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Thème
L’analyse du crédit à la consommation :
Cas CNEP-Banque Tizi-Ouzou
Promotion 2018
REMERCIMENT
Au nom d’Allah le tout puissant, un grand merci lui revient pour nous avoir
donnée la foi, la volonté, le courage et surtout, de nous avoir permis d’en
arriver là ;
Nous remercions également les membres du jury, qui ont accepté d’évaluer ce
travail ;
Nous remercions, également, l’ensemble des enseignants qui ont assuré notre
formation tout au long de notre cursus universitaire ;
Nous tenons aussi à remercier tous ceux qui ont contribué à ce modeste travail.
Dédicace
Je tiens très respectueusement à dédie ce modeste travail
A mes très chers parents source de mon éducation, mon savoir et mes
principes qui ont beaucoup sacrifié pour que je puisse être là ou je suis « Que
A toute ma famille
K.Nadia
Dédicace
A toute ma famille
L.HAFIDHA
Sommaire
Sommaire
Sommaire
Introduction générale ....................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Introduction ......................................................................................................................... 3
Section 1 : Définitions et les rôles du crédit ............................................................... 3
Section 2 : Les différents types du crédit bancaire ................................................ 4
Conclusion…………………………………………………………………………………..22
Ainsi, l’objectif global de ce travail est de fournirune synthèse claire et complète sur
les connaissances actuelles en Algérie, en matière de gestionde crédit en général et le crédit à
la consommation en particulier.
Mais, l’Etat algérien a pris la décision de mettre fin au crédit à la consommation. Une
mesure prise dans le cadre de la loi de finance complémentaire pour 2009 (LFC 2009), cela
vacauser des difficultés tant au secteur bancaire, que les ménages.
1
Introduction générale
Partant de ces éléments, notre intérêt s’est porté sur le traitement du sujet relatif au
crédit à la consommation en Algérie.
Afin de bien mener notre travail nous avons tenté de répondre à la problématique
suivante :
L’objet général de notre travail, c’est de contribuer à la réflexion sur les raisons de
lasuppression du crédit à la consommation ainsi que sa réhabilitation.
Premier chapitre consiste à exposer des généralités sur les crédits bancaires.Le second
chapitre aborde le crédit à la consommation à savoir son historique, ses différentestypologies,
sa suppression ainsi que sa réinstauration.
2
Introduction générale
3
Chapitre1 :
Généralités sur les
crédits bancaires
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Introduction
Le crédit bancaire est l’un des moyens les plus importants du financement de
l’économie, il joue un rôle important dans le développement de l’activité économique. Nous
essayerons à travers ce premier chapitre, de définir la notion du crédit, de mettre en évidence
son rôle, de présenter les différents types de crédits accordés par la banque
Le crédit est l’activité première de la banque, il joue un rôle considérable dans les
modernes.
Le mot crédit vient du verbe latin « crédére », qui signifie « croire, faire confiance ».
Et effectivement, celui qui consent un crédit « croit » en celui qui le reçoit. En d’autres
termes, le créancier fait confiance à son débiteur.
Le crédit est défini comme étant « …tout acte à titre onéreux par lequel une personne
met ou promet de mettre des fonds à la disposition d’une autre personne ou prend, dans
l’intérêt de celle-ci, un engagement par signature tel qu’un aval, un cautionnement ou une
garantie. Sont assimilées à des opérations du crédit, les opérations de location assorties
d’options d’achat notamment, le crédit-bail »1
1
L’article 68 de l’ordonnance n° 03-11 du 26/08/2003 relative à la monnaie et au crédit.
4
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Généralement, une opération du crédit considérée, du point de vue du prêteur, est une
opération risquée qui suppose du crédit totalement exempt de risque, quelles que soient les
garanties dont il est assorti. Le risque est, pratiquement, inespérable du crédit.
Vu la diversité des besoins des agents économiques, nos pouvons distinguer plusieurs
types du crédit, à savoir3
Les crédits d’exploitations permet aux entreprises de couvrir en temps leurs besoins de
trésorerie, en finançant l’actif circulant du bilan, plus précisément les valeurs d’exploitation
et/ou réalisable. Il sert, généralement, à lui procurer des liquidités ; de façon à pourvoir
assurer des paiements à court terme, dans l’attente de recouvrement de créance facturée. Ces
2
Petit-Dutallis G. : « Le risque du crédit bancaire » ; Edition Dunod ; Paris ; 1999 ; P.20.
3
Bouyacoub F. : « L’entreprise et le financement bancaire » ; Edition Casbah ; Alger ; 2003 ; P.229.
5
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
liquidités sont soumises aux variations saisonnières ou conjoncturelles. Les crédits à court
termes ou les crédits d’exploitations peuvent être subdivisés en deux catégories, à savoir45 :
Les crédits par caisse sont considérés comme crédit à court terme, les crédits qui
impliquent un décaissement de la part du banquier en faveur de son client et qui lui permet
d’équilibrer sa trésorerie à court terme, on distingue entre56 :
La facilité de caisse
La facilité de caisse est accordée à l’entreprise lorsqu’elle a besoin de faire face à une
gêne momentanée de trésorerie. Cette autorisation est accordée pour une période donnée,
jusqu’à une date limite à partir de laquelle l’autorisation tombe et nécessite une nouvelle
4
Luc B-R. : « Principe de technique bancaire » ; 25éme édition ; Dunod ; Paris ; 2008 ; P.286.
5
Idem, P.287.
6
Benhalima A. : « Pratique des technique bancaire » ; Edition Dahlab ; Alger ; 1997 ; P.60.
7
Luc B-R. : « Principe de technique bancaire » ; 25éme édition ; Dunod ; Paris ; 2008 ; P.288.
6
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
étude en générale, les banques revient leurs autorisations à la lecture des résultats de
l’entreprise grâce aux documents comptables que les dirigeants leur auront remis). Bien
qu’ayant, généralement, une validité annuelle, elle ne doit être utilisée que pour une période
très limitée (échéance de fin du mois, par exemple). Elle répond aux besoins de financements
dus au décalage des entrées et sorties de fonds, son remboursement est assuré chaque mois par
les rentrées décalées. Elle est le financement par excellence de la partie fluctuante des besoins
en fonds de roulement. Son montant dépasse rarement un mois du chiffre d’affaire8.
- Le découvert simple : Le client est autorisé à faire passer son compte en position
débitrice dans la limite du plafond autorisé qui dépasse rarement les quinze (15) jours
du chiffre d’affaire, les agios seront par la suite décomptés sur le montant utilisé.
- Le découvert mobilisable : Dans ce cas, le découvert accordé est mobilisé par un
Billet à Ordre de 90 jours renouvelable. La banque pourra, ensuite, réescompter l’effet
auprès de la Banque d’Algérie. En plus, l’effet représente une garantie au profit de la
banque en cas de défaillance du débiteur. Les agios seront décomptés sur le montant
utilisé.
8
Chiffre d’affaire c’est annuel (durant une année), un mois du chiffre d’affaire c’est le chiffre d’affaire réalisé
pondant un mois durant l’année.
9
Boudinot A et Frabot J-C. : « Technique et pratique bancaire » ; 2éme édition ; Sirey ; Bruxelles ; 1972 ;
P.105.
10
Idem, P.106
7
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
En aucun cas, ces deux (02) types du crédit (facilité de caisse et découvert) ne devront
dépasser 15 jours du chiffre d’affaire11. Cela, doivent être exceptionnels et limités (règlement
de la Banque d’Algérie). L’autorisation est, généralement, accordée pour une durée d’une (01)
année pouvant aller jusqu’à18 mois.
Pour différentes raisons, une entreprise peut subir un important décalage entre les
dépenses qu’elle règle et les rentrées qu’elle doit avoir. Elle peut avoir ce que l’on appelle une
« activité saisonnière ». C’est ainsi qu’elle peut fabriquer toute l’année et vendre sur une
période très courte (Exemple : la vente des parapluies, des écharpes, bouées, crèmes glacées,
jouets, vêtements d’hiver, …etc.) ou qu’elle ne peut que sur une période très courte et vendre
toute l’année (Exemple : agriculture, conserveries,…etc.), elle peut aussi avoir,
exceptionnellement, une charge importante de trésorerie à assurer (lancement d’une
compagne de publicité, par exemple).
Dans tous les cas, l’entreprise ne pourra pas et ne devra pas assurer ce décalage avec
ses seuls capitaux, elle demandera pour cela un crédit de compagne. Le crédit de compagne
est « un concoure bancaire destiné à financer un besoin du trésorerie né d’une activité
saisonnière »12.
Le crédit accordé par la banque sera sur la base du besoin le plus élevé en montant et
le remboursement se fera au fur et à mesure des ventes. Pour ce la, le banquier demande un
plan du financement afin de justifier les besoins de financement et de déterminer le délai de
remboursement. Ce plan fait apparaitre, mois par mois, les besoins et les ressources prévus.
Le crédit est accordé pour une période allant de trois (03), six (06) à neuf mois selon le
cas.
11
Chiffre d’affaire c’est annuel (durant une année), 15 jours du chiffre d’affaire, c’est le chiffre d’affaire réalisé
pondant 15 jours durant l’année.
12
Benhalima A. : « Pratique et technique bancaire » ; Edition Dahlab ; Alger ; 1997 ; P.63.
8
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
- Si le produit ne se vend pas, n’est pas périssable et peut être stocké et vendu plus tard,
dans ce cas le remboursement du crédit n’est pas compris, mais retardé.
- Si le produit ne se vend pas, il est périssable, dans ce cas le remboursement du crédit
est compris.
Le crédit relais
Le crédit relais est un concours qui permet à l’entreprise d’anticiper une rentrée de
fonds qui doit se produire dans un délai déterminé et pour un montant précis résultat d’une
opération ponctuelle hors exploitation (augmentation du capital, vente d’un terrain, un
immeuble, un fonds de commerce ou le déblocage d’un emprunt). En accordant ce type du
crédit, le banquier s’expose à deux risques, qui sont14:
Pour cela, le banquier ne doit accorder ce type de crédit que si, la réalisation de
l’opération est certaine ou quasi-certaine. En outre, le montant du crédit à accorder doit être
inférieur aux sommes à recevoir pour se prémunir contre une éventuelle surestimation du prix
de cession lors des prévisions.
A la différence des crédits de trésorerie globaux qui couvrent des besoins de natures et
d’origines très diverses, les crédits par caisse spécifique participent, généralement, au
13
Idem.
14
Luc B-R.: « Principe de technique bancaire » ; 21éme édition ; Dunod ; Paris ; 2001 ; P.116.
9
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
financement de l’actif circulant, c’est-à-dire : les stocks et le poste client dont le poids peut
être, particulièrement, lourd pour l’entreprise. Aussi, ces crédits comportent des garanties
réelles qui sont directement à l’opération du crédit, contrairement aux crédits de trésorerie où
les garanties sont, généralement, accessoires, Ils peuvent revêtir les formes suivantes1516 :
L’escompte commercial
L’escompte est « une opération du crédit par laquelle, le banquier met à la disposition
du porteur d’un effet de commerce non échu le montant de cette effet (déduction faite des
intérêts et commissions) contre transfert à son profit de la priorité de la créance et de ses
accessoire »16.Toute fois, l’escompte peut, également, porter sur des chèques, car bien qu’ils
soient payables à une, leur reconnaissance peut nécessiter un délai, surtout si le lieu de leur
paiement est éloigné. L’escompte permet aussi au fournisseur détenteur d’un effet de
commerce de mobiliser immédiatement se créance, sans attendre la date du règlement
initialement convenue avec son client en cas escomptant l’effet auprès de son banquier.
L’escompte est une opération qui consiste pour le banquier à racheter d’une entreprise
les effets de commerce, dont elle est porteuse, avant l’échéance et moyennant le paiement
d’agies, l’escompte fait donc intervenir trois parties17:
15
Luc B-R .: « Principe de technique bancaire » ; 23éme édition ; Dunod ; Paris ; 2004 ; P.210.
16
Bouyacoub F. : « L’entreprise et le financement bancaire » ; Edition Casbah ; Alger ; 2000 ; P.240 et 241.
17
18 Luc B-R. : « Pratique de technique bancaire » ; 25émeédition ; Dunod ; Paris ; 2008 ; P.292.
18
. 19 Idem.
10
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
- C’est une opération du crédit qui est protégée par les dispositions du droit bancaire ;
- La banque a la possibilité, sous certaines réserves, de négocier le papier escompté à la
Banque Centrale si, elle a des besoins du trésorerie.
- Uniquement des effets pour les périodes inférieurs à 90 jours sont réescomptes.
En escomptant l'effet, le banquier accorde un crédit à son client. Ce crédit ne sera payé
qu'à l'échéance par une tierce personne. Par conséquent, le banquier doit s'assurer de la qualité
de son client et de celui qui doit payer.
L’affacturage ou le factoring
Ou bien, le factoring est « un acte au terme duquel une société spécialisée appelé «
factor » devient subrogée aux droits de son client appelé « adhérent » en payant ferme à ce
dernier le montant intégral d’une facture à l’échéance fixe, résultat d’un contrat et en prenant
à sa charge moyennant rémunération, les risque de non remboursement »21.
19
François D. : « Pratique de l’activité bancaire » ; Edition Dunod ; Paris ; 2004 ; P.110.
20
Benhalima A. : « Pratique des technique bancaire » ; Edition Dahlab ; Alger ; 1997 ; P.107.
21
Article 543 du code de commerce algérien.
11
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
L’avance sur marchandise est une avance accordée, aux entreprises et destinée au
financement de marchandises remises en gage au créancier. Cette technique permet aux
clients de régler son fournisseur et de bénéficier suffisamment du temps pour revendre sa
marchandise dans les brefs délais.
Le bénéficiaire de l’avance doit être possédé des marchandises. Ces dernières seront
déposées, soit donc un entrepôt appartenant à la banque (ou loué par celle-ci), soit entre les
mains d’un tiers-consignataire.
L’escompte de warrant
22
Bouyacoub F. : « L’entreprise et le financement bancaire » ; Edition Casbah ; Alger ; 2000 ; P.237 .
23
Idem ; P.240 et 241.
12
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
L’avance sur titre est une technique qui permet à des clients détenteurs d’un
portefeuille de titres (Bons De Caisse « BDC », Dépôt A Terme « DAT » et obligation)
d’obtenir des avances, en proposant ces titres comme garantie « les titres nominatifs ou à
ordre peuvent être mis en gage…»25. Ces avances sont consenties, principalement, sur les
DAT et les BDC en contrepartie du nantissement de ces derniers et du blocage des contrats de
DAT.
24
Bouyacoub F. : « L’entreprise et le financement bancaire » ; Edition Casbah ; Alger ; 2000 ; P.242.
L’article 976 du code civil.
25
13
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
L’avance sur facture est « est un crédit par caisse consenti contre remise de factures
visées par des administrations ou des entreprises publiques, généralement, domicilier aux
guichets de la banque prêteuse »26.
Un crédit par signature est un engagement du banquier envers des tiers à satisfaire aux
obligations contractées envers eux par certains de ses clients, en cas ou ces derniers
s’avéreraient défaillants. Les crédits par signature se présentent sous quatre (04) formes, à
savoir27 :
L’aval
Lorsque l’aval est donné par acte séparé, pour une personne dûment dénommée,
l’avaliseur n’est tenu qu’envers l’avalisé, il n’est pas obligé à l’égard des porteurs successifs.
L’aval constitue un crédit par signature lorsqu’il est accordé par la banque.
26
Benhalima A. : « Pratique des techniques bancaire » ; Edition Dahlab ; Alger ; 1997 ; P.165.
27
Luc B-R. : « Pratique de technique bancaire » ; 21émeédition ; Dunod ; Paris ; 2001 ; P.280.
28
Beranlard J-P. : « Droit du crédit » ; 4éme édition ; Aengde ; Paris ; 1997 ; P.189.
14
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
L’acceptation
En effet, le vendeur ou son banquier n’étant pas en mesure d’apprécier la valeur des
signatures de chacun des acheteurs d’un pays étranger, exige la signature du banquier de
ceux-ci.
La principale forme du crédit par acceptation accordée par la banque est celle liée à
une ouverture du crédit documentaire, lequel est, alors, réalisé non pas, document contre
paiement, mais document contre l’acceptation.
Le cautionnement
Le cautionnement est « un contrat par lequel une personne garantit l’exécution d’une
obligation en s’engageant envers le créancier à satisfaire à cette obligation si le débiteur n’y
satisfait pas lui même »3031. La caution est un engagement pris par la banque pour le compte
de son client, de s’exécuter en cas de défaillance de celui-ci envers un tiers. La caution peut
avoir objet31:
29
Idem, P.190.
30
L’article 644 de code civil.
31
Thierry D. : « Droit Bancaire » ; Edition Dalloz ; Paris ; 2007 ; P.50.
15
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Le crédit documentaire
Le crédit documentaire est l’engagement pris par la banque pour le compte de son
client importateur, de garantir à l’exportateur de paiement de marchandises contre la remise
des documents qui attestent l’exploitation, la qualité et la conformité des marchandises
stipulées dans le contrat. La particularité du crédit documentaire réside dans le fait qu’il peut
être33:
- Révocable : La banque peut revenir sur son engagement, et ce, avant l’exportation des
marchandises ;
- Irrévocable : La banque peut revenir sur son engagement que d’abord parties ;
- Notifié : la banque est seule engagée ;
- Confirmée : L’engagement de la banque est conforté par celui d’un correspondant
dans le pays de l’exportateur. Comme tout concours bancaire, les engagements par
signature ont des avantages et des inconvénients pour la banque tout comme pour le
client. Au titre des avantages pour la banque, les engagements par signature rapportent
des commissions, n’entrainent pas de décaissement à leur mise en place, et permettent
à la banque de se subroger dans les droits du créancier de son client.
Au titre des inconvénients, les engagements par signatures sont des risques difficiles à
maîtriser et leur suivi est lourd. Pour le client, l’engagement de la banque valorise son image
de marque et permet une meilleure gestion de sa trésorerie. Cependant, les frais financiers et
les garanties exigées de fonds en constitution de provision sont des inconvénients liés à
l’engagement qu’il obtient de la banque.
32
Benhalima A. : « Pratique des techniques bancaire » ; Edition Dahlab ; Alger ; 1997 ; P.170.
33
Laure S. : « Droit commerciale et droit du crédit » ; 3éme édition ; Dunod ; Paris ; 2005 ; P.77 et 78.
16
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Les crédits d’investissements sont des garanties qui permettent aux entreprises
d’acquérir des équipements, des biens et des matériels à leur création ou en vue de
développer leur activité.
Le crédit à moyen terme s’inscrit dans la fourchette deux (02) à sept (07) ans. Il est,
essentiellement, accordé pour l’acquisition des biens d’équipements amortissables entre huit
(08) et dix ans (10) ans. Le crédit à moyen terme accordé soit par une seule banque, soit par
une banque en concours avec un établissement spécialisé (crédit d’équipement des Petite et
Moyennes Entreprise (PME),…). Celui-ci, s’applique, à des investissements de durée
moyenne tels que les véhicules et les machines et de façon plus générale, à la plus part des
biens d’équipements et moyens de production de l’entreprise. On distingue trois types du
crédit à moyen terme, à savoir34 :
Ces réescomptes sont renouvelables, mais pour une période ne pouvant pas excéder
trois(03) années. Les effets à réescompter doivent comporter, en plus de la signature du
34
Luc B-R. : « Principe de technique bancaire » ; 23éme édition ; Dunod ; Paris ; 2004 ; P.260.
35
L’article 71 de la loi 90-10 du 14 avril 1990 relative à la monnaie et au crédit.
17
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
cédant, deux signatures de personnes physiques ou morales notoirement solvables, dont l’une
peut être remplacée par la garantie de l’Etat.
La mobilisation est une opération par laquelle un créancier (le banquier dans notre cas)
retrouve auprès d’un organisme mobilisateur la disponibilité des sommes qu’il a prêtées de
son débiteur sur la base du papier constatant sa créance sur ce dernier. L’obtention d’un
accord préalable de la par de l’organisme mobilisateur est assez souvent nécessaire pour avoir
accès à cette mobilisation.
Le crédit à moyen terme non refinançable est un crédit qui n’offre pas de possibilités
de refinancement à la banque ; il est alimenté par la propre trésorerie de cette dernière. Il en
résulte que le taux d’intérêt débiteur appliqué à ce type de crédit est plus élevé que celui
appliqué aux CMT refinançables.
Ces crédits ont une durée qui dépasse les sept (07) ans avec une période de différé de
deux (02) ans à quatre (04) ans. Ils sont destinés à financer les immobilisations lourdes et en
particulier les constructions. La durée du financement correspond, généralement, à la durée
d’amortissement ses immobilisations financées et le montant du crédit ne doit pas couvrir la
totalité de l’investissement.
Le crédit bail est « une technique de financement d’une immobilisation par laquelle
une société financière acquiert un bien meuble ou immeuble pour le louer à une entreprise.
18
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Cette dernière ayant la possibilité de racheter le bien loué pour une valeur résiduelle,
généralement, faible en fin de contrat »3638.
Le crédit-bail n’est pas une simple location car, le contrat est assorti d’une promesse
d’une vente. Ce n’est pas une vente à tempérament car, l’utilisateur n’est pas priorité du bien
financé. Ce n’est pas une location-vente car, le locataire n’est pas obligé d’acquérir le bien
loué après un certain détail.
Il existe deux formes de leasing, selon que le bien à financer sera mobilier ou
immobilier3840 :
Crédit-bail mobilier : Il porte sur des biens d’équipements qui doivent être
utilisés pour les besoins de l’entreprise ou à titre mixte et participer à la
productivité de l’entreprise ; il ne peut s’appliquer aux fonds de commerce et aux
logiciels informatiques. Il est distribué par des sociétés spécialisées filiale de
banques. Les concoures de ces établissements sont fonction de leur fonds propres.
Crédit-bail immobilier : Il concerne des biens professionnels déjà construits ou à
construit. Il pouvant adopter le statut de sociétés immobilières pour le commerce
de l’industrie. En effet, l’entreprise choisir son équipement, le fournisseur est
réglé par la société du crédit-bail, la durée du contrat doit correspondre à la vie
économique du bien loué. A la fin du contrat, le locataire peut acquérir le bien
loué, le restituer ou dans certains cas renouveler le contrat sur de nouvelles bases.
Les avantages de crédit-bail
36
Luc B-R. : « Principe de technique bancaire » ; 25éme édition ; Dunod ; Paris ; 2008 ; P.344.
37
Idem
38
Luc B-R. : « Pratique de technique bancaire » ; 23éme édition Dunod ; Paris ; 2004 ; P.345.
39
Luc B-R. : « Pratique de technique bancaire » ; 25éme édition Dunod ; Paris ; 2008 ; P.345.
19
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
- Il s’agit d’une technique du financement d’un coût élevé, surtout pour les petits
investissements ;
- Ce type du financement est réservé aux biens standards ;
- Les biens financés ne peuvent être donné en garantie ;
- Le locataire en rachetant le bien, même pour une valeur résiduelle faible, doit l’amortir
à l’issus du contrat.
Les pouvoir publics encouragent les opérations économiques nationales à s’ouvrir sur
l’extérieur. Par conséquence, les banques sont amenées à satisfaire les besoins de l’entreprise
en matière de réalisation d’opération d’importations et d’exportations. Ces opérations peuvent
être réalisées par le biais de diverses formes de crédits, liées à chaque fois, à l’objet du
financement, soit les exportations ou les importations.
Dans plusieurs cas, on trouve suite au manque des fonds, des difficultés dans l’activité
d’import/export. De ce fait, les contractants sont forcés de sollicité les banque qui leurs
40
Idem.
20
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
41
Mannai S et Simon Y. : « Technique financière internationale » ; 7éme édition ; Economica ; Paris ; 2001 ;
P.580.
42
Idem, P.581.
43
45Lautier D et Simon Y. : « Technique financière internationale » ; 8éme édition ; Economica ; Paris ; 2003 ;
P.680.
44
Pasco C. : « Commerce international » ; 6éme édition ; Dunod ; Paris ; 2006 ; P.116.
45
Luc B-R. : « Principe de technique bancaire » ; 24éme édition ; Dunod ; Paris ; 2006 ; P.271.
21
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Comme les entreprises, les particuliers peuvent avoir des ressources suffisantes pour
financer leur besoins, comme il peut leur arriver que leurs disponibilités ne leur permettent
pas de réaliser une opération. Pour cela, ils peuvent solliciter l’appui du banquier pour face à
leurs divers besoins.
Les crédits aux particuliers sont des crédits affectés, essentiellement, à la consommation de
biens et services octroyés à des personnes physiques pris en dehors de leurs activités
professionnelles. Les crédits aux particuliers peuvent être subdivisés en deux catégories, à
savoir :
Le crédit immobilier est un prêt octroyé par une banque aux particuliers et aux
entreprises est destiné à financer une opération immobilière (acquisition, construction,
travaux,…). Le logement peut être affecté à une résidence principale, secondaire ou à un
investissement locatif. Les établissements prêteurs prennent, généralement, une hypothèque
sur le bien acheté, se protégeant ainsi contre le non remboursement du prêt47.
46
Luc B-R. : « Principe de technique bancaire » ; 25éme édition ; Dunod ; Paris ; 2008 ; P.149.
47
Philippe N. : « Banque et Banque centrale Dans la Zone Euro » ; 1er édition ; De Boeck université ; Bruxelles ;
2004 ; P.50.
22
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Conclusion
La banque a un rôle important dans la croissance économique et cela vu son rôle qui
consiste en l’octroi des crédits pour les agents économiques afin de réaliser leurs projets. Les
crédits sont parmi les principales ressources des banques et le moteur de la création
monétaire.
Les crédits destinés aux particuliers représentent une nouvelle formule, notamment le
crédit à la consommation qui se réfère au crédit dans une forme donnée aux consommateurs,
et qui permet de relance de la production, et de générer de nouvelles sources pour les banques,
en contre partie de la satisfaction des besoins des ménages.
23
Chapitre 2 :
Généralités sur le
crédit à la
consommation
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
Introduction
1
La loi n°82 du 19 Aout 1986, portant le régime des banques marque de la refonte du système bancaire algérien.
2
La loi de finance complémentaire de 2009 du 29 Rajab 1430 correspondant au 22 juillet 2009
24
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
3
La loi de finance complémentaire du 2015 du 24 Rajab 1436 correspondant au 13 Mai 2015 .
25
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
Ameublements : ce sont les divers meubles (des bibliothèques, des bureaux, des tables
ou des chaises...etc.)
Automobiles : en Algérie, contrairement aux produits déjà cités ci-dessus, les
automobiles ne sont pas concernées par l'obligation : « produit fabriqué ou monté
localement ». En général, les banques signent des conventions avec les
concessionnaires afin de promouvoir la vente de véhicules par crédit.
Appelé également « crédit personnel », ce type de crédit est un prêt octroyé pour un
remboursement à court terme, le consommateur emprunte une somme d'argent qu'il
4
CHERIIET.K « Dictionnaire des termes de finance, banque, bourse, assurance, impôt, fiscalité », Edition :
Grand-Alger 2006.
26
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
peututiliser à sa guise, sans aucune justification à donner à son organisme prêteur quant à
l'utilisation des fonds.
Pour cette raison, les taux d'intérêts du crédit personnel sont généralement plus élevés.
En effet, la banque n'a aucune garantie matérielle relative à l'emploi des fonds (contrairement
à l'achat d'un véhicule).
Le crédit renouvelable est un crédit non affecté. Il s’agit d’une somme mise à la
disposition des ménages par le préteur, en fonction de leurs capacités de remboursement. Ce
type de crédit est donc plutôt adapté pour des besoins ponctuels et passagers qui ne sont pas
déterminés à l’avance, son utilisation étant assez souple, l’utilisation de ce crédit se fait soit en
demandant des virements sur votre compte bancaire habituel, soit par le biais d’une carte de
crédit.
La LOA est particulièrement utilisée pour l’achat d’une voiture neuve. L’emprunteur
loue à l’organisme de prêt le véhicule pendant une durée en versant des mensualités. A la date
définie par le contrat, l’emprunteur peut choisir d’acheter le bien au prix fixé préalablement,
ou bien de le rendre au loueur.
Comme son nom l’indique, le crédit gratuit induit un taux d’intérêt nul pour
l’emprunteur. La somme empruntée est donc égale à la somme remboursée. Il rentre dans le
champ du crédit à la consommation si la durée de remboursement dépasse 3 mois.
5
Cherfit.Kamel « dictionnaire des termes de finance, banque, bourse, assurance, impôt » ;Edition ;Grand-Alger
livre ;Alger ;2006 p. 653
27
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
Le 20eme siècle a connu la naissance d'un nouveau produit bancaire destiné aux
ménages afin de financer leurs besoins de consommation.
Les années 1900 ont été marquées par une émergence importante de la production
industrielle, en particulier, dans les secteurs de l'automobile et des équipements
électroménagers. Cependant, cette hausse de la production a nécessité une augmentation de la
demande des ménages notamment pour consommer.
Pour répondre à la demande des ménages, les banques ont mis en place un nouveau
produit bancaire qui est « Le crédit à la consommation ».
A cette époque, deux formes de crédit à la consommation existaient, le crédit sur gage
et le crédit lié.
- Le crédit sur gage : Il est accordé sous forme de prêt à taux prohibitif destiné à la
consommation par l'affectation en gage des biens possédés par l'emprunteur.
- Le crédit lié : Il prend la forme du financement d'un accroissement de biens mis à la
disposition des emprunteurs.
Mais la crise de 1929 vient remettre en cause toute son évolution. En effet, les
autorités des pays développés notamment américain ont considéré l'offre de ces crédits par le
système bancaire, comme facteur déclencheur de la crise, ce qui les a poussées à le suspendre.
28
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
Cette forme de crédit réapparaît après la deuxième guerre mondiale, avec une ampleur
moindre à celle enregistrée durant les années 19006.
Après la deuxième guerre mondiale, les pays touchés par cette guerre étaient détruits
économiquement et socialement ; des mesures devaient être prises pour relancer la croissance
économique. Les autorités de ces pays tel que la France et la Grande Bretagne ont peu à peu
permis la création des établissements de crédit spécialisé dans l'octroi de crédit à la
consommation. A titre d'exemple, en France deux organismes voient le jour :
De ce fait, la confiance des ménages s'est améliorée et les intentions d'achat avec
crédit commencent à s'affirmer. Par exemple en France, la contribution du crédit à la
consommation dans le produit intérieur brut est passée de 4,8% en 1987 à 6,2% en 19997
6
CHERIET.K « dictionnaire des termes de finance, banque, bourse, assurance, impot, fiscalité », Edition :
Grand-Alger Livres, Alger 2006.
7
www.Banque-France.fr
29
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
Durant cette période, l'Algérie était en phase de reconstruction, tous les crédits étaient
destinés à l'exploitation et à l'investissement. Concernant les crédits aux particuliers, il avait
deux formes de crédits : le crédit à l'habitat et le crédit pour la reconstruction de logement, ces
crédits étaient confiés à la CNEP Banque en 19808.
Il est nécessaire de signaler que les crédits à la consommation n'ont jamais existé en
Algérie jusqu'à 1985, ou la première formule fut créée sous forme de gage sur l'or. Dès la
restructuration du secteur bancaire, ce dernier est devenu une activité traditionnelle est
exclusive de la BDL.
La BDL offre aux clients 500 DA par gramme d'or et le taux d'intérêt est de 8%. Le
bénéficiaire de prêt sur gage peut rembourser par paiement échelonné ou par remboursement
intégral dans le délai fixé. Cette formule de crédit sur gage n'a pas connu un grand succès et a
fini par disparaître quelques années après.
Cette période est celle de la transition de l'Algérie vers l'économie de marché, elle est
marquée par l'ouverture du marché bancaire algérien aux banques étrangères comme EL
BARAKA qui représente la première banque à s'installer en Algérie en 1991.
Au début de la décennie 1990, les crédits accordés par les banques étaient destinés au
financement du cycle d'exploitation et assurer un accompagnement dans leurs futurs
investissements. L'objectif des autorités algériennes était de relancer l'économie et réduire la
dette extérieure.
Cependant, les ménages étaient marginalisés, c'est-à-dire, ils n'avaient pas des crédits
qui leur étaient destinés pour la consommation ; ceci a poussé certains d'entre eux, surtout les
salariés à s'endetter auprès de l'entreprise où ils travaillent ; c'est le cas de ENIE qui proposait
l'achat par facilité des articles électroménagers. Mais l'offre de cette entreprise n'a pas durée
dans le temps à cause de certaines pratiques illégales. En effet, ceux qui avaient l'accès à cette
8
BOUGAOUA.S, Gestion des crédits immobiliers, Mémoire de fin de cycle, école supérieure de banque, ESB,
2003.
30
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
formule ont profité pour acheter à d'autres personnes extérieures à l'entreprise, cela au
moment où les produits électroménagers étaient rares.
Suite à la baisse du pouvoir d'achat des ménages, qui se manifeste à travers la faiblesse
du degré d'acquisition des biens de consommation durable, les banques ont mis à leur
disposition un produit bancaire qui leur permet l'achat de ces biens. Ainsi, la banque
extérieure d'Algérie a été la première banque à se lancer dans ce créneau (crédit à la
consommation affecté à l'achat de l'électroménager, ameublement), suivie par d'autres
banques.
Tableau 01: Evolution du volume des crédits à la consommation entre 2006 et 2009
UNITE : Millions de DA
Source : tableau élaboré sur la base d'informations collectées auprès de l’ONS, www.ONS.dz
Malgré les efforts consentis par les acteurs du marché des crédits à la consommation,
ainsi que les résultats encourageants de ces dernières années, le degré de pénétration reste tout
de même faible comparé à celui des pays développés.
31
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
2009, qui a interdit aux banques d'accorder des crédits à la consommation. Celle-ci, fera
l'objet de discussion dans l'élément suivant.
Au sens de cet article, il est interdit à toutes les banques qu’elles soient du secteur
public ou privé de consentir des crédits à la consommation, c’est -à-dire il n’y aura plus de
crédit à la consommation. Cette loi cherche à faire face au grave menace qui pèsent sur la
situation de la balance du paiement et dans l’objectif est d’orienter les banques vers un autre
crédit qui est le crédit immobilier, pour qu’elles pèsent de toute leurs poids sur le marché de
logement.
9
Journal officiel de la république algérienne N° 44 (26 juillet 2009), p 14.
32
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
Dans cette section, nous allons explorer les causes de la suppression du crédit à la
consommation ainsi que le contenu de la loi de finance complémentaire de 2009, et aussi
l’impact de la suppression sur les banques et les ménages.
10
www.mf.gov.dz
33
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
39,511milliards de dollars dont plus 6 milliards de dollars pour les biens alimentaires et
de consommation.
L’Algérie se retrouvera avec une balance des paiements qui aura des difficultés à ce
rééquilibré. Cette difficulté réside principalement dans le transfert des revenus des opérateurs
installés en Algérie vers l’étranger, les opérateurs se contentent de vendre leurs produits en
Algérie sans créer de la richesse.
La décision qui a été prise par les autorités, visant la suppression du crédit à la
consommation a semé la panique au niveau des banques, qui ont procédé à la clôture des
comptes clients déjà ouvert, pour domiciliation des salaires13.
De ce fait, elles ont vécu un retrait intensif, qui les a mis dans des situations
alarmantes.
Prennent l’exemple de la banque Société Générale Algérie, cette dernière a subi des
conséquences non négligeables sur son activité et cela est dus à la suppression du crédit à la
consommation que ce soit en terme de rentabilité ou bien en terme de projet d’extension de
son réseau mais aussi a gelé l’investissement et le recrutement.
11
www.douane, gov.dz
12
Mlle DebienneThinhinnane, l’impact de la relance du crédit à la consommation sur l’économie nationale, (en
ligne) Mémoire de magistère, université Bejaia. (usb), 2009, p98, format : (PDF). Disponible sur : http/www,
impact de la suppression des crédits sur les banques en Algérie. Consulté le 02/10/2016.
13
Aissat Amina, « La géographie de la production automobile dans le monde : y’a-t-il une place pour cette
industrie en Algérie », Thèse en vue de l’obtention du doctorat d’Etat en sciences économiques, 2007/2008.
34
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
Après la prise de cette mesure, une forte baisse du niveau de la consommation des
algériens pour divers produits été constatée.
Par cette mesure, le retour du crédit à la consommation avait été pour ambition
d’encourager la production nationale, améliorer le pouvoir d’achat des citoyens et contribuer à
réduire la facture des importations.
Pour arriver à assurer une meilleure maitrise du commerce extérieur l’Etat va utiliser
la force de la loi pour réprimer certaines pratiques et ceux en luttant contre la corruption et la
14
Journal officiel de la république algérienne N° 78.31 décembre 2014, p 32.
35
Chapitre 2 : Généralité sur le crédit à la consommation
fraude dans le financement des importations afin de mettre fin à l’anarchie qui caractérise
cette activité.
Conclusion
36
Chapitre III :
Le crédit à la
consommation au
niveau de la
CNEP-Banque
Tizi-Ouzou
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Introduction
Il existe en Algérie plusieurs institutions financières qui financent ou qui octroient des
crédits immobiliers. La plus importantes de ces dernières c’est la Caisse Nationale d’Epargne
et de Prévoyance (CNEP), qui sera présentée dans notre chapitre à travers son historique,
organisation et fonction.
En effet, le parcours de ce chapitre est caractérisé par deux sections, la première est
consacrée à l’historique de la CNEP-Banque et sa présentation dans son évolution à travers
les transformations économiques, sociales et politiques qu’à traversées notre pays, la
deuxième est consacrée pour ses aspects organisationnels (services et agences), techniques,
administratifs, ses statuts et ses différentes opérations.
36
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Elle est réputé commerçante dans ses relations avec les tiers, et soumises à la
législation commerciale, son siège est à Alger, et son capital qui s’élève à 14 Milliards de
Dinars est attribué par l’Etat et son nouveau siège social inauguré en 2004 se situe à GARIDI,
Ilots G6, Kouba, Alger.
Avant d’être transformée en banque, la CNEP a connu de nombreuses étapes dans son
évolution. Au début de sa création la CNEP était considérée comme une caisse dont le
principal rôle était, d’une part, de collecter de l’épargne sur livret, et d’autre part, de distribuer
des crédits à la construction aux collectivités locales.
La première agence de la CNEP a officiellement ouvert ses portes le 1er Mars 1967 à
Tlemcen. Depuis trois (03) grandes missions lui sont accordé à savoir :
- Un président désigné par décret pour une période de trois (03) ans ;
- Un représentant du ministre de l’intérieur ;
- Un représentant du ministre de l’économie nationale ;
- Un représentant du ministre de reconstruction des travaux publics et des transports ;
- Un représentant du ministre des affaires sociales ;
- Un représentant des postes et télécommunication.
La CNEP a connu divers changements tout sur le plan statutaire que sur le plan de ses
activités.
37
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
- La collecte de l’épargne sur livret pour les ménages (avec un taux d’intérêt de 2,8%
jusqu’à 1970) ;
- L’octroi de crédits pour l’achat d’un logement (Prêts sociaux hypothécaire) ;
L’activité principale de cette période est : la mise en œuvre d’un nouveau produit
d’épargne qui est le compte d’épargne devis (instruction CNEP N° 08 du mois de Mai 1971).
Cette activité a permis d’encourager l’épargne le développement de la CNEP par amélioration
de son réseau.
38
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Cette période a porté des changements à la CNEP en instruisant la fonction crédit pour
qu’elle puisse élargir son champ d’activité, elle a été chargée de nouvelles tâches ou nouvelles
missions qui la liait avec les particuliers et les promoteurs. Ces nouvelles tâches consistent :
39
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
- L’instauration d’autres formules d’épargne jeunes et d’épargne voiture, qui ont permis
de multiplier les réseaux de collecte de fonds d’épargne à la CNEP.
Au 31 Décembre 1998, 11 590 logements ont été vendus dans le cadre de l’accession à
la propriété. La CNEP a entrepris la politique de diversification des crédits accordés,
notamment en faveur des professions libérales, des travailleurs de la santé, des coopératives
de service et des transporteurs le réseau CNEP s’agrandis, passant ainsi à 120 agences (47
agences wilaya et 73 agences secondaires).
Suite à la promulgation de la loi sur la monnaie et le crédit (la loi 90/10 Avril 1990),
de nombreux bouleversements ont marqué le système bancaire Algérien qui est désormais
livré à la concurrence et donc à la diversification de ses produits.
Face à cette nouvelle loi, la CNEP s’est assigné de nouvelles activités qui concernent :
40
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
A partir de 1996, la CNEP a connu des problèmes de liquidités, le trésor public s’est
de nouveau chargé du financement du logement par la suite, en 1997, conformément à
l’agrément N° 01-97 la CNEP-Banque.
La CNEP a connu une modification des statuts en obtenant son agrément entant que
banque. Elle marque ainsi son passage d’une caisse chargée de la collecte à une banque
exerçant l’ensemble des activités qui lui sont accordées. Elle peut donc effectuer toutes les
opérations bancaires à l’exclusion des opérations de commerce extérieur. Elle présente
actuellement le statut juridique de société par action (SPA) au capital de 14 Milliards de
Dinars divisé en 14 000 actions entièrement libérés pour l’unique actionnaire, qui est le trésor
public.
41
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
- Emettre des emprunts à court terme, moyen et long terme, dont ceux destinés au
financement de l’habitat.
A partir de 2000, de nouvelles dispositions ont été mises en place par la CNEP-
Banque, en effet, la décision réglementaire N°227-2000 du 15 Mars 2000 relatif à la gestion
du crédit hypothécaire a consacré tout un chapitre au règlement à l’amiable.
En effet, sur les neuf premiers mois de l’année 2002, le total du bilan était de 15
Milliards de Dinars, le solde total du bilan était de 458 Milliards de Dinars, alors qu’il n’était
que de 443 Milliards de Dinars en 2001. Les crédits à la clientèle ont augmenté en 2001 et
2002 de 0,7 %, le recouvrement des crédits tous types confondus s’élèvent à 14,75 Milliards
de Dinars.
Les dépôts d’épargne étaient en 2002 de 447 Milliards de Dinars, les dépôts à vue de
407 Milliards de Dinars et les dépôts à terme de 6,6 Milliards de Dinars.
42
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
- Les crédits hypothécaires prévus par les textes réglementaires en vigueur au sein de la
banque ;
- Les crédits à la construction.
Il a été décidé d’accorder les crédits à titre prioritaire et principal aux épargnants et à
titre accessoire aux non épargnants.
43
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Partant de la, et pour y remédier, certaines priorités ont été fixées dans la prise en
charge des insuffisances constatées, c’est ainsi qu’un programme de travail a été élaboré en
Septembre 2000 par le conseil d’administration, validé par le propriétaire et mis en œuvre par
la direction générale.
Les résultats financiers de la CNEP-Banque vont aussi lui permettre de développer ses
activités traditionnelles et même de les diversifier. Aussi une nouvelle dynamique de travail a
été installée à travers les réunions et les comptes rendus qui se font mensuellement. C’est un
travail considérable qui se fait et qui engendre des résultats positifs. C’est ainsi que, depuis la
mise en place de ces procédures, beaucoup de choses ont changé dans la gestion et le suivi des
activités de l’entreprise. Mais aussi grâce aux encouragements décidés en fonction des
résultats obtenus par chacun.
La CNEP banque est gérée par un conseil d’administration qui comprend outre le
résident directeur général nommé par décret et choisi en fonction de ses compétence en
44
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
matière économique et financière, cinq administrateurs qui représentent les divers ministres
intéressés à sa gestions, soit :
- le ministre de l’intérieur ;
Le conseil d’administration est investi des pouvoirs les plus étendis pour la gestion de
l’administration et de l’instruction dans les activités statutaires et des plans financières
nationaux :
45
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
La direction du réseau de T.O est une structure hiérarchique et de soutien aux agences
implantées au niveau de sa circonscription territoriale, définie par voie réglementaire, elle
exerce au niveau régionale toute fonction déléguée par la direction générale.
La direction du réseau de T.O est administrée par voie réglementaire, elle exerce au
niveau régional général.
La direction du réseau de T.O est administrée par un directeur qui est assist2 dans ses
missions par sept chefs de département :
2.2.2-Département de financement
- service technique.
- service comptabilité.
- service recouvrement.
- service juridique.
2.1.5-Département épargne
- service suivi.
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Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
- service analyse.
- service commerciale.
2.1.6-Département informatique
- service exploitation.
2.1.7-Département contrôle
47
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
48
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
49
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
De ce tableau, nous retenons que 62.5% des répondants sont des hommes et 37.5%
sont des femmes.
Célibataires 20 16.5%
Divorcé 00 0.0%
50
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
A partir du tableau n0 02et du tableau n0 03, nous constatons que 83.3% des répondants
sont mariés, 90% d’entre eux ont des enfants, contre16.7 % de célibataires dont 4.2% sont des
femmes.
76.9% des répondants déclarent êtres mariés, 15.4% disent êtres célibataires et 3.8%
sont veufs ; 3.8% n’ont pas donné d’indications, 69.2% des agents ont au moins un enfant et
26.9 % n’ont pas d’enfants. Les jeunes représentent 7.7% des répondants.
Le tableau montre que 26.9, ont un salaire composais entre 35000DA et 45000 DA, c'est-à-
dire un pouvoir d’achat très faible, cependant, on trouve que plus de 19.2% ont un salaire
supérieure à 60000DA, ce sont des ménages qui ont des revenus importants et donne un
pouvoir d’achat asses confortable.
51
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Sur plusieurs agences bancaires sollicitées, seulement une agence privée a répondu à
notre questionnaire.
Les réponses de cette dernière seront développées dans cette partie comme suit : le
premier point consiste à illustrer la suppression du crédit à la consommation, et le deuxième
point porte sur le retour de ce dernier.
De notre échantillon enquêté, nous avons rencontré des avis partagés sur la
suppression du crédit à la consommation formulé dans l’article 75 de la loi de finance de
2009.certains cadres des agences n’ont pas répondu car cette décision revient à l’Etat et
d’autre avancent que cette suppression est une décision rationnelle pour l’économie afin de
pousser des banque étrangères à financer les investissements. Cet ensemble de réponse est
établi dans le tableau suivant :
52
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
A partir des résultats de ce tableau ; nous retenons que l’agence pense que cette
suppression est due au facteur élevé des importations au taux de 59%. Les représentants
d’agence pensent que cette suppression est dans l’objectif d’encourager la production
nationale, car les produits achetés par ces crédits et la création d’emploi fait bénéficier les
pays exportateurs au détriment de l’économie nationale.
Tableau 11 : résultats du sondage sur « la centrale des risques des ménages pourrait-elle être
un moyen de booster la reprise des crédits à la consommation »
53
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
D’après les banquiers de l’agence enquêtée ; soit 50%, pensent que des risques des
ménages est un moyen pour accélérer la reprise du crédit à la consommation, c’est un
préalable qui facilite le traitement du dossier du demandeur afin de connaitre l’éligibilité du
ménage tout en respectant le taux d’endettement qui ne doit pas dépasser les 30% du salaire.
Donc d’après eux le retour dépend de la centrale des risques. Et les 50% des banquiers
qui restent de l’agence enquêtée, considèrent la CRM comme un simple organe qui protège le
consommateur et non celui qui encadre ce type de crédit, d’après eux cette centrale a été créée
en 1990 /la loi 90/10 relative à la monnaie et au crédit, il suffit juste de la rendre
opérationnelle, c’est au gouvernement de décider.
Le cumul des résultats collectés lors de la réalisation de notre enquête concernant les
ménages intéressant ou contractants ce type de crédit, les différentes agences bancaires qui
l’octroyaient et également les entreprises souhaitant la restauration des prêts à la
consommation et l’impact que pourrait avoir son retour sur l’économie nationale.
54
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
De ce tableau, nous constatons que 100/120 des ménages enquêtes (83%) sont contre la
suppression du crédit à la consommation. Ces derniers sont essentiellement des individus
recrutes dans le secteur public (enseignants, santé,….), dont les salaires dépassent le SMNG.
Cependant, 20/120 des ménages enquêtés (soit17 %) sont favorables à cette suppression, ces
individus sont des hauts cadres dans le secteur public et des retraités. Ces derniers justifient
55
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
que cette décision oblige le consommateur à être rationnel dans la gestion de son portefeuille.
De cet échantillon, nous avons retiré les avis suivants:
De notre échantillon enquêté, nous constatons que la plupart des ménages jugent que
la suppression défavorise la classe moyenne 57.5 % et cela en avançant comme justification
que les salaires de cette dernière ne sont pas considérables et l’opportunité d’un panier d’achat
56
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
supplémentaire est éliminé .Par contre 42.5 % des ménages pensent que la suppression ne
défavorise pas cette catégorie, car la consommation doit être rationnelle dans gestion de son
portefeuille, et il y a toujours une solution comme l’endettement auprès de la famille, ce point
est l’objet justement du tableau n0 14 qui reflète les réponses à la question, de savoir si la
suppression de ce crédit encourage l’emprunt hors bancaire.
Pour cela nous avons mené un sondage sur cette question dont les différents avis sont
récapitulés dans le tableau ci-dessous
De ce tableau, nous constatons que la majorité des ménages enquêtés soit 40%
pensent que la relance du crédit à la consommation peut encourager la production
nationale parce que la demande sera orientée vers celle-ci. Cependant, 60 % des ménages
enquêtés croient que la relance de ce crédit n’est pas un moyen pour encourager la production
nationale, car il faut mettre en œuvre plusieurs mécanismes, de suivi et d’orientation de cette
production, et une vraie volonté politique et économique de l’Etat c’est-a-dire la
restructuration du système actuel.
57
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Tableau 17 : les produits que les ménages souhaitent se procurer avec le crédit à la
consommation
58
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Figure 04 : les formes de crédits que les ménages souhaitent contracter avec le crédit à la
consommation:
prets liberte
23%
crédit vehicule
47%
materiels
informatique
10%
electromenagers
10%
ameublement
10%
Sur les 60 questionnaires prévus pour cette enquête 50 questions ont été remplis soit
80.30% avec un taux de remplissage global des questions de 88 %.
59
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
A partir de ce tableau, nous constatons que 12,5% seulement n’ont jamais contracté le
crédit ; pour ceux qui l’ont déjà fait 57,0% d’entre eux l’ont fait plus d’une fois. La principale
source des prêts est la banque avec 75,0% suivis de la DEPS avec 37,5%. Et en dernier lieu on
trouve les sociétés de financement et les autres sources avec 12,5% pour chacune.
Tableau 19 : causes ayant poussé les ménages à ne pas contracter le crédit à la consommation
Apre la lecture du tableau n 16, nous pouvons dire que l’autosuffisance chez les
ménages et l’absence de connaissance sur le crédit à la consommation chez eux, sont les deux
principales raisons qui les a poussé à ne pas formuler une demande sur ces crédits.
60
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
le détail frappant, c’est le taux élevé de ceux qui ne connaissent pas le crédit à la
consommation, ceci peut s’expliquer par un échec au plan de la communication (séminaire,
journée d’informations, publicité…..etc.) mis en place par certaines agences enquêtées.
61
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
A partir du tableau n°17 et du tableau n°18, nous analysons que la plupart des crédits
1contractés par les répondants sont d’une durée de 5 ans et moins (60,6%) alors que 30,3%
ont une durée de plus de 10 ans.
61,9% des répondants ont réussi rembourser leurs crédits à temps contre 28,6% qui
n’ont pas réussi à le faire.
62
Chapitre 3 : Le crédit à la consommation au niveau de la CNEP banque de
Tizi-Ouzou
Conclusion
Depuis sa création en 1987 à nos jours, la CNEP a réussi à diversifier ses activités
notamment en matière de crédit, et d’imposer sa place sur le marché algérien.
Concernant les ménages, ils sont plus touchés par cette suppression, de moment que ce
crédit représente un moyen pour acquérir des biens nécessaires à l’amélioration de leurs
conditions de vie.
63
Conclusion
générale
Conclusion générale
Dans notre étude nous avons essayé d’expliquer un sujet qui est connu en Algérie qui
est le crédit à la consommation.
Il a été initié par les banque algériennes vu son importance pour le consommateur, le
vendeur, l’entreprise, la banque, ainsi que l’économie nationale dans son ensemble.
La concurrence avec les produits étrangers est très rude, surtout dans le domaine des
produits électroménagers. Les ménages acceptent d’avoir des crédits au niveau des banques,
mais parfois, ils sont réticents à acheter des produits locaux. De ce fait, plusieurs ménages
évitent d’avoir des crédits qui sont conditionnés par l’achat des produits locaux, pour acheter
avec leurs économies des produits étrangers plus performants et plus concurrentiels en termes
de qualité prix.
64
Conclusion générale
65
Bibliographie
Bibliographie
Ouvrage :
Benhalima A. : « Pratique des techniques bancaire » ; Edition Dahlab ; Alger ; 1997.
Beranlard J-P. : « Droit du crédit » ; 4éme édition ; Aengde ; Paris ; 1997 ; P.189.
Boudinot A et Frabot J-C. : « Technique et pratique bancaire » ; 2éme édition ; Sirey
; Bruxelles ; 1972 ; P.105.
Bouyacoub F. : « L’entreprise et le financement bancaire » ; Edition Casbah ; Alger ;
2003.
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Thèses et mémoire :
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Bibliographie
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L’article 644 de code civil.
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La loi de finance complémentaire du 2015 du 24 Rajab 1436 correspondant au 13 Mai
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La loi n°82 du 19 Aout 1986, portant le régime des banques marque de la refonte du
système bancaire algérien.
Article 543 du code de commerce algérien.
Sites internet :
www.Banque-France.fr
www.douane, gov.dz
www.mf.gov.dz
Listes des tableaux et
des figures
Listes des tableaux et des figures
Tableau 1: Evolution du volume des crédits à la consommation entre 2006 et 2009 ............ 29
Tableau 2 : Evolution du réseau de la CNEP-Banque de 1974-1980 .................................... 39
Tableau 3 : Evolution du réseau de la CNEP (1980-1990) .................................................... 40
Tableau 4 : Engagements et réalisations cumules crédits à la consommation exercice 2017 49
Tableau 5 : Engagements et réalisations cumules crédits à la consommation exercice 2018 49
Tableau 6 : Age et sexe ......................................................................................................... 50
Tableau 7 : la situation matrimoniale..................................................................................... 50
Tableau 8 : nombre d’enfants ................................................................................................. 51
Tableau 9 : la tranche de revenu mensuel ............................................................................... 51
Tableau 10 : les causes de la suppression du crédit à la consommation .............................. 52
Tableau 11 : résultats du sondage sur « la centrale des risques des ménages pourrait-elle être
un moyen de booster la reprise des crédits à la consommation » ............................................ 53
Tableau 12 : avis des ménages face à la suppression du crédit à la consommation .............. 55
Tableau 13 : la suppression de crédit à la consommation favorise la production nationale ... 56
Tableau 14 : situation de la classe moyenne après la suppression du crédit à la
consommation ......................................................................................................................... 56
Tableau 15 : Résultat du sondage sur «la relance du crédita la consommation, va-t-elle
encourager l’économie nationale ?» ....................................................................................... 57
Tableau 16 : nombre de ménages considérant le crédit à la consommation comme source de
surendettement ........................................................................................................................ 58
Tableau 17 : les produits que les ménages souhaitent se procurer avec le crédit à la
consommation ......................................................................................................................... 58
Tableau 18 : le nombre de fois que le crédit à la consommation a été contracté ................. 60
Tableau 19 : causes ayant poussé les ménages à ne pas contracter le crédit à la consommation
.................................................................................................................................................. 60
Tableau 20 : déterminants de la préférence des ménages entre les banques........................... 61
Tableau 21 : remboursement du crédit à la consommation .................................................... 61
Tableau 22 : la durée du crédit contracté ................................................................................ 62
Listes des tableaux et des figures
Remerciements
Dédicaces
Sommaire
Liste des abréviations
Introduction générale ....................................................................................................... 1
Chapitre 1 : Généralités sur les crédits bancaires
Introduction ......................................................................................................................... 3
Section 1 : Définitions et les rôles du crédit ............................................................... 3
1.1. Définition du crédit ................................................................................................. 3
1.2. Rôles du crédit ....................................................................................................... 4
Section 2 : Les différents types du crédit bancaire ................................................ 4
2.1. Le crédit d’exploitation .......................................................................................... 4
2.1.1. Les crédits par caisse ........................................................................................... 5
2.1.2. Les crédits par signature .................................................................................... 13
2.2. Les crédits d’investissements ............................................................................... 16
2.2.1. Les Crédits à Moyen Terme (CMT) .................................................................. 16
2.2.2. Les Crédits à Long Terme ................................................................................. 17
2.2.3. Le crédit-bail ou leasing .................................................................................... 17
2.3. Le financement de commerce extérieur .............................................................. 19
2.3.1. Financement des exportations .......................................................................... 19
2.3.2. Financement des importations ........................................................................... 20
2.4. Les crédits aux particuliers .................................................................................. 21
2.4.1. Le crédit à la consommation .............................................................................. 21
2.4.2. Le crédit immobilier .......................................................................................... 21
Conclusion…………………………………………………………………………………..22