Protocole I.P. Calculs de Sous-Réseaux PDF
Protocole I.P. Calculs de Sous-Réseaux PDF
Protocole I.P. Calculs de Sous-Réseaux PDF
; calculs de sous-réseaux
Sur la toile, I.P. sert à la mise en relation des serveurs entre eux. Toute machine devant se
connecter à l´Internet doit posséder une couche TCP/IP qui lui permettra le surf de page en page
sur la toile. Si cette machine fait partie d´un réseau local (entreprise, administration ou plus
simplement réseau familial), la même couche réseau TCP/IP peut servir de protocole pour ce
réseau local.
Une segmentation physique par VLAN est certainement la solution la plus radicale car elle
s'opère au niveau des couches 2 et 3 (couche de liaison physique et couche réseau) ; on constitue
des réseaux virtuels en programmant des commutateurs ("switch") administrables: Cette tâche
supplémentaire dans la gestion d´un réseau est délicate de par sa rigidité ; elle exige un plan
physique de l´utilisation de chacune des prises réseau de l´entreprise et toute modification, aussi
petite soit-elle, doit être répercutée sur tous les commutateurs.
Sachant que la couche 4 de transport doit de toutes façons être gérée (par le protocole TCP/IP), il
peut se concevoir de subdiviser le réseau global en utilisant une segmentation logique grâce au
même protocole de transport. Cette méthode s' appelle le 'subnetting' ou la création de sous-
réseaux. Elle permet d'éviter une dégradation de la bande passante quand trop de machines sont
sur le même réseau. Si des routeurs (ils appartiennent à la couche 3) sont utilisés, le trafic de
diffusion des trames ("broadcast") sera limité à chacun des sous-réseaux.
Un bon plan d'adressage IP peut donc offrir certains des avantages de la segmentation physique
en limitant le travail d'administration du réseau ; il n'offre évidemment pas la même
sécurité, mais assure un minimum de confort. Pour le réseau pédagogique d'un grand
établissement scolaire, ce minimum paraît suffisant et contribue à une bonne gestion, à une
bonne utilisation sans limiter les possibilités offertes aux utilisateurs.
Une machine est repérée sur le réseau par une adresse IP (IPx) associée à un masque (Mx) qui
sont chacun un nombre binaire de 3 bits organisé en 4 octets. Le masque sert à repérer le réseau
ou le sous-réseau auquel la machine appartient. Ces deux nombres sont en général donnés en
décimal, ce qui nous oblige à effectuer quelques petits calculs et conversions.
exemple 1 : IP1 = 192.168.20.34 et M1 = 255.255.255.0 se traduit en binaire par
IP1 = (1100 000).(1010 1000).(0001 0100).(0010 0010) et M1 = (1111 1111).(1111 1111).(1111
1111).(0000 0000)
cette machine se repère en notation CIDR par 192.168.20.34 / 24 car
le masque comporte 24 bits à 1.
exemple 2 : IP2 = 172.16.1.220 et M2 = 255.255.0.0 se traduit en binaire par
IP2 = (1010 1100).(0001 0000).(0000 0001).(1101 1100) et M2 = (1111 1111).(1111 1111).
(0000 0000).(0000 0000)
https://www.faidherbe.org/tutoriel/ip.htm 1/5
1/2/2020 Protocole I.P. ; calculs de sous-réseaux
Identification du réseau
Pour connaître un numéro de réseau (R) ou de sous-réseau (Rx), il faut poser l'opération
logique : R = (IP) AND (M) ,
AND étant l'opérateur logique "ET" (cette opération se décompose en 32 opérations entre bits de
même rang).
Dans l'exemple 1, cela donne : R1 = 192.168.20.0 qui se résume par 192.168.20 /24 ;
dans l'exemple 2, cela donne : R2 = 172.16.0.0 qui se résume par 172.16 / 16 ;
exemple 3 : soit une machine repérée par l'adresse IP3 = 192.154.88.133 / 26 ;
on trouve son masque de sous-réseau en constatant que 26 = 8 + 8 + 8 + 2 ,
donc M3 = 255.255.255.192 [en fait (1111 1111).(1111 1111).(11111111).(1100 0000)] ;
on en déduit le numéro du sous-réseau auquel elle appartient par l'opération (IP3) AND
(M3), soit :
(1100 0000).(1001 1010).(0101 1000).(1000 0101)
(1111 1111).(1111 1111).(11111111).(1100 0000)
(1100 0000).(1001 1010).(0101 1000).(1000 0000) = R3 = 192.154.88.128 .
L'adresse de diffusion (Bx) d'un réseau ou d'un sous-réseau est une adresse réservée ( la dernière
des adresses possibles du dit réseau). Cette adresse est utilisée pour transmettre des informations
(paquets) à tous les hôtes du sous-réseau (plus exactement du domaine de diffusion) en même
temps. Un paquet destiné à l'adresse Bx est forcément transmis à toutes les machines de Rx. Les
commutateurs diffusent aussi les broadcast-s ; quand un de leurs ports reçoit une trame (suite de
paquets) pour Bx, il la diffuse sur tous les autres ports. Seuls les routeurs (et a fortiori la
segmentation physique) bloquent les broadcast-s.
Connaissant Mx et Rx, on trouve Bx par un petit calcul en décimal ; on opère octet par octet, en
considérant chacun des octets de Rx, et en y ajoutant la différence entre 255 et la valeur de l'octet
correspondant de Mx.
On trouve : B1 = 192.168.20.255 car R1 = 192.168.20.0 et M1 = 255.255.255.0 ;
on trouve : B2 = 172.16.255.255 car R2 = 172.16.0.0 et M1 = 255.255.0.0 ;
on trouve B3 = 192.154.88.191 car R3 = 192.154.88.128 et M3 = 255.255.255.192 .
Plus Hx est grand et plus la bande passante du réseau s'amenuise et le traffic de diffusion
augmente.
A partir d'une adresse IP complète (ou CIDR), on peut obtenir tous les renseignements
précédemment définis
https://www.faidherbe.org/tutoriel/ip.htm 3/5
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On constate que ces deux réseaux ont bien des numéros de réseau différents ; ils sont bien
disjoints et même contigus.
(MA) AND (IPB) donne 192.168.1.128 , différent de RA ; A ne voit pas B ;
(MB) AND (IPA) donne 192.168.1.64 , différent de RB ; B ne voit pas A .
Il faut s'assurer que les sous-réseaux sont bien disjoints et bien imbriqués.
Passerelle ("gateway") : c'est un dispositif (routeur, modem, machine à 2 cartes) qui permet à
une machine d'un réseau ou d'un sous-réseau de communiquer avec un réseau plus large ou avec
un autre réseau. Pour remplir correctement sa fonction, le dispositif passerelle doit être vu par la
machine voulant l'utiliser, et réciproquement. Une passerelle est une sorte d'aiguillage (parfois à
plusieurs voies) qui permet la communication entre deux réseaux tout en limitant le trafic de
diffusion.
Adressage automatique
Les machines d'un réseau peuvent obtenir dynamiquement une adresse IP depuis un dispositif
(serveur ou routeur) se trouvant dans leur réseau. Ce type d'adressage s'oppose à l'adressage
statique qui est paramétré 'à la main' sur chaque machine. L'adressage automatique est assuré par
DHCP qui est un sous-protocole de IP.
DHCP est de plus en plus utilisé sur les petits réseaux d'autant plus qu'il permet de réserver une
(ou plusieurs) plage précise d'adresses pour les machines qui se connectent au serveur DHCP, et
que certaines machines, reconnues par leur adresse MAC, peuvent être octroyées d'une adresse
unique.
Pour un grand réseau avec un seul serveur, DHCP devient réellement problématique puisque
l'adresse attribuée par le serveur s'apparie d'un masque identique à celui du serveur ; toutes les
machines vont donc se retrouver dans le même réseau avec les problèmes de bande passante et
de diffusion que cela pose. Une solution est de segmenter le grand réseau en laissant le serveur
DHCP dans le segment par défaut ("default VLAN"). Une autre est d'utiliser les sous-réseaux IP
limités par un routeur passerelle offrant la fonctionnalité DHCP.
Dans tous les cas, l'utilisation de DHCP ne dispense pas l'administrateur d'une réflexion et d'un
calcul préalable.
Une étude très fine doit être entreprise avant de mettre en oeuvre l'adressage des machines d'un
grand réseau. Toutes les perspectives d'évolution doivent être envisagées et le cahier des charges
(prise en compte de l'utilisation effective qui sera faite du réseau) doit être clair. Lorsque l'on
veut limiter la diffusion, les contraintes sont plus importantes et les calculs doivent être
scrupuleusement étudiés.
(accès réservé)
https://www.faidherbe.org/tutoriel/ip.htm 4/5
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