette approche marketing des services, la qualité doit également être abordée de manière spécifique.
La nature intangible des services implique une approche de la qualité différente de celle des produits.
Parasuraman Z, Zeithaml and Berry ont mis en place une méthode le SERV-QUAL (service qualité) qui
permet de mesurer et d’analyser la qualité perçu des services fournis.
Cette mesure permet de percevoir l’écart entre le service que le client attend et celui qu’il croit obtenir.
Cette méthode repose sur un questionnement de la clientèle basé sur une série de questions axées autour de
cinq dimensions principales.
L’analyse des résultats de l’étude permettra à l’entreprise de se concentrer sr les critères de services les
plus importants pour les clients afin de les améliorer le cas échéant.
Il est a noter que cette méthode n’est pertinente que sur des marchés concurrentiels et qu’elle peut être
complétée par l’utilisation d’autres outils tels que le client mystère, le classement des réclamations…
1. Définition de la publicité :
« Le fait, un art d’exercer une action psychologique sur le public à des fins
commerciales »4.
Ces définitions nous permettent de dire que la publicité est une forme de
communication dont le but est de fixer l’attention d’une cible visée ; pour l’inciter à adopter
un comportement souhaité, achat d’un produit, à confirmer la notoriété d’une entreprise, à
construire une image. Elle s’inscrit dans la stratégie « pull » ce qui veut dire tirer le
consommateur vers le produit.
Est centrée sur le produit ou la marque. Son objectif est de promouvoir une offre
précise auprès de la cible prédéfinie : l’utilisateur actuel ou potentiel, mais aussi les
prescripteurs qui décident ou orientent fortement le choix d’achat de toutes personnes5.
- Publicité est une communication partisane qui n’est pas exclusivement marchande :
elle peut prendre le parti d’une marque, d’un produit, d’une entreprise, d’une
administration ou de toute autre forme d’organisation, d’un homme d’une idée, etc. 3
On appelle annonceur tout organisme qui « fait de la publicité ». Loin de se limiter aux
entreprises commerciales, les annonceurs comportent aujourd’hui toutes sortes d’organisme
publics (l’Opéra de Paris, l’armée, le ministère de la santé) ou associatifs (partis politiques,
ONG).
L’annonceur est beaucoup plus que le client d’une agence et de plusieurs supports. Il
est le maitre d’œuvre de la campagne. Il passe une commande qui doit être précise et réaliste ;
il donne son accord à chaque étape clé de la campagne. La responsabilité du résultat final lui
incombe en très grande partie. Un mauvais annonceur fait des campagnes médiocres même
avec une bonne agence2.
Les agences comportent à la fois des services techniques (études, création, fabrication,
stratégie média, média-planning et achat d’espace dans les médias) et des services
commerciaux qui sont en contact avec les annonceurs pour la définition des objectifs, des
budgets et de la stratégie de communication3.
Tout vecteur de communication publicitaire peut être considéré comme un support, les
1
IBID
2
Yves CHIROUZE, « Le marketing, Etudes et stratégies », édition ellipses, 2 eme Edition, Paris, 2007.p. 551.
3
Yves CHIROUZE , op .cit , p.553
médias regroupent : la radio, la télévision, la presse écrite, le cinéma, l’affichage, les
magazines, internet1.
Avant de prendre toute décision sur le choix du média, il est primordial de définir la
cible qu’on souhaite toucher par le message2.
D’une façon générale, une action publicitaire a pour objet d’informer, de persuader, de
rappeler ou de rassurer.
Est surtout utile au début du cycle de vie d’un produit, lorsqu’il s’agit d’attaquer la
demande primaire.
1
Eric VERNETTE , « L’essentiel du marketing », édition d’organisation, 2 eme édition, Paris, 2004. p. 311.
2
P.KOTLER et B.DUBOIS, « Marketing management », édition Pearson EDUCATION, 12eme édition, paris, 2006. p. 675.
3
P.KOTLER et B.DUBOIS, « Marketing management », édition Pearson EDUCATION, 12eme édition, Paris, 2006. p. 675.
Se pratique surtout en phase de maturité lorsqu’il s’agit d’entretenir la demande1.
Le brief est un cahier des charges de la campagne. Il est réalisé par l’annonceur à
l’intention de son agence. La qualité des briefs des grands annonceurs a beaucoup progressé,
mais il arrive encore qu’ils soient incomplets, vagues, trop factuels et pas assez stratégiques.
Idéalement, un bon brief devrait comporter les rubriques suivantes1.
Il est particulièrement important, à cet égard, de dire à l’agence quelles sont les
particularités (origine, mode de fabrication, performances, etc.) du produit à promouvoir.
Une visite à l’usine, une démonstration du produit, une réunion avec le service R & D
peuvent être très utiles2.
C’est souvent une rubrique absente ou négligée dans les briefs aux agences. Il convient
en particulier de préciser :
La rubrique la plus importante du brief-agence est celle dans laquelle sont fixées les
orientations fondamentales de la campagne envisagée. Souvent, l’annonceur se contente de
faire un constat sur son marché et sur sa marque sans donner de directions majeures. Ces
orientations sont travaillées par l’agence qui les reformule, parfois propose de les modifier
radicalement.
Les objectifs de la publicité, tels qu’ils sont formulés dans le brief, ne se confondent
pas avec les objectifs marketings. Alors que les objectifs marketing s’appliquent à l’ensemble
de la stratégie marketing et s’expriment en termes de parts de marché, de volume des ventes et
de rentabilité, les objectifs publicitaires définissent la mission spécifique de la publicité au sein
de la stratégie marketing, et sont formulés normalement en termes d’effets attendus de la
campagne sur les cibles visées. Ces effets attendus peuvent être, selon les cas, un gain de
notoriété ou une meilleure information sur le produit («faire savoir »), un changement d’image
de marque entrainant une attitude plus favorable à son égard (« faire aimer »), ou parfois un
comportement spécifique de consommation ou d’achat (« faire agir»).2
Dans son brief, l’annonceur veillera à ne pas multiplier les objectifs publicitaires de
façon inconsidérée et à les formuler de façon précise. Par exemple, « accroitre la notoriété de
la marque » est beaucoup trop vague. Il va de soi que le rôle de l’agence de publicité est de
contester, si nécessaire, les objectifs publicitaires affichés par l’annonceur.
De façon générale, l’annonceur précise ses cibles marketing, pas les cibles
publicitaires, qui découlent de la stratégie élaborée par l’agence. Si l’agence n’est pas en
charge de toute la politique de communication de l’annonceur, ce qui est souvent le cas, il est
utile que le brief de l’annonceur à l’agence précise les grands axes et les cibles de sa politique
globale de communication.
1
Ibid
2
Yves CHIROUZE, op. cit., p. 561.
Par cible publicitaire, on entend l’ensemble des personnes avec lesquelles on se propose de
communiquer au travers de la campagne publicitaire.1
Enfin, le brief doit indiquer à l’agence quelles sont les contraintes à respecter dans
l’élaboration de la campagne, la première de ces contrainte est de nature financière : il s’agit
du budget que l’annonceur est prêt à consacrer à la campagne. On peut être amené en second
lieu à des contraintes de nature réglementaire spécifiques au marché et aux produits de
l’annonceur. Enfin, s’il existe dans l’entreprise une charte de communication, celle-ci sera
communiquée, voire commentée, à l’agence qui devra se plier à ces exigences.
Quand l’agence a arrêté, avec l’accord de son client, les objectifs publicitaires et les
cibles, ses services travaillent simultanément sur les deux aspects de la préparation de la
campagne, à savoir la commodité de l’exposé, ces deux volets seront décrits ici
successivement2.
L’élaboration des messages publicitaires, messages que l’on désigne parfois par le
terme anglais copy, comporte trois phases successives : la stratégie de création (quoi faire ?),
la création (comment le dire ?), et l’exécution (la réalisation finalisée des messages avant
diffusion).
La copy stratégie ou encore plan de travail créatif (PTC), est un document très
synthétique (une page maximum), établi par l’agence et ratifie par l’annonceur, en vue
d’orienter le travail de création. En d’autres termes, la copy-stratégie est le cahier des charges
donné et expliqué aux créatifs.
1
J.LENDREVIE, J.LEVY et, D. LINDON, op. cit., p. 517.
2
Denis LINDON et Frederic JALLAT, « Le marketing, études moyens d’action stratégie », édition Dunod, 5eme édition, Paris ,
2005. p. 231.
a) Les rubriques fondamentales de la copy-stratégie :
L’agence Young & Rubicam fut la première à proposer une version plus complète de la
copy-stratégie, qu’elle dénomma « plan de travail créatif » ou PTC. Dans la pratique, on
continue à dire copy-stratégie, cette expression étant devenue générique et désignant toute
forme de document synthétique servant de brief aux créatifs. Les rubriques du PTC de Young
&Rubican ont été reprises par la plupart des agences, avec des formulations diverses mais qui
reposent sur les mêmes fondements2.
a) Etre stratégique :
Elle doit être, en premier lieu, en parfaite cohérence avec la stratégie marketing de la
marque, et notamment avec les objectifs qui, dans le cadre de cette stratégie, ont été assignés à
la communication. C’est seulement à cette condition que l’on peut espérer voir la campagne
publicitaire jouer convenablement son rôle au sein de l’ensemble des moyens d’actions
marketing3.
b) Etre simple :
1
J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p. 520.
2
J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p. 520.
3
Ibid., p. 521.
tout dire et à ne pas faire de choix. Les créatifs à qui s’adresse une copy-stratégie ont besoin
d’orientations simples et claires, tant en ce qui concerne le « fait principal » sur lequel ils
devront s’appuyer qu’en ce qui concerne les objectifs de communication qui leur sont fixés et
le sens à donner aux messages. Cette simplicité est particulièrement nécessaire s’agissant de la
promesse. Si elle est multiple, complexe ou trop subtile, les créatifs ne parviendront pas à
l’exprimer1.
La copy-stratégie dit le sens à donner aux messages. Elle s’intéresse au fond, pas à la
forme, qui est l’affaire des créatifs. Elle dit ce que communiquer, pas comment1.
Une deuxième raison est liée à la banalisation croissante des produits et services de
grande consommation, à l’explosion des « me-too » qui font que, dans chaque marché, tout le
monde revendique les mêmes atouts que les marques établies, battant ainsi en brèche, le
principe de l’exclusivité de la promesse, clé de voûte de la théorie de l’USP.
Elle est dans la droite ligne de l’USP puisque la question centrale reste : « comment
faire une proposition attractive pour le consommateur » ? Elle propose une méthode simple et
convaincante pour y parvenir. On s’intéresse au vécu du consommateur avec le produit en
observant ses usages et en dépistant les sources d’insatisfaction et autres freins à la
consommation. La méthode de l’insight a eu, et a encore du succès chez les publicitaires. On
identifie ce qui ne va pas et on présente le produit comme la solution. L’insight consommateur
peut être beaucoup plus qu’une approche publicitaire puisqu’il peut conduire à faire évaluer le
1
J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p. 521.
produit, voire à développer des produits nouveaux1.
Formulée par Jean-Marie Dru, cette méthode postule que dans chaque marché, il y a une
idée reçue, une convention qui emprisonne les marques et leurs discours. Il faut donc :
Le modèle d’Euro RSCG: la CBI repose sur l’idée que la force d’une marque dépend
de l’importance du service qu’elle rend aux agents. La CBI se construit au croisement de trois
univers :
Les aspirations des prosumers. Ce sont les consommateurs les plus avancés dans la
catégorie.
Un des points de vue les plus intéressants de la CBI est de considérer qu’en général, la
catégorie de produits s’avère plus importante pour les consommateurs que la marque3.
1
Ibid
2
J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p. 523.
3
Ibid., p. 524.
2.3.1. Les étapes de la création publicitaire :
Cette première étape ne doit pas être confondue avec celle de l’exécution, qui la
suivra : au premier stade de la création, en effet les annonces ne sont pas encore finalisées.
S’il s’agit d’annonces de presse ou d’affiches, elles se présentent sous forme de maquettes ;
s’il s’agit de films télé ou cinéma, les documents de création se présentent sous forme de story
boards, c’est-a-dire d’une série de dessins figurant sous la forme d’une BD les principaux
plans du futur film, accompagnés du texte parlé.
La fonction de ces documents de création est de permettre à l’annonceur de se
prononcer sur un projet d’annonce présenté par l’agence avant que des frais trop
importants ne soient engagés pour son exécution.
Les concepts publicitaires imaginés par les créatifs et les documents qui
les matérialisent (maquettes, story boards, etc.) sont soumis à l’approbation de
l’annonceur avant d’être finalisés au cours de la phase d’exécution. Juger un
projet de création, sur la base de documents encore très sommaires, et pour
l’annonceur une tâche difficile.
Il faut juger l’idée (y a-t-il une idée créative ?) et non pas le degré de
finalisation du message. Or, on est toujours favorablement
impressionné par le projet dont l’exécution est la plus soignée.
Il faut juger la campagne qui peut naître du projet étudié et pas
simplement un message en lui-même. Quelle peut être son évolution à
terme?
Il faut juger les propositions créatives et non pas le présentateur. Les
publicitaires sont souvent très forts pour vendre leurs idées.
Il faut savoir ménager les créatifs et avoir toujours une attitude
constructive, tout en sachant exprimer avec conviction son propre
point de vue.
Il faut être ouvert aux idées des autres et ne pas chercher à tout prix la
confirmation de ses propres idées.
1
J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., pp.525-526.
Bien que l’évaluation de la création comporte toujours, de la part de
l’annonceur, une part importante de subjectivité, elle peut être facilitée et
partiellement « objectivées » par l’utilisateur d’une « check-list » de critères
d’évaluation. Ces critères peuvent être rangés en trois catégories :
- La faisabilité de la campagne1.
3. L’élaboration du message :
1
J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., pp.528-529.
1
Concrètement, la conception d’un message publicitaire se décompose en
plusieurs étapes, au cours desquelles l’annonceur transmet des informations à
l’agence et les créatifs élaborent un ou plusieurs messages :
Il faut ensuite choisir un ton, soit positif, démonstratif, fondé sur des
arguments qui acheminent vers une conclusion logique. Les mots doivent être
simples, accrocheurs et facilement mémorisables.
3
Les décisions relatives au format, enfin, concernant la taille, la couleur
et le rapport illustration/texte. Elles ont une profonde incidence à la fois sur
l’impact commercial et sur les coûts. Un réaménagement mineur dans une
annonce peut, en effet, accroitre sensiblement son pouvoir d’attention, par
exemple en jouant d’un effet de contraste. Toutes choses égales par ailleurs, il
semblerait que la taille de l’annonce joue un rôle important mais moins
proportionnel aux coûts correspondants. En matière de couleurs, la luminosité,
de même que la congruence entre la couleur et le produit faisant l’objet de la
campagne1.
1
P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., pp. 678-680.
2
Ibid., p. 681.
4
1.1. Les supports médias :
a) La presse :
Elle est pratiquement au premier rang des médias en ce qui concerne les
investissements publicitaires, elle est utilisée pour communiquer sur
l’information d’un produit. Ces avantages par rapport à la cible sont :
- Sa grande diversification.
- Les magazines;
- La presse hebdomadaire;
5
- La presse gratuite d’information1.
b) L’affichage :
C’est le plus vieux des médias publicitaires, le seul à avoir une fonction
uniquement publicitaire. On peut aussi citer l’affichage mobilier urbain,
l’affichage transport (bus, métro…) l’affichage dans les parkings des grandes
surfaces, l’affichage lumineux, l’affichage mobile sur des camionnettes, les
murs peints les panneaux d’affichage etc.2
1.1.2. L’audiovisuel :
a) Le cinéma :
b) La télévision :
Elle est de toute évidence l’un des médias les plus complets et il est sans
aucun doute le média le plus puissant. Elle s’introduit dans le domicile du
prospect. Elle est le média dont on connait l’audience le plus précisément et
ainsi l’impact qu’a pu avoir son message publicitaire seconde par seconde.
Mais elle présente d’autres atouts : tout d’abord, elle est un média non-
sélectif ; en effet, elle touche, contrairement à la presse, toues les classes
sociales et tous les domaines d’activités sans différenciation. C’est un média
destiné à la grande consommation qui s’adresse à tout le monde (parents,
enfants, riches, pauvres, etc.) et qui a pour qualité de toucher la population de
façon massive et simultanée1.
c) La radio :
a) L’internet :
1
Yves CHIROUZE, op. cit., p. 583.
2
Ibid., p. 585.
3
J.LENDREVIE, J.LEVY et D.LINDON, op. cit., p. 541.
7
1.2.1. Les relations publiques :
1
Ibid., p. 542.
2
P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 654.
3
Ibid., p.675.
8
Une marque leader investit moins en publicité qu’une marque à faible
part qui cherche à progresser, les petites marques doivent investir plus, en
proportion de leur part de marché1
2.1.3. La concurrence :
2.1.4. La répétition :
1
Ibid., p.676.
2
Ibid., p.675.
3
Ibid.
4
Ibid.
9
Evaluer la campagne
10
3.1. La méthode fondée sur les ressources disponibles :
D’autre part, une telle approche, réitérée chaque année, empêche tout
plan de développement à terme1.
1
P.KOTLER et B.DUBOIS, op. cit., p. 654.
11
produits de l’entreprise, si ce n’est en fonction des ventes1.
Le budget.
1
Ibid., p. 655
13