Analyse Spatiale L2 - 2014 - 2
Analyse Spatiale L2 - 2014 - 2
Analyse Spatiale L2 - 2014 - 2
جمهوريــــة تشــــاد
*********** PROGRÈS *********
PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE *********
رئاســـة الجمهورية
*********** – وحـدة – عمـل *********
PRIMATURE تقـدم رئاســـــــة الوزراء
******** *********
MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR البحـــث العلمـــي،وزارة التعليــم العالـي
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SECRÉTARIAT GENERAL والتكويــن المهنــي
**********
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UNIVERSITÉ DE MOUNDOU أمانــــة
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***********
FACULTÉ DES ARTS, LETTRES ET SCIENCES األمانـــــة العامـــــــة
*********
HUMAINES
*********** جامعة مند
DÉPARTEMENT DE GÉOGRAPHIE
************
Licence 2
ANALYSE SPATIALE :
Distribution statistique et
distribution spatiale
2
INTRODUCTION
L’analyse spatiale renvoie à l’un des principaux emplois du terme d’espace, commun aux géographes,
aux spécialistes d’économie spatiale ou de science régionale. L’espace est ici un espace relatif,
produit, défini par les relations entre les lieux qui s’établissent du fait des interactions entre des
acteurs sociaux localisés. Ce concept est distinct des concepts plus englobant de milieu et de
territoire ou de région. L’espace qui entre dans le projet explicatif de l’analyse spatiale ne se confond
pas avec la totalité de l’interface terre/atmosphère/sociétés humaines, qui est l’objet d’étude des
géographes.
Le développement de théories et de modèles spécifiques dans ce cadre s’appuie sur une position
épistémologique qui suppose d’une part une certaine autonomie du fait spatial, une spécificité de
cette composante de l’organisation de la vie sociale, et d’autre part l’existence de lois ou de règles
générales de la spatialité, qui permettent d’expliquer, dans les distributions ou les systèmes
géographiques, ce qui relève surtout de dispositions sociales, indépendamment de la variabilité des
conditions offertes par les milieux naturels. Les modèles de l’analyse spatiale peuvent résumer des
structures des systèmes géographiques, qui en décrivent les configurations stables, ce sont des
modèles statiques, ou simuler les processus de la genèse et de l’évolution de ces systèmes, il s’agit
alors de modèles dynamiques.
La position théorique générale de l'analyse spatiale consiste à proposer une explication partielle, et
des possibilités de prévision, quant à l'état et à l'évolution probable des objets/unités géographiques,
à partir de la connaissance de leur situation par rapport à d'autres objets géographiques.
Le projet de l’analyse spatiale serait ainsi d’étudier cette " spatialisation " ou mise en espace de la
surface de la terre par les sociétés humaines. A l’origine, en réaction contre une tradition
idiographique de la géographie, préoccupée d’illustrer et d’expliquer l’unicité de chaque lieu,
l’analyse spatiale s’est posée comme une approche , orientée par la recherche de modèles et de lois
générales.
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1 - LES VALEURS CENTRALES D’UNE DISTRIBUTION SPATIALE (X ;Y)
Le paramètre de dispersion associé est la distance-type δD qui est la racine carré de la moyenne du
carré des distances, c’est-à-dire la racine carrée de la somme des variances de X et de Y.
G est le barycentre des points, ce qui signifie qu’il minimise la somme des distances euclidiennes
élevées au carré à tous les points.
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Le paramètre de dispersion associé est la distance-type pondérée δD,P qui est égale à la racine carrée
de la moyenne du car ré des distances à tous les membres de la population P. Si l’on note X,P l’écart
type de X pondéré par P et δY,P l’écart type de Y pondéré par P, on a :
G est le barycentre de la population P, ce qui signifie qu’il minimise la somme des distances
euclidiennes élevées au carrée à tous les habitants de la population P.
Propriété :
ei- ei –1
Me-ei-1
Extrémité des
ei –1 Me ei classe
Fi-1 50%
Fi Fréquences
cumulées
50% - Fi-1 Fi- Fi-1 croissantes
Les paramètres de dispersion associés sont les quantiles D M,% de la distribution des points en fonction
de la distance au point médian.
Ex : La distance médiane DM,50% est le rayon du cercle centré sur le point M permettant de rassembler
50% des points de la distribution.
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En distance rectilinéaire, les cordonnées de M sont [médiane(X), médiane (Y)]. En distance
euclidienne, elles ne peuvent être obtenues que par approximations successives.
Le point médian pondéré est le point MP minimisant les distances à l’ensemble de la population P.
Propriété :
Les paramètres de dispersion associés sont les quantiles DM,P% de la distribution de la population en
fonction de la distance au point médian.
Ex : La distance pondérée D M,P% est le rayon du cercle centré sur le point médian M permettant de
rassembler 50% de la population P.
En distance rectiligne, les coordonnées de Mp correspondent au point de croisement des deux lignes
horizontales et verticales qui partage le plan en quatre quartiers de population égale. En distance
euclidiennes, le point médian pondéré ne peut être obtenue que par approximations successives.
Pratique :
Exemple de calcul
i Xi Yi Pi
1 10 40 500
2 60 10 200
3 70 50 100
4 80 30 100
5 90 40 100
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- En distance euclidienne,
o Le point moyen G a pour coordonnées (62,34) avec une distance-type de 31 ;
o Le point moyen pondéré Gp a pour coordonnées (41,34) avec une distance-type
de 34,5 .
- En distance rectilinéaire
o Le point médian M a pour coordonnées (70,40) avec une distance médiane de
40 ;
o Le point médian pondéré Mp a pour coordonnées (35,40) avec une distance
médiane de 30.
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1.3.1.2 – Le cas bidimensionnel
Dans le cas d'une distribution spatiale (bidimensionnelle), les classes correspondent à des unités
territoriales, l'amplitude correspond à la surface et la fréquence moyenne à la densité spatiale
(effectif/surface). Les points modaux correspondent alors aux pics de densité séparés par des
espaces moins denses.
La méthode la plus simple consiste à utiliser une fenêtre mobile avec un diamètre fixé par
l'utilisateur:
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On obtient alors une carte lissée de la densité de population dans le voisinage en corrigeant les effets
de bordure
20
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1.3.3.1 – Densité par rapport à un point
10
1.3.3.2 –Densité par rapport à un axe
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2 – POINTS CENTRAUX ET RÉGRESSION LINÉAIRE
Ce qui intéresse les géographes est la fonction linéaire qui permet d’y placer une droite
d’ajustement. La fonction est
Cependant, le choix de cette droite dépend d'un critère qu'il faudra fixer. Le critère mathématique
habituel est celui des moindres carrés. Selon ce critère, on cherche à minimiser
la somme des carrés des écarts (= variance) entre les valeurs estimées et les valeurs observées de la
variable dépendante.
où
X = la valeur de la variable indépendante
Yc = la valeur estimée (calculée) de la variable dépendante
a = l'ordonnée à l'origine, i.e. la valeur de Y c lorsque X = 0
b = la pente, i.e. la variation de Yc pour une variation d'une unité de X
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Propriétés de la droite de régression
Par définition, la somme
est minimale.
De plus
i.e. que les écarts «positifs» sont compensés par des écarts «négatifs» équivalents
Pour calculer a et b
(attention: on prend ici la notation «pour échantillon»)
Emplacement X Y XY X2 Y2
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2.2.1 - PRÉDICTION À L'AIDE DE LA DROITE DE RÉGRESSION
On utilise la droite de régression pour estimer la valeur de la variable dépendante
sachant une valeur (réelle ou potentielle) de la variable indépendante
Exemple
La droite obtenue par les calculs précédents est
De même, supposons que l'on désire ouvrir une nouvelle station sur une petite rue
où il ne passe que cent voitures, donc on pose X = 1 et on calcule
Graphiquement, on a
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points par la droite de régression. Mais en géographie et en analyse spatiale dans la plus part de cas,
ce n’est qu’une variable évolue en fonction de l’autre et non l’inverse.
Définitions
Soit
= la moyenne des valeurs de la variable dépendante
et Y* = une donnée en particulier
alors
Y* - = l'écart total
Yc - = l'écart expliqué
Y* - Yc = l'écart inexpliqué
Et pour toute Y*
En formule
Exemple
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3 100 93,29 -20,14 405,62 -13,43 180,36
D'où
En formule
On peut calculer
ou sa forme «simplifiée»
Exemple
En appliquant la dernière formule
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et on a bien
Note
Plus la valeur de r se rapproche de ±1, plus la relation linéaire est forte,
et plus la valeur de r est voisine de 0, plus la relation linéaire est faible.
° Faire des estimations, via la droite de régression, au-delà des valeurs observées
etc...
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TABLE DE MATIÈRE
Introduction...........................................................................................................................................3
1 - Les valeurs centrales d’une distribution spatiale (X ;Y).....................................................................4
1.1 - Point moyen...............................................................................................................................4
1.1.1 – Le point moyen non-pondéré.............................................................................................4
1.1.2 – Point moyen pondéré.........................................................................................................4
1.2 – Le point médian.........................................................................................................................5
1.2.1 – Le point médian non-pondéré............................................................................................5
1.2.2 – Point médian pondéré........................................................................................................5
1.3 – Détermination de pic de concentration d’une distribution spatiale (points modaux)...............6
1.3.1 – Détermination des points modaux à l’aide d’un maillage territorial..................................6
1.3.2 – Détermination des points modaux sans maillage territorial (lissage).................................8
1.3.3 - Méthode d’analyse de densité............................................................................................8
2 – Points centraux et régression linéaire............................................................................................10
2.1 –Rappel de dépendance, indépendance de deux variables........................................................10
2.1.1 – In dépendance de deux variables.....................................................................................10
2.2.2 – Dépendance de deux variables.........................................................................................10
2.2 – La droite de régression............................................................................................................10
2.2.1 - PRÉDICTION À L'AIDE DE LA DROITE DE RÉGRESSION.......................................................12
2.2.2 - LE COEFFICIENT DE DÉTERMINATION................................................................................12
2.2.3 - LE COEFFICIENT DE CORRÉLATION....................................................................................14
2.2.5 - ERREURS FRÉQUENTES......................................................................................................15
Table de matière..................................................................................................................................16
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