Ms Tel Benammar+Miloudi PDF
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MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MASTER
En : Télécommunications
Sujet
Amine
Walid
Ce travail, et bien au-delà, je le dois à mes très chers parents qui m’ont
fourni au quotidien un soutien et une confiance sans faille et de ce fait, je ne
saurais exprimer ma gratitude seulement par des mots. Que dieu vous protège et
vous garde pour nous.
A ma précieuse sœur ″Hadjer‶ et ‶Norhene″. Les mots ne peuvent
résumer ma reconnaissance et mon amour à votre égard.
A tous mes amis avec lesquels j’ai partagé mes moments de joie et de
bonheur.
Introduction générale……………………………………………………………….………...2
Conclusion générale……………………………..…………………………………………..84
Liste des abréviations
Référence bibliographique
Liste des figures
Figure 1.18 : Dispersion modale, propagation d’un mode rapide et d’un mode lent.…..………….27
Figure 2.2 : Les trois types de transmission de signaux à travers une liaison RoF..……………..…38
Figure 2.6 : Système RoF hétérodyne dédié à la génération d’un signal RF millimétrique………....45
Figure 2.8 : Système à deux longueurs d’onde avec la technique de verrouillage par injection……..46
Introduction générale
Trois décennies après sa première fabrication, la fibre optique est enfin utilisée pour
connecter les particuliers via la technologie FTTH (Fiber To The Home). Ce support de
transmission va transformer l'environnement des télécommunications à travers le monde. Cette
évolution a un impact profond sur les fournisseurs contenus et les opérateurs de réseau. En effet,
les réseaux d'accès en cuivre à travers le monde sont en grande partie remplacés par un réseau
d'accès fibre. Le catalyseur le plus important de ce changement est la perception croissante que le
réseau d’accès en cuivre n'est plus en mesure de répondre à la demande croissante en bande
passante et à l'instantanéité requise pour une fluidité d'usage. Cet environnement a conduit à
l'amorce d'une migration massive vers la fibre dans plusieurs pays où les consommateurs attendent
des meilleures performances et des services plus riches.
Aujourd'hui, les technologies de l’Internet sont utilisées pour diffuser des programmes de
télévision, contrôler des usines, interconnecter des banques, gérer des transmissions militaires,
suivre des opérations médicales, ou transporter des conversations téléphoniques. Des services de
plus en plus gourmands en bande passante comme le partage des contenus, le service de stockage
en ligne, la télé haute définition (TV3D, TvHD), les jeux en ligne, le Peer To Peer, le
téléenseignement et la télémédecine viennent s'ajouter à la liste de nos services usuels.
Les télécommunications optiques ont acquis une importance considérable dans les
réseaux de communication longues distances. L’un des principaux critères de cette réussite tient à
la grande bande passante de la fibre, mais surtout dans les très faibles pertes qu’elle présente. La
conception de système de transmission à très grande capacité était désormais possible. Ceci fait de
la fibre un élément indispensable des réseaux métropolitains, transnationaux et intercontinentaux.
Plusieurs points d'accès sont nécessaires pour connecter un utilisateur au réseau afin de
garantir une couverture radio. Une solution prometteuse pour le déploiement des ondes
millimétriques entre les multiples points d’accès est offerte par la technologie radio sur fibre (RoF,
Radio over Fiber). Cette technologie exploite les avantages de l’optique pour la transmission de
2
Introduction générale
signaux radio par le biais d'une liaison optique. Dans une liaison RoF, le signal radio est transposé
sur l’amplitude ou la phase d’une porteuse optique par des transducteurs électro-optique (E/O) et
ensuite récupéré à l’extrémité de la liaison par des transducteurs opto-électrique (O/E)
correspondants. Cette combinaison entre ces deux domaines permet l’extension de la couverture
radio et offre des débits de plus en plus élevés par l'association des performances de la fibre optique
(faibles pertes, très grande largeur de bande passante et immunité aux interférences
électromagnétiques) avec le principal avantage d'un système sans fil qui est la mobilité.
Bien qu’un système RoF offre de multiples avantages, des distorsions sur le signal RF
transmis sur cette liaison optique peuvent exister et affecter la qualité de la transmission. Ces
distorsions sont liées à plusieurs facteurs : le bruit d’intensité relatif et bruit de phase du laser, le
bruit de grenaille de la photodiode, le bruit thermique des étages électroniques, la dispersion de la
fibre optique, les non-linéarités des différents composants optoélectroniques et le gain négatif de
la liaison RoF. Ces facteurs limitant doivent être considérer dans l’étude et l’analyse de la
transmission des signaux radio sur des liaisons RoF.
Le dimensionnement d’un système RoF est réalisé pour respecter un cahier des charges
spécifique. Dans le cas d’une transmission d’un signal complexe, un rapport signal sur bruit
minimum doit être garanti afin de ne pas dégrader la qualité des données transmises. Le bilan de
liaison, le point de compression et la linéarité au travers du SFDR (Spurious Free-Dynamic Range)
peuvent être déterminés par des calculs théoriques afin de quantifier la transmission dans le cas
d’une modulation d’intensité ou de phase. Il existe aussi une variété de logiciels commerciaux,
dédiés initialement aux applications de télécommunication numérique, qui offrent des outils
optoélectroniques pour analyser une liaison RoF.
Avant la WDM, toute nouvelle demande d'augmentation du débit se traduisait par l'ajout
de fibres optiques dont chacune propageait un signal. Le coût élevé de telle opération ne permet ni
d'être compétitif ni d'étendre le marché vers le public. Cette technique permet de multiplexer
(mélanger) plusieurs signaux de différentes longueurs d'onde, dans une même fibre. Le gain
est par conséquent proportionnel au nombre de canaux que la fibre permet de véhiculer. Nous
présentons le long de ce chapitre les techniques de multiplexage dans les systèmes de transmissions
3
Introduction générale
optiques, leurs performances, avantages, limitations, puis nous abordons ainsi l'étude des différents
composants nécessaires pour un tel multiplexage
Notre mémoire est divisé en trois chapitres. Dans le premier chapitre, nous allons décrire
différents composants qui entrent dans le cadre de la réalisation des liaisons de transmission par
fibre optique et un rappel sur les différents types de sources optiques, le principe de quelques
formats de modulation ainsi que les principaux éléments constituants le module de réception,
l’origine des principales dégradations subies par le signal au cours de sa transmission.
Dans le second chapitre, nous allons d’abord faire une étude sur la technologie Radio sur
Fibre et ces applications ensuite nous allons présenter le logiciel optisystem qu’on va utiliser pour
les mesures de notre liaison Radio sur Fibre et une étude détaillée des composants qui nous ont
permis d’avoir une connaissance sur la transmission du signal dans chaque partie de notre liaison
qui va nous permettre de connaitre la qualité de notre transmission après simulation.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.1 Introduction
En 1970, trois scientifiques de la compagnie Corning Glass Works de New York, Robert
Maurer, Peter Schultz et Donald Keck, produisirent la première fibre optique avec des pertes de
phase suffisamment faibles pour être utilisée dans les réseaux de télécommunications (20 décibels
par kilomètre ; aujourd'hui la fibre conventionnelle affiche des pertes de moins de 0,25 décibel
par kilomètre pour la longueur d'onde 1550 nm utilisée dans les télécommunications). Leur fibre
optique était en mesure de transporter 65 000 fois plus d'informations qu'un simple câble de
cuivre, ce qui correspondait au rapport des longueurs d'onde utilisées [1].
Dans ce chapitre nous allons tout d’abord aborder l’évolution de la transmission et des
différents éléments d’une liaison par fibre optique. Dans un premier lieu nous allons décrire un
système de transmission optique, la composition de la fibre optique, le principe de
fonctionnement, les différents types et caractéristiques ainsi que ses avantages et inconvénients.
Dans les années 70 Les réseaux de télécommunication reposent sur deux types de
systèmes : le câble coaxial et les faisceaux hertziens :
Le câble coaxial possède, quant à lui, une longueur du pas de régénération beaucoup
plus faible du fait de la très forte atténuation du milieu.
Le système de base de ces réseaux a une capacité de 140 Mbit/s avec un espacement
entre chaque répéteur de l'ordre de 2 km. Les derniers développements sur ces lignes de
transmission ont permis d'obtenir une capacité de 560 Mbit/s avec le même espacement entre
répéteurs. Comme à l'époque les câbles interurbains disposaient typiquement de 8 à 12 paires, la
capacité d'une ligne atteignait 2 ou 3 Gbit/s.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
Le réseau hertzien est basé sur une infrastructure de relais (distant d'environ 50 km les
uns des autres) et utilise diverses bandes de fréquences essentiellement autour de 6/7 GHz et 11
GHz. De 1975 à 1985, la recherche se concentre sur les problèmes que pose l'augmentation de la
bande passante liée au passage de l'analogique au numérique, et des développements importants
voient le jour. Ainsi, des faisceaux hertziens permettant la transmission de 8 canaux (7 plus un
canal de secours) à 140 Mbit/s, soit environ 1 Gbit/s sur un lien sont disponibles dès la fin des
années 80. Le rendement spectral, qui représente l'efficacité dans l'utilisation du spectre, atteint
alors environ 4 bit/s/Hz, grâce à des schémas de modulation performants.
Les premières années de la fibre optique sont marquées par des évolutions importantes :
Même si, dans les premières années, le réseau optique a un débit qui ne surpasse pas
encore celui des lignes de transmission utilisant le câble coaxial, il présente quand même un
avantage indéniable face à ce dernier : l'espacement entre chaque répéteur est plus important, de
l'ordre de quelques dizaines de kilomètres (par exemple environ 70 km pour un système à 560
Mbit/s à 1550 nm).
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
L'avantage de la fibre optique par rapport au câble coaxial (augmentation du pas de
régénération et donc diminution des répéteurs et des coûts de fabrication des lignes de
transmission) va trouver un champ d'application dans le domaine des télécommunications très
longues distances (en particulier dans les lignes de transmission sous-marines) : des câbles
optiques furent envisagés dès lors que la fiabilité des composants optiques permet de les
immerger. Le premier câble sous-marin transatlantique TAT 8 utilisant des fibres optiques fut
posé en 1988 et offre une capacité de 280 Mbit/s par paire de fibres à 1300 nm. TAT 9 qui suivit
en 1991, travaille quant à lui à 1550 nm, avec une capacité de 560 Mbit/s par paire de fibres. La
notion de ligne de transmission «tout-optique» faisant appel exclusivement à la fibre optique
apparaît au début des années 1990.
De 1992 à 1996, vont se bâtir les réseaux « tout-optique » de grande capacité utilisant la
fibre monomode standard appelée G-652 dans la norme ITU-T, chaque fibre étant capable de
transporter un débit de 2,5 Gbit/s avec un pas moyen de régénération de 90 km.
Cette évolution technologique des réseaux « tout-optique » a été rendue possible par la
mise au point d'amplificateurs optiques dès la fin des années 80. En général, l'amplificateur utilise
une fibre dopée à l'erbium dans laquelle se produit un mécanisme de transfert de puissance entre
une pompe optique et le signal à transporter ; ainsi cela permet de contrôler sans conversion
électrooptique la puissance des signaux transmis et compense les pertes subies lors de la
propagation.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
possible de gérer émission et réception sur un seul brin mais cette technologie est plus rarement
utilisée car l’équipement de transmission est plus onéreux [2].
Les récepteurs sont les photodiodes PIN (les plus utilisées car elles sont peu coûteuses
et simples à utiliser avec une performance satisfaisante) et les photodiodes à avalanche. Pour tous
les types de détecteurs optiques, le principe de fonctionnement est le même : l’effet
photoélectrique. Entre les deux transpondeurs, l’information est portée par un support physique
(la fibre) appelé le canal de transmission. Au cours de son parcours, le signal est atténué et
déformé : des répéteurs et des amplificateurs placés à intervalles réguliers permettent de
conserver l’authenticité du message. En général, la modulation du signal optique est une
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
modulation d’intensité lumineuse obtenue par la modulation du signal électrique dans la diode ou
le laser.
Il existe des répéteurs à amplification optique (utilisant des verres dopés aux terres rares)
ou des répéteurs-régénérateurs électroniques. Les liaisons actuelles utilisent principalement des
amplificateurs optiques à fibres dopées erbium et sont entièrement optiques sur des distances
pouvant aller jusqu’à 10 000 km.
Comme dans tous les systèmes de transmission, on cherche à transmettre dans la même
fibre optique un maximum de communications d’origines différentes. Afin de ne pas brouiller les
messages, on les achemine sur des longueurs d’onde différentes : c’est le multiplexage en
longueur d’onde ou WDM. Il existe plusieurs techniques de multiplexage chacune adaptée au
type de transmission sur fibre optique (transmission longue distance ou boucle locale par
exemple) : Dense WDM (beaucoup de signaux à des fréquences très rapprochées), Ultra WDM
(encore plus), Coarse WDM (moins de canaux mais moins coûteux)…
Désormais, on sait réaliser des réseaux tout-optique, c'est-à-dire qui ne sont pas des
assemblages de fibres optiques reliées les unes aux autres par des nœuds électriques. Les
commutateurs, les multiplexeurs, les amplificateurs existent en version tout-optique. C’est
actuellement un enjeu primordial car la rapidité des transmissions sur fibre optique est telle que
les goulots d’étranglement se trouvent désormais dans l’électronique des nœuds des réseaux.
Compte tenu des propriétés des fibres optiques, des efforts sont nécessaires sur les
composants micro-optoélectroniques pour permettre une utilisation optimale. D’importants
progrès sur les lasers ont été réalisés dès la fin des années 60 et les premiers réseaux à fibres
optiques ont pu être déployés.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
La partie émission d’une liaison optique est composée de divers éléments (laser,
modulateur, driver). Son rôle est de délivrer au support de transmission un signal optique sur
lequel sont inscrites les données.
Les rayons gamma (γ) : ils sont dus aux radiations émises par les éléments radioactifs.
Très énergétiques, ils traversent facilement la matière et sont très dangereux pour les cellules
vivantes.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
Les rayons X : rayonnements très énergétiques traversant plus ou moins facilement les
corps matériels et un peu moins nocifs que les rayons gamma, ils sont utilisés notamment en
médecine pour les radiographies, dans l'industrie (contrôle des bagages dans le transport aérien),
et dans la recherche pour l'étude de la matière (rayonnement synchrotron).
Les rayons X ont des longueurs d’onde comprises entre un milliardième (10-12 m) et un
cent millième (10-8 m) de millimètre.
Contrairement à l'œil humain qui n’est capable de capter le rayonnement que dans une
fenêtre très étroite du spectre électromagnétique, celle correspondant au domaine du visible
(longueurs d'onde comprises entre 0,4μm et 0,7μm), les capteurs satellitaires utilisent une fraction
beaucoup plus étendue du spectre.
Le domaine du visible
Le domaine des infrarouges (proche IR, IR moyen et IR thermique)
Le domaine des micro-ondes ou hyperfréquences (pas abordé ici, même si elles ont une
importance considérable en télédétection RADAR notamment)
Cette diode émet de la lumière quand elle polarisée en direct. Elle est maintenant très
utilisée pour l'éclairage des habitations et depuis 1975 comme voyants lumineux dans les appareils
électroniques.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
La physique des semi-conducteurs nous enseigne que les électrons dans les solides
cristallins se situent à des niveaux d'énergie spécifiques. Ces niveaux très proches les uns des
autres, sont regroupés en "bandes d'énergie".
Un électron de la bande de conduction peut passer dans une bande de valence. Dans ce
cas il libère une énergie au moins égale à ΔE.
Dissipée sous forme de chaleur (phonons), émise sous forme de lumière (photons).
C'est l'effet électroluminescence (visible ou non).
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.4.2.2 Jonction P.N
Une jonction P-N désigne une zone où le dopage varie brusquement, en passant d'un
dopage de type P à un dopage de type N. Lorsque la région dopée P est mise en contact avec la
région N, les électrons et les trous diffusent spontanément de la jonction, elle ne laisse pas passer
le courant. La jonction P-N est obtenue en juxtaposant un semi-conducteur dopé P et un semi-
conducteur dopé N. L’utilisation d’une jonction P-N se fait en lui appliquant une polarisation. Il
existe deux possibilités comme le montre la figure 1.6:
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.4.3 Diode Laser (DL)
Depuis le début des télécommunications par fibre optique, le choix des sources optiques
s’est porté sur les émetteurs à semi-conducteur à cause de leurs petites dimensions en rapport
avec celles du cœur des fibres optiques, de la relative facilité que l’on a à moduler directement la
lumière émise en agissant sur le courant, de leur spectre optique relativement étroit et de leur
faible consommation énergétique. Ainsi la diode laser est la source la mieux adaptée pour les
télécommunications optiques car elle permet d’avoir la meilleure efficacité de couplage optique
avec la fibre.
L’émission stimulée : Frappé par un photon, l’électron peut retomber dans l’état le
moins énergétique (état lié) en émettant un photon stimulé dont le rayonnement
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
correspond à la même longueur d’onde, la même phase, le même état de polarisation
et la même directivité spatiale que le photon incident. On parle alors de lumière
cohérente. Avec l’émission stimulée s’introduit la notion de gain ou d’amplification du
rayonnement incident puisque, à partir d’un photon, on en obtient deux.
Il faut donc créer une situation hors équilibre en apportant de l'énergie au système des
atomes via un pompage dont l'objectif est d'amener suffisamment d'atomes sur le niveau du haut.
Comme tout laser, une diode laser fonctionne à l'aide d'un milieu amplificateur
(amplification dans les semi-conducteurs par émission stimulée), d'une structure résonante (cavité
de Fabry-Pérot ou autre types) et d'un processus de pompage (courant électrique).
Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la propriété d'être un
conducteur de lumière et sert dans la transmission de données par la lumière. Elle offre un débit
d'information nettement supérieur à celui des câbles coaxiaux et peut servir de support à un
réseau « large bande » par lequel transitent aussi bien la télévision, le téléphone, la visioconférence
ou les données informatiques. Le principe de la fibre optique a été développé au cours des années
1970 dans les laboratoires de l'entreprise américaine Corning Glass Works (actuelle Corning
Incorporated).
Entourée d'une gaine protectrice, la fibre optique peut être utilisée pour conduire de la
lumière entre deux lieux distants de plusieurs centaines, voire milliers, de kilomètres. Le signal
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
lumineux codé par une variation d'intensité est capable de transmettre une grande quantité
d'information. En permettant les communications à très longue distance et à des débits
jusqu'alors impossibles, les fibres optiques ont constitué l'un des éléments clés de la révolution
des télécommunications. Ses propriétés sont également exploitées dans le domaine des capteurs
(température, pression, etc.), dans l'imagerie et dans l'éclairage.
D'une manière générale, le câble à fibre optique a trois éléments principaux, entre
autres :
Le cœur : Est un milieu dans lequel une quantité d'énergie lumineuse véhiculée au sein de la fibre
sera confiné au voisinage du centre dont l'indice de réfraction est dans laquelle se propage la
lumière.
La gaine : Elle est la partie qui enveloppe le cœur dont la réfraction est plus faible.
Le fourreau (revêtements) : Aussi appelé la gaine protectrice, assure à son tour la protection
mécanique et chimique adéquate à la fibre optique.
La durée de vie d'un tel conducteur est estimée à au moins 20 ans. Le signal électrique à
transmettre, est transformé en signal lumineux à l'aide d'un émetteur. L'émetteur utilise une LED
(Light Emitting diode) diode électro luminescente ou un laser pour produire la lumière.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.5.2 Avantages et inconvénients de la fibre optique
La fibre optique est un guide d'onde qui exploite les propriétés réfractrices de la lumière.
Elle est habituellement constituée d'un cœur entouré d'une gaine. Le cœur de la fibre a un indice
de réfraction légèrement plus élevé (différence de quelques millièmes) que la gaine et peut donc
confiner la lumière qui se trouve entièrement réfléchie de multiples fois à l'interface entre les deux
matériaux (en raison du phénomène de réflexion totale interne). L’ensemble est généralement
recouvert d’une gaine plastique de protection.
Lorsqu'un rayon lumineux entre dans une fibre optique à l'une de ses extrémités avec un
angle adéquat, il subit de multiples réflexions totales internes. Ce rayon se propage alors jusqu'à
l'autre extrémité de la fibre optique sans perte, en empruntant un parcours en zigzag. La
propagation de la lumière dans la fibre peut se faire avec très peu de pertes même lorsque la fibre
est courbée.
La différence d'indice normalisé, qui donne une mesure du saut d'indice entre le cœur et
la gaine : est l'indice de réfraction du cœur, et celui de la gaine.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.5.4 L'ouverture numérique
Les fibres optiques peuvent être classées en deux catégories selon le diamètre de leur
cœur et la longueur d'onde utilisée :
Les fibres multimodes ont été les premières sur le marché permet la propagation de
plusieurs modes (plusieurs trajets ou plusieurs faisceaux). Elle autorise jusqu'à 680 modes pour
λ = 850 nm. En conséquence, elles sont utilisées uniquement pour des bas débits ou de courtes
distances.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.5.5.1.1 Fibre optique multimode a saut d’indice
La fibre multimode à saut d'indice est la fibre la plus ordinaire. C'est ce type de fibre qui
est utilisé dans les réseaux locaux de type LAN.
Etant donné que la fibre à saut d'indice est multimode, il existe plusieurs modes de
propagation de la lumière au sein de son cœur de silice.
Il existe dans cette fibre une très grande variation entre l'indice de réfraction du cœur et
de la gaine optique.
C'est pour cela que les rayons lumineux se propagent par réflexion totale interne en
"dent de scie".
L'atténuation sur ce type de fibre est très importante comme on peut le voir sur la
différence des impulsions d'entrée et de sortie. Le débit est d’environ 100Mb/s avec une portée
maximale de 2km et un affaiblissement de 10dB/km.
La fibre multimode à gradient d'indice est elle aussi utilisée dans les réseaux locaux. C'est
une fibre multimode, donc plusieurs modes de propagation coexistent. A la différence de la fibre
à saut d'indice, il n'y a pas de grande différence d'indice de réfraction entre cœur et gaine.
Cependant, le cœur des fibres à gradient d'indice est constitué de plusieurs couches de
matière ayant un indice de réfraction de plus en plus élevé.
Ces différentes couches de silice de densités multiples influent sur la direction des
rayons lumineux, qui ont une forme elliptique.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
L'atténuation sur ce type de fibre est moins importante que sur les fibres à saut d'indice.
Affaiblissement : 10 dB/Km.
La fibre monomode est la meilleure fibre existante à l'heure actuelle. C'est ce type de
fibre qui est utilisé dans les cœurs de réseaux mondiaux.
L'atténuation sur ce type de fibre est quasi nulle, c'est ce qui en fait sa force.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.5.5.3 Comparaison entre les différents types de fibres optiques
Etant donné qu’il a différentes structures de fibres, elles ont par conséquent des
capacités et des caractéristiques différentes.
Multimode a saut Grande ouverture numérique, Pertes, dispersion et distorsion Communications courtes
d’indice (SI) connexion facile, faible prix, importante du signal distance, réseaux locaux
facilité de mise en œuvre
Monomode Très grande bande passante et Prix très élevé Communication longues
aucune distorsion distances
1.6 L’atténuation
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
Ce rapport, toujours inférieur à 1 par définition, s'exprime souvent en décibels. La
définition de l'atténuation est identique à celle du gain. L'atténuation est un gain inférieur à 1, s'il
est exprimé en rapport, ou négatif, s'il est exprimé en décibels.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
direction. Cette émission est dite stimulée et conduit à une amplification du signal. En même
temps, la recombinaison peut se faire sans la présence d’un photon incident [4].
Ces photons, émis de façon spontanée, de manière non cohérente, constituent le bruit
de l’amplification optique. L’ensemble des photons, originales ou pas, subissent une série
d’amplifications. Les photons spontanés seront aussi amplifiés, ce qui définit la source de bruit
appelée ESA (Emission Spontanée Amplifiée). Il existe plusieurs types d’amplificateur optiques,
on peut citer les plus importants : Les amplificateurs a fibre dopée Erbium (EDFA) et les
amplificateurs Raman.
En optique un amplificateur est un dispositif qui amplifie un signal lumineux sans avoir
à le convertir en signal électrique, il est nécessaire de placer un amplificateur tous les 100Km, un
EDFA permet de le faire.
Un EDFA fonctionne à la maniéré d’un laser, une fibre optique est dopée et est pompée
optiquement afin de placer les ions dans l’état excité. Lorsqu’un signal lumineux passe par ce
morceau de fibre optique il excite les ions par effet laser en produisant un autre photon en tout
point identique au photon incident, le signal lumineux est donc doublé. La figure 1.16 montre un
amplificateur optique dopé à l’erbium.
Le signal et la pompe sont multiplexés en longueur d’onde afin de minimiser les pertes.
Il est préférable d’ajouter deux isolateurs un à l’entrée et l’autre à la sortie d’un amplificateur
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
dopée à l’erbium, pour que la lumière passe dans un sens afin d’éviter toutes les réflexions qui
créent une cavité, osciller le dispositif et le transformer en laser.
Pour réduire encore les pertes aux raccordements avec les fibres de ligne, une section de
fibres adaptatrices est utilisée, ceci permet d’augmenter la densité de puissance de l’onde pompe,
donc le gain et le rendement.
On trouve à la sortie un filtre optique, destiné à éliminer les résidus de l’onde pompe et
réduire l’émission spontanée amplifiée, ainsi qu’une photodiode permettant de contrôler
automatiquement le gain. Un amplificateur EDFA permet d’obtenir des gains supérieurs à 28 dB
avec des fortes puissances (> 20 dBm).
Avec l’accroissement des canaux dans la fibre, la bande spectrale offerte par les
amplificateurs optiques a fibre dopée a l’erbium, limitée au maximum à 40nm, peut s’avérer être
un facteur pénalisant. Ce constat a relancé les études sur de nouvelles méthodes permettant
l’augmentation de la bande spectrale.
De nouveaux amplificateurs optiques tels que les amplificateurs Raman prennent une
part non négligeable dans les systèmes de télécommunications. Ils sont basés sur le principe de la
diffusion de Raman, qui est un effet non linéaire a deux photons dans lequel un photon de
pompe est absorbé et un photon de plus faible énergie est émis en même temps qu’un photon.
Ce phénomène peut être spontané, s’il n’y a pas de photon signal, ou stimulé par la
présence d’un photon signal. Ainsi, dans le cas de l’amplificateur Raman, l’onde incidente, dite
onde de pompe, stimulée par l’onde signal, va créer une autre onde signal, et un photon.
L’amplification est alors réalisée.
Comme pour les autres amplificateurs optiques, celui-ci a besoin d’une source externe,
une source optique. Des lasers YAG sont les plus souvent utilisés dans ce cas, en émettant une
longueur d’onde inférieure à celle du signal. L’avantage principal de ces lasers est qu’ils sont
accordables sur une très grande plage de longueurs d’onde.
Le gain obtenu peut atteindre quelques dizaines de décibels, mais une saturation qui
s’accompagne d’une forte dégradation du rapport signal sur bruit (l’émission spontanée
continuant à être amplifiée) peut apparaitre. La limite en puissance est due à la génération d’une
onde autre que l’onde signal lors de la diffusion Raman.
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.8 La dispersion dans la fibre optique
Pour que l’information soit bien transmise, deux impulsions successives distinctes à
l’entrée de la fibre doivent être également distinctes à la sortie. Cependant, il se produit dans la
fibre un élargissement des impulsions appelée dispersion temporelle, deux impulsions distinctes à
l’entrée de la fibre peuvent être mélangées à la sortie. En effet, lorsque l’on envoie une impulsion
lumineuse infiniment étroite (Dirac) dans la fibre optique, celle-ci excite tous les modes de
propagation de la fibre. A la sortie de la fibre, on constate alors un élargissement de l’impulsion
dans le domaine temporel (figure 1.17) :
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Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.8.1 Dispersion modale
La dispersion modale est la principale cause de dispersion dans les fibres multimodes,
elle limite la distance de propagation et le débit de transmission de l’information. Inhérente aux
fibres multimodes, elle n’existe pas dans les fibres monomodes. La dispersion modale provient de
la différence de temps de parcours de la lumière dans la fibre en fonction des chemins parcourus.
Elle est due à la différence de temps des trajets du rayon axial (mode rapide) et du rayon réfléchi
critique (mode lent).
Di= = (1.3)
Ou tmax et tmin sont respectivement le temps de parcours du mode le plus lent et celui
du mode le plus rapide.
Figure 1.18 : Dispersion modale, propagation d’un mode rapide et d’un mode lent.
27
Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
La réalisation de ces dispositifs est délicate mais leurs principe est simple, la
compensation est possible tant que l’on reste en régime linaire, les différents longueurs d’onde
d’un même signal ne se couplent pas.
Une compensation grossière pour tout le spectre, au niveau de chaque section, cette
méthode n’est pas précise car il est difficile d’avoir une fibre dont la dispersion est
symétrique de celle de la fibre en ligne sur tout le spectre.
Une compensation fine longueur d’onde par longueur d’onde après le démultiplexeur.
Le mode fondamental d’une fibre optique monomode LP01 est composé de deux
modes électromagnétiques dégénérés caractérisés par deux directions de polarisation
perpendiculaires.
Dans une fibre monomode <idéale>, ces deux modes, notés LP01x et LP01y, se
propagent a des vitesses identiques. Lorsque la fibre présente une biréfringence, qui peut être due
à des contraintes (élongation, courbures, micro courbures …), on observe une levée de la
dégénérescence des constantes de propagation entre les deux modes. Les deux composantes du
mode se propagent alors à des vitesses différentes.
28
Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
La propagation simultanée dans la fibre de ces deux modes de polarisation introduit un
phénomène de dispersion dite de polarisation qui est un facteur limitant de la capacité des lignes
de transmission optique monomode.
Afin de transmettre des informations dans les systèmes numériques optiques, il faut les
imprimer sur le signal à envoyer dans la fibre, c’est ce que l’on appelle une modulation. Pour cela,
il est nécessaire de réaliser une conversion des données électriques en données optiques.
Dans les systèmes de télécommunication par fibre optique les lasers à semi-conducteur
sont très utilisés car il est possible de les moduler facilement. La modulation du courant qui
traverse ces systèmes entraine directement la modulation en intensité de la lumière émise.
La modulation externe consiste à écrire les données électriques sur un signal optique
continu. Elle est obtenue en modulant directement le faisceau lumineux en sortie du laser et non
pas le courant d’alimentation à l’entrée du laser.
29
Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
Le signal optique continu émis par le laser est alimenté par un courant constant. En
traversant le modulateur, il subit les modifications du facteur de transmission et le signal de sortie
se trouve modulé. Un driver est souvent présent entre les données et le modulateur afin de fixer
les niveaux de puissances et choisir les modifications du facteur de transmission.
Ce phénomène est appelé effet Pockels si les effets électro-optiques sont linéaires, c'est à dire
que la variation d'indice est proportionnelle au champ appliqué, et effet Kerr quand elle est
proportionnelle au carré du champ. L'effet Pockels est prépondérant dans certains matériaux et
permet des modulations de phase et d'amplitude de la lumière.
30
Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
De tels modulateurs fonctionnant à 1,5 µm ont été réalisés sur substrat d’iodate de
lithium (LiNbO3) ainsi que dans des matériaux semi-conducteurs (GaAs, ...). Grâce à ce
modulateur on peut obtenir une modulation d’amplitude à travers une modulation de phase à
l’intérieur du composant.
31
Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
1.10 Réception optique
De même que pour les modules d’émission, de nombreux efforts ont été fournis pour
rendre les modules de réception de plus en plus performants. Le rôle du récepteur est de
convertir au mieux le signal optique en signal électrique il est composé de photodiode PIN,
photodiode a avalanche (PDA), amplificateur, convertisseur courant-tension, ainsi que du filtre.
1.10.1 Le photodétecteur
Sous l’effet d’un photon d’énergie suffisante, un électron de la bande de valence est
arraché et passe dans la bande de conduction produisant une partie de porteurs électrons - trous.
Ces porteurs sont dissociés, sous l’action d’un champ électrique et participent au
photocourant de déplacement.
Le photon incident ne peut être absorbé que si son énergie hv est au minimum égale au
GAP ΔE du matériau.
hv ≥ΔE (1.5)
32
Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
Une photodiode PIN utilise généralement du matériau InGaAs pour la région I et du
matériau InP pour les couches P et N.
Iph=S.Popt+Iobs (1.6)
Si on reprend la diode PIN mais qu'on lui applique une tension inverse élevée, on
obtient un champ électrique intense dans la région intrinsèque, aussi appelée région semi isolante.
Si le champ est suffisamment intense, les charges générées dans la zone semi isolante
peuvent acquérir suffisamment d'énergie pour ioniser un atome neutre. De cette manière, une
nouvelle paire électron-trou est créée.
Pour chaque paire créée par l'absorption d'un photon, on obtient ainsi M paires au
total : on dit qu'il y a multiplication des paires électron-trou par avalanche [10]. La figure 1.24
montre le principe d’une photodiode à avalanche.
33
Chapitre 1 Etude d’une liaison par fibre optique
L’absorption a lieu dans une zone large et peu dopée, dite zone d’absorption et la
multiplication a lieu dans la jonction abrupte pn+. En outre, pour une tension inverse élevée, la
zone de charge d’espace s’étend dans la zone π, dont la résistivité va augmenter avec la tension.
1.11 Conclusion
Dans le chapitre suivant nous allons étudier la technologie de la Radio sur Fibre optique
ainsi que le logiciel Optisystem et on fera une simulation sur ce logiciel de notre liaison Radio sur
Fibre.
34
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
2.1 Introduction
La croissance accélérée de la demande de services sans fil à haut débit par les utilisateurs
et la limitation de la bande centimétrique en termes de bande passante et de bandes non-
licenciées, a conduit naturellement au passage à la bande millimétrique centrée autour de 60 GHz,
offrant une très large bande passante à très haut débit. En outre, la miniaturisation des antennes
aux fréquences millimétriques ouvre la porte aux développements des circuits permettant
l’intégration des antennes dans les récepteurs radio. Cependant, la couverture radio pour de telles
fréquences est très limitée d’où le besoin d’intégrer des liaisons optiques analogiques permettant
d’étendre le réseau sans fil avec fiabilité et efficacité.
Afin de gérer les différentes cellules d’un réseau multi-cellulaires à très haut débit, une
solution prometteuse consiste à utiliser une infrastructure optique pour relier les différents points
d'accès radio. Cette solution se base sur des technologies hybrides dites « Radio-sur Fibre » qui
utilise de manière avantageuse un support de transmission optique capable de distribuer des
signaux radiofréquence à des débits au-delà de 1 Gbit/s par utilisateur tout en satisfaisant le
besoin de mobilité
Dans ce chapitre nous allons commencer par l’étude d’un système Radio sur Fibre
ensuite on va d’écrire le logiciel Optisystem et on présentera un schéma générale de la liaison
Radio sur Fibre, puis nous allons définir tous les éléments qui serviront de critères de qualité de
transmission de notre liaison et nous finiront par une analyse des liens.
36
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
c) transposition directe du signal micro-onde à une fréquence radio (RFoF, Radio Frequency
over Fiber) et émission directe après photodétection.
La liaison RoF permet de transporter sur la fibre optique le signal RF dédié aux
applications en bande millimétriques mais cela nécessite une bande passante élevée des
37
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
transducteurs E/O et O/E. En outre, la dispersion chromatique de la fibre optique a des effets
plus prononcés pour la transmission RFoF à fréquence RF élevée. Le terme RoF est utilisé pour
ces trois types de liaisons.
Figure 2.2 : Les trois types de transmission de signaux à travers une liaison RoF : a) en bande de base – b) en
fréquence intermédiaire IF et c) en fréquence RF.
La transmission sur fibre consiste, dans notre cas, à transposer le signal radio à une
fréquence intermédiaire (IF) avant la transmission optique. Ainsi, les exigences sur les
composants optoélectroniques en termes de largeurs de bande passante sont réduites et la
transposition en fréquence vers la fréquence RF est effectuée, avec un oscillateur local, à l’étage
de réception électronique.
La solution RoF représente une technique hybride, car elle peut reposer sur la
communication par voies optique et sans fil. L'avantage d'un système RoF est sa capacité à
regrouper les hautes performances de ces deux domaines de communication. On peut citer :
- Faible atténuation de la fibre optique : 0.2-0.3 dB/km pour les longueurs d’ondes télécom
dans le cas de la fibre en silice ce qui permettant ainsi d’améliorer la zone de couverture
de transmission sans fil.
- Le poids des fibres est considérablement inférieur à celui des câbles coaxiaux classiques.
- Bande passante très élevée de la fibre optique et la possibilité d’atteindre des débits de
transmission supérieurs au Gbit/s.
- La liaison RoF est transparente vis-à-vis des protocoles de transmission, ce qui permet
d’envisager la transmission des signaux RF configurés selon les standards dédiés à la
bande millimétrique à 60 GHz avec des formats de modulation complexes.
- Des systèmes MIMO (Multiple Input Multiple Output) efficaces peuvent être réalisés à
l'aide d'un réseau RoF [12].
38
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
En dépit des nombreux avantages que présentent les systèmes RoF, ceux-ci font face à
certaines limitations. Ces limitations sont liées à la nature analogique du signal micro-onde
transmis par la liaison RoF. Ainsi, le rapport signal sur bruit (SNR, Signal to Noise Ratio) peut
être limité entrainant une dynamique de la liaison plus faible. Ceci peut être relié :
- au bruit additif de la liaison RoF qui affecte le SNR pour de faibles puissances d’entrée
RF du système RoF, c’est principalement le bruit d’intensité relatif du laser qui a le plus
d’impact sur la qualité de transmission. Le bruit de grenaille de la photodiode peut
également être dominant sous certaines conditions de polarisation et certains niveaux de
puissances optiques émises.
- à la non-linéarité due aux différents composants de la liaison RoF pour les fortes
puissances d’entrée RF, notamment, la non-linéarité provenant du transducteur E/O. Ces
non-linéarités provoquent des distorsions du signal transmis et limitent ainsi la dynamique
de la liaison.
39
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
analogiques dans les systèmes radar (Figure 2.3 (a)) pour des applications militaires (radar de sol,
systèmes navals et radar aéroporté). L’utilité de la RoF dans ces systèmes provient de la possibilité
de l'intégration des composants optiques, la large bande passante, l'immunité aux perturbations
électromagnétiques et le faible poids, néanmoins, il faut assurer de très faibles niveaux de bruit
pour de telles applications.
Le réseau central (Figure 2.3 (b)) formé par un système RoF permet d’interconnecter
plusieurs stations de base avec la station centrale. Cela représente une solution idéale pour
transporter efficacement les signaux radio de la station centrale vers les sites d'antennes éloignés.
Ici, la complexité associée à des fonctions de traitement du signal et des étages électroniques est
ramenée à la CS, ce qui conduit à la simplification des BSs.
Les auteurs dans [18] proposent un système pico-cellulaire (Figure 2.3 (c)) pour la
communication sans fil à l’intérieur des bâtiments (universités, hôpitaux, aéroports, etc.) où une
forte densité de terminaux a besoin d'être prise en charge. La taille réduite de cellules limite le
nombre d'utilisateurs par cellule et, par conséquent, augmentera le débit par utilisateur.
De plus les murs, les obstacles fixes ou mobiles comme les humains dégradent
également la propagation des ondes millimétriques. La couverture radio pour ces applications est
alors limitée à la taille d’une pièce d’où l’intérêt d’utiliser des liaisons RoF afin d’étendre la
couverture radio aux autres pièces. La transparence des systèmes RoF aux standards de
transmission sans fil fait de cette technologie une solution prometteuse et efficace. Les fibres
multimodes sont souvent utilisées pour ces applications qui nécessitent de courtes distances pour
lesquelles la dispersion modale est négligeable [13].
40
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
a) b)
c) d)
Figure 2.3 : Exemples d’applications de la technologie RoF : a) radar – b) réseau RoF central - c) système RoF pico
cellulaire et d) réseau domestique à 60 GHz.
Les liaisons RoF envisagées dans cette étude sont basées sur la technique appelée
modulation d’intensité-détection directe (IM-DD, Intensity Modulation – Direct Detection)
consistant en une modulation d’amplitude d’une porteuse optique délivrée par le laser et une
détection directe par la photodiode. La modulation d’amplitude peut être obtenue soit par une
modulation directe de la source laser ou soit par une modulation externe par le biais d’un
modulateur. En revanche, la transmission du signal RF à travers la liaison RoF peut être aussi
réalisée par la modulation de la fréquence/phase du signal optique généré par le laser et une
détection directe ou cohérente à la réception.
41
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
La seconde manière de moduler l’intensité optique est "la liaison à modulation externe"
comme cela est décrit sur la Figure 2.5. Le laser délivre un signal continu (CW, Continuous
Wave) et son enveloppe est modulée par le signal RF en faisant varier la tension de polarisation
d’un modulateur externe disposé en sortie de la source laser.
42
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Dans ces deux liaisons, le signal transmis est détecté en sortie de la fibre optique par une
photodiode suivie par un amplificateur LNA (Low Noise Amplifier) permettant d’augmenter le
niveau du courant photo-détecté en sortie de la photodiode.
Avec une liaison IM-DD, présentée dans le paragraphe précédent, la conversion vers les
fréquences millimétriques se fait par transposition de fréquence avec des circuits électroniques
par le biais d’oscillateurs locaux et de mélangeurs disposés en aval du système avant la
transmission sans fil vers les terminaux utilisateurs. Il est possible de transmettre un signal RF à
60 GHz, modulant la porteuse optique, à travers une liaison RoF IM-DD mais cela fait appel à
des transducteurs E/O ayant une bande passante élevée. Cela nécessite souvent un amplificateur
43
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
optique pour combler les performances des transducteurs E/O commerciaux disposant d’une
bande passante en dessous de celle désirée [14].
44
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Figure 2.6 : Système RoF hétérodyne dédié à la génération d’un signal RF millimétrique.
Cette méthode, ne nécessite pas de transducteurs E/O avec une bande passante élevée
hormis celle de la photodiode. Cependant le bruit de phase du signal optique introduit par les
deux lasers est transposé sur le signal RF généré en sortie de la photodiode, ce bruit de phase
peut effectivement dégrader la qualité du signal transmis. Si les deux sources lasers sont non-
corrélées, le spectre du bruit de phase du signal RF généré par battement de lasers vaut la somme
des spectres de bruit de phase des deux lasers et un élargissement de la largeur de la raie du signal
RF est introduit puisqu’elle correspond également à la somme des largeurs de raie des deux lasers
non corrélés [15]. Afin de réduire ou annuler l’impact du bruit de phase optique, une corrélation
entre les phases des deux lasers peut être une solution.
Plusieurs solutions sont proposées pour diminuer l’effet du bruit de phase du signal
millimétrique généré par hétérodynage des deux lasers. La méthode exploitant la boucle à
verrouillage de phase optique (OPLL, Optical Phase-Locked Loop), qui est composée d’un
détecteur de phase (mélangeur), d’un oscillateur local de référence et d’un filtre (Figure 2.7). Le
signal RF généré en sortie de liaison RoF est comparé au signal de l'oscillateur de référence par le
détecteur de phase, le signal d'erreur de phase résultant est envoyé au laser esclave qui est forcé
de suivre le laser maître avec un décalage de fréquence correspondant à la fréquence de
l'oscillateur local. Ceci entraine une réduction significative du bruit de phase sur le signal RF
généré en sortie du système hétérodyne.
45
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Les systèmes basés sur deux lasers verrouillés par injection optique (injection locking
lasers) [16] dont le signal optique issu d’un laser maître est injecté à un modulateur afin de créer
deux bandes latérales et qui est ensuite injecté aux deux lasers esclaves par l’intermédiaire d’un
coupleur (Figure 2.8). Les deux bandes latérales correspondent aux longueurs d’onde de chaque
laser qui deviennent ainsi corrélés pour la détection hétérodyne. Par conséquent, le bruit de phase
du signal généré est largement réduit.
Figure 2.8 : Système à deux longueurs d’onde avec la technique de verrouillage par injection.
Une autre solution utilisant un laser bi-mode (dual mode laser) [30] obtenu par un
réseau de Bragg particulier au niveau de la cavité laser, le battement entre ces deux harmoniques
permet d’avoir un bruit de phase corrélé puisqu’ils sont issus de la même cavité. Cette méthode
est attractive pour certains domaines tels que les applications radar vue la compacité et
l’accordabilité du laser bi-mode.
46
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
conséquent, le signal RF est obtenu après photo-détection par battement entre ces bandes
latérales. Vu que le battement est induit par des harmoniques corrélées, le signal RF résultant
possède un faible bruit de phase.
Dans le but de simplifier le schéma du système de génération par mélange, des lasers
non corrélés sont utilisés et le bruit de phase est atténué après la photoréception. La complexité
est donc décalée vers l’unité de l’utilisateur. Deux techniques sont proposées : la première est le
récepteur auto-homodyne dans lequel le signal RF généré après photo-détection est séparé en
deux signaux par un diviseur a -3dB pour être injectés ensuite dans un mélangeur après une
adaptation de phase effectuée par un contrôleur de phase, le signal est transposé ensuite en bande
de base (Figure 2.9 (a)). La seconde technique est basée sur l’utilisation d’un détecteur
d’enveloppe large bande couvrant la bande autour de 60 GHz. L’enveloppe du signal RF est
détectée et le signal utile est transposé en bande de base (Figure 2.9 (b)), cette technique est
prometteuse vu sa simplicité et la possibilité d’intégrer le détecteur d’enveloppe dans l’unité
terminale de l’utilisateur. Une étude comparative entre ces deux approches montre que la
technique du détecteur d’enveloppe présente de meilleures performances en termes de sensibilité
et de coût.
47
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Figure 2.9 : Réduction du bruit de phase du signal généré par battement avec la technique a) auto-homodyne et b)
détecteur d’enveloppe.
A l’issue de la présentation de ces différents systèmes RoF, le compromis reste entre les
performances et le coût du système. L’application principale visée dans cette étude est le
déploiement d’un système RoF dans les réseaux domestiques à 60 GHz. Pour de telles
applications, la simplicité du système de distribution RoF est une exigence à cause de la multitude
des points d’accès. Cependant, il a été démontré que la distribution du signal utile sur une
fréquence intermédiaire IF suivi d’un étage de transposition de fréquence donne des résultats
comparables à une distribution directe sur la fréquence RF. Il est à noter que la dispersion
chromatique de la fibre est souvent négligeable vue les courtes longueurs des fibres optiques
déployées entre les différentes pièces (>100m). Par conséquent, dans ce contexte la transmission
de données centrées à une fréquence intermédiaire IF est réalisée à travers des liaisons IM-DD
48
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
simples permettant ainsi d’une part de faire une analyse comparative de ces systèmes et d’autre
part de valider nos modèles et méthode de simulation. En outre, les mélangeurs et oscillateurs
nécessaires pour la transposition de l’IF vers RF et réciproquement deviennent plus accessible
commercialement avec la technologie CMOS et ils seraient potentiellement intégrés dans les
produits destinés aux applications à 60 GHz.
L’OptiSystem teste et optimise pratiquement n’importe quel type de liaison optique il est
basé sur la modélisation réaliste des systèmes de communications par fibre optiques.
49
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Les outils de visualisation avancée produit le signal sonore, les diagrammes de l’œil,
l’état de la polarisation, la constellation des schémas et beaucoup plus.
Parmi les diverses applications d’OptiSystem nous allons citer les plus utilisées :
50
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
La liaison radio sur fibre peut être présenté en quatre partie comme le montre le schéma
(Figure 2.11) : partie émission optique, partie réception optique, partie émission RF, partie
réception RF.
51
Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Filtre passe
Régénérateur Photodiode Filtre de
bas de
binaire PIN Bessel Modulateur
Bessel Retard NRZ Générateur
d’amplitude
Fibre optique
52
Générateur Coupleur
Photodiode Filtre passe
Modulateur de PIN Diviseur Amplificateur Démodulateur
Laser bande de Régénérateur
Mach-Zehnder électrique d’amplitude
Bessel
Générateur
+ RF Filtre passe
bas de
Modulateur NRZ Générateur Bessel
d’amplitude
Chapitre 2
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Notre objectif est de concevoir une liaison radio sur fibre qui implique une transmission
de signaux radiofréquence par l’intermédiaire d’une fibre optique bidirectionnelle avec :
Longueur d’onde λ=1500nm
Longueur L=10km
Atténuation α=0.22 dbm
Dispersion 16.75 PS/nm/km
Fréquence centrale de bruit f= 193.4 THz
Largeur de bande de bruit 13 THz
2.5.1 Partie émission optique
La partie émission de notre liaison est composée de plusieurs composants :
- Générateur binaire : avec un débit de 1Gbit/s.
- Modulateur d’amplitude : indice de modulation égale à 1.
- Circulateur 1 et 2 :
Pertes d’insertion : 1dB et 0.5dB.
Pertes de retour : 60dB.
Isolement : 60dB.
- Filtre réflectif gaussien : de l’ordre de 4.
Bande passante : 12Ghz.
Réflexion : 99%
Bruit dynamique : 3dB
Le signal transmis est un signal numérique binaire. La durée d’un symbole binaire est
nommée «temps bit». Le signal émis est une séquence binaire pseudo aléatoire (PRBS pour
Pseudo Random Bit Sequence) au sens où les séquences émises sont parfaitement déterministes
et de longueurs connues mais elles sont représentatives de l’ensemble des combinaisons possibles
de successions de bits.
La longueur du signal est typiquement de 2n-1 bits, «n» étant la longueur du mot de base
et peut prendre typiquement les valeurs 7, 15, 31 (dans les normes internationales des
télécommunications). Le signal PRBS de longueur 2n-1 est constitué de toutes les séquences
possibles de n bits pour notre liaison on a utilisé 4096 échantillons.
2.5.2 Partie réception optique
La partie réception de notre liaison est composée de plusieurs composants :
- Circulateur :
Pertes d’insertion : 1dB
Pertes de retour : 60Db
53
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Isolement : 60dB
- Filtre de Bessel : de l’ordre de 2
Bande passante : 10Ghz
Fréquence : 193.11Thz
Bruit dynamique : 3dB
- Photodiode PIN :
Réceptivité : 0.9A/W
Courant d’obscurité : 10nA
Fréquence centrale : 193.1THZ.
- Filtre passe bas de Bessel : de l’ordre de 4
Fréquence de coupure : 0.75Ghz
- Régénérateur : avec un débit de 1Gbits/s
54
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
EDFA
Générateur Coupleur
Modulateur de
Laser
Mach-Zehnder
Générateur
+ RF
Le signal NRZ électrique code le signal optique grâce à un modulateur d’intensité à base
de Niobate de Lithium (LiNbO3) de type interféromètre de Mach-Zehnder (MZI).
Le signal est transporté au modulateur d’amplitude qui permet de coder les signaux numériques
en signaux analogiques avec une amplitude variable, l’additionneur est un circuit admettant en
entrée deux mots de N bit, et fournissant en sortie le résultat de l’addition binaire des deux mots
d’entrée. Ensuite, on a un générateur fournit l’énergie électrique dans la liaison, et un coupleur
reliant une entrées à plusieurs sorties. Le signal de sortie est un signal NRZ optique modulé en
intensité au débit de données.
2.5.4 Partie réception RF
- Photodiode PIN :
Réceptivité : 0.9A/W
Courant d’obscurité : 10nA
- Filtre passe bande de Bessel : de l’ordre de 8
Fréquence de coupure : 1.7GHz
Bande passante : 1GHz
Pertes d’insertion : 2dB
- Amplificateur électrique : avec un gain de 15Db
- Démodulateur d’amplitude :
Fréquence : 1.7GHz
55
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Gain : 1dB
Fréquence de coupure : 0.6GHz
- Filtre passe bas de Bessel : d’ordre 6
Fréquence de coupure : 0.7GHz
Pertes d’insertion : 2dB
- Régénérateur : avec un débit de 1Gbit/s
En réception, le signal est détecté puis analysé. La chaîne de détection est représentée
sur la Figure 2.13. Elle est constituée d’une photodiode rapide qui convertit le signal optique en
photocourant, un filtre passe-bas qui permet de limiter le bruit électrique reçu par un circuit de
décision, un filtre passe bande qui permet de sélectionner la fréquence radio et d’éliminer le bruit
du signal.
Le signal est ensuite amplifié dans un amplificateur permettant de maintenir une
puissance électrique moyenne constante, un démodulateur qui récupère le signal d’information
contenu dans la partie supérieur de l’enveloppe du signal modulé en amplitude, et enfin un
régénérateur qui diminue les dégradations subies par le signal au cours de sa propagation à savoir
principalement son atténuation, l'augmentation du bruit d'amplitude.
Filtre passe
Photodiode Diviseur Amplificateur Démodulateur
bande de Régénérateur
PIN électrique d’amplitude
Bessel
Filtre passe
bas de Bessel
Le récepteur reçoit le signal électrique déformé par les différents bruits accumulés, et le
converti en une séquence binaire. Un circuit de décision permet la remise en forme du signal
reçu, il compare la tension du signal reçu dans un temps de bit avec une tension seuil.
Lorsque la tension du signal reçue sur un bit est supérieure (respectivement inférieure) à la
tension seuil, le circuit de décision émet un symbole ‘1’ (respectivement ‘0’). La tension reçue est
établie après comparaison avec la tension seuil. La séquence binaire est ensuite comparée à la
séquence émise.
56
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
é
TEB = (2.1)
Q= (2.2)
Où et sont respectivement les tensions moyennes des symboles «1» et «0» à l’instant
de décision, et et les variances des probabilités de puissance des symboles «1» et «0».
57
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Le facteur de qualité est donc relié au taux d’erreur binaire (TEB) dans l’hypothèse où la
distribution de puissance des symboles est gaussienne, par la relation suivante :
Il est souvent utilisé plutôt que le taux d’erreur binaire dès lors que le taux d’erreur
binaire est trop faible pour être mesuré. En effet, plus le taux d’erreur binaire est faible, plus le
temps de mesure est long pour une même précision sur la mesure .Expérimentalement, le taux
d’erreur binaire n’est par conséquent pas toujours mesurable directement.
Le facteur de qualité est fréquemment utilisé pour quantifier la qualité d’une liaison ; un
facteur de qualité de 6 correspond à un taux d’erreur binaire de 10-9
2.6.3 Le diagramme de l’œil
Le diagramme de l'œil est la superposition de tous les symboles binaires du signal émis.
La Figure 2.14 représente une séquence de notre liaison radio sur fibre sous OptiSystem de la
partie réception RF.
58
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Le diagramme de l'œil est obtenu dans le domaine électrique après détection par une
photodiode, un filtre et un amplificateur. Il permet d'avoir une idée de la qualité du signal en
termes de bruit d'amplitude, d’interférences entre symboles, de gigue temporelle.
Le diagramme de l'œil n'a toutefois qu'une valeur qualitative, le critère qui permet réellement
d'évaluer de manière quantitative la qualité du signal est le taux d'erreur binaire.
2.7 Résultats de simulation
Dans ce qui suit nous allons présenter les différents résultats de simulation. Le signal de
sortie du modulateur de Mach-Zhender de l’émetteur RF (représentation temporel et
représentation spectrale) ensuite nous allons voir le signal reçu par le récepteur RF et enfin les
signaux émis et reçu par l’émetteur et le récepteur optiques.
Le but de cette simulation est de définir la qualité de notre transmission optique.
2.7.1 Les signaux émis par émetteur RF
Le spectre du signal RF émis est représenté sur la figure 2.15, tandis que la
représentation temporelle est donnée sur la figure 2.16.
59
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Les signaux reçu par le récepteur RF sont donnés sur les figure 2.17 et 2.18.
60
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Le spectre et le signal de l’émetteur optique sont représenté sur la figure 2.19 et la figure 2.20.
61
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
Le signal reçu par le récepteur optique est représenté sur la figure 2.21.
62
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
63
Chapitre 2 Etude d’une liaison Radio sur Fibre
On note que le premier diagramme est plus clair que le second avec une meilleure
ouverture, témoignant ainsi d’une meilleure qualité de transmission. On rappelle que plus l’œil du
diagramme est ouvert, plus la qualité est meilleure.
Grace à ces résultats obtenus après notre simulation sur le logiciel Optisystem on a pu
définir la qualité de notre transmission optique.
2.8 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons tout d’abord fais une étude sur le système Radio sur Fibre
cette étude a été primordiale afin de réaliser notre liaison Radio sur Fibre dans la deuxième partie
de ce chapitre, car elle nous a permis de bien connaitre tous les paramètres de la liaison Radio sur
Fibre qu’on a répartie en quatre sections (partie émission RF, partie réception RF, partie émission
optique, partie réception optique). Ensuite on à étudier le logiciel optisystem qui est très pratique
et simple et enfin on a réalisé une liaison Radio sur Fibre sur ce logiciel pour juger la qualité de
transmission.
Dans le chapitre suivant nous allons étudier la technologie WDM combinée avec la
radio sur fibre, permettant d’augmenter les capacités de la liaison.
64
Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
3.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons tout d’abord faire une étude de la technologie WDM
ensuite nous allons l’introduire a la technologie Radio sur Fibre pour augmenter le débit et le
nombre d’utilisateurs.
Les réseaux de transport optiques sont composés de nœuds interconnectes par des
fibres optiques. Les nœuds assurent les fonctionnalités de multiplexage/démultiplexage, émission,
réception et brassage des flux de trafic. Les fibres optiques permettent le transport des flux entre
les nœuds d’interconnexion sous forme d’un signal optique. Les réseaux SDH n’envoient qu’un
seul canal optique, transportant la trame STM-N, sur chaque fibre. Cela oblige parfois à multiplier
les fibres entre deux nœuds pour obtenir la capacité nécessaire au transport de nouvelles
demandes.
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Le multiplexeur a un double rôle. Il s’agit d’abord de changer les longueurs d’onde des
signaux entrants en utilisant des transpondeurs, et ensuite les multiplexer sur un seul support
physique. Lorsque des signaux clients arrivent au niveau du multiplexeur, il est possible qu’ils
aient la même longueur d’onde, même s’ils proviennent d’émetteurs différents (c’est le cas de
SDH ou tous les signaux sont envoyés sur une seule longueur d’onde de 1300 nm ou 1550 nm).
Etant donné qu’il est inacceptable de transmettre deux fois la même longueur d’onde sur un
même lien optique au risque d’interférence, c’est le transpondeur qui se charge du changement
des longueurs d’onde. Les transpondeurs constituent les interfaces d’émission et de réception des
signaux optiques dans un système WDM. Leur fonction consiste à transformer un signal client
(SDH, PDH, Ethernet,...) en un signal optique associé à une longueur d’onde WDM. Une fois les
signaux optiques définis, ils seront multiplexes sur un signal WDM qui est transmis sur le support
physique. Ce signal peut subir des amplifications et régénérations pour faire face aux atténuations
possibles tout au long de la liaison optique.
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
optique, le démultiplexeur peut donc retrouver l’intégralité des signaux qui ont été multiplexés au
départ. Des transformations de longueurs d’onde sont ainsi réalisées, grâce aux transpondeurs,
pour récupérer les signaux clients originaux (signaux SDH par exemple).
Nous signalons aussi qu’en théorie, une fibre peut être parcourue par un signal dans les
deux sens. Cependant, les fibres d’éployées en pratique sont généralement unidirectionnelles pour
des raisons technologiques au niveau des nœuds WDM [17].
La technologie WDM définit trois types de nœuds optiques qui peuvent être déployés
dans un réseau de transport optique:
Ce sont les équipements de base pour la conception d’un système WDM. Installes aux
extrémités des fibres optiques, ils permettent de rassembler/dissocier les différentes longueurs
d’onde. Les OTMs sont utilisés à l’entrée du réseau WDM ou` ils assurent l’accès pour les
signaux provenant des autres réseaux clients tel que SDH, Ethernet, IP/MPLS, DSL, etc.
Ces équipements sont utilisés pour insérer (à l’origine) et extraire (à la destination) une ou
plusieurs longueurs d’onde sur une liaison WDM acheminant une pluralité´ de canaux optiques
ayant des longueurs d’onde différentes. Les OADMs sont principalement conçus pour la
construction d’anneaux et sont utilisés dans les réseaux d’accès et métropolitains.
Ces équipements assurent la fonction de brassage dans les réseaux optiques WDM.
Lorsque dans un nœud les longueurs d’onde provenant d’une fibre sont de multiplexées, l’OXC
permet de remplacer une ou plusieurs de ces longueurs d’onde par d’autres, issues d’une autre
fibre, avant de les multiplexer vers une fibre sortante du nœud. Nous parlons alors de brassage de
longueurs d’onde puisqu’à partir de plusieurs canaux optiques (longueurs d’onde) entrants dans le
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
nœud, nous pouvons échanger ces canaux pour une nouvelle répartition de sortie. Les OXCs
sont utilisés principalement dans les réseaux cœur WDM.
Les nœuds WDM peut être déployés dans les réseaux de transport optiques selon
plusieurs topologies. En pratique, la topologie maillée est surtout utilisé pour les réseaux de cœur
étant donné qu’elle garantit une meilleure stabilité du réseau en cas de panne des nœuds. La
topologie en anneaux est principalement utilisée dans les réseaux métropolitains et d’accès.
Similairement à SDH, la technologie WDM définit des mécanismes d’auto cicatrisation d’anneaux
tels qu’OCh-DPRING (Optical Channel Dedicated Protection Ring) et OMS-SPRING (Optical
Multiplex Section-Shared Protection Ring) [18], qui assurent un rétablissement rapide des
longueurs d’onde défaillantes en cas de pannes.
Les réseaux WDM sont en mode connecté. Lorsqu’une connexion doit s’établir entre
une source et une destination, un chemin à travers le réseau doit être assigné à cette connexion.
Ce chemin est appelé circuit optique et est connu sous l’appellation anglaise “lightpath”. Le
circuit optique est identifié par une suite de fibres allant de la source à la destination. Ce circuit
est parfaitement déterminé si la longueur d’onde utilisée sur chacune des fibres traversées est
connue. Cet ensemble de données constitue le routage du circuit optique. Cependant, l’affectation
de longueurs d’onde doit satisfaire une contrainte forte : deux circuits utilisant la même fibre ne
doivent pas utiliser la même longueur d’onde. Chaque circuit optique doit avoir une longueur
d’onde différente de celle de l’autre circuit. La Figure 3.2 montre un exemple de plan de routage
de circuits optiques dans un réseau WDM.
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Il existe plusieurs systèmes WDM. Ils adoptent tous le même principe mais se
différencient uniquement par le nombre de canaux (longueurs d'onde) utilisables dans une fibre.
Le multiplexage WDM est caractérisé par l'intervalle minimum entre deux longueurs d’onde
accessibles. Cet intervalle est exprimé en nanomètres (nm) ou en Gigahertz (GHz). Si cet
intervalle est inférieur ou égale à 0, 8 nm (soit 100 GHz), nous parlons alors de multiplexage
DWDM (Dense WDM). Des expérimentations ont même et effectuées avec des intervalles de 0,4
et 0, 2 nm ou 160 canaux peuvent être utilisables dans une fibre. Dans ce cas, nous parlons de
multiplexage UDWDM (Ultra Dense WDM). La Figure 3.3 illustre les différents systèmes WDM
en fonction de l'espacement.
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Il existe une autre forme de multiplexage WDM, moins performante, connue sous
l'appellation CWDM (Coarse WDM qui signifie WDM grossier) [20]. Dix-huit canaux au
maximum sont utilisables, mais en pratique les équipements émettent sur quatre, huit ou seize
canaux.
La limite en débit imposée par le TDM peut être dépassée en introduisant le WDM et
en affectant une longueur d'onde par utilisateur, ce qui revient à faire du point à point en
longueur d'onde. Nous cumulons ainsi les avantages du point à point (c’est-à-dire un débit
pouvant être amélioré de 100 Mbit/s à 2.5 Gbit/s, une couche MAC simplifiée, l’absence de
problème de synchronisation et le bénéfice de la mutualisation de la fibre. La souplesse de
multiplexage permet de superposer des adressages différents en fonction du type de clients
(FFTx), des services (voix, données, vidéo ...), des technologies finales (xDSL, Wireless,
Ethernet…). Le WDM permet une indépendance vis-à-vis protocoles et une indépendance
entre canaux. De plus, cette technique permet une plus grande concentration des clients sur un
même lien principal (augmentation de la portée et du nombre de clients) et la localisation de
panne est plus aisée que lorsqu'il y a partage de la longueur d'onde.
Notre nouvelle liaison est une liaison Radio sur Fibre WDM qui implique une
transmission de signaux radiofréquence par l’intermédiaire d’une fibre optique bidirectionnelle et
un multiplexeur WDM 2x1 :
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Perte d’insertion 0 dB
Profondeur 100 dB
Type de filtre : filtre de Bessel d’ordre 2.
La partie émission optique de notre liaison qui est représenté sur la figure 3.4 est composée de
plusieurs composants :
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Dans ce qui suit nous allons présenter les différents résultats de simulation. Le but de
cette simulation est de définir la qualité de notre transmission optique.
Le spectre du signal RF émis est représenté sur la figure 3.8, tandis que la représentation
temporelle est donnée sur la figure 3.9.
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Le spectre du signal RF reçu est représenté sur la figure 3.10, tandis que la représentation
temporelle est donnée sur la figure 3.11.
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Le spectre optique du signal injecté dans la fibre optique est dans la figure 3.12 :
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
Nous remarquons une mauvaise qualité de transmission, que ça soit sur le diagramme de
l’œil qui est fermé et un BER minimale de l’ordre de 10-3 et un facteur de qualité maximale de
2,72. Ce qui est loin des résultats voulus qui sont, un BER inferieur à 10-9 et un facteur de qualité
supérieur à 6,4. On note aussi une dégradation des résultats par rapport à ceux obtenus au
chapitre 2 On peut constater alors que plus le débit augmente, plus la qualité de transmission
décroit.
3.6 Conclusion
Nous avons fait l’étude au cours de ce chapitre d’un système Radio sur Fibre en intégrant
le multiplexage en longueur d’onde WDM. Nous nous somme basé sur le système RoF étudié au
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Chapitre 3 Liaison WDM Radio sur Fibre
cours du chapitre 2 pour concevoir un autre système plus performant en termes de débit et de
nombre d’utilisateur. Nous avons réussis à réaliser cette liaison, à améliorer le débit, mais la
performance s’est dégradé par rapport au précédent système.
Il sera intéressant par la suite de développer mieux ce système pour avoir de meilleurs
critères de qualité, et cela demande de se pencher sur chaque composant de la liaison.
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Conclusion générale
Conclusion Générale
L'état de l'art sur la Radio sur Fibre montre qu’on assiste actuellement à un
renouvellement de l’intérêt porté à ce domaine prometteur des télécommunications radio et
optiques. Les recherches en cours portent sur les performances des composants, du système
complet et sur de nouvelles applications (intégration de nouveaux réseaux radio).
La technologie WDM est issue du réseau de transport où les débits atteignent plusieurs
dizaines de Gbit/s. L'intérêt de son introduction dans le réseau d'accès réside d'une part dans la
possibilité d'utiliser un accès multiple en longueurs d'onde en lieu et place d'un accès multiple en
temps, pour partager les ressources entre les utilisateurs, et d'autre part dans la possibilité de
mutualiser de façon plus importante des utilisateurs sur une architecture en utilisant simultanément
le multiplexage temporel et en longueurs d'onde.
C’est pourquoi il nous a paru intéressant de commencer ce mémoire par une étude d’une
liaison par fibre optique et une description approfondi des composants présents dans les liaisons
sur fibre optique ainsi que les différentes limitations connues lors de la propagation du signal.
Dans la deuxième partie de ce mémoire nous avons abordés une nouvelle technologie qui
permet d’avoir accès au haut débit et nous avons effectué une simulation sur le logiciel Optisystem
et nous avons pu connaitre l’utilité de cette nouvelle technologie Radio sur Fibre.
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Conclusion générale
Dans le troisième chapitre l’étude était portée sur la technologie WDM qu’on a introduit
dans notre précédente liaison Radio sur Fibre dans le but d’augmenter le débit et le nombre
d’utilisateurs.
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Liste des abréviations
CD Chromatic Dispersion
E/O Electro-Optique
O/E Opto-Electrique
RoF Radio-over-Fiber
TA Trans-Atlantic
Pour étendre la couverture géographique des signaux radio fréquences et afin de répondre
à l’augmentation en permanence de la demande en fort débit et de bande passante élevée, la solution
proposée a été de réaliser des systèmes hybrides combinant les technologies de fibres optiques et
radio communément "système Radio sur Fibre" (RoF). D’un autre côté, le multiplexage en
longueur d’onde répond aux besoins d'augmentation de débits et de taux de partage dans le réseau
d'accès.
Le but de ce mémoire est de faire d’abord une étude de la qualité de transmission dans un
système Radio sur Fibre. Puis d’introduire la technique WDM, dans le but d’augmenter le débit et
le nombre d’utilisateurs.
Mots clés : Radio sur Fibre, WDM, facteur de qualité, taux d’erreur binaire.
Abstract
To extend the geographical coverage of radio frequency signals and in order to respond to
the constantly increasing demand for high bandwidth and high bandwidth, the proposed solution
is to realize hybrid systems combining fiber optic and radio technologies commonly "Radio over
Fiber" (RoF). On the other hand, wavelength division multiplexing is the best way for increasing
bit rates and sharing rates in the access network.
The aim of this memory is first, to study the transmission quality in a Radio-over-Fiber
system. Then to introduce the WDM technique, in order to increase the bit rate and the number
of users.
Keywords : Radio over Fiber, WDM, quality factor, bit error rate.