Modelisation de Ligne de Transport Electrique
Modelisation de Ligne de Transport Electrique
Modelisation de Ligne de Transport Electrique
M INI S T ÈR E D E L’ EN S EI G N EM EN T S UP ÉR I EU R E T D E L A
RE CH E RCH E S CI E N T IF I QU E
UN IV E RS I T É D ES FR ÈR E S M E N TO U R I CO NS T AN T IN E
FAC U L T É D E S SC I E NC E S D E L’ I N G ÉN I E UR
DE PA R T EM EN T D’ E L EC T RO T EC H N I Q UE
N° Ordre : ……………………
Série : …………………………
THÈSE
----------------------
RÉPARTITION OPTIMALE DES PUISSANCES
UTILISANT LES TECHNIQUES DE
L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE
----------------------
Option : ÉLECTROTECHNIQUE
Par :
Mr DRAIDI ABDELLAH
Date de Soutenance : 11 juillet 2016
Devant le jury :
Année 2016
Dédicaces
Dédicaces
À ma femme
I
Remerciements
Remerciements
ma thèse.
II
Remerciements
III
Table des Matières
V
Table des Matières
VI
LISTE DES FIGURES
VII
LISTE DES FIGURES
VIII
LISTE DES FIGURES
Annexe 01
Figure A1-1 Élément du réseau (ligne, câble) 110
Figure A1-2 Partie de réseau 111
Figure A1-3 Ajout de branche et /ou corde 112
Annexe 02
Figure. A2.1 Trajectoire de la descente du gradient 119
IX
LISTE DES TABLEAUX
X
LISTE DES SYMBOLES
HT Haute tension
MT Moyenne tension
BT Basse tension
S Puissance apparente
P Puissance active
Q Puissance réactive
XI
LISTE DES SYMBOLES
δ Angle de transmission
𝑉𝑅 % Régulation de la tension
𝛾 Constante de propagation
𝑌 Admittance shunt
𝛼 Constante d’atténuation
𝛽 Constante de phase
𝑍0 Impédance caractéristique
𝑉𝑥 Tension à un point x
𝐼𝑥 Courant à un point x
𝜌𝐿 Coefficient de réflexion
λ Longueur d'onde
𝜇0 Perméabilité du vide
𝑘0 Permittivité du vide
v Vitesse de propagation
𝑝𝐷1 , 𝑝𝐷2 Puissances actives demandées par les deux jeux de barres 1 et 2.
XII
LISTE DES SYMBOLES
𝑄𝐷1 𝑒𝑡 𝑄𝐷2 Puissances réactives demandées par les deux jeux de barres 1 et 2.
𝜀 Tolérance spécifiée
𝑃𝑗 Entrées du neurone
f Fonction de transfert
a Sortie de neurone
𝐹̂ L’indice de performance
𝜂 Taux d’apprentissage
F Ensemble flou
𝜇𝐹 ( 𝑥) Fonction d’appartenance
𝛼; 𝛽, 𝛾 Valeurs linguistiques
𝑋𝑖 Variable linguistique
XIII
LISTE DES SYMBOLES
input Entrée
rule Règle
output Sortie
XIV
INTRODUCTION GENERALE
Introduction Générale
Les réseaux électriques ont connu un énorme essor suite au développement de
l’informatique et des logiciels de commande, on parle aujourd’hui des ‘smart grids’ ou
réseaux intelligents. C’est-à-dire l’automatisation et le contrôle informatique de la
production de l’énergie électrique, de toutes les opérations du réseau de transport, de
distribution et la gestion de comptage pour les différents types de charges électriques sur
tous les niveaux de tensions et pour d’éventuelle productions décentralisées.
L’étude de l’écoulement de puissance est procédée, pour que le réseau électrique soit
stable, économique et fiable. Le calcul de l’écoulement de puissance est nécessaire pour
définir l'état du réseau électrique en termes de charges connectées, des amplitudes de
courants dans chaque partie du réseau (lignes, câbles, transformateurs ...), l’évaluation des
pertes et, éventuellement, la modification du plan de tension pour réduire ces pertes. Il est
nécessaire de définir des stratégies de contrôle et de gestion pour déterminer la tension au
niveau de chaque nœud, la puissance active et réactive permet de déterminer les instructions
de réglage pour les machines du réseau.
1
INTRODUCTION GENERALE
Les réseaux de neurones ont la capacité de traiter des problèmes divers et variés. Le
résultat peut être une prédiction, une classification ou une analyse de données. Ils permettent
de traiter des problèmes non structurés, c'est-à-dire des problèmes sur lesquels on ne dispose
d'aucune information au préalable. Les réseaux de neurones donnent de bons résultats car
mêmes dans des domaines très complexes, ils sont plus performants que les statistiques ou
les arbres de décisions. En découvrant les relations entre les variables, ce système ne nous
oblige pas à s'interroger sur la forme de la fonction à estimer.
La logique floue permet de raisonner non pas sur des variables numériques, mais sur
des variables linguistiques, c'est-à-dire, sur des variables qualitatives (grand, petit, moyen,
loin, près, fort, etc.). Le fait de raisonner sur ces variables linguistiques va permettre de
pouvoir manipuler des connaissances en langage naturel. Tout ce que l'on fait de rentrer au
système, ce sont des règles d'inférences exprimées en langage naturel. Il y a donc un avantage
certain à travailler en logique floue. Cette méthode est très utile lorsque l'on se trouve
confronté à des systèmes qui ne sont pas, ou difficilement modélisables. De même, cette
méthode est très avantageuse si l'on possède un bon niveau d'expertise humaine. En effet, il
faut fournir au système flou toute une base de règle exprimé en langage naturel pour
permettre de raisonner et de tirer des conclusions. Plus l'expertise humaine d'un système est
importante plus on est capable d'ajouter des règles d'inférences au système.
Le premier chapitre présente une vue générale sur le réseau électrique et ces trois
majeures parties à savoir, la production, le transport, la distribution de l’énergie électrique.
On a étudié les types de centrales électriques entre autres les centrales conventionnelles et
celles à énergie renouvelable, puis les techniques de transport et de distribution de l’énergie
produite.
2
INTRODUCTION GENERALE
Le chapitre trois, présente deux techniques d’intelligence artificielle ont été présentées
à savoir : les réseaux de neurones et la logique floue, et la combinaison entre ces deux
méthodes, les systèmes à inférence neuro-flou (ANFIS).
Le dernier chapitre comporte la partie de notre programmation qui est divisée en deux
parties :
3
Chapitre 1
GÉNÉRALITÉS SUR LES
RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
INTRODUCTION
Le réseau électrique est toujours composé de trois grandes parties telles que : la
production de l’énergie électrique, le transport, la distribution. Parfois, dans la littérature,
5
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
une quatrième partie telle que la consommation est ajouter comme une partie distincte
derrière la distribution au réseau électrique.
6
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
7
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Les premières centrales hydroélectriques sont entrées en service dans les années
1880 et représentent maintenant environ 20 % (875 GW) de capacité de production
installée dans le monde (World Energy Council 2010) L'hydroélectricité est une source
importante d'énergie renouvelable, bien que le coût d'investissement initial est élevé, la
simplicité des centrales hydroélectriques, associés avec leurs coûts d'exploitation et de
maintenance réduits, leur longue durée de service et sa grande fiabilité, leur fait une
source très économique effective et flexible de production d'électricité.
Les unités hydroélectriques ont été installées avec des capacités allant de quelques
kilowatts à environ 1 GW. L’unité de génération peut avoir son arbre orienté en verticale,
horizontale ou d’une direction inclinée dépendant de la condition physique du site et du
type de turbine utilisée. On constate trois types de centrales hydraulique :
8
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Une centrale nucléaire est identique à une centrale thermique, sauf que la chaudière
brulant le combustible est remplacée par un réacteur contenant le combustible nucléaire
en fission (voir fig. 1-3). Le rendement global est entre 30 % à 40 % et l’on doit encore
prévoir un système de refroidissement important, ce qui nécessite un emplacement près
d’un cours d’eau ou la construction d’une tour de refroidissement.
9
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
- Pile à combustible ;
- Énergie marémotrice ;
- La gazéification du charbon ;
- La biomasse.
10
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
C’est pour cela l'énergie solaire est une source majeure d’électricité pour nos besoins
croissants sans cesse. Il existe deux méthodes de collecte et de concentration de l'énergie
solaire actuellement en usage. Ces deux méthodes impliquent une surface réfléchissante
comme un miroir. La première méthode utilise des miroirs paraboliques pour capter
l'énergie du soleil. Ces miroirs concentrent l'énergie du soleil en focalisant la lumière sur
une surface de réception opaque. La chaleur focalisée sur les tubes pourrait transformer
l'eau en vapeur. Puis la vapeur d'eau pourrait entraîner une turbine pour produire de
l'énergie électrique. Les miroirs peuvent être tournés pour les maintenir en bonne position
pour la meilleure réflexion de la lumière. La deuxième méthode utilise un capteur solaire
thermique. Des couches de verre sont posées sur une plaque de métal noirci, avec un
espace d'air entre chaque couche. Les couches de verre constituent un piège à chaleur. Ils
laissent les rayons du soleil entrer, et gardent la majorité de la chaleur à l’intérieur. Le
type d’application peut aller du chauffage d’une piscine avec un capteur léger, à une
centrale solaire thermodynamique produisant de l’électricité. [9] Dans une centrale
solaire thermique (ou thermodynamique voir fig. 1-4), c'est la vapeur d'eau sous pression
qui actionne une turbine reliée à un générateur électrique. La chaleur nécessaire pour
transformer l'eau en vapeur est fournie par les rayons du Soleil1.
1
Centrale solaire Noor (Ouarzazate, Maroc) est entrée en service en février 2016 avec 160 MW (Noor I),
à sa finition totale (Noor II et Noor III), elle sera la plus grande centrale solaire au monde avec 500 MW
comme puissance totale de l'ensemble.
11
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
2
Centrale hybride solaire-gaz de Hassi R’Mel, avec une capacité de production de 150 mégawatts (MW)
dont 120 mégawatts produits à partir du gaz et 30 mégawatts par l’énergie solaire.
12
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
D. ÉNERGIE EOLIENNE
L'énergie éolienne des parcs éoliens est devenue un élément majeur pour les
nouvelles installations électriques dans de nombreuses régions du monde. Le facteur de
charge est aux alentours de 20 %. [7]
Figure 1-6. Diagramme du compartiment essentiel d’une large turbine éolienne [7]
13
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Les lignes HTB sont souvent aériennes et sont portées par des pylônes. La distance
entre conducteurs et entre conducteurs et le sol varie proportionnellement avec la tension.
G
TRANSPORT
PRODUCTION DISTRIBUTION DISTRIBUTION
REPARTITION
HTA BT
HTB
Impressionnantes par leurs dimensions, les lignes très haute tension (HTB), sont
conçues pour transporter de grandes puissances, en toute sécurité pour les personnes, et
résister à des conditions climatiques sévères. La nouvelle norme française en vigueur
UTE C 18-5103 [12] définit les niveaux de tension alternative comme suit :
3 Le recueil UTE C 18-510 est destiné à faire connaître les prescriptions à observer en vue d'éviter les accidents
corporels au cours des opérations entreprises lors de la construction, de l'exploitation ou de l'entretien des ouvrages
électriques, quelle que soit la tension.
14
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
50 V 500 V 1 kV 50 kV
TBT BTA BTB HTA HTB NF C 18-510
CEI 38
BT MT HT
100 V 1 kV 35 kV
Les schémas électriques des postes de livraison HTB les plus couramment
rencontrés sont les suivants :
4
CEI 38: 1983, Tensions normales de la Commission électrotechnique internationale.
5
La norme NF C18-510 regroupe un ensemble de prescriptions pour la prévention des risques électriques
lors des opérations sur les ouvrages ou installations électriques ou dans un environnement électrique.
15
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
SIMPLE ANTENNE
Source
d alimentation
NF
Jeux de barres
HTB
NF NF
NF NF
Le schéma simple antenne ou simple dérivation est un schéma simple (fig. 1-9), il
fournit de la haute tension HTB à partir d’une seule l’alimentation aux différents jeux de
barres. Son inconvénient majeur est la discontinuité de service en cas de défaut.
DOUBLE ANTENNE
Source 1 Source 2
Appareils
manœuvrés
Par le
NF NF
distributeur
NF
Jeu de barres
HTB
NF NF
HTB HTB
HTA HTA
NF NF
16
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Source d alimentation
Poste de
livraison
Production
HTB
interne
HTB
HTA
Réseau de distribution
Interne HTA
Tableaux secondaire
De distribution HTA
BT BT BT BT
Tableau BT
Distribution BT
Récepteur Récepteur
BT BT
17
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
NF HTA
NF NF
Poste Poste
livraison livraison
client 1 HTA
client 2 HTA
BTA BTA
NF NF
BT BT
18
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
NF HTA
NF HTA
NF NF NF NF
Poste Poste
livraison livraison
client 1 client 2
NF NF
HTA HTA
BTA BTA
NF NF
BT BT
Il est utilisé dans les zones urbaines (fig. 1-13), En cas de défaut sur un tronçon de
câble ou dans un poste, on isole le tronçon en défaut par l'ouverture des 2 appareils de
protection ou de sectionnement qui l'encadrent et on réalimente la boucle en refermant le
disjoncteur.
NF HTA
NF HTA
NF NO NF NO
Poste Poste
livraison livraison
client 1 client 2
NF NF
HTA HTA
BTA BTA
NF NF
BT BT
19
CHAPITRE 01 GÉNERALITÉS SUR LES RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Il est utilisé pour assurer une continuité de service optimale (fig. 1-14). En cas de
défaut sur l'une des lignes, l'alimentation de l'abonné est permutée sur la seconde. Les
deux arrivées sont différentes mais peuvent être issues du même poste source. On ne peut
se connecter sur les deux arrivées en même temps grâce au verrouillage mécanique
présents entre les deux appareils de sectionnement. Il est possible que la seconde arrivée
(ou la troisième) soit un groupe électrogène (diesel, gaz, autre). [13]
CONCLUSION
20
Chapitre 2
ÉCOULEMENT DE
PUISSANCE
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
2. ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
INTRODUCTION
2.1.1. OBJECTIFS
22
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
= 2𝐸𝐼𝑐𝑜𝑠𝜔𝑡. cos(𝜔𝑡 − 𝜃)
23
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
cos 𝜃 est appelé le facteur de puissance ( power factor PF) du circuit, et 𝜃 est l'angle
du facteur de puissance.
unitaire, ce cas est observé pour un petit pourcentage de charges (un chauffage par
résistance et des lampes à incandescence). Les charges industrielles, commerciales ou
résidentielles fonctionnent à facteur de puissance inductif. Comme l’équipement
électrique est évalué sur une base kVA, un facteur de puissance inférieure limite la
capacité de l'équipement à fournir de la puissance active. Le flux et le contrôle de la
puissance réactive est un aspect important de l’écoulement de puissance et sera étudié
ultérieurement dans ce chapitre.
24
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
- Réduction des pertes : les pertes de puissance active sont réduites (elles sont
proportionnelles au carré du courant). Avec l'amélioration de PF, le courant en
P.U pour la même livraison de la puissance active est réduit. La réduction des
pertes est donnée par l’expression :
𝐹𝑃 2
𝑝𝑒𝑟𝑡𝑒𝑟𝑒𝑑 = 1 − (𝐹𝑃 𝑒𝑥𝑖 ) (2.8)
𝑎𝑚𝑙
∑ 𝑉𝑘 𝐼𝑘 = 0 (2.11)
𝑘=1
25
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
∑ 𝑆𝑛 = 0 ; ∑ 𝑃𝑛 = 0 ; ∑ 𝑄𝑛 = 0 (2.12)
𝑘=1 𝑘=1 𝑘=1
Prenons le flux d'énergie sur une ligne de transmission courte. Comme il n'y a pas
d'éléments de dérivation (shunt), la ligne peut être modélisée par sa résistance et réactance
série et par la charge. Ce système peut être appelé une branche nodale dans l’écoulement
de puissance. La somme des puissances actives et réactives de l'envoi et de la réception
d'une branche nodale n'est pas nul, due aux pertes de l’admittance série 𝑌𝑠𝑟 (Fig. 2-1).
Nous définissons 𝑌𝑠𝑟 , l'admittance des éléments série 𝑌𝑠𝑟 = 𝑔𝑠𝑟 − 𝑗𝑏𝑠𝑟 où :
𝑔𝑠𝑟 est la conductance série de la ligne [siemens]6 ; 𝑏𝑠𝑟 est la susceptance série de
la ligne [siemens] ; 𝑍 = 𝑧𝑙 = 𝑙(𝑟𝑠𝑟 − 𝑗𝑥𝑠𝑟 ) = 𝑅𝑠𝑟 − 𝑋𝑠𝑟 = 1⁄𝑌 où l est la longueur de
𝑠𝑟
6L'ancien nom de cette unité est le [mho] Ʊ ohm épelé à l'envers dont le symbole est un Ω renversé dans le sens de la
hauteur ce qui équivaut encore à Ʊ−1 . Ce terme a été suggéré par William Thomson.
26
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Et dans la réception
Si on néglige 𝑔𝑠𝑟
|𝑉𝑟 | |𝑉𝑟 |
𝑄𝑟𝑠 = (|𝑉𝑠 | − |𝑉𝑟 |) = |∆V| (2.21)
𝑋𝑠𝑟 𝑋𝑠𝑟
Où |∆V| représente la chute de tension de la ligne.
(𝑃𝑟𝑠 − 𝑗𝑄𝑟𝑠 )
|∆𝑉| = 𝐼𝑟 𝑍 = 𝐼𝑟 (𝑟𝑠𝑟 + 𝑗𝑥𝑠𝑟 ) = (𝑅𝑠𝑟 + 𝑗𝑋𝑠𝑟 )
𝑉𝑟
27
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝑃𝑠𝑟 ≈ (𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 )𝑏𝑠𝑟 ;𝑄𝑠𝑟 ≈ (𝑉𝑠 − 𝑉𝑟 )𝑏𝑠𝑟 ;𝑃𝑟𝑠 ≈ −(𝜃𝑟 − 𝜃𝑠 )𝑏𝑠𝑟 ;𝑄𝑟𝑠 ≈ −(𝑉𝑟 − 𝑉𝑠 )𝑏𝑠𝑟 (2.24)
Où : 𝑉𝑟𝑠𝑐 est la tension de réception sans charge, 𝑉𝑟𝑝𝑐 est la tension de pleine charge
à un facteur de puissance spécifié.
28
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Figure 2-2. (a) représentation schématique d'un réseau à deux extrémités utilisant des constantes
ABCD (b) deux extrémités en série (c) deux extrémités en parallèle
𝑉 𝐴 𝐵 𝑉𝑟
| 𝑠| = | || | (2.26)
𝐼𝑠 𝐶 𝐷 𝐼𝑟
Dans le cas où les tensions et les courants de d'extrémité d'envoi sont connus, la
tension et le courant de réception peuvent être trouvés par :
𝑉 𝐷 −𝐵 𝑉𝑠
| 𝑟| = | || | (2.27)
𝐼𝑟 −𝐶 𝐴 𝐼𝑠
En outre, 𝐴𝐷 − 𝐵𝐶 = 1 (2.28)
29
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝑉
𝐴 = 𝑠⁄𝑉 , si 𝐼𝑟 = 0 , i.e., l’extrémité de réception est en circuit ouvert. A est donc
𝑟
𝑉
𝐵 = 𝑠⁄𝐼 , si 𝑉𝑟 = 0 , i.e., l’extrémité de réception est en court-circuit. B a une
𝑟
𝐼
𝐶 = 𝑠⁄𝑉 , si 𝐼𝑟 = 0 , i.e., l’extrémité de réception est en circuit ouvert. C donc a
𝑟
𝐼
𝐷 = 𝑠⁄𝐼 , si 𝑉𝑟 = 0 , i.e., l’extrémité de réception est en court-circuit. D a est donc
𝑟
Deux réseaux ABCD en série (fig 2-2.b) peuvent être réduits en un seul réseau
équivalent, tel que :
𝑉𝑠 𝐴 𝐵1 𝐴2 𝐵2 𝑉𝑟 𝐴 𝐴 + 𝐵1 𝐶2 𝐴1 𝐵2 + 𝐵1 𝐷2 𝑉𝑟
| |=| 1 || || | = | 1 2 || | (2.29)
𝐼𝑠 𝐶1 𝐷1 𝐶2 𝐷2 𝐼𝑟 𝐶1 𝐴2 + 𝐷1 𝐶2 𝐶1 𝐵2 + 𝐷1 𝐷2 𝐼𝑟
(𝐴1 𝐵2 +𝐴2 𝐵1 ) 𝐵 𝐵
𝐴= ; 𝐵 = (𝐵 1+𝐵2 ) ;
(𝐵1 +𝐵1 ) 1 1
30
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Figure 2-3. Représentation d’une ligne de transmission en π avec son diagramme vectoriel
Figure 2-4. Représentation d’une ligne de transmission en T avec son diagramme vectoriel
Pour les lignes de longueur courtes et moyennes, des modèles précis sont obtenus
en faisant des approximations telles que les impédances shunt soient localisées, alors que
ceci n’était pas le cas pour les lignes longues de 250 km (150 miles) et plus. [18]. Chaque
section élémentaire de la ligne a sa propre impédance série et admittance shunt.
Considérons une section élémentaire d’une impédance 𝑧 𝑃𝑈 et d’une admittance 𝑦 𝑃𝑈.
L’impédance de la section élémentaire de longueur 𝑑𝑥 est 𝑧𝑑𝑥 est l’admittance 𝑦𝑑𝑥. En
se référant à la figure 2.5 et en appliquant la loi de Kirchhoff des tensions on aura :
31
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝜕𝑉
𝑉 = 𝐼𝑧𝑑𝑥 + 𝑉 + 𝜕𝑥 𝑑𝑥 (2.31)
𝜕𝑉
= −𝐼𝑍
𝜕𝑥
𝜕𝐼
= −𝑉𝑦
𝜕𝑥
𝜕 2𝑉
= 𝑦𝑧𝑉 (2.33)
𝜕𝑥 2
Figure 2-5. Modèle d’une section élémentaire d’une ligne longue de transmission
𝜕2 𝐼
= 𝑦𝑧𝐼 (2.34)
𝜕𝑥 2
𝑉 = 𝑉1 𝑒 𝛾𝑥 + 𝑉2 𝑒 −𝛾𝑥 (2.35)
1
|𝛾| = √𝑏𝑠ℎ (𝑟𝑠𝑐2 + 𝑥𝑠𝑐
2 )4
(2.36)
32
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝛾 = 𝛼 + 𝑗𝛽 (2.37)
1 −𝑟
𝛽 = |𝛾| sin [2 tan−1 ( 𝑥 𝑠𝑐)] (2.39)
𝑠𝑐
𝑧
L’impédance caractéristique est : 𝑍0 = √𝑦 (2.40)
𝑧 𝑟𝑠𝑐 + 𝑗𝑥𝑠𝑐
= = 𝑥𝑠𝑐 𝑥𝑠ℎ − 𝑗𝑟𝑠𝑐 𝑥𝑠ℎ
𝑦 𝑗𝑏𝑠ℎ
1
𝑍0 = √𝑥𝑠ℎ (𝑟𝑠𝑐2 + 𝑥𝑠𝑐
2 )4
(2.41)
1 −𝑟
∠ 𝑍0 = 2 tan−1 ( 𝑥 𝑠𝑐) (2.42)
𝑠𝑐
Cette équation représente une équation d’une onde progressive. La solution consiste
à deux termes, chacun est lui-même fonction de deux variables, de temps et de distance.
A chaque instant, le premier terme, qui représente l’onde incidente est distribué
sinusoïdalement tout au long de la ligne avec l’amplitude qui croît exponentiellement
depuis l’extrémité de réception.
𝑒 𝛾𝑥 +𝑒 −𝛾𝑥 𝑒 𝛾𝑥 −𝑒 −𝛾𝑥
𝑉𝑥 = 𝑉𝑟 ( ) + 𝑍0 𝐼𝑟 ( )
2 2
𝑉 𝑒 𝛾𝑥 −𝑒 −𝛾𝑥 𝑒 𝛾𝑥 +𝑒 −𝛾𝑥
𝐼𝑥 = 𝑍𝑟 ( ) + 𝐼𝑟 ( ) (2.45)
0 2 2
33
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝑉𝑠 cosh 𝛾𝑙 𝑍0 sinh 𝛾𝑙 𝑉𝑟
| |=| 1 || | (2.46)
𝐼𝑠 sinh 𝛾𝑙 cosh 𝛾 𝐼𝑟
𝑍 0
Finalement, les constantes ABCD pour tous les types de ligne sont représentées
dans le tableau 2-1
A 1 1 1 cosh γl
1 + 𝑌𝑍 1 + 𝑌𝑍
2 2
B Z Z 1 𝑍0 sinh γl
𝑍 [1 + (𝑌𝑍)]
4
C 0 1 Y sinh γl
𝑌 [1 + (𝑌𝑍)]
4 𝑍0
D 1 1 1 cosh γl
1 + 𝑌𝑍 1 + 𝑌𝑍
2 2
34
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Pour une ligne court-circuitée, le courant double et pour une ligne à circuit ouvert
le voltage double. La figure 2-6 montre le phénomène de l’onde progressive. L’onde
réfléchis dans une discontinuité d’impédance est l’image miroir de l’onde incidente
mouvant dans la direction opposée. Chaque point de l’onde réfléchis correspond à celui
de l’onde incidente multiplié par le coefficient de réflexion (image miroir). A chaque
instant le voltage total est la somme de l’onde incidente et réfléchis. La figure 2-6(b)
montre le renforcement de l’onde incidente et réfléchis. L’onde réfléchie se déplace vers
la source et elle est aussi réfléchie. Le coefficient de réflexion de la source est défini par :
𝜌𝑠 = 𝑍𝑠 − 𝑍0 ⁄𝑍𝑠 + 𝑍0 (2.49)
L’onde incidente apparaisse dans la source, alors que l’onde réfléchis apparaisse
dans la charge. A chaque instant, le voltage ou le courant à chaque point est la somme de
tous les voltages et tous les courants existant dans la ligne dans ce point et temps.
Figure 2-6. (a) L’ondes incidente et réfléchie à un changement d'impédance dans une ligne longue
de transmission ; (b) le renforcement des ondes incidentes et réfléchie ; (c) onde incidente et
réfléchie traversant l'une et l'autre.
Les ondes (émise et réfléchie) qui circulent peuvent être représentés sur un
diagramme en treillis (Fig. 2-7). L'axe horizontal est la distance de la ligne de la source
et l'axe vertical est marqué par incréments de temps. Chaque incrément étant le temps
nécessaire à l’onde pour parcourir la ligne dans une direction, à savoir la source à la
charge. Considérons un point P dans la forme d'impulsion de la figure. 2-7 (b) à l'instant
35
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
t’, le temps de se déplacer dans une direction est 𝑙⁄𝑢 où u est proche de la vitesse de la
lumière. Le point P atteint alors la fin de charge à 𝑡 ′ + 𝑙⁄𝑢𝑠 et est réfléchie. Le point
correspondant sur l'onde réfléchie est P𝜌𝐿 . A l’extrémité d'envoi, il est ré-réfléchi en
P𝜌𝐿 𝜌𝑠 , Fig. 2-7 (b).
Figure 2-7 (a) Un point P à l'instant t’ sur un signal d'impulsion appliquée à l'extrémité d'envoi
d'une ligne de transmission ; (b) diagramme de treillis.
Pour une impédance caractéristique de 400 ohms, SIL en kW est 2,5 multipliée par
le carré de la tension de l’extrémité de réception en kV. L'impédance caractéristique est
un nombre réel et donc le facteur de puissance le long de la ligne égal à l'unité, à savoir,
aucune compensation de puissance réactive est nécessaire. La charge SIL est aussi
appelée la charge naturelle de la ligne de transmission.
36
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝑣𝑖𝑡𝑒𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑙𝑢𝑚𝑖è𝑟𝑒.
37
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
L’EFFET FERRANTI
(C) est faible devant L. Ainsi, 𝜔𝐿𝑙 peut être négligé. La tension d'extrémité de
réception peut alors être écrite comme suit :
𝑉 sin 𝛽(𝑙−𝑥)
Et le courant est 𝐼𝑥 = 𝑗 𝑍𝑠 cos 𝛽𝑙
(2.63)
0
[17]
38
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Un transformateur peut être modélisé par son impédance de fuite comme dans les
calculs de court-circuit ; Cependant, dans les calculs d'écoulement de puissance le
transformateur peut agir comme un élément de commande.
39
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Figure 2-8. (a) circuit équivalent d'un transformateur à rapport réglable en ignorant les éléments
shunts ; (b) impédance équivalente du réseau ; (c) admittance équivalente de réseau.
Les équations (2.65) et (2.66) donnent le circuit équivalent représenté dans la figure
2-8 (b) et 2.8(c), respectivement.
𝑌𝑠𝑠 → 𝑌𝑠𝑠 + [(𝑛 + ∆𝑛)2 − 𝑛2 ]𝑌𝑠𝑟 ; 𝑌𝑠𝑟 → 𝑌𝑠𝑟 − ∆𝑛𝑌𝑠𝑟 ; 𝑌𝑟𝑟 → 𝑌𝑟𝑟 ( 2.69)
Les générateurs et les charges sont définis à l’aide des grandeurs fondamentales
telles que les puissances actives et réactives et les deux composantes de la tension qui
sont l’amplitude et la phase. Lorsque l’on décrit une charge à un sommet dit
consommateur, cette dernière est représentée par la puissance complexe consommée
40
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Dans l'analyse théorique, les courants sont calculés sur la base des impédances ou
admittances du système et des tensions supposées. Les puissances complexes ont été
calculés sur la base des tensions. En pratique, les tensions et les courants sont inconnues
dans les nœuds de charge. L'équilibre de puissance nécessaire est connu. Un bus peut
connecter des systèmes d’admittances, des admittances shunt, des générateurs, des
charges, ou des sources de puissance réactive. La demande des consommateurs à tout
instant est incontrôlable en termes de besoin en puissance active et réactive. Pour un
circuit à deux nœuds, ceci est représenté par un vecteur à quatre dimensions p :
𝑝1 𝑝𝐷1
𝑝 𝑄
𝑝 = |𝑝2 | = | 𝑝 𝐷1 | (2.70)
3 𝐷2
𝑝4 𝑄𝐷2
Où 𝑝𝐷1 , 𝑝𝐷2 , 𝑄𝐷1 𝑒𝑡 𝑄𝐷2 sont les puissance actives et réactives demandées par les
deux jeux de barres 1 et 2. Les amplitudes et les angles de phase des tensions sont
considérés des variables d’état et représenté par :
𝑥1 𝜃1
𝑥 |𝑉 |
𝑥 = |𝑥2 | = | 1 | (2.71)
3 𝜃2
𝑥4 |𝑉2 |
Finalement, la puissance active et réactive générées par les nœud 1 et 2 sont connues
par les variables de contrôle :
41
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝑢1 𝑝𝐺1
𝑢 𝑄
𝑢 = |𝑢2 | = | 𝑝 𝐺1 | (2.72)
3 𝐺2
𝑢4 𝑄𝐺2
Ainsi, pour un système à deux bus, nous avons 12 variables et pour les grands
réseaux électriques, il y aura des milliers de variables et le programme de l’écoulement
de puissance doit résoudre ces variables. Cette résolution sera examinée dans les calculs
de l’écoulement de puissance en régime permanent. 𝑓(𝑥, 𝑝, 𝑢) = 0
METHODES DE RESOLUTION DE
L’ECOULEMENT DE PUISSANCE
42
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Pour résoudre un problème de flux de puissance, le système est supposé être opérant
dans des conditions d’équilibre en utilisant le modèle monophasé. Quatre quantités sont
associées à chaque bus. Ce sont l’amplitude de la tension |𝑉|, l'angle de phase 𝛿 , la
puissance active P et la puissance réactive Q. Les jeux de barres (bus) de système sont
généralement classés en trois types :
NŒUD DE REFEREENCE
Ce jeu de barres est pris comme référence où l’amplitude et l'angle de phase de la
tension sont spécifiés. Ce bus fait la différence entre les charges prévues et l'énergie
produite qui est causée par les pertes dans le réseau.
NŒUD DE CHARGE
Dans ces jeux de barres, les puissances actives et réactives sont spécifiées.
L'amplitude et l'angle de phase des tensions de bus sont inconnus. Ces bus sont appelés
bus P-Q.
Type de
Variables connues Variables inconnues
nœuds
43
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Le principe des itérations de Jacobi est montré dans la figure. 2-9. Le programme
commence par un réglage des valeurs initiales de la tension, généralement égale à la
tension au niveau du nœud de référence. Dans un réseau bien conçu, les tensions sont
proches des valeurs nominales et en l'absence d'une meilleure estimation, toutes les
tensions peuvent être réglés égal à 1 par unité. Depuis les contraintes des nœuds de
puissance, les courants sont connus et remplacés dans les équations de la matrice Y, une
meilleure estimation de tensions est obtenue. Ces nouvelles valeurs de tensions sont
utilisées pour trouver de nouvelles valeurs de courants. L'itération se poursuit jusqu'à ce
que la tolérance requise sur les flux de puissance soit obtenue. Ceci est schématiquement
illustré à la Fig. 2-9. A partir d'une estimation initiale de X0, la valeur finale de X* est
obtenu par un certain nombre d'itérations. L'organigramme de base du processus
d'itération est représenté sur la Fig. 2-10.
Figure 2-9. Illustration du processus itératif numérique pour la valeur finale d'une fonction
44
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
1
𝑥1 = (𝑏 − 𝑎12 𝑥2 − 𝑎13 𝑥3 − ⋯ − 𝑎1𝑛 𝑥𝑛 )
𝑎11 1
1
𝑥2 = (𝑏 − 𝑎21 𝑥1 − 𝑎23 𝑥3 − ⋯ − 𝑎2𝑛 𝑥𝑛 )
𝑎22 2
… … … … … … … ….
1
𝑥𝑛 = (𝑏𝑛 − 𝑎𝑛1 𝑥1 − 𝑎𝑛2 𝑥2 − ⋯ − 𝑎𝑛,𝑛−1 𝑥𝑛−1 ) (2.74)
𝑎𝑛𝑛
Une valeur initiale pour chacune des variables dépendantes 𝑥1; 𝑥2 . . . ; 𝑥𝑛 est
assumée. Désignant ces valeurs par 𝑥10 , 𝑥20 , 𝑥30 … 𝑥𝑛0
Début
Valeurs initiales
des tensions
convergence
non
oui
Stop
Figure 2-10. Organigramme du processus itératif de base des itérations de type Jacobi
45
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Ces nouvelles valeurs de 𝑥11 , 𝑥21 , … 𝑥𝑛1 sont substituées dans la prochaine itération.
En générale dans la kième itération :
1
𝑥1𝑘 = (𝑏 − 𝑎12 𝑥2𝑘−1 − 𝑎13 𝑥3𝑘−1 − ⋯ − 𝑎1𝑛 𝑥𝑛𝑘−1 )
𝑎11 1
1
𝑥2𝑘 = (𝑏 − 𝑎21 𝑥1𝑘−1 − 𝑎23 𝑥3𝑘−1 − ⋯ − 𝑎2𝑛 𝑥𝑛𝑘−1 )
𝑎22 2
… … … … … … … ….
1
𝑥𝑛𝑘 = (𝑏 − 𝑎𝑛1 𝑥1𝑘−1 − 𝑎𝑛2 𝑥2𝑘−1 − ⋯ − 𝑎𝑛,𝑛−1 𝑥𝑛−1
𝑘−1
) (2.77)
𝑎𝑛𝑛 𝑛
ITERATION DE GAUSS–SEIDEL
Au lieu de remplacer les 𝑘 − 1 approximations dans toutes les équations dans la
kième itération, les kième itérations sont immédiatement utilisées. Cela devrait réduire le
nombre d'itérations.
1
𝑥1𝑘 = (𝑏 − 𝑎12 𝑥2𝑘−1 − 𝑎13 𝑥3𝑘−1 − ⋯ − 𝑎1𝑛 𝑥𝑛𝑘−1 )
𝑎11 1
1
𝑥2𝑘 = (𝑏 − 𝑎21 𝑥1𝑘 − 𝑎23 𝑥3𝑘−1 − ⋯ − 𝑎2𝑛 𝑥𝑛𝑘−1 )
𝑎22 2
1
𝑥3𝑘 = (𝑏 − 𝑎31 𝑥1𝑘 − 𝑎32 𝑥2𝑘 − ⋯ − 𝑎3𝑛 𝑥𝑛𝑘−1 )
𝑎33 3
… … … … … … … ….
1
𝑥𝑛𝑘 = (𝑏𝑛 − 𝑎𝑛1 𝑥1𝑘 − 𝑎𝑛2 𝑥2𝑘 − ⋯ − 𝑎𝑛,𝑛−1 𝑥𝑛−1
𝑘
) (2.78)
𝑎𝑛𝑛
LA CONVERGENCE
La procédure de calcul est répétée jusqu'à ce que la tolérance spécifiée soit atteinte.
La valeur de Ɛ est arbitraire. Pour Gauss-Seidel 𝜀 = 0.00001 𝑎𝑢 0.0001 est commun.
C’est le plus grand changement de tension permis sur n’importe quel bus entre deux
itérations successives avant que la solution finale soit atteinte. Environ 50 à 150 itérations
sont communes, en fonction du nombre de bus et des impédances du système.
46
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Où 0 est le nœud commun. Les courants entrant les nœuds depuis les générateurs
et les charges sont inconnus, cela peut être écrit en termes de P,Q et V :
𝑃𝑘 −𝑗𝑄𝑘
𝐼𝑘 = (2.81)
𝑉𝑘∗
1 𝑃𝑘 −𝑗𝑄𝑘
𝑉𝑘 = 𝑌 [ − 𝑌𝑘1 𝑉1 − 𝑌𝑘2 𝑉2 − 𝑌𝑘3 𝑉3 − ⋯ − 𝑌𝑘𝑛 𝑉𝑛 ] (2.83)
𝑘𝑘 𝑉𝑘∗
1 𝑃𝑘 −𝑗𝑄𝑘
𝑉𝑘 = [ 𝑉∗ − ∑𝑛𝑖=1 𝑌𝑘𝑖 𝑉𝑖 ] 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑖 ≠ 𝑘 (2.84)
𝑌𝑘𝑘 𝑘
La tension du kième nœud dans l’itération r+1 peut être écrite sous :
1 𝑃𝑘 −𝑗𝑄𝑘
𝑉𝑘𝑘+1 = 𝑌 [ 𝑉𝑘∗
− ∑𝑘−1
𝑖=1 𝑌𝑘𝑖 𝑉𝑖
𝑘+1
− ∑𝑛𝑖=𝑘+1 𝑌𝑘𝑖 𝑉𝑖𝑘 ] (2.85)
𝑘𝑘
47
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Bien qu’une estimation initiale des angles des tensions accélère la solution finale,
elle n’est pas nécessaire et les itérations peuvent être commencées par zéro degré ou par
le même angle de phase du swing bus. Un début de tension doux assume une tension de
1 + 𝑗0 à tous les bus, à l'exception de la tension du swing bus qui est fixe.
2. Sur la base des tensions initiales, la tension à un bus dans la première itération
est calculée en utilisant l'équation. (2,84), c’est à dire, au bus 2 :
1 𝑃2 −𝑗𝑄2
𝑉21 = 𝑌 [ − 𝑌21 𝑉10 − ⋯ − 𝑌2𝑛 𝑉𝑛0 ] (2.86)
22 𝑉2∗0
Ceci termine une itération. Le processus d'itération est répété pour l'ensemble du
réseau jusqu'à ce que la convergence spécifiée soit obtenue.
Un bus de génération est traité différemment ; la tension à contrôler sur le bus est
spécifiée et le régulateur de tension du générateur varie la puissance réactive dans ses
limites de capacité pour réguler la tension de bus :
𝛿𝑘𝑘+1 = ∠ 𝑜𝑓 𝑉𝑘𝑘+1
48
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Démarrer
K=0
PQ Type
de
nœud
PV
Calculer Qkk+1
Eq(2.88)
Calculer
Vkk+1 Eq (2.85)
OUI
Calculer
L écoulement
de puissance
STOP
49
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Nous savons comment une matrice d'impédance de bus peut être formée. Nous
utiliserons cette matrice pour le calcul de l’écoulement de puissance. La tension du nœud
de référence est définie et ne doit pas être incluse dans les équations matricielles. Les
tensions restantes sont
𝑉𝑘 = 𝑍𝑘1 𝐼1 + ⋯ + 𝑍𝑘𝑛 𝐼𝑛
𝑃1 −𝑗𝑄1 𝑃𝑛 −𝑗𝑄𝑛
= 𝑍𝑘1 [ − 𝑦1 𝑉1 ] + ⋯ + 𝑍𝑘𝑛 [ − 𝑦𝑛 𝑉𝑛 ] (2.96)
𝑉∗1 𝑉∗𝑛
𝑃𝑖 −𝑗𝑄𝑖
𝑉𝑘 = ∑𝑖−𝑛
𝑖=1 𝑍𝑘1 [ 𝑉𝑖∗
− 𝑦𝑖 𝑉𝑖 ] (2.97)
Assumer la tension initiale pour les n bus : 𝑉10 , 𝑉20 , … , 𝑉𝑛0 (2.98)
𝑃𝑖 −𝑗𝑄𝑖
𝑉11 = ∑𝑛𝑖=1 𝑍𝑘𝑖 [ − 𝑦𝑖 𝑉𝑖0 ] (2.99)
𝑉𝑖0∗
50
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
3. Lorsque toutes les tensions des jeux de barres ont été évalués tout recommencer
pour la convergence requise.
Lors d'un bus de génération la puissance réactive n’est pas connue et une estimation
∗
𝑃𝑖−𝑗𝑄𝑖
est nécessaire. Ceci peut être fait à partir de : 𝑄𝑘 = −𝐼𝑚 𝑍𝑉𝑘 [𝑉𝑘 − ∑𝑖−𝑛
𝑖=1,𝑖≠𝑘 𝑍𝑘𝑖 𝑉∗𝑖
] (2.100)
𝑘𝑘
Le choix d'un pivot est arbitraire. Les nouveaux éléments non nuls peuvent être
évités par un bon choix. Un exemple d’illustration est donné à l’annexe 1 (A1.3) [17] [18]
La méthode de Newton Raphson (NR) est la méthode la plus utilisée pour résoudre
les équations algébriques non linéaires, la méthode de Newton est une procédure
d’approximations successives basée sur une estimation initiale de l’inconnue et de
l’utilisation des séries de Taylor. Considérons la solution d’une équation unidimensionnel
donnée par : 𝑓(𝑥) = 𝑐 (2.105)
Si 𝑥 (0) est l’estimation initiale de la solution et Δ𝑥 (0) est une petite déviation de la
solution exacte, on doit trouver : 𝑓( 𝑥 (0) + Δ𝑥 (0) ) = 𝑐 (2.106)
51
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Assumons que l’erreur Δ𝑥 (0) est très petite, les termes d’ordre supérieur peuvent
𝑑𝑓 (0)
être négligés, cela résulte : Δ𝑐 (0) ≃ (𝑑𝑥 ) Δ𝑥 (0) où Δ𝑐 (0) = 𝑐 − 𝑓( 𝑥 (0) ) (2.108)
Δ𝑐 (0)
𝑥 (1) = 𝑥 (0) + (2.109)
𝑑𝑓 (0)
( )
𝑑𝑥
Δ𝑐 (𝑘)
Δ𝑥 (𝑘) = (2.111)
𝑑𝑓 (𝑘)
( )
𝑑𝑥
𝑑𝑓 (𝑘)
Où 𝑗𝑘 = (𝑑𝑥) (2.114)
La relation (2.113) montre que l'équation non linéaire 𝑓(𝑥) = 0 est approximée par
la ligne tangente à la courbe au point 𝑥 (𝑘) . Par conséquent, une équation linéaire est
obtenue en fonction des petites variations de la variable. L’intersection de la tangente
avec l'axe des x résulte en 𝑥 (𝑘+1) . Cette idée est démontrée graphiquement dans
l’exemple suivant.
𝑓(𝑥) = 𝑥 3 − 6𝑥 2 + 9𝑥 − 4 = 0
52
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
L’intersection de 𝑓(𝑥) avec l’axe des x donne les racines de 𝑓(𝑥) . De la figure
2-12 deux des racines sont repérées 𝑥 = 1 et 𝑥 = 4, la racine 𝑥 = 1 est répétée.
𝑑𝑓(𝑥)
= 3𝑥 2 − 12𝑥 + 9
𝑑𝑥
𝑑𝑓
( ) = 3(6)2 − 12(6) + 9 = 45
𝑑𝑥
Δ𝑐 (0) −50
Δ𝑥 (0) = = = −1,1111
𝑑𝑓 (0) 45
(𝑑𝑥 )
L’itération suivante :
13,4431
𝑥 (2) = 𝑥 (1) + Δ𝑥 (1) = 4,8889 − = 4,2789
22,037
2,9981
𝑥 (3) = 𝑥 (2) + Δ𝑥 (2) = 4,2789 − = 4,0405
12,5797
53
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
0,3748
𝑥 (4) = 𝑥 (3) + Δ𝑥 (3) = 4,0405 − = 4,0011
9,4914
0,0095
𝑥 (5) = 𝑥 (4) + Δ𝑥 (4) = 4,0011 − = 4,0000
9,0126
La méthode peut converger vers une racine différente de celle attendue ou diverger
si la valeur initiale n’est pas assez proche de la racine.
L’expansion du côté gauche de l'équation dans la série de Taylor sur les estimations
initiales et en négligeant tous les termes d'ordre supérieur, conduit à l’expression :
…………………………………………………………………
𝜕𝑓𝑛 (0) 𝜕𝑓 (0) 𝜕𝑓 (0)
(𝑓𝑛 )(0) + ( ) Δ𝑥1 (0) + (𝜕𝑥𝑛 ) Δ𝑥2 (0) + … + (𝜕𝑥𝑛 ) Δ𝑥𝑛 (0) = 𝑐𝑛 (2.118)
𝜕𝑥1 2 𝑛
−1
ou Δ𝑋 (𝑘) = [𝐽(𝑘) ] Δ𝐶 (𝑘) (2.121)
Où :
54
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
(𝑘)
𝜕𝑓1 𝜕𝑓1 (𝑘) 𝜕𝑓1 (𝑘)
( ) ( ) … ( )
𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥𝑛
𝜕𝑓2 (𝑘) 𝜕𝑓2 (𝑘) 𝜕𝑓2 (𝑘)
𝐽 (𝑘)
= 𝜕𝑥 )
( (
𝜕𝑥2
) … (
𝜕𝑥𝑛
) (2.124)
1
⋮ ⋮ ⋱ ⋯
𝜕𝑓𝑛 (𝑘) 𝜕𝑓𝑛 (𝑘) 𝜕𝑓𝑛 (𝑘)
( ) ( ) … ( )
[ 𝜕𝑥1 𝜕𝑥2 𝜕𝑥𝑛 ]
𝐽(𝑘) est la matrice Jacobéenne, les éléments de cette matrice sont les dérivées
partielles évaluées dans 𝑋 (𝑘) . On assume que 𝐽(𝑘) a une matrice inverse durant chaque
itération. La méthode de Newton, appliquée à un ensemble d'équations non linéaires,
réduit le problème à résoudre un ensemble d'équations linéaires afin de déterminer les
valeurs qui améliorent la précision des estimations. La solution de l’équation (2.121) par
inversion est inefficace. Il n’est pas nécessaire d’obtenir l’inverse de 𝐽(𝑘) . Toutefois, une
solution directe est obtenue par factorisation triangulaire optimale ordonnée.
méthode N-R est plus efficiente et pratique. Le nombre d'itérations nécessaires pour
obtenir une solution est indépendant de la taille du système, cependant, plus d’évaluation
fonctionnelle est nécessaire à chaque itération. La puissance active et l’amplitude de la
tension sont spécifiées pour les jeux de barres commandés en tension (PV), l'équation de
l’écoulement de puissance est formulée sous forme polaire. Pour le bus typique du réseau
électrique représenté sur la figure 2-13.
𝐼𝑖 = ∑ 𝑌𝑖𝑗 𝑉𝑗 (2.125)
𝑗=1
56
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Δ𝑃2 (𝑘) 𝜕𝑃2 (𝑘) 𝜕𝑃2 (𝑘) 𝜕𝑃2 (𝑘) 𝜕𝑃2 (𝑘) Δ𝛿2 (𝑘)
( ) … ( ) ( ) … ( )
𝜕𝛿2 𝜕𝛿𝑛 𝜕|𝑉2 | 𝜕|𝑉𝑛 |
⋮ ⋮ ⋱ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮ ⋮
𝜕𝑃𝑛 (𝑘) 𝜕𝑃𝑛 (𝑘) 𝜕𝑃𝑛 (𝑘) 𝜕𝑃𝑛 (𝑘)
Δ𝑃𝑛 (𝑘) ( ) … ( ) ( ) … ( ) Δ𝛿𝑛 (𝑘)
𝜕𝛿2 𝜕𝛿𝑛 𝜕|𝑉2 | 𝜕|𝑉𝑛 |
= . (2.130)
(𝑘) (𝑘) (𝑘) (𝑘)
𝜕𝑄2 𝜕𝑄2 𝜕𝑄2 𝜕𝑄2
Δ𝑄2 (𝑘) ( ) … ( ) ( ) … ( ) Δ|𝑉2 (𝑘) |
𝜕𝛿2 𝜕𝛿𝑛 𝜕|𝑉2 | 𝜕|𝑉𝑛 |
⋮ ⋮ ⋱ ⋮ ⋮ ⋱ ⋮
⋮
𝜕𝑄𝑛 (𝑘) 𝜕𝑄𝑛 (𝑘) 𝜕𝑄𝑛 (𝑘) 𝜕𝑄𝑛 (𝑘)
( ) … ( ) ( ) … ( )
[Δ𝑄𝑛 (𝑘) ] [ 𝜕𝛿2 𝜕𝛿𝑛 𝜕|𝑉2 | 𝜕|𝑉𝑛 | ] [Δ|𝑉𝑛 (𝑘) |]
et réactive Δ𝑃𝑖 (𝑘) et Δ𝑄𝑖 (𝑘) . Les éléments de la matrice Jacobéenne sont les dérivées
(𝑘)
partielles de (2.128) et (2.129), évaluées à Δ𝛿𝑖 et Δ|𝑉𝑖 (𝑘) |. Dans une forme réduite :
Δ𝑃 𝐽 𝐽2 Δ𝛿
[ ]=[1 ][ ] (2.131)
Δ𝑄 𝐽3 𝐽4 Δ|𝑉|
Pour les nœuds de contrôle (PV), les amplitudes de tension sont connues, par
conséquent, si m nœuds du système sont des nœuds de contrôle, m équations contenant
Δ𝑄 et ΔV et les colonnes correspondantes de la matrice jacobéenne sont éliminées. Par
conséquent, il y a 𝑛 − 1 contraintes de puissance active et 𝑛 − 1 − 𝑚 contraintes de
puissance réactive et la matrice Jacobéenne est de l’ordre (2𝑛 − 2 − 𝑚) × (2𝑛 − 2 − 𝑚).
J1 est de l’ordre de (𝑛 − 1) × (𝑛 − 1), J2 est de l’ordre de (𝑛 − 1) × (𝑛 − 1 − 𝑚), J3 est
de l’ordre de (𝑛 − 1 − 𝑚) × (𝑛 − 1) et J4 est de l’ordre de (𝑛 − 1 − 𝑚) × (𝑛 − 1 − 𝑚).
𝜕𝑃𝑖
= −|𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 ||𝑌𝑖𝑗 | sin(𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) 𝑗≠𝑖 (2.133)
𝜕𝛿𝑗
𝜕𝑃𝑖
𝜕|𝑉𝑗 |
= |𝑉𝑖 ||𝑌𝑖𝑗 | cos (𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) 𝑗 ≠ 𝑖 (2.135)
57
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝜕𝑄𝑖
= −|𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 ||𝑌𝑖𝑗 | cos (𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) 𝑗≠𝑖 (2.137)
𝜕𝛿𝑗
𝜕𝑄𝑖
= −|𝑉𝑖 ||𝑌𝑖𝑗 | sin (𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) 𝑗≠𝑖 (2.139)
𝜕|𝑉𝑗 |
(𝑘) (𝑘)
Les termes Δ𝑃𝑖 et Δ𝑄𝑖 sont la différence entre les valeurs planifiées et celles
calculées, connues par résidus de puissance et données par :
(𝑘) (𝑘)
Δ𝑃𝑖 = 𝑃𝑖𝑝𝑙𝑎𝑛 − 𝑃𝑖 (2.140)
(𝑘) (𝑘)
Δ𝑄𝑖 = 𝑄𝑖𝑝𝑙𝑎𝑛 − 𝑄𝑖 (2.141)
1. Pour les nœuds de charge, où 𝑃𝑖𝑝𝑙𝑎𝑛 et 𝑄𝑖𝑝𝑙𝑎𝑛 sont spécifiées, les amplitudes et
les angles de phase de la tension sont mis égaux à ceux du nœud de référence
(0) (0)
|𝑉𝑖 | = 1,0 et δ𝑖 = 0,0. Pour les nœuds de régulation, où 𝑃𝑖𝑝𝑙𝑎𝑛 et |𝑉𝑖 | sont
spécifiées, les angles de phase sont mis égaux à l’angle du nœud de référence,
(0)
δ𝑖 = 0,0.
2. Pour les nœuds de charge, 𝑃𝑖𝑘 et 𝑄𝑖𝑘 sont calculées par les équations (2.128) et
(𝑘) (𝑘)
(2.129) ; Δ𝑃𝑖 et Δ𝑄𝑖 sont calculées par (2.140) et (2.141).
(𝑘)
3. Pour les nœuds de régulation, 𝑃𝑖𝑘 et Δ𝑃𝑖 sont calculées par (2.128) et (2.140)
respectivement.
58
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
4. Les éléments de la matrice Jacobéenne (J1, J2, J3 et J4) sont calculés par (2.132)
-- (2.139).
Δ𝑃 𝐽 0 Δ𝛿
[ ]=[1 ][ ] (2.145)
Δ𝑄 0 𝐽4 Δ|𝑉|
𝜕𝑃
Δ𝑃 = 𝐽1 Δ𝛿 = [𝜕𝛿 ] Δ𝛿 (2.146)
𝜕𝑄
Δ𝑄 = 𝐽4 Δ|𝑉| = [𝜕|𝑉|] Δ|𝑉| (2.147)
Les équations (2.146) et (2.147) montrent que la matrice est séparée en deux
équations découplées qui demande largement moins de temps pour la solution comparant
par (2.131). En outre, une autre simplification considérable peut être faite pour éliminer
la nécessité de recalculer J1 et J4 à chaque itération. Les éléments diagonaux de J1 décrits
par l’équation (2.132) peuvent être écrits :
𝜕𝑃𝑖
= ∑𝑛𝑗=1|𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 ||𝑌𝑖𝑗 | sin(𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) − |𝑉𝑖 |2 |𝑌𝑖𝑖 | sin 𝜃𝑖𝑖 (2.148)
𝜕𝛿𝑖
59
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
𝜕𝑃𝑖
= −𝑄𝑖 − |𝑉𝑖 |2 |𝑌𝑖𝑖 | sin 𝜃𝑖𝑖 = − 𝑄𝑖 − |𝑉𝑖 |2 𝐵𝑖𝑖 (2.149)
𝜕𝛿𝑖
Où 𝐵𝑖𝑖 = |𝑌𝑖𝑖 | sin 𝜃𝑖𝑖 est la partie imaginaire des éléments diagonaux de la matrice
d’admittance nodale. 𝐵𝑖𝑖 est la somme des susceptances de tous les éléments incidents au
nœud i. dans un système électrique typique, l’auto susceptance 𝐵𝑖𝑖 ≫ 𝑄𝑖 , et on peut
négliger 𝑄𝑖 . Une autre simplification est obtenue en assumant |𝑉𝑖 |2 = |𝑉𝑖 |, ce qui donne :
𝜕𝑃𝑖
= −|𝑉𝑖 |𝐵𝑖𝑖 (2.150)
𝜕𝛿𝑖
Sous conditions normales d’opération, 𝛿𝑗 − 𝛿𝑖 est très petit. Donc, dans (2.133)
assumons 𝜃𝑖𝑖 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ≈ 𝜃𝑖𝑖 , les éléments non-diagonaux de J1 deviennent :
𝜕𝑃𝑖
= −|𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 |𝐵𝑖𝑗 (2.151)
𝜕𝛿𝑗
𝜕𝑃𝑖
= −|𝑉𝑖 |𝐵𝑖𝑗 (2.152)
𝜕𝛿𝑗
Similairement, les éléments diagonaux de J4 décrits par (2.138) peuvent être écrits
𝜕𝑄𝑖
sous : = −|𝑉𝑖 ||𝑌𝑖𝑖 | sin 𝜃𝑖𝑖 + ∑𝑛𝑗=1|𝑉𝑖 ||𝑉𝑗 ||𝑌𝑖𝑗 | sin (𝜃𝑖𝑗 − 𝛿𝑖 + 𝛿𝑗 ) (2.153)
𝜕|𝑉𝑖 |
Encore, comme 𝐵𝑖𝑖 = 𝑌𝑖𝑖 sin 𝜃𝑖𝑖 ≫ 𝑄𝑖 , 𝑄𝑖 peut être négligée et (2.138) se réduit à :
𝜕𝑄𝑖
= −|𝑉𝑖 |𝐵𝑖𝑖 (2.155)
𝜕|𝑉𝑖 |
𝜕𝑄𝑖
= −|𝑉𝑖 |𝐵𝑖𝑗 (2.156)
𝜕|𝑉𝑗 |
Avec ces hypothèses, les équations (2.146) et (2.147) prennent la forme suivante :
𝚫𝑷
|𝑽𝒊 |
= −𝑩′ 𝚫𝜹 (2.157)
𝚫𝑸
|𝑽𝒊 |
= −𝑩′′ 𝚫|𝑽| (2.158)
B’ et B’’ sont la partie imaginaire de matrice d’admittance nodale 𝑌𝑏𝑢𝑠 , tandis que
les éléments de la matrice sont constants, ils ont besoin d’être triangulariser et inverser
60
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
Δ𝑄
Δ|𝑉| = −[𝐵 ′′ ]−1 |𝑉| (2.160)
61
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
par un transformateur idéal avec une impédance ou admittance série. Etant donné qu'il est
un transformateur idéal, la puissance apparente d'entrée est égale à la puissance apparente
de sortie, et pour un transformateur changeur de prises pour réglage de tension, nous
avons déjà montré que : 𝐼𝑠 = 𝑛2 𝑦𝑉𝑠 − 𝑛𝑦𝑉𝑟 (2.161)
sin(𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃𝛼 ) ≈ 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝜃𝛼 (2.166)
𝑃(𝑠𝑝𝑒𝑐)
Donc 𝜃𝛼 = 𝜃𝑠 − 𝜃𝑟 − 𝑉 𝑉 𝑏 (2.167)
𝑠 𝑟 𝑠𝑟
ECOULEMENT ET CONTROLE DE LA
PUISSANCE REACTIVE
62
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
distribution et pour les consommateurs doit être maintenu dans une plage bien définie 7.
L’impact d’une forte charge brusque (démarrage d’un puissant moteur) ou d’une forte
demande sous conditions d’opération de contingence, ou lorsqu’une ou plusieurs lignes
mises hors tension, provoquent des chutes de tension rapides ou prolongées. Des
surtensions peuvent se manifester sous des coups de foudre ou sous des omissions
soudaines d’une forte charge. Les chutes de tension et les surtensions ont une pareille
considération, cependant, les chutes de tensions sont les plus fréquentes.
La tension est un paramètre local du réseau électrique dont la valeur fluctue par
nature, elle est affectée par des variations de courte ou de longue durée de la
consommation, elle subit des variations rapides liées à de multiples aléas : fluctuation des
charges, changement de topologie du réseau, déclanchements d’ouvrage de transport ou
de groupes de production.
Le réglage de la tension aux différents endroits du réseau s’avère donc être une
nécessité pour :
7
La haute tension de classe A (HTA) mesurée au point d’utilisation ne doit pas s’écarter de : 12 % autour
de sa valeur nominale pour les réseaux aériens, 6 % autour de sa valeur nominale pour les réseaux
souterrains.
Le courant distribué en basse tension est livré à la tension nominale 220/380 volts qui sera portée
progressivement à 230/400 volts. La tolérance maximale pour la variation de la basse tension autour de la
tension nominale est de : 5 % pour les zones urbaines à usage éclairage prépondérant, 10 % pour les zones
rurales ou industrielles à usage force motrice prépondérant [26]
63
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
– Le producteur. La tension doit aussi être maintenue dans une plage qui soit
acceptable pour les installations auxiliaires et afin de garantir la stabilité de
l’alternateur principal, faute de quoi, les groupes peuvent être contraints à se
déconnecter, ce qui affaiblit la sûreté du système électrique ;
– Minimiser les pertes. Un bon réglage de la tension permet de minimiser les pertes
réseau ;
64
CHAPITRE 02 ÉCOULEMENT DE PUISSANCE
CONCLUSION
Donc pour avoir des bons résultats avec convergence on doit prévoir des compromis
vitesse de calcul (temps d’exécution) et convergence. Les techniques de l’intelligence
artificielle offrent une alternative pour le calcul des variables de réseau électrique,
spécialement pour les techniques itératives qui consomme temps et espace mémoire.
65
Chapitre 3
RÉSEAUX DE NEURONES ET
LOGIQUE FLOUE
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
INTRODUCTION
Un réseau de neurone est une structure de calcul inspirée par l’étude de traitement
du neurone biologique. Il y de différents types de réseaux de neurones, du relativement
simple au très complexe, tout comme il y a beaucoup de théories sur la façon de traitement
du neurone biologique. Un réseau de neurones contient des couches (figure 3-1), ou des
sous-groupes d'éléments de traitement. Une couche d'éléments de traitement rend le
calcul indépendant sur les données qu'il reçoit et transmet les résultats à une autre couche.
La couche suivante peut à son tour faire ses calculs indépendants et de transmettre les
résultats à une autre couche. Enfin, un sous-groupe d'un ou plusieurs éléments de
traitement détermine la sortie du réseau. Chaque l'élément de traitement effectue son
calcul sur la base d'une somme pondérée de ses entrées. La première couche est la couche
d'entrée la dernière couche et la couche de sortie. Les couches qui sont placées entre la
première et les dernières couches sont les couches cachées. Les éléments de traitement
sont considérés comme des unités qui sont semblables aux neurones dans le cerveau
humain, et par conséquent, ils sont considérés comme des cellules de neurones artificiels.
[29]
67
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Que l’on peut aussi écrire sous forme matricielle : 𝑛 = 𝑤𝑇𝑝 − 𝑏 (3.2)
Cette sortie correspond à une somme pondérée des poids et des entrées moins ce
qu’on nomme le biais b du neurone. Le résultat n de la somme pondérée s’appelle le
niveau d’activation du neurone. Le biais b s’appelle aussi le seuil d’activation du neurone.
Lorsque le niveau d’activation atteint ou dépasse le seuil b, alors l’argument de f devient
positif (ou nul). Sinon, il est négatif.
68
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
69
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Les fonctions de transfert sigmoïde sont souvent utilisées pour des problèmes de
reconnaissance de formes, tandis que les fonctions de transfert linéaires sont utilisées pour
la fonction de problèmes d’assemblage. La fonction de transfert linéaire purelin est
illustré ci-dessous.
Les trois fonctions de transfert décrites précédemment sont les fonctions de transfert
les plus utilisés couramment pour les réseaux multicouches, d'autres fonctions de transfert
peuvent être créés et utilisées selon le cas. [30]
70
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
L’une des applications les plus connus de l’apprentissage supervisé est celle du
perceptron monocouche et multicouches avec les règles de correction d’erreur
(Annexe 2), LMS8 et la rétropropagation d’erreur.
Les réseaux multicouches sont beaucoup plus puissants que les réseaux simples à
une seule couche. En utilisant deux couches (une couche cachée et une couche de sortie),
à condition d’employer une fonction d’activation sigmoïde sur la couche cachée, on peut
entrainer un réseau à produire une approximation de la plupart des fonctions, avec une
précision arbitraire (cela peut cependant requérir un grand nombre de neurones sur la
couche cachée). Sauf dans de rares cas, les réseaux de neurones artificiels exploitent deux
ou trois couches.
8
La règle LMS consiste à tenter de minimiser un indice de performance F basé sur l’erreur quadratique
moyenne.
71
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
L’équation qui décrit les sorties d’une couche k dans un perceptron multicouche est
donnée par : 𝑎𝑘 = 𝑓 𝑘 (𝑊 𝑘 𝑎𝑘−1 − 𝑏 𝑘 ), 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑘 = 1, … , 𝑀, (3.5)
𝑘 𝜕𝐹̂
∆𝑤𝑖,𝑗 (𝑡) = −𝜂
𝑘 (3.9)
𝜕𝑤𝑖,𝑗
𝜕𝐹̂
∆𝑏𝑖𝑘 (𝑡) = −𝜂 𝑘 (3.10)
𝜕𝑏𝑖
Où 𝜂 désigne le taux d’apprentissage.
72
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
𝑑𝑓[𝑛(𝑤)] 𝑑𝑒 𝑛 𝑑2𝑤
=( )×( ) = 𝑒 𝑛 × 2 = 2𝑒 2𝑤 (3.12)
𝑑𝑤 𝑑𝑛 𝑑𝑤
Nous allons nous servir de cette règle pour calculer les dérivées partielles des
𝜕𝐹̂ 𝜕𝐹̂ 𝜕𝑛𝑖𝑘
équations 3.9 et 3.10 : 𝑘 = 𝑘 × 𝑘 (3.13)
𝜕𝑤𝑖,𝑗 𝜕𝑛𝑖 𝜕𝑤𝑖,𝑗
Le deuxième terme de ces équations est facile à calculer car les niveaux d’activation
𝑛𝑖𝑘 de la couche k dépendent directement des poids et des biais sur cette couche :
𝑠𝑘−1
𝑛𝑖𝑘 = ∑ 𝑤𝑖,𝑗
𝑘 𝑘−1
𝑎𝑗 − 𝑏𝑖𝑘 (3.15)
𝑗=1
𝜕𝑛𝑖𝑘 𝜕𝑛𝑖𝑘
Par conséquent : 𝑘 = 𝑎𝑗𝑘−1 , = −1 (3.16)
𝜕𝑤𝑖,𝑗 𝜕𝑏𝑖𝑘
On remarque que cette partie de la dérivée partielle de 𝐹̂ par rapport à un poids (ou
un biais) est toujours égale à l’entrée de la connexion correspondante.
𝜕𝐹̂
= −𝑠𝑖𝑘 (3.19)
𝜕𝑏𝑖𝑘
Ce qui donne en notation matricielle : ∆W𝑘 (𝑡) = −𝜂𝑠 𝑘 (𝑡)(𝑎𝑘−1 )𝑇 (𝑡) (3.22)
73
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
𝜕𝐹̂
𝜕𝑛1𝑘
𝜕𝐹̂
𝜕𝐹̂
avec : 𝑠𝑘 ≡ = 𝜕𝑛2𝑘 (3.24)
𝜕n𝑘
⋮
𝜕𝐹̂
[𝜕𝑛𝑠𝑘𝑘 ]
Il reste maintenant à calculer les sensibilités sk, ce qui requerra une nouvelle
application de la règle de chaînage des dérivées. Dans ce cas, nous obtiendrons une
formule de récurrence où la sensibilité des couches en amont (entrées) dépendra de la
sensibilité des couches en aval (sorties). C’est de là que provient l’expression
rétropropagation, car le sens de propagation de l’information est inversé par rapport à
celui de l’équation 3.5.
Cette équation nous permet de calculer s1 à partir de s 2, qui lui-même est calculé à
partir de s3 , etc., jusqu’à s 𝑀 . Ainsi les sensibilités sont rétropropagées de la couche de
sortie jusqu’à la couche d’entrée : 𝑠 𝑀 → 𝑠 𝑀−1 → … 𝑠 2 → 𝑠1 (3.26)
LA LOGIQUE FLOUE
74
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
On peut assimiler les ensembles flous comme une généralisation des ensembles
classiques. Les ensembles classiques et leurs opérations sont particulièrement utiles pour
exprimer la logique classique et ils mènent vers la logique Booléenne et ses applications
dans les systèmes numériques. Les ensembles flous et les opérations floues sont utiles
pour exprimer les idées de la logique floue menant vers des applications comme les
contrôleurs flous.
75
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
- Complément ∀𝑥 ∈ 𝑋: 𝜇 𝐴′ ( 𝑥) = 1 – 𝜇 𝐴 ( 𝑥) (3.29)
𝛤 − 𝑓𝑢𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝛤: 𝑈 → [0, 1]
0 𝑥<𝛼
𝛤(𝑥; 𝛼; 𝛽) = { (𝑥 − 𝛼) ⁄ (𝛽 − 𝛼) 𝛼≤𝑥≤𝛽 (3.32)
1 𝑥>𝛽
𝐿 − 𝑓𝑢𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝐿: 𝑈 → [0, 1]
1 𝑥<𝛼
𝐿(𝑥; 𝛼; 𝛽) = {(𝑥 − 𝛽)⁄(𝛼 − 𝛽) 𝛼 ≤ 𝑥 ≤ 𝛽 (3.33)
0 𝑥>𝛽
𝛬 − 𝑓𝑢𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, 𝛬: 𝑈 → [0, 1]
76
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
0 𝑥<𝛼
(𝑥 − 𝛼)⁄(𝛽 − 𝛼) 𝛼≤𝑥≤𝛽
𝛬(𝑥; 𝛼; 𝛽, 𝛾) = { (3.34)
(𝑥 − 𝛾)⁄(𝛽 − 𝛾) 𝛽≤𝑥≤𝛾
0 𝑥>𝛾
Figure 3-7. Types de fonctions d’appartenance : (a) Γ-fonction (b) fonction en S, (c) fonction en L
(d) fonction en Λ ;(e) fonction gaussienne ; (f) fonction en π
𝑛 est le nombre de valeurs linguistiques que 𝑋𝑖 peut avoir 𝜇𝐿𝑋𝑖, 𝑘(𝑥) est la
fonction d’appartenance de 𝐿𝑋𝑖𝑘 pour la valeur X.
77
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Les conjonctions logiques sont également définies pour les opérations de la logique
floue. Ils sont étroitement liés aux définitions de Zadeh des opérations des ensembles
floues. Voici quatre opérations floues qui sont importantes. R désigne la relation entre les
ensembles flous A et B.
LA NEGATION
𝜇 𝐴 ( 𝑥) = 1 – 𝜇 𝐴 ( 𝑥) (3.35)
LA DISJONCTION
LA CONJONCTION
𝑅: 𝐴 𝐴𝑁𝐷 𝐵 𝜇𝑅(𝑥) = 𝑚𝑖𝑛[𝜇𝐴(𝑥), 𝜇𝐵(𝑥)] (3.37)
L’IMPLICATION
𝑅: (𝑥 = 𝐴) → (𝑦 = 𝐵) 𝐼𝐹 𝑥 𝑖𝑠 𝐴 𝑇𝐻𝐸𝑁 𝑦 𝑖𝑠 𝐵 (3.38)
1 𝜇𝐴(𝑥) ≤ 𝜇𝐵(𝑦)
𝜇𝑅(𝑥, 𝑦) = { (3.42)
𝜇𝐵(𝑦) 𝑎𝑢𝑡𝑟𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
78
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Base de Base de
connaissance règles
Normalisation des
facteurs d'échelle de Capteurs
la sortie
LA FUZZIFICATION
Le module de logique floue convertit les valeurs nettes et des entrées de commande
en valeurs floues de sorte qu'ils sont compatibles avec la représentation des ensembles
flous dans la base de règles.
BASE DE CONNAISSANCE S
La base de connaissances est constituée d'une base de données du système. elle
fournit tout les définitions nécessaires pour le processus de fuzzification tels que des
79
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
BASE DE REGLES
La base de règles est essentiellement la stratégie de contrôle du système. Elle est
généralement obtenue à partir de connaissances ou heuristiques experts et exprimée
comme un ensemble de règles SI-ALORS (IF-THEN). Les règles sont basées sur le
concept d'inférence floue et les antécédents / conséquents sont associés avec des variables
linguistiques.
DEFUZZIFICATION
Le diagramme de la Fig. 3.9 montre les fonctions d'appartenance liées à une logique
floue typique à variables de sortie de contrôleur définies sur son univers de discours. Le
FLC traitera les données d'entrée et trace la sortie à un ou plusieurs de ces valeurs
linguistiques. Selon les conditions, les fonctions d'appartenance des valeurs linguistiques
peuvent être coupées. La figure 3.10 montre une condition de sortie avec deux
importantes (écrêté au-dessus de zéro) sorties des valeurs linguistiques. L’union des
fonctions d'appartenance constitue la valeur de sortie floue du contrôleur.
80
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Ceci est représenté par la zone hachurée sur la Fig. 3.10 et est exprimée par
l'ensemble équation floue :
Où :
S est l'union de toutes les valeurs linguistiques de sortie
Si est une valeur linguistique de sortie avec une fonction d'appartenance écrêtée
3.4.1. INTRODUCTION
Une limitation de l’utilisation des réseaux de neurone réside dans leur conception
car il est difficile de trouver, de manière immédiate, à partir des données de problème à
traiter, la meilleure architecture neuronale conduisant aux performances désirées. Cette
détermination reste essentiellement empirique et soumise à la réalisation d’essais
successifs qui pénalise le délai de conception du système de traitement de données
envisagé. Ce problème de conception est lié à l’absence d’interprétation de l’action d’un
réseau de neurones sur les données à traiter.
81
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Jang et al ont proposé l'architecture des ANFIS en 1993 [36]. L'acronyme ANFIS
tire son nom de ‘Adaptive Neuro-Fuzzy Inference System’ ou « système adaptatif
d'inférence neuro-floue ». En utilisant une des série entrée / sortie donnée, ANFIS
construit un « système d'inférence floue SIF » ou ‘fuzzy inference system FIS’ dont les
paramètres des fonctions d’appartenance sont réglées (ajustées) en utilisant soit un
algorithme de rétropropagation de l’erreur seul ou en combinaison avec une des méthodes
de type moindre carrés ‘least squares type of method’. Cet ajustement permet aux
systèmes flous d'apprendre à partir des données à modéliser. [37]
ANFIS est un réseau adaptatif qui permet la mise en œuvre de la topologie du réseau
de neurones, conjointement avec la logique floue [38, 39]. L’étude des ANFIS compile
ces deux méthodes et utilise les caractéristiques des deux méthodes. Encore, ANFIS
rassemble à la fois le réseau de neurones et la logique floue, et est capable de traiter des
problèmes complexes et non linéaire [40]. ANFIS est une classe de réseaux adaptatif
multicouche à propagation vers l’avant ‘adaptive multilayer feeding forward networks’,
ce qui est fonctionnellement équivalent à un système d'inférence floue.
Selon Jang et al [36,40] la structure globale des systèmes neuro-flous adaptatifs est
représentée sur la figure 3.11:
LA COUCHE N° 1
Chaque nœud i dans cette couche est un nœud adaptatif ayant une fonction de
nœud :
82
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
LA COUCHE N° 2
La deuxième couche calcule les prémisses de chaque règle comme étant le produit
des degrés d’appartenance des variables intervenant dans les prémisses de chaque règle :
LA COUCHE N° 3
La troisième couche est constituée d’opérateurs de normalisation notés N,
𝑤𝑖
normalise les résultats de la couche : 𝑤𝑖 = 𝑤 , 𝑖 = 1,2. (3.48)
1 +𝑤2
LA COUCHE N° 4
{pi, qi, ri} sont l’ensemble de paramètres de ce nœud qui sont appelés paramètres
conséquents.
LA COUCHE N°5
Les nœuds de cette couche calcule la sortie globale comme étant la somme de tous
∑ 𝑤𝑓
les signaux entrants : 𝑂𝑖5 = 𝑠𝑜𝑟𝑡𝑖𝑒 𝑔𝑙𝑜𝑏𝑎𝑙𝑒 = ∑𝑖 𝑤𝑖 𝑓𝑖 = ∑𝑖 𝑤𝑖 𝑖 (3.50)
𝑖 𝑖
83
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Type de N° de
N° de couche N° de nœuds
couche paramètres
Entrée
L0 n 0
(input)
Values
L1 (p•n) 3•(p•n)=|S1|
(valeurs)
Rules
L2 pn 0
(Règles)
Normalize
L3 pn 0
(Normalisation)
L4 Lin.Funct pn (n+1)•pn=|S2|
Somme
L5 1 0
(Sum)
𝑆1 = {{𝑎11 ,𝑏11 , 𝑐11 }, {𝑎12 ,𝑏12 , 𝑐12 }, …, {𝑎1𝑝 ,𝑏1𝑝 , 𝑐1𝑝 } … , {𝑎𝑛𝑝 ,𝑏𝑛𝑝 , 𝑐𝑛𝑝 }} (3.51)
- S2 représente les coefficients des fonctions linéaires dans les règles de l'ERS
- Phase avant : S1 est fixe et S2 est calculée en utilisant l’algorithme des moindres
carrés (Least Squared Error LSE) (apprentissage Off-line)
84
CHAPITRE 03 RÉSEAUX DE NEURONES ET LOGIQUE FLOUE
Initialisation de l ANFIS
Utiliser la commande anfisedit
CONCLUSION
.
85
Chapitre 4
APPLICATION DES ANFIS
AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
INTRODUCTION
Dans le chapitre 3 on a présenté une technique novatrice telle que les ANFIS
(adaptive neurofuzzy inférence system) avec toute sa complexité de calcul. Dans ce
chapitre on va appliquer cette technique à l’écoulement de puissance et à la prédiction de
la charge en analysant les résultats obtenus.
87
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
88
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Le tableau 4-1 montre les résultats de simulation avec PowerWorld simulator, ici,
nous allons nous concentrer aux tensions et aux angles de phase des noeuds en PU.
Load
Bus Load MW PU Volt Angle (Deg)
MVAR
1 0 0 1.05178 -8.57
2 0 0 1.05987 -6.13
5 0 0 1.07359 -8.77
6 0 0 1.07428 -8.14
9 0 0 1.05402 -10.28
10 0 0 1.06106 -5.87
11 0 0 1.06429 -6.66
13 0 0 1.0587 -6.52
14 0 0 1.05614 -8.03
17 0 0 1.05174 -7.87
89
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
19 0 0 1.05599 -2.33
22 0 0 1.05611 -0.16
30 0 0 1.0475 -3.73
32 0 0 0.9831 1.79
33 0 0 0.9972 2.87
34 0 0 1.0123 1.46
35 0 0 1.0493 4.78
36 0 0 1.0635 7.46
37 0 0 1.0278 2.05
38 0 0 1.0265 7.3
90
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Dans un premier temps, on va se concentrer sur les tensions des nœuds en PU (bus
1 au bus 29) étant donné que ANFIS Editor performe une seule sortie pour chaque
apprentissage. Donc on va procéder à l’estimations de l’amplitude des tensions nodales
après on passe aux angles de phase.
91
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
La couche 2 (rule) : calcule les prémices de chaque règle comme étant le produit
de degré d’appartenance des variables intervenant dans les prémisses (firing
strength of the rules).
La couche 4 (output) : fournie le résultat final. Ce résultat est sous forme d’une
matrice contenant 1 colonne est 29 lignes (amplitudes de voltage des 29 barres en
PU)
Figure 4-3 montre les données d’apprentissage (cercles bleus) qui sont prises du
tableau 4-1 quatrième colonne qui représente les amplitudes des tensions en PU, en
fonction la sortie de l’ANFIS (croix rouges) correspondantes. On a obtenu une erreur
moyenne d’apprentissage de 0.0056104 PU.
92
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
93
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
- Nombre de nœuds : 35
Nous avons obtenu des résultats satisfaisons. Pour avoir moins d’erreur possible il
faut créer plus de scénarios comme entrée c’est-à-dire enrichir de plus l’apprentissage.
Comme la plupart des techniques de l’intelligence artificielle, l’ANFIS est basé sur
le programme traditionnel pour son apprentissage, test et vérification.
Notre but est de mettre en œuvre des techniques d'intelligence artificielle pour
résoudre le problème de l’écoulement de puissance. Le programme traditionnel, qui est
basé sur des techniques itératives, donne la solution exacte, cependant, il consomme du
temps et utilise une grande capacité de stockage, alors que, le programme ANFIS est
rapide et fiable.
94
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Dans un deuxième temps, on va se concentrer sur l’angle de phase des tensions des
nœuds de charge (bus 1 au bus 29). La figure 4-6 montre l’architecture de l’ANFIS de
notre cas d’étude :
95
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
La figure 4-7 montre les résultats d’apprentissage avec une erreur moyenne
d’apprentissage de 1,4994 °.
96
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
97
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Dans cette partie, nous allons prévoir les pics de nuit de consommation du système
électrique algérien utilisant système adaptatif neuro-floue (ANFIS) a entrée
multivariable. On va introduire l'effet de la température et le type du jour comme variables
d'entrée.
Une variété de méthodes et d'idées ont été essayées pour le forecasting depuis
plusieurs décennies; variant du conventionnel à l'intelligence artificielle ; ces méthodes
seront discutées dans la prochaine section.
98
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
- Tout d'abord, l'erreur, cela signifie que, pour avoir une différence minimale entre
les valeurs prévues et celles réelles;
- Processus de régression ;
99
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Tandis que la température est l'information la plus importante de toutes les variables
météorologiques, elle est utilisée le plus souvent dans l'approche de régression.
Cependant, d'autres variables telles que l'humidité, la vitesse du vent et la couverture
nuageuse donnent de meilleurs résultats. La relation fonctionnelle entre les variables
météorologiques et la charge n’est pas fixe mais dépend des éléments spatiotemporels.
B. SYSTEMES EXPERTS
Dans cette partie, nous allons proposer une méthode hybride dans la solution de
prévision de charge, qui est une combinaison de réseaux de neurones et la logique floue,
cette méthode est appelée systèmes d'inférence neuro-flou adaptatif (ANFIS) (chapitre
03).
Notre but est de réduire le temps d'exécution et les erreurs ainsi d'avoir une
prévision plus rapide et digne de confiance comparant avec d'autres méthodes utilisées
dans le domaine.
100
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
Figure 4-10. L'évolution historique de la demande maximale de 2000 à Août 2011. [56]
La consommation spécifique moyenne par client basse tension a augmenté par 2623
kW en 2009. la consommation moyenne des foyers algériens a augmenté, il est intéressant
de noter que cette augmentation est principalement due aux clients de sud qui représentent
seulement 10% du nombre total des clients basse tension. Cette particularité est expliquée
par l'utilisation massive de la climatisation, étant donné le climat particulier des régions
du sud qui se caractérise par des températures élevées durant plusieurs mois de l'année.
101
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
La consommation moyenne des clients dans la région nord est expliquée par la densité de
la population. Plus de 52% de la clientèle basse tension est située au nord du pays.
Figure 4-11. Comparaison entre la courbe de charge de deux jours avec des pics de charge [57]
102
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
- Entrées (Inputs) : matrice de [664x6], un exemple est donné dans le tableau 4-2
01/03/2010 31 6 1 0 0 5102
02/03/2010 29 3 1 0 0 5251
03/03/2010 29 8 1 0 0 5152
04/03/2010 30 4 1 0 0 5205
05/03/2010 30 3 0 1 0 4294
06/03/2010 30 7 0 0 1 5330
07/03/2010 29 3 1 0 0 5634
08/03/2010 26 3 1 0 0 5682
09/03/2010 28 1 1 0 0 5956
10/03/2010 27 -1 1 0 0 5723
11/03/2010 30 0 1 0 0 5350
12/03/2010 30 5 0 1 0 5231
13/03/2010 29 2 0 0 1 5435
103
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
104
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
La couche 3 (rule) : calcule les prémisse de chacune des 128 règles comme
étant le produit de degré d’appartenance des variables intervenant dans les
prémisses.
105
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
106
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
On a utilisé les données de Mars 2012 pour tester notre ANFIS, le résultat est
représenté dans la figure 4-14
Notre but est de mettre en œuvre des techniques d'intelligence artificielle pour
prévision de la charge en particulier pour réseau électrique algérien. Tandis que la météo
et surtout la température représente le principal paramètre influençant la consommation
algérienne, la nécessité de développer un modèle de prévision de pics de consommation
augmente. L'autre paramètre pris en considération est le type de la journée où nous avons
remarqué trois types de jours ; jours ouvrables, les vendredis qui sont des week-ends réels
et les samedis qui sont pour certains algériens une journée de travail.
107
CHAPITRE 04 APPLICATION DES ANFIS AUX RÉSEAUX ÉLECTRIQUES
CONCLUSION
On peut conclure à partir des résultats de simulation des ANFIS utilisés pour
l’écoulement de puissance et le forecasting de la charge que cette méthode présente des
avantages en termes de vitesse de calcul et d’espace mémoire par rapport aux méthodes
conventionnelles.
Pour l’écoulement de puissance on s’est concentré aux nœuds de charge (P, Q) donc
on a cherché les inconnus tels que l’amplitude et l’angle de phase des tensions nodales
qui sont des caractéristiques de base de l’écoulement de puissance ainsi des réseaux
électriques. [45]
Pour la seconde partie, qui est le forecasting des charges (la prévision de la
consommation) nous avons, avec succès, introduit l'effet de la température et le type de
la journée comme matrice d'entrée utilisée dans le processus d’apprentissage, nous avons
donc une prévision de charge rapide et fiable en utilisant ANFIS. [60] [61]
108
CONCLUSION GÉNÉRALE
Conclusion Générale
Les techniques de l’intelligence artificielle sont en train de s’implanter dans
pratiquement tous les domaines techniques, cela est grâce à l’évolution de l’informatique.
Parmi les techniques d’intelligence artificielle les plus utilisées, on trouve les
réseaux de neurone et la logique floue. La combinaison de ces deux techniques en
systèmes neuro-floues adaptatifs ou adaptive neurofuzzy inference systems ANFIS a
donné une nouvelle méthode novatrice profitant des avantages des deux méthodes et
surmonte leurs inconvénients.
Dans cette thèse, nous nous sommes concentrés sur l’écoulement de puissance, et
plus précisément sur la prédiction de l’amplitude et l’angle de phase des tensions des jeux
de barres de charge. La deuxième partie de notre travail est la prédiction de la
consommation électrique du réseau Algérien.
L’objectif essentiel de cette thèse est l’optimisation des deux concepts parmi ceux
qui sont essentiels des réseaux électriques tels que l’écoulement de puissance et la
prédiction de la charge (load forecasting) de manière à contribuer à préparer le réseau
électrique pour devenir un réseau intelligent ou smart grid.
109
ANNEXE 1 FORMATION DES MATRICES DE RÉSEAU
Annexes
A NNEXE 1
110
ANNEXE 1 FORMATION DES MATRICES DE RÉSEAU
Le nœud i est relié au nœud j par l’admittance 𝒚𝒊𝒋 et au nœud de référence par
l’admittance 𝒚𝒊𝒊𝒋 .
Le nœud j est relié au nœud i par l’admittance yij et au nœud de référence par
l’admittance yjji et au nœud k par l’admittance yjk et au nœud de référence coté nœud k
par yjjk.
Soient E1, E2, …Ei…Ej les tensions complexes qui apparaissent aux nœuds
1,2,…i…j, quand un courant Ii est injecté au nœud i.
La formation de la matrice Zbus est simple car elle résulte d’une composition directe
des admittances. D’autre part, il n’y a qu’un nombre restreint de connexions entre les
différents éléments du réseau ce qui lui donne la structure d’une matrice « creuse », c'est-
à-dire qu’il n’y a qu’un petit nombre d’éléments non nuls, ce qui facilite encore sa
construction.
111
ANNEXE 1 FORMATION DES MATRICES DE RÉSEAU
En outre, la structure d’un réseau à un instant donné est le résultat d’un petit nombre
de modifications du réseau antérieur de ce réseau par ajout ou suppression de quelques
éléments bien identifiés. La matrice Zbus de ce réseau pourra donc se déduire de celle du
réseau dans son état antérieur en tenant compte des changements induits par les opérations
de modification.
112
ANNEXE 1 FORMATION DES MATRICES DE RÉSEAU
alimenter ce poste. En général cette ligne, qui se situe sur un trajet nouveau, n’a pas de
couplage électromagnétique avec des lignes existantes, elle peut donc en côtoyer certaines
sur une partie de son trajet ce qui nous conduira à envisager le cas général bien que ce
dernier soit relativement rare.
Cette branche est supposée avoir dans le réseau élémentaire une admittance propre
ypq.pq ou une impédance propre Zpq.pq. Elle peut être couplée avec une branche rs à travers
une admittance de couplage ypqrs.
Le nouvel accès q est connecté aux précédent à travers le réseau par les impédances
de type 𝑍𝑞𝑝.
113
ANNEXE 1 FORMATION DES MATRICES DE RÉSEAU
+7 −2 0 −3
𝑌̅ = [ −2 5 −3 0]
0 −3 4 0
−3 0 0 6
Pivot (3,3) :
𝑌
𝑌31 = 𝑌31 = 0
33
𝑌32 −3
𝑌32 = 𝑌 = = 0,75
33 4
1
𝑌33 = 𝑌 = 0,25
33
𝑌
𝑌34 = 𝑌34 = 0
33
𝑌
𝑌13 = − 𝑌13 = 0
33
𝑌 3
𝑌23 = − 𝑌23 = − (− 4) = 0,75
33
𝑌
𝑌43 = − 𝑌43 = 0
33
+7 −2 0 −3
−2 2,75 0,75 0
[ ]
0 −0,75 0,25 0
−3 0 0 6
114
ANNEXE 1 FORMATION DES MATRICES DE RÉSEAU
5,5 −2 0 0,5
−2 2,75 0,75 0
[ ]
0 −0,75 0,25 0
−0,5 0 0 0,167
115
ANNEXE 2 TACHES D’APPRENTISSAGE
A NNEXE 2
A2.1.1 APPROXIMATION
Soit la fonction g telle que
𝑑 = 𝑔(𝑝) (A2.1)
où p est l’argument de la fonction (un vecteur) et d la valeur (un scalaire) de cette
fonction évaluée en p. Supposons maintenant que la fonction g(·) est inconnue. La tâche
d’approximation consiste alors à concevoir un réseau de neurones capable d’associer les
éléments des couples entrée-sortie : {(𝑝1 , 𝑑1 ), (𝑝2 , 𝑑2 ), … , (𝑝𝑄 , 𝑑𝑄 )} . Ce problème peut
être résolu à l’aide d’un apprentissage supervisé sur les Q exemples, avec les 𝑝𝑖
représentant les stimuli, et les 𝑑𝑖 représentant les sorties désirées pour chacun de ces
stimuli, avec 𝑖 = 1, 2, … , 𝑄. Ou inversement, on peut aussi dire que l’apprentissage
supervisé est un problème d’approximation de fonction ;
A2.1.2. ASSOCIATION
Il en existe deux types : l’auto-association et l’hétéro-association. Le problème de
l’auto-association consiste à mémoriser un ensemble de patrons (vecteurs) en les
présentant successivement au réseau. Par la suite, on présente au réseau une version
partielle ou déformée d’un patron original, et la tâche consiste à produire en sortie le
patron original correspondant. Le problème de l’hétéro-association consiste quant à lui à
associer des paires de patrons : un patron d’entrée et un patron de sortie. L’auto-
association implique un apprentissage non supervisé, alors que l’hétéro-association
requiert plutôt un apprentissage supervisé.
A2.1.3. CLASSEMENT
Pour cette tâche, il existe un nombre fixe de catégories (classes) de stimuli d’entrée
que le réseau doit apprendre à reconnaître. Dans un premier temps, le réseau doit
entreprendre une phase d’apprentissage supervisée durant laquelle les stimuli sont
présentés en entrée et les catégories sont utilisées pour former les sorties désirées,
116
ANNEXE 2 TACHES D’APPRENTISSAGE
généralement en utilisant une sortie par catégorie. Ainsi, la sortie 1 est associée à la
catégorie 1, la sortie 2 à la catégorie 2, etc. Pour un problème comportant Q catégories,
on peut par exemple fixer les sorties désirées 𝑑 = [𝑑1 , 𝑑2 , … , 𝑑𝑄 ]𝑇 à l’aide de
l’expression suivante :
A2.1.4 PREDICTION
La notion de prédiction est l’une des plus fondamentales en apprentissage. Il s’agit
d’un problème de traitement temporel de signal. En supposant que nous possédons M
échantillons passés d’un signal, 𝑥(𝑡 − 1), 𝑥(𝑡 − 2),. . . . , 𝑥(𝑡 − 𝑀), échantillonnés à
intervalle de temps fixe, la tâche consiste à prédire la valeur de x au temps t. Ce problème
de prédiction peut être résolu grâce à un apprentissage par correction des erreurs, mais
d’une manière non supervisée (sans professeur), étant donné que les valeurs de sortie
désirée peuvent être inférées directement de la série chronologique. Plus précisément,
l’échantillon de x(t) peut servir de valeur désirée et le signal d’erreur pour l’adaptation
des poids se calcule simplement par l’équation suivante :
117
ANNEXE 2 TACHES D’APPRENTISSAGE
A2.1.5 COMMANDE
La commande d’un processus est une autre tâche d’apprentissage que l’on peut
aborder à l’aide d’un réseau de neurones. Considérons un système dynamique non-
linéaire {𝑢(𝑡), 𝑦(𝑡)} où 𝑢(𝑡) désigne l’entrée du système et 𝑦(𝑡) correspond à la réponse
de celui-ci. Dans le cas général, on désire commander ce système de manière à ce qu’il
se comporte selon un modèle de référence, souvent un modèle linéaire, {𝑟(𝑡), 𝑑(𝑡)}, où
pour tout temps 𝑡 ≥ 0, on arrive à produire une commande 𝑢(𝑡) telle que :
de manière à ce que la sortie du système suit de près celle du modèle de référence. Ceci
peut se réaliser grâce à certains types de réseaux supervisés.
Dans les sections qui suivent, nous allons aborder des réseaux spécifiques en
commençant par l’un des plus connus et des plus utilisés : le perceptron simple et le
perceptron multicouches et son algorithme de rétropropagation des erreurs. [63]
et de chercher un moyen de réduire autant que possible cette erreur. Sous forme
vectorielle, on obtient :
Avec e(𝑡) = [𝑒1 (𝑡)𝑒2 (𝑡) … 𝑒𝑖 (𝑡) … 𝑒𝑆 (𝑡)] qui désigne le vecteur des erreurs
observées sur les S neurones de sortie du réseau. L’apprentissage par correction des
erreurs consiste à minimiser un indice de performance F basé sur les signaux d’erreur
118
ANNEXE 2 TACHES D’APPRENTISSAGE
𝑒𝑖 (𝑡), dans le but de faire converger les sorties du réseau avec ce qu’on voudrait qu’elles
soient. Un critère très populaire est la somme des erreurs quadratiques :
Maintenant, il importe de remarquer que les paramètres libres d’un réseau sont ses
poids. Prenons l’ensemble de ces poids et assemblons les, sous la forme d’un vecteur
𝑤(𝑡) au temps t. Pour minimiser 𝐹(𝑒(𝑡)) = 𝐹(𝑤(𝑡)) = 𝐹(𝑡) , nous allons commencer
par choisir des poids initiaux (t = 0) au hasard, puis nous allons modifier ces poids de la
manière suivante :
où ∇𝐹(𝑡) désigne le gradient de F par rapport à ses paramètres libres (les poids w) et
∆𝑤(𝑡) = 𝑤(𝑡 + 1) − 𝑤(𝑡). Or, pour que 𝐹(𝑡 + 1) < 𝐹(𝑡) , il faut que la condition
suivante soit respectée :
9
la série de Taylor de F(x) du 1er ordre de la fonction F(x) autour de a est :
́
𝐹(𝑎)
𝐹(𝑥) = 𝐹(𝑎) + (𝑥 − 𝑎)
1!
Dans notre cas 𝐹(𝑥) = 𝐹(𝑡 + 1) = 𝐹(𝑤(𝑡 + 1)) et on cherche la décomposition de Taylor autour de 𝑤(𝑡)
𝐹(𝑤(𝑡 + 1)) = 𝐹(𝑤(𝑡)) + 𝐹(𝑤(𝑡)) ́ (𝑤(𝑡 + 1) − 𝑤(𝑡))
́
𝐹(𝑤(𝑡 + 1)) = 𝐹(𝑤(𝑡)) + 𝐹(𝑤(𝑡))∆𝑤(𝑡)
́ ∆𝑤(𝑡)
𝐹(𝑡 + 1) = 𝐹(𝑡) + 𝐹(𝑡)
́
Avec 𝐹(𝑡) = 𝛻(𝐹(𝑡)) désigne le gradient de F, donc : 𝐹(𝑡 + 1) = 𝐹(𝑡) + 𝛻𝐹(𝑡)𝑇 ∆𝑤(𝑡)
119
ANNEXE 2 TACHES D’APPRENTISSAGE
Dans l’espace des poids, la figure A2.1 montre les courbes de niveau de F
représentées par des ellipses hypothétiques. La flèche en pointillés montre la direction
optimale pour atteindre le minimum de F. La flèche pleine montre la direction du gradient
qui est perpendiculaire à la courbe de niveau en w(t).
120
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Day, San Fransisco,1976, 575 pages.
124
RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUE
125
TITRE
Résumé : Les réseaux électriques ont connu un énorme essor suite au développement de
l’informatique et des logiciels de commande, on parle aujourd’hui des ‘smart grids’ ou réseaux
intelligents. L’introduction des techniques de l’intelligence artificielle dans les logiciels de commande
et de décision, est un élément essentiel dans la recherche et dans le développement des réseaux
modernes. Les réseaux de neurones et la logique floue figurent parmi les techniques les plus répondues
dans le domaine de l’intelligence artificielle. La répartition optimale des puissances est une technique
importante pour le bon fonctionnement du réseau électrique et pour l’acheminement optimal et
économique de l’énergie électrique entre les unités de production et les différentes charges du réseau.
La prévision de la charge a de nombreuses applications pour les systèmes d'alimentation, y compris
l'achat d'énergie et de la production, la commutation des charges, l'évaluation du marché, et le
développement des infrastructures.
Dans cette thèse on va introduire une techniques hybride d’intelligence artificielle ANFIS
(système adaptatif d'inférence neuro-floue) pour l’optimisation de la répartition des puissances dans les
réseaux électriques et l’optimisation de la prévision des charges.
Mots clé : réseaux électriques ; écoulement de puissance ; prévision de la charge ; réseau de
neurone ; logique floue ; ANFIS.
TITLE
Abstract: Power grids have been developing following the development of computer systems
and control software, today we are interested in smart grids. The introduction of artificial intelligence
techniques in the control and the decision is essential in research and development of modern power
systems. neural networks and fuzzy logic are among the techniques most used in the field of artificial
intelligence. The optimal power flow is an important element for proper optimal and economical
delivery of electrical energy between the production units and the various network loads. Load
forecasting has many applications for power systems, including energy purchasing and generation, load
switching, contract evaluation, and infrastructure development.
In this thesis we will introduce a hybrid artificial intelligence techniques ANFIS (Artificial neuro-
fuzzy inference system) to optimize power flow and load forecasting.
Keywords: power systems; load flow; load forecast; neural networks; fuzzy logic; ANFIS
العنوان
إدخال تقنيات. نحن مهتمون حاليا بالشبكات الذكية، تطورت شبكات الطاقة بعد تطوير نظم الكمبيوتر والبرمجيات:الملخص
الشبكات العصبية والمنطق الضبابي هي من بين.الذكاء االصطناعي في المراقبة أمر ضروري في بحث وتطوير أنظمة الطاقة الحديثة
.أكثر التقنيات المستخدمة في مجال الذكاء االصطناعي
التنبؤ باالستهالك له.تدفق الطاقة األمثل هو عنصر هام للتسليم األمثل السليم للطاقة الكهربائية بين وحدات اإلنتاج واالستهالك
. وتطوير البنية التحتية، بما في ذلك شراء الطاقة وتوليدها،العديد من التطبيقات ألنظمة الطاقة
(الشبكات العصبية والمنطق الضبابي) لتحسين تدفقANFIS في هذه األطروحة سوف نقدم تقنية هجينة للذكاء االصطناعي
.الطاقة والتنبؤ باالستهالك
.ANFIS الشبكات العصبية؛ المنطق الضبابي؛. توقعات االستهالك. تدفق الطاقة. أنظمة الطاقة:الكلمات المفتاحية