Kiyosaki Robert Faux Economie PDF
Kiyosaki Robert Faux Economie PDF
Kiyosaki Robert Faux Economie PDF
Père riche, Père pauvre (Album double de 145 minutes sur disques compacts)
Condensé de ce best-seller Devenir riche ne s’apprend pas à l’école! Ce que les parents riches enseignent à leurs enfants à propos de l’argent afin
qu’il soit à leur service, 2003, deux disques compacts réunis.
Le Quadrant du CASHFLOW
Père riche, Père pauvre (la suite) Un guide pour atteindre votre liberté financière, 2001, 280 pages.
Catalogage avant publication de Bibliothèque et Archives nationales du Québec et Bibliothèque et Archives Canada
Titre: Faux: fausse monnaie, faux professeurs, faux actifs: comment des mensonges appauvrissent les
pauvres et la classe moyenne / Robert Kiyosaki; version française, Jocelyne Roy.
Autres titres: Fake. Français
Noms: Kiyosaki, Robert T., 1947- auteur.
Description: Traduction de: Fake.
Identifiants: Canadiana 20190026669 | ISBN 9782924973073
Vedettes-matière: RVM: Finances personnelles. | RVM: Culture financière. | RVM: Désinformation.
Classification: LCC HG179 K59614 2019 | CDD 332.024—dc23
Adresse municipale:
Les éditions Un monde différent
3905, rue Isabelle, bureau 101
Brossard (Québec) Canada
J4Y 2R2
Tél.: 450 656-2660 ou 800 443-2582
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Les éditions Un monde différent
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contenu de ce livre.
Copyright © 2019 par Robert T. Kiyosaki. Tous droits réservés. Sauf ce qui est permis selon la Copyright Act américaine de 1976, aucune partie de
cette publication ne peut être reproduite, distribuée, ou transmise, sous n’importe quelle forme ou par n’importe quel moyen, ou stockée dans une
base de données, ou dans un système d’extraction de données, sans avoir auparavant, la permission écrite de l’éditeur.
Cet ouvrage a été publié en anglais sous le titre original:
FAKE: FAKE MONEY • FAKE TEACHERS • FAKE ASSETS
HOW LIES ARE MAKING THE POOR AND MIDDLE CLASS POORER
Published by Plata Publishing, LLC
4330 N. Civic Center Plaza, Suite 100, Scottsdale, Arizona 85251 U.S.A. (480) 998-6971
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Gouvernement du Québec – Programme de crédit d’impôt pour l’édition de livres et l’aide à l’édition – Gestion SODEC.
IMPRIMÉ AU CANADA
Mon père riche disait souvent:
«On ne peut pas pêcher un poisson en eau claire.»
… en faisant référence à un vieux proverbe chinois.
transparence n.f.
trans•pa•rence | trãsparãs (phonétique)
Définition
1. Qualité d’un corps transparent.
2. Qui est translucide.
3. La mesure dans laquelle les investisseurs ont aisément accès à des informations financières à propos d’une entreprise; par exemple, niveaux des
prix, capacité d’absorption du marché et états financiers vérifiés.
À tous ceux qui cherchent la vérité
REMERCIEMENTS
L’ÉLÈVE QUI OBTENAIT DES «C» REMERCIE L’ÉLÈVE QUI OBTENAIT DES «A»
J’ai eu deux échecs à l’école secondaire parce que je n’arrivais pas à bien écrire. En 10e année, j’ai obtenu un «F» en
anglais. Ce n’est pas parce que je ne savais pas écrire. Je savais écrire – mais j’étais nul en orthographe et en
ponctuation, et j’étais toujours «grammaticalement incorrect».
Toutefois, je crois que ce «F» est surtout attribuable au fait que mon professeur d’anglais n’était pas d’accord avec
ce que j’écrivais. Je couchais sur papier ce que je pensais de lui. Je voulais savoir pourquoi il nous obligeait à lire des
livres qui ne nous intéressaient pas. Et, soit dit en passant, je ne crois pas qu’il faisait bien le travail pour lequel il avait
été engagé, car il a fait échouer 75% des élèves de notre classe.
Après cet échec, j’ai sérieusement songé à abandonner mes études. J’étais anéanti. Personne n’aime se faire dire
qu’il est «stupide». J’avais appris à détester l’école. Je voulais apprendre, mais pas dans les matières que l’on nous
obligeait à étudier. Heureusement que mon père, mon père pauvre, m’a convaincu de ne pas abandonner… mais les
dommages étaient faits. Le fils de mon père riche a également obtenu un «F» en anglais, une note donnée par le même
professeur.
J’ai terminé mes études secondaires assis à côté de la fille la plus brillante de ma classe, une élève qui obtenait des
«A». Le système d’éducation considère que demander de l’aide, c’est… «tricher». Le monde des affaires appelle cela de
la «coopération». Si je n’avais pas coopéré avec une élève qui obtenait des «A», je n’aurais jamais obtenu mon diplôme.
Aujourd’hui, je suis connu comme un «auteur de best-sellers». L’auteur de l’ouvrage traitant de finances
personnelles le plus populaire de tous les temps. J’ai atteint ce statut grâce à la coopération.
C’est une façon un peu longue de dire «merci» à Mona Gambetta, une entrepreneure dans le monde de l’édition.
Mona est cette élève qui obtenait des «A». Elle est mon éditrice, ma mentore, ma meneuse de claque et mon amie.
Nous avons coopéré pendant des années et publié de nombreux livres ensemble. Celui-ci, FAUX, aurait pu ne jamais
voir le jour si Mona ne faisait pas partie de mon équipe… et si elle n’était pas ma nouvelle élève qui obtient des «A».
FAUX aurait dû être publié il y a plus d’un an. Le livre était écrit – et puis, il a été réécrit – parce que le monde
changeait très rapidement et qu’il fallait qu’un sujet aussi complexe que la fausse monnaie reste simple. Sans se
plaindre, sans me condamner ni me critiquer, Mona a continué de m’encourager, même si j’ai recommencé l’écriture de
FAUX… encore et encore. Elle ne m’a jamais laissé tomber.
Je dédie ce livre à Mona pour lui dire: «Merci.» Si ce n’était de Mona Gambetta – de ses encouragements, de sa
patience et de son empressement à me donner de la rétroaction, même lorsque c’était difficile –, je ne serais
probablement pas l’écrivain, le véritable écrivain que je suis aujourd’hui.
TABLE DES MATIÈRES
Remerciements
Introduction
Chapitre 1
La fausse monnaie
Le monde est sur le point de changer…
Chapitre 2
En Dieu nous avons confiance Qui a gagné votre confiance?
Chapitre 3
Sept raisons pratiques pour lesquelles je possède
de l’or et de l’argent véritables
Un plaidoyer en faveur de l’argent de Dieu
Chapitre 4
L’impression de fausse monnaie L’histoire se répète
Chapitre 5
Combien d’argent imprimez-vous? Comment prendre le contrôle
Chapitre 6
Huit raisons philosophiques pour lesquelles je possède de l’or et de l’argent véritables Quelles sont les vôtres?
Chapitre 7
D’où vient la sagesse des trois mages? La valeur d’un apprentissage continu
Chapitre 8
Un retour sur les bancs d’école La lutte contre ce qui est faux
Chapitre 9
Comment attraper beaucoup de poissons Voir l’invisible
Chapitre 10
Pourquoi les erreurs sont vos meilleurs professeurs Se servir de ses erreurs pour devenir plus avisé
Chapitre 11
Comment le système d’éducation entretient la pauvreté Échapper à un système désuet
Chapitre 12
Des entrepreneurs en éducation Pouvez-vous voir l’avenir?
Chapitre 13
Un élève de Dieu
Choisissez bien vos professeurs
Chapitre 14
Pourquoi prendre sa retraite à un jeune âge? La prochaine grande crise
Chapitre 15
Qui a pris mon argent?
Comment les régimes de retraite et les faux actifs appauvrissent les pauvres et la classe moyenne
Chapitre 16
Pêcher en eau claire
Les fausses nouvelles… et la transparence
Chapitre 17
La fin du dollar américain?
Cycles de croissance et de contraction, krachs…
effondrement?
Chapitre 18
Préparons un avenir plus radieux
Pour connaître la santé, la richesse et le bonheur spirituels
Chapitre 19
Comment voler avec les aigles… dans un monde gouverné par des poussins Prenez le contrôle de votre vie
À propos de l’auteur
INTRODUCTION
Ce livre, Faux, a été terminé en avril 2018 – et ensuite révisé afin d’être publié à l’automne de la même année.
Le 28 mai 2018, je passais devant un kiosque à journaux, balayant des yeux des rangées et des rangées de magazines
qui semblaient m’interpeller: «Regarde-moi!», «Ouvre-moi!», «Achète-moi!», «Lis-moi!»
Évidemment, ce sont les magazines dont la couverture montrait de jolies femmes et des voitures de sport qui
retenaient surtout mon attention. Pourtant, c’est la une plutôt terne du magazine Time qui m’a pris au collet et m’a dit:
Tu dois me lire. Le gros titre criait:
Comment ma génération a brisé l’Amérique
C’est cet article – et l’impact qu’il a eu sur moi – qui a retardé la publication de ce livre.
L’élite
Le 28 mai 2018, l’article paru dans le Time et signé par Steven Brill, traite des universités prestigieuses. M. Brill lui-
même en est le produit. Il a fréquenté la Deerfield Academy, une école secondaire privée du Massachusetts, et puis a
obtenu ses diplômes à l’université de Yale et à l’École de droit de Yale.
Voici un extrait de cet article:
Les réussites personnelles des leaders de ma génération [les baby-boomers] qui sont entrés dans le monde professionnel après être
sortis d’universités prestigieuses ont souvent eu de fâcheuses conséquences sociétales.
Traduction: L’élite a privilégié ses intérêts personnels, aux dépens de ceux du reste de la population.
L’élite… a créé une économie basée sur des transactions qui déplaçaient les actifs au lieu d’en créer de nouveaux.
Traduction: L’élite a avant tout voulu s’enrichir au lieu de créer de nouvelles entreprises, de nouveaux produits et davantage d’emplois, et de
reconstruire l’économie américaine.
Elle a créé des instruments financiers sophistiqués et risqués, dont les instruments dérivés et les swaps (contrats d’échange, échanges
financiers) sur surveillance de crédit, qui dégageaient des profits immédiats, mais séparaient les preneurs de risques de ceux qui en
subiraient les conséquences.
Traduction: L’élite a créé de faux actifs qui l’enrichissaient, elle et ses amis, et détroussaient les autres. Lorsque les membres de cette élite se
trompaient, ils recevaient une prime. Maman, papa et leurs enfants ont alors dû mettre la main à la poche en payant davantage d’impôts et subir
les contrecoups de l’inflation.
Le chanteur John Denver qualifie M. Fuller de «grand-père de l’avenir» dans sa chanson «What One Man Can Do»
(Ce qu’un homme peut faire), qu’il a dédiée à ce grand homme.
Richard Buckminster Fuller est décédé le 1er juillet 1983, environ trois semaines après notre dernière rencontre. Je
me rappelle m’être aussitôt procuré un exemplaire de son livre, Grunch of Giants, et de l’avoir lu. M. Fuller y exposait
un grand nombre des choses que mon père riche nous avait enseignées à son fils et à moi. Grunch est l’histoire de la
façon dont les ultra-riches «détroussent» le monde. Grunch a constitué la première pièce de mon nouveau puzzle géant.
Entre 1983 et 2018, j’ai étudié, j’ai assisté à des séminaires, j’ai ouvert grand les oreilles et j’ai appris auprès de tous
ceux que je soupçonnais être les détenteurs d’une pièce de ce puzzle.
Dans la deuxième partie de cet ouvrage, Faux professeurs, je parlerai de quelques-uns des vrais professeurs qui ont
croisé ma route, dont j’ai lu les ouvrages et avec qui j’ai étudié – de vrais professeurs qui avaient des pièces du puzzle
en leur possession.
Le 28 mai 2018, 35 ans après avoir lu Grunch, je suis tombé sur cet article de Steven Brill paru dans le Time – ce qui
m’a fourni la dernière pièce de mon puzzle géant. M. Brill y confirmait la majeure partie des préoccupations et des
prédictions de Richard Buckminster Fuller.
Fuller était un futuriste. Un grand nombre des prédictions et des préoccupations qu’il expose dans Grunch se
concrétisent actuellement, et c’est pourquoi l’article de M. Brill «tombe pile».
Bien que cet article ait retardé la publication de ce livre, je suis reconnaissant envers Steven Brill d’avoir révélé ses
pensées, sa perception d’un monde dont peu de gens connaissent l’existence – le monde de l’élite universitaire de
l’Amérique qui est composée des gens les plus doués, les plus brillants et les plus avisés du pays.
Au cas où vous vous poseriez la question, en voici quelques-uns parmi les plus célèbres:
1. Le président Bill Clinton;
2. La secrétaire d’État Hillary Clinton;
3. Le président Barack Obama;
4. Le président George H. W. Bush;
5. Le président George W. Bush;
6. Le président de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke;
7. La présidente de la Réserve fédérale américaine Janet Yellen;
8. Le sénateur Mitt Romney.
Et ils ne sont pas les seuls. Cette élite est présente partout dans le monde et c’est elle qui le dirige.
La contrefaçon profonde
Il existe une nouvelle technologie appelée «contrefaçon profonde ou hypertrucage» qui donne à des amateurs la
possibilité d’effectuer des montages visuels et sonores pour en faire de vraies fausses vidéos mettant en vedette des
célébrités. Et comme on pouvait s’y attendre, l’usage le plus populaire de cette technologie de contrefaçon profonde
consiste à prendre de véritables vedettes du cinéma et d’en faire de fausses stars du porno. Une utilisation plus
dangereuse de cette technologue serait de s’en servir pour faire croire qu’un puissant dirigeant déclare la guerre à un
autre pays.
En termes simples, nous ne pouvons plus croire aveuglément à ce que nous voyons et entendons.
Dans le monde d’aujourd’hui, la vérification de ce qui est vrai et de ce qui est faux peut faire la différence entre la
richesse et la pauvreté, la guerre et la paix, et même la vie et la mort.
2. Les faux professeurs: Quelle éducation financière avez-vous reçue à l’école? Pour la majorité des gens, la réponse est «aucune». La plupart
des professeurs sont des personnes extraordinaires. Mais, notre système d’éducation est déicient, dépassé et ne prépare pas les étudiants à
affronter le monde réel.
Au lieu de guider les étudiants vers la lumière, notre système d’éducation entraîne des millions de jeunes gens dans
des ténèbres financières et la pire des dettes: la dette étudiante.
La dette reliée aux prêts étudiants est de plus de 1,2 trillion de dollars et constitue le principal actif du gouvernement
américain. Dans le monde interlope, cela s’appelle de l’extorsion.
Définition du mot extorsion:
1. L’action d’extorquer quelque chose (par la force) dans le but d’obtenir de l’argent ou une propriété et, dans un sens plus étroit, le délit
commis par un fonctionnaire qui se livre à cette pratique;
2. Un grossier trop-perçu, une surfacturation.
3. Les faux actifs: Tout d’abord, nous devons définir et comprendre la différence entre un actif et un élément de passif.
Sources: Banque des règlements internationaux, Réserve fédérale de Dallas, Savills et sources nationales
En 2008, le marché de l’habitation s’est effondré. À l’exception de quelques villes comme San Francisco, New York
et Honolulu où les prix immobiliers ont augmenté, il y a de nombreuses villes dans le monde où ils n’ont pas encore
rebondi, comme les données du FMI le montrent sur le diagramme précédent.
Le krach géant
Sur le diagramme illustrant l’évolution du Dow Jones, ce n’est pas sans raison que la Grande Crise de 1929 est mise
en évidence. Si vous remontez dans le temps et considérez le krach de 1929 et le comparez à la «dégringolade des
sociétés point-com» de 2000 et à la crise des prêts hypothécaires à risque de 2008, vous comprendrez mieux pourquoi
Richard Buckminster Fuller a écrit Grunch of Giants, pourquoi j’ai écrit Père riche, Père pauvre, et pourquoi Steven
Brill a écrit l’article: «Comment ma génération a brisé l’Amérique».
Je répète, encore une fois, cette déclaration de Steven Brill parce qu’elle est importante:
[L’élite] a créé des instruments financiers sophistiqués et risqués, dont les instruments dérivés et les swaps sur surveillance de crédit, qui
dégageaient des profits immédiats, mais séparaient les preneurs de risques de ceux qui en subiraient les conséquences.
Les cycles de croissance et de contraction économiques que le monde a connus ont été provoqués par des trillions de
dollars en fausse monnaie qui ont été injectés dans le système par l’élite.
L’élite a-t-elle réglé le problème? Bien sûr que non. Pourquoi régler un problème qui l’enrichit? Pourquoi changer?
Pourquoi faire les choses différemment? La vie est belle pour l’élite.
En 2008, la valeur des instruments dérivés était évaluée à près de 700 trillions de dollars.
En 2018, elle était estimée à 1,2 billiard de dollars.
C’est exact. L’élite a amplifié le problème, en a presque doublé l’ampleur. Alors que j’écris ces lignes en 2019, un
désastre d’un billiard de dollars nous guette.
Le but de ce livre
Si j’ai écrit cet ouvrage et créé le jeu de table CASHFLOW, c’est pour donner aux gens ordinaires – des gens comme
vous et moi, des gens qui n’appartiennent pas à l’élite –, la possibilité de survivre, de peut-être réussir, et même de
devenir très riches après le krach qui s’annonce. Un krach d’un billiard de dollars.
1. Zucked, en anglais, fait référence à la soudaine perte de richesses que subissent les investisseurs et les dirigeants d’entreprises lorsqu’une
société point-com s’effondre. (Note de la traductrice)
PREMIÈRE PARTIE
FAUSSE MONNAIE
Il disait aussi:
«La fausse monnaie enrichit les riches.
Malheureusement…
la fausse monnaie appauvrit également les pauvres
et la classe moyenne.
— RTK
Premier mensonge: Épargner vous permettra de devenir riche.
INTRODUCTION
PREMIÈRE PARTIE
— RTK
Chapitre 1
LA FAUSSE MONNAIE
LE MONDE EST SUR LE POINT DE CHANGER…
En 1972, j’étais dans la Marine. J’avais le grade de lieutenant et je pilotais un hélicoptère de reconnaissance armé,
stationné à bord d’un porte-avions au large de la côte du Vietnam. C’était ma deuxième période de service au Vietnam.
La première avait eu lieu en 1966 alors que j’étais aspirant de marine et étudiant à l’Académie de marine marchande des
États-Unis, à Kings Point.
En 1966, à l’âge de 19 ans, je me trouvais à bord d’un «Victory Ship», l’un des navires cargo fabriqués en série
pendant la Seconde Guerre mondiale et destinés à transporter des armes et des approvisionnements aux unités qui
combattaient les Allemands, les Italiens et les Japonais. Mais en 1966, la cargaison de ce vieux navire rouillé était
composée de bombes de 225, 350 et 450 kilos… et nous nous dirigions vers le Vietnam.
En 1972, à l’âge de 25 ans, j’étais pilote à bord d’un autre navire. Cette fois, il s’agissait d’un porte-avions.
Aujourd’hui, pendant que j’écris ce livre, le cours du bitcoin (cryptomonnaie) fluctue beaucoup et rapidement. Encore une fois, très peu de gens
comprennent comment le bitcoin ou la technologie des chaînes de blocs influera sur leur vie, leur avenir et leur sécurité financière.
L’augmentation du cours de l’or en 1971 et celle du bitcoin en 2018 sont les signes précurseurs de profonds changements à l’échelle mondiale, de
glissements des plaques tectoniques financières et de tsunamis financiers partout dans le monde.
Le moment de vérité
La plupart des entrepreneurs connaissent de nombreux moments de vérité. Pour Ted et moi, le premier de ces
moments a été lorsque nous avons réalisé que, bien que nous ayons toujours été d’excellents partenaires en tant que
pilotes, nous étions deux ignorants lorsqu’il s’agissait d’or.
Après nous être calmés et avoir compris que nous étions deux imbéciles, nous avons commencé à négocier.
Nous avons fait une première offre à 40 $ l’once. Ted et moi savions que le «cours au comptant» sur les marchés
internationaux était de 55 $ l’once ce jour-là. Nous pensions pouvoir profiter d’un rabais parce que nous avions des
dollars américains et que nous étions derrière les lignes ennemies. La minuscule femme aux dents rouges nous a adressé
un petit sourire narquois. Elle pensait sans doute: Vous n’êtes que deux imbéciles. Ne savez-vous pas que le cours de l’or
est le même partout dans le monde?
Nous avons eu beau insister, elle est restée inflexible. Elle savait qu’«un cours est un cours». Et elle avait compris
que nous n’y connaissions rien. Si elle avait été malhonnête, elle nous aurait vendu des raisins secs recouverts de
peinture. Elle aurait pu nous vendre des crottes de lapin peintes en doré et nous n’y aurions vu que du feu.
La panique s’installe…
Soudain, nos négociations ont été interrompues par les cris affolés de notre ingénieur naviguant: «Lieutenants,
lieutenants, revenez.» Mon copilote et moi avons immédiatement cessé de négocier et avons traversé le marché fermier
du village en courant en direction de l’hélicoptère. J’ai entendu un gloussement et je me suis senti très mal lorsque j’ai
réalisé que j’avais accidentellement marché sur un poulet et puis sur un canard.
Mon imagination s’est elle aussi mise à galoper. Je pouvais voir des rangées de Viet-Congs en tuniques noires et des
troupes de l’armée nord-vietnamienne traverser les rizières et s’approcher de notre hélicoptère. C’est à ce moment-là
que je me suis rappelé que nous n’étions pas armés et que nous ne pouvions pas nous défendre. La petite femme aux
dents rouges avait raison: nous étions des imbéciles.
Un sentiment d’angoisse
Dieu merci, il n’y avait ni Viet-Congs ni troupes. Notre ingénieur naviguant paniquait parce que l’hélicoptère était
en train de couler. La prairie où j’avais atterri était une ancienne rizière.
À cause du poids du moteur, des roquettes, des mitrailleuses et des munitions, l’aéronef penchait vers l’arrière et
coulait lentement, le rotor de queue touchant presque la boue. Il nous fallait lancer le moteur sans tarder, ou alors pas du
tout.
L’ingénieur naviguant était le plus petit et le plus léger de nous trois. Il s’est donc installé sur le siège du pilote et a
lancé le moteur pendant que nous, les deux pilotes, mettions l’épaule sous la poutre de queue pour empêcher le rotor de
heurter le sol.
Le démarrage a été un sans-faute et le rotor principal s’est mis à tourner lentement. Dès que les pales ont atteint leur
vitesse de rotation maximale, l’ingénieur naviguant a commencé à exercer un léger mouvement de l’avant vers l’arrière
de manière à dégager les patins de la boue gluante pendant que Ted et moi hurlions pour l’avertir si le rotor de queue,
qui maintenant tournait, s’approchait trop du sol.
Tout s’est déroulé conformément à notre plan, l’hélicoptère s’est dégagé et l’ingénieur l’a mis en vol stationnaire.
De la boue puante et collante a été immédiatement projetée partout, nous couvrant Ted et moi d’un magma répugnant
qui a teint en brun foncé et maculé notre combinaison de vol verte, notre visage et nos cheveux.
Je me suis hissé sur le second siège et j’ai pris les commandes de l’appareil, et Ted s’est s’installé sur le siège que
venait de libérer notre ingénieur navigant pour passer à l’arrière et s’asseoir aux commandes de l’une des mitrailleuses.
Le voyage de retour vers le porte-avions a été long et silencieux. Ted et moi n’avons pas échangé un mot, et
l’ingénieur naviguant n’a pas osé nous demander si nous avions trouvé de l’or.
Après que nous nous soyons posés sur le pont, des officiers et des matelots se sont agglutinés autour de notre
hélicoptère couvert de boue. J’ai éteint le moteur et l’appareil a été bien amarré sur le pont. Ted et moi sommes
descendus. Tous avaient les yeux rivés sur nous, encore plus boueux que notre aéronef. Nous avons traversé le pont
d’envol et nous sommes dirigés vers les douches et notre cabine en disant succinctement aux spectateurs: «Ne posez pas
de questions.»
Faux vs véritable
Ce livre traite de fausse monnaie, de faux professeurs et de faux actifs. Ce livre traite également de véritable
monnaie, de véritables professeurs et de véritables actifs.
Fausse monnaie
Lorsque le président Nixon a mis fin à la convertibilité du dollar américain en or, le dollar américain est devenu de
la fausse monnaie.
Définition de la fausse monnaie: La fausse monnaie enrichit les riches, mais appauvrit les pauvres et la classe
moyenne.
Faux professeurs
À l’école, j’ai découvert qu’un grand nombre de mes professeurs étaient de faux professeurs. En termes simples, ils
ne pratiquaient pas ce qu’ils enseignaient.
À l’école, j’ai eu beaucoup de faux professeurs. Mais lorsque j’ai étudié à l’École d’aéronautique navale des États-
Unis, tous mes professeurs étaient de véritables professeurs. Tous mes instructeurs de vol savaient voler.
Faux actifs
Des millions d’individus investissent dans de faux actifs. Comme je l’ai écrit dans Père riche, Père pauvre, la
définition d’un actif est quelque chose qui met de l’argent dans votre poche. Mais les
«actifs» de la plupart des gens retirent de l’argent de leur poche. Chaque fois qu’ils reçoivent un chèque de paie, de
l’argent leur est soutiré et envoyé à Wall Street par le biais de régimes de retraite tels que le plan 401(k), les régimes de
retraite individuels ou les pensions de l’État.
Des millions d’individus «épargnent en prévision de la retraite» pendant des années en espérant que leur argent
fructifiera. Des millions de personnes de mon âge, des baby-boomers, se rendront bientôt compte qu’ils n’auront pas
suffisamment d’argent pour survivre après avoir pris leur retraite. Et c’est parce que l’argent qui a été prélevé sur leurs
chèques de paie a été injecté dans de faux actifs, enrichissant les riches, et ils devront payer les pots cassés.
Véritables professeurs
J’ai eu la chance d’avoir de nombreux véritables et excellents professeurs, des professeurs comme mon père riche.
Chaque fois que je veux apprendre quelque chose, je m’attelle d’abord à trouver un véritable professeur, quelqu’un qui
pratique ce qu’il enseigne, le fait chaque jour, et qui réussit dans ce qu’il entreprend.
La minuscule femme vietnamienne fait partie de ces véritables professeurs. En quelques minutes, non seulement
m’a-t-elle appris que j’étais un imbécile, mais elle m’a donné envie d’en savoir davantage – pas seulement à propos de
l’or, mais aussi de ce sujet mystérieux, magique et important qu’est l’argent, un sujet qui n’est pas enseigné à l’école.
En 1933, le président Franklin Delano Roosevelt a décrété qu’il était illégal pour les Américains de détenir de l’or à titre personnel. Donc, comme la
majorité des Américains, Ted et moi avions vu des bijoux en or, mais jamais des pièces d’or, et encore moins des pépites d’or. Le seul argent que
nous connaissions était le papier-monnaie et les pièces en alliage; nous n’en avions jamais vu sous forme de véritables pièces d’or ou d’argent.
Q: Quand avez-vous pour la première fois songé à acheter de l’or? Et quel était votre plan?
Barbara E. – Canada
En 1972, l’année où j’ai commencé à acheter de l’or, je ne pensais pas à l’avenir. J’étais seulement curieux.
J’étais curieux de comprendre la relation qui existait entre l’or et le dollar américain.
En 1972, j’ai bêtement pensé que je pouvais acheter de l’or à rabais parce que je me trouvais derrière les lignes
ennemies. Plus j’en ai appris sur l’or, le dollar américain et la fausse monnaie, plus j’ai été curieux.
En 1983, j’ai lu Grunch of Giants, un ouvrage de Bucky Fuller, et la portée et l’ampleur de la grossière
R: escroquerie à l’échelle mondiale me sont apparues plus clairement. En 2008, cette escroquerie est devenue hors
de contrôle lorsque les banques centrales du monde entier ont imprimé des trillions de dollars, sous prétexte de
sauver l’économie mondiale. Les banques centrales se sauvaient elles-mêmes et «nous, le peuple», en avons fait
les frais.
Dans la troisième partie de cet ouvrage, vous découvrirez à quel point cette escroquerie est aujourd’hui devenue
sinistre et omniprésente, et pourquoi cette escroquerie incontrôlable me fait craindre pour l’avenir.
Q: Pourquoi les gens ont-ils tant de difficulté à avoir confiance en une entreprise en démarrage?
Momoh S. – Nigéria
Des idées, il y en a à la pelle. Des millions d’individus ont des idées géniales en pensant à un nouveau produit
ou une nouvelle entreprise.
R:
Sans véritable éducation financière, très peu de gens savent comment transformer une idée géniale en une
entreprise millionnaire. C’est pour cette raison que les entreprises en démarrage n’inspirent pas confiance.
Q: Si je conserve toutes mes économies sous forme de monnaie fiduciaire, est-ce que je les perdrai un jour?
Noah W. – États-Unis
Oui, vous perdrez tout. Si l’on se fie au passé, aucune monnaie fiduciaire ne survivra.
R: La fausse monnaie ne conserve pas sa valeur. Le dollar américain pourrait-il être la première monnaie à
survivre? C’est possible, mais je ne parierais pas là-dessus.
Une fois que Nixon a mis fin à la convertibilité du dollar américain en or, comment le cours au comptant de l’or
Q:
a-t-il pu être déterminé?
Tessa H. – Pérou
En théorie, le cours au comptant de l’or est déterminé par les marchés libres internationaux. Aujourd’hui, la
valeur monétaire de l’or est manipulée, tout comme la plupart des actifs financiers.
R:
Dans la troisième partie de cet ouvrage, j’expliquerai plus en détail la façon dont cette valeur est manipulée,
pourquoi elle l’est, et pourquoi cela ne peut plus durer.
Pourquoi les Américains n’avaient-ils pas le droit de posséder de l’or? Comment le gouvernement a-t-il justifié
Q:
cette interdiction?
Gordon P. – États-Unis
La Réserve fédérale, les artisans de la grande escroquerie et le gouvernement des États-Unis voulaient prendre le
contrôle de la masse monétaire et des milliers de petites banques qui faisaient concurrence aux grandes banques
et à la Réserve fédérale. Il n’y a pas si longtemps, il y avait 20 grandes banques. Aujourd’hui, il n’y a que 4
R:
banques «trop solides pour s’écrouler». Tout le monde est maintenant à la merci d’un système bancaire étriqué.
D’aucuns soupçonnent que ce contrôle de l’économie américaine par les grandes banques fait partie d’un plan
élaboré il y a longtemps.
Q: Comment la femme vietnamienne connaissait-elle le cours de l’or puisque le réseau Internet n’existait pas?
Anthony O. – Australie
Elle était une négociante d’or professionnelle. Les professionnels doivent connaître le prix de leurs produits. Je
suppose qu’elle avait des ressources – un téléphone, une radio à ondes courtes, une radio traditionnelle, des
journaux, d’autres négociants et les propriétaires de la mine –, ce qui lui permettait d’être au courant de ce qui se
R: passait sur les marchés mondiaux.
Une question plus pertinente serait: Parmi vos amis, combien connaissent le cours au comptant de l’or?
Combien s’intéressent à l’or?
Chapitre 2
EN DIEU NOUS AVONS CONFIANCE
QUI A GAGNÉ VOTRE CONFIANCE?
Le 15 août 1971, le président Richard M. Nixon met «temporairement» fin à la convertibilité du dollar américain en or.
Le 17 juin 1972, des cambrioleurs s’introduisent dans les locaux du Parti démocrate situés dans l’immeuble du
Watergate. C’est cet événement qui est à l’origine du scandale tristement célèbre du Watergate.
Le 10 octobre 1973, le vice-président Spiro Agnew ne conteste pas l’accusation d’évasion fiscale qui pèse contre lui
afin qu’une autre accusation, cette fois de corruption politique, soit levée. Gerald Ford, le président de la Chambre des
représentants, devient plus tard le nouveau vice-président de Nixon.
Le 6 février 1974, la Chambre des représentants des États-Unis adopte la résolution 803, donnant à la commission
judiciaire le pouvoir d’enquêter et de déterminer s’il y a des motifs valables et suffisants pour mettre en accusation le
président Nixon pour son implication dans le scandale du Watergate.
Le 27 juillet 1974, la commission approuve le premier des trois articles favorables à la mise en accusation: entrave
à la justice, abus de pouvoir, et outrage au Congrès.
Le 9 août 1974, Nixon démissionne de sa fonction de président des États-Unis.
Le 8 septembre 1974, le président Gerald Ford accorde un pardon entier et inconditionnel à Nixon, le mettant
ainsi à l’abri de toute poursuite judiciaire pour quelque délit fédéral que ce soit, commis directement ou
indirectement pendant sa présidence.
Et nous devons faire confiance à ces dirigeants… nos dirigeants?
Personne n’a rétabli la convertibilité du dollar américain en or. Est-ce un simple oubli? Quand – et pourquoi – le
temporaire devient-il permanent?
Pourquoi nous demande-t-on d’avoir confiance en Dieu? Qu’est-il arrivé à l’argent de Dieu, l’or et l’argent?
Le numéro atomique de l’or est 79. Le numéro atomique de l’argent est 47.
L’or et l’argent étaient présents au moment de la formation de la planète Terre.
L’or et l’argent seront encore présents lorsque le dernier des cafards sera disparu de la surface du globe.
Alors pourquoi l’élite fit-elle imprimer: «En Dieu nous avons confiance» sur notre fausse monnaie?
Ce n’est pas la première fois que des dirigeants en qui nous avons confiance utilisent de la fausse monnaie pour
s’enrichir et devenir plus puissants.
Le papier-monnaie est apparu en Chine pendant la dynastie Tang (618-907 apr. J.-C.). On l’a utilisé pendant des
siècles avant que cette pratique soit adoptée en Europe au 17e siècle.
L’empire de Chine s’est effondré lorsque l’élite a réalisé qu’il était facile d’imprimer de la fausse monnaie pour
mener des guerres et se construire des monuments.
Les Romains ont utilisé des pièces d’or et d’argent. Les Romains ont créé de la fausse monnaie en rognant la tranche
de ces pièces.
Tranches rognées et pièces altérées
Aujourd’hui, la plupart des pièces de monnaie américaines ont des rainures sur la tranche. Il était moins facile de
rogner les pièces d’or et d’argent ayant des rainures.
Les Romains ont alors créé davantage de fausse monnaie en «altérant» leurs pièces d’or et d’argent, c’est-à-dire en
amalgamant à l’or et à l’argent des métaux de base tels que le cuivre, l’étain et le nickel.
En 1965, le gouvernement américain a commencé à altérer les pièces d’argent américaines, et c’est pour cette raison
que leur tranche a une teinte cuivrée.
La loi de Gresham
La loi de Gresham stipule que:
Lorsque la mauvaise monnaie [fausse] entre dans le système, elle chasse la bonne [véritable].
En 1965, j’ai commencé à me rendre à la banque locale d’Hilo, Hawaï, pour m’y procurer des rouleaux de pièces de
10, 25 et 50 cents en échange de billets de banque. Je rentrais à la maison, j’ouvrais les rouleaux, en retirais les pièces
d’argent véritable et retournais déposer à la banque les mêmes rouleaux remplis cette fois de pièces d’argent à la tranche
cuivrée.
Il ne m’a pas fallu beaucoup de temps pour remplir un grand sac en toile de pièces d’argent véritable.
Je ne sais pas pourquoi j’ai commencé à échanger du papier-monnaie contre des pièces d’argent véritable et que j’ai
ensuite pris l’habitude de les collectionner. Mais je l’ai fait. Était-ce une application de la loi de Gresham?
En 1965, je suis allé étudier à New York et je n’ai ensuite plus jamais revu mon sac de toile rempli de pièces
d’argent véritable. Je me suis toujours demandé si ma mère avait dépensé cet argent.
Le graphique ci-dessous montre d’où vient l’argent avec lequel jouaient les enfants.
Source: Wikipédia – Delphi234
Le graphique de la page suivante montre que les États-Unis ont imprimé des trillions de dollars en fausse monnaie
après le krach de 2008.
Avez-vous remarqué une similitude avec l’impression de cette fausse monnaie qu’est le Reischmark en Allemagne
pendant les années 1920?
Source: Données économiques de la Réserve fédérale
Malheureusement, jamais dans l’histoire de l’humanité une fausse monnaie n’a survécu. Il y a de fortes chances que
tout le papier-monnaie qui circule aujourd’hui retrouve sa véritable valeur: zéro.
Lorsqu’il s’agit de votre argent, faites-vous encore «confiance à Dieu»?
L’histoire de Père riche, Père pauvre commence alors que j’ai neuf ans et que j’étudie à la Riverside School, une école primaire fréquentée par
des enfants issus de familles bien nanties. Les enfants des familles pauvres et de la classe moyenne fréquentaient la Union School d’Hilo, de
l’autre côté de la rue.
Le fait de fréquenter une école réservée aux enfants riches m’a poussé à me demander pourquoi certains étaient riches et moi pauvre. En 4e
année, entouré d’enfants riches, j’ai levé la main et demandé à notre enseignante: «Quand apprendrons-nous quelque chose à propos de
l’argent?» Lorsqu’elle m’a répondu: «Nous n’abordons pas le sujet de l’argent à l’école», mon apprentissage de toute une vie a commencé. Et
comme on dit: «Le reste appartient à l’histoire.»
C’est mon père pauvre, le superintendant des programmes d’enseignement de l’État d’Hawaï, qui m’a appris qu’il ne pouvait enseigner que ce
que le gouvernement lui permettait d’enseigner. Il m’a conseillé de parler au père de mon meilleur ami si je voulais en apprendre davantage sur
l’argent. Cet homme est devenu mon père riche. Et l’histoire de Père riche, Père pauvre a commencé, une histoire qui traite de la véritable
éducation financière offerte par un véritable professeur.
Parmi nos camarades de l’école primaire qui ont ensuite fréquenté une école secondaire privée, un grand nombre
sont sortis diplôme en main des Stanford, Dartmouth, Yale et autres universités prestigieuses… des établissements
réservés à l’élite et à la future élite.
Traduction: L’élite a créé de faux actifs qui les enrichissaient, mais ne contribuaient pas au développement de
l’économie, c’est-à-dire qu’ils n’ont pas créé d’emplois bien rémunérés.
VOS QUESTIONS… LES RÉPONSES DE ROBERT
Comment pourrions-nous régler les problèmes financiers des États-Unis? Par où faudrait-il commencer?
Devons-nous d’abord rétablir la convertibilité du dollar américain en or? Faut-il d’abord éliminer les
Q:
instruments dérivés et les faux actifs? Comment pouvons-nous mettre un terme à cette grossière escroquerie à
l’échelle mondiale?
Jaime M. – États-Unis
Ce sont d’excellentes questions. Je me posais des questions similaires lorsque j’étais plus jeune. Plus j’ai étudié
Bucky Fuller et la grande escroquerie, plus j’ai réalisé qu’il n’y avait qu’une seule réponse à ces questions. L’un
des principes généraux de M. Fuller veut que l’urgence donne naissance à l’émergence. Cela signifie qu’il devra
y avoir une urgence avant que quoi que ce soit change. Le mot émergence est formé à partir du mot souche
émerger. M. Fuller nous a enseigné que la prochaine évolution de l’humanité se produira lorsqu’elle sera
confrontée à la prochaine urgence.
Heureusement, nous sommes nombreux à savoir que cette urgence est imminente et nous nous y préparons. Et je
m’attends à ce que nous voyons (ou peut-être le voyons-nous déjà) une humanité nouvelle, plus intelligente et
R: plus sage, émerger avant l’heure de cette urgence.
En 2004, juste avant l’énorme tsunami qui a frappé l’Indonésie, tuant des centaines de milliers de personnes, des
animaux tels que les éléphants ont commencé à quitter la zone littorale pendant que les touristes se dirigeaient
vers la plage.
La même chose se produit actuellement. Des millions d’êtres humains évoluent, choisissent de ne pas être des
victimes et apportent des changements avant que la prochaine urgence financière se présente.
Tous mes livres sont destinés à des gens qui savent qu’il est temps de changer.
Cela dépend de la personne à qui vous posez la question. Dans la troisième partie de cet ouvrage, Faux actifs,
vous apprendrez pourquoi un grand nombre des membres de l’«élite», comme Bernanke, le président de la
R: Réserve fédérale, croient que l’or est une relique barbare du passé.
Et il y a des gens tels que Jim Rickards qui, dans son ouvrage intitulé Nouveau plaidoyer pour l’or, explique
comment le monde pourrait rétablir assez aisément la convertibilité du dollar américain en or.
Q: À quoi croyez-vous que le monde ressemblerait aujourd’hui si Nixon n’avait pas mis un terme à la convertibilité
du dollar américain en or?
Joey S. – Vietnam
C’est une très bonne question. Je ne sais pas. Je préfère penser à ce qui arrivera dans un proche avenir et m’y
R:
préparer.
L’un des sens qui est donné au mot histoire est «mensonge».
À l’école militaire, on nous enseigne que «l’histoire appartient aux vainqueurs», et non aux perdants.
Comme l’a dit Joseph Goebbels: «Un mensonge répété mille fois se transforme en vérité.»
R: Bucky Fuller nous a enseigné à faire confiance aux «artéfacts», des choses que l’on peut voir, toucher et sentir,
et non pas à une histoire ou à un mensonge.
Par exemple, Christophe Colomb n’a pas été le premier à mettre le pied en Amérique. Il a d’abord touché terre
sur une île des Antilles. Donc, techniquement, Colomb n’a pas découvert l’Amérique. Et il y a des artéfacts qui
prouvent que les Vikings sont venus en Amérique et y ont vécu bien avant la naissance de Christophe Colomb.
Q: Pourquoi ces changements soudains au cours des dernières années en ce qui a trait à la monnaie?
Kevin I. – Japon
Si vous étudiez l’histoire, vous verrez que cela dure depuis des millénaires. Les Chinois ont été les premiers à
imprimer du papier-monnaie. Les Romains ont «altéré» leur monnaie lorsque leur empire s’est effondré.
R: Hitler a pris le pouvoir en 1933 parce que le gouvernement de Weimar imprimait de l’argent pour rembourser les
dettes contractées pendant la Première Guerre mondiale. Cette impression d’argent est à l’origine de la Seconde
Guerre mondiale et de la mort de millions de personnes.
De nombreux individus ont cru que 1971 était le début de la fin pour l’empire américain.
Q: Le bitcoin a perdu beaucoup de valeur dernièrement. Croyez-vous toujours qu’il s’agisse de véritable monnaie?
Franco S. – Italie
Oui, mais pas nécessairement le bitcoin. Je crois que la technologie des chaînes de blocs changera le monde
parce qu’elle est plus fiable que l’argent qui est imprimé par le gouvernement.
R:
Je préfère l’or et l’argent pour la même raison. L’or et l’argent sont beaucoup plus fiables que les gens qui
dirigent nos gouvernements et nos banques, et qui gèrent nos régimes de retraite.
De nos jours, avec tant de fausses (et de vraies) nouvelles, que devons-nous chercher pour obtenir des faits
Q:
avérés à propos de l’économie?
Samuel H. – Belgique
Dans cet ouvrage, je cite des sources qui sont dans le secret des dieux. Ces individus ont vu de près la grossière
escroquerie. Aux pages 330 à 334, vous trouverez une liste des entrevues réalisées par la Rich Dad Radio avec
R:
des gens qui ont vu cette escroquerie de l’intérieur. Écoutez les conversations et apprenez auprès de véritables
professeurs quelques leçons sur l’argent que peu de gens connaissent.
Comment ce livre peut-il nous aider à survivre à tout ce qui nous entoure qui est faux… et à nous préparer au
Q:
prochain ralentissement économique ou au prochain krach?
John H. – Afrique du Sud
L’argent est devenu invisible en 1971. Ce livre a pour but de vous sensibiliser, de vous amener à prêter attention
R:
aux signes de changement – des signes que la plupart des gens ne voient pas avant qu’il soit trop tard.
Chapitre 3
SEPT RAISONS PRATIQUES POUR LESQUELLES JE POSSÈDE DE L’OR ET
DE L’ARGENT VÉRITABLES
UN PLAIDOYER EN FAVEUR DE L’ARGENT DE DIEU
Notez bien que je dis posséder de l’or et de l’argent. Je ne dis pas que j’«investis» dans l’or et l’argent ou que je les
négocie sur les marchés. Il y a sept raisons pour lesquelles il y a une différence entre posséder, investir et négocier – peu
importe quoi.
Définition:
despote (n. m.), souverain qui s’arroge un pouvoir absolu, personne qui exerce une autorité cruelle ou tyrannique.
Lorsque j’achète de l’or ou de l’argent, je ne m’attends pas à un taux de rendement, à un rendement du capital
investi, car je ne prends aucun risque. L’or et l’argent sont l’argent de Dieu. N’oubliez jamais que le cours de l’or et de
l’argent fluctue parce que la valeur de la fausse monnaie fluctue. L’or et l’argent ne sont que de l’or et de l’argent. L’or
et l’argent seront encore là bien après vous, l’élite, l’extinction des cafards et moi.
Lorsque j’achète de l’or et de l’argent, c’est pour toujours. Je ne prévois pas revendre mes acquisitions. Tout comme
Warren Buffett conserve ses actions pour toujours, je conserverai toujours l’or et l’argent que j’achète.
Je sais que certains d’entre vous disent: «Mais je veux faire des achats.» «J’ai besoin d’argent.» C’est pour cette
raison que la plupart des gens ne sont pas riches. Ils adorent dépenser leur argent. Et moi aussi. J’aime les belles
voitures, les beaux vêtements, les belles maisons et la bonne chère. Mais même à l’époque où je n’avais ni argent ni
emploi, j’ai protégé ces actifs et n’ai jamais vendu mon or et mon argent. Je le répète: tout comme Warren Buffett
conserve ses actions pour toujours, je conserverai toujours l’or et l’argent que je possède.
Réduire le risque
Pour réduire encore davantage le risque, mon or et mon argent sont conservés dans divers pays qui sont des refuges
sûrs. En toute légalité. Très, très loin. Ainsi, j’évite toute tentation et je n’ai pas à m’inquiéter que quelqu’un me force à
me rendre à ma banque et à lui remettre mon or et mon argent.
Le risque de contrepartie
Qu’est-ce qui est risqué? C’est une question tendancieuse…
Éducation financière
Le risque de contrepartie est une expression essentielle pour quiconque veut acquérir un vrai vocabulaire financier et devenir financièrement
instruit. Le risque de contrepartie est également connu sous l’appellation risque d’insolvabilité.
Tous les investissements comportent un risque d’insolvabilité. En termes simples, il y a insolvabilité lorsqu’un
individu n’honore pas un contrat. Par exemple, un ami vous emprunte 100 $, vous promettant de vous rembourser 110 $
dans un an. Ce rendement de 10 $ couvre le risque que vous prenez en lui prêtant 100 $. Ce 10 $ est la mesure du risque
que représente votre contrepartie – votre ami.
Si votre ami est sans emploi et vous doit déjà 1 000 $, les intérêts demandés devraient être plus élevés, car le risque
de contrepartie est plus grand. Encore mieux, dites-lui tout simplement: «Non.» Peut-être votre ami décidera-t-il de
demander un prêt à la banque. C’est ce que veulent les banques: prêter de l’argent. Elles veulent que nous utilisions les
cartes de crédit qu’elles émettent. Elles ne gagnent pas d’argent avec les épargnants. Elles gagnent de l’argent avec les
emprunteurs.
RAISON No 3: L’or et l’argent attirent la vraie richesse. La richesse attire la richesse tout comme la pauvreté
attire la pauvreté.
Un jour, j’ai été invité à un séminaire donné par le gourou hindou Gurudeva. J’étais impatient d’y participer. Pendant
la période de questions, la plupart des gens ont interrogé le gourou au sujet de l’illumination, de la spiritualité, de la paix
ou du bonheur. Le gourou portait beaucoup d’or: des lunettes en or, des boucles d’oreilles, des bracelets et un collier en
or. Étant donné que j’ai grandi dans une famille méthodiste et que les pasteurs méthodistes ne portent pas beaucoup (ou
même pas du tout) de bijoux en or, j’ai levé la main et j’ai demandé: «Pourquoi portez-vous autant de bijoux en or?»
Le gourou a souri gentiment et a dit: «Parce que les larmes de Dieu sont faites d’or.» Il a ensuite ajouté: «Les larmes
de Dieu – l’or – attirent la richesse.» Lorsque je lui ai demandé ce qu’il voulait dire par là, il a répondu: «Supposons que
vous voulez attirer 1 000 $ par mois dans votre vie. Alors procurez-vous de l’or véritable d’une valeur de 1 000 $.
— Et si je veux un million de dollars par mois, alors je me procure de l’or véritable d’une valeur d’un million de
dollars?»
Le gourou, sentant que ma cupidité l’emportait sur ma spiritualité, s’est contenté de sourire en disant: «Pourquoi ne
commencez-vous pas par 1 000 $ pour voir si cela fonctionne pour vous? L’or n’est pas fait pour tout le monde. Il y a
des conditions à la générosité de Dieu.»
C’était en 1986 et, n’ayant pas beaucoup d’argent, trouver 1 000 $ pour acheter de l’or a été difficile, mais Kim et
moi l’avons fait. Chaque mois, nous avons acheté un peu d’or et d’argent, et nous n’avons jamais arrêté de le faire. Par
exemple, si nous voulions augmenter notre revenu, le faire passer de 5 000 $ à 10 000 $ par mois, nous achetions des
pièces d’or d’une valeur de 10 000 $ et nous n’y pensions plus. Quelques mois plus tard, davantage de richesses étaient
générées, sans que nous ne nous en rendions vraiment compte. Si le cours de l’or chutait, nous en achetions davantage,
et nous avons continué dans la même veine. Aujourd’hui, nous le conservons dans des chambres fortes privées, dans des
pays lointains et sûrs. Mais nous n’avons pas besoin d’un jet privé et de pistes d’atterrissage privées… du moins pas
encore.
Chaque fois que l’on nous demande, à Kim et moi: «Est-ce que l’or attirera la richesse dans ma vie?», nous lui
répondons comme le gourou: «Pourquoi ne pas faire un essai et voir si l’or – les larmes de Dieu – fonctionne pour vous?
Dieu est généreux, mais il y a des conditions à sa générosité.»
RAISON No 4: Pourquoi de l’or et de l’argent véritables? Pourquoi pas de l’or-papier ou de l’argent-papier, des
fonds négociés en Bourse (FNB)?
Tout ce qui est en papier ne m’inspire aucune confiance. Tout ce qui est en papier est un instrument dérivé, quelque
chose qui nécessite une contrepartie pour avoir de la valeur.
Éducation financière
La majeure partie du système bancaire mondial repose sur le système des réserves fractionnées.
Le concept de banque à couverture fractionnaire existe depuis des milliers d’années. Voici une explication simple de
ce système.
Il y a 1 000 ans, vous êtes le propriétaire d’un commerce. Vous avez 10 pièces d’or. Vous voulez acheter des
marchandises et il vous faut pour cela voyager et parcourir plus de 1 500 kilomètres sur des routes pas très sûres où vous
pourriez rencontrer des brigands.
Vous vous rendez chez le «banquier» de votre localité. Il accepte de conserver vos 10 pièces d’or dans son coffre. Le
«banquier» émet alors une créance sur une feuille de papier qui prouve que vous lui avez confié 10 pièces d’or.
Ensuite, vous entreprenez votre voyage sur ces routes pas très sûres avec en poche une simple feuille de papier. Vos
pièces d’or sont en sécurité.
Vous achetez des marchandises pour votre commerce, donnez votre feuille de papier au vendeur, et vous rentrez à la
maison.
Le vendeur se rend à sa «banque» et réclame son dû sous forme d’or.
Après un certain temps, autant vous que la personne qui vous a vendu des marchandises réalisez que le papier est
beaucoup plus pratique que les pièces d’or. Vous laissez tous deux votre or à votre banquier et utilisez des CD, les
certificats de dépôt émis par la banque, en guise de papier-monnaie.
Un individu ayant besoin d’argent se rend chez votre banquier et lui demande un «prêt». Le banquier lui prête 9 de
vos 10 pièces d’or. La dixième pièce qu’il conserve dans son coffre-fort représente la «réserve fractionnée». Dans cet
exemple, la réserve fractionnée est une pièce d’or, ou 10%.
C’est ici que cela devient excitant. L’individu qui emprunte 9 de vos 10 pièces d’or se rend à sa banque et les y
dépose. Son banquier prête alors 8,1 des 9 pièces d’or à un autre emprunteur, qui fait ensuite la même chose auprès de sa
banque.
Vos 10 (vraies) pièces d’or pourraient aisément devenir 1 000 (fausses) pièces d’or. Et tout va très bien, tant et aussi
longtemps que personne ne veut récupérer son or. Tel est le fonctionnement du système bancaire moderne.
Si je tiens à conserver mon or dans des chambres fortes privées et non posséder de l’or-papier dans un fonds négocié
en Bourse (FNB), c’est parce que pour chaque véritable pièce d’or, il existe approximativement entre 100 et 500 fausses
pièces sous forme d’or-papier.
Tout ira bien… tant que tout le monde ne voudra pas posséder de l’or véritable.
Le système des réserves fractionnées s’applique à tout, et non pas seulement à l’or et à l’argent. L’ensemble du
système bancaire repose sur la confiance de contrepartie.
Depuis que mon père riche nous a expliqué, à son fils et moi, le concept des banques à couverture fractionnaire, je
ris chaque fois que je vois les mots «En Dieu nous avons confiance» sur un billet de banque.
Je préfère faire confiance à l’argent de Dieu – à l’or et à l’argent véritables – plutôt qu’à l’élite qui imprime notre
argent, dirige nos gouvernements, les banques centrales, les banques, les marchés des obligations et les marchés des
valeurs mobilières.
N’oubliez jamais que l’or et l’argent seront encore là bien après vous, l’élite, l’extinction des cafards et moi.
RAISON No 5: Le système est en piteux état. L’écart va grandissant. Nous sommes à l’aube d’une lutte des
classes.
Steven Brill rapporte les faits suivants:
1. Entre 1929 et 1970, le revenu de la classe moyenne a augmenté plus rapidement que celui de la classe dominante. L’inégalité des revenus a
été réduite.
2. En 1928, 90% de la population se partageaient 52% des richesses totales.
3. En 1970, la part des richesses détenues par 90% de la population a augmenté à 68% des richesses totales.
4. En 1970, la part des richesses du premier centile de la population a chuté à 9% des richesses totales.
5. En 1971, la tendance a commencé à s’inverser et à s’accélérer.
6. En 2007, la part des richesses du premier centile a augmenté à 24% des richesses totales.
7. En 2012, la part des richesses détenues par 90% de la population a chuté à 49% des richesses totales, soit moins de la moitié.
Mes préoccupations
Ayant étudié avec Richard Buckminster Fuller pendant les années 1980 et appris comment voir l’avenir, j’ai
commencé à apercevoir à l’horizon les nuages de la prochaine tempête. Elle est maintenant sur nous.
1. Une grande partie de la génération des baby-boomers n’a pas de régime de retraite. C’est que, avant 1974, la plupart des travailleurs
bénéficiaient d’un régime complémentaire de retraite offert par leur employeur. Après 1974, les employés se sont retrouvés livrés à eux-
mêmes, espérant que leur épargne-retraite personnelle soit suffisante pour leur permettre de survivre lorsqu’ils cesseraient de travailler.
2. Les caisses des principaux régimes de retraite d’entreprise sont vides. Par exemple, CalPers, le régime de retraite des employés du
gouvernement de la Californie, le plus important régime complémentaire de retraite aux États-Unis, est sous-financé de l’ordre d’un trillion
de dollars.
3. Le diagramme ci-dessous illustre l’etat de la Caisse de sécurité sociale des Étate-Unis:
La situation de Medicare est encore pire. Cela fait de nombreuses années que les États-Unis tentent de gérer une
crise de plusieurs trillions de dollars, menant une lutte dont nous ne sortirons pas vainqueurs.
L’avenir?
La question est la suivante: Est-ce que notre élite imprimera de l’argent pour financer nos énormes programmes
d’aide, ou rétablira-t-elle l’étalon-or? Ou sommes-nous en train de nous diriger vers une autre Grande, Grande Crise?
La prochaine étape
La prochaine étape pourrait bien être l’émission par le FMI de droits de tirage spéciaux, une monnaie
internationale… donc, davantage de fausse monnaie.
Entre-temps, l’élite entrepose de l’or véritable. Elle sait qu’il n’y a plus d’espoir.
Pour le moment, il est important de comprendre pourquoi je possède de l’or et de l’argent et pourquoi je ne crois
pas l’élite lorsqu’elle dit: «Ayez confiance en Dieu.»
VOS QUESTIONS… LES RÉPONSES DE ROBERT
Vous pouvez lui donner le nom que vous voulez. Si j’ai qualifié la monnaie de puzzle de 1 000 pièces, c’est pour
encourager mes lecteurs à acquérir une éducation financière, à chercher des solutions personnelles à leur propre
puzzle financier, un puzzle qui s’appelle «l’argent et la vie».
La vraie vie n’est pas comme la vie à l’école. Dans la vraie vie, on ne mémorise pas des réponses, on ne passe
pas d’examens, il n’y a pas de note de passage. La vraie vie est un apprentissage perpétuel. Il n’y a pas de
bonnes réponses.
Le véritable apprentissage… dure toute la vie. Il n’y a pas de professeur attitré auprès de qui faire cet
apprentissage. Dans la vraie vie, tout est un professeur. Dans la vraie vie, une seule bonne réponse n’existe pas.
Une bonne réponse dans une situation peut être une mauvaise réponse dans une autre. Dans la vraie vie, on tire
R: un enseignement de tout, de nos réussites et plus particulièrement de nos échecs. Dans la vraie vie, il est absurde
de ne suivre qu’un seul professeur, de ne croire qu’en une seule philosophie, et de vivre dans un monde dont la
devise est «J’ai raison et tu as tort».
Il est insensé de croire quelqu’un uniquement parce qu’il détient un doctorat ou qu’il dirige une entreprise… ou
qu’il est riche. Un véritable étudiant apprend auprès de tout et de tous. La vie elle-même est une enseignante et
le théâtre d’un apprentissage continu.
Je souhaite qu’après avoir lu ce livre, chacun de mes lecteurs se lancera à la recherche des pièces qui lui
permettront d’assembler son propre puzzle géant.
Vous pouvez l’appeler «le puzzle GRUNCH» ou vous pouvez l’appeler «le puzzle de ma vie.»
Pourquoi a-t-on enseigné à l’élite universitaire à détrousser (légalement) le monde en créant des instruments
Q:
dérivés? Et si les membres de l’élite sont des marionnettes, alors qui sont les marionnettistes?
Jackson G. – États-Unis
La réalité, c’est que, de nos jours, l’argent est un moyen de survie. Il y a 1 000 ans, personne n’avait vraiment
besoin d’argent pour survivre. Il y a 1 000 ans, les chasseurs pouvaient chasser pour manger et les cueilleurs
pouvaient cueillir ce dont ils avaient besoin pour survivre. Ils vivaient dans des cavernes ou des tentes – et ils
n’avaient pas d’hypothèque à rembourser. Ils marchaient ou allaient à dos d’animal, et ils n’avaient pas à faire
de paiement de voiture ou à acheter de l’essence.
Aujourd’hui, les gens ont besoin d’argent pour se procurer de la nourriture, un toit, un moyen de transport, une
éducation et pour assurer leur survie personnelle. Plutôt que de dire la vérité à propos de l’argent – la vérité étant
R: que l’argent est essentiel à la survie –, les gens racontent des mensonges. Pourquoi? Parce que, dans la plupart
des cas, ils sont incapables d’entendre la vérité.
C’est pour cette raison que les gens occupent un emploi qu’ils détestent et disent: «L’argent ne m’intéresse pas.»
Les gens disent: «L’argent ne m’intéresse pas» et, pourtant, ils en veulent aux riches parce qu’ils en ont. Les
gens disent: «L’argent ne m’intéresse pas» et, pourtant, ils achètent des billets de loterie en espérant gagner un
million de dollars.
Les gens disent: «L’argent ne m’intéresse pas» et, pourtant, ils se marient pour l’argent.
Les gens disent: «L’argent ne m’intéresse pas» et, pourtant, ils demandent à leurs enfants d’obtenir de bonnes
notes à l’école, non pas parce qu’ils veulent qu’ils acquièrent une bonne éducation, mais parce qu’ils veulent
qu’ils trouvent plus tard un emploi hautement rémunéré.
Donc, pourquoi les membres de l’élite détroussent-ils le monde? Parce qu’ils ne sont pas honnêtes avec eux-
mêmes à propos de leurs besoins en ce qui a trait à l’argent. Ils s’en emparent parce que la plupart des gens ne
sont pas honnêtes lorsqu’il s’agit d’argent.
Combien de temps croyez-vous que le grand public continuera d’accepter le dollar américain même si son
Q: pouvoir d’achat ne cesse de diminuer? Et que faudra-t-il pour que les gens s’interrogent sur la véritable valeur
du dollar américain?
Leticia J. – Croatie
Personne ne le sait. Je crois qu’il faut être préparé, et c’est pour cette raison que je possède de l’or et de l’argent
R:
que je conserve à l’extérieur du système bancaire.
Comment pouvons-nous nous protéger de l’élite? Y a-t-il de l’espoir ou existe-t-il une quelconque forme de
Q:
protection?
TJ B. – Royaume-Uni
L’élite peut contrôler et manipuler tout ce qui a été créé de la main de l’homme.
R:
Il est beaucoup plus difficile pour l’élite de contrôler, de manipuler ou de détruire l’argent de Dieu. L’or et
l’argent seront encore là bien après que l’élite, vous et moi auront quitté ce monde.
J’utilise l’endettement pour créer des capitaux propres, de la fausse monnaie. Avec cette fausse monnaie,
j’acquiers des actifs qui génèrent de la fausse monnaie. J’utilise la fausse monnaie pour acheter de la véritable
R:
monnaie, l’argent de Dieu – de l’or et de l’argent. Mais sachez que pour faire cela, il faut avoir une éducation
financière approfondie.
LEÇON
Les gens qui travaillent pour l’argent… travaillent pour des gens qui impriment de l’argent.
LEÇON
Dans presque chaque cas, les riches se sont enrichis et tous les autres ont perdu.
LEÇON
L’impression de fausse monnaie ne s’est jamais bien terminée.
LEÇON: LA PROMESSE
En 1944, le dollar américain est devenu la monnaie de réserve mondiale lors de la Conférence monétaire et
financière des Nations Unies qui a eu lieu à Bretton Woods, au New Hampshire. Cette année-là, les États-Unis, en vertu
de la Loi sur les accords de Bretton Woods, ont promis au monde d’assurer la convertibilité en or de son dollar. Avec
cette promesse, le dollar américain est devenu la première monnaie mondiale. Le décor était planté pour qu’ait lieu la
mère de toutes les impressions d’argent, une escroquerie financière à l’échelle mondiale.
LEÇON
Richard Nixon a promis que la non-convertibilité du dollar en or serait temporaire.
LEÇON
Nixon a démissionné avant d’être mis en accusation dans le cadre du scandale du Watergate. Il n’a pas tenu sa
promesse; il n’a pas rétabli la convertibilité du dollar américain en or.
La plus grande opération d’impression d’argent dans l’histoire du monde était en cours – et elle l’est toujours. Les
riches deviennent extrêmement riches et la classe moyenne est en difficulté.
Steven Brill écrit:
Dernièrement, la plupart des Américains, peu importe leur allégeance politique, se sont posé la même question: Comment en sommes-nous
arrivés là? Comment la plus grande démocratie, la plus grande économie du monde, est-elle devenue un pays où les routes sont mal
entretenues, où les inégalités salariales sont de plus en plus grandes, où la polarisation sociale échauffe les esprits et où le gouvernement est
dysfonctionnel?
Je tente de trouver une réponse depuis deux ans et j’ai découvert une ironie récurrente. Il y a environ cinq décennies, les valeurs fondamentales
qui ont fait de l’Amérique un grand pays ont commencé à le détruire.
Bucky Fuller nous avait avertis. J’ai étudié à ses côtés à trois reprises et il disait que les vieilles fortunes avaient
commencé à ouvrir les portes d’une éducation supérieure à des étudiants extrêmement brillants issus de la classe
moyenne et de familles pauvres au cours des années 1960 et 1970. Ces baby-boomers formant l’élite sont devenus les
marionnettes de ces marionnettistes, les escrocs.
Steven Brill a été l’un de ces étudiants extrêmement brillants issus de la classe moyenne des années 1960.
On peut également nommer les présidents Barack Obama, William Clinton, la secrétaire d’État Hillary Clinton et le
président et la présidente de la Réserve fédérale Ben Bernanke et Janet Yellen.
Bucky Fuller était de la vieille école, issu de l’aristocratie blanche américaine fortunée. Comme de nombreux
membres de sa famille, il a fréquenté la Milton Academy et Harvard, mais il n’a jamais été diplômé de cette université.
Les présidents John Kennedy, George H.W. Bush, George W. Bush et le sénateur Mitt Romney, tous diplômés de
Harvard et de Yale, sont également issus de l’aristocratie blanche américaine fortunée.
LEÇON
Si de nombreux régimes de retraite à prestations déterminées sont en difficulté, c’est parce que les calculs ont été
faits en fonction d’un rendement de 7,5% sur les investissements et une espérance de vie de 70 ans. Les baby-boomers
ont toutefois la chance de vivre plus longtemps. Malheureusement, les marchés n’ont pas toujours coopéré en élaborant
leurs projections.
Ajoutons à cela ce chiffre troublant: Chaque jour, 10 000 baby-boomers prennent leur retraite.
La crise se transformera en désastre financier en 2026 lorsque le premier baby-boomer aura 80 ans et aura besoin de
plus en plus de soins de santé à long terme… au moment même où la Sécurité sociale et Medicare n’auront plus un sou.
LEÇON
Pendant mon enfance dans les années 1960, seuls les gens qui avaient le goût du risque investissaient à la Bourse.
Pendant les années 1960, si les gens investissaient, c’était dans le marché des obligations. Aujourd’hui, la plupart des
baby-boomers investissent dans le marché boursier.
LEÇON
Si les baby-boomers investissent dans le marché boursier, c’est en partie parce que les taux d’intérêt sur l’épargne et
les obligations n’ont jamais été aussi bas. En quête d’un «rendement élevé», de nombreux individus sont devenus des
joueurs et se sont aventurés dans le marché des valeurs mobilières.
Jetez un autre coup d’œil au diagramme de l’indice Dow Jones. Voyez quelle est la situation actuelle. Encore une
fois, le Dow atteint un sommet historique, un sommet qui s’explique par la manipulation de la fausse monnaie dans le
but de générer un rendement du capital investi.
L’histoire se répète
L’histoire a prouvé que l’impression de fausse monnaie ne se solde jamais par la prospérité. L’histoire est la preuve
que l’impression de fausse monnaie se solde toujours par la pauvreté pour les individus qui travaillent pour gagner cet
argent.
Les baby-boomers américains sont à l’économie ce qu’est le canari que l’on garde dans les mines de charbon pour
signaler un danger. Vivant auparavant dans l’aisance, les baby-boomers américains craignent maintenant de vivre dans
la pauvreté. Les baby-boomers sont comme les canaris, et ils pressentent un désastre imminent.
Historiquement – pensons à la Chine, à l’empire romain, à la République de Weimar en Allemagne et maintenant au
Venezuela –, l’impression de fausse monnaie n’a jamais apporté une prospérité durable. Historiquement, l’impression de
fausse monnaie s’est toujours terminée par une récession sévère, une révolution, une guerre, ou les trois à la fois.
L’année 1971 a marqué le début de la plus importante impression d’argent de l’histoire.
La question est: Comment et quand cela se terminera-t-il?
Une véritable éducation financière devrait traiter des mécanismes de l’impression d’argent et des raisons pour
lesquelles elle a lieu. En étant conscient de la façon dont l’argent est imprimé, vous augmentez vos chances de survivre
sur le plan financier.
VOS QUESTIONS… LES RÉPONSES DE ROBERT
Pourquoi dites-vous que l’or et l’argent sont l’argent de Dieu si Dieu n’existait pas avant que nous l’inventions?
Q: (Notez que je ne suis pas contre la religion ou la spiritualité.) Pourquoi est-ce une raison suffisante pour vouloir
posséder de la monnaie véritable?
Jason C. – États-Unis
Remettez-vous en question l’existence de Dieu… ou de l’or? Je n’ai aucune preuve de l’existence de Dieu. Mais
je peux prouver que l’or existe.
J’affirme que l’or et l’argent sont l’argent de Dieu parce j’ai exploité une mine d’or et une mine d’argent. La
mine d’or était située en Chine, et la mine d’argent en Argentine. Toutes deux ont été vendues au public par le
biais d’un PAPE, un premier appel public à l’épargne, à la Bourse de Toronto.
Mais auparavant, nous avons dû prouver que nous avions trouvé de l’or et de l’argent véritables. Nous avons dû
vérifier la présence de filons dans le sol… et aussi que notre entreprise avait le droit de posséder, d’exploiter et
de vendre cet or et cet argent. Nous avons également dû prouver que nous avions le droit de vendre des parts de
notre entreprise en lançant un PAPE.
R:
Donc, je sais que l’or et l’argent véritables étaient présents au moment de la formation de la planète Terre. J’ai
vu de l’or et de l’argent dans le sol. C’est pour cette raison que j’affirme que l’or et l’argent sont l’argent de
Dieu. L’or et l’argent seront encore là lorsque la fausse monnaie, l’argent du gouvernement, l’argent du peuple et
tout signe de vie sur la planète auront disparu.
Je sais également qu’il existe de l’or et de l’argent qui sont faux. Les FNB, les fonds négociés en Bourse,
peuvent vendre de l’or et de l’argent qu’ils ne possèdent pas. On estime que pour chaque once d’or véritable que
possède un FNB, il vend peut-être 100 onces d’or qui est faux. Je le sais parce que j’ai introduit des entreprises
en Bourse. C’est ainsi que j’ai appris que la majeure partie des valeurs mobilières en portefeuille cotées en
Bourse sont fausses.
Quelle quantité d’or devrais-je posséder? Un conseil quant au pourcentage qu’il devrait représenter de
Q:
l’ensemble de mon «portefeuille»?
Bruno T. – France
La plupart des experts financiers recommandent que 10% de vos actifs soient constitués de métaux précieux. Je
n’applique pas cette formule.
Dans la première partie de cet ouvrage, j’ai écrit que l’or est l’argent de Dieu et que l’or attire la richesse. Je
possède donc de l’or véritable parce que je crois que l’or véritable attire la richesse véritable.
En termes simples, si je veux toucher un revenu de 10 000 $ par mois, j’acquiers de l’or véritable d’une valeur
R:
de 10 000 $ dollars. Je ne peux pas prouver que cela fonctionnera pour vous. Je peux seulement dire que cela
fonctionne pour Kim et moi.
Un gourou nous a dit il y a de nombreuses années: «Les larmes de Dieu sont faites d’or.»
Lorsque Kim et moi voulons augmenter notre revenu, nous achetons tout simplement davantage d’or véritable.
Si vous ne croyez pas que l’or véritable attire la richesse, ou si vous ne croyez pas en Dieu… n’en achetez pas.
Chapitre 5
COMBIEN D’ARGENT IMPRIMEZ-VOUS?
COMMENT PRENDRE LE CONTRÔLE
Éducation financière:
En nature: se dit de l’utilisation de biens ou de marchandises comme instrument de règlement d’une opération, sans intermédiaire monétaire.
Lorsqu’une personne laissait ses bêtes en garantie, le prêteur était payé en nature avec leur progéniture.
Les veaux étaient en quelque sorte les intérêts que le prêteur touchait. Aujourd’hui, lorsqu’un banquier vous prête de
l’argent, les intérêts que vous payez sont une forme moderne de ces veaux.
En nature veut dire comparable. Des veaux pour le bétail, de l’argent pour de l’argent… œil pour œil et dent pour
dent.
L’intérêt est un paiement en nature. Ou encore: l’intérêt est de l’argent qui a une progéniture – ou de l’argent qui
imprime de l’argent.
Les banques modernes ne pourraient pas survivre si elles n’avaient pas le droit d’exiger des intérêts sur leurs prêts
de fausse monnaie.
Les prêts
Lorsque vous empruntez de l’argent pour acheter une voiture, une maison ou que vous demandez un prêt à
l’entreprise, vous imprimez de l’argent. Vous imprimez de l’argent pour la banque et la banque perçoit des intérêts sur
ce nouvel argent.
Le truc de Mandrake
Vous comprenez? C’est ce qu’on appelle le truc de Mandrake, d’après le personnage d’une bande dessinée. Le
magicien pouvait tirer n’importe quoi de son chapeau – et votre banquier peut produire de l’argent comme par magie.
Dans cet exemple simple, les 10 pièces d’or originales sont devenues 27,1 pièces d’or grâce à la magie du système
des réserves fractionnées. Les 27,1 pièces deviendront bientôt 2 710 pièces ou plus, toujours grâce à la magie de ce
système et du truc de Mandrake.
C’est par le biais du système des réserves fractionnées et du truc de Mandrake que d’énormes quantités de fausse
monnaie sont imprimées.
Utilisez ce lien pour écouter cette entrevue qui traite de la cupidité qui gouverne le secteur financier en Amérique: https://youtu.be/VgZZnG7US14
L’ingénierie financière
Plutôt que de créer de nouveaux actifs, des actifs qui assurent une prospérité réelle et durable, l’ingénierie financière
a pris le contrôle de l’économie et a créé de faux actifs, des actifs qui sont toxiques.
Vers 2005, prêts à tout pour augmenter le rendement de leurs investissements, les ingénieurs financiers de l’élite ont
pris des instruments dérivés ordinaires tels que des prêts hypothécaires à l’habitation, ont trouvé des emprunteurs à
risque, leur ont accordé des prêts dont le remboursement était au-dessus de leurs moyens et ont créé d’horribles
monstres financiers appelés titres adossés à des créances hypothécaires (TACH) et titres garantis par des créances
(TGC). Ils les ont ensuite vendus en tant que «valeurs», mais ce sont en fait des instruments dérivés d’instruments
dérivés.
Warren Buffett a qualifié ces instruments dérivés d’instruments dérivés d’«armes de destruction massive».
Steven Brill, dans son article paru dans le Time, en dit ceci:
[L’élite] a bouleversé les grandes entreprises américaines et Wall Street avec des inventions dans les domaines de la loi et de la finance qui ont
créé une économie basée sur des transactions qui déplaçaient les actifs au lieu d’en créer de nouveaux. Elle a créé des instruments financiers
sophistiqués et risqués, dont les instruments dérivés et les swaps sur surveillance de crédit, qui dégageaient des profits immédiats, mais
séparaient les preneurs de risques de ceux qui en subiraient les conséquences.
En 2008, ces armes de destruction massive ont explosé et l’économie mondiale s’est pratiquement effondrée.
MÉCANISME No 4: L’inflation
Le spectacle de magie de Mandrake est lié à l’inflation. S’il n’y a plus d’inflation, le chapiteau de Mandrake
s’effondre et le spectacle est terminé.
LEÇON: Sans inflation, Mandrake est incapable de rembourser l’énorme dette que crée l’impression d’argent.
LEÇON: Sans inflation, la dette est moins lourde – car les taux d’intérêt baissent – et la dette peut être remboursée à
meilleur marché.
Le bitcoin et la cryptomonnaie
En 2009, le bitcoin est apparu… et la cryptomonnaie est devenue une menace pour le spectacle de magie de
Mandrake.
Mandrake n’aime pas la concurrence. Les artisans de la grossière escroquerie se battront contre la cryptomonnaie,
l’argent du peuple. Toutefois, quelques membres de l’élite se tournent vers elle.
LEÇON: L’inflation cause la pauvreté.
L’impression d’argent enrichit certains individus. Les gens se sentent plus riches lorsque leur maison se trouve
assortie d’une «plus-value» ou que leur «valeur nette» augmente en même temps que leur revenu de portefeuille.
L’impression d’argent a appauvri des millions d’individus.
Une étude réalisée par des professeurs de Stanford, Harvard et Berkeley démontre que les chances qu’un enfant
gagne davantage d’argent que ses parents ont chuté de 90% à 50% au cours des 50 dernières années.
Une autre étude révèle que les revenus du premier centile des Américains ont augmenté de 31,4% entre 2009 et
2012. Pourtant, les revenus du reste de la population ont connu une hausse de seulement 4%.
Des piles de papier-monnaie dans le sous-sol d’une banque à l’époque de la dévaluation du mark allemand en 1923.
Source: Getty Images/Universal History Archive.
L’hyperinflation en Allemagne à la suite de la Seconde Guerre mondiale pousse une femme à utiliser du papier-monnaie pour allumer le poêle.
En 1923, des enfants allemands jouent avec de l’argent dans la rue, des milliards en fausse monnaie.
On brûle de l’argent qui a perdu toute valeur dans la république de Weimar en 1923.
Cette hyperinflation a mené à l’ascension d’Adolf Hitler et au massacre de millions de personnes innocentes.
L’impression d’argent n’a jamais apporté une prospérité durable. L’impression d’argent a toujours appauvri les gens
qui travaillent pour l’argent.
L’année 1971 a marqué le début de la plus grande vague d’impression d’argent de l’histoire du monde. Aujourd’hui,
la fausse monnaie est à la base du système bancaire mondial. Combien de temps les États-Unis et le monde
continueront-ils à imprimer de la fausse monnaie?
L’histoire se répète-t-elle?
Je le crois.
Dans le chapitre suivant, j’expliquerai pourquoi je possède de l’or et de l’argent véritables.
VOS QUESTIONS… LES RÉPONSES DE ROBERT
Oui et non. Lorsqu’une bulle éclate, une partie de l’argent est transférée des perdants vers les gagnants. La
plupart des perdants sont des investisseurs moyens qui ont cru ceux qui leur ont dit d’investir «à long terme».
Parfois, cela fonctionne, et parfois pas.
Lorsque l’argent change de mains, il n’est pas vraiment perdu. Le perdant a perdu, mais l’argent n’est pas
vraiment disparu. Il a seulement changé de mains.
C’est pour cette raison que tant d’experts vous disent que vous ne perdez pas d’argent si vous ne vendez pas.
Ces experts se fondent sur le fait que vous possédez toujours vos actions.
Dans cet exemple, l’argent n’est pas disparu. C’est l’investisseur qui a perdu 1 800 $.
L’investisseur appelle son conseiller financier et lui dit: «J’ai perdu 1 800 $.»
Le conseiller financier lui répond: «Vous perdez seulement lorsque vous vendez. C’est pour cette raison que
vous investissez à long terme. Le cours de l’action remontera.»
C’est un mensonge. Dans cet exemple, en ce moment dans le temps, l’argent a été perdu. Il est disparu de la
colonne de l’actif de l’investisseur.
Qu’arriverait-il si tout le monde voulait retirer son argent de la banque en même temps? Les banques seraient-
Q:
elles capables de prêter de l’argent à tout le monde?
Manual A. – Mexique
Cela dépend. En situation de panique, les gens font des choses saugrenues. Il est donc difficile de prédire ce qui
pourrait arriver.
Après le krach de 2008, des millions d’individus ont perdu des trillions de dollars. Les riches n’ont rien perdu
parce que le gouvernement américain a «renfloué» les plus grandes banques.
Les épargnants ont perdu parce que les banques ont imprimé des trillions de dollars en fausse monnaie, causant
la dévaluation de l’épargne.
R:
Lors du prochain krach, si tout le monde réclame son argent en même temps, les banques pourraient bien faire le
contraire du «renflouage». Les banques pourraient effectuer une recapitalisation interne, c’est-à-dire prendre les
économies des épargnants, les convertir en actions bancaires (capitaux propres) et, ainsi, conserver cet argent.
Encore une fois, les épargnants perdent et les riches gagnent.
Dans son ouvrage intitulé En marche vers la faillite, Jim Rickards prédit un épisode de «glace-93», c’est-à-dire
un gel total des systèmes monétaires et bancaires. C’est pour cette raison qu’il recommande de garder un peu
d’argent, ainsi que de l’or et de l’argent, à l’extérieur du système bancaire.
Je trouve difficile de garder l’esprit ouvert aux vérités que d’autres et vous exposez. Je lis, j’écoute, je réfléchis,
Q:
mais je sais que je nage dans le déni. Comment puis-je arriver à mieux accepter la réalité?
Jana V. – États-Unis
Vous faites preuve d’ouverture d’esprit. Lorsqu’on est conscient, notre esprit est ouvert à de nouvelles pensées et
R:
idées. Félicitations.
Q: Comment savoir si les nouvelles que l’on diffuse dans les médias sont vraies ou fausses?
Rohit M. – Inde
Tenez toujours compte de la source d’information. Dans cet ouvrage, je propose une liste de sources que j’ai
interviewées à la radio Rich Dad. La plupart des entrevues durent une quarantaine de minutes. On peut
beaucoup apprendre en 40 minutes en écoutant des gens qui ont accompli de vraies choses dans le vrai monde
R: de la fausse monnaie.
Si vous obtenez vos informations auprès de courtiers en valeurs mobilières, de courtiers immobiliers et de
courtiers d’assurance, rappelez-vous toujours l’avertissement que m’a donné mon père riche: «Souvent, celui
qui se dit "courtier" ne l’est pas plus que toi».
Q: Le vrai problème n’est-il pas le système bancaire central dans mon pays, la Réserve fédérale?
Jon K. – États-Unis
Cela dépend à qui vous posez la question. Je crois qu’il existe de nombreux problèmes. La Réserve fédérale et
les banques centrales en sont nettement un.
Je crois que le vrai problème est l’absence d’éducation financière dans notre système d’éducation. Si les gens
R: avaient cette éducation financière, cette crise que nous traversons ne serait pas un problème. Cette crise serait
pour eux une occasion de devenir vraiment riches… et c’est pourquoi j’ai écrit ce livre et d’autres avant lui.
Ceci me rappelle que le symbole chinois pour parler de crise est composé de deux mots: danger et occasion.
J’écris pour des gens comme vous, des gens qui veulent voir une occasion dans le danger.
Q: Est-ce que le régime de retraite individuel Roth est un véritable actif ou un faux actif?
Ivan K. – États-Unis
Cela dépend. Les régimes de retraite individuels Roth sont des régimes de retraite à fonds fiscalisés. Malgré
R: cela, ils ne représentent pas tous des actifs. En cas de krach, ils peuvent également s’effondrer et devenir un
élément de passif.
Pourquoi le diagramme illustrant le marché boursier américain est-il si négatif – je me trompe? J’y vois
Q:
d’excellentes occasions pour les gens qui achètent des actions…
Lukas D. – Allemagne
C’est une excellente question. Le diagramme peut sembler positif ou négatif, tout dépendant de la personne qui
le regarde. Pour l’individu qui investit à long terme, un krach peut devenir une crise. Pour celui qui investit à
R: «court» terme, un krach peut représenter une occasion.
Encore une fois: Crise = Danger + Occasion
L’argent n’est-il pas seulement un instrument d’échange? Donc, cette valeur à long terme n’a pas tellement
Q: d’importance. L’épargnant américain n’est-il pas responsable de son choix en ayant opté pour le dollar plutôt
que d’acheter des actions?
Danny W. – Japon
Je suis d’accord avec vous. Avant d’avoir terminé la lecture de ce livre, vous aurez appris que vous n’aurez pas
R: besoin d’argent, et encore moins besoin d’épargner. La valeur d’une véritable éducation financière est qu’elle
permet de devenir riche, avec ou sans argent.
Q: Pourquoi les gens ne voient-ils pas avant qu’il soit trop tard ce que font les banques et le gouvernement?
Victor R. – Singapour
Comme le dit le proverbe: «On ne peut pas pêcher un poisson en eau claire.»
R: L’objet de ce livre, et de tous les ouvrages de la série Père riche, Père pauvre, est de vous permettre de voir ce
que la plupart des gens ne voient pas.
3. Le «glace-9» est un matériau inventé par l’écrivain de science-fiction Kurt Vonnegut. Ce matériau provoque une réaction lorsqu’il entre en
contact avec l’eau. Dans son roman Le Berceau du chat, le contact de glace-9 avec l’océan entraîne la fin du monde. (Note de la traductrice)
4. La chaîne de blocs tire son nom du fait qu’il s’agit d’une série de blocs numériques dont chacun est un ensemble de transactions valides ou
vérifiées à l’épreuve de toute falsification. Chaque bloc renvoie (ou est lié) au bloc le précédant immédiatement, les transactions successives
effectuées entre les utilisateurs depuis sa création. (Note de la traductrice)
Chapitre 6
HUIT RAISONS PHILOSOPHIQUES POUR LESQUELLES JE POSSÈDE DE
L’OR ET DE L’ARGENT VÉRITABLES
QUELLES SONT LES VÔTRES?
Remarquez que je dis posséder de l’or et de l’argent. Je ne dis pas que j’«investis» dans l’or et l’argent ou que je les
négocie sur les marchés. Il y a huit raisons pour lesquelles il y a une différence entre posséder, investir et négocier –
quoi que ce soit.
RAISON No 1: La confiance
Je ne fais pas confiance à la fausse monnaie. Et je ne me fais pas confiance. Je sais que je ne sais pas tout. Je ne
connais pas toutes les réponses. Je ne peux pas prédire l’avenir, mais je sais que je dois m’y préparer.
Je ne fais pas confiance aux membres de l’élite qui dirigent nos gouvernements, nos banques ou Wall Street. Je ne
fais pas confiance aux individus qui impriment de la fausse monnaie.
Je possède de l’or et de l’argent parce je fais confiance à l’or et à l’argent. Je fais confiance à l’argent de Dieu.
L’or et l’argent véritables existent depuis la formation de la planète Terre. L’or et l’argent étaient ici avant les cafards
et seront encore là bien après leur extinction.
Le numéro atomique de l’or est 79. Celui de l’argent est 47.
En l’argent de Dieu… j’ai confiance.
DÉFINITION:
despote (n. m.), souverain qui s’arroge un pouvoir absolu, personne qui exerce une autorité cruelle ou tyrannique.
L’or et l’argent sont une assurance contre la cupidité, la corruption, l’ignorance et l’incompétence des membres de
l’élite qui se sont transformés en despotes.
Réduire le risque
Pour réduire encore davantage le risque, mon or et mon argent sont conservés dans divers pays qui sont des refuges
sûrs. En toute légalité. Très, très loin. Mon or et mon argent sont entreposés dans des chambres fortes privées, et non à la
banque. Ainsi, j’évite toute tentation et je n’ai pas à m’inquiéter que quelqu’un me force à me rendre à ma banque et à
lui remettre mon or et mon argent.
Je dois protéger mon or et mon argent, car ils sont mon bétail, ma garantie.
Si vous n’avez pas de jet privé, vous voudrez peut-être conserver votre or et votre argent dans un coffre-fort résistant
au feu, dans un lieu éloigné de votre résidence.
Je n’ai pas de jet privé, mais j’utilise plusieurs chambres fortes, loin des banques et de ma résidence.
Qu’est-ce qui est le plus risqué: épargner l’argent du gouvernement ou conserver de l’or et de l’argent?
S’il vous faut de la fausse monnaie rapidement, l’or et l’argent véritables sont des biens liquides. Vous pouvez les
échanger partout dans le monde contre de la fausse monnaie.
Les 5 G
Pour être réaliste, il est important d’être à la fois pessimiste et optimiste.
Je suis optimiste à propos de l’avenir. Je suis également pessimiste à propos de l’avenir.
Étant pessimiste, je me prépare au moyen des 5 G. Ce sont:
1. L’or et l’argent. (Gold)
2. La bouffe: de la nourriture pour survivre pendant au moins six mois. (Grub)
3. L’essence: j’investis dans des puits de pétrole de manière à avoir l’essence dont j’ai besoin pour sortir de la ville. (Gasoline)
4. Les biens immobiliers: j’ai des propriétés sécuritaires où se trouvent de l’eau et de la nourriture, loin des villes. (Ground)
5. Les armes et les munitions: en guise de protection et de monnaie d’échange. (Guns and ammo)
Le risque de contrepartie
La fausse monnaie présente un risque de contrepartie. Elle n’est pas véritable comme l’or et l’argent.
Pensez à l’exemple que j’ai donné dans un chapitre précédent. Supposons qu’un ami vous emprunte 100 $ et signe
une reconnaissance de dette. Il y a maintenant un risque de contrepartie. Dans cet exemple, la valeur de cette
reconnaissance de dette se mesure à la solvabilité de votre ami – la contrepartie. Si votre ami ne tient pas sa promesse,
cette reconnaissance de dette ne vaut pas plus que le papier sur lequel elle a été écrite.
C’est ce qui est arrivé en 1971. Le dollar américain était une reconnaissance de dette, un billet à ordre émis par le
gouvernement. Ici, la contrepartie est le gouvernement des États-Unis. La valeur du dollar américain se mesure à la
solvabilité de l’émetteur.
Des millions de gens ont tout perdu lorsque le gouvernement qui émettait leur argent a fait faillite. Cela s’est produit
de nombreuses fois tout au long de l’histoire.
Il en va de même avec le certificat d’action. Si l’entreprise émettrice disparaît, le certificat ne vaut pas plus que le
papier sur lequel il a été imprimé.
Je répète ici un fait très important: toute fausse monnaie présente un risque de contrepartie.
L’or et l’argent ne présentent pas de risque de contrepartie. Et s’il y a une contrepartie, elle s’appelle Dieu.
Avertissement
N’achetez pas de pièces numismatiques, de pièces rares, de collection. Les marchands de monnaie en ont et seraient
très heureux de vous en vendre, car ce sont eux qui fixent les prix.
À moins d’être un spécialiste, contentez-vous de pièces d’or et d’argent telles que les Aigles américains, les Feuilles
d’érable canadiennes, les Pandas chinois, les Kangourous australiens et les Krugerrands sud-africains.
Si vous êtes un débutant, misez sur la simplicité.
De simple à complexe
Ce sont les membres de l’élite qui ont complexifié des choses qui étaient simples. Ils ont superposé les contreparties
et les risques de contrepartie. Ils ont pris de simples prêts hypothécaires et en ont fait des TACH, des titres adossés à des
créances hypothécaires, des instruments dérivés d’instruments dérivés, assortis d’innombrables contreparties. Ils n’ont
pas cessé de créer des monstres qui sont ultra-complexes. Pourquoi arrêter?
Pour reprendre les mots de Steven Brill:
[L’élite] a créé des instruments financiers sophistiqués et risqués, dont les instruments dérivés et les swaps sur surveillance de crédit, qui
dégageaient des profits immédiats, mais séparaient les preneurs de risques de ceux qui en subiraient les conséquences.
RAPPEL: Warren Buffett qualifiait ces instruments dérivés d’«armes de destruction massive».
Lorsque ces instruments dérivés ont explosé en 2008, l’élite politique (et quelques avocats appartenant à l’élite)
comme les Clinton, les présidents H.W. et George W. Bush, les présidents de la Réserve fédérale Alan Greenspan, Ben
Bernanke et Janet Yellen, et le président Barack Obama, ont renfloué l’élite financière qui jouaient un rôle dans le
spectacle de magie de Mandrake. Ce sont toujours eux qui gouvernent. Ils croient qu’ils sont Dieu.
La menace du bitcoin
C’est pour cette raison que la cryptomonnaie, l’argent du peuple, représente une telle menace pour l’élite. Un grand
nombre de concepteurs de cryptomonnaie sont poussés par un intense désir, une passion (et dans certains cas une haine
féroce) dans leurs efforts pour détruire le spectacle de magie de Mandrake et les dirigeants invisibles que Richard
Buckminster Fuller a appelés les artisans de la grossière escroquerie financière qui se déroule à l’échelle mondiale.
J’adore la simplicité. C’est pour cette raison que j’aime l’or et l’argent véritables. Dieu est la contrepartie de l’or et
de l’argent.
RAISON No 6: Qu’est-ce que la véritable monnaie?
Voici les définitions de la véritable monnaie:
1. Instrument d’échange – peut être utilisé sans délai pour effectuer une transaction financière.
2. Unité de compte – sa valeur est mesurable.
3. Réserve de valeur.
L’argent de Dieu: Les pièces d’or et d’argent répondent aux critères des trois catégories. Le cours de l’or et de
l’argent fluctue parce que la valeur de l’argent du gouvernement fluctue.
L’argent du gouvernement: La monnaie fiduciaire n’est pas une réserve de valeur. La monnaie fiduciaire est de la
fausse monnaie parce qu’elle peut être imprimée, à cause du système des réserves fractionnées et du spectacle de magie
de Mandrake. Plus longtemps vous gardez de la monnaie fiduciaire en votre possession, plus elle perd de sa valeur.
C’est pour cette raison que les épargnants sont des perdants.
L’argent du peuple: Nous ne savons pas encore à quoi nous en tenir au sujet de la cryptomonnaie. Toutefois, je suis
certain que la cryptomonnaie et la technologie des chaînes de blocs seront l’argent de l’avenir.
RAISON No 7: Acheter des pièces d’or et d’argent est plus facile et moins dispendieux que d’acheter des mines
d’or et d’argent
Pendant un certain nombre d’années, j’ai travaillé avec Frank, un homme qui avait environ l’âge de mon père. Sa
spécialité était de trouver des mines d’or et d’argent, de les redresser et de les faire entrer en Bourse en lançant un PAPE.
Comme je l’ai dit plus tôt, dès que notre mine est entrée en Bourse, le gouvernement chinois l’a reprise.
Bien que je sois reconnaissant pour ces années pendant lesquelles j’ai travaillé avec Frank et pour cet apprentissage
du fonctionnement des marchés boursiers, j’ai fini par réaliser qu’acheter des pièces d’or et d’argent auprès de
marchands réputés était beaucoup plus facile et moins dispendieux que d’acheter de vieilles mines d’or et d’argent.
La richesse spirituelle
Pendant la majeure partie de l’histoire de l’humanité, les richesses ont été volées.
Les Anglais, avec la technologie des grands navires, des épées, des canons, des fusils et de la poudre noire, se sont
attaqués à des peuples autochtones sans défense, et se sont emparés de leurs richesses.
Les Espagnols, les Hollandais, les Portugais et les Français ont fait la même chose.
Les premiers Américains ont dépossédé les Amérindiens de leurs territoires en utilisant la technologie des chevaux
et des fusils.
Les Américains ont été l’une des plus grandes puissances du monde avant d’abolir l’esclavage, s’étant enrichis avec
le sang, la sueur et les larmes des Africains.
Les Japonais se sont unis à l’Italie et l’Allemagne – avec la technologie du pétrole, des moteurs à combustion
interne, des avions, des navires, des canons, des mitrailleuses et des roquettes – dans une tentative pour conquérir le
monde.
La Guerre froide a fait craindre la fin du monde avec la technologie de l’énergie atomique. Et aujourd’hui, l’élite
utilise le pouvoir d’une éducation spécialisée, de la loi et des instruments dérivés pour dépouiller le monde de son âme.
La technologie invisible
Toutes les grossières escroqueries qui ont eu lieu au cours de l’histoire étaient visibles.
Les peuples autochtones ont pu voir les bateaux et les attaquants européens – avant d’êtes violés, assassinés,
asservis, et de se faire voler leurs richesses.
Les Amérindiens ont pu voir les chevaux et les fusils avant d’être tués et de perdre leurs territoires. De nombreux
Amérindiens ont ensuite riposté à dos de cheval et armés de fusils.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, les gens ont pu voir les avions, les chars d’assaut et les navires qui les
attaquaient, et qui fonctionnaient grâce au pétrole, la nouvelle ressource du monde.
Pendant la Guerre froide, des images de champignons atomiques s’élevant dans les airs ont envahi la conscience
collective.
L’argent invisible
Le 15 août 1971, le président Richard Nixon n’a pas fait que mettre un terme à la convertibilité du dollar américain
en or. Il a rendu l’argent invisible.
Ce jour-là, de nombreux Américains regardaient l’émission de télé Bonanza lorsque Nixon a interrompu la diffusion
pour faire cette déclaration. De toute évidence, la plupart des gens n’ont pas compris le message, car ils ne pouvaient
pas voir ce dont parlait Nixon.
Depuis 1971, notre système d’éducation est comme la personne ayant une déficience visuelle qui guide un aveugle.
Ce jour-là, je ne regardais pas Bonanza. Je m’en souviendrais, parce que je ne portais pas particulièrement «Richard
la crapule» dans mon cœur. Au cours des années 1950, mon père pauvre et moi avions rencontré Nixon à Hawaï alors
qu’il était vice-président et qu’il faisait campagne pour le président Dwight Eisenhower.
Je sais où je me trouvais le 15 août 1971. J’étais au camp Pendleton, en Californie, où je suivais un cours avancé de
maniement d’armes en préparation d’un séjour au Vietnam.
Le 3 janvier 1972, j’étais en route vers le Vietnam – le destin était sans doute à l’œuvre – où j’allais rencontrer un
véritable professeur derrière les lignes ennemies, une minuscule femme vietnamienne qui vendait de l’or. Ma véritable
éducation financière à propos de la véritable monnaie – l’or, l’argent de Dieu – venait de commencer.
Aujourd’hui, les gens qui n’ont pas de véritable éducation financière sont aveugles. Ils sont incapables de voir la
grossière escroquerie, ils sont incapables de voir que leur travail et leur vie leur sont subtilisés par le biais de ce même
argent pour lequel ils travaillent.
DÉFINITION:
Vol: action de s’emparer frauduleusement du bien d’autrui dans le but de se l’approprier.
Le système d’éducation américain – le plus dispendieux du monde – est corrompu. C’est peut-être pour cette raison
que même l’injection d’énormes sommes d’argent ne peut rien changer au fait qu’il produise les pires résultats dans le
monde occidental.
Steven Brill écrit dans son ouvrage intitulé Tailspin:
L’économie la plus riche du monde [celle des États-Unis] continue d’enregistrer le plus haut taux de pauvreté au sein des 35 nations membres
de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), exception faite du Mexique. (Il est à égalité à l’avant-dernier
rang avec Israël, le Chili et la Turquie). …
Parmi les mêmes 35 nations de l’OCDE, les compétences des enfants américains se situent au 30e rang en mathématiques et au 19e rang en
sciences.
Près d’un enfant américain sur cinq vit dans un ménage que le gouvernement inscrit dans la catégorie des «ménages vivant dans l’insécurité
alimentaire», ce qui signifie qu’ils n’ont «pas accès à suffisamment de nourriture pour mener une vie saine et active».
Aujourd’hui, je peux encore entendre les paroles du gourou: «Les larmes de Dieu sont faites d’or.»
Alors que j’accumule de l’or, je m’interroge. Je me demande: Mon or provient-il des larmes de tristesse de Dieu –
ou des larmes de joie de Dieu? Plus important encore: Est-ce que je fais ce que Dieu veut?
Nous avons tous entendu des histoires à propos de gens qui ont fait fortune grâce à des biens mal acquis.
Ici, la leçon spirituelle s’applique à toute chose. Ce ne sont pas votre argent, votre richesse ou votre pouvoir qui
comptent. Ce qui importe, c’est la façon dont vous vous procurez cet argent, cette richesse et ce pouvoir.
Vous dites que le bitcoin est une menace pour ceux qui impriment de la fausse monnaie. Pouvez-vous
Q:
m’expliquer de façon plus détaillée pourquoi le système monétaire continue à tolérer l’impression d’argent?
Joop P. – Pays-Bas
La Réserve fédérale et les concepteurs du bitcoin ont beaucoup en commun. Ils fabriquent de l’argent. C’est
R: pour cette raison que la cryptomonnaie est une menace pour le monopole que la Banque centrale exerce sur la
fausse monnaie.
Q: Est-il avantageux pour les riches que leurs employés aient peu ou pas du tout d’éducation financière?
Samuel S. – Australie
J’ignore si quelqu’un tire avantage des gens peu instruits. D’une façon ou d’une autre, nous payons tous pour
R:
l’ignorance financière ou l’incompétence. Malheureusement, ce sont les pauvres qui paient le prix fort.
Qu’arrivera-t-il si le gouvernement déclare illégale l’acquisition d’or à titre privé et le confisque comme il l’a
Q: fait dans les années 1930, et fait la même chose avec l’argent? Advenant le cas, devrait-on alors acquérir des
dollars Peace & Morgan à bon marché?
Richard K. – États-Unis
Je ne suis pas conseiller financier. Je fais de mon mieux pour instruire les gens et partager avec eux ce que j’ai
R:
appris, ce que je fais et ce que je ne fais pas. Vous devez décider de ce qui est le mieux pour vous.
Ne croyez-vous pas que c’est le fait d’avoir de faux politiciens qui explique pourquoi nous avons de la fausse
Q:
monnaie et de faux professeurs, et par extension de faux actifs?
Juan T. – Espagne
Tous les politiciens ne sont-ils pas faux? Savons-nous vraiment ce qu’ils ont en tête? Je me demande souvent ce
R:
qui pousse quelqu’un à vouloir devenir politicien.
Sans dévoiler trop de détails, quels sont vos critères lorsque vous cherchez des endroits où entreposer vos
Q:
métaux précieux?
Christopher R. – Russie
Je me renseigne auprès de mes amis qui conservent de l’argent dans des chambres fortes privées. Lorsque je
décide de conserver des actifs outre-mer, je demande à mes avocats de trouver des avocats qui sont spécialisés
dans le déplacement de monnaie à l’étranger… en toute légalité. Ensuite, je rencontre ces avocats et je me rends
dans le pays en question et je m’entretiens avec les gardiens des chambres fortes.
R:
Il y a beaucoup d’intervenants dans cette procédure qui consiste à conserver des actifs à l’extérieur du système
bancaire.
Je vous encourage à faire preuve de prudence et à prendre votre temps afin de trouver des gens et des
organisations qui ont bonne réputation.
DEUXIÈME PARTIE
FAUX PROFESSEURS
À l’âge de neuf ans, j’ai demandé à mon père pauvre, le superintendant des programmes d’enseignement de l’État d’Hawaï, quand j’apprendrais
enfin quelque chose à propos de l’argent.
Sa réponse:
«Le sujet de l’argent n’est pas abordé à l’école.»
— RTK
INTRODUCTION
DEUXIÈME PARTIE
D’où vient la sagesse des trois Rois mages? Qu’est-ce qui fait qu’un professeur est vrai?
Comment les professeurs et les parents peuvent-ils enseigner quoi que ce soit aux enfants à propos de l’argent alors que nos écoles ne leur ont rien
appris à ce sujet?
— RTK
Introduction
FAUX PROFESSEURS
L’histoire de Père riche, Père pauvre est une histoire à propos de deux professeurs, deux excellents professeurs.
Mon père pauvre faisait partie de l’élite universitaire, un peu comme Buckminster Fuller qui a fréquenté Harvard, et
Steven Brill qui est diplômé de Yale. Mon père pauvre était premier de classe à l’école secondaire et il a été major de sa
promotion. Il a ensuite obtenu un baccalauréat à l’Université d’Hawaï, un programme qu’il a terminé en deux ans. Il a
enchaîné avec des études de 2e et 3e cycles à l’Université Stanford, à l’Université de Chicago et à l’Université
Northwestern, et il a obtenu un doctorat en éducation.
Mon père riche n’a jamais terminé ses études secondaires. Son père est décédé alors qu’il n’avait que 13 ans et il a
repris l’entreprise familiale. Il a tout de même su s’imposer à l’échelle de l’État dans le secteur hôtelier et de la
restauration.
Pendant les années 1960, mon père riche a pris une décision audacieuse et a acheté un petit hôtel sur la plage de
Waikiki. Se servant de cet hôtel comme base opérationnelle, il a commencé à acquérir de petites propriétés au bord de la
mer.
Aujourd’hui, lorsque je regarde le Hyatt Regency sur la plage de Waikiki, je sais qu’il est le fruit du travail de mon
père riche qui, avec de modestes débuts, a «bâti» petit à petit ce vaste complexe hôtelier qu’est aujourd’hui le Hyatt
Regency.
En 2016, il l’a vendu pour la somme de 756 millions de dollars.
La vraie raison pour laquelle on ne nous enseigne rien à propos de l’argent à l’école
Mon père a dit ensuite: «Si le sujet de l’argent n’est pas abordé à l’école, c’est principalement parce que les
professeurs ne peuvent enseigner que ce que le gouvernement leur permet d’enseigner.
— Tu enseignes ce que le gouvernement te dit d’enseigner?» Je n’en croyais pas mes oreilles.
Mon père a hoché la tête et a dit: «Même en tant que superintendant des programmes d’enseignement, j’ai peu de
contrôle sur ce qui est enseigné à l’école.
— Alors, comment puis-je apprendre quelque chose à propos de l’argent?», ai-je demandé.
Mon père a eu un autre petit rire. Et, après un moment de réflexion, il a suggéré: «Pourquoi ne parles-tu pas au père
de Mike?»
Mike était mon meilleur ami. «Pourquoi le père de Mike? ai-je demandé.
— Parce qu’il est entrepreneur.
— Qu’est-ce qu’un entrepreneur?
— C’est quelqu’un qui possède une entreprise», a répondu mon père. «Les entrepreneurs n’ont pas d’emploi. Son
travail est de créer des emplois.
— Et qu’est-ce que tu es? N’es-tu pas un entrepreneur? Il y a des centaines de professeurs qui travaillent pour toi.
— C’est exact. Mais je n’ai pas créé le système scolaire. Je suis un employé du gouvernement, tout comme
l’ensemble des professeurs. Les employés et les entrepreneurs sont des gens très différents.
— Où est la différence?», ai-je demandé. J’avais neuf ans et ses paroles, la distinction qu’il faisait entre les deux,
n’avaient aucun sens pour moi. J’avais déjà entendu le mot employé, mais jamais le mot entrepreneur.
Mon père pauvre a été heureux de m’expliquer cette distinction. «Notre système scolaire forme les gens pour qu’ils
deviennent des employés. Les employés n’ont pas besoin de connaissances à propos de l’argent. C’est pour cette raison
qu’il n’y a pas d’éducation financière dans nos écoles, a-t-il dit.
— Les entrepreneurs doivent avoir une bonne éducation financière. Si un entrepreneur ne connaît rien à propos de
l’argent, des employés perdent leur emploi et l’entrepreneur fait faillite.»
C’était la réponse que je cherchais. Je savais que je pouvais devenir un employé. Mais je ne savais pas si je pouvais
devenir un entrepreneur. Et si je voulais être un entrepreneur prospère, je devais acquérir une éducation financière.
Quelques jours plus tard, je me suis rendu à bicyclette jusqu’à la maison de Mike. Son père y avait son bureau et je
lui ai demandé s’il acceptait d’être mon professeur.
Voilà comment, où et quand a commencé l’histoire de Père riche, Père pauvre.
L’éducation est-elle importante?
Pendant mon enfance à Hilo, Hawaï, dans les années 1960, l’éducation n’était pas vraiment importante. Hilo était
une ville érigée non loin de plantations de canne à sucre. Il y avait beaucoup d’emplois bien rémunérés, même pour les
gens qui n’avaient pas de diplôme d’études secondaires. Les plantations versaient d’excellents salaires aux conducteurs
de gros camions, aux grutiers et aux opérateurs d’équipement lourd qui travaillaient à la raffinerie.
De plus, les plantations versaient une rente viagère à leurs employés, et ils n’avaient donc pas besoin d’avoir un
régime de retraite. Avec un chèque garanti jusqu’à la fin de leurs jours, pourquoi auraient-ils eu besoin d’une éducation
financière ou d’un diplôme universitaire? De nombreux employés des plantations gagnaient davantage d’argent que les
professeurs.
Les plantations fournissaient un logement à leurs employés. Elles avaient leurs propres hôpitaux, établissements de
santé, médecins et infirmières. Les plantations payaient bien leurs employés, prenaient soin d’eux et de leur famille… et
c’est pourquoi une éducation supérieure n’était pas essentielle.
Tout a changé en 1994, l’année où la dernière plantation a fermé ses portes à Hawaï. Les propriétaires ont déménagé
leurs exploitations en Amérique du Sud et en Asie où les salaires sont moins élevés.
Les propriétaires des plantations, les parents de mes camarades de classe, se sont enrichis, et les travailleurs se sont
appauvris.
Un excellent professeur
En février 2018, je suis retourné à Hilo pour des retrouvailles avec mes camarades de classe de 5e année, 60 ans plus
tard. Imaginez ceci: un groupe qui s’était rencontré à l’âge de 10 ans qui tenait encore régulièrement des réunions de
classe.
Le but de ces réunions n’était pas de nous retrouver, mais d’honorer notre professeur de 5e année, M. Harold Ely,
l’un des meilleurs professeurs que nous avions eus au cours de notre vie.
C’était M. Ely qui m’avait inspiré et poussé à poursuivre mes rêves même si j’avais été recalé deux fois en anglais à
l’école secondaire parce que j’avais de la difficulté à écrire. Si ce n’avait été de cette inspiration, j’aurais sans doute
abandonné mes études. Si ce n’avait été de cette inspiration, je n’aurais jamais été accepté à l’Académie de marine
marchande des États-Unis et je n’aurais pas navigué sur toutes les mers. C’est dans la classe de 5e année de M. Ely que
j’ai eu envie de suivre la trace des grands explorateurs – Christophe Colomb, Magellan, Cortés et Cook – et d’emprunter
une voie qui m’a mené à l’Académie, une école très exigeante. Mon rêve était de naviguer jusqu’à Tahiti, ce que j’ai fait
en 1968, pendant mes études.
Aujourd’hui, je suis mieux connu comme écrivain et je continue de voyager partout dans le monde, suivant la trace
des grands explorateurs. Rien de tout cela n’aurait été possible sans l’inspiration que m’a donnée ce grand professeur de
5e année.
La plus importante leçon que M. Ely a transmise à notre classe est celle-ci: il faut se relever après être tombés, c’est
ce qui nous rend plus forts. Il nous a également enseigné à ne jamais laisser quelqu’un détruire nos rêves.
En dollars de 2017.
Source: Service d’études budgétaires du Congrès
Source: Service d’études budgétaires du Congrès
L’inflation
J’ai déjà parlé d’inflation dans les pages qui précèdent. Sans inflation, le système bancaire, le spectacle de magie de
Mandrake et la grossière escroquerie ne pourraient pas subsister.
Quelques rappels:
• Sans inflation, Mandrake est incapable de rembourser l’énorme dette que crée l’impression d’argent.
• Avec l’inflation, les gens dépensent plus rapidement. Ils craignent une hausse des prix.
• Avec la déflation, les gens ne dépensent pas. Ils attendent une chute des prix.
• Le système bancaire doit causer l’inflation; sinon, l’économie s’effondre.
• L’inflation détrousse les pauvres et la classe moyenne.
• Les individus qui sont le moins en mesure de supporter l’inflation paient le prix le plus élevé: ils paient avec leur vie.
À l’école du dimanche, j’ai appris une importante leçon de vie. C’est l’histoire des trois Rois mages.
À l’école du dimanche, ma professeure était excellente. Elle l’était, j’en suis sûr, parce qu’elle adorait enseigner à
des enfants. Un dimanche, elle nous a demandé:
«D’où vient la sagesse des trois Rois mages?»
Naturellement, j’ai dit: «Ils avaient de l’argent. Ils ont apporté des cadeaux dispendieux. Ils étaient riches et sages.»
De toute évidence, ce n’était pas la réponse qu’elle cherchait. Bien que quelques autres élèves aient tenté de
répondre à la question, elle a souri et a dit: «Leur sagesse vient de leur quête incessante d’excellents professeurs.»
Après une pause afin de laisser cette pensée pénétrer dans l’esprit d’enfants de moins de 12 ans, elle a poursuivi: «Ils
étaient des hommes sages, des hommes riches parce qu’ils n’avaient jamais cessé d’apprendre. Et ils cherchaient
constamment à acquérir de nouvelles connaissances auprès de grands professeurs.
— Donc, ils étaient d’éternels étudiants? a demandé une fillette, la plus futée de la classe.
— Beurk! a dit l’un des garçons. Je déteste l’école. Je déteste apprendre.»
Hochant la tête et se contentant d’écouter les divers commentaires de ses élèves, la jeune professeure a souri et a
ajouté: «Tout au long de votre vie, rappelez-vous toujours la leçon des trois Rois mages et l’origine de leur sagesse.»
C’est alors que j’ai compris la sagesse de mon père pauvre, un homme très sage. Il m’avait encouragé à chercher un
nouveau professeur en la personne de mon père riche, un autre homme sage. Il était suffisamment sage pour savoir que
ce n’était pas à l’école que je trouverais le professeur que je cherchais.
Fuller et l’éducation
Bucky Fuller parlait souvent de l’éducation et de l’inégalité qui y règne. Il a fait partie de la quatrième génération de
sa famille à fréquenter la Milton Academy, une école secondaire privée, ainsi que l’Université Harvard. Il n’y a jamais
terminé ses études (même s’il s’y est inscrit à deux reprises), mais il a fréquenté l’Académie navale des États-Unis,
jumelée à l’Académie de la marine marchande.
Vous dites que le système financier est truqué et je suis d’accord avec vous. Mais comment un individu
Q:
«normal» ou moyen peut-il en tirer également parti? Y a-t-il un moyen de renverser la situation?
Glenn B. – Allemagne
On me demande souvent: «Que dites-vous à l’investisseur moyen?» Je réponds: «Ne faites pas comme la
R:
moyenne des gens.»
Q: Comment pouvons-nous avoir confiance au système bancaire ou nous y fier? En général… ou lors d’une crise?
Jeffrey T. – Malaisie
Il y a une différence entre faire confiance et se fier à quelque chose. Je ne fais pas confiance aux banques qui
R: sont fondées sur la cupidité et la seule profitabilité. Je ne me fie pas au système bancaire pour prendre soin de
ses clients, krach ou non.
Êtes-vous optimiste quant à l’avenir à long terme des États-Unis? Quelles autres régions du monde suggérez-
Q:
vous pour y vivre et investir?
Wendell M. – États-Unis
Les États-Unis sont le plus grand et le plus riche pays de l’histoire moderne. Je considère que j’ai beaucoup de
chance d’être né en Amérique et c’est pour servir mon pays que je me suis battu au Vietnam.
Le problème, c’est que le monde est en train de changer. Et je crains que nos dirigeants, notre système
R:
d’éducation et la plupart des gens ne changent pas assez rapidement.
C’est pour cette raison que j’apprécie les gens qui lisent mes livres, écoutent les émissions de notre radio Rich
Dad et participent à nos séminaires. Je ne dis pas que j’ai toutes les réponses, ou que j’ai raison. Je dis que nous
devons tous nous montrer plus conscients et plus vigilants, et nous préparer à changer.
Qu’est-ce qui vous fait croire que la cryptomonnaie est moins fausse que la fausse monnaie que nous utilisons
Q: actuellement? La majeure partie de l’argent qui est en circulation est électronique et non imprimé, n’est-ce pas?
S’agirait-il de cybermonnaie… vs cryptomonnaie?
Roberta N. – Mexique
Je ne suis pas un expert en matière de cryptomonnaie. Je constate que la technologie des chaînes de blocs est
une véritable technologie. Elle m’inspire davantage confiance que les êtres humains.
R:
L’argent dépend de la confiance. Donc, je fais davantage confiance à la technologie des chaînes de blocs qu’aux
êtres humains.
Je vis en Éthiopie. Ce que vous qualifiez de faux touche-t-il toutes les économies du monde? Mon pays est en
Q:
pleine croissance, mais on y trouve beaucoup de systèmes financiers bizarres.
Semegn T. – Éthiopie
L’Éthiopie, comme l’ensemble du continent africain, est très riche. C’est pour cette raison que les Européens ont
colonisé l’Afrique, il y a de cela des siècles. Le problème, c’est que les Européens y ont instauré un piètre
R:
système d’éducation et que cela a donné un pays riche situé sur un continent riche et peuplé de gens riches… qui
ont des difficultés financières.
Pourquoi est-il écrit: «En Dieu nous avons confiance» sur les billets de banque américains? Est-ce une phrase
Q: qui prouve que l’or est l’argent de Dieu, mais qui a été imprimé sur du papier-monnaie pour nous induire en
erreur?
Benny J. – Inde
Je suis heureux de constater que je ne suis pas le seul à m’être posé cette question. Que croyez-vous être la
réponse? Pourquoi un gouvernement affirmerait-il: «En Dieu nous avons confiance»? Pourquoi pas: «En notre
R: gouvernement, nous avons confiance»?
Le 3 janvier 1973, notre avion a atterri à la base aérienne Norton, en Californie. Il y avait à bord environ 200 militaires
qui revenaient du Vietnam. J’étais l’officier responsable des 16 marines qui en faisaient partie.
La première chose que nous avons tous remarquée a été la foule composée de pacifistes qui nous attendait. Mes
hommes ont récupéré leurs sacs, je leur ai serré la main et je leur ai souhaité un bon retour à la maison. Nous avions
servi ensemble au Vietnam pendant un an.
À mesure que nous approchions de la sortie, les slogans que les manifestants scandaient allaient en augmentant. Je
pouvais sentir et voir la peur et la tension sur le visage de mes hommes. À bien des égards, affronter ces manifestants
était plus terrifiant que de se retrouver en face de soldats vietnamiens.
Je savais qu’il me fallait dire quelque chose avant que nous arrivions à leur hauteur. M’arrêtant une dernière fois
avant d’atteindre la sortie, j’ai dit aux jeunes hommes: «Rappelez-vous que c’est pour ça que nous nous sommes battus.
Nous nous sommes battus pour la liberté d’expression, pour leur droit de nous traiter de tueurs d’enfants, de violeurs et
d’assassins.» Ils ont hoché la tête, nous avons échangé des saluts et nous sommes sortis de la base, brisant les rangs de la
foule qui crachait et criait. Je n’ai jamais revu ces hommes.
L’apprenti
Ma véritable expérience de la comptabilité avait commencé auprès de mon père riche. Je n’étais pas comptable, mais
j’avais travaillé avec ses comptables pendant des années. J’étais donc en mesure de dire que l’enseignement livré par
mon professeur n’était que de la théorie, qu’il était loin de la réalité.
Les États-Unis étaient toujours engagés dans la guerre du Vietnam et les Marines n’étaient pas très populaires sur les
campus universitaires. Et le fait que je fasse passer un mauvais quart d’heure à mon professeur n’aidait pas ma cause.
«Prévoyez-vous devenir comptable? m-a-il demandé.
— Non, ai-je répondu. Je prévois devenir entrepreneur. Je prévois embaucher des comptables. Donc, j’ai besoin
d’être en mesure de leur poser des questions intelligentes.
— Et quelle question voulez-vous me poser?
— Je viens tout juste de vous poser une question intelligente: Avez-vous déjà travaillé comme comptable? Avez-
vous une expérience de la comptabilité dans la vraie vie?»
Le professeur est resté planté là, hébété, figé comme un cerf dans la lumière des phares d’une voiture.
Le temps qui nous était imparti était écoulé, et le cours a pris fin.
Le cours de marketing
J’étais impatient de suivre le cours de marketing qui faisait partie du programme de MBA. La brochure de
l’université indiquait que ce cours était donné par un gourou du marketing respecté. Je me suis donc inscrit, excité à
l’idée d’apprendre auprès de cet expert.
Cela a été encore une fois une expérience décevante. Et j’ai de nouveau posé la même question: «Quelle expérience
de la vraie vie avez-vous?»
Le gourou était fier de nous dire qu’il était le propriétaire d’une boutique de vélos que nous pourrions visiter et où
nous ferions un apprentissage «pratique».
La boutique était située dans un local de moins de 150 mètres carrés. Elle était minuscule. Et pendant deux samedis,
notre classe y a «étudié».
Le gourou ne nous enseignait pas le marketing. Il nous enseignait des méthodes de commercialisation, la façon de
placer les bicyclettes dans les râteliers, les accessoires sur les tablettes, et les vêtements sur les tringles.
J’en avais appris davantage sur la commercialisation en tant qu’apprenti de mon père riche lorsque j’avais travaillé
dans les boutiques de cadeaux de ses hôtels et restaurants.
Le gourou ne nous enseignait pas le marketing parce qu’il n’avait qu’une seule boutique. Il nous enseignait à faire de
la réclame – à placer des annonces dans les journaux et les magazines locaux.
J’en avais appris davantage sur le marketing en travaillant gratuitement dans les hôtels et les restaurants de mon père
riche.
J’ai acheté une bicyclette. Le gourou savait vendre… ce qui est un volet du marketing. Il a offert à toute la classe une
réduction spéciale pour étudiants, et nous avons été nombreux à en profiter.
Lorsque j’ai parlé à mon père riche de ma bicyclette neuve, ainsi que de la médiocrité de mon professeur de
marketing et de sa minuscule boutique, il a dit en riant: «Ton professeur de marketing est très futé. Il enseigne le
marketing dans une université où il est considéré comme un gourou. Il invite ses étudiants et la faculté tout entière à
visiter sa boutique de vélos et à y étudier. Et devine quoi? Tes camarades de classe et toi achetez des bicyclettes. Ce type
est brillant.»
C’était une bicyclette formidable. Je m’en servais presque chaque jour pour aller à la base aérienne et en revenir.
Mon professeur était un vrai gourou du marketing.
EXERCICE PERSONNEL:
Sur une feuille de papier ou dans votre tablette électronique, nommez trois faux professeurs que vous avez eus au
cours de votre vie et la matière qu’ils enseignaient.
Nom du professeur Matière
Toujours sur une feuille de papier ou votre portable, nommez trois vrais professeurs que vous avez eus au cours de
votre vie et la matière qu’ils enseignaient.
Nom du professeur Matière
Inscrivez ce que vos vrais professeurs vous ont appris?
Quel mot ou quelle expression utiliseriez-vous pour décrire la valeur de votre expérience dans le Corps des
Q:
Marines?
Marco C. – Italie
C’est une excellente question. Lorsque je fréquentais l’école secondaire, je savais que j’étais en difficulté. J’étais
un surfeur. J’avais des échecs en classe. J’étais à la fois un peu paresseux et un clown. Je ne voulais pas grandir
et «aller à l’école, obtenir un emploi, travailler dur…», etc.
Un grand nombre de mes camarades de classe qui ont choisi de vivre libres, de vivre la vie des surfeurs, se sont
retrouvés en prison, sont devenus des toxicomanes ou sont morts à un jeune âge. L’un d’eux s’est suicidé, un
autre est décédé dans un accident de motocyclette, et deux autres dans un accident de voiture alors qu’ils
conduisaient en état d’ébriété.
Donc, même si cela semble contraire à l’intuition, j’ai choisi d’aller à l’école militaire et de m’engager dans les
Marines… si je voulais être libre.
R: J’avais appris à l’école du dimanche que «le Verbe s’est fait chair». Les mots vivants que l’Académie et les
Marines m’ont appris sont: mission, devoir, honneur, courage, respect, discipline et éthique.
Pour la majorité des gens, plus particulièrement ceux qui évoluent dans le monde des grandes entreprises, ces
mots ne sont que des mots – des mots vides de sens, du jargon d’entreprise qui ne deviennent jamais vrais, qui
ne se font jamais chair. Et s’ils ne deviennent pas chair, alors les mots sécurité d’emploi, chèque de paie et
retraite deviennent plus importants que la véritable liberté.
C’est pour cette raison que j’éprouve de la gratitude envers l’Académie et le Corps des Marines. Ces mots sont
devenus réels, sont devenus chair, sont devenus moi… sont devenus ma force spirituelle. Et une force spirituelle
authentique est essentielle si l’on veut connaître la véritable liberté financière et, plus important encore, la
véritable liberté personnelle.
Comme mon père riche le disait souvent: «Tu ne connaîtras pas la liberté personnelle tant que tu ne seras pas
financièrement libre.»
Comment croyez-vous que votre père riche a été capable de prédire l’avenir à cette époque de grande incertitude
Q:
économique?
Adonis K. – Grèce
Mon père riche nous a enseigné, à son fils et à moi, que «les entrepreneurs doivent prêter attention à l’avenir…
parce que c’est lui qui leur fait concurrence».
R:
Andy Grove, le fondateur d’Intel, a dit ceci à propos de l’avenir de l’entreprise: «Seuls les paranoïaques
survivent.»
Chapitre 9
COMMENT ATTRAPER BEAUCOUP DE POISSONS
VOIR L’INVISIBLE
Mon père riche disait souvent»: «On ne peut pas pêcher un poisson en eau claire». Il disait aussi: «On ne peut en
attraper qu’en eau trouble».
Dans un chapitre précédent, j’ai écrit: «Il est plus facile de donner un poisson à un homme… que de lui apprendre à
pêcher».
Pourquoi? Parce qu’apprendre à pêcher est difficile.
Tout véritable apprentissage est difficile. Pensez au golf. En théorie, le golf est un jeu extrêmement simple.
Contrairement au baseball, la balle de golf n’est pas en mouvement. Cependant, le golf est le jeu le plus difficile du
monde à jouer, et encore plus à maîtriser. Pour devenir un Tiger Woods, un Rory McIlroy ou un Phil Mickelson, il faut
faire preuve d’une détermination surhumaine et de grands sacrifices. Le talent à lui seul ne suffit pas.
La même chose est vraie avec le jeu de l’argent.
La prospérité a rendu de nombreux individus mous, faibles et paresseux. Cette vérité ne s’applique pas qu’aux
Américains. On peut le constater partout dans le monde. C’est surtout manifeste dans la corruption endémique dont nous
sommes les témoins dans les gouvernements, les entreprises, les sports, la politique et même la religion. Aujourd’hui,
chaque enfant reçoit un trophée. Tout le monde croit que tout lui est dû. Les étudiants ont besoin de chambres sûres –
des chambres et des espaces où ils seront à l’abri des idées et des croyances dérangeantes ou menaçantes. Alors que
l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de s’accentuer – et que tout le monde veut devenir riche – un grand
nombre d’individus croient avoir droit à la richesse. C’est compréhensible. Mon père riche disait:
L’argent est une drogue. Sans éducation financière, les gens deviennent accros à l’argent. L’argent les rend heureux. L’argent règle leurs
problèmes. L’argent apaise leur douleur. Aujourd’hui, des milliards d’individus sont accros à la «solution miracle», à l’«euphorie temporaire»
que procure l’argent. Le problème, c’est que cette «euphorie» se transforme en «dépression», et que ces accros retournent travailler afin de
nourrir leur dépendance. Ils feront n’importe quoi pour la nourrir.
En 1971, lorsque Nixon a mis un terme à la convertibilité du dollar américain en or, la corruption monétaire, comme
une drogue, s’est répandue à l’échelle mondiale. Mon père riche disait: «L’argent corrompu crée des gens corrompus».
La corruption au paradis
La politique est un vilain milieu. Mon père pauvre était un homme honnête. S’élever sur l’échelle hiérarchique
gouvernementale le perturbait. Lorsqu’il est arrivé au sommet, en tant que membre du cabinet du gouverneur d’Hawaï,
il a été incapable de tolérer la corruption.
Il a donc démissionné et fait campagne dans les années 1970 contre son patron, le gouverneur, un démocrate.
Je me trouvais à l’école d’aéronautique à Pensacola, en Floride, lorsque mon père m’a téléphoné pour me dire qu’il
se présentait comme lieutenant-gouverneur sous la bannière républicaine. Il a dit: «Je doute que nous puissions gagner,
mais je ne me le pardonnerais pas si je ne tentais pas le coup».
Il a passé le combiné à ma mère et nous avons discuté de ses craintes et de ses inquiétudes. Elle était préoccupée par
la sécurité d’emploi de mon père et l’argent. Elle a dit: «Les républicains ont promis qu’ils lui trouveraient un emploi en
Californie. Peut-être même à titre de professeur à l’Université Stanford».
Mon père, au début de la cinquantaine, et ma mère, à la fin de la quarantaine, avaient encore une longue vie devant
eux. À la fin de la conversation, je leur ai souhaité bonne chance et leur ai dit d’être forts alors qu’ils entraient dans le
monde malsain de la politique. Le gouverneur était un ex-policier et il était de notoriété publique que l’un de ses amis,
également un ex-policier, était à la tête du crime organisé à Hawaï.
Lorsque mon père a été défait aux élections, comme prévu, le gouverneur l’a informé qu’il ne travaillerait plus
jamais pour le gouvernement d’Hawaï.
Mon père et ma mère étaient anéantis. Le jeu de la politique était beaucoup plus sale qu’ils ne l’avaient imaginé. Des
amis qu’ils croyaient loyaux s’étaient retournés contre eux, répandant des mensonges à propos tant de mon père que de
ma mère, tout au long de la campagne, accusant mon père d’être corrompu.
Ma mère est décédée deux mois après les élections, le cœur brisé. Elle n’avait que 48 ans. Et bien entendu, mon père
n’a jamais obtenu l’emploi en Californie que les républicains lui avaient promis. Il a pris une retraite anticipée, encaissé
son épargne-retraite et acheté une franchise nationale de crème à la glace. Mon père n’était pas un homme d’affaires et il
est décédé en 1991, sans un sou, 21 ans après sa défaite électorale.
La vérité éclate
En 2015, James Dooley, un ancien journaliste d’investigation pour un journal local, le Honolulu Advertiser, a publié
un livre intitulé Sunny Skies, Shady Characters: Cops, Killers, Corruption in the Aloha State (Cieux ensoleillés,
sombres personnages: policiers, assassins et corruption dans l’État d’Hawaï).
L’auteur nomme d’abord le chanteur Don Ho et dresse ensuite la liste des policiers corrompus et des assassins de
l’État. Il cite également le nom de certains gouverneurs et de quelques membres du conseil d’administration des écoles
Kamehamela, l’un des établissements d’enseignement les plus riches du monde. James Dooley traite des relations qui
existent entre les tribunaux, les dirigeants politiques, les dirigeants syndicaux, des émissions de télé telles que Hawaï 50
et Magnum PI, et les mafias japonaise, hawaïenne, chinoise et italienne. Il dresse même la liste des corps qui ont été
retrouvés enterrés dans des fosses peu profondes.
James Dooley écrit à propos de cette même corruption que mon père était incapable de tolérer. Il nomme même
certains de mes anciens camarades de classe et d’anciens amis de mon père.
J’ai rencontré M. Dooley à Hawaï pour le remercier d’avoir écrit ce livre – et pour lui dire que j’aurais aimé que
mon père soit encore vivant pour le lire. Lorsque je lui ai demandé comment il avait pu rester en vie après avoir révélé
tous ces noms, il a souri et dit: «La corruption est tellement endémique de nos jours qu’elle fait partie de la vie, et les
gens ne s’en soucient pas».
Le président Barack Obama a été le premier et unique président originaire d’Hawaï.
Le moment est bien choisi pour rappeler à mes lecteurs que je n’ai aucune allégeance politique ou religieuse.
Comme mes deux pères, je déteste la corruption, la paresse et la mentalité du droit acquis. Un autre point de vue sur la
question: le magazine Forbes a un jour qualifié l’État de «République populaire d’Hawaï».
Rassemblons-nous
De nombreux individus disent: «Rassemblons-nous et changeons le monde.»
Ce sont de belles paroles, mais ce n’est pas réaliste. De nos jours, il y a trop de fausses nouvelles. De nos jours, les
informations sont conçues pour exaspérer, et non pas pour éduquer; leur but est de polariser, et non d’unir. La même
chose est vraie dans nos écoles.
De nos jours, le monde est trop divisé. Il y a trop de haine. Trop d’animosité. Trop de violence. Partout dans le
monde, des millions d’individus migrent, non pas pour des raisons financières, mais pour fuir le crime, le meurtre et le
viol.
Comme à Hawaï, la corruption fait partie de la vie. La loi et l’ordre reculent à l’échelle mondiale. Les villes
américaines sont patrouillées par des troupes paramilitaires qui roulent dans des véhicules blindés, un peu comme dans
les villes d’Iraq et d’Afghanistan. Les villes américaines sont-elles sur le point de devenir des zones de guerre? Est-ce la
fin de la République américaine?
Plutôt que de tenter de changer le monde, il serait préférable de vous changer vous-même.
Si notre monde est corrompu, c’est en grande partie parce que notre monnaie est corrompue. N’ayant pas reçu une
véritable éducation financière à l’école, les gens sont incapables de voir la grossière escroquerie dont parle Fuller, ils
sont incapables de voir comment ils se font dépouiller de leur argent et de leur vie par le biais de l’argent pour lequel ils
travaillent.
Comme le disait mon père riche: «On ne peut pas pêcher un poisson en eau claire. On ne peut en attraper qu’en eau
trouble».
L’écart entre les riches et le reste de la population grandit parce que, sans véritable éducation financière, les poissons
– les gens – nagent en eau trouble. C’est ainsi que l’élite qui dirige notre système juridique, les banques et Wall Street
attrapent beaucoup de poissons.
Père riche, Père pauvre, publié en 1997, reprend quelques-uns des diagrammes et illustrations que mon père riche a
développés pour nous enseigner, à son fils et à moi, à voir à travers l’eau trouble. Si vous avez lu Père riche, Père
pauvre, vous vous en souvenez probablement.
Si vous avez lu mon deuxième livre, Le Quadrant du CASHFLOW, vous vous souvenez sans doute aussi de ce
diagramme qui illustre le quadrant.
Comme mon père riche n’avait pas terminé ses études secondaires, il a utilisé des diagrammes simples pour nous
enseigner de nouvelles idées. Il croyait qu’«une image vaut mille mots».
Vous trouverez un peu plus loin quelques-uns de ces diagrammes qu’il a développés pour nous aider, à son fils et à
moi, à voir à travers l’eau trouble.
Des noms et des verbes
Mon père riche, un homme simple et peu instruit, connaissait la différence entre un nom et un verbe.
Il nous a enseigné, à son fils et à moi, que dans le monde de l’argent, on ne peut pas déterminer si un nom est un
actif ou un élément de passif sans utiliser un verbe.
Par exemple, une maison peut être soit un actif, soit un élément de passif. On ne peut pas dire si une maison est un
actif ou un élément de passif sans la locution verbale entrer à flots, sans examiner la façon dont circule le cashflow.
Kim et moi avons appelé notre jeu CASHFLOW – pour n’utiliser qu’un mot.5
Mon père riche disait également: «Étant donné que les universitaires en savent très peu à propos de l’argent, les
noms sans verbe font peu de différence pour eux».
Pour les entrepreneurs, le mot cashflow est synonyme de vie. Le cashflow est aussi important que la circulation
sanguine dans le corps humain. Pouvez-vous imaginer un médecin, à la vue du sang qui s’échappe de la blessure d’un
patient et se répand sur le sol de la salle d’opération, dire: «Oui, c’est du sang…», et ne rien faire?
C’est le traitement que réserve l’élite à notre gouvernement et à notre peuple. Nous, le peuple, et notre pays faisons
une hémorragie alors que l’élite, par le biais de notre système d’éducation, s’enrichit toujours davantage… laissant la
population et le gouvernement se vider de leur sang.
Confusion terminologique
Lorsqu’on cherche la définition des mots actif et élément de passif dans le dictionnaire, on peut lire:
Actif (n.m.): chose, personne ou qualité ayant une utilité ou une valeur.
Élément de passif (n.m.): le fait d’être responsable de quelque chose, spécialement sur le plan juridique.
Voici quelques leçons:
• Sans la locution verbale couler à flots qui est associée au mot cashflow, l’eau est trouble, on s’y perd.
• En 2008, des millions d’individus ont perdu leur maison parce qu’ils croyaient qu’elle était un actif.
• Des millions d’individus ont perdu leur maison parce que l’élite a créé de faux actifs, connus sous le nom de titres adossés à des créances
hypothécaires (TACH) et des swaps sur défaillance de crédit.
• Une éducation financière minimale aurait protégé des millions d’individus des crimes commis par l’élite qui dirige nos institutions
judiciaires, bancaires, financières et éducationnelles.
• Si une maison génère un cashflow positif, si elle fait entrer de l’argent dans votre poche, cette maison est alors un actif.
• Si une maison retire de l’argent de votre poche, cette maison est alors un élément de passif.
• En 2008, des millions d’individus ont découvert que leur maison était un élément de passif.
En eau trouble
Aujourd’hui, j’entends des professeurs dire à leurs élèves: «Votre éducation est un actif. Trouvez-vous un emploi
bien rémunéré».
Aujourd’hui, j’entends des courtiers immobiliers dire aux acheteurs d’une première maison: «Votre maison est un
actif».
Aujourd’hui, j’entends des planificateurs financiers dire à leurs clients: «Votre plan 401(k) est un actif».
Toutefois, si vous éclaircissez l’eau et arrivez à voir où se dirige le flux de trésorerie, vous connaîtrez la vérité.
Suivez l’argent
La classe moyenne est l’actif du gouvernement, de Wall Street et des banques. Comparez le cashflow de la classe
moyenne à celui des riches.
Remarquez que l’argent ne cesse de circuler dans la colonne de l’actif des riches.
LEÇONS
• Une véritable éducation financière enseigne aux riches à faire circuler leur argent dans la colonne de l’actif.
• L’absence d’éducation financière retire de l’argent de la poche des pauvres et de la classe moyenne et le place dans la poche de ceux qui
impriment de la fausse monnaie, la poche de l’élite.
• Sans éducation financière, l’eau trouble ne devient jamais claire.
Si ces diagrammes illustrant le cashflow ne sont pas clairs pour vous, discutez-en avec un ami ou deux. La
discussion est une excellente façon d’apprendre.
Le séminaire de trois jours sur l’immobilier m’a appris à faire ceci:
Un cashflow de 25 $ par mois ne représente pas beaucoup d’argent. Toutefois, ces 25 $ ont transformé ma
perception de l’argent. Une fois que j’ai été capable de générer cette somme de 25 $ à partir d’une dette à 100%, j’ai été
libre. Je savais que si je continuais à apprendre, je n’aurais plus jamais besoin d’argent. Je n’aurais plus jamais à dire:
«Je ne peux pas me permettre d’acheter cela».
Un rendement infini
L’utilisation d’une dette à 100% pour générer 25 $ par mois est un exemple de rendement infini. C’est de l’argent
créé en échange de rien du tout… de l’argent qui est créé grâce à l’intelligence financière. C’est imprimer de l’argent.
Un rendement infini peut être tiré de n’importe quoi. Il n’est pas nécessaire qu’il s’agisse d’immobilier.
ACTIONS
Supposons que j’achète 100 actions à un dollar chacune. J’ai investi 100 $.
Le cours de l’action grimpe à 10 $ chacune. Mes 100 actions valent maintenant 1 000 $.
Je vends 10 actions à 10 $ chacune et je récupère mon investissement initial. Les 90 actions restantes ne m’ont rien
coûté.
Transaction nette:
Les dividendes générés par les 90 actions sont un revenu… et un rendement infini est créé.
LIVRES
Je peux consacrer une année entière à l’écriture d’un livre. Il en coûte ensuite 50 000 $ pour le réviser, l’imprimer et
le publier.
Le livre est disponible en échange d’une licence partout dans le monde. Supposons que je reçois des offres de 30
pays à 10 000 $ la licence.
Je touche la somme de 300 000 $ de la vente de ces licences, et après avoir déduit les 50 000 $ que j’ai déboursés, je
réalise un bénéfice net de 250 000 $. De plus, des droits d’auteur me sont versés pour chaque livre vendu partout dans le
monde.
L’actif – le livre – génère des revenus sous forme de droits d’auteur… un rendement infini.
«La marque d’une intelligence de premier ordre, c’est la capacité d’avoir deux idées opposées présentes à l’esprit, en même temps, et de ne
pas cesser de fonctionner pour autant.»
— F. Scott Fitzgerald, 1936
Le troisième état financier illustre le flux de trésorerie. Le jeu CASHFLOW est l’un des seuls jeux qui enseigne aux
joueurs à exercer un contrôle sur le cashflow et à accroître leur intelligence financière.
Étant donné qu’il est probable que la majorité des gens qui ont des diplômes d’études secondaires et universitaires
ignorent ce qu’est un état financier, et en dressent encore moins, ils ont de la difficulté à obtenir des prêts à la banque
dans le but d’investir.
En 1996, Kim et moi avons créé le jeu CASHFLOW afin que les gens apprennent à parler la langue de l’argent.
Grâce au jeu CASHFLOW, les gens peuvent transmettre leur savoir sans devoir aller à l’école.
Aujourd’hui, il existe des milliers de clubs Cashflow partout dans le monde.
4. Débarrassez-vous de vos dettes.
Dans la vraie vie, les dettes enrichissent les riches.
En 1971, l’argent est devenu une dette.
Les banquiers adorent les débiteurs parce qu’ils les enrichissent.
Les individus les plus riches du monde savent comment utiliser l’endettement pour gagner de l’argent.
Le jeu CASHFLOW est l’un des seuls jeux qui enseigne aux joueurs à utiliser l’endettement pour s’enrichir.
Si vous faites des erreurs en utilisant l’endettement lorsque vous jouez à CASHFLOW, vous faites des erreurs avec de
l’argent factice.
5. Payer des impôts est un geste patriotique.
La Révolution américaine trouve son origine dans une révolte devant l’obligation de payer des taxes – le Boston Tea Party, en 1773.
Dans la vraie vie, les riches ne paient pas d’impôts.
Le Quadrant du CASHFLOW préserve la clarté de l’eau.
Si vous voulez en apprendre davantage à propos des impôts, veuillez lire l’ouvrage de Tom Wheelwright, conseiller
à la Rich Dad Company. Il s’intitule Tax-Free Wealth (Fortune exonérée d’impôts).
Vous constaterez que, partout dans le monde, les lois fiscales sont similaires. Les riches, qui se situent dans les
quadrants P et I, paient moins d’impôts, en toute légalité.
Comme l’explique Tom Wheelwright, les lois fiscales sont des incitations offertes par le gouvernement. Si vous
faites ce que veut le gouvernement, il vous offre des incitations fiscales.
Par exemple, si je loue une maison dans le but de l’habiter, je ne bénéficie d’aucun allégement fiscal. Si j’offre des
maisons en location, le gouvernement m’offre de nombreux allégements fiscaux parce que je fais ce qu’il veut que je
fasse. Si j’occupe un emploi dans le quadrant E, je ne bénéficie d’aucun allégement fiscal. Si je crée des milliers
d’emplois, comme Amazon, des villes m’offriront de nombreux allégements fiscaux dans l’espoir que mon entreprise
vienne s’y établir.
Autrement dit, les gens qui se situent dans les quadrants P et I font ce que le gouvernement veut qu’ils fassent. Ils
bénéficient alors d’allégements fiscaux. Les gens qui se situent dans les quadrants E et T ne font pas ce que le
gouvernement veut qu’ils fassent. Ils ne bénéficient donc pas d’allégements fiscaux.
L’eau trouble
La véritable éducation financière n’a pas à être déroutante. Elle peut être très simple. Un enfant peut comprendre. Je
l’ai fait.
Je sais également que simplicité ne rime pas avec facilité. Cependant, les diagrammes simples que mon père riche a
utilisés ont été mes guides mentaux, un peu comme les étoiles guident les marins.
Sans véritable éducation financière dans nos écoles, des millions d’individus deviennent les poissons que l’élite
attrape dans ses filets tissés de mensonges. Sans véritable éducation financière, des millions d’individus vont à l’école,
trouvent un emploi, paient des impôts, économisent de l’argent, achètent une maison et investissent dans le marché
boursier.
Le système d’éducation ne fait que rendre l’eau trouble en punissant les élèves qui font des erreurs et qui passent des
examens seuls. C’est peut-être une excellente façon de les former pour qu’ils évoluent dans les quadrants E et T, mais
cela n’en fait pas des entrepreneurs qui évolueront dans les quadrants P et I. Les entrepreneurs savent qu’ils doivent
faire des erreurs et en tirer un enseignement, et que la gestion d’une entreprise est un sport d’équipe.
Pour être compétitif dans l’économie mondiale, chaque pays doit abriter davantage d’entrepreneurs visionnaires
comme Steve Jobs, Bill Gates, Mark Zuckerberg, Michael Dell, Richard Branson, Henry Ford, Walt Disney et Thomas
Edison… des individus brillants qui n’ont jamais terminé leurs études.
Dans le prochain chapitre, vous découvrirez qui est votre meilleur professeur d’investissement immobilier.
VOS QUESTIONS… LES RÉPONSES DE ROBERT
Q: Comment la grossière escroquerie continue-t-elle d’exister sans que le public comprenne ce qui se passe?
Mari J. – Canada
C’est une question fantastique. On ne voit pas la grossière escroquerie parce qu’elle est partout. C’est comme si
on cherchait à attraper de l’air. Elle est présente dans la banque qui se trouve au coin de la rue, chez votre
planificateur financier, dans votre éducation, votre carte de crédit, vos impôts, votre emploi, votre hypothèque,
vos politiciens, la police, l’armée, la nourriture, les soins de santé, etc.
On ne peut pas voir la grossière escroquerie parce qu’il s’agit d’argent, et l’argent est partout, dans tout –
l’argent est invisible.
L’un des principaux thèmes de ce livre est: «On ne peut pas pêcher un poisson dans l’eau claire.»
R: Dans le vrai monde du commerce et de l’investissement, le mot utilisé pour désigner la capacité à voir en eau
trouble est transparence. Dans le vrai monde de l’argent, la transparence est un mot très, très important.
Le but de la culture financière est d’habiliter l’esprit à voir ce que nos yeux ne peuvent pas voir, par le biais des
mots. Le but de l’éducation financière est de nous apprendre à voir en eau trouble, c’est-à-dire la transparence.
Et le manque de transparence est l’une des raisons pour lesquelles le dernier grand krach a été aussi monstrueux.
La Rich Dad Company se consacre à former les gens afin qu’ils soient capables de voir en eau trouble… parce
que sans véritable éducation financière dans notre système d’éducation, les élèves sont financièrement aveugles
lorsqu’ils terminent leurs études.
Le prochain krach, à mon avis, fera paraître minuscule celui de 2008. Depuis 2008, les risques liés aux banques
et aux instruments dérivés ont grandi exponentiellement. En 2008, la valeur des instruments dérivés se chiffrait à
R: 700 trillions de dollars. Aujourd’hui, il y en a pour 1,2 billiard de dollars hors bilan… ce qui rend aveugle
l’individu moyen. Hors bilan signifie eau trouble. Hors bilan signifie zéro transparence.
À la fin de la troisième partie, Faux actifs, je traiterai des eaux troubles et de la monnaie occulte
Q: Êtes-vous en train de dire que, depuis 2008, l’eau est de plus en plus trouble?
Artur N. – Estonie
R: Vous pouvez écouter l’entrevue réalisée avec Nomi Prins à la Rich Dad Radio. Elle parle de monnaie occulte et
de la nouvelle normale, de la façon dont les banques centrales – et non les politiciens – gouvernent notre monde.
En écoutant cette entrevue, vous «verrez» un monde sombre et trouble que peu de gens ne verront jamais.
À votre avis, que devrait-il se passer pour que disparaisse la corruption que nous voyons au sein de notre
Q: gouvernement?
Et les grandes banques indestructibles et les organismes de réglementation? Y a-t-il moyen d’y mettre un terme?
Simon J. – Thaïlande
Mon père riche disait souvent: «Grandis un peu. Le monde sera toujours rempli de cupidité, de corruption et
d’incompétence. C’est pour cette raison qu’une véritable éducation financière et une équipe avisée sont la
meilleure protection que tu puisses avoir pour te protéger du monde réel.»
R:
Il disait également: «Les gens cupides sont plus intelligents et plus habiles que les bureaucrates qui forment le
gouvernement. C’est pour cette raison que tu dois te protéger des escrocs et de l’incompétence des bureaucrates.
Ton éducation financière est essentielle à ta survie financière.»
Q: Croyez-vous que notre génération verra le jour où le sujet de l’argent sera enseigné à l’école?
Rafael R. – Pérou
J’en doute. Malheureusement, les matières qui sont enseignées à l’école entrent dans la catégorie de la
bureaucratie gouvernementale. Avant que les écoles offrent une éducation financière, l’élite cupide aura eu le
temps de créer de nouveaux produits financiers, comme elle a créé des instruments dérivés pendant les années
1980.
Nous savons tous que les universitaires sont déconnectés du vrai monde de l’argent. Cela ne changera jamais.
Heureusement, cela facilite la vie à des gens comme vous, des gens qui cherchent, lisent et apprennent auprès de
vrais professeurs qui viennent du vrai monde de l’argent.
Bryan Caplan a récemment publié un livre intitulé The Case Against Education: Why the Education System Is a
R:
Waste of Time and Money (Un plaidoyer contre l’éducation: pourquoi le système d’éducation est-il une perte de
temps et d’argent).
Bryan Caplan expose le point de vue d’un professeur d’université. Il soutient que la principale fonction de
l’éducation n’est pas d’accroître les habiletés des étudiants, mais de certifier leur intelligence, leur éthique du
travail et leur conduite conformiste – autrement dit, de développer les qualités d’un bon employé.
C’est un très bon livre, surtout pour les parents qui vénèrent l’éducation supérieure.
Il semble, du moins pour l’instant, que les étudiants continueront de sortir des écoles financièrement aveugles à
cause d’un manque de transparence, lourdement endettés et en quête d’un emploi en eau trouble.
J’aimerais pouvoir dire qu’il est facile de devenir riche. J’aimerais pouvoir dire que j’étais un «jeune prodige», un
entrepreneur naturel. J’aimerais pouvoir dire que j’étais toujours gai et heureux, que je m’entendais bien avec tout le
monde.
J’aimerais pouvoir dire que tous les gens que j’ai rencontrés et avec qui j’ai brassé des affaires étaient des citoyens
intelligents, généreux, honnêtes et respectueux des lois, des gens de grande intégrité, éthique et morale. Mais je ne le
peux pas.
Mon parcours de la pauvreté à la richesse et du statut d’employé à celui d’entrepreneur a été marqué de hauts et de
bas. J’ai croisé la route d’individus extraordinaires et d’individus odieux. Et souvent, ils étaient les deux à la fois:
merveilleux un jour, ils pouvaient être crapuleux le lendemain. Une personne qui jouait l’honnêteté devant moi pouvait
se retourner et me faire un coup bas, me volant, mentant, trichant dès qu’une entente avait été conclue.
Et j’ai rencontré les meilleures personnes du monde – toujours fantastiques peu importe la situation, peu importe
l’argent perdu ou gagné.
J’aimerais pouvoir dire la même chose à propos de moi-même.
J’utilise l’exemple des trois côtés d’une médaille comme une métaphore pour décrire la véritable intelligence. Je dis
«véritable intelligence» parce que chaque fois que nous regardons la vie à travers le prisme du «bien» et du «mal», nous
devenons moins intelligents.
L’un des principes généraux de Bucky Fuller – des principes qui sont vrais dans tous les cas, sans exception, est:
«L’unité est plurielle et composée, au minimum, de deux éléments».
Autrement dit, le concept du «un» n’existe pas. Dans le vrai monde de la planète Terre, «deux» est le minimum. Par
exemple, le concept de haut ne peut exister sans le concept de bas. L’intérieur ne peut exister sans l’extérieur.
L’intelligence ne peut exister sans la stupidité. La gauche ne peut exister sans la droite. La richesse ne peut exister sans
la pauvreté. Et l’homme ne peut exister sans la femme.
Je fais souvent référence à cette importante citation de F. Scott Fitzgerald (1896-1940):
«La marque d’une intelligence de premier ordre, c’est la capacité d’avoir deux idées opposées présentes à l’esprit, en même temps, et de ne pas
cesser de fonctionner pour autant.»
Traduction: Dès que nous fondons nos actes sur le concept du «bien» et du «mal», notre intelligence est réduite de
moitié. C’est pour cette raison qu’en prenant position sur la tranche de la médaille – voyant ainsi à la fois le côté pile et
le côté face –, nous augmentons notre intelligence.
Vous échouerez
Je garde le souvenir, comme si c’était hier, du jour où j’ai renoncé au statut d’employé pour devenir entrepreneur. À
partir de ce jour-là, je n’ai plus touché de chèque de paie et je me suis trouvé livré à moi-même. Plus de sécurité
d’emploi, plus d’avantages sociaux, plus de vacances payées, plus d’assurance maladie, et plus de régime de retraite.
À partir de ce jour-là, j’ai eu trois employés qui avaient besoin d’une sécurité d’emploi, d’un chèque de paie courant,
d’avantages sociaux, d’une assurance maladie, de vacances payées et d’un régime de retraite. Ils gagnaient davantage
d’argent que moi.
Lorsque j’ai décidé de devenir entrepreneur, je travaillais chez Xerox, au centre-ville d’Honolulu. Au moment où je
quittais les locaux de Xerox pour me rendre à mon nouveau bureau, plus haut sur la rue Bishop, la réceptionniste de
Xerox, Elaine, a souri et a dit: «Vous échouerez et vous reviendrez».
Elaine avait déjà vu des as de la vente tels que moi partir de cette manière et faire exactement ceci: échouer et
revenir chez Xerox.
Je lui ai retourné son sourire en disant: «J’échouerai peut-être, mais je ne reviendrai jamais.»
La mobilisation de capitaux
J’ai demandé à mon père riche de me prêter 100 000 $. Il m’a mis à la porte de son bureau en traitant mes associés
de «clowns».
Après avoir convaincu mon père pauvre que mon entreprise était sur le point de prendre son envol, il a contracté une
seconde hypothèque sur sa maison et m’a prêté 100 000 $. Il m’a dit qu’il préférait me confier cet argent de son vivant.
C’était tout ce qu’il avait. C’était après sa défaite électorale, et il n’avait toujours pas d’emploi.
Heureux d’avoir ainsi gagné du temps, j’ai apporté ce chèque à Stanley, notre directeur financier. Je me rappelle lui
avoir demandé: «Est-ce que ces 100 000 $ résoudront le problème?»
Stanley a souri en hochant la tête. Trois jours plus tard, il a disparu avec les 100 000 $.
Oui, cette somme de 100 000 $ avait résolu un problème… le sien. Il avait récupéré l’argent qu’il avait injecté dans
l’entreprise.
Même après avoir lancé quelques nouveaux produits qui ont connu beaucoup de succès, dont un qui a fait fureur
dans l’industrie des équipements sportifs en 1978, mon entreprise a dû fermer ses portes, me laissant une dette de 100
000 $ – le prêt qu’il me fallait rembourser à mon père.
Comme l’avait dit Elaine, la réceptionniste: «Vous échouerez et vous reviendrez.»
J’ai échoué. Mais je ne suis jamais retourné chez Xerox. Une perte de 100 000 $ était à cette époque la plus
importante que j’aie jamais connue. J’aimerais pouvoir dire que cela a été ma plus grosse erreur, mais d’autres allaient
suivre, bien pires.
Comme le disait Fuller: «Les erreurs sont une bonne chose – plus j’en commets, plus je sais ce que je fais».
Il s’est avéré que Stanley était un escroc. Toutefois, il m’a aidé à devenir un homme riche.
Le pouvoir de l’entraînement
Tiger Woods n’est pas devenu le plus grand golfeur du monde sans s’entraîner, sans faire des millions d’erreurs et
sans frapper des millions de balles.
George Clooney, l’acteur, n’est pas devenu une célèbre vedette sans s’entraîner, sans commencer par auditionner
pour de petits rôles.
Dans son livre intitulé Tous winners: comprendre les logiques du succès, Malcolm Gladwell déclare qu’aucun
groupe de musiciens ne s’est entraîné autant que les Beatles. Il écrit que le talent à lui seul ne suffit pas à garantir le
succès. Ce qui fait la différence, ce sont les heures d’entraînement. Il cite une étude réalisée auprès de violonistes
berlinois. Elle révèle que les musiciens qui se destinaient à l’enseignement de la musique s’étaient entraînés 4 000
heures depuis le début de leur apprentissage. Les grands interprètes, toutefois, s’étaient entraînés pendant 8 000 heures.
Et les musiciens qui s’illustrent sur la scène mondiale, l’élite, s’étaient entraînés jusqu’à 10 000 heures depuis qu’ils
avaient appris à jouer de leur instrument.
Si un individu s’entraîne quatre heures par jour, il lui faudra près de sept ans pour avoir le calibre d’une étoile
mondiale.
Les Beatles ont joué jusqu’à huit heures chaque soir avant de connaître le succès.
Les médecins, les avocats et les dentistes ne parlent pas de leur métier comme d’une entreprise. Les professionnels
parlent de pratique. Ils s’exercent sur vous.
Traduction: Les vrais professeurs mettent en pratique ce qu’ils enseignent. Les faux professeurs ne le font pas.
C’est pour cette raison que mon premier professeur d’immobilier nous avait demandé de chercher et d’évaluer 100
immeubles de placement en 90 jours avant d’acheter quoi que ce soit. Il était un vrai professeur.
Mon professeur de comptabilité n’était pas un vrai comptable. Il n’avait aucune expérience dans la vraie vie. Il
exigeait que nous l’écoutions parler, mémorisions les réponses, passions ses examens et ne fassions pas d’erreurs. Il était
un faux professeur.
«Vous êtes viré!»
Dans le monde d’aujourd’hui, les individus qui font des erreurs sont congédiés.
À la Rich Dad Company, tous les employés travaillent en équipe et sont encouragés à posséder leur propre entreprise
et à faire des erreurs.
À la Rich Dad Company, le seul motif de licenciement est une erreur non avouée.
Comme le disait Fuller: «Les erreurs sont des péchés seulement lorsque l’on ne s’en confesse pas.»
De vrais actifs
Les gens sont l’un de vos plus importants actifs. Je parle de gens honnêtes, respectueux des lois, d’une grande
moralité et éthique, et généreux lorsqu’il s’agit de partager leurs connaissances, leur expérience et leur sagesse. Ce sont
des gens qui adorent apprendre, mettre leur savoir en pratique et apprendre de leurs erreurs.
Comme l’a constaté Gladwell, le véritable apprentissage exige des milliers d’heures d’entraînement. La bonne
nouvelle, c’est que plutôt que d’essayer de s’enrichir rapidement, les gens qui apprennent constamment, s’entraînent
beaucoup et tirent un enseignement de leurs erreurs, ces gens connaîtront un véritable succès financier dans leur
véritable avenir.
LEÇON: Les erreurs sont la clé du véritable succès.
Au sujet du risque
Des lauréats du prix Nobel ont découvert des choses intéressantes à propos des gens et de l’argent. Ce que je trouve
particulièrement fascinant a trait au risque. Voici ce qu’ils en disent:
Plus les gens évitent les risques financiers, plus ils en prennent.
Les gens qui répugnent à prendre des risques sont:
Le travailleur: Souvent, un individu qui évite les risques occupera trois emplois peu rémunérés.
C’est pour cette raison que tant d’individus ont un emploi à temps plein, sont chauffeurs chez Uber le soir et
travaillent le weekend. Gagner de l’argent dans les quadrants E et T, c’est se situer dans une fourchette d’imposition qui
fait en sorte qu’ils paient davantage d’impôts et sacrifient du temps qu’ils pourraient passer avec les membres de leur
famille, les gens qu’ils aiment le plus.
Le joueur: Un individu qui évite le risque jouera à la loterie, misera sur des chevaux ou des événements sportifs, ou
ira à Las Vegas et prétendra être un flambeur.
Bien que tout le monde sache que ces «paris» comptent sur les perdants, un grand nombre de gens qui répugnent à
prendre des risques deviennent fous à l’idée d’«avoir de la chance».
L’étudiant: Si la dette étudiante constitue le principal actif du gouvernement américain, c’est parce que les gens ont
une croyance quasi religieuse en l’éducation. Ils croient que l’éducation peut représenter le salut dans un monde dur et
cruel.
Lorsque je demande aux gens: «Qu’est-ce que l’école vous a enseigné à propos de l’argent?», j’obtiens pour toute
réponse un regard vide. Ou ils disent: «J’ai acquis des notions d’économie».
Malheureusement, l’économie et l’argent ne font pas qu’un. L’économie est basée sur la croyance selon laquelle les
gens prennent des décisions rationnelles lorsqu’il s’agit d’argent. De plus, l’économie entre dans la catégorie des
sciences humaines. Elle n’est pas sujette aux rigueurs des sciences pures, à la manipulation politique, à la cupidité ou à
la peur.
Le criminel: De nombreux individus honnêtes qui évitent le risque deviennent de petits criminels. Ils travaillent
pour l’argent et s’organisent pour ne pas payer d’impôts.
Ils peuvent vendre des drogues récréatives par la bande, s’introduire dans des bases de données et voler des identités,
ou gagner quelques dollars dans le commerce du sexe en ligne.
Aller à l’école
La plupart des élèves ont des professeurs qui ont choisi le second territoire.
Pour reprendre les mots de Richard Buckminster Fuller, dans son ouvrage intitulé Intuition:
Dans une hantise générée par l’amour quant à l’avenir de leurs enfants – en songeant à leur vie après leur propre mort –, les parents leur
enseignent à éviter de faire des erreurs de crainte qu’ils soient socialement désavantagés.
Les erreurs sont des péchés seulement lorsque l’on ne s’en confesse pas.
Dieu parle directement à chacun de nous. Dieu ne nous rejoint que par le biais d’une conscience individuelle de la vérité et d’émotions
spontanées d’amour et de compassion.
La prochaine fois que vous ou quelqu’un d’autre ferez une erreur, n’imposez pas de punition. Traitez-vous et traitez
les autres comme Dieu vous traiterait. Faites preuve d’amour et de compassion envers les autres et envers vous-même.
Les bébés n’apprendraient jamais à marcher s’ils ne tombaient pas. Les êtres humains ne se rendraient pas sur des
planètes lointaines si des centaines d’inventeurs, comme les frères Wright, n’avaient pas pris le risque de s’écraser.
Et je ne serais pas un homme riche aujourd’hui si j’avais écouté Elaine, la réceptionniste chez Xerox, qui m’a dit que
j’échouerais et reviendrais. Après avoir effectivement échoué, j’ai fait une chose stupide. J’ai emprunté 100 000 $ à mon
père pauvre et j’ai confié l’argent à Stanley, qui s’est enfui.
Si je n’avais pas fait d’erreurs stupides – des erreurs se chiffrant à beaucoup plus de 100 000 $ – et si je n’en avais
pas tiré un enseignement, je ne serais pas un homme riche aujourd’hui.
Pour apprendre, il faut faire preuve d’humilité, être prêt à dire: «J’ai raté mon coup». Il faut ensuite se mettre à la
recherche d’hommes et de femmes sages et apprendre auprès de ces vrais professeurs. C’est cela, le véritable
apprentissage.
La peur de l’échec
La peur de l’échec est une émotion très puissante La peur de l’échec est une médaille à trois côtés – côté face, côté
pile et tranche.
La fausse éducation ne tient compte que d’un côté de la médaille. La véritable éducation nécessite que chacun
d’entre nous soit positionné sur la tranche de manière à voir les deux côtés.
Q: Comment savoir à qui faire confiance si l’on souhaite acheter de l’or et de l’argent?
Cameron R. – États-Unis
«L’acheteur doit être sur ses gardes», même lorsqu’il achète de l’or.
Dernièrement, de nombreux cas de vente de faux or, ou «or impur», ont été rapportés. Cet or contient des
métaux de base tels que le nickel et le tain qui ont été ajoutés aux lingots.
L’or impur relève du même stratagème que les Romains ont utilisé lorsque leur empire s’est effondré.
Récemment, la Chine a rejeté une grosse cargaison d’or en provenance des États-Unis parce qu’il était impur.
Malheureusement, de tels lingots circulent encore en Amérique.
Je trouve des marchands «de bonne réputation» en posant des questions apparemment anodines sur le ton de la
conversation.
Les réponses du marchand à ces questions d’ordre général devraient vous donner une bonne idée de sa sagesse,
de son expérience et de son âme.
Quel est le meilleur conseil que vous puissiez donner pour trouver et choisir des associés compétents et dignes
Q:
de confiance? Que cherchez-vous chez vos employés, vos conseillers et vos associés?
Marshall B. – Argentine
C’est une question à plusieurs millions de dollars. Un partenariat commercial est comme un mariage. Si vous
trouvez le bon partenaire, la vie est merveilleuse. Sinon, cela peut être l’enfer.
Heureusement, tous mes mauvais associés sont devenus d’excellents associés. Par exemple, j’ai fait la
connaissance de tous mes bons conseillers après en avoir rencontré de mauvais.
R:
Les deux questions les plus importantes à se poser lorsqu’on cherche un excellent associé sont:
Pourquoi n’est-il pas avisé d’acquérir des biens immobiliers en utilisant des capitaux propres sans avoir recours
à l’endettement? Je sais que les banques nous offrent l’endettement et non des capitaux propres. Vous avez parlé
Q:
des avantages et des désavantages de l’endettement, mais je veux comprendre quels sont ceux des capitaux
propres.
Stanley P. – Pologne
Les capitaux propres présentent moins de risque. Il est très risqué de recourir à l’endettement. Si vous voulez
l’utiliser pour investir, je vous conseille de vous inscrire à un séminaire sur l’immobilier.
La plupart des gens se sont appauvris en travaillant pour des dollars (capitaux propres/argent). L’enjeu était
de s’enrichir en acquérant des actifs, en augmentant leurs revenus et en payant moins d’impôts – en utilisant
l’endettement.
4. Je voulais vivre la vie que permettent les quadrants P et I – propriétaire d’entreprise et investisseur – du
Quadrant du CASHFLOW.
R:
Les gens qui évoluent dans les quadrants E et T – employé et travailleur autonome – utilisent l’endettement pour
s’appauvrir.
Les gens qui évoluent dans les quadrants P et I – propriétaire d’entreprise et investisseur – utilisent
l’endettement pour s’enrichir.
En 1972, j’ai suivi mon premier séminaire sur l’investissement. En 1972, j’ai appris à transformer une dette en
capitaux propres. Sans éducation financière, la plupart des gens transforment des capitaux propres en dette.
5. Le rendement infini.
Dans les quadrants P et I, le but est de réaliser un rendement infini avec chaque investissement.
Toucher un rendement infini, c’est gagner de l’argent sans sortir un sou de sa poche.
Le rendement infini est le signe d’une très grande intelligence financière.
L’intelligence financière permet d’évaluer l’ampleur du problème financier qu’il faut résoudre.
L’intelligence financière se mesure en dollars. Par exemple, une étude a révélé que l’Américain moyen est
incapable de résoudre un problème financier de l’ordre de 400 $. Cela signifie que son intelligence financière
vaut moins de 400 $.
Un individu qui sait comment transformer une dette en capitaux propres pourra résoudre de très gros
problèmes financiers. En revanche, un individu qui transforme des capitaux propres en dette pourra avoir
d’énormes problèmes financiers.
Chapitre 11
COMMENT LE SYSTÈME D’ÉDUCATION ENTRETIENT LA PAUVRETÉ
ÉCHAPPER À UN SYSTÈME DÉSUET
J’aimerais…
Récemment, l’épouse d’un ami m’a demandé: «Où iras-tu cette année?»
J’ai répondu: «Cette année, j’irai en Australie, au Japon, en Afrique et en Europe».
Elle a dit: «J’aimerais bien moi aussi… mais je ne peux pas me le permettre».
Ce qui me ramène à l’entrée en matière de ce chapitre: où que je me trouve dans le monde, lorsque j’explique que
j’utilise l’endettement et la fiscalité pour m’enrichir, il y a toujours quelqu’un qui dit: «Vous ne pouvez pas faire ça ici».
Comme vous le savez, lorsqu’un doigt est orienté vers l’avant, trois autres tendent vers l’arrière. Cette déclaration
est révélatrice.
D’où le problème de l’éducation. Sans véritable éducation financière, la plupart des gens passent leur vie à dire:
«Je ne peux pas me permettre d’acheter cela.»
«Vous ne pouvez pas faire ça.»
«J’aimerais pouvoir faire ça.»
Ce médecin était de toute évidence un homme très instruit. En tant que praticien privé, il évoluait dans le quadrant T,
le quadrant des petites entreprises et des travailleurs autonomes. Il investissait également à partir du quadrant T, et il
payait des impôts dans le quadrant T, le quadrant où le taux d’imposition est le plus élevé.
Et il avait raison. Il ne pouvait pas faire ce que je faisais.
Un changement de quadrant
En 1973, l’année où je me suis inscrit à un programme de MBA, je me préparais à trouver un emploi dans le
quadrant E, en tant qu’employé.
La même année, je me suis inscrit à un véritable cours d’immobilier, un séminaire qui m’apprendrait à devenir un
vrai entrepreneur, dans le quadrant I.
Si la plupart des gens sont incapables de faire ce que je fais, c’est parce qu’ils sont allés à l’école dans le but
d’évoluer dans les quadrants E et T et qu’ils sont des investisseurs passifs, non professionnels.
Un médecin qui me dit que je ne peux pas faire ce que je fais formule une déclaration aussi ridicule que: «Vous ne
pouvez pas voler parce que je ne peux pas voler».
Si je suis capable de voler, c’est parce que j’ai étudié pendant cinq ans dans une école de pilotage, et que j’ai volé en
tant que professionnel, au Vietnam.
Je fais ce que je fais sur le plan financier parce que je suis allé à l’école des quadrants P et I. L’éducation est
différente dans chaque quadrant.
Le pouvoir de l’éducation
La véritable éducation devrait vous autonomiser à faire tout ce que vous voulez.
Si vous voulez devenir médecin, allez à l’école de médecine. Si vous voulez devenir pilote, allez à l’école de
pilotage.
Si vous voulez apprendre à devenir riche, où irez-vous? C’est cela, le pouvoir de la véritable éducation.
Le problème, c’est que la plupart des gens terminent leurs études en étant désavantagés. Nombreux sont ceux qui
sortent du système d’éducation en détestant l’école. Lorsqu’ils se butent à quelque chose qu’ils sont incapables de faire,
ils disent: «Je ne peux pas faire ça.» Ils ont des pensées restrictives qui donnent lieu à des énoncés tels que: «Je ne peux
pas me permettre d’acheter cela» ou «vous ne pouvez pas faire ça». Plutôt que de chercher une véritable éducation et de
vrais professeurs, ils ont fermé leur esprit – et leurs options.
Un changement de quadrants
Aujourd’hui, des millions d’individus occupent un emploi qu’ils détestent ou un emploi qui n’est pas suffisamment
rémunéré – ou les deux. Ils savent qu’ils doivent changer. Le problème, c’est qu’ils ont peur de changer. Et ils ne savent
pas comment changer. Leur éducation – ou une absence d’éducation – les paralyse… ils ont peur d’échouer, ils ont peur
de changer.
Lorsque j’explique les différences qui existent entre les quatre quadrants, je constate que beaucoup de gens
souhaitent changer. Le problème, c’est que pour être en mesure de changer de quadrant, de passer du côté E/T au côté
P/I, ils doivent avoir une véritable éducation financière et une véritable éducation spirituelle.
C’est pour cette raison que la plupart des gens restent paralysés, comme mon père pauvre très instruit. Après que
mon père pauvre a affronté le gouverneur d’Hawaï et essuyé une défaite, il n’a pas pu se relever. C’était le premier
échec qu’il connaissait dans la vie. Son éducation l’avait maintenu dans le quadrant E. Il était incapable de changer de
quadrant, même s’il se retrouvait sans emploi. Il a acheté une franchise de crème glacée afin de pénétrer dans le
quadrant P, et il a fait faillite. Il n’était pas un entrepreneur. Il était incapable de sortir du quadrant E et de se débarrasser
de sa mentalité d’employé. Il était incapable de changer.
La pauvreté invisible
Les écoles enseignent aux gens à être pauvres en utilisant une notion connue sous le nom de pauvreté invisible.
Les écoles ancrent la pauvreté invisible dans les esprits en:
1. Punissant les élèves qui font des erreurs.
2. Enseignant que les erreurs sont un signe de stupidité.
3. Exigeant que les élèves mémorisent les réponses plutôt que d’apprendre de leurs erreurs.
4. Décrétant que seul le professeur a la bonne réponse.
5. Présentant la dualité entre le bien et le mal plutôt que le concept des trois côtés de la médaille.
6. N’offrant pas de véritable éducation financière.
7. Considérant la coopération comme de la tricherie.
8. Exigeant que les élèves passent leurs examens seuls.
9. Rendant inacceptable toute demande d’aide.
10. Ne disant jamais: «Je ne sais pas».
11. N’aidant pas les autres.
12. Utilisant la courbe de Gauss pour présenter la notation des élèves, mettant en évidence les élèves brillants et les élèves stupides.
La crise
Bucky Fuller était un futuriste. Au début de Critical Path (Un chemin critique), un ouvrage paru en 1982, il écrit:
Le crépuscule des structures du pouvoir à l’échelle mondiale
L’humanité s’enfonce encore plus dans la crise – une crise sans précédent.
Étant futuriste, il ne parlait pas d’une crise qui aurait eu lieu en 1981. Il nous lançait un avertissement, car il avait
prévu la crise que nous traversons aujourd’hui, la crise que les baby-boomers connaîtraient au 21e siècle.
Un développement exponentiel
Fuller nous avertissait de l’avènement d’un phénomène qu’il appelait le développement exponentiel. Il surviendrait
lorsque l’humanité ferait la transition entre l’ère industrielle et l’ère de l’information.
Avant sa mort en 1983, le futuriste avait prédit qu’une nouvelle invention changerait le monde de façon radicale
avant la fin de la décennie.
En 1969, plus d’une décennie plus tôt, il y avait eu l’invention du réseau Internet, alors connu sous le nom
d’ARPANET.
L’Advanced Research Projects Agency Network a été créé par le département de la Défense des États-Unis. Son but
initial était de relier des ordinateurs aux instituts de recherche financés par le Pentagone par le biais de lignes
téléphoniques.
En 1989, avec l’invention du World Wide Web par Sir Tim Berners-Lee, le monde est passé de l’ère industrielle à
l’ère de l’information, et un développement exponentiel a été amorcé.
L’éducation, toutefois, n’a pas changé. L’éducation reste figée dans le temps.
Je répète ce que j’ai appris à l’école du dimanche en lisant Osée (4:6): «Mon peuple périt, faute de connaissance.
Puisque toi, tu as rejeté la connaissance, je te rejetterai de mon sacerdoce; puisque tu as oublié l’enseignement de ton
Dieu, à mon tour, j’oublierai tes fils.»
Au 21e siècle, des milliards de gens périssent, faute de connaissance.
Fuller nous a donné cet avertissement dans Critical Path:
L’humanité s’enfonce encore plus dans la crise – une crise sans précédent.
S’adressant à notre classe en 1981, il a expliqué la raison pour laquelle des milliards d’individus éprouvent des
difficultés. «À l’ère de l’information, le changement est invisible, a-t-il dit. Les gens ne peuvent échapper à ce qu’ils ne
peuvent voir venir.»
Mon père riche a fait une déclaration très similaire lorsqu’il a dit que «l’argent était devenu invisible» en 1971,
lorsque Nixon avait mis un terme à la convertibilité du dollar américain en or.
Dans Critical Path, Fuller écrit:
Parce que j’ai la conviction que l’humanité est en danger d’extinction si l’un d’entre nous ne s’engage pas, dès maintenant, à toujours dire la
vérité, uniquement la vérité, et ne commence pas à le faire promptement – maintenant.
Bien sûr. Pour de nombreux individus, l’université peut être le théâtre d’une première exposition à une grande
variété de points de vue. Elle leur permet de tester leurs ailes et leurs limites… de faire de nouvelles expériences
et de rencontrer de nouvelles personnes qui, dans de nombreux cas, auront des origines, des idées et des
R: opinions différentes. L’éducation revêt diverses facettes, et l’expérience universitaire est l’une d’elles. Ce qu’un
individu doit calculer, c’est le RCI, le rendement du capital investi dans une éducation universitaire
traditionnelle et le fardeau de la dette étudiante. Il n’y a pas de formule unique et chacun doit évaluer les
avantages et les inconvénients, et mesurer cette dépense à ses buts et à sa vision pour l’avenir.
Plusieurs choses, en fait, et elles sont toutes liées. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’éducation traditionnelle ne
prépare pas les gens, quel que soit leur âge, à évoluer dans le vrai monde. Nous ne vivons et ne travaillons pas
en vase clos… nous devons coopérer et collaborer. L’école appelle cela «tricher». Et, à mon avis, la véritable
R: mesure de l’intelligence se trouve dans notre habileté à garder l’esprit suffisamment ouvert pour être en mesure
d’évaluer et d’apprécier d’autres points de vue, d’autres façons de voir les choses. À l’école, il n’y a
généralement qu’une «bonne réponse». Dans le monde réel, la «bonne réponse» dépend souvent des
circonstances ou de la situation d’un individu.
Lorsque vous affirmez que des déclarations telles que «je ne peux pas» ou «je ne peux pas me permettre
Q:
d’acheter cela» ferment l’esprit, que voulez-vous dire?
Cecilia J. – Royaume-Uni
Je veux dire que de telles déclarations vous ferment l’esprit et vous cachent les occasions. C’est avoir des
pensées étriquées –alors que vous devriez viser haut… ou du moins un peu plus haut. Si vous vous demandez
R:
plutôt: Comment puis-je me permettre d’acheter cela? vous poussez votre cerveau à chercher des idées, des
solutions et des occasions.
Ne serait-il pas préférable de commencer des études dans un établissement peu dispendieux et de tenter ensuite
Q:
d’entrer dans une université plus prestigieuse?
Agim B. – Estonie
Chacun de nous doit décider de ce qui est bon pour nous. La valeur d’une «école» en particulier – université ou
R:
autre – est souvent le produit de l’étudiant.
La véritable éducation doit vous aider à devenir autonome pour faire tout ce que vous voulez. Vous trouverez
R: cette éducation auprès de vrais professeurs – des individus qui ont déjà fait ce que vous souhaitez faire – et vous
devrez jouer un rôle actif dans le processus.
À cette époque de «développement exponentiel» où les informations pullulent et les changements se font si
Q:
rapidement… comment savoir à qui faire confiance?
Alexi C. – Turquie
C’est une question à un million de dollars. Avec tout ce qui se passe dans la vie, la réponse commence par
R: l’éducation. Elle commence par vous qui devez devenir plus avisé afin d’être capable de mieux évaluer ce qui
est une vérité et un mensonge, de distinguer ce qui est vrai de ce qui est faux.
Commencez par enrichir votre vocabulaire dans les domaines de l’argent, de la finance et de l’économie. Les
mots ont un pouvoir. Apprenez un nouveau mot chaque jour… et vous constaterez bientôt que vous entendez ces
R: mots à la télévision et à la radio… et vous les verrez dans des articles de presse ou sur Internet. Prenez le temps
de comprendre ce que vous entendez et lisez – et si quelque chose vous échappe, trouvez quelqu’un qui saura
vous donner des explications et en discuter avec vous.
J’ai toujours eu le sentiment que les parents sont responsables d’une grande partie de l’éducation de leurs
Q:
enfants. Qu’en pensez-vous?
Justin J. – États-Unis
Eh bien… étant donné que mon plus grand mentor est quelqu’un que j’appelle «père riche», je suppose que la
réponse à cette question est plutôt évidente. Nos parents sont nos premiers et, souvent, nos meilleurs
professeurs. C’est particulièrement vrai si les parents élèvent des enfants qui sont naturellement curieux,
R: impatients d’explorer le monde et de faire des expériences, prêts à poser des questions et ouverts à accepter plus
qu’une unique «bonne réponse». Plus important encore, peut-être, c’est que les parents peuvent avoir un énorme
impact sur la façon dont un enfant observe les erreurs. Les erreurs sont des occasions d’apprendre… ce sont des
expériences positives dans la courbe d’apprentissage de la vie.
Chapitre 12
DES ENTREPRENEURS EN ÉDUCATION
POUVEZ-VOUS VOIR L’AVENIR?
En juillet 2018, le président Donald Trump a promulgué un décret-loi visant la remise à niveau de l’éducation et la
formation de reclassement des travailleurs américains. Un grand nombre de grandes sociétés sont derrière cette initiative
du président.
Ceci est un exemple de fausse nouvelle. Le décret-loi du président Trump semble être une bonne idée, et il tombe à
point pour attirer davantage de votes chez ce groupe de citoyens.
LA VRAIE NOUVELLE: Les États-Unis dépensent déjà un milliard de dollars par année pour la remise à niveau de
l’éducation et la formation de reclassement de la main-d’œuvre.
LA VRAIE NOUVELLE: Ces programmes de remise à niveau de l’éducation et de reclassement ne donnent pas les
résultats escomptés.
Clinton et la Chine
En 1962, le président John Kennedy, préoccupé par la mondialisation, a mis en place le TAA.
En 1972, le président Richard Nixon a ouvert les portes à la Chine.
En 1999, le président Bill Clinton a appuyé l’entrée de la Chine dans l’OMC, l’Organisation mondiale du commerce.
Clinton a promis que ces relations commerciales avec la Chine créeraient des emplois et réduiraient le déficit
commercial des États-Unis.
Il a également dit: «C’est une occasion en or pour l’Amérique.»
En 2001, la Chine entre dans l’OMC.
Comme vous le savez, Bill Clinton a souvent eu un problème avec la vérité. Cela a plutôt été une occasion en or
pour la Chine. Comme le note Steven Brill dans Tailspin:
Entre 2000 et 2009, le déficit commercial des États-Unis a presque triplé, passant de 83 milliards de dollars à 227 milliards de dollars. […]
Pendant la même période, les États-Unis ont perdu 5,6 millions d’emplois dans le secteur manufacturier, dont 627 000 dans des usines
produisant des ordinateurs et du matériel électronique. […] En 2016, le déficit commercial avec la Chine était de 347 milliards de dollars.
La dépression et la violence
La hausse des cas d’étudiants qui assassinent d’autres étudiants – dans les écoles, avec des armes – pourrait-elle être
attribuable à la dépression, à la solitude et à l’isolement?
Pourquoi le membre du Congrès américain Steve Scalise a-t-il été atteint par balle pendant qu’il jouait au baseball,
uniquement parce qu’il était républicain? Pourquoi cette autre membre, Gabby Giffords, a-t-elle été atteinte par balle
alors qu’elle saluait des électeurs, uniquement parce qu’elle était démocrate?
Pourquoi la violence armée est-elle en hausse dans les grandes villes?
Pourquoi les gens font-ils preuve de moins de civilité et de plus d’irrespect les uns envers les autres?
Pourquoi l’intimidation à l’école est-elle un grave problème qui ne cesse de s’amplifier?
Le terrorisme et la violence commencent-ils à l’école?
Un cycle vertueux
Shawn Achor propose des solutions. L’une s’appelle le cycle vertueux, qui peut être défini ainsi:
Une boucle de rétroaction positive visant à rendre les autres meilleurs se solde par davantage de ressources, d’énergie et d’expériences qui
vous rendent meilleur, alimentant ainsi le cycle. En faisant en sorte que les autres s’améliorent, vous portez votre réussite à un niveau
supérieur. Par conséquent:
Un PETIT POTENTIEL se définit par le succès limité que vous pouvez connaître seul.
Un GRAND POTENTIEL se définit par le succès que vous ne pouvez connaître qu’à l’intérieur d’un cycle vertueux, avec les autres.
Les écoles encouragent le petit potentiel en mettant l’accent sur la compétition plutôt que sur la coopération.
Shawn Achor nous enseigne à désapprendre ce qui est enseigné à l’école, à apprendre à coopérer et à puiser dans
notre grand potentiel en commençant par aider les autres à connaître davantage de succès.
L’un des ouvrages les plus populaires de la série Père riche est More Important Than Money (Plus important que l’argent). Chacun des conseillers
de la Rich Dad Company, de vrais professeurs qui font les vraies choses dans la vraie vie, y signe un chapitre. Ce livre traite de la façon dont nous
pouvons tous nous entraider et devenir plus avisés, plus riches et connaître davantage de succès – sans retourner sur les bancs d’école où la
coopération et l’assistance portée à autrui sont synonymes de tricherie.
Les membres de l’élite sont généralement des individus hautement rémunérés qui ont une éducation
universitaire. La majorité d’entre eux ne sont pas riches. Ce sont des gestionnaires, des cadres et des
R: professionnels – des individus qui gagnent davantage d’argent que la classe ouvrière. Il y a des différences entre
les membres de l’élite et les snobs. Il y a beaucoup de snobs dans le monde et un grand nombre d’entre eux ne
font pas partie de l’élite ni ne sont riches.
Les membres de l’élite ont tendance à se rassembler dans des quartiers, des organisations et des clubs. Mais les
R: riches, les pauvres et la classe moyenne font la même chose. Ils se rassemblent autour de valeurs et d’intérêts
communs et sont souvent unis par leur degré d’instruction et leur statut économique.
Non. Pas du tout. «Élite» ne veut pas dire mauvais. La plupart des membres de l’élite font un excellent travail et
contribuent grandement à la société. L’élite est vraiment plus qu’une classification socio-économico-
éducationnelle… comparativement à la classe ouvrière.
Des minorités rejoignent les rangs de l’élite par le biais d’une éducation supérieure. De nombreuses familles
appartenant à des minorités, dont la mienne, encensent l’éducation supérieure pour cette raison même. Il y a
R: quatre générations, mes ancêtres se sont établis à Hawaï en tant qu’ouvriers. Un diplôme universitaire
représentait pour eux un moyen de quitter les plantations, de sortir de la classe ouvrière et de grossir les rangs de
l’élite instruite.
Comme vous le savez, je ne voulais pas devenir un employé du gouvernement très instruit et hautement
rémunéré comme l’était mon père pauvre. Je voulais être riche. Je suis donc devenu entrepreneur, comme mon
père riche.
Il est parfois difficile de faire la différence entre ce qui vrai et ce qui ne l’est pas. Comment savoir si vous êtes
Q:
vrai ou faux?
James V. – Afrique du Sud
Vous ne le pouvez pas. Seuls mes banquiers et mes comptables savent si je suis vrai ou faux. Dans le faux
R: monde actuel des médias sociaux, je peux être n’importe quoi. De nombreux individus m’ont qualifié de «faux»,
et souvent. Je laisserai donc mes états financiers parler pour moi.
Q: Que répondez-vous aux gens qui disent que l’or est désuet?
Peter C. – États-Unis
Je dis: «Posez la même question dans 20 ans. Vous aurez alors une vraie réponse.» En attendant, «En l’or, j’ai
R:
confiance».
Croyez-vous que l’apparition du réseau Internet, de l’iPhone et des autres technologies finira par exposer l’élite
Q:
et révéler ce qu’elle a infligé au monde?
Elaine K. – Royaume-Uni
Selon Roger McNamee, l’auteur de Zucked, l’intelligence artificielle ne fera que rendre les fausses nouvelles et
la désinformation plus convaincantes, plus réelles et plus destructives pour ceux qui ne se méfient pas.
R:
En termes simples, l’IA (intelligence artificielle) rendra notre vie nettement meilleure – et nettement pire.
L’ère de l’information ne fait que commencer. Nous n’avons encore rien vu.
6. Le «Government Accountability Office» (GAO) est l’organisme d’audit, d’évaluation et d’investigation du Congrès des États-Unis chargé du
contrôle des comptes publics du budget fédéral des États-Unis. (Note de la traductrice)
Chapitre 13
UN ÉLÈVE DE DIEU
CHOISISSEZ BIEN VOS PROFESSEURS
L’extériorisation
Soudain, assis aux commandes d’un hélicoptère ayant trépassé, je suis entré dans une autre dimension de la vie. Plus
tard, j’apprendrais que ce phénomène s’appelle l’«extériorisation». C’est l’action de reporter hors de soi ce que l’on
ressent en devenant un «observateur».
Pendant une «éternité», il y a eu une pause dans la réalité que nous appelons le «temps». Il semblait ne plus y avoir
ni passé ni avenir. Uniquement le présent. Uniquement le «maintenant». Je nous «observais», mon équipage et moi, à
partir d’une autre dimension de la vie. Je pouvais «voir» l’arrière de mon propre casque, l’arrière du casque de mon
copilote, l’équipage assis derrière nous qui parcourait systématiquement la liste de vérifications qui doivent être faites
en cas d’urgence. Je pouvais également voir le porte-avions et les autres navires de la flotte au loin, et le vaste océan
tout autour. Pendant une «éternité», j’ai eu le sentiment d’être absent, d’être hors du temps». Je n’avais pas peur.
J’éprouvais plutôt un sentiment de paix, de compassion et d’amour pour moi-même et mon équipage pendant que
l’hélicoptère descendait lentement vers l’océan, nous menant sans doute à la mort.
Le moment était surnaturel… pas de ce monde.
La dernière phase de la descente a été impeccable, un plongeon modèle comme on dit. Il n’y a eu ni panique ni peur,
mais seulement le sentiment d’être ancré dans le présent, à l’extérieur du temps. Juste avant l’impact avec la surface de
l’eau, j’ai redressé l’appareil et il a «plané» en silence au-dessus des vagues. Le nez de l’appareil s’est redressé et le
mouvement d’air a actionné les pales qui ont alors fait entendre un bruyant woup, woup… et puis plus rien. J’ai ensuite
rétabli l’équilibre de l’appareil et juste avant de toucher la surface de l’océan, j’ai actionné le levier de pas (la
commande de vol qui permet de diriger l’appareil vers le haut et vers le bas) et les forces centrifuges emmagasinées
dans les pales les ont ramenées à la vie, permettant à l’hélicoptère de faire du «surplace» un dernier moment et de se
poser doucement sur l’eau.
Dès que nous avons touché la surface, l’appareil s’est incliné vers la droite, les pales ont heurté l’eau, arrachant le
moteur et la transmission, éventrant le cockpit, et l’hélicoptère a commencé à couler, presque aussi rapidement que nous
étions descendus.
Nous avons été secourus quatre heures plus tard par une vedette de la Marine. Nager dans des eaux infestées de
requins a été plus terrifiant que les deux minutes qui avaient précédé notre amerrissage.
Pendant la séance d’évaluation et l’enquête qui ont suivi, je n’ai parlé à personne de l’épisode d’«extériorisation»
que j’avais vécu. Cette expérience était nouvelle pour moi et je ne me sentais pas capable d’en parler d’une façon
rationnelle, car j’avais du mal à me l’expliquer moi-même.
Ma quête de professeurs
Comme je l’ai dit plus tôt, je suis revenu du Vietnam et j’ai été affecté à Hawaï en janvier 1973 jusqu’à la fin de
mon engagement. Mes jours de vol tiraient à leur fin et, comme les trois Rois mages, je me suis mis à la recherche de
mes prochains professeurs.
Pour faire plaisir à mon père pauvre, je me suis inscrit dans une école traditionnelle, au programme de MBA de
l’Université d’Hawaï. Cela n’a pas été un coup de cœur et j’ai tout abandonné six mois plus tard.
Mon père riche m’a conseillé de suivre un séminaire sur l’investissement immobilier d’une durée de trois jours. Je
voulais apprendre à utiliser l’endettement, à investir «sans arrhes», et à gagner de l’argent. J’ai adoré ce séminaire et le
professeur.
Puis 90 jours plus tard, après avoir évalué 100 propriétés, j’ai acheté mon premier immeuble à revenu sans mise
initiale et grâce à l’endettement seulement. Cela a mis 25 $ par mois dans ma poche, une somme libre d’impôt, un
revenu infini. Et cela a transformé ma vie.
SATORI: Dans le bouddhisme, une expérience de satori est un éclair de compréhension. En créant un revenu de 25 $ par mois à partir de rien,
même si la somme était dérisoire, j’ai vécu cette expérience de satori. J’avais gagné de l’argent sans retirer un sou de ma poche. J’avais créé un
revenu de 25 $ par mois uniquement grâce à l’éducation financière. Dans ce moment de satori, j’ai réalisé que je n’aurais plus jamais à travailler
pour l’argent, à attendre un chèque de paie, à m’accrocher à la sécurité d’emploi, à vivre sous mes moyens, à épargner et à investir dans le marché
boursier dans l’espoir d’être à l’abri du besoin lorsque je prendrais ma retraite, comme la majorité des gens le font toute leur vie.
J’ai appelé mon professeur d’immobilier pour le remercier. Et j’ai par la suite, presque chaque année, j’ai assisté à
un ou deux séminaires sur l’investissement, en quête d’une meilleure compréhension financière, et non d’une sécurité
d’emploi.
De plus, comme suggéré par mon père riche, j’ai postulé des emplois dans des entreprises qui offraient une
formation en vente. Mon père riche disait: «L’habileté numéro un de l’entrepreneur est son habileté à vendre.» Il disait
également: «Les ventes sont synonymes de revenus. Si tant de gens éprouvent des difficultés financières, c’est parce
qu’ils ne savent pas vendre.»
New York Life était l’une de ces entreprises qui offraient une formation professionnelle en vente. J’ai donc demandé
à être reçu pour une entrevue d’embauche. Je me suis présenté au centre-ville d’Honolulu, vêtu de mon uniforme de la
Marine, ce qui était risqué à bien des égards.
Le cadre responsable de l’embauche était un type formidable. Il a fait l’éloge du programme de formation en vente
de New York Life en ajoutant que je toucherais un salaire appréciable. Comme l’entrevue touchait à sa fin, il m’a posé
une question que l’on ne m’avait jamais posée. Je crois qu’il cherchait à savoir quelles étaient mes aspirations
spirituelles plutôt que mes rêves financiers et professionnels. Réalisant que je n’avais aucune idée de ce dont il parlait, il
s’est penché au-dessus de son bureau et m’a tendu un billet qui me permettait d’assister à un séminaire «gratuit» en tant
qu’invité.
Étant libre le soir où se donnait le séminaire, je me suis présenté à la Coral Ballroom de l’hôtel Hilton à Waikiki.
Cette fois, je n’avais pas revêtu mon uniforme, mais ma coupe de cheveux trahissait mon appartenance à l’armée.
Immédiatement, j’ai été agréablement surpris par le nombre de gens souriants et gais qui m’ont accueilli. Personne ne
crachait sur mon passage ni ne me lançait un regard furieux. Même les femmes étaient charmantes avec moi, ce qui était
une réelle surprise, car à cette époque, les femmes avaient tendance à fuir les hommes qui portaient l’uniforme.
Immédiatement, j’ai soupçonné qu’ils étaient tous hypocrites ou appartenaient à une quelconque bande de hippies ou à
une secte religieuse.
Le séminaire regroupait environ 200 invités. Aucun alcool n’était servi et j’avais besoin d’un verre. Je me suis assis
à l’arrière de la salle, près de la sortie. Finalement, toutes ces personnes souriantes et gaies se sont mises à applaudir une
femme d’une beauté stupéfiante. Marcia Martin, vêtue de blanc, a pris place sur la scène et a souhaité la bienvenue à
tous avant de présenter le conférencier. Werner Erhard était tout aussi spectaculaire – bien mis, en forme, séduisant et
également vêtu de blanc. De plus, il s’est avéré qu’il était un orateur très éloquent. Il n’a pas fait preuve d’exubérance ni
n’a fait de discours motivationnel qui sonnait faux. Ses propos étaient clairs et convaincants, mais je n’avais aucune idée
de ce dont cet homme parlait.
J’ai rapidement eu envie de sortir de là. J’étais persuadé que j’avais affaire à une sorte de secte, mais pour une raison
ou une autre, j’ai décidé de rester, du moins jusqu’à la première pause. Lorsqu’elle a été annoncée, je ne savais toujours
pas de quoi il était question. J’avais entendu le mot «saisir» à maintes reprises, mais je ne comprenais vraiment pas ce
qu’il fallait saisir.
Pendant la pause, on a commencé à exercer une pression sur les invités. Ces individus souriants et insistants
sillonnaient la salle, prêts à tout pour vendre leur séminaire. J’ai aperçu le cadre de New York Life et je l’ai évité. Il était
facile de se débarrasser des autres. Mais je n’aurais pas su dire non à une jolie femme.
La petite amie d’un camarade pilote était présente. Elle s’appelait Linda et elle était l’une de ces femmes souriantes.
Je me suis donc senti à l’aise de lui poser quelques questions directes. «Combien es-tu payée par Erhard pour vendre ce
séminaire?» a été ma première question. Elle a répondu: «Nous le faisons gratuitement.
— Pourquoi fais-tu ça?» a été ma prochaine question. Lorsqu’elle a été incapable de me répondre, du moins de
manière à satisfaire mon esprit logique, je l’ai plantée là. J’étais prêt à partir.
Comme je tournais les talons, elle m’a demandé: «Alors, vas-tu signer et assister au séminaire EST?
— Absolument pas, ai-je dit. Je n’ai pas besoin de ça.»
Elle a beaucoup insisté et j’ai répété: «Je n’ai pas besoin de ça.»
Comme elle en avait assez de moi, elle a finalement dit: «De tous les gens présents ici ce soir, c’est toi qui as le plus
besoin de cette formation. Tu sais que j’aime bien ton camarade, Jim. Il veut m’épouser. Mais je ne peux pas accepter. Il
ne ferait pas ce que tu as fait ce soir: se présenter ici et écouter parler de quelque chose de nouveau, d’un nouveau genre
d’éducation. Il a autant besoin que toi de ce programme de deux week-ends. Vous, les marines, êtes tous des machos.
Vous faites du cinéma, vous êtes des types formidables, mais vous êtes aussi des machines, des robots. Je souhaite
seulement que l’un d’entre vous ait le cran de cesser ce petit jeu et de découvrir qui il est vraiment.»
D’une certaine manière, Linda m’énervait. Mais d’une autre, je commençais à comprendre le discours du cadre de
New York Life, Erhard, et de la petite amie de mon camarade. Finalement, je «saisissais».
Abdiquant, j’ai versé un dépôt de 35 $ et je me suis inscrit au prochain séminaire EST (Erhard Seminar Training) qui
s’étalerait sur deux week-ends.
Environ un mois plus tard, je me suis rendu à un autre hôtel de Waikiki où se tenait le séminaire. L’entreprise EST
compte d’excellents professeurs. Je croyais que les marines étaient des durs; mais ces types l’étaient également, sinon
plus. En guise d’introduction, l’animateur, Landon Carter, un diplômé de Harvard, a dit: «Tout ne tourne pas rond dans
votre vie.» Je ne pouvais qu’être d’accord avec lui. Ma vie semblait bonne vue de l’extérieur, mais de l’intérieur, je
savais que c’était du gâchis. Personne n’a pu aller aux toilettes ni prendre une pause pendant plus de 11 heures. Trois
cents participants sont restés assis là et, processus après processus, ont examiné et réexaminé ce qui ne tournait pas rond
dans leur vie.
À la fin des deux week-ends, j’ai eu une révélation. Comme si j’entrais dans une autre dimension, j’ai mieux
compris le jour où j’avais vécu cette expérience d’extériorisation pendant laquelle j’avais été l’observateur, le jour où
j’avais lancé un S.O.S. à la radio – le jour où j’avais demandé de l’aide.
Un esprit dualiste
Le problème, c’est que l’esprit humain est un esprit dualiste, souvent gouverné par l’ego. Notre esprit est comme
une télé à écran divisé. Il voit le monde à travers le prisme du bien et du mal, du bon et du mauvais, du haut et du bas,
de l’intérieur et de l’extérieur, de ce qui est beau et de ce qui est laid. C’est pour cette raison que tous les êtres humains
ont un bon côté et un côté sombre.
De nombreuses expériences humaines, extraordinaires et magiques, découlent de notre esprit dualiste. Tout comme
les guerres, les querelles, les combats, les divorces, les crimes, les chagrins, les dépendances, les dépressions, les
meurtres et les suicides découlent de ce même esprit.
Notre système d’éducation forme notre esprit dualiste. S’il n’y avait pas de gens brillants et de gens stupides, les
établissements d’enseignement devraient fermer leurs portes.
Les religions n’auraient plus un sou sans les saints et les pécheurs. Pourquoi les religions encensent-elles les guerres
saintes et les croisades contre des peuples d’autres confessions?
Avec des équipes gagnantes et des équipes perdantes, tous les sports répondent aux besoins de notre cerveau
dualiste. S’il n’y avait ni gagnants ni perdants, l’industrie du divertissement qui rapporte des milliards de dollars
disparaîtrait.
Sans ennemi, réel ou imaginaire, l’industrie militaire mondiale, elle aussi multimilliardaire, n’existerait plus.
Pourquoi tant d’étudiants armés entrent-ils dans une salle de classe et tuent-ils leurs propres camarades?
À quoi sert la publicité qui nous incite à soigner notre apparence alors que le nombre de jeunes gens qui souffrent de
dépression ne cesse d’augmenter?
Pourquoi les médias sociaux sont-ils antisociaux?
Sans les républicains et les démocrates, sans les libéraux et les conservateurs, nous aurions des gouvernements
fonctionnels.
La question est la suivante: Comment pouvons-nous faire taire notre esprit dualiste, notre esprit gouverné par l’ego,
avant de nous détruire nous-mêmes?
Évolution ou extinction
La technologie va d’évolution en évolution. Il suffit de regarder ce qui est arrivé depuis le tournant du siècle. Il y a
quelques années, le iPhone n’existait pas. Aujourd’hui, il y en a partout.
Notre esprit est en train de développer le tourisme spatial, ainsi que des voitures et des camions autonomes.
Les États-Unis dépensent des milliards de dollars en armement. Et pourtant, un pirate informatique, devant son
ordinateur portable, peut faire plus de dommages dans les systèmes internes que toutes les armes de notre armée.
Lorsque j’étais enfant, personne ne fermait sa porte à clé. Aujourd’hui, les serrures n’empêchent pas les prédateurs,
les voleurs et les pervers d’entrer. Où qu’ils soient dans le monde, invisibles, ils peuvent entrer chez nous.
Aujourd’hui, il y a des milléniaux nés dans les années 1980, de la génération Y, qui sont milliardaires. En même
temps, dans de nombreuses parties du monde, comme aux États-Unis, la pauvreté est en hausse chez les jeunes.
L’esprit humain est imparfait.
L’évolution
Le problème, c’est que la techhnologie évolue, mais pas les êtres humains. Nous n’avons pas beaucoup changé
depuis les 500 à 1 000 dernières années.
Tout au long de l’histoire, les êtres humains ont utilisé les toutes dernières technologies pour s’en prendre à d’autres
êtres humains. Aujourd’hui, une grande partie du contenu des médias sociaux est de l’intimidation antisociale. C’est un
problème qui découle de notre esprit divisé, dualiste, gouverné par l’ego, le bien et le mal, le haut et le bas, le bon et le
mauvais, un esprit qui ne se tait jamais. Nous avons tous vu des gens déambuler en se parlant à eux-mêmes. En réalité,
nous ne sommes pas différents. Nous nous parlons constamment à nous-mêmes, commentant, critiquant, étiquetant
absolument tout. Combien de fois avez-vous parlé à quelqu’un qui avait l’esprit ailleurs? Son esprit lui parlait. Combien
de fois avez-vous été cette personne?
Pour que les êtres humains évoluent, l’éducation devra passer à un autre niveau. Elle nécessitera que nous fassions
taire notre esprit et que nous le connections à Dieu.
Encore une fois, je ne parle pas de religion. J’appuie la liberté de choix en cette matière. Nous savons tous que les
religions donnent lieu à la critique et qu’un grand nombre de fanatiques religieux peuplent le jardin d’Éden.
Si les êtres humains n’apprennent pas à faire taire leur télé mentale à écran divisé, leur esprit dualiste où se disputent
le bien et le mal, ils utiliseront la technologie créée avec cet esprit pour se détruire. Si nous n’apprenons pas à faire taire
notre esprit, ce sera la fin de l’humanité.
Nous sommes tous des anges
Au cours de l’un des séminaires New Age auquel j’ai assisté, le présentateur a raconté l’histoire suivante:
Il n’y a pas si longtemps, nous étions tous de petits anges heureux, flottant au paradis.
Un jour, DIEU (le directeur général de tout ce qui est) a annoncé: «J’ai besoin de quelques volontaires qui accepteront de descendre sur Terre
et d’y créer un paradis.»
Immédiatement, tous les petits anges ont levé la main, disant: «Choisissez-moi, j’irai. Je veux sauver le monde.»
Après avoir sélectionné les nouvelles recrues, Dieu les a préparées au processus de la naissance et des parents, leur a assigné un pays et leur a
souhaité bonne chance.
Avant de dire au revoir à Dieu et à tous les autres anges, l’un des futurs nouveaux êtres humains a demandé: «Que peut-il y avoir de difficile
dans notre mission? Les êtres humains qui sont en bas ne veulent-ils pas tous le paradis sur la terre?
— Oui, ils le veulent, a répondu Dieu en souriant. N’oubliez pas qu’ils sont des anges eux aussi.
— Alors pourquoi notre tâche sera-t-elle difficile? Pourquoi aurons-nous tant de mal à créer un paradis sur terre?
— Parce que j’ai donné un esprit à tous les êtres humains.
— Qu’y a-t-il de mal avec le fait d’avoir un esprit?
— Lorsqu’on a un esprit, celui-ci prend le contrôle et efface tout souvenir du paradis. La première chose que vos parents feront sera de
commencer à éduquer votre esprit pour l’amener à penser comme le leur. Ils vous enverront à l’église afin que vous appreniez qui est le vrai
Dieu. Et ils vous enverront à l’école où l’on vous enseignera qu’il y a des gens brillants et des gens stupides.
— Donc, lorsque nous arriverons sur terre, notre tâche consistera à nous rappeler de passer outre notre esprit, de nous rappeler que nous
sommes tous des anges, et de créer ensuite un paradis sur la terre?
— C’est exact, a dit Dieu en souriant. Le mot qu’utilisent le plus souvent les êtres humains est le mot “je”. Le “je” est un produit de l’ego et de
l’esprit. Le “je” est une illusion. Le “je” crée la scission, et non l’unité. Dès qu’un enfant apprend à dire “je”, toute connexion avec le paradis
est coupée.»
Les anges ont écouté les mises en garde de Dieu à propos du mot «je». À la fin, l’un d’eux a demandé: «Et qu’arrivera-t-il si nous oublions que
nous sommes tous des anges, si nous ne réussissons pas à créer un paradis sur terre?
— Vous mourrez et renaîtrez encore et encore jusqu’à ce que vous vous rappeliez enfin qui vous êtes vraiment… de petits anges.»
Les petits anges se sont regardés les uns les autres avant de rediriger leur regard vers Dieu.
«C’est la dernière fois que je communique directement avec vous», a dit Dieu. «Dans un instant, le paradis sera effacé de votre mémoire et
vous recevrez votre esprit.
— Mais comment ferons-nous pour vous parler? a demandé l’un des anges.
— Lorsque vous arriverez sur terre, vous apprendrez à prier. Lorsque vous priez, vous parlez. Pas moi.
— Mais comment nous parlerez-vous?
— Vous n’entendrez plus jamais ma voix, a dit Dieu en souriant. Je communiquerai avec vous dans la sérénité.
— Vous voulez dire le silence?
— Non, a répondu Dieu. La sérénité est cette paix qui se trouve au-delà du silence. Vous éprouverez cette sérénité en regardant un lac tôt le
matin, avant que le vent y dessine des vagues. La sérénité est la paix que vous ressentirez lorsque vous lèverez les yeux vers le ciel.
— Comment saurons-nous que c’est vous qui nous parlez?
— Lorsque votre esprit sera silencieux et votre être paisible, vous saurez que je suis avec vous. Tant que votre esprit parlera, vous ne
m’entendrez pas. L’esprit est très arrogant. Votre esprit croira qu’il est capable de me comprendre et pensera qu’il est plus intelligent que moi.
Votre esprit est très arrogant, mais il ne sait rien.
— Comment saurons-nous que vous nous parlez? a demandé un ange.
— Vous saurez que je suis avec vous lorsque vous ne ferez qu’un avec un magnifique coucher de soleil, les étoiles, un arbre, une fleur, un
ruisseau chantant. Lorsque vous ne ferez qu’un avec ce qui est à l’extérieur de vous, vous sentirez que je suis avec vous. Lorsque votre esprit
sera silencieux et votre être paisible, que votre âme ne fera qu’un avec la fleur ou le ruisseau ou l’être humain qui est en face de vous, je serai
avec vous dans le présent, le maintenant.
— Lorsque nous ne ferons qu’un, nous serons avec vous? a demandé l’un des anges.
— Oui. Dès que vous recevrez votre esprit, vous deviendrez distincts. Chacun d’entre vous sera distinct de toutes mes autres créatures et
créations. Votre esprit cataloguera, critiquera, jugera et prétendra être Dieu.
— Comment pourrons-nous entrer en contact avec vous?
— Grâce à la sérénité que vous apportera l’étroite communication que vous établirez avec mes créations. Et aussi grâce à la méditation.
Lorsque vous connecterez votre beauté intérieure à celle de ce qui vous entoure dans un état serein et méditatif, je serai avec vous.
— En priant, nous vous parlerons. Pour vous parler, nous devons nous exercer à faire taire notre esprit, à être sereins, à méditer, et vous nous
répondrez?
— Oui, mais je le ferai en silence.
— Qu’arrivera-t-il si nous nous exerçons à trouver la sérénité, à méditer, à être dans le présent? a demandé l’un des anges.
— Vous serez de plus en plus avec moi. Un jour, vous verrez une fleur et votre âme, et non votre esprit, dira: “Oh, mon Dieu”. Vous me parlerez
à travers cette fleur. Un jour, vous sentirez l’innocence d’un enfant et votre âme soufflera: “Oh, mon Dieu”. À ce moment-là, je vous parlerai à
travers cet enfant. Chaque fois que votre âme dira: “Oh, mon Dieu”, je serai avec vous.
— C’est ainsi que vous nous parlerez?» a encore une fois demandé l’ange.
Dieu a hoché la tête. «Il est temps de partir. Vous n’aurez aucun souvenir de cette conversation, mais lorsque vous sentirez la paix et
l’émerveillement envahir votre âme de plus en plus chaque jour, vous serez avec moi parce que vous vous rappellerez alors que vous êtes de
petits anges et que vous travaillez avec moi dans le but de créer un paradis sur la terre.
— Et un jour, nous vivrons peut-être dans un état d’émerveillement permanent?»
Pour toute réponse, Dieu s’est contenté de hocher la tête.
«Mais nous ne serons pas de petits anges sur terre, n’est-ce pas?» a demandé un autre ange.
«Non», a répondu Dieu en souriant. «C’est pour cette raison que je vous donne un esprit dualiste, gouverné par l’ego. En tant qu’êtres
humains, vous aurez toujours la liberté de choisir l’un ou l’autre de deux écrans. N’oubliez jamais que tout est dualité sur la terre. Vous aurez
deux yeux et deux mains. Vous ferez la distinction entre le bien et le mal, entre le haut et le bas. En tant qu’êtres humains, votre défi consistera à
ne faire qu’«un avec la vie», à vous connecter à tout, à ne pas diviser votre être.»
Il était temps de partir. Dieu a alors offert un présent joliment emballé à chaque petit ange. «Voici votre esprit. Chaque esprit est unique, ce qui
signifie que vous serez tous humains. Vous devrez apprendre à vivre ensemble, à communiquer par l’esprit et à vous aimer les uns les autres en
dépit de vos différences.»
Alors que tous les anges acceptaient leur présent, Dieu a dit: «Maintenant, allez-y.» Et au moment même où les anges ont accepté le présent de
Dieu, tout souvenir du paradis a été effacé de leur mémoire.
En 1972, le jour où j’ai lancé un S.O.S., je n’ai pas demandé de l’aide uniquement pour moi, mais également pour
mes frères, pour mon équipage de cinq marines. Même en temps de guerre, nous faisons tout en notre pouvoir pour créer
un paradis ici sur terre. La guerre et la paix sont les deux côtés d’une même médaille.
L’histoire de Judas
Lorsque je fréquentais l’école secondaire, le père de l’un de mes amis est venu en classe pour nous montrer une
pièce qu’il affirmait être l’une des 30 pièces d’argent versées à Judas pour trahir Jésus. La pièce et l’histoire de la
trahison de Judas m’ont fasciné.
En 1972, j’ai été envoyé sur l’île d’Okinawa pour y faire un «stage» avant de rejoindre une escadrille de combat
opérationnel au Vietnam.
Notre commandant sur l’île d’Okinawa a été celui que j’ai préféré au cours de mon service dans la Marine. Il était un
«mustang», c’est-à-dire qu’il avait commencé sa carrière en tant qu’homme de troupe et avait été fusilier pendant la
Seconde Guerre mondiale.
Pendant la guerre de Corée, il est devenu officier et a piloté un Skyraider A1, un bombardier à hélices. Le A1 était
surnommé «la benne volante», car il pouvait transporter beaucoup de matériel et avait un très large rayon d’action.
Pendant la guerre du Vietnam, il a été promu commandant et sa tâche a désormais consisté à former de nouveaux
pilotes tels que moi, à nous former avec rigueur avant de nous envoyer au combat.
Un jour, pendant la réunion matinale des pilotes, il a dit: «L’un de vous est un Judas.»
Et comme dans l’histoire du Christ et des disciples ayant participé à la Dernière Cène, les huit pilotes ont demandé:
«Est-ce moi? Suis-je le Judas?»
Notre commandant a gardé le silence pendant environ cinq minutes, nous observant. Et nous, au supplice, nous nous
interrogions chacun de notre côté sur la possibilité que ce soit nous.
Finalement, l’un des lieutenants a levé la main et a demandé: «Qu’est-ce qui vous fait croire que l’un de nous est un
Judas?»
Notre commandant a souri, ravi que l’un d’entre nous lui pose enfin cette question. Affichant un large sourire
pendant encore une minute, il a dit: «Parce qu’il y a un Judas en chacun de nous.»
Pensifs, les huit nouveaux pilotes sont restés assis en silence pendant un moment.
Lentement, notre commandant a ajouté: «Lorsque vous rejoindrez votre escadrille de combat, ne vous attendez pas à
ce que tout le monde vous souhaite la bienvenue ou soit aimable avec vous. Personne ne vous fera confiance, car
personne ne vous connaît. Les pilotes d’expérience ne voudront pas voler avec vous parce que les nouveaux pilotes
trouvent souvent la mort avant 30 jours. Ils ne savent pas qui prendra les commandes: un pilote de la marine ou un
Judas. Ils ne sauront pas s’ils peuvent vous faire confiance tant que vous n’aurez pas fait votre baptême du feu. Tant que
vous n’aurez pas été mis à l’épreuve, vous serez le FN, le f**** nouveau, un Judas potentiel qui se trahira lui-même et
qui trahira ses camarades.
Après que mon équipage et moi avons été secourus dans l’océan, j’ai été promu de FN au grade de pilote.
Le pouvoir de la spiritualité
Aujourd’hui, la chose la plus importante que je fais est de suivre le processus décrit dans Quand la conscience
s’éveille. La méditation et l’étude des maîtres spirituels sont ce qu’il y a de magique dans ma vie, car j’exerce ainsi un
meilleur contrôle sur le Judas qui est en moi.
Ray Dalio, le fondateur de Bridgewater Associates, qui est actuellement l’une des plus riches et plus prospères
sociétés de fonds de couverture, a parlé de la méditation à Justin Rohrlich, journaliste au magazine Maxim. Ce dernier a
écrit:
Ray Dalio, comme tout gestionnaire de fonds de couverture digne de ce nom ne révélera pas les secrets de sa stratégie d’investissement.
Cependant, il affirme que la méditation transcendantale, qu’il a commencé à explorer pendant ses études lorsqu’il a appris que les Beatles la
pratiquaient, «a été la principale cause de son succès.»…
Dalio a versé des millions de dollars à la fondation David Lynch, qui prend le parti et soutient cette technique de méditation (Martin Scorsese
et Jerry Seinfeld en sont également des adeptes), et il paie les frais d’inscription et de formation à tous ses employés qui souhaitent l’étudier.
Voici ce que je pense de la méditation, de l’éducation spirituelle et de Judas.
Judas est un faux professeur. Les individus qui permettent au Judas qui est en eux de donner aux autres des coups de
poignard dans le dos – ou de se poignarder eux-mêmes – jouent à Dieu et ne sont plus des élèves de Dieu.
Le véritable but de la méditation et de l’éducation spirituelle est de rappeler au Judas qui est en nous… «que nous
sommes tous de petits anges».
TOUJOURS À LA RECHERCHE D’HOMMES ET DE FEMMES SAGES Entrevue diffusée à la Rich Dad Radio
À l’école du dimanche, j’ai appris un grand secret de la vie: Les trois Rois Mages étaient sages parce qu’ils étaient
partis à la recherche d’excellents professeurs. À l’âge de neuf ans, je suis allé au-devant d’un professeur qui allait
devenir mon père riche. Ma quête d’excellents professeurs se poursuit encore aujourd’hui.
De nos jours, la plupart des gens font attention à la nourriture qu’ils ingèrent. Combien de gens font attention à
l’information qu’ils laissent entrer dans leur cerveau? Tout comme il y a des gens et des entreprises qui vendent de la
malbouffe, il y a des gens et des entreprises qui vendent de l’information poubelle.
Lorsqu’il s’agit d’argent, combien de gens choisissent bien leurs professeurs? Lorsqu’il s’agit d’argent, combien de
gens lisent des livres et assistent à des séminaires, en quête d’hommes et de femmes sages? Combien de gens aimeraient
le faire, disent-ils, mais «n’en ont pas le temps?» La Rich Dad Radio a été créée pour eux.
Il y a trois volets de mon travail que j’adore. Ce sont:
1. Je me rends au bureau et j’apprends auprès de mes associés et conseillers. Chaque jour est une leçon donnée par la vraie vie… et non pas de
la théorie ou de l’apprentissage dans les livres.
2. Je suis invité comme orateur lors de séminaires et de conférences partout dans le monde. Et je n’assiste qu’à des conférences et des
séminaires auxquels sont invités des orateurs intéressants… des gens auprès de qui je peux apprendre.
3. J’interviewe de vrais professeurs, des hommes et des femmes sages. Ces entrevues sont ensuite diffusées pendant le Rich Dad Radio Show.
J’y invite d’excellents professeurs dont j’ai fait la connaissance lors de séminaires.
En d’autres termes, je passe la majeure partie de mon temps à travailler et à apprendre… auprès d’hommes et de
femmes sages.
Je vous invite à vous joindre à Kim et moi, chaque semaine, et d’être à l’écoute du Rich Dad Radio Show. Chaque
semaine, pendant une heure, nous discutons de divers sujets avec certains des plus grands esprits et leaders éclairés du
monde actuel. En seulement une heure, vous en apprendrez davantage qu’en une semaine au travail. Le Rich Dad Radio
Show est un balado diffusé à l’échelle mondiale qui vous donne l’occasion d’écouter de vrais professeurs et d’en tirer un
enseignement.
Toutes les entrevues réalisées à la Rich Dad Radio sont archivées, ce qui signifie que vous pouvez les écouter quand
bon vous semble. Si l’un de nos balados présente un intérêt pour vos amis, votre famille ou des collègues, vous pouvez
l’écouter ensemble et discuter de ce que vous avez appris. Vous constaterez alors une grande progression dans
l’apprentissage et votre compréhension du sujet.
Est-ce que les membres de l’équipe qui vous entoure ont une personnalité similaire à celle des militaires qui ont
Q:
combattu à vos côtés au Vietnam?
Alejandro B. – Colombie
Oui et non. La plus grande différence entre les Marines et les civils du monde des affaires est que les Marines
vivent une expérience extrême qui les soude. La plupart des civils ont entendu parler des camps d’entraînement,
de la formation des équipes mer-air-terre ou des écoles de parachutisme. Lorsque je volais avec mon équipage,
nous étions avant tout des Marines.
Cette expérience intense a fait de nous une équipe plus forte. Nous venons de la même «culture», «famille» ou
«tribu».
Lorsque nous montions dans notre hélicoptère, nous avions tous des tâches différentes à effectuer, après avoir
suivi une formation différente. Par exemple, deux d’entre nous étaient pilotes, deux autres étaient des
spécialistes en armement, et un dernier était mécanicien d’aéronefs. Malgré ces diverses tâches, nous avions
avant tout été formés en tant que Marines.
Dans le monde civil, les gens qui travaillent ensemble ont vécu des expériences diverses, ils sont issus de
différentes cultures et tribus. Ils ne partagent pas une expérience extrême qui les a soudés.
Lorsque j’ai travaillé chez Xerox, après avoir étudié à l’Académie et fait partie du Corps des Marines,
l’entreprise consacrait beaucoup de temps et d’argent à des efforts visant à «souder» ses employés et à
développer chez eux un «esprit d’équipe», une «culture d’entreprise». Xerox offrait des ateliers, des périodes de
réflexion et des dîners de reconnaissance, espérant ainsi développer l’«esprit de corps» que l’on trouve dans
l’armée.
R: Même si je trouvais ces ateliers intéressants et utiles, ils étaient loin de développer la même culture qui est créée
dans le Corps des Marines. Sur une échelle de 1 à 10, Xerox se situait à cet égard à 1, et le Corps des Marines à
100 (Note de la traductrice: c’est sans doute sa façon d’insister sur l’écart qui existe entre les civils et les
militaires).
Et il y a une chose que la promotion de l’esprit de corps en milieu de travail ne peut pas accomplir. Lorsque mon
équipage et moi montions dans notre appareil, il y avait entre nous un code tacite. Celui-ci n’avait pas trait au
service rendu à Dieu, à notre pays ou au Corps des Marines, mais au fait que nous étions prêts à donner notre vie
l’un pour l’autre, pour nos «frères». (Il n’y avait pas de femmes pilotes au combat à cette époque.)
Un jour, mon ingénieur naviguant a appris qu’il était père. Le même jour, nous sommes allés en mission. En tant
que pilote, ma tâche consistait à veiller à ce que mon équipage soit prêt à combattre et, si nécessaire, à mourir.
Je me rappelle très bien lui avoir demandé: «Tu n’es pas inquiet à l’idée que ton fils pourrait grandir sans père?»
Hochant la tête, il a dit sans hésitation: «Non, monsieur». La bonne nouvelle, c’est qu’il est rentré chez lui six
mois plus tard afin de faire la connaissance de son premier enfant.
En termes simples, les Marines sont prêts à donner leur vie pour sauver celle de leurs camarades. Je n’ai jamais
trouvé un tel «esprit de corps» dans le monde civil.
En songeant à votre expérience d’«extériorisation», diriez-vous que cela ressemble énormément à la théorie de
Q: la relativité d’Einstein, c’est-à-dire que le temps peut être différent pour l’observateur tout dépendant de la
situation?
Brian R. – États-Unis
Ai-je acheté ce veston dont je n’avais pas besoin? Oui. Cela est un exemple réel de mon esprit, de mon ego – et
non de mon âme – qui gouvernent ma vie.
Si j’ai parlé du phénomène de l’«extériorisation», c’est pour souligner que les écoles se donnent pour mission de
développer notre esprit… pas notre âme. L’Académie et le Corps des Marines ont développé mon âme, pas mon
R:
esprit. C’est pour cette raison que les mots mission, honneur, code, discipline et respect sont au cœur du
vocabulaire militaire.
J’entends parfois des gens dire: «Qu’est-ce que cela me rapportera?» Ce sont là des mots qui reflètent leur
cupidité.
Le secret d’une santé, d’une richesse et d’un bonheur authentiques est de ne pas permettre à notre esprit et à
notre ego de gouverner notre vie.
L’esprit veut savoir: «Combien d’argent cela me permettra-t-il de gagner?» L’âme veut savoir: «Combien de
personnes puis-je servir?» Vous devrez peut-être recourir à l’«extériorisation» lorsque vous vous poserez cette
dernière question.
Comment fait-on la différence entre un «bon» séminaire et un autre donné par un charlatan qui tente de nous
Q:
soutirer de l’argent?
Mark K. – États-Unis
Un faux investisseur vit dans un monde imaginaire. Il croit (ou croit croire) qu’un krach boursier est mauvais.
Dans le monde réel, le meilleur moment d’investir est immédiatement après un krach. Dans le faux monde de
l’investissement, les marchés sont toujours à la hausse. Les marchés ne s’effondrent jamais. C’est délirant.
R:
Mon père riche nous a enseigné à son fils et moi:
«Le bon et le mauvais sont les deux côtés d’une même médaille.»
F. Scott Fitzgerald a dit:
«La marque d’une intelligence de premier ordre, c’est la capacité d’avoir deux idées opposées présentes à
l’esprit, en même temps, et de ne pas cesser de fonctionner pour autant.»
Croyez-vous que l’apparition du réseau Internet, du iPhone et des autres technologies exposera un jour l’élite et
Q:
révélera ce qu’elle a infligé au monde?
Joao B. – Brésil
Fuller a prédit que l’humanité entrerait dans l’ère de l’intégrité. Les nouvelles technologies nous permettront de
mieux «voir» ce que les êtres humains étaient jusque-là incapables de voir, de faire la lumière sur les fautes de
l’élite.
Le problème, c’est que l’ère de l’intégrité sera le théâtre d’un plus grand chaos et d’un plus grand nombre de
perturbations alors que les gens tenteront de survivre lorsqu’ils se retrouveront exposés ou ruinés, alors que la
technologie continuera de tout enlever à l’ignorant, à celui qui est corrompu et inefficace, en plus du paresseux.
R: Chaque fois que je me sens trop à l’aise et satisfait de moi, je me rappelle l’entreprise Kodak. Un jour, elle
dominait le monde de la photographie. Et le lendemain, en un éclair, la photographie numérique a eu raison de
cette société gigantesque.
Cela signifie qu’aucun de nous n’est en sécurité dans un monde où la technologie connaît un développement
exponentiel.
Comme Andy Grove, le fondateur d’Intel, l’a écrit: «Seuls les paranoïaques survivent.»
C’est pour cette raison que je recommande l’éducation financière. Votre esprit est paranoïaque. Votre âme
cherche à être plus forte que votre esprit.
7. Office of Management and Budget (OMB): sorte de Conseil du Trésor qui dirige et coordonne les budgets des départements. (Note de la
traductrice)
TROISIÈME PARTIE
FAUX ACTIFS
— RTK
INTRODUCTION
TROISIÈME PARTIE
Parce qu’ils investissent dans de faux actifs qu’ils croient être de véritables actifs.
— RTK
Introduction
FAUX ACTIFS
«Les riches ne travaillent pas pour l’argent.»
«Les épargnants sont des perdants.»
«Votre maison n’est pas un actif.»
Ce sont là des énoncés tirés de Père riche, Père pauvre, un ouvrage paru en 1997.
Ces énoncés étaient tellement controversés à l’époque que tous les éditeurs à qui j’ai soumis mon manuscrit l’ont
rejeté. Quelques-uns d’entre eux m’ont dit: «Vous ne savez pas de quoi vous parlez.»
C’était il y a plus de 20 ans.
En 2018, de nombreux membres de l’élite très instruite continuent de dire que je ne sais pas de quoi je parle. Des
énoncés tels que «votre maison n’est pas un actif» et «les épargnants sont des perdants» perturbent chaque cellule de
leur cerveau. Ils veulent croire que leur maison est un actif et qu’épargner est la chose la plus intelligente à faire.
Mais le problème, c’est qu’une maison est un faux actif. Tout comme l’épargne – notre argent et nos économies en
prévision de la retraite.
Dans la troisième partie de cet ouvrage, vous apprendrez que la plupart des gens investissent dans de faux actifs ou
comptent sur de faux actifs pour toucher un revenu jusqu’à la fin de leurs jours, une fois qu’ils auront quitté le marché
du travail.
Dans la troisième partie, Faux actifs, vous découvrirez que la plupart des gens investissent dans de véritables
éléments de passif, et non dans de véritables actifs.
Heureusement, vous y trouverez pourquoi la plupart des gens investissent dans de faux actifs… et vous apprendrez
comment investir dans de véritables actifs.
Chapitre 14
POURQUOI PRENDRE SA RETRAITE À UN JEUNE ÂGE?
LA PROCHAINE GRANDE CRISE
En juin 1974, j’ai obtenu mon certificat de libération et j’ai quitté la Base aérienne de la Marine d’Hawaï. Après un
dernier salut, je me suis installé au volant de ma voiture et, en homme libre, je me suis rendu à ma nouvelle résidence à
Waikiki. J’avais été dans l’armée depuis le mois d’août 1965, le mois où j’étais entré à l’Académie de marine marchande
à Kings Point, dans l’État de New York.
J’habiterais dorénavant dans un condo d’une chambre à coucher à l’Hôtel Ilikai, un luxueux établissement situé sur la
plage de Waikiki. J’ai choisi l’Ilikai parce qu’il propose des condominiums qui peuvent être placés dans le pool locatif de
l’hôtel, me permettant ainsi de transformer un élément de passif en un actif générateur de revenu. J’avais tout de même
accès à toutes les installations hôtelières – piscine, gymnase, restaurants, boîtes de nuit et service à l’étage. Le prix était
correct: seulement 32 000 $ pour un minuscule condo de 55 mètres carrés. Étant un célibataire de 27 ans, 55 mètres carrés
au cœur de la vie nocturne de Waikiki était tout ce dont j’avais besoin.
J’ai commencé à travailler à la Xerox Corporation au centre-ville d’Honolulu le lundi suivant. Je n’ai pas pris de
vacances parce j’avais maintenant une hypothèque à rembourser.
Le plan 401(k)
En 1971, le président Richard Nixon a mis un terme à la convertibilité du dollar américain en or. Cette initiative a
marqué le début d’un exode massif des richesses des travailleurs vers l’élite universitaire et financière. C’est de cette élite
dont Steven Brill parle dans Tailspin.
Plus tôt dans cet ouvrage, j’ai cité Steven Brill qui explique comment les universités les plus prestigieuses de notre
pays ont commencé à créer des produits financiers sophistiqués tels que les TGC et les TACH, des instruments dérivés
qui ont très peu profité à l’économie et qui ont détroussé la classe ouvrière en enrichissant grassement l’élite universitaire
et financière.
Puis 1974, l’année où j’ai quitté la Marine, a également été l’année de l’entrée en vigueur de la Loi sur la protection
du revenu de retraite des travailleurs (ERISA), une loi qui protégeait les régimes de retraite complémentaires offerts par
les employeurs. Quatre ans plus tard, le plan 401(k), un autre régime de retraite qui est le produit de l’ingénierie
financière, a vu le jour.
Mais il y avait un problème. On s’attendait à ce que, soudain, des hommes et des femmes sans éducation financière
deviennent des investisseurs. Cela a été le début d’une extorsion massive perpétrée par les banques «trop solides pour
s’écrouler», le gouvernement américain et Wall Street.
Les années 1971 à 1974 marquent un tournant dans l’histoire. Dans 50, peut-être 100 ans, des érudits se pencheront
sur cette époque et diront que c’est à ce moment-là que les membres de l’élite américaine ont orchestré une énorme
escroquerie financière, volant les richesses de millions de baby-boomers qui avaient participé, en toute innocence, à cette
magouille de plusieurs trillions de dollars, sanctionnée par le gouvernement, et appelée… régimes de retraite.
Soit dit en passant, 1972 a été l’année où Nixon a ouvert les portes du pays à la Chine.
Un désastre imminent
Aujourd’hui, le monde fait face à de nombreux désastres qui ne cessent de s’aggraver – la destruction de
l’environnement, une dette mondiale monstrueuse et le cyberterrorisme.
Un désastre imminent auquel peu de gens prêtent attention est le même qui a frappé mon père pauvre dans années
1970: la retraite – sans indemnités de retraite.
16 AVRIL 2018
INVESTOR’S BUSINESS DAILY
La crise des régimes de retraite: Alors que les médias mettent sans cesse l’accent sur la dette galopante du gouvernement fédéral, un nouveau
rapport indique que les États ont une bombe à retardement entre les mains: l’obligation de verser des sommes considérables en prestations de
retraite à leurs employés de la fonction publique. La réforme ne sera pas facile, mais il n’y a rien d’autre à faire.
22 JUIN 2018
SIMON BLACK, SOVEREIGN MAN
La caisse de retraite des employés, actifs et retraités, de la ville de San Diego enregistre une insuffisance de fonds de l’ordre de 6,25 milliards de
dollars.
L’État du New Jersey a une dette non capitalisée de 90 milliards de dollars.
Et, bien entendu, la Sécurité sociale et Medicare en ont une qui s’élève à 10 trillions de dollars.
La situation n’est pas différente en Europe.
En Espagne, pendant plusieurs années, le fonds de prévoyance de la Sécurité sociale a été fortement investi dans des obligations d’État – des
obligations dont le taux de rendement moyen a été de MOINS 0,19%.
Vous avez bien lu.
Il n’est donc pas étonnant que la caisse du régime de retraite de l’Espagne soit pratiquement à sec.
Le Royaume-Uni a quant à lui une dette non capitalisée de plusieurs trillions de livres.
Même le régime de retraite universel de la Suisse conservatrice n’est approvisionné qu’à 69% – un chiffre apparemment fantastique si on le
compare au tableau mondial qui est plutôt sombre.
L’an dernier, le gouvernement suisse a proposé un plan de sauvetage, demandant que l’âge de la retraite soit haussé d’un an pour les femmes
(passant de 64 à 65 ans, l’âge auquel les hommes sont éligibles à la retraite), ainsi qu’une augmentation
de la TVA de l’ordre de 0,3%.
Mais le plan a été rejeté par les électeurs suisses lors d’un référendum – c’était la troisième fois en 20 ans qu’un plan de réforme ne faisait pas
l’unanimité.
Et le véritable problème ici, c’est que les régimes de retraite sont pratiquement moribonds partout dans le monde.
La plupart du temps, les politiciens se contentent d’ignorer la question et tentent de refiler le problème à l’administration suivante.
Mais il arrive qu’ils fassent une tentative pour trouver une solution.
Toutefois, chaque fois qu’ils le font… les électeurs rejettent leur proposition. Ou les syndicats intentent des poursuites. Ou autre chose leur met
des bâtons dans les roues.
Cela ne fait qu’accélérer l’inévitable: les fonds des régimes de retraite s’épuisent.
4 MARS 2018
MARTIN ARMSTRONG, ARMSTRONG ECONOMICS
Le plus grand régime de retraite complémentaire des États-Unis est le régime de retraite des employés du gouvernement de la Californie
(CalPERS). La Californie se trouve dans une grave situation d’insolvabilité. Nous recommandons fortement à nos clients de se retirer avant qu’il
ne soit trop tard. Je les ai avertis que CalPERS était au bord du dépôt de bilan. Je les ai avertis que CalPERS faisait secrètement du lobbying
auprès du Congrès afin qu’il saisisse tous les plans 401(k) et leur en confie la gestion. En amalgamant des fonds privés à des fonds publics,
CalPERS serait en mesure de se soustraire un peu plus longtemps à l’insolvabilité. Bien entendu, CalPERS est incapable de gérer ses propres
fonds, alors comment pourrait-on s’attendre à ce qu’il fasse mieux avec des fonds privés? En fait il ne ferait que voler les citoyens pour payer les
prestations de retraite des employés du gouvernement et des politiciens.
CalPERS a fait des investissements pour afficher sa rectitude politique en matière de préoccupations environnementales plutôt que de privilégier
des projets axés sur l’économie. Ensuite, CalPERS a désespérément tenté de cacher ceci et d’autres faits pour se soustraire à toute transparence.
Et puis, l’an dernier, comme il estimait que le cours des actions était surévalué, il a opté pour des obligations, au beau milieu de la bulle
obligataire. Bref, l’économie californienne a connu la courbe de croissance prévue et, depuis, nombreux sont les résidents qui quittent l’État.
30 JUILLET 2018
SARAH KRAUSE, THE WALL STREET JOURNAL
Moody’s Investors Service estime que les régimes de retraite de l’État et les fonds de pension locaux sont sous-approvisionnés d’environ 4
trillions de dollars, ce qui équivaut pratiquement à la production économique de l’Allemagne, la quatrième puissance économique mondiale.
NICARAGUA
En 2018, le Nicaragua se trouve au bord de la révolution parce que le gouvernement est dans l’incapacité de verser leurs prestations de retraite à
ses employés.
VILLES RICHES
Aujourd’hui, en 2019, des millions de familles vivent dans les rues de plusieurs grandes villes telles que New York, San Francisco, Seattle et
Honolulu.
ITALIE
Le 13 octobre 2018, The Economist rapportait que: «L’Italie, en particulier, est une bombe à retardement… Il n’en faudrait pas beaucoup pour
déclencher une nouvelle crise, une crise qui serait extrêmement difficile à contrôler. Une panique en Italie pourrait s’étendre à tous les marchés
financiers, freinant les investissements et la croissance partout dans le monde.»
19 JUILLET 2018
THE WALL STREET JOURNAL
ÉTATS RICHES
Les trois États ayant les régimes de retraite les mieux approvisionnés sont:
27 JUILLET 2018
MARK MILLER, REUTERS
Roberta Dell travaille depuis 46 ans dans le domaine de la confiserie et elle adore ça. Mais elle est inquiète à l’idée que sa retraite ne soit pas
aussi «sucrée» que les sucettes Dum Dum qu’elle emballe.
Mme Dell est à l’emploi de la Spangler Candy Company à Bryan, en Ohio – une entreprise familiale qui emploie 550 travailleurs et qui fabrique
ce célèbre bonbon. En 1950, Spangler a été structurée par le syndicat de la Fraternité internationale des
Teamsters et son régime de retraite a été jumelé au programme interentreprises du Centre des États-Unis en 1972.
Mais l’horizon est extrêmement incertain pour Roberta Dell. Le régime de retraite des États du Centre se dirigera vers l’insolvabilité au cours des
10 prochaines années. Le régime, qui couvre plus de 400 000 retraités et travailleurs actifs, est devenu un symbole pour tous les problèmes que
les régimes de retraite interentreprises ont connus – régimes de retraite à prestations déterminées traditionnels qui sont approvisionnés
conjointement par des groupes d’employeurs. Ces derniers sont généralement de petites entreprises évoluant dans les secteurs de la construction,
de l’exploitation minière et alimentaire dont la structure ne comprend pas de régime de retraite.
«J’ai toujours pensé que je toucherais des prestations lorsque viendrait le moment de prendre ma retraite», a dit Roberta lors d’une entrevue. «Je
considérais mon régime de retraite comme un régime d’épargne.»
Plus tôt ce mois-ci, Mme Dell, qui est la déléguée syndicale en chef des Teamsters, a déclaré sous serment lors d’une audience spéciale d’une
commission spéciale du Congrès des États-Unis, que l’Ohio examine des solutions possibles pour des travailleurs comme elle.
Plus de 10 millions de retraités sont couverts par 1 400 régimes de retraite interentreprises. Mais environ 200 d’entre eux sont sérieusement sous-
financés – une conséquence des krachs boursiers de 2001 et 2008-2009, et du déclin industriel qui a entraîné une régression de l’emploi.
Ces problèmes menacent non seulement les prestations de retraite des travailleurs, mais entraîneront d’ici 10 ans l’insolvabilité du programme
d’assurance interentreprises de la Pension Benefit Guarantee Corporation. La PBGC est l’agence gouvernementale américaine qui fait office de
crédit de sûreté auprès des régimes de retraite en difficulté en assurant les prestations de millions de travailleurs américains.
REMARQUE: Très peu de travailleurs américains ont entendu parler de la PBGC. Mais ils connaîtront son existence lorsqu’elle fera faillite et
que leurs prestations seront réduites.
… Roberta Dell a 65 ans et elle est veuve – son mari était également à l’emploi de Spangler avant son décès en 2015. Elle entend travailler
encore quelques années avant de prendre sa retraite et prévoit que ses prestations seront d’environ 1 200 $ par mois. La Sécurité sociale lui
versera également la somme de 1 400 $. Mais dans l’état actuel des choses, on peut prévoir des réductions de prestations vers 2025.
L’ÉCART
Le diagramme de la page suivante raconte l’histoire du déclin de l’Amérique, qui s’achemine vers la pauvreté.
Une étude réalisée en 2018 par le Schwartz Center for Economics Policy Analysis (Centre d’analyses économiques
Schwartz) à la New School, une université new-yorkaise, révèle que 40% des Américains appartenant à la classe
moyenne glisseront dans la pauvreté au moment de la retraite.
Les pauvres de demain ont un emploi aujourd’hui, mais pas de retraite assurée en vue.
Donner au suivant
Kim et moi nous étions fixés comme objectif de faire un don d’un million de dollars par année à des œuvres
caritatives lorsque nous prendrions notre retraite. Notre plan était de gagner de l’argent et ensuite de donner au suivant.
Kim et moi étions jeunes lorsque nous avons trouvé la formule qui nous permettrait de prendre notre retraite. Et
ensuite, nous sommes devenus riches.
Tout d’abord, le secret a été d’investir dans ce que nous aimions. Nous n’avons pas investi dans ce que certains
planificateurs financiers nous conseillaient.
Vous ne pouvez peut-être pas vous empêcher de vous demander: Combien d’argent vous fallait-il gagner pour que ce
soit assez? Notre but et notre plan visant à atteindre la liberté financière et la fortune n’ont rien à voir avec la notion de
«suffisance». J’avais dépassé cela depuis longtemps.
Pourquoi ai-je besoin de gagner autant d’argent? Je n’ai pas ce besoin. Gagner de l’argent dans les quadrants P et I
n’est qu’un jeu pour moi. Certains individus passent leur vie à pourchasser une petite balle blanche sur un terrain de golf,
espérant rester au-dessous du par. Certains individus passent leur vie à chanter, à espérer être découverts ou de devenir
une vedette de cinéma ou une superstar sportive. C’est leur jeu.
La question importante qu’il convient de se poser est: Est-ce que votre jeu vous passionne?
C’est une grande question. Les gens passionnés font ce qu’ils ont envie de faire. La passion est souvent égoïste.
Toutefois, il vaut mieux être passionné que détester ce que l’on fait. De nouvelles études démontrent que 70% des
Américains détestent ce qu’ils font… contre 62% quelques années plus tôt.
On me demande souvent si m’enrichir toujours davantage est mon but dans la vie. Non. De nombreux individus
travaillent dans un but bien précis – mettre de la nourriture sur la table, payer les frais de scolarité de leurs enfants, ou
effectuer des tâches qu’ils jugent significatives.
En 1983, alors que j’étudiais avec Richard Buckminster Fuller, il a dit: «Je fais ce que Dieu veut que je fasse.» Donc,
je me suis demandé: Qu’est-ce que Dieu veut que je fasse? J’encourage tout le monde à se poser cette question.
En 1983, j’œuvrais dans l’industrie du rock & roll. Je m’amusais. J’étais cool, je côtoyais les meilleurs groupes de
l’époque, comme The Police et Van Halen. Mais je ne peux pas dire en toute honnêteté que c’est Dieu qui voulait que je
fabrique des produits promotionnels pour des groupes de rock & roll, même si c’était très lucratif.
Je me suis donc posé cette question: D’après toi, qu’est-ce que Dieu veut que tu fasses?
Je ne peux pas l’affirmer, mais je soupçonne que Dieu ne souhaite pas que les gens vivent dans la pauvreté. Donc, j’ai
commencé à enseigner ce que mon père riche m’avait appris à propos de l’argent, et il m’a semblé que Dieu m’appuyait.
J’ai donc continué à enseigner. Et – oui – à gagner beaucoup d’argent. Je serais un faux professeur si j’enseignais aux
autres comment s’enrichir en étant moi-même pauvre.
Maintenant, permettez-moi de vous poser quelques questions.
Que croyez-vous que Dieu veut que vous fassiez… et que vous souhaitez également faire?
Êtes-vous prêt à faire ce que Dieu veut que vous fassiez?
Si vous pouviez trouver un remède contre le cancer, le feriez-vous?
Si vous pouviez éradiquer la faim dans le monde, le feriez-vous?
Si vous pouviez stopper le réchauffement climatique, le feriez-vous?
Ou ne souhaitez-vous que gagner suffisamment d’argent pour vous-même?
En 1974, j’avais déjà occupé deux professions hautement rémunérées, l’une en tant qu’officier sur un pétrolier de la
Standard Oil et l’autre comme pilote. Toutes deux étaient des carrières bien rémunérées dans le quadrant E. Je voulais
découvrir si j’étais capable de réussir dans les quadrants P et I.
Je traverse l’enfer
Winston Churchill a dit: «Si vous traversez l’enfer… continuez d’avancer.»
Cette transition vers les quadrants P et I n’a pas été facile. Comme je l’ai mentionné dans le chapitre précédent, je
n’aurais pas réussi sans mon éducation spirituelle et sans professeurs spirituels.
Cette traversée de l’enfer aux côtés de Kim m’a rendu plus avisé et plus fort, davantage en mesure de faire ce que
Dieu voulait que je fasse.
Mon père riche disait: «Plusieurs portes mènent au paradis financier. Et il y en a encore davantage qui mènent à
l’enfer financier.»
Comme vous le savez, la plupart des entrepreneurs traversent l’enfer avant de réussir financièrement dans les
quadrants P et I. Steve Jobs a quitté Apple, sa propre entreprise. Bill Gates a été poursuivi parce que Microsoft exerçait
un monopole. Mark Zuckerberg a été poursuivi par les jumeaux Winklevoss qui prétendaient que Facebook était leur
idée. Même Jeff Bezos a connu quelques revers lorsqu’il a fondé Amazon.
Mon père riche m’avait donné cet avertissement: «De nombreux individus choisissent une porte qui mène à l’enfer
financier et ne reviennent jamais.»
Comme vous le savez, de nombreux individus vendent leur âme dans l’espoir de s’enrichir. De nombreux individus
ont détroussé des millions de gens. Un grand nombre d’entre eux sont toujours au pouvoir et occupent les plus hauts
échelons dans le secteur bancaire, plus particulièrement Goldman Sachs, la Réserve fédérale et le Trésor américain.
Quelques-uns des plus célèbres coupables sont Bill Clinton, Robert Rubin, Larry Summers, Alan Greenspan, Jack
Lew, Tim Geithner, Hank Paulson, Ben Bernanke, Warren Buffett et Phil Gramm. Ils prétendent avoir sauvé l’économie.
En fait, ils ont sauvé les riches. Mauvais karma.
Si une autre catastrophe financière se produisait, des millions d’individus innocents, des travailleurs acharnés, seraient
envoyés dans un enfer financier par ces dirigeants sans âme.
C’est pour cette raison que je critique un système qui n’offre aucune éducation financière, qui punit les élèves qui font
des erreurs et qui considère que la coopération est de la tricherie.
Notre système d’éducation… est un système sans âme. Tout le monde utilise l’argent. Tous les jours. Pourquoi ne pas
aborder ce sujet à l’école?
Le nœud du problème
La magie n’opère pas parce que les sociétés de planification financière ne rendent pas leurs clients «riches». Elles ne
jouent qu’avec des «fonds sous mandat de gestion». Si vous écoutez le canal financier CNBC ou lisez les publicités que
l’on trouve dans des magazines financiers tels que Money, vous verrez celle-ci: «The Big Magic Fund, 100 milliards de
dollars en actif sous mandat de gestion». Pour l’individu moyen, la somme de 100 milliards de dollars est
impressionnante. Toutefois, cela ne veut pas dire grand-chose pour l’investisseur moyen. La principale tâche du
planificateur financier est d’accroître le nombre d’actifs sous mandat de gestion de la société pour laquelle il travaille, et
non pas de veiller à ce que ses clients aient un avenir assuré. Je traiterai plus en détail des fonds sous mandat de gestion
un peu plus loin.
Si j’ai suivi un cours de CFP, c’est avant tout pour ne pas devenir un planificateur financier agréé. Si j’ai suivi un
cours de CFP, c’est avant tout pour découvrir comment prendre ma retraite le plus tôt possible. Cela a été une expérience
très enrichissante. Voici ce que j’ai appris:
1. Il y a essentiellement deux catégories de planificateurs financiers. Ceux qui sont rémunérés à l’heure, et ceux qui touchent une commission en
vendant les actifs de leurs clients.
2. La plupart d’entre eux ne connaissent que les actifs titres tels que les valeurs mobilières, les obligations, les fonds communs de placement, les
FNB, l’épargne et l’assurance. Les planificateurs financiers ne sont pas des entrepreneurs, des investisseurs qui acquièrent des biens
immobiliers, de l’or ou de l’argent. Plus important encore, la plupart d’entre eux ignorent comment utiliser l’endettement et la fiscalité pour
s’enrichir.
3. La plupart des planificateurs financiers et des CFP ne sont pas des investisseurs professionnels. La plupart d’entre eux sont des employés ou
des travailleurs autonomes qui travaillent pour toucher un chèque de paie, des primes et des commissions.
4. En étudiant pour devenir CFP, je n’ai pas appris comment prendre ma retraite à un jeune âge ou à le faire sans me soucier de mes vieux jours.
5. J’ai beaucoup appris sur les assurances étant donné que c’est ce que la plupart des CFP s’efforcent de vendre parce que les commissions sont
plus importantes.
Un krach à l’horizon
Si vous voulez voir la vidéo de mon passage à CNN lorsque j’ai prédit la faillite de Lehman et du krach de 2008, allez
sur https://vimeo.com/183740821.
Je suis un initié, un investisseur qui évolue dans le quadrant I. Des années avant le krach, j’ai lancé des
R:
avertissements à la télévision et à la radio relativement à cet effondrement du marché immobilier.
J’ai vu les tendances. Entre 2005 et 2008, nos immeubles locatifs ont perdu des locataires. Un grand nombre
R: d’entre eux, qui avaient à peine les moyens de payer un loyer de 500 $ par mois, sont partis et ont acheté des
maisons d’une valeur de 300 000 $ à 500 000 $.
Parce que l’entreprise de Buffett, Berkshire Hathaway, a des intérêts dans Moody’s, la société qui classifie ces
prêts dans la catégorie de «prêts à risque». Une fois placés dans cette catégorie, ils ont été vendus en tant que
R: titres adossés à des créances hypothécaires et titres garantis par des créances (instruments dérivés) à des régimes
de retraite, des gouvernements, des sociétés de fonds de couverture, des fonds d’investissements spéculatifs, des
fonds de capital-investissement et d’autres gros investisseurs partout dans le monde.
L’essence est un instrument dérivé du pétrole. Le carburéacteur est un instrument dérivé de l’essence. Plus
l’instrument dérivé est éloigné de l’original, dans ce cas le pétrole, plus il devient volatile.
En 2008, ces «instruments dérivés» ont explosé lorsque les emprunteurs à haut risque sont devenus insolvables et que
l’économie mondiale s’est pratiquement effondrée.
Des millions d’individus ont perdu leur emploi, leur maison et leur épargne-retraite, mais les «grands de ce monde»
n’ont pas été poursuivis en justice, exception faite d’une petite banque du quartier chinois de New York qui a finalement
été blanchie de toute accusation.
La chaîne de télévision PBS a réalisé un documentaire sur cette banque: Abacus, Small Enough to Jail (Un simple
boulier passible d’emprisonnement). Le gouvernement s’en est pris à une minuscule banque plutôt qu’aux véritables
criminels.
Comme presque tout le monde le sait, les banques «trop solides pour s’écrouler», comme Goldman Sachs, Wells
Fargo et Citibank, ont provoqué le krach, accumulé des milliards de dollars, et aucune n’a été poursuivie. Les banquiers
qui se sont enrichis grâce à de faux actifs ont également touché des milliards de dollars sous forme de primes après le
krach. À mes yeux, c’est criminel.
Donc, si je savais qu’il était criminel d’accorder ces prêts à haut risque et qu’un krach était imminent, je soupçonne
Warren Buffett de l’avoir su également. Je soupçonne qu’il savait que le classement de Moody’s était frauduleux.
Après tout, c’est Warren Buffett qui qualifie les instruments dérivés d’«armes de destruction massive».
Il y a donc un avantage à être un «investisseur initié» dans le quadrant I et à avoir une véritable éducation financière.
Lorsque les marchés se sont effondrés en 2008, Kim et moi avons gagné des millions de dollars.
C’est pour cette raison que je n’investis pas dans des actifs titres tels quel les valeurs mobilières, les obligations, les
fonds communs de placement, les FNB et l’épargne. J’aime faire partie des initiés. De plus, tous les actifs titres sont une
forme d’instruments dérivés. Ce ne sont pas de vrais actifs. Ce sont de faux actifs.
Toutefois, les actifs titres sont ce qu’il y a de mieux pour l’investisseur «moyen» qui n’a pas d’éducation financière,
car ils sont liquides. Ils sont faciles à acquérir et à vendre.
Ma formule
Lorsqu’on me demande quelle est ma formule, j’ai deux réponses à offrir.
Réponse no 1: Je dis que mon éducation financière a débuté lorsque mon père riche a joué au Monopoly avec son fis et
moi. Kim et moi jouons au Monopoly dans la vraie vie. Kim et moi aimons les vrais actifs, et non pas les instruments
dérivés d’actifs. Kim et moi aimons être des initiés.
Réponse no 2: Je dis que Kim et moi avons adopté la formule de McDonald’s pour nous enrichir. Dans Père riche,
Père pauvre, je cite Ray Kroc, le fondateur de McDonald’s. Il s’adressait à des étudiants au programme de MBA de
l’Université du Texas. Il leur a demandé: «Sur quoi est fondée mon entreprise?» Un étudiant a donné la réponse la plus
évidente: «Les hamburgers.»
Ray a alors dit: «Non, McDonald’s est fondée sur l’immobilier.»
J’ai donc adopté la formule de McDonald’s. Mes entreprises sont fondées sur l’immobilier.
Cette formule ressemble à ceci:
J’y reviendrai un peu plus loin.
Vous parlez de «ce que Dieu veut que l’on fasse». Quels signes vous a-t-il envoyés qui vous ont fait croire que
Q:
vous faisiez la bonne chose?
Bruno T. – France
Je ne prétends pas que Dieu m’a parlé. Et je ne suis pas assez présomptueux pour croire que «Dieu m’a choisi
pour faire ce que je fais». De plus, il faut avoir une grande arrogance ou une imagination délirante pour croire que
l’on sait ce que Dieu pense. Je doute sincèrement que l’esprit humain soit capable de raisonner au même niveau
que celui de Dieu… si Dieu existe.
Bucky Fuller m’a fait comprendre que je faisais ce que la majorité des gens rêvent de faire – c’est-à-dire ce que
j’aimais… tout en gagnant de l’argent.
Je faisais ce que j’aimais. J’étais un entrepreneur. J’étais le propriétaire de mon entreprise. J’étais le patron et je
travaillais avec les plus grands groupes de rock du monde. J’avais aussi des laissez-passer qui me donnaient accès
aux coulisses. J’adorais ça. Mon ego adorait ça. C’était amusant. J’habitais dans un luxueux condo sur la plage de
Waikiki, j’avais des usines en Corée et à Taïwan, et des bureaux dans plusieurs villes des États-Unis. Je possédais
une Harley-Davidson et une Mercedes décapotable et je sortais avec des femmes superbes. J’étais plus que cool.
Et pourtant, tout au fond de moi, je savais que les produits que je fabriquais pour l’industrie du rock & roll
n’apportaient pas grand-chose au monde. Dieu n’a pas eu à me dire que mes produits ne contribuaient pas à
rendre meilleur le monde dans lequel nous vivons. Je le savais. Mes produits étaient ce que Fuller qualifiait de
«nuisances». Des produits malsains fabriqués par une entreprise malsaine.
Comme M. Fuller me l’a suggéré, j’ai ouvert les yeux et je me suis demandé ce que Dieu voulait que je fasse.
Fuller, un futuriste, était constamment à l’affût de l’évolution de l’évolution. Il se demandait: Qu’est-ce que Dieu
veut pour l’humanité, pour la planète, pour l’avenir?
Richard Buckminster Fuller croyait que les êtres humains étaient le fruit d’une expérience de plusieurs millions
d’années, que Dieu cherchait à découvrir si les êtres humains étaient capables de «saisir». Fuller croyait que Dieu
R: voulait savoir si les êtres humains utilisaient leur esprit pour créer le paradis sur terre ou l’enfer sur terre.
Il croyait également que les êtres humains étaient en train de passer l’«examen final». Il croyait que s’ils ne
«saisissaient» pas, nous (la race humaine) utiliserions notre esprit pour nous détruire et détruire notre minuscule
planète. M. Fuller disait qu’après l’«extinction» de la race humaine, Dieu donnerait le temps à la planète de guérir
et que la vie y réapparaîtrait. Dieu y enverrait un nouveau groupe de primates et une autre expérience de plusieurs
millions d’années se déroulerait.
La vision du monde de Bucky Fuller se mesurait en millions d’années. La vision du monde des êtres humains se
mesure en décennies. C’est pour cette raison que ses prédictions de l’avenir ont été aussi précises. Il regardait
l’avenir à travers le prisme de l’esprit de Dieu, et non de l’esprit humain.
C’est après avoir passé une semaine aux côtés de M. Fuller que j’ai commencé à me demander: Qu’est-ce que
Dieu veut que je fasse?» Et non: Qu’est-ce que je veux faire?
Étant donné que je détestais la pauvreté, et que je doutais que Dieu veuille que les gens soient pauvres, j’ai vu
l’éducation financière comme une solution possible pour éradiquer la pauvreté. J’ai commencé à enseigner ce que
mon père riche m’avait appris. Cela a été un acte de foi.
Bucky avait traversé un processus similaire. Il s’était demandé: Que puis-je faire? Je ne suis qu’un p’tit gars.
Après s’être posé cette question, il a cessé de travailler pour l’argent et a commencé à se demander ce que Dieu
voulait qu’il fasse… et ce qu’il pouvait faire.
J’ignore si Dieu veut la prospérité ou la pauvreté, mais c’est ainsi que la Rich Dad Company a été créée. Nous
croyons qu’il vaut mieux enseigner aux gens à pêcher plutôt que de leur donner un poisson.
Q: Croyez-vous qu’une autre guerre mondiale pourrait éclater si les choses ne changent pas?
Melinda G. – Australie
Oui. Nous y sommes déjà. Cette guerre se déroule sur plusieurs fronts et à divers paliers. Aujourd’hui, on parle de
guerre des devises, de guerre des marchés, de terrorisme, de guerre technologique, de guerre militaire et de guerre
médiatique.
Pour reprendre les paroles d’Alexis de Tocqueville:
«Tous ceux qui cherchent à détruire la liberté au sein d’une nation démocratique doivent savoir que le plus sûr et le plus court moyen d’y
parvenir est la guerre.»
J’ai bien peur que l’Amérique dans laquelle je suis né n’existe plus, tout comme le rêve américain.
R:
J’ai bien peur que nous soyons déjà engagés dans une autre guerre mondiale, cette fois une guerre dans laquelle
les médias sociaux et les mafias incitent à la cupidité et à la haine.
J’ai bien peur que nous vivions un moment charnière, que nous soyons à l’aube du monde que décrit Ayn Rand
dans La Grève. D’un monde gouverné par des bureaucrates socialistes et fascistes, par les illuminati, alors que les
véritables capitalistes, les véritables producteurs de richesses, entreront dans la clandestinité.
Croyez-vous que la dévaluation du dollar américain et l’hyperinflation exposeront finalement les membres de
Q:
l’élite et mettra fin à leur domination sur 99 pour cent de la population?
William J. – Suède
Non. Il y aura toujours des individus qui voudront dominer, opprimer et priver les autres de la liberté.
Cela fait partie de la nature humaine, du caractère arrogant, oppressif, cupide et dominateur auquel Fuller faisait
référence lorsqu’il parlait des êtres humains qui ne «saisissaient pas» et de la raison pour laquelle ils sont en train
de passer l’«examen final».
Il parlait alors de l’évolution humaine, d’une période de transition où vous et moi cesserions de travailler
uniquement pour nous-mêmes, où vous et moi travaillerions pour un monde où il fera bon vivre… un monde qui
ne sera pas conçu uniquement pour ceux qui sont instruits et riches.
R: Pour reprendre encore une fois les paroles d’Alexis de Tocqueville:
«La grandeur de l’Amérique n’est pas d’être plus éclairée que toute autre nation, mais repose plutôt sur sa capacité à réparer ses fautes.»
L’Amérique a perdu sa grandeur lorsque la Réserve fédérale a détroussé le monde en imprimant des trillions de
dollars en 1998, 2008, et encore aujourd’hui. L’Amérique a perdu son compas moral lorsqu’elle a imprimé de
l’argent afin de protéger les riches, détruisant au passage la classe moyenne et créant une sous-classe de
travailleurs instruits et pauvres.
Notre système d’éducation est complice de ce processus dans lequel l’élite instruite détrousse le reste de
l’humanité, détruit notre environnement, et ce, au nom de la fausse monnaie.
Chapitre 15
QUI A PRIS MON ARGENT?
COMMENT LES RÉGIMES DE RETRAITE ET LES FAUX ACTIFS APPAUVRISSENT LES PAUVRES ET LA CLASSE
MOYENNE
Depuis 2008, les quatre plus grandes banques centrales ont imprimé plus de 9 trillions de dollars dans le but de sauver
l’économie mondiale.
Où est allé cet argent? Qui a pris cet argent?
Vous?
Et pourquoi les caisses de tant de régimes de retraite sont-elles vides?
Une image vaut mille mots. Ce diagramme illustre que l’argent des régimes de retraite est passé de la poche des
R:
pauvres et de la classe moyenne à celle des riches.
Attendez une minute. Êtes-vous en train de dire que ce sont les riches qui ont vidé les caisses des régimes de
Q:
retraite des pauvres et de la classe moyenne?
Oui. Sans véritable éducation financière, les pauvres et la classe moyenne sont perdus dans l’espace. Ils n’ont
R: aucune idée de la façon dont leur argent et leurs richesses leur sont subtilisés par le biais de l’argent pour lequel
ils travaillent, les impôts qu’ils paient, leur maison, leur épargne et leurs comptes de retraite.
Cinq raisons pour lesquelles les pauvres et la classe moyenne sont des perdants
RAISON No 1: Des joueurs dirigent le casino
Pendant les années 1950 et 1960, seuls les joueurs investissaient à la Bourse. C’était considéré non éthique pour un
conseiller financier de recommander les valeurs mobilières à ses clients.
La peur que le grand krach boursier de 1929 a occasionnée et les décennies de dépression qui ont suivi étaient encore
fraîches dans la mémoire de la génération de la Seconde Guerre mondiale. Pendant les années 1950 et 1960, les
investisseurs avisés achetaient des obligations du Trésor ou épargnaient.
Pendant les années 1950 et 1960, mon père pauvre et mon père riche étaient des épargnants. L’épargne était plus sûre
que le marché boursier parce qu’après l’adoption de la Loi sur les accords de Bretton Woods en 1944, le dollar américain
a été soutenu par l’or. Le dollar américain est devenu la monnaie de réserve mondiale, «aussi bonne que l’or».
En 1971, Nixon a enfoncé le dernier clou du cercueil de l’étalonor.
Le dollar et tout l’argent du gouvernement sont devenus une dette. Les joueurs ont pris le contrôle du casino du
gouvernement. Les débiteurs sont devenus des gagnants et les épargnants sont devenus des perdants.
Les systèmes d’éducation du monde entier ne mentionnent jamais cette tournure critique des événements dans
l’histoire.
Mon père pauvre a continué à épargner. Il n’a pas changé. Il comptait sur son épargne et une pension de l’État pour
survivre.
Mon père riche a changé. Il le devait parce que, en tant qu’entrepreneur, il ne pouvait pas compter sur une pension de
l’État.
En 1973, mon père riche a changé de refrain. En 1973, après avoir réalisé ce que le gouvernement s’apprêtait à faire,
il a créé sa première leçon: «Les riches ne travaillent pas pour l’argent.»
En 1973, mon père riche a réalisé que l’argent était toxique, conçu pour dérober les richesses de tous les individus qui
travaillent pour lui, qui épargnent ou investissent dans des instruments parrainés par le gouvernement tels que les plans
401(k), les régimes de retraite individuels, les fonds communs de placement et les FNB.
En 1973, mon père riche nous a conseillé à son fils et moi d’apprendre à utiliser l’endettement pour acquérir des
actifs. C’est pour cette raison que j’ai suivi un cours sur l’investissement, ainsi que sur les valeurs mobilières et les
obligations, et que j’ai étudié pour devenir CFP.
Comme vous pouvez le voir sur ce diagramme, les épargnants s’en sont bien tirés jusque vers environ 1990.
Après 1990, les taux d’intérêt ont commencé à baisser. En épargnant, les pauvres et la classe moyenne sont devenus
des perdants.
Après 1990, les joueurs, menés par la Réserve fédérale, les grandes banques et le Trésor américain, ont commencé à
imprimer de plus en plus l’argent, pour se sauver eux-mêmes et sauver leurs amis riches.
Cette impression d’argent a appauvri les pauvres et la classe moyenne parce que la fausse monnaie provoque
l’inflation et que l’inflation rend la vie plus dispendieuse.
LA LEÇON No 1 DE MON PÈRE RICHE:
«Les riches ne travaillent pas pour l’argent.»
Pendant les années 1970, les écoles de commerce ont commencé à dénigrer l’or, le qualifiant de «relique barbare du
passé» en reprenant les mots de John Maynard Keynes. Aujourd’hui, la plupart des diplômés des programmes de MBA et
des dirigeants d’entreprises ne connaissent que la fausse monnaie et les faux actifs. Ils connaissent peu de choses à propos
de l’argent de Dieu, l’or et l’argent.
Pendant les années 1970, des enfants des pauvres et la classe moyenne ont été admis dans les établissements
d’enseignement de l’Ivy League. Dans Tailspin, Steven Brill explique comment ces enfants, y compris lui, sont entrés
dans ces universités prestigieuses et ont commencé à côtoyer des enfants très riches, héritiers d’une grande fortune
familiale, des enfants dont les parents étaient des propriétaires d’entreprises et de biens immobiliers, comme les Kennedy,
la famille Bush et la famille Trump.
Ces étudiants pauvres et de la classe moyenne qui ont fréquenté nos meilleures écoles, par exemple, Barack Obama et
Bill et Hillary Clinton, ont réalisé qu’ils se devaient de se hisser au niveau de leurs camarades de classe riches.
Remarquez qu’ils sont avocats tous les trois. Comme l’écrit Steven Brill, lui aussi un avocat diplômé de Yale, les avocats
issus de familles pauvres et de la classe moyenne ont commencé à créer de faux actifs, des instruments dérivés, qui les
ont enrichis, mais qui ont détroussé les pauvres et la classe moyenne.
En 1972, le président Nixon a ouvert les portes des États-Unis à la Chine. Le travailleur pauvre s’est appauvri lorsque
les salaires ont stagné ou les emplois sont disparus.
En 1974, l’ERISA, la Loi de protection du revenu de retraite des travailleurs, a été adoptée. L’ERISA est l’œuvre de
lobbyistes, des grandes banques, de la Réserve fédérale, de Wall Street et de milliers d’autres groupes d’intérêts spéciaux,
de l’armée, de syndicats d’enseignants et d’ONG («le marécage» comme les appelle le président Trump) qui voulaient
s’approprier l’argent du fisc. Quatre ans plus tard, nous assistons à la naissance du plan 401(k).
L’ERISA, les plans 401(k) et les régimes de retraite individuels sont des produits du «marécage».
L’ERISA a pavé la voie pour ces produits. L’ERISA a ouvert les portes du grand casino connu sous le nom de
marchés boursier et obligataire et y ont invité des millions d’individus pauvres et de la classe moyenne qui n’avaient
aucune éducation financière.
Alors que les dirigeants imprimaient de l’argent, détroussant la majorité des travailleurs, quelques investisseurs de la
classe moyenne, comme mon père riche, ont repéré l’escroquerie et s’en sont bien tirés quand les bulles spéculatives
créées par les marchés boursier, obligataire et immobilier ont éclaté.
En 1978, des millions d’amateurs ont été entraînés de force dans les grands casinos que sont les banques et Wall
Street, qui sont la propriété des riches.
Mon père riche appelait ces casinos géants des «châteaux de cartes».
Ce «château de cartes» est devenu encore plus instable en 1999 lorsque la Loi Glass-Steagall, qui sépare les activités
des entreprises de celles des banques d’investissement, a été abrogée.
Le président Bill Clinton et sa bande de bandits appartenant à l’élite et dirigée par le secrétaire du Trésor Robert
Rubin, l’ancien coprésident de Goldman Sachs et président émérite du Conseil des Relations internationales, ont enfoncé
le dernier clou du cercueil de la classe ouvrière pauvre et de la classe moyenne.
Comment la Loi Glass-Steagall a-t-elle enfoncé le dernier clou du cercueil de la classe ouvrière pauvre et de la
Q:
classe moyenne?
Cette loi a permis aux banquiers de s’emparer de l’épargne du citoyen moyen et d’investir ses économies dans le
grand casino.
R: Lorsque le casino a perdu cet argent, la Réserve fédérale et le Trésor américain l’on renfloué, sauvant les riches aux
dépens de l’avenir des pauvres et de la classe moyenne.
Les riches ont misé l’argent du citoyen moyen, ont perdu cet argent, et ce sont les pauvres et la classe moyenne qui
ont écopé en payant des impôts, et l’argent du renflouage a abouti sous forme de primes dans la poche des riches.
BULLE GÉANTE No 3:
2018 marquera-t-elle le point culminant?
En 2018, alors que les taux d’intérêt augmentaient, les marchés boursier et immobilier s’effondraient.
Selon le canal financier CNBC, les Asiatiques «ultra-riches» ont perdu plus de 100 milliards de dollars au cours des
six premiers mois de 2018 sur les marchés baissiers de l’Asie.
On rapporte qu’entre le 1er et le 14 octobre 2018, environ 6 trillions de dollars se sont évaporés des marchés
financiers.
La fin est-elle proche?
Les krachs de 2018 sont-ils un signe que les riches ont quitté le casino?
Dix ans après 2008, le citoyen moyen est-il encore sur le point de perdre?
Le triple sommet
Lorsque je fréquentais l’école secondaire, je passais la majeure partie de mon temps à faire du surf ou à laisser mon
regard vagabonder à travers les fenêtres de la salle de classe, contemplant les vagues.
Tous les surfeurs savent que les vagues géantes arrivent en séries. Généralement, des séries de trois. Cela signifie que
si l’on rate les deux premières vagues, il suffit de se tourner vers le large pour y voir venir la troisième.
Je me souviens très clairement de la plus grosse vague que j’ai chevauchée. C’était l’hiver, l’époque où des
déferlantes géantes viennent s’écraser sur les rives d’Hawaï. Je n’aurais pas dû me trouver dans l’eau. J’aurais dû me
trouver sur la plage avec la foule réunie pour assister au spectacle. Les vagues étaient trop hautes pour mes habiletés de
surfeur, et pourtant mon ego m’a poussé dans l’eau et m’y a gardé.
Ce jour-là, j’ai entendu un surfeur au loin me crier: «À l’extérieur!» Il m’indiquait que j’étais trop loin à l’intérieur de
la vague, au beau milieu de la zone d’impact.
Immédiatement, j’ai tourné ma planche et j’ai pagayé frénétiquement, espérant me rendre «à l’extérieur».
La première déferlante était comme une montagne. C’est à peine si je suis arrivé à me hisser sur la crête où j’ai tout de
suite vu la deuxième montagne qui se dirigeait vers le rivage. Alors que je franchissais la première vague, j’ai vu que les
surfeurs qui étaient «à l’extérieur» pagayaient encore. Je savais que la troisième déferlante arrivait. Je savais qu’il me
fallait franchir la deuxième vague. Sinon, je serais écrasé par la troisième.
C’est avec un peu de retard que je me suis engagé sur la deuxième vague. J’évalue qu’elle s’élevait à une hauteur de
quatre à cinq mètres. Elle a probablement culminé à 5,5 mètres lorsque j’ai franchi la crête et amorcé ma descente. Les
jambes chancelantes, je coursais devant la vague qui s’écrasait derrière moi, mais j’ai réussi à maintenir mon équilibre, à
glisser le plus loin possible, à arriver à la plage, à agripper ma planche et à courir aussi vite que j’ai pu pour échapper à la
vague qui commençait à s’écraser.
La vue d’autres surfeurs qui tentaient de se hisser au sommet de la vague, qui n’y arrivaient pas, qui observaient la
crête, qui tombaient, leurs planches volant dans les airs, restera à jamais gravée dans ma mémoire.
Lorsque les gens me demandent comment j’ai appris à prévoir les marchés, je réponds simplement: «J’ai grandi en
faisant du surf.»
Le diagramme ci-dessous illustre les plus grandes vagues financières de l’histoire.
Remarquez les trois sommets. Dans le jargon des contrepartistes, ce diagramme est connu sous le nom de «triple
sommet».
Le premier sommet a été atteint en 1998. Le second en 2008. Quand verrons-nous le troisième?
Historiquement, le troisième sommet est le signal d’un mouvement à la baisse. Il y a souvent une dégringolade après
le troisième sommet.
Entre 2019 et 2025, un grand nombre de joueurs amateurs qui sont riches aujourd’hui deviendront probablement les
plus grands perdants de demain.
J’ai grandi sur la grande île d’Hawaï, une île dont le volcan est actuellement en éruption. Avant chaque éruption,
il y a des «séismes précurseurs», de petits tremblements de terre qui avertissent les résidents qu’une éruption ou
un gros tremblement de terre surviendra bientôt. Après une éruption ou un gros tremblement de terre, il y a des
R: répliques.
Aujourd’hui, au moment où j’écris ces lignes, le nombre de séismes précurseurs augmente. Au moment où j’écris
ces lignes, la plupart des Américains sont heureux parce que le taux de chômage est bas, les emplois sont
nombreux et les salaires sont à la hausse.
La dette nationale et les dépenses reliées aux programmes sociaux qui augmentent, les krachs éclairs sur les
marchés boursier et obligataire, les catastrophes environnementales qui font grimper les primes d’assurance, le
R:
cyberterrorisme, une guerre sans fin menée contre le terrorisme à l’échelle mondiale, et les chefs d’État qui se
chamaillent et se traitent de tous les noms au lieu de résoudre les problèmes nationaux et mondiaux.
… et Néron jouait du violon
Il y a un vieil adage qui dit: «Néron jouait du violon pendant que Rome brûlait.»
Le diagramme ci-dessous illustre une Amérique en flammes pendant que nos dirigeants réunissent des fonds pour
financer leur prochaine campagne électorale.
RAISON No 2: L’inflation
«Bénis sont les jeunes, car ils hériteront
de la dette nationale.»
— Herbert Hoover
— Gary Johnson
L’autre côté de la même médaille est la déflation. En cas de déflation excessive, les États-Unis et l’économie
R:
mondiale pourraient glisser dans une autre grande crise.
Dites-vous que le gouvernement veut que nous travaillions pour des dollars dépréciés qui perdront constamment
Q:
de la valeur?
R: Oui.
Ce diagramme illustre comment l’inflation aux États-Unis a érodé le pouvoir d’achat du dollar.
Il y a trois façons de créer l’inflation. La première est l’impression d’argent. Le dollar perd donc de la valeur. Tant
R: et aussi longtemps que le gouvernement et les banques imprimeront de l’argent, les épargnants seront des
perdants. Et les débiteurs seront des gagnants.
RAPPEL: Le système bancaire est fondé sur l’impression d’argent. Cette pratique est connue sous le nom de système
des réserves fractionnées. Cela signifie que pour chaque dollar qu’un épargnant dépose à la banque, cette dernière a le
droit d’en prêter une «fraction». Si la réserve fractionnée est fixée à 10%, la banque peut prêter 9 $ pour chaque tranche
de 10 $ de l’épargne qui lui est confiée. Lorsque ces 9 $ se trouvent déposés à la banque de l’emprunteur, cette dernière
peut en prêter 8,10 $. La triste vérité, c’est que la véritable épargne ne s’élève alors qu’à 1 $. C’est pour cette raison que
si les épargnants paniquent, les banques ne seront pas en mesure de leur redonner leur argent.
Renflouages
Nous avons tous entendu parler de renflouage. Dans l’avenir, le contraire pourrait se faire. Cela signifie que l’argent
que vous avez à la banque pourrait être converti en «actions bancaires». Vous deviendriez alors un investisseur.
C’est pour cette raison qu’il peut être sage de se procurer un coffre-fort à l’épreuve du feu et de conserver à la maison
de l’or, de l’argent, du papier-monnaie et d’importants documents.
Faux coffres-forts
Certains individus possèdent de «faux coffres-forts». En cas de cambriolage, le propriétaire pourrait montrer au
voleur son faux coffre-fort et lui donner de faux objets de valeur, par exemple de faux bijoux et de fausses montres Rolex.
Il vaut donc mieux conserver son véritable coffre-fort loin de la maison, dans un entrepôt sécurisé ou derrière un «faux
mur».
Encore mieux, si vous avez beaucoup de biens à protéger, vous voudrez peut-être les entreposer dans un autre pays…
mais faites-le en toute légalité. De nombreux individus cachent secrètement de l’argent et des richesses outremer, mais le
font illégalement. Tout peut alors être confisqué. Il existe des avocats qui sont spécialisés dans ce genre de services
bancaires extraterritoriaux.
Si vous faites ce dont je parle dans cet ouvrage, faites-le légalement.
La définition de la monnaie
Dans la première partie de cet ouvrage, j’ai parlé des critères auxquels doit répondre la «véritable monnaie».
1. La monnaie est une réserve de valeur: Après 1971, la monnaie fiduciaire, l’argent du gouvernement, est devenue toxique et ne pouvait plus
être considérée comme une réserve de valeur. Par définition, tout l’argent du gouvernement n’est plus de l’argent parce qu’il n’a plus de
valeur.
2. La monnaie est une unité de compte: Le dollar américain est mondialement accepté comme unité de compte, du moins pour l’instant.
3. La monnaie est un instrument d’échange: Encore une fois, le dollar américain est mondialement accepté comme instrument d’échange, du
moins pour l’instant.
Donc, si les pauvres et la classe moyenne s’appauvrissent, c’est en partie parce qu’ils font confiance à l’argent du
Q:
gouvernement, au dollar américain?
Oui. Après 1971, tout l’argent du gouvernement est devenu toxique, dépouillant de leurs richesses les individus
R:
qui travaillent pour l’argent et épargnent.
Chaque mois, une portion des milliards de dollars qui sont placés dans les plans 401(k) et les régimes de retraite des
travailleurs est injectée dans les actions d’Amazon.
Jeff s’enrichit même si son salaire reste le même.
LEÇON: «Cashflow» est le mot le plus important dans l’univers de l’argent. Chaque mois, l’épargne-retraite des travailleurs du monde passe dans la
poche des Jeff Bezos du monde.
Q: Comment les riches font-ils pour s’enrichir si les caisses des régimes de retraite sont presque à sec?
Même si l’investisseur moyen ne gagne pas d’argent, les riches s’enrichissent avec les innombrables frais
qu’entraînent les fonds sous mandat de gestion.
Forbes, 27 mai 2013
«Le lourd tribut des frais de gestion»
«La seule idée de verser chaque année 40% du rendement du capital pour défrayer les frais de gestion de portefeuille et de conseils financiers
rebute beaucoup de gens. Cependant, c’est le prix qu’ils paient lorsqu’ils ont recours à un conseiller en placement pour gérer leur portefeuille de
fonds communs de placement ou de fonds négociés en Bourse (FNB).»
NerdWallet, 11 mai 2016
«Comment des frais de gestion de 1 % peuvent soustraire 590 000 $ de l’épargne-retraite des milléniaux»
«L’analyse de NerdWallet a révélé que de l’âge de 45 à 65 ans, la perte qu’entraîne les frais de gestion de portefeuille augmente de 12 à plus de
25%.
«“Tout le monde parle des avantages des intérêts composés, mais on fait rarement mention des dangers des intérêts composés”», dit Kyle
Ramsay, directeur des placements de retraite chez NerdWallet. (C’est moi qui souligne.)
La plupart des investisseurs cherchent un rendement du capital investi (RCI), un gain en capital. Ils veulent que
R:
leur argent fructifie, et non le contraire.
Moins de 5% des administrateurs de fonds «battent le marché». Cependant, les administrateurs de fonds gagnent
toujours même si vous perdez.
Plutôt que de suivre les fluctuations du marché, je crois qu’il est plus sage de se pencher sur le pourcentage de frais
que facturent les administrateurs de fonds.
Et il y a toutes sortes de frais:
• Frais de compte de courtage: Il peut s’agit de frais annuels de gestion du compte de courtage, de frais de recherche afin d’établir une
stratégie de placement ou d’un pourcentage des frais généraux.
• Commission de négociation: Frais facturés par un courtier lorsque vous achetez ou vendez certains investissements, comme des actions.
• Frais de transaction liés à la gestion d’un fonds commun de placement: Frais facturés par un courtier pour acheter ou vendre certains
fonds communs de placement.
• Pourcentage des frais généraux: Frais annuels facturés par tous les fonds communs de placement, les fonds indiciels et les fonds négociés
en Bourse sous forme d’un pourcentage de vos investissements.
• Frais d’acquisition: Frais d’entrée ou commission à l’achat de certains fonds communs de placement qui sont versés au courtier ou au
vendeur.
• Frais de gestion ou de consultation: Généralement, un pourcentage des fonds sous mandat de gestion, payé par l’investisseur à un conseiller
financier.
• Frais liés à un plan 401(k): Frais d’administration du plan, souvent exigés au participant par l’employeur.
LEÇON: Mon père riche disait souvent: «L’individu qui a une grande maison et une belle voiture est souvent plus pauvre que l’individu qui n’a rien.
L’individu qui a une grande maison et une belle voiture peut paraître riche et avoir une valeur nette élevée, mais il peut tout aussi bien se retrouver à
30 jours de la faillite s’il perd son emploi.»
Il disait également: «Ton banquier voudra voir tes états financiers, et non ton bulletin scolaire. Tes états financiers sont le reflet de ton intelligence
financière, du discernement dont tu fais preuve en ce qui a trait à ton argent.»
Mon père riche voulait des chiffres exacts. Des chiffres qu’il pouvait mesurer et vérifier. C’est pour cette raison qu’il
nous a enseigné à son fils et moi que le mot le plus important en affaires est «cashflow».
Suivez l’argent
Pour comprendre ce qui distingue les vrais actifs des faux actifs, jetez encore une fois un coup d’œil à tous les
diagrammes et suivez l’argent.
Ce sont les individus qui travaillent pour l’argent qui paient le plus d’impôts.
Et ce sont ceux qui investissent l’argent des travailleurs qui s’enrichissent le plus et qui paient le moins d’impôts.
Sans véritable éducation financière dans nos écoles, la fin des pauvres et de la classe moyenne est proche.
Ceci m’amène à me poser quelques questions:
Qu’arrivera-t-il si l’écart grandit encore?
Le monde se dirige-t-il vers une société composée de deux classes: un monde paisible dans lequel se côtoieront les
riches et les pauvres?
Ou bien le monde se dirige-t-il vers une autre Révolution française ou russe, vers une guerre qui opposera les riches et
les pauvres… ceux qui n’ont rien à ceux qui ont tout?
Cet écart entre les riches et les pauvres peut-il être réduit?
Est-ce qu’un peu d’éducation financière pourrait changer l’avenir du monde?
Oui, l’écart peut être réduit avec un peu de véritable éducation financière. Mais il vous faudra la trouver vous-même.
Notre système d’éducation est contrôlé par des individus qui souhaitent que les eaux restent troubles.
En 1903, des ultras-riches tels que John D. Rockefeller ont joué un rôle en créant le Conseil général de
R: l’éducation. Aujourd’hui, les riches continuent d’exercer un contrôle sur les matières qui sont enseignées dans
nos écoles. C’est pour cette raison qu’elles n’offrent pas de véritable éducation financière.
En conclusion
Mon père riche disait souvent: «Lorsque ton banquier te dit que ta maison est un actif, il ne ment pas. Il ne fait
qu’éviter de dire la vérité. Ce qu’il ne te dit pas, c’est que ta maison est un actif pour la banque, et non pour toi.»
On peut dire la même chose de l’épargne, des valeurs mobilières, des obligations, des fonds communs de placement,
des FNB et des régimes de retraite. Ce sont tous de faux actifs parce que l’argent va dans les poches des ultra-riches par le
biais de frais et de dépenses qui s’additionnent.
Il suffit de suivre l’argent et vous verrez qui l’empoche.
Comme l’a dit le légendaire investisseur John Bogle, le fondateur du Vanguard Group: «[Les investisseurs] injectent
100% du capital, prennent 100% des risques, et ne touchent que 33% du rendement.»
Et si le fonds commun de placement s’écroule, les investisseurs perdent tout. Si le fonds commun de placement est
rentable, les investisseurs touchent 20% du rendement, alors que les administrateurs du fonds en empochent 80%.
N’oubliez pas que l’objectif ici n’est pas de «veiller sur l’argent de l’investisseur», mais d’«administrer des fonds
sous mandat de gestion».
Même si l’investisseur moyen perd tout, et même si le fonds s’écroule et est réduit à néant, les administrateurs du
fonds gagnent toujours à cause des innombrables frais qu’ils exigent.
Il semble que l’attention des gens soit détournée de ces importantes questions (par la télévision, les sports, les
Q: fausses nouvelles, etc.). Le prochain krach ne sera-t-il pas l’avertissement final qui nous ouvrira les yeux sur ce
qui se passe vraiment?
Ellie B. – Roumanie
Espérons-le. Le monde se trouve dans un marché haussier depuis environ 70 ans. Cela signifie que les marchés et
l’économie sont orientés à la hausse depuis la conférence de Bretton Woods qui a eu lieu en 1944, l’année où les
États-Unis ont pris le contrôle de l’économie mondiale, et l’année où le dollar américain est devenu la monnaie
de réserve mondiale.
Je crois que ce marché haussier touche à sa fin parce que l’Amérique a utilisé son autorité financière pour enrichir
les riches aux dépens des pauvres et de la classe moyenne du monde entier. Il s’agit de la grossière escroquerie
R: financière dont parlait Richard Buckminster Fuller.
Nous entrons peut-être dans un marché baissier… et il se peut que nous soyons les témoins de l’effondrement du
dollar américain et d’une nouvelle dépression à l’échelle mondiale. Comme le dirait mon père riche en parlant des
changements économiques: «La chasse d’eau sera actionnée.»
C’est une mauvaise nouvelle pour la plupart des gens. Mais cela peut également être une excellente nouvelle pour
ceux qui sont conscients et préparés à entrer dans le nouveau monde de l’argent.
De nombreux individus croient qu’il est approprié de donner du poisson aux gens – une éducation gratuite, de la
Q:
nourriture et des soins de santé. Quelle est la bonne solution?
Michael S. – Écosse
Les deux solutions sont bonnes. Cela dépend de ce que cherche un individu. Une question plus importante serait:
R:
«Que croyez-vous que Dieu veuille que nous fassions?»
Croyez-vous que le prochain krach donnera lieu à la naissance d’un gouvernement totalitaire aux États-Unis,
Q:
comme cela s’est produit dans l’Allemagne nazie des années 1930 et 1940?
Lydia J. – Lituanie
Oui. Le mot juste est fascisme, une forme de gouvernement dirigé par des bureaucrates. Il y a une grande
différence entre les entrepreneurs et les bureaucrates. Ces derniers sont des fascistes qui établissent les règles et
s’attendent à ce que tous les respectent. Il y a des bureaucrates dans toutes les couches de la société.
Comprenez-moi bien. Les règles sont importantes. Nous en avons besoin. Par exemple, il est préférable que nous
conduisions tous du même côté de la route et que nous respections les limites de vitesse.
R: Le problème, c’est que les bureaucrates veulent que nous vivions tous dans un monde gouverné par leurs règles.
Le problème, c’est que la majorité des bureaucrates, comme la majorité des membres de l’élite, ne vivent pas
dans le véritable monde de l’argent. La majorité des bureaucrates sont souvent socialistes et communistes, et non
capitalistes.
Ayn Ryan en parle dans La Grève. Cet ouvrage traite d’un monde dans lequel l’économie est anéantie, d’un
monde où rien ne va plus parce que les bureaucrates le gouvernent. La situation pousse le dernier des capitalistes
à entrer dans la clandestinité, refusant d’être exploité par des parasites improductifs.
Chapitre 16
PÊCHER EN EAU CLAIRE
LES FAUSSES NOUVELLES… ET LA TRANSPARENCE
Voici quelques grands titres qui devraient vous faire réfléchir… et vous faire comprendre certaines notions à propos de
ce qui est vrai et de ce qui ne l’est pas…
Selon certaines sources, Jared Kushner n’a payé aucun impôt fédéral pendant des années
New York Times
13 octobre 2018
«Au cours de la dernière décennie, l’entreprise familiale de Jared Kushner a dépensé des milliards de dollars dans l’acquisition de biens
immobiliers. La valeur de ses investissements boursiers a monté en flèche. Son avoir net a quintuplé pour atteindre près de 324 millions de
dollars.
«Et pourtant, pendant des années, M. Kushner – le gendre du président Trump et haut conseiller à la Maison-Blanche – semble n’avoir payé
pratiquement aucun impôt fédéral, si l’on en croit le contenu de documents financiers confidentiels obtenus par le New York Times.»
Q: Les journalistes du New York Times sont-ils intelligents, stupides ou des promoteurs de fausses nouvelles?
Nous ne le saurons peut-être jamais. Si vous ne faites que lire le grand titre, il semble que Jared Kushner, le mari
R:
d’Ivanka, la fille du président Trump, ne soit qu’un autre escroc, un peu comme son beau-père, «Le Donald».
Sans éducation financière, des millions d’individus, plus particulièrement des universitaires tels que mon père
pauvre, disent: «Les riches sont des escrocs.»
Voici quelques questions auxquelles vous voudrez peut-être réfléchir: Warren Buffett a-t-il raison? Avons-nous
besoin de journalistes intelligents pour avoir une société plus avisée? Les gens lisent-ils la presse pour s’informer?
Si Warren Buffett a raison – et je crois que c’est le cas –, qu’apportent à notre société les fausses nouvelles, les
médias sociaux antisociaux et les journalistes (blogueurs inclus) qui n’ont pas de véritable éducation financière?
Combien de journalistes sont comme mon père pauvre, des gens brillants, très instruits et financièrement naïfs qui
croient fermement que les riches sont des escrocs?
Les réponses? Nous ne les connaîtrons peut-être jamais.
L’article du New York Times rapporte encore (c’est moi qui souligne):
«La facture fiscale peu élevée de [Kushner] résulte d’une pratique courante visant à réduire les coûts fiscaux qui, année après année, a
généré pour M. Kushner des pertes de l’ordre de plusieurs millions de dollars, selon les documents obtenus. Mais ces pertes
n’apparaissent que sur papier – en vérité, M. Kushner et son entreprise ne semblent pas avoir perdu d’argent. Ces pertes étaient liées à la
dépréciation, un avantage fiscal qui permet aux investisseurs immobiliers de déduire chaque année une portion du coût de leurs
immeubles de leur revenu imposable.
«En 2015, par exemple, M. Kushner a empoché 1,7 million de dollars en salaire et gains de placement. Mais ces gains ont été occultés
par 8,3 millions de dollars de pertes, principalement à cause d’une «dépréciation significative» des biens immobiliers de M. Kushner et
de son entreprise, selon les documents obtenus par le New York Times.»
Autres sujets de réflexion:
Les journalistes disent-ils ou insinuent-ils que «Jared Kushner soit un escroc»? (Pour votre information, ce n’est pas
le cas. L’article précise clairement: «Rien dans les documents obtenus ne laisse entendre que M. Kushner et son
entreprise ont enfreint la loi.»)
Comment M. Kushner a-t-il pu empocher 1,7 million de dollars en salaire et faire en sorte que ses gains soient
occultés par des pertes de l’ordre de 8,3 millions de dollars?
S’il a perdu 8,3 millions de dollars, pourquoi Jared Kushner n’a-t-il pas déclaré faillite?
La dépréciation est-elle une faille fiscale mystérieuse qui est utilisée par de vils escrocs bien nantis? Ou la
dépréciation est-elle un incitatif fiscal légal qui peut être utilisé par tout le monde, incluant les journalistes?
La dépréciation est un incitatif fiscal légal offert par le gouvernement qui peut être utilisé par tout le monde: vous,
moi, et même les journalistes.
Jared a-t-il empoché 1,7 million de dollars sans payer d’impôt parce qu’il a perdu 8,3 millions de dollars à cause
Q:
de la dépréciation?
R: Oui.
Q: Est-ce légal?
R: Oui.
Q: Les journalistes veulent-ils que les gens croient que Jared, sa famille et les Trump sont des escrocs?
Pourquoi les journalistes utilisent-ils des mots incendiaires tels que «mesure lucrative pour des promoteurs tels
Q:
que MM. Trump et Kushner»?
La presse à sensation, ou sensationnalisme, selon Wikipédia, désigne le journalisme qui diffuse des nouvelles
R: peu ou pas documentées en y accolant des titres racoleurs dans le but d’augmenter les ventes. Ces techniques
peuvent inclure l’exagération, des rumeurs scandaleuses ou l’exploitation du sensationnel.
Pourquoi les journalistes n’enseignent-ils pas les mêmes leçons fiscales que votre conseiller personnel Tom
Wheelwright? Tom précise que le code des impôts ne consacre que quelques pages à la façon de payer des
Q:
impôts. La majorité des milliers de pages de ce code est dédiée à la façon de ne pas payer d’impôt en toute
légalité.
Dans son ouvrage intitulé Tax-Free Wealth, Tom enseigne à des gens comme vous et moi qu’un gouvernement
capitaliste a besoin de partenaires.
• Dans un gouvernement capitaliste, la démocratie veut que les citoyens comme vous et moi soient des
partenaires en investissant dans des projets que le gouvernement souhaite être réalisés.
R: • Un gouvernement communiste est centralisé et la majorité des grands projets sont dirigés par des
bureaucrates. En Chine, par exemple, la plupart des riches sont des amis de bureaucrates, ou des «princes
héritiers», des enfants de bureaucrates.
• Aux États-Unis, une «économie de marché libre» signifie que des gens ordinaires et des citoyens
entrepreneurs sont encouragés par des incitatifs fiscaux à participer à des projets que le gouvernement
souhaite être réalisés.
Les riches tels que les Trump et les Kushner préparent leurs enfants pour qu’ils évoluent dans les quadrants P et I.
Les journalistes ont probablement bien réussi à l’école et acquis les habiletés et la mentalité propres aux quadrants E
et T. Ils sont soit des journalistes de la «presse à sensation» ou bien ils nagent tout simplement en eaux troubles,
inconscients de ce qui se passe dans les quadrants P et I.
On peut encore lire dans l’article du New York Times:
«La loi considère que la valeur des immeubles diminue chaque année alors que, en réalité, ils prennent souvent de la valeur. Son
incroyable souplesse permet aux investisseurs immobiliers de déterminer eux-mêmes le montant de leur facture fiscale.»
La loi permet aux investisseurs immobiliers de déterminer le montant de leur facture fiscale? Et même de ne pas
Q:
payer d’impôt?
Oui. Et les investisseurs immobiliers professionnels peuvent bénéficier de déductions liées à la dépréciation
R:
auxquelles les propriétaires n’ont pas droit.
Non. J’ai été initié à l’argent, à l’endettement et à la fiscalité lorsque j’ai travaillé pour mon père riche alors que
R:
j’avais neuf ans.
Oui. C’est pour cette raison que Kim et moi avons créé le jeu CASHFLOW en 1996 et avons écrit Père riche,
R: Père pauvre, puis nous avons fondé la Rich Dad Company en 1997. Nous voulions que tout le monde puisse
bénéficier de ce même bon départ qu’a rendu possible mon père riche… une éducation que j’ai transmise à Kim.
En 1996, nous avons soumis le jeu CASHFLOW à Harvard pour une évaluation. Il a été rejeté d’emblée et nous a été
retourné. La boîte n’avait même pas été ouverte.
Cela a été une bonne chose. Une gifle en plein visage. Une mise en garde.
Après ce rejet, une idée a germé. Nous avons compris que les gens apprennent par le biais de «simulations», en
s’amusant et en faisant des erreurs, et nous avons réalisé que nous axions la commercialisation de notre jeu sur une
population composée de gens tels que mon père pauvre, des universitaires ayant un emploi.
L’échec est le revers du succès. Le fait qu’Harvard n’ait pas évalué notre jeu a été une bénédiction. Nous avons su
dès lors qui était notre public. Nous avons compris qu’il ne s’agissait pas d’universités, d’écoles ou de professeurs.
Jared Kushner a emprunté le 1% qu’il a versé en guise de mise initiale pour l’acquisition de biens immobiliers
Q:
d’une valeur de plusieurs milliards de dollars? Cela signifie-t-il qu’il l’a fait sans arrhes?
Oui. On parle ici de «rendement infini»… c’est-à-dire d’un «rendement à partir de rien». C’est la leçon que j’ai
R:
apprise en 1973 lorsque je me suis inscrit à mon premier séminaire d’investissement immobilier.
R: C’est exact. Mais vous devez avoir une véritable éducation financière et de l’expérience.
Dès que j’ai compris le concept du rendement infini, je n’ai plus jamais eu à dire: «Je ne peux pas me permettre
d’acheter cela. Je n’ai pas d’argent.»
Vous n’avez pas besoin d’avoir de l’argent pour devenir riche une fois que vous comprenez le pouvoir du rendement
infini.
En visionnant cette vidéo, vous comprendrez mieux comment et pourquoi Jared Kushner peut acquérir des biens immobiliers d’une valeur de
plusieurs millions de dollars sans arrhes et sans payer d’impôt. Kim et moi utilisons la même formule.
L’article du New York Times se poursuit ainsi (c’est moi qui souligne):
«Le résultat: M. Kushner essuie des pertes qui lui accordent des réductions fiscales en dépensant de l’argent qui ne lui appartient pas, ce
qu’autorise le code des impôts. Les déductions liées à la dépréciation sont également permises dans d’autres industries, mais elles
n’incluent généralement pas les pertes encourues à la suite d’un emprunt. …
«Aux yeux de l’Internal Revenue Service8, les Kushner ont perdu de l’argent pendant des années. […]
«Contrairement aux salariés, les propriétaires de telles entreprises peuvent déclarer des pertes à des fins fiscales. Lorsqu’une organisation
telle que Kushner Companies déclare des dépenses supérieures à ses revenus, ces dernières entrent dans la catégorie des “pertes
d’exploitation nettes”. Ces pertes peuvent effacer tout impôt que le propriétaire de l’entreprise devrait autrement verser à l’État. Tout
dépendant de l’importance des pertes, ces dernières peuvent même être utilisées pour récupérer des sommes versées au fisc lors
d’années précédentes ou éliminer de futures factures fiscales.»
Oui, mais il faut avoir une solide éducation financière, beaucoup d’expérience et une équipe de conseillers très
R:
avisés comme celle de Tom Wheelwright. N’oubliez jamais ceci:
«Plusieurs portes mènent au paradis financier. Et il y en a encore davantage qui mènent à l’enfer financier.»
On peut ensuite lire dans l’article du New York Times:
«“Si je devais revivre ma vie, j’évoluerais dans le monde de l’immobilier”, a dit Jonathan Blattmachr, un avocat bien connu, spécialisé en
fiducies et successions et aujourd’hui directeur chez Pioneer Wealth Partners. C’est lui qui a passé en revue les documents se rapportant à
Kushner. “C’est fantastique. Vous obtenez des déductions fiscales pour des choses qui ne vous ont pas coûté un sou.”»
Même un avocat très intelligent, spécialisé en fiducies et successions, ignore comment les riches utilisent
Q:
l’endettement et la fiscalité pour s’enrichir toujours davantage?
C’est exact. Très peu de gens le savent. Je vous conseille de regarder la vidéo que Tom et moi avons enregistrée.
R:
Vous apprendrez ce que peu de gens savent.
Est-ce pour cette raison que vous avez vendu l’ensemble de vos valeurs mobilières en portefeuille, de vos
Q:
obligations, de vos fonds communs de placement et de vos FNB en 2016?
R: D’après vous?
L’eau s’éclaircit-elle?
Dans Père riche, Père pauvre, je cite Ray Kroc, le fondateur de McDonald’s qui a posé cette question à des étudiants
au programme de MBA de l’Université du Texas: «Sur quoi mon entreprise est-elle fondée?»
Un étudiant a répondu: «Les hamburgers.»
Et Ray a alors dit: «Non, McDonald’s est fondée sur l’immobilier.»
Dans le film intitulé Le Fondateur, l’idée selon laquelle McDonald’s s’inscrit dans l’industrie de l’immobilier est
présentée très clairement.
Q: La loi fiscale vous encourage à emprunter, et ensuite à investir afin de vous enrichir?
R: Oui. Si Kim et moi n’empruntons pas et n’investissons pas dans l’immobilier, nous payons des impôts.
Rappelez-vous que, en 1971, le dollar américain est devenu une dette. Si les gens cessent d’emprunter, l’argent
disparaît et l’économie s’écroule.
C’est pour cette raison que les sociétés émettrices de cartes de crédit offrent des incitatifs aux détenteurs afin qu’ils
utilisent ces cartes… et, essentiellement, empruntent de l’argent.
C’est pour cette raison que la dette étudiante est le principal actif du gouvernement des États-Unis.
La dette est de l’argent.
Les individus qui recommandent de «vivre sans dettes» nuisent à l’économie. Plutôt que de vivre sans dettes, suivez
des cours d’immobilier et apprenez à utiliser l’endettement pour vous enrichir.
Q: Que répondez-vous à l’individu qui dit: «Vous ne pouvez pas faire ça ici»?
R: Tom et moi répondons en lui demandant: «Y a-t-il des restaurants McDonald’s ici?»
Sans éducation financière, la plupart des gens sont incapables de voir les occasions qui valent plusieurs millions de
dollars et qui se trouvent juste devant leurs yeux.
Comme je l’ai déjà mentionné, on peut lire dans l’article du New York Times (c’est moi qui souligne):
«La facture fiscale peu élevée de [Kushner] résulte d’une pratique courante visant à réduire les coûts fiscaux qui, année après année, a
généré pour M. Kushner des pertes de l’ordre de plusieurs millions de dollars, selon les documents obtenus. Mais ces pertes
n’apparaissent que sur papier – en fait, M. Kushner et son entreprise ne semblent pas avoir perdu d’argent. Ces pertes étaient liées à la
dépréciation, un avantage fiscal qui permet aux investisseurs immobiliers de déduire chaque année une portion du coût de leurs
immeubles de leur revenu imposable.»
Le rendement de l’information
Encore une fois, si vous voulez en savoir plus au sujet du pouvoir du rendement infini, visionnez la vidéo que Tom
et moi avons présentée lors de la New Orleans Investment Conference en 2018.
Si vous désirez vraiment en apprendre encore davantage, visionnez la même vidéo avec des amis, des membres de
votre famille et des collègues, et discutez-en.
La discussion et l’apprentissage doivent être dynamiques, passionnés et intenses.
Les gens diront: «Les riches sont des escrocs.»
Les individus qui détestent le président Trump l’auront encore plus en aversion parce que Tom explique comment il
accorde des allégements fiscaux aux riches et en prive les gens qui travaillent pour l’argent.
Kim et moi avons choisi de ne pas être politisés. Les débats politiques sont une perte de temps et d’énergie. Nous
avons tout simplement choisi d’être riches légalement, moralement et éthiquement.
La plupart des investisseurs moyens croient que le RCI signifie «rendement du capital investi». Pour les riches, le
RCI représente un «rendement de l’information»… une information que l’on ne trouve pas dans les écoles, la majorité
des livres, les journaux ou les publications financières.
Si vous voulez nager en eau claire, vous aurez besoin d’informations claires.
Dans le prochain chapitre, vous apprendrez comment vous préparer au prochain effondrement d’un système
monétaire corrompu, ainsi qu’à l’avenir de l’argent.
Comment faire comprendre à la population que des individus très instruits, mais qui en savent très peu sur les
Q: sujets de l’investissement, de la haute finance ou des finances personnelles, écrivent pourtant des articles qui en
traitent et sont considérés comme des experts en la matière?
Ella M. – Espagne
Je ne comprends pas votre question. Me demandez-vous combien d’experts financiers appartenant à l’élite ne
savent pas de quoi ils parlent?
Ma réponse est: «Demandez-vous pourquoi un auteur écrit un article donné.» Cet article a-t-il pour but de:
1. Vous vendre quelque chose?
R:
2. Vous renseigner?
Quel est le moyen le plus efficace de révéler à des millions d’individus que le code des impôts est rédigé de
Q: manière à offrir des allégements fiscaux aux investisseurs de manière à ce qu’ils fassent ce que le gouvernement
veut qu’ils fassent? Cela semble être un défi colossal si l’on considère toutes les distractions. Est-ce faisable?
Robert C. – Islande
J’en doute. Si tout le monde savait comment et pourquoi les riches peuvent gagner davantage d’argent et payer
moins d’impôt, il pourrait y avoir une révolution parce que – malheureusement – peu de gens ont eu accès à une
R: véritable éducation financière qui leur a appris comment payer moins d’impôt.
Rappelez-vous que notre système d’éducation est conçu pour enseigner aux gens à devenir des E et des T, et non
des P et des I.
Q: Les entreprises qui se situent dans le quadrant P disposent de plusieurs moyens (ou incitatifs) pour réduire leurs
obligations fiscales et payer – dans certains cas – peu ou pas d’impôt; les individus qui évoluent dans le
quadrant T et qui touchent un revenu élevé ne bénéficient pas de ces incitatifs. On n’en parle jamais dans les
médias lorsque le Congrès adopte une loi fiscale. Pourquoi?
Julia H. – États-Unis
Je doute que les grands manitous de la grossière escroquerie financière souhaitent que les médias et notre
système d’éducation soient au courant.
R: Je suis heureux de constater que vous souhaitez en apprendre davantage à propos des impôts. Cette volonté
d’apprendre est la première étape de l’apprentissage. Je ne recommande pas cet apprentissage à des gens qui ne
souhaitent pas apprendre. Comme le dit le vieil adage: «N’enseignez pas à un cochon à chanter. C’est une perte
de temps et cela ennuie le cochon.»
8. Internal Revenue Service: agence fédérale des États-Unis, responsable de la gestion et de l’inspection des obligations fiscales. (Note de la
traductrice)
Chapitre 17
LA FIN DU DOLLAR AMÉRICAIN?
CYCLES DE CROISSANCE ET DE CONTRACTION, KRACHS… EFFONDREMENT?
James Rickards, dans En marche vers la faillite, présente le thème de son ouvrage en citant un passage du Berceau du
chat, écrit par Kurt Vonnegut en 1963:
Bien, bien, très bien –
Tellement de gens différents
Dans un même instrument.
Rickards dit-il que nous sommes tous rassemblés comme du bétail, enfermés dans un corral dans l’attente de la
Q:
traite ou d’être conduits à l’abattoir?
R: Oui. Je le crois.
Tout n’est-il pas relié à l’argent? Veut-il dire que l’économie mondiale, la civilisation et la vie elle-même sont
Q:
prises au piège?
Communisme: le communisme est basé sur un gouvernement centralisé. Capitalisme: le capitalisme est basé sur des banques centralisées.
Les banques centrales n’aiment pas l’or parce qu’elles ne peuvent pas en imprimer.
Les banques centrales n’aiment pas le bitcoin et la technologie des chaînes de blocs parce que l’argent du peuple n’a
pas besoin d’elles pour exister.
Les banques centrales impriment l’argent du gouvernement.
L’argent du gouvernement n’a pas d’intégrité.
L’argent de Dieu et l’argent du peuple ont davantage d’intégrité que l’argent qu’impriment les banques centrales.
Pourquoi?
À mon avis, pas très longtemps. Le dollar américain était autrefois soutenu par l’or et l’argent. Lorsque je
R: fréquentais l’école secondaire, un «certificat d’argent» figurait dans la partie supérieure des billets de banque
américains. Aujourd’hui, le gouvernement imprime «En Dieu nous avons confiance» sur sa fausse monnaie.
La prochaine monnaie
Jim Rickards affirme que l’argent du gouvernement se transformera bientôt en DTS, ou droits de tirage spéciaux,
une autre forme de fausse monnaie – cette fois mise en circulation par le Fonds monétaire international (FMI).
Les DTS ne dureront pas. Ils sont une autre forme de fausse monnaie. Les DTS marqueront-ils la fin, l’effondrement
à l’échelle mondiale de l’argent du gouvernement? J’espère que de nombreux individus se posent cette question.
Le vrai problème
Le problème avec l’argent du gouvernement est le mot «confiance».
Tant que les gens feront confiance à nos gouvernements et aux banques centrales, ces fausses monnaies que sont le
dollar, le yen, le yuan, le peso et l’euro sont en sécurité.
La confiance est le dernier flocon de neige.
Dès que cette confiance tombera, ce sera la fin de l’argent du gouvernement. Le dollar s’effondrera et l’avalanche
déferlera du haut de la montagne, décimant tout sur son passage.
Mon père riche aimait bien cette définition de l’argent:
«L’argent est un concept
qui s’appuie sur la confiance,
qui représente le travail bien fait,
et qui est échangeable.»
Les affirmations qui suivent vous feront comprendre pourquoi l’argent du gouvernement tire à sa fin.
1. L’argent n’est qu’un concept. L’argent n’existe pas.
2. Pour que l’argent existe, la confiance en nos dirigeants et nos banques doit exister.
3. La véritable monnaie représente le travail bien fait. L’impression de fausse monnaie ne nécessite pas de véritable travail.
4. La véritable monnaie a une véritable valeur. La fausse monnaie est privée de valeur. C’est pour cette raison que la fausse monnaie n’est pas
une réserve de valeur.
5. L’impression de fausse monnaie détrousse les gens et dévalue leur travail.
6. L’impression de fausse monnaie enrichit ceux qui l’initient.
7. Lorsque les gens se réveilleront et que leur confiance se sera envolée, la fausse monnaie du gouvernement ne sera plus échangeable, et une
avalanche de dettes dévalera les flancs de la montagne.
8. L’éducation financière est un moyen d’autodéfense contre la cupidité des pauvres et des riches.
John Maynard Keynes a dit il y a des décennies:
«Le capitalisme est la croyance stupéfiante selon laquelle les pires des hommes feront les pires choses pour le plus
grand bien de tout le monde.»
Voici quelques citations de Doug Casey, un autre vrai professeur. Il parle ainsi de la stupidité:
«La stupidité est une tendance involontaire à l’autodestruction.»
«Le moindre mal n’est toujours que le moindre de deux maux.»
«Le contraire de la gratitude est l’habilitation.»
L’auteur français Alexandre Dumas a dit sur le même sujet:
«Le génie humain a des limites, quand la bêtise humaine n’en a pas.»
L’inventeur américain et homme d’État Benjamin Franklin a dit sur l’ignorance:
«Il était tellement instruit qu’il pouvait nommer un cheval en neuf langues; et tellement ignorant qu’il a acheté une vache en guise de monture.»
Et voici une citation de Ben Bernanke, l’ex-président de la Réserve fédérale:
«Le gouvernement américain a une technologie qui se nomme la planche à billets… qui l’autorise à produire autant de dollars américains qu’il
le souhaite à un coût quasiment nul.»
À un coût quasiment nul? Vraiment? Ben Bernanke n’a-t-il pas été professeur à Stanford et Princeton? Ne devrait-il
pas avoir plus de jugeote?
Ben Bernanke est-il conscient du fait que l’impression de fausse monnaie coûte leur emploi, leur maison, leur
épargne et leur avenir financier à des millions de gens? Qu’en pensez-vous?
J’achète de l’or et de l’argent, et non de l’argent du gouvernement. Ces diagrammes racontent comment je reste hors
du bateau.
Bien sûr que non. En fait, ne le faites pas. Il existe de meilleures formules, plus simples. J’ai appliqué cette
R: formule parce que je voulais relever un défi et acquérir beaucoup d’actifs. On peut y arriver si l’on devient le
partenaire du gouvernement, que l’on n’a pas besoin d’argent et que l’on ne paie pas d’impôt, en toute légalité.
Oui. Le gouvernement veut que les gens empruntent et s’endettent. C’est pour cette raison que l’endettement
R: n’est pas imposable. Si les gens n’empruntent pas, il n’y a pas d’argent qui est créé.
Les cartes de crédit émises par les lignes aériennes offrent à leurs détenteurs qui les utilisent des primes sous forme
de points de voyage et de surclassement. Elles deviennent ainsi les partenaires du gouvernement en créant davantage
d’argent.
Si j’investis avec des dollars qui sont le fruit de mon labeur, ces dollars sont après impôt. Épargner de l’argent pour
lequel on a travaillé est long. Je préfère investir avec un capital en franchise d’impôt, de l’argent pour lequel je n’ai pas
travaillé, et c’est pour cette raison que j’ai recours à l’endettement. J’aide le gouvernement à créer de l’argent et le
gouvernement m’aide à faire de même. Veuillez suivre un cours d’investissement immobilier avant de franchir le pas.
Mon père riche disait souvent: «Entre les mains d’un idiot… l’endettement tourne au désastre.»
Nous avons suffisamment d’idiots qui dirigent le monde. Je vous en prie, ne rejoignez pas leurs rangs.
Q: Mais l’or coûte très cher. Que faire si je n’ai pas les moyens d’en acheter?
Commencez par acheter de l’argent. C’est ce que j’ai fait. N’importe qui peut acheter une pièce d’argent
R:
véritable pour la somme d’environ 20 $. De fait, l’argent pourrait bien être un meilleur investissement que l’or.
R: L’argent est un métal précieux industriel. Il est donc en demande et les réserves diminuent chaque jour.
N’attendez pas
Je suis certain que vous avez déjà entendu cet adage: Il n’y a pas de meilleur moment que l’instant présent. Je suis
d’accord. Commencez à investir dès aujourd’hui.
J’ai des économies et j’ai beaucoup investi dans les valeurs mobilières. Pourquoi ne pas attendre que le cours de
Q:
l’or et de l’argent soit en hausse avant d’en acheter?
Parce que l’or et l’argent véritables ne sont pas de la fausse monnaie ou des actifs titres. Aujourd’hui, les riches
R:
économisent l’or et l’argent.
Parce qu’il n’y a qu’une certaine quantité d’«or flottant». Il s’agit de l’or véritable qui est disponible sur les
R:
marchés. Les pays riches et les gens riches achètent de l’or flottant et l’entreposent sous bonne garde.
Les États-Unis et la Chine ont manipulé le cours de l’or, le maintenant aussi bas que possible de manière que la
Chine puisse en acquérir.
Une fois que la Chine en possédera suffisamment, elle fera en sorte que son cours augmente, de concert avec les
États-Unis.
Pourquoi les États-Unis aident-ils la Chine? Parce que la Chine détient des obligations du Trésor américain d’une
valeur de plusieurs trillions de dollars. Lorsque les États-Unis impriment de la fausse monnaie, la valeur de ces
obligations chute.
Si la Chine se met à brader ces obligations, l’économie américaine s’effondrera.
Les États-Unis ont donc intérêt à collaborer avec la Chine et à maintenir le cours de l’or à un bas niveau afin que la
Chine puisse en acquérir à bas prix et, ainsi, compenser ses pertes liées aux obligations du Trésor qu’elle détient.
En 2016, le yuan a rejoint le club très fermé des monnaies de réserve du FMI.
Maintenant que la Chine possède suffisamment d’or, les États-Unis et elle sont prêts à ouvrir la porte à l’inflation et
à une hausse du cours de l’or.
L’inflation détruira le dollar américain. La Chine compensera ses pertes liées aux obligations du Trésor qu’elle
détient grâce à cette hausse du cours de l’or.
Lorsque l’avalanche se déclenchera et que le monde réalisera qu’il n’y a plus d’«or flottant», le cours de l’or
Q:
augmentera-t-il rapidement?
R: Comme le dit Jim Rickards, vous et moi n’auront plus les moyens d’acheter de l’or véritable.
Non. Les ultra-riches n’ont pas besoin de vendre, car ils n’ont pas besoin d’argent. Rappelez-vous l’article
R:
portant sur Jared Kushner. Les riches utilisent l’endettement en guise d’argent.
Il n’y a pas d’or et d’argent dans ces FNB. Ces fonds négociés en Bourse sont émis par des banques et sont
assujettis au même système des réserves fractionnées que tous les actifs titres, incluant le papier-monnaie. Pour
R:
chaque once d’or ou d’argent qu’emprunte un FNB, ce dernier vendra entre 50 et 100 onces de faux actifs titres
à des investisseurs crédules.
L’individu qui vend ses FNB touchera de l’argent, qui perd de sa valeur, et non pas de l’or ou de l’argent, dont la
valeur augmentera.
RAPPEL: Le jeu auquel jouent les grandes banques et Wall Street est: «Tête, je gagne. Pile, vous perdez.»
En 1972, j’ai décidé de ne pas jouer à ce jeu.
Et si vous aviez tort? Et si rien ne se passait? Et s’il ne se produisait pas de catastrophe à l’échelle mondiale? Et
Q:
si l’économie mondiale continuait de prospérer?
Pour l’amour du monde, Jim et moi souhaitons avoir tort. Et, même si nous avons tort, la valeur de l’or et de
R:
l’argent continuera d’augmenter. Et la valeur du dollar américain continuera de chuter.
Cela signifie que quelqu’un ne ment pas lorsqu’il dit: «Donnez-moi le contrôle sur la monnaie d’une nation, et
R:
je n’aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois.»
R: C’est l’histoire que Nomi Prins, une initiée de Goldman Sachs, comme Hank Paulson, raconte dans Collusion.
En termes simples, les «banques centrales» n’ont pas besoin de demander la permission d’imprimer de l’argent. La
Réserve fédérale n’avait pas besoin de Hank Paulson, de George W. Bush, du Congrès ou de la population des États-
Unis pour obtenir la permission d’actionner la planche à billets.
Est-ce là la nouvelle normale? La Réserve fédérale et les banques centrales du monde entier font-elles ce
Q:
qu’elles veulent, sans demander quelque permission que ce soit?
Je le crois. Aujourd’hui, les ultra-riches ne se soucient pas de qui fait les règles, de quel parti est au pouvoir
R:
(républicain ou démocrate, conservateur ou libéral) et de si le pays est capitaliste, socialiste ou communiste.
La Loi sur les mesures de stabilisation économique d’urgence de 2008 a permis la création du Plan Paulson. La
R: loi Dodd-Frank sur la réforme de Wall Street et la protection des consommateurs, promulguée en 2010, a fait en
sorte que la somme autorisée soit réduite à 475 milliards de dollars.
R: C’est exact. Les législateurs l’ont fait passer de 700 à 475 milliards de dollars.
Q: Que s’est-il passé ensuite?
Le 11 octobre 2012, le Service d’études budgétaires du Congrès a encore limité la requête à 431 milliards de
R:
dollars.
Les paroles de Mayer Amschel Rothschild sont devenues vraies. Lorsque nos dirigeants disent «non», les
R:
banques centrales prennent la relève et, comme l’indique Nomi Prins, la nouvelle normale s’installe.
Cela signifie-t-il que mon vote, la personne pour qui je vote, le parti auquel j’appartiens ou la personne qui
Q:
remporte l’élection ne compte pas vraiment?
R: Je vous laisse répondre à cette question. De nombreux individus croient que leur vote compte.
Dans Collusion, Nomi Prins vous donne un aperçu de l’intérieur de la machine. Au moins, vous verrez l’autre côté
de la médaille.
Et vous pourrez déterminer vous-même si votre vote compte vraiment.
Oui, oui et oui. À une certaine époque, les investisseurs professionnels pouvaient compter sur le «processus de
R: détermination du prix». Le marché libre fixait le véritable prix d’un actif. Aujourd’hui, les banques centrales du
monde entier contrôlent le prix des actifs.
Q: Cela signifie-t-il que sans «véritable processus de détermination du prix», le prix des actifs est faux?
Oui… L’argent occulte est manipulé dans des eaux troubles, hors de notre vue. Même le cours de l’or et de
R:
l’argent est manipulé.
Même réponse. Parce que l’or et l’argent sont l’argent de Dieu. L’or et l’argent véritables ne présentent aucun
R:
risque de contrepartie.
Tous les faux actifs présentent un risque de contrepartie.
Le risque de contrepartie signifie que la valeur d’un actif dépend de quelqu’un d’autre, d’une contrepartie. Par exemple, la valeur réelle du dollar
américain dépend des dirigeants du gouvernement américain. La valeur d’une action dépend de la valeur de l’entreprise qui l’émet. Si vous prêtez
de l’argent à votre beau-frère, votre argent dépend de lui.
R: Dieu.
Lorsque le château de cartes des banques centrales s’effondrera, l’or et l’argent seront toujours de l’or et de
l’argent… parce que l’or et l’argent véritables sont l’argent de Dieu.
Dans le prochain chapitre, vous découvrirez ce que vous pouvez faire pour vous préparer à l’avalanche et quitter le
bateau.
Q: Croyez-vous que Jim Rickards et Nomi Prins mettent leur vie en danger en révélant ces vérités financières?
Amanda E. – États-Unis
Oui. Comme vous le savez, les médias sociaux sont souvent antisociaux. Si quelqu’un veut vous attaquer, vous
deviendrez la cible d’une foule d’individus courroucés et moralisateurs. Dans le tribunal de grande instance des
R: médias sociaux, vous êtes coupable… sans possibilité de prouver votre innocence.
Ce n’est pas uniquement vrai pour Jim et Nomi. C’est vrai pour tout le monde.
Croyez-vous que le gouvernement des États-Unis interdira de nouveau la possession d’or comme il l’a fait en
Q:
1933?
José F. – Nicaragua
J’en doute, mais on ne sait jamais. En 2018, quelques banques centrales ont commencé à acheter de l’or pour la
R: première fois en 10 ans. Si une frénésie d’achat se transforme en panique, et que le dollar américain s’effondre,
qui sait ce que fera le gouvernement des États-Unis?
Pendant encore combien de temps (et termes d’années) croyez-vous que les gens feront confiance au dollar
Q:
américain? Si cette confiance disparaît… à quoi ressemblera l’économie mondiale?
Denes T. – Hongrie
5. Les États-Unis livrent une guerre au terrorisme que nous ne pouvons pas gagner.
6. Les États-Unis continuent d’emprunter de l’argent pour payer leurs factures.
7. L’IA, l’intelligence artificielle, éliminera davantage d’emplois que la Chine.
Je ne crois pas que les gens arriveront un jour à bien comprendre cette supercherie – et encore moins à renverser
Q:
le système. Convainquez-moi du contraire.
Akira Y. – Japon
La colère et la frustration augmentent, souvent répandues par les médias antisociaux. Soyez à l’affût d’une
R: agitation civile grandissante, un peu comme c’est actuellement le cas au Venezuela. La voyoucratie remplacera
la loi et l’ordre.
Il est évident que le système bancaire parallèle exerce un contrôle total sur nous. Que devra-t-il se produire pour
Q:
que cesse cette domination?
Renaldo J. – Phillipines
Le système bancaire détrousse les épargnants depuis des milliers d’années. Il y a 1 000 ans, un épargnant
confiait son or ou son argent à un banquier pour qu’il le mette sous bonne garde. Le banquier lui remettait alors
un certificat de dépôt. L’épargnant utilisait ce document en guise d’argent. Le banquier prêtait ensuite l’or ou
l’argent de l’épargnant à un emprunteur. Il répétait cette opération encore et encore.
L’inflation est causée la création excessive de monnaie. L’inflation fait diminuer le pouvoir d’achat de la
monnaie. La valeur de l’or ou de l’argent de l’épargnant a diminué à mesure qu’il se répandait dans une
économie prise dans une spirale inflationniste.
De nos jours, ce système bancaire est connu comme le nom de «système des réserves fractionnées». Seule une
fraction des avoirs de l’épargnant demeure à la banque, à titre de «réserve». Le reste est en majeure partie prêté
encore et encore, à toujours plus d’emprunteurs.
La banque agit ainsi pour gagner davantage d’argent sous prétexte de développer l’économie.
Le système bancaire parallèle est une extension du système des réserves fractionnées. Des individus empruntent
de l’argent pour en prêter à d’autres et à des organisations, sans être soumis aux restrictions d’un système
bancaire réglementé. L’économie se développe de plus en plus à mesure que davantage d’argent est prêté et
reprêté. Tout va bien tant que l’économie connaît cette croissance.
R: Si une petite entreprise est incapable de rembourser un prêt, le château de cartes s’écroule, parce que les réserves
fractionnées et le système bancaire parallèle ont créé beaucoup plus de dettes qu’il n’existe de véritable
monnaie.
La Chine a un énorme problème avec le système bancaire parallèle. Si l’économie de la Chine continue de
décliner, et que les prêts ne sont pas remboursés, un krach chinois fera paraître la crise des prêts hypothécaires à
risque de 2008 comme une goutte d’eau dans l’océan.
En 2008, les banques ont diminué les taux d’intérêt, certains sous zéro et, en même temps, le système bancaire a
imprimé des trillions de dollars de fausse monnaie.
Non seulement les épargnants ont-ils perdu des intérêts créditeurs sur leur épargne, mais cette dernière a perdu
son pouvoir d’achat face aux trillions de dollars imprimés par le système bancaire.
Les banques qui sont responsables de ce désastre ont été renflouées et leurs dirigeants ont touché des milliards
de dollars sous forme de primes, alors que les épargnants sont devenus les plus grands perdants de l’histoire du
monde.
La catastrophe imminente sera beaucoup plus grande que le krach de 2008. Et pourtant, les écoles continuent de
conseiller aux élèves de se débarrasser de leurs dettes et d’épargner.
Chaque matin ou presque, je me plonge dans la sagesse que renferme Tout se joue avant 8 heures, un ouvrage écrit par
Hal Elrod. À peu près chaque matin, j’effectue une routine de yoga d’une durée d’environ 10 minutes, je médite pendant
une demi-heure et je lis un livre spirituel pendant 10 minutes, et puis je tiens mon journal, y inscrivant mes pensées les
plus intimes, à ma seule intention.
Cette heure matinale est la partie la plus importante de ma journée. Cette heure détermine la façon dont je la
traverserai, ainsi que la qualité de mon avenir.
Le plafond de verre
Les femmes d’affaires parlent souvent d’un «plafond de verre». Les hommes, et souvent certaines femmes,
perçoivent fréquemment les femmes comme n’étant pas aussi compétentes que leurs homologues masculins… surtout
lorsqu’il s’agit d’argent. Dieu merci, ce mythe est en train de disparaître.
Mon épouse, Kim, ne connaît pas ce plafond de verre. Elle est une entrepreneure qui se sent à l’aise aussi bien avec
les hommes qu’avec les femmes. Et il n’y a pas de limite au revenu qu’elle peut toucher et aux sommets qu’elle peut
atteindre.
L’argent et la fortune ne font pas de discrimination. L’argent et la fortune ignorent ce qui distingue un homme d’une
femme, et ne pratiquent aucune distinction en fonction de l’âge, de l’éducation ou de la race… mais les gens le font.
Souvent, les gens conspirent contre eux-mêmes. Alors, le Judas en eux se manifeste et dit: «Je ne serai jamais riche» ou
«Je n’ai pas fréquenté l’université et, donc, je ne réussirai jamais».
C’est pour cette raison que la méditation est importante pour moi. Chaque matin, je dois faire taire mon Judas et aller
au-delà du silence jusqu’à ce que je trouve la tranquillité.
De faux plafonds
Quiconque a de l’ambition, homme ou femme, s’est un jour ou l’autre heurté à un plafond de verre ou a trouvé un
faux chef de meute sur sa route.
Dans la vraie vie, la majorité d’entre nous créons notre propre plafond de verre et les faux chefs de meute qui
montent la garde à la porte de notre bonheur.
Ce plafond de verre, ce faux chef de meute et ce Judas en nous qui gouvernent notre vie se soldent souvent par un
succès limité, le manque d’argent, l’absence de promotions, un emploi qui n’offre aucune perspective d’avenir, des
relations sans issue, un passé trouble, de mauvais choix, un bonheur précaire, la dépendance, la dépression et plus.
Ce plafond de verre est une bonne chose, si vous en connaissez l’existence. La plupart des idiots ignorent qu’ils ont
un plafond de verre au-dessus de la tête… jusqu’à ce qu’ils s’y cognent. J’ai souvent été cet idiot.
Heureusement qu’être cet idiot comporte ses avantages. Toutes les médailles ont deux côtés. Et l’un des côtés de
l’idiot est le génie.
Donc, s’il vous est déjà arrivé d’être un idiot, sachez que vous êtes également un génie.
Réveillez-vous!
Heureusement, le cauchemar est la voie qui mène au conte de fées. Et la question qu’il convient de se poser est:
Êtes-vous prêt à vous réveiller, et à rester éveillé et vivant jusqu’à la fin du cauchemar?
La santé spirituelle
Mon cardiologue, le Dr Radha Gopalan, m’a encouragé pendant des années à pratiquer la méditation, me rappelant
que les médecins et la médecine sont synonymes de fausse santé… et que la spiritualité intérieure représente la vraie
santé.
Radha est un vrai professeur, un mentor, un ami personnel et l’auteur de A Second Opinion (Une seconde opinion),
un ouvrage traitant du pouvoir de la combinaison de la médecine orientale et de la médecine occidentale. Ce livre
renferme un message essentiel pour quiconque a sa santé à cœur.
L’an dernier, lors de notre plus récente réunion des conseillers de la Rich Dad Company, d’une durée de trois jours,
Radha a dirigé une discussion sur la façon dont la maladie peut mener à la santé spirituelle et à l’illumination.
Le Dr Gopalan est cardiologue et acupuncteur. Il a finalement réussi à faire comprendre à l’entêté que je suis que je
sacrifiais ma santé et mon bonheur au profit de la fortune.
Ayant une personnalité de type A, j’adorais ce que je faisais. Chaque jour était amusant. Chaque jour était un défi.
Chaque jour était stressant – et j’excelle en situation stressante. Le problème était que mon ego me gouvernait, et non
mon esprit… et j’aimais cela aussi.
Comme le dit Eckhart Tolle dans son ouvrage intitulé Le Pouvoir du moment présent:
«Désirez-vous toujours être ailleurs que là où vous êtes? Le “faire” est-il pour vous seulement un moyen d’arriver à une fin? La satisfaction
doit-elle toujours être imminente ou se réduit-elle à des plaisirs de courte durée comme le sexe, la nourriture, la boisson, les drogues, à des
sensations fortes et à une certaine surexcitation? Votre objectif est-il constamment d’atteindre, de devenir et d’accomplir? Ou bien êtes-vous à
la poursuite de nouvelles sensations, d’autres plaisirs? Croyez-vous qu’en ayant davantage de possessions vous serez meilleur, plus satisfait ou
psychologiquement plus complet? Attendez-vous qu’un homme ou une femme donne un sens à votre vie?»
M. Tolle décrit peut-être une personne comme moi qui fuit son passé parce que «le futur comporte une promesse de
salut» même si ce n’est qu’une illusion. Et il ajoute:
De façon générale, le futur est une réplique du passé. Des changements superficiels peuvent se produire, mais la véritable transformation est
rare et dépend de votre capacité à devenir suffisamment présent pour que, en ayant accès au pouvoir du présent, le passé puisse se dissoudre.
Avant que Radha me pousse à me «réveiller», à méditer, à lire des livres spirituels (et non pas uniquement des
ouvrages financiers), et à pratiquer le yoga, et aussi à aller au gym, je n’étais qu’une brebis qui tentait de devenir un chef
de meute. Quel gâchis!
Je n’étais pas conscient que j’étais en train de détruire ma santé, ma richesse et mon bonheur futurs lorsque je me
précipitais au bureau chaque matin.
En tant que brebis qui tentait de devenir un chef de meute, je travaillais d’arrache-pied, me cognant la tête sur le
plafond de verre que je m’étais imposé, transformant ma vie de conte de fées, mon mariage et mon entreprise en
cauchemar.
Avant de connaître Radha, j’étais déjà ce que d’aucuns qualifient d’homme «prospère». J’avais une merveilleuse
épouse, une belle vie, de l’argent, une certaine notoriété, le bonheur et une bonne santé. Le problème, c’est que j’en
voulais plus.
Je ne sais pas. La réponse à cette question est personnelle. Seul vous pouvez y répondre. Mais voici ce que je
R:
sais: Des milliards d’individus veulent avoir davantage d’argent et veulent davantage de possessions.
La brebis en moi personnifiait mon plafond de verre, m’empêchant d’être, me répétant sans cesse: «Tu n’as pas
encore réussi.»
C’est ce dont il me fallait guérir. Malheureusement, davantage d’argent et de succès n’étaient pas un remède. Ils ne
représentaient qu’un soulagement temporaire.
Si le soulagement – comme une nouvelle Ferrari, une nouvelle épouse, une plus grande maison, des chaussures
Q: neuves, de nouveaux vêtements ou davantage d’argent – n’apparaît pas, comment traiter ce besoin de vouloir?
Comment me débarrasser de mon insatisfaction?
R: Rappelez-vous que c’est le Judas en vous, le saboteur en vous qui dit: «Tu n’as pas encore réussi.»
Et Judas n’est pas vous.
En étant présent dans la douleur, conscient de la douleur, vous pouvez amorcer le processus de guérison au lieu
d’engourdir votre mal-être avec de l’alcool, des drogues, du sexe, de la nourriture et des achats.
Être présent dans la douleur est une leçon qui figure dans A Second Opinion de Radha, Le Pouvoir du moment
présent et Nouvelle Terre d’Eckhart Tolle, Tout se joue avant 8 heures d’Hal Elrod et L’obstacle est le chemin de Ryan
Holiday.
Ces livres autonomiseront votre esprit, qui vit dans votre cœur, et lui enseigneront à prendre le contrôle de Judas, qui
vit dans votre esprit.
Oui, c’est exact. Nous avons tous des points forts et des points faibles. Le courage et la peur, l’amour et la haine
R: cohabitent en nous. Notre génie réside dans notre faculté d’unifier et non d’éviter, d’ignorer ou d’anesthésier
l’autre côté de la médaille.
Comme le dirait Radha lorsqu’il m’encourage à me réveiller chaque fois que je le vois pour un bilan de santé, car je
souffre d’hypertension artérielle, d’embonpoint et d’un début de diabète:
«Votre santé spirituelle se trouve dans votre maladie.
«Votre richesse spirituelle se trouve dans votre pauvreté.
«Votre bonheur spirituel se trouve dans votre tristesse.»
LEÇON: Être présent dans votre douleur, vos faiblesses, votre côté sombre et le Judas qui est en vous… là se trouve
votre véritable spiritualité.
La violence, la haine et les litiges augmenteront probablement à cause de la technologie et d’une éducation
R:
supérieure des masses.
Aujourd’hui, les professeurs et les étudiants exigent la «sécurité». Alors que la sécurité physique est importante, le
concept de sécurité s’est élargi aux idées qui peuvent déranger les étudiants, autrement dit la sécurité émotionnelle. Cela
signifie que la liberté de parole n’est plus.
Pour empirer les choses, si un étudiant se sent «menacé» par une idée, cette nouvelle culture lui permet d’user de
représailles, d’attaquer, et même de blesser quelqu’un qu’il estime avoir «déclenché» en lui des émotions perturbantes.
C’est pour cette raison que la violence augmente. La liberté de parole perd du terrain.
The Coddling of the American Mind est un livre important, surtout si vous avez des enfants d’âge scolaire ou êtes un
employé qui travaille avec la génération Internet. Mes amis militaires ont noté des différences significatives dans leurs
interactions professionnelles avec les milléniaux et les iGen.
Messieurs Lukianoff et Haidt affirment que c’est la génération Internet qui donne aux milléniaux leur réputation de
combattants excentriques. Le problème, c’est que l’attitude des iGen et des professeurs d’aujourd’hui contaminent
toutes les générations, partout dans le monde.
The Coddling of the American Mind propose de nombreuses solutions, l’une étant celle de Nassim Taleb,
R: l’auteur de l’ouvrage intitulé Le Cygne noir, un best-seller datant de 2007 et une bible financière aux yeux d’un
grand nombre d’investisseurs professionnels.
Nassim Taleb est un statisticien, un négociant en valeurs mobilières, un érudit de génie et un professeur de gestion
du risque à l’Université de New York. Il affirme qu’un grand nombre d’investisseurs ont une perception erronée du
risque. Dans des systèmes et des sociétés complexes, il est impossible de prédire l’avenir. Et pourtant, nous persistons à
tenter d’évaluer le risque en nous fondant sur des expériences antérieures. Cela ouvre donc la porte à des «cygnes
noirs», des événements aléatoires ou imprévisibles.
Cygne noir (n): un événement aléatoire ou imprévisible, généralement suivi de conséquences extrêmes.
C’est pour cette raison que Jim Rickards croit que les membres de l’élite, dont Ben Bernanke, l’ancien président de
la Réserve fédérale, ont tout faux. Jim Rickards et Nomi Prins – de vrais initiés –estiment que nous rendons l’avenir
plus précaire, et non plus fort, en pratiquant l’assouplissement quantitatif et en imprimant toujours davantage d’argent.
Ben Bernanke est un professeur de la Grande Crise. En 2008, il a fait ce que, d’après lui, la Réserve fédérale aurait
dû faire en 1929: imprimer davantage d’argent. Ben Bernanke avait l’avenir en tête, mais il regardait en arrière. Comme
le dit le vieil adage: «Les généraux préparent toujours la dernière guerre.»
En 2008, Bernanke a mené la Guerre de 1929.
Dans The Coddling of the American Mind et Antifragile: les bienfaits du désordre, un ouvrage de Nassim Taleb paru
en 2012, les auteurs soutiennent que nos écoles hypothèquent l’avenir des étudiants en les rendant fragiles au lieu de les
préparer à faire face à des cygnes noirs.
M. Taleb nous demande de faire la distinction entre trois types d’individus:
1. Certaines personnes sont fragiles, comme de la porcelaine fine. Elles sont aisément meurtries et incapables de se guérir elles-mêmes, et il
faut donc en prendre soin.
2. Certaines personnes sont résilientes, comme du plastique. Elles peuvent encaisser les grands chocs de la vie. Les parents donnent
généralement des tasses en plastique à leurs enfants. Le problème, c’est que le plastique ne tire aucun enseignement des chutes et des
manipulations brusques parce que le plastique n’apprend pas, ne grandit pas et ne devient jamais plus fort.
3. Certaines personnes sont antifragiles. Elles ont besoin de stress, de défis et d’épreuves pour apprendre, s’adapter et s’épanouir.
TRÈS IMPORTANT: Les systèmes antifragiles deviennent plus faibles, ankylosés et moins efficaces lorsqu’ils ne
sont confrontés à aucun défi. Par exemple, en l’absence de stress, nos muscles deviennent plus faibles et nos os plus
fragiles, et c’est pareil pour les enfants, parce que les enfants et tous les êtres humains ont des systèmes antifragiles.
Si un individu passe un mois au lit, ses muscles s’atrophient parce que des systèmes complexes s’affaiblissent en
l’absence de stress.
Lorsque des parents sont surprotecteurs jusqu’à la névrose et que les professeurs protègent les élèves de la vraie vie,
ils leur nuisent et mettent en péril l’avenir de notre monde.
De plus, les personnes fragiles deviennent violentes, défendant leur droit d’être protégées de la vraie vie.
J’ai lu l’ouvrage Dr Gopalan, A Second Opinion, qui traite des philosophies orientales et occidentales en ce qui a
Q: trait à la médecine – et du pouvoir que nous avons tous d’avoir un impact positif sur notre santé et notre bien-
être. Comment acheminer efficacement cette information vers les grandes masses d’individus ignorants?
Monique B. – États-Unis
Nous sommes tous ignorants à certains égards. Personne ne sait tout. Nous pouvons contribuer à l’édification
des masses lorsque nous partageons ce que nous avons appris au cours de notre vie. J’éprouve de la gratitude
R:
pour le Dr Gopalan qui partage avec nous ses connaissances de l’Orient et de l’Occident.
Je recommande à tout le monde de lire ce livre. C’est ainsi que nous pouvons répandre les connaissances.
Q: D’après vous, pourquoi l’information donnée par le Dr Gopalan et les philosophies pleines de bon sens dont il
parle ne font-elles pas partie intégrante de l’enseignement grand public en matière de santé?
Deepak J. – Inde
Le Dr Gopalan dit: «Les soins de santé actuels s’inscrivent dans un monde capitaliste. Les vrais soins de santé
R: sont gratuits.» Les soins de santé seraient moins onéreux si, pour guérir, les gens suivaient les conseils du Dr
Gopalan et misaient sur une bonne hygiène de vie, et non sur les médicaments.
Est-ce que le «Judas» (comme vous l’appelez) qui se trouve en chacun de nous pourrait être éventuellement
Q:
contrôlé si l’on y mettait suffisamment d’efforts?
Arturo S. – Mexique
Non. Judas ne sera jamais contrôlé. Mais pour diminuer son pouvoir, il suffit d’être conscient et d’être à l’écoute
R:
de ce qu’il fait et dit. Dès que Judas se rend compte que vous savez qu’il parle, son pouvoir diminue.
Chapitre 19
COMMENT VOLER AVEC LES AIGLES… DANS UN MONDE GOUVERNÉ PAR
DES POUSSINS
PRENEZ LE CONTRÔLE DE VOTRE VIE
La femme vietnamienne voyait le monde du niveau supérieur. Elle évoluait dans le vrai monde. Elle vendait de l’or
pour les propriétaires de la mine.
Dans son ouvrage intitulé Nouveau plaidoyer pour l’or, James Rickards vérifie les affirmations de Steven Brill selon
lesquelles l’éducation supérieure a commencé à endoctriner les meilleurs et les plus brillants élèves dans les années
1970. James Rickards rapporte que, à cette époque, les meilleures écoles ont lancé une campagne contre l’or, le
qualifiant, comme John Maynard Keynes, de «relique barbare du passé».
Aujourd’hui, la plupart des experts financiers sont de faux professeurs. Ils condamnent l’or, mais savent très peu de
choses à propos de l’or et de la monnaie véritables. Ils ont acquis leurs connaissances dans des écoles de commerce
auprès de faux professeurs.
Aujourd’hui, la plupart des experts financiers ne sont pas des aigles; ce sont des perroquets qui répètent sans
réfléchir les mots que l’élite universitaire leur a appris à prononcer… et ils n’osent pas les remettre en question. Ceci est
vrai pour la majorité des planificateurs financiers, des courtiers en valeurs mobilières et des gestionnaires de régimes de
retraite, et c’est pour cette raison que de nombreuses caisses de retraite sont vides. La plupart d’entre eux sont des
perroquets, et non des aigles.
Je me suis réveillé
Je me suis réveillé au Vietnam lorsque j’ai compris que j’avais été endoctriné. Je me suis réveillé juste avant
d’abattre un petit garçon. Je me suis réveillé en réalisant que nous ne combattions pas le communisme. Nous nous
battions pour du pétrole.
Je me suis réveillé lorsque j’ai compris que j’avais été endoctriné. J’avais oublié que ma formation professionnelle à
l’Académie avait fait de moi un officier qualifié pour travailler à bord d’un pétrolier. Pendant le cours d’économie
mondiale que j’avais suivi à l’Académie de marine marchande à Kings Point, on nous avait enseigné que les États-Unis
ne voulaient pas que la Chine ait accès au pétrole vietnamien. Mais j’avais oublié tout ça. Je suis entré au service du
Corps des Marines et je suis allé à l’école de pilotage dans le but de défendre l’Amérique contre le communisme.
Nous étions au Vietnam en train de nous battre pour du pétrole. Nous le faisons encore. Depuis 1914, toutes les
guerres ont eu un lien avec le pétrole.
Aujourd’hui, nous sommes en guerre en Iraq, en Iran, en Syrie, au Yémen et en Afghanistan. C’est pour cette raison
que la Russie y est présente.
Les États-Unis se battent aux côtés de l’Arabie saoudite contre son ennemi mortel, l’Iran.
Comment croyez-vous que les «terroristes» trouvent l’argent pour acheter des armes? Ils vendent du pétrole.
Les poussins deviennent des aigles lorsqu’ils se réveillent. Je me suis réveillé au Vietnam.
ÉTAPE No 2: Les aigles enseignent à leurs enfants les bases du système monétaire. Pas les poussins.
Comment croyez-vous que Jared Kushner savait utiliser la fiscalité, l’endettement et le rendement infini, alors que le
journaliste l’ignorait?
Jared a-t-il acquis ses connaissances en matière d’endettement, de fiscalité, d’immobilier et de rendement infini à
l’école, ou auprès de son père? Est-ce que Donald Trump a acquis ses connaissances en matière d’endettement, de
fiscalité, d’immobilier et de rendement infini à l’école, ou auprès de son père?
Qui m’a appris à utiliser l’endettement, la fiscalité, l’immobilier et le rendement infini? Mon père pauvre?
L’éducation est très importante, mais nous devons nous poser la question suivante: Quel genre d’éducation?
À l’âge de neuf ans, dans une salle de classe, entouré d’enfants riches, j’ai vite réalisé que ces derniers apprenaient
quelque chose que je n’apprenais pas. Un grand nombre d’entre eux étaient initiés à l’argent, à la maison, par leur père.
C’est pour cette raison que mon père riche a fait notre éducation financière à son fils et moi après les heures de
classe.
Mon père riche disait souvent: «La majorité des fortunes familiales disparaissent en l’espace de trois générations. La
première génération la gagne, la deuxième en jouit, et la troisième la perd.»
C’est pour cette raison qu’il nous a enseigné à son fils et moi les rudiments du commerce et de l’immobilier. Il ne
voulait pas que sa fortune disparaisse à la troisième génération.
Mon père riche parlait de «richesse dynastique», une richesse qui est léguée de génération en génération. Il disait
également: «La plupart des parents pauvres et de la classe moyenne veulent seulement que leurs enfants aient un bon
emploi.»
James Rickards, dans En marche vers la faillite, raconte avoir fait la connaissance en Italie d’une belle brune dont la
fortune familiale datait de 900 ans. Si vous connaissez l’histoire de l’Italie, vous savez qu’y conserver une fortune
familiale pendant aussi longtemps est pratiquement impossible.
Lorsqu’il lui a demandé comment sa famille avait pu préserver sa richesse pendant 900 ans, elle a répondu: «C’est
facile. Nous investissons dans des choses durables.»
Lorsqu’il lui a demandé quels étaient ces investissements qui durent, elle a répondu: «Les terres, les œuvres d’art et
l’or.»
Elle n’a pas parlé de monnaie, de valeurs mobilières, d’obligations, de fonds communs de placement ou de FNB.
C’est une autre des raisons pour lesquelles Kim et moi avons créé le jeu CASHFLOW, écrivons des livres et
enseignons. Nous voulons que les gens apprennent à enseigner aux gens, et que les parents apprennent à enseigner à
leurs enfants de manière que davantage de dynasties familiales soient créées, des dynasties dans lesquelles les richesses
passeront de génération en génération.
Les aigles croient en la possibilité de léguer leur fortune pendant des générations. Ceci est connu comme étant le
capitalisme.
Les poussins croient qu’ils peuvent laisser le gouvernement prendre leurs richesses et les redistribuer à d’autres
poussins. Ceci est connu comme étant le socialisme et le communisme.
ÉTAPE No 3: Les aigles font des erreurs et en tirent un enseignement. Pas les poussins.
Les poussins n’apprennent jamais parce qu’ils sont souvent trop froussards pour faire des erreurs ou prétendent ne
pas en faire.
Nassim Taleb pourrait décrire un poussin comme étant «résilient», constant, fort, tenace, mais incapable
d’apprendre, de changer et de s’épanouir. Les poussins n’apprennent pas et ne s’épanouissent pas parce qu’ils ont été
endoctrinés à l’école et amenés à croire que «les gens qui font des erreurs sont stupides».
Les écoles enseignent aux élèves à ne pas faire d’erreurs plutôt que de leur apprendre à en tirer un enseignement. Le
système d’éducation semble enseigner aux élèves à être fragiles et à attaquer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec
eux ou qui portent atteinte à leurs sentiments. C’est pour cette raison que les poussins sont plus nombreux que les aigles.
Dans Big Potential, Shawn Achor affirme que les méthodes d’éducation actuelles limitent les élèves à leur petit
potentiel. Les meilleurs d’entre eux deviennent généralement des T hautement rémunérés – des spécialistes tels que des
médecins et des avocats. Demander de l’aide est un signe de faiblesse.
Les spécialistes qui évoluent dans le quadrant T paient généralement un fort pourcentage d’impôt. Les poussins
jouent individuellement au jeu de l’argent.
Comment les P et les I jouent au jeu de l’argent
Les All Blacks de la Nouvelle-Zélande, que l’on peut voir sur cette photo, sont la meilleure équipe de rugby du
monde et représentent l’un des plus petits pays du monde.
Dans Big Potential, Shawn Achor écrit qu’apprendre à travailler en équipe accroît le grand potentiel d’un individu.
Comme tout entrepreneur le sait, le plus difficile dans une entreprise est les interactions avec les gens, les clients, les
employés, les spécialistes et les bureaucrates du gouvernement. Les sports d’équipe permettent de développer des
habiletés personnelles et des aptitudes en relations humaines, ce qui accroît le grand potentiel d’un individu. Le
commerce et l’investissement sont des sports d’équipe.
À l’école, passer un examen en équipe s’appelle tricher.
Les aigles jouent au jeu de l’argent en équipe du côté P et I du Quadrant du CASHFLOW. Les poussins jouent au jeu
de l’argent du côté E et T.
Le mariage et l’argent
Le mariage est également un sport d’équipe.
Certains mariages sont le reflet d’une relation à la Tarzan-et-Jane – une relation dans laquelle Tarzan gère seul
l’argent. Certains mariages sont des partenariats d’affaires. Kim est la PDG de notre mariage. Qui fait partie de votre
équipe de gestion monétaire?
ÉTAPE No 5: Les aigles investissent dans ce qu’ils aiment. Les poussins font ce qu’on leur dit de faire.
Et ce qu’on leur dit, c’est d’aller à l’école, de travailler dur, de payer des impôts, d’épargner et d’investir à long
terme sur le marché boursier. Anthony de Mello dirait qu’ils sont endormis et endoctrinés.
La plupart des poussins croient en cette devise: «Faites ce que vous aimez et l’argent suivra.» Le problème, c’est que
des études révèlent que 70% des poussins détestent leur emploi.
Les aigles acquièrent des actifs qu’ils aiment. L’état des résultats ci-dessous explique la différence.
Les entreprises et l’immobilier sont les actifs les plus risqués, car ils sont moins liquides. Si l’investisseur fait une
erreur, ces actifs peuvent le faire couler. C’est pour cette raison que les entreprises et l’immobilier nécessitent une
excellente éducation financière – et les meilleures équipes.
Les actifs titres et les marchandises telles que l’or et l’argent sont liquides. Si l’investisseur fait une erreur, il peut
neutraliser ses pertes rapidement.
ÉTAPE No 6: Les aigles investissent dans le but de toucher un rendement infini. Les aigles investissent avec
l’argent des autres. Les poussins sont les autres.
Un rendement infini peut être obtenu avec n’importe laquelle des quatre catégories d’actifs.
Les actifs titres sont l’instrument qui permet le plus facilement de toucher un rendement infini, mais pas si vous en
confiez la gestion à un «expert financier».
Voici un exemple simple:
J’achète 100 actions à 1 $ chacune pour la somme de 100 $.
Le cours de l’action grimpe à 10 $.
Ensuite, je vends 10 actions à 10 $. J’ai récupéré mon investissement initial.
Les 90 actions restantes représentent mon rendement infini, de l’argent qui ne m’a rien coûté… c’est mon rendement sur l’information.
Cinq affirmations
Voici cinq affirmations qui vous empêchent de voler avec les aigles. En les lisant, soyez conscient de ce que dit la
petite voix dans votre tête.
«Je ne peux pas me permettre de faire ça.»
«C’est ridicule.»
«L’argent ne m’intéresse pas.»
«Je ne serai jamais riche.»
«Je ne suis pas assez intelligent pour faire ça.»
Rappelez-vous que Judas vit dans notre esprit. Judas nous poignarde dans le dos, nous et les autres. D’après mon
expérience, trop de gens écoutent Judas.
Votre esprit vit dans votre cœur. Votre esprit vit dans le silence et le calme.
Si vous entendez Judas vous parler, respirez profondément, jetez un coup d’œil à la vie – un arbre, un ruisseau, une
fleur – et restez silencieux, immobile, et donnez à votre esprit une chance de vous parler en silence.
Autres secrets
Le secret pour réaliser pleinement votre potentiel est l’amour, l’éducation et l’expérience. Si vous aimez vos actifs et
si vous étudiez, faites des erreurs, mettez vos connaissances en pratique et apprenez, vous trouverez rapidement des
moyens d’investir qui vous permettront de toucher un rendement infini.
Kim et moi aimons être des entrepreneurs. Nous aimons l’immobilier. Nous aimons l’or et l’argent. J’aime le pétrole
plus que Kim, car le pétrole était ma matière principale à l’Académie.
LEÇON: Les aigles dépensent leur argent pour augmenter leurs revenus – et l’injectent dans leur éducation (cours et
séminaires) et les conseils professionnels de commis-comptables, de comptables et d’avocats.
La meilleure nouvelle de toutes? Le gouvernement offre des allégements fiscaux aux gens qui dépensent de l’argent
dans le but de gagner de l’argent.
LEÇON: Les poussins qui travaillent dur et qui s’efforcent de minimiser leurs dépenses de manière à épargner afin
de pouvoir payer les impôts les plus élevés bénéficient de très peu d’allégements fiscaux.
Comment les poussins dépensent leur argent
LEÇON: Les poussins dépensent leur argent et cet argent ne revient jamais.
Merci
Merci à Tom Wheelwright, auteur de Tax-Free Wealth et conseiller en stratégies fiscales et normes comptables à la Rich Dad Company. Tom rend
l’éducation fiscale simple, et pourtant claire.
Pourquoi les poussins perdent
Les poussins font ce qu’on leur dit de faire et confient leur argent à des «experts financiers» tels que des
planificateurs financiers et des gestionnaires de fonds afin qu’ils investissent pour eux. Le problème, c’est que les
poussins n’apprennent rien lorsque l’expert gagne et n’apprennent pas plus lorsqu’il perd leur argent.
Je vous laisse avec de sages paroles de Bucky Fuller, des paroles qui nous ont permis à Kim et moi de persévérer
lorsque nous étions sans emploi et, souvent, sans argent.
«Si le succès ou l’échec de cette planète et des êtres humains dépendait de mon attitude et de mes actes…
«Quelle serait mon attitude?
«Qu’est-ce que je ferais?»
Q: Devrais-je m’inquiéter au sujet des métaux contrefaits, plus particulièrement de l’or et de l’argent altérés?
Shawn T. – Canada
Vous devez être conscient que la contrefaçon existe et ne faire affaire qu’avec des marchands d’or et d’argent
R:
réputés.
J’étais sceptique à l’idée d’investir dans l’or et l’argent car je craignais que le gouvernement puisse le
Q:
confisquer. Voyez-vous un scénario où cela pourrait se produire en 2019?
Liu X. – Chine
Tout est possible. Je doute que le gouvernement américain confisque votre or. D’un autre côté, on ne sait jamais.
R:
C’est pour cette raison que j’ai toujours un plan B.
Que croyez-vous que vous dirait Fuller aujourd’hui à propos de votre réussite et de la création du jeu de table
Q:
CASHFLOW qui vise à enseigner aux gens les rudiments de l’investissement?
Iru L. – Argentine
R: Je crois qu’il serait plus heureux que j’aie lu Grunch of Giants – et que je sois passé à l’action.
9. Office of Management and Budget: sorte de Conseil du Trésor qui dirige et coordonne les budgets des départements. (Note de la traductrice)
À PROPOS DE L’AUTEUR
Auteur de Père riche, Père pauvre – l’ouvrage traitant de finances personnelles le plus populaire de tous les temps –
Robert Kiyosaki a fait voler en éclats les idées reçues à propos de l’argent et a transformé la façon dont des millions de
gens à travers le monde le perçoivent. Entrepreneur, éducateur et investisseur, il croit que le monde a besoin d’un plus
grand nombre d’entrepreneurs qui créent des emplois.
Avec ses opinions sur l’argent et l’investissement qui viennent souvent contredire la sagesse populaire, Robert a
acquis une réputation internationale pour son franc-parler, son irrévérence et son courage en devenant un fervent
défenseur de l’éducation financière.
Robert et Kim Kiyosaki sont les fondateurs de la Rich Dad Company, une entreprise à vocation éducative, ainsi que
les créateurs du jeu CASHFLOW®. En 2014, l’entreprise a misé sur le succès mondial de ses jeux en faisant une percée
dans les applications mobiles et les jeux en ligne.
Robert est considéré comme un visionnaire qui a le don de simplifier des concepts complexes – des idées reliées à
l’argent, à l’investissement, aux finances personnelles et à l’économie – et il raconte son cheminement personnel vers la
liberté financière d’une manière qui rejoint un public de tout âge et de toutes les couches de la société. Ses principes et
ses messages fondamentaux – «votre maison n’est pas un actif», «investissez de manière à générer un cashflow» et «les
épargnants sont des perdants», entre autres – ont déclenché la polémique… mais il n’a cessé de faire parler de lui au
cours de la dernière décennie sur la scène économique mondiale avec ses propos à la fois troublants et prophétiques.
Il est d’avis que les «vieux» conseils – allez à l’école, trouvez un emploi, épargnez, débarrassez-vous de vos dettes,
investissez à long terme sur le marché boursier et diversifiez – sont maintenant dépassés en cette ère de l’information où
tout évolue rapidement. Sa philosophie et son message remettent en question le statu quo. Il encourage les gens à
acquérir une éducation financière et à investir pour assurer leur avenir.
Auteur de 25 ouvrages, dont le best-seller international Père riche, Père pauvre, Robert a été invité par les médias du
monde entier – CNN, BBC, Fox News, Al Jazeera, GBTV, PBS, Larry King Live, Oprah, People, Investors Business
Daily, Sydney Morning Herald, The Doctors, Straits Times, Bloomberg, NPR, USA TODAY, et des centaines d’autres –
et ses livres se sont inscrits parmi les plus grands best-sellers depuis plus d’une décennie. Il continue d’enseigner et
d’inspirer des millions de gens partout dans le monde.
Pour en savoir davantage, consultez RichDad.com.