Introduction Générale
Introduction Générale
Introduction Générale
Introduction générale
Depuisplusieurs dizaines d'années, les structures de soins tendent àinformatiser leurs services.
Cette informatisation se traduit par une augmentation du nombre d'ordinateurs et d'applications
informatiques afin de remplacer progressivement les dossiers « papier » utilisés jusqu'alors.
Dans un premier temps, le travail d'informatisation s'est porté sur la gestion administrative et
financière de la structure de soins afin d’optimiser son fonctionnement, puis s'est orienté
progressivement vers la gestion des informations de soins en vue d'améliorer la prise en charge
des patients. Si au départ, les applications informatiques étaient indépendantes les unes des
autres, souvent propres à un service et développées localement, elles peuvent aujourd'hui être
déployées sur plusieurs sites, être interconnectées entre elles et échanger des informations au
sein d'une même structure de soins, voir entre plusieurs structures différentes.
Le Système d'Information Hospitalier (SIH) englobe l'ensemble des informations nécessaires au
fonctionnement d'un établissement de santé, dont les différentes applications et bases de données
permettent d'enregistrer, de stocker, d'interroger et d'exporter des informations médicales ou
administratives. A l'origine, le SIH servait à répondre aux objectifs suivants :
- Proposer une vision complète du dossier médical du patient (constatations cliniques et
paracliniques, imagerie, biologie, prescription des actes thérapeutiques,...)
- Permettre un accès distant à l'information et un partage rapide des informations, en particulier
dans les situationsd'urgence
- Favoriser la traçabilité des soins : médicaments administrés, actesréalisés
- Proposer un suivi administratif et médico-économique de l'activité : gestion des places
disponibles, génération de tableau de bord d'activité,facturation
Dans un deuxième temps et en partie grâce aux progrès techniques (améliorations des réseaux
informatiques, augmentation des capacités mémoires, baisse du coût du matériel informatique..),
il est maintenant possible :
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Introduction générale
précoce d'épidémies, le remboursement des actes ou encore la validation d'hypothèse et l'évaluation
de la qualité.
Cependant, l'utilisation secondaire de ces enregistrements fait face à plusieurs difficultés liées par
exemple à une variabilité de la documentation (termes utilisés, qualité, paramétrage de
l'application...) au cours du temps ou en fonction des utilisateurs pour une application donnée, à des
structures de données hétérogènes d'une application à l'autre, ou encore à une volumétrie de
donnéesimportante.
Afin de maîtriser ces difficultés, les techniques d'entrepôts de données déjà mises en place dans les
secteurs bancaires, de la grande distribution ou du marketing, ont été adoptées dans le secteur
médical.
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
Chapitre I :
Cadre Général du Stage et Etude
préalable
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
Introduction :
Dans ce chapitre, nous présentons la société accueillante et l’étude des besoins du projet ainsi qu’une
étude de l’existant. Pour se faire nous abordons la solution adoptée.
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
Le demandeur peut consulter les documents sur place et en obtenir des copies ou les recevoir par
courrier.
1.2.4 La période pré consultation
Cette période, qui s’étend de la consultation chirurgicale à la consultation pré anesthésique, n’est
régie a priori par aucune obligation ni recommandation. Elle peut être utilisée pour faciliter la
consultation pré anesthésique pour l’intermédiaire de trois éléments :
-La demande de consultation pré anesthésique
-Le questionnaire pré anesthésique
-L’information aux patients
*La demande de consultation pré anesthésique(7)
Un avis médical spécialisé demandé par un praticien fait toujours l’objet, en dehors de l’urgence,
d’une demande écrite et circonstanciée de la part de ce dernier. L’anesthésie échappe
actuellement à cette règle. Il serait certainement souhaitable que, lorsqu’un opérateur décide
d’une intervention nécessitant le concours d’un médecin anesthésiste-réanimateur, il exprime
formellement sa demande comprenant en particulier :
Les coordonnées du patient
Les principaux antécédents et thérapeutiques
Le motif, le type et la date prévus de l’intervention
*Le questionnaire pré anesthésique
Un certain nombre d’équipes anesthésiques font remettre aux patients lors de la consultation
chirurgicale un questionnaire pré anesthésique, précisant en particulier :
-Les antécédents médico-chirurgicaux (hospitalisations antérieures)
-Les antécédents anesthésiques, s’ils existent, et transfusionnels
-Les habitudes de vieet les traitements en cours (ordonnances)
Il est demandé au patient ou à son entourage de remplir ce questionnaire, avec l’aide éventuelle
du médecin traitant. Le document est remis au médecin anesthésiste réanimateur lors de la
consultation pré anesthésique.
*Information aux patients(6)
De la même façon que pour le questionnaire pré anesthésique des informations écrites
concernant l’anesthésie et la transfusion peuvent être remises au patient avant la consultation pré
anesthésique.
Cette méthode permet le plus souvent au patient de lire attentivement les informations et, si
besoin, de demander des précisions complémentaires au médecin anesthésisteréanimateur lors de
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
laconsultation. L’expérience montre que les patients posent aussi des questions concernant l’acte
interventionnel. Il appartient à l’opérateur d’expliquer au patient ou de lui remettre également
une information concernant l’interventionprévue.
1.2.5 La consultation et la visite préanesthésiques(5)
Premières étapes de la prise en charge d’un patient par les médecins anesthésistes réanimateurs,
elles ont pour objectif de regrouper toutes les informations pertinentes afin d’assurer la sécurité
du patient. Pour cela, les informations recueillies doivent permettre d’évaluer le risque
anesthésique, de préparer le patient à l’intervention, de proposer la meilleure stratégie per et post
anesthésiques.
Les intervenants anesthésistes réanimateurs pouvant être différents en pré per et post anesthésie,
il importe que chacun d’entre eux recueille, regroupe, valide et rende facilement accessible en
permanence l’ensemble des informations nécessaires dans un document qui se veut être un
véritable outil de communication.
L’importance du dossier du patient conduit à la rédaction de documents permettant de retrouver
la trace écrite des informations de type réglementaire et celles préconisées par les
recommandationsprofessionnelles.
Un exemple de dossier standardisé de consultation et visite est proposé dans lequel sont
regroupées les informations minimales à recueillir. Nombre de chapitres peuvent être développés
en fonction des antécédents du patient ou du type de chirurgie et peuvent ainsi faire l’objet d’un
développement spécifique, annexé au dossier comme par exemple l’interrogatoire et la
préparation du patient allergique. Le dossier de consultation et de visite est donc évolutif.
La mention du recueil du consentement du patient se veut une incitation à établir un vrai
dialogue avec le patient et participe à la préparation dupatient.
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
Avantages
Recueil automatique et impression » mains libres «.
Valeurs numériques retranscrites en fonction de la chronologie des évènements.
Valeurs plus objectives.
Fiabilité des données.
Solution économique.
Inconvénients
Pas d’identification systématique du patient sur les documents.
Pas de connexion avec les systèmes d’information
-Pas de sauvegarde automatique des données
-Défauts d’impression possibles en l’absence de vérification systématique.
Difficultés possibles d’archivage
Les paramètres indispensables à l’impression sont :
FC, PA, SpO2, FiO2, EtCO2, concentration en halogénés
Horaires
1.2.7 La surveillance postinterventionnelle
La période du réveil correspond à la disparition progressive des effets résiduels des agents de
l’anesthésie et l’apparition des conséquences de l’acte chirurgical. La surveillance post
interventionnelle et post anesthésique immédiate est obligatoirement effectuée dans une structure
dédiée à cette période et effectuée par un personnel qualifié. La qualité de cette surveillance
clinique et instrumentale est un élément de la sécurité post anesthésique. Les éléments de cette
surveillance font l’objet d’un recueil spécifique dans le dossier d’anesthésie. Les prescriptions
post interventionnelles, de surveillance à distance de l’anesthésie et d’examens paracliniques,
destinées au secteur d’accueil du patient à sa sortie de SSPI assurent la continuité des soins.
Les principaux items de cette surveillance sont rassemblés dans le document ci-après(6)
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
capital car il est unique et c’est le seul à donner ces informations. En cas de problème l’un des
éléments qui sera demandé et exploité est cette feuille. En effet, la survenue d’un accident est
souvent perçue comme un événement résultant d’une défaillance technique, d’une erreur de
jugement ou d’un trouble de vigilance. La feuille d’anesthésie doit donc faire la preuve que tout
a été mis en place pour assurer la sécurité du patient à travers une surveillance rigoureuse et un
protocole d’anesthésieprécis
Mais la retranscription manuelle des données expose souvent à des imperfections de saisies
aboutissant à un document incomplet, inexploitable ou « faux » :
• retranscription des données demémoire
• lissage des courbes : données « extrêmes » et/ou anormales parfois nonnotées
• base de temps variable : 5mn, 10mn…
• écriture illisible
• acteurs différents pas toujours identifiés (EIA, IADE,MAR)
De plus certains temps de l’anesthésie, comme l’induction, sont incompatibles avec la bonne
tenue de la feuille d’anesthésie ; l’attention des opérateurs étant naturellement tournée vers le
patient. En effet, l’induction est un temps primordial de l’anesthésie où les constantes des
patients peuvent varier énormément. Il est donc important d’assurer une bonne traçabilité des
paramètres vitaux et des différents événements tout en surveillant étroitement lepatient.
Certaines chirurgies (transplantation hépatiques, cardiaques…) ne permettent pas la tenue
correcte de la feuille d’anesthésie. En effet, après le temps capital qu’est l’induction, les
opérateurs doivent utiliser différents dispositifs médicaux (cellsaver, swan-ganz…), commander
et transfuser des produits sanguins labiles multiples (concentré de globules, plaquettes,
plasma…), préparer des médicaments, gérer les perfusions, changer les seringues électriques,
prélever et récupérer des résultats de bilan biologique, surveiller les constantes du patient … Il
paraît évident, vu la quantité de choses primordiales à réaliser, que la tenue de la feuille
d’anesthésie passe au second plan.
J’ai pu observer lors de mon expérience professionnelle que malgré son importance, la bonne
volonté de tous les acteurs de soins et l’existence d’une mémoire dans certains dispositifs
médicaux, il n’est pas toujours possible de produire un document fiable de qualité.
De plus La logistique de la feuille manuscrite pose des problèmes :
• d’archivage,
• de manutention des dossiers volumineux avec risque de perte d’une partie dudossier
• de recherche et mise à disposition difficile notamment lanuit.
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
1.4 Problématique:
La réalisation de la feuille d’anesthésie est chronophage, en particulier lors des gestes
courts, car elle nécessite la retranscription d’un nombre important de paramètres cliniques
etparacliniques dans une chronologie rigoureuse, Les intervenants n’ayant pas la possibilité
physique de réaliser les actes techniques(notamment lors des situations d’urgence) et de remplir
la feuille de surveillance dans lemême temps. Sans oublier les problèmes de La logistique de la
feuille manuscrite
Ceci est donc une source de perte de temps, de désorganisation et de prise de risque quand ces
dossiers sont introuvables.
1.5 Solutionproposée:
Le dossier anesthésique du futur sera donc virtuel. Les avantages d’un tel dossier sont
nombreux:
• Simplicité d’archivage
• Réduction du coût inhérent à la gestion desdossiers
• Accessibilité permanente etimmédiate
• Consultation des dossiers possibles de n’importe quel ordinateur duréseau
• Contrôle possible des traitements et des consultations antérieurs
• Exhaustivité et centralisation des donnéespatient
Le dossier d’anesthésie informatisé s’articule autour de 2 piliers principaux qui doivent
fonctionner en réseau pour être complémentaires :
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
-L’interface homme-machine :
Se doit d’être souple, performante, intuitive, adaptée à nos contraintes professionnelles.
-Le traitement des données :
* En salle d’opération : la présentation se doit d’être claire, synthétique, personnalisable,
hiérarchisée de manière structurée ; la visualisation doit permettre une analyse d’ensemble,
toutes les associations paramétriques étantpossibles.
* Au secrétariat : les informations recueillies sur le serveur doivent être structurées de manière à
y avoir accès facilement suivant des clefs de recherche. Elles doivent être disponibles sous des
formats permettant leur manipulation et leur exploitation par d’autres logiciels utilisés dans les
domaines graphiques, statistique ou de gestion et pouvant tourner sous d’autres systèmes
d’exploitation.
Cette extraction de données est essentielle aux fins d’évaluation et de suivi. Cette ouverture doit
permettre un traitement simple et souple de l’information, sans le recours d’un informaticien.
1.6 Méthodologie de travail:
L’ensemble des étapes ou des phases qui interviennent dans le développement d’un logiciel de sa
conception a sa livraison constitue le cycle de vie de celui-ci.L’organisation de ses étapes joue
un rôle très important dans le cycle de vie du logiciel. C’est cette organisation que nous
l’appelons la méthodologie de travail. Cette méthodologie de travail se diffère d’un projet a un
autre à cause de la stratégie de travail établie par l’entreprise et en second lieu à cause du
système étudié.
La modélisation d’un système avant sa réalisation permet de bien comprendre le système et de
bien répartir les tâches de sa réalisation ainsi que de mettre un planning de travail
1.6.1 Modèle de cycle de développement en Cascade:
La méthode de travail 2TUP était le cas le plus favorable et le plus adapte à mon cas pour
maintes raisons:
- Pour un modèle 2TUP, tout développement peut être décomposer et traiter en parallèle
selon un axe fonctionnel et un axe technique. Nous pouvons ainsi suivre les évolutions
liées aux changements des besoins fonctionnels et aux changements des besoins
techniques.
- La branche fonctionnelle contient : la capture des besoins et de leurs analyses. Les
résultats de l’analyse sont indépendants des technologiesutilisées.
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
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Cadre Général du Stage et Etude préalable
Conception
Implémentation
Test
Conclusion :
Tout au long de ce chapitre nous avons présenté, tout d’abord, l’entreprise d’accueil TIAMED.
Ensuite, nous avons évoqué le cadre du projet pour terminer avec les différentes étapes qui nous
a conduites à bien réaliser notreprojet.
Dans le chapitre suivant nous définirons la méthodologie de développement et préciserons les
besoins fonctionnels et non fonctionnels.
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Etat de l’art
Chapitre II:
Etat de l’art
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Etat de l’art
Introduction :
Dans ce chapitre, nous introduisons le domaine et le cadre du travail réalisé. Nous commençons
par une introduction sur la notion d’un ERP en général puis nous entrons dans les détails en
citant les principaux ERP existant à l’échelle nationale pour finir avec l’énumération des
solutions similaires autravaildemandé sur le plan mondial en comparaison avec laTunisie.
2.1 Entreprise Resource Planning:
2.1.1 Définition:
Les ERPs (Enterprise Resource Planning) ou PGI (Progiciels de Gestion Intégrés) est un logiciel
qui permet de gérer l’ensemble des processus d’une entreprise, en intégrant l’ensemble des
fonctions comme la gestion des ressources humaines, la gestion comptable et financière, la
relation client, les achats, la gestion des stocks, la distribution, l’approvisionnement, ...etc.
L’ERP est basé sur la construction des applications informatiques de l’entreprise (comptabilité,
gestion de stocks, etc.) sous forme de modules indépendants. Ces modules partagent une base de
données commune, permettant la communication de données entre les applications.
2.1.2 Comparaison de deux entreprises avec et sans ERP:
Voici un schéma qui compare une entreprise possédant un ERP contrairement à l’autre qui n’en
possède pas :
FigureII.1:ERP
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Etat de l’art
Lors d’une mise a jours dans les informations d’un module, ces informations seront modifiées en temps
réel dans l’ensemble des autres modules associes.
- Il est facile de retrouver et d’analyser l’origine de chaque information. C’estun système qui
garantit la traçabilité et l’historique del’information.
- Il peut subvenir à tous les besoins de l’entreprise en termes de Système d’Information (sauf que
si l’entreprise prend une décision d’éliminer quelques modules del’ERP).
- Il garantit l’unicité des informations qu’il contient puisqu’il n’a qu’une seule base de données au
senslogique.
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Etat de l’art
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Etat de l’art
L’accès aux données se fait seulement en local (sur le poste client) ou le module est installé
La troisième solution (VisionHIS) est une solution 100% web :
- Un navigateur internet est suffisant pour accéder à l’ERP et à sesdonnées.
- Pour mettre à jour un module de l’ERP, une mise à jour sur le serveur estsuffisante
- Une mise à jour d’un module de l’ERP ne nécessite pas la désinstallation totale du
module.
* C’est grâce à la flexibilité de l’ERP VisionHISque nous avons choisi de développer ce dossier
d’anesthésie informatisé:
- Il assure une bonne gestion de versions des modules installés (Gestion deversions)
- Sa performance est l’une de ses caractéristiques les plus distingue (Sa capacité à maintenir la
performance même en cas d’utilisationintensive)
2.3 Les différents logiciels des feuilles informatisées sur le planmondial
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Etat de l’art
Les éléments techniques
- LENSYSLensys développe et commercialise des logiciels conçus pour assister les métiers du
domaine de l’anesthésie. Une suite complète depuis la prise de rendez-vous en passant par la
consultation jusqu’au blocopératoire.
Et voici la feuille d’anesthésie en Tunisie :
Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons énuméré les solutions informatiques dans le domaine médical.
Nous avons cité les solutions similaires à la solution à développer. Le troisième expose l’analyse
et spécification desbesoins.
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Analyse et specification des besoins
Chapitre III :
Analyse et spécification des besoins
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Analyse et specification des besoins
Introduction :
Le recueil du besoin est un préalable à tout projet informatique dont le but estd’établir une
description globale des fonctions d’un nouveau produit. Bien que cetteétape sollicite beaucoup
de temps et de travail mais elle conditionne le bondéveloppement après de ce fait j’aifait dans ce
chapitre une étude des besoins fonctionnels et non fonctionnelset j’ai donné une vision globale à
ce que la feuille d’anesthésie informatisé doitservir.
3.1 Etude des besoins:
Après avoir fait une étude approfondie de l’existant, nous rédigeons un cahier descharges pour
élaborer les besoins fonctionnels et non fonctionnels.
3.1.1 Les besoins nonfonctionnels
Le système doit assurer fonctionnalités suivantes :
-Doit couvrir les trois phases pré, per et post interventionnelle de l’acte anesthésique jusqu’à la
sortie du patient de la SSPI.
-Doit répondre aux obligations légales, réglementaires et aux recommandations de la SFAR.
-Doit pouvoir être accessible en tout lieu et à toute heure, lisible, pertinent, actualisé et partagé.
-Doit permettre l’identification des données « patients » sans risque d’erreur, faciliter lerecueil de
données pour les soins, la recherche, l’enseignement, l’accréditation, la démarche qualité, la
gestion des risques et les procéduresmédico-juridiques.
-Le systèmedoit être organisé en réseau ou susceptible de l’être indépendammentde l’architecture
informatique retenue (néanmoins, l’architecture réseau doit être conforme aux standards de
l’industrie informatique).
-L’interconnexion avec le système d’information hospitalier doit être possibleet transparente pour
l’utilisateur final (acceptation des principales normes pour l’interopérabilité entre le système et
les bases dedonnées).
-L’accès au dossier informatique anesthésique doit être protégé et hiérarchisé. Il doit être
consultable en tout lieu et à tout moment.
-Un dossier ne peut être clôturé :
- Que s’il y a fusion entre les 3 périodes anesthésiques (pré, per etpost-interventionnelle),
- Qu’une fois les items rendus obligatoiresremplis.
-L’interface doit être conviviale, rapide et précise.
-La nature de l’interface doit être adaptée aux différentes phases du recueil des données.
-La visualisation des données sous différentes formes doit être possible.
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Analyse et specification des besoins
La téléconsultation du dossier anesthésique per interventionnelle doit être possible à partir d’un
autre poste quelle que soit sa localisation (autre salle d’opération / SSPI / …).
-Le transfert vers la salle de SSPI, en fin d’intervention doit être possible, afin qu’une vue
synoptique de l’ensemble de la période per interventionnelle soit effective.
-Le regroupement des données : l’ensemble des données (paramètres physiologiques, drogues,
évènements) per interventionnelles doivent être à disposition du Médecin Anesthésiste
Réanimateursur le même support de visualisation, afin de lui faciliter l’expertise à un moment
donné d’une situation donnée (analyse decohérence).
3.1.2 Les besoins fonctionnels:
L’interface utilisateur :
Se doit de respecter quelques principes ergonomiques :
La compatibilité avec l’environnement de l’utilisateur, le principe decompatibilité repose sur le fait
que les transferts d’information seront d’autant plus rapides et efficaces que le recodage
d’information est réduit et se calque sur le contexte d’utilisation habituel (supports papiers
rencontrés, vocabulaireemployé).
La concision : le principe de concision repose sur l’existence de limitesen mémoire à court terme
de l’opérateur humain. Il convient donc de réduire la charge mnésique des utilisateurs.
L’application de ce principe consiste à éviter à l’utilisateur de mémoriser et de visualiser des
informations trop longues et à réduire les niveaux d’encombrement visuel àl’écran.
La flexibilité est une exigence liée à l’existence de variation au sein de la population des
utilisateurs. Il est souhaitable que le logiciel comporte différents niveaux et qu’il prenne en
compte l’acquisition d’expérience des utilisateurs. La configuration personnalisée d’un poste
selon ses habitudes, la nature de l’acte ou la possibilité d’emprunter des raccourcis pour effectuer
la même tâche peut imager leprincipe.
Le retour d’information et le guidage : la nécessité du retour d’information repose sur l’influence
de la connaissance du résultat sur la qualité de la performance. Les résultats de l’action de
l’utilisateur doivent toujours être répercutés de façon explicite. Ce dernier doit toujours savoir oùil
se trouve (au sein des écrans) et ce qui a été fait. Tous les écrans doivent être explicites quant à ces
deuxpoints.
La charge informationnelle de l’utilisateur : la prise en compte de la charge informationnelle de
l’utilisateur est essentielle dans la mesure où la probabilité d’erreur humaine augmente dans les
situations à charges élevées. Il faut minimiser le nombre d’opérations à effectuer par l’utilisateur
ainsi que les temps de traitements de l’information.
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Analyse et specification des besoins
Le contrôle explicite : le principe de contrôle explicite signifie que même si c’est le logiciel qui a
le contrôle, l’interface doit apparaître comme étant sous contrôle de l’utilisateur et surtout
n’exécuter des opérations qu’à la suite d’actions explicites del’utilisateur.
La gestion des erreurs. Il est indispensable de fournir aux utilisateurs des moyens de corriger
leurs propres erreurs. Le système doit réduire les occasions propices à l’erreur, augmenter la
capacité de l’utilisateur à détecter ses propres erreurs et fournir des moyens simples et faciles de
correction.
L’homogénéité repose sur le fait que la prise de décision, le choix d’un item ou d’un écran
peuvent se répéter de façon d’autant plus satisfaisante que l’environnement est constant. Cela
signifie que d’un écran à l’autre les points de repère ou d’action sont toujours situés aux mêmes
endroits.
Dans tous les cas, le dossier anesthésique informatisé ne peut correspondre à la disparition du
dossier papier.
La consultation préanesthésique
Informatisée en salle de consultation ou au lit du patient,
L’interface ne doit pas être une gêne à la relation médecin / patient,
L’interface doit être paramétrable:
-en fonction des conditions d’exercice (Public, Privé…),
-en fonction de la nature des actes chirurgicaux et spécialités médicales pratiquées,
-en fonction de la géographie des lieux et de l’organisation du service,
-en fonction de chacun des médecins anesthésistes appelés à intervenir.
La saisie, quelqu’un soit le mode existant ou à venir (clavier, souris, écran tactile, crayon
optique, code barre…) ne doit pas être plus lente que l’écritureconventionnelle.
Les données doivent pouvoir être organisées en fonction des méthodes de travail de chaque
médecin anesthésiste ou groupe de médecins anesthésistes.
-La nature de ces données doit répondre aux recommandations de la SFAR, aux textes
réglementaires et aux bonnes pratiques médicales (Evidence basedMedecine).
-Consultable sous réserve d’accès autorisé, en n’importe quel point « du réseau anesthésique ».
-Les données préexistantes (dossier antérieur) doivent être récupérables, non modifiables et
consultables. La récupération des données figées doit pouvoir enrichirle dossier actualisé,
indépendamment des données d’évaluation du risque qui évoluent avec le patient.
Ainsi, le dossier pré-interventionnel doit pouvoir être :
-rempli
-consulté (consultation dossier antérieur),
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Analyse et specification des besoins
-modifié (voir dossier antérieur),
-repris (si l’opération n’a pas eu lieu, les données de la précédente feuille sont reprises et
actualisées).
Les données, déjà saisies par l’hôpital au moment de l’admission du patient, doivent pouvoir être
récupérées au moment de l’ouverture d’un dossier de consultation (identification, âge, date de
naissance, numéro d’identification unique, sexe…).
Le dossier reprendra la liste et les recommandations du dossier papier.
Le dossier doit s’accompagner : de l’édition automatique de l’ordonnance des examens
biologiques, complémentaires, des lettres de consultation spécialisée.
Il devrait être possible d’accéder à des bases de données, tels le Vidal et Interférences
médicamenteuses ou autres…
Les connexions à un serveur d’identité, de résultats ou d’images sont souhaitables mais fonction
du degré d’informatisation de l’établissement de santé.
L’ensemble des données pré-interventionnelles devrait pouvoir s’enrichir et enrichir le dossier
médical commun du patient.
La période per interventionnelle
En perinterventionnel, le dossier préinterventionnel doit pouvoir être :
Consulté,
Enrichi,
Commenté.
En perinterventionnel, aucune donnée saisie à la consultation ne doit pouvoir être effacée.
Toutes les données émises, par tous les appareils connectés au patient, doivent être recueillies
automatiquement et sauvegardées dans la base de données « patients » en temps réel.
(Ventilateur, moniteur, pousse seringue…). Le Médecin Anesthésiste Réanimateur (MAR) doit
avoir la possibilité à tout instant d’afficher l’ensemble des paramètres qui lui semble le plus
pertinent.
Les valeurs affichées peuvent avoir une résolution différente de leur fréquence d’acquisition (liée
au protocole de communication du constructeur). Cette résolution doit être modifiable à tout
instant à la demande du MAR ou de l’IADE.
Les artéfacts ou éléments considérés comme tel ne doivent pas être effacé ni au moment de leur
acquisition ni secondairement. Ils doivent cependant pouvoir être mentionnés comme tel par le
témoin de l’évènement (MAR/IADE).
Les alarmes de chacun des appareils
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Analyse et specification des besoins
La feuille d’anesthésie informatisée :
On peut découper la feuille d’anesthésie en trois parties :
• laconsultation et la visitepréanesthésique
• lerecueil des informations et des donnéesperopératoires
• lesuivi et les prescriptionspost-opératoires
La consultation et la visite préanesthésiques :
La consultation est réalisée avant une intervention par un MAR afin de connaître lesfacteurs de
risque des personnes qui vont être opérées et porter l’indication anesthésique. Endécoule les
examens complémentaires, les consultations de spécialistes, les bilans à pratiquer et la stratégie
anesthésique.
Comme toute consultation, elle consiste en un entretien dont le contenu est retranscrit sur une
feuille de façon manuscrite à l’aide d’items préétablis sur unefeuille.
Il est aisé d’informatiser le tout avec un simple logiciel de traitement de texte type Word® dans
lequel il est possible de pré-enregistrer les mêmes items que ceux de la version papier.
Les avantages sont nombreux :
• La lisibilité de la feuille (et notamment les problèmes de déchiffrage dangereux quand il
s’agit demédicaments)
• Sa disponibilité permanente et aisé depuis n’importe quel poste duréseau
• Sa consultation à distance possible par tous les acteurs de soins (MAR, IADE,EIA…)
• Sa simplicitéd’archivage
• La possibilité de faire des statistiques sans manipulationsupplémentaire
• Il est possible à tout moment d’en faire une impression surpapier
La SFAR précise que « les intervenants anesthésistes réanimateurs pouvant être différents en pré,
per et post anesthésie, il importe que chacun d’entre eux recueille, regroupe, valide et rende
facilement accessible en permanence l’ensemble des informations nécessaires dans un document
qui se veut être un véritable outil de communication.»
Seul un outil informatique semble pouvoir aussi pleinement remplir tous les critères retenus par
cette société savante de référence. Il est regrettable que la SFAR n’ait pas jugé bon d’inclure les
IADE à cette précision bien que le terme flou d’« intervenant » ait été retenu pour nommer les
acteurs de l’anesthésie réanimation !
Lors de la consultation et/ou de la visite pré-anesthésique, des examens complémentaires sont
parfois demandés.
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Analyse et specification des besoins
Le fait d’être connecté au réseau local en salle d’intervention permet d’aller chercher des
données et notamment:
• Les résultats des bilans biologiques même s’ilsont été réalisés peu de temps avant le bloc
• Les comptes rendus et/ou les examens radiographique, tomodensitométrique,
échographique…
• Le compte rendu des consultations de spécialistes : cardiologue,pneumologue…
• Dans le cadre des urgences immédiates, il est possible d’aller rechercher une éventuelle
ancienne feuilled’anesthésie
Un patient se faisant opérer aura vu au moins deux fois un MAR, quand l’IADE ne l’aura jamais
vu et n’aura eu aucune information à son sujet. Un outil permettant d’obtenir rapidement et
simplement lesinformations contenues dans le dossier anesthésique serait appréciable et permettrait
de peaufiner encore plus le niveau de prise en charge desIADE.
En effet, si le maître mot en anesthésie est « anticiper », il n’est pas toujours évident de le fairesans
informations préalables. L’IADE ne peut prendre connaissance etlire le dossier anesthésique
qu’une fois le patient arrivé au bloc opératoire. Il doit donc adapter sa prise en charge en
quelquesminutes.
Prenons l’exemple d’un patient épileptique. Si l’IADE prend connaissance de cette pathologie
grâce à la mise en réseau de la consultation d’anesthésie, il peut anticiper en préparant du
penthotal plutôt que du propofol comme « d’habitude », le tout sans attendre l’arrivée du patient
ensalle.
Le recueil des informations et des données peropératoires :
Les données recueillies par l’équipe d’anesthésie sont uniques et capitales. Elles sont le reflet du
passage de la personne en salle d’intervention. Tous les évènements survenus durant cette
période y sont notés ainsi que l’évolution constantes neurologiques, respiratoires,
hémodynamiques du patient et les médicamentsutilisés.
L’informatisation des données peropératoires nécessite l’utilisation et donc la présence d’un
ordinateur en salle d’intervention.
On peut classer les données en deux catégories :
• Les gestes effectués (intubation, ventilation, injections…) et tous les évènements
survenus durant l’intervention (vomissements, désadaptation durespirateur…)
• La surveillance des paramètresvitaux
La transcription des gestes est un recueil de données alphanumériques et donc
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Analyse et specification des besoins
«Informatisable » facilement. Il est aisé de créer un document contenant les mêmes items que la
feuille papier et ainsi faciliter la saisie des informations.
La surveillance des paramètres vitaux consiste en un recopiage des données lues
principalementsur le moniteur de surveillance et sur le respirateur. Cette retranscription se fait
toutes les cinq à dixminutes.
La surveillance est « informatisable » de deux façons :
• Les données sont rentrées sur un ordinateurmanuellement
• Les données sont recueilliesautomatiquement
La saisie manuelle consiste à rentrer les données dans l’ordinateur comme sur la feuille papiermais
peut être facilitée par la création de menus déroulants. Par exemple, pour noter le niveau de
curarisation, on peut faire dérouler un menu avec les résultatsdu TOF24.
De nos jours un très grand nombre de dispositifs médicaux dernière génération sont raccordables
à un ordinateur à l’aide d’une interface via leurs sorties RS232, quels que soient leur marque ou
leurtype.
L’interface sert à relier le dispositif médical à l’ordinateur afin que celui-ci puisse acquérir et
traiter les données reçues. L’ordinateur « note » de façon objective, automatique à une fréquence
réglable toutes les données. Il en découle des données numériques qui peuvent être exploitées
sous forme de courbe afin d’être pluslisibles.
Sur une feuille papier seules les données tombant au moment dela surveillance sont notées. Si ily a
une hypotension entre deux notations et qu’elle est traitée par de l’éphédrine par exemple,
l’hypotension ne va pas apparaître mais son traitement oui. Sur un document informatisé, les
données peuvent être recueillies fréquemment. Ainsi toutes les modifications mêmes brèves vont
apparaître.
Il est possible à tout moment d’imprimer le document sur papier.
Les avantages sont nombreux :
• Lisibilité optimale dudocument
• Apparition de tous lesévènements
• Gain detemps
• Pas de recopiage àpostériori
le suivi et les prescriptions post-opératoires :
La partie post-opératoire consiste en des prescriptions de surveillance et/oud’administration de
médicament.
Pour rappel, une prescription doit être nominative, datée, signée. Si la prise en charge inclut un
protocole, il doit quand même être prescrit.
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Analyse et specification des besoins
Si un ordinateur relié au réseau est à la disposition du MAR, il peut aller rechercher
lesprotocoles. Il peut imprimer son protocole, le joindre au dossier et « juste » leprescrire.
La signature du médecin devient électronique, c’est à dire qu’il possède un code « secret »
luipermettant de s’identifier dans le système.
Conclusion :
Ce chapitre est dédié à définir les besoinsde l’utilisateur. Il est considéré comme une
introduction pour le prochain chapitre qui comporte la conception de notreprojet.
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Conception
ChapitreVI :
Conception
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Conception
Introduction:
La conception est une phase cruciale dans le cycle de vie d’un système ; elleconsiste à créer une
représentation simplifiée de la réalité via une modélisation abstraite,de façon que le système soit
fidèle aux demandes des futurs utilisateurs.
Nous avons utilisé le standard de modélisation UML, vu qu’il permet de définir lesaspects
fonctionnels, structurels et dynamiques du système étudié.
4.1 UML:
UML (Unified Modeling Language ou langage unifié de modélisation) est unlangage graphique
destiné à la modélisation de systèmes et de processus. UML est unlangagebasé sur l’approche par
objets, celle qui a d’abord conduit à la création deslangages de programmation comme Java, C++
ouSmalltalk.
UML est unifié car il provient de plusieurs notations qui l’ontprécédé.
Aujourd’hui, UML est promu par l’OMG (Object Management Group), un consortiumde plus de
800 sociétés et universités actives dans le domaine des technologiesde
l information.
UML inclut treize diagrammes différents, en nous concernant, nous n’avonsutilisé que ce dont
nous avons réellement besoin, à savoir :
- Le diagramme de contexte : permet de répertorier les acteurs parundiagramme.
- Le diagramme de cas d’utilisation : est utilisé pour la modélisation des
besoinsfonctionnels desutilisateurs.
- Le diagramme de séquence : pour détailler les scénarios possibles des acteursavecle
système.
- Le diagramme de package : est utilisé pour regrouper et organiser lesclasses.
- Le diagramme de classe : Pour définir les composantes du système final etfaciliter
l’implémentation orientéobjet.
4.2 L’organisationgénérale:
La figure ci-dessous représente l’organigramme générald´une clinique :
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Conception
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Conception
4.4 Identification desacteurs:
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Conception
4.5 Casd’utilisation:
Les cas d’utilisation décrivent sous la forme d’actions et de réactions, lecomportement du
système étudié du point de vue des utilisateurs. Ils définissent leslimites du système et ses
relations avec son environnement.
Dans la suite de cette section, nous allons présenter les cas d’utilisations les pluspertinents par
acteurs:
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Conception
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Conception
Cas d'utilisation d'administrateur :
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Conception
Cas d'utilisation de médecin
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Conception
Scénario ajouter un dossier d’hospitalisation patient
Etapes Description
Résumé Acteurs : Secrétaire
Titre : Ajouter un dossier d’hospitalisation
patient (DHP)
Pré condition Patient existe
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Conception
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Conception
Scénario ajouter une feuille de consultation anesthésique :
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Conception
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Conception
Scénario commencer une feuille d´anesthésie :
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Conception
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Conception
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Conception
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Conception
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Conception
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Conception
Diagramme d'activité Enregistrer patient :
Conclusion
La phase de conception est une phase primordiale et indispensable dans la réalisation de chaque
logiciel informatique. Après avoir fini cette étape, nous passons à la prochaine étape qui est la
phase de réalisation.
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éalisation
ChapitreV:
Réalisation
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éalisation
Introduction :
Notre conception est une solution abstraite pour les différents besoins, pour avoir une solution
concrète, il a fallu écrire un programme par un langage de programmation.
PHP : Hypertext Preprocessor5, plus connu sous son sigle PHP (sigle auto-référentiel), est un
"langage de programmation" libre6, principalement utilisé pour produire des pages Web
dynamiques via un serveur HTTP5, mais pouvant également fonctionner comme n'importe quel
langage interprété de façon locale. PHP est un langage impératif orienté objet PHP a permis de
créer un grand nombre de sites web célèbres, comme Facebook et Wikipédia7 Il est considéré
comme une des bases de la création de sites web dits dynamiques mais également des
applicationsweb.
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éalisation
XML:
XML est un langage de balisage générique qui permet de structurer des données afin qu'elles
soient lisibles aussi bien par les humains que par des programmes de toute sorte. Il est souvent
utilisé pour faire des échanges de données entre un programme etun serveur ou entre plusieurs
programmes. HTML (HyperText Markup Language). Comme ces derniers, il s'agit d'un langage
orienté texte et formé de balises qui permettent d'organiser les données de manière structurée.
Qweb :
Qweb : c’est un langage de Template XML, il estutilisé pour la génération des fragments de
pages en HTML ou en PDF.En utilisant le Qweb, on peut soit modifier les rapports déjà existants
ou bien créer des nouveauxrapports.
JavaScript:
Est un langage de script. Il est programmé sous forme de teste intégrer tel quel au code HTML
de la page. Le script est le code source delangage.
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éalisation
Java Script est interprété, c'est-à-dire que le script est lu, analysé et exécuté directement depuis le
code source sous la forme textuelle par le navigateur, sans aucune transformation.
Ajax:
Ajax est une architecture informatique qui permet de construire des applications Web et des sites
web dynamiques interactifs sur le poste client en se servant de différentes technologies ajoutées
aux navigateurs web entre 1995 et 2005. Ajax est l'acronyme d'asynchronous JavaScript and
XML : JavaScript et XML asynchrones.
Ajax combine JavaScript et DOM, qui permettent de modifier l'information présentée dans le
navigateur en respectant sa structure, les API Fetch et XMLHttpRequest, qui servent au dialogue
asynchrone avec le serveur Web ; ainsi qu'un format de données (XML ou JSON), afin
d'améliorer maniabilité et confort d'utilisation des applications internet riches. XML, cité dans
l'acronyme, était historiquement le moyen privilégié pour structurer les informations transmises
entre serveur Web et navigateur, de nos jours le JSON tend à le remplacer pour cet usage.
L'usage d'Ajax fonctionne sur tous les navigateurs Web courants : Google Chrome, Safari,
Mozilla Firefox, Internet Explorer, Microsoft Edge, Opera, etc.
jQuery:
JQuery est une bibliothèque JavaScript libre et multiplateforme créée pour faciliter l'écriture de
scripts côté client dans le code HTML des pages web2. La première version est lancée en janvier
2006 par John Resig.
Le but de la bibliothèque étant le parcours et la modification du DOM (y compris le support des
sélecteurs CSS 1 à 3 et un support basique de XPath), elle contient de nombreuses
fonctionnalités ; notamment des animations, la manipulation des feuilles de style encascade
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éalisation
(accessibilité des classes et attributs), la gestion des évènements, etc. L'utilisation d'Ajax est
facilitée et de nombreux plugins sont présents.
Depuis sa création en 2006 et notamment à cause de la complexification croissante des interfaces
Web, jQuery a connu un large succès auprès des développeurs Web et son apprentissage est
aujourd'hui un des fondamentaux de la formation aux technologies du Web. Il est à l'heure
actuelle la bibliothèque front-end la plus utilisée au monde (plus de la moitié des sites Internet en
ligne intègrent jQuery)
SQL:
SQL est un langage informatique normalisé servant à exploiter des bases de données
relationnelles. La partie langage de manipulation des données de SQL permet de rechercher,
d'ajouter, de modifier ou de supprimer des données dans les bases de données relationnelles.
phpMyAdmin (PMA):
PhpMyAdmin (PMA) est une application Web de gestion pour les systèmes de gestion de base
de données MySQL réalisée principalement en PHP et distribuée sous licence GNUGPL.
Il s'agit de l'une des plus célèbres interfaces pour gérer une base de données MySQL sur un
serveur PHP. De nombreux hébergeurs, gratuits comme payants, le proposent ce qui évite à
l'utilisateur d'avoir à l'installer.
Cette interface pratique permet d'exécuter, très facilement et sans grandes connaissances en bases
de données, des requêtes comme les créations de table de données, insertions, mises à jour,
suppressions et modifications de structure de la base de données, ainsi que l'attribution et la
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éalisation
révocation de droits et l'import/export. Ce système permet de sauvegarder commodément une
base de données sous forme de fichier .sql et d'y transférer ses données, même sans connaître
SQL.
Les requêtes SQL restent possibles, ce qui permet de les tester interactivement lors de la création
d'un site pour les utiliser ensuite en batch (c'est-à-dire en différé) une fois au point.
5.2 interface de travail TIAMED :
C'est l'interface que nous allons améliorer pour créer un dossier d'anesthesie informatisé
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons énumérer les moyens de la réalisation de ce projet. Grâceà la
bonne planification de chaque tâche, le projet va se réaliser dans les meilleurs délai.
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Conclusion générale et Perspectives
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Références bibliographiques :
(1) DALENS 2004, IADE cadre réglementaire, exercice professionnel, responsabilité Chapitre 4. p
2691 à 2700
(2) Feuille d’anesthésie informatisée : Réflexions et recommandations après 6 ans d’utilisation.
SIFA.
Dr. Marc ROULLIER CHU J. Minjoz BESANCON et
Dr. Jean Louis MOURAND CHU St Jacques BESANCON.
(3) Ebele F. et Trouche J. Du dossier de soins papier au dossier de soins patient informatisé.
Gestion Hospitalières, n° 392 janvier 2000.
(4) Groupe de travail SFAR « dossier anesthésique » juin 2002 disponible sur :
http://www.sfar.org/dossier.html
(5)M L’urgence. Le Petit Larousse Illustré. 2002. p 1048.
(6) Compte rendu de la SFAR «Dossier anesthésique» page 5 http://www.sfar.org/dossierar.htlm
(7) Que faire sur un plan médico-légal http://www.adarpef.org/congres/adarpef99/Francois.pdf
(8) Les recommandations concernent le personnel et la surveillance du patient et de l'appareil
d'anesthésie
http://www.sfar.org/recomperop.htlm
(9)Agence Nationale d’accréditation et d’évaluation en santé
http://www.anaes.fr/ANAES/anaesparametrage.nsf/accueilpesentationadform
(10) Loi informatique et liberté du 6 janvier 1978 définissant les règles à respecter lors de la
collecte, du traitement, de la conservation et de la transmission des informations nominative.
www.cnil.fr
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Annexes :
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