Bord Ens Biologie

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ICORP

ICORP ENCYCLOPEDIA
Edition 2016

I TORE
L’ incontournable de la préparation
au concours d’entrée à

L’ECOLE NORMALE
SUPÉRIEURE
FILIERE BIOLOGIE
Cet ouvrage est la propriété intellectuelle de l’entreprise INTELLIGENTSIA CORPORA-
TION. Il est donc régit par les lois de la propriété intellectuelle Toute reproduction integrale
ou partielle de cet ouvrage ou d’une partie de cet ouvrage sur quelque support que ce soit est
strictement interdite sans l’autorisation expresse de l’entreprise INTELLIGENTSIA COR-
PORATION. Tout intervenant s’expose à des poursuites judiciaires pouvant donner lieu à
des sanctions d’ordre pénale.
Dédicaces

©Intelligentsia corporation
Cet ouvrage est dédié à toutes les personnes qui ont obtenu leur admission dans les grandes écoles scientifiques,
d’ingénierie et de médecine du Cameroun avec le concours de près ou de loin de la maison INTELLIGENTSIA
CORPORATION. Vous faites notre fierté car vous êtes la preuve que tout le monde peut y arriver...
Note de l’équipe I-CORP
Chers(ères) élèves, Arrêtez de vous fier à ceux qui disent et ou pensent que vous n’êtes pas capables de grand-
chose ; le seul fait d’être rentré en possession de cet ouvrage montre, à n’en point douter, combien ambitieux vous
pouvez être.
Vous avez porté votre choix sur une Ecole d’ingénierie, cet ouvrage est vôtre ; mais là commence votre « calvaire ».
Votre intellect sera en effet soumis à toutes formes de difficultés des plus basiques aux plus affinées.
Notre ultime objectif est de vous faire comprendre que vous partez sur le même pied d’égalité que n’importe quel
élève du même niveau académique que vous. La différence résidera en ce que vous aurez su prendre l’ascendant
psychologique sur le reste de vos camarades au jour du concours.
La Motivation, le sens du Sacrifice et de l’effort, le Don de soi-même, l’Abnégation a toutes épreuves, l’Endurance
devant l’adversité, l’Humilité sont les qualités que vous devrez posséder pour atteindre vos ambitions les plus
folles quel que soit le domaine dans lequel vous aurez décidé de vous lancer. Il peut arriver que vous buttiez sur
des difficultés apparemment insurmontables, le plus important sera alors de savoir vous rapprocher de la source
« idéale » pour avoir de plus amples éclairages.
Dès à présent commencez ou continuez à croire en vous et en votre potentiel sans toutefois cédé aux diverses
pressions. « A tes résolutions répondra le succès ;Sur tes sentiers brillera la lumière. »
Votre motivation se doit d’être canalisée par les citations et conseils que regorge cet ouvrage. Prenez donc le
temps en introduction de chaque sous-partie d’en analyser la signification.

E-mail : [email protected]
site Web : www.intelligentsiacorporation.com
Tel : 671 83 97 97
698 22 22 77

L’équipe INTELLIGENTSIA CORPORATION


Remerciements

©Intelligentsia corporation
Parce qu’ils ont été présents depuis la conception jusqu’à la version actuelle en passant par les nombreuses mises
à jour de cet ouvrage et aussi et surtout par devoir de conscience nous tenons à remercier tous ceux qui y ont
activement participés de près ou de loin par leurs conseils ou par leurs actions. Ceux sont entre autres et sans
être exhaustifs :

Les enseignants des écoles normales supérieures (ENS) du cameroun qui nous ont soutenus dans l’élaboration
des corrigés ;
Les élèves-ingénieurs de l’ENSP et l’ensemble des enseignants du groupe intelligentsia corporation ;
La direction technique du groupe intelligentsia corporation ;
La direction générale du groupe intelligentsia corporation ;
La direction des affaires académiques du groupe intelligentsia corporation sous la coordonation de Noula
Gires, élève-ingénieur en cinquième année génie mécanique à l’ENSP pour l’élaboration de ce
livre ;
Le Dr. Takam, enseignant de mathématique à l’école Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé ;
Le groupe AsTEX Edition pour l’édition de qualité de ce document sous la coordination de : (Ngansob
Yves, Tchonang Magellan, Kana Abel...) ;
Les differents superviseurs de région.
Préface
L’orientation académique et socio-professionnelle est une question de taille pour le jeune camerounais. Dans la
situation de « flou » général observée, il est très difficile pour le jeune qui se pose sérieusement la question « que
vais-je devenir après le bac ? » De facilement trouver ses repères. Et pour cause :

Une transition pour la plus part absente du secondaire au supérieur ;


La faiblesse, voir le manque d’informations relatifs à une orientation solide ;
L’ignorance générale de ce qu’est un concours et de comment s’y prendre pour le réussir ;
La nécessité d’obtention de documents solides et complets préparant l’élève dans les aspects les plus impor-
tants ;
En dernier lieu la corruption jusque-là déplorée dans notre pays, qui met en avant comme critère de réussite
les capacités financières et relationnelles de la famille du candidat et non ses aptitudes.

Pour ce dernier cas, il est à noter c’est une voie très risquée qui se solde pour beaucoup par un échec lamentable,
mais aussi que, pour le bonheur de tous, les meilleurs n’ont jamais besoin de suivre cette voix. Une solution, faire
ressortir le meilleur qui sommeille en chaque individu.

C’est le but que c’est donnée l’entreprise INTELLIGENTSIA CORPORATION, depuis plus de cinq ans
déjà leader de l’orientation professionnelle et de la préparation aux concours d’entrée dans les grandes écoles
scientifiques au Cameroun.

Pour une meilleure préparation individuelle des apprenants, elle a mis sur pied la collection ICORP- ENCY-
CLOPEDIA qui est un document indispensable à la préparation aux concours. En effet, elle propose des cours,
des explications pratiques, des méthodes prouvées pour booster les résultats, un grand nombre de sujets corrigés
des dernières années de presque tous les concours d’entrée dans les grandes écoles au Cameroun.

C’est ainsi que dans cette collection, on distinguera :

Le « PI », guide de référence pour la préparation du concours d’entrer à l’École Nationale Supérieure Poly-
technique de Yaoundé (ENSP)
L’ « I-BRAIN », guide de référence pour la préparation du concours commun d’admission aux études médi-
cales ;
Le « SIGMA », guide de référence pour la préparation du concours d’entrée à l’École Nationale Supérieure
des Travaux Publics (ENSTP)
L’ « EPSILON », guide de référence pour la préparation du concours d’entrée à l’École de Géologie et
d’Exploitation Minière (EGEM)
Les « ITORE-MATH, ITORE-PHYS, ITORE-CHIM, ITORE-BIO » qui sont des guides pour l’entrée
aux différentes filières scientifiques de l’École Normale Supérieure (ENS)
Et pleins d’autres (ICORE (ENSPT), THE ROAD TO FASA (FASA), THETA (FGI), ...)
Cette dernière édition de la collection ICORP-ENCYCLOPEDIA n’aura pas fini de surprendre, tant dans la
diversité des secrets qu’elle met à la disposition des étudiants que dans la facilité de manipulation.Une nouvelle
configuration des ouvrages, une mise en page actualisée et une réédition des équations, figures et citations en
début de partie en améliorent convivialité, lisibilité et donc compréhension

6
Nous avons proposé des éléments de solutions pour ces sujets notamment. Pour éviter que le lecteur ne tombe
dans la facilité, nous recommandons aux candidats de se mettre dans les conditions d’examen pour traiter ces
sujets sachant que chaque épreuve a une durée limitée.

C’est un nouveau concept qui s’offre au candidat, qui n’a plus devant lui un ramassis d’épreuves disposés souvent

©Intelligentsia corporation
de façon hasardeuse où il est très difficile de se retrouver et où on a de la peine à lire les images.

Chaque document de cette collection est un tout en soit, conçu pour faciliter la navigation des candidats et pour
rendre les sujets aussi clairs que possible. Chaque épreuve s’inscrit dans une logique comme faisant partie d’un
tout, où chaque exercice a une numérotation globale pour sa partie avec juxtaposé à lui le numéro de la page où
se trouve la correction. Ainsi, plus besoin de trop se fatiguer, où même de s’inquiéter.

WAMBA William Clerk


-Diplômé de l’ENSP-
-Option Génie civil-
-PDG groupe ICORP-

7
Sommaire

1 Cours Biologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
Chapitre 1 Complément de cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

Chapitre 2 Textes Scientifiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23


1 Alfred Lothar Wegener . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
2 Charles Robert Darwin . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3 Johann Gregor Mendel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
4 Le diabète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31

2 Résumé de cours . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Chapitre 3 La matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
1 Mélanges homogènes et hétérogènes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
2 Définitions des termes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37

Chapitre 4 L’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
1 Les constituants de l’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
2 Structure électronique des atomes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3 La classification périodique des éléments . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41

Chapitre 5 L’atome . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
1 Etats de la matière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
2 Etat Gazeux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43

Chapitre 6 Cinétique Chimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47


1 Vitesse de réaction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2 facteurs cinétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3 Influence des concentrations sur la vitesse : ordre d’une réaction . . . . . . . . . . . . . . . 49
4 Influence de la température sur la vitesse d’une réaction : loi d’Arrhenius . . . . . . 52

Chapitre 7 Equilibre Chimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53


1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53

8
2 Lois qualitatives concernant un équilibre chimique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3 Lois quantitatives concernant les équilibres chimiques : loi d’action de masse . . . 54

Chapitre 8 Les réactions acido-basiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57


1 Le pH . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
2 Calcul du pH d’une solution acide ou basique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3 Les mélanges acide-base conjugués . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
4 Les solutions tampons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
5 Les ampholytes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
6 dosage acido-basique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61

Chapitre 9 Oxydoréduction basiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63


1 Définition des termes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
2 Nombre d’oxydation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3 Réaction d’oxydoréduction et titrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
4 La pile. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65

3 Epreuves Biologie-Ens Yaoundé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 67


5 Ens Biologie 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
6 Ens Biologie 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71
7 Ens biologie 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
8 Ens Biologie 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
9 Ens Biologie 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
10 Ens biologie 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
11 Ens Biologie 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81

4 Epreuves Biologie-Ens Maroua . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83


12 Ens Maroua 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
13 ENS Maroua 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
14 Ens Maroua 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89

5 Corrigé Ens Yaoundé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 93


15 Corrigé Ens 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
16 Corrigé Ens Biologie 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
17 Corrigé Ens Biologie 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
18 Corrigé Biologie 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
19 Corrigé ENS Biologie 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
20 Corrigé ENS Biologie 2013 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
21 Corrigé ENS Biologie 2014 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106

6 Corrigé Ens Maroua. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .107


22 Corrigé Ens Maroua 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109

9
23 Corrigé Ens Maroua 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
24 Corrigé Ens Maroua 2011 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 113

7 Epreuves de chimie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 115


25 Epreuve chimie 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
26 Epreuve chimie 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 128
27 Epreuve chimie 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 130
28 Epreuve chimie 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 132
29 Epreuve chimie 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 134
30 Epreuve chimie 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 136
31 Epreuve chimie 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 137

8 Corrigés chimie Yaoundé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 139


32 Corrigé chimie 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
33 Corrigé chimie 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 144
34 Corrigé chimie 2007 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 147
35 Corrigé chimie 2008 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 148
36 Corrigé chimie 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 151
37 Corrigé chimie 2012 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154

10
Partie

1
C OURS B IOLOGIE
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

11
Complément de cours
1
Chapitre
©Intélligentsia corporation

13
14
CHAPITRE 1. COMPLÉMENT DE COURS
15
Étapes de la fécondation chez l’oursin : Classer en justifiant ces schémas de manière à reconstituer la
séquence exacte des évènements caractéristiques de la fécondation chez l’oursin. Annoter ces schémas avec le
maximum de précision. Comparer la fécondation chez l’oursin et la fécondation chez les Mammifères

16
CHAPITRE 1. COMPLÉMENT DE COURS
Spermatogénèse Ovogénèse
Situation dans la de la puberté à la mort de l’in- Elle se fait par étapes discontinues :
vie de l’individu dividu
→ étape fœtale : multiplication des
ovogonies et croissance des ovocytes
I ; blocage de la méiose en Prophase
I;
→ puberté : levée du blocage à chaque
cycle et ponte d’un ovocyte II ; nou-
veau blocage en métaphase II ;
→ fécondation : levée du second blo-
cage.

Durée L’évolution d’une spermato- L’âge de la femme au moment de la ponte


gonie en spermatozoïde se fait « ovulaire » détermine l’âge de l’ovocyte
en 74 jours de manière conti- II émis et donc la durée de l’ovogenèse.
nue.
Importance des Phase de croissance peu im- Phase de croissance très importante qui
différentes phases portante ; correspond à l’accumulation des réserves
Phase de différenciation cytoplasmiques.
longue et importante : on ob- Phase de différenciation inexistante chez
tient des cellules très diffé- les Mammifères car c’est l’ovocyte II qui
rentes des spermatides est fécondé
Méiose Méiose continue I Divisions Méiose discontinue
cytoplasmiques égales. Divisions cytoplasmiques inégales. On
obtient une grosse cellule : l’ovocyte II et
une petite cellule : le premier globule po-
laire.
Ceci permet de préserver les réserves
dans le gamète.
Nombre de ga- Une spermatogonie entrant Une ovogonie entrant en phase de crois-
mètes obtenus en phase de croissance en- sance engendre théoriquement un ovocyte
gendre 4 spermatozoïdes. II
De nombreux spermato- Des dégénérescences massives dimi-
zoïdes sont mal formés nuent le stock d’ovocytes I dès la fin de la
phase de multiplication (6 millions d’ovo-
gonies dans les ovaires du fœtus ; seuls 500
ovocytes I arrivent à maturité à la nais-
sance !)

17
18
CHAPITRE 1. COMPLÉMENT DE COURS
19
Organe sécréteur Suc digestif et pH Enzyme Rôle de l’enzyme
Bouche Salive (7 = neutre) Amylase Transforme l’amidon cuit en
maltose.
Glandes de la pa- Suc gastrique (1 = Protéase (pep- Transforme les protéines en
roi de l’estomac acide) sine) polypeptides.
Pancréas Suc pancréatique (8 = Amylase Transforme l’amidon cuit
basique) Protéase (tryp- en maltose.
sine) Transforme les protéines et
Lipase les polypeptides en polypep-
tides de taille plus ou moins
petite.
Transforme les lipides émul-
sionnés par la bile en acides
gras et glycérol.
Cellules de la pa- Suc intestinal (8) Protéase Transforme les protéines et
roi de l’intestin Peptidase les polypeptides en polypep-
grêle Maltase tides de taille plus ou moins
Saccharase petite.
Lactase Transforme les polypeptides
lipase en acides aminés.
Simplifie le maltose en glu-
cose.
Simplifie le saccharose en
glucose.
Simplifie le lactose en galac-
tose et en glucose.
Simplifie les lipides en
acides gras et glycérol.

20
CHAPITRE 1. COMPLÉMENT DE COURS
21
22
CHAPITRE 1. COMPLÉMENT DE COURS
Textes Scientifiques
2
Chapitre

1- Alfred Lothar Wegener

(1er novembre 1880, Berlin - novembre 1930, Groenland) Il est un astronome et climatologue allemand, prin-
cipalement connu pour sa théorie de la dérive des continents publiée en 1915. Sa théorie, pourtant, n’était pas
parfaite. Elle était basée sur le fait que, si l’on trouve les mêmes fossiles sur différents continents, cela signifie que
les continents étaient autrefois réunis. D’abord astronome, il s’est intéressé à plusieurs sujets connexes comme
la météorologie et la géologie. Il a fait de nombreuses expéditions au Groenland pour étudier la météo des ré-
gions polaires. Alfred est le plus jeune des cinq enfants du pasteur Richard Wegener et de sa femme Anna (née
Schwarz). Il effectua ses études au lycée de Cologne à Berlin, puis dans les universités de Heidelberg, Innsbruck
et Berlin. Il fit une thèse en astronomie sur les Tables alphonsines sous la direction de Julius Bauschinger. À sa
sortie de l’université, il est nommé comme astronome à l’Urania de Berlin, mais démissionne rapidement pour être
adjoint technique à l’observatoire astronomique de Tegel (Prusse), aux côtés de son frère aîné Kurt. Ils établissent
ensemble un record du monde de durée de vol en ballon dirigeable (52h et 30 minutes) sur le trajet de Berlin à
Spessar en passant par le Jutland et Kattegat, profitant de cette expédition pour vérifier l’exactitude.
©Intélligentsia corporation

du collimateur de site depuis leur engin. Il expérimente ainsi les techniques liées aux voyages polaires qui lui
serviront dans ses expéditions ultérieures. De retour en Allemagne, il passe en 1908 son doctorat en astronomie
et météorologie à l’université de Marbourg. Il y donne des cours à partir desquels il écrit son Cours sur la ther-
modynamique de l’atmosphère, publié en 1911, qui sera remplacé en 1935 par un ouvrage coécrit avec Kurt mais
publié à titre posthume. Il retourne en 1912 au Groenland avec Lauge Koch pour une seconde expédition destinée
à séjourner pendant l’hiver à l’extrémité Est de l’inlandsis, puis à traverser l’île dans sa partie la plus large. Les
conditions exceptionnelles qui furent rencontrées firent presque échouer l’expédition, en raison d’une débâcle des
glaces qui atteignit le camp. Le départ de la traversée ne put se faire qu’à la fin de l’hivernage suivant, en 1913,
et dura deux mois, nécessitant de gros efforts pour la mener à bien. La Première Guerre mondiale commence
peu après son retour, il sert dans l’armée Allemande, au grade de capitaine, en tant que météorologue et est
blessé à deux reprises. Il meurt, semble-t-il d’une insuffisance cardiaque, au cours d’une troisième expédition au

23
1. Alfred Lothar Wegener

Groenland en 1930, près de la base Eismitte.

1.1 Ses théories


Il publie en 1915 la première édition de son livre La genèse des continents et des océans (après un premier article
sur La translation des continents écrit en 1912), dans lequel il propose une nouvelle théorie associant géophysique,
géographie et géologie. Cette théorie, imaginée en voyant se disloquer des glaces de mer, s’appuie sur des bases
géologiques étayées et constitue une hypothèse cohérente et bien argumentée à quelques détails près. Dans ce
livre qui connaîtra trois autres éditions (en 1920, 1922 et 1929) et de nombreuses traductions (en français, en
espagnol, en russe et surtout en anglais), il rejette le modèle de l’époque expliquant la présence des montagnes
et des océans par des plissements dus au refroidissement de la Terre (selon la métaphore de la pomme ridée).
Les éléments qui le poussent à chercher une nouvelle théorie sont liés à la distribution particulière des chaînes de
montagnes à la surface du globe, notamment sous la forme de cordillères sur le pour tour de l’océan Pacifique et
de la chaîne des Alpes se prolongeant sur le continent asiatique. Les différentes éditions représentent un travail
de refonte complète des éditions précédentes en prenant en compte toutes les critiques à sa théorie. Sa théorie
s’appuie principalement sur la complémentarité qu’il constate entre les côtes et certaines structures géologiques
de part et d’autre de l’océan Atlantique e t sur la présence de faunes communes aux ères primaire et secondaire en
Amérique et en Afrique du Sud, à Madagascar, en Inde , en Australie e t dans l’Antarctique. On lui objecta que
cette complémentarité ne serait qu’une illusion disparaissant pour un niveau très différent de la mer. Toutefois
cette complémentarité topographique n’est pas le seul argument présenté par Wegener. De multiples indices
confortent l’idée d’une dérive des continents, qui auraient formé il y a 200 millions d’années un super-continent
unique, la Pangée, bordé d’un super océan, la Panthalassa :

Argument géologique

similitude des ensembles géologiques situés de part et d’autre de l’océan Atlantique (âge et nature des terrains,
orientation des déformations)

Arguments paléontologiques

les fossiles des continents américain et africain montrent que la faune et la flore de ces deux continents étaient
très semblables jusqu’au début de l’ère secondaire (-200 millions d’années), époque à partir de laquelle les fossiles
divergent sur chacun des continents.

Arguments climatiques

des indices de climats anciens très différents des climats actuels, qu’un simple changement du climat global de
la Terre ne suffit pas à expliquer. Ainsi, la présence de tillites datées du carbonifère en Afrique du Sud et en
Australie attestent d’un climat glaciaire. à cette époque, tandis que des fossiles de fougères arborescentes
retrouvés dans les sédiments carbonifères d’Europe et d’Amérique du Nord témoignent d’un climat tropical
à la même époque. Wegener tente également de démontrer que l’Amérique s’éloigne de l’Europe en utilisant
des calculs de géodésie et sur la transmission des ondes radio. Cependant, ces techniques ne donnent pas les
résultats escomptés. Des recherches ultérieures confirmeront toutefois ce mouvement et détermineront sa vitesse
effective. La principale faiblesse que présente la théorie de Wegener est liée à la raison véritable de la dérive des
continents : ignorant à l’époque les mouvements de convection du manteau terrestre, il impute l’origine de ces
mouvements aux marées lunaires. Cette hypothèse par trop inexacte permet aux géophysiciens opposés à cette
idée (dont notamment le Britannique Harold Jeffreys) de la torpiller en « démontrant » qu’elle est physique-
ment irréalisable. Cette opposition forte a eu pour conséquence de conforter pour un temps la communauté des
géologues sur ses positions « antimobilistes ». Dans le meilleur des cas, on estimait que la théorie de Wegener
faisait beaucoup d’hypothèses pour expliquer et prédire bien peu. Wegener trouvera cependant un soutien dans la

24
CHAPITRE 2. TEXTES SCIENTIFIQUES
1. Alfred Lothar Wegener

communauté scientifique de l’époque, principalement avec le Suisse Émile Argand, le Sud-Africain Alexandre
L. Du Toit, l’Écossais Arthur Holmes (lequel propose une explication à l’origine de la dérive par la radioac-
tivité) ou l’américain Reginald Daly.

Après la guerre, son frère et lui sont nommés respectivement professeur extraordinaire de météorologie à l’uni-
versité de Hambourg (qui vient d’être crée) et chef de section à l’observatoire maritime de Hambourg. En 1924,
Alfred accepte un poste de professeur de météorologie et géophysique en Autriche, à l’université de Graz.

L’année 1928 marque un tournant dans son travail de refonte de son livre : il décide de ne plus continuer car
il considère qu’il pourrait ne pas arriver seul à bout de la tâche en raison de l’abondance et de la spécialisation
des ouvrages concernant les translations continentales.

À la même période, Koch meurt et l’expédition qu’il comptait effectuer avec lui au Groenland est compromise.
Il constitue alors une équipe entièrement allemande, avec le soutien de l’institution chargée de la recherche
allemande. Un premier repérage d’été lui permet de déterminer les meilleures conditions pour gravir l’inlandsis
depuis la côte ouest de l’île. En 1930, l’expédition principale s’élance, dont un des principaux résultats est la
mesure de l’épaisseur de l’inlandsis qui atteint plus de 1800 m d’épaisseur. Il termine son expédition avec son
seul compagnon Rasmus Villumsen. On ne les reverra plus et ils mourront à proximité de la base Eismitte aux
environs du mois de novembre. Le corps de Wegener fut retrouvé gelé dans son sac de couchage le 12 mai 1931.
Le corps de Villumsen ne fut jamais retrouvé ; vu l’accumulation de neige, il doit actuellement se trouver à 100
m de profondeur sous la glace.

1.2 La théorie d’Alfred Wegener

« La première idée des translations continentales me vint à l’esprit en 1910. En considérant la carte du globe, je
fus subitement frappé de la concordance des côtes de l’Atlantique, mais je ne m’y arrêtai point tout d’abord, parce
que j’estimais de pareilles translations invraisemblables. En automne 1911, j’eus connaissance (...) de conclusions
paléontologiques admettant l’existence d’une liaison ancienne entre le Brésil et l’Afrique. Cela m’engagea à faire
un examen préalable et sommaire des résultats connexes au problème des translations. » « Tout se passe comme
si nous devions rassembler les morceaux déchirés d’un journal sur la seule base de leurs contours
pour vérifier ensuite seulement que les lignes imprimées se raccordent correctement. Si tel est bien le cas, il ne
reste plus qu’à conclure que les morceaux étaient, en effet, disposés ainsi. Quand bien même nous ne disposerions
que d’une seule ligne pour pro céder à cette vérification, nous aurions une probabilité très grande de tomber
juste ; mais en présence de n lignes, cette probabilité est élevée à la n-ième puissance. » « Du moment que les
translations continentales se sont produites au cours des longues périodes géologiques, il est probable qu’elles
durent encore. Il s’agit seulement de savoir si ces mouvements sont assez rapides pour qu’on puisse les déceler à
l’aide de mesures astronomiques répétées dans un intervalle de temps relativement court. »

25
1. ALFRED LOTHAR WEGENER
2. Charles Robert Darwin

2- Charles Robert Darwin

né le 12 février 1809 à Shrewsbury dans le Shropshire mort le 19 avril 1882 à Downe dans le Kent. Il est un
naturaliste anglais dont les travaux sur l’évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie. Célèbre au
sein de la communauté scientifique de son époque pour son travail sur le terrain et ses recherches en géologie, il
a formulé l’hypothèse selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d’un seul
ou quelques ancêtres communs grâce au processus connu sous le nom de « sélection naturelle ». Darwin a vu
de son vivant la théorie de l’évolution acceptée par la communauté scientifique et le grand public, alors que sa
théorie sur la sélection naturelle a dû attendre les années 1930 pour être généralement considérée comme l’expli-
cation essentielle du processus d’évolution. Au XXIe siècle, elle constitue en effet la base de la théorie moderne
de l’évolution. Sous une forme modifiée, la découverte scientifique de Darwin reste le fondement de la biologie,
car elle explique de façon logique et unifiée la diversité de la vie.

L’intérêt de Darwin pour l’histoire naturelle lui vint alors qu’il avait commencé à étudier la médecine à
l’université d’Édimbourg, puis la théologie à Cambridge . Son voyage de cinq ans à bord du Beagle l’établit dans
un premier temps comme un géologue dont les observations et les théories soutenaient les théories actualistes de
Charles Lyell. La publication de son journal de voyage le rendit célèbre. Intrigué par la distribution géographique
de la faune sauvage et des fossiles dont il avait recueilli des spécimens au cours de son voyage, il étudia la trans-
formation des espèces et en conçut sa théorie sur la sélection naturelle en 1838.

Ayant constaté que d’autres avaient été qualifiés d’hérétiques pour avoir avancé des idées analogues, il ne
se confia qu’à ses amis les plus intimes et continua à développer ses recherches pour prévenir les objections qui
immanquablement lui seraient faites A . En 1858, Alfred Russel Wallace lui fit parvenir un essai qui décrivait
une théorie semblable, ce qui les amena à faire connaître leurs théories dans une présentation commune. Son livre
de 1859, De l’origine des espèces, fit de l’évolution à partir d’une ascendance commune l’explication scientifique
dominante de la diversification des espèces naturelles. Il examina l’évolution humaine et la sélection sexuelle
dans la Filiation de l’homme et la sélection liée au sexe, suivi par l’expression des émotions chez l’homme et les
animaux. Ses recherches sur les plantes furent publiées dans une série de livres et, dans son dernier ouvrage 4, il

26
CHAPITRE 2. TEXTES SCIENTIFIQUES
2. Charles Robert Darwin

étudiait les lombrics et leur action sur le sol.

2.1 Voyage
Avant le départ, Robert FitzRoy avait donné à Darwin le premier volume des principles of Geology de Sir
Charles Lyell qui explique les reliefs terrestres par l’accumulation de processus graduels sur de très longues
périodes de temps. À leur première escale à l’île de Santiago au Cap-Vert, Darwin observe une bande blanche
en altitude dans des falaises volcaniques, bande composée de fragments de coraux et de coquillages cuits. Cette
observation, conforme au principe de Lyell sur la lente montée ou descente des reliefs, donna à Darwin une
nouvelle perspective sur l’histoire géologique de l’île, et lui met en tête d’écrire un livre sur la géologie . Cette
découverte sera suivie par d’autres encore plus décisives. Il observe que les plaines de Patagonie sont constituées
de galets et de coquillages, comme des plages surélevées ; par ailleurs, après un tremblement de terre au Chili, il
remarque des bancs de moules au-dessus du niveau des pleines mers, ce qui indique que le niveau de la terre a
été récemment surélevé. En altitude, dans les Andes, il observe que des arbres fossiles se sont développés sur une
plage de sable, à proximité de coquillages marins. Enfin

il émet la théorie selon laquelle les atolls coralliens se forment sur des cônes volcaniques en cours de submersion,
ce qu’il confirme après que le Beagle est passé dans les îles Cocos.

En Amérique du Sud, Darwin découvre des fossiles de mammifères géants éteints inclus dans des couches de
coquillages marins récents, ce qui indique une extinction récente sans pour autant révéler de traces de catastrophe
ou de changement climatique. Bien qu’il identifie correctement l’un de ces fossiles à un Megatherium et qu’il
reconnaisse des fragments de carapace de tatou local, il estime que ces restes sont reliés à des espèces africaines
ou européennes ; c’est seulement après son retour que Sir Richard Owen démontre que ces restes sont en réalité
proches de créatures ne vivant qu’en Amérique

2.2 Début de la théorie de l’évolution de Darwin


Alors que Darwin est toujours en voyage, Henslow travaille à faire connaître son ancien élève en communiquant
à des naturalistes éminents des exemplaires de fossiles et une brochure de Darwin contenant s es lettres sur la
géologie 16. Au retour du Beagle, le 2 octobre 1836, Darwin est devenu une célébrité dans les cercles scientifiques.
Après être passé à sa maison de Shrewsbury et avoir revu sa famille, il retourne au plus vite à Cambridge pour
voir Henslow, qui lui conseille de trouver des naturalistes capable s de décrire les collections et d’en établir le
catalogue, et qui accepte lui même de s’occuper des spécimens de botanique. Le père de Darwin rassemble alors
des fonds qui permettent à son fils de devenir un homme de science financièrement indépendant. C’est donc un
Darwin enthousiaste qui fait le tour des institutions de Londres dans lesquelles il est partout honoré. Il cherche
alors des experts pour décrire les collections, mais les zoologistes ont un énorme retard dans leur travail et certains

27
2. CHARLES ROBERT DARWIN
2. Charles Robert Darwin

spécimens courent le risque d’être tout simplement oubliés dans les réserves.

C’est avec une grande curiosité que Charles Lyell rencontre Darwin pour la première fois , le 29 octobre,
et il se hâte de le présenter à Sir Richard Owen, un anatomiste promis à un bel avenir, qui a à sa disposition
les équipements du Collège royal de chirurgie pour étudier les ossements fossiles que Darwin a recueillis. Parmi
les résultats surprenants d’Owen figurent des paresseux géants, un crâne semblable à celui d ’un hippopotame
appartenant au Toxodon, u n rongeur éteint, ainsi que des fragments de carapace d’un énorme tatou disparu (le
Glyptodon), et que Darwin a dès le départ conjecturé 17,13. Ces créatures fossiles n’ont en effet aucun rapport
avec les animaux africains, mais sont étroitement liées aux espèces vivant en Amérique du Sud.

2.3 Préparation de la publication de la théorie de la sélection


naturelle
Darwin a trouvé la base de sa théorie de la sélection naturelle, mais il est cependant bien conscient de tout le
travail qu’il reste à faire pour la rendre crédible aux yeux de ses collègues scientifiques, qui le critiquent farouche
ment. Le 19 décembre 1838, à la réunion de la Société géologique dont il est secrétaire, il voit Owen et Buckland
ne rien cacher de leur haine contre l’évolution en attaquant la réputation de son vieux maître Grant, disciple
de LamarckA . Le travail continue sur les conclusions auxquelles il est arrivé à bord du Beagle et, en même
temps qu’il consulte d es éleveurs, il multiplie les expériences sur les plantes, essayant de trouver des preuves qui
répondent à toutes les objections auxquelles il s’attend à partir du moment où sa théorie est communiquée N 0 2.
Quand la Narration de FitzRoy est publiée, en mai 1839, le Journal et Remarques de Darwin (plus connu sous
le titre Le Voyage du Beagle) qui en constitue le troisième volume rencontre un tel succès que l’on en fait une
réédition séparée la même année.

2.4 Publication
L’ouvrage Sur l’origine des Espèces au moyen de la Sélection Naturelle, ou la Préservation des Races les meilleures
dans la Lutte pour la Vie, titre d’habitude raccourci sous la forme l’origine des espèces, a auprès du public un
succès inattendu. Le tirage entier de 1250 exemplaires est déjà réservé quand il est mis en vente chez les libraires
le 22 novembre 1859 . Darwin y développe « une longue argumentation » fondée sur des observations détaillées, y
expose des inférences et la prise en compte des objections attendues N 4. Cependant, sa seule allusion à l’évolution
chez l’homme est l’affirmation, discrète, que « des lumières seront jetées sur l’origine de l’homme et son histoire
». Il évite ainsi le mot « évolution », controversé à l’époque, mais à la fin du livre il conclut que « des formes
sans cesse plus belles et plus admirables ont été élaborées et continuent à l’être ». Sa théorie est exposée de
façon simple dans l’introduction : « Comme il naît beaucoup plus d’individus de chaque espèce qu’il n’en peut
survivre, et que, par conséquent, il se produit souvent une lutte pour la vie, il s’ensuit que tout être, s’il varie,
même légèrement, d’une manière qui lui est profitable, dans les conditions complexes et quelquefois variables de
la vie, aura une meilleure chance pour survivre et ainsi se retrouvera choisi d’une façon naturelle. En raison du
principe dominant de l’hérédité, toute variété ainsi choisie aura tendance à se multiplier sous sa forme nouvelle
et modifiée »

2.5 Réactions à sa publication


Les critiques hostiles ont très tôt fait de tirer les conséquences qui ne sont pas exprimées, comme le fait que
les hommes descendent des singes . Pourtant, dans l’origine des espèces, Darwin ne parle pas des origines de
l’homme. Le public confond les idées exprimées dans le livre de Darwin avec celles de Lamarck, qui cinquante ans
auparavant a avancé cette idée, sans alors faire scandale . Parmi les réponses favorables, les recensions de Huxley

28
CHAPITRE 2. TEXTES SCIENTIFIQUES
3. Johann Gregor Mendel

adressent des critiques à Richard Owen, chef de l’establishment scientifique qu’il voulait ébranler. Le verdict
d’Owen reste inconnu jusqu’à ce que son compte-rendu d’avril condamne finalement le livre A . l’establishment
scientifique de l’église d’Angleterre, qui comprend les anciens maîtres de Darwin à Cambridge, Adam Sedgwick
et John Stevens Henslow, réagit de façon hostile, malgré un accueil favorable dans la génération plus jeune des
naturalistes professionnels. En 1860 cependant, la publication de Essays and Reviews par sept théologiens angli-
cans libéraux détourne de Darwin l’attention des hommes d’église. Ces derniers condamnent comme hérétique
une telle manifestation de la critique libérale car on y trouve entre autres cet argument que, par les miracles,
Dieu enfreint ses propres lois.

Les critiques à l’encontre de Darwin et de sa théorie sont de trois ordres : les critiques politiques, sociales
et philosophiques ; les critiques scientifiques avec Rémy Chauvin, Pierre-Paul Grassé ou Étienne Rabaud ; et les
critiques religieuses, avec le créationnisme et l’église catholique romaine .

En 1910, le sociologue Jacques Novicow publie La critique du darwinisme social, qui contient une critique
du darwinisme sur le plan biologique et une critique de l’usage qui est fait du darwinisme dans la sociologie.
Une critique d’ordre politique provient de Karl Marx et de Friedrich Engels qui dans leur correspondance notent
l’analogie entre le principe de la sélection naturelle et le fonctionnement du marché capitaliste. Mais ils ne dé-
velopperont pas plus avant cette critique, aujourd’hui reprise et étoffée par l’historien des sciences André Pichot
dans son ouvrage publié en 2008. Karl Marx cite l’origine des Espèces dans le Capital et y note l’analogie e t la
distinction entre « l’histoire de la technologie naturelle » et « l’histoire de la formation des organes productifs de
l’homme social » . La critique scientifique prend diverses formes.

Le néo-lamarckien Étienne Rabaud critique de manière assez radicale le notion d’adaptation, en montrant
que la sélection naturelle ne retient pas le plus apte, mais élimine seulement les organisme s dont l’équilibre des
échanges est déficitaire . Pour Rémy Chauvin dans Le Darwinisme ou la fin d’un mythe. L’esprit et la matière le
darwinisme s’apparente à une secte prônant un athéisme obtus, aux postulats scientifiques contestables.

Mais c’est surtout le problème du chaînon manquant de la lignée humaine (un être qui serait intermédiaire
entre le singe et l’homme) qui a longtemps été employé contre la théorie de l’évolution.

La découverte des lois de Mendel et de la génétique au début du XXe siècle bouleverse la compréhension des
mécanismes de l’évolution et donne naissance à la Théorie synthétique de l’évolution ou evolutionary synthesis,
fondée par Ernst Mayr. Cette théorie est une combinaison de la théorie de la sélection naturelle proposée par
Darwin et de la génétique mendélienne. Elle est à l’origine de nouvelles méthodes d an s l’étude de l’évolution,
comme la génétique des populations permise par Se wall Wright puis par Theodosius Dobzhansky (Genetics and
the Origin of Species , 1937) par exemple. La Sélection n ’est dès lors plus seulement un processus d’élimination
ni même un mécanisme de changement mais elle p eut aussi maintenir la stabilité des populations par des «
procès d’équilibration » B 13. Les découvertes les plus récentes confortent ainsi l’idée de l’existence d’une très
grande fréquence des variations, même si, remarque Daniel Becquemont, cette théorie synthétique p ose autant
de problèmes que la théorie de Darwin en son temps.

3- Johann Gregor Mendel

(20 juillet 1822 - 6 janvier 1884), moine dans le monastère de Brno (e n Moravie) et botaniste germanophone
autrichien, est communément reconnu comme le p ère fondateur de la génétique. Il est à l’origine de ce qui est
aujourd’hui appelé les lois de Mendel, qui définissent la manière dont les gènes se transmettent de génération en
génération.

29
3. JOHANN GREGOR MENDEL
3. Johann Gregor Mendel

Johann Mendel naît le 20 juillet 18222 à Heinzendorf , petit village de Moravie, alors territoire de l’Empire
d’Autriche (maintenant la République tchèque), dans une famille de paysans. Doué pour les études, mais de
tendance dépressive qui lui vaudra de multiples indispositions dans la suite de sa carrière, le jeune garçon est
très vite remarqué par le curé du village qui décide de l’envoyer poursuivre ses études loin de chez lui. En 1840,
il rejoint l’Institut de philosophie d’Olomouc afin d’y suivre deux années préparatoires à l’entrée à l’Université.
En septembre 1843, Mendel est reçu au noviciat du monastère de Brunn où il prend le prénom de Gregor ; il
sera ordonné prêtre en 1847. Ce monastère est dirigé par Cyrill Franz Napp, un prélat scientifique et ouvert, et
comporte, outre une bibliothèque fournie, un jardin botanique. Dès son arrivée au monastère, Mendel sent tout
ce qu’un milieu culturel particulièrement stimulant peut apporter à ses aspirations. Il consacre tout son temps
libre à l’étude des sciences naturelles. Parallèlement, il as sure des enseignements scientifiques dans les collèges
et lycées des environs mais rechigne aux tâches pastorales. En 1849, il accepte un poste d’enseignant dans une
ville voisine mais échoue à deux reprises aux épreuves de l’examen d’aptitude à l’enseignement.

Mendel part en 1851 pour suivre les cours, en tant qu’auditeur libre, de l’Institut de physique de Christian
Doppler ; il y étudie, en plus de s matières obligatoires, la botanique, la physiologie végétale, l’entomologie , la
paléontologie. Durant deux années, il acquiert toutes les bases méthodologiques qui lui permettront de réaliser
plus tard ses expériences . Au cours de son séjour à Vienne, Mendel est amené à s’intéresser aux théories de Franz
Unger, professeur de physiologie végétale. Celui-ci préconise l’étude expérimentale pour comprendre l’apparition
des caractères nouveaux chez les végétaux au cours de générations successives. Il es p ère ainsi résoudre le pro-
blème que pose l’hybridation chez les végétaux.

De retour au monastère, Mendel installe un jardin expérimental dans la cour et dans la serre, en accord avec
son abbé, et met sur pied u n plan d’expériences visant à comprendre les lois de l’origine et de la formation
des hybrides. Il choisit pour cela le p ois qui a l’avantage d’être facilement cultivé avec de nombreuses variétés
décrites. En 1863 une épidémie dévastes es cultures et Mendel se tourne alors vers d’autres espèces. En 1865, il
exp ose à la Société des sciences naturelles de Brünn et publie en 1866 les résultats de ses études dans un article
intitulé : Recherches su r des hybrides végétaux. Après dix années de travaux minutieux, Mendel a ainsi p osé les
bas es théoriques de la génétique et de l’hérédité moderne .

Son travail ne va pas susciter d’enthousiasme auprès de ses contemporains qui ont du mal à comprendre la
formalisation mathématique de ses expériences. Très p eu de scientifiques de son temps vont citer son travail et
Mendel ne reçoit guère de rép onses auprès des différents corresp ondants à qui il envoie un tiré-à-part. Parmi
ces derniers, seul Karl Wilhelm von Nägeli, professeur de botanique à Munich, lui écrit, doutant d’ailleurs de
certaines de se s conclusions.

En 1868, Me ndel est élu supérieur de son couvent à la mort de l’abbé Napp. Obligé de consacrer beaucoup
de son temps aux devoirs de sa charge, il abandonne ses recherches très poussées sur l’hybridation des végétaux.
Il s’investit alors dans d’autres domaines plus compatibles avec ses obligations, notamment l’horticulture et l’api-
culture. Il se passionne également pour la météorologie qui se ra le domaine qu’il aura le plus longtemps étudié,
de 1856 jusqu’à sa mort en 1884, faisant des relevés systématiques sur une longue durée et colligeant l’ensemble
des résultats des stations météorologiques de son pays. Il sera d’ailleurs plu s connu par ses contemporains pour
son apport à cette matière que pour sa contribution à la génétique naissante.

En 1883, il commence à souffrir d’une probable insuffisance rénale qui va l’emporter un an plus tard. L’en-
semble de ses archive s est brûlé par l’abbé Anselm Rambousek, le successeur de Mendel au monastère, quelques
jours à peine après sa mort.

Mendel est un contemporain de Charles Darwin ; ce dernier, qui avait mis en évidence le rôle du mi lieu dans

30
CHAPITRE 2. TEXTES SCIENTIFIQUES
4. Le diabète

la sélection naturelle et avait postulé l’existence d’importantes variations individuelles au sein d’une même espèce
ainsi que leur rôle clé dans le processus évolutif, considérait comme une grande énigme la nature de ces variations
ainsi que leur mécanisme d’apparition. Le naturaliste britannique, qui avait eu connaissance des travaux de Men-
del, ne leur accorda pourtant aucune attention à l’époque. C’est ainsi que les deux théories, celle de l’évolution
et celle de la génétique, qui allaient par la suite se compléter e t s’enrichir mutuellement, coexistèrent séparément
durant plusieurs décennies, sans que personne n’ait l’idée de faire le lien entre elles. Mendel termina sa vie dans
l’indifférence complète de ses contemporains.

Au début du XXe siècle, le Néerlandais Hugo de Vries, l’Allemand Carl Erich Correns et l’Autrichien Erich
von Tschermak redécouvrent de façon indépendante les lois de l’hérédité, et reconnaissent en Mendel leur décou-
vreur. Cette reconnaissance tardive (près de 35 ans après la publication de Mendel) aurait été mise en avant afin
de n’accorder aucune prééminence à l’un des trois botanistes qui ont publié presque simultanément sur le même
su je t. Spécialisé dans les recherches sur l’hérédité, Gregor Mendel (1822-1884) avait énoncé, après une série d’ex-
périences sur l’hybridation du poids, un certain nombre de lois sur la transmission des caractères distinctifs. Ses
résultats sont rapidement répliqués et validés. Cependant une période de controverse scientifique initié e princi-
palement par William Bates on et Karl Pearson s’est ensuivie à propos de l’importance de la théorie mendélienne.

En 1918, Ronald Fisher utilise la génétique mendélienne pour établir la base théorique de la synthèse moderne
de la biologie évolutive, mais critique néanmoins les méthodes : particulièrement les résultats des F2 (deuxième
génération) qui ne peuvent pas être exactement de 3 pour 1. Il accuse Mendel d’avoir enjolivé ses résultats (en ne
connaissant pas l’importance du test en aveugle) mais ce dés accord sur les méthodes ne peut nier l’importance
du phénomène mis en évidence par Mendel : la disjonction des allèles lors de la méiose .

4- Le diabète

Le diabète diabète est un dysfonctionnement du système de régulation de la glycémie, qu i p eut avoir des causes
diverses (sécrétion d’insuline, réponse à l’insuline...). L’anomalie principale en cause dans le diabète sucré est une
pathologie de la sécrétion de l’insuline, qui reconnaît de multiples causes.

4.1 Classification
Le diabète de type 1 ?

Un diabète de type sucré, dont la forme la plus fréquente est la conséquence d’une maladie auto-immune, c’est-à-
dire la destruction des cellules ? β des îlots de Langerhans du pancréas (qui synthétisent l’insuline) par le système
immunitaire, ce dont témoigne la présence d’anticorps dans le sang. Le diabète de type 1 est le p lus souvent un
diabète insulino dépendant. C’est la cause la plus fréquente de diabète chez l’enfant, mais il p eut survenir à tous
les âges.

le diabète de type 2 ?

Le diabète de la maturité, observé le plus souvent chez des individus en sur poids ou obèses, qui ont des antécédents
familiaux de diabète de type 2. Chez la femme, cela a parfois été précédé de diabète gestationnel (diabète
transitoire pendant les grossesse s), ou plus souvent de gros bébés. Le diabète de type 2 est le plus souvent
non-insulino dépendant, mais de l’insuline peut être nécessaire pour le contrôle des glycémies. Le diabète de type
2 s’associe souvent à d’autres facteurs de risque cardiovasculaire, comme l’hypertension artérielle, la répartition
androïde des graisses, l’hypertriglycéridémie et la baisse du taux du cholestérol-HDL, le syndrome métabolique

31
4. LE DIABÈTE
4. Le diabète

aussi appelé syndrome dysmétabolique. Cette forme de diabète représente près de 80% ? des cas de diabète. Son
incidence augmente, en conséquence des modifications du mode de vie (sédentarité, alimentation hypercalorique,
hyperlipidique).

Le diabète gestationnel ?

Diabète qui apparaît pour la première fois chez certaines femmes au cours de la grossesse . Il est caractérisé par
une intolérance au glucose due à la production d’hormones placentaires, provo quant une insulinorésistance qui
entraîne une hyperglycémie. Le diabète gestationnel peut être isolé (il ne survient que pendant le s grossesses) ? ;
plus fréquemment, il annonce la possibilité d’un diabète de type 2 ou p eut être la première manifestation d’un
diabète de type 1 ?.

4.2 Complications du diabète


Les conséquences du diabète peuvent être lourdes pour la santé. L e diabète est un facteur de risque important
de maladies cardiovasculaires, infarctus, insuffisance cardiaque, artérite, accident vasculaire cérébral, de neuropa-
thie, ou encore de troubles micro-angiopathiques pouvant conduire à la cécité (rétinopathie), à une insuffisance
rénale chronique (néphropathie). Le diabète est une maladie aggravant l’invalidité, provo quant la diminution de
l’espérance de vie, et engendrant de forts coûts médicaux.

4.3 Prévalence
Le diabète, sans être véritable ment classé dans les maladies émergentes, est une maladie non contagieuse qui
se développe de manière épidémique depuis quelques décennies, et dont la prévalence augmente fortement et
rapidement dans tous les pays, laissant supposer qu’outre une composante génétique, cette maladie ait un ou
plusieurs facteurs environnementaux. L’organisation mondiale de la santé évoque une véritable épidémie. L’OMS
s’attend à un nombre de diab étiques d’environ 300 millions d’ici à 2025.

4.4 Incidence
Le diabète est devenu la quatrième ou cinquième cause de mortalité dans la plupart des pays développés. Il a
d’abord touché essentiellement des pays riches ou développés, mais s’étend maintenant dans les pays pauvres ou
nouvelle ment industrialisés. Les complications oculaires et cardiovasculaires de cette maladie qui surviennent
souvent chez des gens jeunes ou encore en activité poussent les services de santé et organismes de sécurité sociale
à dépenser de plus en plus pour lutter contre le diabète dont les causes restent incomprises. Le nombre de cas
continue néanmoins d’augmenter.

4.5 Prévention et traitement


Outre un dépistage permettant un traitement plus précoce, un régime alimentaire adapté, une augmentation
de l’activité physique (baisse de poids), avec une sensibilisation et un programme d’éducation continu peuvent
fortement diminuer la prévalence du diabète. Chez les patients ayant déjà développé un diabète, divers moyens
existent d’en diminuer les impacts ? :
Le traitement précoce de l’hypertension artérielle et de l’hyperlipémie, le contrôle de la glycémie (antidiabé-
tiques oraux pour le diabète de type ? Il et insuline pour le diabète de type ?I) réduisent les complications et
freinent l’évolution vers les formes graves de diabète. La détection et le traitement précoces de la protéinurie
limitent ou freinent l’évolution vers l’insuffisance rénale.

32
CHAPITRE 2. TEXTES SCIENTIFIQUES
4. Le diabète

La prévention de l’ulcération des pieds par une éducation et des soins appropriés divise par deux l’incidence
des amputations.
Le dépistage et le traitement précoces des rétinopathies évitent nombre de cécité et diminuent les coûts
globaux (dont indirects et immatériels) du diabète.
Une lutte plus efficace contre le tabagisme et l’alcoolisme, facteurs d’aggravation du diabète (hypertension et
cardiopathie) est également recommandée par l’OMS.

33
4. LE DIABÈTE
4. Le diabète

34
CHAPITRE 2. TEXTES SCIENTIFIQUES
Partie

2
R ÉSUMÉ DE COURS
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

35
La matière
3
Chapitre

1- Mélanges homogènes et hétérogènes

La matière se présente le plus souvent sous forme d’un mélange dans un des trois états physiques : Solides liquides
ou gazeux, ou éventuellement une combinaison de ces états.

Elle peut constituer un système hétérogène ou homogène. Un mélange de gaz est un système homogène et une
pierre est un système hétérogène. Un mélange homogène est un mélange dans lequel toutes les particules ont les
mêmes propriétés.

Un mélange hétérogène est un mélange de plusieurs phases homogènes.

2- 1
Définitions des termes

Corps pur : c’est un corps composés d’une même espèce de matière. Il existe 2 types de corps purs : les
corps purs simples et les corps purs composés
2 Corps simple : c’est un corps qui ne peut pas être obtenu à partir d’un autre corps et qui ne peut pas être
transformé en un autre corps .Exemple : H2 , O2 ,Cl2
3 Corps composé : c’est un corps qui peut s’obtenir à partir de corps simple et qui se transformer en d’autres
corps simples. Exemple : NH3 ,H2 O,CH4
4 Mélange : c’est un corps composé de plusieurs corps purs.
5 Molécule : c’est la plus petite particule d’un corps pur que l’on puisse concevoir sans détruire ce corps pur.
6 L’atome : c’est la plus petite particule d’un corps simple que l’on puisse concevoir sans le corps simple
©Intélligentsia corporation

7 Une mole : est le nombre d’atome présent dans 12g de Carbone 12. Ce nombre est appelé Nombre d’Avo-
gadro N = 6, 023 × 1023 .
8 La Masse molaire : est la masse d’une mole de molécule constituant un corps pur.
La mole est l’une des 7 unités de base du système international. Les entités constituantes d’une mole doivent être
toujours définies, elles peuvent être des électrons, des ions, des atomes, des molécules.

37
2. Définitions des termes

38
CHAPITRE 3. LA MATIÈRE
L’atome
4
Chapitre

1- Les constituants de l’atome

L’atome est constitué d’un noyau autour duquel gravitent des électrons, on parle de cortège électronique.

1.1 Le noyau
Le noyau d’un atome est constitué de particules appelés Nucléons : il s’agit des protons et des neutrons.

1.1. 1 Le proton
Le proton porte une charge élémentaire positive e. Chaque noyau possède Z protons le noyau a donc une charge
positive +Ze

1.1. 2 Le neutron
Un neutron a une masse sensiblement égale à celle du proton et est électriquement neutre. Pour un élément
donné, le nombre de proton est fixé mais le nombre de neutrons peut varier. Il est donné par N = A − Z.

1.2 Les électrons


L’atome est électriquement neutre la charge électrique d’un électron est −e. Il y’a donc Z électrons dans l’atome
d’un élément donné.

protons Neutrons Electrons


1, 672.10−27 1, 675.10−27 9, 110.10−31
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Masses (kg)
Charge (c) +1, 602.10−19 0 −1, 602.10−19

a. Ions : c’est un atome ou un gaz ou un groupe d’atome ayant perdu (cation) ou gagné (anion) un ou plusieurs
électrons.
b. Isotones : ce sont des nucléides dont les nombres de neutrons sont identiques.
Exemple
15 N,16 O,17 F
7 8 9
c. Isobares : ce sont des nucléides de numéro atomiques différents mais dont les nombres de masses sont
identiques.
Exemple

39
2. Structure électronique des atomes

40 40 13 13
1 9 Ket18 Ar,6 Cet7 N.

d. Isotopes : Ce sont des atomes caractérisés par le même numéro atomique Z et des nombre de nucléons A
différents. Ils diffèrent aussi par le nombre de leurs neutrons.
Exemple
12 K,13 Aret14 C.
6 6 6

2- Structure électronique des atomes

2.1 Principes fondamentaux

2.1. 1Principes de stabilité


Les électrons se placent le plus près possible du noyau l’atome est alors dans son état fondamental, sa stabilité
maximale ce qui correspond à l’énergie la plus basse possible.

2.1. 2Principes d’exclusion de pauli


Dans un atome, deux électrons ne peuvent avoir leurs 4 nombres quantiques identiques.

2.2 Nombres quantiques

2.2.Nombre
1 quantique principal : n
Le nombre quantique n est un entier naturel non nul ; il définit la couche électronique.
a. à n = 1 correspond à la couche K
b. à n = 2 correspond à la couche L
c. à n = 3 correspond à la couche M
d. à n = 4 correspond à la couche N

2.2. Nombre
2 quantique azimutal : l
Parmi les états définis par n, on distingue les états définis par l.

l prend les valeurs comprises entre 0 et n − 1 et définit la sous couche électronique.


a. l = 0 sous couche s 2e−
b. l = 1 sous couche p 6e−
c. l = 2 sous couche d 10e−
d. l = 3 sous couche f 14e−
e. l = 4 sous couche g 18e− .

2.2. Nombre
3 quantique magnétique
m prend toutes les valeurs comprises entre −l et +l −l ≤ m ≤ l.

40
2.2. 4Nombre quantique de spin
CHAPITRE 4. L’ATOME
3. La classification périodique des éléments

Pour faire respecter le principe d’exclusion de Pauli, il faut introduire le nombre quantique de spin. Il ne peut
prendre que les valeurs −1/2 et +1/2.

Les 4 nombres quantiques définissent complètement un électron.

2.2. 5
Représentation de la structure électronique d’un atome.
L’ordre de remplissage des orbitales est donnée par le tableau de Klechkowski

Exemple
phosphore : (Z=15) :1s2 2s2 2p6 3s2 3p2
Titane :(Z=22) 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d2

2.3 Structure électronique des ions


Pour les cations la règle est que ce sont en général les électrons de la dernière couche qui disparaissent
Exemple
N+ 2 2
a (Z=11) 1s 2s 2p
6

T2+ 2 2 6 2 6
i (Z=22) 1s 2s 2p 3s 3p 3d
2

T4+ 2 2 6 2
i 1s 2s 2p 3s 3p
6

Pour les anions, il suffit d’ajouter les électrons correspondant au nombre de charges élémentaires négative

Exemple
l’ion F− (Z=9)1s2 2s2 2p6

3- La classification périodique des éléments

3.1 Principe de la classification actuelle


La présentation actuelle de la classification périodique dérive de celle de Mendeleiv Les éléments sont classés par
ordre croissant du numéro atomique Z.

3.2 Description de la classification périodique des éléments


Nous distinguons essentiellement : des lignes horizontales appelées période dans lesquelles les éléments sont classés
de gauche droite selon l’ordre croissant du numéro atomique Z. Des colonnes verticales qui correspondent à des
groupes chimiques. Les éléments définis par une même colonne ont les configurations électroniques de leurs couches
externes identiques.

3.2.Description
1 succincte des périodes 41
3. LA CLASSIFICATION PÉRIODIQUE DES ÉLÉMENTS
3. La classification périodique des éléments

La première période correspondant au remplissage de la couche K(n = 1) 1s2 (2 éléments)


La 2ème période couche L(n = 2) 2s2 2p6 (8 éléments)
La 3ème période couche M (n = 3) 3s2 3p6 (8 éléments)
La 4ème période elle correspond au remplissage des sous couches 4s2 3d10 4p6 (18 éléments).

3.2. 2Description succincte des colonnes


1ère colonne famille des alcalins la couche externe est représentée par la sous couche s a un électron
a. 2ème colonne ns2 famille des alcalino-terreux
b. 16ème colonne ns2 np4 famille des calogènes
c. 17ème colonne ns2 np5 famille des halogènes
d. 18ème colonne ns2 np6 famille des gaz nobles.

42
CHAPITRE 4. L’ATOME
L’atome
5
Chapitre

1- Etats de la matière

La très grande majorité des corps pures peut se trouver dans les trois états physiques : gazeux, liquide, solide.
Les passages d’un état à un autre sont définis de la façon suivante :

2- Etat Gazeux

L’état gazeux est l’état le plus simple de la matière

2.1 Principales lois physiques du gaz parfait


1 Loi de Boyle-Mariotte A température constante, le volume d’un gaz est inversement proportionnel à sa
pression V∞1/P à T constant.
2 Loi de Gay Lussac A pression constante, le volume occupé par un gaz est proportionnel à la température
absolue (degré Kelvin) V∞T à P constant
3 Hypothèse d’Avogadro-Ampêre
Dans les mêmes conditions de température et de pression, le volume V d’une mole d’un gaz est le même
quel que soit la nature du gaz. V∞n
L’équation des gaz parfaits permet de regrouper toutes les variables d’états du gaz : pression (p) volume
(V) nombre de mole (n) et température (T)
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43
2. Etat Gazeux

On a V∞1/P ;V∞T ; V∞n. ces trois relations conduisent à l’équation d’état des gaz parfait PV=nRT.
L’utilisation de cette équation dans la pratique nécessite beaucoup de rigueur.

Si P est en P a, V en m3 , T en kelvin R = 8, 314j.mol−1K −1


Si P est en Atm, V en L, T en kelvin R = 0, 082Atm.L.mol−1 K −1 , 1Atm = 1, 013x105 P a

2.1. 1Notion de pression partielle


Définition
Pression partielle
La pression partielle d’un gaz est la pression qu’aurait ce gaz s’il occupait seul le volume considéré.

La pression totale d’un mélange


X gazeux est égale à la somme des pressions partielles Pi de tous les constituants
gazeux de ce mélange. P = Pi

Les lois sur les gaz parfaits sont applicables aux pressions partielles des gaz.
Pi Vi = ni RT

Pour les mélanges de gaz, on utilise également les expressions quantitatives suivantes :
Fraction molaire
C’est le rapport du nombre de moles d’un gaz au nombre Xtotal de moles de gaz : Xi = ni /nT On n’admet
que la somme des fractions molaires est égale à l’unité Xi
Composition centésimale en volume ou pourcentage en volume du gaz considéré
P
Soit V le volume total du mélange gazeux et Vi le volume du gaz i on a V = Vi
Le pourcentage en volume de chaque gaz est %V = V i/V x100 Comme l’équation des gaz parfaits est
appliquée à chaque gaz, on a :
Masse volumique ρ
C’est le rapport de la masse au volume de gaz ρ = m/V
Densité
ρ l
Elle est donnée par la relation : d = ou d = k
ρair

2.2 L’état liquide et les solutions


L’état liquide est un état condensé de la matière. Les molécules qui le constitue sont dans un état désordonné en
mouvement tout en étant en contact cette cohésion étant assurée par des forces intermoléculaires.

Définitions
Une solution
Une solution est un corps dissout dans un liquide.

Le liquide qui dissout s’appelle solvant ; la substance dissoute s’appelle soluté. Si le solvant est l’eau, c’est
une solution aqueuse. Quantitativement, une solution es généralement défini par sa concentration qui peut
s’exprimer de diverses manières.

2.2. 1Concentration
1 concentration en mole rapportée par un volume

a. Molarité ou concentration molaire (mol : L−1 ou M )


C = nombre de mole de soluté/nombre de litre de solution. C = n/V

44
CHAPITRE 5. L’ATOME
2. Etat Gazeux

b. Normalité N = nombre de mole de l’espèce régissante/nombre de litre de solution (molde.../L) N =


x.C
Ou x représente le nombre de charges échangés au cours de la réaction

2 Concentrations en mole rapportée à une masse


a. Moralité (mol/Kg)
ni
Cm = nombre de mole de soluté/nombre de kg de solvant. Cm = ms

3 Concentrations en masse rapportée à un volume


a. Concentration pondérale (g/l)
P = masse de soluté/nombre de litre de solution P = m/V ou P = C × M .
C : Concentration molaire et M : masse molaire
la dilution est égale à l’inverse de la concentration
4 Unités biologiques

a. L’équivalent-gramme

nombre de mole de l’espce × nombre de charges


nbre d’eq−g/l =
nombre de litre de solution
b. Le titre pondéral
P =E×N
E : équivalent-gramme = M du composé/nombre de charge échangées
N : normalité
c. Pourcentage massique

P
%m= ≈ 0, 1P
(P + 1000) × 1000
P : titre pondéral

L’équivalent-gramme est :
La quantité d’une substance qui fait échanger une mole de proton dans les réactions acido-basique
La quantité d’une substance qui fait échanger une mole d’électron dans les réactions redox.
L’état solide
C’est un état ne sera pas étudié dans le cadre de notre préparation.
Exercice d’application
Soit le dosage redox d’une solution de permanganate (V=13,4mL) par une solution d’oxalate. (15mL C=0,53g/L)
Calcul de :
1 Concentration équivalente de la solution d’oxalate N1 = C1 /E1 = 5, 76Eq − g/L
2 Concentration équivalente de la solution de permanganate N1 V1 = N2 V2 N2 = 0, 0064Eq − g/L
3 Concentration pondérale de la solution de permanganate C2 = E2 N2 = 0, 18g/L
4 Concentration molaire de la solution d’oxalate M1 = N1 /x = 0, 00035mol/L
5 Concentration molaire de la solution de permanganate M2 = N2 /x = 0, 012mol/L

Exercice d’application
Pour un dosage d’oxydoréduction, un étudiant met une solution de KMn O4 (0,03% de masse) dans la burette et
20mL d’une solution acidifiée de sel de mohr dans l’erlenmeyer Calculer la normalité de KMn O4 .

45
2. ETAT GAZEUX
2. Etat Gazeux

46
CHAPITRE 5. L’ATOME
Cinétique Chimique
6
Chapitre

1- Vitesse de réaction

1.1 définition de la vitesse d’une réaction


La vitesse volumique V d’une réaction chimique ou simplement vitesse de réaction est définie a partir de l’avance-
ment x de la réaction et du volume V du système chimique au sein duquel se déroule la réaction. Elle est donnée
par la relation :

1 dx
V =
V dt
L’expression dx/dt représente la dérivée par rapport au temps de la fonction avancement Géométriquement, sa
valeur en un point donné est la pente de la tangente de la courbe en ce point.

1.2 Détermination graphique d’une vitesse de réaction


Pour déterminer la valeur d’une vitesse de réaction, il faut savoir comment vari l’avancement en fonction du
temps, soit sous forme d’un tableau descriptif, soit sous forme d’une fonction x(t).

1.3 Détermination de la vitesse de la réaction á partir d’une


concentration

1.3. 1Utilisation de l’avancement


©Intélligentsia corporation

x = nA = V.[A] La vitesse de la réaction s’écrit :

1 dx d(V [A])
v = ×
V dt dt
V d[A]
= ×
V dt
d[A]
v =
dt
Ce calcul est valable si le volume du système chimique reste constant.

1.3. 2
Relation entre v et la variation de la concentration d’un
47
2. facteurs cinétiques

Soit l’équation : αA + βB −→ µC + δD on a :

1 dx
v = ×
V dt
1 d[A] 1 d[B] 1 d[C] 1 d[D]
= − . =− . = . = .
α dt β dt µ dt δ dt
1 1 1 1
v = va = .vb = vc = vd
α β µ δ

Avec :
va la vitesse de disparition de l’espèce A
vb la vitesse de disparition de l’espèce B
vc la vitesse de formation de l’espèce C
vd la vitesse de formation de l’espèce D

1.4 Temps de demi−réaction.


Le temps de demi-réaction notée τ1/2 est la durée nécessaire pour que l’avancement soit parvenu â la moitié de
sa valeur finale.

On obtient τ 1 /2 = 100s

2- facteurs cinétiques

Un facteur cinétique permet de modifier la vitesse d’une transformation chimique.

2.1 La température
En général, plus la température augmente plus la vitesse de la réaction augmente l’avancement final est alors
rapidement atteint.

48
CHAPITRE 6. CINÉTIQUE CHIMIQUE
3. Influence des concentrations sur la vitesse : ordre d’une réaction

2.2 concentration des réactifs


Généralement, plus la concentration des réactifs est élevée, plus la vitesse de la réaction est grande.

2.3 La catalyse

Définitions
On appelle catalyseur toute substance capable d’augmenter la vitesse d’une réaction chimique sans appa-
raitre dans les équations bilan

Il existe trois types de catalyses :

on dit que la catalyse est hétérogène si le catalyseur est dans une phase différente de celle des réactifs.

On dit que la catalyse est homogène si le catalyseur est dans la même phase que les réactifs.

On dit que la catalyse est enzymatique si elle fait intervenir une enzyme (protéine).

3- Influence des concentrations sur la vitesse : ordre d’une


réaction

Considérons la réaction générale suivante : αA + βB −→ µC + δD


Pour cette réaction, l’expérience montre que l’on peut en général, mettre la vitesse de la réaction sous la forme
V = K[A]p [B]q
K est une constante appelée constante de vitesse et ne dépend que de la température. p est l’ordre partiel de la
réaction par rapport à A et q est l’ordre partiel de la réaction par rapport à B.
(P + q) est l’ordre total de la réaction.

Si p = 1, on dit que la réaction est d’ordre 1 par rapport au réactif A

Si p = 2 la réaction est d’ordre 2 par rapport à A

Si P = 0 la réaction est d’ordre 0 par rapport à A

3.1 Réaction d’ordre 1 par rapport a un réactif.

3.1. 1Expression de la vitesse


D’après la définition de l’ordre 1 on peut écrire V = K[A]1 en admettant que les autres réactifs n’interviennent
pas dans la cinétique du réactif.

3.1. 2 Relation c = f (t) 49


3. INFLUENCE DES CONCENTRATIONS SUR LA VITESSE : ORDRE D’UNE RÉACTION
3. Influence des concentrations sur la vitesse : ordre d’une réaction

d[A] d[A]
V = K[A] Or V = − ⇒ − = K[A] Posons [A] = C
dt dt Z Z
dC dC
⇒ −→ = −Kdt
dt dt
⇒ ln C = −Kt + cte à t=0 , C = C0 , cte=lnC0
C
⇒ ln C − ln C0 = −Kt −→ ln = −Kt
C0
C
⇒ = e−Kt −→ C = C0 e−Kt
C0

3.1. Détermination
3 de la constante de vitesse
La relation C = C0 e−Kt peut s’écrire encore ¯ln CC0 = Kt
Si nous représentons ln CC0 en fonction de t, nous obtenons une droite dont la pente est K
Réciproque : si on obtient une droite en représentant ¯ln CC0 = f (t), alors la réaction est d’ordre 1.

3.1. 4Temps de démi-réaction


On appelle temps de demi-réaction le temps ou bout duquel la concentration du réactif atteint la moitié de sa
valeur initiale. D’après cette définition,t = T1/2 pour

C0
C =
2
C0
⇒ = C0 e−Kt ⇒ ln 2 = −KT1/2
2
ln 2
⇒ T1/2 = K(s−1 )
K

3.1. 5Expression de réaction d’ordre 1


Réaction entre les ions péroxo disulfate et les ions iodures
S2 O82− + 2I − −→ 2SO42− + I2
Ce réactif est d’ordre 1 par rapport aux ions péroxo disulfate, donc :
S2 O82− = S2 O42− × e−Kt
L’hydrolyse du saccharose
C12 H22 O11 + H2 O −→ C6 H12 O − 6 + C6 H12 O6
La décomposition catalytique de l’eau oxygénée.
1
H2 O2 −→ H2 O + O2
2

3.2 Réaction d’ordre 2 par rapport à un réactif

3.2. 1Expression de la vitesse

d[A]
V = K[A]2 −→ V = − .[A] = C
dt
dC
⇒ − = KC 2
dt
50
CHAPITRE 6. CINÉTIQUE CHIMIQUE
3. Influence des concentrations sur la vitesse : ordre d’une réaction

3.2. 2 Relation c = f (t)


Z
dC 1
− = Kdt ⇒ = Kt + cte
C2 C
1
à t = 0, C = C0 ⇒ = cte
C0
1 1 1 1
⇒ = = + Kt ⇒ − = Kt
C C0 C C0

3.2. 3 Détermintion de K
1 1
Si on trace la courbe donnant − en fonction du temps. On obtient une droite de pente K.
C C0
1 1
Réciproquement Si on obtient une droite en représentant la fonction − = f (t). alors la réaction est
C C0
d’ordre 2 par rapport au réactif considéré.

3.2. 4temps de démi-réaction


C0
t = T1/2 pour C =
2
1 1 2 1
− = KT 1/2 ⇒ − = KT1/2
C C0 C0 C0
1 1
⇒ = KT1/2 ⇒ T 1/2 =
C0 C0 K

3.2.Exemple
5 de réaction d’ordre 2
La décomposition de l’éthanal en phase gazeuse â chaud
CH3 ¯CHO −→ CH4 + CO
La décomposition de l’oxyde d’azote.
2N2 O −→ 2N2 + O2

3.3 les réactions d’ordre 0


Ces réactions sont très rares

V = K[A]0 avec [A]0 = 1


Z Z
dC
⇒ V =K ⇒ − =K ⇒ dC = −Kdt
dt
⇒ C = −Kdt + cte à t = 0, cte = C0 ⇒ C = C0 − Kt

Détermination de K
Si on représente la fonction C = C0 Kt on obtient une droite de pente négative −K.
Temps de demi−réaction

C0
C = C0 − Kt ⇒ T1/2 = K(mol.L−1 .s−1 )
2K

51
3. INFLUENCE DES CONCENTRATIONS SUR LA VITESSE : ORDRE D’UNE RÉACTION
4. Influence de la température sur la vitesse d’une réaction : loi d’Arrhenius

Exemple
La décomposition catalytique de l’ammonium en présence du tungstène 2N H3 −→ N2 + 3H2
Ou l’oxydation du dioxyde de souffre sur la mousse de platine 2SO4 + O2 −→ 2SO3

4- Influence de la température sur la vitesse d’une réaction :


loi d’Arrhenius

Nous avons montré plus haut que la constante de vitesse dépendait quelque soit l’ordre de la température.
Arrhenius á l’issue de très nombreuses études expérimentales a établit entre K et la température du milieu
réactionnel.

d log K E
= : C’est la loi d’Arrhenius
dT RT 2
Par intégration, on a :

Z Z
d log K E E
= ⇒ d log K = dT
dT RT 2 RT 2
E
⇒ log K = − + cte à t=0, on a K = K0
RT
K E
⇒ log K0 = cte ⇒ log =−
K0 RT
K
⇒ = eE/RT ⇒ K = K0 eR/RT
K0
K : constante de vitesse
T : température absolue (K)
R : constate des gaz parfaits
E : énergie d’activation
K0 = A = constante d’intégration
Ainsi on peut écrire K = Ae−E/RT

52
CHAPITRE 6. CINÉTIQUE CHIMIQUE
Equilibre Chimique
7
Chapitre

1- Introduction

Certaines réactions chimiques peuvent être considérées comme totales par exemple la réaction en solution aqueuse :
(H + , Cl− ) + (Na+ , OH − ) −→ Na+ + Cl− + H2 O
Dans ce cas, l’avancement final est égal á l’avancement maximal. Xf = Xmax Cependant de très nombreuses
réactions chimiques ne sont pas totales donc leur avancement final Xf est différent de l’avancement maximal
Xmax . De telles réactions peuvent se dérouler dans les deux sens. Leur sens dépend des conditions initiales
imposées aux systèmes chimiques.
Ainsi, si l’équation associée est aA + bB  cC + dD
On définit le quotient de réaction par la relation suivante :

[C]c × [D]d
Qr =
[A]a × [B]

Où [A], [B], [C], [D] sont les valeurs des concentrations exprimées en mol : L−1 ; Qr est sans unité.

2- Lois qualitatives concernant un équilibre chimique

2.1 Facteurs définissant un équilibre chimique


Les facteurs qui ont une influence qualitative sur un système en équilibre chimique sont : La température, la
pression, concentration molaire et la pression partielle.
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2.2 Loi générale


Toute modification d’un facteur d’un équilibre chimique réversible provoque si elle se produit seule un déplacement
de l’équilibre dans un sens qui tend à s’opposer à la variation du facteur considéré.

2.2.Loi
1 de Vant’Hoff : Influence de la température
Une élévation de la température provoque le déplacement de l’équilibre dans le sens de la réaction endother-
mique.
Un abaissement de la température provoque le déplacement de l’équilibre dans un sens de la réaction exo-
thermique.

53
3. Lois quantitatives concernant les équilibres chimiques : loi d’action de masse

Exemple

N2 + 3H2  2N H3 ∆H = −92, 4 KJ
Dans quel sens se déplace l’équilibre si on élève la température R : sens 2
Quel est l’effet d’une élévation de la température dans une réaction d’estérification ?
R : ∆H = 0 ⇒ aucun effet.

2.2. loi
2 de Le Chatelier : influence de la pression
Une augmentation de la pression provoque le déplacement de l’équilibre dans le sens qui diminue le nombre
total de molécule gazeuse.
Une diminution de pression provoque le déplacement de l’équilibre dans le sens qui augmente le nombre total
de molécule gazeuse.

Exemple

Quel est l’effet de la variation de la pression sur la réaction de synthèse de l’ammoniac.


N2 (g)+3H2 (g) 2NH3 (g)
−→ si P augmente R : sens 1
−→ si P diminue R : sens 2
quel est le sens de variation de la pression sur la réaction H2 (g)+I2 (g)  2IH(g)
R : aucun effet

2.2. 3
influences de la concentration ou de la pression partielle.
Une augmentation de la pression partielle ou de la concentration d’un constituant provoque le déplacement
de l’équilibre dans le sens d’une disparition accrue de la substance ajoutée.
Une diminution de la concentration ou de la pression partielle d’un des constituants provoque le déplacement
de l’équilibre dans le sens d’une apparition accrue de la substance retirée.

Exemple
Soit la réaction : CH3 COOH+C2 H5 OH  H2 O+CH3 COOC2 H5 .
Dans quel sens se déplace l’équilibre si l’on ajoute de l’acide acétique ?

3- Lois quantitatives concernant les équilibres chimiques :


loi d’action de masse

3.1 Loi d’action de masse relative aux équilibres homogènes

3.1. 1 Enoncé relatif aux concentrations molaires.


[C]c × [D]d
Soit la réaction : α + βB  µC + δD A l’équilibre on a : Kc =
[A]a × [B]b
Kc est appelé constante d’équilibre de la réaction, Kc dépend de la température et est indépendante de tout autre
facteur.

3.1. 2
54 Enoncé relatif aux pressions partielles.
CHAPITRE 7. EQUILIBRE CHIMIQUE
3. Lois quantitatives concernant les équilibres chimiques : loi d’action de masse

Paµ × Pdδ
Kp = Est la constante d’équilibre pour des constituants gazeux,
Paα × Pbβ
Kc = Kp (RT )−∆n Avec ∆n = (α + β) − (µ + δ) la variation du nombre de mole de gaz et R = 0.082atm.L.K−1
Exemple
Exprime Ke et Kn pour la réaction
N2 (g)+3H2 (g)  2NH3 (g)
p2NH
3
Kp = et Kc = Kp (RT )2
pN2 × p2H
2

1 Le degré d’avancement ou coefficient de dissociation


En fait, le nombre de mole des corps en présence n’est pas souvent précisé il est donc plus commode de
travailler avec le degré d’avancement. α = nX0 0 ≤ α ≤ 1
où l’avancement X représente le nombre de mole dissociées et n0 le nombre de moles initial.
2 Expression de kp en fonction de α
Considérons la réaction précédente : H2 (g)+I2 (g)  2IH(g)

2
PIH
Kp =
P I2 × P H 2
Or PI = Xi Pt
n0 (1 − α) n0 (1 − α) 2n0 α
⇒ PI2 = PH2 = PIH =
2n0 2n0 2n0
4α 2
⇒ KP =
(1 − α)2

Pour deux réactions réversibles l’une de l’autre, on admet que K.K0 = 1


3 Prévision quantitative du sens spontané d’évolution d’une réaction
Pour une réaction chimique spontanée, c’est-à-dire pouvant se dérouler sans apport d’énergie du milieu
extérieur, il est possible de prévoir le sens d’évolution par comparaison du quotient de réaction á l’état
initial avec la constante d’équilibre :

Si Qri < K l’évolution a lieu dans le sens direct (de la gauche vers la droite)
Si Qri > K l’évolution a lieu dans le sens inverse

55
3. LOIS QUANTITATIVES CONCERNANT LES ÉQUILIBRES CHIMIQUES : LOI D’ACTION DE MASSE
3. Lois quantitatives concernant les équilibres chimiques : loi d’action de masse

56
CHAPITRE 7. EQUILIBRE CHIMIQUE
Les réactions acido-basiques
8
Chapitre

1- Le pH

1.1 La concentration en ions H3O+


n
[H3 O+ ] =
V

[H3 O+ ] : Concentration en ions H3 O+


n : quantité de matière d’ion H3 O+
V : volume de la solution

1.2 De [H3O+] au pH
pH = −log[H3 O+ ]

1.3 Du pH à [H3O+]
[H3 O+ ] = 10−pH

2- Calcul du pH d’une solution acide ou basique


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2.1 Cas d’une solution de base forte ou d’acide fort

2.1. 1 Acide fort.


Considérons une solution aqueuse d’un acide fort noté AH et de concentration molaire C0 , la réaction entre AH
et H2 O
s’écrit : AH+H2 O A− + H3 O+ .
Elle est totale.
Les espèces présentes dans la solution sont A− , H2 O,H3 O+ et OH−
L’électro neutralité s’écrit : [A− ]+[OH− ]=[H3 O+ ]

57
2. Calcul du pH d’une solution acide ou basique

La réaction étant totale on a [A− ]=C0 . De plus, en milieu acide on peut négliger [OH− ] ; ainsi [A− ]=[H3 O+ ]=C0
et donc pH= −log[H3 O+ ] = −logC0

Conclusion : Le pH d’un acide fort de concentration C ≤ 10−6 mol/L est donné par la relation pH = − log C
Cas où C < 10−6 mol/L
On revient á l’électro neutralité car [OH− ] n’est plus négligeable. Ainsi :

Ke
[A− ] + [OH − ] = [H 3 O+ ] ⇒ + [A− ] = [H3 O+ ]or[A− ] = C
[H3 O+ ]
⇒ [H3 O+ ]2 − C[H3 O+ ] − Ke = 0

Exemple
calculer le pH d’une solution d’acide chloridrique à 10−7 mol/l
R : pH=6,8

Remarque
pour C ≤ 10−8 mol/L tout se passe comme si on avait pratiquement de l’eau pure donc le pH est égal à 7.

2.1. 2 Cas d’une base forte


Le pH d’une base forte de concentration molaire C ≥ 10−6 mol/L est donné par la relation pH = 14 + log C
Cas où C < 10−6 mol/L
On résous l’équation de l’électro-neutralité sans négliger OH−
Exemple
Calculer le pH d’une solution de soude á 10−7 mol/L
R : pH=7,2

Remarque
pour C ≤ 10−8 mol/L tout se passe comme si on avait pratiquement de l’eau pure donc le pH est égal à 7.

2.2 Cas d’une solution d’acide ou de base faible

2.2. 1 Cas d’un acide faible


L’acide AH réagit très partiellement dans l’eau suivant l’équation : AH+H2 O A− + H3 O+

Espèces chimiques en présence : AH,H2 O,A− ,H3 O et OH−


Electro neutralité : [A− ] + [OH− ] = [H3 O+ ]
Conservation de la matière : C = [A− ] + [AH]
Produit ionique de l’eau : Ke=[H3 O+ ] × [HO− ]
[A− ][H3 O+ ] [H3 O+ ]2
Constante d’équilibre : Ka = =
[AH] C − [H3 O+ ]
[H3 O+ ] 1
Ka =≈ ⇒ pH = (pKa − logC)
C 2
Conclusion : pour une solution d’acide faible telle que pKa + logC ≥ 2 le pH est donné par la formule :
1
pH = (pKa − logC) avec pH ≤ 6, 5
2
58
CHAPITRE 8. LES RÉACTIONS ACIDO-BASIQUES
3. Les mélanges acide-base conjugués

Cas où pKa + logC < 2 √


[H3 O+ ]2 −Ka + Ka2 +4Ka C
On résoud l’équation Ka = C−[H3 O+ ]
= 2

Exemple
calculer le pH d’une solution d’acide dichloroéthanoiqueCHCl2 COOH à 10−2 mol/L,
pKa(CHCl2 COOH/CHCl2 COO− )=1,3
R : pH=2,1

2.2. 2 Cas d’une base faible


Soit B une base et C sa concentration molaire, l’action de B sur l’eau n’est pas totale ; la réaction s’écrit :
B + H2 O BH+ +OH−
espèces chimiques en présence : B, BH+ ,OH− et H3 O+
électro neutralité : [H3 O+ ] + [BH+ ] = [OH− ]
conservation de la matière : C=[B] [+BH+ ]
produit ionique de l’eau : Ke = [H3 O+ ] × [OH − ]
[B] × [H3 O+ ]
constante d’équilibre : Ka =
BH +

C − [OH − ]
⇒ Ka = [H3 O+ ]
[HO− ]
⇒ [OH − ] négligeable devant C
[H3 O+ ]2
⇒ Ka = C
Ke
1 1
⇒ pH = 7 + pKa + logC
2 2
Conclusion : pour une solution de base faible telle que 14 − pKa + logC ≥ 2; le pH est donné par la formule
pH = 7 + 21 pKa + 21 log C
Cas où 14 − pKa + logC < 2
−]
On résaud l’équation Ka = [H3 O+ ] C−[HO
[HO −]
p
Ke + Ke2 + 4Ka Ke C
+
[H3 O ] = R : pH=11,3
2C

3- Les mélanges acide-base conjugués

3.1 Concentration molaires de l’acide et de la base conjuguée


Considérons un mélange de CH3 COOH et CH3 COO− +Na+ ; si les concentrations Ca et Cb sont voisines, tout
se passe comme si l’acide éthanoïque et les ions éthanoates ne subissent l’action de l’eau.
On calcul donc les concentrations molaires de la manière suivante.
Ca V a Cb Vb
[CH3 COOH] = [CH3 COO− ] = [CH3 COO− ] =
Va + Vb Va + Vb

3.2 Calcul du pH du mélange


Cb V b
pH = pKa + log
Ca V a

59
3. LES MÉLANGES ACIDE-BASE CONJUGUÉS
4. Les solutions tampons

4- Les solutions tampons

Les solutions tampons Une solution tampon est une solution dont le pH est très peu sensible à une addition
molaire d’acide ou de base et a la dilution.

4.1 Préparation d’une solution tampon


On prépare une solution tampon en choisissant un couple dont le pKa est voisin du pH du tampon désiré et en
réalisant un mélange dont la composition est voisine de celle de la solution à la demi-équivalence.

4.2 Le pouvoir tampon


L’efficacité d’une solution est mesurée par son pouvoir tampon ; il est définit par la relation β = −dc acide
dpH Le
pouvoir tampon est maximum pour pH = pKa.
Propriété : Le pouvoir tampon d’une solution est d’autant plus élevé qu’une forte variation de concentration
ou de la base ajoutée entraine une faible variation du pH de cette solution.

5- Les ampholytes

Un ampholyte est une espèce chimique susceptible soit de libérer un ou plusieurs protons, soit de capter un ou
plusieurs protons, il se comporte donc soit comme un acide soit comme une base suivant le milieu où il se trouve.
Un ampholyte appartient à 2 couples acide/base.
Exemple
Exemple d’ampholyte :
HCO−
HCO− (associé á CO2−3 et CO2 + H2 O
HPO4 associé á PO4 et H2 PO−
2− 3−
4
H2 PO−
4 (associé á H3 PO4

5.1 Cas des acides aminés


Exemple
Un acide aminé
Un acide aminé est un composé dont la molécule comporte une fonction amine NH2 et une fonction acide
carboxylique COOH.
R1

Les plus courants sont les a-aminés de formule générale : H2 N C COOH

R2

5.1. 1
L’acide aminé en solution aqueuse
Dans l’eau, on assiste au transfert d’un proton de la fonction acide vers la fonction amine ; avec formation a 100%

60
CHAPITRE 8. LES RÉACTIONS ACIDO-BASIQUES
6. dosage acido-basique

d’un ion appelé Amphion ou Zwiterrion de formule :

R1

+H
3N C COO−

R2

En milieu acide il capte un proton


R1 R1

+H
3N C COO− +H+ ↔ + H3 N C COOH

R2 R2
le couple correspondant est :

N H3+ − C(R1 R2 ) − COOH/N H3+ − C(R1 R2 ) − COO− , de pKa = pK1

En milieu basique il cède un proton


R1 R1

+H
3N C COO− ↔ H2 N C COO− +H+

R2 R2
le couple correspondant est :

N H3+ − C(R1 R2 ) − COO− /N H2 − C(R1 R2 ) − COO− + H + avec pK2 > pK1

5.2 pH d’une solution ampholyte


1
Le pH d’une solution d’ampholyte est donné par la relation pH = 2 (pK1 + pK2 ); il ne dépend pas de la
concentration de la solution.
remarque

On appelle point isoélectrique d’une solution d’ampholyte, le point pour lequel pH = 21 (pK1 + pK2 )

6- dosage acido-basique

6.1 les indicateurs colorés


Un indicateur coloré est un acide faible ou une base faible dont les deux formes acide ou base conjuguées ont
deux couleurs différentes. L’indicateur coloré a un pKa noté pKi
pour pH < pH1 la teinte acide se manifeste
pour pH > pH1 la teinte basique se manifeste

61
6. DOSAGE ACIDO-BASIQUE
6. dosage acido-basique

pour pH = pH1 la teinte change, on dit qu’il y a virage.


Les valeurs du pH comprises entre pKi+1 et pKi−1 délimitent la zone de virage de l’indicateur.
Exemple
l’hélianthine passe du rouge au jaune dans la zone (2,8 ; 4,5)
Le bleu de bromothymol passe du jaune au bleu dans la zone (6 ; 7,6)
La phénolphtaléine passe de l’incolore au rose vif dans la zone (8,1 ; 9,8).

On utilise un indicateur coloré pour mettre en évidence l’équivalence acido-basique. Pour chaque dosage on choisit
l’indicateur dont le pKa (pKi ) est le plus proche de la valeur du pH á l’équivalence.

62
CHAPITRE 8. LES RÉACTIONS ACIDO-BASIQUES
Oxydoréduction basiques
9
Chapitre

1- Définition des termes

Exemple
Oxydation
Une oxydation est une perte d’électrons en Fe F2+ −
e + 2e
Réduction
Une réduction est un gain d’électrons en C2+ − Cu
u + 2e
Oxydant
Un oxydant est une substance capable de gagner des électrons. Ex : Cu2+
Réducteur Un réducteur est une substance capable de céder des électrons. Ex :Fe
oxydoreduction
Une oxydoréduction est une réaction au cours de laquelle il se produit simultanément une oxydation et une
réduction.

2- Nombre d’oxydation

L’oxydation d’une espèce est couplée à la réduction d’une autre. Il s’agit d’un transfert d’électrons. Il est donc utile
de connaître pour une espèce chimique le nombre d’électrons qu’elle peut donner ou recevoir. Ceci nous amène
â introduire la notion de nombre d’oxydation ; Le nombre d’oxydation est une charge arbitraire. Elle consiste
â attribuer à l’élément le plus électronégatif les électrons de la liaison ou de les partager si les atomes sont
identiques. L’élément le plus électronégatif se verra donc attribuer une charge négative. Les règles et conventions
que l’on utilise sont les suivantes :
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Le n.o. d’un élément â l’état de corps simple est nul quel que soit le nombre d’atomes qui constituent une
molécule élémentaire ;
La somme algébrique des n.o. dans une molécule est nulle ;
Le n.o. d’un élément â l’état d’ion simple est égal â la valeur algébrique de la charge de cet ion ;
La somme algébrique des n.o. des éléments présents dans un ion polyatomique ou complexe est égal à la valeur
algébrique de cet ion ;
L’oxygène est en général le plus électronégatif (sauf par rapport au Fluor) il se voit donc attribuer le nombre
d’oxydation -II (sauf dans les peroxydes où il vaut -I )
L’hydrogène a généralement le nombre d’oxydation +I (sauf dans les hydrures métalliques Na H,KH... où il
vaut -I ;

63
3. Réaction d’oxydoréduction et titrage

Exemple
Quels sont les nombres d’oxydation pour les éléments présents dans les espèces suivantes ?
Cl2 O O :-II ; Cl :+I
H2 SO4 O :-II ; H :+I S :+VI
KMnO4 O :-II ; K :+I Mn :+VII
H2 O2 O :-II ; H :+I
Na H H :-I Na :+I

3- Réaction d’oxydoréduction et titrage

L’introduction de la notion de nombre d’oxydation permet de redéfinir oxydation et réduction ; L’oxydation est
donc une augmentation du nombre d’oxydation et la réduction une diminution du nombre d’oxydation. Une
réaction d’oxydoréduction est une réaction chimique impliquant un transfert d’électrons entre un oxydant et un
réducteur de couples différents.
Pour ajuster la stœchiométrie d’une équation d’oxydoréduction, il faut identifier les deux couples ox/réd mis
en jeu ; puis, écrire les demi-équations relatives à ces deux couples. Les électrons figurent toujours dans le
même membre que la forme oxydée du couple
Titrer une entité chimique en solution c’est déterminer sa quantité de matière ou sa concentration au moyen
d’une réaction chimique. On appelle équivalence du titrage l’état du système pour lequel les réactifs ont été
introduits dans des proportions stœchiométriques. Notion Experimentale de Potentiel Redox

3.1 Potentiel standard : Définition


Le potentiel standard normal ou celui d’électrode est celui que l’on mesure dans les conditions suivantes :
Concentrations des espèces chimiques = 1mol/L
Pression de 1 atm = 105P a
Température de 298K

3.2 Calcul du potentiel redox : Relation de Nernst


Outre la concentration des espèces chimiques en solution, le potentiel d’électrode dépend de :
La nature du couple
La pression des gaz intervenant dans la réaction redox
La température
Notons aox + ne− −→ bred La réaction qui se produit à une électrode, le potentiel E de l’électrode vérifie la
RT [ox]a
relation de Nernst suivante : E = E 0 + ln
nF [red]b
0
E : potentiel standard du couple en volt
R :constante des gaz parfaits (8,314)
T : température absolue en K(T = t + 273)F : la charge d’une mole appelée constante de Faraday (1F =
6, 02x1023 × 1, 6x10−19 ≈ 96500C :
n nombre d’électron
ln : logarithme népérien

64
CHAPITRE 9. OXYDORÉDUCTION BASIQUES
4. La pile

En remplaçant R, F et T par leurs valeurs et en passant au logarithme décimal (ln = 2, 3log) on obtient
0, 06 [ox]α
EE 0 + log
n [red]b
Si la concentration des espèces en solution est 1mol/L, le potentiel est égal au potentiel standard
Exemple
Calculons le potentiel d’une electrode de fer plongeant dans une solution contenant 10−4 molF e3+ /L :
E 0 = −0, 44V
E = −0, 44 + E = −0, 44 × 0,062 × lof 10
−4

E = 0, 56V

4- La pile

4.1 Interprétation Macroscopique du fonctionnement d’une


pile

Le pont salin est une solution ionique de chlorure de potassium

4.2 Interprétation microscopique du fonctionnement d’une pile


L’équation redox s’écrit : Zn(S)+Cu2+ 2+
aq −→ Znaq + Cu(S)
Q [Zn2+ ] tends vers K
2+ ]
[Cu
Si on note Q la quantité maximale d’électricité que peut débiter une pile, son expression est la suivante :
Q = Zxxmax xF
Z : nombre d’électrons échangés
xmax : avancement maximal(mol/L)
F :Faraday = 96500 C
Exemple
Si xmax = 0, 20mol/L dans la pile Al/Al3+ //Cu2+ /Cu ⊕
La quantité d’électricité maximale est Q = 6 × 0, 20 × 96500 = 1, 2.105 C

65
4. LA PILE
4. La pile

Durée se fonctionnement d’une pile :


∆Q
Par définition l’intensité I du courant continu est : I =
∆t

66
CHAPITRE 9. OXYDORÉDUCTION BASIQUES
Partie

3
E PREUVES
B IOLOGIE -E NS
YAOUNDÉ
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

67
5. Ens Biologie 2008

5- Ens Biologie 2008

Exercice 01
1 Le placenta est une glande endocrine qui sécrète
a. De la prolactine
b. l’hormone chorionique gonadotrope
c. des gonadostimulines
d. l’hormone de croissance
2 Le réflexe myotatique désigne :
a. Un réflexe conditionné
b. Un réflexe au touché
c. La contraction d’un muscle en réponse à son propre étirement
d. Un mouvement volontaire.
3 l’hypothalamus sécrète :
a. Des gonodotrophines
b. Des neurohormones
c. La folliculostimuline
d. Des hormones hypophysiotropes
4 la séquence de nucléotides :
a. Est une succession des bases azotés au sein d’une molécule d’ADN
b. Est une portion d’ADN codant pour l’initiation de l’ARNm
c. N’a aucune signification biologique
d. Est une succession de nucléotides au sein d’une molécule d’ADN
5 qu’est-ce que : la gonadostimuline ; la capacitation ; le neurone ; la méiose.

Exercice 02
1 L’analyse d’une molécule d’ADN montre que l’un des ses brins contient sept (07) bases azotés.
a. Quel est le nombre de bases azotés de l’autre brin ?
b. Quel est le nombre de bases de nucléotides qui comporte cet ADN ?
c. Cite deux organites cellulaires comportant l’ADN.
2 Le spermatozoïde contient 3,5pg d’ADN, tandis qu’à l’ovulation , le gamète femelle chez l’homme en contient
07 pg. Expliquer pourquoi.

Exercice 03
Définir les termes suivants :
fossiles ; subsidence ; métamorphisme ; sédiment

Exercice 04
69
5. ENS BIOLOGIE 2008
5. Ens Biologie 2008

Après avoir définir la notion de stratigraphie, énoncer deux principes utilisés dans ce domaine de la géologie.

Exercice 05
un animal consomme des aliments contenant de l’amidon marqué au 14 C.

1 Faire le schéma annoté de la coupe longitudinale d’une dent.


2 Donner les transformations subies par l’amidon dans le tube digestif et les responsables de cette transfor-
mation.
3 Sous quelle forme et par quel mécanisme s’effectue l’absorption des produits responsables de cette transfor-
mation ?
4 On constate que le 14 C se trouve dans le dioxyde de carbone rejeté par la respiration .que peut-on en
conclure
5 Dans quelle mesure la présence du CO2 dans l’atmosphère peut être dangereux pour les êtres vivants ?que
faut-il faire pour y remédier ?

70
6. Ens Biologie 2009

6- Ens Biologie 2009

Exercice 01
Parmi les propositions suivantes relever uniquement le(s) numéro(s) de celles qui sont justes.
1 La mitose désigne :
a. Une division directe de la cellule aboutissant à 2 cellules filles.
b. Une division cellulaire comportant 4 phases et aboutissant à 2 cellules filles identiques entre elles et la
cellule mère.
c. Une division cellulaire qu’on observe que chez les individus encore en croissance
2 A propos des jumeaux :
a. Les faux jumeaux sont toujours de sexes différents.
b. Les enfants de mêmes sexes nés d’une même grossesse sont toujours de vrais jumeaux.
c. Les faux jumeaux peuvent être de même sexe.
3 Un nucléotides est constitué :
a. D’un pentose, d’ARN et d’un ADN.
b. D ’un acide phosphorique, d’un pentose et d’une base organique.
c. D ’un phosphate, d’un ose et d’une base azotée.
4 A propos des lymphocytes :
a. Les lymphocytes B possèdent chacun des récepteurs aux déterminants antigéniques très variés.
b. Les lymphocytes T proviennent des cellules souches de thymus.
c. Chaque clone de lymphocyte B et T est spécifique d’un déterminant antigénique donné.
5 Un sujet à épuisement à une régénération d’ATP :
a. Par voie aérobie.
b. Par voie des ADP avec formation d’AMPc.
c. Par voie anaérobie lactique.

Exercice 02
1 Quel est le but de la géologie.
2 En 1910, Alfred Wegener a émis l’hypothèse de la dérive des continents, énoncer cette hypothèse.
3 Relever deux arguments permettant de soutenir cette hypothèse.
4 En fonction de leurs origines, citer les différents types de roches sédimentaires avec un exemple pour chaque
type.

Exercice 03
Chez les mammifères la neurohypophyse sécrète deux hormones polypeptidiques : la vasopressine (VP) et l’ocy-
tocine (OT). On donne la séquence de base des portions d’ADN codant pour la VP et pour l’OT. Des deux brins
de cette portion, seul le brin codant est représenté : VP : TGA TAC TTC CAG AAC TGC CCA AGA GGA
OP : TGC TAC ATC CAG AAC TGC CCC CTG GGC.
1 Trouver la séquence des acides aminés de chacune des deux hormones On donne :

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6. ENS BIOLOGIE 2009
6. Ens Biologie 2009

UGC = cystéine UUC = phénylalanine AAC= Asparagine


UAC = Tyrosine CAG = glutamine CCC = proline
AUC = isoleucine CCA = proline GGA = glycine
AGA = Arginine CUG = leucine GGC = glycine

2 Quels sont les différences observées au niveau du brin transcrit de chaque fragment d’ADN ? Ces différences
se traduisent elles ou non dans les structures des deux polypeptides formés ? Pourquoi ?
3 Établir l’importance du rôle des mutations dans la réalisation de la diversité du génome.

Exercice 05
Un normalien possède trois gènes de forme AaBbCc.
1 Donner les formules générales de détermination du nombre de gamètes.
2 Préciser le nombre et citer les gamètes dans le cas d’indépendance de caractères et de linkage.

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7. Ens biologie 2010

7- Ens biologie 2010

Exercice 01
Le document ci-contre représente la section d’un terrain. Des évènements géologiques se sont succédé dans ce
terrain au cours des temps :

1 citez les évènements géologiques dont il est question.


2 donnez l’âge du pluton par rapport à la couche D. justifiez votre réponse.
3 classez les évènements par ordre chronologique croissant.
4 a quelles ères s’est formé ce terrain ? pourquoi ?

Exercice 02
Parmi les propositions suivantes relever uniquement le(s) numéro(s) de celles qui sont justes
1 Chez l’homme, la fécondation :
a. Produit une cellule œuf, ou zygote polyploïde.
b. Correspond à une rencontre de deux gamètes diploïdes.
c. Est immédiatement suivie d’une méiose transformant le zygote en cellule haploïde
d. Permet une reproduction universelle.
2 La morphine agit sur certains neurones :
a. En empêchant la libération de neurotransmetteurs.
b. En stimulant la libération de neurotransmetteurs.
c. En substituant un médiateur naturel sur son récepteur
d. En détruisant un neurotransmetteur.
3 Le virus de la grippe A (H1 N1 ) est :
a. parfaitement identique au virus de la grippe humaine.
b. Parfaitement identique au virus de la grippe aviaire.
c. Probablement d’origine porcine
d. Sexuellement transmissible

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7. ENS BIOLOGIE 2010
7. Ens biologie 2010

Exercice 03
Le tableau suivant donne quelques renseignements sur les volumes et la composition de l’urine émise par deux
diabétiques A et B.

quantité de substance excrété Sujet A Sujet B


Glucose 3g/jour 0g/jour
Protéines 0g/jour 0g/jour
volume d’urine émise L5 L/jour L5 à 20L jour

1 D’après le tableau, dégager les signes biologiques qui caractérisent ces deux types de diabète.
2 Sachant que le sujet A a une glycémie d’environ 1, 5 mg/dL, interpréter ces signes biologiques.
3 Quel nom précis donner à ces deux types de diabètes ?
4 On fait ingérer à un individu normal et au sujet A une quantité déterminée de sirop. On dose le glucose
urinaire toutes les heures. Les résultats sont consignés sur les graphiques :

Figure

a. Analyser ces deux graphiques


b. Quelles précisions apporter sur le comportement des reins par rapport au glucose ?
c. Quelle peut être une des origines possibles du diabète présenté par le sujet A ?
d. Sachant que le sujet B, traité par des extraits post-hypophysaires, voit son débit urinaire diminuer
considérablement, quelle peut être alors la cause possible de son diabète ?

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8. Ens Biologie 2011

8- Ens Biologie 2011

Exercice 01
QUESTION A CHOIX MULTIPLES (QCM)
Pour chaque question, répondre après le numéro correspondant,

par 1 si les deux propositions sont vraies et ont une relation de cause à effet ;
par 2. si elles sont vraies sans relation de cause à effet ;
par 3. si l’une des deux seulement est vraie ;
et par 4. si les deux sont fausses.
1 le génotype conduit toujours au même phénotype car la mise en place du phénotype dépend exclusivement
du génotype.
2 les mutations affectant les cellules somatiques d’un individu sont transmises à sa descendance car les mu-
tations modifient l’ADN.
3 l’information génétique d’un individu est unique car aucun membre de la population de la même espèce ne
possède la même combinaison d’allèles.
4 la double-fécondation est l’apanage des angiospermes et elle aboutit à la formation de zygotes, l’un triploïde
et l’autre diploïde.

Exercice 02
Le document ci-contre représente la section d’un terrain. Des évènements géologiques se sont succédé dans ce
terrain au cours des temps :

1 citez les évènements géologiques dont il est question.


2 donnez l’âge du pluton par rapport à la couche D. justifiez votre réponse.
3 classez les évènements par ordre chronologique croissant.
4 a quelles ères s’est formé ce terrain ? pourquoi ?

Exercice 03
1 le croisement d’une souris de race pure WISTAR albinos à moustaches raides avec une souris de race
pure à pelage brun et moustaches frisées donne des hybrides de première génération, les F1 , de phénotype
sauvage, c’est-à-dire à poils bruns et à moustaches raides

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8. ENS BIOLOGIE 2011
9. Ens Biologie 2012

a. identifiez les phénotypes issus de la mutation.


b. relevez les informations que nous rapportent les résultats expérimentaux.
2 A l’issue du croisement d’hybrides de première génération entre eux, on a obtenu la génération F2 composée
de
• 56 souris de phénotype sauvage.
• 6 souris albinos à moustaches frisées ;
• 18 souris albinos à moustaches raides ;
• 20 souris brunes à moustaches frisées.

a. analysez les résultats de la F2 .
b. Écrivez le génotype des parents de race pure et celui des individus de la F1 , en écrit conventionnel.
3 Le croisement d’une souris de F1 avec une souris albinos à moustaches frisées donne :
• 20 souris de phénotype sauvage ;
• 16 souris albinos à moustaches frisées ;
• 18 souris à moustaches raides ;
• 19 souris brunes à moustaches frisées
a. interprétez ce résultat.
b. proposez une localisation chromosomique des allèles chez un individu de F1 dont les chromosomes sont
observés en métaphase

9- Ens Biologie 2012

Exercice 01
Le document ci-contre représente la section d’un terrain. Des évènements géologiques se sont succédé dans ce
terrain au cours des temps
1 citez les évènements géologiques dont il est question.
2 Donnez l’âge du pluton par rapport à la couche D. justifiez votre réponse.
3 Classez les évènements par ordre chronologique croissant.
4 A quelles ères s’est formé ce terrain ? pourquoi ?

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9. Ens Biologie 2012

Exercice 02
Dans la but d’étudier les facteurs d’influence des enzymes, on réalise de expériences dont l’un des résultats est
traduit graphiquement dans le document ci-contre.
1 Donnez un titre à ce graphique.
2 Quel est le facteur qui traduit ce résultat ?
3 Dans quelles organes et dans quels sucs digestifs trouve-t-on a, b et c ?
4 Tout en précisant les valeurs extrêmes de l’échelle de pH, donnez la valeur de pH qui correspond à l’activité
la plus importante de chacune des enzymes indiquées.
5 Donnez deux autres paramètres qui influencent l’activité d’une enzyme.
6 Donnez deux différences entre une enzyme et un catalyseur.

7 " Les enzymes respiratoires achèvent le travail commencé par les enzymes digestives." Expliquez cette
affirmation.

Exercice 03
Questions à chois multiples (QCM)
Identifier les réponses justes parmi ces affirmations et notez uniquement le numéro suivi des lettres des bonnes
réponses.
1 La germination de grain de pollen se traduit par l’émission d’un tube pollinique dans lequel s’engage :
a. Successivement le noyau végétatif et le noyau reproducteur ;
b. Simultanément les noyaux végétatifs et reproducteurs ;
c. Successivement le noyau reproducteur et le noyau végétatif
2 Chez les Angiospermes, la double fécondation est un phénomène caractéristique au cours duquel :
a. Un spermatozoïde s’unit à l’oosphère pour donner l’œuf albumen diploïdes ;
b. Un anthérozoïde fusionne avec les noyaux secondaires pour donner l’œuf albumen triploïde ;
c. Un anthropoïde fusionne avec l’oosphère et les noyaux secondaires pour donner respectivement l’em-
bryon et l’albumen.
3 Une personne contacte le SIDA lors d’une transfusion sanguine :
a. Le temps de contamination correspond au temps de séropositivité ;
b. Le temps de contamination succède au temps de séropositivité ;

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9. ENS BIOLOGIE 2012
9. Ens Biologie 2012

c. Le temps de contamination précède d’environ 3 mois le temps de séropositivité.


4 L’antéhypophyse produit la FSH et la LH :
a. En réponse aux sécrétions pulsatiles hypothalamiques ;
b. A taux variable au cours du cycle menstruel ;
c. A taux constant au cours du cycle menstruel ;
5 L’écoulement menstruel :
a. Émane de la desquamation du mésoderme ;
b. Traduit le degré de saleté d’une fille ;
c. Est conséquente à la suite du taux sanguin des œstrogènes et de la progestérone.
6 Le mariage entre cousins et cousines
a. Diminue le risque d’avoir un bébé qui souffre d’une tare génétique ;
b. Augmente le risque d’avoir un bébé qui présente d’au moins une anomalie génétique ;
c. N’est pas accepté dans notre société et n’a aucun intérêt génétique.
7 Un homme qui souffre du syndrome de Klinefelter possède la formule génétique :(N.B : A=autosomes)
a. 45A + Y O ;
b. 44A + XXY ;
c. 46A + XX
8 La vaccinothérapie est un mode de traitement par le vaccin et qui :
a. Permet d’apporter les anticorps à l’organisme ;
b. Permet l’installation de la mémoire unitaire ;
c. Installe de temps en temps la mémoire unitaire.

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10. Ens biologie 2013

10- Ens biologie 2013

Exercice 01
1 Définir les termes et expressions suivants :
lignée humaine , homéostasie , hormone, séropositivité
2 Questions a choix multiples
Des quatre affirmations a, b, c , d , une seule est juste. Relever pour chaque série l’affirmation exacte en
faisant suivre le numéro de la question de la lettre correspondant a l’affirmation exacte.
a. Une greffe réalisée entre une sœur et son frère est une :
i. Auto greffe
ii. Isogreffe
iii. Allo greffe
iv. Hétérogreffe
b. Les gonadostimulines sont :
i. Des hormones gonadique
ii. Des hormones hypothalamiques
iii. Des hormones steroides de manière pulsatile par l’antehypophyse
iv. Des glycoproteines secretees de manière pulsatile par l’antehypophyse
c. La correction de l’hyperglycemie fait intervenir :
i. Les cellules a des ilots de Langerhans et système orthosympathique
ii. Les cellules a des ilots de Langerhans et système parasympathique
iii. Les cellules P des ilots de Langerhans et système orthosympathique
iv. Les cellules P des ilots de Langerhans et système parasympathique
d. La lésion de l’aire pré-motrice d’un hémisphère cérébral entraine :
i. Une paralysie totale
ii. Une hémiplégie
iii. Des apraxies
iv. Des agnosies
3 Expérience 1 :
On détruit spécifiquement les cellules interstitielles . On constate que la spermatogénèse est très perturbée.
Expérience 2 :
On extrait du testicule une substance : la testostérone . On a réussi a faire la synthèse de cette substance
a partir de cholestérol marque par un élément radioactif . On injecte alors, a des faibles doses , la molécule
de synthèse marquée au rat A.
On constate :
Une restauration de la spermatogenese ;
La présence de la radioactivité dans le cytoplasme des cellules de Sertoli ;
Une augmentation de la quantité d’ADN messager dans ces mêmes cellules.
a. Déterminer l’objectif de l’expérience
b. Formuler une hypothèse quant au rôle des cellules interstitielles.

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10. ENS BIOLOGIE 2013
10. Ens biologie 2013

c. Montrer a l’aide de l’expérience 2 que la testostérone est une hormone . Préciser pour cela son mode
d’action et sa cellule cible.
d. Les résultats de l’expérience 2 confirment-ils l’hypothèse formulée en 3.2 ? Justifier

Exercice 02
On étudie la transmission de trois caractères chez la souris : couleur du pelage, la forme des oreilles et le type de
poils.
1e Croisement :
Une femelle hybride double hétérozygote pour la couleur de la peau et du type de poils est croise avec un mâle
bi-récessif a pelage blanc et raide . La descendance produite se compose de :
38.5% de souris au pelage gris et souple 38.5% de souris au pelage blanc et raide 11.5% de souris au pelage blanc
et souple 11.5% au pelage gris et raide
2e Croisement :

Une autre femelle hybride double hétérozygote pour la forme des oreilles et le type de poils est croise avec un
mâle bi-récessif a oreilles courtes et poils raides . Les résultats sont les suivants :
25% de souris aux oreilles longues et pelage souple 25% de souris aux oreilles courtes et pelage raide 25% de
souris aux oreilles courtes et au pelage souple
1 Analyser et discuter chacune des hypothèses suivantes :
a. Les caractères couleur du pelage et le type de poils sont lies ;
b. Les caractères type de poils et forme des oreilles sont lies ;
c. Les caractères couleur du pelage et forme des oreilles sont lies ;
d. Les trois caractères sont liés.
2 Schématiser les chromosomes impliques dans la transmission de ces caractères , puis situer sur ceux-ci les
trois gènes responsables des trois caractères étudiés
3 Écrire les génotypes des parents et des descendants intervenant dans le premier croisement et établir la
carte factorielle des trois gènes.

Exercice 03
Certains poisons se fixent spécifiquement a des protéines trans-membranaires. L’ouabaïne se fixe aux pompes
N a+ /K + bloquant leur fonctionnement ; La tetrodoxine se fixe aux protéines canaux N a+ voltage dépendantes
empêchant leur ouverture ; La toxine botulique se fixe aux protéines Ca2+ empêchant leur ouverture.
1 Définir les protéines voltage dépendantes
2 Prévoir les conséquences respectives de l’administration des poisons évoques ci-dessus sur le fonctionnement
des neurones.

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11. Ens Biologie 2014

11- Ens Biologie 2014

Exercice 01
Le document ci-contre représente la section d’un terrain. Des évènements géologiques se sont succédé dans ce
terrain au cours des temps
1 citez les évènements géologiques dont il est question.
2 donnez l’âge du pluton par rapport à la couche D. justifiez votre réponse. classez les évènements par ordre
chronologique croissant.
3 a quelles ères s’est formé ce terrain ? pourquoi ?

Exercice 02
Dans la but de d’étudier les facteurs d’influence des enzymes, on réalise de expériences dont l’un des résultats est
traduit graphiquement dans le document ci-contre
1 Donnez un titre à ce graphique.
2 Quel est le facteur qui traduit ce résultat ?
3 Dans quelles organes et dans quels sucs digestifs trouve-t-on a, b et c ?
4 Tout en précisant les valeurs extrêmes de l’échelle de pH, donnez la valeur de pH qui correspond à l’activité
la plus importante de chacune des enzymes indiquées.
5 Donnez deux autres paramètres qui influencent l’activité d’une enzyme.
6 Donnez deux différences entre une enzyme et un catalyseur.

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11. ENS BIOLOGIE 2014
11. Ens Biologie 2014

7 "Les enzymes respiratoires achèvent le travail commencé par les enzymes digestives." Expliquez cette affir-
mation.

Exercice 03
Questions à choix multiples (QCM)
Identifier les réponses justes parmi ces affirmations et notez uniquement le numéro suivi des lettres des bonnes
réponses.
1 La germination de grain de pollen se traduit par l’émission d’un tube pollinique dans lequel s’engage :
a. Successivement le noyau végétatif et le noyau reproducteur ;
b. Simultanément les noyaux végétatifs et reproducteurs ;
c. Successivement le noyau reproducteur et le noyau végétatif
2 Chez les Angiospermes, la double fécondation est un phénomène caractéristique au cours duquel :
a. Un spermatozoïde s’unit à l’oosphère pour donner l’œuf albumen diploïdes ;
b. Un anthérozoïde fusionne avec les noyaux secondaires pour donner l’œuf albumen triploïde ;
c. Un anthropoïde fusionne avec l’oosphère et les noyaux secondaires pour donner respectivement l’em-
bryon et l’albumen.
3 Une personne contacte le SIDA lors d’une transfusion sanguine :
a. Le temps de contamination correspond au temps de séropositivité ;
b. Le temps de contamination succède au temps de séropositivité ;
c. Le temps de contamination précède d’environ 3 mois le temps de séropositivité.
4 L’antéhypophyse produit la FSH et la LH :
a. En réponse aux sécrétions pulsatiles hypothalamiques ;
b. A taux variable au cours du cycle menstruel ;
c. A taux constant au cours du cycle menstruel ;
5 L’écoulement menstruel :
a. Émane de la desquamation du mésoderme ;
b. Traduit le degré de saleté d’une fille ;
c. Est conséquente à la suite du taux sanguin des œstrogènes et de la progestérone.
6 Le mariage entre cousins et cousines
a. Diminue le risque d’avoir un bébé qui souffre d’une tare génétique ;
b. Augmente le risque d’avoir un bébé qui présente d’au moins une anomalie génétique ;
c. N’est pas accepté dans notre société et n’a aucun intérêt génétique.
7 Un homme qui souffre du syndrome de Klinefelter possède la formule génétique :(N.B : A=autosomes)
a. 45A + Y O ;
b. 44A + XXY ;
c. 46A + XX
8 La vaccinothérapie est un mode de traitement par le vaccin et qui :
a. Permet d’apporter les anticorps à l’organisme ;
b. Permet l’installation de la mémoire unitaire ;
c. Installe de temps en temps la mémoire unitaire.

82
Partie

4
E PREUVES
B IOLOGIE -E NS
M AROUA
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

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12. Ens Maroua 2009

12- Ens Maroua 2009

Exercice 01

QUETIONS A CHOIX MULTIPLES (QCM)


Parmi les propositions suivantes, choisir la(les) réponse(s) juste(s) et reporter uniquement le(les) lettre(s) corres-
pondant(s) sur votre copie.
1 Contrairement à une hormone, un neurotransmetteur :
a. Transite par voie sanguine
b. N’est jamais élaboré par un neurone ;
c. Est une substance organique.
d. Aucune de ces propositions n’est exacte.
2 Les ovules chez la femme se forment :
a. Dans la zone corticale de l’ovaire ;
b. Dans la cavité abdominale de la femme ;
c. Dans la zone médullaire de l’ovule ;
d. A l’apex de l’ovaire.
3 L’ablation totale du pancréas produit :
a. Des troubles digestifs graves ;
b. La glycosurie.
c. L’augmentation pondérale
d. La baisse de la glycémie et la diérèse.
4 Le Crossing over :
a. Est la conséquence de la formation des chiasmas ;
b. N’intéresse que deux chromatides sur les quatre de la tétrade ;
c. Met en jeu un échange entre 2 chromatides sœurs ;
d. Intéresse les quatre chromatides de la tétrade.
5 Un écosystème est composé de :
a. D ’un écotope ;
b. D ’un écotone ;
c. D ’un écotype ;
d. Des cénoses.
6 L’hématose est :
a. La fixation de l’oxygène par le sang ;
b. La fixation de l’hémoglobine par le sang ;
c. La fixation du CO2 par le sang
d. Aucune des propositions n’est correcte.
7 L’une des propriétés mécanique du muscle est :

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12. ENS MAROUA 2009
12. Ens Maroua 2009

a. L’élasticité ;
b. La conductibilité ;
c. L’excitabilité ;
d. Aucune des réponses n’est correcte
8 La relation inter spécifique dans laquelle une espèce tire son profit sans nuire à une autre est :
a. Un parasitisme ;
b. Un amensalisme ;
c. Un commensalisme ;
d. Une symbiose.
9 Les taux de récombinaison des gènes :
a. Dépendent de la nature des gènes étudiés ;
b. Dépendent du nombre de gènes mis en jeu ;
c. Dépendent uniquement de la position qu’occupent les gènes sur les chromosomes ;
d. Varient de 0 à 30%.
10 L’accomplissement d’un réflexe requière :
a. Un récepteur ;
b. Un centre nerveux ;
c. Un effecteur ;
d. Un conducteur ;
e. Aucune proposition n’est correcte

Exercice 02
répondre par vrai ou faux aux propositions suivantes :
Porter par vrai ou faux devant les numéros de chaque proposition
1 Chez les vertébrés, le spermatozoïde possède les trois mêmes parties (tête, pièce intermédiaire et flagelle),
mais leur taille et forme sont extrêmement variables.
2 La spécificité d’un anticorps est la capacité de celui-ci à reconnaître un antigène.
3 Les hématies proviennent de la moelle épinière.
4 L’épistasie est la mutation d’un gène qui masque l’expression d’un autre.
5 Les procaryotes sont des organismes unicellulaires pourvus de noyaux à tous les stades de leur cycle de
développement.
6 Le trypanosome peut vivre chez des mammifères tels les antilopes et les porcs sans les inquiéter.
7 Un couple dont l’homme est du groupe sanguin AB peut avoir un enfant du groupe O
8 Les virus sont des cellules a nuclées
9 9 Chez les mammifères, les hématies sont des cellules eucaryotes.
10 La membrane plasmique assure la respiration chez les bactéries

Exercice 03
Répondre aux questions et instructions suivantes :
1 L’étude d’une roche plutonique révèle qu’elle est constituée principalement de quartz, feldspath et biotite.

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12. Ens Maroua 2009

a. Quelle peut-être la texture de cette roche ?


b. Quel nom peut-on donner à cette roche ?
c. Donner l’équivalent exclusif de cette roche.
2 Après avoir défini la graine albuminée, donner le processus de sa formation.
3 Décrire la microsporogenèse
4 Définir : mascrospore, sporophyte, pistil, entomophilie
5 Donner l’énoncé de la loi d’osmose
6 D ’où provient l’énergie interne du globe terrestre
7 Comment appelle-t-on les mouvements qui permettent l’évacuation de cette énergie vers la surface du globe.

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12. ENS MAROUA 2009
13. ENS Maroua 2010

13- ENS Maroua 2010

Exercice 01
répondre par vrai ou faux aux affirmations suivantes (chaque série d’affirmations peut comporter une ou plusieurs
réponses exactes ;)
1 Les acides aminés sont :
a. Des macromolécules azotées ;
b. Des nutriments ;
c. Des constituants de l’ADN
2 la libération de l’acétylcholine dans la fente synaptique d’une synapse chimique est due à l’action :
a. Des ions N a+
b. Des ions K+
c. De la pompe N a+ /K +
d. Des ions ca2+
3 une maladie autosomale dominante :
a. Ne s’exprime que chez les sujets portants l’allèle responsable à l’état homozygote.
b. Se manifeste chez la mère ou le père d’un sujet atteint ;
c. Affecte l’enfant d’un parent malade marié à une personne saine avec une probabilité de 0,75 ;
d. N’est jamais liée au sexe.
4 les cellules de la corona radiata ont le même nombre de chromosomes que :
a. L’ovogonie ;
b. Le premier globule polaire ;
c. Le deuxième globule polaire ;
d. L’ovocyte II.
5 lors d’une émotion violente, l’individu présente les modifications physiologique suivantes :
a. Salivation abondante ;
b. Mydriase ;
c. Sécheresse de la peau et des muqueuses ;
d. Tachypnée.
6 les hormones hyperglycémiantes sont :
a. La noradrénaline ;
b. L’adrénaline ;
c. L’ACTH ;
d. Le cortisol.
7 Le test Feulgen permet de détecter :
a. L’ARN ;
b. La protéine
c. Les lipides ;

88
14. Ens Maroua 2011

d. L’ADN
8 une protéine est une chaine de nucléotides liés entre eux par des liaisons peptidiques
9 tous les codons d’un ARNm ne sont pas traduits en acides aminés ; les champignons sont des végétaux
autotrophes ;
10 le méthane n’est pas un gaz à effet de serre ;
11 L’apoptose est un mécanisme d’autodestruction cellulaire programmé génétiquement.

Exercice 02
Répondre aux questions et instructions suivantes :
1 Il existe une interdépendance alimentaire entre les êtres vivants dans un écosystème dulçaquicole. Ceux-ci
sont organisés en réseaux trophiques.
a. Qu’est ce qu’un niveau trophique
b. Identifier les différents niveaux trophiques présents dans un tel écosystème.
c. Identifier les facteurs responsables de la répartition horizontale des êtres vivants végétaux dans un tel
écosystème
2 Après avoir défini une source thermale, citer deux régions du Cameroun où on en rencontre.
a. Définir :
microspore, gamétophyte, carpelle, périanthe, androcée, anémophilie.

14- Ens Maroua 2011

Exercice 01
Repérer les affirmations correctes et noter, uniquement, les lettres correspondantes sur votre copie
1 Ces êtres vivants sont hétérotrophes :
a. Champignons ;
b. Mousse ;
2 Au niveau d’une cellule musculaire, la fermentation lactique entraîne :
a. Une baisse du glycogène musculaire ;
b. Une élévation du PH ;
c. Une baisse du taux d’oxygène ;
d. Une augmentation du taux d’hydrogène.
3 La drépanocytose est :
a. Une maladie héréditaire de l’hémoglobine ;
b. Une maladie transmissible par le sang ;
c. Causée par la substitution d’un nucléotide sur le brin d’ADN transcrit du gène de la S-globine ;
d. Due à la synthèse d’une enzyme anormale.
4 Une enzyme est spécifique car :
a. Elle n’existe que dans une espèce animale ou végétale spécifique

89
14. ENS MAROUA 2011
14. Ens Maroua 2011

b. Elle ne catalyse qu’un seul type de réactions chimique ;


c. Sa vitesse de catalyse est toujours la même ;
d. Elle n’agit que sur un substrat très précis.
5 La cellule eucaryote :
a. Comprend un protoplasme formé du noyau et du cytoplasme ;
b. Renferme des petites molécules d’ADN circulaires appelées plasmides ;
c. Est entourée par une paroi rigide de 10 nm d’épaisseur ;
d. Se multiplie par bipartition.
6 Le globe oculaire renferme trois milieux transparents qui sont :
a. La cornée, l’humeur aqueuse et la rétine ;
b. L’humeur aqueuse, l’iris et le corps vitré ;
c. L’humeur aqueuse, le cristallin et le corps vitré ;
d. La cornée, le cristallin et la rétine.
7 Les organes reproducteurs femelles des spermaphytes sont :
a. Le noyau végétatif ;
b. L’anthère ;
c. Le pistil ;
d. Le gynécée ;
e. Le style ;
f. Le carpelle.
8 Une plante sempervirente est une plante :
a. Simple ;
b. Toujours verte ;
c. Qui perd complètement ses feuilles ;
d. Qui vit en milieu sec.
9 Une fleur apétale est fleur :
a. Qui a des pétales et des sépales ;
b. Qui a des pétales mais sans sépales ;
c. Qui n’a pas de pétales ;
d. Qui est stérile.
10 Les techniques de défense d’une proie dans un écosystème forestier comprennent :
a. Le camouflage ;
b. L’attaque ;
c. La fuite ;
d. Le mimétisme ;
e. Toutes ces propositions sont exactes ;
f. Aucune des ces propositions n’est exacte.

Exercice 02
Répondre par Vrai ou Faux

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14. Ens Maroua 2011

1 Dans un écosystème en équilibre dynamique, la productivité augmente, progressivement, des producteurs


primaires aux consommateurs.
2 Toutes les cellules d’une plante verte réalisent la photosynthèse.
3 Lors d’un exercice physique prolongé, la fatigue provient de la grande production d’acide lactique.
4 La glycolyse est un ensemble de réactions qui ne se produisent que lors des fermentations.
5 La respiration et la fermentation sont deux processus de libération d’énergie qui ont le même rendement
énergétique. [B Les antibiotiques, efficaces sur les bactéries sont inactifs sur les virus.
6 Les rétrovirus sont des virus à ARM possédant une enzyme capable d’effectuer la transcription de l’ARL
génomique viral.
7 Le neurone est l’unité fondamentale du système nerveux.
8 Le sang est un tissu conjonctif à substance intercellulaire liquide.
9 La bile, sécrétée par le foie et emmagasinée dans la vésicule biliaire, est un suc digestif. Les virus sont des
cellules anucléées.
10 Chez les mammifères, les hématies sont des cellules euryotes.
11 La thymidine tritiée signale la synthèse de l’ADN et des histones.
12 Le corps de Nissl dans le cytoplasme d’un neurone correspond à un amas de dictyosomes.

Exercice 03
Répondre aux questions suivantes
1 Définir zone de subduction
2 Indiquer un exemple actuel d’une zone de subduction en cours de fonctionnement, ainsi que les plaques
lithosphériques en présence.
3 Citer deux risques naturels liés au fonctionnement d’une zone de subduction
4 Qu’appelle-t-on : ADN-polymérase, complément, locus et synapse
5 Citer les trois lois de l’hérédité définies par Mendel
6 Quel rôle joue le placenta, pendant la grossesse.

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14. ENS MAROUA 2011
14. Ens Maroua 2011

92
Partie

5
C ORRIGÉ E NS
YAOUNDÉ
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

93
15. Corrigé Ens 2008

15- Corrigé Ens 2008

Exercice 01
1 -b
2 -C
3 -b,d
4 -d
5 Définitions
Gonadostimuline : hormone secrété par l’hypophyse antérieure qui agit sur les gonades (ovaire, testicules)
Capacitation : processus d’acquisition du pouvoir fécondant par les spermatozoïdes
Neurone : Unité de structure et de fonctionnement du système nerveux.
Méiose : ensemble de deux divisions successives dont l’une réductionnelle et l’autre équationnelle , qui a
partir d’une cellule diploïde, donne quatre cellules haploïdes.

Exercice 02
1 ANALYSE MOLÉCULAIRE DE L’ADN
a. Sept(07) bases azotées.
b. Quatorze (14) nucléotides (une base correspond a un nucléotide dont 07 bases =14 nucléotides )
c. Mitochondrie et chloroplaste
2 le spermatozoïde a 3,5 pg, car sa méiose est terminée ( il possède donc des chromosomes monochromatidien).
Pourtant, le gamète femelle (ovocyte II) est bloqué en métaphase II avec n chromosomes fissurés. On peut
par conséquent écrire : 3, 5pg × 2 = 7pg

Exercice 03
Définition
• Fossile : reste, empreinte ou trace d’activité d’un être vivant conserver depuis très longtemps dans les roches
sédimentaires
• Subsidence : enfoncement progressif régulier ou saccadé sur une période longue, du font d’un bassin
sédimentaire sous le poids des sédiments.
• Métamorphisme : transformation d’une roche a l’état solide sous l’influence de la température et/ou de
la pression différente de celles qui existaient lors de la formation de la roche préexistante.
• Sédiment : particules de taille variable issu de l’altération d’une roche.

Exercice 04
stratigraphie : étude de la disposition des couches de terrains afin d’établir la chronologie (datation) relative
de ces dernières dans le temps.
Les principes :(2 de ces 3 réponses auraient été suffisantes )
1 Principe de superposition : une couche sédimentaire est d’autant plus récente que celle qu’elle recouvre dans
la région non affecté par les contraintes tectoniques.
2 Principe de continuité : une couche sédimentaire est du même âge en tout ses points.

95
15. CORRIGÉ ENS 2008
15. Corrigé Ens 2008

3 Principe d’identité paléontologique : les couches sédimentaires qui renferment les mêmes fossiles stratigra-
phiques ont le même âge.

Exercice 05
1 Coupe longitudinale d’une dent
2 Digestion de l’amidon :

Lieux Enzymes Actions effectuée


Bouche Amylase Salivaire Amidon +eau → dextrine + (maltose/-glucose)
Duodénum Amylase pancréatique Amidon/dextrine → eau Maltose + (dextrine/glucose)
Jéjunum Maltase intestinale Maltose + eau → glucose

3 Le produit final de la digestion de l’amidon est le glucose .cette molécule absorbée par la muqueuse in-
testinale. Cette absorption est un transfert actif avec dépense d’énergie par les cellules qui assurent le
transfert
4 Équation générale de la respiration :
5 Nutriments + dioxygène → gaz carbonique + eau + énergie. Dans le cas du glucose comme nutriment, on
aura : C3 H − 12O6 + 6O2 → 6CO2 + 6H2 O IL en ressort que le carbone radioactif, ne peut provenir que
des molécules organiques oxydées. L’amidon hydrolyser au cour de la digestion donne le glucose (marqué
au carbone 14) qui est à son tour oxydé par les cellules pour fournir l’énergie.

96
16. Corrigé Ens Biologie 2009

16- Corrigé Ens Biologie 2009

Exercice 01
1 -b
2 -C
3 -C
4 -b
5 -a

Exercice 02
1 la géologie a pour but : l’étude de la terre et les phénomènes associés.
2 la théorie de la dérive des continents et des arguments en faveurs. Les différentes observations ont révélés que
les continents étaient autrefois soudés en un seul bloc : la Pangée qui était un super continent. L’Amérique du
Sud, l’Afrique, la péninsule Arabique, l’Antarctique, l’Inde et l’Australie formaient au début du Jurassique
la partie Sud de la Pangée appelée le Gondwana ; l’Amérique du Nord, l’Europe et l’Asie formaient à la
même époque la partie nord appelée la Laurasie. Les forces tectoniques diverses ont cassé cette Pangée et
les différents blocs résultant se sont éloignés les uns des autres au cours des temps géologiques : on parle de
dérive des continents.
3 Le géophysicien Alfred WEGENER (1912) avance plusieurs arguments pour justifier sa théorie :
Argument morphologique et géographique : complémentarité des contours côtiers de l’Afrique et
de l’Amérique du Sud, ou de l’Afrique et de l’Arabie
Argument paléontologique : continuité de la flore et de la faune fossile de part et d’autre des limites
continentales africaines et américaine. Exemple : on retrouve au Brésil et en Afrique du Sud (et
uniquement dans ces zones) des fossiles de Mesosaurus qui est un petit reptile d’âge fin paléozoïque
(primaire) ; les Foraminifères de la plaine de Mbô au Cameroun et au Brésil ; certains fossiles du Bassin
sédimentaire du Tchad, du Niger et du Brésil
Argument pétrographique ou géologique : continuité parfaite des ensembles géologiques d’Amé-
rique du Sud et d’Afrique de l’ouest.
4 En fonction de l’origine des sédiments constitutifs, on distingue trois grands groupes de roches sédimen-
taires :
a. Les roches sédimentaires d’origine détritique. Elles proviennent de l’altération et de l’érosion
des roches préexistantes. Ce sont les sables, les argiles, les grès,... On les rencontre dans les estuaires
et les embouchures des fleuves. ( exemple : le sable)
b. Les roches sédimentaires d’origine chimique. Les sédiments à leur origine proviennent de la
précipitation des ions dissous dans l’eau.
Exemples :
Les sables oolithiques (dépôts carbonatées) qui sont le résultat d’une précipitation de carbonate
de calcium
Les évaporites qui résultent d’une sédimentation physico-chimique ; ce sont des associations de
chlorures, sulfates et carbonates (sel gemme, potasse gypse).
c. Les roches sédimentaires d’origine biologique. Les sédiments à leur origine sont issus de l’accumulation
des formations squelettiques d’êtres vivants. Exemples :

97
16. CORRIGÉ ENS BIOLOGIE 2009
16. Corrigé Ens Biologie 2009

Les récifs coralliens, produits de l’activité des coraux


Les boues à foraminifères ou les boues contenant les débris d’algues (coccolithes)
Les boues siliceuses, provenant de l’accumulation des tests siliceux d’organismes planctoniques.
NB : toutes les roches sédimentaires se caractérisent par : - Leur origine externe, - Leur disposition
en strates, - La présence fréquente des fossiles.

Exercice 03
1 Séquence d’acide aminés de la vasopressine et de l’ocytocine.
ADH : Tyrosine-phénylamine-glutamine-asparagine-cystéine- proline-arginine-glycine.
Ocytocine : cystéine-tyrosine-isoleucine-glutamine-asparagine- cystéine-proline-leucine-glycine.
2 les deux brins transcrits n’ont pas tous la même séquence nucléotidique. Ceci se traduit par une différence de
la structure de la séquence d’acides aminés qui constitue chaque hormone. Cela est dû au fait que des codons
différents codes généralement pour des acides aminés différents. Bien que la séquence deux brin transcrit de
ces deux hormones ne diffèrent que par quelques codons, la structure de la protéine est totalement différente.
3 Les mutations ont ceci de bénéfique qu’elles sont à l’origine de caractères nouveaux, qui peuvent être
avantageux s’ils sont adaptatifs, car, permettant à la descendance de mieux conquérir le milieu.

Exercice 04
le génotype du normalien est : AaBbCc
1 la formule générale permettant de calculer le nombre de gamète est : Nombre de gamète = 2n (n= nombre
de locus hétérozygotes). qu’importe le cas d’indépendance de caractères ou le cas de linkage, le nombre
maximal de gamètes produits est de 23=8, c’est la fréquence qui change.
1
• elle est de pour chaque gamète, dans le cas d’une ségrégation indépendante des couples d’allèles.
8
• elle dépend de la distance qui sépare les gènes entre eux et de la possibilité d’un crossing over ou non
. (cas de linkage partiel).
2 Dans tout les cas la composition gamétique générale est : ABC ; ABc ; AbC ; Abc ; aBC ; aBc ; abC ; abc.

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17. Corrigé Ens Biologie 2010

17- Corrigé Ens Biologie 2010

Exercice 01
1 Sédimentation, plutonisme, métamorphisme, érosion, volcanisme.
2 La couche D est plus récente que le pluton. Car la couche D recouvre et coupe le pluton.
3 (du plus ancien au plus récent) : sédimentation (A,B,C)-plutonisme- métamorphisme-érosion-sédimentation
(D,E)- volcanisme.
4 Ce terrain s’est formé s’est formé durant le primaire et le secondaire. Car on remarque la présence de fossile
stratigraphique comme : les trilobites qui caractérisent l’ère primaire et les ammonites qui caractérisent le
secondaire.

Exercice 02
1 -d
2 -a,c
3 -c

Exercice 03
1 sujet A : glucosurie, sujet B : polyurie.
2 La glycémie étant supérieure à la normale, le rein filtre le glucose pour maintenir l’équilibre homéostasique.
3 sujet A : diabète sucré ; sujet B : diabète insipide
4 a. Après ingestion de sirop par un sujet normal, la glycémie s’élève et revient à sa valeur normale au
bout de 04 heures. La glucosurie est nulle. Chez un diabétique, la glycémie anormalement élevée, ne
retrouve sa valeur initiale que 8 heures après ingestion de sirop. Et de plus on retrouve du sucre dans
l’urine.
b. Les reins, chez un sujet normal, ne filtrent pas le glucose.
c. Insuffisance de synthèse d’insuline, insuffisance des récepteurs membranaires d’insuline ...
d. Défaut de sécrétion d’ADH.

99
17. CORRIGÉ ENS BIOLOGIE 2010
18. Corrigé Biologie 2011

18- Corrigé Biologie 2011

Exercice 01
a -3
b -3
c -1
d -2

Exercice 02
1 sédimentation, plutonisme, métamorphisme, érosion, volcanisme.
2 La couche D est plus récente que le pluton. Car la couche D recouvre et coupe le pluton.
3 (du plus ancien au plus récent) : sédimentation (A,B,C)-plutonisme- métamorphisme-érosion-sédimentation
(D,E)- volcanisme.
4 Ce terrain s’est formé durant la période allant du primaire au secondaire. Car on remarque la présence de
fossile stratigraphique comme : les trilobites qui caractérisent l’ère primaire et les ammonites qui caracté-
risent le secondaire.

Exercice 03
1 a. Les phénotypes issus de la mutation sont tout phénotype autre que la phénotype sauvage (phénotype
le plus répandu) : dans le cas présent, les phénotypes mutants sont : albinos et moustaches frisées.
b. F1 homogène (brun et moustaches raides), nous permet de conclure que : l’allèle responsable de l’appa-
rition du caractère brun domine sur l’allèle albinos. L’allèle responsable de la raideur des moustaches
domine sur l’allèle de la frise.
2 a. Distribution de type 9-3-3-1. d’allèles.
b. Génotypes des parents et des individus de la F1. Caractères étudiés : couleur du pelage et forme des
moustaches. Identification des gènes :
Gène 1 : gène responsable de la couleur du pelage.
Gène 2 : gène responsable de la forme des moustaches Nomenclature des allèles F1 100% bruns mous-
taches raides, entraine
( :
allèle brun dominant, noté :a+
Gène 1 :2 allèles
Allèle albinos récessif, noté :a
(
allèle raides dominant, noté :f +
Gène 1 :2 allèles
Allèle frisées récessif, noté :f

Génotypes des parents de race pure :

a//af + //f + a+ //a+ f//f


Gametes a/f + / a+ /f
Génotypes F1 a+ //af + //f[++]

3 a. Le croisement est un test cross, l’individu albinos frisées ne produisant qu’un seul type de gamète. (a/
f/). La souris F1 produit par conséquent quatre types de gamètes dans les mêmes proportions (1/4,
1/4, 1/4, 1/4).

100
18. Corrigé Biologie 2011

Génotypes : a+ //a f + //f X a//a f//f


Gamètes : a+ /f/ ;a+ /f + / ;a/f ;a/f + / a/f/

Échiquier de Croisement

a+ /f/ a+ /f + / a/f/ a/f +


a/f/ a+ //a f//f a+ //a f + //f a//a f//f a// a f + //f
1/4 1/4 1/4 1/4

b. Genotype F1 : a+ //a f + //f

101
18. CORRIGÉ BIOLOGIE 2011
19. Corrigé ENS Biologie 2012

19- Corrigé ENS Biologie 2012

Exercice 01

Exercice 02

Exercice 03

102
20. Corrigé ENS Biologie 2013

20- Corrigé ENS Biologie 2013

Exercice 01
1 Définition des mots et expressions
lignée humaine : c’est l’ensemble des fossiles conduisant de l’ancêtre commun aux chimpanzés et à l’homme
moderne (Homo sapiens).
Homéostasie : c’est la constance du milieu intérieur.
Hormone : c’est une molécule informationnelle déversée dans le milieu intérieur circulant pour agir sur
des cibles éloignées du lieu de sécrétion.
Séropositivité : c’est la présence dans le plasma d’un individu d’anticorps dirigés contre un antigène ayant
stimulé leur production.
2 Questions à choix multiples

1 2 3 4
c d d c

3 a. L’objectif de cette expérience est de mettre en évidence le rôle des cellules interstitielles
b. les cellules interstitielles sécréteraient la testostérone
c. l’administration a faible dose de la testostérone de synthèse au rat A provoque des modifications (effets
biologiques) sur ses cibles. Ainsi on peut admettre que la testostérone est une hormone. Elle agit par
le biais des récepteurs intracellulaires d ou la présence de radioactivité dans le cytoplasme des cellules
de sertoli. Sa cellule cible est la cellule de sertoli.
d. oui ces résultats confirment l’hypothèse formulée en 3.2 . En effet la destruction des cellules intersti-
tielles entraine des troubles de la spermatogénèse. Par contre léadministration de testostérone restaure
la spermatogenèse preuve que les cellules interstitielles influencent indirectement la spermatogenèse
grâce à la testostérone qu’elles sécrètent.

Exercice 02
1 analyse et discussion des hypothèses suivantes Les croisements 1 et 2 sont des back cross. Les parents bi-
récessifs vont produire chacun 1 seul type de gamète. Les caractères liés sont des caractères dont les gènes
sont portés par le même chromosome.
a. Première hypothèse : les caractères couleur du pelage et type de poils sont liés Deux cas possibles
- soit il n y a pas recombinaison : dans ce cas l’hybride va produire 2 types de gamètes lors de la
gamétogenèse. On obtiendra ainsi une descendance présentant 2 phénotypes dans les proportions
50%- 50%. Ce qui n’est le cas d’aucun des 2 croisements
- soit il y a récombinaison : dans ce cas l’hybride va produire 4 types de gamètes dans des proportions
différentes. On obtiendra ainsi une descendance présentant 4 phénotypes dans les proportions
inégales comme c’est le cas dans la descendance du Ier croisement. Donc ces 2 gènes sont liés.
b. Deuxième hypothèse : les caractères type de poils et forme des oreilles sont liés
- soit il n y a pas recombinaison : dans ce cas l’hybride va produire 2 types de gamètes lors de la
gamétogenèse. On obtiendra ainsi une descendance présentant 2 phénotypes dans les proportions
50%- 50%. Ce qui n’est le cas d’aucun des 2 croisements

103
20. CORRIGÉ ENS BIOLOGIE 2013
20. Corrigé ENS Biologie 2013

- Soit il y a recombinaison : dans ce cas l’hybride va produire 4 types de gamètes dans des propor-
tions différentes. On obtiendra ainsi une descendance présentant 4 phénotypes dans les proportions
inégales. Hors dans le 2eme croisement on a 4 phénotypes de proportions identiques. Ces 2 carac-
tères ne sont donc pas liés mais indépendants.
c. troisième hypothèse : les caractères couleur du pelage et forme des oreilles sont liés Si le caractère
forme des oreilles est lié au caractère couleur du pelage alors le caractère forme des oreilles devrait
aussi être lié au caractère type de poils. Ce qui n’est pas le cas donc les caractères couleur du pelage
et forme des oreilles ne sont pas liés mais indépendants.
d. quatrième hypothèse : les trois caractères sont liés Dans ce cas le caractère forme des oreilles serait lié
aux 2 autres caractères. Hors le caractère forme des oreilles est indépendant des deux autres caractères
donc les trois caractères ne sont pas liés.
2 Schémas des chromosomes impliqués dans la transmission de ces caractères
Nomenclature : soit « C » le gène du caractère couleur du pelage, « T » le gène du caractère type de
poils et « F » le gène du caractère forme des oreilles

3 - Pour écrire leur génotype, je dois


( tout d’abord nommer les allèles
Soit "G" pour pelage gris
Caractère couleur du pelage :
Soit "b" pour pelage blanc
(
Soit "S" pour poils souples
Caractère type de poils :
Soit "r" pour poils raides

- Génotypes des parents du premier croisement

Légende :
1=dédoublement de chromosomes homologues en phase S de l’interphase
2=appariement des chromosomes homologues en prophase I. dans ce cas il y a eu échange de fragment
de chromatide entre 2 chromosomes homologues
3=séparation des chromosomes homologues au niveau des chiasmas en anaphase I
4=séparation des chromatides slJurs ou chromosomes ?ls en anaphase II ce qui permet d’obtenir 4
types de gamètes

104
20. Corrigé ENS Biologie 2013

Exercice 03
1 Une protéine voltage dépendante est une protéine dont le fonctionnement (changement de conformation)
dépend de la différence de potentielle transmembranaire.
2 - Le blocage de la pompe Na+ /K+ pourrait entrainer une hyperpolarisation de la membrane et donc
rendre le neurone moins excitable car la pompe Na+ /K+ équilibre les sorties de K+ (plus importante
que celle de Na+ ) et les entrées de Na+ par leur canaux de fuite respectif.
- Le blocage des canaux Na+ voltage dépendants entrainera une diminution de la vitesse de dépolarisa-
tion et une diminution de la vitesse de propagation du potentiel d’action par le neurone.
- Le blocage des protéines Ca2+ peut empêcher la libération du neurotransmetteur dans la fente synap-
tique et donc empêcher la transmission synaptique.

105
20. CORRIGÉ ENS BIOLOGIE 2013
21. Corrigé ENS Biologie 2014

21- Corrigé ENS Biologie 2014

Exercice 01

Exercice 02

Exercice 03

106
Partie

6
C ORRIGÉ E NS
M AROUA
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

107
22. Corrigé Ens Maroua 2009

22- Corrigé Ens Maroua 2009

Exercice 01
1 2 3 4 5
d a a a,d c

Exercice 02
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
d a a a,d c a a c c a,b,c

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
faux faux faux faux faux vrai vrai faux faux faux

Exercice 03
1 a. Texture grenue
b. Granite
c. L’équivalent volcanique du granite est le Gabbro
2 une graine albuminée désigne une graine qui possède des réserves nutritives, nécessaire pour le dévelop-
pement de l’embryon. Après germination du tube pollinique qui s’allonge considérablement et se fraie un
passage au travers du style, il atteint l’ovule et déverse sont contenu dans l’une des synergides et les deux
gamètes mâles interviennent l’un et l’autre dans la fécondation du même sac embryonnaire, L’un d’entre eux
féconde l’oosphère, l’autre s’unit aux deux noyaux « polaires » de la cellule centrale du sac embryonnaire,
noyaux qui auparavant s’étaient accolés, puis avaient fusionnés. la deuxième donne un zygote triploïde qui
évoluera en albumen. Chez certaines graines, Le noyau triploïde central résultant de la fusion triple se divise
activement ; les noyaux produits restent tout d’abord libres dans un symplaste. La cellularisation débute
ensuite par la périphérie de ce qui fut le sac embryonnaire et progresse vers le centre. Les cellules se chargent
de réserves formant un tissu nourricier, l’albumen, autour de l’embryon issu du zygote principal. L’albumen
peut persister comme tel et servir de réserve alimentaire pour le développement futur de l’embryon au cours
de la germination (graines albuminées ex. : céréales).
3 la microsprorogénèse désigne le processus qui aboutit à la formation des microspore. Pendant la différen-
ciation de l’étamine, les sacs polliniques s’individualisent. Ils renferment un massif central d’archéspores
complètement entouré d’une assise nourricière, le tapis, qui se désintégrera au cours de la maturation du
pollen. Vers l’extérieur de l’anthère, le tapis est renforcé par plusieurs assises cellulaires dites assises in-
termédiaires et d’un épiderme. Les archéspores évoluent en sporocytes ou cellules-mères de microspores
qui subissent la méiose. Dans la plupart des cas, le cloisonnement des cellules se réalise après les deux
divisions méiotiques et conduit à la formation d’une tétrade de cellules haploïdes. Celles-ci finissent par
s’individualiser en microspores isolées dont la paroi externe (l’exine) s’imprègne de sporopollénine.

109
22. CORRIGÉ ENS MAROUA 2009
22. Corrigé Ens Maroua 2009

4 Macrospore : chez les végétaux, c’est la cellule mère, à l’origine des cellules du sac embryonnaire.
Sporophyte : Organe qui une fois développé se transforme en sporange.
Pistil : organe femelle des plantes à fleurs.
Entomophilie : pollinisation par les animaux (insectes)
5 La loi d’osmose : lorsque deux liquide de concentration différentes sont séparé d’une membrane perméable,
il se crée un courant de diffusion, tel que, l’eau se déplace toujours du milieu le moins concentré (en soluté)
vers le milieu le plus concentré (en soluté).
6 a. La chaleur interne du globe a deux origines :
• La chaleur initiale stockée lors de la formation de la terre ;
• La chaleur libérée par la désintégration des isotopes radioactifs
b. Les mouvements de convection et de conduction sont les deux phénomènes qui favorise la dissipation
de l’énergie interne du globe terrestre.

110
23. Corrigé Ens Maroua 2010

23- Corrigé Ens Maroua 2010

Exercice 01

1 a. Vrai b. Vrai c. Faux

2 a. faux b. faux c. faux d. vrai

3 a. faux b. vrai c. vrai d. vrai

4 a. Vrai b. faux c. faux d. faux

5 a. faux b. Vrai c. Faux d. vrai

6 a. Vrai b. Vrai c. vrai d. vrai

7 a. faux b. faux c. Faux d. Vrai

8 faux
9 vrai
10 vrai
11 vrai
12 faux
13 vrai

Exercice 02
1 a. Niveau trophique : le niveau trophique est le rang qu’occupe un être vivant dans un réseau tro-
phique. Il se mesure en quelque sorte par la distance qui sépare cet être du niveau basique qui est celui
de la production primaire autotrophe.
b. Différents niveau trophique présents en milieu dulçaquicole : phytoplancton - herbivores -
planctoniques - crustacés - petits poissons - gros poissons. (les décomposeurs se trouvant à tout les
niveaux).
c. La température, la teneur en CO2 , la vitesse du courant d’eau, la lumière, la taille...
2
3 Microspore : spore mâle chez certains végétaux cryptogammes.
Gamétophyte : génération du cycle de vie qui produit les gamètes de la plante. En d’autres termes, c’est
l’individu issu d’une méiospore et produisant des gamètes. Le gamétophyte n’est pas toujours haploïde (par
exemple chez le Fucus, ou encore par homologie chez l’Homme).
Carpelle : enveloppe protectrice supplémentaire du pistil, d’origine foliacée, définissant notamment l’ovaire
chez les spermaphytes. C’est une caractéristique fondamentale des Angiospermes dans la mesure où les
ovules y sont hermétiquement enfermés.
Périanthe : ensemble des pièces stériles d’une fleur (pétales et sépales).
Androcée : ensemble formé par les étamines d’une fleur.
Anémophilie : pollinisation par le vent.

111
23. CORRIGÉ ENS MAROUA 2010
23. Corrigé Ens Maroua 2010

4 Météorite : corps solide (rocheux ou ferreux) du milieu interplanétaire qui atteint la surface de la Terre
ou d’un autre astre (planète, exoplanète, satellite naturel, astéroïde).
Tsunami : raz de marrée plus ou moins important, provenant d’ébranlements tectoniques au fond des
océans.
Volcan : Relief terrestre, sous-marin ou extra-terrestre formé par l’empilement de roches éruptives issues
de la montée d’un magma puis de sa libération sous forme d’émissions de lave ou de projections.
Faille : cassure d’une couche de terrain ou d’une stratification, suivie d’une dislocation et d’un déplacement
des compartiments concernés.
Thermoclastie : processus de désagrégation mécanique des roches sous l’effet des variations de tempéra-
ture. Il est lié à l’amplitude de ces variations, mais aussi à leur vitesse.
5 l’Afrique et l’Amérique du sud, autrefois soudées en un seul bloc, se sont séparées, transportant ces fossiles
reptiles.
6 La respiration, l’industrie automobile, la frigorification au CFC...

112
24. Corrigé Ens Maroua 2011

24- Corrigé Ens Maroua 2011

Exercice 01
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
c,d a,d a,c b,d a c d b c a,cd

Exercice 02
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14
faux faux faux faux faux vrai vrai vrai vrai faux faux faux faux vrai

Exercice 03
1 la zone de subduction désigne une zone du globe terrestre où une plaque plus dense, s’enfonce sous une
autre plaque moins dense.
2
3 la collision, la disparition des océans, les tremblements de terres, les volcanismes, anomalies thermiques et
magnétique, anomalies gravimétriques...
4 ADN polymérase : enzyme qui lors de la réplication de l’ADN, positionne les nucléotides entre eux et les
lient.
Complément : ensemble de protéines sériques activées après leurs liaisons au complexes antigène-anticorps.
Il provoque la lyse du microorganisme et accentue la réponse immunitaire.
Locus : emplacement physique précis et invariable sur un chromosome, et par extension la carte factorielle
le représentant. Un locus peut être un endroit du chromosome où se situe un gène mais pas nécessairement.
Synapse : désigne une zone de contact fonctionnelle qui s’établit entre deux neurones, ou entre un neurone
et une autre cellule (cellules musculaires, récepteurs sensoriels...)
5 Les lois de l’hérédité définit par Mendel.
Première loi : Loi d’uniformité des hybrides de première génération : aucune forme intermédiaire n’apparaît
en F1 quand les parents sont de souches pures. Le concept de l’hérédité par mélange est réfuté.
Deuxième loi : Loi de pureté des gamètes : Les facteurs héréditaires se séparent dans les gamètes. Un
gamète ne contient qu’un facteur de chaque caractère.
Troisième loi : Ségrégation indépendante des caractères héréditaires. Le cas pour les homozygotes.
6 rôle du placenta pendant la grossesse.
Le placenta remplit les fonctions de nutrition, de respiration, d’excrétion et plus encore joue un rôle d’organes
endocrinien.

113
24. CORRIGÉ ENS MAROUA 2011
24. Corrigé Ens Maroua 2011

114
Partie

7
E PREUVES DE CHIMIE
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

115
25. Epreuve chimie 2004

25- Epreuve chimie 2004

N.B : les questions sont à choix multiple


une réponse juste vaut 2 points
une réponse fausse vaut -1 points

Exercice 01
Quels atomes forment un ion qui émigrerait vers la cathode dans une cuve électrolytique
1 F
2 I
3 Na
4 C

Exercice 02
Etant donnée la réaction Mg + Cr3+ −→ Mg2+ + Cr Quand l’équation est correctement équilibrée en utilisant les
plus petits nombres entiers la somme des entiers sera
1 10
2 7c
3 5
4 4

Exercice 03
Quand une substance est oxydée, elle
1 perd des électrons
2 gagne des électrons
3 agit en tant que oxydant
4 agit en tant qu’agent réducteur

Exercice 04
Quelle phrase décrit mieux comment un pont salin maintien la neutralité électrique dans les demi piles d’une pile
électrochimique ?
1 Il empêche la migration des électrons
2 Il permet la migration des ions
3 Il permet au deux solutions de se mélanger complètement
4 Il empêche la réaction de se produire spontanément

Exercice 05
Etant donné l’équation équilibrée :
Al(s) + 6H + (aq) −→ Al3 + 3H2 Quel est le nombre totale de mole d’électrons transférés à partir d0 Al(s) à
+
H (aq) quand 2 moles d’Al(s) réagissent complètement
1 5
2 6

117
25. EPREUVE CHIMIE 2004
25. Epreuve chimie 2004

3 3
4 4

Exercice 06
Etant donné la réaction 2Li(s) + Cl2 −→ 2LiCl2 (g) lorsque la réaction a lieu, le Cl2
1 Gagne les Electrons
2 Perd des électrons
3 Gagne des protons
4 Perd des protons

Exercice 07
Quelles grandeurs sont conservées dans les réactions d’oxydoréduction ?
1 la charge seulement
2 la masse seulement
3 charge et masse
4 ni l’un ni l’autre

Exercice 08
1 La demi-réaction d’oxydation et la demi-réaction de réduction se produisent simultanément
2 La demi-réaction d’oxydation se produit avant la demiréaction de réduction
3 La demi-réaction d’oxydation se produit après la demiréaction de réduction
4 La demi-réaction d’oxydation se produit spontanément alors que la demi-réaction de réduction n’est pas
spontanée.

Exercice 09
Quel est le nombre d’oxydation du carbone dans N aHCO3 ?
1 +6
2 +2
3 −4
4 +4

Exercice 10
Quelle demi-réaction représente correctement la réduction du chrome ?
1 Cr3+ + 3e− −→ Cr (s)
2 Cr3+ −→ Cr (s) + 3e−
3 Cr (s) −→ Cr3+ + 3e−
4 Cr (s) + 3e− −→ Cr3+

Exercice 11
Etant donné la réaction redox : 2I(aq) + Br2 (I) −→ 2Br2− (aq) + I2 (s) Que se produit-il pendant cette réaction ?
1 L’ion I − est oxydé, avec une augmentation de son nombre d’oxydation
2 L’ion I − est oxydé, avec une diminution de son nombre d’oxydation

118
25. Epreuve chimie 2004

3 L’ion I − est réduit avec une augmentation de son nombre d’oxydation


4 L’ion I − est réduit, avec une diminution de son nombre d’oxydation

Exercice 12
Etant donné la réaction qui a lieu lors du fonctionnement d’une batterie cadmium-Nikel : 2N iOH +Cd+2H2 O −→
2N i(OH)2 + Cd(OH)2 Quelle espèce est oxydée pendant la décharge de la batterie
1 N i3+
2 N i2+
3 Cd
4 Cd22+

Exercice 13
Quelle substance fonctionne comme électrolyte dans une batterie d’automobile ?
1 P bO2
2 P bSO2
3 H2 SO4
4 H2 O

Exercice 14
Quel type de réaction se produit quand un métal subit une corrosion ?
1 oxydoréduction
2 neutralisation
3 polymérisation
4 saponification

Exercice 15
Le quel des composés suivant est un composé binaire ?
1 Sulfure d’hydrogène
2 Sulfate d’hydrogène
3 Sulfure d’ammonium
4 Sulfate d’ammonium

Exercice 16
Quelle est la formule pour l’oxalate de sodium ?
1 N aClO
2 N a2 ClO
3 N a2 C2 O4
4 N aC2 H3 O2

Exercice 17
Etant donné l’équation non équilibré Al + O2 −→ Al2 O3 , quand cette équation est complètement équilibrée en
utilisant les plus petits entiers, la somme des coefficients est
1 9

119
25. EPREUVE CHIMIE 2004
25. Epreuve chimie 2004

2 7
3 5
4 4

Exercice 18
Quelle est la formule exacte pour l’oxyde d’azote ?
1 N ON
2 N2 O
3 N ON2
4 N2 O3

Exercice 19
Quel est le nombre total d’atomes représentés dans la formule CuSO4 , 5H2 O ?
1 8
2 13
3 21
4 27

Exercice 20
Quel est le nombre total d’atome contenus dans 2,00 moles de Nikel ?
1 59,8
2 118
3 6, 02.1023
4 1, 2.1024

Exercice 21
Quelle solution est la plus concentrée ?
1 1 molécule de soluté dissoute dans 1 litre de solution ?
2 2 moles de soluté dissoutes dans3 litre de solution ?
3 6 moles de soluté dissoutes dans 4 litre de solution ?
4 4moles de soluté dissoutes dans8 litres de solutions ?

Exercice 22
Quelle est le nombre total de moles de gaz de dihydrogène contenus dans 9, 03 × 1423 molécules
1 1,5 moles
2 2,00 moles
3 6.02 moles
4 9,03 moles

Exercice 23
Quel est le nombre total de moles de H2 SO4 requis pour préparer 5,0 litres d’une solution de 2,0M de SO4 ?
1 2,5

120
25. Epreuve chimie 2004

2 5,0
3 10
4 20

Exercice 24
Quelle est la molarité d’une solution de KF(aq) contenant 116 grammes de KF dans 1,00 litre de solution ?
1 1,00M
2 2,00M
3 3,00M
4 4,00M

Exercice 24
Quelles émanations radioactives ont une charge de -1
1 neutrons
2 rayon gamma
3 particule alpha
4 particules beta

Exercice 26
Lorsque la température d’un échantillon d’un élément radioactif diminue, la demi-vie
1 diminue
2 augmente
3 reste inchangée
4 peut diminuer ou augmenter

Exercice 27
Quel genre de rayonnement traversera un champ électrique sans subir de déviation ?
1 un proton
2 un rayon gamma
3 un électron
4 une particule alpha

Exercice 28
Quelle équation est un exemple de transmutation artificielle ?
1 92 U
238 −→2 He4 + T h234
2 13 A
27 +2 He4 −→15 P 30 + on1
3 6C
14 99K7 N 14 +−1 e0
4 88 Ra
226 99K2 He4 +86 Ra222

Exercice 29
Dans la réaction 4 Be9 + X −→6 C 12 +0 n1 ; X représente
1 une particule alpha

121
25. EPREUVE CHIMIE 2004
25. Epreuve chimie 2004

2 une particule beta


3 un électron
4 un proton

Exercice 30
Quelle réaction illustre la fusion
1 1H
2 +1 H 2 −→2 He4
2 01n +13 Al27 −→13 Al27 +2 He4
3 13 Al
27 +2 He4 −→15 P o30 +0 n1
4 7N
14 +2 He4 −→1 H 2 +8 O17

Exercice 31
Quel élément est présent dans tous les composés organiques
1 carbone
2 azote
3 l’oxygène
4 phosphoreux

Exercice 32
Quelle propriété est également caractéristique d’un composé organique
1 bas point de fusion
2 point de fusion élevé
3 soluble dans les solvants polaires
4 insoluble dans les solvants polaires

Exercice 33
Comparée à la vitesse de réaction inorganique, la vitesse de réaction organique est généralement
1 Plus lente parce que les composés organiques sont des ions
2 Plus lente parce que les composés organiques contiennent des liaisons covalentes
3 Plus rapide parce que les composés organiques sont des ions
4 Plus rapide parce que les composés organiques contiennent des liaisons covalentes

Exercice 34
Quels composés sont des isomères ?
1 1 − propanol et 2 − propanol
2 Acide méthanique et acide éthanoïque
3 Méthanol et méthanal
4 Ethane et éthanol.

Exercice 35
Quelle phrase explique pourquoi l’élément carbone forme tant de composés avec d’autres atomes.
1 Les atomes de carbone combinent aisément avec l’oxygène

122
25. Epreuve chimie 2004

2 Les atomes de carbones ont l’électronégativité très haute


3 Le carbone forme aisément des liaisons ioniques avec d’autres atomes de carbone
4 Le carbone forme aisément des liaisons covalentes avec d’autres atomes de carbone

Exercice 36
Quels polymères se produisent naturellement
1 amidon et nylon
2 amidon et cellulose
3 protéine et nylon
4 protéine et plastique
2- amidon et cellulose
Exercice 37
Quel est le nom du composé qui a la formule moléculaire C6 H6 ?
1 butane
2 butène
3 benzène
4 butyne

Exercice 38
Dans une molécule de CH4 les atomes d’hydrogènes sont dans l’espace orientés vers le centre
1 d’une pyramide régulière
2 d’un tétraèdre régulier
3 d’un carré
4 d’un rectangle

Exercice 39
La réaction CH2 CH2 + H2 −→ CH3 CH3 est un exemple de
1 substitution
2 addition
3 estérification
4 fermentation

Exercice 40
Quel type de réaction est CH3 CH3 + Cl2 −→ CH3 CH2 Cl + HCl
1 une réaction d’addition
2 une réaction de substitution
3 une réaction de saponification
4 une réaction d’estérification

Exercice 41
Quelle est le nombre minimum des liaisons covalentes qu’un atome de carbone peut former
1 1

123
25. EPREUVE CHIMIE 2004
25. Epreuve chimie 2004

2 2
3 3
4 4

Exercice 42
Quelle classe de composés organiques peut être représentée par R − OH
1 acide
2 alcools
3 esters
4 ethers

Exercice 43
Quelle substance est compose de monomères qui s’associent pour former de longues chaines ?
1 cétone
2 protéine
3 esters
4 acide

Exercice 44
Pendant la distillation fractionnée, les hydrocarbures sont séparés selon leur
1 point d’ébullition
2 point de fusion
3 point triple
4 point de saturation

Exercice 45
Quel est le pH d’une solution de 0,00001M de HCl
1 1
2 9
3 5
4 4

Exercice 46
Quel est le pH d’une solution avec une concentration en ion hydronium égal à 0,01 mole par litre ?
1 1
2 2
3 10
4 14

Exercice 47
Quelle solution 0,1 M des composés suivants fera virer au rose la phénol phtaléine ?
1 HBr(aq)

124
25. Epreuve chimie 2004

2 CO2
3 LiOH(aq)
4 CH3 OH(aq)

Exercice 48
Quand HCl(aq) est exactement neutralise par N aOH(aq), la concentration d’ion hydronium dans le mélange
est :
1 toujours inférieure à la concentration des ions hydroxyde
2 toujours supérieur à la concentration des ions hydroxydes
3 toujours égale à la concentration des ions hydroxydes
4 parfois supérieure et inférieure à la concentration des ions hydroxydes

Exercice 49
Un étudiant souhaite préparer approximativement 100 ml d’une solution de HCl 6 M en utilisant une solution de
HCl 12M. Quel procédé est correct ?
1 ajouter 50 ml de HCl 12M à 50 ml d’eau tout en agitant le mélange
2 ajouter 50 ml de HCl 12M à 50 ml d’eau et puis agiter le mélange
3 ajouter 50 ml d’eau à 50 ml de HCl 12 M tout en agitant le mélange
4 ajouter 50 ml d’eau à 50 ml de HCl 12 M et puis agiter le mélange

Exercice 50
Les données suivantes ont été rassemblées au point équivalent lors d’un dosage d’une solution de HCl. Le volume
d’acide (HCl) employé =14,4 ml Le volume de la base (NaOH) employé =22,4 ml Molarité de la base standard
=0,20M Quelle est la molarité de la solution acide ?
1 1,6M
2 0,64M
3 0,31M
4 0,13M

Exercice 51
Quand les particules alpha sont employées pour bombarder la lame d’or, la plupart des particules alpha traversent
sans être déviées. Ce résultat indique que la majeure partie du volume d’un atome d’or se compose de :
1 deutérium
2 neutron
3 protons
4 espace vide

Exercice 52
Un proton a approximativement la même masse que :
1 un neutron
2 une particule alpha
3 une particule beta
4 un électron

125
25. EPREUVE CHIMIE 2004
25. Epreuve chimie 2004

Exercice 53
Quand les électrons d’un atome dans un état excité tombent à des niveaux énergétiques plus bas l’énergie est :
1 absorbée
2 libéré
3 ni libéré ni absorbée
4 libéré et absorbée

Exercice 54
Un neutron a approximativement la même masse que
1 une particule alpha
2 une particule beta
3 un électron
4 un proton

Exercice 55
Quels symboles représentent les atomes qui sont des isotopes ?
1 C − 14 et N − 14
2 O − 16 et O − 18
3 I − 131 et I − 131
4 Rn − 222 et Ra − 222

Exercice 56
Le rayon ionique de quel élément est-il plus petit que son rayon ionique ?
1 néon
2 azote
3 sodium
4 soufre

Exercice 57
Quel atome contient exactement 15 protons ?
1 P − 32
2 S − 32
3 O − 15
4 N − 15

Exercice 58
Un ion avec 5 protons, 6 neutrons et une charge de 3+ a un numéro d’atomique de :
1 5
2 6
3 8
4 11

126
25. Epreuve chimie 2004

Exercice 59
Quel est le nombre de masse d’un atome qui contient 28 protons, 28 électrons et 34 neutrons ?
1 28
2 56
3 62
4 90

Exercice 60
Quelle formule représente une substance moléculaire ?
1 Ca
2 CO
3 Li2 O
4 Al2 O3

127
25. EPREUVE CHIMIE 2004
26. Epreuve chimie 2005

26- Epreuve chimie 2005

Exercice 01
Quelle est la définition de l’oxyde amphotérique. En se servant de Al2 O3 , écrire deux équations chimiques
permettant de montrer que cet oxyde est amphotérique.

Exercice 02
Dans l’équation chimique : 2S2 O32− + I2 −→ S4 O62− + 2I −
1 calcule le nombre d’oxydation de S et de I dans toutes les espèces
2 Quel est l’agent oxydant.

Exercice 03
Compléter les réactions suivantes :
1 CH3 CH2 OH + KM nO4 −→
2 CH3 CH2 COOH + CH3 CH2 OH −→
3 CH3 CH = CH2 + HBr −→
4 HC = CCH3 + H2 O + Hg2 −→

Exercice 04
Donner le nom des composes suivants :
1 CH3 CH

CH3
2 CH3 CH2 CH2 CH COOH

CH3 O
3 H3 C CH2 CO CH(CH32
4 HC3 CH CH2 COOH

NH2
4 CH3 CH CH2 COOH

NH2
4 CH3 CH COOH

NH2

Exercice 05
Ecrire les formules semi-développées des composes suivants
1 (E) 4 − mthylpen − 2 − ne
2 Acide2 − hydroxybenzoique
3 Pentanoate de 3 − mthylbutyle

128
26. Epreuve chimie 2005

4 Isopropylbenzène

Exercice 06
1 Ecrire l’équation de neutralisation d’une solution d’acide sulfurique par une solution d’hydroxyde de sodium.
2 Détermine le nombre de mole d’acide sulfurique neutralisé par 12 cm3 d’une solution d’hydroxyde de sodium
de concentration 0,05 mol.L−1 .
3 Quelle donnée marque-t-elle pour en déduire la concentration de la solution d’acide ?

Exercice 07
On dispose de trois flacons de produits chimiques sans étiquettes au laboratoire et des réactifs suivants : 2,4-
D.N.P.H. , réactif de Schiff, réactif de Tollens et de liqueur de Fehling.
1 A l’aide de deux réactifs uniquement, comment peuton étiqueter les flacons sachant qu’ils contiennent le
butane − 1 − ol, le butanal et la butanone.
2 comment peut-on transformer le butan-1-ol en butanal ?

Exercice 08
Dans 100 cm3 d’une solution d’acide chloridrique de pH=1 on introduit de la limaille de fer. Il se dégage du
dihydrogène. Après disparition du fer, le pH de la solution est 2.
Quelle masse de limaille de fer a-t-on versé dans la solution acide ? M F e = 56, 8g.mol−1

Exercice 09
La formule d’un composé peut s’écrire Cx Hy Oz N . l’analyse élementaire quantitative montre que ce corps contient
en masse 40% de carbone, 8,4% d’hydrogène et 27,1% d’oxygène.
1 Déterminer les valeurs de x, y et z
2 En déduire la formule moléculaire de se composé
3 Proposer une formule développée pour ce composé.

129
26. EPREUVE CHIMIE 2005
27. Epreuve chimie 2006

27- Epreuve chimie 2006

Exercice 01
1 L’analine et la valine sont deux acide-aminés dont les formules respectives sont : CH3 −CH−(N H2 )−COOH
CH3 − CH(CH3 ) − CH − (N H2 ) − COOH
a. Donner le nom de ces deux acides dans la nomenclature systématique
b. En prenant pour exemple l’alamine
i. Ecrire la formule de l’ion dipolaire présent dans une solution aqueuse de cet acide
ii. Ecrire les deux couples acide/base correspondant à cet ion
iii. Les pKa de ces deux couples sont égaux respectivement à 2,3 et 9,9 ; attribuer le pKa correspondant
à chaque couple et établir le domaine de prédominance de chaque espèce
c. i. Ecrire l’équation bilant des réactions de condensation entre une molécule d’alamine et une molécule
de valine.
ii. Comment appelle-t-on la liaison créée ?
iii. Comment appelle-t-on le type de molécule obtenue
2 a. Quels sont les produits dont la préparation est envisageable par hydratation dans des conditions
convenables, du but-1-ène ?
b. La molécule de l’un de ces produits, est chirale, identifier A et représenter les deux énantiomères de
la molécule.
c. La réaction donne également en quantité faible un produit A’ ; ce produit traité par une solution
acidifiée de dichromate de potassium, conduit à la formation des produits B’ et C’. Donner le noms
de B’ et C’, et leurs formules semi-développées.

Exercice 02
Les niveaux d’énergie possible de l’atome d’hydrogène sont donnés par la relation : En = E0 /n2 avec E0 =
−13, 6Ev et n le nombre de niveau d’énergie.
1 A quoi correspond l’état fondamental d’un atome d’hydrogène ? Préciser la valeur de n lorsque l’atome
d’hydrogène est à son état fondamental.
2 Qu’appelle-t-on énergie d’ionisation ? Calcule l’énergie d’ionisation (en eV) de cet atome
3 A quoi correspondent les différentes rais de l’atome d’hydrogène ?
4 Pris dans son état fondamental, l’atome d’hydrogène est excité et son électron passe du niveau 1 au niveau
4.

a. Quelle est en eV, la valeur de l’énergie reçu ?


b. Quelle est la fréquence émise lors de son retour à son état fondamental ?

5 On envoi sur les atomes d’hydrogène une radiation de fréquence 2 : 1015 Hz. Cette radiation sera-t-elle
absorbée ? Justifier la réponse.
On donne : 1eV = 1, 66.10−19 J; h = 6, 63.10−34 j.s

Exercice 02
1 On dispose d’un litre d’une solution aqueuse contenant de l’ammoniac et du chlorure d’ammonium. Cette
solution à un pH=9,5 à 25o C et sa concentration molaire total est de 0, 5mol.l−1 . Le pKa du couple
N H 4+ /N H3 est 9,3.

130
27. Epreuve chimie 2006

a. Quelle sont les espèces chimiques présentes dans la solution ?


b. Calcule les concentrations de H3 O+ et OH −
c. A partir de la constance d’acidité Ka, déduire le rapport [N H3 ] = [N H4+ ]
d. Déterminer les concentrations [N H 4+ ] et [N H3 ]

2 On ajoute 0,02 mole d’acide chlorhydrique à la solution précédant(sans variation de volume).

a. Quelle réaction se produit après l’addition de l’acide ? Écrire son équation bilan.
− Déduire les concentrations [N H 4+ ] et [N H3 ]
− Déterminer les concentrations de [H3 O+ ] à partir du Ka
b. En déduire le pH de la solution obtenue. Comment appelle-t-on cette solution ?

Exercice 03
1 Donner les formules développées des molécules suivantes :
i acide2amino − 4 − mthylpentanoique
ii N − thyl, N − mthylbutanamide

a. Laquelle des deux molécules est chirale ? pourquoi ?


b. Représenter ces énantiomères

2 Deux alcools isomère A et B comporte chacun quatre atomes de carbone. On se propose de les identifier
en les soumettant une réaction d’oxydation ménagée par la permanganate de potassium en milieu acide.
Dans ces conditions, l’alcool A conduit un mélange de deux dérivés C et D, tandis que l’alcool B conduit
au produit unique E.

a. C réagit avec la liqueur de Fehling à chaud pour donner un précipité rouge brique.
− Donner la formule semi développée de C sachant que sa chaine carbonée est ramifiée. Préciser son
nom.
− En déduire la formule semi développée de A, ainsi que celle de D .
− donner le nom de ces composés.
b. E réagit avec le 2,4-dinitrophenylhydrazine pour donner un précipité jaune, Mais ne réagit pas avec la
liqueur de Fehling.
− Détermine la formule semi développée de E et de B, ainsi que leurs noms.
c. A partir des semis équations redox, déduire l’équation bilan de la réaction d’oxydation de B par l’ion
permanganate en milieu acide.

131
27. EPREUVE CHIMIE 2006
28. Epreuve chimie 2007

28- Epreuve chimie 2007

Exercice 01
1 indications suivantes H2 SO4 . 98% ; d = 1, 83 ; M = 98, 07mol : l−1 . Quelle est la concentration pondérale,
P(g/l), de cet acide.
2 Le composé C6 H5 −COO −CH2−C6 H5 est un antispasmodique utilisé dans le traitement de la coqueluche
et de l’asthme. Proposer une suite de réaction permettant la synthèse de ce médicament (avec un bon
rendement) à partir du phénylméthanol, C6 H5 − CH2 OH ? Comme seul composé organique de départ.
Vous disposez de tous les autres réactifs.
3 L’action de chlorure de butanoyle sur une amine primaire à chaine carbonée non ramifiée donne un composé
A de masse molaire M = 43g : mol−1 et du chlorure d’hydrogène.

a. Calculer la masse molaire M 0 de l’amine


b. Sachant qu’on a utilisé 21, 3g de butanoyle et obtenue 20, 0g du composé A, en déduire le rendement
de la réaction.
c. Expliquer pourquoi, bien que la réaction soit totale le rendement n’est pas voisin de 100%. On donne
C = 12; O = 16; Cl = 35, 5; N = 14.

4 L’acide chlorhydrique réagit sur le zinc en donnant H2 et une solution aqueuse de Zn Cl2 . A l’instant t = 0,
on introduit une masse m = 1, 0g de zinc en poudre dans un ballon contenant Va = 40ml d’une solution
d’acide chlorhydrique de concentration Ca = 0, 50mol : l−1 . On recueille H2 formé au cours du temps et
on mesure Vm

a. Ecrire l’équation de la réaction qui a lieu.


b. Déterminer [Zn+
2 ] dans la solution lorsque VH2 = 0, 113L.

c. Déterminer [Zn+
2 ] en fin de réaction et calculer la masse mx du zinc restant. On donne V m =
−1
24L.mol ; Zn = 65
d. On mélange 50mL d’acide benzoïque C6 H5 COO− à 2.10−3 M avec 12mL de soude 5.10−2 M , le pH de
la solution est alors 4,38. Quelle sont les concentrations des ions N a+ et C6 H5 COO− dans la solution.

5 Un jeune bachelier (bac scientifique) recruté dans une industrie pharmaceutique pour un stage de vacance,
est affecté dans le service de contrôle de qualité. Cette industrie produit, en plus des autres médicaments la
vitamine C de son vrai nom acide ascorbique (vendue en pharmacie sous forme de comprimés). Il reçoit un
échantillon d’une série sur laquelle il est porté l’inscription 500mg, ce qui signifie qu’un comprimé contient
50mg d’acide ascorbique pur. La vitamine C est acide faible de formule brut C6 H8 O6 H, si l’on veut l’écrire
sous la forme AH.

a. Quelle est la formule de la base conjuguée ?


b. Ecrire l’équation bilan de sa réaction sur l’eau.
c. Le jeune bachelier dissout un comprimé dans 200cm3 d’eau distillée pour obtenir une solution S1 . Il
prélève 10mL de s1 qu’il dose avec une solution S2 de soude 1, 5.10−2 M en présence d’un indicateur
coloré. Le virage de l’indicateur est obtenu quand le volume de soude versé est de 9, 5cm3 . Sachant
que le domaine de l’indicateur [7, 2 − 8, 8], quel peut être la valeur du PH ?
d. Quelle est la quantité de soude utilisée pour atteindre l’équivalence ? En déduire la quantité d’acide
ascorbique contenu dans un comprimé et la masse correspondante. L’inscription portée sur l’emballage
est-elle justifiée ?

132
28. Epreuve chimie 2007

6 Un comprimé d’aspirine effervescent est mis dans un verre d’eau. Entre l’aspirine (principale actif du
médicament) et l’ion hydrogénocarbonate HCO3− , se produit une réaction totale dont l’équation bilan est :
C9 H8 O4 + HCO3− −→ C9 H7 O4− + CO2 + H2 O (1). On se propose de reproduire (1) au laboratoire en
mettant en contact un comprimé aspirine 500 qui contient en principe 500mg de principe actif et une
solution d’hydrogénocarbonate de sodium.

a. La solution d’hydrogénocarbonate introduite dans le ballon a un volume V1 = 10mL et une concen-


tration C1 = 0, 5M . Vérifier que la solution permet la consommation totale de l’aspirine dans un
comprimé.
b. Définir la vitesse volumique instantanée de formation de CO2 .
c. Calculer la masse d’aspirine contenu dans le comprimé sachant que la quantité de CO2 formée est
nCO2 = 2, 5.10−3 mol. Comparer à la valeur indiquée. On donne masse molaire de l’aspirine M =
180g/mol.

133
28. EPREUVE CHIMIE 2007
29. Epreuve chimie 2008

29- Epreuve chimie 2008

Exercice 01
1 Sur l’emballage d’un engrais on lit : « ENGRAIS GERANIUM 17-18-20 : 17% d’azote, 18% d’acide phos-
phorique, 20% de potassium »
a. Corriger cette étiquette.
b. L’agronome conseille de dissoudre cet engrais dans l’eau, dans les proportions de 1g par litre, puis
d’arroser les plantes avec une solution tous les jours. Un volume de 1l de solution étant nécessaire pour
une jardinière de trois plants de géranium, quelle masse des trois éléments fertilisants chaque plant de
géranium peut utiliser par mois ?
2 Lorsque la nitroglycérine C3 H5 (N O3 )3 explose, aucun produit solide n’est produit suivant l’équation :
C3 H5 (N O3 )3 (I) −→ CO2 (g) + 6N2 (g) + 6N2 (g) + O2 (g) + H2 O(g)
a. Equilibrer cette équation.
b. Quel est le volume total des gaz produits dans les CNTP lorsqu’un récipient contenant 454g de nitro-
glycérine explose ?
3 Une solution S0 d’acide méthanoïque HCOOH de concentration Ca = 0, 1mol : l−1 , a un pH= 2, 4.
a. Calculer les concentrations des espèces chimiques, présentes dans la solution.
b. L’acide méthanoïque est-il un acide fort ou faible ? Pourquoi ? écrire l’équation de la réaction avec
l’eau.
c. Déterminer le pKa du couple acide méthanoïque/ion méthanoate.
4 L’hydratation dans les conditions convenables d’un alcène A1 non cyclique comportant 6 atomes de carbones
conduit à deux composées B1 et B2 dans les proportions comparables alors que, cellede A2 est un isomère
de A1 , conduit B1 et à un autre composée B3 nettement prépondérant. Contrairement à B3 , B1 et B2
décolorent une solution acidifiée de permanganate de potassium et conduisent à deux composés C1 et C2
qui sont précipité jaune. Donner les formules semi-développées et les noms de A1 , A2 , B1 , B2 , B3 , C1 et C2 .
5 On mélange 1Oml de butan-1-ol avec 20ml d’une solution de dichromate de potassium de concentration
0, 1mol/l et quelque gouttes d’acide sulfurique. On dose l’excès de dichromate de potassium par une solution
de fer(II) de concentration 0, 6mol/L. A l’équivalence le volume de la solution de sulfate de fer versé est de
9, 5ml.
a. Pourquoi acidifie-t-on le milieu lors de la première expérience ?
b. Quelle est la verrerie utilisée pour réaliser l’expérience ?
c. Ecrire les demi-équations et l’équation bilan des deux réactions d’oxydoréduction.
d. Calculer :
i. Le nombre de moles d’ion dichromate dosés par le fer(II).
ii. La masse d’alcool utilisée et sa concentration molaire.
6 L’énergie en électron volts de l’atome d’hydrogène lorsque l’électron se trouve sur un niveau (n) est donnée
par la relation En = −13, 6/n2.
a. Quelle est l’énergie correspondant au niveau fondamental de l’atome d’hydrogène ?
b. Une transition du niveau 2 au niveau 4 peut-elle se faire par absorption ou par émission d’un photon ?
c. Lorsque l’atome est dans son état fondamental, quelle est la plus grande longueur d’onde des radiations
qu’il peut absorber ? à quel domaine spectral appartient cette longueur d’onde ?

134
29. Epreuve chimie 2008

d. Quelle est l’énergie d’ionisation de l’atome d’hydrogène ?


e. On envoie sur l’atome d’hydrogène sans son état fondamental différents photons d’énergie respectives :
8, 2eV ; 10, 2eV ; 13, 6eV et14, 6eV.X
i. Quels sont les photons qui peuvent être absorbés ?
ii. Quel est dans chaque cas l’état final du système ?

6 On verse sur un clou en fer de masse 1, 2g, 25cm3 d’une solution molaire d’acide chlorhydrique.

a. Ecrire l’équation bilan de la réaction et mettre en évidence les deux corps oxydant réducteur mis en
jeu.
b. Calculer la masse de fer ayant disparu.
c. Calculer le volume de dihydrogène dégagé dans les conditions où le volume est VM = 24L/mol.
Données : Volume molaire dans les CNTP= 22,4L/mol ; C=12,0 ; H=1,0 ; N=14 ; O=16 ; K=39 ;
P=31 ; Fe= 55,8 ; h = 6, 62.10−34 J : s ; c = 3.108 m/s ; 1eV = 1, 6 : 10−19 J.

135
29. EPREUVE CHIMIE 2008
30. Epreuve chimie 2010

30- Epreuve chimie 2010

Exercice 01
1 Calculer le volume d’une solution techique à 37% d = 1.19 qu’il faut prélever pour préparer par dilution
250ml de solution 0, 5M .
Quel volume de cette solution faut-il diluer dans une fiole de 100ml pour préparer une solution de 0,1 .
Quelle est la verrerie nécessaire ? On prélève 50ml d’une solution aqueuse de CH3 COOH de concentration
inconnue.
On y ajoute 10ml d’une solution aqueuse de NaOH. L’excès de NaOH est titré par le 9ml d’une solution
aqueuse de HCl 0, 1M . Quelle est la concentration de la solution de CH3 COOH ?
2 On se propose de vérifier par dosage l’étiquetage d’étiquetage d’un flacon contenant une solution S0 d’acide
méthanoïque (HCOOH). L’étiquette porte les indications suivantes : acide formique 50% en masse, masse
volumique de la solution 1180kg/m3 , M = 46, 0g/mol (masse moléculaire).
On dilue 200 fois un échantillon du contenu du flacon. On obtient une solution S. On prélève dans une bécher
10, 3cm3 de solution S puis on ajoute quelques gouttes de phénophtaléine. On dose alors ce prélèvement
au moyen d’une solution d’hydroxyde de sodium (soude) de concentration 0, 100mol/L−1 . Le virage de
l’indicateur coloré est obtenu pour un volume de soude versé égal à 10, 3cm3 .

a. Ecrire l’équation de la réaction chimique qui se produit lors du dosage.


b. En déduire la concentration molaire de la solution S.
c. Quelle est la concentration molaire de la solution S0 .
d. Le pourcentage annoncé sur l’étiquette vous parait-il correcte ? Justifier.

3 Dans 10ml d’une solution décimolaire d’acide chlorhydrique on ajoute x gouttes d’eau pure. Chaque goutte
a un volume de 0, 5cm3 . Quel est le nombre de gouttes nécessaires pour avoir une variation de pH de la
solution primitive de l’unité pH.
4 On dissout un échantillon de 3, 552g d’un minerais de fer dans du H2 SO4 et tous les ions fer (III) qui
seraient présents sont réduits en F e2+ par addition de poudre de Zinc à la solution. On titre la solution
filtrée de F e2+ par une solution de KMnO 0, 1108M . Le dosage relève qu’il en faut 34, 5ml. Quel est le
pourcentage massique de fer dans le minerai analysé ? F e = 56g.mol−1 .
5 On suit par pH mètre le dosage d’une solution d’acide éthanoïque (Ka = 1, 6.10−4 ) de volume Va et
concentration ça par une solution de soude de concentration C. soit Vb le volume de base nécessaire pour
atteindre le point équivalent et soit à un instant xml, le volume de soude ajouté.
a. Ecrire la relation donnant Vb
b. Calculer le pH pour x = 0
c. Etablir la relation donnant la valeur pH avant le point équivalent.
d. Calculer la valeur pH à la demi-équivalence
e. Calculer la valeur de pH au point équivalent
f. Etablit la relation donnant la valeur pH après le point équivalent

136
31. Epreuve chimie 2012

31- Epreuve chimie 2012

Exercice 01
1 Donner les formules semi-développées des composés dont les noms suivent

a. Acide 2,3−diméthylbutanoide ;
b. 2,4,4−triméthylhexan−3 − ol ;
c. 3,6,6−triméthylheptan−2−one ;
d. 3−méthylpentanal ;
e. 4−éthyl,3−méthylhept−2−ène.

2 On a relevé en nm les quatre longueurs d’onde les plus élevées des séries de Balmer pour l’hydrogène (1 H)
et son isotope naturel le deutérium D(2 H).

a. Rappeler la formule de Balmer généralisée.


b. On rappelle que la série de Balmer correspond à la désexcitation de l’atome vers le niveau d’énergie
de l’atome vers le niveau d’énergie E2 . Déterminer avec cinq chiffres significatifs, la constante de
Rydberg Rd pour le deutérium. On précisera obligatoirement la méthode de calcul employée. On
donne : C = 3 × 108 ms−1 , h = 6, 02 × 10−34 Js, 1eV = 1, 6 × 10−19 J.

3 L’acide acétylsalicylique ou aspirine est synthétisé à partir de l’atome de l’acide salicylique et de l’anhydride
éthanoïque. En effet, l’acide salicylique (1), comme l’acide acétylsalicylique (2) sont des antipyrétiques
efficaces (contre la fièvre), mais le deuxième est moins agressif pour l’organisme que le premier.

COOH COOH

OH OCOCH3
a. Expliquer simplement pourquoi les deux corps peuvent présenter des activités pharmacologiques com-
parables.
b. Nommer les différentes fonctions chimiques de ces deux composés. Pour répondre aux questions 3 et
4, l’acide acétylsalicyque, pourra être écrit sous la forme AH.
c. On étudie l’acide acetylsalicyque qui est un acide faible de pKa=3,48.
i. Ecrire l’équation bilan de la réaction de l’acido-basique de l’aspirine avec l’eau. Donner le nom de
sa base conjuguée.
ii. Le pH est voisin de 1 dans l’estomac, et 8 dans l’intestin. Sous quelle forme prédominante se trouve
l’aspirine dans ces organes ? Justifier votre réponse.
d. On prépare une solution S de volume 150ml, en dissolvant un comprimé d’aspirine dans de l’eau
distillée. On procède au dosage de la quantité d’acide acétylsalicylique contenu dans S par une solution
de soude.

i. Le dosage est effectué à froid : expliquer pourquoi. Ecrire l’équation bilan de la réaction de dosage.
ii. La solution de soude utilisée a une concentration Cb = 0, 15mol.L−1 . Le volume versé l’équivalence
dans S est Vb = 15, 06mL. En déduire la masse d’aspirine contenue dans le comprimé.

4 On dispose de deux sacs contenant respectivement 10kgs de KNO, et 20kgs de Ca(H2 P O4 )2 .

137
31. EPREUVE CHIMIE 2012
31. Epreuve chimie 2012

a. Déterminer la formule commerciale de chacun de ces engrais.


b. On mélange intimement les contenus des deux sacs. Déterminer la formule commerciale de l’engrais
résultant. On donne : H = 1, O = 16 ; K = 39, 1 ; P = 31 ; Ca = 40.
5 Une solution S0 d’acide méthanoïque HCOOH de concentration C0 = 0, 1mol.L−1 , a un pH = 2, 4.

a. Calculer les concentrations des espèces chimiques présentes dans la solution.


b. L’acide méthanoïque est-il un acide fort ou faible ? Pourquoi ? Ecrire l’équation de sa réaction avec
l’eau.
c. Déterminer le pKa du couple acide méthanoïque/ion métanoate.

6 On verse Sur un clou en fer de masse 1, 2g, 25cm3 d’une solution molaire d’acide chloridrique.

a. Ecrire l’équation bilan de la réaction de la réaction et mettre en évidence les deux couples oxydant
réducteurs mis en jeu.
b. Calculer la masse de fer ayant disparu (Fe=55,8)
c. Calculer le volume de dihydrogène dégagé dans les conditions ou le volume molaire est Vm = 24l.mol−1 .

138
Partie

8
C ORRIGÉS CHIMIE
YAOUNDÉ
©Intélligentsia corporation

« La seule chose absolue dans un monde


comme le nôtre, c’est l’humour »

Albert Einstein

139
32. Corrigé chimie 2005

32- Corrigé chimie 2005

Exercice 01
Un oxydant amphoterique est une espèce dont les propriétés amphotères sont dues à l’élément oxygène.
Comme acide : Al2 O3 + 5H2 O −→ 2Al(OH)− 4 + 2H
+

Comme une base : Al2 O3 + 3H2 O −→ 2Al+3 + 6OH −

Exercice 02
1 2S2 O2−
3 +I2 S4 O2−
6 + 2I

S : S2 O2−
3 S : S4 O2−
4 I :I2 I
-II +5/2 -II -I
2 l’agent oxydant est le I2 .

Exercice 03
1 Il s’agit de l’oxydation menagée en solution aqueuse
O

5CH3 CH2 OH+KMnO−


4 −→ 2Mn
2+ + 5CH
3 C +14H2 O

H
2 Il s’agit d’une estérification
CH3 CH2 COOH+CH3 CH2 OH −→ CH3 CH2 C O CH2 CH3 +H2 O

O
3 CH3 CH CH2 +HBr −→CH3 CH CH3 (réaction d’addition)

Br
Hg 2+
4 HC CCH3 +H2 O+Hg2 −−−→ CH3 C CH3

Exercice 04
1 CH3 CH 2,3-diméthylbutane.

CH3
2 CH3 CH2 CH2 CH COOH Acide-2-methoxypentanoïque

CH3 O
3 H3 C CH2 CO CH(CH32 2-méthylpentan-3-one
4 HC3 CH CH2 COOH Acide-3-aminobutanoïque

NH2
5 CH3 CH CH2 COOH 3-méthylbutanal

NH2
141
32. CORRIGÉ CHIMIE 2005
32. Corrigé chimie 2005

6 CH3 CH COOH Acide-2-aminopropaïque

NH2

Exercice 05
1 (E) 4-méthylpen-2-ène
H CH3
C C [7]H
CH3 CHCL
2 Acide 2-hydroxybenzoique
OH

COOH

3 Pentanoate de 3-méthylbutyle
C 4 H9 C O CH2 CH2 CH2 CH4

0 CH3
4 Isopropylbenzène
CH3

CH

CH3

Exercice 06
1 H2 SO4 + 2HaOH−→ Na2 SO4 +H2 O
0,05×12.10−13
2 n1 = n
2 = 2 = 10−3 mole

Exercice 07
1 La 2,4-D-N-P-H nous permet d’identifier le butan-1-ol car lui ne réagit pas avec elle alors qu’elle réagit avec
le butanal et la butanone. La liqueur de Fehling réagit avec le butanal et non avec le butanone. Ce qui nous
permet de différencier ces deux derniers.
2 Par oxydation ménagé avec une quantité d’oxydant en défaut

Exercice 08
L’équation de la réaction est
2H3 O+ + F e −→ F e2+ + 2H2 O + H2
na = n1 − n2 où na représente la quantité d’acide ayant réagit
m
na = nF e ⇒ (C1 − C2 )V = M = (C1 − C2 )V M
En supposant qu’i n’ya pas variation de volume.
A.N : m = (10−1 − 10−2 ) × 10−1 × 56 = 5, 04g

142
32. Corrigé chimie 2005

Exercice 09
1 x= %C.M
1200 = 2, 01y, y= %H.M
100 = 5, 01z z= %O.M
1600 =1
2 Formule brute : C2 H5 ON
3 Formule semi-développée CH3 C NH2

143
32. CORRIGÉ CHIMIE 2005
33. Corrigé chimie 2006

33- Corrigé chimie 2006

Exercice 01

1 a. Nom systématique :
i. Alanie : acide-2-amino propanoïque
ii. Valine : acide- 2-amino-3-méthylbutanoïque
b. i. Formule de l’ion dipolaire
CH3 CH COO−

NH+ 3
ii. Couples acide/base correspondant à cet ion
CH3 CH COOH/CH3 CH COO− et CH3 CH COOH/CH3 CH COO−

NH+
3 NH+
3 NH+
3 NH2
 
iii. attribuons les pKa aux couples pKa CH3 CH COOH/CH3 CH COO− =2,3

NH+ NH+
  3 3

pKa CH3 CH COOH/CH3 CH COO− =9,9

NH+3 NH2
− Domaines de prédominance de chaque espèce.

c. i. Equation bilant des réactions de condensation


CH3 CH CH COOH+H2 N CH COOH −→ CH3 CH CH C N CH COOH

CH3 NH2 CH3 CH3 NH2 O H CH3


Val-Ala
CH3 CH COOH+H2 N CH COOH −→ CH3 CH C N CH COOH

NH2 CH NH2 O H CH
H3 C CH3 H3 C CH3
Ala-Val
ii. La liaiso créée est la liaison peptidique
iii. Le type de molécule formée est un dipeptide.
2 a. L’hybridation du but-1-ène conduit aux produits suivants :

H2 SO4  CH3 CH2
 CH2 CH2 OH butan-1-ol
CH3 CH2 CH CH2 +H2 O CH3 CH2 CH CH2 butan-2-ol
3000 C 

OH
b. La molécule chirale est celle du butan-2-ol. Ses énantiomères sont :

144
33. Corrigé chimie 2006

CH2 CH3 CH2 CH3

H OH OH H

CH3 CH3
(D) (L)
c. Nom et formules semi-développées de A’
O
B est un aldéhyde : butanal : CH3 CH2 CH2 C
H
C est un acide carboxylique : acide butanoïque CH3 CH2 CH2 COOH

Exercice 02
1 Etat fondamental correspond à l’énergie la plus faible de l’atome H. A l’état fondamental, n = 1
2 L’énergie d’ionisation c’est la plus petite quantité d’énergie qu’il faut fournir à un atome isolé pour lui
enlever un électron pris dans son état fondamental.
Calculons l’énergie d’ionisation :
Pour perdre un électron, l’atome passe du niveau 1 à 1 d’où on a :
13,6
∆E = E∞ − E1 = − E∞0 − E0
1 =0+ 1 ⇒ ∆E0 = 13, 6ev
3 Ces rais correpsondent au spectre d’émission
4 a. Valeur de l’électron reçu :
On sait que : En = − E0
n2
d’où : Er = E4 − E1 = 12, 75eV
b. Calcul de la fréquence émise :
hc hc
On a : E4 − E1 = λ ⇒λ= E4 −E1 AN : λ = 0, 975nm
5 Calculons l’énergie apportée :
E= hc
λ AN E = 9, 948.10−41 j et on a : E0 = 2, 17.1016 j
Non il ne sera pas abordé car E < E0

Exercice 03
1 a. Espèces chimiques présentes dans la solution : ions : N H4+ ; Cl− , HO− ; H3O+
molécules : N H3 ; H2 O
b. Calcul des concentrations de H3 O+ et OH−
[H3 O+ ] = 10−pH = 3, 16.10−10 M
[HO− ] = Ke
[H3 O+ ]
= 3, 22.10−4 M
c. Déduction du rapport [NH3 ]=[NH+
4]
[H3 O+ ][N H3 ] [N H3 ] Ka
Ka = [N H4 ] ⇒ [N H4+ ]
= [H3 O+ ]
= 1, 58

d. Détermination de [NH4+ ] et [NH3 ]


D’après les questions précédentes, [N H3] = 1, 58[N H4+ ] (1) et d’après la conservation de la matière
[N H4+ ]+[N H3 ] = 0, 5 (2). (1) dans (2) ⇒ 2, 58[N H4+ ] = 0, 5 d’où [N H4+ ] = 0, 19M et [N H3 ] = 0, 31M
2 a. Réaction après ajout de l’acide NH3 +H3 O+ NH+
4 + H2 O
il s’agit de la réaction entre les ions H3 O+ provenant de l’acide et l’ammoniac N H3
− Déduction des nouvelles concentrations [NH4+ ] et [NH3 ]

145
33. CORRIGÉ CHIMIE 2006
33. Corrigé chimie 2006

NH3 +H3 O+ NH+


4 + H2 O
à t=0
N H3 + H3 O+ −→ N H4+ + H2 O
à t=0 0,31 0,02 0,19 −
à tf 0,31-0,02 0 0,1I+0,02 −
De ce tableau, nous déduisons que [N H3 ] = 0, 29M et [N H4+ ] = 0, 21M
− Déterminons [H3O+]
Ka.[N H4+ ]
D’après l’expression de Ka, on a [H3 O+ ] = [N H3 ] = 3, 62 × 10−10 M
b. Déduction du pH da la solution
pH = −log[H3 O+ ] = 9, 4
La solution obtenue est une solution tampon car pH ≈ pKa

Exercice 04
1 Formule semi-développée
i acide2amino-4-méthylpentanoique
CH3 CH(CH3 ) CH2 CH2 (NH2 ) COOH
ii N-éthyl, N-méthylbutanamide
CH3 − CH2 − CH2 − CO − N (CH3 ) − C2 H5

a. Le premier est chiral car son C2 à 4 voisins différents


COOH COOH

b. C C
H
NH2 H NH2
R R
2 a. C = CH3 − CH(CH3 ) − COH 2-methylpropanal
A = CH3 − CH(CH3 ) − CH2 OH 2-methylpropan-1-ol
D = CH3 − CH(CH3 ) − COOH acide-2-methylpropanoique
b. E = CH3 − CO − CH2 − CH3 butan-2-one
B = CH3 − CH(OH) − CH2 − CH3 butan-2-ol
c. Equation de la réaction d’oxydation
CH3 − CHOH − CH2 − CH3 + 2H2 O ↔ CH3 − CO − CH2 − CH3 + 2H3 O+ + 2e
M nO4− + 8H3 O+ ↔ M n2+ + 12H2 O
bilan 5CH3 −CHOH −CH2 −CH3 +2M nO4− +6H3 O+ ↔ 5CH3 −CO−CH2 −CH3 +2M r2+ +14H2 O

146
34. Corrigé chimie 2007

34- Corrigé chimie 2007

Exercice 01
1 calcul la concentration pondérale
On a P = M C on a d = ρs /ρe ⇒ ρs = dρe
MS =masse de la solution ; ρe = densité de l’eau ; ms = masse du soluté ; w=cage massique
Ms /v = dρe ms = vdρe (1)
On a aussi w = ms × 100/MS ms = MS × 100/w (2)
On sait que C = n/V = ms /M V = wdρe /M V 100 × C = wdρe /M 100
P = wdρe = 100 A.N : P = 0, 98 × 1, 83 × 1000/100P = 17, 934g/L
2 Synthèse de C6 H5 COO CH2 C6 H5

a. Synthèse de l’acide Benzoïque


Cu (∆)
C6 H5 − COOH + 1/2O2 C6 H5 COH + H2 O
C6 H5 COH + 1/2O2 C6 H5 COOH
b. Synthèse du chlorure de Benzoyle
C6 H5 COOH + SOCl2 C6 H5 COCl + SO2 + HCl
c. Estérification
C6 H5 COCl + C6 H5 − CH2 OH H2 O + C6 H5 COO − CH − 2 − C6 H5
On utilise un chlorure d’acyle parce que lors de l’estérification on a une réaction rapide et totale d’où
le bon rendement.

3
4 a. Equation de la réaction qui a lieu.
2H + + 2e− H2
Zn Zn2+ + 2e−
2H + + Zn Zn2+ + H2
b. Déterminer [Zn+
2 ] Déterminons la concentration de Zn
2+

[Zn2+ ] = n(Zn2+ )/V T or n(Zn2+ ) = nH2


n(Zn2+ ) = VH2 /V0 [Zn2+ ] = VH2 /V0 V T
AN : [Zn2+ ] = 0, 103/24 × 40.10−3
[Zn2+ ] = 0, 107M
c. Déterminons [Zn2+ ] en fin de réaction
La réaction finit lorsque tout le HCl est consommé et transformé en Zn2+
D’après l’équation on a
nH
2 = nZn2+ ⇒ [Zn2+ ] = [H + ]/2
A.N : [Zn2+ ] = 0, 5/2[Zn2+ ] = 0, 25M
Calcul de la masse
n(Zn2+ )r = n(Zn2+ )i − n(Zn2+ )f n(Zn2+ )r = 1/65 − 0, 25 × 40.10−3
n(Zn2+ )r = 5, 38.10−3 m(Zn2+ )r = nZn × M
A.N : m(Zn2+ )r = 5, 38.10−3 × 65 m(Zn2+ )r = 0, 349g

147
34. CORRIGÉ CHIMIE 2007
35. Corrigé chimie 2008

35- Corrigé chimie 2008

Exercice 01
1 a. correction de l’étiquette.

17% d’azote 18% d’oxyde de phosphore 20% d’oxyde de potassium.

b. Calcul de la masse d’élément utilisé par chaque plan par mois.


Par mois, chaque plant utilise un volume de (1/3 × 30) = 10l de solution c’est à dire 10g d’engrais.
mN = (17/100) × 10 = 1, 7g
mP = (62/142) × (18 = 100) × 10 = 0, 78g
car mP = (2MP /MP2 O3 ) × mP2 O3 ormP2 O3 = 18/100m.
mK = (78, 2/94, 2) × (20/100) × 10 = 1, 66g
Donc : en un mois chaque plante a utilisé 1, 7g d’azote, 0, 78g de phosphore, 1, 66g de potassium.
2 a. Equilibre de l’équation.
4C3 H5 (N O3 )3 (l) 12CO2 (g) + 6N2 (g) + O2 (g) + 10H2 O(g)
b. Calcul du volume total de gaz libéré : D’après l’équation bilan on a :
n1 n2 n3 n4 n5
4 ; 12
 6 1 10 

 n2 = 3n1 
 VO2 = 3n1 Vm
 n = 3n
  V = 3n V

3 2 1 m N2 2 1 m
1 n1 = M 1

 n 4 = 4 n1

 V O 2 = 4 n1 Vm
n5 = 25 n1 VH2 O = 52 Vm

 

m = 454gM = 227g/mol
V = VO2 = VN2 = VCO2 = VH2 O
29 m
VT = 4 M × Vm
29 454
VT = 4 227 × 22, 4 = 324, 8
VT = 324, 8l
3 a. L’acide méthanoïque est-il un acide fort ou faible ? Pourquoi ? écrire l’équation de la réaction avec
[H3 O3 ] = 10−pH ⇒ [H3 O+ ]10−2,4
[H3 O+ ] = 3, 98.10−3 mol/L
[H3 O+ ] × [OH − ] = Ke ⇒ [OH − ] = Ke
[H3 O+ ]
[OH − ] = 10−1,4+pH = 10−14+2;4
[OH − ] = 10−11,6
Conservation de la matière :
[HCOOH]init = [HCOOH]cons + [HCOOH]
Ca = [HCOO− ] + [HCOOH]
[HCOOH] = Ca − [HCOO− ] ⇒ [HCOOH] = 0, 1 − 3, 98.10−3 ] = 9, 6.10−2 mol
b. l’acide méthanoïque est un acide faible car [HCOO− ] 6= Ca
Équation d’ionisation :
HCOOH + H2 OHCOO− + H3 O+
c. Calcul du pKa du couple HCOOH/HCOO−
2
[HCOO− ]×[H3 O+ ] [H3 O+ ]2 3,98.10−3
Ka = [HCOOH] = [HCOOH] = 9,6.10−2
= 1, 65.10−4
pKa = −logKa ⇒ pKa = 3, 78

148
35. Corrigé chimie 2008

4
5 a. On acidifie la 1ère réaction pour la rendre plus rapide (l’acide chlorhydrique joue un rôle catalyseur).
b. Verrerie utilisée :
Erlenmeyer ; bécher ; burette graduée ; pipette.
c. Demi-équation et équation redox mis en jeu :
C3 H7 − CH2 OH + 5H2 O C3 H7 − COOH + 4H3 O+ + 4e− (1)
Cr2 O72+ + 14H3 O+ + 6e− 2Cr3+ + 21H2 O (2)
F e2+ F e3+ + e−
Équation (Alcool + dichromate)
3 × (1) + 2 × (2) =
3C3 H7 CH2 OH + 2Cr2 O72+ + 16H3 O+ 3C3 H7 − COOH + 4Cr3+ + 212H2 O (3)
deuxième équation (dichromate + sulfate de fer). (2)+6(3)=
Cr2 O72+ + 14H3 O+ + 6F e2+ Cr3+ + 21H2 O + 6F e3+
d. Calcule :
i. Du nombre de mol de dichromate de potassium dosé par la solution le fer II. D’après l’équation (II)
on a
n1 = nr /6 nr = 6n0 n0 = (CrV r)/6
A.N : n0 = 9, 5 × 10−4 mol
Donc on a dosé 9, 5 × 10−4 mol de dichromate de potassium par la solution de sulfate de fer II.
ii. De la concentration molaire e l’alcool et de sa masse. D’après l’équation (1) on a :
nr /2 = n0 /2 ⇒ nr = 3/2n0 0
CrV r = 3/2 × n00
Cr = 3/2 × n00 /V r avec n00 = n0init − n0f inal
Cr = 3/2 × 1/V r × (C0 V0 − n00 )
A.N : Cr = 0, 15mol/L
Donc : la concentration initiale d’alcool est 0, 15mol/L.
nr = mr /Mr ⇒ mr = CrV r × M rM r = 74g
A.N : mr = 0, 111g Donc la masse d’alcool est 0, 111g.
6 En = −13, 6/n2
a. Calcul de l’énergie a l’état fondamental. Etat fondamental : n = 1
D’où : E = −13, 6eV
b. Puisque la transition se fait d’une couche d’énergie plus petite vers une couche d’énergie plus grande,
il y a absorption de photon.
c. Calcul de la longueur d’onde maximale :
λmax ⇒ énergie maximale or l’énergie est minimale pour une transition d’une couche p vers une couche
p + 1 (étant le plus petit possible) ici on prendra p = 1
3
d’où E = E2 − E1 = −E0(1/41) = 4 × E0
3
hC/λmax = 4 × E0 ⇒ λmax = (4hc)/(3E0 ).
A.N : λmax = 1, 21 × 10−7 m
d. Calcul de l’énergie d’ionisation.
L’atome est ionisé s’il est renvoyer à l’infinie. Donc :
E = E∞ − E1
E = 0 − E1
E = 13, 6eV

149
35. CORRIGÉ CHIMIE 2008
35. Corrigé chimie 2008

e. i. Détermination des photons qui peuvent être absorbés détermination de l’état final.
E = Ep − En or n = 1
E = Ep − E1 = −E0 (1/p2 − 1)
−E/E0 = 1/P 2 − 1 ⇒ 1/p2 = 1 − E/E0
r
p = 1−1 E
E0

AN : p = 1, 58 pour E = 8, 2eV
ii. P n’est pas un entier, donc le photon ne sera pas absorbé et l’atome reste à l’état fondamental.
Pour E = 10, 2eV p = 2 ce qui est un entier naturel donc le photon sera absorbé et se retrouvera à
l’état n = 2.
Pour E = 13, 6eV p = 1 le photon sera absorbé et l’atome sera ionisé.
Pour E = 14, 6eV E > Ei le photon sera absorbé et l’atome sera ionisé.

7 a. Equation bilan de la réaction :


F e + 2H3 P + F e2+ + H2 + 2H2 O
Les couples rédox mis en jeu sont les suivant :
F e2+ /F e et H3 O+ /H2
b. Calcul de la masse du fer disparu :
nHCl mF e nHCl
nF e = 2 ⇒M Fe
= 2
CV MF e
⇒ mF e = 2
A.N : mPe = 0, 697g
c. Calcul de la masse du fer disparu :
nH + V [H3 O+ ]×V
3O
VH2 = 2 ⇒ VHm2 = 2
[H3 O+ ]×V ×Vm
VH2 = 2
A.N VH2 = 0, 3l
Données : Volume molaire dans les CNTP= 22,4L/mol ; C=12,0 ; H=1,0 ; N=14 ; O=16 ; K=39 ;
P=31 ; Fe= 55,8 ; h = 6, 62.10−34 J : s ; c = 3.108 m/s ; 1eV = 1, 6 : 10−19 J.

150
36. Corrigé chimie 2010

36- Corrigé chimie 2010

Exercice 01
t = 37% d = 1, 19 V2 = 0, 25L C2 = 0, 5M
1 a. Calcul du volume V1 à prelever :
La relation caractéristique de la dilution est : C1 V1 = C2 V2

Il faut d’abord trouver C1 .


m0
C1 = nv = où m0 = 0, 37m ⇒ m0 = 0, 37ρV ; avec ρ = dρe
MV
Donc C1 = dρeM
0, 37 × 1, 19 × 1000
A.N : C1 = = 12, 06mol/L :
36, 5
Calcul du volume V1
C2 V 2 0, 5 × 0, 25
V1 = : V1 = = 0, 01L
C1 12, 06
V 1 = 10mL
b. Calcul du volume de cette solution qu’il faut diluer
C20 V20
C1 V1 = C10 V10 −→ V10 = C1
0,‘×0,1
A.N V10 = 1,74 = 8, 5.10−4 L
V10 = 0, 85mL
c. Verrerie nécessaire

Fiole jauge 100mL et 250mL

Pipette 5mL et 20mL :


Ca ?
d. CH3 COOH
Va = 0, 05L
Vb = 10ml
N aOH =
Cb =?
Ca0 = 0, 1
HCl=
Va0 = 9 × 10−3 L
Les équations des réactions qui se produisent sont
1− CH3 − COOH + OH − −→ CH3 COO− + H2 O
EI Ca Va Cb Vb 0
EF 0 Cb Vb − Ca Va
2− H3 O+ + OH − −→ CH3 OO− + 2H2 O
EI Ca0 Va0 Cb V b − Ca V a
EF 0 0
⇒ n0a = nbexcs = Ca0 Va0 = 0, 1 × 9.1O−4 mol.
Cb Vb −Ca0 Va0
De plus, Ca0 Va0 = Cb Vb − Ca Va ⇒ Ca = Va

2 a. Equation chimique de la réaction


HCOOH + OH − −→ HCOO− + H20
b. Concentration molaire de S.
Cb Vb
Ca V a = Cb V b ⇒ Ca = Va
0,1×10,3
A.N : Ca = 10 = 1, 3 × 10−1 mol/L

151
36. CORRIGÉ CHIMIE 2010
36. Corrigé chimie 2010

c. Concentration de S0 :
Le facteur de dilution est β = 200 :
⇒ C0 = 200C1 ⇒ C0 = 200 × 1, 03 × 10−1 = 20, 6mol/L
d. Vérifions le pourcentage
n m0 tρV tρ
C0 = V = MV = MV = M
t= C0 M
ρ AN. t = 20,6×46
1180 = 0, 8 = 80%
Le titre n’est donc pas justifié, donc l’indication n’est pas correcte.
3 Calcul du nombre de goutte d’eau
HCl : V1 = 0, 01L; C1 = 0, 1mol/L, pH1 HCl0 : V2 =?; C2 +? pH2 = pH1 + 1
pH1 = −logC1 ⇒ pH1 = 1 et pH2 = 2
pH2 = −logC2 ⇒ C2 = 10−pH2 = 10−2 mol/L :
Le procédé chimique ici est la dilution
C1 V1 0,01×0,1
C1 V 1 = C2 V 2 ⇒ V 2 = C2 AN V2 = 0,01 = 0, 1L = 100cm3
Or V2 = x + V1 donc x = V2 − V1 = 90cm3
1 goutte → 0, 05cm3
x gouttes → 90cm3
90 3
On a donc : x = 0,05 cm = 1800
Il faut 1800 gouttes d’eau.

m0 = 3, 552g

4 Calcul du pourcentage massique du fer. Il s’agit de déterminer la masse du fer. Les équations électroniques
sont :
5(F e2+ F e3+ + e)
M nO4− + 8H3 O+ + 5e M n+
2 + 12H2 O
⇒ M nO4− + 8H3 O+ + 5F e2+ 5F e3+ + M n2+ + 12H2 O
C2 V2
C1 V 1 = 5 ⇒ C2 V2 = 5C1 V1 ⇒ nF e3+ = 5 × 0, 1108 × 34, 5 × 10−3 = 1, 9.10−2 mol.
mF e
Aussi : nF e3+ = m0 ⇒ mF e = nF e3+ × M = 1, 9.10−2 × 56 = 1, 07g.
mF e 1,07
D’où, on obtient : t = m0 × 100 A.N : t = 3,552 × 100 = 30%
5 CH3 COOH xa = 1, 6.10−4 Ca; V aN aOH : V b

a. Relation donnant Vb
C a Va
A l’équivalence, on a : Ca Va = Cb Vb ⇒ Vb = Cb
b. Calcul du pH pour x = 0
x = 0 ⇒ Il n’y a pas de base dans le milieu. Le pH est celui de l’acide thanoque :
pH = 12 (pKa − logCa) = 12 (−logKa − logCa) − 21 (−logKa.Ca)
pH = − 21 log(Ka.Ca)
A.N : pH = − 21 log(1, 6.10−4 × Ca )Ca =?
c. Relation donnant le pH avant l’équivalence
CH3 − COOH + OH − ⇒ CH3 COO− + H2 O
EI Ca V a Cb Vb 0
à t < ted Ca Va − Cb Vb 0 Cb Vb
 
[CH3 COO− ]
pH = pKa + log [CH 3 COOH]
= pKa + log CCab VVab
Cb Vb Ca Va −Cb Vb
Où [CH3 COO− ] = Va +Vb et [CH3 COOH] = Va +Vb

152
36. Corrigé chimie 2010

d. Valeur du pH à la demi-équivalence
e. Calcul du pH au point équivalent
pH = 7 + 12 (pKa + log[CH3 COOH]) = 7 + 21 (pKa + log( VCa+V
a Va
b ))
A.N := ?
f. Relation donnant le pH après le point équivalent
pH = 14 + log[OH − ] = 14 + log( CbVV b−CaV a
a+V b )
Cb Vb −Ca Va
Où [OH − ] = V a+V b :

153
36. CORRIGÉ CHIMIE 2010
37. Corrigé chimie 2012

37- Corrigé chimie 2012

Exercice 01
1 Donner les formules semi-développées des composés dont les noms suivent (évident)

a. Acide 2,3-diméthylbutanoide ;
b. 2,4,4-triméthylhexan-3-ol ;
c. 3,6,6-triméthylheptan-2-one ;
d. 3-méthylpentanal ;
e. 4-éthyl,3-méthylhept-2-ène.

2 a. Formule de Balmer généralisée.


1 1 1

λ = RA p2 − n2 dans le cadre de l’atome d’hydrogène, RH est celle de Rydberg et λ la longueur
blonde
L’élément hydrogène comprend trois isotopes cotés respectivement 1H ; 2H ; 3H : La relation :
En = − E0
n2
est indépendante de l’isotope d’hydrogène considéré, car les niveaux énergétiques d’un
atome dépendent des électrons et de son noyau.
De la même façon, la formule généralisée de Balmer peut s’étendre.
b. Calcul de la constante de Rydberg RD Pour le deutérium
1 1 1 1 
λ = RD 2 − 2 ⇔ R =
2 n 1
− 12
22 n

Pr n = 3 et λ = 655, 93mm RD1 = 10976781, 06m−1


Pr n = 4 et λ = 485, 88mm RD2 = 10976647, 18m−1
Pr n = 5 et λ = 433, 82mm RD3 = 10976683, 33m−1
Pr n = 6 et λ = 409, 96mm RD4 = 10976680, 65m−1
RD1 +RD2 +RD3 +RD4
RD = 4 = 109766.600M −1
COOH

OH

Acide solycique
(1)
COOH

OCOCH3

Acide acéthylisalicyque
(2)

3 a. Les deux corps peuvent présenter des activités pharmacologiques comparable parce qu’ils possèdent
tous la fonction acide carboxylique et un noyau benzénique.
b.
c. Possède les fonctions acide (-cooH) et alcool (-oH).
d. Possède les fonctions acide (-cooH) et enter (-cooR) posons (2) = AH

154
37. Corrigé chimie 2012

e. AH PKa = 3,48
f. équation acido-basique de l’aspirine avec l’eau :
AH + H2 O A + H3 O+
Sa base conjuguée porte le nom de l’ion acéthtsalicylique
g. Dans l’estomac, l’aspirine se trouve beaucoup plus sous la formule basique et elle est sous la formule
acide dans l’intestin car seule la base réagit avec un acide et réciproquement, vu que le pH est acide
dans l’estomac et basique dans l’intestin.

155
37. CORRIGÉ CHIMIE 2012
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