Complex
Complex
Complex
Nombres complexes
On désigne par i le nombre tel que i2 =
1 , et on appelle nombre complexe tout nombre z ayant une écriture du
type
z = a + ib
où a et b sont des nombres réels. Cette écriture est appelée forme algébrique , ou encore forme cartésienne, du
nombre complexe z, et les nombres a et b sont respectivement appelés partie réelle et partie imaginaire du nombre
complexe z. On note :
a = ℜe(z) et b = ℑm(z)
On désigne par l’ensemble des nombres complexes. Il contient l’ensemble des nombres r éels (on note
).
Deux nombres complexes z = a + ib et z = a + ib sont égaux si et seulement si
a=a et b=b
1.2 - Représentation géométrique d’un nombre complexe
Dans le plan muni d’un repère orthonormal (O u v), on associe à tout nombre
complexe z = a + ib le point M de coordonnées (a b).
Ce point M(a b) est appelé image du nombre complexe z, et z est appelé b M
affixe du point M. De même, Le vecteur OM est nommé vecteur image du
nombre complexe z, et z est appelé affixe du vecteur OM.
L’axe des abscisses (O u) est dit axe réel ; l’axe des ordonnées (O v) est dit
axe des imaginaires.
Remarques : O a
Le point O est l’image du nombre 0.
Un nombre z réel a pour image un point de l’axe (O u)
Un nombre z imaginaire pur (c’est à dire de la forme z = ib avec b réel) a pour image un point de l’axe (O v)
Les nombres z et
z ont pour images deux points M et M symétriques par rapport à O.
Soit le nombre complexe z = a + ib et son point image M dans le
plan rapporté à un repère orthonormal (O u v). Le point M, s’il est
différent de l’origine O, est entièrement déterminé par les données de M b
la distance r et de l’angle θ, où
r = OM et θ = (u OM) r
Ce qui nous donne une autre écriture pour le nombre complexe z. On
notera
θ
z = [r θ] ou z = reiθ
a O
qui sont respectivement appelées forme trigonométrique et forme
exponentielle du nombre complexe z.
On appelle module de z, et on note
z
, le nombre
z
= r. On appelle
argument de z, et on note Arg(z), toute mesure de l’angle θ. L’argument d’un nombre complexe n’est donc d éfini
qu’à 2kπ près. On en donne généralement la détermination principale qui est la mesure appartenant à l’intervalle
]
π π].
En conséquence, les nombres z = [r θ] et z = [r θ ] sont égaux si et seulement si
Pour passer d’une écriture à une autre, on utilise les résultats suivants : si z = a + ib , on a
z
= r = a2 + b2
et en considérant les projections orthogonales du point M sur les axes de coordonnées, on obtient les relations
a = r cos θ et b = r sin θ
a b
cos θ = et sin θ =
r r
Remarque :
On a donc en particulier eiθ = cos θ + i sin θ .
θ
Si deux nombres complexes z et z sont conjugués, alors leurs points images respectifs
M et M sont symétriques par rapport à l’axe des abscisses. O −θ a
Si la forme trigonométrique de z est z = [r θ] = reiθ , on vérifie immédiatement que
l’on a −b
z = [r
θ] = re iθ
M’
Les calculs s’effectuent comme dans l’ensemble des nombres réels. Il suffit de remplacer i2 par
1. Il en résulte en
particulier que les identités remarquables restent valables pour les nombres complexes. On a ainsi, si A et B sont deux
complexes quelconques :
(A + B)2 = A2 + 2AB + B2 (A
B)2 = A2
2AB + B2
3 3 2
(A + B) = A + 3A B + 3AB + B 2 3
(A
B)3 = A3
3A2 B + 3AB2
B3
A
B = (A
B)(A + B)
2 2
Et on a en plus l’égalité
A2 + B2 = (A
iB)(A + iB)
2.2.2 - Inverse et quotient de deux nombres complexes
1 z̄ a
ib
= =
z zz̄ a2 + b2
Le quotient de deux nombres est défini par z z = z 1 z .
2.3 - Opérations sous forme trigonométrique
On ne peut utiliser la forme trigonométrique pour additioner ou soustraire deux nombres complexes. Par contre, il est
très aisé de multiplier, de diviser, ou d’élever à une puissance entière en utilisant cette écriture.
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Soit n un nombre entier positif ou négatif. On pose z = [r θ] et z = [r θ ]. On vérifie alors facilement (avec le
formulaire de trigonométrie) les relations
z
z = [r θ]
[r θ ] = [r
r θ+θ] et zn = [r θ]n = [rn n θ]
On pose z = [r θ] et z = [r θ ]. On vérifie alors facilement (avec le formulaire de trigonométrie) les relations
1
z = 1
[r θ] =
1
r
θ et z
z
= [r θ]
[r θ ]
=
r
r
θ
θ
lorsque z = 0.
Soient z = reiθ et z = reiθ . Les règles de calcul précédentes s’écrivent alors
1 1
= e
z r
iθ
zz = rr ei(θ+θ )
zn = rn einθ et
z
z
r
= ei(θ
r
θ)
N(zC + zD )
D(zD ) 2 B(zB )
M(zB
zA )
1
C(zC ) v A(zA )
-6 -5 -4 -3 -2 -1
O
u 1 2 3
Soit zC et zD deux nombres complexes de points images respectifs C et D. Alors le nombre z N = zC + zD est l’affixe du
vecteur OC + OD.
Soit zA et zB deux nombres complexes de points images respectifs A et B. Alors le nombre z M = zB
zA est l’affixe du
vecteur AB.
On a donc en particulier,
AB =
zB
zA
et
(u AB) = Arg(zB
zA )
La multiplication d’un complexe par un nombre réel correspond à la multiplication des vecteurs par un nombre réel.
Plus précisément : si a un nombre complexe de vecteur image OA et α un nombre réel quelconque, alors αa est l’affixe
du vecteur αOA.
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z+z =z+z et z z =z z
On a en outre, si z = a + ib avec a et b réels,
z + z = 2a z
z = 2ib zz = a2 + b2 =
z
2
On en déduit les parties réelles et imaginaires du nombre z :
1 1
ℜe(z) = (z + z) et ℑm(z) = (z
z)
2 2i
z
n
z
=
z
n
1
1
z =
z
et
z
=
z
z
z
Le module n’est pas compatible avec l’addition. On a néanmoins une majoration du module d’une somme :
z + z
z
+
z
Cette relation est connue sous le nom d’inégalité triangulaire.
Arg(z
z ) = Arg(z) + Arg(z ) (mod 2π) Arg(zn ) = n Arg(z) (mod 2π)
Arg
1
z
=
Arg(z) (mod 2π) et Arg
z
z
= Arg(z)
Arg(z ) (mod 2π)
De plus, si zA , zB et zC sont respectivement les affixes des points A, B et C dans le repère (O u v), alors on a
Arg(zB
zA ) = (u AB)
et Arg
zC
zA
zB
zA
= (AB AC)
où a, b et c sont des constantes réelles avec a = 0. Posons ∆ = b2 4ac (∆ est appelé discriminant du polynôme
az2 + bz + c). Alors
Si ∆ = 0, l’équation (E) admet une solution réelle double :
b
x=
2a
Si ∆ 0, l’équation (E) admet deux solutions réelles :
b
∆
b+ ∆
x1 = et x2 =
2a 2a
Si ∆ 0, l’équation (E) n’admet pas de solution réelle, mais elle admet deux solutions complexes :
b
i
∆
b+i
∆
z1 = et z2 =
2a 2a
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Ces formules permettent la linéarisation des formules trigonométriques (c’est à dire la transformation d’un produit
de fonctions trigo en somme de fonctions trigo). Par exemple, on a
1 iθ
cos3 θ = (e + e iθ )3
23
=
1 3iθ
e + 3e2iθ e iθ + 3eiθ e 2iθ
+e 3iθ
8
=
1 3iθ
e + e 3iθ + 3 eiθ + e
iθ
8
1 1 3
= (2 cos 3θ + 3 2 cos θ) soit cos3 θ = cos 3θ + cos θ
8 4 4
La linéarisation est souvent employée pour déterminer une primitive d’un produit de fonctions trigonométriques.
L’ensemble des nombres complexes possède une propriété remarquable : toute équation polynômiale de degré n y
possède exactement n racines (en comptant les ordres de multiplicité). En particulier, si a est un nombre complexe
quelconque, l’équation
Z2
a = 0
possède deux solutions complexes z1 et z2 . On aura donc z21 = z22 = a, et z1 et z2 seront appelées les racines carrées
du nombre complexe a.
Résolution pratique
Par exemple, cherchons les deux racines carrées de 3 + 4i. On pose z = a + bi l’inconnue solution de l’équation
Z 2 = 3 + 4i. Il vient :
a2
b2 = 3 2a2 = 8 a2 = 4
2 2 2
a +b =5 2b = 2 b2 = 1
2ab = 4 2ab = 4 2ab = 4
En remarquant que a et b sont de même signe puisque le produit ab est positif, on en déduit que les deux racines carrées
de 3 + 4i sont z1 = 2 + i et z2 =
2
i.
Soit l’équation
(E) aZ 2 + bZ + c = 0 où a b c
On appelle discriminant de cette équation le nombre complexe ∆ = b2
4ac. Soit δ une racine carrée de ∆. Alors
l’équation (E) admet les deux racines
1 1
z1 = (
b
δ) et z2 = (
b + δ)
2a 2a
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La fonction z ℜe(z)
et la ligne de niveau k de cette fonction correspond à la droite, parallèle à l’axe des ordonnées, d’équation x = k.
Par exemple, voici représenté la ligne de niveau
2 de cette fonction :
ℜe(z) = 2
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La fonction z ℑm(z)
et, de la même façon que pour la fonction précédente, la ligne de niveau k de cette fonction correspond à la droite,
parallèle à l’axe des abscisses, d’équation y = k.
La fonction z
z
La surface ainsi définie est un cône de sommet O et d’axe Oz, et la ligne de niveau positif k de la fonction z
z
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De façon tout à fait analogue, si M0 est le point image du nombre complexe z0 , alors la représentation graphique dans
l’espace 3 de la fonction z
z
z0
est un cône de sommet M0 et d’axe Oz, tandis que la ligne de niveau positif k
de cette fonction est le cercle de centre M0 et de rayon k.
z
z0
= 3
z
z0
= 2
M0
Si le réel k est nul, la ligne de niveau k est réduite au point M0 , et si k est strictement négatif, la ligne de niveau est vide.
10.4 - Les fonctions z Arg(z) et z Arg(z z0 )
La représentation graphique de la fonction z Arg(z) est la surface S suivante :
La fonction z Arg(z)
Et si z0 est un nombre complexe fixé, affixe du point M0 , la représentation graphique de la fonction z Arg(z
z0 )
est l’image de la surface S par la translation de vecteur w, où w est le vecteur image de z0 .
Dans ce cas, la ligne de niveau de la fonction z Arg(z
z0 ) correspondant au niveau θ (au nombre de tours près) est
la demi-droite d’extrémité M0 (M0 non compris puisque le nombre 0 n’a pas d’argument) et de vecteur directeur u tel
qu’une mesure de l’angle orienté (u u ) soit θ.
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Par exemple, voici les lignes de niveaux π 4 et
π 3 de la fonction z Arg(z
z 0 ) où z0 est un nombre complexe
fixé :
Arg(z z0 ) = π 4
u π 4
u
M0
u
π 3
v Arg(z z0 ) = π 3
u
π π
Lignes de niveaux 4 et
3 de la fonction z Arg(z
z0 )
Pour représenter une fonctions de dans , il faut 4 dimensions : 2 pour l’espace de départ et 2 pour l’espace d’arrivée.
On se contente donc, à notre niveau, d’imaginer ces fonctions en cherchant les images de certains points ou ensembles
de points particuliers
11.1 - Translations (z z + b)
On considère f l’application de dans définie par z z + b où b est un nombre complexe quelconque.
Soit M l’image de z et M l’image de z = f (z) dans le plan complexe.
Alors l’application M
M ainsi définie est la translation de vecteur w, où w est le vecteur image de b. On note Tw
cette application.
Même si c’est trivial, il faut noter que les translations conservent les distances et les angles. Autrement dit si les points
A , B et C sont les images respectives des points A, B et C par une translation t, alors
AB = A B et
(AB AC) = (A B A C )
11.2 - Rotations (z eiθ z)
On considère f l’application de dans définie par z eiθ z où θ est un nombre réel quelconque.
Soit M l’image de z et M l’image de z = f (z) dans le plan complexe.
Alors l’application M M ainsi définie est la rotation de centre O (l’origine du repère) et d’angle θ. On note RO θ
cette application.
Comme les translations, les rotations conservent les distances, les angles et le parallélisme.
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M1 M2
M1 M2
O
Ω
N Ω
N
11.4 - Similitudes (z az a )
On appelle similitude de centre O, de rapport k et d’angle θ la composée de l’homothétie de centre O et de rapport k
avec la rotation de centre O et d’angle θ. On note SO θ k = hO k RO θ = RO θ hO k (l’ordre de la composition n’a pas
d’importance).
On considère f l’application de dans définie par z az où k est un nombre complexe quelconque. Pour chaque
complexe z donné, on note M le point image de z, et M l’image de z = f (z) dans le plan complexe.
Alors l’application M
M ainsi définie est la similitude de centre O (l’origine du repère), de rapport θ = Arg(a) et
de rapport k =
a
.
M2
M1 M2 Ω
M1 N
M1 M2
O
Ω
N Ω
N
Une telle similitude conserve le parallélisme et les angles, mais multiplie les distances par
k
.
1
11.5 - Inversion (z )
z
On appelle inversion de centre O et de puissance 1 l’application qui à tout point M, autre que O, associe le point M
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tel que :
OM OM = 1
M appartient à la demi-droite issue de O passant par M.
On considère f l’application de
dans
définie par z
1
, et on note M l’image de z et M l’image de z = f (z) dans
le plan complexe. Alors l’application M z
M ainsi définie est l’inversion de centre O et de puissance 1.
Pour construire l’image d’un point M d’affixe, on utilise le fait que si
1 1 1
z = [r θ] = reiθ alors = θ = eiθ
z r r
Reste à savoir (et on l’admettra) que :
L’image par l’inversion de centre O et de puissance 1 d’une droite ne passant pas par O est un cercle priv é d’un
point.
L’image par l’inversion de centre O et de puissance 1 de la droite d’équation x = a (a = 0) est le cercle de centre
C1 H’ D
A’ A
O
C2
x=a
1
11.6 - Inversion complexe (z )
z
On considère f l’application de
dans
définie par z
1
, et on note M l’image de z et M l’image de z = f (z) dans
le plan complexe. Alors l’application M z
M ainsi définie est l’inversion de centre O et de puissance
1, parfois
aussi appelé inversion complexe.
Pour construire l’image d’un point M d’affixe, on utilise le fait que si
1 1 1
z = [r θ] = reiθ alors =
θ = e
iθ
z r r
Géométriquement, la transformation ainsi définie est la composée de l’inversion de centre O et de puissance 1 avec la
symétrie orthogonale d’axe Ox.
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π/2
2π/3 1
π/3
3π/4 π/4
5π/6 π/6
0,5
π 0
−1 −0,5 0,5 1 cos
−0,5
−5π/6 −π/6
−3π/4 −π/4
−2π/3 −1 −π/3
−π/2
π π π π
x 0
6 4 3 2
3 2 1
cos x 1 0
2 2 2
1 2 3
sin x 0 1
2 2 2
Exercice 1 : Équation dans
Déterminer la solution complexe z0 de l’équation
z+1
=1+i
z
1
Exercice 2 : Système d’équations dans
Déterminer les nombres complexes z1 et z2 tels que
2z1 + z2 = 4
2iz1 + z2 = 0
Z1 + Z2 + Z3
avec Z 1 = 1 + 2 j, Z 2 =
1 + 3 j et Z 3 = 4 + 5 j.
Mettre Z sous la forme algébrique a + b j.
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z1 = 3i z2 = 5 z3 = 2 2i z4 = 1 + i 3
2 sin x sin 3x = 0
(eix
e
ix 3
) = (e3ix
e
3ix
)
3(eix
e
ix
)
2 sin x sin 3x = 0
Exercice 8 : Racine carrée dans
Résoudre dans l’équation
z2 = 3
4i
z2 + z 1 + 3i = 0
13
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Exercice 11 : Èquation du second degré à coefficients dans
Calculer (5
3i)2 puis résoudre dans l’équation
z2 + (5 i)z + 2 + 5i = 0
Exercice 12 : Équation du second degré dans [X]
Résoudre dans l’équation
z2
(5 + 3i)z + 10 + 5i = 0
Exercice 13 : Équation dans [X] et triangle
z1 = 2i z2 = 3 2i et z3 = 4 + 3i
Exercice 14 : Linéarisation
Utiliser les formules d’Euler pour transformer en somme l’expression suivante :
Exercice 15 : Linéarisation
Linéariser l’expression sin3 (2x).
Quel est l’ensemble des points M d’affixe z du plan vérifiant Arg(z (3 i)) = π 3 ?
L
z=1
j
Cω
où L et C sont deux contantes réelles strictement positives et où ω est un réel variant dans l’intervalle ]0 +∞[.
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En électronique, on utilise la fonction de transfert T de la pulsation ω, définie quand ω décrit l’intervalle [0 +∞[
par :
1
T(ω) =
1 + jω
1. Montrer que pour tout nombre réel ω de [0 +∞[, on a :
1
jω
T(ω) =
1 + ω2
2. Le plan complexe est muni du repère orthonormal (O u v), unité 20 cm (ou 20 grands carreaux). Placer les points
A, B, C, D, E et F d’affixes respectives
3. Montrer que, pour tout nombre réel ω de [0 +∞[, le point M d’affixe T(ω) est situé sur le demi-cercle inférieur de
diamètre [OA].
4. Quel est l’ensemble des points m d’affixe 1
jω quand ω varie dans [0 +∞[ ?
En électronique, sur un montage, on utilise la fonction de transfert T de la pulsation ω, d éfinie quand ω décrit
l’intervalle [0 +∞[ par :
4
T(ω) =
(1 + jω)3
1. Calculer
1
T(0) T T(1) T( 3)
3
2. On modifie le montage précédent et on obtient alors la nouvelle fonction de transfert H définie par :
T(ω)
H(ω) =
1 + T(ω)
Z = z2
z + 2
(on définit ainsi une fonction de vers ). On appelle respectivement M et M les images de z et Z dans le plan
rapporté à un repère orthonormé (O u v).
1. a ) Si M a pour affixe z =
2 + i, quel est l’affixe du point M ?
b ) Si le point M a pour affixe Z = 1, quels sont les affixes des points M qui ont M pour associé ?
2. a ) On pose z = x + iy où x et y sont des nombres réels. Exprimer en fonction de x et y les parties réelles et
imaginaires X et Y de Z.
b ) Quels sont les points M du plan pour lesquels M appartient à la droite de vecteur directeur u passant par O ?
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Exercice 22 : Fonction de dans – Ensembles de points
On pose z = x + iy où x et y sont des nombres réels, et on appelle M l’image de z dans le plan complexe.
À tout nombre complexe z =
i, on associe le nombre complexe
z + 2i
Z=
1
iz
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