Rse (1) (1077)
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Dédicace
Remerciements
Introduction générale
Partie théorique
Partie pratique
Définition de la RSE :
La responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) L’expression « la responsabilité sociale de l’entreprise »
couvre les responsabilités qu’ont les entreprises envers les sociétés au sein desquelles elles sont basées
et elles opèrent. Il est certain que la RSE ne veut pas dire la même chose, tout le temps et pour tout le
monde. Pour certains, la RSE rejoint la responsabilité juridique; pour d’autres, elle se rapporte à
l’éthique ou au comportement social responsable ; d’autres encore l’associent aux actions de charité ;
alors 2 certains autres y voient une action de conscience sociale. En nous penchant sur le sens direct de
l’expression RSE, il s’avère que le terme de « responsabilité » n’est pas pris ici au sens d’« obligation »
puisque l’action est présumée « volontaire ». En plus, cette responsabilité sous-tend un engagement de
la part de l’entreprise, ce qui implique des conséquences sur elle-même et sur autrui. La définition
donnée à la RSE par la Commission européenne est la suivante : « Un concept qui désigne l’intégration
volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités
commerciales avec leurs parties prenante ».
1
La norme ISO 26000 fournit une définition de la RSE, ou responsabilité sociétale, formulée
comme suit :
« Responsabilité d’une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et de ses activités sur
la société et sur l’environnement, se traduisant par un comportement transparent et éthique
qui :
respecte les lois en vigueur et est compatible avec les normes internationales
est intégré dans l’ensemble de l’organisation et mis en œuvre dans ses relations »
2Le tableau suivant récapitule les principales définitions théoriques relevées à l’issue de notre
revue de littérature :
1
MERYLLE AUBRUN , Franck BERMON, Émilie BRUN, iso26000 responsabilité sociétale , Editeur :AFNOR, p 21
Jones T. entreprises ont une obligation envers les acteurs sociétaux autres que
(1980) les actionnaires et au-delà des prescriptions légales ou contractuelles
».
« les responsabilités sociales sont déterminées par la société, et les
tâches de la firme sont : (a) identifier et analyser les attentes
(1985) firme ; (b) déterminer une approche globale pour être responsable face
aux demandes changeantes de la société ; (c) mettre en œuvre des
réponses appropriées aux problèmes sociaux pertinents ».
« La signification de la responsabilité sociale ne peut être appréhendée
qu’à travers l’interaction de trois principes : la légitimité, la
Wood D.
responsabilité publique et la discrétion managériale. Ces principes
1991)
résultant de la distinction de trois niveaux d’analyse : institutionnel,
organisationnel et individuel ».
2
M.Naciri (2006) adapté de Dejean F. & Gond J. P., op. cit. p. 8
« Avec le XXème siècle et la généralisation des lois sociales, cet esprit caritatif a reflué pour laisser place
à de larges constructions législatives, conventionnelles et institutionnelles : sécurité sociale,
conventions collectives ou comités d'entreprise. L'Europe continentale a façonné peu à peu son
nouveau modèle, même si l'apparition de firmes multinationales repose la question des relations entre
l'entreprise et la société dès la fin de la Seconde Guerre mondiale. »
Jusqu'au début des années 1970, les entreprises ne se préoccupent que de leur performance
économique. La satisfaction des actionnaires est leur priorité. L'économiste Milton Friedman rapporte,
d’ailleurs, qu’il est dangereux pour une entreprise de se préoccuper d'autre chose que de la
performance financière et de la recherche de profits pour les actionnaires. « Few trends could so
thoroughly undermine the very foundations of our free society as the acceptance by corporate officials
of a social responsibility other than to make as much money for their stakeholders as possible. This is
a very fundamentally subversive doctrine.»
Aujourd’hui, la société attend des entreprises des performances économiques, mais également un
engagement social, voire sociétal. Les entreprises sont censées rendre des comptes sur leurs activités,
leur mode de fonctionnement, leurs conditions de travail et l’impact de leurs activités sur
l’environnement, y compris dans le choix de leurs sous-traitants et fournisseurs en développant une
traçabilité sociale… Ce reporting s’adresse aux actionnaires, mais aussi aux clients, aux travailleurs,
aux pouvoirs publics, aux associations et ONG.
Les organisations syndicales ou environnementales, les consommateurs, les groupes de défense des
droits de l’homme et autres mouvements citoyens se mobilisent fréquemment pour dénoncer les
pratiques douteuses de certaines entreprises. Les organisations patronales en sont conscientes :
«L’entreprise doit assurer sa fonction essentielle qui est de faire des profits, tout en tenant compte des
pressions sociétales fortes, qui lui demandent de participer plus activement à la résolution des
problèmes de la cité. »
3
Origine et définition de la RSE, PDF, page : 4 et 5
La responsabilité économique ;
La responsabilité légale ;
La responsable morale.
1- Responsabilité économique :
A un premier niveau, les gestionnaires ont la responsabilité de maximiser la richesse (bénéfices) des
actionnaires. Ce point de vue est depuis longtemps défendu par Milton Friedman. Il implique
simplement que la responsabilité première des dirigeants d'une entreprise consiste à générer des
bénéfices pour ses actionnaires. Adam Smith fut le premier à soutenir cette doctrine en lui expliquant
que les entreprises profitent à la société lorsqu'elles peuvent améliorer le rendement et maximiser les
bénéfices.
En effet, une entreprise à même d'enregistrer des bénéfices peut demeurer active et employer des
travailleurs.
Dans le cadre du cours de politique d'entreprise, la mission d'entreprise est de produire les biens et/ou
services et de les mettre à la disposition de la société humaine, la maximisation de la richesse des
actionnaires, n'est qu'objectif spécifique parmi tant d'autres qui concourent à la réalisation de
l'objectif ultime de l'entreprise.
2. Responsabilité légale :
A un deuxième niveau, les entreprises ont la responsabilité de se conformer aux règles et aux
règlements définis par les organismes gouvernementaux. Ces derniers établissent un processus de
réglementation auquel tous les citoyens et les organismes doivent se plier pour assurer le bon
fonctionnement de la société. Les réglementations gouvernementales existent à des fins économiques
et sociales. Un gouvernement peut aussi le faire pour éviter que les consommateurs n'achètent des
biens de mauvaise qualité et pour éliminer le plus possible la pollution de l'air et de l’eau.
3. La responsabilité morale :
Celle-ci concerne ce que l'on juge bon ou approprié. Elles vont au-delà de la loi et amènent les
gestionnaires à prendre leurs décisions en s'appuyant sur ce qu'il convient de faire. Les employés
d'une entreprise se laissent guider par la politique et les normes écrites de leur organisation,
lesquelles leur indiquent la bonne manière d'agir. Nous faisons ici allusion à l'éthique d'une
Bien que les entreprises soient de plus en plus nombreuses à s'intéresser à la démarche RSE, sa
mise en place peut paraître compliquée. Il n'en est rien, voici les étapes à respecter pour
formaliser celle de son entreprise de manière efficace.
Il s'agit de savoir qui est concerné par les actions de l'entreprise, d'identifier ceux dont les
intérêts sont affectés par ses décisions.
Une fois qu'on a identifié les parties prenantes, il est nécessaire de comprendre leurs attentes et
leurs besoins afin de pouvoir composer avec.
Afin de bien cerner les enjeux, il faut s'intéresser aux opportunités et aux menaces que créeraient
A partir de ces enjeux, il va falloir définir de manière très précise les objectifs sociaux et
environnementaux que l'on va se fixer. Pour chaque objectif, il faut également fixer des critères
quantitatifs ou qualitatifs à l'aune desquels ils seront mesurés.
Étape 5 : Faire l'état des lieux actuel des performances durables de l’entreprise
Pour avoir une idée nette du travail à fournir lors de la démarche, il faut chercher à observer et
analyser la situation actuelle de la société, ses répercussions sociales et environnementales.
Les avantages concrets pour les parties prenantes doivent ensuite leurs être exposés afin de les
sensibiliser.
Après l'observation et l'analyse des premières étapes, il va falloir mettre en place un plan
d'action. Pour cela, les collaborateurs (au minimum le comité de direction) doivent être formés
à la démarche qui va être entreprise.
Il faut ensuite faire connaître les valeurs que va afficher votre entreprise, les pratiques
responsables qu'elle vise à encourager.
La dernière étape consiste à mettre en application les actions concrètes décidées lors de
l'élaboration du plan d'action.
En plus de son impact positif sur la société et l'environnement, une démarche RSE est un
avantage de communication certain et durable pour une entreprise. Enfin une telle
démarche est également un accélérateur de performance économique pour l'entreprise
qui s'y engage car elle modifie la façon dont les personnes vivent et organisent leur
travail et leur rapport à l'organisation, de façon globale
Pour définir la performance, cette dernière est associée à quatre principes fondamentaux (Marion et
al.)4 à savoir
- La pertinence : qui met en relation les objectifs ou les moyens avec les contraintes de
l’environnement. La pertinence permet d’évaluer la performance dans le domaine
stratégique, c’est-à-dire l’avantage concurrentiel à partir d’une appréciation entre
1
LORINO Philipe, « Méthodes et pratiques de la performance », 3eme Édition d’organisation, France, 2003,
p.5.
2
LORINO Philipe « Méthode et pratique de la performance, le guide du pilotage », Édition d’organisation
1998, p.18.
3
3ANGELE Dohou et NICILAS Berland, «Mesure de la performance globale des entreprises », 28eme congrès de
l’IFC, 23-24-25 mai 2007, IAE, Poitier.p.3.
4
MARION A, ET AL, diagnostic de la performance d’entreprise, concepts et méthode, Dunod 2012.
5
ECOSIP, sous la direction de Cohendet et Al. Cohérence, pertinence et évaluation, Economica, 1995.
Ainsi, lorsque la performance est entendue comme le résultat d’une action (évaluation ex post des
résultats obtenus –bouquin), 6l’analyse de la mesure sera prioritaire orientée sur la capacité d’une
entreprise à atteindre ses objectifs.
Lorsque la performance repose sur une appréciation des processus mis en œuvre (c’est-à dire les
différents modes d’obtention du résultat, Baird) 7son évaluation requiert d’intégrer dans l’analyse les
conditions d’obtention du résultat.
Enfin, lorsque la performance traduit un succès d’une action (BOURGUIGNON) 8 elle apparait comme
une construction sociale. Ici, la performance devient une notion contingente appelée à savoir une
signification variable au gré des attentes des parties prenantes.
1-L’efficacité
L’efficacité est le meilleur rapport possible entre le degré de réalisation des objectifs et les
moyens mis en œuvre pour l’obtenir, néanmoins, l’efficacité est la capacité à obtenir un résultat.
2- L’efficience
L’efficience, quant à elle, « maximise la quantité obtenue à partir d’une quantité donnée de
ressource ou minimise la quantité de ressources consommées pour une production donnée
»10 .nous entendons alors par efficience, la mesure d’absence de gaspillage dans l’emploi de
ressources (humaines, technique, financières et autres) tout en étant efficace
La notion de performance englobe à la fois l’efficacité et l’efficience, sans toutefois que ces
deux notion s’impliquent nécessairement. En somme, si l’efficacité est atteint des objectifs
l’efficience et la meilleurs manière de les atteindre.
6
BOUQUIN H, le contrôle de gestion, presses universitaires de France, collection gestion ,6ème édition, paris,
2004, p508.
7
BAIRD. Managing performance, johon willey, 1986 ».
8
BOURGUIGNON. A, op.cit, p61-66.
9
MICHEL BARABE ET OLIVIER MELLER, «Manager », DUNOS, Paris, 2006, P346.
10
MALO J-L ET MATHE J.C., « l’essentiel du contrôle de gestion », édition d’organisation, 2ème édition, paris,
2000, p106.
Efficacité : mesure
de la réalisation des
objectifs internes
Performance
Performance
Efficience : relation
entre les moyennes
mises en œuvre et
les résultats
La performance est alors celle du maintien d'une « distance » avec les concurrents au travers d'une
logique de développement à long terme entretenue par une forte motivation (base du système de
récompense) de tous les membres de l'organisation.
La performance à long terme est donc associée à la capacité à remettre en cause des avantages
acquis pour éviter l'échec d'un bon concept, à la définition d'un système de volonté visant le long
terme et à la capacité de l'entreprise à trouver des sources de valeur créatrices de marge.
Pour Michael Porter3, la recherche de performance ne dépend plus de la seule action de la firme,
mais aussi de ses capacités à s'accommoder, voire à s'approprier, les règles du jeu concurrentiel
dans un secteur.
La nature du système concurrentiel détermine la manière dont la performance peut être obtenue,
compte tenu des modes de compétitions qui sont de règle. C'est en détectant suffisamment les
caractéristiques changeantes des systèmes concurrentiels de chacune des activités d'entreprise ou en
anticipant sur des bases nouvelles de différenciation (création de valeur) que les entreprises peuvent
s'approprier des sources potentielles de performance.
La performance peut-être à la fois l'exploitation d'un potentiel existant (qui permet de conserver une
position favorable) et le développement de nouvelles formes d'avantages concurrentiels par
anticipation/construction des règles du jeu qui prévaudront dans l'avenir.
La performance concurrentielle dépend largement de l'analyse stratégique des règles du jeu
concurrentiel.
Mettant l'accent sur la qualité de la stratégie, et donc du stratège, axée sur la compréhension de
l'environnement, cette approche a eu spontanément tendance à identifier la performance globale à la
compétitivité.
La performance humaine
Il est de plus en plus reconnu que l'entreprise n'est pas durablement performant financièrement si
elle n'est pas performante humainement et socialement. Les questions liée aux compétences, à la
capacité d'initiative, à l'autonomie, à l'adhésion des salariés, à la réalisation des objectifs, voire au
projet et donc à la culture de l'entreprise, constituent des éléments déterminants.
Performance interne
La performance interne est celle qui concerne essentiellement les acteurs internes de l’organisation.
Les managers de l’organisation qui sont responsables de la performance s’intéressent plus processus
d’atteinte des résultats. Il s’agit pour eux de prendre, d’organiser et de mettre en œuvre l’ensemble
des décisions de valorisation des ressources interne et externe afin d’atteindre les objectifs de
l’entreprise.
Performance externe
La performance externe s’adresse de façon générale aux acteurs en relation contractuelle avec
l’organisation. Elle est principalement tournée vers les actionnaires et des organisations financières,
et portée sur le résultat présent et futur.
Source ; DORIATH.B. GOUJET C., « Gestion prévisionnelle et mesure de la performance »,3eme Édition
Dunod,Paris, 2007, p.173.
Les indicateurs peuvent être classés en deux groupes : les indicateurs internes et les indicateurs externes.
4BHIMANI ALNOOR ET AL: contrôle de gestion et gestion Budgétaire », édition Pearson Education
France, paris, 2006, p177.
La compétitivité-coût : est déterminée par les écarts de productivité, les coûts salariaux et
des matières premières, le taux de change de la monnaie de facturation…
Les compétitivités hors coûts : sont déterminées par la qualification du personnel, la
capacité innovatrice de l’entreprise, le système de gestion de l’information de
l’entreprise…