Cours de Structure 2

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UNIVERSITE DE DOUALA

*********************************************
ECOLE NORMALE SUPERIEURE D’ ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
DIVISION DES TEHCNIQUE INDUSTRIELLES

DEPARTEMENT DU GENIE CIVIL ENSET

B.P: 1872 Douala - Cameroun


Tél. (Fax) : (237) 33 01-43-99 / 699 95 98 53 E-mail : [email protected]

******************

COURS DE STRUCTURE 2

Niveau 4 génie civil ENSET de Douala


Nom de l’auteur : Dr NGWEM BAYIHA Blaise

1
OBJECTIF : Ce cours vise à rendre l’étudiant capable de :

- Calculer et tracer les contraintes, déformations ainsi les efforts internes des
éléments et structures (Béton armé, métallique etc…) sous sollicitations.

CONTENU

Chapitre 1: LES SYSTEMES HYPERSTATIQUES


Chapitre 2: CALCUL DES PORTIQUES PLANS HYPERSTATIQUES PAR LA METHODE
DES FORCES
Chapitre 3: ETUDE DES POUTRES CONTINUES: EQUATION DES TROIS MOMENTS
Chapitre 4: METHODE DE DEPLACEMENTS

2
CHAPITRE1 : LES SYSTEMES HYPERSTATIQUES

I- DEFINITION ET DEGRE D’HYPERSTATICITE


1- Définition
Un système ou une poutre, est dit hyperstatique chaque fois que les actions de contact exercées
par les liaisons ne sont pas calculables à partir des équations du principal fondamental de la statique.
2- Degré d’hyperstaticité
Si le nombre d’inconnues (i) est supérieur au nombre d’équation (e) alors le système est dit
hyperstatique de degré n ou d’ordre n. Le degré d’hyperstaticité se détermine comme suit :
Avec : n=degré d’hyperstaticité ; i=nombre de réactions inconnues et e=nombre
𝒏=𝒊−𝒆
d’équations.
3- Quelques exemples de systèmes hyperstatiques

II- Méthodes de résolution des poutres hyperstatiques


1- Méthode d’intégration : Etude sur exemples
La méthode reprend le principe des intégrations successives à partir de EIy”=- Mf(x) que nous
avons eu a abordé.
Soit les systèmes suivants, tracez les diagrammes de T(x) et M(x)

3
2- Méthode de superposition : étude sur exemple
Cette méthode consiste à décomposer le système de base en plusieurs systèmes élémentaires de
façon à obtenir le plus facilement des déplacements.
Considérons la poutre suivante et déterminons les actions de contacts par la méthode de
superposition.

4
III- RESOLUTION DES SYSTEMES HYPERSTATIQUES PAR LE THEOREME DE
MANABREA ou LE THEOREME DE L’ENERGIE MINIMUM
1- Principe de la méthode
Considérons une poutre hyperstatique reposant sur des appuis invariables.

Les appuis introduisent 6 inconnues. Or, il n'y a que 3 équations d'équilibre; le système est
donc 3 fois hyperstatique.
Rendons la poutre isostatique en supprimant les liaisons surabondantes ou superflues (par exemple
en A).

Ce système a la même énergie de déformation que précédemment. Par application du


théorème de Castigliano, comme la section A est encastrée, on obtient:

𝝏𝑾 𝝏𝑾 𝝏𝑾 Ce qui donne 3 équations linéaires.


= 𝟎 ; 𝝏𝑹 = 𝟎; 𝝏𝑴 = 𝟎
𝝏𝑹𝟏 𝟐 𝑨

Enoncé du théorème de Manabréa ou de l’énergie minimum : Les valeurs que prennent les
réactions hyperstatiques correspondant aux liaisons surabondantes rendent minimum ou
stationnaire l'énergie interne.
2- Applications
⃗𝑭

𝒒

B A B
C D

L 3m 1m 2m

q=5kN/ml ; F=10kN
3- Calcul des déplacements par MANABREA

5
CHAPITRE2 : CALCUL DES PORTIQUES PLANS
HYPERSTATIQUES PAR LA METHODE DES FORCES

INTRODUCTION
La méthode des forces s’applique aux structures hyperstatiques lorsque les liaisons sont
rigides et parfaites. Elle est basée sur le choix d’un système de base qui permet d’identifier les
réactions surabondantes et aussi le principe de superposition du système isostatique simple avec les
charges réelles et des systèmes virtuels avec une charge unitaire.
I- PRINCIPE DE LA METHODE ET CALCUL DU DEGRE D’HYPERSTATICITE
1- Principe de la méthode
Le principe de cette méthode consiste à remplacer la structure hyperstatique en une structure
isostatique équivalente c'est-à-dire que les liaisons surabondantes sont remplacées par des réactions
inconnues qu’il faut calculer.

2- Calcul du degré d’hyperstaticité


Pour les portiques, les poutres et les arcs de faibles courbures, on utilise la formule suivante pour
le calcul du degré d’hyperstaticité :

𝒏 = 𝑪𝟎 + 𝟐𝑻 − 𝟑𝑫 Avec :
 Co : le nombre de réactions aux appuis
 T : le nombre d’articulation simple avec T=m-1 où m=nombre de barre
 D : le nombre de disque
On appelle articulation simple : une articulation qui relie au plus 2 barres
On appelle disque : une succession de barre rigidement liées entre elles formant un contour ouvert.
Quelques exemples

n=5+(2x0)-3x1=2

n=9+(2x2)-3x3=4
n=9+(2x0)-3x1=6

6
n=4+(2x0)-3x1=1

II- CHOIX DU SYSTEME ISOSTATIQUE DE BASE


Le système isostatique est obtenu par suppression des liaisons surabondantes dont les actions
sont remplacées par des forces inconnues. D'une façon générale, pour une structure hyperstatique
donnée, on peut choisir plusieurs systèmes isostatiques de base. Exemple :

III- EQUATION CANONIQUE


Le système d'équations canoniques aux inconnues hyperstatiques constitue l'élément de base de
la méthode des forces. Il permet de calculer les inconnues(𝑋1 , 𝑋2 , 𝑋3 , … . , 𝑋𝑛 ).
Etant donné une structure n fois hyperstatique, soumis à des forces extérieures, Les équations
canoniques de la méthode des forces s’écrivent sous deux formes :
 Sous forme analytique :

7
 Soit sous forme matricielle :

NB : Pour la détermination des déplacements généralisés, on utilise des intégrales de Mohr ou


Verehaguine (méthode graphique).
IV- LES ETAPES DE RESOLUTION D’UN SYSTEME HYPERSTATIQUE PAR LA
METHODE DES FORCES
Les différentes étapes de calcul par la méthode des forces sont les suivantes :
 Déterminer le degré d’hyperstaticité
 Ecrire les n équations canoniques.
 Choisir le système de base (système isostatique le plus simple)
 Tracer le diagramme des moments fléchissant M0 du système isostatique due aux charges
extérieures (𝑋1 = 𝑋2 = 𝑋3 = ⋯ = 𝑋𝑛 = 0).
 Tracer les diagrammes unitaires 𝑚𝑖 (𝑖 = 1) correspondant au système isostatique sans
charges extérieures et avec𝑋𝑖 = 1 et les autres inconnus nuls ;
 On calcule tous les coefficients𝛿𝑖𝑗 𝑒𝑡 ∆𝑖0 à l’aide des intégrales de Mohr ou du procédé de
Verechaguine
 Résoudre le système d’équation canonique ;
 Faire la correction des diagrammes unitaires telles que : 𝑚𝑖∗ = 𝑚𝑖 . 𝑋𝑖 (𝑖 =
1, … , 𝑛), 𝑡𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑞𝑢𝑒: 𝑚1∗ = 𝑚1 . 𝑋1 ; 𝑚2∗ = 𝑚2 . 𝑋2 …
 En dernier, on obtient le diagramme des moments fléchissants final du système
hyperstatique réel en faisant la somme des moments suivants ;

V- APPLICATIONS
C
B
L
L

8
CHAPITRE3 : ETUDE DES POUTRES CONTINUES :
EQUATION DES TROIS MOMENTS

I- GENERALITES
1- Définitions
Une poutre continue est une poutre droite horizontale reposant sur plus de deux appuis simples
incompressibles. À ses extrémités, elle peut être simplement appuyée, articulée, encastrée ou
prolongée en console. Autrement dit, une poutre continue est une poutre hyperstatique.
Une travée est une portion de la poutre comprise entre deux appuis consécutifs.

2- Degré d’hyperstaticité
Pour une poutre hyperstatique, le degré d’hyperstaticité est défini comme suit :

𝒒 = 𝒏 − 𝟐 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑛 𝑙𝑒 𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑢𝑖𝑠

3- Notations
 Les appuis simples sur lesquels reposent la poutre sont notées : Ai, i=1,…..,n
 n : nombre d’appuis
 li : longueur de la travée comprise entre deux appuis successifs (Ai, Ai+1)
 Mi-1 : moment sur l’appui Ai-1
 Mi : moment sur l’appui Ai
 Mi+1 : moment sur l’appui Ai+1

II- EQUATION DES TROIS MOMENTS OU THEOREME DE CLAPEYRON


1- But de la méthode
Il s’agit ici de déterminer les moments fléchissants aux droits des appuis simples. Et la
connaissance de ces moments permettra de déduire les réactions, l’effort tranchant et le moment
fléchissant

2- Expression de l’équation des trois moments


9
Reprenons le problème général d’une poutre continue reposant sur n appuis et considérons deux
travées successives de cette poutre de part et d’autre de l’appui Ai.

On a deux types de rotations à l’appui i :


 Les rotations dues aux charges extérieures : 𝜑𝑖𝑔 𝑒𝑡 𝜑𝑖𝑑
 Les rotations dues aux moments fléchissants : 𝜑𝑖𝑔 𝑒𝑡 𝜑𝑖𝑑

Pour raison d’équilibre on doit avoir au point i :

(𝜑𝑖𝑔 𝜑𝑖𝑑 ) + (𝜑𝑖𝑔 𝜑𝑖𝑑 ) = 0

Etudions les deux travées consécutives de la poutre puis déterminons les expressions de 𝜑𝑖𝑔 𝑒𝑡 𝜑𝑖𝑑

10
Cette équation est appelée équation des trois moments ou théorème de Clapeyron.
Si toutes les travées ont la même rigidité EI, et en multipliant par 6, on a :

11
𝑀𝑖−1 𝑙𝑖−1 + 2𝑀𝑖 (𝑙𝑖−1 + 𝑙𝑖 ) + 𝑀𝑖+1 𝑙𝑖 = −6𝐸𝐼 (𝜑𝑖𝑔 + 𝜑𝑖𝑑 )

III- CAS DE L’ENCASTREMENT ET CONSOLES


1- CAS DE L’ENCASTREMENT

Dans le cas des poutres continues encastrées comme l’indique la figure ci-dessus, on ajoute
une travée fictive de longueur 𝑙 ′ = 0 . Puis on applique le théorème des trois moments au système
modifié.

2- Cas des consoles

Dans le cas des consoles comme l’indique la figure ci-contre, on calcule le moment
fléchissant résultant à l’appui de rive et en le substituant dans l’expression du théorème des trois
moments appliqué à la travée de rive et à la suivante.

IV- DETERMINATION DES EFFORTS INTERNES


Les moments aux appuis étant connus, on peut déterminer la variation des efforts de
cohésion le long de chaque travée par les relations suivantes:

12
V- APPLICATIONS
Pour chacun des cas suivants on demande de :
1- Déterminer le degré d’hyperstaticité
2- Déterminer les moments aux appuis
3- Etudier et tracer les diagrammes de M (x)
4- Etudier et tracer les diagrammes de T(x)
5- Déduire les réactions aux appuis

13
CHAPITRE4 : METHODE DE DEPLACEMENTS

Lors de l’étude des systèmes hyperstatique par la méthode de déplacement le système est
subdivisé en des parties hyperstatiques de travées simples
Ces poutres sont obtenues en introduisant des liaisons additionnelles dans les systèmes
donnés
Etude comparative
Comparons la structure isostatique utilisée dans la méthode des forces le système conjugué
hyperstatique utilisé dans la méthode de déplacement
a)
q q
X2
2 2

1
2
X1
l

o o 3
3

Z1 q

2
z1
Z2
Dans la méthode des forces ou dit
que le déplacement de
P
déplacement c’est réactions qui
sont nulles
o
3

Système conjugué des poutres hyperstatiques

14
La structure isostatique associée utilisé dans la méthode des forces s’obtient en éliminant les liaisons
super flux alors que le système conjugué de la méthode de déplacement s’obtient en introduisant les
liaisons supplémentaires
b) la structure isostatique associée de la méthode des forces est toujours redondant aux degrés
inférieur par rapport à la structure donnée alors que le système conjugués utilisé dans la méthode de
déplacement est toujours redondant au dégrée supérieur.
Note : les liaisons introduites afin d’empêcher la rotation des Joins rigides différent dans certaines
mesures des liaisons prévoyant des extrémités fixées au encastrées.
En effet, liaisons additionnelles n’ont tout simplement empêcher la toisions et la rotation
sans en aucun cas interfère dans les translations linéaire par conséquent les seules réactions que ces
liaisons peuvent développer sont les moments
Règle : Afin d’obtenir les systèmes conjugues :
1) Il conclut d’introduire les encastrements dans tous les angles rigides du système donné pour
empêcher les rotations angles
2) Introduire également des tiges dans les nœuds articulés pour empêcher les translations
linéaires
Analyse des structures hyperstatique simples
Examinions une suite des opérations tendant à déterminer tous les efforts dans les structures
hyperstatiques en prenant comme exemple une poutre encastré en une extrémité et articulé dans
l’autre, la charge est uniforme d’intensité que
q

A B
l

H=4–3=1

2) Choix de système iso Associé

(S1)
(So)
X2

Diagrammes X jij  io


X111  10
Système (So)
l  9l ²  9l ² l 
10    l  4( X )  0
6 EI  2 8 2 
l  9l 3 9l 3   l  39l ² 
9l ² 9l ²      
6 EI  2 4  6 EI  4 
2 8

l3
11 
3EI
15
0 0
X1 = 1
l/2
l 39l 4  9l 4
10   
6 X 4EI 8EI
X111  10

 l 3  9l 4 3
X1    X1  9l
 3EI  8EI 8
XA = 0

39l
yA XA – 9l +
8
M1
9l ² 39l ²
xA Ll -  0
2 8

89l 9l ² 39l ²
XA  Ml -  0
8 2 8

39l
X B  X1 
8
9l ²
Xl 
8

16
EQUATIOS CANONIQUE DE LA METHODE DE DEPLACEMENTS

q
q Z1 q
1
Z2

P P

h
h/2

0 3 0 3
l
Système conjugué des poutres hyperstatiques

Règle
Les équations de la méthode des déplacements excluent l’existence des moments réactifs et des
forces développées par les liaisons imaginaires des systèmes conjugués des poutres hyperstatique.
De même, nous l’avons vu ; les équations de la méthode des forces expriment que les
déplacements de la structure isostatique associée le long des réactions superflu et nul
On a : R1 = R1p + R11 + R12
R1p : est le moment réactif développé par la liaison additionnelle 1 sous l’action des charges
appliques
R11 : est le moment réactif de la même liaison due à la rotation du Joint 1 suivant un angle Z1
Z12 : est le moment réactif du au déplacement suivant l’horizontal du Joint 2 de la valeur Z2 = 1
a)
R1P
Z1 q

2
Z1 = 1

P
1
R2P Z1 =1
h/2

3 o 3
o

17
Z2 = 1 r12 Z2 = 1
r22
1 2

R11 = Zi r11

R12 = Z2 r12

D’où

Z1 r11 + Z2 r12 + R1p = 0

Z1 r12 + Z2 r22 +R2p = 0


Equation canonique de la méthode de déplacements
r11 : est le moment réactif du à la rotation du Joint 1 d’un angle Z1 = 1
r12 : c’est le moment réactif de d’encastrement 1 due au déplacement horizontal du Joint 2 d’une
valeur Z2 = 1
r21 : est la force réactive du support imaginaire 2 créer par la rotation du Joint 1 d’uns angle Z1 = 1
r22 : est la force réactive développée par le support imaginaire lorsque le Joint 1 et 2 se déplace d’une
distance Z2 = 1 (NB : lorsque Z2 se déplace Z1 se déplace aussi)
r2p : est la réaction au support imaginaire 2 aux charges appliquées d’une façon générale, pour le cas
de 4 liaisons additionnelle
Rappel

 Quand on parle de méthode de force  le déplacement est nul

X2

11X1  12 x2  1 p  0
X1
12 x1   22   2 p  0

18
 Quand on parle de la méthode de déplacement ce sont les réactions sur les appuis qui sont
nulles

Les encastrements qu’on met


n’empêche pas les déplacements cela
ne regarde que la rotation ou la torsion

P r11z1  R1 p  0

Confère page précédente


R2p : est la réactions au support imaginaire 2 due aux charges appliquées d’une façon générale, pour
le cas de 4 liaisons additionnelles (i.e. 4 inconnues) ou aura :
Z1r11 +z2 r12 + Z3 r13 + r4 + r14 + R1p = 0
Z1r21 +z2 r22 + Z3 r23 + Z4 + r24 + R2p = 0
Z1r31 +z2 r32 + Z3 r33 + Z4 + r34 + R3p = 0
Z1r41 +z2 r42 + Z3 r43 + Z4 + r44 + R4p = 0
 Les coefficients ; rii (i = 1, 2 ……., n) sont appelées coefficients principaux
 Les coefficients rij (i ≠≠ j) sont appelées coefficient secondaires d’une façon analogue a la
méthode des forces on aura
Rmm = rmm c’est le principe de la reprocité Des travaux
METHODE STATIQUE DE DETERMINATION DES COEF DES INCONNUES ET DES
TERMES LIBRES
Pour déterminer les coefficients des inconnues et les termes libres il faut connaître les moments
fléchissant crées dans tous les membres du système conjugué des poutres hyperstatique engendré par
les déplacements unitaires et les charges appliquées vous tableau (2)

2 2

h
1 2
2

P P
h/2

0 3
l
Système conjugué

19
9l ²
8

Ph
8

Ph
La réaction considéré dans las bare 1-2
8
est celle de la barre 2-3 car
Est nulles que est verticale
3
o
Ph
8

Construisons (MF)
- la barre O – 1 ren……. Au tableau 2, photocopie à la ligne 6 du tableau 2
1 1  p.h  1
M o1  M10   ph  4  v  
24 8  2
1 1 ph
On obtient au centre M 1  2. . . ph  .
2
01 4 4 8

- la barre 1-2
9l ²
ligne 2 tableau 2. M 12  
8
Construisons les diagrammes des moments unitaires :

1) Construisons M
4 EI
h

Barre O – 1
3EI 

l M1 Voir ligne 8
Barre 1-2 voir ligne 3

3EI
0 3
l

20

2) Construisons M 2
3) 6 EI

Z2 = 1

1 2 Barre O – 1
Voir ligne 9

Barre 1 – 2
Voir ligne 4
O 3
6 EI
3EI

Déterminination des coefficients r11, r12, r21, r22, R1 et R2p


Pour ce faire, subdivisons ces coefficients en deux groupes :
i) Ceux exprimant les moments réactifs développés par les liaisons imaginaires s’opposant à la
rotation des Joints. (tout ce qui aura 1 devant V11, V1p, pas r21 moments relatifs
ii) Ceux représentant les forces réactives des supports imaginaires introduites pour s’opposer au
déplacement des Joints.
Pour le premier groupe (i) on isole le Joint et on pose M  0
Pour le second groupe (ii) peut être obtenu soit à partir de l’équilibre de tout le système isolé
de son support on alors de l’équilibre de l’une ou l’autre partie de ce système. Cette équation aura la
forme générale  F  0
La direction de l’axe de F doit être choisie de telle manière à simplifier autant que possible la
suite des calculs
Convention de signe
La force réactive et les moments fléchissant sont puis positifs lorsqu’il suivent la direction
des déplacements adoptés pour le joint en considération et celle des angles rotation
Déterminons les coefficients de la liaison additionnelle en 1

RIP

9l ²
Zone tendue
8

M  0
9h 9.l ² ph
8 Rip   0
8 8

21
ph 9l ²
Rip  
8 8
r11
EI 3EI 4EI
 M  0  r11   0
l l h

3EI 4 EI
4 EI r11  
l h
h

r12

6EI
 M  0  r12  0
6 EI h²
 6 EI
h r12 

Déterminons les forces réactives R2p ; r21 r22

Développées par le support imaginaire s’opposant au déplacement du Jovut 2

R2p
2 La façon la plus simple de
déterminer l’effort tranchant T
quand on a le moment

ph
8

p P
T
2
ph
8 22
x  0
p
R2 p  p  0
2
lire le tableau 2 poutre I
ph ph
R p
8 2 p 2 8
ph ph

T 8 8  p
h 2
2

p
R2 p  
2

Pour R21 M1

Isolons le diagramme

4 EI r21
h

2EI 4EI
 
T h h  T  6EI
6 EI h h²
T
Th²
2 EI

On lire tableau 2 ligne 8 on a ici deux force r21 et I

 X  0  T  r21  0

r21 = - T

 6 EI
r21 

23
Déterminons r22

R22

3EI
12 EI 3EI T
h3
6 EI h3 h3
h
12 EI 3EI
r22 -   0
h3 h

15 EI
r22 =
h3
Conclusion
Nous avons aussi obtenu les valeurs de tous les coefficients des inconnues et les termes libres du
système des équations canoniques. Cette méthode de détermination des coefficients utilisée est
appelée méthode statique.
Détermination des coefficient des un connues et des termes libres par la méthode de
multiplication des diagrammes
Pour la plupart des cas le moment réactifs et les forces développées pour la liaison
imaginaires sont très facilement déterminées en multipliant les diagrammes des moments fléchissant
correspondants,
Z1  1

M Zm = 1
1 i

24
Considérons la structure ci-dessus, l’utilisation de la méthode statique implique certaine
complications. En effet, la projection sur l’axe des x doit contenir aussi bien les efforts normaux que
ceux tranchants
Théorème de la réaction réciproque
‘Voir démonstration structure 1 méthode de forces)
Enoncé
Les forces réactives dues au déplacement unitaires
De la liaison m le long de la direction n est égale à la force réactive induite par le déplacement de la
liaison n le long de la liaison m
Exercice
On se donne le portique de l’exemple précédent traité par la méthode statique
Déterminer les coefficients des inconnu r12 et r22

4 EI
h

3EI
h 
M

2 EP
h 6 EI 3EI
h² h²

h   4 EI  6 EI   2 EI  6 EI   4 EI  6 EP   8EI  2 EI 
 2    2      
6   h  h²   h  h²   h  h²   h²  h 
R12 =

h  48 EI 24 EI 24 EI K ( EI )² 8( EI )² 2EI ²
 3    
6  h² h h² h3 h3 2²

25
(8EI )²  (2 EI )² 6( EI )²
 
h² h²
6 EI
 r12  
h2

h   6 EI  6 EI   6 EI  6 EI   6 EI  6 EI   3EI 
r22 = 2 h²  h²   2 h²  h²   2 h²  h²   2 h² 
6 EI            

h  72( EI )² 18( EI )²
   12( EI3 )²  3( EI3 )²  15( EI3 )²
6EI  h4 h4 h h h

15 EI
r22 
h3
- Détermination de R1p et R2P
Soit M’P le diagramme des moments fléchissant de n’importe quel système uso associé on a la
formule suivante

 M 'F
Rnp = - S  M n ds
EI


M p M1
Ainsi R1P     ds.
EI
Pour avoir R1P il faut avoir le système iso (on remet à la méthode de forces) (pas de système de
départ)

On a remplacé l’encastrement par une


9l ² articulation pour désirer simplement car on
8 sait que les moments sont nul au articulation.
P

PL 26
2
2 9l ² l 1 3EI 1 Ph h 1 8EI
R1p =  X X X  X X . .
3 8 EI 2 l 2 2 2 2 EIH

9l ² ph
  
8 8

*
De même pour déterminer. R2p multiplions M 'P par M 2

Remarque : Ces résultats coïncident exactement avec ceux de la méthode statique


Vérification

2 EI  3
2  
h  h

3EI
9l ²
l
8

M 'P

PL
2
2 EI  3  3EI
 1
h h  h²
 
M 1 M 2

M S M 'P   M1M 'P   M 2 M 'P

'SP  '1P '2 P

1  ph h 1 2 9l ² 3 EI 
 SP   . . X  . .l.  avec x =
EP  2 2 2 3 8 2 l 

ph 9l ² ph p 9l ²
1 p   '21   p / 2   sp   
8 8 8 2 8

Reprendre tous les calculs pour h = 2m l = 3 cm

Construisons des diagrammes de M, T, et N dans le

27
Système donné
Lorsque le système des équations simultanés dérivée de la méthode de déplacement est résolu
i-e lorsque les angles de rotations et les déplacements linéaires de tous les Joints de la structure
hyperstatiques donnée sont connu, nous pouvons procéder à la construction des diagrammes des
efforts appartenant à cette structure.
Les ordonnées des moments fléchissant résultants peuvent être obtenues, par le sommation de
diagrammes de MP et de celles des diagrammes unitaires.
Les diagrammes unitaires, étant préalablement multiplié par les amplitudes des inconnues
(zc) déterminées ainsi on a :
  
M  Mp  M1z1  M 1 Z1  M 2 Z 2  ................. M nZn
Le diagramme obtenu doit respecter l’équilibre des nœuds : c’est l’objet de la vérification des
résultats obtenus.
Le diagramme des efforts tranchant T est obtenu à partir du diagramme du moment
fléchissant obtenu conformément à la procédure de la méthode des forces.
Après quoi on doit calculer les efforts normaux.
Ici l’équilibre des différentes portions considérées de la structure revêt au caractère spécial.

TD STRUCTURE

EXO 1

2EI 2EI

EI
2 2 2 l = a1b
a P
Pl
8

1 2 4

l (M P )
P
8

28
a 2 1
V=  
l 4 2
b 2 1
v  
l 4 2
2
11 1 1 pl
nA  4.v².Pl    pl  . 
2 2 2 4 8
2 EI 4 EI
 EI
l 4
4 EI 4 EI
 2 EI  4 EI
h l

 
 M1 
2 EI
 2 EI  
2 4 EI
 2 EI
l

2 EI 2 EI
  EI
h 2
Isolons les nœuds

Pour np : R1P

l
P
8

L  pl
 M  o  R1P  P  o  R1 p 
8 8

11


Pour M , 4EI 2EI

2EI

 n  0  <11 – 4EI – 2EI – 2 EI – dEI

R11 = 8EI

29
Equation canonique
R1 p
r11z1 + R1p = 0  Z1  
r11
 l
 p 
Z1   
8 pl 5
 
8EI 64 EI 16 EI

Tracer du diagramme : recherché des valeurs des moments aux ≠ points



M p  M 1 Z1
  
MÜ = Mp  M .Z1  M 2 Z2  ........ n Zn
5 5
M12  0  2EI 
16 EI 81
5
M 21  o  2M12 
4
10 5
M 23  
16 8
5
M32 = EI. Z1 =
16
15
∩24 
3
45
∩4 =
16
45
16
5/4 15 / 8

5/8
5
8

5 / 16
l

y EI X
l-y
2 EI

30
2 EI x l 2 EI 4EI
 x . 
3l L/2 2 3l 3
4 4

pl 4 EI 5
Mc   .
8 3 16 EI

5 5 35
  
2 12 12

31

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